23
Voyant que son conseil n'était pas suivi, Achitophel sella son ùne et partit pour retourner chez lui, dans sa ville. Il donna ses ordres à sa famille, puis il se pendit. C'est ainsi qu'il mourut et on l'enterra dans le tombeau de son pÚre.
2
Il envoya Eliakim, le chef du palais royal, Shebna, le secrĂ©taire, et les plus anciens des prĂȘtres, tous couverts de sacs, vers le prophĂšte EsaĂŻe, fils d'Amots.
20
Alors Esaïe, fils d'Amots, fit dire à Ezéchias : « Voici ce que dit l'Eternel, le Dieu d'Israël : J'ai entendu la priÚre que tu m'as adressée au sujet de Sanchérib, le roi d'Assyrie.
1
A cette Ă©poque-lĂ , EzĂ©chias fut atteint dâune maladie mortelle. Le prophĂšte EsaĂŻe, fils d'Amots, vint le trouver et lui annonça : « Voici ce que dit l'Eternel : Donne tes ordres Ă ta famille car tu vas mourir, tu ne vivras plus. »
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A cette Ă©poque-lĂ , EzĂ©chias fut atteint dâune maladie mortelle. Il pria l'Eternel, et l'Eternel lui adressa la parole et lui accorda un signe.
25
Cependant, EzĂ©chias ne rĂ©pondit pas au bienfait qu'il avait reçu, car son cĆur devint orgueilleux, si bien que la colĂšre de l'Eternel reposa sur lui, sur Juda et sur JĂ©rusalem.
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Alors EzĂ©chias s'humilia de son orgueil, de mĂȘme que les habitants de JĂ©rusalem, de sorte que la colĂšre de l'Eternel ne vint pas sur eux pendant la vie d'EzĂ©chias.
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A cette Ă©poque-lĂ , EzĂ©chias fut atteint dâune maladie mortelle. Le prophĂšte EsaĂŻe, fils d'Amots, vint le trouver et lui annonça : « Voici ce que dit l'Eternel : Donne tes ordres Ă ta famille, car tu vas mourir, tu ne vivras plus. »
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Ezéchias tourna le visage contre le mur et fit cette priÚre à l'Eternel :
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« Eternel, souviens-toi que j'ai marchĂ© devant toi dans la vĂ©ritĂ©, avec un cĆur intĂšgre, et que j'ai fait ce qui est bien Ă tes yeux ! » Puis il pleura abondamment.
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Alors la parole de l'Eternel fut adressée à Esaïe :
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« Va annoncer Ă EzĂ©chias : âVoici ce que dit l'Eternel, le Dieu de ton ancĂȘtre David : J'ai entendu ta priĂšre, j'ai vu tes larmes. J'ajoute quinze annĂ©es Ă ta vie.
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Je te dĂ©livrerai, de mĂȘme que cette ville, du roi d'Assyrie. Je protĂ©gerai cette ville.
7
Voici pour toi, de la part de l'Eternel, le signe quâil accomplira la parole qu'il a prononcĂ©e :
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je vais faire reculer l'ombre des marches qui est descendue sur lâescalier d'Achaz, et ce grĂące au soleil. Je vais la faire reculer de 10 marches.â » Et le soleil recula de 10 marches sur lâescalier oĂč il Ă©tait dĂ©jĂ descendu.
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PoĂšme dâEzĂ©chias, le roi de Juda, sur sa maladie et son rĂ©tablissement.
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« Je disais : âAu beau milieu de mon existence, je dois passer par les portes du sĂ©jour des morts. Je suis privĂ© du reste de mes annĂ©es !â
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Je disais : âJe ne verrai plus l'Eternel, l'Eternel, sur la terre des vivants. Je ne pourrai plus regarder aucun homme en compagnie des habitants du monde !â
12
Mon habitation Ă©tait enlevĂ©e et transportĂ©e loin de moi comme une tente de berger. Pareil Ă un tisserand, jâarrivais au bout du rouleau de ma vie. Il mâarrachait Ă la chaĂźne de tissage. Avant la nuit tu en aurais fini avec moi !
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» Je me suis retenu jusqu'au matin, mais pareil à un lion, il brisait tous mes os. Avant la nuit tu m'aurais achevé !
