Paramètres de lecture

Afficher les numéros de versets
Mode dyslexique
Police d'écriture
Taille de texte

Merci à Bibles et Publications Chrétiennes pour la conception du processus d’affichage DYS.

Un outil révolutionnaire de lecture et d'étude de la Bible en ligne. Démarrez dès aujourd'hui le plan de lecture offert dont vous avez besoin.

ASSYRIE ET BABYLONIE

1. Le pays et ses habitants.

Les régions bordées par l'Arménie, la Perse, le golfe Persique et le désert de Syrie doivent leur fertilité et leur civilisation aux deux fleuves célèbres qui les arrosent : le Tigre et l'Euphrate. Les Grecs appelaient bien à propos ces contrées : Mésopotamie, « au milieu des fleuves ». Dans l'antiquité, la surface bordée par les deux rivières était bien plus restreinte qu'aujourd'hui, car le cours de l'Euphrate est maintenant à l'Ouest, celui du Tigre à l'Est de leur cours de jadis ; d'autre part, la terre a envahi le golfe Persique sur une étendue de plus de 100 km. (les villes de Éridou et Our étaient anciennement sur la mer). Les deux fleuves débouchaient d'ailleurs dans la mer séparément. On peut dire que l'Euphrate est le fleuve de la Babylonie, tandis que le Tigre est le fleuve de l'Assyrie. Sur l'ancien cours inférieur de l'Euphrate s'élevaient les villes de Éri-dou, Our, Larsa, Shourouppak, Nippour, Kish, Babylone et Sippar ; sur le cours supérieur du Tigre florissaient les villes de Assour, Kalah et Ninive. Le cours tranquille de l'Euphrate et le cours tumultueux du Tigre semblent avoir laissé leur empreinte sur le caractère national respectif des Babyloniens et des Assyriens.

A l'époque la plus reculée, nous trouvons deux peuplades distinctes en Babylonie : au Sud les Sumériens (voir Asianiquhs), au Nord les Accadiens, de race et de langue sémitiques. Les Assyriens sont de même des Sémites. Dans les temps historiques, la Mésopotamie a été envahie par les peuplades voisines, les Élamites, les Kassites, les Amorréens, les Araméens, sans pourtant modifier dans une mesure considérable ses caractères ethniques.

2. Explorations et fouilles.

Arbelles est la seule ville de l'ancienne Mésopotamie qui n'ait pas disparu : les autres sont toutes ensevelies, oubliées. Le rabbin Benjamin de Tudela (1160) est le premier qui ait donné, après des siècles de silence, une description des ruines de Ninive et de Babylone. Marco Polo, qui visita Bagdad et Mossoul, ne semble pas s'être intéressé aux ruines. Depuis lors, Babylone fut visitée par le médecin allemand Rauwolff (1574), par le commerçant anglais Eldred (1583), par Shirley (1599), qui vit aussi Ninive ; par Cartwright (1611), par Pietro délia Valle (1614-26), et par bien d'autres depuis. Tous, excepté le premier, commettent l'erreur de confondre Babylone avec Bagdad. Jean Otter, de l'Académie Royale des Inscriptions, détermina à peu près, sur les données des géographes arabes, l'emplacement de Babylone et de Ninive. Le Carmélite Emmanuel de Saint-Albert, Niebuhr, l'abbé Beauchamp, Guillaume Olivier, au XVIII e siècle, et les Anglais Rien, Buckingham et Porter, au commencement du XIX e, ont préparé par leurs voyages l'époque des fouilles archéologiques.

Paul Botta, agent consulaire français à Mossoul, commença en 1842 les fouilles en Mésopotamie et découvrit le palais de Sargon à Khorsabad ;

Layard découvrit les palais de Kalah à Nimroud trois ans plus tard et, en 1849-50, ceux de Ninive à Kouyoundjik (où son successeur Rassam découvrit en 1853 la bibliothèque d'Assourbanipal). En Babylonie, les fouilles commencèrent en 1854, quand Lof tus explora le sol de Warka (Érek). Peu après, Taylor travailla à Mukayyar (Our) et Rawlinson à Birs Nimroud (Borsippa). En même temps Fresnel et Oppert firent des fouilles à Babylone et, en 1877, de Sarzec commença celles de Tello (Lagash), qu'il continua avec des résultats surprenants jusqu'à sa mort en 1901. Les Américains (Peters, Haynes) eurent d'excellents résultats à Nippour (depuis 1888) et les Allemands de même à Babylone (Moritz et Koldewey, depuis 1887) et à Assour (Andreae, depuis 1903). Banks découvrit l'ancienne ville de Adab à Bismya (1903). De nos jours, les fouilles les plus importantes sont celles de Our, Kish, Ourouk (Érek), Nuzi (près de Ker-kouk).

3. Histoire de la Babylonie.

Voir Atlas 8

Dans la période ancienne de l'histoire de la Babylonie, nous assistons à une lutte entre villes pour l'hégémonie du pays qui, même lorsqu'il était conquis, ne restait jamais longtemps dans les mêmes mains (voir Asia-niques). Quand une nouvelle dynastie d'origine amorréenne s'empara du trône de Babylone, la lutte fut acharnée entre Isin et Larsa, ce qui devait faciliter le triomphe de Babylone. Le premier de ces rois amorréens, Soumouabou (2225-2212), dirigea son attention vers le N. : il s'empara de Kish, mais ne put pas régner sans difficultés sur tout le pays de Accad ; il fut même attaqué par un « patesi » (gouverneur) de Assour. Son successeur, Soumou-la-ilou (2212-2176), dans ses trente-six années de règne, réussit à étendre son pouvoir sur le territoire de Accad tout entier, bien que Kish eût secoué le joug de Babylone au commencement de son règne. Zabioum (2175-2161) transmit à Abil-Sin (2161-2144) le royaume dans son étendue intégrale. Mais, pendant ce temps, les Elamites menaçaient les trois villes rivales, Isin, Larsa et Babylone : leur roi, Kou-dour-Maboug, installa son fils, Warad-Sin, sur le trône de Larsa (2167) ; le sceptre de ce dernier passa, à sa mort, à son frère Rim-Sin (2155-2094). Sinmouballit (2143-2124), le successeur de Abil-Sin, s'allia avec Rim-Sin qui, en 2126, s'empara de Isin. Quand le célèbre fils de Sinmouballit, Hammourapi (2123-2081), devint roi de Babylone, il n'avait donc qu'un seul rival sérieux : Rim-Sin, mais il le battit complètement en 2095, après avoir étendu ses domaines jusqu'à Assour et Ninive. Ainsi il fonda un empire s'étendant du golfe Persique jusqu'à l'Assyrie, il acheva l'union des Sumériens avec les Sémites, et fit de Babylone une métropole qui a laissé sa marque sur l'histoire universelle. Conquérant invincible, Hammou-rapi se distingua surtout comme administrateur soucieux des moindres détails du gouvernement et comme législateur éclairé (voy., sur son code, parag. 8). Il restaura les temples, creusa des canaux et, en général, améliora la situation sociale et économique du pays. Samsou-ilouna (2080-2043) continua la politique sage de son illustre père, mais il dut combattre contre les ennemis du dehors : les Kassites, montagnards sauvages qui devaient plus tard s'emparer du royaume, menacent la frontière orientale ; un prétendant, qui se faisait passer pour le vieux Rim-Sin, organise une révolte dans le S. ; à l'Ouest, des Amorréens essayent de franchir la frontière. Bien que Samsou-ilouna réussît à vaincre ces ennemis, il ne put pas empêcher la formation d'un État indépendant dans les marécages près du golfe Persique, le « Pays de la mer » où Ilouma-iloum fonde une dynastie qui, après que les Hittites eurent donné le coup de grâce à la dynastie de Hammourapi (1926), saisit les rênes du gouvernement de la Babylonie (1925-1762).

La faiblesse de ces rois de la II e dynastie était propice à une invasion étrangère : sous le commandement de Gandash (1761), les Kassites conquirent le pays et fondèrent la III e dynastie babylonienne, qui occupa le trône pendant cinq cent soixante-seize ans. Comme d'ordinaire, les conquérants barbares s'assimilèrent la civilisation des vaincus ; la contribution principale des Kassites au progrès semble avoir été le cheval, qui, auparavant, était presque inconnu en Babylonie. Vers 1720, les rois kassites étendirent leur pouvoir sur le « Pays de la mer ». Après un siècle et demi durant lequel les sources font défaut, les tablettes de Tell-el-Amarna (Egypte), provenant des archives d'Amé-nophis III et IV et contenant une partie de la correspondance diplomatique des deux pharaons avec les princes de l'Asie antérieure, vers 1400, jettent quelques lueurs sur les règnes de Kadash-man-Ellil I er et de Bournabouriash II, dont onze lettres sont connues. Bournabouriash rappelle à Aménophis IV la politique favorable à l'Egypte de son père Kourigalzou II, qui refusa de favoriser l'insurrection du pays de Canaan contre l'Egypte, et il l'exhorte à agir de même à son égard, maintenant qu'un vassal du roi babylonien (Ashour-ouballit, roi d'Assyrie) envoie une ambassade en Egypte, comme s'il était un souverain indépendant. En général, ces lettres concernent des mariages et des cadeaux. Depuis 1400, l'Assyrie commence à prendre conscience de ses forces et se soustrait au pouvoir des rois kassites, dont l'autorité est en déclin. Bournabouriash, malgré le ton très fier de sa lettre, fit une convention au sujet des frontières avec Ashour-ouballit, dont il épousa la fille ; quand un fils de ce mariage fut tué par un complot antiassyrien, Ashour-ouballit eut l'audace d'envahir la Babylonie et de placer un autre de ses petits-fils sur le trône. Ce dernier, Kourigalzou III, battit le roi d'Élam, Hourpatila ; mais quand il se tourna contre l'Assyrie après la mort de son grand-père, il échoua complètement. Nous apprenons au moyen des archives hittites que Kadashman-Tourgou avait l'intention de s'allier au roi hittite contre l'Egypte, mais il ne semble pas qu'il ait envoyé une armée. Le célèbre traité de paix entre Ramsès II et Hattpusil fut signé au temps de son fils Kadashman-Ellil II, dont une lettre à Hattousil a été retrouvée dans la capitale hittite. L'Assyrie prend de plus en plus l'offensive contre la Babylonie : Toukoulti-Ninourta I er prit Babylone et fit prisonnier son roi Kashtiliash III (1256). La lutte se poursuivit dans la suite avec un succès variable : Adad-shoum-outsour battit les Assyriens et assiégea même la capitale (Assour). Sous ses successeurs immédiats, Melishipak II et Mardouk-apal-iddina I er, la Babylonie jouit d'une paix et d'une prospérité relatives, mais Zababa-shoum-iddina fut battu d'abord par Ashour-dan I er d'Assyrie, et peu après par Shoutrouk-Nahunté, roi d'Élam, qui emporta à Suse, avec un grand butin, le code de Hammourapi. Il n'est donc pas surprenant que son successeur, Ellil-nadin-ahe, fût le dernier roi de la ligne kassite.

La IV e dynastie (dite pashe) compte onze rois, qui régnèrent cent trente-deux ans. Le plus célèbre est Neboukadrezar I er ou Nébucadnetsar, vers 1140 ; après une défaite, il réussit à porter la guerre dans le territoire même d'Élam et des Amorréens, mais il fut battu par les Assyriens. Mardouk-nadin-ahe, trente ans après, eut d'abord quelques succès contre Téglath-Phalasar, mais vit bientôt sa capitale et d'autres villes occupées par les Assyriens, qui, d'ailleurs, ne purent pas y rester longtemps. Les trois dynasties suivantes (v e -VII e) ne surent pas empêcher les ravages des Soutéens, Araméens nomades, qui, sous le fondateur de la VIII° dyn., Nabou-moukin-apli (vers 1000), deviennent les maîtres de la situation. D'autre part l'Assyrie croît en puissance : Adad-nirâri ravagea plusieurs villes de Babylonie, Ashour-natsir-pal irrtposa ses conditions à Nabou-apal-iddin qui avait fait alliance avec les Araméens de i Souhi (879), et Salmanasar III aida Mardouk-zakir-shoum à se défaire d'un frère qui s'était proclamé souverain des régions orientales, mais en même temps il le réduisit à la position d'un vassal (852). Mardouk-balatsou-iqbi essaya en vain, avec l'aide d'Élam, de secouer le joug assyrien ; même, pendant la période de décadence de l'Assyrie qui suivit (jusqu'à la moitié du VIII e siècle), les faibles souverains babyloniens n'essayèrent pas d'affermir leur autonomie. Du reste, cette période est très obscure.

Téglath-Phalasar III, le fondateur du grand empire assyrien, obligea Nabonassar (IX e dyn.) à reconnaître son autorité et, après le court règne de trois rois babyloniens, il saisit lui-même « les mains de Mardouk » en se faisant proclamer, sous le nom de Poulou, (cf. 2Ro 15:19) roi de Babylone (x e dyn.). Son successeur, Salmanasar V, en fit autant et prit, en Babylonie, le nom de Ouloulaï. A sa mort (722), Mérodac-Baladan II (cf. 2Ro 2 o 12 et suivants, Esa 39), prince de Bit-Jakin, organisa une insurrection des patriotes babyloniens contre l'Assyrie et, s'alliant avec Houmbanigash, d'Élam, il battit le nouveau roi assyrien, Sargon, à Der. Ce ne fut que douze ans plus tard que Sargon, après ses guerres en Syrie et en Arménie, réussit à le chasser et, en 709, à se faire proclamer « lieutenant » de Babylone (pour ne pas froisser les sentiments des Babyloniens, bien qu'en réalité il exerçât des pouvoirs souverains). Sennachérib, fils et successeur de Sargon, se défit de Mérodac-Baladan, qui avait de nouveau occupé le trône, et proclama Bel-ibni vice-roi (702), mais il fut obligé de le remplacer trois ans plus tard par son fils Ashour-nadin-shoumi (700-694). Ce dernier, tandis que son père attaquait Mérodac-Baladan dans son refuge sur la côte d'Élam (Sennachérib avait construit une flotte pour traverser la mer), fut fait prisonnier par le roi d'Élam, qui le remplaça par Nergal-shezib (694-669). Sennachérib, à son retour, emmena ce roi captif en Assyrie, mais Moushezib-Mardouk (693-689), prince caldéen ennemi de l'Assyrie, se fit proclamer roi. En 691 une grande coalition, comprenant toutes les tribus araméennes de Babylonie, les Perses et les Babyloniens, fut battue par Sennachérib à Haloulé ; deux ans après, la grande ville de Babylone fut complètement rasée et inondée par Sennachérib. Assar-haddon (681-669) renversa la politique de son père ; il rétablit la paix en Babylonie et, dix ans après sa destruction, il ordonna la reconstruction de la capitale. Mais il commit l'erreur de partager l'empire entre deux de ses fils : Assourbanipal reçut l'Assyrie et Shamash-shoum-oukin (669-648) devint vice-roi de Babylone. Une guerre féroce entre les deux frères ne tarda pas à éclater ; bien que soutenu par plusieurs rois, Shamâsh-shoum-oukin fut assiégé dans Babylone et périt dans les flammes de son palais.

Toutefois, après la mort d'Assourbanipal, l'Assyrie, saignée par ces longues guerres, allait bientôt être anéantie. En Babylonie, Nabopolassar (625-604) devient roi (XI° dyn. néo-babylonienne) et délivre pour toujours son pays du joug assyrien. Ses attaques contre l'Assyrie en 616 n'eurent pas de succès : l'Egypte se rangea contre lui ; mais, deux ans après, Cyaxare le Mède entre en campagne contre l'Assyrie ; il prend Assour, où Nabopolassar le rejoint et où le traité d'alliance est confirmé par le mariage de Nébucadnetsar (Nabu-chodonosor), fils de Nabopolassar, avec la petite-fille de Cyaxare. Les alliés marchèrent ensemble contre Ninive en 612, la prirent en trois mois et la détruisirent complètement. Le Pharaon Néco voulut profiter de la débâcle assyrienne pour s'emparer de la Palestine : il défit Josias à Méguiddo (2Ro 23:29) en 608, mais Nabopolassar envoya Nabuchodonosor à sa rencontre ; et les Égyptiens, complètement battus à Carchémish, durent abandonner leurs conquêtes d'Asie (604). Au moment d'envahir l'Egypte, Nabuchodonosor dut, rentrer à Babylone à cause de la mort de son père. Toutefois, la Palestine et la Syrie devenaient des provinces babyloniennes. Quand le royaume de Juda, malgré les remontrances de Jérémie, se révolta, Jérusalem fut prise et les principaux citoyens furent déportés (597). Quand, plus tard, Sédécias s'allia à l'Egypte, à Tyr et à Sidon (587), sa capitale fut prise et détruite après un siège d'un an et demi ; Tyr fut aussi assiégée pendant treize ans (585-573) mais ne put pas être prise. (cf. Eze 29:18) Dans ses inscriptions, Nabuchodonosor parle de ses constructions, mais ne dit pas un mot de ses campagnes. C'est lui, en effet, qui fut considéré comme le créateur de la nouvelle Babylone, (cf. Da 4:30) celle qui remplit d'admiration les historiens classiques (cf. Josèphe, Ant., X, 11:1), le véritable centre commercial et littéraire de l'Asie occidentale jusqu'à Alexandre ; les plus grandioses des ruines que les fouilles récentes ont révélées sont l'oeuvre de sa main. Son fils et successeur, Évil-Mérodac (561-559), se montra inapte à gouverner et fut remplacé par son beau-frère Neriglissar (559-556), qui mourut bientôt, laissant le trône à son jeune fils, Labashi-Mardouk, déposé après neuf mois. Nabo-nide (555-539) fut élu par le parti sacerdotal ; prêtre et archéologue, ce roi s'intéressa plus aux questions de chronologie et aux travaux de restauration des temples qu'aux affaires d'État, qu'il laissa en grande partie aux soins de son fils Bel-shatsar. (cf. Da 5) En ce temps, Cyrus, roi d'Anzan, vassal d'Astyage roi des Mèdes, réussit à déposer celui-ci, avec l'approbation de Nabo-nide, qui ne se doutait pas des conséquences de cet acte (550). Cyrus conquiert ensuite la Lydie (546) et se tourne contre la Babylonie ; Belshatsar est battu à Opis, Sippar ouvre ses portes aux Perses (539) ; Babylone est prise en trois mois par Gobryas, et Cyrus y est reçu en libérateur, tandis que Nabonide, qui s'était enfui, devait finir sa vie dans l'exil. A l'époque perse, Babylone conserva encore pour un temps son importance, mais des rébellions, sous Darius I er et Xerxès, contribuèrent à hâter sa décadence ; sous Alexandre, la ville eut sa dernière heure de grandeur, mais la fondation de Séleucie, la nouvelle capitale, en 312, ôta désormais toute importance à la vieille métropole.

