Dictionnaire Biblique de Top Bible

CÈNE (sainte)

Du latin coena =souper, dîner, et peut-être surtout dîner en commun (cf. l'origine grec de coena : koïnos =qui est en commun). Ce mot désigne le dernier repas pris par Jésus avec ses apôtres, la veille de sa mort, et plus particulièrement le sacrement qu'il a institué au cours de ce repas. Mais il désigne aussi le repas commémoratif, réduit à ses éléments essentiels, que des chrétiens prennent ensemble en souvenir du repas d'adieux de Jésus et de sa mort, et pendant lequel ils célèbrent le sacrement institué par le Maître. La Cène est encore appelée (1Co 11:20) « le repas du Seigneur ». (cf. 1Co 10:21, « la table du Seigneur ») Il se peut que l'action de « rompre le pain » dont il est parlé dans Ac 2:42,46 et Ac 20:7 soit une allusion à la célébration de la Cène, mais ce n'est pas absolument sûr. Le nom d' « eucharistie », également donné à la sainte Cène et qui veut dire « action de grâces », est emprunté aux textes : 1Co 11:24, Mt 26:26 et suivant, Mr 14:22, Lu 22:19. La désignation moderne de « communion », devenue synonyme de sainte Cène, est dérivée de 1Co 10:16. Le sens de ces diverses appellations se précisera davantage par les observations faites au cours de cet article.

Le N.T. contient quatre récits de l'institution de la Cène : le premier dans 1Co 11:23-25 et les trois autres dans les évangiles synoptiques (Mr 14:22-25, Mt 26:26-29, Lu 22:15-20). Jean mentionne, il est vrai, le repas d'adieux (Jn 13:2 et suivants), mais ne dit rien de l'institution du sacrement. On a cherché à rendre compte de ce silence, étonnant de prime abord de la part de l'évangéliste qui insiste le plus sur la nécessité et sur le prix d'une intime communion de l'âme du croyant avec le Sauveur. D'aucuns ont tiré argument de ce silence pour dire que Jean n'a rien su de l'institution de la Cène, et que par conséquent elle n'a dû apparaître que plus tard dans la pratique de l'Église. Mais cette interprétation est formellement contredite par le texte de la 1 re aux Cor. qui montre que la célébration de la Cène était un usage constant au temps de saint Paul, antérieurement donc à la rédaction du 4 e évangile. D'autres ont pensé que Jean n'avait pas jugé à propos de relater l'institution de la Cène parce que le récit s'en trouvait déjà dans la narration synoptique. Cette réponse ne paraît pas suffisante, car dans d'autres cas Jean n'hésite pas à redire ce qu'on trouve déjà dans les évangiles antérieurs. (Voir, par ex., la relation de la multiplication des pains : Jn 6:1-13, cf. Mt 14:1-21, Mr 6:34,44. Voir aussi la mention du reniement de Pierre, Jn 18:15-18,25-27 ; cf. Mt 26:69-75, Mr 14:66-72) Dira-t-on que le spiritualisme de Jean s'accommodait mal d'un acte que la plupart, de son temps déjà, considéraient comme essentiellement rituel, et qu'il a voulu désavouer implicitement cet acte en le passant sous silence ? Mais à supposer que ce fût là l'intention de Jean--et ce n'est qu'une pure conjecture--, il paraît bien peu vraisemblable qu'il se soit résolu à se mettre ainsi en contradiction avec un usage aussi fortement établi dans la vie de l'Église. Ce désaveu, même implicite, de ce que l'Église tenait pour un sacrement institué par le Seigneur et pour un mémorial de son sacrifice, n'eût servi qu'à scandaliser les croyants et qu'à rendre suspect le témoignage de l'évangéliste. Non, l'auteur du 4 e évangile n'a pas voulu désavouer l'institution de la Cène, mais, dans sa préoccupation dominante de mettre surtout en relief le côté spirituel de toutes choses et le prix d'une communion permanente de l'âme avec Celui qui est devenu le principe même de sa vie (voy. dans Jn 6 le discours sur le pain de vie et dans Jn 15:4-6 l'allégorie du cep et des sarments), il n'a vu, semble-t-il, dans la communion eucharistique, qu'un moment particulier d'un état d'âme qui doit être habituel chez le croyant, et sa pensée ne s'est pas arrêtée aux circonstances extérieures et occasionnelles de cette communion.

A propos de la relation du dernier souper de Jésus avec ses disciples, tel qu'il est rapporté par le 4 e évangile, il se pose encore une question : la question de date. Nous ne l'abordons pas ici ; on la trouvera traitée dans l'article Chronologie du N.T., I, parg. 4.

Venons-en maintenant aux quatre récits que le N.T. nous a conservés de l'institution de la Cène. On peut relever entre eux des variantes d'importance inégale. Nous ne pouvons nous attarder ici qu'à la plus considérable. Elle ressort de la comparaison des relations de Matthieu et de Marc d'une part, et de Luc et de Paul d'autre part. Les mots : « Faites ceci en mémoire de moi », prononcés par Jésus, ne se trouvent en effet que dans Lu 22:19 et dans 1Co 11:24 et suivant. On saisit sans peine toute la portée de cette différence : dans le premier cas (Mt et Mc) la Cène apparaît comme un repas solennel qui a eu lieu une fois pour toutes, qui n'a pas à être renouvelé. Dans le second cas, au contraire, la Cène est un acte rituel dont la répétition indéfinie a fait l'objet d'un ordre formel du Seigneur. La question se pose donc de savoir lequel de ces deux groupes de récits reflète le mieux la réalité, exprime le plus exactement la pensée de Jésus. Nous ne pouvons entrer ici dans le détail des controverses auxquelles ce problème a donné lieu, et des explications plus ou moins ingénieuses qu'on a parfois hasardées pour harmoniser les différents récits.

Une considération tirée de la chronologie nous paraît de la plus grande importance : la 1 re aux Cor. est très certainement antérieure, peut-être d'une trentaine d'années, au plus ancien de nos récits synoptiques : n'est-ce pas une raison suffisante pour donner la préférence à la relation paulinienne de l'institution de la Cène, que le récit des deux premiers synoptiques ne contredit d'ailleurs pas, mais qu'il nous offre sous une forme plus ramassée, plus concise, en y omettant ce qui n'était pas directement en rapport avec le but particulier visé par les deux premiers évangélistes. Au reste, on conçoit difficilement que saint Paul ait osé donner, dans son récit de la Cène, comme venant de Jésus lui-même, l'ordre formel de répéter cet acte « en mémoire de lui », si Jésus n'avait rien dit de pareil. Comment Paul aurait-il pu ajouter qu'il tenait son récit « du Seigneur » ? Cela ne signifie d'ailleurs pas nécessairement que ce qu'il rapporte au sujet du repas eucharistique lui a été révélé directement, sans aucun intermédiaire, à la faveur d'une intervention spéciale et personnelle du Christ glorifié, par exemple dans une vision. On ne voit pas bien, en effet, la nécessité d'une telle intervention à un moment où le récit de la Cène était déjà connu de tous, dans l'Église.

Le fait que l'apôtre semble insister sur le caractère personnel de la révélation qu'il a reçue, en disant : « Pour moi (ego) j'ai appris du Seigneur » (1Co 11:23), ne semble pas décisif. On peut très bien admettre, avec la plupart des commentateurs d'aujourd'hui, que l'apôtre a reçu du Seigneur ce qu'il dit de la Cène, mais par le moyen des autres apôtres qui, à Jérusalem, avaient pleinement approuvé son évangile et son ministère, et lui avaient donné la main d'association (Ga 1:18 2:9).

D'autre part, cette conformité, au moins pour tout l'essentiel, de l'évangile de Paul avec celui des apôtres qui avaient accompagné Jésus pendant son ministère terrestre, nous paraît suffisante pour réduire à néant la thèse très en vogue dans certains milieux pour qui l'évangile du salut et, dans l'évangile, le récit de l'institution seraient une pure invention de Paul ou une adaptation à la religion chrétienne d'une certaine idée païenne de la rédemption (par le sacrifice d'un dieu), idée qu'il aurait empruntée au culte des Mystères (cela n'exclut d'ailleurs pas la possibilité d'un emprunt fait par l'apôtre à la langue des Mystères, de certains termes qu'il aurait christianisés en quelque sorte et incorporés dans son vocabulaire théologique, pour mieux se faire comprendre de tels anciens païens à qui s'adressaient ses épîtres ; voir Mystère).

Abordons maintenant la narration même de l'institution de la Cène, et demandons-nous quelle fut, dans cette circonstance, la véritable pensée, l'intention profonde et miséricordieuse du Seigneur. D'après les Synoptiques (Mt 26:17-19, Mr 14:12,36, Lu 22:7-13), indirectement confirmés par ce que dit Paul quand il appelle Christ « notre agneau pascal » (1Co 5:7), il est hors de doute que Jésus, le soir des adieux, a voulu prendre avec ses apôtres le repas de la Pâque prescrit par la Loi (Ex 12:24 et suivant ; voir Paque), et que ce repas fut l'occasion de l'institution du sacrement eucharistique.

Le repas pascal, en unissant les enfants d'Israël plus étroitement les uns aux autres par la communauté d'un grand souvenir, devait aussi--et surtout--les unir d'une manière plus intime au Dieu à qui ils appartenaient à un double titre, puisqu'il était en même temps que leur Créateur leur Libérateur, Celui qui les avait sauvés de « la maison de servitude », et les avait appelés ainsi à l'existence en tant que peuple indépendant et organisé. Jésus, venu non pour abolir mais pour accomplir (Mt 5:17), et qui a toujours voulu affirmer son étroite solidarité avec son peuple, a tenu à prendre avec ses disciples le repas commémoratif de la Pâque tel qu'il vient d'être défini. Mais au sens primitif, religieux et national du repas traditionnel, il va surajouter une signification nouvelle, complémentaire et toute spirituelle, et c'est la seule qui comptera et restera après lui, substituée à la première, dans la pratique de l'Église : au cours du repas il accomplit un acte symbolique destiné à graver au plus profond de l'âme de ses disciples non seulement le souvenir de sa mort, mais l'idée du véritable caractère de cette mort, don total de lui-même, sacrifice librement consenti pour ses disciples et pour le monde entier (Mr 10:45, Mt 20:28, Jn 10:11,16,17). Hanté par la pensée de sa fin toute proche, il prend du pain, le rompt, comme faisait le père de famille au début du repas pascal (on rompait toujours le pain chez les Juifs) et, après avoir rendu grâces, le donne à ses disciples en leur disant (D'après les différents récits combinés) : « Prenez, mangez, ceci est mon corps qui est donné (ou rompu) pour vous. Faites ceci en mémoire de moi. » Puis, « quand ils eurent dîné » (Lu 22:20,1Co 11:26), prenant la coupe (la troisième du repas, appelée la « coupe de bénédiction »), il la leur donna en disant : « Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de la nouvelle alliance, lequel est répandu en faveur d'un grand nombre, pour la rémission des péchés » (ces cinq derniers mots d'après Matthieu seul ; d'après Luc et Paul : « cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang »).

Il est impossible de méconnaître le rapport qu'il y a entre l'expression employée ici par Jésus : « le sang de la nouvelle alliance » (ou « la nouvelle alliance en mon sang ») et celle qui est attribuée à Moïse quand, au pied du mont Sinaï, il met en quelque sorte le sceau sur l'alliance contractée par JHVH avec le peuple d'Israël (Ex 24:8). D'autre part, le rapport entre la parole de Jésus et la prophétie de Jérémie (Jer 31 et suivants, cf. Heb 8:8 ss) n'est pas moins évident.

Les paroles prononcées par Jésus au moment d'offrir la coupe aux convives ont donné lieu à de vives controverses que nous ne pouvons rappeler ici. Par contre, celles qu'il a dites en leur donnant le pain rompu sont admises par la très grande majorité des critiques. Remarquons aussi que les mots « pour vous » se trouvent dans les quatre récits de la Cène. Cela nous suffit pour pouvoir affirmer sans hésitation qu'en instituant la Cène Jésus a voulu caractériser sa mort comme un don complet de lui-même, un sacrifice total consenti pour ses disciples d'abord, mais aussi pour l'humanité tout entière.

Il n'est peut-être pas de paroles de l'Écriture qui aient prêté à plus de discussions entre les critiques et entre les différentes Églises chrétiennes, discussions passionnées, véhémentes, que les célèbres paroles de l'institution. Convient-il de voir dans l'expression : « Ceci est mon corps », plus qu'une manière figurée de parler ? Faut-il, prenant ces mots dans leur sens le plus littéral et matériel, penser qu'à ce moment solennel entre tous, Jésus a voulu communiquer la substance même de son corps à ses apôtres, à la faveur d'une transformation soudaine, miraculeuse, encore que mystérieuse et imperceptible aux sens, des « éléments » de la Cène--le pain et le vin--, si bien que les apôtres auraient vraiment absorbé quelque chose de sa chair et de son sang, tandis que les éléments (ou, comme disent les théologiens, les « espèces ») seraient apparemment restés les mêmes ? Ou bien faut-il croire, sans admettre cette transmutation miraculeuse, que les « espèces » restant ce qu'elles étaient en réalité, le corps spirituel et mystique du Christ est venu s'y surajouter en quelque sorte, dans l'invisible, au moment de la consécration des éléments et qu'il fut absorbé et assimilé en même temps qu'eux ? L'examen approfondi de ces questions relève de la dogmatique et ne peut trouver place ici. Nous dirons seulement que le texte des paroles de l'institution ne nous paraît rien impliquer de ce que nous venons de voir. Il est reconnu aujourd'hui qu'on ne peut tirer argument du mot « est » dans l'expression : « Ceci est mon corps », car dans un cas semblable l'araméen, que parlait Jésus, n'employait généralement pas le verbe auxiliaire, en sorte que Jésus a dû dire : « Ceci, mon corps. » Cela pourrait tout aussi bien se traduire par : « Ceci représente (symbolise) mon corps. » D'ailleurs l'emploi du verbe « être » lui-même ne serait pas encore décisif. Il est hors de doute que ce verbe est parfois employé pour indiquer une simple comparaison, quand, par exemple, voyant le portrait de quelqu'un, on dit : « C'est bien lui », ou quand, regardant un enfant, on dit : « C'est tout à fait son père. » On pourrait citer, du reste, un bon nombre de passages bibliques où le verbe « être » est employé dans le cas d'une simple comparaison et non point d'une identité substantielle. (cf. Ge 17:10 41:26, Mt 13:37, Jn 15:1,5 etc.) Cette façon de s'exprimer était très répandue en Israël. C'est ainsi que Moïse dit en instituant la Pâque : « Ceci (=l'agneau pascal) est la Pâque (=le passage) de l'Éternel » (Ex 12:11), ce qui veut dire que l'agneau pascal devait rappeler aux enfants d'Israël le passage de l'ange de l'Éternel sur l'Egypte et la façon dont il les avait épargnés. Que cette explication n'ait qu'un sens figuré, purement symbolique, c'est l'évidence même (cf. l'expression : « Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang » ; une coupe [ou son contenu] n'est pas une alliance, elle ne peut que la symboliser). Jésus a dû hésiter d'autant moins à parler comme il l'a fait que justement Moïse avait employé une expression analogue et que l'usage de l'allégorie était plus répandu dans la langue de son peuple, et tout particulièrement dans la prédication des prophètes, dont il s'était nourri. On comprend très bien que Celui qui aimait parler en paraboles pour rendre plus concrète et plus impressive la vérité religieuse et pour la graver plus profondément dans les coeurs, ait légué à ses apôtres, au moment de les quitter, sa suprême pensée dans un acte symbolique qu'on a pu appeler une parabole en action.