14
Je poussais des petits cris, tel une hirondelle en train de voltiger, je gĂ©missais comme une colombe. Mes yeux se levaient, Ă©puisĂ©s, vers le ciel : âSeigneur, je suis accablĂ©, porte-toi garant pour moi !â
15
» Que dire ? Il m'a parlĂ©, et câest lui-mĂȘme qui a agi. Je marcherai humblement jusqu'au terme de mes annĂ©es, Ă cause de lâamertume dont jâai fait preuve.
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Seigneur, c'est par tes bontĂ©s que lâon vit, c'est grĂące Ă elles que jâai encore un souffle de vie. Tu mâas restaurĂ©, tu mâas fait revivre.
17
Mon amertume mĂȘme sâest changĂ©e en bien-ĂȘtre. Tu mâas aimĂ© au point de me retirer de la fosse de la destruction, car tu as jetĂ© derriĂšre toi tous mes pĂ©chĂ©s.
18
» Ce n'est pas le séjour des morts qui te célébrera, ce n'est pas la mort qui te louera. Ceux qui sont descendus dans la tombe n'espÚrent plus en ta fidélité.
19
Câest le vivant, oui, câest le vivant qui te cĂ©lĂšbre, comme moi aujourd'hui, et câest le pĂšre qui fait connaĂźtre ta fidĂ©litĂ© Ă ses enfants.
20
» Eternel, puisque tu mâas sauvĂ©, nous ferons rĂ©sonner les cordes de nos instruments, tous les jours de notre vie, prĂšs de la maison de l'Eternel. »
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EsaĂŻe avait dit : « Qu'on apporte un gĂąteau aux figues, qu'on lâĂ©tale sur l'ulcĂšre et EzĂ©chias vivra. »
22
Quant à Ezéchias, il avait dit : « Quel est le signe que je pourrai monter à la maison de l'Eternel ? »
7
parfois je parle, Ă propos dâune nation ou dâun royaume, d'arracher, de dĂ©molir et de dĂ©truire,
8
mais si la nation dont j'ai parlé renonce à son mauvais comportement, je renoncerai au mal que j'avais prévu de lui faire ;
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et parfois je parle, Ă propos dâune nation ou dâun royaume, de construire et de planter,
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mais si cette nation fait ce qui est mal à mes yeux et ne m'écoute pas, je renoncerai au bien que j'avais l'intention de lui faire.
4
Jonas fit d'abord dans la ville une journée de marche ; il proclamait : « Dans 40 jours, Ninive sera détruite ! »
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Les habitants de Ninive crurent Ă Dieu. Ils proclamĂšrent un jeĂ»ne et sâhabillĂšrent de sacs, depuis les plus grands jusqu'aux plus petits.
6
Le roi de Ninive apprit la nouvelle. Il se leva de son trĂŽne, retira son manteau, se couvrit d'un sac et s'assit sur la cendre.
7
Et il fit faire dans Ninive cette proclamation : « Par ordre du roi et de ses grands, que les hommes et les bĂȘtes, les bĆufs et les brebis ne goĂ»tent de rien, ne mangent pas et ne boivent pas d'eau !
8
Que les hommes et les bĂȘtes soient couverts de sacs, qu'ils crient Ă Dieu avec force, et qu'ils renoncent tous Ă leur mauvaise conduite et aux actes de violence dont leurs mains sont coupables !
9
Qui sait si Dieu ne se ravisera pas et ne reviendra pas sur sa décision, s'il ne renoncera pas à son ardente colÚre, de sorte que nous ne mourions pas ? »
10
Dieu vit ce quâils faisaient, il vit qu'ils renonçaient Ă leur mauvaise conduite. Alors Dieu regretta le mal dont il les avait menacĂ©s et ne le fit pas.
1
Il y avait un homme malade ; c'Ă©tait Lazare de BĂ©thanie, le village de Marie et de sa sĆur Marthe.
2
? Marie était celle qui versa du parfum sur les pieds du Seigneur et qui les essuya avec ses cheveux ; c'était son frÚre Lazare qui était malade. ?
3
Les sĆurs envoyĂšrent dire Ă JĂ©sus : « Seigneur, celui que tu aimes est malade. »
4
A cette nouvelle, JĂ©sus dit : « Cette maladie n'aboutira pas Ă la mort, mais elle servira Ă la gloire de Dieu, afin quâĂ travers elle la gloire du Fils de Dieu soit rĂ©vĂ©lĂ©e. »
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Or, JĂ©sus aimait Marthe, sa sĆur et Lazare.