4. Histoire de l'Assyrie.

Voir Atlas 7

Les fouilles de Assour, qui, comme le pays tout entier, porte le nom du dieu national, ont démontré que la plus ancienne civilisation du pays était sumérienne ; d'autre part, le nom des plus anciens rois assyriens connus, Oushpia, le fondateur du temple du dieu Ashour, et Kikia, qui bâtit les murs de la capitale, ne sont pas sémitiques, mais mitanniens. On pourrait en déduire que les Mitanniens, connus par les lettres de Tell-el-Amarna (vers 1400), étaient la population autochtone et qu'ils adoptèrent la culture sumérienne. En Cappadoce, on a retrouvé des tablettes, datant du XXV e siècle, qui ont un cachet nettement assyrien (voir Asianiques). Nous devons placer l'invasion des Sémites en Assyrie peu après cette date. Les fouilles ont révélé leurs ravages et la période de décadence culturelle qui suit. Mais peu à peu ils subirent l'influence de la culture sumérienne (écriture et religion en particulier). En réalité, vers 2400, l'Assyrie est tributaire de Bour-Sin, roi de Our, qui envoie Zarikoum. comme gouverneur du pays. Dans les premiers temps de la 1 re dyn. de Babylonie, l'Assyrie semble avoir été plus ou moins autonome, mais Hammourapi énumère les villes de Assour et de Ninive parmi celles de son empire. Après la chute de cette dynastie, l'Assyrie devient indépendante (Shamshi-Adad II, vers 1860) ; suivent trois siècles dont nous ne savons rien : peut-être les Mitanniens ont-ils occupé le pays pendant une partie de ce temps, car, vers 1400, Doushratta, roi de Mitanni, envoie à son beau-frère, le Pharaon Aménophis III, une statue d'Ishtar de Ninive, ville qui lui est soumise. Mais déjà Ashour-ouballit (vers 1380) envoie en Egypte une ambassade et agit en souverain indépendant, bien que Bournabouriash de Babylone prétendît le considérer comme vassal ; nous avons même vu qu'il intervint dans les querelles dynastiques de Babylone, et plaça son petit-fils sur le trône, tout en gardant peut-être le pouvoir dans ses propres mains. Il avait battu les Mitanniens et avait incorporé à son royaume une partie de leur territoire. Ses successeurs se montrèrent d'aussi bons capitaines : Ellil-nirari bat les Babyloniens et leur enlève du territoire ; Arik-den-ili fait des raids bien réussis ; Adad-nirari I er fait des campagnes dans le N., l'Ouest, et le S. ; Salma-nasar I er (1290-1260) battit Shattouara roi de Hanigalbat avec ses alliés, les Hittites et les Ara-méens Ahlamê, aussi bien que les Coutéens et les Babyloniens ; pour des raisons stratégiques, il transféra sa capitale de Assour à Kalah. Le premier Assyrien qui occupa le trône de Babylone fut Toukoulti-Ninourta I er (1260-1240), qui se distingua aussi par des campagnes importantes dans les montagnes au Nord-E., N. -O., et dans la région du lac de Van. Lui aussi, il fonda une nouvelle capitale en l'appelant de son nom, Kar-toukoulti-Ninourta, mais elle ne lui survécut pas. Il fut tué par son fils au cours d'une révolution, à la suite de laquelle l'Assyrie traversa une période de décadence.

Une nouvelle dynastie commence avec Ninourta-apal-Ekour (vers 1190). Après quelques règnes sans grande importance, Ashour-resh-ishi I er (vers 1120) battit des peuplades voisines et la Babylonie. Son fils, Téglath-Phalasar I er (vers 1110), étendit les frontières de l'empire assyrien dans le N. et l'Ouest, plus loin que ses prédécesseurs, et atteignit même les bords de la mer Noire et de la Méditerranée (sans pourtant oser attaquer Damas et les plus importantes villes phéniciennes). En cinq ans, il se vante d'avoir conquis quarante-deux peuples avec leurs rois. Il battit aussi, dans la suite, Mardouk-nadin-akh, roi de Babylone, en réduisant son royaume en vasselage, bien qu'on ait des raisons de croire que ce dernier sût prendre sa revanche. En tout cas Ashour-bel-kala, fils de Téglath-Phalasar, conclut un traité de paix avec le roi babylonien et épousa sa fille.

Les campagnes militaires avaient affaibli l'Assyrie, qui traversa une période de décadence et ne put empêcher les nouvelles provinces plus éloignées de secouer son joug. Les tribus araméennes en profitèrent pour pénétrer dans la Syrie du N., en Mésopotamie et même dans la Babylonie méridionale, en y occupant des territoires fertiles. Les populations de ces régions devinrent de plus en plus araméennes de race et la langue araméenne devint plus tard celle de toute la région entre la Méditerranée et la Perse (Jésus parlait araméen). Adad-nirari II (vers 900) prépara le terrain pour les grandes conquêtes de ses successeurs immédiats. Toukoulti-Ninourta II (vers 890) part en campagne chaque année et nous a laissé ses itinéraires de marche. Ashour-natsir-pal II (884-880) nous a laissé bien des inscriptions et des monuments, retrouvés dans les ruines de sa capitale, Kalah, qu'il restaura en y faisant travailler ses prisonniers de guerre. Implacable envers ses ennemis, qu'il écorchait, empalait, torturait sans pitié, il se battit dans le N. -E. et le N. -O., et atteignit les bords de la Méditerranée, où les grandes villes phéniciennes s'empressèrent de lui payer tribut, mais il n'osa pas attaquer le royaume de Damas. Salmanasar III (859-824), son fils, recula encore les frontières de l'empire. Il se battit surtout en Syrie ; une coalition qui comprend Ihouleni, roi de Hamath, Adad-idri, roi de Damas, Achab, roi d'Israël, de même que des troupes de la Cilicie, d'Ammon, et d'Arabie, lui livra bataille à Qarqar (854). Bien qu'il se vante d'avoir massacré ses ennemis, Salmanasar dut rentrer en Assyrie. Dans la suite, il battit Hazaël, roi de Damas, et l'enferma dans sa capitale, autour de laquelle il détruisit tous les palmiers ; mais il ne put pas prendre cette ville fortifiée. Cependant Tyr, Sidon, et Jéhu, roi d'Israël, lui envoyèrent leur tribut. Il mourut pendant une révolte de son fils aîné, Ashour-danin-apla, laissant son trône à un autre fils, Shamshi-adad V (824-810), l'époux de la célèbre Sémiramis. Malgré ses campagnes, ce roi dut réduire l'étendue de ses frontières. Par contre, son fils, Adad-nirari III (810-782), après quatre ans passés sous la tutelle de sa mère, put se vanter d'avoir reçu les tributs des régions orientales de la Médie et de la Perse, du « pays hittite, Amurru dans sa totalité, Tyr et Sidon, du pays de Omri, Édom, Palastu (c-à-d. le pays des Philistins) et de Damas ». Il introduisit en Assyrie le culte de Mardouk et de Nabou ; un de ses fonctionnaires put même écrire à propos de ce dernier : « Aie confiance dans Nabou, n'aie de confiance dans aucun autre dieu ». Salmanasar IV (782-772) et Ashour-dan (772-754) se battirent contre les Araméens et contre Damas, mais sous leur règne et sous celui du pacifique Adad-nirari IV (754-746), qui périt dans une révolte, l'Ourartou (Arménie) se fortifie aux dépens de l'Assyrie. Téglath-Phalasar III (745-727), un des plus grands parmi les rois assyriens, réussit à étendre et à organiser l'empire comme aucun de ses prédécesseurs n'avait su le faire. Il eut du succès sur tous les fronts : il fit cesser les empiétements de l'Ourartou en Syrie ; il réduisit Arpad (Esa 10:9), ce qui provoqua la prompte soumission de nombre de princes de la Palestine septentrionale, parmi lesquels Ménahem d'Israël (2Ro 15:19 et suivant) ; il étendit ses frontières du côté de la Médie. En 734, Achaz de Juda l'appela contre ses ennemis « Retsin, roi de Syrie, et Pékach fils de Rémalia » (2Ro 15:37 16:7). Ce dernier vit les provinces septentrionales de son royaume envahies par l'Assyrien (2Ro 15:29) et fut tué par Osée (2Ro 15:30) qui se soumit promptement. Téglath-Phalasar continua sa marche vers le S. et prit Gaza ; la reine des Arabes envoya son tribut. Deux ans plus tard, la ville de Damas tomba dans ses mains (2Ro 16:9) et devint une province de l'empire. En 729, il devint roi de Babylone sous le nom de Poulou (Pul : 15:19). Pour consolider ses conquêtes, il déporta des populations entières (cf. 2Ro 15:29) et remplaça souvent les princes conquis par des gouverneurs assyriens. Salmanasar V (727-722) marcha contre Osée, roi d'Israël, et l'assiégea pendant trois ans dans sa capitale.

A la mort de Salmanasar (pendant le siège de Samarie), Sargon II (722-705) s'empara de la couronne et fonda la dernière et la plus glorieuse dynastie assyrienne. Quelques mois après, Samarie fut conquise et 27.290 de ses habitants furent emmenés en captivité. (cf. 2Ro 17:6 18:11) En 721, Mérodac-Baladan se proclama roi de Babylone et fit alliance avec le roi d'Élam ; ce dernier battit Sargon, qui voulait s'emparer de la Babylonie. Le roi assyrien se dirigea alors vers la Syrie, où l'Egypte intriguait comme d'habitude : il battit Jaou-bidi, roi de Hamath, à Qarqar (720), et Hanno, roi de Gaza, ainsi que ses alliés égyptiens, à Raphia. Les années 717-714 furent consacrées à des campagnes contre Oursa I er (Rousa), roi de l'Ourartou (Arménie) : Sargon s'empara d'abord de la capitale du royaume hittite, Car-chémish, puis du royaume de Van, et enfin battit Oursa si complètement que celui-ci se tua. L'Ourartou cessa d'être une menace pour l'Assyrie, mais son affaiblissement permit aux Cimmé-riens, dans la suite, de faire des raids en territoire assyrien. Après une campagne en Philistie (711), Sargon put enfin se diriger contre Mérodac-Baladan ; au cours de deux campagnes, il conquit la Babylonie et fut reçu avec enthousiasme par les prêtres de la capitale. Il eut également du succès contre les Mèdes et reçut le tribut de sept rois de Chypre. Ses capitales furent successivement Assour, Kalah, Ninive (où il fonda une bibliothèque qui devait devenir célèbre), et, en 707, il inaugura la ville qu'il avait bâtie et qu'il appela d'après son nom, Dour-Sharrou-kin (à Khor-sabad) ; il y mourut de mort violente deux ans après, en laissant le trône à son fils Sennachérib (705-681). Ce dernier, moins habile à la guerre et dans la paix, mais plus cruel et plus orgueilleux que son père, détruisit complètement la ville de Babylone (voir plus haut dans la section correspondante de l'histoire de Babylone). Pendant son règne, Sennachérib n'eut pas à s'occuper des frontières à l'Est et au Nord de son empire ; par contre, les provinces occidentales lui donnèrent autant de difficultés que la Babylonie. Depuis Tyr jusqu'à Juda et Édom, les princes formèrent une coalition contre l'Assyrie ; ils comptaient d'abord (703) sur l'appui de Mérodac-Baladan (2Ro 20:12-19, Esa 39) et, après la défaite de ce dernier (702-701), sur l'Egypte (Esa 30:1-5). On commença par se débarrasser des rois d'Askalon et d'Ékron, fidèles à l'Assyrie (ce dernier, Padi, fut jeté dans une prison de Jérusalem), de même que du gouverneur assyrien d'Ashdod. En 701, Sennachérib attaqua et prit Sidon, dont le roi s'était enfui ; alors un bon nombre de princes palestiniens, dans leur terreur, vinrent à Lakis payer leurs tributs. Askalon fut vite prise et Sennachérib se dirigea vers Ékron : à Eltékéh, il battit complètement les Égyptiens, prit Ékron sans difficulté et replaça Padi sur le trône.

Ainsi Ézéchias, roi de Juda, se trouva seul, appuyé sur des troupes de mercenaires arabes, à résister à l'armée assyrienne. Soutenu par la promesse d'Ésaïe, il fortifia sa capitale et se prépara à la résistance ; le reste du pays fut saccagé : 46 villes fortes tombèrent dans les mains des Assyriens (cf. 2Ro 18:13) qui, selon le compte rendu officiel, sans doute exagéré, emmenèrent 200.150 Judéens en Assyrie. Ézéchias fut bloqué à Jérusalem comme « un oiseau dans sa cage » ; il décida de se soumettre et envoya son tribut à Lakis (2Ro 18:14 ; selon les sources assyriennes, à Ninive). D'autre part les événements narrés dans 2Ro 19:9 et suivants ne peuvent pas avoir eu lieu en 701, car Tirhaka régna de 689 à 664 : il s'agit d'une campagne ultérieure de Sennachérib contre l'Egypte, dans laquelle son armée fut décimée par la peste près de la frontière égyptienne (2Ro 19:35, Hérodote, II, 141 ; Bérose, dans Josèphe, Ant, X, 1:5 ; les sources assyriennes parlent d'une campagne de Sennachérib en Arabie en 690), ou bien l'auteur biblique et les auteurs grecs font allusion à la campagne d'Assarhaddon contre l'Egypte en 675, qui n'eut pas de succès. Sennachérib nomma Assarhaddon (681-668) son successeur, mais fut tué par son fils Arad-Malkat (ou par ses fils Adrammélek et Sharetser, 2Ro 19:37). Après avoir mis fin à la révolte, Assarhaddon entreprit la reconstruction de la ville de Babylone. Dans le N., il réussit, avec beaucoup de peine, à retenir les hordes cimmériennes qui avaient envahi l'Ourartou. En Syrie, il n'eut pas de succès contre Tyr, mais il conquit Sidon (676). Plus tard, après la campagne de 675 qui n'aboutit pas, il marcha contre l'Egypte par la voie du désert : Tirhaka fut battu, Memphis fut prise (671), et, après la conquête de Thèbes, tout le pays fut occupé et divisé en vingt-deux provinces. Assarhaddon mourut en 669, au cours d'une deuxième expédition en Egypte ; il avait réglé sa succession en nommant Assourbanipal (669-626) prince héritier, et son fils aîné, Shamash-shoum-oukin (669-648), roi de Babylone (sa mère était babylonienne). La campagne d'Egypte se poursuivit malgré la mort du roi assyrien, et Tirhaka fut de nouveau battu ; on réorganisa le pays jusqu'à Thèbes, mais une nouvelle révolte éclata après le départ de l'armée assyrienne ; nouvelle expédition punitive jusqu'en Nubie, contre le neveu de Tirhaka qui avait pris le commandement après la mort de son oncle. En Syrie tout était tranquille : Manassé (698-643) avait adopté une politique opposée à celle de son père, Ézé-chias, et favorisait l'Assyrie. En Asie Mineure, Gygès, roi de Lydie, fait alliance avec Assourbanipal et obtient son secours contre les Cimmé-riens (660). Mais lorsque Psammétik, entre 658 et 651, réussit à délivrer pour toujours l'Egypte du joug assyrien et à fonder la XXVI e dynastie, Gygès s'allia avec lui et, privé du concours assyrien, fut battu par les Cimmériens (652) ; son fils, Ardys, s'allia de nouveau avec Assourbanipal en 646. Une lutte féroce entre Shamash-shoum-oukin, soutenu par l'Élam, et Assourbanipal (652-648), se termina par le suicide du premier, mais l'Assyrie dut continuer les opérations en Caldée et en Arabie, et dut entreprendre deux expéditions très coûteuses contre l'Élam (646 et 641), qui ruinèrent complètement ce pays et préparèrent par là les conquêtes de Cyrus. Assourbanipal triompha ainsi de tous ses ennemis, son empire atteignit le zénith de la puissance, les arts et les sciences florissaient comme jamais auparavant, mais l'Assyrie, saignée par tant de guerres, allait vite succomber sans espoir de relèvement. Les faibles souverains qui suivirent Assourbanipal virent toutes les provinces se déclarer indépendantes. Enfin Ninive tomba sous les coups de Cyàxare, roi des Mèdes ; de Nabopo-lassar, roi de Babylone ; et des Scythes, dans l'été de 612 ; Nahum (Na 2-3) chanta sa ruine dans un péan superbe. La lutte se poursuivit jusqu'en 605 : à cette date la nation assyrienne cessa d'exister.