Quant à prétendre que Jésus a voulu distribuer aux apôtres son corps mystique, spirituel (qu'il ne devait revêtir, par ailleurs, qu'après sa glorification), c'est une explication que les paroles de l'institution ne justifient en aucune façon, pas plus qu'aucun des textes pauliniens qui font allusion au « repas du Seigneur ». On pourrait bien plutôt objecter le passage de 1Co 15:50, où l'apôtre déclare expressément que ni la chair ni le sang ne peuvent hériter du royaume de Dieu et, par conséquent, ne peuvent être attribués à l'organisme spirituel du Ressuscité glorifié dont il serait ici question.

Toute théorie qui affirme la manducation du corps même de Jésus aboutit d'ailleurs logiquement à cette extraordinaire et choquante conclusion, que le Maître a lui-même mangé son propre corps et bu son propre sang. (cf. Lu 22:15) Enfin, l'argument qu'on a cru pouvoir tirer des conséquences de communions indignes, (voir 1Co 11:27-32, où il est question d'infirmités, de maladies et même de cas mortels) conséquences attribuées à une mystérieuse influence du corps mystique de Jésus absorbé par le communiant, n'a rien de probant. Le fait de ne pas savoir « discerner (ou reconnaître) le corps du Seigneur » (1Co 11:29), c'est-à-dire de ne pas accepter par la foi le don que le Christ a fait de lui-même pour sauver les pécheurs et que symbolisent le pain rompu et le vin répandu, n'attire pas sur le pécheur, comme le croient bien des chrétiens, la condamnation éternelle, mais un châtiment temporaire et temporel infligé par Dieu dans une intention pédagogique pour son amendement (1Co 11:32).

Toutefois ce serait singulièrement amoindrir la signification de la Cène que d'y voir, sans plus, la préfiguration ou le mémorial de la mort de Jésus sur la croix. Il ne faut jamais séparer du souvenir de cette mort la pensée de l'immense bienfait qui en est résulté pour les croyants de tous les temps. D'après tout le N.T., le sacrifice du Fils de Dieu a été la condition et restera à tout jamais le gage de la rémission des péchés et du salut apporté au pécheur, comme le sang répandu au moment de la Pâque et au pied du Sinaï était pour Israël le gage du bon vouloir de l'Éternel à son égard, la garantie de l'alliance qu'il avait conclue avec son peuple.

« Se souvenir du Christ, a dit très justement Mélanchton..., c'est se rappeler les bienfaits du Christ et les accepter par la foi, afin d'être vivifié par eux » (Apol. de la Confess. d'Augsbourg, XII, parag. 72). Comme le corps ne vit qu'en assimilant de la nourriture, ainsi le chrétien qui communie s'assimile par un acte de foi tout le bienfait de la rédemption, le pardon complet de Dieu, le salut que le sacrifice du Christ lui a procuré, et dont la certitude devient le principe même de sa vie renouvelée. Réconcilié avec Dieu, il se sait entré dans l'alliance de grâce, l'alliance nouvelle annoncée par les prophètes. En communiant, il affirme chaque fois à nouveau la valeur rédemptrice et la vertu vivifiante de la mort du Sauveur, il se fait en quelque sorte à la face du monde le héraut de la bonne nouvelle de l'amour de Dieu manifesté au Calvaire (tel est le sens de l'expression : « Vous annoncez la mort du Seigneur », 1Co 11:26). « Jusqu'à ce qu'il vienne », ajoute l'apôtre, car la Cène est aussi le gage de la rédemption finale des enfants de Dieu, « sauvés en espérance » (Ro 8:24 ; voir tout le passage ; v. 18, 25). Il va sans dire qu'elle doit être aussi l'occasion d'une consécration nouvelle, d'un don total du croyant, corps et âme, à Celui qui s'est si complètement donné à lui, au Dieu Sauveur qui l'a racheté à un si grand prix (1Pi 1:18,20). Le chrétien doit souffrir et mourir avec Lui pour revivre aussi déjà ici-bas, avec Lui par son Esprit (Ro 8:16 et suivant, Col 3:11, Ga 2:20). Il doit vivre en particulier, comme son Maître, d'une vie d'amour fraternel (1Jn 4 :, 19 et suivant). La Cène, communion avec le Dieu d'amour, est aussi un repas de communion fraternelle (cf. le mot « agape » qui désignait le repas fraternel pris en commun par les premiers chrétiens et pendant lequel était célébrée la sainte Cène : agapê veut dire « amour »). Par là la Cène devient le signe caractéristique, le signe de ralliement en quelque sorte de l'Église, communauté des rachetés du Crucifié Ressuscité (1Co 10:17, cf. Jn 13:35). Et enfin, si la Cène est essentiellement le gage sensible de l'Amour Rédempteur, si le croyant doit la prendre non pour être sauvé, mais parce que, se sachant sauvé, il veut se fortifier ainsi dans cette bienheureuse conviction, comment pourrait-il communier autrement qu'avec un coeur débordant de gratitude et de joie ? Le repas pascal avait déjà ce caractère, et nous savons que le chant y avait sa place. Jésus et les apôtres ont aussi chanté, lors du repas d'adieux dans la chambre haute (Mt 26:30, Mr 14:26). Autant que son nom de « communion », la sainte Cène mérite donc celui d' « eucharistie », c'est-à-dire d' « action de grâces », que l'Église lui a donné dès la plus haute antiquité, déjà dans saint Ignace et dans la Didachè. Voir Agape, Communion, Chair. M. M.

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      16 וְהֵבִ֛יא הַכֹּהֵ֥ן הַמָּשִׁ֖יחַ מִדַּ֣ם הַפָּ֑ר אֶל־אֹ֖הֶל מוֹעֵֽד׃
      17 וְטָבַ֧ל הַכֹּהֵ֛ן אֶצְבָּע֖וֹ מִן־הַדָּ֑ם וְהִזָּ֞ה שֶׁ֤בַע פְּעָמִים֙ לִפְנֵ֣י יְהוָ֔ה אֵ֖ת פְּנֵ֥י הַפָּרֹֽכֶת׃
      18 וּמִן־הַדָּ֞ם יִתֵּ֣ן ׀ עַל־קַרְנֹ֣ת הַמִּזְבֵּ֗חַ אֲשֶׁר֙ לִפְנֵ֣י יְהוָ֔ה אֲשֶׁ֖ר בְּאֹ֣הֶל מוֹעֵ֑ד וְאֵ֣ת כָּל־הַדָּ֗ם יִשְׁפֹּךְ֙ אֶל־יְסוֹד֙ מִזְבַּ֣ח הָעֹלָ֔ה אֲשֶׁר־פֶּ֖תַח אֹ֥הֶל מוֹעֵֽד׃
      19 וְאֵ֥ת כָּל־חֶלְבּ֖וֹ יָרִ֣ים מִמֶּ֑נּוּ וְהִקְטִ֖יר הַמִּזְבֵּֽחָה׃
      20 וְעָשָׂ֣ה לַפָּ֔ר כַּאֲשֶׁ֤ר עָשָׂה֙ לְפַ֣ר הַֽחַטָּ֔את כֵּ֖ן יַעֲשֶׂה־לּ֑וֹ וְכִפֶּ֧ר עֲלֵהֶ֛ם הַכֹּהֵ֖ן וְנִסְלַ֥ח לָהֶֽם׃
      21 וְהוֹצִ֣יא אֶת־הַפָּ֗ר אֶל־מִחוּץ֙ לַֽמַּחֲנֶ֔ה וְשָׂרַ֣ף אֹת֔וֹ כַּאֲשֶׁ֣ר שָׂרַ֔ף אֵ֖ת הַפָּ֣ר הָרִאשׁ֑וֹן חַטַּ֥את הַקָּהָ֖ל הֽוּא׃
      22 אֲשֶׁ֥ר נָשִׂ֖יא יֶֽחֱטָ֑א וְעָשָׂ֡ה אַחַ֣ת מִכָּל־מִצְוֺת֩ יְהוָ֨ה אֱלֹהָ֜יו אֲשֶׁ֧ר לֹא־תֵעָשֶׂ֛ינָה בִּשְׁגָגָ֖ה וְאָשֵֽׁם׃
      23 אֽוֹ־הוֹדַ֤ע אֵלָיו֙ חַטָּאת֔וֹ אֲשֶׁ֥ר חָטָ֖א בָּ֑הּ וְהֵבִ֧יא אֶת־קָרְבָּנ֛וֹ שְׂעִ֥יר עִזִּ֖ים זָכָ֥ר תָּמִֽים׃
      24 וְסָמַ֤ךְ יָדוֹ֙ עַל־רֹ֣אשׁ הַשָּׂעִ֔יר וְשָׁחַ֣ט אֹת֔וֹ בִּמְק֛וֹם אֲשֶׁר־יִשְׁחַ֥ט אֶת־הָעֹלָ֖ה לִפְנֵ֣י יְהוָ֑ה חַטָּ֖את הֽוּא׃
      25 וְלָקַ֨ח הַכֹּהֵ֜ן מִדַּ֤ם הַֽחַטָּאת֙ בְּאֶצְבָּע֔וֹ וְנָתַ֕ן עַל־קַרְנֹ֖ת מִזְבַּ֣ח הָעֹלָ֑ה וְאֶת־דָּמ֣וֹ יִשְׁפֹּ֔ךְ אֶל־יְס֖וֹד מִזְבַּ֥ח הָעֹלָֽה׃
      26 וְאֶת־כָּל־חֶלְבּוֹ֙ יַקְטִ֣יר הַמִּזְבֵּ֔חָה כְּחֵ֖לֶב זֶ֣בַח הַשְּׁלָמִ֑ים וְכִפֶּ֨ר עָלָ֧יו הַכֹּהֵ֛ן מֵחַטָּאת֖וֹ וְנִסְלַ֥ח לֽוֹ׃
      27 וְאִם־נֶ֧פֶשׁ אַחַ֛ת תֶּחֱטָ֥א בִשְׁגָגָ֖ה מֵעַ֣ם הָאָ֑רֶץ בַּ֠עֲשֹׂתָהּ אַחַ֨ת מִמִּצְוֺ֧ת יְהוָ֛ה אֲשֶׁ֥ר לֹא־תֵעָשֶׂ֖ינָה וְאָשֵֽׁם׃
      28 א֚וֹ הוֹדַ֣ע אֵלָ֔יו חַטָּאת֖וֹ אֲשֶׁ֣ר חָטָ֑א וְהֵבִ֨יא קָרְבָּנ֜וֹ שְׂעִירַ֤ת עִזִּים֙ תְּמִימָ֣ה נְקֵבָ֔ה עַל־חַטָּאת֖וֹ אֲשֶׁ֥ר חָטָֽא׃
      29 וְסָמַךְ֙ אֶת־יָד֔וֹ עַ֖ל רֹ֣אשׁ הַֽחַטָּ֑את וְשָׁחַט֙ אֶת־הַ֣חַטָּ֔את בִּמְק֖וֹם הָעֹלָֽה׃
      30 וְלָקַ֨ח הַכֹּהֵ֤ן מִדָּמָהּ֙ בְּאֶצְבָּע֔וֹ וְנָתַ֕ן עַל־קַרְנֹ֖ת מִזְבַּ֣ח הָעֹלָ֑ה וְאֶת־כָּל־דָּמָ֣הּ יִשְׁפֹּ֔ךְ אֶל־יְס֖וֹד הַמִּזְבֵּֽחַ׃
      31 וְאֶת־כָּל־חֶלְבָּ֣הּ יָסִ֗יר כַּאֲשֶׁ֨ר הוּסַ֣ר חֵלֶב֮ מֵעַ֣ל זֶ֣בַח הַשְּׁלָמִים֒ וְהִקְטִ֤יר הַכֹּהֵן֙ הַמִּזְבֵּ֔חָה לְרֵ֥יחַ נִיחֹ֖חַ לַיהוָ֑ה וְכִפֶּ֥ר עָלָ֛יו הַכֹּהֵ֖ן וְנִסְלַ֥ח לֽוֹ׃
      32 וְאִם־כֶּ֛בֶשׂ יָבִ֥יא קָרְבָּנ֖וֹ לְחַטָּ֑את נְקֵבָ֥ה תְמִימָ֖ה יְבִיאֶֽנָּה׃
      33 וְסָמַךְ֙ אֶת־יָד֔וֹ עַ֖ל רֹ֣אשׁ הַֽחַטָּ֑את וְשָׁחַ֤ט אֹתָהּ֙ לְחַטָּ֔את בִּמְק֕וֹם אֲשֶׁ֥ר יִשְׁחַ֖ט אֶת־הָעֹלָֽה׃
      34 וְלָקַ֨ח הַכֹּהֵ֜ן מִדַּ֤ם הַֽחַטָּאת֙ בְּאֶצְבָּע֔וֹ וְנָתַ֕ן עַל־קַרְנֹ֖ת מִזְבַּ֣ח הָעֹלָ֑ה וְאֶת־כָּל־דָּמָ֣הּ יִשְׁפֹּ֔ךְ אֶל־יְס֖וֹד הַמִּזְבֵּֽחַ׃
      35 וְאֶת־כָּל־חֶלְבָּ֣ה יָסִ֗יר כַּאֲשֶׁ֨ר יוּסַ֥ר חֵֽלֶב־הַכֶּשֶׂב֮ מִזֶּ֣בַח הַשְּׁלָמִים֒ וְהִקְטִ֨יר הַכֹּהֵ֤ן אֹתָם֙ הַמִּזְבֵּ֔חָה עַ֖ל אִשֵּׁ֣י יְהוָ֑ה וְכִפֶּ֨ר עָלָ֧יו הַכֹּהֵ֛ן עַל־חַטָּאת֥וֹ אֲשֶׁר־חָטָ֖א וְנִסְלַ֥ח לֽוֹ׃

