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CÈNE (sainte)

Du latin coena =souper, dîner, et peut-être surtout dîner en commun (cf. l'origine grec de coena : koïnos =qui est en commun). Ce mot désigne le dernier repas pris par Jésus avec ses apôtres, la veille de sa mort, et plus particulièrement le sacrement qu'il a institué au cours de ce repas. Mais il désigne aussi le repas commémoratif, réduit à ses éléments essentiels, que des chrétiens prennent ensemble en souvenir du repas d'adieux de Jésus et de sa mort, et pendant lequel ils célèbrent le sacrement institué par le Maître. La Cène est encore appelée (1Co 11:20) « le repas du Seigneur ». (cf. 1Co 10:21, « la table du Seigneur ») Il se peut que l'action de « rompre le pain » dont il est parlé dans Ac 2:42,46 et Ac 20:7 soit une allusion à la célébration de la Cène, mais ce n'est pas absolument sûr. Le nom d' « eucharistie », également donné à la sainte Cène et qui veut dire « action de grâces », est emprunté aux textes : 1Co 11:24, Mt 26:26 et suivant, Mr 14:22, Lu 22:19. La désignation moderne de « communion », devenue synonyme de sainte Cène, est dérivée de 1Co 10:16. Le sens de ces diverses appellations se précisera davantage par les observations faites au cours de cet article.

Le N.T. contient quatre récits de l'institution de la Cène : le premier dans 1Co 11:23-25 et les trois autres dans les évangiles synoptiques (Mr 14:22-25, Mt 26:26-29, Lu 22:15-20). Jean mentionne, il est vrai, le repas d'adieux (Jn 13:2 et suivants), mais ne dit rien de l'institution du sacrement. On a cherché à rendre compte de ce silence, étonnant de prime abord de la part de l'évangéliste qui insiste le plus sur la nécessité et sur le prix d'une intime communion de l'âme du croyant avec le Sauveur. D'aucuns ont tiré argument de ce silence pour dire que Jean n'a rien su de l'institution de la Cène, et que par conséquent elle n'a dû apparaître que plus tard dans la pratique de l'Église. Mais cette interprétation est formellement contredite par le texte de la 1 re aux Cor. qui montre que la célébration de la Cène était un usage constant au temps de saint Paul, antérieurement donc à la rédaction du 4 e évangile. D'autres ont pensé que Jean n'avait pas jugé à propos de relater l'institution de la Cène parce que le récit s'en trouvait déjà dans la narration synoptique. Cette réponse ne paraît pas suffisante, car dans d'autres cas Jean n'hésite pas à redire ce qu'on trouve déjà dans les évangiles antérieurs. (Voir, par ex., la relation de la multiplication des pains : Jn 6:1-13, cf. Mt 14:1-21, Mr 6:34,44. Voir aussi la mention du reniement de Pierre, Jn 18:15-18,25-27 ; cf. Mt 26:69-75, Mr 14:66-72) Dira-t-on que le spiritualisme de Jean s'accommodait mal d'un acte que la plupart, de son temps déjà, considéraient comme essentiellement rituel, et qu'il a voulu désavouer implicitement cet acte en le passant sous silence ? Mais à supposer que ce fût là l'intention de Jean--et ce n'est qu'une pure conjecture--, il paraît bien peu vraisemblable qu'il se soit résolu à se mettre ainsi en contradiction avec un usage aussi fortement établi dans la vie de l'Église. Ce désaveu, même implicite, de ce que l'Église tenait pour un sacrement institué par le Seigneur et pour un mémorial de son sacrifice, n'eût servi qu'à scandaliser les croyants et qu'à rendre suspect le témoignage de l'évangéliste. Non, l'auteur du 4 e évangile n'a pas voulu désavouer l'institution de la Cène, mais, dans sa préoccupation dominante de mettre surtout en relief le côté spirituel de toutes choses et le prix d'une communion permanente de l'âme avec Celui qui est devenu le principe même de sa vie (voy. dans Jn 6 le discours sur le pain de vie et dans Jn 15:4-6 l'allégorie du cep et des sarments), il n'a vu, semble-t-il, dans la communion eucharistique, qu'un moment particulier d'un état d'âme qui doit être habituel chez le croyant, et sa pensée ne s'est pas arrêtée aux circonstances extérieures et occasionnelles de cette communion.

A propos de la relation du dernier souper de Jésus avec ses disciples, tel qu'il est rapporté par le 4 e évangile, il se pose encore une question : la question de date. Nous ne l'abordons pas ici ; on la trouvera traitée dans l'article Chronologie du N.T., I, parg. 4.

Venons-en maintenant aux quatre récits que le N.T. nous a conservés de l'institution de la Cène. On peut relever entre eux des variantes d'importance inégale. Nous ne pouvons nous attarder ici qu'à la plus considérable. Elle ressort de la comparaison des relations de Matthieu et de Marc d'une part, et de Luc et de Paul d'autre part. Les mots : « Faites ceci en mémoire de moi », prononcés par Jésus, ne se trouvent en effet que dans Lu 22:19 et dans 1Co 11:24 et suivant. On saisit sans peine toute la portée de cette différence : dans le premier cas (Mt et Mc) la Cène apparaît comme un repas solennel qui a eu lieu une fois pour toutes, qui n'a pas à être renouvelé. Dans le second cas, au contraire, la Cène est un acte rituel dont la répétition indéfinie a fait l'objet d'un ordre formel du Seigneur. La question se pose donc de savoir lequel de ces deux groupes de récits reflète le mieux la réalité, exprime le plus exactement la pensée de Jésus. Nous ne pouvons entrer ici dans le détail des controverses auxquelles ce problème a donné lieu, et des explications plus ou moins ingénieuses qu'on a parfois hasardées pour harmoniser les différents récits.

Une considération tirée de la chronologie nous paraît de la plus grande importance : la 1 re aux Cor. est très certainement antérieure, peut-être d'une trentaine d'années, au plus ancien de nos récits synoptiques : n'est-ce pas une raison suffisante pour donner la préférence à la relation paulinienne de l'institution de la Cène, que le récit des deux premiers synoptiques ne contredit d'ailleurs pas, mais qu'il nous offre sous une forme plus ramassée, plus concise, en y omettant ce qui n'était pas directement en rapport avec le but particulier visé par les deux premiers évangélistes. Au reste, on conçoit difficilement que saint Paul ait osé donner, dans son récit de la Cène, comme venant de Jésus lui-même, l'ordre formel de répéter cet acte « en mémoire de lui », si Jésus n'avait rien dit de pareil. Comment Paul aurait-il pu ajouter qu'il tenait son récit « du Seigneur » ? Cela ne signifie d'ailleurs pas nécessairement que ce qu'il rapporte au sujet du repas eucharistique lui a été révélé directement, sans aucun intermédiaire, à la faveur d'une intervention spéciale et personnelle du Christ glorifié, par exemple dans une vision. On ne voit pas bien, en effet, la nécessité d'une telle intervention à un moment où le récit de la Cène était déjà connu de tous, dans l'Église.

Le fait que l'apôtre semble insister sur le caractère personnel de la révélation qu'il a reçue, en disant : « Pour moi (ego) j'ai appris du Seigneur » (1Co 11:23), ne semble pas décisif. On peut très bien admettre, avec la plupart des commentateurs d'aujourd'hui, que l'apôtre a reçu du Seigneur ce qu'il dit de la Cène, mais par le moyen des autres apôtres qui, à Jérusalem, avaient pleinement approuvé son évangile et son ministère, et lui avaient donné la main d'association (Ga 1:18 2:9).

D'autre part, cette conformité, au moins pour tout l'essentiel, de l'évangile de Paul avec celui des apôtres qui avaient accompagné Jésus pendant son ministère terrestre, nous paraît suffisante pour réduire à néant la thèse très en vogue dans certains milieux pour qui l'évangile du salut et, dans l'évangile, le récit de l'institution seraient une pure invention de Paul ou une adaptation à la religion chrétienne d'une certaine idée païenne de la rédemption (par le sacrifice d'un dieu), idée qu'il aurait empruntée au culte des Mystères (cela n'exclut d'ailleurs pas la possibilité d'un emprunt fait par l'apôtre à la langue des Mystères, de certains termes qu'il aurait christianisés en quelque sorte et incorporés dans son vocabulaire théologique, pour mieux se faire comprendre de tels anciens païens à qui s'adressaient ses épîtres ; voir Mystère).

Abordons maintenant la narration même de l'institution de la Cène, et demandons-nous quelle fut, dans cette circonstance, la véritable pensée, l'intention profonde et miséricordieuse du Seigneur. D'après les Synoptiques (Mt 26:17-19, Mr 14:12,36, Lu 22:7-13), indirectement confirmés par ce que dit Paul quand il appelle Christ « notre agneau pascal » (1Co 5:7), il est hors de doute que Jésus, le soir des adieux, a voulu prendre avec ses apôtres le repas de la Pâque prescrit par la Loi (Ex 12:24 et suivant ; voir Paque), et que ce repas fut l'occasion de l'institution du sacrement eucharistique.