5. Institutions politiques.

On peut supposer que, à une époque très reculée, le clan était à la base de l'organisation sociale et que le terme sumérien pour roi (lu-gal =homme grand) indiquait à l'origine le chef du clan, qui surpassait les autres en stature, force, intelligence et possessions. Mais déjà au commencement de l'époque historique nous trouvons en Caldée une organisation territoriale plutôt qu'ethnique : le pays est divisé en de petits États, des cités dont le dieu local est théoriquement le roi, mais qui sont gouvernés par des gouverneurs (patesi ou isak) ou des rois choisis par les dieux eux-mêmes et qui, comme Naram-Sin, reçoivent les attributs de la divinité déjà avant leur mort. Cette apothéose tomba en désuétude à partir d'Hammourapi, bien que ce roi s'appelle encore « le dieu des rois ». Ce qui était essentiel pour un roi était d'appartenir à une lignée de souverains légitimes et les usurpateurs devaient avoir recours à des généalogies imaginaires ou bien prétendre avoir reçu des dieux une vocation spéciale à la royauté. Les titres des souverains correspondaient théoriquement à l'étendue de leurs domaines : roi d'une ville, roi de Sumer et d'Accad, roi des quatre régions (Babylonie, Élam, Amurru et Assyrie), et enfin, en Assyrie, roi du monde (shar kishshati). Comme chef de l'État, le roi s'occupait des relations avec les autres États, de l'administration de la justice, de la conduite de la guerre, du développement agricole et commercial du pays, de la construction des temples et des palais, du culte public. La correspondance de Hammourapi nous montre les mille détails qui retenaient l'attention du roi. D'ailleurs l'armée des fonctionnaires alla croissant et devint une bureaucratie très développée dans l'empire des Sargonides. Dans le palais royal, il y avait un majordome, un échanson, un panetier en chef, un chef des provisions, mais ces titres avaient perdu leur signification primitive et indiquaient simplement de hauts fonctionnaires ou de hauts officiers (cf. le « rab-shakè », échanson, dans 2Ro 18:17). Parmi les hauts fonctionnaires, il faut aussi compter le grand vizir, le préfet du palais, le secrétaire en chef, le juge principal. Le roi avait une garde royale pour protéger sa personne, des courriers, des scribes, des interprètes pour sa correspondance. Le gouvernement des provinces, culminant dans les préfets, occupait aussi une nombreuse bureaucratie.

6. Institutions sociales.

L'humanité, selon la conception babylonienne, occupe une zone intermédiaire entre les dieux et les animaux : au plus haut de l'échelle, le roi « est semblable à dieu » ; à l'autre extrême, l'esclave « est l'ombre de l'homme » ; au milieu, l'homme « est l'ombre de dieu » (Harper, Assyr. Babyl. Letters, n° 652). Dans la société, la royauté et le clergé occupent une place à part ; le reste des sujets se divise en trois classes : les patriciens, les plébéiens (mush-kenu, d'où vient le mot « mesquin »), et les esclaves (cf. Code de Hammourapi, parag. parag. 196-205 ; 209-214 et pass.). En général, les classes étaient séparées par des barrières difficiles à franchir, bien que la législation témoigne qu'il y avait des mariages entre membres de castes différentes (ibid., parag. 175). La classe moyenne, la bourgeoisie, était la plus nombreuse : agriculteurs, pâtres, petits commerçants, fonctionnaires subalternes, formaient la base de la société. Mais, comme souvent au cours de l'histoire (en Israël et à Rome par ex.), les difficultés économiques tendaient à concentrer la richesse dans les mains des puissants et à réduire les petits bourgeois au rang d'esclaves, (cf. Am 2:6, Esa 5:8) dont le nombre va croissant d'une façon redoutable : à l'époque la plus ancienne, c'était exceptionnel pour une famille d'avoir plus d'une vingtaine d'esclaves, tandis que, plus tard, on en trouvait souvent plus d'une centaine dans la possession d'un seul individu. Il ne semble pas qu'ait été rigoureusement appliquée la loi qui ordonnait la délivrance, après trois ans de servitude, du débiteur insolvable réduit en esclavage (Code Hamm., parag. 117, cf. Ex 21:2). Les réformes sociales de certains rois, comme Ourou-kagina, Téglath-Phalasar III et Salmanasar V, n'eurent pas de résultats plus satisfaisants que les discours d'Amos et d'Ésaïe : en Mésopotamie comme en Israël, l'appauvrissement progressif de la classe moyenne fut une des causes de la ruine nationale.

7. Organisation économique.

Dans aucun autre domaine, probablement, l'influence babylonienne n'a été aussi étendue et aussi permanente que dans les institutions commerciales : Babylone a trafiqué dès sa jeunesse (Esa 47:15) ; les marchands de Ninive sont plus nombreux que les étoiles du ciel (Na 3:16) et, par conséquent, bon nombre de mots babyloniens, en particulier les noms de métaux, poids et mesures, métiers, étoffes, transactions commerciales, etc., ont passé dans l'hébreu parlé au pays de Canaan (et aussi dans l'araméen et l'arabe). Des caravanes babyloniennes visitaient depuis une époque reculée des pays lointains, et le babylonien devint le langage de la diplomatie vers 1400, comme l'atteste la correspondance internationale des pharaons retrouvée à Tell-el-Amarna (un millénaire plus tard ce sera l'aratnéen qui deviendra la lins. ua franco). On développa même des communications postales, surtout pour les communications officielles, on bâtit des routes et des ponts (cf. Hérod. I, 186), on navigua sur les fleuves et les canaux (cf. lois de Hamm. sur la construction de bateaux et sur la navigation, parag. 234-240). Les articles d'exportation étaient surtout des produits agricoles (Hammourapi nomme les graminées, la laine et l'huile : parag. 104) ; on importait les matières premières (métaux, pierres et bois), des objets d'art et des esclaves. On exportait aussi des articles fabriqués, comme ce « beau manteau de Sinéar » (Jos 7:21) pris par Acan dans le butin de Jérico. Les centaines de contrats qu'on a publiés nous permettent de fixer d'une façon exacte le prix des choses vendues. Aux environs de 2100, un sicle d'argent (qui correspond à peu près à un dollar) était le prix de 120 litres de blé, de 5 litres d'huile, de 120 litres de dattes, de 7 kg. de laine, de 2 habits, de 4 meules de moulin, de 3 pots ; un ouvrier gagnait un sicle par mois ; le prix légal moyen d'un esclave était de 20 sicles (Code Hamm., parag. 252 ; en Canaan 30 sicles : Ex 21:32). Un boeuf coûtait de 15 à 25 sicles, une vache de 2 à 5, un âne de 4 à 15, une brebis 1 ou 2, un cochon 1 sicle. Les champs coûtaient 1 /10 e de sicle par are, les vergers un sicle par are, le loyer d'une maison ordinaire était de 3 sicles par an. L'intérêt sur un prêt s'élevait ordinairement à 20 pour cent pour l'argent et à 33 1/3 pour cent pour les graminées.

8. Législation.

Dans l'histoire de la jurisprudence, la Babylonie occupe, avant l'époque romaine, une place unique. Le célèbre code de Hammourapi (vers 2083), rédigé en langue sémitique, mais fondé sur des codes sumériens antérieurs (on a retrouvé les parallèles sumériens des articles 191-192, 209-212, 244-245), est le code de lois le plus complet que nous connaissions dans l'antiquité orientale.

L'analyse qui suit (cf. notre art. dans Americ. Journ. o'f Sentit. Lang., 1920, 36, 310SS, où sont indiqués les parall. avec le « jus civile » romain) montre l'ordre logique des lois et l'étendue des sujets traités (les nombres entre parenthèses indiquent les articles du code).

I PROCÉDURE.

1. Accusation fausse (1-2) ;

2. Faux témoignage (3-4) ;

3. Jugement faux (5).

II PROPRIÉTÉ.

1. POSSESSION. A. Possession illégale :

a) vol manifeste 1° de choses (6-13), 2° de personnes (14-20) ;

b) vol non manifeste 1° violent (21-24), 2° clandestin (25).

B. Possession légale :

a) bénéfice de domaine de l'État (26-41) ;

b) usage de domaines de particuliers : l° louage (42-47) ; 2° hypothèque (48-52).

2. PROPRIETE. A. Protection contre les dommages aux biens-fonds (53-59).

B. Louage, du point de vue du propriétaire (60-65).

3. ACQUISITION commerciale (100-126).

III PERSONNES.

1. LA FAMILLE. A. Le mariage. Diffamation d'une femme mariée (127).

a) Contrat de mariage (128) ;

b) Dissolution du mariage : 1 ° par l'adultère de la femme (129-132) ; 2° par l'absence du mari (133-136) ; 3° par le divorce (137-143).

c) Restriction des droits du mari (144-152) ;

d) Crimes : 1° meurtre du mari (153) ; 2° inceste (154-158) ;

e) Rupture de fiançailles (159-161).

B. La succession,

a) La propriété de l'épouse décédée. Héritiers : les enfants (162), la maison paternelle de la femme (163-164) ;

b) La propriété du père de famille. Héritiers : fils majeurs (165-171:1, 175-176), épouse (17l-l74), fils mineurs (177), filles (178-184).

C. L'adoption (185-193).

2. OBLIGATIONS. A. Obligations de délit,

a) Substitution d'enfant (194) ;

b) Blessures ou mort, produites 1° par des coups (195-214), 2° par un mauvais traitement de la part d'un chirurgien (215-220) ou d'un médecin (221-223) ;

c) Perte pécuniaire produite par la négligence d'un vétérinaire (224-225) ou d'un marqueur d'esclaves (226-227).

B. Obligations de contrat,

a) Emploi d'ouvriers : l° contrat à forfait (228-267) ; 2° contrat au jour (268-277) ;

b) Achat d'esclaves (278-282).

Il y a des ressemblances entre le code de l'alliance (Ex 20:22 à Ex 23:33) et le code de Hammourapi : dans les deux les injures sont généralement punies d'après la lex talionis (oeil pour oeil, dent pour dent) ; et dans le détail, on peut comparer Ham. 250s avec Ex 21:28 et suivant ; Ham. 8 avec Ex 22:1 ; Ham. 21 avec Ex 22:2 ; Ham. 57s avec Ex 22:5 ; Ham. 266s avec Ex 22:9-13, etc. Cependant le code babylonien contient seulement des lois civiles, pénales et commerciales, tandis que le code biblique contient des sections de caractère purement moral et religieux. Il y a aussi beaucoup de différences de détail qui font entrevoir deux civilisations assez différentes. Il n'y a donc pas de raison suffisante pour supposer que le législateur biblique a connu directement le recueil des lois babyloniennes.

Pour l'Assyrie, nous n'avons pas un code aussi complet, mais on a retrouvé à Assour trois fragments de codes, dont le premier, presque complet, date de la fin du deuxième millénaire.

Le deuxième traite du droit rural (succession, déplacement des bornes des champs, (cf. De 9:14) creusage de puits ou cuisson de briques sur le champ d'autrui, etc.) ; le troisième, du vol et du commerce. --Le premier ne présente pas l'ordre logique des lois de Hammourapi et s'occupe surtout des femmes. Les sujets suivants y sont traités : vol (1-6) ; obscénité (7-9) ; meurtre (10) ; adultère (12-18 ; 22s) ; sodomie (19s) ; coups portés à une femme enceinte (21 ; 49-51) ; fuite de l'épouse (24) ; succession (25-29 ; 46) ; fiançailles (30-33 ; 47s) ; mariage d'une veuve (35) ; absence du mari (36 ; 45) ; divorce (37-38) ; saisie d'une femme pour dette (39 ; 44 ; 48) ; habillement des femmes en un lieu public (40) ; concubines (41) ; sorcellerie (47) ; avortement volontaire (52) ; séduction d'une vierge (54s) ; punition de l'épouse (56-58).

9. Littérature.

Dans la grande masse de documents cunéiformes en langue assyro-babylonienne que les fouilles ont mis au jour, une très petite proportion seulement a un caractère littéraire marqué ; le reste n'était pas destiné au grand public. Mais même dans ces productions littéraires proprement dites, il n'y a rien qu'on puisse comparer, pour la beauté de forme et la solidité de fond, aux plus belles pages de l'A.T. Les ouvrages poétiques que nous connaissons ont été retrouvés dans les écoles (un bon nombre sont des copies très défectueuses des élèves) de Nip-pour, de Sippar, d'Assour, et même de Tell-el-Amarna en Egypte, et dans les bibliothèques royales, dont la plus complète est celle de Ninive, où Assourbanipal fit réunir des copies des principaux textes poétiques, magiques, scientifiques, etc. La production poétique est essentiellement religieuse, liturgique : on récitait les épopées et on chantait les hymnes dans le culte des dieux. Il n'y a que de rares fragments de chansons populaires et seulement la première ligne de quelques chants d'amour (semblables à ceux du Cantique des cantiques) dans un catalogue retrouvé à Assour. Dans le genre épique, les poèmes plus importants sont le récit de la création du monde par Mar-douk après son combat avec le monstre Tiâmat ; l'histoire légendaire de Gilgamesh (contenant le récit du déluge), le mythe d'Adapa, la descente d'Ishtar aux enfers, et l'ascension d'Étana au ciel. Dans le genre lyrique nous possédons un bon nombre d'hymnes en l'honneur des divinités (en particulier d'Anu, d'Enlil, de Mardouk, de Ninourta, de Nabou, d'Ashour, de Sin, de Sha-mash, de Tammouz, d'Ishtar, etc.), des prières, des psaumes de pénitence, des lamentations, etc. Les meilleures pages de prose se lisent dans les inscriptions royales (histoire des campagnes militaires, annales, biographies laudatives du monarque), surtout dans celles de Sennachérib et d'Assourbanipal. Tandis que, dans la poésie, l'Assyrie se borna à copier les vieux poèmes babyloniens (dont la plupart sont d'origine sumérienne), dans la prose des inscriptions royales et même de la correspondance épistolaire officielle, l'Assyrie développe un style original, limpide, parfois imagé et sonore.

10. Science et magie.

La distinction nette entre le domaine de la connaissance scientifique et celui de la superstition est une des grandes découvertes du génie hellénique. Il faut pourtant reconnaître que, dans l'astronomie et dans la médecine, les Babyloniens ont fait des observations exactes dont se sont servi plus tard les savants grecs ; mais, même dans ces recherches, on ne s'est jamais complètement débarrassé des entraves de l'astrologie et de la magie. L'observation de la position et des mouvements des astres avait pour but principal la détermination des présages. On tire des horoscopes de la position des planètes à la naissance d'un enfant ; on interprète la portée des éclipses dans les affaires humaines ; on observe les phases de la lune et la position du soleil pour fixer le calendrier. Chaque mois commence avec la nouvelle lune ; chaque année avec l'équinoxe de printemps (21 mars) ou (plus rarement) avec l'équinoxe d'automne (21 septembre) ; pour mettre d'accord l'année lunaire avec l'année solaire, on intercalait un treizième mois. Ce calendrier (et même les noms des mois) fut adopté par les Juifs après l'exil, de même que la cosmologie babylonienne, d'après laquelle la terre est plate et ronde, nageant sur l'océan souterrain et surmontée par la voûte des cieux qui soutient les eaux célestes. Les notions de zoologie, de botanique et de physique étaient assez rudimentaires, et la géométrie, l'arithmétique et la chimie poursuivaient des buts purement pratiques. La médecine ne se bornait pas à l'administration de drogues et à l'intervention du chirurgien : nombre de maladies étaient attribuées à la possession démoniaque et exigeaient les arts magiques de l'exorciste et des cérémonies religieuses appropriées ; il y a toute une littérature sur les incantations et sur les rites par lesquels on obtenait le secours divin. La divination se fondait principalement sur l'interprétation des phénomènes célestes (astrologie) et terrestres, en particulier l'examen du foie (cf. Eze 21:26, fig. 87), l'interprétation des songes (cf. Joseph et Daniel), des naissances monstrueuses et des mouvements de certains animaux.

11. Religion.

A l'époque préhistorique, chaque ville se bornait à l'adoration du dieu local ; quand, avant le commencement de l'histoire, les villes sumériennes furent réunies en royaumes, les théologiens groupèrent les principaux dieux locaux en un panthéon, fixèrent les fonctions et la parenté de chaque dieu, et préparèrent des listes de divinités dont des fragments datant du IV e millénaire nous sont parvenus. La religion des Sémites de la Mésopotamie est fondamentalement sumérienne : les dieux, leurs fonctions et attributs, de même que les rites et la liturgie du culte, ne subirent pas de modifications profondes dans la religion des Sémites ; même le caractère astral de la théologie remonte aux Sumériens. Les Sémites se bornèrent à traduire dans leur langue les noms de quelques dieux et la littérature religieuse (bien que le sumérien restât la langue sacrée jusqu'à l'époque la plus tardive) et à donner une place prééminente aux dieux de leurs capitales : Mar-douk en Babylonie et Ashour en Assyrie. Dans les listes, les dieux sont rangés en deux triades principales : une triade cosmique (Anou, Enlil, Ea) et une triade astrale-météorologique (Sin, Shamash, Adad) ; chaque triade est complétée par une divinité féminine (Bêlit-ilê et Ishtar). Anou, comme l'indique son nom en sumérien, est le dieu du ciel ; dieu suprême, habitant au plus haut des cieux, il n'est pas favorable aux mortels et, en dehors de Ourouk, sa ville, il ne recevait guère de culte. Sa femme (Antou) dut céder sa place à Ishtar. Le nom Enlil signifie probablement « seigneur du vent », mais, à l'époque historique, il est le dieu de la terre, le souverain des hommes. Son grand temple (E-kur : maison de la montagne) était à Nippour. Sa femme, Ninlil, intercède pour les mortels ; son fils est Ninourta (Ninib). Ea signifie « maison de l'eau » ; son nom sumérien (En-ki) signifie « seigneur de l'inférieur », c-à-d. de l'abîme (Ge 1:2), l'océan souterrain qu'on appelait Apsou (ab-zou =demeure du savoir). Dieu du savoir, seigneur de l'humanité, Ea enseigna aux hommes les arts et les sciences, et, en particulier, la divination et les rites magiques. Sa ville était Éridou (anciennement sur la mer) ; sa femme, Damkina. Son premier-né, Mardouk (qu'on appelait aussi Bel, seigneur, cf. Esa 46:1, Jer 50:2 51:44), le dieu de Babylone, devint le dieu principal de tous les Babyloniens à cause de l'importance de sa ville : on lui attribuait la victoire sur le monstre Tiâmat et la création du monde. La femme de Mardouk était Zarpa-nitoum et son fils Nabou (Nébo dans Esa 46:1). Ce dernier, dont la ville était Borsippa, était le scribe parmi les dieux ; son épouse s'appelait Tashmetoum. La souveraine ou mère des dieux, qu'on nommait Ninmakh, Ninkhursagga, Nintu, etc, appartenait à ce même groupe de divinités. La deuxième triade était composée de Sin (le dieu lunaire, adoré à Harran), de Shamash (le dieu solaire, dont les temples les plus connus étaient à Larsa et à Sippar) et d'Adad ou Ramman (le dieu des orages, qu'on identifiait avec le dieu Teshoub des Hittites et le dieu Amurru des Amorréens) ; la déesse de ce groupe est Ishtar (l'Astarté des Phéniciens, appelée Astoreth dans l'A.T.), la déesse de l'amour et de la guerre qui ordonna une lamentation annuelle pour la mort de son amant Tammouz. (cf. Eze 8:14) Ashour était le dieu suprême des Assyriens.

