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CÈNE (sainte)

Du latin coena =souper, dîner, et peut-être surtout dîner en commun (cf. l'origine grec de coena : koïnos =qui est en commun). Ce mot désigne le dernier repas pris par Jésus avec ses apôtres, la veille de sa mort, et plus particulièrement le sacrement qu'il a institué au cours de ce repas. Mais il désigne aussi le repas commémoratif, réduit à ses éléments essentiels, que des chrétiens prennent ensemble en souvenir du repas d'adieux de Jésus et de sa mort, et pendant lequel ils célèbrent le sacrement institué par le Maître. La Cène est encore appelée (1Co 11:20) « le repas du Seigneur ». (cf. 1Co 10:21, « la table du Seigneur ») Il se peut que l'action de « rompre le pain » dont il est parlé dans Ac 2:42,46 et Ac 20:7 soit une allusion à la célébration de la Cène, mais ce n'est pas absolument sûr. Le nom d' « eucharistie », également donné à la sainte Cène et qui veut dire « action de grâces », est emprunté aux textes : 1Co 11:24, Mt 26:26 et suivant, Mr 14:22, Lu 22:19. La désignation moderne de « communion », devenue synonyme de sainte Cène, est dérivée de 1Co 10:16. Le sens de ces diverses appellations se précisera davantage par les observations faites au cours de cet article.

Le N.T. contient quatre récits de l'institution de la Cène : le premier dans 1Co 11:23-25 et les trois autres dans les évangiles synoptiques (Mr 14:22-25, Mt 26:26-29, Lu 22:15-20). Jean mentionne, il est vrai, le repas d'adieux (Jn 13:2 et suivants), mais ne dit rien de l'institution du sacrement. On a cherché à rendre compte de ce silence, étonnant de prime abord de la part de l'évangéliste qui insiste le plus sur la nécessité et sur le prix d'une intime communion de l'âme du croyant avec le Sauveur. D'aucuns ont tiré argument de ce silence pour dire que Jean n'a rien su de l'institution de la Cène, et que par conséquent elle n'a dû apparaître que plus tard dans la pratique de l'Église. Mais cette interprétation est formellement contredite par le texte de la 1 re aux Cor. qui montre que la célébration de la Cène était un usage constant au temps de saint Paul, antérieurement donc à la rédaction du 4 e évangile. D'autres ont pensé que Jean n'avait pas jugé à propos de relater l'institution de la Cène parce que le récit s'en trouvait déjà dans la narration synoptique. Cette réponse ne paraît pas suffisante, car dans d'autres cas Jean n'hésite pas à redire ce qu'on trouve déjà dans les évangiles antérieurs. (Voir, par ex., la relation de la multiplication des pains : Jn 6:1-13, cf. Mt 14:1-21, Mr 6:34,44. Voir aussi la mention du reniement de Pierre, Jn 18:15-18,25-27 ; cf. Mt 26:69-75, Mr 14:66-72) Dira-t-on que le spiritualisme de Jean s'accommodait mal d'un acte que la plupart, de son temps déjà, considéraient comme essentiellement rituel, et qu'il a voulu désavouer implicitement cet acte en le passant sous silence ? Mais à supposer que ce fût là l'intention de Jean--et ce n'est qu'une pure conjecture--, il paraît bien peu vraisemblable qu'il se soit résolu à se mettre ainsi en contradiction avec un usage aussi fortement établi dans la vie de l'Église. Ce désaveu, même implicite, de ce que l'Église tenait pour un sacrement institué par le Seigneur et pour un mémorial de son sacrifice, n'eût servi qu'à scandaliser les croyants et qu'à rendre suspect le témoignage de l'évangéliste. Non, l'auteur du 4 e évangile n'a pas voulu désavouer l'institution de la Cène, mais, dans sa préoccupation dominante de mettre surtout en relief le côté spirituel de toutes choses et le prix d'une communion permanente de l'âme avec Celui qui est devenu le principe même de sa vie (voy. dans Jn 6 le discours sur le pain de vie et dans Jn 15:4-6 l'allégorie du cep et des sarments), il n'a vu, semble-t-il, dans la communion eucharistique, qu'un moment particulier d'un état d'âme qui doit être habituel chez le croyant, et sa pensée ne s'est pas arrêtée aux circonstances extérieures et occasionnelles de cette communion.

A propos de la relation du dernier souper de Jésus avec ses disciples, tel qu'il est rapporté par le 4 e évangile, il se pose encore une question : la question de date. Nous ne l'abordons pas ici ; on la trouvera traitée dans l'article Chronologie du N.T., I, parg. 4.

Venons-en maintenant aux quatre récits que le N.T. nous a conservés de l'institution de la Cène. On peut relever entre eux des variantes d'importance inégale. Nous ne pouvons nous attarder ici qu'à la plus considérable. Elle ressort de la comparaison des relations de Matthieu et de Marc d'une part, et de Luc et de Paul d'autre part. Les mots : « Faites ceci en mémoire de moi », prononcés par Jésus, ne se trouvent en effet que dans Lu 22:19 et dans 1Co 11:24 et suivant. On saisit sans peine toute la portée de cette différence : dans le premier cas (Mt et Mc) la Cène apparaît comme un repas solennel qui a eu lieu une fois pour toutes, qui n'a pas à être renouvelé. Dans le second cas, au contraire, la Cène est un acte rituel dont la répétition indéfinie a fait l'objet d'un ordre formel du Seigneur. La question se pose donc de savoir lequel de ces deux groupes de récits reflète le mieux la réalité, exprime le plus exactement la pensée de Jésus. Nous ne pouvons entrer ici dans le détail des controverses auxquelles ce problème a donné lieu, et des explications plus ou moins ingénieuses qu'on a parfois hasardées pour harmoniser les différents récits.

Une considération tirée de la chronologie nous paraît de la plus grande importance : la 1 re aux Cor. est très certainement antérieure, peut-être d'une trentaine d'années, au plus ancien de nos récits synoptiques : n'est-ce pas une raison suffisante pour donner la préférence à la relation paulinienne de l'institution de la Cène, que le récit des deux premiers synoptiques ne contredit d'ailleurs pas, mais qu'il nous offre sous une forme plus ramassée, plus concise, en y omettant ce qui n'était pas directement en rapport avec le but particulier visé par les deux premiers évangélistes. Au reste, on conçoit difficilement que saint Paul ait osé donner, dans son récit de la Cène, comme venant de Jésus lui-même, l'ordre formel de répéter cet acte « en mémoire de lui », si Jésus n'avait rien dit de pareil. Comment Paul aurait-il pu ajouter qu'il tenait son récit « du Seigneur » ? Cela ne signifie d'ailleurs pas nécessairement que ce qu'il rapporte au sujet du repas eucharistique lui a été révélé directement, sans aucun intermédiaire, à la faveur d'une intervention spéciale et personnelle du Christ glorifié, par exemple dans une vision. On ne voit pas bien, en effet, la nécessité d'une telle intervention à un moment où le récit de la Cène était déjà connu de tous, dans l'Église.

Le fait que l'apôtre semble insister sur le caractère personnel de la révélation qu'il a reçue, en disant : « Pour moi (ego) j'ai appris du Seigneur » (1Co 11:23), ne semble pas décisif. On peut très bien admettre, avec la plupart des commentateurs d'aujourd'hui, que l'apôtre a reçu du Seigneur ce qu'il dit de la Cène, mais par le moyen des autres apôtres qui, à Jérusalem, avaient pleinement approuvé son évangile et son ministère, et lui avaient donné la main d'association (Ga 1:18 2:9).

