Ces vidéos ne sont pas disponibles en colonnes en dehors de la vue Bible.
3
Toi, Ruben, tu es mon fils aîné, le premier fruit de ma puissance de père. Tu dépasses tes frères en force et en puissance.
4
Tu es un torrent bondissant. Mais tu ne seras plus le premier. En effet, tu m’as fait perdre mon honneur en t’unissant à l’une de mes femmes dans mon lit.
8
Juda, tes frères chanteront ta louange. Tu forceras tes ennemis à baisser la tête, tes frères se mettront à genoux devant toi.
31
Les hommes de Gad et de Ruben disent encore : « Nous ferons ce que le SEIGNEUR nous a dit.
32
Nous prendrons les armes et nous entrerons dans le pays de Canaan sous les ordres du SEIGNEUR. Alors nous pourrons recevoir notre part de terres de ce côté-ci du Jourdain. »
6
Moïse dit encore : « Que la tribu de Ruben vive ! Qu’elle ne disparaisse jamais, même si elle est peu nombreuse ! »
1
Alors Josué réunit les hommes des tribus de Ruben, de Gad et de la demi-tribu de Manassé installée à l’est du fleuve Jourdain.
2
Il leur dit : « Vous avez obéi à tous les ordres de Moïse, le serviteur du SEIGNEUR, et vous avez fait tout ce que je vous ai commandé.
3
Pendant longtemps et jusqu’à aujourd’hui, vous n’avez pas abandonné vos frères israélites. Ainsi, vous avez obéi aux ordres du SEIGNEUR votre Dieu.
4
Maintenant, le SEIGNEUR votre Dieu a accordé à vos frères de s’installer en paix dans leur pays, comme il l’avait promis. Vous pouvez donc rentrer chez vous, à l’est du Jourdain. C’est la région que Moïse, le serviteur du SEIGNEUR, vous a donnée en partage.
5
Mais obéissez avec soin à toute la loi que Moïse, le serviteur du SEIGNEUR, vous a donnée. Aimez le SEIGNEUR votre Dieu, faites tout ce qu’il demande. Obéissez à ses commandements, attachez-vous à lui, servez-le de tout votre cœur et de toutes vos forces. »
6
Ensuite, Josué les bénit et il leur demande de rentrer chez eux.
7
Moïse a donné un territoire dans le Bachan, à l’est du Jourdain, à une moitié de la tribu de Manassé. À l’autre moitié de cette tribu, Josué a donné un territoire situé, comme ceux des autres tribus, à l’ouest du Jourdain. Josué demande à la première moitié de la tribu de Manassé de rentrer chez elle, à l’est du Jourdain. Il les bénit
8
et leur dit : « Retournez chez vous avec de grandes richesses et beaucoup de troupeaux, avec de l’argent, de l’or, du cuivre, du fer et beaucoup de vêtements. Partagez avec vos frères israélites ces richesses prises à vos ennemis. »
9
Les hommes des tribus de Ruben et de Gad, et de la demi-tribu de Manassé, rentrent chez eux. Ils quittent les autres Israélites à Silo, dans le pays de Canaan. Ils vont dans le pays de Galaad, la région qu’ils ont reçue en partage. Le SEIGNEUR avait commandé par l’intermédiaire de Moïse qu’on leur donne ce pays.
6 à 25 Les bénédictions.
L'énumération commence par Ruben, l'aîné, comme dans Genèse 49.3. Le second en âge, Siméon, est omis en raison du châtiment de dispersion dont Jacob l'avait menacé et en vertu duquel il ne devait avoir ni individualité propre, ni territoire à part en Israël. Lévi devait, d'après la même menace, partager son sort, mais il a été relevé en partie du châtiment annoncé, en vertu d'un choix qui, tout en laissant subsister la forme du châtiment (la dispersion), lui a rendu une place particulière et, à certains égards, la première de toutes. Avant de parler de lui, l'auteur prononce la bénédiction de Juda, auquel avait été transmis par Jacob le droit d'aînesse enlevé à Ruben. A la suite de Juda et de Lévi sont placés les deux fils de Rachel, la bien-aimée, puis les deux fils de Léa, non encore nommés, Zabulon et Issacar ; enfin les quatre fils des servantes. Asser est séparé de Gad, fils comme lui de Zilpa, pour que l'énumération se termine par une bénédiction éclatante qui couronne dignement le tout, celle d'Asser, dont le nom signifie heureux. La réunion de Manassé et d'Ephraïm en une tribu unique aurait réduit le nombre des tribus à dix, si Lévi, ordinairement mis en dehors, ne reprenait ici sa place. Quant à l'omission de la douzième tribu (Siméon), voir plus haut.
Les bénédictions destinées à Juda peuvent s'adresser entièrement à cette tribu, ou à David, qui était, en quelque sorte, une image de Christ. Moïse bénit aussi grandement Lévi.
Vivre avec Dieu, devrait être l'objet de tous nos désirs, quelle que soit l'opinion des hommes à ce sujet, 2Corinthiens 5:9. Cette prière est une prophétie : Dieu veillera, en effet, à garder ce type de ministère, dans l'église, jusqu'à la fin du temps de grâce. La tribu de Benjamin bénéficia de l'héritage accordé sur le mont Sion.
Le fait d'être placé « près de l'Éternel », est un précieux avantage, qui ne doit surtout pas être échangé contre les attraits ou les fantaisies d'ici-bas. Nous devrions recevoir avec reconnaissance les bénédictions qui nous sont octroyées en ce monde, saison après saison. Mais les dons merveilleux qui nous parviennent du « Père des Lumières », le « Soleil de Droiture », et du Saint-Esprit, véritable « pluie » qui procure des fruits, sont infiniment plus précieux, ils sont le témoignage de l'Amour divin. Les « plus précieux des produits » demandés dans la prière de ce passage, sont des images des bénédictions spirituelles que le ciel peut nous offrir, en Christ : les dons spirituels, les différentes grâces et le réconfort que nous accorde le Saint-Esprit. Quand Moïse pria pour que la volonté de Celui qui se trouvait dans le buisson ardent, soit accomplie, il se référait à l'Alliance que l'Éternel avait faite avec Son peuple, en laquelle toute notre espérance spirituelle doit être fondée.
La Providence divine fait concourir tous les événements, pour que les hommes trouvent une habitation et exercent un métier qui soit au service des autres. Quelles que soient notre place et notre occupation, nous avons le devoir de discerner la volonté divine. Ne cherchons pas seulement à inciter les autres à servir Dieu, soyons surtout attentifs à abonder en zèle dans notre engagement pour Lui !
La bénédiction de Nephtali : la faveur divine est la seule qui puisse satisfaire l'âme. Heureux ceux qui possèdent une telle faveur et qui reconnaissent avoir en elle tout ce dont ils ont besoin, sans désirer quoi que ce soit de plus !