Le culte consistait essentiellement dans le sacrifice et dans la prière : « Chaque jour rends tes hommages à ton dieu : sacrifice, prière, digne encens. » La plus solennelle des fêtes annuelles était la fête du nouvel an en l'honneur de Mardouk (quand le roi saisissait les mains du dieu). Le séjour des morts, le pays d'où l'on ne revient pas, était comme le Cheol de l'A.T. une vaste et obscure caverne souterraine ; la déesse Éreshkigal et le dieu Nergal y régnaient sur les morts.

12. Art.

L'architecture babylonienne était massive et monotone : on se servait de briques cuites pour les palais et les temples, et de briques séchées au soleil pour les maisons particulières ; l'ornementation extérieure consistait en moulures de briques, de figures en relief en briques émaillées, de tours et de créneaux. Dans la sculpture, on admire les statues et les bas-reliefs de l'époque sumérienne (Our-Nina et Goudéa) et les bas-reliefs et les colosses imposants de l'époque assyrienne.

Voir les fig. 23 à 31. BIBLIOGRAPHIE

--L. Delaporte, La Mésopotamie : les Civilisations babylonienne et assyrienne ; l'Évolution de l'Humanité, vol. VIII, Paris 1923.

--C. -F. Jean, La littérature des Babyloniens et Assyriens, Paris 1924.

--The Cambridge Ancient History, vol. 1 (jusqu'à 1580), 1924 ; vol. II (1580-1000), 1926 ; vol. III (1000-538), 1925.

--L. VV King, A Hist. of Babylon, Londres 1914.

--Sidney Smith, Early Hist, of Assyria (to 1000 B.C.), Londres 1928.

--A.T. Olmstead, Hist, of Assyria, New-York 1923.

--R.W. Rogers, A Hist. of Babyl. and Ass., 6 e éd., New-York 1915.

--Morris Jastrow, jr, The Civilization of Babyl. and Assyr., Philadelphia 1915.

--Bruno Meissner, Babyl. u. Ass., vol. I, Heidelberg 1920 ; vol. II, 1925.

--C. -F. Jean, Le milieu biblique av. J. -C, vol. I, Paris 1922 ; vol. II, 1923.

--Pour les ouvr. spéciaux, voir Ida A. Pratt, Ass. and Babyl. : a list of référence, New-York Publ. Libr. 1918.

--CL. Woolley, Les Sumériens (tr. fr. E. Lévy), Paris 1930. E. -H. PF.

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !


Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com

Les cookies Google maps ne sont pas activés.


Pour voir cette carte modifiez vos préférences, acceptez les cookies GoogleMap et revenez ici.
Voir mes préférences

  • Contenus
  • Versions
  • Commentaires
  • Strong
  • Dictionnaire
  • Versets relatifs
  • Carte
  • Versets favoris

Pour ajouter un favori, merci de vous connecter : Se connecter

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !

Créer un verset illustré

Logo TopChrétien carré

Télécharger l'image

Choisissez une image

Personnalisez le verset

Alignement : | | | Haut | Milieu | Bas

Taille :

Couleur :

Police :

Personnalisez la référence

Couleur :

Police :

Taille :

De légères variations de mise en page peuvent apparaitre sur l'image téléchargée.

Versets relatifs

    • Genèse 1

      2 La terre était sans forme et vide, et l’obscurité couvrait l’océan primitif. Le souffle de Dieu se déplaçait à la surface de l’eau.

      Genèse 2

      14 Le troisième était le Tigre, qui coule à l’est de la ville d’Assour. Enfin le quatrième était l’Euphrate.

      Genèse 10

      11 Nemrod quitta ce pays pour l’Assyrie. Il construisit Ninive, Rehoboth-Ir, Kéla

      Genèse 25

      18 Les descendants d’Ismaël occupaient la région située entre Havila et Chour. Chour est près de l’Égypte, en direction d’Achour. Ils s’établirent donc à l’écart des autres descendants d’Abraham.

      Exode 20

      22 Le Seigneur dit à Moïse : « Voici ce que tu transmettras de ma part aux Israélites : “Vous l’avez vu, c’est du haut du ciel que je me suis adressé à vous.

      Exode 21

      2 Quand vous achèterez un esclave hébreu, il sera esclave pour six ans ; la septième année il pourra s’en aller librement sans rien devoir à personne.
      28 « Si un taureau tue à coups de cornes un homme ou une femme, on le mettra à mort en lui jetant des pierres. On ne pourra pas en manger la viande. Quant au propriétaire, il ne sera pas tenu pour responsable.
      32 Si le taureau tue un esclave, homme ou femme, le propriétaire de l’animal devra verser trente pièces d’argent au maître de la victime, et le taureau sera tué à coups de pierres.

      Exode 22

      1 « Si un voleur est surpris la nuit en flagrant délit d’effraction et qu’il reçoive un coup mortel, on ne considérera pas cela comme un meurtre ;
      2 mais si la chose arrive alors que le soleil est levé, c’est un meurtre. Si un voleur n’a pas les moyens d’indemniser sa victime, il sera vendu comme esclave.
      5 « Si un homme brûle des buissons épineux et que le feu s’étende à des gerbes de blé, à des épis mûrs ou même à du blé encore en herbe, en tant que responsable de l’incendie, il devra indemniser le propriétaire.
      9 « Supposons qu’un homme confie à la garde de son voisin un âne, un bœuf, un mouton, une chèvre ou toute autre bête, et que la bête meure, se blesse ou soit enlevée par des pillards sans que personne en soit témoin ;
      10 le voisin devra alors prêter serment au nom du Seigneur et jurer qu’il ne s’est pas emparé lui-même du bien de l’autre. Le propriétaire de l’animal acceptera ce serment et le voisin n’aura pas de compensation à verser.
      11 Par contre, si le voisin s’est fait voler l’animal chez lui, il devra indemniser le propriétaire.
      12 Si l’animal a été tué par une bête sauvage, l’homme devra en apporter les restes comme preuve, et dès lors, il n’aura rien à rembourser.
      13 « Si un homme emprunte une bête à son voisin et que la bête se blesse ou meure en l’absence du propriétaire, l’emprunteur devra la rembourser.

      Exode 23

      33 Vous ne leur permettrez pas de demeurer dans votre pays, afin qu’ils ne vous entraînent pas à commettre des fautes contre moi. En effet, si vous adoriez leurs dieux, vous seriez pris au piège de l’idolâtrie. »

      Josué 7

      21 j’ai vu dans le butin un magnifique manteau de Mésopotamie, deux cents pièces d’argent et un lingot d’or d’une livre. J’en ai eu tellement envie que je les ai pris. Vous les trouverez enterrés à l’intérieur de ma tente, l’argent est dessous. »

      1 Chroniques 5

      6 et Beéra ; ce dernier était un chef rubénite que le roi d’Assyrie Téglath-Phalasar emmena en déportation.

      2 Chroniques 28

      16 A cette époque-là, le roi Ahaz fit demander au roi d’Assyrie de venir à son secours.
      20 Téglath-Phalasar, roi d’Assyrie, vint attaquer Ahaz et le mit dans une situation désespérée, au lieu de lui venir en aide.
      21 Ahaz prit une partie des richesses du temple, du palais et de ses dignitaires, et remit le tout au roi d’Assyrie, mais il n’en retira aucun profit.

      2 Chroniques 30

      6 Les messagers parcoururent les territoires d’Israël et de Juda, avec les lettres signées par le roi et ses dignitaires ; selon l’ordre du roi, ils proclamaient : « Israélites, vous qui avez pu échapper à l’invasion assyrienne, revenez au Seigneur, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, et il reviendra à vous.

      2 Chroniques 32

      1 Après qu’Ézékias eut ainsi montré sa fidélité envers Dieu, le roi d’Assyrie, Sennakérib, envahit le royaume de Juda ; il assiégea les villes fortifiées, dans l’idée de s’en emparer.
      4 Ils se rassemblèrent donc en grand nombre et bouchèrent toutes les sources, ainsi que l’accès à celle qui s’écoulait dans un canal souterrain. Ils se disaient en effet : « Il ne faut pas que les Assyriens, en arrivant ici, trouvent de l’eau en abondance. »
      7 « Soyez courageux et forts ; ne craignez rien, n’ayez pas peur du roi d’Assyrie et des troupes nombreuses qui l’accompagnent. En effet il y a plus de puissance de notre côté que du sien.
      9 Quelque temps après, le roi d’Assyrie, Sennakérib, avec toute son armée, assiégeait la ville de Lakich. De là, il envoya quelques officiers au roi Ézékias et à tous les Judéens qui se trouvaient avec lui à Jérusalem. Ils leur apportaient ce message :
      10 « Voici ce que déclare Sennakérib, le roi d’Assyrie : “Sur qui comptez-vous donc pour rester dans Jérusalem assiégée ?
      11 Ézékias vous assure que le Seigneur votre Dieu vous arrachera à mon pouvoir ; mais il vous trompe, et vous allez tous mourir de faim et de soif.
      21 Le Seigneur envoya dans le camp assyrien un ange qui fit mourir tous les vaillants soldats et tous les officiers de l’armée. Le roi d’Assyrie, couvert de honte, retourna dans son pays. Et un jour qu’il était entré dans le temple de son dieu, il fut assassiné par ses propres enfants.
      22 C’est ainsi que le Seigneur arracha Ézékias et la population de Jérusalem au pouvoir de Sennakérib, roi d’Assyrie, et de leurs autres ennemis. Il leur accorda la paix de tous côtés.

      2 Chroniques 33

      11 Alors le Seigneur fit venir contre eux les chefs de l’armée du roi d’Assyrie ; ils s’emparèrent de Manassé, lui plantèrent des crochets dans la mâchoire, l’enchaînèrent solidement et l’emmenèrent à Babylone.

      Esdras 4

      2 Ils vinrent trouver Zorobabel et les chefs de famille, et leur dirent : « Nous désirons vous aider à construire ce temple. En effet, nous adorons le même Dieu que vous et nous lui offrons des sacrifices, depuis que le roi d’Assyrie Assarhaddon nous a déportés ici. »

      Esdras 6

      22 Ils célébrèrent ensuite dans la joie les sept jours de la fête des Pains sans levain. Le Seigneur les avait remplis de joie parce qu’il avait inspiré au roi une attitude bienveillante envers eux ; cela les avait encouragés à reprendre le travail pour reconstruire le temple du Dieu d’Israël.

      Néhémie 9

      32 Toi, notre Dieu, tu es grand, puissant et redoutable, tu maintiens fidèlement l’alliance conclue avec nous. Veuille tenir compte des difficultés rencontrées par ton peuple, nos rois et nos chefs, nos prêtres et nos prophètes, nos ancêtres et nous-mêmes, depuis l’époque des rois d’Assyrie jusqu’à ce jour.

      Esaïe 5

      8 Quel malheur de voir ces gens qui ajoutent une maison à une autre et annexent champ après champ ! A la fin, ils ont pris toute la place, il n’y a plus qu’eux dans le pays.

      Esaïe 7

      17 Mais pour toi, pour ton peuple et pour ta dynastie, le Seigneur va faire venir un temps qu’on n’avait plus connu depuis le jour où le royaume d’Israël s’est séparé du royaume de Juda. – C’est une allusion à l’intervention du roi d’Assyrie. – »
      18 Un de ces jours, le Seigneur, d’un coup de sifflet, fera venir les mouches qui se trouvent là-bas, dans le delta du Nil, ainsi que les abeilles qui sont en Assyrie.
      20 Un de ces jours, le Seigneur louera un rasoir de l’autre côté de l’Euphrate – allusion au roi d’Assyrie –, il marquera votre déshonneur en vous rasant la tête et tous les poils du corps, sans oublier la barbe.

      Esaïe 8

      4 Car avant même que l’enfant sache dire “Papa” ou “Maman”, on aura apporté au roi d’Assyrie les richesses de Damas et le butin pris à Samarie. »
      7 C’est pourquoi je vais faire monter jusqu’à lui les flots abondants et violents de l’Euphrate – le roi d’Assyrie et le poids de sa puissance –. L’Euphrate sortira de son lit, submergera ses rives,

      Esaïe 10

      5 Quel malheur de voir l’Assyrie, l’instrument de ma colère, dit le Seigneur. C’est elle qui tient le gourdin par lequel je montre ma fureur.
      9 N’est-il pas vrai que la ville de Kalné a eu le sort de Karkémich ? que j’ai traité Hamath comme j’avais traité Arpad, et Samarie comme Damas ?
      12 Quand le Seigneur aura terminé tout son travail sur le mont Sion et à Jérusalem, il interviendra contre le roi d’Assyrie, contre son cœur gonflé d’orgueil et son regard insolent.

      Esaïe 11

      11 Ce jour-là, une fois encore, le Seigneur agira pour racheter le reste de son peuple, ceux qui auront survécu en Assyrie, en Basse-Égypte, en Haute-Égypte, en Éthiopie, en Élam, en Babylonie, à Hamath-en-Syrie et dans les régions maritimes.
      16 Il y aura une route pour le reste de son peuple, qui aura survécu en Assyrie, comme il y en eut une jadis pour Israël, quand il quitta l’Égypte.

      Esaïe 19

      23 Un jour, une route reliera l’Égypte à l’Assyrie. Les Assyriens iront en Égypte et les Égyptiens en Assyrie. Ensemble ils rendront un culte au Seigneur.
      24 Un jour, à côté de l’Égypte et de l’Assyrie, il y aura en troisième lieu Israël, exemple vivant de la bénédiction que Dieu apportera au monde.
      25 Le Seigneur de l’univers bénira le monde en ces termes : « Je bénis l’Égypte, mon peuple, l’Assyrie, que j’ai créée de mes mains, et Israël, la part qui est bien à moi. »

      Esaïe 20

      1 C’était l’année où le général en chef des troupes assyriennes vint attaquer la ville d’Asdod en Philistie, sur l’ordre du roi, Sargon d’Assyrie, et s’empara d’elle.
      4 Le roi d’Assyrie emmènera les Égyptiens prisonniers, il déportera les Éthiopiens, jeunes et vieux. Ils partiront alors sans vêtements ni chaussures, eux aussi. Le derrière nu, quelle honte pour les Égyptiens !
      6 Ce jour-là, les populations de la côte où nous vivons s’exclameront : « Voilà ce qui advient de nos espérances ! Nous comptions nous réfugier là-bas pour chercher secours et délivrance face au roi d’Assyrie... Où allons-nous maintenant trouver le salut ? »

      Esaïe 23

      13 Vois le pays des Chaldéens : ce peuple n’existe plus. L’Assyrie en avait fait une base navale, mais on y a dressé des tours pour l’attaquer, on a détruit ses belles maisons, on l’a réduite en tas de ruines.

      Esaïe 27

      13 Ce jour-là, retentira le son saccadé du grand cor. Alors arriveront tous ceux qui étaient perdus en Assyrie ou dispersés en Égypte ; ils viendront s’incliner devant le Seigneur, à Jérusalem, sur la montagne qui lui est consacrée.

      Esaïe 30

      1 Quel malheur, enfants rebelles, déclare le Seigneur ! Vous élaborez des plans, ils ne viennent pas de moi ; vous concluez des alliances, je ne les ai pas inspirées. Vous accumulez ainsi une faute après l’autre.
      2 Vous faites le voyage d’Égypte, mais sans m’avoir consulté. C’est auprès du Pharaon que vous cherchez protection, c’est à l’ombre de l’Égypte que vous cherchez un abri !
      3 Mais la protection du Pharaon ne vous apportera que déception, l’abri que vous cherchez en Égypte tournera à votre humiliation,
      4 même si vos ministres sont déjà à Soan, et si vos ambassadeurs ont atteint Hanès.
      5 Ils seront tous déçus par un peuple qui n’est utile à personne. Il ne sera pour eux d’aucun secours, d’aucune utilité, mais source de déception et de déshonneur.