27
Il a été malade en effet, tout prÚs de la mort, mais Dieu a eu pitié de lui, et non seulement de lui mais aussi de moi, afin que je n'aie pas tristesse sur tristesse.
30
En effet, c'est pour l'Ćuvre de Christ qu'il a Ă©tĂ© prĂšs de la mort ; il a risquĂ© sa vie afin de vous remplacer dans le service que vous ne pouviez pas me rendre.
La bible annotée Commentaire de Matthew Henry
1 à 11 Maladie et guérison d'Ezéchias.
La maladie d'ĂzĂ©chias, son rĂ©tablissement, en rĂ©ponse Ă la priĂšre. (2 Rois 20:1-11)
ĂzĂ©chias Ă©tait malade Ă la mort, l'annĂ©e mĂȘme oĂč le roi d'Assyrie assiĂ©geait JĂ©rusalem. ĂsaĂŻe avertit solennellement le roi, pour que ce dernier s'apprĂȘte Ă faire face Ă l'issue fatale.ĂzĂ©chias montre ses trĂ©sors aux ambassadeurs de Babylone, Sa mort. (2 Rois 20:12-21)
La priĂšre est l'un des meilleurs moyens pour s'apprĂȘter Ă affronter la mort : en nous adressant au Seigneur, nous pouvons en effet puiser en Lui Sa force et Sa misĂ©ricorde, afin de nous permettre de passer sereinement ce cap difficile.
ĂzĂ©chias pleura vraiment, affectĂ© par la douleur : certains estimĂšrent alors que le roi priait pour sa guĂ©rison, en vue d'Ă©chapper Ă la mort ; la nature humaine redoute en effet la sĂ©paration de l'Ăąme et du corps. Il y avait toutefois un fait particulier dans la situation d'ĂzĂ©chias : il Ă©tait maintenant parvenu au milieu de son rĂšgne. Sa priĂšre, relatĂ©e en Esa 38:1-22, mĂ©rite notre attention. Les larmes du roi sont un vĂ©ritable enseignement : rien n'Ă©tait pire pour lui que cette crainte de la mort, vĂ©ritable hantise et supplice. La piĂ©tĂ© d'ĂzĂ©chias le soulagea du dĂ©sagrĂ©ment de sa maladie.
« Ăternel, souviens-Toi maintenant »... Le roi ne s'adressa pas Ă Dieu, pour qu'Il se souvienne de certains faits passĂ©s ici-bas, ou pour rĂ©clamer une quelconque rĂ©compense plus ou moins due.
Seule la droiture de Christ est capable de nous placer au bĂ©nĂ©fice de la MisĂ©ricorde et de la GrĂące. ĂzĂ©chias ne pria pas pour que Dieu l'Ă©pargne ; il demanda simplement : « Ăternel, souviens-toi de moi », ce qui, en fait, sous-entendait, « quelle que soit l'issue de ma maladie, ne m'abandonne pas » ! Dieu entend toujours les priĂšres d'un cĆur contrit : Il accorde alors la santĂ©, la dĂ©livrance dans l'Ă©preuve, une longue vie, tout ce qui peut contribuer au bonheur des Siens.
ĂzĂ©chias reçut un cataplasme de figues, en traitement de son ulcĂšre ; si l'on considĂšre la gravitĂ© et la soudainetĂ© de la maladie du roi, on ne peut s'empĂȘcher de penser que l'efficacitĂ© de son traitement fut vraiment miraculeuse !
Il est de notre devoir, pour contrecarrer la maladie qui peut parfois nous atteindre, d'employer les moyens simples, naturels, plutÎt que d'autres, d'origine « douteuse » : si nous ne faisons pas confiance à Dieu, en fait nous Le tentons.
Pour affermir la foi d'ĂzĂ©chias, l'ombre du soleil recula, et la lumiĂšre brilla plus longtemps que d'ordinaire, d'une façon miraculeuse. Ce prodige merveilleux rĂ©vĂšle bien que la Puissance divine, se manifeste aussi bien dans le ciel que sur terre ; cela montre Ă©galement que Dieu est attentif Ă la priĂšre, et nous rĂ©vĂšle le soin qu'Il prodigue Ă Ses enfants !