Le repas pascal, en unissant les enfants d'Israël plus étroitement les uns aux autres par la communauté d'un grand souvenir, devait aussi--et surtout--les unir d'une manière plus intime au Dieu à qui ils appartenaient à un double titre, puisqu'il était en même temps que leur Créateur leur Libérateur, Celui qui les avait sauvés de « la maison de servitude », et les avait appelés ainsi à l'existence en tant que peuple indépendant et organisé. Jésus, venu non pour abolir mais pour accomplir (Mt 5:17), et qui a toujours voulu affirmer son étroite solidarité avec son peuple, a tenu à prendre avec ses disciples le repas commémoratif de la Pâque tel qu'il vient d'être défini. Mais au sens primitif, religieux et national du repas traditionnel, il va surajouter une signification nouvelle, complémentaire et toute spirituelle, et c'est la seule qui comptera et restera après lui, substituée à la première, dans la pratique de l'Église : au cours du repas il accomplit un acte symbolique destiné à graver au plus profond de l'âme de ses disciples non seulement le souvenir de sa mort, mais l'idée du véritable caractère de cette mort, don total de lui-même, sacrifice librement consenti pour ses disciples et pour le monde entier (Mr 10:45, Mt 20:28, Jn 10:11,16,17). Hanté par la pensée de sa fin toute proche, il prend du pain, le rompt, comme faisait le père de famille au début du repas pascal (on rompait toujours le pain chez les Juifs) et, après avoir rendu grâces, le donne à ses disciples en leur disant (D'après les différents récits combinés) : « Prenez, mangez, ceci est mon corps qui est donné (ou rompu) pour vous. Faites ceci en mémoire de moi. » Puis, « quand ils eurent dîné » (Lu 22:20,1Co 11:26), prenant la coupe (la troisième du repas, appelée la « coupe de bénédiction »), il la leur donna en disant : « Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de la nouvelle alliance, lequel est répandu en faveur d'un grand nombre, pour la rémission des péchés » (ces cinq derniers mots d'après Matthieu seul ; d'après Luc et Paul : « cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang »).

Il est impossible de méconnaître le rapport qu'il y a entre l'expression employée ici par Jésus : « le sang de la nouvelle alliance » (ou « la nouvelle alliance en mon sang ») et celle qui est attribuée à Moïse quand, au pied du mont Sinaï, il met en quelque sorte le sceau sur l'alliance contractée par JHVH avec le peuple d'Israël (Ex 24:8). D'autre part, le rapport entre la parole de Jésus et la prophétie de Jérémie (Jer 31 et suivants, cf. Heb 8:8 ss) n'est pas moins évident.

Les paroles prononcées par Jésus au moment d'offrir la coupe aux convives ont donné lieu à de vives controverses que nous ne pouvons rappeler ici. Par contre, celles qu'il a dites en leur donnant le pain rompu sont admises par la très grande majorité des critiques. Remarquons aussi que les mots « pour vous » se trouvent dans les quatre récits de la Cène. Cela nous suffit pour pouvoir affirmer sans hésitation qu'en instituant la Cène Jésus a voulu caractériser sa mort comme un don complet de lui-même, un sacrifice total consenti pour ses disciples d'abord, mais aussi pour l'humanité tout entière.

Il n'est peut-être pas de paroles de l'Écriture qui aient prêté à plus de discussions entre les critiques et entre les différentes Églises chrétiennes, discussions passionnées, véhémentes, que les célèbres paroles de l'institution. Convient-il de voir dans l'expression : « Ceci est mon corps », plus qu'une manière figurée de parler ? Faut-il, prenant ces mots dans leur sens le plus littéral et matériel, penser qu'à ce moment solennel entre tous, Jésus a voulu communiquer la substance même de son corps à ses apôtres, à la faveur d'une transformation soudaine, miraculeuse, encore que mystérieuse et imperceptible aux sens, des « éléments » de la Cène--le pain et le vin--, si bien que les apôtres auraient vraiment absorbé quelque chose de sa chair et de son sang, tandis que les éléments (ou, comme disent les théologiens, les « espèces ») seraient apparemment restés les mêmes ? Ou bien faut-il croire, sans admettre cette transmutation miraculeuse, que les « espèces » restant ce qu'elles étaient en réalité, le corps spirituel et mystique du Christ est venu s'y surajouter en quelque sorte, dans l'invisible, au moment de la consécration des éléments et qu'il fut absorbé et assimilé en même temps qu'eux ? L'examen approfondi de ces questions relève de la dogmatique et ne peut trouver place ici. Nous dirons seulement que le texte des paroles de l'institution ne nous paraît rien impliquer de ce que nous venons de voir. Il est reconnu aujourd'hui qu'on ne peut tirer argument du mot « est » dans l'expression : « Ceci est mon corps », car dans un cas semblable l'araméen, que parlait Jésus, n'employait généralement pas le verbe auxiliaire, en sorte que Jésus a dû dire : « Ceci, mon corps. » Cela pourrait tout aussi bien se traduire par : « Ceci représente (symbolise) mon corps. » D'ailleurs l'emploi du verbe « être » lui-même ne serait pas encore décisif. Il est hors de doute que ce verbe est parfois employé pour indiquer une simple comparaison, quand, par exemple, voyant le portrait de quelqu'un, on dit : « C'est bien lui », ou quand, regardant un enfant, on dit : « C'est tout à fait son père. » On pourrait citer, du reste, un bon nombre de passages bibliques où le verbe « être » est employé dans le cas d'une simple comparaison et non point d'une identité substantielle. (cf. Ge 17:10 41:26, Mt 13:37, Jn 15:1,5 etc.) Cette façon de s'exprimer était très répandue en Israël. C'est ainsi que Moïse dit en instituant la Pâque : « Ceci (=l'agneau pascal) est la Pâque (=le passage) de l'Éternel » (Ex 12:11), ce qui veut dire que l'agneau pascal devait rappeler aux enfants d'Israël le passage de l'ange de l'Éternel sur l'Egypte et la façon dont il les avait épargnés. Que cette explication n'ait qu'un sens figuré, purement symbolique, c'est l'évidence même (cf. l'expression : « Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang » ; une coupe [ou son contenu] n'est pas une alliance, elle ne peut que la symboliser). Jésus a dû hésiter d'autant moins à parler comme il l'a fait que justement Moïse avait employé une expression analogue et que l'usage de l'allégorie était plus répandu dans la langue de son peuple, et tout particulièrement dans la prédication des prophètes, dont il s'était nourri. On comprend très bien que Celui qui aimait parler en paraboles pour rendre plus concrète et plus impressive la vérité religieuse et pour la graver plus profondément dans les coeurs, ait légué à ses apôtres, au moment de les quitter, sa suprême pensée dans un acte symbolique qu'on a pu appeler une parabole en action.

Quant à prétendre que Jésus a voulu distribuer aux apôtres son corps mystique, spirituel (qu'il ne devait revêtir, par ailleurs, qu'après sa glorification), c'est une explication que les paroles de l'institution ne justifient en aucune façon, pas plus qu'aucun des textes pauliniens qui font allusion au « repas du Seigneur ». On pourrait bien plutôt objecter le passage de 1Co 15:50, où l'apôtre déclare expressément que ni la chair ni le sang ne peuvent hériter du royaume de Dieu et, par conséquent, ne peuvent être attribués à l'organisme spirituel du Ressuscité glorifié dont il serait ici question.

Toute théorie qui affirme la manducation du corps même de Jésus aboutit d'ailleurs logiquement à cette extraordinaire et choquante conclusion, que le Maître a lui-même mangé son propre corps et bu son propre sang. (cf. Lu 22:15) Enfin, l'argument qu'on a cru pouvoir tirer des conséquences de communions indignes, (voir 1Co 11:27-32, où il est question d'infirmités, de maladies et même de cas mortels) conséquences attribuées à une mystérieuse influence du corps mystique de Jésus absorbé par le communiant, n'a rien de probant. Le fait de ne pas savoir « discerner (ou reconnaître) le corps du Seigneur » (1Co 11:29), c'est-à-dire de ne pas accepter par la foi le don que le Christ a fait de lui-même pour sauver les pécheurs et que symbolisent le pain rompu et le vin répandu, n'attire pas sur le pécheur, comme le croient bien des chrétiens, la condamnation éternelle, mais un châtiment temporaire et temporel infligé par Dieu dans une intention pédagogique pour son amendement (1Co 11:32).

Toutefois ce serait singulièrement amoindrir la signification de la Cène que d'y voir, sans plus, la préfiguration ou le mémorial de la mort de Jésus sur la croix. Il ne faut jamais séparer du souvenir de cette mort la pensée de l'immense bienfait qui en est résulté pour les croyants de tous les temps. D'après tout le N.T., le sacrifice du Fils de Dieu a été la condition et restera à tout jamais le gage de la rémission des péchés et du salut apporté au pécheur, comme le sang répandu au moment de la Pâque et au pied du Sinaï était pour Israël le gage du bon vouloir de l'Éternel à son égard, la garantie de l'alliance qu'il avait conclue avec son peuple.