D'autre part, cette conformité, au moins pour tout l'essentiel, de l'évangile de Paul avec celui des apôtres qui avaient accompagné Jésus pendant son ministère terrestre, nous paraît suffisante pour réduire à néant la thèse très en vogue dans certains milieux pour qui l'évangile du salut et, dans l'évangile, le récit de l'institution seraient une pure invention de Paul ou une adaptation à la religion chrétienne d'une certaine idée païenne de la rédemption (par le sacrifice d'un dieu), idée qu'il aurait empruntée au culte des Mystères (cela n'exclut d'ailleurs pas la possibilité d'un emprunt fait par l'apôtre à la langue des Mystères, de certains termes qu'il aurait christianisés en quelque sorte et incorporés dans son vocabulaire théologique, pour mieux se faire comprendre de tels anciens païens à qui s'adressaient ses épîtres ; voir Mystère).

Abordons maintenant la narration même de l'institution de la Cène, et demandons-nous quelle fut, dans cette circonstance, la véritable pensée, l'intention profonde et miséricordieuse du Seigneur. D'après les Synoptiques (Mt 26:17-19, Mr 14:12,36, Lu 22:7-13), indirectement confirmés par ce que dit Paul quand il appelle Christ « notre agneau pascal » (1Co 5:7), il est hors de doute que Jésus, le soir des adieux, a voulu prendre avec ses apôtres le repas de la Pâque prescrit par la Loi (Ex 12:24 et suivant ; voir Paque), et que ce repas fut l'occasion de l'institution du sacrement eucharistique.

Le repas pascal, en unissant les enfants d'Israël plus étroitement les uns aux autres par la communauté d'un grand souvenir, devait aussi--et surtout--les unir d'une manière plus intime au Dieu à qui ils appartenaient à un double titre, puisqu'il était en même temps que leur Créateur leur Libérateur, Celui qui les avait sauvés de « la maison de servitude », et les avait appelés ainsi à l'existence en tant que peuple indépendant et organisé. Jésus, venu non pour abolir mais pour accomplir (Mt 5:17), et qui a toujours voulu affirmer son étroite solidarité avec son peuple, a tenu à prendre avec ses disciples le repas commémoratif de la Pâque tel qu'il vient d'être défini. Mais au sens primitif, religieux et national du repas traditionnel, il va surajouter une signification nouvelle, complémentaire et toute spirituelle, et c'est la seule qui comptera et restera après lui, substituée à la première, dans la pratique de l'Église : au cours du repas il accomplit un acte symbolique destiné à graver au plus profond de l'âme de ses disciples non seulement le souvenir de sa mort, mais l'idée du véritable caractère de cette mort, don total de lui-même, sacrifice librement consenti pour ses disciples et pour le monde entier (Mr 10:45, Mt 20:28, Jn 10:11,16,17). Hanté par la pensée de sa fin toute proche, il prend du pain, le rompt, comme faisait le père de famille au début du repas pascal (on rompait toujours le pain chez les Juifs) et, après avoir rendu grâces, le donne à ses disciples en leur disant (D'après les différents récits combinés) : « Prenez, mangez, ceci est mon corps qui est donné (ou rompu) pour vous. Faites ceci en mémoire de moi. » Puis, « quand ils eurent dîné » (Lu 22:20,1Co 11:26), prenant la coupe (la troisième du repas, appelée la « coupe de bénédiction »), il la leur donna en disant : « Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de la nouvelle alliance, lequel est répandu en faveur d'un grand nombre, pour la rémission des péchés » (ces cinq derniers mots d'après Matthieu seul ; d'après Luc et Paul : « cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang »).

Il est impossible de méconnaître le rapport qu'il y a entre l'expression employée ici par Jésus : « le sang de la nouvelle alliance » (ou « la nouvelle alliance en mon sang ») et celle qui est attribuée à Moïse quand, au pied du mont Sinaï, il met en quelque sorte le sceau sur l'alliance contractée par JHVH avec le peuple d'Israël (Ex 24:8). D'autre part, le rapport entre la parole de Jésus et la prophétie de Jérémie (Jer 31 et suivants, cf. Heb 8:8 ss) n'est pas moins évident.

Les paroles prononcées par Jésus au moment d'offrir la coupe aux convives ont donné lieu à de vives controverses que nous ne pouvons rappeler ici. Par contre, celles qu'il a dites en leur donnant le pain rompu sont admises par la très grande majorité des critiques. Remarquons aussi que les mots « pour vous » se trouvent dans les quatre récits de la Cène. Cela nous suffit pour pouvoir affirmer sans hésitation qu'en instituant la Cène Jésus a voulu caractériser sa mort comme un don complet de lui-même, un sacrifice total consenti pour ses disciples d'abord, mais aussi pour l'humanité tout entière.

Il n'est peut-être pas de paroles de l'Écriture qui aient prêté à plus de discussions entre les critiques et entre les différentes Églises chrétiennes, discussions passionnées, véhémentes, que les célèbres paroles de l'institution. Convient-il de voir dans l'expression : « Ceci est mon corps », plus qu'une manière figurée de parler ? Faut-il, prenant ces mots dans leur sens le plus littéral et matériel, penser qu'à ce moment solennel entre tous, Jésus a voulu communiquer la substance même de son corps à ses apôtres, à la faveur d'une transformation soudaine, miraculeuse, encore que mystérieuse et imperceptible aux sens, des « éléments » de la Cène--le pain et le vin--, si bien que les apôtres auraient vraiment absorbé quelque chose de sa chair et de son sang, tandis que les éléments (ou, comme disent les théologiens, les « espèces ») seraient apparemment restés les mêmes ? Ou bien faut-il croire, sans admettre cette transmutation miraculeuse, que les « espèces » restant ce qu'elles étaient en réalité, le corps spirituel et mystique du Christ est venu s'y surajouter en quelque sorte, dans l'invisible, au moment de la consécration des éléments et qu'il fut absorbé et assimilé en même temps qu'eux ? L'examen approfondi de ces questions relève de la dogmatique et ne peut trouver place ici. Nous dirons seulement que le texte des paroles de l'institution ne nous paraît rien impliquer de ce que nous venons de voir. Il est reconnu aujourd'hui qu'on ne peut tirer argument du mot « est » dans l'expression : « Ceci est mon corps », car dans un cas semblable l'araméen, que parlait Jésus, n'employait généralement pas le verbe auxiliaire, en sorte que Jésus a dû dire : « Ceci, mon corps. » Cela pourrait tout aussi bien se traduire par : « Ceci représente (symbolise) mon corps. » D'ailleurs l'emploi du verbe « être » lui-même ne serait pas encore décisif. Il est hors de doute que ce verbe est parfois employé pour indiquer une simple comparaison, quand, par exemple, voyant le portrait de quelqu'un, on dit : « C'est bien lui », ou quand, regardant un enfant, on dit : « C'est tout à fait son père. » On pourrait citer, du reste, un bon nombre de passages bibliques où le verbe « être » est employé dans le cas d'une simple comparaison et non point d'une identité substantielle. (cf. Ge 17:10 41:26, Mt 13:37, Jn 15:1,5 etc.) Cette façon de s'exprimer était très répandue en Israël. C'est ainsi que Moïse dit en instituant la Pâque : « Ceci (=l'agneau pascal) est la Pâque (=le passage) de l'Éternel » (Ex 12:11), ce qui veut dire que l'agneau pascal devait rappeler aux enfants d'Israël le passage de l'ange de l'Éternel sur l'Egypte et la façon dont il les avait épargnés. Que cette explication n'ait qu'un sens figuré, purement symbolique, c'est l'évidence même (cf. l'expression : « Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang » ; une coupe [ou son contenu] n'est pas une alliance, elle ne peut que la symboliser). Jésus a dû hésiter d'autant moins à parler comme il l'a fait que justement Moïse avait employé une expression analogue et que l'usage de l'allégorie était plus répandu dans la langue de son peuple, et tout particulièrement dans la prédication des prophètes, dont il s'était nourri. On comprend très bien que Celui qui aimait parler en paraboles pour rendre plus concrète et plus impressive la vérité religieuse et pour la graver plus profondément dans les coeurs, ait légué à ses apôtres, au moment de les quitter, sa suprême pensée dans un acte symbolique qu'on a pu appeler une parabole en action.