      Esaïe 36

      1 Pendant la quatorzième année du règne d’Ézékias, le roi d’Assyrie, Sennakérib, vint attaquer toutes les villes fortifiées du royaume de Juda et s’en empara.
      2 Alors qu’il se trouvait à Lakich, il envoya son aide de camp au roi Ézékias, à Jérusalem. L’aide de camp était à la tête d’une troupe importante. Il se plaça près du canal du réservoir supérieur, sur la route qui mène au champ des Blanchisseurs.
      4 L’aide de camp assyrien leur dit : « Allez transmettre à Ézékias ce message du Grand Roi, le roi d’Assyrie : “Quelle belle confiance tu as là !
      8 Eh bien, fais donc un pari avec mon maître, le roi d’Assyrie : je suis prêt à te fournir deux mille chevaux, si tu peux trouver des cavaliers pour les monter.
      13 Puis l’aide de camp se dressa et cria de toutes ses forces en hébreu : « Écoutez le message du Grand Roi, le roi d’Assyrie :
      15 Il prétend qu’il faut faire confiance au Seigneur, que celui-ci vous sauvera sûrement et m’empêchera de prendre cette ville. N’en croyez rien.
      16 N’écoutez pas Ézékias, écoutez plutôt ce que je vous propose, moi le roi d’Assyrie : cessez toute résistance et rendez-vous à moi. Alors chacun de vous pourra profiter de sa vigne, de son figuier et de l’eau de sa citerne.
      18 Ne vous laissez donc pas égarer par Ézékias lorsqu’il prétend que le Seigneur vous sauvera. Les dieux des autres nations m’ont-ils empêché de mettre la main sur leur pays ?

      Esaïe 37

      4 Le roi d’Assyrie a envoyé son aide de camp pour insulter le Dieu vivant. Ah, si seulement le Seigneur ton Dieu entendait ces insultes et le punissait d’avoir ainsi parlé ! Toi, prie le Seigneur en faveur de ce qui reste de son peuple.” »
      6 celui-ci leur dit : « Allez rapporter à votre maître ce que déclare le Seigneur : “Tu as entendu les officiers du roi d’Assyrie m’insulter. N’aie pas peur de ce qu’ils ont dit.
      8 L’aide de camp assyrien apprit que son maître avait quitté Lakich pour assiéger Libna ; c’est donc là qu’il vint le trouver.
      10 le roi de Juda : « Tu comptes trop sur ton Dieu en prétendant qu’il m’empêchera de prendre Jérusalem ; ne te laisse pas tromper par lui.
      11 Tu as bien appris comment les rois d’Assyrie ont traité tous les autres pays et les ont dévastés. Et tu t’imagines que vous serez épargnés ?
      18 Seigneur, c’est vrai, les rois d’Assyrie ont exterminé les autres nations et ravagé leurs territoires.
      21 Alors Ésaïe, fils d’Amots, fit porter ce message à Ézékias : « Voici ce que déclare le Seigneur, Dieu d’Israël, en réponse à la prière que tu lui as adressée au sujet du roi d’Assyrie, Sennakérib.
      33 Et maintenant voici ce qu’il déclare au sujet du roi d’Assyrie : “Il n’entrera pas dans cette ville, il ne tirera pas de flèches contre elle, il ne lancera pas d’attaque à l’abri des boucliers, il n’élèvera pas de remblai pour donner l’assaut.
      37 Alors Sennakérib, le roi d’Assyrie, fit démonter le camp et repartit pour Ninive, sa capitale, où il resta.

      Esaïe 38

      6 Je vous arracherai, toi et Jérusalem, aux griffes du roi d’Assyrie, et je protégerai la ville.” »

      Esaïe 39

      1 A cette époque, le roi de Babylone, Mérodak-Baladan, fils de Baladan, apprit qu’Ézékias avait été malade et qu’il était rétabli. Il lui envoya des ambassadeurs, porteurs d’une lettre et d’un cadeau.
      2 Ézékias en fut très heureux. Il leur fit visiter le bâtiment où l’on gardait les objets de valeur, argent, or, parfums et huiles aromatiques. Il leur montra également son dépôt d’armes et tout ce qui se trouvait dans ses réserves. Il ne leur cacha absolument rien, ni dans son palais, ni dans l’ensemble de son royaume.
      3 Après cela, le prophète Ésaïe vint trouver le roi Ézékias et lui demanda : « Que t’ont dit ces gens ? Et d’abord d’où venaient-ils ? » – « De très loin, répondit Ézékias ; ils sont venus me voir de Babylone. »
      4 Ésaïe reprit : « Et qu’ont-ils vu dans ton palais ? » – « Tout ce qui s’y trouve, dit Ézékias. Je ne leur ai rien caché de mes trésors. »
      5 Alors Ésaïe dit à Ézékias : « Écoute ce qu’annonce le Seigneur de l’univers :
      6 “Un jour, tout ce qui se trouve maintenant dans ton palais, tout ce que tes prédécesseurs y ont amassé, tout cela sera emporté à Babylone. Il n’en restera rien ici, déclare le Seigneur.
      7 On emmènera même certains de tes descendants pour en faire des eunuques au service du roi dans le palais de Babylone.” »
      8 Ézékias répondit à Ésaïe : « C’est une bonne chose que tu m’annonces de la part du Seigneur. » Il se disait en effet : « Tant que je serai en vie, nous aurons la paix et la sécurité. »

      Esaïe 46

      1 Le dieu Bel a faibli, le dieu Nébo fléchit. Leurs statues sont confiées à des bêtes de somme. Ce qu’on portait en procession n’est plus qu’un chargement, un lourd fardeau pour des animaux fatigués.

      Esaïe 47

      15 Tel sera le sort de tes sorciers, que tu prenais tant de peine à consulter depuis ta jeunesse. Ils partiront à l’aventure, chacun de son côté ; aucun ne pourra te sauver.

      Jérémie 2

      18 Et maintenant, à quoi bon te rendre en Égypte pour aller boire au Nil ? A quoi bon prendre le chemin de l’Assyrie pour aller boire à l’Euphrate ?
      36 « Avec quelle légèreté tu changes de politique ! Mais tu seras déçue par l’Égypte, comme tu as été déçue par l’Assyrie.

      Jérémie 50

      2 « Annoncez cette nouvelle aux nations, faites-la connaître par signaux, proclamez-la sans rien cacher : Babylone est prise, c’est la honte pour ses idoles, l’abattement pour ses faux dieux, oui, la honte pour Bel, l’abattement pour Mardouk.
      17 Israël n’était plus qu’une brebis égarée que les lions pourchassaient. Le premier à en manger fut le roi d’Assyrie. Après quoi, vint le roi Nabucodonosor de Babylone, qui lui brisa les os.
      18 Voici donc ce que déclare le Seigneur de l’univers : « Je vais intervenir contre le roi de Babylone et contre son pays, comme je suis intervenu autrefois contre le roi d’Assyrie.

      Jérémie 51

      44 Le Seigneur annonce : « J’interviens contre Bel, le dieu de Babylone ; je lui ferai recracher ce qu’il est en train d’avaler. Les nations cesseront d’affluer vers lui. La muraille de Babylone s’est écroulée.

      Lamentations 1

      1 Hélas ! la voilà toute seule, la cité autrefois si fréquentée ! Elle, si renommée parmi les nations, la voilà comme veuve. Hier princesse dominant les provinces, la voilà réduite au travail des esclaves.
      2 Elle passe la nuit à pleurer, ses joues ruissellent de larmes. Parmi tous ses amis, plus personne pour la réconforter. Tous ses amis l’ont abandonnée, ils sont maintenant des ennemis pour elle.
      3 Accablée de misère et du pire esclavage, la tribu de Juda part en déportation. Elle vit chez les païens, mais sans trouver où se fixer. Ceux qui la poursuivaient l’ont rejointe en la coinçant dans une impasse.
      4 Les chemins qui vont à Sion sont dans le deuil, délaissés par ceux qui venaient à la fête. Ses places publiques sont désertées, ses prêtres soupirent de découragement. Ses jeunes filles sont désespérées. Que tout cela est amer pour Sion !
      5 Ses ennemis ont eu le dessus, ses adversaires sont tranquilles. C’est le Seigneur qui l’afflige pour ses nombreuses désobéissances. Ses jeunes enfants, poussés par les vainqueurs, partent vers la captivité.
      6 Sion voit s’en aller tout ce qui faisait sa gloire. Ses ministres font penser à des cerfs qui n’ont rien trouvé à brouter, et s’enfuient à bout de forces devant le chasseur.
      7 En ces jours où elle est errante et humiliée, Jérusalem se rappelle tout ce qu’elle avait de précieux depuis si longtemps. Quand son peuple est tombé aux mains de l’ennemi, sans personne pour lui porter secours, ses vainqueurs ont trouvé amusant de la voir ainsi réduite à rien.
      8 Jérusalem a commis des fautes graves, c’est pourquoi elle provoque le dégoût. Ceux qui la respectaient la méprisent, maintenant qu’ils la voient toute nue. Elle n’a plus qu’à se retirer en poussant des soupirs.
      9 Sa robe porte les traces de sa souillure. Elle n’avait pas prévu ce qui arriverait, et la voilà surprise d’être ainsi déchue, sans personne pour la réconforter. « Seigneur, dit-elle, vois ma misère, vois comme mon ennemi est triomphant. »
      10 Les vainqueurs ont fait main basse sur tous ses trésors. Elle a même vu les païens pénétrer dans son sanctuaire. Tu avais pourtant interdit, Seigneur, qu’ils prennent place dans ton assemblée.
      11 Son peuple soupire, découragé, cherchant quelque chose à manger. Il a donné ce qu’il avait de plus précieux pour du pain, pour refaire ses forces. « Seigneur, prie-t-elle, regarde et vois à quel point je suis méprisée. »
      12 Vous tous qui passez par ici, ce malheur ne vous a pas touchés ; regardez et constatez : il n’y a pas de souffrance comparable à celle que je subis, à celle que le Seigneur m’a infligée, le jour où sa colère a éclaté.
      13 De là-haut, il a envoyé un feu et l’a fait pénétrer en moi. Il a tendu un piège sous mes pas et m’a renversée en arrière. Il m’a complètement isolée, j’en suis malade tous les jours.
      14 Il a l’œil sur mes fautes, elles forment comme un nœud dans sa main, elles montent jusqu’à mon cou. Le Seigneur a paralysé mes forces, il m’a livrée aux mains d’adversaires contre lesquels je ne peux rien.
      15 Le Seigneur a rejeté dans le mépris tous les vaillants soldats que j’avais chez moi. Il a mobilisé une armée contre moi, pour écraser mes jeunes gens. Il m’a écrasée, moi Sion de Juda, comme du raisin au pressoir.
      16 C’est sur ce malheur que je pleure toutes les larmes de mon corps. Il est loin, celui qui peut me réconforter et me rendre la force de vivre. Mes enfants sont perdus pour moi, l’ennemi était trop fort.
      17 Sion a beau tendre les mains en suppliant, personne pour la réconforter. Sur l’ordre du Seigneur, les voisins d’Israël sont devenus ses adversaires. Parmi eux, Jérusalem ne provoque plus que du dégoût.
      18 Le Seigneur a eu raison d’agir ainsi, car je m’étais opposée à ses ordres. Vous tous qui êtes ici, écoutez bien, et regardez ma souffrance : mes jeunes filles et mes jeunes gens partent vers la captivité.
      19 J’ai appelé ceux qui m’aimaient, pourtant ils m’ont laissée tomber. Mes prêtres et mes conseillers ont expiré dans la ville, alors qu’ils cherchaient quelque chose à manger pour refaire leurs forces.
      20 Seigneur, vois dans quelle détresse je suis, et quelle émotion me brûle. J’ai le cœur tout retourné de t’avoir été rebelle à ce point. Dans la rue, l’épée m’a privée de mes enfants, à la maison, on se croirait chez les morts.
      21 On m’entend soupirer : personne pour me réconforter. Mes ennemis ont tous appris mon malheur, ils sont ravis de ce que tu m’as infligé. Tu as fait lever le jour annoncé. Qu’ils aient le même sort que moi !
      22 Regarde bien leur méchanceté et traite-les comme tu m’as traitée pour toutes mes désobéissances. Tu vois, je ne fais que soupirer, j’en ai le cœur malade.

      Lamentations 5

      6 Nous tendons la main vers l’Égypte et vers l’Assyrie, pour manger à notre faim.

      Ezéchiel 8

      14 Il me transporta vers la porte nord de son temple. Des femmes y étaient assises et pleuraient sur la mort de Tammouz.

      Ezéchiel 21

      26 Le roi de Babylone s’arrête au point de départ des deux routes, à la bifurcation, pour consulter le sort. Il lance les flèches en l’air, interroge les idoles et examine des foies d’animaux.

      Ezéchiel 23

      7 Ohola accorda ses faveurs à ces hauts fonctionnaires assyriens et, chaque fois qu’elle éprouvait du désir pour l’un d’eux, elle se souillait en adorant leurs sales idoles.

      Ezéchiel 29

      18 « Vois-tu, l’homme, le roi Nabucodonosor de Babylone a imposé à son armée des efforts considérables contre la ville de Tyr. Ses soldats en ont tous la tête chauve et les épaules meurtries. Cependant ni le roi ni ses hommes n’ont tiré profit de leur opération contre Tyr.

      Ezéchiel 31

      3 Tu ressembles au cèdre du Liban dont les branches magnifiques produisaient une ombre bienfaisante, un cèdre si élevé que sa cime atteignait les nuages.

      Ezéchiel 32

      22 « Le roi d’Assyrie est là avec son armée ; il est entouré par les tombeaux de ses soldats, tous tués au combat.

      Daniel 4

      30 Aussitôt cette parole se réalisa : Nabucodonosor fut chassé d’entre les humains, il se mit à manger de l’herbe comme les bœufs, et son corps fut trempé par la rosée. Sa chevelure devint aussi longue que des plumes d’aigles, et ses ongles aussi grands que des griffes d’oiseaux.

      Daniel 5

      1 Un jour, le roi Baltazar offrit un grand banquet à ses hauts fonctionnaires, au nombre de mille, et il se mit à boire du vin en leur présence.
      2 Sous l’influence de l’alcool, il ordonna qu’on apporte les coupes d’or et d’argent que son père Nabucodonosor avait prises au temple de Jérusalem. Il voulait s’en servir pour boire en compagnie de ses hauts fonctionnaires, de ses femmes et de ses épouses de second rang.
      3 On apporta donc les coupes d’or qui provenaient du temple de Jérusalem, la maison de Dieu, et le roi les utilisa pour boire en compagnie de tous ses invités.
      4 Après avoir bien bu, ils se mirent à chanter les louanges des dieux d’or et d’argent, de bronze et de fer, de bois et de pierre.
      5 A ce moment précis, une main humaine apparut, à proximité du porte-lampes. Elle écrivit quelque chose sur la paroi blanchie à la chaux du palais royal. Lorsque le roi vit cette main qui écrivait,
      6 il devint tout pâle et fut terrifié par ses pensées ; il perdit sa belle assurance et ses genoux s’entrechoquèrent.
      7 Il ordonna à grands cris de faire venir les sages de Babylone, magiciens, enchanteurs ou astrologues, et il leur dit : « Celui qui déchiffrera cette inscription et m’en donnera la signification sera revêtu d’habits d’apparat, on passera un collier d’or autour de son cou, et il sera un des principaux ministres du royaume. »
      8 Tous les sages au service du roi s’avancèrent, mais aucun d’eux ne put déchiffrer l’inscription pour en donner la signification au roi.
      9 Baltazar en fut terrifié et devint encore plus pâle ; ses hauts fonctionnaires eux-mêmes étaient bouleversés.
      10 La reine mère entendit les cris poussés par le roi et par ses hauts fonctionnaires. Elle entra dans la salle du banquet et déclara : « Longue vie au roi ! Il ne faut pas te laisser terrifier par tes pensées et en perdre toute couleur.
      11 Dans ton royaume, il y a un homme qui est animé de l’esprit des dieux saints. A l’époque de ton père, on a découvert en lui une clairvoyance, une intelligence et une sagesse pareilles à la sagesse des dieux. C’est pourquoi ton père, le roi Nabucodonosor, l’avait nommé chef des devins, magiciens, enchanteurs et astrologues.
      12 Il possède un esprit exceptionnel, du discernement, de l’intelligence, et la capacité d’expliquer les rêves, de déchiffrer les énigmes et de résoudre les problèmes. Eh bien, qu’on fasse venir cet homme, ce Daniel à qui le roi avait donné le nom de Beltassar : il révélera la signification de cette inscription. »
      13 On conduisit donc Daniel devant le roi, qui lui demanda : « Es-tu bien Daniel, ce déporté judéen, que le roi mon père a ramené du pays de Juda ?
      14 J’ai entendu dire que tu es animé de l’esprit des dieux et que tu possèdes de la clairvoyance, de l’intelligence et une sagesse exceptionnelle.
      15 On vient de m’amener les sages et les magiciens pour qu’ils déchiffrent l’inscription que voici et m’en donnent la signification, mais ils n’en ont pas été capables.
      16 Or j’ai appris que toi, tu es capable d’expliquer les énigmes et de résoudre les problèmes. Si tu parviens à déchiffrer cette inscription et à m’en donner la signification, tu seras revêtu d’habits d’apparat, on passera un collier d’or autour de ton cou, et tu seras l’un des principaux ministres du royaume. »
      17 Daniel répondit au roi : « Tu peux garder pour toi tes cadeaux et tes présents, ou les donner à d’autres. Pourtant, je déchiffrerai l’inscription et je t’en expliquerai la signification.
      18 Majesté, le Dieu très-haut avait fait de ton père Nabucodonosor un grand roi, couvert de gloire et de dignité.
      19 A cause de cette grandeur reçue de Dieu, les populations de tous pays, de toutes nations et de toutes langues tremblaient de peur devant lui. Il condamnait à mort qui il voulait, il laissait vivre qui il voulait ; il honorait ou humiliait qui il voulait.
      20 Mais il devint orgueilleux et plein d’arrogance ; alors il fut renversé de son trône royal et privé de sa gloire.
      21 Il fut chassé d’entre les humains et réduit à vivre comme les bêtes : il eut sa demeure parmi les ânes sauvages, se nourrit d’herbe comme les bœufs, et son corps fut trempé par la rosée. Cela dura jusqu’au jour où il reconnut que le Dieu très-haut est le maître de toute royauté humaine et qu’il y élève qui il veut.
      22 Toi Baltazar, son fils, tu savais fort bien tout cela, et pourtant tu n’as pas adopté une attitude plus humble.
      23 Tu as défié le Dieu du ciel lorsque tu as fait apporter les coupes sacrées venant de son temple, et que vous vous en êtes servis pour boire du vin, toi, tes hauts fonctionnaires, tes femmes et tes épouses de second rang. De plus tu as chanté les louanges des dieux d’argent et d’or, de bronze et de fer, de bois et de pierre, des dieux qui ne voient rien, n’entendent rien et ne savent rien ; et tu as refusé de rendre gloire au Dieu qui tient dans sa main ta vie présente et ta destinée.
      24 Alors Dieu a envoyé une main tracer cette inscription.
      25 Voici ce qui est écrit : MENÉ, MENÉ, TEKEL et PARSIN.
      26 Et en voici le sens : MENÉ signifie compté : Dieu a fait les comptes au sujet de ton règne, et il y met fin ;
      27 TEKEL signifie pesé : tu as été pesé sur une balance, et l’on a jugé que tu ne fais pas le poids ;
      28 PERÈS signifie divisé : ton royaume a été divisé pour être donné aux Mèdes et aux Perses. »
      29 Aussitôt, Baltazar ordonna à ses serviteurs de revêtir Daniel d’habits d’apparat et de lui passer un collier d’or autour du cou. Il fit aussi proclamer que Daniel devenait un des principaux ministres du royaume.
      30 Au cours de la nuit suivante, Baltazar, roi de Babylone, fut tué

      Osée 5

      13 Éfraïm a reconnu son mal et Juda la gravité de son cas. Alors Éfraïm s’est adressé à l’Assyrie, il a envoyé une mission auprès du Grand Roi. Mais celui-ci est incapable de remédier à votre mal et de vous guérir, gens d’Éfraïm.