« Se souvenir du Christ, a dit très justement Mélanchton..., c'est se rappeler les bienfaits du Christ et les accepter par la foi, afin d'être vivifié par eux » (Apol. de la Confess. d'Augsbourg, XII, parag. 72). Comme le corps ne vit qu'en assimilant de la nourriture, ainsi le chrétien qui communie s'assimile par un acte de foi tout le bienfait de la rédemption, le pardon complet de Dieu, le salut que le sacrifice du Christ lui a procuré, et dont la certitude devient le principe même de sa vie renouvelée. Réconcilié avec Dieu, il se sait entré dans l'alliance de grâce, l'alliance nouvelle annoncée par les prophètes. En communiant, il affirme chaque fois à nouveau la valeur rédemptrice et la vertu vivifiante de la mort du Sauveur, il se fait en quelque sorte à la face du monde le héraut de la bonne nouvelle de l'amour de Dieu manifesté au Calvaire (tel est le sens de l'expression : « Vous annoncez la mort du Seigneur », 1Co 11:26). « Jusqu'à ce qu'il vienne », ajoute l'apôtre, car la Cène est aussi le gage de la rédemption finale des enfants de Dieu, « sauvés en espérance » (Ro 8:24 ; voir tout le passage ; v. 18, 25). Il va sans dire qu'elle doit être aussi l'occasion d'une consécration nouvelle, d'un don total du croyant, corps et âme, à Celui qui s'est si complètement donné à lui, au Dieu Sauveur qui l'a racheté à un si grand prix (1Pi 1:18,20). Le chrétien doit souffrir et mourir avec Lui pour revivre aussi déjà ici-bas, avec Lui par son Esprit (Ro 8:16 et suivant, Col 3:11, Ga 2:20). Il doit vivre en particulier, comme son Maître, d'une vie d'amour fraternel (1Jn 4 :, 19 et suivant). La Cène, communion avec le Dieu d'amour, est aussi un repas de communion fraternelle (cf. le mot « agape » qui désignait le repas fraternel pris en commun par les premiers chrétiens et pendant lequel était célébrée la sainte Cène : agapê veut dire « amour »). Par là la Cène devient le signe caractéristique, le signe de ralliement en quelque sorte de l'Église, communauté des rachetés du Crucifié Ressuscité (1Co 10:17, cf. Jn 13:35). Et enfin, si la Cène est essentiellement le gage sensible de l'Amour Rédempteur, si le croyant doit la prendre non pour être sauvé, mais parce que, se sachant sauvé, il veut se fortifier ainsi dans cette bienheureuse conviction, comment pourrait-il communier autrement qu'avec un coeur débordant de gratitude et de joie ? Le repas pascal avait déjà ce caractère, et nous savons que le chant y avait sa place. Jésus et les apôtres ont aussi chanté, lors du repas d'adieux dans la chambre haute (Mt 26:30, Mr 14:26). Autant que son nom de « communion », la sainte Cène mérite donc celui d' « eucharistie », c'est-à-dire d' « action de grâces », que l'Église lui a donné dès la plus haute antiquité, déjà dans saint Ignace et dans la Didachè. Voir Agape, Communion, Chair. M. M.

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      3 Supposons ceci : C’est le grand-prêtre qui a commis un péché, et par là, il a rendu le peuple coupable. Il doit alors offrir en sacrifice au SEIGNEUR un taureau sans défaut, pour recevoir le pardon des péchés.
      4 Il conduit l’animal devant le SEIGNEUR, à l’entrée de la tente de la rencontre. Il pose la main sur la tête du taureau et il l’égorge à cet endroit.
      5 Le grand-prêtre prend du sang du taureau et il l’emporte dans la tente de la rencontre.
      6 Il trempe un doigt dans le sang et, devant le SEIGNEUR, il lance sept fois un peu de sang sur le rideau du lieu très saint, sur sa partie visible.
      7 Ensuite, le grand-prêtre met du sang sur les coins relevés de l’autel du parfum qui se trouve devant le SEIGNEUR, dans la tente de la rencontre. Puis il verse tout le sang qui reste au pied de l’autel des sacrifices qui se trouve à l’entrée de la tente.
      8 Il prend toutes les parties grasses du taureau : la graisse qui entoure les intestins et l’estomac,
      9 les deux reins avec la graisse qui les enveloppe et qui tient aux côtés de l’animal, enfin, la meilleure partie du foie. On l’enlève avec les reins.
      10 Ce sont les mêmes parties qu’on prend quand on offre un taureau en sacrifice de communion. Le grand-prêtre les brûle sur l’autel des sacrifices.
      11 Ensuite, la peau du taureau, la viande, la tête, les pattes, les intestins et l’estomac avec ce qu’ils contiennent,
      12 tout ce qui reste de l’animal, il le fait porter en dehors du camp. On porte ces restes dans un endroit pur, là où on met les cendres grasses, et on les brûle sur un feu de bois. C’est à cet endroit qu’il faut tout brûler, sur le tas des cendres grasses. »
      13 « Supposons ceci : C’est toute la communauté d’Israël qui a péché sans le vouloir et sans le savoir. Elle a fait un acte interdit par un commandement du SEIGNEUR. Dans ce cas, les Israélites sont devenus coupables.
      14 Quand ils se rendent compte de ce péché, ils doivent offrir un taureau pour recevoir le pardon de Dieu. Ils conduisent l’animal devant la tente de la rencontre.
      15 Les anciens de la communauté posent la main sur la tête du taureau, et l’un d’eux l’égorge à cet endroit, devant le SEIGNEUR.
      16 Le grand-prêtre emporte un peu de son sang dans la tente de la rencontre.
      17 Il trempe un doigt dans le sang et, devant le SEIGNEUR, il lance du sang sept fois sur le rideau du lieu très saint, sur sa partie visible.
      18 Ensuite, le grand-prêtre met du sang sur les coins relevés de l’autel qui se trouve devant le SEIGNEUR, dans la tente de la rencontre. Puis il verse tout le sang qui reste au pied de l’autel des sacrifices qui se trouve à l’entrée de la tente.
      19 Il prend toutes les parties grasses du taureau et il les brûle sur l’autel.
      20 Avec ce taureau, il fait exactement la même chose qu’avec le taureau offert pour son péché à lui. Quand le grand-prêtre fait sur la communauté d’Israël le geste du pardon des péchés, Dieu pardonne à cette communauté.
      21 Ensuite, le grand-prêtre fait porter en dehors du camp tout ce qui reste de l’animal. On le brûle comme on a brûlé le premier taureau offert pour le péché du grand-prêtre. Voilà le sacrifice pour recevoir le pardon, quand la communauté d’Israël a commis un péché. »
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      23 Quand il se rend compte de ce péché, il doit offrir un bouc sans défaut.
      24 Il pose la main sur la tête de l’animal et il l’égorge devant le SEIGNEUR, là où on tue les animaux offerts en sacrifices complets. C’est un sacrifice pour recevoir le pardon des péchés.
      25 Le prêtre trempe un doigt dans le sang du bouc et il en met sur les coins relevés de l’autel des sacrifices. Puis il verse tout le sang qui reste au pied de cet autel.
      26 Il brûle sur l’autel toutes les parties grasses, comme on le fait pour le sacrifice de communion. Quand le prêtre fait sur le chef le geste de pardon pour son péché, Dieu pardonne à ce chef. »
      27 « Supposons ceci : C’est n’importe quel Israélite qui a péché sans le vouloir. Il a fait un acte interdit par un commandement du SEIGNEUR, et ainsi il est devenu coupable.
      28 Quand il se rend compte de ce péché, il doit offrir une chèvre sans défaut pour recevoir le pardon de Dieu.
      29 Il pose la main sur la tête de l’animal et il l’égorge là où on égorge les animaux offerts en sacrifices complets.
      30 Le prêtre trempe un doigt dans le sang de la chèvre et il en met sur les coins relevés de l’autel des sacrifices. Puis il verse tout le sang qui reste au pied de cet autel.
      31 Il enlève toutes les parties grasses de la chèvre, comme on le fait pour le sacrifice de communion. Le prêtre les brûle sur l’autel pour que la fumée de bonne odeur de ce sacrifice plaise au SEIGNEUR. Il fait sur le coupable le geste de pardon pour son péché. Alors Dieu pardonne à cet homme.
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      33 Il pose la main sur la tête de l’animal et il l’égorge là où on égorge les animaux offerts en sacrifices complets.
      34 Le prêtre trempe un doigt dans le sang de l’animal et il en met sur les coins relevés de l’autel des sacrifices.
      35 Il enlève toutes les parties grasses du mouton, comme pour le sacrifice de communion. Le prêtre les brûle sur l’autel avec les autres sacrifices brûlés pour le SEIGNEUR. Il fait sur le coupable le geste de pardon pour son péché. Alors Dieu pardonne à cet homme. »