Quant à prétendre que Jésus a voulu distribuer aux apôtres son corps mystique, spirituel (qu'il ne devait revêtir, par ailleurs, qu'après sa glorification), c'est une explication que les paroles de l'institution ne justifient en aucune façon, pas plus qu'aucun des textes pauliniens qui font allusion au « repas du Seigneur ». On pourrait bien plutôt objecter le passage de 1Co 15:50, où l'apôtre déclare expressément que ni la chair ni le sang ne peuvent hériter du royaume de Dieu et, par conséquent, ne peuvent être attribués à l'organisme spirituel du Ressuscité glorifié dont il serait ici question.

Toute théorie qui affirme la manducation du corps même de Jésus aboutit d'ailleurs logiquement à cette extraordinaire et choquante conclusion, que le Maître a lui-même mangé son propre corps et bu son propre sang. (cf. Lu 22:15) Enfin, l'argument qu'on a cru pouvoir tirer des conséquences de communions indignes, (voir 1Co 11:27-32, où il est question d'infirmités, de maladies et même de cas mortels) conséquences attribuées à une mystérieuse influence du corps mystique de Jésus absorbé par le communiant, n'a rien de probant. Le fait de ne pas savoir « discerner (ou reconnaître) le corps du Seigneur » (1Co 11:29), c'est-à-dire de ne pas accepter par la foi le don que le Christ a fait de lui-même pour sauver les pécheurs et que symbolisent le pain rompu et le vin répandu, n'attire pas sur le pécheur, comme le croient bien des chrétiens, la condamnation éternelle, mais un châtiment temporaire et temporel infligé par Dieu dans une intention pédagogique pour son amendement (1Co 11:32).

Toutefois ce serait singulièrement amoindrir la signification de la Cène que d'y voir, sans plus, la préfiguration ou le mémorial de la mort de Jésus sur la croix. Il ne faut jamais séparer du souvenir de cette mort la pensée de l'immense bienfait qui en est résulté pour les croyants de tous les temps. D'après tout le N.T., le sacrifice du Fils de Dieu a été la condition et restera à tout jamais le gage de la rémission des péchés et du salut apporté au pécheur, comme le sang répandu au moment de la Pâque et au pied du Sinaï était pour Israël le gage du bon vouloir de l'Éternel à son égard, la garantie de l'alliance qu'il avait conclue avec son peuple.

« Se souvenir du Christ, a dit très justement Mélanchton..., c'est se rappeler les bienfaits du Christ et les accepter par la foi, afin d'être vivifié par eux » (Apol. de la Confess. d'Augsbourg, XII, parag. 72). Comme le corps ne vit qu'en assimilant de la nourriture, ainsi le chrétien qui communie s'assimile par un acte de foi tout le bienfait de la rédemption, le pardon complet de Dieu, le salut que le sacrifice du Christ lui a procuré, et dont la certitude devient le principe même de sa vie renouvelée. Réconcilié avec Dieu, il se sait entré dans l'alliance de grâce, l'alliance nouvelle annoncée par les prophètes. En communiant, il affirme chaque fois à nouveau la valeur rédemptrice et la vertu vivifiante de la mort du Sauveur, il se fait en quelque sorte à la face du monde le héraut de la bonne nouvelle de l'amour de Dieu manifesté au Calvaire (tel est le sens de l'expression : « Vous annoncez la mort du Seigneur », 1Co 11:26). « Jusqu'à ce qu'il vienne », ajoute l'apôtre, car la Cène est aussi le gage de la rédemption finale des enfants de Dieu, « sauvés en espérance » (Ro 8:24 ; voir tout le passage ; v. 18, 25). Il va sans dire qu'elle doit être aussi l'occasion d'une consécration nouvelle, d'un don total du croyant, corps et âme, à Celui qui s'est si complètement donné à lui, au Dieu Sauveur qui l'a racheté à un si grand prix (1Pi 1:18,20). Le chrétien doit souffrir et mourir avec Lui pour revivre aussi déjà ici-bas, avec Lui par son Esprit (Ro 8:16 et suivant, Col 3:11, Ga 2:20). Il doit vivre en particulier, comme son Maître, d'une vie d'amour fraternel (1Jn 4 :, 19 et suivant). La Cène, communion avec le Dieu d'amour, est aussi un repas de communion fraternelle (cf. le mot « agape » qui désignait le repas fraternel pris en commun par les premiers chrétiens et pendant lequel était célébrée la sainte Cène : agapê veut dire « amour »). Par là la Cène devient le signe caractéristique, le signe de ralliement en quelque sorte de l'Église, communauté des rachetés du Crucifié Ressuscité (1Co 10:17, cf. Jn 13:35). Et enfin, si la Cène est essentiellement le gage sensible de l'Amour Rédempteur, si le croyant doit la prendre non pour être sauvé, mais parce que, se sachant sauvé, il veut se fortifier ainsi dans cette bienheureuse conviction, comment pourrait-il communier autrement qu'avec un coeur débordant de gratitude et de joie ? Le repas pascal avait déjà ce caractère, et nous savons que le chant y avait sa place. Jésus et les apôtres ont aussi chanté, lors du repas d'adieux dans la chambre haute (Mt 26:30, Mr 14:26). Autant que son nom de « communion », la sainte Cène mérite donc celui d' « eucharistie », c'est-à-dire d' « action de grâces », que l'Église lui a donné dès la plus haute antiquité, déjà dans saint Ignace et dans la Didachè. Voir Agape, Communion, Chair. M. M.

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      8 Moïse prit le sang et le répandit sur le peuple en disant : Voici le sang de l’alliance que l’Éternel a conclue avec vous, sur la base de toutes ces paroles.