      Jérémie 31

      1 בָּעֵ֤ת הַהִיא֙ נְאֻם־יְהוָ֔ה אֶֽהְיֶה֙ לֵֽאלֹהִ֔ים לְכֹ֖ל מִשְׁפְּח֣וֹת יִשְׂרָאֵ֑ל וְהֵ֖מָּה יִֽהְיוּ־לִ֥י לְעָֽם׃
      2 כֹּ֚ה אָמַ֣ר יְהוָ֔ה מָצָ֥א חֵן֙ בַּמִּדְבָּ֔ר עַ֖ם שְׂרִ֣ידֵי חָ֑רֶב הָל֥וֹךְ לְהַרְגִּיע֖וֹ יִשְׂרָאֵֽל׃
      3 מֵרָח֕וֹק יְהוָ֖ה נִרְאָ֣ה לִ֑י וְאַהֲבַ֤ת עוֹלָם֙ אֲהַבְתִּ֔יךְ עַל־כֵּ֖ן מְשַׁכְתִּ֥יךְ חָֽסֶד׃
      4 ע֤וֹד אֶבְנֵךְ֙ וְֽנִבְנֵ֔ית בְּתוּלַ֖ת יִשְׂרָאֵ֑ל ע֚וֹד תַּעְדִּ֣י תֻפַּ֔יִךְ וְיָצָ֖את בִּמְח֥וֹל מְשַׂחֲקִֽים׃
      5 ע֚וֹד תִּטְּעִ֣י כְרָמִ֔ים בְּהָרֵ֖י שֹֽׁמְר֑וֹן נָטְע֥וּ נֹטְעִ֖ים וְחִלֵּֽלוּ׃
      6 כִּ֣י יֶשׁ־י֔וֹם קָרְא֥וּ נֹצְרִ֖ים בְּהַ֣ר אֶפְרָ֑יִם ק֚וּמוּ וְנַעֲלֶ֣ה צִיּ֔וֹן אֶל־יְהוָ֖ה אֱלֹהֵֽינוּ׃
      7 כִּי־כֹ֣ה ׀ אָמַ֣ר יְהוָ֗ה רָנּ֤וּ לְיַֽעֲקֹב֙ שִׂמְחָ֔ה וְצַהֲל֖וּ בְּרֹ֣אשׁ הַגּוֹיִ֑ם הַשְׁמִ֤יעוּ הַֽלְלוּ֙ וְאִמְר֔וּ הוֹשַׁ֤ע יְהוָה֙ אֶֽת־עַמְּךָ֔ אֵ֖ת שְׁאֵרִ֥ית יִשְׂרָאֵֽל׃
      8 הִנְנִי֩ מֵבִ֨יא אוֹתָ֜ם מֵאֶ֣רֶץ צָפ֗וֹן וְקִבַּצְתִּים֮ מִיַּרְכְּתֵי־אָרֶץ֒ בָּ֚ם עִוֵּ֣ר וּפִסֵּ֔חַ הָרָ֥ה וְיֹלֶ֖דֶת יַחְדָּ֑ו קָהָ֥ל גָּד֖וֹל יָשׁ֥וּבוּ הֵֽנָּה׃
      9 בִּבְכִ֣י יָבֹ֗אוּ וּֽבְתַחֲנוּנִים֮ אֽוֹבִילֵם֒ אֽוֹלִיכֵם֙ אֶל־נַ֣חֲלֵי מַ֔יִם בְּדֶ֣רֶךְ יָשָׁ֔ר לֹ֥א יִכָּשְׁל֖וּ בָּ֑הּ כִּֽי־הָיִ֤יתִי לְיִשְׂרָאֵל֙ לְאָ֔ב וְאֶפְרַ֖יִם בְּכֹ֥רִי הֽוּא׃
      10 שִׁמְע֤וּ דְבַר־יְהוָה֙ גּוֹיִ֔ם וְהַגִּ֥ידוּ בָאִיִּ֖ים מִמֶּרְחָ֑ק וְאִמְר֗וּ מְזָרֵ֤ה יִשְׂרָאֵל֙ יְקַבְּצֶ֔נּוּ וּשְׁמָר֖וֹ כְּרֹעֶ֥ה עֶדְרֽוֹ׃
      11 כִּֽי־פָדָ֥ה יְהוָ֖ה אֶֽת־יַעֲקֹ֑ב וּגְאָל֕וֹ מִיַּ֖ד חָזָ֥ק מִמֶּֽנּוּ׃
      12 וּבָאוּ֮ וְרִנְּנ֣וּ בִמְרוֹם־צִיּוֹן֒ וְנָהֲר֞וּ אֶל־ט֣וּב יְהוָ֗ה עַל־דָּגָן֙ וְעַל־תִּירֹ֣שׁ וְעַל־יִצְהָ֔ר וְעַל־בְּנֵי־צֹ֖אן וּבָקָ֑ר וְהָיְתָ֤ה נַפְשָׁם֙ כְּגַ֣ן רָוֶ֔ה וְלֹא־יוֹסִ֥יפוּ לְדַאֲבָ֖ה עֽוֹד׃
      13 אָ֣ז תִּשְׂמַ֤ח בְּתוּלָה֙ בְּמָח֔וֹל וּבַחֻרִ֥ים וּזְקֵנִ֖ים יַחְדָּ֑ו וְהָפַכְתִּ֨י אֶבְלָ֤ם לְשָׂשׂוֹן֙ וְנִ֣חַמְתִּ֔ים וְשִׂמַּחְתִּ֖ים מִיגוֹנָֽם׃
      14 וְרִוֵּיתִ֛י נֶ֥פֶשׁ הַכֹּהֲנִ֖ים דָּ֑שֶׁן וְעַמִּ֛י אֶת־טוּבִ֥י יִשְׂבָּ֖עוּ נְאֻם־יְהוָֽה׃
      15 כֹּ֣ה ׀ אָמַ֣ר יְהוָ֗ה ק֣וֹל בְּרָמָ֤ה נִשְׁמָע֙ נְהִי֙ בְּכִ֣י תַמְרוּרִ֔ים רָחֵ֖ל מְבַכָּ֣ה עַל־בָּנֶ֑יהָ מֵאֲנָ֛ה לְהִנָּחֵ֥ם עַל־בָּנֶ֖יהָ כִּ֥י אֵינֶֽנּוּ׃
      16 כֹּ֣ה ׀ אָמַ֣ר יְהוָ֗ה מִנְעִ֤י קוֹלֵךְ֙ מִבֶּ֔כִי וְעֵינַ֖יִךְ מִדִּמְעָ֑ה כִּי֩ יֵ֨שׁ שָׂכָ֤ר לִפְעֻלָּתֵךְ֙ נְאֻם־יְהוָ֔ה וְשָׁ֖בוּ מֵאֶ֥רֶץ אוֹיֵֽב׃
      17 וְיֵשׁ־תִּקְוָ֥ה לְאַחֲרִיתֵ֖ךְ נְאֻם־יְהוָ֑ה וְשָׁ֥בוּ בָנִ֖ים לִגְבוּלָֽם׃
      18 שָׁמ֣וֹעַ שָׁמַ֗עְתִּי אֶפְרַ֙יִם֙ מִתְנוֹדֵ֔ד יִסַּרְתַּ֙נִי֙ וָֽאִוָּסֵ֔ר כְּעֵ֖גֶל לֹ֣א לֻמָּ֑ד הֲשִׁיבֵ֣נִי וְאָשׁ֔וּבָה כִּ֥י אַתָּ֖ה יְהוָ֥ה אֱלֹהָֽי׃
      19 כִּֽי־אַחֲרֵ֤י שׁוּבִי֙ נִחַ֔מְתִּי וְאַֽחֲרֵי֙ הִוָּ֣דְעִ֔י סָפַ֖קְתִּי עַל־יָרֵ֑ךְ בֹּ֚שְׁתִּי וְגַם־נִכְלַ֔מְתִּי כִּ֥י נָשָׂ֖אתִי חֶרְפַּ֥ת נְעוּרָֽי׃
      20 הֲבֵן֩ יַקִּ֨יר לִ֜י אֶפְרַ֗יִם אִ֚ם יֶ֣לֶד שַׁעֲשֻׁעִ֔ים כִּֽי־מִדֵּ֤י דַבְּרִי֙ בּ֔וֹ זָכֹ֥ר אֶזְכְּרֶ֖נּוּ ע֑וֹד עַל־כֵּ֗ן הָמ֤וּ מֵעַי֙ ל֔וֹ רַחֵ֥ם אֲ‍ֽרַחֲמֶ֖נּוּ נְאֻם־יְהוָֽה׃
      21 הַצִּ֧יבִי לָ֣ךְ צִיֻּנִ֗ים שִׂ֤מִי לָךְ֙ תַּמְרוּרִ֔ים שִׁ֣תִי לִבֵּ֔ךְ לַֽמְסִלָּ֖ה דֶּ֣רֶךְ *הלכתי **הָלָ֑כְתְּ שׁ֚וּבִי בְּתוּלַ֣ת יִשְׂרָאֵ֔ל שֻׁ֖בִי אֶל־עָרַ֥יִךְ אֵֽלֶּה׃
      22 עַד־מָתַי֙ תִּתְחַמָּקִ֔ין הַבַּ֖ת הַשּֽׁוֹבֵבָ֑ה כִּֽי־בָרָ֨א יְהוָ֤ה חֲדָשָׁה֙ בָּאָ֔רֶץ נְקֵבָ֖ה תְּס֥וֹבֵֽב גָּֽבֶר׃
      23 כֹּֽה־אָמַ֞ר יְהוָ֤ה צְבָאוֹת֙ אֱלֹהֵ֣י יִשְׂרָאֵ֔ל ע֣וֹד יֹאמְר֞וּ אֶת־הַדָּבָ֣ר הַזֶּ֗ה בְּאֶ֤רֶץ יְהוּדָה֙ וּבְעָרָ֔יו בְּשׁוּבִ֖י אֶת־שְׁבוּתָ֑ם יְבָרֶכְךָ֧ יְהוָ֛ה נְוֵה־צֶ֖דֶק הַ֥ר הַקֹּֽדֶשׁ׃
      24 וְיָ֥שְׁבוּ בָ֛הּ יְהוּדָ֥ה וְכָל־עָרָ֖יו יַחְדָּ֑ו אִכָּרִ֕ים וְנָסְע֖וּ בַּעֵֽדֶר׃
      25 כִּ֥י הִרְוֵ֖יתִי נֶ֣פֶשׁ עֲיֵפָ֑ה וְכָל־נֶ֥פֶשׁ דָּאֲבָ֖ה מִלֵּֽאתִי׃
      26 עַל־זֹ֖את הֱקִיצֹ֣תִי וָאֶרְאֶ֑ה וּשְׁנָתִ֖י עָ֥רְבָה לִּֽי׃
      27 הִנֵּ֛ה יָמִ֥ים בָּאִ֖ים נְאֻם־יְהוָ֑ה וְזָרַעְתִּ֗י אֶת־בֵּ֤ית יִשְׂרָאֵל֙ וְאֶת־בֵּ֣ית יְהוּדָ֔ה זֶ֥רַע אָדָ֖ם וְזֶ֥רַע בְּהֵמָֽה׃
      28 וְהָיָ֞ה כַּאֲשֶׁ֧ר שָׁקַ֣דְתִּי עֲלֵיהֶ֗ם לִנְת֧וֹשׁ וְלִנְת֛וֹץ וְלַהֲרֹ֖ס וּלְהַאֲבִ֣יד וּלְהָרֵ֑עַ כֵּ֣ן אֶשְׁקֹ֧ד עֲלֵיהֶ֛ם לִבְנ֥וֹת וְלִנְט֖וֹעַ נְאֻם־יְהוָֽה׃
      29 בַּיָּמִ֣ים הָהֵ֔ם לֹא־יֹאמְר֣וּ ע֔וֹד אָב֖וֹת אָ֣כְלוּ בֹ֑סֶר וְשִׁנֵּ֥י בָנִ֖ים תִּקְהֶֽינָה׃
      30 כִּ֛י אִם־אִ֥ישׁ בַּעֲוֺנ֖וֹ יָמ֑וּת כָּל־הָֽאָדָ֛ם הָאֹכֵ֥ל הַבֹּ֖סֶר תִּקְהֶ֥ינָה שִׁנָּֽיו׃
      31 הִנֵּ֛ה יָמִ֥ים בָּאִ֖ים נְאֻם־יְהוָ֑ה וְכָרַתִּ֗י אֶת־בֵּ֧ית יִשְׂרָאֵ֛ל וְאֶת־בֵּ֥ית יְהוּדָ֖ה בְּרִ֥ית חֲדָשָֽׁה׃
      32 לֹ֣א כַבְּרִ֗ית אֲשֶׁ֤ר כָּרַ֙תִּי֙ אֶת־אֲבוֹתָ֔ם בְּיוֹם֙ הֶחֱזִיקִ֣י בְיָדָ֔ם לְהוֹצִיאָ֖ם מֵאֶ֖רֶץ מִצְרָ֑יִם אֲשֶׁר־הֵ֜מָּה הֵפֵ֣רוּ אֶת־בְּרִיתִ֗י וְאָנֹכִ֛י בָּעַ֥לְתִּי בָ֖ם נְאֻם־יְהוָֽה׃
      33 כִּ֣י זֹ֣את הַבְּרִ֡ית אֲשֶׁ֣ר אֶכְרֹת֩ אֶת־בֵּ֨ית יִשְׂרָאֵ֜ל אַחֲרֵ֨י הַיָּמִ֤ים הָהֵם֙ נְאֻם־יְהוָ֔ה נָתַ֤תִּי אֶת־תּֽוֹרָתִי֙ בְּקִרְבָּ֔ם וְעַל־לִבָּ֖ם אֶכְתֲּבֶ֑נָּה וְהָיִ֤יתִי לָהֶם֙ לֵֽאלֹהִ֔ים וְהֵ֖מָּה יִֽהְיוּ־לִ֥י לְעָֽם׃
      34 וְלֹ֧א יְלַמְּד֣וּ ע֗וֹד אִ֣ישׁ אֶת־רֵעֵ֜הוּ וְאִ֤ישׁ אֶת־אָחִיו֙ לֵאמֹ֔ר דְּע֖וּ אֶת־יְהוָ֑ה כִּֽי־כוּלָּם֩ יֵדְע֨וּ אוֹתִ֜י לְמִקְטַנָּ֤ם וְעַד־גְּדוֹלָם֙ נְאֻם־יְהוָ֔ה כִּ֤י אֶסְלַח֙ לַֽעֲוֺנָ֔ם וּלְחַטָּאתָ֖ם לֹ֥א אֶזְכָּר־עֽוֹד׃
      35 כֹּ֣ה ׀ אָמַ֣ר יְהוָ֗ה נֹתֵ֥ן שֶׁ֙מֶשׁ֙ לְא֣וֹר יוֹמָ֔ם חֻקֹּ֛ת יָרֵ֥חַ וְכוֹכָבִ֖ים לְא֣וֹר לָ֑יְלָה רֹגַ֤ע הַיָּם֙ וַיֶּהֱמ֣וּ גַלָּ֔יו יְהוָ֥ה צְבָא֖וֹת שְׁמֽוֹ׃
      36 אִם־יָמֻ֜שׁוּ הַחֻקִּ֥ים הָאֵ֛לֶּה מִלְּפָנַ֖י נְאֻם־יְהוָ֑ה גַּם֩ זֶ֨רַע יִשְׂרָאֵ֜ל יִשְׁבְּת֗וּ מִֽהְי֥וֹת גּ֛וֹי לְפָנַ֖י כָּל־הַיָּמִֽים׃
      37 כֹּ֣ה ׀ אָמַ֣ר יְהוָ֗ה אִם־יִמַּ֤דּוּ שָׁמַ֙יִם֙ מִלְמַ֔עְלָה וְיֵחָקְר֥וּ מֽוֹסְדֵי־אֶ֖רֶץ לְמָ֑טָּה גַּם־אֲנִ֞י אֶמְאַ֨ס בְּכָל־זֶ֧רַע יִשְׂרָאֵ֛ל עַֽל־כָּל־אֲשֶׁ֥ר עָשׂ֖וּ נְאֻם־יְהוָֽה׃
      38 הִנֵּ֛ה יָמִ֥ים **בָּאִ֖ים נְאֻם־יְהוָ֑ה וְנִבְנְתָ֤ה הָעִיר֙ לַֽיהוָ֔ה מִמִּגְדַּ֥ל חֲנַנְאֵ֖ל שַׁ֥עַר הַפִּנָּֽה׃
      39 וְיָצָ֨א ע֜וֹד *קוה **קָ֤ו הַמִּדָּה֙ נֶגְדּ֔וֹ עַ֖ל גִּבְעַ֣ת גָּרֵ֑ב וְנָסַ֖ב גֹּעָֽתָה׃
      40 וְכָל־הָעֵ֣מֶק הַפְּגָרִ֣ים ׀ וְהַדֶּ֡שֶׁן וְכָֽל־*השרמות **הַשְּׁדֵמוֹת֩ עַד־נַ֨חַל קִדְר֜וֹן עַד־פִּנַּ֨ת שַׁ֤עַר הַסּוּסִים֙ מִזְרָ֔חָה קֹ֖דֶשׁ לַֽיהוָ֑ה לֹֽא־יִנָּתֵ֧שׁ וְֽלֹא־יֵהָרֵ֛ס ע֖וֹד לְעוֹלָֽם׃