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      2 Voici ce que le SEIGNEUR dit : « Dans le désert, j’ai montré ma bonté au peuple qui a échappé à la mort. Israël va donc pouvoir se reposer.
      3 Le peuple disait : “De loin, le SEIGNEUR s’est montré à moi.” Et je lui ai répondu : “Je t’aime depuis toujours et pour toujours. C’est pourquoi je reste profondément attaché à toi.
      4 Je vais te remettre debout, jeune Israël, et tu seras reconstruite. De nouveau, tu prendras tes jolis tambourins pour aller danser avec les gens en fête.
      5 De nouveau, tu planteras des vignes sur les collines de Samarie, et les vignerons pourront profiter des premières grappes de raisin.
      6 Un jour viendra où les veilleurs crieront sur les collines d’Éfraïm : Debout ! Montons à Sion, vers le SEIGNEUR notre Dieu !” »
      7 Voici ce que le SEIGNEUR dit : « Poussez des cris de joie pour Israël, criez avec passion pour la première des nations ! Faites entendre votre louange et dites : “SEIGNEUR, sauve ton peuple, sauve ceux qui sont restés en vie en Israël !”
      8 En effet, je vais les faire revenir des pays du nord et les rassembler des pays les plus éloignés. Tout le monde est là : les aveugles, les boiteux, même les femmes enceintes et celles qui viennent d’accoucher. C’est une grande assemblée qui revient.
      9 Ils arrivent en pleurant, et je les accompagne en les consolant. Je les dirigerai vers des rivières pleines d’eau. Je les ferai passer par un chemin sûr, où ils ne risquent pas de tomber. En effet, je suis un père pour Israël, et Éfraïm est mon fils aîné. »
      10 Vous, les autres peuples, écoutez la parole du SEIGNEUR : Annoncez-la dans les îles lointaines. Dites : « Le SEIGNEUR avait fait partir Israël de tous côtés. Maintenant, il le rassemble et il le garde comme un berger garde son troupeau. »
      11 Le SEIGNEUR a sauvé les gens d’Israël, il les a délivrés d’un ennemi plus fort qu’eux.
      12 Ils arriveront en criant de joie sur la colline de Sion. Leurs visages brilleront de joie en recevant les bienfaits du SEIGNEUR : du blé, du vin nouveau, de l’huile fraîche, des moutons, des chèvres et des bœufs. Ils seront comme un jardin bien arrosé. Ils ne risqueront plus de perdre leurs forces.
      13 Alors les jeunes filles danseront de joie, jeunes et vieux se réjouiront ensemble. Je changerai leur deuil en fête, je les consolerai. Après la tristesse, ce sera la joie.
      14 Je donnerai aux prêtres beaucoup de viande grasse et je couvrirai mon peuple de bienfaits. Voilà ce que le SEIGNEUR déclare.
      15 Voici ce que le SEIGNEUR dit : « Dans Rama, on entend une plainte, des pleurs amers. C’est Rachel qui pleure sur ses enfants. Elle ne veut pas être consolée, parce qu’ils ne sont plus. »
      16 Mais voici ce que le SEIGNEUR lui dit : « Ne gémis plus, arrête de pleurer ! Moi, le SEIGNEUR, je le déclare : je récompenserai tes efforts. Tes enfants reviendront du pays ennemi. »
      17 Le SEIGNEUR déclare : « Il y a de l’espoir pour ton avenir. Tes enfants reviendront sur leur territoire.
      18 J’ai bien entendu les gens d’Éfraïm se plaindre en disant : “SEIGNEUR, tu nous as corrigés durement, comme on corrige un jeune bœuf qui n’obéit pas. Mais fais-nous revenir vers toi pour que nous revenions vraiment vers toi. En effet, c’est toi, SEIGNEUR, qui es notre Dieu.
      19 Oui, nous sommes allés loin de toi, mais maintenant, nous le regrettons. Nous avons compris nos fautes, et maintenant, nous les avouons. Nous avons perdu notre honneur et nous sommes couverts de honte. Oui, nous avons mal agi pendant notre jeunesse, et nous en supportons les conséquences.” »
      20 Le SEIGNEUR dit : « Éfraïm est mon fils très aimé, je le préfère aux autres. C’est pourquoi, chaque fois que je parle contre lui, je continue pourtant à penser à lui. J’ai beaucoup de tendresse pour lui. Oui, j’ai vraiment pitié de lui. » Voilà ce que le SEIGNEUR déclare.
      21 Plante des bornes le long de ta route, place des signaux. Fais attention à la route que tu as prise, au chemin que tu as suivi. Reviens, jeune Israël, reviens dans ces villes qui sont à toi.
      22 Fille révoltée, jusqu’à quand iras-tu dans tous les sens ? Oui, le SEIGNEUR a inventé quelque chose de nouveau sur la terre : c’est la femme qui va chercher à attirer son mari.
      23 Le SEIGNEUR de l’univers, Dieu d’Israël, dit : « Quand je rendrai leur ancienne situation au pays de Juda et à ses villes, on dira de nouveau ces paroles : “Que le SEIGNEUR te bénisse, sainte colline de Sion, lieu où le salut habite !”
      24 « Alors les gens de la campagne et ceux des villes de Juda, les paysans et les nomades, habiteront ensemble dans ce pays.
      25 Oui, je rafraîchirai ceux qui sont épuisés, je donnerai tout ce qu’il faut à ceux qui n’ont plus de force. »
      26 Après cela, je me suis réveillé et j’ai constaté que mon sommeil m’avait fait du bien.
      27 Le SEIGNEUR déclare : « Je vais bientôt répandre des hommes et des bêtes dans les royaumes d’Israël et de Juda, comme on répand des graines dans un champ.
      28 Jusqu’ici, j’ai tout fait contre eux pour arracher et abattre, démolir, détruire et faire du mal. Mais maintenant, je vais tout faire pour eux, afin de reconstruire et de replanter, je le déclare, moi, le SEIGNEUR.
      29 Alors personne ne répétera plus ce proverbe : “Les parents ont mangé des fruits verts, mais ce sont les enfants qui ont mal aux dents.”
      30 En effet, si quelqu’un mange des fruits verts, c’est lui qui aura mal aux dents. Et chacun mourra seulement à cause de ses propres fautes. »
      31 Le SEIGNEUR déclare : « Dans peu de temps, je vais établir une nouvelle alliance avec le peuple d’Israël et le peuple de Juda.
      32 Elle sera différente de l’alliance que j’ai établie avec leurs ancêtres, quand je les ai pris par la main pour les faire sortir d’Égypte. Cette alliance, ils l’ont brisée, et pourtant, j’étais leur maître. C’est moi, le SEIGNEUR, qui le déclare. »
      33 Le SEIGNEUR déclare encore : « Voici l’alliance que je vais établir avec le peuple d’Israël à ce moment-là. Je mettrai mes enseignements au fond d’eux-mêmes, je les écrirai sur leur cœur. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. »
      34 Le SEIGNEUR déclare : « Personne n’aura plus besoin d’instruire son prochain ou son frère en disant : “Connaissez le SEIGNEUR !” En effet, tous me connaîtront, du plus petit jusqu’au plus grand. Je pardonnerai leurs fautes et je ne me souviendrai plus de leurs péchés. »
      35 Qui place le soleil pour éclairer le jour ? Qui commande à la lune et aux étoiles d’éclairer la nuit ? Qui agite la mer pour faire gronder les vagues ? C’est le SEIGNEUR de l’univers. Voilà son nom.
      36 Eh bien, c’est lui qui déclare : « Si j’accepte un jour que ces lois de l’univers ne soient plus valables, alors j’accepterai aussi que tous les Israélites ne forment plus jamais une nation ! »
      37 Voici ce que le SEIGNEUR dit : « Si quelqu’un peut mesurer la hauteur du ciel, s’il peut connaître la profondeur de la terre, alors je rejetterai tous les Israélites, à cause du mal qu’ils ont commis ! » Voilà ce que le SEIGNEUR déclare.
      38 Le SEIGNEUR déclare : « La ville de Jérusalem sera bientôt reconstruite pour moi, depuis la tour de Hananéel jusqu’à la porte de l’Angle.
      39 Les nouvelles limites de la ville seront tracées d’abord vers l’ouest, vers la colline de Gareb, et de là elles tourneront vers Goa.
      40 Toute la vallée des morts et des cendres, tous les terrains qui vont jusqu’au Cédron et jusqu’à l’angle de la porte des Chevaux, à l’est, me seront consacrés. On n’arrachera plus rien, on ne détruira plus rien à ces endroits. »