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      2 Parle aux fils d’Israël et dis : Lorsque quelqu’un péchera involontairement contre l’un des commandements de l’Éternel, en commettant un acte illicite :
      3 Si c’est le sacrificateur ayant reçu l’onction qui a péché et qui a rendu par là le peuple coupable, il offrira à l’Éternel, pour le péché qu’il a commis, un jeune taureau sans défaut (en sacrifice) pour le péché.
      4 Il amènera le taureau à l’entrée de la tente de la Rencontre, devant l’Éternel ; et il posera sa main sur la tête du taureau ; il égorgera le taureau devant l’Éternel.
      5 Le sacrificateur ayant reçu l’onction prendra du sang du taureau et l’apportera dans la tente de la Rencontre ;
      6 il trempera son doigt dans le sang et il en fera sept fois l’aspersion devant l’Éternel en face du voile du sanctuaire.
      7 Le sacrificateur mettra du sang sur les cornes de l’autel des parfums aromatiques, qui est devant l’Éternel dans la tente de la Rencontre ; et il répandra tout le sang du taureau sur le socle de l’autel des holocaustes qui est à l’entrée de la tente de la Rencontre.
      8 Il enlèvera toute la graisse du taureau offert pour le péché, la graisse qui couvre les entrailles et toute la graisse qui est sur les entrailles,
      9 les deux rognons et la graisse qui les entoure, qui couvre les flancs, et la membrane qui couvre le foie, qu’il détachera près des rognons.
      10 Comme il les enlève du taureau dans le sacrifice de communion, le sacrificateur les brûlera sur l’autel des holocaustes.
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      14 et lorsqu’on s’apercevra du péché qu’elle a commis, l’assemblée offrira un jeune taureau en sacrifice pour le péché, et on l’amènera devant la tente de la Rencontre.
      15 Les anciens de la communauté poseront leurs mains sur la tête du taureau devant l’Éternel, et l’on égorgera le taureau devant l’Éternel.
      16 Le sacrificateur ayant reçu l’onction apportera du sang du taureau dans la tente de la Rencontre ;
      17 le sacrificateur trempera son doigt dans le sang et il en fera sept fois l’aspersion devant l’Éternel, en face du voile.
      18 Il mettra du sang sur les cornes de l’autel qui est devant l’Éternel dans la tente de la Rencontre ; et il répandra tout le sang sur le socle de l’autel des holocaustes, qui est à l’entrée de la tente de la Rencontre.
      19 Il enlèvera toute la graisse du taureau et la brûlera sur l’autel.
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      34 Le sacrificateur prendra avec son doigt du sang de la victime pour le péché, il en mettra sur les cornes de l’autel des holocaustes et répandra tout le sang sur le socle de l’autel.
      35 Il détachera toute la graisse, comme on détache la graisse de l’agneau dans le sacrifice de communion, et il la brûlera sur l’autel par-dessus les sacrifices consumés par le feu devant l’Éternel. C’est ainsi que le sacrificateur fera pour cet homme l’expiation du péché qu’il a commis, et il lui sera pardonné.

      Jérémie 31

      1 En ce temps-là, – Oracle de l’Éternel –, Je serai Dieu pour toutes les familles d’Israël, Et ils seront mon peuple.
      2 Ainsi parle l’Éternel : Il a trouvé grâce dans le désert, Le peuple des rescapés de l’épée ; Israël marche vers son repos.
      3 De loin l’Éternel se montre à moi : Je t’aime d’un amour éternel ; C’est pourquoi je te conserve ma bienveillance.
      4 Je te rebâtirai, et tu seras rebâtie, Vierge d’Israël ! Tu auras encore tes tambourins pour parure Et tu sortiras au milieu des danses de ceux qui s’égaient.
      5 Tu planteras encore des vignes Sur les montagnes de Samarie ; Les planteurs planteront et récolteront.
      6 Car il est un jour Où les gardes crient sur les monts d’Éphraïm : Levez-vous, montons à Sion Vers l’Éternel, notre Dieu !
      7 Car ainsi parle l’Éternel : Acclamez Jacob avec joie, Éclatez d’allégresse à la tête des nations ! Faites-vous entendre, louez, dites : Éternel, sauve ton peuple, Le reste d’Israël !
      8 Voici que je les fais revenir du pays du nord, Je les rassemble des extrémités de la terre ; Parmi eux sont l’aveugle et le boiteux, La femme enceinte et celle en travail, tous ensemble ; C’est une grande assemblée qui revient ici.
      9 Ils viennent en pleurant, Et je les conduis au milieu de leurs supplications ; Je les mène vers des torrents d’eau, Par un chemin uni où ils ne peuvent trébucher ; Car je suis un Père pour Israël, Et Éphraïm est mon premier-né.
      10 Nations, écoutez la parole de l’Éternel, Et publiez-la dans les îles lointaines ! Dites : Celui qui a dispersé Israël le rassemblera Et il le gardera comme un berger son troupeau.
      11 Car l’Éternel libère Jacob, Il le rachète de la main d’un plus fort que lui.
      12 Ils viendront et triompheront sur les hauteurs de Sion ; Ils afflueront vers les biens de l’Éternel, Le blé, le vin nouveau, l’huile, Le petit et le gros bétail ; Leur âme sera comme un jardin arrosé, Et ils n’éprouveront plus de panique.
      13 Alors la vierge se réjouira à la danse, Les jeunes hommes et les vieillards également ; Je changerai leur deuil en gaieté Et je les consolerai ; Je les réjouirai après leurs tourments.
      14 Je rassasierai de graisse la personne des sacrificateurs, Et mon peuple se rassasiera de mes biens, – Oracle de l’Éternel.
      15 Ainsi parle l’Éternel : On entend des cris à Rama, Des sanglots, des larmes amères ; Rachel pleure sur ses fils ; Elle refuse d’être consolée sur ses fils, Car ils ne sont plus.
      16 Ainsi parle l’Éternel : Retiens les pleurs de ta voix, Les larmes de tes yeux ; Car il y aura un salaire pour tes actions, – Oracle de l’Éternel – : Ils reviendront du pays de l’ennemi.
      17 Il y a de l’espérance pour ton avenir, – Oracle de l’Éternel – ; Tes fils reviendront dans leurs frontières.
      18 J’entends Éphraïm qui se lamente : Tu m’as puni, et j’ai été puni Comme un veau qui n’est pas dompté ; Fais-moi revenir, et je reviendrai, Car c’est toi l’Éternel, mon Dieu.
      19 Après m’être détourné, je me repens ; Et après m’être connu moi-même, Je me frappe sur la cuisse, Je suis honteux et confus, Car je porte le déshonneur de ma jeunesse.
      20 – Éphraïm est-il donc pour moi un fils chéri, Un enfant choyé ? Car plus je parle de lui, Plus encore son souvenir est vivace en moi ; Aussi mes entrailles frémissent en sa faveur : J’aurai une profonde compassion pour lui, – Oracle de l’Éternel.
      21 Dresse tes signaux, place tes poteaux, Prends garde à la route, A la voie où tu marches... Reviens, vierge d’Israël, Reviens dans ces villes qui sont à toi !
      22 Jusques à quand seras-tu errante, Fille rebelle ? Car l’Éternel crée une chose nouvelle sur la terre. La femme recherche l’homme !
      23 Ainsi parle l’Éternel des armées, le Dieu d’Israël : Voici encore ce que l’on dira Dans le pays de Juda et dans ses villes, Quand j’aurai fait revenir leurs captifs : Que l’Éternel te bénisse, Demeure de la justice, Montagne de la sainteté !
      24 Là s’établiront Juda et toutes ses villes, Les laboureurs et ceux qui transhument avec le troupeau.
      25 Car je rafraîchis l’âme épuisée, Et je rassasie toute âme languissante.
      26 – Là-dessus je me suis réveillé, Et j’ai regardé ; Mon sommeil m’avait été (bien) doux !
      27 Voici que les jours viennent, – Oracle de l’Éternel –, Où j’ensemencerai la maison d’Israël et la maison de Juda D’une semence d’hommes et d’une semence de bêtes.
      28 Et comme j’ai veillé sur eux Pour arracher, abattre, détruire, Faire périr et mettre à mal, Ainsi je veillerai sur eux Pour bâtir et pour planter, – Oracle de l’Éternel.
      29 En ces jours-là, on ne dira plus : Les pères ont mangé des raisins verts, Et les dents des fils sont agacées.
      30 Mais chacun mourra pour sa propre faute ; Tout homme qui mangera des raisins verts Aura les dents agacées.
      31 Voici que les jours viennent, – Oracle de l’Éternel –, Où je conclurai avec la maison d’Israël et la maison de Juda Une alliance nouvelle,
      32 Non comme l’alliance que j’ai conclue avec leurs pères, Le jour où je les ai saisis par la main Pour les faire sortir du pays d’Égypte, Alliance qu’ils ont rompue, Quoique je sois leur maître, – Oracle de l’Éternel.
      33 Mais voici l’alliance Que je conclurai avec la maison d’Israël, Après ces jours-là, – Oracle de l’Éternel – : Je mettrai ma loi au-dedans d’eux, Je l’écrirai sur leur cœur ; Je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple.
      34 Celui-ci n’enseignera plus son prochain, Ni celui-là son frère, en disant : Connaissez l’Éternel ! Car tous me connaîtront, Depuis le plus petit d’entre eux jusqu’au plus grand, – Oracle de l’Éternel – ; Car je pardonnerai leur faute Et je ne me souviendrai plus de leur péché.
      35 Ainsi parle l’Éternel, Qui donne le soleil pour éclairer le jour, Les phases de la lune et des étoiles pour éclairer la nuit, Qui soulève la mer et fait mugir ses flots, Lui dont le nom est l’Éternel des armées :
      36 Si ces lois viennent à cesser devant moi, – Oracle de l’Éternel –, La descendance d’Israël aussi cessera Pour toujours d’être une nation devant moi.
      37 Ainsi parle l’Éternel : Si les cieux en haut peuvent être mesurés Si les fondations de la terre en bas peuvent être sondées, Alors je rejetterai toute la descendance d’Israël, A cause de tout ce qu’ils ont fait, – Oracle de l’Éternel.
      38 Voici que les jours viennent, – Oracle de l’Éternel –, Où la ville sera rebâtie pour l’Éternel, Depuis la tour de Hananéel Jusqu’à la porte de l’Angle.
      39 Le cordeau d’arpentage se tendra encore en ligne droite Jusqu’à la colline de Gareb, Puis tournera vers Goath.
      40 Toute la vallée des cadavres et de la cendre Et toutes les terrasses jusqu’au ravin de Cédron, Jusqu’à l’angle de la porte des Chevaux à l’est Seront consacrés à l’Éternel Et ne seront plus à jamais ni renversés ni détruits.

