Ceux qui désobéissent délibérément à l'Éternel et Sa
Gloire, sont des pécheurs présomptueux. Il n'y a pas de péché
plus scandaleux. Celui qui désobéit aux commandements divins
s'oppose à Dieu, tout en méprisant Sa Parole. Les pécheurs
orgueilleux méprisent cette dernière, s'estimant eux-mêmes trop
grands, trop bons et trop sages pour y obéir. L'exemple de ce
type de conduite nous est ici relaté : il consiste à ne pas
obéir au commandement de respecter le sabbat. La faute consista
à ramasser du bois de chauffage, alors qu'il avait été ordonné
au peuple de le faire le jour qui précédait celui du repos,
Exode 16:23. C'était un affront à la foi contre la Loi et
contre l'Éternel. Dieu est en effet jaloux quant à l'honneur du
jour du sabbat et ne laissera pas impuni celui qui le
transgressera, quel qu'en soit le motif. Dans ce texte,
l'Éternel a voulu que cette punition soit un exemple pour tout
le peuple, en montrant par là l'importance de la sainteté du
sabbat. Nous pouvons être assurés que le péché ne sera jamais
laissé impuni : au jour du Jugement il sera évoqué par la
Justice divine.Le repos du sabbat est un ordre divin, que seuls les pécheurs,
au cœur orgueilleux et incrédule, osent transgresser, plutôt
que de soumettre à l'enseignement du Saint Esprit et de la
Parole de vérité.
Voici toute la différence entre celui qui a été pris à ramasser
du bois de chauffage dans le désert, pendant le sabbat et celui
qui respecte la sainteté de ce jour, ne voulant aucunement
bénéficier des avantages du travail que son âme pourrait
accumuler.
Travailler le jour du repos du Seigneur, est synonyme de
gaspillage de temps, d'argent et de force : tout cela n'est que
péché. La richesse peut s'acquérir par des moyens peu
avouables, mais dans ce cas elle ne viendra pas seule : des
conséquences funestes surgiront alors.
La poursuite du péché mène à la ruine !
Comparez 13.12.
Ces prescriptions sur l'organisation judiciaire sont très élémentaires et réservent à l'avenir et à l'expérience la solution de bien des points secondaires. On se demande par exemple quel était le rapport entre les Anciens déjà mentionnés plusieurs fois et les juges dont parle ce chapitre. Il nous paraît, d'après les cas où est mentionnée l'intervention des Anciens (21.9 ; 22.15 ; 25.8), qu'ils avaient plutôt à diriger les affaires de la commune et à régler les cas de la vie domestique qu'à prononcer des sentences judiciaires.