      Lamentations 1

      1 Hélas ! la voici abandonnée, cette ville autrefois si peuplée ! Elle est comme une veuve, celle qui était si célèbre parmi tous les peuples. La voilà esclave, celle qui était une reine parmi les provinces !
      2 Elle passe ses nuits à pleurer, et ses joues sont couvertes de larmes. Parmi ceux qui l’aimaient, personne ne la console. Tous ses amis l’ont trahie, ils sont maintenant ses ennemis.
      3 Toute la population de Juda est en exil, elle est écrasée de misère, sous le poids d’un dur esclavage. Elle vit parmi les autres peuples, mais elle ne trouve pas où s’installer. Ceux qui la poursuivaient l’ont rattrapée dans un chemin sans issue.
      4 Les routes qui vont à Sion sont en deuil, personne ne vient plus pour les jours de fête, ses places publiques sont vides. Ses prêtres gémissent, ses jeunes filles sont dans la tristesse, Sion elle-même est remplie d’une douleur amère.
      5 Ses adversaires ont été les plus forts, ses ennemis sont bien tranquilles. C’est le SEIGNEUR qui la fait souffrir à cause de ses nombreuses fautes. Ses jeunes enfants, prisonniers, s’en vont, poussés par les vainqueurs.
      6 La ville de Sion voit partir tout ce qui faisait sa grandeur. Ses ministres sont comme des animaux qui ne trouvent pas d’herbe à manger. Ils s’enfuient sans force devant ceux qui les poursuivent.
      7 Jérusalem, dans son malheur, ne sait pas où aller. Alors, elle se souvient de toutes les choses précieuses qu’elle possédait autrefois. Quand son peuple est tombé au pouvoir de ses ennemis, personne n’est venu l’aider. Ses ennemis la regardaient et ils riaient parce qu’elle était détruite.
      8 Jérusalem a commis des fautes graves, c’est pourquoi elle est devenue une ordure. Tous ceux qui la respectaient la méprisent, parce qu’ils la voient toute nue. Elle, elle tourne le dos et gémit.
      9 Tout le monde voit sur elle qu’elle est impure. Elle n’avait pas prévu ce qui allait arriver. Elle est étonnée d’être tombée si bas, et personne ne la console. Elle dit : « SEIGNEUR, regarde ma misère, car mon ennemi se vante de sa force. »
      10 Les vainqueurs ont pris tous les trésors de Jérusalem. Cette ville a même vu les autres peuples entrer dans son lieu saint. Pourtant, SEIGNEUR, tu leur avais défendu d’entrer dans ton assemblée.
      11 Tous ses habitants gémissent, ils cherchent de la nourriture. Ils donnent ce qu’ils ont de plus précieux pour avoir à manger, pour reprendre des forces. Jérusalem dit : « SEIGNEUR, regarde et vois combien je suis méprisée. »
      12 Vous tous qui passez par ici, ce malheur ne vous a pas atteints. Regardez et voyez : est-ce qu’il y a une douleur pareille à ma douleur, pareille à celle que le SEIGNEUR a fait tomber sur moi le jour où sa violente colère a éclaté ?
      13 De là-haut, il a envoyé un feu, qu’il a fait descendre dans mon corps. Il a tendu un piège sous mes pieds et m’a fait tomber en arrière. Il a fait de moi une personne isolée, sans cesse malade.
      14 Il voit de près toutes mes fautes. Il les a attachées ensemble et les fait peser sur mes épaules. Le Seigneur a diminué mes forces, il m’a livré à des gens contre lesquels je ne peux pas me défendre.
      15 Le Seigneur a rejeté avec mépris tous les combattants courageux qui étaient chez moi. Il a réuni une armée contre moi pour briser mes jeunes soldats. Il m’a écrasée comme du raisin au pressoir, moi, la belle Jérusalem, ville de Juda.
      16 Voilà pourquoi je pleure. Mes yeux sont noyés de larmes, car celui qui peut me consoler et me rendre la vie est loin de moi. Mes enfants sont perdus, parce que l’ennemi a été le plus fort.
      17 Sion tend les mains, mais il n’y a personne pour la consoler ! Le SEIGNEUR a donné l’ordre aux voisins d’Israël d’attaquer ce peuple. Au milieu d’eux, Jérusalem est devenue une ordure.
      18 « Le SEIGNEUR a eu raison d’agir ainsi, car je me suis révoltée contre ses ordres. Écoutez donc, tous les peuples, et voyez ma douleur. Mes jeunes filles et mes jeunes gens ont été déportés.
      19 J’ai appelé ceux qui m’aimaient, mais ils ne veulent plus de moi. Mes prêtres et mes anciens sont morts dans la ville, pendant qu’ils cherchaient à manger pour reprendre des forces.
      20 SEIGNEUR, regarde mon malheur ! Mon corps tremble de fièvre, et je suis toute bouleversée, car je me suis vraiment révoltée ! Dans les rues, l’épée m’a enlevé mes enfants, à la maison, on se croirait chez les morts.
      21 On m’entend gémir, personne ne me console ! Mes ennemis ont tous appris mon malheur. Ils se réjouissent de ce que tu m’as fait. Fais donc venir le jour que tu as annoncé, pour qu’ils deviennent comme moi !
      22 Regarde bien toute leur méchanceté et traite-les comme tu m’as traitée à cause de tous mes péchés ! Oui, je passe mon temps à gémir et je suis bien malade. »

      Matthieu 5

      17 « Ne pensez pas que je suis venu pour supprimer la loi de Moïse ou l’enseignement des prophètes. Je ne suis pas venu pour les supprimer, mais pour leur donner tout leur sens.

      Matthieu 13

      37 Jésus leur répond : « Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme.

      Matthieu 14

      1 À ce moment-là, Hérode Antipas, le gouverneur de Galilée, entend parler de Jésus.
      2 Il dit à ses serviteurs : « Cet homme, c’est Jean-Baptiste ! Il s’est réveillé de la mort ! C’est pourquoi il a le pouvoir de faire des miracles. »
      3 Voici l’histoire de la mort de Jean-Baptiste. Hérode a pris pour femme Hérodiade, la femme de son frère Philippe. Jean dit à Hérode : « Tu n’as pas le droit de prendre cette femme. » Alors Hérode fait arrêter Jean, il le fait attacher et mettre en prison.
      5 Hérode veut faire mourir Jean, mais il a peur du peuple. En effet, les gens pensent que Jean est un prophète.
      6 Le jour de l’anniversaire d’Hérode, la fille d’Hérodiade danse devant les invités. Elle plaît à Hérode,
      7 et il lui fait ce serment : « Je te donnerai tout ce que tu me demanderas. »
      8 Sa mère, Hérodiade, la pousse à répondre : « Donne-moi la tête de Jean-Baptiste, ici, sur un plat. »
      9 Le roi devient tout triste. Mais comme il a fait un serment devant les invités, il commande de donner la tête à la jeune fille.
      10 Il envoie quelqu’un dans la prison pour couper la tête de Jean.
      11 On apporte la tête sur un plat, on la donne à la jeune fille, et la jeune fille l’apporte à sa mère.
      12 Les disciples de Jean viennent prendre son corps et ils l’enterrent. Et ils vont annoncer à Jésus ce qui s’est passé.
      13 Quand Jésus apprend cela, il part, seul, dans une barque pour aller dans un endroit isolé, loin des gens. Mais les foules l’apprennent. Elles sortent des villes et elles suivent Jésus en marchant au bord de l’eau.
      14 Quand Jésus descend de la barque, il voit une grande foule. Son cœur est plein de pitié pour eux, et il guérit leurs malades.
      15 Le soir arrive. Les disciples s’approchent de Jésus et ils disent : « Il est déjà tard et cet endroit est isolé. Renvoie les gens dans les villages. Là, ils pourront acheter quelque chose à manger. »
      16 Jésus leur répond : « Ils n’ont pas besoin d’y aller. Donnez-leur vous-mêmes à manger. »
      17 Ils lui disent : « Nous avons ici seulement cinq pains et deux poissons. »
      18 Jésus leur dit : « Apportez-les-moi. »
      19 Ensuite, il commande aux foules de s’asseoir sur l’herbe. Jésus prend les cinq pains et les deux poissons. Il lève les yeux vers le ciel et dit une prière de bénédiction. Il partage les pains et les donne aux disciples, puis les disciples les donnent aux foules.
      20 Tous mangent autant qu’ils veulent. On emporte les morceaux qui restent : cela remplit douze paniers !
      21 Il y a environ 5 000 hommes qui ont mangé, sans compter les femmes et les enfants.

      Matthieu 20

      28 De la même façon, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi. Mais il est venu pour servir et donner sa vie pour libérer un grand nombre de gens. »

      Matthieu 26

      17 C’est le premier jour de la fête des Pains sans levain. Les disciples s’approchent de Jésus et lui disent : « Nous allons te préparer le repas de la Pâque. Où veux-tu le manger ? »
      18 Jésus leur dit : « Allez à la ville, chez telle personne, et dites-lui : “Le maître dit : Le moment est arrivé pour moi. C’est chez toi que je vais manger le repas de la Pâque avec mes disciples.” »
      19 Les disciples font ce que Jésus leur a commandé et ils préparent le repas de la Pâque.
      26 Pendant le repas, Jésus prend du pain. Il dit la prière de bénédiction, il partage le pain et le donne à ses disciples en disant : « Prenez et mangez, ceci est mon corps. »
      27 Ensuite il prend une coupe de vin. Il remercie Dieu et il donne la coupe à ses disciples en disant : « Buvez-en tous.
      28 Oui, ceci est mon sang, le sang de l’alliance de Dieu. Il est versé pour un grand nombre de gens, pour le pardon des péchés.
      29 Je vous le dis, je ne boirai plus de ce vin, jusqu’au jour où je boirai le vin nouveau, avec vous, dans le Royaume de mon Père. »
      30 Ils chantent les psaumes de la fête. Ensuite ils vont au mont des Oliviers.
      69 Pierre est assis dehors dans la cour. Une servante s’approche de lui et elle lui dit : « Toi aussi, tu étais avec Jésus, cet homme de Galilée ! »
      70 Mais devant tout le monde, Pierre répond : « Non, je ne sais pas ce que tu veux dire ! »
      71 Ensuite, il s’en va vers la porte de la cour. Une autre servante le voit et elle dit à ceux qui sont là : « Celui-ci était avec Jésus de Nazareth ! »
      72 Encore une fois, Pierre répond : « Non ! Je ne connais pas cet homme, je le jure ! »
      73 Un peu plus tard, ceux qui sont là s’approchent de Pierre et lui disent : « Sûrement, tu es un des disciples, toi aussi ! En effet, on le reconnaît à ta façon de parler. »
      74 Alors Pierre se met à dire : « Que Dieu me punisse si je mens ! Je ne connais pas cet homme, je le jure ! » Et au même moment un coq chante.
      75 Pierre se souvient que Jésus lui a dit : « Avant que le coq chante, tu diras trois fois que tu ne me connais pas. » Pierre sort de la cour et il pleure beaucoup.