      Lamentations 1

      1 Quoi donc ! elle est assise solitaire, Cette ville si peuplée ! Elle est devenue comme une veuve ! Grande parmi les nations, Princesse sur les provinces, Elle est soumise à la corvée !
      2 Elle pleure dans la nuit, Ses larmes (coulent) sur ses joues. De tous ceux qui l’aimaient Nul ne la console ; Tous ses amis l’ont trahie, Ils sont devenus ses ennemis.
      3 Juda est déportée, victime d’une humiliation Et d’une grande servitude ; Elle est assise au milieu des nations Et n’y trouve pas de repos ; Tous ses persécuteurs l’atteignent Au milieu des détresses.
      4 Les chemins de Sion sont dans le deuil, Car on ne vient plus aux solennités. Toutes ses portes sont en ruine, Ses sacrificateurs gémissent, Ses vierges sont affligées, Et elle-même est dans l’amertume.
      5 Ses adversaires ont pris le dessus, Ses ennemis sont tranquilles ; Car l’Éternel l’a affligée A cause de la multitude de ses crimes ; Ses enfants sont partis En captivité devant l’adversaire.
      6 La fille de Sion a perdu Tout son éclat ; Ses ministres sont devenus comme des cerfs Qui ne trouvent plus de pâture, Et qui s’en vont, privés de force, Devant le chasseur.
      7 Jérusalem se souvient, Aux jours de son humiliation et de sa vie errante, De tout ce qu’elle avait de précieux Aux jours d’autrefois. Quand son peuple est tombé sous la main de l’adversaire Sans personne pour la secourir, Ses adversaires l’ont vue, Et ils ont ri de sa disparition.
      8 Jérusalem a multiplié ses péchés, C’est pourquoi elle est devenue impure ; Tous ceux qui la glorifiaient la méprisent En voyant sa nudité ; Elle-même gémit et recule.
      9 Sa souillure est dans les plis (de sa robe), Elle n’a pas songé à son sort final ; Sa déchéance a été prodigieuse, Et personne ne l’a consolée. Vois mon humiliation, ô Éternel ! Car l’ennemi triomphe !
      10 L’adversaire a étendu la main Sur tout ce qu’elle avait de précieux ; Elle a vu pénétrer Dans son sanctuaire les nations Auxquelles tu avais défendu d’entrer Dans ton assemblée.
      11 Tout son peuple gémit, Il cherche du pain ; Ils ont donné ce qu’ils avaient de précieux pour de la nourriture, Afin de ranimer leur vie. Vois, Éternel, regarde Comme je suis méprisée !
      12 Qu’il n’en soit pas (ainsi) pour vous tous qui passez votre chemin ! Regardez et voyez S’il est une douleur pareille à ma douleur, A celle qu’on m’a fait subir ! L’Éternel m’a affligée Au jour de son ardente colère.
      13 D’en haut il a lancé dans mes os Un feu qui les pénètre ; Il a tendu un filet sous mes pieds, Il m’a fait reculer ; Il m’a rendue désolée Et souffrante tout le jour.
      14 Sa main a lié le joug de mes crimes ; Ils se sont entrelacés, Ils me sont montés à la gorge ; Il a ébranlé ma force ; Le Seigneur m’a livrée à des mains Contre lesquelles je ne puis tenir.
      15 Le Seigneur a repoussé tous mes guerriers Que j’avais avec moi ; Il a convoqué une assemblée solennelle à mon sujet Pour briser mes jeunes hommes ; Le Seigneur a foulé au pressoir La vierge, fille de Juda.
      16 C’est sur eux que je pleure, Mes yeux fondent en larmes ; Car il s’est éloigné de moi, le consolateur, Qui ranimerait ma vie. Mes fils sont désolés, Parce que l’ennemi a été le plus fort.
      17 Sion a étendu les mains, Et personne ne l’a consolée ; L’Éternel a donné des ordres contre Jacob A ses adversaires d’alentour ; Jérusalem est devenue Impure au milieu d’eux.
      18 C’est l’Éternel qui est juste, Car j’ai été rebelle à ses ordres. Écoutez, vous tous les peuples, Et voyez ma douleur ! Mes vierges et mes jeunes hommes Sont allés en captivité.
      19 J’ai appelé ceux qui m’aimaient, Et ils m’ont trompée. Mes sacrificateurs et mes anciens Ont expiré dans la ville : Ils cherchaient pour eux de la nourriture Afin de ranimer leur vie.
      20 Éternel, vois ma détresse ! Mes entrailles bouillonnent, Mon cœur est bouleversé au-dedans de moi, Car j’ai vraiment été rebelle. Au-dehors, l’épée a fait ses ravages, Au-dedans, elle a été comme la mort même.
      21 On a entendu que je gémissais, Mais personne ne m’a consolée ; Tous mes ennemis ont appris mon malheur, Ils se sont égayés de ce que tu l’as causé ; Tu as fait venir le jour que tu avais annoncé. Qu’ils deviennent comme moi !
      22 Que toute leur méchanceté vienne devant toi. Et traite-les Comme tu m’as traitée A cause de tous mes crimes ! Car nombreux sont mes gémissements, Et mon cœur est souffrant.