      Lamentations 1

      1 אֵיכָ֣ה ׀ יָשְׁבָ֣ה בָדָ֗ד הָעִיר֙ רַבָּ֣תִי עָ֔ם הָיְתָ֖ה כְּאַלְמָנָ֑ה רַּבָּ֣תִי בַגּוֹיִ֗ם שָׂרָ֙תִי֙ בַּמְּדִינ֔וֹת הָיְתָ֖ה לָמַֽס׃
      2 בָּכ֨וֹ תִבְכֶּ֜ה בַּלַּ֗יְלָה וְדִמְעָתָהּ֙ עַ֣ל לֶֽחֱיָ֔הּ אֵֽין־לָ֥הּ מְנַחֵ֖ם מִכָּל־אֹהֲבֶ֑יהָ כָּל־רֵעֶ֙יהָ֙ בָּ֣גְדוּ בָ֔הּ הָ֥יוּ לָ֖הּ לְאֹיְבִֽים׃
      3 גָּֽלְתָ֨ה יְהוּדָ֤ה מֵעֹ֙נִי֙ וּמֵרֹ֣ב עֲבֹדָ֔ה הִ֚יא יָשְׁבָ֣ה בַגּוֹיִ֔ם לֹ֥א מָצְאָ֖ה מָנ֑וֹחַ כָּל־רֹדְפֶ֥יהָ הִשִּׂיג֖וּהָ בֵּ֥ין הַמְּצָרִֽים׃
      4 דַּרְכֵ֨י צִיּ֜וֹן אֲבֵל֗וֹת מִבְּלִי֙ בָּאֵ֣י מוֹעֵ֔ד כָּל־שְׁעָרֶ֙יהָ֙ שֽׁוֹמֵמִ֔ין כֹּהֲנֶ֖יהָ נֶאֱנָחִ֑ים בְּתוּלֹתֶ֥יהָ נּוּג֖וֹת וְהִ֥יא מַר־לָֽהּ׃
      5 הָי֨וּ צָרֶ֤יהָ לְרֹאשׁ֙ אֹיְבֶ֣יהָ שָׁל֔וּ כִּֽי־יְהוָ֥ה הוֹגָ֖הּ עַ֣ל רֹב־פְּשָׁעֶ֑יהָ עוֹלָלֶ֛יהָ הָלְכ֥וּ שְׁבִ֖י לִפְנֵי־צָֽר׃
      6 וַיֵּצֵ֥א *מן־*בת־**מִבַּת־צִיּ֖וֹן כָּל־הֲדָרָ֑הּ הָי֣וּ שָׂרֶ֗יהָ כְּאַיָּלִים֙ לֹא־מָצְא֣וּ מִרְעֶ֔ה וַיֵּלְכ֥וּ בְלֹא־כֹ֖חַ לִפְנֵ֥י רוֹדֵֽף׃
      7 זָֽכְרָ֣ה יְרוּשָׁלִַ֗ם יְמֵ֤י עָנְיָהּ֙ וּמְרוּדֶ֔יהָ כֹּ֚ל מַחֲמֻדֶ֔יהָ אֲשֶׁ֥ר הָי֖וּ מִ֣ימֵי קֶ֑דֶם בִּנְפֹ֧ל עַמָּ֣הּ בְּיַד־צָ֗ר וְאֵ֤ין עוֹזֵר֙ לָ֔הּ רָא֣וּהָ צָרִ֔ים שָׂחֲק֖וּ עַ֥ל מִשְׁבַּתֶּֽהָ׃
      8 חֵ֤טְא חָֽטְאָה֙ יְר֣וּשָׁלִַ֔ם עַל־כֵּ֖ן לְנִידָ֣ה הָיָ֑תָה כָּֽל־מְכַבְּדֶ֤יהָ הִזִּיל֙וּהָ֙ כִּי־רָא֣וּ עֶרְוָתָ֔הּ גַּם־הִ֥יא נֶאֶנְחָ֖ה וַתָּ֥שָׁב אָחֽוֹר׃
      9 טֻמְאָתָ֣הּ בְּשׁוּלֶ֗יהָ לֹ֤א זָֽכְרָה֙ אַחֲרִיתָ֔הּ וַתֵּ֣רֶד פְּלָאִ֔ים אֵ֥ין מְנַחֵ֖ם לָ֑הּ רְאֵ֤ה יְהוָה֙ אֶת־עָנְיִ֔י כִּ֥י הִגְדִּ֖יל אוֹיֵֽב׃
      10 יָדוֹ֙ פָּ֣רַשׂ צָ֔ר עַ֖ל כָּל־מַחֲמַדֶּ֑יהָ כִּֽי־רָאֲתָ֤ה גוֹיִם֙ בָּ֣אוּ מִקְדָּשָׁ֔הּ אֲשֶׁ֣ר צִוִּ֔יתָה לֹא־יָבֹ֥אוּ בַקָּהָ֖ל לָֽךְ׃
      11 כָּל־עַמָּ֤הּ נֶאֱנָחִים֙ מְבַקְּשִׁ֣ים לֶ֔חֶם נָתְנ֧וּ *מחמודיהם **מַחֲמַדֵּיהֶ֛ם בְּאֹ֖כֶל לְהָשִׁ֣יב נָ֑פֶשׁ רְאֵ֤ה יְהוָה֙ וְֽהַבִּ֔יטָה כִּ֥י הָיִ֖יתִי זוֹלֵלָֽה׃
      12 ל֣וֹא אֲלֵיכֶם֮ כָּל־עֹ֣בְרֵי דֶרֶךְ֒ הַבִּ֣יטוּ וּרְא֗וּ אִם־יֵ֤שׁ מַכְאוֹב֙ כְּמַכְאֹבִ֔י אֲשֶׁ֥ר עוֹלַ֖ל לִ֑י אֲשֶׁר֙ הוֹגָ֣ה יְהוָ֔ה בְּי֖וֹם חֲר֥וֹן אַפּֽוֹ׃
      13 מִמָּר֛וֹם שָֽׁלַח־אֵ֥שׁ בְּעַצְמֹתַ֖י וַיִּרְדֶּ֑נָּה פָּרַ֨שׂ רֶ֤שֶׁת לְרַגְלַי֙ הֱשִׁיבַ֣נִי אָח֔וֹר נְתָנַ֙נִי֙ שֹֽׁמֵמָ֔ה כָּל־הַיּ֖וֹם דָּוָֽה׃
      14 נִשְׂקַד֩ עֹ֨ל פְּשָׁעַ֜י בְּיָד֗וֹ יִשְׂתָּֽרְג֛וּ עָל֥וּ עַל־צַוָּארִ֖י הִכְשִׁ֣יל כֹּחִ֑י נְתָנַ֣נִי אֲדֹנָ֔י בִּידֵ֖י לֹא־אוּכַ֥ל קֽוּם׃
      15 סִלָּ֨ה כָל־אַבִּירַ֤י ׀ אֲדֹנָי֙ בְּקִרְבִּ֔י קָרָ֥א עָלַ֛י מוֹעֵ֖ד לִשְׁבֹּ֣ר בַּחוּרָ֑י גַּ֚ת דָּרַ֣ךְ אֲדֹנָ֔י לִבְתוּלַ֖ת בַּת־יְהוּדָֽה׃
      16 עַל־אֵ֣לֶּה ׀ אֲנִ֣י בוֹכִיָּ֗ה עֵינִ֤י ׀ עֵינִי֙ יֹ֣רְדָה מַּ֔יִם כִּֽי־רָחַ֥ק מִמֶּ֛נִּי מְנַחֵ֖ם מֵשִׁ֣יב נַפְשִׁ֑י הָי֤וּ בָנַי֙ שֽׁוֹמֵמִ֔ים כִּ֥י גָבַ֖ר אוֹיֵֽב׃
      17 פֵּֽרְשָׂ֨ה צִיּ֜וֹן בְּיָדֶ֗יהָ אֵ֤ין מְנַחֵם֙ לָ֔הּ צִוָּ֧ה יְהוָ֛ה לְיַעֲקֹ֖ב סְבִיבָ֣יו צָרָ֑יו הָיְתָ֧ה יְרוּשָׁלִַ֛ם לְנִדָּ֖ה בֵּינֵיהֶֽם׃
      18 צַדִּ֥יק ה֛וּא יְהוָ֖ה כִּ֣י פִ֣יהוּ מָרִ֑יתִי שִׁמְעוּ־נָ֣א כָל־*עמים **הָֽעַמִּ֗ים וּרְאוּ֙ מַכְאֹבִ֔י בְּתוּלֹתַ֥י וּבַחוּרַ֖י הָלְכ֥וּ בַשֶּֽׁבִי׃
      19 קָרָ֤אתִי לַֽמְאַהֲבַי֙ הֵ֣מָּה רִמּ֔וּנִי כֹּהֲנַ֥י וּזְקֵנַ֖י בָּעִ֣יר גָּוָ֑עוּ כִּֽי־בִקְשׁ֥וּ אֹ֙כֶל֙ לָ֔מוֹ וְיָשִׁ֖יבוּ אֶת־נַפְשָֽׁם׃
      20 רְאֵ֨ה יְהוָ֤ה כִּֽי־צַר־לִי֙ מֵעַ֣י חֳמַרְמָ֔רוּ נֶהְפַּ֤ךְ לִבִּי֙ בְּקִרְבִּ֔י כִּ֥י מָר֖וֹ מָרִ֑יתִי מִח֥וּץ שִׁכְּלָה־חֶ֖רֶב בַּבַּ֥יִת כַּמָּֽוֶת׃
      21 שָׁמְע֞וּ כִּ֧י נֶאֱנָחָ֣ה אָ֗נִי אֵ֤ין מְנַחֵם֙ לִ֔י כָּל־אֹ֨יְבַ֜י שָׁמְע֤וּ רָֽעָתִי֙ שָׂ֔שׂוּ כִּ֥י אַתָּ֖ה עָשִׂ֑יתָ הֵבֵ֥אתָ יוֹם־קָרָ֖אתָ וְיִֽהְי֥וּ כָמֽוֹנִי׃
      22 תָּבֹ֨א כָל־רָעָתָ֤ם לְפָנֶ֙יךָ֙ וְעוֹלֵ֣ל לָ֔מוֹ כַּאֲשֶׁ֥ר עוֹלַ֛לְתָּ לִ֖י עַ֣ל כָּל־פְּשָׁעָ֑י כִּֽי־רַבּ֥וֹת אַנְחֹתַ֖י וְלִבִּ֥י דַוָּֽי׃