      Marc 6

      34 Quand Jésus descend de la barque, il voit une grande foule. Son cœur est plein de pitié. En effet, les gens sont comme des moutons sans berger, et il se met à leur enseigner beaucoup de choses.
      44 Et il y a 5 000 hommes qui ont mangé.

      Marc 10

      45 En effet, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi. Il est venu pour servir et donner sa vie pour libérer un grand nombre de gens. »

      Marc 14

      12 C’est le premier jour de la fête des Pains sans levain, le jour où on doit tuer les agneaux pour la Pâque. Les disciples disent à Jésus : « Nous allons te préparer le repas de la Pâque. Où veux-tu le manger ? »
      22 Pendant le repas, Jésus prend du pain. Il dit la prière de bénédiction, il partage le pain et le donne à ses disciples en disant : « Prenez, ceci est mon corps. »
      23 Ensuite, il prend une coupe de vin. Il remercie Dieu, il donne la coupe à ses disciples et ils en boivent tous.
      24 Jésus leur dit : « Ceci est mon sang, le sang de l’alliance de Dieu. Il est versé pour un grand nombre de gens.
      25 Je vous le dis, c’est la vérité : je ne boirai plus de vin jusqu’au jour où je boirai le vin nouveau dans le Royaume de Dieu. »
      26 Jésus et les disciples chantent les psaumes de la fête. Ensuite, ils vont au mont des Oliviers.
      36 Il dit : « Abba, Père, pour toi tout est possible. Éloigne de moi cette coupe de souffrance ! Pourtant, ne fais pas ce que je veux, mais ce que tu veux. »
      66 Pierre est en bas, dans la cour. Une servante du grand-prêtre arrive.
      67 Elle voit Pierre qui se chauffe, elle le regarde et lui dit : « Toi aussi, tu étais avec Jésus de Nazareth ! »
      68 Mais Pierre répond : « Non ! Je ne comprends pas et je ne sais pas ce que tu veux dire ! » Ensuite, il va à l’entrée de la cour. Alors un coq chante.
      69 La servante voit Pierre et elle recommence à dire à ceux qui sont là : « Cet homme est un des disciples ! »
      70 Mais Pierre dit encore une fois : « Non ! Pas du tout ! » Un peu plus tard, ceux qui sont là disent de nouveau à Pierre : « Sûrement, tu es un des disciples ! En effet, tu es de Galilée, toi aussi ! »
      71 Pierre se met à dire : « Que Dieu me punisse si je mens ! Je ne connais pas cet homme, je le jure ! »
      72 Au même moment, un coq chante une deuxième fois. Alors Pierre se souvient que Jésus lui a dit : « Avant que le coq chante deux fois, tu diras trois fois que tu ne me connais pas. » Et Pierre se met à pleurer.

      Luc 22

      7 Pendant la fête des Pains sans levain, le jour arrive où on doit tuer les agneaux pour le repas de la Pâque.
      8 Jésus envoie Pierre et Jean en disant : « Allez nous préparer le repas de la Pâque. »
      9 Ils lui demandent : « Où allons-nous le préparer ? Qu’est-ce que tu veux ? »
      10 Jésus leur répond : « Quand vous entrerez dans la ville, vous rencontrerez un homme qui porte un pot d’eau. Suivez-le jusqu’à la maison où il va entrer.
      11 Vous direz au propriétaire de la maison : “Le Maître te demande : Où est la salle où je vais manger le repas de la Pâque avec mes disciples ?”
      12 En haut de la maison, le propriétaire vous montrera une grande pièce avec tout ce qu’il faut. C’est là que vous préparerez le repas. »
      13 Les disciples partent. Ils trouvent tout comme Jésus leur a dit, et ils préparent le repas de la Pâque.
      15 Il leur dit : « J’ai beaucoup désiré manger ce repas de la Pâque avec vous, avant de souffrir.
      16 Oui, je vous le dis, je ne mangerai plus ce repas jusqu’au jour où Dieu l’offrira dans son Royaume. »
      17 Ensuite, on donne une coupe de vin à Jésus. Il remercie Dieu, puis il dit : « Prenez cette coupe et partagez ce vin entre vous.
      18 Oui, je vous le dis, à partir de maintenant, je ne boirai plus de vin jusqu’à ce que le Royaume de Dieu arrive. »
      19 Ensuite, Jésus prend du pain, il remercie Dieu, il partage le pain et le donne aux disciples en disant : « Ceci est mon corps donné pour vous. Faites cela en souvenir de moi. »
      20 À la fin du repas, Jésus prend aussi la coupe de vin. Il dit : « Cette coupe est la nouvelle alliance de Dieu, parce que mon sang est versé pour vous.

      Jean 4

      1 Les Pharisiens entendent dire : « Jésus a plus de disciples que Jean et il baptise plus que Jean ! » Mais en fait, Jésus ne baptise personne, seuls ses disciples baptisent. Quand Jésus apprend ce qu’on raconte, il quitte la Judée et il retourne en Galilée.