      Matthieu 5

      17 Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes. Je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir.

      Matthieu 13

      37 Il leur répondit : Celui qui sème la bonne semence, c’est le Fils de l’homme ;

      Matthieu 14

      1 En ce temps-là, Hérode le tétrarque entendit parler de Jésus et dit à ses serviteurs :
      2 C’est Jean-Baptiste ! Il est ressuscité des morts, et c’est pour cela qu’il a le pouvoir de faire des miracles.
      3 Car Hérode s’était saisi de Jean, l’avait enchaîné et mis en prison, à cause d’Hérodiade, femme de Philippe, son frère.
      4 En effet Jean lui disait : Il ne t’est pas permis de l’avoir (pour femme).
      5 Il voulait le faire mourir, mais il craignait la foule, parce qu’elle tenait Jean pour un prophète.
      6 Or, pour l’anniversaire de la naissance d’Hérode, la fille d’Hérodiade dansa au milieu (des convives) et plut à Hérode,
      7 en sorte qu’il promit avec serment de lui donner ce qu’elle demanderait.
      8 A l’instigation de sa mère elle dit : Donne-moi ici-même sur un plat la tête de Jean-Baptiste.
      9 Le roi fut attristé, mais à cause de ses serments et des convives, il commanda de la lui donner
      10 et envoya décapiter Jean dans la prison.
      11 Sa tête fut apportée sur un plat et donnée à la jeune fille, qui la porta à sa mère.
      12 Les disciples de Jean vinrent prendre son corps et l’ensevelirent. Et ils allèrent l’annoncer à Jésus.
      13 A cette nouvelle, Jésus se retira de là dans une barque, à l’écart dans un lieu désert ; la foule l’apprit, quitta les villes et le suivit à pied.
      14 Quand il sortit de la barque, il vit une grande foule, en eut compassion et guérit les infirmes qui s’y trouvaient.
      15 Le soir venu, les disciples s’approchèrent de lui et dirent : Ce lieu est désert, et l’heure est déjà passée ; renvoie les foules afin qu’elles aillent dans les villages s’acheter des vivres.
      16 Jésus leur répondit : Elles n’ont pas besoin de s’en aller : donnez-leur vous-mêmes à manger.
      17 Mais ils lui dirent : Nous n’avons ici que cinq pains et deux poissons.
      18 Et il dit : Apportez-les-moi ici.
      19 Il ordonna à la foule de s’asseoir sur l’herbe, prit les cinq pains et les deux poissons, leva les yeux vers le ciel et dit la bénédiction. Puis il rompit les pains et les donna aux disciples, et les disciples (les distribuèrent) à la foule.
      20 Tous mangèrent et furent rassasiés, et l’on emporta douze paniers pleins des morceaux qui restaient.
      21 Ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille hommes, sans les femmes et les enfants.

      Matthieu 20

      28 C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup.

      Matthieu 26

      17 Le premier jour des pains sans levain, les disciples vinrent dire à Jésus : Où veux-tu que nous te préparions le repas de la Pâque ?
      18 Il répondit : Allez à la ville chez un tel, et dites-lui : Le Maître dit : Mon temps est proche, c’est chez toi que je célébrerai la Pâque avec mes disciples.
      19 Les disciples firent ce que Jésus leur avait ordonné et ils préparèrent la Pâque.
      26 Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain, et après avoir dit la bénédiction, il le rompit et le donna aux disciples en disant : Prenez, mangez, ceci est mon corps.
      27 Il prit ensuite une coupe ; et après avoir rendu grâces, il la leur donna en disant : Buvez-en tous,
      28 car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour beaucoup, pour le pardon des péchés.
      29 Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où j’en boirai du nouveau avec vous dans le royaume de mon Père.
      30 Après avoir chanté (les psaumes), ils se rendirent au mont des Oliviers.
      69 Cependant, Pierre était assis dehors dans la cour. Une servante s’approcha de lui et dit : Toi aussi, tu étais avec Jésus le Galiléen.
      70 Mais il le nia devant tous disant : Je ne sais pas ce que tu veux dire.
      71 Comme il se dirigeait vers le porche, une autre le vit et dit à ceux qui se trouvaient là : Celui-ci était avec Jésus de Nazareth.
      72 Il le nia de nouveau avec serment : Je ne connais pas cet homme.
      73 Peu après, ceux qui étaient là s’approchèrent et dirent à Pierre : Vraiment, tu es de ces gens-là, ton langage te fait reconnaître.
      74 Alors il se mit à faire des imprécations et à jurer : Je ne connais pas cet homme. Aussitôt le coq chanta.
      75 Et Pierre se souvint de la parole que Jésus avait dite : Avant que le coq chante, tu me renieras trois fois. Il sortit, et dehors il pleura amèrement.

      Marc 6

      34 Quand il sortit de la barque, Jésus vit une grande foule et en eut compassion, parce qu’ils étaient comme des brebis qui n’ont pas de berger ; et il se mit à les enseigner longuement.
      44 Ceux qui avaient mangé les pains étaient cinq mille hommes.

      Marc 10

      45 Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup.

      Marc 14

      12 Le premier jour des pains sans levain où l’on immolait la Pâque, les disciples de Jésus lui dirent : Où veux-tu que nous allions te préparer le repas de la Pâque ?
      22 Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain, et après avoir dit la bénédiction, il le rompit et le leur donna en disant : Prenez, ceci est mon corps.
      23 Il prit ensuite une coupe, et après avoir rendu grâces, il la leur donna, et ils en burent tous.
      24 Et il leur dit : Ceci est mon sang (le sang) de l’alliance, qui est répandu pour beaucoup.
      25 En vérité, je vous le dis, je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’au jour où j’en boirai du nouveau, dans le royaume de Dieu.
      26 Après avoir chanté (les psaumes), ils se rendirent au mont des Oliviers.
      36 Il disait : Abba, Père, toutes choses te sont possibles, éloigne de moi cette coupe. Toutefois non pas ce que je veux, mais ce que tu veux.
      66 Pendant que Pierre était en bas dans la cour, il vint une des servantes du souverain sacrificateur.
      67 Elle vit Pierre qui se chauffait, le regarda en face et lui dit : Toi aussi, tu étais avec Jésus de Nazareth.
      68 Il le nia en disant : Je ne sais pas, je ne comprends pas ce que tu veux dire. Puis il sortit pour aller dans le vestibule.
      69 La servante le vit et se mit de nouveau à dire à ceux qui étaient présents : Il est de ces gens-là. Il le nia de nouveau.
      70 Peu après, ceux qui étaient présents dirent encore à Pierre : Certainement, toi aussi, tu es de ces gens-là ; car tu es Galiléen, [et tu parles comme eux].
      71 Alors il se mit à faire des imprécations et à jurer : Je ne connais pas l’homme dont vous parlez.
      72 Aussitôt pour la seconde fois la coq chanta, et Pierre se souvint de la parole que Jésus lui avait dite : Avant que le coq chante deux fois, tu me renieras trois fois. Alors il se mit à pleurer.