      Matthieu 5

      17 Μὴ νομίσητε ὅτι ἦλθον καταλῦσαι τὸν νόμον ἢ τοὺς προφήτας· οὐκ ἦλθον καταλῦσαι ἀλλὰ πληρῶσαι·

      Matthieu 13

      37 ὁ δὲ ἀποκριθεὶς εἶπεν· Ὁ σπείρων τὸ καλὸν σπέρμα ἐστὶν ὁ υἱὸς τοῦ ἀνθρώπου·

      Matthieu 14

      1 Ἐν ἐκείνῳ τῷ καιρῷ ἤκουσεν Ἡρῴδης ὁ τετραάρχης τὴν ἀκοὴν Ἰησοῦ,
      2 καὶ εἶπεν τοῖς παισὶν αὐτοῦ· Οὗτός ἐστιν Ἰωάννης ὁ βαπτιστής· αὐτὸς ἠγέρθη ἀπὸ τῶν νεκρῶν, καὶ διὰ τοῦτο αἱ δυνάμεις ἐνεργοῦσιν ἐν αὐτῷ.
      3 Ὁ γὰρ Ἡρῴδης κρατήσας τὸν Ἰωάννην ἔδησεν αὐτὸν καὶ ἐν φυλακῇ ἀπέθετο διὰ Ἡρῳδιάδα τὴν γυναῖκα Φιλίππου τοῦ ἀδελφοῦ αὐτοῦ,
      4 ἔλεγεν γὰρ αὐτῷ ὁ Ἰωάννης· Οὐκ ἔξεστίν σοι ἔχειν αὐτήν·
      5 καὶ θέλων αὐτὸν ἀποκτεῖναι ἐφοβήθη τὸν ὄχλον, ὅτι ὡς προφήτην αὐτὸν εἶχον.
      6 γενεσίοις δὲ γενομένοις τοῦ Ἡρῴδου ὠρχήσατο ἡ θυγάτηρ τῆς Ἡρῳδιάδος ἐν τῷ μέσῳ καὶ ἤρεσεν τῷ Ἡρῴδῃ,
      7 ὅθεν μετὰ ὅρκου ὡμολόγησεν αὐτῇ δοῦναι ὃ ἐὰν αἰτήσηται.
      8 ἡ δὲ προβιβασθεῖσα ὑπὸ τῆς μητρὸς αὐτῆς· Δός μοι, φησίν, ὧδε ἐπὶ πίνακι τὴν κεφαλὴν Ἰωάννου τοῦ βαπτιστοῦ.
      9 καὶ λυπηθεὶς ὁ βασιλεὺς διὰ τοὺς ὅρκους καὶ τοὺς συνανακειμένους ἐκέλευσεν δοθῆναι,
      10 καὶ πέμψας ἀπεκεφάλισεν τὸν Ἰωάννην ἐν τῇ φυλακῇ·
      11 καὶ ἠνέχθη ἡ κεφαλὴ αὐτοῦ ἐπὶ πίνακι καὶ ἐδόθη τῷ κορασίῳ, καὶ ἤνεγκεν τῇ μητρὶ αὐτῆς.
      12 καὶ προσελθόντες οἱ μαθηταὶ αὐτοῦ ἦραν τὸ πτῶμα καὶ ἔθαψαν αὐτόν, καὶ ἐλθόντες ἀπήγγειλαν τῷ Ἰησοῦ.
      13 Ἀκούσας δὲ ὁ Ἰησοῦς ἀνεχώρησεν ἐκεῖθεν ἐν πλοίῳ εἰς ἔρημον τόπον κατ’ ἰδίαν· καὶ ἀκούσαντες οἱ ὄχλοι ἠκολούθησαν αὐτῷ πεζῇ ἀπὸ τῶν πόλεων.
      14 καὶ ἐξελθὼν εἶδεν πολὺν ὄχλον, καὶ ἐσπλαγχνίσθη ἐπ’ αὐτοῖς καὶ ἐθεράπευσεν τοὺς ἀρρώστους αὐτῶν.
      15 ὀψίας δὲ γενομένης προσῆλθον αὐτῷ οἱ μαθηταὶ λέγοντες· Ἔρημός ἐστιν ὁ τόπος καὶ ἡ ὥρα ἤδη παρῆλθεν· ἀπόλυσον τοὺς ὄχλους, ἵνα ἀπελθόντες εἰς τὰς κώμας ἀγοράσωσιν ἑαυτοῖς βρώματα.
      16 ὁ δὲ Ἰησοῦς εἶπεν αὐτοῖς· Οὐ χρείαν ἔχουσιν ἀπελθεῖν· δότε αὐτοῖς ὑμεῖς φαγεῖν.
      17 οἱ δὲ λέγουσιν αὐτῷ· Οὐκ ἔχομεν ὧδε εἰ μὴ πέντε ἄρτους καὶ δύο ἰχθύας.
      18 ὁ δὲ εἶπεν· Φέρετέ μοι ὧδε αὐτούς.
      19 καὶ κελεύσας τοὺς ὄχλους ἀνακλιθῆναι ἐπὶ τοῦ χόρτου, λαβὼν τοὺς πέντε ἄρτους καὶ τοὺς δύο ἰχθύας, ἀναβλέψας εἰς τὸν οὐρανὸν εὐλόγησεν καὶ κλάσας ἔδωκεν τοῖς μαθηταῖς τοὺς ἄρτους οἱ δὲ μαθηταὶ τοῖς ὄχλοις.
      20 καὶ ἔφαγον πάντες καὶ ἐχορτάσθησαν, καὶ ἦραν τὸ περισσεῦον τῶν κλασμάτων δώδεκα κοφίνους πλήρεις.
      21 οἱ δὲ ἐσθίοντες ἦσαν ἄνδρες ὡσεὶ πεντακισχίλιοι χωρὶς γυναικῶν καὶ παιδίων.

      Matthieu 20

      28 ὥσπερ ὁ υἱὸς τοῦ ἀνθρώπου οὐκ ἦλθεν διακονηθῆναι ἀλλὰ διακονῆσαι καὶ δοῦναι τὴν ψυχὴν αὐτοῦ λύτρον ἀντὶ πολλῶν.

      Matthieu 26

      17 Τῇ δὲ πρώτῃ τῶν ἀζύμων προσῆλθον οἱ μαθηταὶ τῷ Ἰησοῦ λέγοντες· Ποῦ θέλεις ἑτοιμάσωμέν σοι φαγεῖν τὸ πάσχα;
      18 ὁ δὲ εἶπεν· Ὑπάγετε εἰς τὴν πόλιν πρὸς τὸν δεῖνα καὶ εἴπατε αὐτῷ· Ὁ διδάσκαλος λέγει· Ὁ καιρός μου ἐγγύς ἐστιν· πρὸς σὲ ποιῶ τὸ πάσχα μετὰ τῶν μαθητῶν μου.
      19 καὶ ἐποίησαν οἱ μαθηταὶ ὡς συνέταξεν αὐτοῖς ὁ Ἰησοῦς, καὶ ἡτοίμασαν τὸ πάσχα.
      26 Ἐσθιόντων δὲ αὐτῶν λαβὼν ὁ Ἰησοῦς ἄρτον καὶ εὐλογήσας ἔκλασεν καὶ δοὺς τοῖς μαθηταῖς εἶπεν· Λάβετε φάγετε, τοῦτό ἐστιν τὸ σῶμά μου.
      27 καὶ λαβὼν ποτήριον καὶ εὐχαριστήσας ἔδωκεν αὐτοῖς λέγων· Πίετε ἐξ αὐτοῦ πάντες,
      28 τοῦτο γάρ ἐστιν τὸ αἷμά μου τῆς διαθήκης τὸ περὶ πολλῶν ἐκχυννόμενον εἰς ἄφεσιν ἁμαρτιῶν·
      29 λέγω δὲ ὑμῖν, οὐ μὴ πίω ἀπ’ ἄρτι ἐκ τούτου τοῦ γενήματος τῆς ἀμπέλου ἕως τῆς ἡμέρας ἐκείνης ὅταν αὐτὸ πίνω μεθ’ ὑμῶν καινὸν ἐν τῇ βασιλείᾳ τοῦ πατρός μου.
      30 καὶ ὑμνήσαντες ἐξῆλθον εἰς τὸ Ὄρος τῶν Ἐλαιῶν.
      69 Ὁ δὲ Πέτρος ἐκάθητο ἔξω ἐν τῇ αὐλῇ· καὶ προσῆλθεν αὐτῷ μία παιδίσκη λέγουσα· Καὶ σὺ ἦσθα μετὰ Ἰησοῦ τοῦ Γαλιλαίου·
      70 ὁ δὲ ἠρνήσατο ἔμπροσθεν πάντων λέγων· Οὐκ οἶδα τί λέγεις.
      71 ἐξελθόντα δὲ εἰς τὸν πυλῶνα εἶδεν αὐτὸν ἄλλη καὶ λέγει τοῖς ἐκεῖ· Οὗτος ἦν μετὰ Ἰησοῦ τοῦ Ναζωραίου·
      72 καὶ πάλιν ἠρνήσατο μετὰ ὅρκου ὅτι Οὐκ οἶδα τὸν ἄνθρωπον.
      73 μετὰ μικρὸν δὲ προσελθόντες οἱ ἑστῶτες εἶπον τῷ Πέτρῳ· Ἀληθῶς καὶ σὺ ἐξ αὐτῶν εἶ, καὶ γὰρ ἡ λαλιά σου δῆλόν σε ποιεῖ·
      74 τότε ἤρξατο καταθεματίζειν καὶ ὀμνύειν ὅτι Οὐκ οἶδα τὸν ἄνθρωπον. καὶ εὐθέως ἀλέκτωρ ἐφώνησεν·
      75 καὶ ἐμνήσθη ὁ Πέτρος τοῦ ῥήματος Ἰησοῦ εἰρηκότος ὅτι Πρὶν ἀλέκτορα φωνῆσαι τρὶς ἀπαρνήσῃ με, καὶ ἐξελθὼν ἔξω ἔκλαυσεν πικρῶς.

      Marc 6

      34 καὶ ἐξελθὼν εἶδεν πολὺν ὄχλον, καὶ ἐσπλαγχνίσθη ἐπ’ αὐτοὺς ὅτι ἦσαν ὡς πρόβατα μὴ ἔχοντα ποιμένα, καὶ ἤρξατο διδάσκειν αὐτοὺς πολλά.
      44 καὶ ἦσαν οἱ φαγόντες τοὺς ἄρτους πεντακισχίλιοι ἄνδρες.

      Marc 10

      45 καὶ γὰρ ὁ υἱὸς τοῦ ἀνθρώπου οὐκ ἦλθεν διακονηθῆναι ἀλλὰ διακονῆσαι καὶ δοῦναι τὴν ψυχὴν αὐτοῦ λύτρον ἀντὶ πολλῶν.

      Marc 14

      12 Καὶ τῇ πρώτῃ ἡμέρᾳ τῶν ἀζύμων, ὅτε τὸ πάσχα ἔθυον, λέγουσιν αὐτῷ οἱ μαθηταὶ αὐτοῦ· Ποῦ θέλεις ἀπελθόντες ἑτοιμάσωμεν ἵνα φάγῃς τὸ πάσχα;
      22 Καὶ ἐσθιόντων αὐτῶν λαβὼν ἄρτον εὐλογήσας ἔκλασεν καὶ ἔδωκεν αὐτοῖς καὶ εἶπεν· Λάβετε, τοῦτό ἐστιν τὸ σῶμά μου.
      23 καὶ λαβὼν ποτήριον εὐχαριστήσας ἔδωκεν αὐτοῖς, καὶ ἔπιον ἐξ αὐτοῦ πάντες.
      24 καὶ εἶπεν αὐτοῖς· Τοῦτό ἐστιν τὸ αἷμά μου τῆς διαθήκης τὸ ἐκχυννόμενον ὑπὲρ πολλῶν.
      25 ἀμὴν λέγω ὑμῖν ὅτι οὐκέτι οὐ μὴ πίω ἐκ τοῦ γενήματος τῆς ἀμπέλου ἕως τῆς ἡμέρας ἐκείνης ὅταν αὐτὸ πίνω καινὸν ἐν τῇ βασιλείᾳ τοῦ θεοῦ.
      26 Καὶ ὑμνήσαντες ἐξῆλθον εἰς τὸ Ὄρος τῶν Ἐλαιῶν.
      36 καὶ ἔλεγεν· Αββα ὁ πατήρ, πάντα δυνατά σοι· παρένεγκε τὸ ποτήριον τοῦτο ἀπ’ ἐμοῦ· ἀλλ’ οὐ τί ἐγὼ θέλω ἀλλὰ τί σύ.
      66 Καὶ ὄντος τοῦ Πέτρου κάτω ἐν τῇ αὐλῇ ἔρχεται μία τῶν παιδισκῶν τοῦ ἀρχιερέως,
      67 καὶ ἰδοῦσα τὸν Πέτρον θερμαινόμενον ἐμβλέψασα αὐτῷ λέγει· Καὶ σὺ μετὰ τοῦ Ναζαρηνοῦ ἦσθα τοῦ Ἰησοῦ·
      68 ὁ δὲ ἠρνήσατο λέγων· Οὔτε οἶδα οὔτε ἐπίσταμαι σὺ τί λέγεις, καὶ ἐξῆλθεν ἔξω εἰς τὸ προαύλιον καὶ ἀλέκτωρ ἐφώνησεν.
      69 καὶ ἡ παιδίσκη ἰδοῦσα αὐτὸν ἤρξατο πάλιν λέγειν τοῖς παρεστῶσιν ὅτι Οὗτος ἐξ αὐτῶν ἐστιν.
      70 ὁ δὲ πάλιν ἠρνεῖτο. καὶ μετὰ μικρὸν πάλιν οἱ παρεστῶτες ἔλεγον τῷ Πέτρῳ· Ἀληθῶς ἐξ αὐτῶν εἶ, καὶ γὰρ Γαλιλαῖος εἶ καὶ ἡ λαλιά σου ὁμοιάζει·
      71 ὁ δὲ ἤρξατο ἀναθεματίζειν καὶ ὀμνύναι ὅτι Οὐκ οἶδα τὸν ἄνθρωπον τοῦτον ὃν λέγετε.
      72 καὶ εὐθὺς ἐκ δευτέρου ἀλέκτωρ ἐφώνησεν· καὶ ἀνεμνήσθη ὁ Πέτρος τὸ ῥῆμα ὡς εἶπεν αὐτῷ ὁ Ἰησοῦς ὅτι Πρὶν ἀλέκτορα φωνῆσαι δὶς τρίς με ἀπαρνήσῃ, καὶ ἐπιβαλὼν ἔκλαιεν.