      Jean 6

      1 Après cela, Jésus s’en va de l’autre côté du lac de Galilée, qu’on appelle aussi lac de Tibériade.
      2 Une grande foule le suit. En effet, les gens ont vu les signes étonnants qu’il a faits en guérissant les malades.
      3 Jésus monte sur une montagne et là, il s’assoit avec ses disciples.
      4 C’est un peu avant la fête juive de la Pâque.
      5 Jésus regarde et il voit une grande foule qui vient vers lui. Il demande à Philippe : « Où allons-nous acheter des pains pour qu’ils mangent ? »
      6 Jésus dit cela pour voir ce que Philippe va répondre, mais il sait déjà ce qu’il va faire.
      7 Philippe lui répond : « Même avec 200 pièces d’argent, cela ne suffit pas pour que chacun reçoive un petit morceau de pain. »
      8 Un autre disciple, André, le frère de Simon-Pierre, dit à Jésus :
      9 « Il y a là un petit garçon qui a cinq pains d’orge et deux petits poissons. Mais qu’est-ce que c’est pour tant de gens ? »
      10 Jésus dit : « Faites asseoir tout le monde. » Il y a beaucoup d’herbe à cet endroit et les gens s’assoient. Ils sont à peu près 5 000.
      11 Alors Jésus prend les pains, il remercie Dieu et il les distribue aux gens qui sont là. Il fait la même chose avec les poissons. Il leur en donne autant qu’ils veulent.
      12 Quand ils ont assez mangé, Jésus dit à ses disciples : « Ramassez les morceaux qui restent, il ne faut rien perdre. »
      13 Les disciples les ramassent, ils remplissent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge qui restent après le repas.
      14 En voyant le signe étonnant que Jésus vient de faire, les gens disent : « C’est vraiment lui le Prophète, celui qui devait venir dans le monde. »
      15 Mais Jésus le sait : ils vont venir le prendre pour le faire roi. Alors il s’éloigne de nouveau dans la montagne, tout seul.
      16 Quand le soir arrive, les disciples de Jésus descendent au bord du lac.
      17 Ils montent dans une barque et ils vont vers Capernaüm, de l’autre côté du lac. Il fait déjà nuit, Jésus ne les a pas encore rejoints.
      18 Le vent souffle fort et il y a beaucoup de vagues.
      19 Les disciples ont fait à peu près cinq kilomètres. À ce moment-là, ils voient Jésus marcher sur le lac et s’approcher de la barque. Alors ils ont peur.
      20 Mais Jésus leur dit : « C’est moi, n’ayez pas peur. »
      21 Ils veulent le prendre dans la barque, mais aussitôt, la barque arrive à l’endroit où ils allaient.
      22 La foule est restée de l’autre côté du lac. Le jour suivant, les gens voient qu’une seule barque est partie. Ils le savent, Jésus n’est pas monté dans la barque avec ses disciples. Les disciples sont partis seuls.
      23 Mais d’autres barques viennent de Tibériade. Elles arrivent près de l’endroit où les gens ont mangé le pain après la prière de remerciement du Seigneur.
      24 La foule voit que Jésus et ses disciples ne sont pas là. Alors ils montent dans les barques et ils vont à Capernaüm pour chercher Jésus.
      25 Les gens trouvent Jésus de l’autre côté du lac et ils lui demandent : « Maître, quand est-ce que tu es arrivé ici ? »
      26 Jésus leur répond : « Oui, je vous le dis, c’est la vérité : vous me cherchez seulement parce que vous avez mangé autant de pain que vous avez voulu. Mais vous ne me cherchez pas parce que vous avez vu des signes étonnants.
      27 Ne travaillez pas pour la nourriture qui s’abîme. Mais travaillez pour la nourriture qui dure et qui donne la vie avec Dieu pour toujours. Cette nourriture, le Fils de l’homme vous la donnera. En effet, le Père, qui est Dieu lui-même, a donné son pouvoir au Fils. »
      28 Les gens demandent à Jésus : « Qu’est-ce que nous devons faire pour accomplir les actions que Dieu veut ? »
      29 Jésus leur répond : « Voici l’action que Dieu veut : vous devez croire en celui qu’il a envoyé. »
      30 Alors ils lui disent : « Fais-nous voir un signe extraordinaire. Alors nous te croirons. Quelle action est-ce que tu fais ?
      31 Dans le désert, nos ancêtres ont mangé la manne. On lit cela dans les Livres Saints : “Dieu leur a donné à manger du pain qui vient du ciel.” »
      32 Jésus leur répond : « Oui, je vous le dis, c’est la vérité : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain du ciel, mais c’est mon Père qui vous donne le vrai pain du ciel.
      33 Oui, le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. »
      34 Alors les gens disent à Jésus : « Seigneur, donne-nous toujours ce pain-là ! »
      35 Jésus leur répond : « Le pain qui donne la vie, c’est moi. Si quelqu’un vient à moi, il n’aura jamais faim. S’il croit en moi, il n’aura jamais soif.
      36 Mais je vous l’ai dit : vous m’avez vu, et pourtant vous ne croyez pas.
      37 Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et celui qui vient à moi, je ne le mettrai pas dehors.
      38 Oui, je suis descendu du ciel pour faire la volonté de celui qui m’a envoyé. Je ne suis pas venu pour faire ce que je veux.
      39 Voici la volonté de celui qui m’a envoyé : je ne dois perdre aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais je dois les relever de la mort, le dernier jour.
      40 Voici la volonté de mon Père : tous ceux qui voient le Fils et qui croient en lui vivront avec Dieu pour toujours. Et moi, le dernier jour, je les relèverai de la mort. »
      41 Les Juifs critiquent Jésus, parce qu’il a dit : « Le pain qui descend du ciel, c’est moi. »
      42 Et ils disent : « Cet homme-là, c’est Jésus, le fils de Joseph ! Nous connaissons son père et sa mère ! Comment est-ce qu’il peut dire maintenant : “Je suis descendu du ciel” ? »
      43 Jésus leur répond : « Ne faites plus de critiques !
      44 Le Père, c’est celui qui m’a envoyé. Personne ne peut venir à moi, sauf si le Père l’attire. Et moi, le dernier jour, je le relèverai de la mort.
      45 Voici ce que les prophètes ont écrit : “Dieu enseignera tous les êtres humains.” Tous ceux qui écoutent le Père et qui reçoivent son enseignement, tous ceux-là viennent à moi.
      46 Personne n’a vu le Père, sauf celui qui vient de Dieu. Lui, il a vu le Père.
      47 « Oui, je vous le dis, c’est la vérité : si quelqu’un croit, il vit avec Dieu pour toujours.
      48 Le pain qui donne la vie, c’est moi.
      49 Dans le désert, vos ancêtres ont mangé la manne et ils sont morts.
      50 Mais si quelqu’un mange le pain descendu du ciel, il ne mourra pas.
      51 Le pain vivant qui est descendu du ciel, c’est moi. Celui qui mange de ce pain vivra pour toujours. Et le pain que je donnerai, c’est mon corps, je le donne pour la vie du monde. »
      52 Alors les Juifs se disputent. Ils disent : « Comment cet homme peut-il nous donner son corps à manger ? »
      53 Jésus leur dit : « Oui, je vous le dis, c’est la vérité : si vous ne mangez pas le corps du Fils de l’homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n’aurez pas la vie en vous.
      54 Si quelqu’un mange mon corps et boit mon sang, il vit avec Dieu pour toujours. Et moi, le dernier jour, je le relèverai de la mort.
      55 Mon corps est une vraie nourriture et mon sang est une vraie boisson.
      56 Si quelqu’un mange mon corps et boit mon sang, il vit en moi, et moi je vis en lui.
      57 Le Père qui m’a envoyé est vivant, et moi, je vis par le Père. De la même façon, celui qui me mange vivra par moi.
      58 Voici le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme le pain que vos ancêtres ont mangé. Eux, ils sont morts, mais si quelqu’un mange ce pain, il vivra pour toujours. »
      59 Tout cela, Jésus l’enseigne à Capernaüm, dans la maison de prière.
      60 En entendant Jésus, beaucoup de ses disciples disent : « Ces paroles sont dures à entendre. Qui peut continuer à les écouter ? »
      61 Jésus s’aperçoit que ses disciples critiquent ce qu’il dit. Il leur demande : « Ces paroles sont un obstacle pour vous ?
      62 Alors, quand vous verrez le Fils de l’homme monter là où il était avant, qu’est-ce que vous direz ?
      63 C’est l’Esprit Saint qui donne la vie, l’homme tout seul ne peut rien faire. Les paroles que je vous ai dites viennent de l’Esprit Saint et elles donnent la vie.
      64 Mais, parmi vous, il y en a qui ne croient pas. » En effet, Jésus connaît depuis le début ceux qui ne croient pas en lui et celui qui va le livrer.
      65 Et Jésus ajoute : « Voilà pourquoi je vous ai dit : “Personne ne peut venir à moi, si le Père ne lui donne pas de venir.” »
      66 À partir de ce moment, beaucoup de disciples s’en vont et ils n’accompagnent plus Jésus.
      67 Alors Jésus dit aux douze apôtres : « Est-ce que vous voulez partir, vous aussi ? »
      68 Simon-Pierre lui répond : « Seigneur, à qui pouvons-nous aller ? Tu as les paroles qui permettent de vivre avec Dieu pour toujours.
      69 Et nous, nous croyons et nous savons que toi, tu es le Saint venu de Dieu. »
      70 Jésus leur répond : « C’est moi qui vous ai choisis, vous, les douze apôtres, et pourtant, l’un de vous est un esprit mauvais. »
      71 En disant cela, Jésus parle de Judas, fils de Simon Iscariote. En effet, c’est Judas qui va livrer Jésus, et Judas est l’un des douze apôtres.

      Jean 10

      11 « Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses moutons.
      16 J’ai encore d’autres moutons qui ne sont pas dans cet enclos. Eux aussi, je dois les conduire. Ils écouteront ma voix, alors il y aura un seul troupeau et un seul berger.

      Jean 13

      2 Jésus et ses disciples prennent le repas du soir. L’esprit du mal a déjà mis dans le cœur de Judas, le fils de Simon Iscariote, l’intention de livrer Jésus.
      35 Ayez de l’amour les uns pour les autres. Alors tout le monde saura que vous êtes mes disciples. »

      Jean 15

      1 « La vraie vigne, c’est moi, et mon Père est le vigneron.
      4 Restez attachés à moi, comme moi je reste attaché à vous. Une branche ne peut pas donner de fruits toute seule, elle doit rester sur la vigne. De la même façon, vous ne pouvez pas donner de fruits, si vous ne restez pas attachés à moi.
      5 « Je suis la vigne, vous êtes les branches. Si quelqu’un reste attaché à moi comme je suis attaché à lui, il donne beaucoup de fruit. En effet, sans moi, vous ne pouvez rien faire.
      6 Celui qui ne reste pas attaché à moi, on le jette dehors, comme les branches. Alors les branches deviennent sèches, on les ramasse, on les jette dans le feu, et elles brûlent.

      Jean 18

      15 Simon-Pierre et un autre disciple suivent Jésus. Le grand-prêtre connaît cet autre disciple, c’est pourquoi celui-ci entre avec Jésus dans la cour du grand-prêtre.
      16 Mais Pierre reste dehors, près de la porte. Alors l’autre disciple, celui que le grand-prêtre connaît, sort de la cour. Il parle à la femme qui garde la porte et il fait entrer Pierre.
      17 La servante qui garde la porte dit à Pierre : « Tu es bien un des disciples de cet homme, toi aussi ? » Pierre lui répond : « Non. Pas du tout ! »
      18 Il fait froid, les serviteurs et les gardes du temple ont allumé un feu. Ils sont là et ils se chauffent. Pierre est avec eux et il se chauffe aussi.
      25 Pendant ce temps, Simon-Pierre reste dans la cour, il se chauffe. On lui dit : « Tu es bien un des disciples de cet homme, toi aussi ? » Pierre répond : « Non, ce n’est pas vrai ! »

      Actes 2

      42 Régulièrement et fidèlement, les croyants écoutent l’enseignement des apôtres. Ils vivent comme des frères et des sœurs, ils partagent le pain et ils prient ensemble.
      46 Chaque jour, d’un seul cœur, ils se réunissent fidèlement dans le temple. Ils partagent le pain dans leurs maisons, ils mangent leur nourriture avec joie et avec un cœur simple.

