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2 Jean 1

    • 1

      Chapitre 1.

      1 à 6 Salutations. Joie de l'ancien au sujet de ceux qui marchent dans la vérité. Exhortation à l'amour fraternel.

      L'apôtre se nomme ainsi, soit par modestie, (comparez 1Pierre 5.1) soit à cause de son grand âge. Peut être les Eglises d'Asie, où il vivait alors, lui donnaient elles elles-mêmes ce titre par un tendre respect. (Voir l'Introduction)

      Une Dame élue. Grec : Kyria eclecté.

      Ces mots ont été traduits et expliqués de diverses manières :

      1° D'anciens interprètes ont pris le second pour un nom propre : la dame Eclecté. Mais il faudrait faire de même à verset 13, et l'on aurait alors deux sœurs du même nom.

      2° Beaucoup de traducteurs ont considéré Kyria comme le nom de la personne à laquelle l'épître est adressée : Kyria, l'élue. Le contenu de la lettre n'est pas favorable à cette interprétation.

      3° La traduction la plus naturelle est donc : dame élue.

      - La question qui dès lors divise les interprètes est de savoir si la dame élue était quelque mère de famille à qui Jean adresse une lettre particulière, ou si ce terme s'applique à toute une communauté. Les enfants de la Dame seraient, en ce cas, les membres de cette Eglise. L'apôtre l'appellerait kyria parce que ce mot est le féminin de kyrios, seigneur, et que l'Eglise est l'épouse de Christ. (Jean 3.29 ; Apocalypse 22.17)

      Nous avons vu, dans l'Introduction les raisons pour lesquelles le mot dame nous paraît désigner une collectivité. Il ne s'applique pas à l'Eglise en général, (comparez verset 13) mais à une Eglise, à qui cette courte lettre est adressée.

      - Le qualificatif élue rappelle l'œuvre entière de la grâce de Dieu. (1Pierre 1.2)

      2 Le verset verset 2 doit être intimement uni aux paroles qui précèdent, car il les explique : Jean y déclare d'une manière aussi élevée que délicate que, s'il a pour la "Dame élue" et pour ses enfants une vraie affection, c'est à cause de la vérité qui les unit, et qui sera entre eux un lien éternel de communion.

      L'amour chrétien ne saurait se séparer de la vérité chrétienne ; Jean rapproche une seconde fois ces deux mots : vérité, charité, à verset 3, en exprimant ses vœux pour ses amis.

      3 Le vœu apostolique qui ouvre généralement les épîtres, (comparer : 1Timothée 1.2) est ici remplacé par une affirmation, car le verbe au futur (sera avec nous) exprime la ferme assurance de l'apôtre. Nos versions effacent cette nuance.

      Le texte le plus autorisé porte : avec nous. (Sin., B. majuscules versions.)

      B. A n'ont pas le mot Seigneur, que Sin., majuscules portent devant Jésus-Christ.

      4 J'ai été fort réjoui, au moment où je l'ai constaté ; probablement dans quelque visite que l'apôtre avait faite à l'Eglise ou dans quelque rencontre avec ceux dont il va parler.

      J'ai trouvé de tes enfants qui marchent dans la vérité ou en vérité, vraiment, selon que, etc.

      Cette parole est un des indices sur lesquels on se fonde pour établir que l'apôtre s'adresse à une Eglise, et non à une mère de famille. Il faudrait, dit-on, que celle-ci eût eu de nombreux enfants.

      D'autre part, si les enfants sont les membres de l'Eglise, n'est il pas étrange que quelques-uns seulement marchent dans la vérité ? Au lieu de se réjouir fort de ce fait, l'apôtre ne devrait-il pas s'affliger au sujet de ceux qui sont infidèles ?

      Si l'on veut voir dans le commandement que nous avons reçu du Père une prescription formulée en termes précis, on peut penser au double commandement mentionné 1Jean 3.23 ; mais cette expression peut s'entendre de tout ce que Dieu nous a révélé en Jésus-Christ comme étant sa volonté.

      5 Voir 1Jean 2.7,8, note ; 1Jean 3.11.

      D'autres voient dans les mots : que nous nous aimions, le contenu du commandement.

      Il faudrait traduire alors : "Je t'adresse une requête ; je ne t'écris pas un commandement nouveau, c'est celui que nous avons eu dès le commencement : que nous nous aimions les uns les autres."

      6 Grec : Que vous marchiez en lui.

      Beaucoup d'interprètes rapportent ce pronom non à commandement, mais à amour.

      Les faux docteurs (verset 7) venaient dans les Eglises avec la prétention d'y apporter quelque doctrine nouvelle, ce qui a toujours beaucoup d'attrait pour une curiosité charnelle.