      Osée 7

      11 Éfraïm est un pigeon aussi naïf qu’irréfléchi : il fait appel à l’Égypte, puis il se rend en Assyrie.

      Osée 8

      9 Il a pris l’initiative de se rendre en Assyrie. Un âne sauvage garde son indépendance, mais les gens d’Éfraïm s’achètent des amants !

      Osée 9

      3 Éfraïm ne pourra pas rester dans le pays du Seigneur, il devra retourner en Égypte ou aller en Assyrie vivre de nourritures impures.

      Osée 10

      6 Car lui aussi on l’emmènera jusqu’en Assyrie en cadeau pour le Grand Roi. Éfraïm en sera humilié, Israël se mordra les doigts d’avoir choisi cette politique.

      Osée 11

      5 « Le peuple d’Israël ne reviendra pas en Égypte, mais ce sera l’Assyrie qui dominera sur lui. Car il a refusé de revenir à moi.
      11 Ils arrivent aussi d’Égypte comme une volée de moineaux, et de l’Assyrie, comme un vol de colombes. « Je les ramène dans leur patrie », dit le Seigneur.

      Osée 12

      1 Le peuple d’Éfraïm m’entoure de déloyauté ; la nation d’Israël forme tout autour de moi un cercle de trahison. Et Juda est encore indécis envers Dieu, il reste fidèle aux dieux païens.

      Osée 14

      3 Revenez au Seigneur en lui apportant ces paroles : « Pardonne tout notre crime. Reçois favorablement, plutôt que des taureaux, ce que nous déclarons :

      Amos 2

      6 Voici ce que déclare le Seigneur : « J’ai plus d’un crime à reprocher aux gens d’Israël. C’est pourquoi, je ne reviendrai pas sur ma décision. Je leur reproche en particulier ceci : ils vendent l’innocent comme esclave pour de l’argent qu’il n’a pu rembourser ; ils vendent le malheureux pour une paire de sandales.

      Michée 5

      6 Les survivants d’Israël, au milieu de peuples nombreux, seront comme la rosée bienfaisante que le Seigneur envoie, comme la pluie qui tombe sur l’herbe sans rien demander aux hommes et sans dépendre d’eux.

      Michée 7

      12 Alors vos compatriotes reviendront chez vous, d’Assyrie et d’Égypte, des bords du Nil et de l’Euphrate, du rivage des mers, et des régions de montagnes.

      Nahum 2

      1 Gens de Juda, voici venir par-dessus les montagnes un porteur de bonne nouvelle : il annonce la paix ! Célébrez vos fêtes religieuses, apportez à Dieu ce que vous lui avez promis. L’homme diabolique n’envahira plus votre pays ; son pouvoir a été anéanti.
      2 On monte à l’assaut contre toi, Ninive. Soldats, gardez les fortifications, surveillez les routes, préparez-vous au combat, rassemblez toutes vos forces.
      3 Voici que le Seigneur restaure la grandeur des descendants de Jacob, tout comme celle d’Israël, vigne que des pillards avaient ravagée et saccagée.
      4 Les soldats de l’armée ennemie ont des boucliers peints en rouge et portent des costumes écarlates. Lorsqu’ils sont prêts à l’attaque, les chars flamboient comme du feu, les lances s’agitent.
      5 Les chars se lancent à l’assaut à travers rues et places comme des bêtes en furie. On dirait des torches enflammées, ils sont aussi rapides que l’éclair.
      6 Le roi de Ninive fait appel à ses généraux, mais ils s’avancent en trébuchant. Les assaillants se précipitent vers les remparts, ils se placent derrière un abri.
      7 Soudain, les portes qui donnent sur les fleuves sont enfoncées, au palais royal c’est la débandade !
      8 On saisit la statue de la déesse, on l’emporte. Les femmes qui en prenaient soin gémissent comme des colombes plaintives ; dans leur tristesse, elles se frappent la poitrine.
      9 Ninive est comme un réservoir dont toute l’eau s’échappe. « Arrêtez-vous, arrêtez-vous », crie-t-on, mais aucun fuyard ne se retourne.
      10 Qu’on rafle l’or et l’argent ! Les richesses de la ville sont inépuisables, elle regorge d’objets précieux.
      11 Pillage, saccage et ravage ! Tous perdent courage ; les jambes fléchissent, les corps tremblent et les visages pâlissent.
      12 Qu’est devenu le repaire du lion ? Les lionceaux y recevaient leur nourriture. Quand le lion partait en chasse, personne n’inquiétait ses petits.
      13 Le lion tuait et déchirait ses proies pour la lionne et les lionceaux. Il remplissait ses tanières de la chair déchiquetée de ses victimes.
      14 Le Seigneur de l’univers déclare : « Je vais intervenir contre toi, Ninive, je ferai partir en fumée tes chars de guerre, tes lionceaux seront tués au combat. Je mettrai un terme à tes pillages sur la terre, on n’entendra plus les ordres de tes envoyés. »

      Nahum 3

      1 Quel malheur pour la ville criminelle, qui règne par la fraude, s’enrichit par la violence et sans cesse recourt au pillage !
      2 Voici qu’on y entend le claquement des fouets, le fracas des roues, le galop des chevaux, et le roulement des chars de guerre.
      3 La cavalerie charge, les armes flamboient, les piques lancent des éclairs. Partout il y a des morts, les cadavres s’entassent, on ne peut les compter, on trébuche sur les corps !
      4 Ninive, prostituée aux mille débauches, attirait par sa grâce et ensorcelait par sa beauté. Ses débauches et sorcelleries mettaient peuples et nations sur le marché des esclaves.
      5 Voilà pourquoi je vais intervenir contre toi, lui affirme le Seigneur de l’univers. Je relèverai ta robe jusqu’à ton visage, je te montrerai nue aux peuples étrangers : ils verront tous ton humiliation.
      6 Je vais te traîner dans la boue, te couvrir de honte. Je ferai de toi un exemple :
      7 tous ceux qui te verront prendront la fuite. « Ninive est en ruine, s’écrieront-ils, qui aurait pitié d’elle ? Où pourrait-on lui trouver du réconfort ? »
      8 Ninive, vaux-tu mieux que Thèbes, la ville installée sur les canaux du Nil, entourée d’eau, protégée par le rempart d’un fleuve grand comme une mer ?
      9 L’Éthiopie et l’Égypte lui fournissaient des ressources inépuisables. Les gens de Pouth et de Libye étaient ses alliés.
      10 Pourtant ses habitants, eux aussi, ont été emmenés en exil. Ses jeunes enfants eux-mêmes ont été écrasés à tous les coins de rues. Tous ses chefs ont été chargés de chaînes, ses notables ont été répartis entre les vainqueurs par tirage au sort.
      11 A ton tour, Ninive, tu seras ivre de douleur, tu en seras submergée. A ton tour, tu chercheras un refuge pour échapper à tes ennemis.
      12 Tes fortifications sont toutes comme des figues déjà mûres : dès qu’on secoue le figuier, elles tombent dans la bouche de qui veut les manger.
      13 Il n’y a plus chez toi que des femmelettes, les portes fortifiées du pays s’ouvrent d’elles-mêmes devant l’ennemi : leurs verrous ont été détruits par le feu.
      14 Puisez de l’eau, Ninivites, en vue du siège que vous allez subir, renforcez les murs de défense, pétrissez la terre argileuse et préparez les moules à briques.
      15 Mais vous mourrez, brûlés dans l’incendie de votre ville, ou tués au combat. Vous serez détruits comme des feuilles dévorées par les hannetons. Votre population grouillait comme des essaims de sauterelles.
      16 Vos marchands étaient plus nombreux que les étoiles dans le ciel, comme des hannetons qui dévorent et puis s’envolent, ils ont maintenant disparu.
      17 Vos inspecteurs pullulaient comme des sauterelles et vos fonctionnaires comme des grappes d’insectes qui se posent sur les buissons par temps froid. Lorsque le soleil se met à briller, ils disparaissent on ne sait où. Où donc sont-ils passés ?
      18 Roi d’Assyrie, tes gouverneurs se sont endormis pour toujours, tes généraux ne bougent plus. Ton peuple est dispersé sur les montagnes et personne ne le rassemble.
      19 Tu as subi un désastre irréparable, tes blessures sont mortelles. Tous ceux qui apprennent ton sort applaudissent à ton malheur, car qui n’a pas été victime de ta cruauté incessante ?

      Sophonie 2

      13 Le Seigneur interviendra également contre la région du nord et il détruira l’Assyrie ; il provoquera la ruine de Ninive qui deviendra un désert aride.

      Zacharie 10

      10 Je les retirerai d’Égypte et d’Assyrie, je les ramènerai chez eux, je les conduirai aussi dans le pays de Galaad et au Liban, mais même là, ils manqueront de place.
      11 Ils franchiront la mer de détresse, moi, le Seigneur, j’abattrai les vagues, même le fond du Nil sera à sec. L’orgueilleuse Assyrie tombera de haut, l’Égypte perdra tout pouvoir.

      Romains 15

      30 Mais voici ce que je vous demande, frères, par notre Seigneur Jésus-Christ et par l’amour que donne l’Esprit Saint : combattez avec moi en adressant à Dieu des prières en ma faveur.
    • Genèse 1

      2 Or la terre était informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l'abîme, et l'Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux.

      Genèse 2

      14 Le nom du troisième fleuve est Hiddékel ; c'est celui qui coule à l'orient de l'Assyrie. Et le quatrième fleuve, c'est l'Euphrate.

      Genèse 10

      11 De ce pays-là il sortit en Assyrie, et il bâtit Ninive, Rehoboth-Ir, Calach,

      Genèse 25

      18 Et ses enfants habitèrent depuis Havila jusqu'à Shur, qui est en face de l'Égypte, quand on va vers l'Assyrie. Il s'établit en face de tous ses frères.

      Exode 20

      22 Et l'Éternel dit à Moïse : Tu diras ainsi aux enfants d'Israël : Vous avez vu que je vous ai parlé des cieux.

      Exode 21

      2 Si tu achètes un esclave hébreu, il servira six années, mais la septième il sortira libre, sans rien payer.
      28 Si un boeuf heurte de sa corne un homme ou une femme, qui en meure, le boeuf sera lapidé, et l'on ne mangera point sa chair, et le maître du boeuf sera absous.
      32 Si le boeuf heurte de sa corne un esclave, soit homme, soit femme, le possesseur du boeuf donnera trente sicles d'argent à son maître, et le boeuf sera lapidé.

      Exode 22

      1 Si un homme dérobe un boeuf, ou un agneau, et le tue ou le vend, il restituera cinq boeufs pour le boeuf, et quatre agneaux pour l'agneau.
      2 Si le larron est trouvé faisant effraction, et est frappé à mort, celui qui l'aura frappé ne sera point coupable de meurtre.
      5 Si quelqu'un fait du dégât dans un champ, ou dans une vigne, et lâche son bétail, qui paisse dans le champ d'autrui, il rendra le meilleur de son champ et le meilleur de sa vigne.
      9 Dans toute affaire où il y a prévarication, pour un boeuf, pour un âne, pour un agneau, pour un vêtement, pour tout objet perdu, dont on dira : c'est cela, la cause des deux parties viendra devant Dieu ; celui que Dieu condamnera, rendra le double à son prochain.
      10 Si quelqu'un donne à garder à son prochain un âne ou un boeuf, ou un agneau, ou quelque bête que ce soit, et qu'elle meure, ou se casse quelque membre, ou soit emmenée sans que personne le voie,
      11 Le serment de l'Éternel interviendra entre les deux parties, pour savoir s'il n'a point mis la main sur le bien de son prochain ; le maître de la bête acceptera le serment, et l'autre ne fera pas restitution.
      12 Mais si elle lui a été dérobée, il la rendra à son maître.
      13 Si elle a été déchirée par les bêtes sauvages, il l'apportera en preuve ; il ne rendra point ce qui a été déchiré.

      Exode 23

      33 Ils n'habiteront point dans ton pays, de peur qu'ils ne te fassent pécher contre moi ; car tu servirais leurs dieux, et cela te serait un piège.

      Josué 7

      21 J'ai vu dans le butin un beau manteau de Shinear, et deux cents sicles d'argent, et un lingot d'or du poids de cinquante sicles ; je les ai convoités et pris ; et voici, ces choses sont cachées dans la terre, au milieu de ma tente, et l'argent est dessous.

      1 Chroniques 5

      6 Béera, son fils, que Thilgath-Pilnéser, roi d'Assyrie, emmena captif. C'était un prince des Rubénites.
      26 Et le Dieu d'Israël excita l'esprit de Pul, roi d'Assyrie, et l'esprit de Thilgath-Pilnéser, roi d'Assyrie, qui transporta les Rubénites, les Gadites et la demi-tribu de Manassé, et les emmena à Chalach, à Chabor, à Hara, et au fleuve de Gozan, où ils sont demeurés jusqu'à ce jour.

      2 Chroniques 28

      16 En ce temps-là, le roi Achaz envoya vers les rois d'Assyrie, afin qu'ils lui donnassent du secours.
      20 Or Thilgath-Pilnéser, roi d'Assyrie, vint vers lui ; mais il l'opprima, bien loin de le fortifier.
      21 Car Achaz dépouilla la maison de l'Éternel, la maison du roi et celle des principaux du peuple, pour faire des présents au roi d'Assyrie, mais sans en retirer secours.

      2 Chroniques 30

      6 Les coureurs allèrent donc avec des lettres de la part du roi et de ses chefs, par tout Israël et Juda, en disant, selon que le roi l'avait commandé : Enfants d'Israël, retournez à l'Éternel, le Dieu d'Abraham, d'Isaac et d'Israël, et il reviendra vers le reste d'entre vous qui est échappé de la main des rois d'Assyrie.

      2 Chroniques 32

      1 Après ces choses et ces actes de fidélité, arriva Sanchérib, roi des Assyriens ; il entra en Juda, et campa contre les villes fortes, dans l'intention de s'en emparer.
      4 Un peuple nombreux s'assembla donc, et ils bouchèrent toutes les sources et le cours d'eau qui coule par le milieu de la contrée, en disant : Pourquoi les rois des Assyriens trouveraient-ils à leur venue des eaux en abondance ?
      7 Fortifiez-vous et soyez fermes ! Ne craignez point et ne soyez point effrayés devant le roi des Assyriens et devant toute la multitude qui est avec lui ; car avec nous il y a plus qu'avec lui.
      9 Après cela, Sanchérib, roi d'Assyrie, pendant qu'il était devant Lakis, ayant avec lui toutes ses forces, envoya ses serviteurs à Jérusalem vers Ézéchias, roi de Juda, et vers tous ceux de Juda qui étaient à Jérusalem, pour leur dire :
      10 Ainsi dit Sanchérib, roi des Assyriens : En quoi vous confiez-vous, que vous restiez à Jérusalem dans la détresse
      11 Ézéchias ne vous induit-il pas à vous livrer à la mort, par la famine et par la soif, en vous disant : L'Éternel, notre Dieu, nous délivrera de la main du roi des Assyriens ?
      21 Et l'Éternel envoya un ange, qui extermina tous les vaillants hommes, les princes et les chefs dans le camp du roi d'Assyrie, en sorte qu'il s'en retourna confus en son pays. Et, comme il était entré dans la maison de son dieu, ceux qui étaient sortis de ces entrailles, le firent tomber là par l'épée.
      22 Ainsi l'Éternel sauva Ézéchias et les habitants de Jérusalem de la main de Sanchérib, roi d'Assyrie, et de la main de tous, et il les protégea de tous côtés.