      Luc 22

      7 Ἦλθεν δὲ ἡ ἡμέρα τῶν ἀζύμων, ᾗ ἔδει θύεσθαι τὸ πάσχα·
      8 καὶ ἀπέστειλεν Πέτρον καὶ Ἰωάννην εἰπών· Πορευθέντες ἑτοιμάσατε ἡμῖν τὸ πάσχα ἵνα φάγωμεν.
      9 οἱ δὲ εἶπαν αὐτῷ· Ποῦ θέλεις ἑτοιμάσωμεν;
      10 ὁ δὲ εἶπεν αὐτοῖς· Ἰδοὺ εἰσελθόντων ὑμῶν εἰς τὴν πόλιν συναντήσει ὑμῖν ἄνθρωπος κεράμιον ὕδατος βαστάζων· ἀκολουθήσατε αὐτῷ εἰς τὴν οἰκίαν εἰς ἣν εἰσπορεύεται.
      11 καὶ ἐρεῖτε τῷ οἰκοδεσπότῃ τῆς οἰκίας· Λέγει σοι ὁ διδάσκαλος· Ποῦ ἐστιν τὸ κατάλυμα ὅπου τὸ πάσχα μετὰ τῶν μαθητῶν μου φάγω;
      12 κἀκεῖνος ὑμῖν δείξει ἀνάγαιον μέγα ἐστρωμένον· ἐκεῖ ἑτοιμάσατε.
      13 ἀπελθόντες δὲ εὗρον καθὼς εἰρήκει αὐτοῖς, καὶ ἡτοίμασαν τὸ πάσχα.
      15 καὶ εἶπεν πρὸς αὐτούς· Ἐπιθυμίᾳ ἐπεθύμησα τοῦτο τὸ πάσχα φαγεῖν μεθ’ ὑμῶν πρὸ τοῦ με παθεῖν·
      16 λέγω γὰρ ὑμῖν ὅτι οὐ μὴ φάγω αὐτὸ ἕως ὅτου πληρωθῇ ἐν τῇ βασιλείᾳ τοῦ θεοῦ.
      17 καὶ δεξάμενος ποτήριον εὐχαριστήσας εἶπεν· Λάβετε τοῦτο καὶ διαμερίσατε εἰς ἑαυτούς·
      18 λέγω γὰρ ὑμῖν, οὐ μὴ πίω ἀπὸ τοῦ νῦν ἀπὸ τοῦ γενήματος τῆς ἀμπέλου ἕως οὗ ἡ βασιλεία τοῦ θεοῦ ἔλθῃ.
      19 καὶ λαβὼν ἄρτον εὐχαριστήσας ἔκλασεν καὶ ἔδωκεν αὐτοῖς λέγων· Τοῦτό ἐστιν τὸ σῶμά μου [τὸ ὑπὲρ ὑμῶν διδόμενον· τοῦτο ποιεῖτε εἰς τὴν ἐμὴν ἀνάμνησιν.
      20 ⸄καὶ τὸ ποτήριον ὡσαύτως⸅ μετὰ τὸ δειπνῆσαι, λέγων· Τοῦτο τὸ ποτήριον ἡ καινὴ διαθήκη ἐν τῷ αἵματί μου, τὸ ὑπὲρ ὑμῶν ἐκχυννόμενον].

      Jean 4

      1 Ὡς οὖν ἔγνω ὁ Ἰησοῦς ὅτι ἤκουσαν οἱ Φαρισαῖοι ὅτι Ἰησοῦς πλείονας μαθητὰς ποιεῖ καὶ βαπτίζει ἢ Ἰωάννης—