      Actes 20

      7 Le samedi soir, nous sommes réunis pour partager le pain. Paul prend la parole devant les frères et les sœurs chrétiens. Puisqu’il doit partir le jour suivant, il continue à parler jusqu’à minuit.

      Romains 8

      16 L’Esprit Saint lui-même nous donne ce témoignage : nous sommes enfants de Dieu.
      24 En effet, nous sommes sauvés, mais en espérance seulement. Quand on voit ce qu’on espère, on n’appelle plus cela espérer. Les choses qu’on voit, est-ce qu’on peut encore les espérer ?

      1 Corinthiens 5

      7 Enlevez le vieux levain du péché pour devenir purs. Alors, vous serez comme une pâte nouvelle et sans levain, ce que vous êtes déjà. En effet, le Christ a été offert en sacrifice, comme notre agneau de Pâque.

      1 Corinthiens 10

      16 Nous remercions Dieu pour la coupe de bénédiction. Quand nous la buvons, est-ce que nous n’entrons pas en communion avec le sang du Christ ? Quand nous mangeons le pain que nous partageons, est-ce que nous n’entrons pas en communion avec le corps du Christ ?
      17 Il y a un seul pain. Alors, tous ensemble, nous sommes un seul corps, parce que nous mangeons tous un seul pain.
      21 Vous ne pouvez pas boire à la fois à la coupe du Seigneur et à la coupe des esprits mauvais. Vous ne pouvez pas prendre part à la fois au repas du Seigneur et aux repas des esprits mauvais.

      1 Corinthiens 11

      20 Donc, quand vous vous réunissez tous ensemble, ce n’est pas le repas du Seigneur que vous prenez.
      23 Voici la tradition que moi, j’ai reçue du Seigneur et que je vous ai fait connaître : la nuit où le Seigneur Jésus a été livré, il a pris du pain.
      24 Il a remercié Dieu, puis il a partagé le pain et il a dit : « Ceci est mon corps. Il est pour vous. Faites cela en souvenir de moi. »
      25 Après le repas, le Seigneur a pris aussi la coupe de vin et il a dit : « Cette coupe est la nouvelle alliance de Dieu, parce que mon sang est versé pour vous. Toutes les fois que vous en boirez, faites cela en souvenir de moi. »
      26 En effet, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.
      27 C’est pourquoi celui qui mange le pain du Seigneur, ou qui boit sa coupe sans respect, celui-là est coupable envers le corps et le sang du Seigneur.
      28 Alors, chacun doit bien réfléchir à sa façon de vivre. Ensuite, qu’il mange ce pain et boive cette coupe.
      29 Car celui qui mange le pain et qui boit la coupe, sans reconnaître le corps du Seigneur, celui-là se condamne lui-même, en mangeant et en buvant.
      30 C’est pourquoi parmi vous, il y a beaucoup de malades et de gens sans force, et plusieurs sont morts.
      31 Si nous examinions notre conduite, Dieu ne nous jugerait pas.
      32 Mais le Seigneur nous juge et nous corrige, pour que nous ne soyons pas condamnés avec le monde.

      1 Corinthiens 15

      50 Frères et sœurs chrétiens, voici ce que j’affirme : ce qui est fait de chair et de sang ne peut pas participer au Royaume de Dieu. Et ce qui doit pourrir ne peut pas posséder la vie qui ne finit pas.

      Galates 1

      18 Trois ans après, je suis monté à Jérusalem pour faire la connaissance de Céphas, et je suis resté 15 jours avec lui.

      Galates 2

      9 Jacques, Céphas et Jean, sont considérés comme les chefs de l’Église. Eh bien, eux, ils ont reconnu le don que Dieu m’avait fait. Ils nous ont tendu la main, à moi et à Barnabas, pour montrer qu’ils étaient d’accord avec nous. Nous devions partir vers les non-Juifs, et eux, ils devaient aller vers les Juifs.
      20 Je vis, mais ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi. Maintenant, ma vie humaine, je la vis en croyant au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui a donné sa vie pour moi.

      Colossiens 3

      11 Maintenant, il n’y a plus des non-Juifs et des Juifs, des circoncis et des non-circoncis. Il n’y a plus des étrangers, des non-civilisés. Il n’y a plus des esclaves et des personnes libres. Mais il y a le Christ : il est tout et il est en tous.

      Hébreux 8

      8 Mais en fait, voici ce que Dieu reproche à son peuple : « Le Seigneur dit : Les jours viennent où je vais établir une alliance nouvelle avec le peuple d’Israël et avec le peuple de Juda.

      1 Pierre 1

      18 La façon de vivre que vous avez reçue de vos ancêtres ne menait à rien. Mais vous le savez, Dieu a payé un grand prix pour vous libérer de cette façon de vivre. En effet, il ne l’a pas fait avec des choses qui peuvent s’abîmer, comme l’or ou l’argent.

      1 Jean 4

      1 Amis très chers, ne croyez pas tous ceux qui disent : « Nous avons l’Esprit Saint. » Mais examinez-les avec attention pour savoir si ces gens ont vraiment l’Esprit de Dieu. En effet, beaucoup de faux prophètes sont venus dans le monde.
      2 Voici comment vous reconnaissez l’Esprit de Dieu. Tous ceux qui affirment : « Jésus-Christ est vraiment devenu un être humain », ceux-là appartiennent à Dieu.
      3 Mais ceux qui ne veulent pas affirmer cela n’appartiennent pas à Dieu, ils appartiennent à l’ennemi du Christ. Vous avez entendu dire : « L’ennemi du Christ arrive », et maintenant, il est déjà dans le monde.
      4 Vous, mes enfants, vous appartenez à Dieu et vous avez vaincu les faux prophètes. Voici pourquoi : l’Esprit de Dieu qui est en vous est plus puissant que l’ennemi du Christ qui est dans le monde.
      5 Les faux prophètes, eux, appartiennent au monde. C’est pourquoi ils parlent comme le monde, et le monde les écoute.
      6 Nous, au contraire, nous appartenons à Dieu. Celui qui connaît Dieu nous écoute, celui qui n’appartient pas à Dieu ne nous écoute pas. Voilà comment nous reconnaissons l’Esprit de Dieu, qui est vrai, et l’esprit du mal, qui est menteur.
      7 Amis très chers, aimons-nous les uns les autres, parce que l’amour vient de Dieu. Tous ceux qui aiment sont enfants de Dieu et ils connaissent Dieu.
      8 Ceux qui n’aiment pas ne connaissent pas Dieu, parce que Dieu est amour.
      9 Voici comment Dieu nous a montré son amour : il a envoyé son Fils unique dans le monde, pour que nous vivions par lui.
      10 Alors, l’amour, qu’est-ce que c’est ? Ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, c’est lui qui nous a aimés. Il nous a tellement aimés qu’il a envoyé son Fils. Celui-ci s’est offert en sacrifice pour nous, c’est pourquoi Dieu pardonne nos péchés.
      11 Amis très chers, puisque Dieu nous a aimés de cette façon, nous aussi, nous devons nous aimer les uns les autres.
      12 Personne n’a jamais vu Dieu, mais si nous nous aimons les uns les autres, Dieu vit en nous, et son amour en nous est parfait.
      13 Voici comment nous reconnaissons que nous vivons en Dieu et que Dieu vit en nous : il nous a donné son Esprit Saint.
      14 Le Père a envoyé son Fils pour sauver le monde. Nous, nous avons vu cela et nous en rendons témoignage.
      15 Si quelqu’un affirme : « Jésus est le Fils de Dieu », Dieu vit en lui, et lui, il vit en Dieu.
      16 Et nous, nous avons connu l’amour que Dieu a pour nous, et nous avons cru à cet amour. Dieu est amour. Si quelqu’un vit dans l’amour, il vit en Dieu, et Dieu vit en lui.
      17 Si l’amour est parfait en nous, nous pouvons être pleins de confiance pour le jour où Dieu nous jugera. Pourquoi ? Parce que notre vie dans le monde ressemble à celle de Jésus-Christ.
      18 Quand on aime, on n’a pas peur. L’amour parfait chasse la peur. En fait, on a peur quand on attend une punition. Celui qui a peur n’aime donc pas de façon parfaite.
      19 Mais nous, nous aimons, parce que Dieu nous a aimés le premier.
      20 Si quelqu’un dit : « J’aime Dieu », et s’il déteste son frère ou sa sœur, c’est un menteur. En effet, celui qui n’aime pas un frère ou une sœur qu’il voit, il ne peut pas aimer Dieu qu’il ne voit pas.
      21 Voici le commandement que Dieu nous a donné : celui qui aime Dieu doit aussi aimer son frère et sa sœur.
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