      2 Chroniques 33

      11 Alors l'Éternel fit venir contre eux les chefs de l'armée du roi des Assyriens, qui mirent Manassé dans les fers ; ils le lièrent d'une double chaîne d'airain, et l'emmenèrent à Babylone.

      Esdras 4

      2 Ils vinrent vers Zorobabel et vers les chefs des pères, et leur dirent : Nous bâtirons avec vous ; car nous invoquerons votre Dieu comme vous ; et c'est à lui que nous sacrifions depuis le temps d'Ésar-Haddon, roi d'Assyrie, qui nous a fait monter ici.

      Esdras 6

      22 Et ils célébrèrent avec joie la fête solennelle des pains sans levain, pendant sept jours ; car l'Éternel les avait réjouis, ayant tourné vers eux le coeur du roi d'Assyrie, pour fortifier leurs mains dans l'oeuvre de la maison de Dieu, du Dieu d'Israël.

      Néhémie 9

      32 Et maintenant, ô notre Dieu ! Dieu grand, puissant et redoutable ! qui gardes l'alliance et la miséricorde, ne regarde pas comme peu de chose toute cette tribulation qui nous a atteints, nous, nos rois, nos chefs, nos sacrificateurs, nos prophètes, nos pères et tout ton peuple, depuis le temps des rois d'Assyrie jusqu'à ce jour.

      Esaïe 5

      8 Malheur à ceux qui joignent maison à maison, qui ajoutent un champ à l'autre, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'espace et que vous habitiez seuls au milieu du pays !

      Esaïe 7

      17 L'Éternel fera venir sur toi, sur ton peuple et sur la maison de ton père, des jours tels qu'il n'y en a pas eu de semblables, depuis le jour qu'Éphraïm se sépara d'avec Juda, savoir le roi d'Assyrie.
      18 En ce jour-là, l'Éternel sifflera pour appeler les mouches qui sont au bout des fleuves d'Égypte, et les guêpes du pays d'Assur.
      20 En ce jour-là, le Seigneur rasera avec un rasoir qu'il aura loué au-delà du fleuve (avec le roi d'Assyrie), la tête et les poils des pieds, et il enlèvera aussi la barbe.

      Esaïe 8

      4 Car, avant que l'enfant sache crier : Mon père ! ma mère ! on enlèvera devant le roi d'Assyrie les richesses de Damas et le butin de Samarie.
      7 A cause de cela, voici, le Seigneur va faire venir sur eux les eaux du fleuve, grandes et fortes, le roi d'Assur et toute sa gloire. Il s'élèvera partout au-dessus de son lit, et se répandra par-dessus toutes ses rives.

      Esaïe 10

      5 Malheur à Assur, verge de ma colère, et qui a dans sa main le bâton de mon indignation !
      9 N'en fut-il pas de Hamath comme d'Arpad ? N'en fut-il pas de Samarie comme de Damas ?
      12 Mais, quand le Seigneur aura accompli toute son oeuvre dans la montagne de Sion et à Jérusalem, je visiterai le fruit du coeur orgueilleux du roi d'Assur, et l'arrogance de ses yeux hautains.

      Esaïe 11

      11 En ce jour-là, le Seigneur étendra encore une fois la main pour racheter les restes de son peuple, qui seront réchappés de l'Assyrie, de l'Égypte, de Pathros, de Cush, d'Élam, de Shinear, de Hamath et des îles de la mer.
      16 Et il y aura une route pour le reste de son peuple, qui sera réchappé de l'Assyrie, comme il y en eut une pour Israël, lorsqu'il remonta du pays d'Egypte.

      Esaïe 19

      23 En ce jour-là, il y aura une route d'Égypte en Assyrie ; les Assyriens viendront en Égypte, et les Égyptiens en Assyrie ; et l'Égyptien avec l'Assyrien serviront l'Éternel.
      24 En ce jour-là, Israël sera joint, lui troisième, à l'Égypte et à l'Assyrie, bénis ensemble au milieu de la terre.
      25 Et l'Éternel des armées les bénira, disant : Bénis soient l'Égypte, mon peuple, et Assur, l'ouvrage de mes mains, et Israël, mon héritage !

      Esaïe 20

      1 L'année où Tharthan vint à Asdod, envoyé par Sargon, roi d'Assyrie, assiégea Asdod et la prit ;
      4 Ainsi le roi d'Assyrie emmènera les captifs de l'Égypte et les exilés de l'Éthiopie, jeunes hommes et vieillards, nus et déchaussés, le dos découvert, à la honte de l'Égypte.
      6 Et l'habitant de ce rivage dira, en ce jour-là : Voilà ce qu'est devenu le peuple en qui nous espérions, vers qui nous courions chercher du secours, pour être délivrés du roi d'Assyrie ! Et nous, comment échapperons-nous ?

      Esaïe 23

      13 Vois le pays des Caldéens, peuple qui naguère n'était pas : Assur assigna ce pays aux habitants du désert. Ils dressent leurs tours, ils détruisent les palais de Tyr, ils la mettent en ruines.

      Esaïe 27

      13 En ce jour-là, on sonnera de la grande trompette ; et ceux qui étaient perdus au pays d'Assur, et ceux qui étaient chassés au pays d'Égypte, viendront se prosterner devant l'Éternel, en la sainte montagne, à Jérusalem.

      Esaïe 30

      1 Malheur, dit l'Éternel, aux enfants rebelles, qui forment des desseins, mais sans moi, qui traitent alliance, mais sans mon Esprit, afin d'ajouter péché sur péché !
      2 Qui descendent en Égypte, sans avoir consulté ma bouche, pour se réfugier sous la protection de Pharaon, et se retirer à l'ombre de l'Égypte !
      3 La protection de Pharaon sera votre honte, et cette retraite sous l'ombre de l'Égypte, sera votre confusion.
      4 Que ses princes soient à Tsoan et que ses envoyés soient parvenus à Hanès,
      5 Tous seront rendus honteux par ce peuple, qui ne leur servira de rien, ni pour aider, ni pour secourir, mais qui sera leur honte, et même leur opprobre.

      Esaïe 36

      1 Or il arriva, la quatorzième année du roi Ézéchias, que Sanchérib, roi des Assyriens, monta contre toutes les villes fortes de Juda et les prit.
      2 Puis le roi des Assyriens envoya Rabshaké avec de grandes forces, de Lakis à Jérusalem, contre le roi Ézéchias ; et il se présenta auprès de l'aqueduc du haut étang, sur la route du champ du foulon.
      4 Et Rabshaké leur dit : Dites, je vous prie, à Ézéchias : Ainsi dit le grand roi, le roi d'Assyrie : Qu'est-ce que cette confiance sur laquelle tu t'appuies ?
      8 Maintenant fais un accord avec mon maître, le roi d'Assyrie, et je te donnerai deux mille chevaux, si tu peux fournir autant d'hommes pour les monter.
      13 Puis Rabshaké, se tenant debout, s'écria à haute voix en langue judaïque, et dit : Écoutez les paroles du grand roi, du roi d'Assyrie !
      15 Et qu'Ézéchias ne vous fasse pas mettre votre confiance en l'Éternel, disant : L'Éternel ne manquera pas de nous délivrer, et cette ville ne sera pas livrée aux mains du roi d'Assyrie.
      16 N'écoutez pas Ézéchias. Car ainsi a dit le roi d'Assyrie : Faites la paix avec moi et sortez vers moi, et vous mangerez chacun de sa vigne et chacun de son figuier, et vous boirez chacun l'eau de sa citerne ;
      18 Et qu'Ézéchias ne vous séduise pas, en disant : L'Éternel nous délivrera. Les dieux des nations ont-ils délivré chacun son pays de la main du roi d'Assyrie ?

      Esaïe 37

      4 Peut-être que l'Éternel ton Dieu aura entendu les paroles de Rabshaké, que le roi d'Assyrie, son maître, a envoyé pour insulter le Dieu vivant ; peut-être que l'Éternel ton Dieu châtiera les paroles qu'il a entendues. Fais donc monter une prière en faveur de ce qui reste encore.
      6 Et Ésaie leur dit : Vous parlerez ainsi à votre maître : Ainsi a dit l'Éternel : ne crains point à cause des paroles que tu as entendues, par lesquelles les serviteurs du roi d'Assyrie m'ont outragé.
      8 Rabshaké s'en retourna donc et trouva le roi des Assyriens qui assiégeait Libna ; car il avait appris qu'il était parti de Lakis.
      10 Vous parlerez ainsi à Ézéchias, roi de Juda : Que ton Dieu, en qui tu te confies, ne t'abuse pas, en disant : Jérusalem ne sera point livré aux mains du roi d'Assyrie.
      11 Voilà, tu as entendu ce que les rois des Assyriens ont fait à tous les pays : ils les ont détruits entièrement ; et toi, tu échapperais !
      18 Il est vrai, ô Éternel, que les rois d'Assyrie ont ravagé tous les pays et leur propre pays,
      21 Alors Ésaïe, fils d'Amots, envoya dire à Ézéchias : Ainsi a dit l'Éternel, le Dieu d'Israël : J'ai entendu la prière que tu m'as faite au sujet de Sanchérib, roi d'Assyrie.
      33 C'est pourquoi, ainsi a dit l'Éternel touchant le roi d'Assyrie : Il n'entrera pas dans cette ville, il n'y jettera point de flèche, il ne lui présentera point le bouclier et n'élèvera point de terrasse contre elle.
      37 Et Sanchérib, roi des Assyriens, leva son camp, partit et s'en retourna, et il resta à Ninive.

      Esaïe 38

      6 Et je te délivrerai, toi et cette ville, de la main du roi d'Assyrie ; je protégerai cette ville.

      Esaïe 39

      1 En ce temps-là, Mérodac-Baladan, fils de Baladan, roi de Babylone, envoya des lettres avec un présent à Ézéchias, ayant appris qu'il avait été malade et qu'il était guéri.
      2 Et Ézéchias en eut de la joie, et il leur montra son trésor, l'argent, l'or, et les aromates, et l'huile précieuse, tout son arsenal et tout ce qui se trouvait dans ses trésors. Il n'y eut rien qu'Ézéchias ne leur montrât dans sa maison et dans tout son domaine.
      3 Puis le prophète Ésaïe vint vers le roi Ézéchias, et lui dit : Qu'ont dit ces gens-là, et d'où sont-ils venus vers toi ? Et Ézéchias répondit : Ils sont venus vers moi d'un pays éloigné, de Babylone.
      4 Et Ésaïe dit : Qu'ont-ils vu dans ta maison ? Et Ézéchias répondit : Ils ont vu tout ce qui est dans ma maison ; il n'y a rien dans mes trésors que je ne leur aie montré.
      5 Alors Ésaïe dit à Ézéchias : Écoute la parole de l'Éternel des armées :
      6 Voici, les jours viennent où tout ce qui est dans ta maison, et ce que tes pères ont amassé dans leurs trésors jusqu'à ce jour, sera emporté à Babylone. Il n'en demeurera rien de reste, dit l'Éternel.
      7 On prendra même de tes fils, qui seront issus de toi et que tu auras engendrés, pour être eunuques dans le palais du roi de Babylone.
      8 Et Ézéchias répondit à Ésaïe : La parole de l'Éternel que tu as prononcée est bonne. Et il ajouta : Du moins il y aura paix et sûreté pendant mes jours.

      Esaïe 46

      1 Bel est renversé ; Nébo tombe ; leurs statues s'en vont sur les animaux, sur les bêtes de somme ; les dieux que vous portiez, on les charge comme un fardeau sur la bête fatiguée.

      Esaïe 47

      15 Tels sont pour toi ceux avec qui tu t'es lassée, avec lesquels tu trafiquas dès ta jeunesse : ils errent chacun de son côté ; il n'y a personne pour te sauver !

      Jérémie 2

      18 Et maintenant qu'as-tu à faire d'aller en Égypte boire l'eau du Shichor et qu'as-tu à faire d'aller en Assyrie pour boire de l'eau du Fleuve ?
      36 Pourquoi tant te précipiter pour changer ton chemin ! Tu auras autant de confusion de l'Égypte que tu en as eu de l'Assyrie.

      Jérémie 50

      2 Annoncez-le chez les nations, et publiez-le ; élevez l'étendard ! Publiez-le, ne cachez rien ; dites : Babylone est prise ; Bel est confondu ; Mérodac est brisé ; ses idoles sont confondues, et ses faux dieux brisés !
      17 Israël est une brebis égarée, que les lions ont chassée. Le roi d'Assyrie l'a dévorée le premier ; mais ce dernier, Nébucadnetsar, roi de Babylone, lui a brisé les os.
      18 C'est pourquoi, ainsi a dit l'Éternel des armées, le Dieu d'Israël : Voici, je vais visiter le roi de Babylone et son pays, comme j'ai visité le roi d'Assyrie.

      Jérémie 51

      44 Et je punirai Bel dans Babylone, et je ferai sortir de sa bouche ce qu'il a englouti, et les nations n'afflueront plus vers lui. La muraille même de Babylone est tombée !

      Lamentations 1

      1 Comment est-elle assise solitaire, la ville si peuplée ! Celle qui était grande entre les nations est semblable à une veuve ; la princesse des provinces est devenue tributaire !
      2 Elle pleure durant la nuit, et les larmes couvrent ses joues ; de tous ceux qu'elle aimait aucun ne la console ; tous ses amis ont agi perfidement contre elle, ils sont devenus ses ennemis.
      3 Juda s'est exilé devant l'affliction et la grandeur de sa servitude ; il demeure au milieu des nations, et il n'y trouve point de repos ; tous ses persécuteurs l'ont saisi dans l'angoisse.
      4 Les chemins de Sion sont dans le deuil, car personne ne vient plus aux fêtes solennelles ; toutes ses portes sont désertes, ses sacrificateurs gémissent, ses vierges sont désolées, et elle est remplie d'amertume.
      5 Ses adversaires ont le dessus, ses ennemis prospèrent ; car l'Éternel l'a affligée, à cause de la multitude de ses forfaits ; ses petits enfants ont marché captifs devant l'ennemi.
      6 Et la fille de Sion a perdu toute sa splendeur ; ses chefs sont devenus comme des cerfs qui ne trouvent point de pâture, et ils s'en vont, privés de force, devant celui qui les chasse.
      7 Aux jours de son affliction et de son exil, Jérusalem s'est souvenue de toutes les choses désirables qu'elle possédait depuis les jours anciens. Quand son peuple est tombé par la main de l'ennemi et que personne n'est venu à son aide, ses adversaires l'ont vue et se sont moqués de ses sabbats.
      8 Jérusalem a grièvement péché ; c'est pourquoi elle est devenue un objet de dégoût ; tous ceux qui l'honoraient la méprisent, parce qu'ils ont vu sa nudité ; elle-même gémit et détourne la tête !
      9 Sa souillure était dans les pans de sa robe, et elle ne s'est pas souvenue de sa fin. Elle a été prodigieusement abaissée ; elle n'a point de consolateur ! Regarde, ô Éternel ! mon affliction ; car l'ennemi triomphe.
      10 L'adversaire a étendu la main sur tout ce qu'elle avait de plus désirable ; car elle a vu entrer dans son sanctuaire les nations, au sujet desquelles tu avais donné cet ordre : Elles n'entreront point dans ton assemblée.
      11 Tout son peuple gémit, ils cherchent du pain ; ils ont donné ce qu'ils avaient de plus précieux pour de la nourriture, afin de ranimer leur vie. Vois, ô Éternel, et regarde combien je suis méprisée !
      12 N'êtes-vous pas touchés, vous tous qui passez par le chemin ? Regardez et voyez s'il est une douleur pareille à la douleur dont j'ai été frappée, moi que l'Éternel afflige au jour de l'ardeur de sa colère.
      13 D'en haut, il a envoyé dans mes os un feu qui s'en est rendu maître ; il a tendu un filet sous mes pieds, et m'a fait tomber en arrière. Il m'a mise dans la désolation, dans une langueur de tous les jours.
      14 Le joug de mes iniquités est lié par sa main. Elles sont entrelacées et pèsent sur mon cou ; il a fait fléchir ma force ; le Seigneur m'a livrée à des mains auxquelles je ne puis résister.
      15 Le Seigneur a renversé au milieu de moi tous les hommes vaillants ; il a convoqué contre moi une assemblée, pour mettre en pièces mes jeunes gens d'élite. Le Seigneur a foulé au pressoir la vierge, fille de Juda !
      16 C'est pour cela que je pleure, et que mon oeil, mon oeil se fond en eau ; car le consolateur qui ranimait mon âme s'est éloigné de moi ; mes enfants sont dans la désolation, parce que l'ennemi a été le plus fort.
      17 Sion étend ses mains, et personne ne la console ; l'Éternel a ordonné aux ennemis de Jacob de l'entourer de toutes parts. Jérusalem est devenue parmi eux comme un objet d'horreur.
      18 L'Éternel est juste ; car j'ai été rebelle à sa parole. Peuples, écoutez tous, je vous prie, et regardez ma douleur ! Mes vierges et mes jeunes gens sont allés en captivité.
      19 J'ai appelé mes amis, mais ils m'ont trompée. Mes sacrificateurs et mes anciens ont expiré dans la ville, lorsqu'ils cherchaient de la nourriture pour ranimer leur vie.
      20 Regarde, ô Éternel ! car je suis dans la détresse : mes entrailles bouillonnent, mon coeur est bouleversé au-dedans de moi, car j'ai été fort rebelle. Au-dehors, l'épée fait ses ravages ; au-dedans, c'est la mort !
      21 Ils m'entendent gémir ; et personne ne me console. Tous mes ennemis ont appris mon malheur ; ils se réjouissent de ce que tu l'as fait. Tu feras venir le jour que tu as annoncé, et ils seront semblables à moi.
      22 Que toute leur malice vienne devant toi, et traite-les comme tu m'as traitée, à cause de toutes mes transgressions ; car mes gémissements sont en grand nombre, et mon coeur est languissant.

