Raymond Houle - Qu'est-ce que la vraie Bible ?
Dans cet enseignement, Raymond Houle tente d'expliquer ce qu'est la bible, d'où ses écritures proviennent, que sont des manuscrits, etc. …
Le Dieu qui saigne - Pasteur Guillaume Pitiddu
Le Dieu qui saigne par Pasteur Guillaume Pitiddu Textes de base : 1 Jean 5 v. 6-11
Fernand Saint-Louis - Questions souvent posées aux croyants
Fernand Saint-Louis - Questions souvent posées aux croyants Toute la Bible en Parle Avec Fernand Saint-Louis Message: Questions souvent posées …
En Christ... pour une plénitude de vie
Un petit enfant vient au monde. Ce merveilleux petit être, tellement fragile et dépendant est déjà une personne avec son …
1 Jean 5.1-21
Toute prière prononcée avec foi ouvre une porte à l’action de Dieu. En effet, si nous croyons que notre prière …
1 Jean 5.1-21
Pour ajouter un favori, merci de vous connecter : Se connecter
-
-
Versions de la Bible
- Segond 21
- Segond 1910
- Segond 1978 (Colombe)
- Parole de Vie
- Français Courant
- Semeur
- Parole Vivante
- Darby
- Martin
- Ostervald
- Hébreu / Grec - Strong
- Hébreu / Grec - Texte original
- World English Bible
Autres colonnes
Update Required
To play the media you will need to either update your browser to a recent version or update your Flash plugin pour Firefox & Safari - Flash plugin pour Opera & Chrome.
La bible annotée Commentaire de Matthew Henry
Notre foi repose sur le triple témoignage de l'Esprit, de l'eau et du sang (voir la note précédente).
Et ces trois sont unanimes, (grec) sont pour le seul et même but, tendent à un but unique ; leur témoignage se rapporte au même fait, il fonde la certitude que Jésus est le Fils de Dieu et le Sauveur qui nous rend victorieux du monde. (verset 5)
- Dans le texte reçu la teneur de versets 7,8 est accrue par une interpolation célèbre dans l'histoire du texte du Nouveau Testament : "Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel : le Père, la Parole et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. Et il y en a trois qui rendent témoignage sur la terre : l'Esprit, l'eau et le sang, et ces trois se rapportent à un."
- Les mots en italique sont inauthentiques. Ils ont leur origine dans une fausse interprétation de versets 6,7 (début du verset).
Quelques écrivains anciens (Cyprien) ont vu dans les trois qui rendent témoignage, une allusion à la Trinité. Cette interprétation, d'abord écrite en marge d'un manuscrit, aura été admise dans le texte par un copiste ignorant.
Ces paroles ne se trouvent dans aucun manuscrit grec, excepté dans un qui date du seizième siècle, et dans un gréco-latin du quinzième siècle. Elles manquent également dans presque toutes les versions anciennes, dans tous les Pères de l'Eglise grecque, qui auraient eu tant d'intérêt à les produire dans les controverses ariennes, et chez beaucoup d'écrivains de l'Eglise latine, tels que Tertullien, Hilaire, Ambroise, Augustin, Jérôme.
Elles apparaissent pour la première fois vers la fin du cinquième siècle dans des versions latines en Afrique, puis, dès le dixième siècle dans les manuscrits de la Vulgate.
Dans le Nouveau Testament grec imprimé par Erasme, elles ne furent point admises pour les éditions de 1516 et 1519 ; elles ne jouirent de cette faveur que dans l'édition de 1622, d'où elles passèrent dans les éditions de Robert Etienne, de Bèze et des Elzévir, c'est-à-dire dans le texte reçu dès lors.
Luther ne les a jamais acceptées dans sa version allemande et ce ne fut que longtemps après sa mort, en 1581, qu'elles y furent introduites.
Calvin adopte cette leçon tout en reconnaissant combien elle est contestable, mais le commentaire qu'il en donne montre assez combien elle est peu en harmonie avec la pensée de l'apôtre. Elle l'interrompt, en effet, et cela pour y ajouter une idée dogmatique qui, ici, n'a aucun sens. Enfin, on sait que jamais la doctrine de la Trinité n'a été formulée de cette manière pendant l'ère apostolique. C'est par ces raisons historiques et exégétiques que tous les critiques de nos jours rejettent du texte la glose qui nous occupe.
Aucun commentaire associé à ce passage.