      Luc 22

      7 Le jour des pains sans levain, où l’on devait immoler la Pâque, arriva,
      8 et Jésus envoya Pierre et Jean, en disant : Allez nous préparer la Pâque, afin que nous la mangions.
      9 Ils lui dirent : Où veux-tu que nous la préparions ?
      10 Il leur répondit : Voici : quand vous serez entrés dans la ville, un homme portant une cruche d’eau vous rencontrera ; suivez-le dans la maison où il entrera,
      11 et vous direz au maître de la maison : Le Maître te dit : Où est la salle où je mangerai la Pâque avec mes disciples ?
      12 Et il vous montrera une grande chambre haute, aménagée : c’est là que vous préparerez (la Pâque).
      13 Ils partirent, trouvèrent les choses comme il le leur avait dit et préparèrent la Pâque.
      15 Il leur dit : J’ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir,
      16 car, je vous le dis, je ne la mangerai plus, jusqu’à ce qu’elle soit accomplie dans le royaume de Dieu.
      17 Il prit une coupe, rendit grâces et dit : Prenez cette coupe, et distribuez-la entre vous ;
      18 car, je vous le dis, je ne boirai plus désormais du fruit de la vigne, jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu.
      19 Ensuite, il prit du pain ; et après avoir rendu grâces, il le rompit et le leur donna en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi.
      20 De même il prit la coupe, après le repas, et la leur donna, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous.

      Jean 4

      1 Le Seigneur sut que les Pharisiens avaient appris qu’il faisait et baptisait plus de disciples que Jean.

      Jean 6

      1 Après cela, Jésus s’en alla de l’autre côté de la mer de Galilée (ou) de Tibériade.
      2 Une foule nombreuse le suivait, parce qu’elle voyait les miracles qu’il opérait sur les malades.
      3 Jésus monta sur la montagne et là, il s’assit avec ses disciples.
      4 Or la Pâque, la fête des Juifs, était proche.
      5 Jésus leva les yeux, vit qu’une foule nombreuse venait à lui et dit à Philippe : Où achèterons-nous des pains pour que ces gens aient à manger ?
      6 Il disait cela pour l’éprouver, car il savait ce qu’il allait faire.
      7 Philippe lui répondit : Les pains qu’on aurait pour deux cents deniers ne suffiraient pas pour que chacun en reçoive un peu.
      8 Un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit :
      9 Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons ; mais qu’est-ce que cela pour tant de personnes ?
      10 Jésus dit : Faites asseoir ces gens. Il y avait à cet endroit beaucoup d’herbe. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes.
      11 Jésus prit les pains, rendit grâces et les distribua à ceux qui étaient là ; il fit de même des poissons, autant qu’ils en voulurent.
      12 Lorsqu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde.
      13 Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge, qui restaient à ceux qui avaient mangé.
      14 Ces gens, à la vue du miracle que Jésus avait fait, disaient : Vraiment c’est lui le prophète qui vient dans le monde.
      15 Jésus, sachant qu’ils allaient venir l’enlever pour le faire roi, se retira de nouveau sur la montagne, lui seul.
      16 Le soir venu, ses disciples descendirent jusqu’à la mer.
      17 Ils montèrent dans une barque pour se rendre à Capernaüm de l’autre côté de la mer. Les ténèbres étaient déjà venues, et Jésus ne les avait pas encore rejoints.
      18 Un vent violent soufflait et la mer se soulevait.
      19 Après avoir ramé environ vingt-cinq ou trente stades, ils aperçurent Jésus qui marchait sur la mer et s’approchait de la barque ; et ils furent dans la crainte.
      20 Mais Jésus leur dit : C’est moi, soyez sans crainte !
      21 Ils voulaient donc le prendre dans la barque, et aussitôt la barque toucha terre là où ils allaient.
      22 Le lendemain, la foule qui était restée de l’autre côté de la mer, vit qu’il ne s’était trouvé là qu’une seule barque et que Jésus n’était pas monté dans cette barque avec ses disciples, mais que les disciples étaient partis seuls.
      23 Mais d’autres barques arrivèrent de Tibériade près du lieu où ils avaient mangé le pain, après que le Seigneur eut rendu grâces.
      24 Quand les gens de la foule virent que ni Jésus, ni ses disciples n’étaient là, ils montèrent eux-mêmes dans ces barques et allèrent à Capernaüm, à la recherche de Jésus.
      25 Ils le trouvèrent de l’autre côté de la mer et lui dirent : Rabbi, quand es-tu venu ici ?
      26 Jésus répondit : En vérité, en vérité, je vous le dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés.
      27 Travaillez, non en vue de la nourriture qui périt mais en vue de la nourriture qui subsiste pour la vie éternelle, celle que le Fils de l’homme vous donnera ; car c’est lui que le Père – Dieu – a marqué de son sceau.
      28 Ils lui dirent : Que ferons-nous afin de travailler pour les œuvres de Dieu ?
      29 Jésus leur répondit : Ce qui est l’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé.
      30 Quel miracle fais-tu donc, lui dirent-ils, afin que nous le voyions et que nous te croyions ? Quelle œuvre fais-tu ?
      31 Nos pères ont mangé la manne dans le désert, selon ce qui est écrit : Il leur donna à manger le pain venu du ciel.
      32 Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel, mais mon Père vous donne le vrai pain venu du ciel ;
      33 car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde.
      34 Ils lui dirent : Seigneur, donne-nous toujours ce pain-là.
      35 Jésus leur dit : Moi, je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif.
      36 Mais je vous l’ai dit : Vous m’avez vu, et vous ne croyez pas.
      37 Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne jetterai point dehors celui qui vient à moi ;
      38 car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé.
      39 Or, voici la volonté de celui qui m’a envoyé : que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour.
      40 Voici, en effet, la volonté de mon Père : que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour.
      41 Les Juifs murmuraient à son sujet, parce qu’il avait dit : Moi, je suis le pain descendu du ciel.
      42 Ils disaient : Celui-ci n’est-il pas Jésus, le fils de Joseph, lui dont nous connaissons le père et la mère ? Comment donc dit-il : Je suis descendu du ciel ?
      43 Jésus leur répondit : Ne murmurez pas entre vous.
      44 Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour.
      45 Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés de Dieu. Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement vient à moi.
      46 Ce n’est pas que personne ait vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu ; lui, a vu le Père.
      47 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit a la vie éternelle.
      48 Moi, je suis le pain de vie.
      49 Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts.
      50 C’est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure pas.
      51 Moi, je suis le pain vivant descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement, et le pain que je donnerai, c’est ma chair pour la vie du monde.
      52 Les Juifs se querellaient entre eux et disaient : Comment celui-ci peut-il nous donner sa chair à manger ?
      53 Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme et si vous ne buvez son sang, vous n’avez pas la vie en vous.
      54 Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour.
      55 Car ma chair est vraiment une nourriture et mon sang est vraiment un breuvage.
      56 Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi en lui.
      57 Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi.
      58 C’est ici le pain descendu du ciel. Il n’est pas comme celui qu’ont mangé vos pères : ils sont morts. Celui qui mange ce pain vivra éternellement.
      59 C’est ce que Jésus dit alors qu’il enseignait dans la synagogue, à Capernaüm.
      60 Après l’avoir entendu, plusieurs de ses disciples dirent : Cette parole est dure, qui peut l’écouter ?
      61 Jésus sachant en lui-même que ses disciples murmuraient à ce sujet, leur dit : Cela vous scandalise ?
      62 Et si vous voyiez le Fils de l’homme monter où il était auparavant ?
      63 C’est l’Esprit qui vivifie. La chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont Esprit et vie.
      64 Mais il en est parmi vous quelques-uns qui ne croient pas. Car Jésus savait dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient pas et qui était celui qui le livrerait.
      65 Et il disait : C’est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, si cela ne lui est donné par le Père.
      66 Dès lors, plusieurs de ses disciples se retirèrent en arrière et cessèrent d’aller avec lui.
      67 Jésus dit donc aux douze : Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller ?
      68 Simon Pierre lui répondit : Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle.
      69 Et nous avons cru, et nous avons connu que c’est toi le Christ, le Saint de Dieu.
      70 Jésus leur répondit : N’est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous les douze ? Et l’un de vous est un démon !
      71 Il parlait de Judas, fils de Simon Iscariot ; car c’était lui qui devait le livrer, lui l’un des douze !