      Jean 6

      1 Μετὰ ταῦτα ἀπῆλθεν ὁ Ἰησοῦς πέραν τῆς θαλάσσης τῆς Γαλιλαίας τῆς Τιβεριάδος.
      2 ἠκολούθει δὲ αὐτῷ ὄχλος πολύς, ὅτι ἐθεώρουν τὰ σημεῖα ἃ ἐποίει ἐπὶ τῶν ἀσθενούντων.
      3 ἀνῆλθεν δὲ εἰς τὸ ὄρος Ἰησοῦς, καὶ ἐκεῖ ἐκάθητο μετὰ τῶν μαθητῶν αὐτοῦ.
      4 ἦν δὲ ἐγγὺς τὸ πάσχα, ἡ ἑορτὴ τῶν Ἰουδαίων.
      5 ἐπάρας οὖν τοὺς ὀφθαλμοὺς ὁ Ἰησοῦς καὶ θεασάμενος ὅτι πολὺς ὄχλος ἔρχεται πρὸς αὐτὸν λέγει πρὸς Φίλιππον· Πόθεν ἀγοράσωμεν ἄρτους ἵνα φάγωσιν οὗτοι;
      6 τοῦτο δὲ ἔλεγεν πειράζων αὐτόν, αὐτὸς γὰρ ᾔδει τί ἔμελλεν ποιεῖν.
      7 ἀπεκρίθη αὐτῷ Φίλιππος· Διακοσίων δηναρίων ἄρτοι οὐκ ἀρκοῦσιν αὐτοῖς ἵνα ἕκαστος βραχύ τι λάβῃ.
      8 λέγει αὐτῷ εἷς ἐκ τῶν μαθητῶν αὐτοῦ, Ἀνδρέας ὁ ἀδελφὸς Σίμωνος Πέτρου·
      9 Ἔστιν παιδάριον ὧδε ὃς ἔχει πέντε ἄρτους κριθίνους καὶ δύο ὀψάρια· ἀλλὰ ταῦτα τί ἐστιν εἰς τοσούτους;
      10 εἶπεν ὁ Ἰησοῦς· Ποιήσατε τοὺς ἀνθρώπους ἀναπεσεῖν. ἦν δὲ χόρτος πολὺς ἐν τῷ τόπῳ. ἀνέπεσαν οὖν οἱ ἄνδρες τὸν ἀριθμὸν ὡς πεντακισχίλιοι.
      11 ἔλαβεν οὖν τοὺς ἄρτους ὁ Ἰησοῦς καὶ εὐχαριστήσας διέδωκεν τοῖς ἀνακειμένοις, ὁμοίως καὶ ἐκ τῶν ὀψαρίων ὅσον ἤθελον.
      12 ὡς δὲ ἐνεπλήσθησαν λέγει τοῖς μαθηταῖς αὐτοῦ· Συναγάγετε τὰ περισσεύσαντα κλάσματα, ἵνα μή τι ἀπόληται.
      13 συνήγαγον οὖν, καὶ ἐγέμισαν δώδεκα κοφίνους κλασμάτων ἐκ τῶν πέντε ἄρτων τῶν κριθίνων ἃ ἐπερίσσευσαν τοῖς βεβρωκόσιν.
      14 οἱ οὖν ἄνθρωποι ἰδόντες ὃ ἐποίησεν σημεῖον ἔλεγον ὅτι Οὗτός ἐστιν ἀληθῶς ὁ προφήτης ὁ ἐρχόμενος εἰς τὸν κόσμον.
      15 Ἰησοῦς οὖν γνοὺς ὅτι μέλλουσιν ἔρχεσθαι καὶ ἁρπάζειν αὐτὸν ἵνα ποιήσωσιν βασιλέα ἀνεχώρησεν πάλιν εἰς τὸ ὄρος αὐτὸς μόνος.
      16 Ὡς δὲ ὀψία ἐγένετο κατέβησαν οἱ μαθηταὶ αὐτοῦ ἐπὶ τὴν θάλασσαν,
      17 καὶ ἐμβάντες εἰς πλοῖον ἤρχοντο πέραν τῆς θαλάσσης εἰς Καφαρναούμ. καὶ σκοτία ἤδη ἐγεγόνει καὶ οὔπω ἐληλύθει πρὸς αὐτοὺς ὁ Ἰησοῦς,
      18 ἥ τε θάλασσα ἀνέμου μεγάλου πνέοντος διεγείρετο.
      19 ἐληλακότες οὖν ὡς σταδίους εἴκοσι πέντε ἢ τριάκοντα θεωροῦσιν τὸν Ἰησοῦν περιπατοῦντα ἐπὶ τῆς θαλάσσης καὶ ἐγγὺς τοῦ πλοίου γινόμενον, καὶ ἐφοβήθησαν.
      20 ὁ δὲ λέγει αὐτοῖς· Ἐγώ εἰμι, μὴ φοβεῖσθε.
      21 ἤθελον οὖν λαβεῖν αὐτὸν εἰς τὸ πλοῖον, καὶ εὐθέως ἐγένετο τὸ πλοῖον ἐπὶ τῆς γῆς εἰς ἣν ὑπῆγον.
      22 Τῇ ἐπαύριον ὁ ὄχλος ὁ ἑστηκὼς πέραν τῆς θαλάσσης εἶδον ὅτι πλοιάριον ἄλλο οὐκ ἦν ἐκεῖ εἰ μὴ ἕν, καὶ ὅτι οὐ συνεισῆλθεν τοῖς μαθηταῖς αὐτοῦ ὁ Ἰησοῦς εἰς τὸ πλοῖον ἀλλὰ μόνοι οἱ μαθηταὶ αὐτοῦ ἀπῆλθον·
      23 ἀλλὰ ἦλθεν πλοιάρια ἐκ Τιβεριάδος ἐγγὺς τοῦ τόπου ὅπου ἔφαγον τὸν ἄρτον εὐχαριστήσαντος τοῦ κυρίου.
      24 ὅτε οὖν εἶδεν ὁ ὄχλος ὅτι Ἰησοῦς οὐκ ἔστιν ἐκεῖ οὐδὲ οἱ μαθηταὶ αὐτοῦ, ἐνέβησαν αὐτοὶ εἰς τὰ πλοιάρια καὶ ἦλθον εἰς Καφαρναοὺμ ζητοῦντες τὸν Ἰησοῦν.
      25 Καὶ εὑρόντες αὐτὸν πέραν τῆς θαλάσσης εἶπον αὐτῷ· Ῥαββί, πότε ὧδε γέγονας;
      26 ἀπεκρίθη αὐτοῖς ὁ Ἰησοῦς καὶ εἶπεν· Ἀμὴν ἀμὴν λέγω ὑμῖν, ζητεῖτέ με οὐχ ὅτι εἴδετε σημεῖα ἀλλ’ ὅτι ἐφάγετε ἐκ τῶν ἄρτων καὶ ἐχορτάσθητε·
      27 ἐργάζεσθε μὴ τὴν βρῶσιν τὴν ἀπολλυμένην ἀλλὰ τὴν βρῶσιν τὴν μένουσαν εἰς ζωὴν αἰώνιον, ἣν ὁ υἱὸς τοῦ ἀνθρώπου ὑμῖν δώσει, τοῦτον γὰρ ὁ πατὴρ ἐσφράγισεν ὁ θεός.
      28 εἶπον οὖν πρὸς αὐτόν· Τί ποιῶμεν ἵνα ἐργαζώμεθα τὰ ἔργα τοῦ θεοῦ;
      29 ἀπεκρίθη ὁ Ἰησοῦς καὶ εἶπεν αὐτοῖς· Τοῦτό ἐστιν τὸ ἔργον τοῦ θεοῦ ἵνα πιστεύητε εἰς ὃν ἀπέστειλεν ἐκεῖνος.
      30 εἶπον οὖν αὐτῷ· Τί οὖν ποιεῖς σὺ σημεῖον, ἵνα ἴδωμεν καὶ πιστεύσωμέν σοι; τί ἐργάζῃ;
      31 οἱ πατέρες ἡμῶν τὸ μάννα ἔφαγον ἐν τῇ ἐρήμῳ, καθώς ἐστιν γεγραμμένον· Ἄρτον ἐκ τοῦ οὐρανοῦ ἔδωκεν αὐτοῖς φαγεῖν.
      32 εἶπεν οὖν αὐτοῖς ὁ Ἰησοῦς· Ἀμὴν ἀμὴν λέγω ὑμῖν, οὐ Μωϋσῆς δέδωκεν ὑμῖν τὸν ἄρτον ἐκ τοῦ οὐρανοῦ, ἀλλ’ ὁ πατήρ μου δίδωσιν ὑμῖν τὸν ἄρτον ἐκ τοῦ οὐρανοῦ τὸν ἀληθινόν·
      33 ὁ γὰρ ἄρτος τοῦ θεοῦ ἐστιν ὁ καταβαίνων ἐκ τοῦ οὐρανοῦ καὶ ζωὴν διδοὺς τῷ κόσμῳ.
      34 εἶπον οὖν πρὸς αὐτόν· Κύριε, πάντοτε δὸς ἡμῖν τὸν ἄρτον τοῦτον.
      35 Εἶπεν αὐτοῖς ὁ Ἰησοῦς· Ἐγώ εἰμι ὁ ἄρτος τῆς ζωῆς· ὁ ἐρχόμενος πρὸς ἐμὲ οὐ μὴ πεινάσῃ, καὶ ὁ πιστεύων εἰς ἐμὲ οὐ μὴ διψήσει πώποτε.
      36 ἀλλ’ εἶπον ὑμῖν ὅτι καὶ ἑωράκατέ με καὶ οὐ πιστεύετε.
      37 πᾶν ὃ δίδωσίν μοι ὁ πατὴρ πρὸς ἐμὲ ἥξει, καὶ τὸν ἐρχόμενον πρός με οὐ μὴ ἐκβάλω ἔξω,
      38 ὅτι καταβέβηκα ἀπὸ τοῦ οὐρανοῦ οὐχ ἵνα ποιῶ τὸ θέλημα τὸ ἐμὸν ἀλλὰ τὸ θέλημα τοῦ πέμψαντός με·
      39 τοῦτο δέ ἐστιν τὸ θέλημα τοῦ πέμψαντός με ἵνα πᾶν ὃ δέδωκέν μοι μὴ ἀπολέσω ἐξ αὐτοῦ ἀλλὰ ἀναστήσω αὐτὸ τῇ ἐσχάτῃ ἡμέρᾳ.
      40 τοῦτο γάρ ἐστιν τὸ θέλημα τοῦ πατρός μου ἵνα πᾶς ὁ θεωρῶν τὸν υἱὸν καὶ πιστεύων εἰς αὐτὸν ἔχῃ ζωὴν αἰώνιον, καὶ ἀναστήσω αὐτὸν ἐγὼ τῇ ἐσχάτῃ ἡμέρᾳ.
      41 Ἐγόγγυζον οὖν οἱ Ἰουδαῖοι περὶ αὐτοῦ ὅτι εἶπεν· Ἐγώ εἰμι ὁ ἄρτος ὁ καταβὰς ἐκ τοῦ οὐρανοῦ,
      42 καὶ ἔλεγον· Οὐχ οὗτός ἐστιν Ἰησοῦς ὁ υἱὸς Ἰωσήφ, οὗ ἡμεῖς οἴδαμεν τὸν πατέρα καὶ τὴν μητέρα; πῶς νῦν λέγει ὅτι Ἐκ τοῦ οὐρανοῦ καταβέβηκα;
      43 ἀπεκρίθη Ἰησοῦς καὶ εἶπεν αὐτοῖς· Μὴ γογγύζετε μετ’ ἀλλήλων.
      44 οὐδεὶς δύναται ἐλθεῖν πρός με ἐὰν μὴ ὁ πατὴρ ὁ πέμψας με ἑλκύσῃ αὐτόν, κἀγὼ ἀναστήσω αὐτὸν ἐν τῇ ἐσχάτῃ ἡμέρᾳ.
      45 ἔστιν γεγραμμένον ἐν τοῖς προφήταις· Καὶ ἔσονται πάντες διδακτοὶ θεοῦ· πᾶς ὁ ἀκούσας παρὰ τοῦ πατρὸς καὶ μαθὼν ἔρχεται πρὸς ἐμέ.
      46 οὐχ ὅτι τὸν πατέρα ἑώρακέν τις εἰ μὴ ὁ ὢν παρὰ τοῦ θεοῦ, οὗτος ἑώρακεν τὸν πατέρα.
      47 ἀμὴν ἀμὴν λέγω ὑμῖν, ὁ πιστεύων ἔχει ζωὴν αἰώνιον.
      48 ἐγώ εἰμι ὁ ἄρτος τῆς ζωῆς·
      49 οἱ πατέρες ὑμῶν ἔφαγον ἐν τῇ ἐρήμῳ τὸ μάννα καὶ ἀπέθανον·
      50 οὗτός ἐστιν ὁ ἄρτος ὁ ἐκ τοῦ οὐρανοῦ καταβαίνων ἵνα τις ἐξ αὐτοῦ φάγῃ καὶ μὴ ἀποθάνῃ·
      51 ἐγώ εἰμι ὁ ἄρτος ὁ ζῶν ὁ ἐκ τοῦ οὐρανοῦ καταβάς· ἐάν τις φάγῃ ἐκ τούτου τοῦ ἄρτου ζήσει εἰς τὸν αἰῶνα, καὶ ὁ ἄρτος δὲ ὃν ἐγὼ δώσω ἡ σάρξ μού ἐστιν ὑπὲρ τῆς τοῦ κόσμου ζωῆς.
      52 Ἐμάχοντο οὖν πρὸς ἀλλήλους οἱ Ἰουδαῖοι λέγοντες· Πῶς δύναται οὗτος ἡμῖν δοῦναι τὴν σάρκα αὐτοῦ φαγεῖν;
      53 εἶπεν οὖν αὐτοῖς ὁ Ἰησοῦς· Ἀμὴν ἀμὴν λέγω ὑμῖν, ἐὰν μὴ φάγητε τὴν σάρκα τοῦ υἱοῦ τοῦ ἀνθρώπου καὶ πίητε αὐτοῦ τὸ αἷμα, οὐκ ἔχετε ζωὴν ἐν ἑαυτοῖς.
      54 ὁ τρώγων μου τὴν σάρκα καὶ πίνων μου τὸ αἷμα ἔχει ζωὴν αἰώνιον, κἀγὼ ἀναστήσω αὐτὸν τῇ ἐσχάτῃ ἡμέρᾳ.
      55 ἡ γὰρ σάρξ μου ἀληθής ἐστι βρῶσις, καὶ τὸ αἷμά μου ἀληθής ἐστι πόσις.
      56 ὁ τρώγων μου τὴν σάρκα καὶ πίνων μου τὸ αἷμα ἐν ἐμοὶ μένει κἀγὼ ἐν αὐτῷ.
      57 καθὼς ἀπέστειλέν με ὁ ζῶν πατὴρ κἀγὼ ζῶ διὰ τὸν πατέρα, καὶ ὁ τρώγων με κἀκεῖνος ζήσει δι’ ἐμέ.
      58 οὗτός ἐστιν ὁ ἄρτος ὁ ἐξ οὐρανοῦ καταβάς, οὐ καθὼς ἔφαγον οἱ πατέρες καὶ ἀπέθανον· ὁ τρώγων τοῦτον τὸν ἄρτον ζήσει εἰς τὸν αἰῶνα.
      59 ταῦτα εἶπεν ἐν συναγωγῇ διδάσκων ἐν Καφαρναούμ.
      60 Πολλοὶ οὖν ἀκούσαντες ἐκ τῶν μαθητῶν αὐτοῦ εἶπαν· Σκληρός ἐστιν ὁ λόγος οὗτος· τίς δύναται αὐτοῦ ἀκούειν;
      61 εἰδὼς δὲ ὁ Ἰησοῦς ἐν ἑαυτῷ ὅτι γογγύζουσιν περὶ τούτου οἱ μαθηταὶ αὐτοῦ εἶπεν αὐτοῖς· Τοῦτο ὑμᾶς σκανδαλίζει;
      62 ἐὰν οὖν θεωρῆτε τὸν υἱὸν τοῦ ἀνθρώπου ἀναβαίνοντα ὅπου ἦν τὸ πρότερον;
      63 τὸ πνεῦμά ἐστιν τὸ ζῳοποιοῦν, ἡ σὰρξ οὐκ ὠφελεῖ οὐδέν· τὰ ῥήματα ἃ ἐγὼ λελάληκα ὑμῖν πνεῦμά ἐστιν καὶ ζωή ἐστιν.
      64 ἀλλὰ εἰσὶν ἐξ ὑμῶν τινες οἳ οὐ πιστεύουσιν. ᾔδει γὰρ ἐξ ἀρχῆς ὁ Ἰησοῦς τίνες εἰσὶν οἱ μὴ πιστεύοντες καὶ τίς ἐστιν ὁ παραδώσων αὐτόν.
      65 καὶ ἔλεγεν· Διὰ τοῦτο εἴρηκα ὑμῖν ὅτι οὐδεὶς δύναται ἐλθεῖν πρός με ἐὰν μὴ ᾖ δεδομένον αὐτῷ ἐκ τοῦ πατρός.
      66 Ἐκ τούτου πολλοὶ ἐκ τῶν μαθητῶν αὐτοῦ ἀπῆλθον εἰς τὰ ὀπίσω καὶ οὐκέτι μετ’ αὐτοῦ περιεπάτουν.
      67 εἶπεν οὖν ὁ Ἰησοῦς τοῖς δώδεκα· Μὴ καὶ ὑμεῖς θέλετε ὑπάγειν;
      68 ἀπεκρίθη αὐτῷ Σίμων Πέτρος· Κύριε, πρὸς τίνα ἀπελευσόμεθα; ῥήματα ζωῆς αἰωνίου ἔχεις,
      69 καὶ ἡμεῖς πεπιστεύκαμεν καὶ ἐγνώκαμεν ὅτι σὺ εἶ ὁ ἅγιος τοῦ θεοῦ.
      70 ἀπεκρίθη αὐτοῖς ὁ Ἰησοῦς· Οὐκ ἐγὼ ὑμᾶς τοὺς δώδεκα ἐξελεξάμην; καὶ ἐξ ὑμῶν εἷς διάβολός ἐστιν.
      71 ἔλεγεν δὲ τὸν Ἰούδαν Σίμωνος Ἰσκαριώτου· οὗτος γὰρ ἔμελλεν παραδιδόναι αὐτόν, εἷς ἐκ τῶν δώδεκα.

      Jean 10

      11 Ἐγώ εἰμι ὁ ποιμὴν ὁ καλός· ὁ ποιμὴν ὁ καλὸς τὴν ψυχὴν αὐτοῦ τίθησιν ὑπὲρ τῶν προβάτων·
      16 καὶ ἄλλα πρόβατα ἔχω ἃ οὐκ ἔστιν ἐκ τῆς αὐλῆς ταύτης· κἀκεῖνα δεῖ με ἀγαγεῖν, καὶ τῆς φωνῆς μου ἀκούσουσιν, καὶ γενήσονται μία ποίμνη, εἷς ποιμήν.

      Jean 13

      2 καὶ δείπνου γινομένου, τοῦ διαβόλου ἤδη βεβληκότος εἰς τὴν καρδίαν ἵνα παραδοῖ αὐτὸν Ἰούδας Σίμωνος Ἰσκαριώτου,
      35 ἐν τούτῳ γνώσονται πάντες ὅτι ἐμοὶ μαθηταί ἐστε, ἐὰν ἀγάπην ἔχητε ἐν ἀλλήλοις.

      Jean 15

      1 Ἐγώ εἰμι ἡ ἄμπελος ἡ ἀληθινή, καὶ ὁ πατήρ μου ὁ γεωργός ἐστιν·
      4 μείνατε ἐν ἐμοί, κἀγὼ ἐν ὑμῖν. καθὼς τὸ κλῆμα οὐ δύναται καρπὸν φέρειν ἀφ’ ἑαυτοῦ ἐὰν μὴ μένῃ ἐν τῇ ἀμπέλῳ, οὕτως οὐδὲ ὑμεῖς ἐὰν μὴ ἐν ἐμοὶ μένητε.
      5 ἐγώ εἰμι ἡ ἄμπελος, ὑμεῖς τὰ κλήματα. ὁ μένων ἐν ἐμοὶ κἀγὼ ἐν αὐτῷ οὗτος φέρει καρπὸν πολύν, ὅτι χωρὶς ἐμοῦ οὐ δύνασθε ποιεῖν οὐδέν.
      6 ἐὰν μή τις μένῃ ἐν ἐμοί, ἐβλήθη ἔξω ὡς τὸ κλῆμα καὶ ἐξηράνθη, καὶ συνάγουσιν αὐτὰ καὶ εἰς τὸ πῦρ βάλλουσιν καὶ καίεται.

      Jean 18

      15 Ἠκολούθει δὲ τῷ Ἰησοῦ Σίμων Πέτρος καὶ ἄλλος μαθητής. ὁ δὲ μαθητὴς ἐκεῖνος ἦν γνωστὸς τῷ ἀρχιερεῖ καὶ συνεισῆλθεν τῷ Ἰησοῦ εἰς τὴν αὐλὴν τοῦ ἀρχιερέως,
      16 ὁ δὲ Πέτρος εἱστήκει πρὸς τῇ θύρᾳ ἔξω. ἐξῆλθεν οὖν ὁ μαθητὴς ὁ ἄλλος ὁ γνωστὸς τοῦ ἀρχιερέως καὶ εἶπεν τῇ θυρωρῷ καὶ εἰσήγαγεν τὸν Πέτρον.
      17 λέγει οὖν τῷ Πέτρῳ ἡ παιδίσκη ἡ θυρωρός· Μὴ καὶ σὺ ἐκ τῶν μαθητῶν εἶ τοῦ ἀνθρώπου τούτου; λέγει ἐκεῖνος· Οὐκ εἰμί.
      18 εἱστήκεισαν δὲ οἱ δοῦλοι καὶ οἱ ὑπηρέται ἀνθρακιὰν πεποιηκότες, ὅτι ψῦχος ἦν, καὶ ἐθερμαίνοντο· ἦν δὲ καὶ ὁ Πέτρος μετ’ αὐτῶν ἑστὼς καὶ θερμαινόμενος.
      25 Ἦν δὲ Σίμων Πέτρος ἑστὼς καὶ θερμαινόμενος. εἶπον οὖν αὐτῷ· Μὴ καὶ σὺ ἐκ τῶν μαθητῶν αὐτοῦ εἶ; ἠρνήσατο ἐκεῖνος καὶ εἶπεν· Οὐκ εἰμί.