      Jean, au contraire, déclare qu'il en reste au commandement de l'amour qui résume tout le message évangélique tel qu'il a été présenté à ses lecteurs dès le commencement ; (1Jean 2.24 ; 3.11) car celui qui aime, garde les commandements de Dieu, c'est-à-dire marche en pleine harmonie avec sa volonté. (1Jean 5.3 ; Jean 14.21)

      7 7 à 13 Avertissements au sujet des faux docteurs. Conclusion.

      Grec : Sont sortis dans le monde, sortis de chez eux pour se répandre, aller ça et là. (Matthieu 22.10)

      - Voir 1Jean 2.18,22,23 ; 4.1-3, notes. C'est ce qui rend si nécessaire (car) l'obéissance au commandement de l'amour.

      8 Le texte reçu (majuscules) porte : afin que nous ne perdions pas le fruit de notre travail, mais que nous en recevions une pleine récompense, tout se rapportant ainsi Jean, aux apôtres.

      Le fruit de leur travail, leur récompense, ce sont les âmes amenées au Sauveur.

      - Sin., A ont partout la seconde personne : "afin que vous ne perdiez pas le fruit de votre travail," etc., rapportant toute la pensée aux lecteurs de l'épître.

      - Enfin, dans le texte de B. que nous adoptons avec la plupart des éditeurs, l'apôtre, tout en faisant peser la responsabilité d'une rechute sur les lecteurs, exprime la crainte qu'ils ne perdent le fruit de son travail, les grâces qu'ils pourraient en recueillir, le salut éternel de leur âme.

      9 Expression énergique du principe déjà professé par l'apôtre. (1Jean 2.23)

      La doctrine du Christ n'est donc pas l'enseignement de Jésus-Christ, mais la doctrine concernant Jésus-Christ, sa personne et son œuvre.

      - Le texte reçu porte au commencement du verset : "Quiconque transgresse et ne demeure pas dans la doctrine."

      Jean a écrit : (Sin., B. A) quiconque va plus loin, au delà, en dehors de la doctrine du Christ, du simple Evangile, en s'imaginant qu'il l'a dépassé par ses spéculations, celui-là n'a point Dieu ; tandis que celui qui demeure dans la doctrine, a le Père, parce qu'il a le Fils.

      11 Il s'agit ici, non d'un chrétien sincère, qui conserve encore des erreurs, mais d'un faux docteur qui voyage pour propager ses idées pernicieuses, comme il ressort des mots : s'il vient à vous et n'apporte pas.

      L'apôtre a en vue un de ces séducteurs qui "sont sortis dans le monde" (verset 7) et le parcourent pour colporter de lieu en lieu leurs négations relatives à la doctrine fondamentale de la personne de Christ (verset 9)

      Recevoir un tel homme dans sa maison, lui adresser cette belle salutation : (grec) Réjouis-toi ! qui, pour des chrétiens, devenait le vœu de tout ce qu'il y a de plus sublime dans la grâce, eut été un acte d'hypocrisie. C'eût été participer à ses mauvaises œuvres, l'affermir dans ses illusions, encourager ceux qui lui donnent leur confiance, favoriser la propagation de ses erreurs.

      Ce précepte de l'apôtre est en pleine harmonie avec d'autres enseignements de l'Ecriture, (1Corinthiens 5.11 ; 16.22 ; Galates 1.8 ; Philippiens 3.2) et doit trouver dans tous les temps son application, selon les circonstances, et sans jamais blesser la charité.

      12 Notre joie (Sin.. majuscules) ; B. A portent : votre joie.

      "Exemple de prudence pastorale. Ces avis généraux peuvent être toujours confiés à une lettre ; les particuliers se donnent mieux de vive voix. C'est par la parole vivante que Dieu a établi l'Evangile, c'est par elle qu'il en applique ordinairement les vérités aux âmes, et qu'il les remplit de consolation, de ferveur et de joie." Quesnel.

      13 Si l'on admet que la lettre est adressée à une dame, il faut supposer que celle-ci avait une sœur à qui Jean pouvait donner comme à elle le titre d'élue, (verset 1) et de plus, que cette sœur était absente ou morte, puisque ce sont ses enfants, et non pas elle-même qui saluent.

      Cette salutation s'explique plus naturellement si l'on voit dans l'expression : les enfants de ta sœur, l'élue, une périphrase pour désigner les membres de l'Eglise au sein de laquelle Jean se trouvait au moment où il écrivait.

      Aussi ce verset verset 13 est-il le principal argument de ceux qui estiment que notre épître est adressée à une Eglise.

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