      Jean 10

      11 Moi, je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis.
      16 J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie ; celles-là, il faut aussi que je les amène ; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger.

      Jean 13

      2 Pendant le repas, alors que le diable avait déjà mis au cœur de Judas, fils de Simon, de le livrer,
      35 A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres.

      Jean 15

      1 Moi, je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron.
      4 Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure sur le cep, de même vous non plus, si vous ne demeurez en moi.
      5 Moi, je suis le cep ; vous, les sarments. Celui qui demeure en moi, comme moi en lui, porte beaucoup de fruit, car sans moi, vous ne pouvez rien faire.
      6 Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment, et il sèche ; puis l’on ramasse les sarments, on les jette au feu et ils brûlent.

      Jean 18

      15 Or, Simon Pierre, ainsi qu’un autre disciple, suivait Jésus. Ce disciple était connu du souverain sacrificateur, et il entra avec Jésus dans la cour du souverain sacrificateur ;
      16 mais Pierre se tenait dehors, près de la porte. L’autre disciple, connu du souverain sacrificateur, sortit, parla à la gardienne de la porte et fit entrer Pierre.
      17 Alors la servante, gardienne de la porte, dit à Pierre : Toi aussi, n’es-tu pas des disciples de cet homme ? Il dit : Je n’en suis pas.
      18 Les serviteurs et les gardes se tenaient là, après avoir allumé un brasier, car il faisait froid, et ils se chauffaient. Pierre aussi se tenait avec eux et se chauffait.
      25 Simon Pierre se tenait là et se chauffait. On lui dit : Toi aussi, n’es-tu pas de ses disciples ? Il le nia et dit : Je n’en suis pas.

      Actes 2

      42 Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans les prières.
      46 Chaque jour avec persévérance, ils étaient au temple d’un commun accord, ils rompaient le pain dans les maisons et prenaient leur nourriture avec allégresse et simplicité de cœur ;

      Actes 20

      7 Le premier jour de la semaine, nous étions assemblés pour rompre le pain. Paul, qui devait partir le lendemain, s’entretenait avec les assistants, et il prolongea son discours jusqu’à minuit.

      Romains 8

      16 L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu.
      24 Car c’est en espérance que nous avons été sauvés. Or, l’espérance qu’on voit n’est plus espérance : ce qu’on voit, peut-on l’espérer encore ?

      1 Corinthiens 5

      7 Purifiez-vous du vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé.

      1 Corinthiens 10

      16 La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas la communion au sang du Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion au corps du Christ ?
      17 Puisqu’il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous sommes un seul corps ; car nous participons tous à un même pain.
      21 Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur et la coupe des démons ; vous ne pouvez avoir part à la table du Seigneur et à la table des démons.

      1 Corinthiens 11

      20 Donc, lorsque vous vous réunissez, ce n’est pas pour manger le repas du Seigneur ;
      23 Car moi, j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai transmis. Le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain
      24 et, après avoir rendu grâces, le rompit et dit : Ceci est mon corps, qui est pour vous ; faites ceci en mémoire de moi.
      25 De même, après avoir soupé (il prit) la coupe et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi, toutes les fois que vous en boirez.
      26 Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.
      27 C’est pourquoi, celui qui mangera le pain et boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur.
      28 Que chacun donc s’examine soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe ;
      29 car celui qui mange et boit sans discerner le corps (du Seigneur), mange et boit un jugement contre lui-même.
      30 C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup de malades et d’infirmes, et qu’un assez grand nombre sont décédés.
      31 Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés.
      32 Mais par ses jugements, le Seigneur nous corrige, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde.

      1 Corinthiens 15

      50 Ce que je dis, frères, c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite pas l’incorruptibilité.

      Galates 1

      18 Trois ans plus tard, je suis monté à Jérusalem pour faire la connaissance de Céphas, et je suis resté quinze jours chez lui.

      Galates 2

      9 et lorsqu’ils reconnurent la grâce qui m’avait été accordée, Jacques, Céphas et Jean, considérés comme des colonnes, nous donnèrent la main droite à Barnabas et à moi, (en signe) de communion : ainsi nous irions, nous vers les païens, et eux vers les circoncis ;
      20 Je suis crucifié avec Christ, et ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ, qui vit en moi ; ma vie présente dans la chair, je (la) vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi.

      Colossiens 3

      11 Il n’y a là ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ; mais Christ est tout et en tous.

      Hébreux 8

      8 C’est bien en effet sous la forme d’un reproche que (Dieu) dit : Voici que les jours viennent, dit le Seigneur, Où je conclurai une alliance nouvelle avec la maison d’Israël, et la maison de Juda.

      1 Pierre 1

      18 Vous savez en effet que ce n’est point par des choses périssables – argent ou or – que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre, héritée de vos pères,

      1 Jean 4

      1 Bien-aimés, ne vous fiez pas à tout esprit ; mais éprouvez les esprits, (pour savoir) s’ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde.
      2 Reconnaissez à ceci l’Esprit de Dieu : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair est de Dieu ;
      3 et tout esprit qui ne confesse pas Jésus, n’est pas de Dieu, c’est celui de l’antichrist, dont vous avez appris qu’il vient, et qui maintenant est déjà dans le monde.
      4 Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous avez vaincu les faux prophètes, car celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde.
      5 Eux, ils sont du monde ; c’est pourquoi leurs paroles viennent du monde, et le monde les écoute.
      6 Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu nous écoute ; celui qui n’est pas de Dieu ne nous écoute pas : c’est par là que nous reconnaissons l’Esprit de la vérité et l’esprit de l’erreur.
      7 Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu.
      8 Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour.
      9 Voici comment l’amour de Dieu a été manifesté envers nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde afin que nous vivions par lui.
      10 Et cet amour consiste non pas en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et qu’il a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés.
      11 Bien-aimés, si Dieu nous a tant aimés, nous devons, nous aussi, nous aimer les uns les autres.
      12 Personne n’a jamais vu Dieu. Si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est parfait en nous.
      13 A ceci nous reconnaissons que nous demeurons en lui, et lui en nous : c’est qu’il nous a donné de son Esprit.
      14 Et nous, nous avons vu et nous témoignons que le Père a envoyé le Fils comme Sauveur du monde.
      15 Celui qui confesse que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu.
      16 Et nous, nous avons connu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour ; celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui.
      17 Voici comment l’amour est parfait en nous, afin que nous ayons de l’assurance au jour du jugement : tel il est lui, tels nous sommes aussi dans ce monde.
      18 Il n’y a pas de crainte dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte, car la crainte implique un châtiment, et celui qui craint n’est point parfait dans l’amour.
      19 Pour nous, nous aimons, parce que lui nous a aimés le premier.
      20 Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur, car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, ne peut aimer Dieu qu’il ne voit pas.
      21 Et nous avons de lui ce commandement : Que celui qui aime Dieu aime aussi son frère.
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