      Actes 2

      42 ἦσαν δὲ προσκαρτεροῦντες τῇ διδαχῇ τῶν ἀποστόλων καὶ τῇ κοινωνίᾳ, τῇ κλάσει τοῦ ἄρτου καὶ ταῖς προσευχαῖς.
      46 καθ’ ἡμέραν τε προσκαρτεροῦντες ὁμοθυμαδὸν ἐν τῷ ἱερῷ, κλῶντές τε κατ’ οἶκον ἄρτον, μετελάμβανον τροφῆς ἐν ἀγαλλιάσει καὶ ἀφελότητι καρδίας,

      Actes 20

      7 Ἐν δὲ τῇ μιᾷ τῶν σαββάτων συνηγμένων ἡμῶν κλάσαι ἄρτον ὁ Παῦλος διελέγετο αὐτοῖς, μέλλων ἐξιέναι τῇ ἐπαύριον, παρέτεινέν τε τὸν λόγον μέχρι μεσονυκτίου.

      Romains 8

      16 αὐτὸ τὸ πνεῦμα συμμαρτυρεῖ τῷ πνεύματι ἡμῶν ὅτι ἐσμὲν τέκνα θεοῦ.
      24 τῇ γὰρ ἐλπίδι ἐσώθημεν· ἐλπὶς δὲ βλεπομένη οὐκ ἔστιν ἐλπίς, ὃ γὰρ βλέπει τίς ἐλπίζει;

      1 Corinthiens 5

      7 ἐκκαθάρατε τὴν παλαιὰν ζύμην, ἵνα ἦτε νέον φύραμα, καθώς ἐστε ἄζυμοι. καὶ γὰρ τὸ πάσχα ἡμῶν ἐτύθη Χριστός·

      1 Corinthiens 10

      16 τὸ ποτήριον τῆς εὐλογίας ὃ εὐλογοῦμεν, οὐχὶ κοινωνία ἐστὶν τοῦ αἵματος τοῦ Χριστοῦ; τὸν ἄρτον ὃν κλῶμεν, οὐχὶ κοινωνία τοῦ σώματος τοῦ Χριστοῦ ἐστιν;
      17 ὅτι εἷς ἄρτος, ἓν σῶμα οἱ πολλοί ἐσμεν, οἱ γὰρ πάντες ἐκ τοῦ ἑνὸς ἄρτου μετέχομεν.
      21 οὐ δύνασθε ποτήριον κυρίου πίνειν καὶ ποτήριον δαιμονίων· οὐ δύνασθε τραπέζης κυρίου μετέχειν καὶ τραπέζης δαιμονίων.

      1 Corinthiens 11

      20 συνερχομένων οὖν ὑμῶν ἐπὶ τὸ αὐτὸ οὐκ ἔστιν κυριακὸν δεῖπνον φαγεῖν,
      23 Ἐγὼ γὰρ παρέλαβον ἀπὸ τοῦ κυρίου, ὃ καὶ παρέδωκα ὑμῖν, ὅτι ὁ κύριος Ἰησοῦς ἐν τῇ νυκτὶ ᾗ παρεδίδετο ἔλαβεν ἄρτον
      24 καὶ εὐχαριστήσας ἔκλασεν καὶ εἶπεν· Τοῦτό μού ἐστιν τὸ σῶμα τὸ ὑπὲρ ὑμῶν· τοῦτο ποιεῖτε εἰς τὴν ἐμὴν ἀνάμνησιν.
      25 ὡσαύτως καὶ τὸ ποτήριον μετὰ τὸ δειπνῆσαι, λέγων· Τοῦτο τὸ ποτήριον ἡ καινὴ διαθήκη ἐστὶν ἐν τῷ ἐμῷ αἵματι· τοῦτο ποιεῖτε, ὁσάκις ἐὰν πίνητε, εἰς τὴν ἐμὴν ἀνάμνησιν.
      26 ὁσάκις γὰρ ἐὰν ἐσθίητε τὸν ἄρτον τοῦτον καὶ τὸ ποτήριον πίνητε, τὸν θάνατον τοῦ κυρίου καταγγέλλετε, ἄχρι οὗ ἔλθῃ.
      27 Ὥστε ὃς ἂν ἐσθίῃ τὸν ἄρτον ἢ πίνῃ τὸ ποτήριον τοῦ κυρίου ἀναξίως, ἔνοχος ἔσται τοῦ σώματος καὶ τοῦ αἵματος τοῦ κυρίου.
      28 δοκιμαζέτω δὲ ἄνθρωπος ἑαυτόν, καὶ οὕτως ἐκ τοῦ ἄρτου ἐσθιέτω καὶ ἐκ τοῦ ποτηρίου πινέτω·
      29 ὁ γὰρ ἐσθίων καὶ πίνων κρίμα ἑαυτῷ ἐσθίει καὶ πίνει μὴ διακρίνων τὸ σῶμα.
      30 διὰ τοῦτο ἐν ὑμῖν πολλοὶ ἀσθενεῖς καὶ ἄρρωστοι καὶ κοιμῶνται ἱκανοί.
      31 εἰ δὲ ἑαυτοὺς διεκρίνομεν, οὐκ ἂν ἐκρινόμεθα·
      32 κρινόμενοι δὲ ὑπὸ κυρίου παιδευόμεθα, ἵνα μὴ σὺν τῷ κόσμῳ κατακριθῶμεν.

      1 Corinthiens 15

      50 Τοῦτο δέ φημι, ἀδελφοί, ὅτι σὰρξ καὶ αἷμα βασιλείαν θεοῦ κληρονομῆσαι οὐ δύναται, οὐδὲ ἡ φθορὰ τὴν ἀφθαρσίαν κληρονομεῖ.

      Galates 1

      18 Ἔπειτα μετὰ ἔτη τρία ἀνῆλθον εἰς Ἱεροσόλυμα ἱστορῆσαι Κηφᾶν, καὶ ἐπέμεινα πρὸς αὐτὸν ἡμέρας δεκαπέντε·

      Galates 2

      9 καὶ γνόντες τὴν χάριν τὴν δοθεῖσάν μοι, Ἰάκωβος καὶ Κηφᾶς καὶ Ἰωάννης, οἱ δοκοῦντες στῦλοι εἶναι, δεξιὰς ἔδωκαν ἐμοὶ καὶ Βαρναβᾷ κοινωνίας, ἵνα ἡμεῖς εἰς τὰ ἔθνη, αὐτοὶ δὲ εἰς τὴν περιτομήν·
      20 ζῶ δὲ οὐκέτι ἐγώ, ζῇ δὲ ἐν ἐμοὶ Χριστός· ὃ δὲ νῦν ζῶ ἐν σαρκί, ἐν πίστει ζῶ τῇ τοῦ υἱοῦ τοῦ θεοῦ τοῦ ἀγαπήσαντός με καὶ παραδόντος ἑαυτὸν ὑπὲρ ἐμοῦ.

      Colossiens 3

      11 ὅπου οὐκ ἔνι Ἕλλην καὶ Ἰουδαῖος, περιτομὴ καὶ ἀκροβυστία, βάρβαρος, Σκύθης, δοῦλος, ἐλεύθερος, ἀλλὰ τὰ πάντα καὶ ἐν πᾶσιν Χριστός.

      Hébreux 8

      8 μεμφόμενος γὰρ αὐτοὺς λέγει· Ἰδοὺ ἡμέραι ἔρχονται, λέγει κύριος, καὶ συντελέσω ἐπὶ τὸν οἶκον Ἰσραὴλ καὶ ἐπὶ τὸν οἶκον Ἰούδα διαθήκην καινήν,

      1 Pierre 1

      18 εἰδότες ὅτι οὐ φθαρτοῖς, ἀργυρίῳ ἢ χρυσίῳ, ἐλυτρώθητε ἐκ τῆς ματαίας ὑμῶν ἀναστροφῆς πατροπαραδότου,

      1 Jean 4

      1 Ἀγαπητοί, μὴ παντὶ πνεύματι πιστεύετε, ἀλλὰ δοκιμάζετε τὰ πνεύματα εἰ ἐκ τοῦ θεοῦ ἐστιν, ὅτι πολλοὶ ψευδοπροφῆται ἐξεληλύθασιν εἰς τὸν κόσμον.
      2 ἐν τούτῳ γινώσκετε τὸ πνεῦμα τοῦ θεοῦ· πᾶν πνεῦμα ὃ ὁμολογεῖ Ἰησοῦν Χριστὸν ἐν σαρκὶ ἐληλυθότα ἐκ τοῦ θεοῦ ἐστιν,
      3 καὶ πᾶν πνεῦμα ὃ μὴ ὁμολογεῖ τὸν Ἰησοῦν ἐκ τοῦ θεοῦ οὐκ ἔστιν· καὶ τοῦτό ἐστιν τὸ τοῦ ἀντιχρίστου, ὃ ἀκηκόατε ὅτι ἔρχεται, καὶ νῦν ἐν τῷ κόσμῳ ἐστὶν ἤδη.
      4 ὑμεῖς ἐκ τοῦ θεοῦ ἐστε, τεκνία, καὶ νενικήκατε αὐτούς, ὅτι μείζων ἐστὶν ὁ ἐν ὑμῖν ἢ ὁ ἐν τῷ κόσμῳ·
      5 αὐτοὶ ἐκ τοῦ κόσμου εἰσίν· διὰ τοῦτο ἐκ τοῦ κόσμου λαλοῦσιν καὶ ὁ κόσμος αὐτῶν ἀκούει.
      6 ἡμεῖς ἐκ τοῦ θεοῦ ἐσμεν· ὁ γινώσκων τὸν θεὸν ἀκούει ἡμῶν, ὃς οὐκ ἔστιν ἐκ τοῦ θεοῦ οὐκ ἀκούει ἡμῶν. ἐκ τούτου γινώσκομεν τὸ πνεῦμα τῆς ἀληθείας καὶ τὸ πνεῦμα τῆς πλάνης.
      7 Ἀγαπητοί, ἀγαπῶμεν ἀλλήλους, ὅτι ἡ ἀγάπη ἐκ τοῦ θεοῦ ἐστιν, καὶ πᾶς ὁ ἀγαπῶν ἐκ τοῦ θεοῦ γεγέννηται καὶ γινώσκει τὸν θεόν.
      8 ὁ μὴ ἀγαπῶν οὐκ ἔγνω τὸν θεόν, ὅτι ὁ θεὸς ἀγάπη ἐστίν.
      9 ἐν τούτῳ ἐφανερώθη ἡ ἀγάπη τοῦ θεοῦ ἐν ἡμῖν, ὅτι τὸν υἱὸν αὐτοῦ τὸν μονογενῆ ἀπέσταλκεν ὁ θεὸς εἰς τὸν κόσμον ἵνα ζήσωμεν δι’ αὐτοῦ.
      10 ἐν τούτῳ ἐστὶν ἡ ἀγάπη, οὐχ ὅτι ἡμεῖς ἠγαπήκαμεν τὸν θεόν, ἀλλ’ ὅτι αὐτὸς ἠγάπησεν ἡμᾶς καὶ ἀπέστειλεν τὸν υἱὸν αὐτοῦ ἱλασμὸν περὶ τῶν ἁμαρτιῶν ἡμῶν.
      11 ἀγαπητοί, εἰ οὕτως ὁ θεὸς ἠγάπησεν ἡμᾶς, καὶ ἡμεῖς ὀφείλομεν ἀλλήλους ἀγαπᾶν.
      12 θεὸν οὐδεὶς πώποτε τεθέαται· ἐὰν ἀγαπῶμεν ἀλλήλους, ὁ θεὸς ἐν ἡμῖν μένει καὶ ἡ ἀγάπη αὐτοῦ ἐν ἡμῖν τετελειωμένη ἐστιν.
      13 Ἐν τούτῳ γινώσκομεν ὅτι ἐν αὐτῷ μένομεν καὶ αὐτὸς ἐν ἡμῖν, ὅτι ἐκ τοῦ πνεύματος αὐτοῦ δέδωκεν ἡμῖν.
      14 καὶ ἡμεῖς τεθεάμεθα καὶ μαρτυροῦμεν ὅτι ὁ πατὴρ ἀπέσταλκεν τὸν υἱὸν σωτῆρα τοῦ κόσμου.
      15 ὃς ἐὰν ὁμολογήσῃ ὅτι Ἰησοῦς ἐστιν ὁ υἱὸς τοῦ θεοῦ, ὁ θεὸς ἐν αὐτῷ μένει καὶ αὐτὸς ἐν τῷ θεῷ.
      16 καὶ ἡμεῖς ἐγνώκαμεν καὶ πεπιστεύκαμεν τὴν ἀγάπην ἣν ἔχει ὁ θεὸς ἐν ἡμῖν. Ὁ θεὸς ἀγάπη ἐστίν, καὶ ὁ μένων ἐν τῇ ἀγάπῃ ἐν τῷ θεῷ μένει καὶ ὁ θεὸς ἐν αὐτῷ μένει.
      17 ἐν τούτῳ τετελείωται ἡ ἀγάπη μεθ’ ἡμῶν, ἵνα παρρησίαν ἔχωμεν ἐν τῇ ἡμέρᾳ τῆς κρίσεως, ὅτι καθὼς ἐκεῖνός ἐστιν καὶ ἡμεῖς ἐσμεν ἐν τῷ κόσμῳ τούτῳ.
      18 φόβος οὐκ ἔστιν ἐν τῇ ἀγάπῃ, ἀλλ’ ἡ τελεία ἀγάπη ἔξω βάλλει τὸν φόβον, ὅτι ὁ φόβος κόλασιν ἔχει, ὁ δὲ φοβούμενος οὐ τετελείωται ἐν τῇ ἀγάπῃ.
      19 ἡμεῖς ἀγαπῶμεν, ὅτι αὐτὸς πρῶτος ἠγάπησεν ἡμᾶς.
      20 ἐάν τις εἴπῃ ὅτι Ἀγαπῶ τὸν θεόν, καὶ τὸν ἀδελφὸν αὐτοῦ μισῇ, ψεύστης ἐστίν· ὁ γὰρ μὴ ἀγαπῶν τὸν ἀδελφὸν αὐτοῦ ὃν ἑώρακεν, τὸν θεὸν ὃν οὐχ ἑώρακεν οὐ δύναται ἀγαπᾶν.
      21 καὶ ταύτην τὴν ἐντολὴν ἔχομεν ἀπ’ αὐτοῦ, ἵνα ὁ ἀγαπῶν τὸν θεὸν ἀγαπᾷ καὶ τὸν ἀδελφὸν αὐτοῦ.
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