      Lamentations 5

      6 Nous avons tendu la main vers l'Égypte et vers l'Assyrie, pour nous rassasier de pain.

      Ezéchiel 8

      14 Il me conduisit donc à l'entrée de la porte de la maison de l'Éternel, qui est du côté du Nord, et voici, des femmes assises pleuraient Thammuz.

      Ezéchiel 21

      26 Ainsi a dit le Seigneur, l'Éternel : Ote cette tiare ; enlève cette couronne ; les choses vont changer. Ce qui est élevé sera abaissé, et ce qui est abaissé sera élevé.

      Ezéchiel 23

      7 Elle commit adultère avec eux tous, l'élite des enfants d'Assur ; elle se souilla avec tous ceux dont elle s'était éprise, et avec toutes leurs idoles.

      Ezéchiel 29

      18 Fils de l'homme, Nébucadnetzar, roi de Babylone, a imposé à son armée un service pénible contre Tyr ; toutes les têtes en sont devenues chauves, et toutes les épaules en sont écorchées, et il n'a point eu de salaire de Tyr, ni lui, ni son armée, pour le service qu'il a fait contre elle.

      Ezéchiel 31

      3 Voici, l'Assyrie était un cèdre du Liban aux belles branches, au feuillage touffu, haut de taille et élevant sa cime jusqu'aux nues.

      Ezéchiel 32

      22 Là est Assur et toute sa multitude, et autour de lui ses tombeaux ; tous ont été blessés, et sont tombés par l'épée.

      Daniel 4

      30 Le roi prit la parole et dit : "N'est-ce pas ici la grande Babylone, que j'ai bâtie pour être la demeure royale, par la puissance de ma force et pour la gloire de ma magnificence ?"

      Daniel 5

      1 Le roi Belshatsar donna un grand festin à ses mille grands seigneurs, et en présence de ces mille il but du vin.
      2 Belshatsar, animé par le goût du vin, ordonna qu'on apportât les vases d'or et d'argent que Nébucadnetsar, son père, avait enlevés du temple de Jérusalem, afin que le roi et ses grands, ses femmes et ses concubines y bussent.
      3 Alors on apporta les vases d'or qui avaient été enlevés du temple, de la maison de Dieu, à Jérusalem ; et le roi et ses grands, ses femmes et ses concubines y burent.
      4 Ils burent du vin et ils louèrent les dieux d'or et d'argent, d'airain, de fer, de bois et de pierre.
      5 A ce moment-là, on vit sortir les doigts d'une main d'homme, et ils écrivaient vis-à-vis du chandelier, sur l'enduit de la muraille du palais royal ; et le roi vit cette partie de main qui écrivait.
      6 Alors le roi changea de couleur, et ses pensées le troublèrent ; les jointures de ses reins se relâchèrent, et ses genoux se heurtèrent l'un contre l'autre.
      7 Le roi cria avec force qu'on fît venir les astrologues, les Caldéens et les devins. Le roi prit la parole et dit aux sages de Babylone : Quiconque lira cette écriture et m'en donnera l'interprétation sera revêtu de pourpre, il aura un collier d'or à son cou, et sera le troisième dans le gouvernement du royaume.
      8 Alors les sages du roi entrèrent ; mais ils ne purent lire l'écriture, ni en donner au roi l'interprétation.
      9 De sorte que le roi Belshatsar fut fort troublé, il changea de couleur et ses grands furent consternés.
      10 La reine entra dans la salle du festin, à cause des paroles du roi et de ses grands. La reine prit la parole et dit : Roi, vis éternellement ! que tes pensées ne te troublent point, et que ton visage ne change pas de couleur.
      11 Il y a un homme dans ton royaume en qui est l'esprit des dieux saints ; et du temps de ton père, on trouva en lui une lumière, une intelligence et une sagesse semblables à la sagesse des dieux ; et le roi Nébucadnetsar ton père, -ton père, ô roi ! -l'établit chef des magiciens, des astrologues, des Caldéens et des devins,
      12 Parce qu'on trouva en lui, Daniel, que le roi avait nommé Beltshatsar, un esprit extraordinaire, et de la connaissance, et de l'intelligence pour interpréter les songes, expliquer les énigmes et résoudre les questions difficiles. Que Daniel soit donc appelé, et il donnera l'interprétation.
      13 Alors Daniel fut introduit devant le roi. Le roi prit la parole et dit à Daniel : Es-tu ce Daniel, l'un des captifs de Juda, que le roi, mon père, a amenés de Juda ?
      14 J'ai entendu dire de toi que l'esprit des dieux est en toi, et qu'on a trouvé en toi une lumière, une intelligence et une sagesse extraordinaires.
      15 Et maintenant les sages, les astrologues ont été amenés devant moi, afin de lire cette écriture et de m'en donner l'interprétation, mais ils ne peuvent donner l'interprétation de la chose.
      16 Or j'ai entendu dire que tu peux donner des explications et résoudre les questions difficiles. Si donc tu peux lire cette écriture et m'en donner l'interprétation, tu seras revêtu de pourpre et tu porteras un collier d'or à ton cou, et tu seras le troisième dans le gouvernement du royaume.
      17 Alors Daniel répondit, et dit devant le roi : Que tes dons te demeurent, et fais à un autre tes présents ; toutefois je lirai l'écriture au roi, et je lui en donnerai l'interprétation.
      18 O roi ! le Dieu souverain avait donné à Nébucadnetsar, ton père, la royauté et la grandeur, la gloire et la magnificence.
      19 Et à cause de la grandeur qu'il lui avait donnée, tous les peuples, nations et langues tremblaient devant lui et le redoutaient. Il faisait mourir ceux qu'il voulait, et il laissait la vie à ceux à qui il voulait. Il élevait ceux qu'il voulait, et abaissait ceux qu'il voulait.
      20 Mais son coeur s'étant élevé et son esprit s'étant affermi dans l'orgueil, il fut renversé de son trône royal et dépouillé de sa gloire ;
      21 Il fut chassé du milieu des enfants des hommes ; son coeur fut rendu semblable à celui des bêtes, et son habitation fut avec les ânes sauvages ; il fut nourri d'herbe comme les boeufs, et son corps fut trempé de la rosée du ciel, jusqu'à ce qu'il reconnût que le Dieu souverain domine sur le règne des hommes, et qu'il y établit qui il lui plaît.
      22 Et toi aussi, Belshatsar, son fils, tu n'as point humilié ton coeur, quoique tu susses toutes ces choses.
      23 Mais tu t'es élevé contre le Seigneur des cieux, et on a apporté les vases de sa maison devant toi, et vous y avez bu du vin, toi et tes grands, tes femmes et tes concubines, et tu as loué les dieux d'argent, d'or, d'airain, de fer, de bois et de pierre, qui ne voient, ni n'entendent, ni ne connaissent, et tu n'as pas glorifié le Dieu qui a dans sa main ton souffle et toutes tes voies.
      24 C'est alors qu'a été envoyée de sa part cette partie de main, et que cette écriture a été tracée.
      25 Voici l'écriture qui a été tracée : MENÉ, MENÉ, THEKEL, UPHARSIN (Compté, compté ; pesé et divisé).
      26 Et voici l'interprétation de ces paroles : MENÉ : Dieu a compté ton règne, et y a mis fin.
      27 THEKEL : tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé léger.
      28 PERES : ton royaume a été divisé, et donné aux Mèdes et aux Perses.
      29 Alors, sur l'ordre de Belshatsar, on revêtit Daniel de pourpre, on lui mit au cou un collier d'or, et on publia qu'il serait le troisième dans le gouvernement du royaume.
      30 Dans cette même nuit Belshatsar, roi des Caldéens, fut tué.
      31 Et Darius, le Mède, prit possession du royaume, étant âgé de soixante-deux ans.

      Osée 5

      13 Éphraïm a vu sa maladie, et Juda sa plaie. Éphraïm s'en va vers Assur, et on envoie vers le roi Jareb ; mais il ne pourra ni vous guérir, ni vous délivrer de votre plaie.

      Osée 7

      11 Éphraïm est comme une colombe stupide, sans intelligence. Ils appellent l'Égypte, ils vont vers les Assyriens.

      Osée 8

      9 Car ils sont montés vers Assur, comme un âne sauvage qui se tient à l'écart. Éphraïm a fait des présents pour avoir des amis.

      Osée 9

      3 Ils ne demeureront pas dans la terre de l'Éternel ; Éphraïm retournera en Égypte, et ils mangeront en Assyrie un aliment souillé.

      Osée 10

      6 Elle sera même transportée en Assyrie, et on en fera présent au roi Jareb. Éphraïm recevra de la honte, et Israël sera confus de ses desseins.

      Osée 11

      5 Ils ne retourneront pas au pays d'Égypte, mais leur roi sera Assur, parce qu'ils n'ont pas voulu se convertir.
      11 Et du pays d'Assyrie, comme une colombe, et je les ferai habiter dans leurs maisons, dit l'Éternel.

      Osée 12

      1 Éphraïm se repaît de vent, et poursuit le vent d'orient. Chaque jour il multiplie le mensonge et la violence ; il traite alliance avec Assur, et on porte l'huile en Égypte.

      Osée 14

      3 Assur ne nous délivrera pas ; nous ne monterons plus sur les chevaux, et nous ne dirons plus à l'ouvrage de nos mains : Vous êtes nos dieux ! Car c'est en toi que l'orphelin trouve compassion.

      Amos 2

      6 Ainsi a dit l'Éternel : A cause de trois crimes d'Israël et même de quatre, je ne le révoquerai point : parce qu'ils ont vendu le juste pour de l'argent, et le pauvre pour une paire de souliers ;

      Michée 5

      6 Ils paîtront le pays d'Assyrie avec l'épée, et le pays de Nimrod dans ses portes. Il nous délivrera de l'Assyrien, quand il viendra dans notre pays, et quand il mettra le pied sur notre territoire.

      Michée 7

      12 En ce jour-là, on viendra jusqu'à toi de l'Assyrie et des villes d'Égypte, et d'Égypte jusqu'au fleuve, d'une mer à l'autre, et d'une montagne à l'autre.

      Nahum 2

      1 Le destructeur vient contre toi, Ninive ! Garde la forteresse, surveille le chemin, fortifie tes reins, et rassemble toutes tes forces.
      2 Car l'Éternel rétablit la gloire de Jacob comme la gloire d'Israël, parce que les pillards les ont pillés et qu'ils ont ravagé leurs vignes.
      3 Le bouclier de ses hommes vaillants est rouge ; les guerriers sont vêtus d'écarlate ; l'acier des chars étincelle, au jour où il se prépare, et les lances sont agitées.
      4 Les chars roulent avec furie dans les rues ; ils se précipitent dans les places ; à les voir ils sont comme des flambeaux, ils courent comme des éclairs !
      5 Le roi de Ninive se souvient de ses hommes vaillants ; mais ils chancellent dans leur marche. Ils se hâtent vers la muraille, la défense est préparée.
      6 Les portes des fleuves sont ouvertes, et le palais s'écroule !
      7 C'en est fait ! Elle est mise à nu, elle est emmenée, et ses servantes gémissent comme des colombes ; elles se frappent la poitrine.
      8 Ninive était, depuis qu'elle existe, comme un réservoir plein d'eau. Ils fuient !... Arrêtez ! Arrêtez !... Mais personne ne se retourne !
      9 Pillez l'argent ! Pillez l'or ! Car il n'y a point de fin à ses richesses, c'est une abondance de toutes sortes d'objets précieux.
      10 Pillage, et ravage, et dévastation ! Le coeur se fond, les genoux tremblent ; la douleur est dans tous les reins, et tous les visages pâlissent.
      11 Où est maintenant ce repaire de lions ? Où est ce lieu de pâture des lionceaux, où se retiraient le lion, la lionne et les petits du lion, sans que personne y vînt les troubler ?
      12 Le lion déchirait pour ses petits ; il étranglait pour ses lionnes ; il remplissait de proies ses antres, et ses repaires de dépouilles.
      13 Voici, j'en veux à toi, dit l'Éternel des armées, je mettrai le feu à tes chars, et je les réduirai en fumée ; l'épée dévorera tes lionceaux ; j'arracherai du pays ta proie, et l'on n'entendra plus la voix de tes messagers.

      Nahum 3

      1 Malheur à la ville sanguinaire ! Elle est toute pleine de mensonge et de violence, la rapine ne s'en retire point.
      2 On entend le bruit du fouet, le bruit retentissant des roues, les chevaux qui galopent, les chars qui bondissent.
      3 Les cavaliers s'élancent, l'épée brille et la lance étincelle. C'est une multitude de blessés ! Une foule de cadavres, des corps morts à l'infini ! Ils trébuchent sur leurs morts.
      4 C'est à cause des nombreuses prostitutions de la prostituée, pleine d'attraits, habile enchanteresse, qui vendait les nations par ses prostitutions, et les peuples par ses enchantements.
      5 Voici, j'en veux à toi, dit l'Éternel des armées ! Je relèverai les pans de ta robe sur ton visage, et je montrerai aux nations ta nudité, et ta honte aux royaumes.
      6 Je jetterai sur toi tes abominations, je te rendrai méprisable, et je te donnerai en spectacle.
      7 Tous ceux qui te verront fuiront loin de toi, et diront : Ninive est détruite ! Qui aura compassion d'elle ? Où te chercherai-je des consolateurs ?
      8 Vaux-tu mieux que No-Amon, qui était assise au milieu des fleuves, entourée d'eaux, qui avait une mer pour rempart, une mer pour muraille ?
      9 Cush était sa force, et les Égyptiens sans nombre ; Put et les Libyens venaient à son secours.
      10 Elle aussi s'en est allée captive en exil ; ses enfants furent aussi écrasés à tous les coins des rues ; on jeta le sort sur ses hommes honorables, et tous ses grands furent liés de chaînes.
      11 Toi aussi tu seras enivrée, tu seras cachée ; toi aussi tu chercheras un refuge contre l'ennemi.
      12 Toutes tes forteresses seront comme des figuiers avec des figues hâtives ; quand on les secoue, elles tombent dans la bouche de celui qui veut les manger.
      13 Voici, ton peuple, ce sont des femmes au milieu de toi ; les portes de ton pays s'ouvrent à tes ennemis ; le feu consume tes barres.
      14 Puise-toi de l'eau pour le siège ; fortifie tes remparts ! Entre dans la boue ; foule l'argile ; répare le four à briques !
      15 Là, le feu te consumera, l'épée t'exterminera ; elle te dévorera comme la sauterelle. Multiplie-toi comme le jélek ! Multiplie-toi comme les sauterelles !
      16 Tes marchands sont plus nombreux que les étoiles du ciel : la sauterelle dépouille et s'envole !
      17 Tes princes sont comme des sauterelles, tes capitaines comme une multitude de sauterelles qui se posent sur les haies au temps froid ; quand le soleil se lève, elles s'enfuient, et l'on ne connaît plus le lieu où elles sont.
      18 Tes pasteurs sommeillent, roi d'Assyrie ! Tes hommes vaillants reposent. Ton peuple est dispersé sur les montagnes, il n'y a personne qui le rassemble.
      19 Il n'y a point de remède à ta blessure ; ta plaie est mortelle ! Tous ceux qui entendront parler de toi battront des mains sur toi ; car qui est-ce qui n'a pas continuellement éprouvé les effets de ta malice ?

      Sophonie 2

      13 Il étendra sa main vers le nord, et il détruira l'Assyrie ; il fera de Ninive une désolation, un lieu aride comme le désert.

      Zacharie 10

      10 Je les ramènerai du pays d'Égypte, et je les rassemblerai de l'Assyrie ; je les ferai venir au pays de Galaad et au Liban, et il n'y aura pas assez de place pour eux.
      11 Il passera la mer étroite, et frappera les flots de la mer ; et toutes les profondeurs du fleuve seront desséchées ; l'orgueil de l'Assyrie sera abattu, et le sceptre de l'Égypte sera ôté.

      Romains 15

      30 Je vous conjure donc, frères, par notre Seigneur Jésus-Christ, et par l'amour de l'Esprit, de combattre avec moi dans les prières que vous ferez à Dieu pour moi ;
    • Genèse 1

      Genèse 2

      Genèse 10

      Genèse 25

      Exode 20

      Exode 21

      Exode 22

      Exode 23

      Josué 7

      1 Chroniques 5

      2 Chroniques 28

      2 Chroniques 30

      2 Chroniques 32

      2 Chroniques 33

      Esdras 4

      Esdras 6

      Néhémie 9

      Esaïe 5

      Esaïe 7

      Esaïe 8

      Esaïe 10

      Esaïe 11

      Esaïe 19

      Esaïe 20

      Esaïe 23

      Esaïe 27

      Esaïe 30

      Esaïe 36

      Esaïe 37

      Esaïe 38

      Esaïe 39

      Esaïe 46

      Esaïe 47

      Jérémie 2

      Jérémie 50

      Jérémie 51

      Lamentations 1

      Lamentations 5

      Ezéchiel 8

      Ezéchiel 21

      Ezéchiel 23

      Ezéchiel 29

      Ezéchiel 31

      Ezéchiel 32

      Daniel 4

      Daniel 5

      Osée 5

      Osée 7

      Osée 8

      Osée 9

      Osée 10

      Osée 11

      Osée 12

      Osée 14

      Amos 2

      Michée 5

      Michée 7

      Nahum 2

      Nahum 3

      Sophonie 2

      Zacharie 10

      Romains 15

      30 Je vous prie mes frères, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ et de l’amour par lequel le Saint-Esprit nous unit : soyez mes alliés dans le combat que je soutiens, luttez avec moi, en priant Dieu que
Update Required To play the media you will need to either update your browser to a recent version or update your Flash plugin pour Firefox & Safari - Flash plugin pour Opera & Chrome.