Dictionnaire Biblique de Top Bible

CONFESSION

Action de confesser (grec exomo-logeîn) ; ce mot peut être pris dans deux acceptions différentes.

I

Se dit de ceux qui confessent leur foi. Jésus parle de ceux qui le confessent ou le renient devant les hommes (Mt 10:32, cf. Ap 3:6). Paul parle de la confession de la bouche qui exprime la foi du coeur (Ro 10:9 et suivant, cf. Php 2:11). L'épître aux Hébreux (Heb 13:15) voit dans cette confession un sacrifice de louanges, le fruit de nos lèvres. La 1 re ép. à Timothée associe la belle et courageuse profession de foi à l'idée du bon combat (1Ti 1:18) et voit le martyre à l'horizon (Jésus devant Pilate, 1Ti 6:13) ; il n'y a plus qu'à étendre la main pour saisir la vie éternelle (1Ti 6:12). Les épîtres johanniques y voient l'affirmation générale de la foi (1Jn 2:23), et de telle doctrine essentielle (1Jn 4:2,15 2Jn 1:7). Rapprocher de cette confession les nombreux passages de l'A.T. qui louent Dieu (Ps 66:1), lui donnent gloire (Esa 6:6, cf. Da 3:28).

II

Se dit de ceux qui confessent leurs péchés.

A. DANS L'A.T. 1. Il n'y a pas à en chercher l'origine dans les Psaumes de pénitence de la religion assyro-babylonienne. Le sentiment des péchés commis, l'aspiration vers le secours de la divinité, sont exprimés de façon très vive ; mais c'est toujours à propos de manquements extérieurs, rituels, qui ont entraîné des malheurs et des maladies. Rien de purement moral et religieux.

2. A travers l'histoire religieuse d'Israël on reconnaît un véritable progrès dans le sens et la valeur de l'aveu des fautes. A l'origine, l'homme a le sentiment très fort de son infériorité devant Dieu (poudre et cendre, Ge 18:27 ; trop petit, Ge 32:10). Une faute attire un mal sur le pays. La coulpe est physique en quelque sorte (Ge 20:9) ; mais la faute morale n'est pas ressentie (Ge 20:11), même quand la race est sérieuse et la crainte de Dieu présente. Avec Moïse, avec l'alliance entre le peuple et son Dieu, l'élément moral se précise dans les commandements (les décalogues, Ex 20,23 ; les lois qui forment la conscience, No 5:7 ; les rites de purification, Le 16:29). Le peuple sait qu'il doit être fidèle à son Dieu : battu, il se sait châtié ; naïvement il implore la délivrance (Jug 10:13-16). Mais il faut, pour trouver l'aveu d'une vraie faute morale dont on se sente responsable, descendre jusqu'à ces prophètes qui ont éveillé le sentiment du péché en Israël. (Nathan, 2Sa 12:1) La figure de David marque une date. Il y a encore dans son histoire ce qu'il y a au temps des Juges et de Saül, l'incompréhensible volonté divine, la faute qu'on ne reconnaît qu'au malheur, le péché contre Dieu sans élément moral (Jug 14:4,1Sa 15:9 24:1-17 : acte ordonné, péché contre la coutume, sentiment confus de la faute, angoisse, châtiment, noble intercession, tous ces éléments se heurtent). Mais après la lourde faute que Nathan lui reproche, l'aveu est franc, complet : la vraie confession apparaît (2Sa 12:13).

3. Avec les grands prophètes le sentiment de la souillure morale devient tout autre encore (Esa 6:6-7). On arrive à l'absolu de la conscience (Esa 5:20 1:10-17). Après les souffrances de l'exil, les âmes ayant été labourées, le sentiment de la responsabilité personnelle grandit (Eze 18). Et l'on arrive à cet admirable Ps 51 où la confession a toute la netteté et l'ampleur possibles : faute, état, coulpe, indignité, nécessité du pardon et du secours de l'Esprit saint, rien ne manque, c'est le sommet. Le Ps 32 insiste sur l'état de souffrance de l'âme qui se tait et sur la nécessité de l'aveu qui saisit le pardon et produit une détente. La confession se fait à Dieu seul. Point de détails : Dieu sait ; l'essentiel est de se reconnaître coupable et d'implorer le pardon avec un coeur contrit. A cette hauteur, le pardon est par grâce, la satisfaction offerte est d'essence spirituelle : sacrifice intérieur (Ps 51:18), action religieuse (Ps 51:15-17).

4. Lorsque le peuple retrouve sa patrie et s'installe, ses peines ne finissent pas et sa vie n'en est pas plus fidèle. Alors on entend de grandes confessions des péchés, non plus individuelles mais collectives ; Esdras déchire ses vêtements, s'arrache les cheveux ; Néhémie et le peuple jeûnent, couverts de sacs et de poussière, et confessent leurs péchés (Esd 9:3 et suivants, Ne 9:1 et suivants). Esdras, entouré de ceux qui ont la crainte de Dieu, s'humilie avec eux, pour eux. Néhémie unit la confession des péchés et la louange de Dieu--la double confession--dans une longue prière. Daniel (Da 9:3 et suivants) jeûne avec le sac et la cendre et confesse à Dieu les péchés de son peuple. Toutes ces prières sont de même style. C'est déjà en quelque mesure le ton que prendront les liturgies chrétiennes.

Le judaïsme devenant plus légal, on sent mieux la difficulté d'atteindre l'idéal. Plus on a de commandements, plus on voit de transgressions. L'humilité s'impose. Mais les attitudes diffèrent. Les uns sentent la force de la moindre prescription ; Philon (Leg. ad Caj. 16) arrive à une sorte de stoïcisme ; d'autres, cherchant dans la loi la volonté de Dieu, cultivent la sagesse en vue de la récompense. Toute justification, toute bénédiction vient à qui suit la loi. La prière qui comprend largement l'aveu des fautes avec une foi plus ou moins confiante, s'unit au jeûne. La disposition à la pénitence se marque par la prière et le jeûne. (cf. Lu 2) Confession des péchés et contrition se confondent avec l'idée même de conversion. On en unit la nécessité avec l'ère messianique attendue : si le peuple ne fait pas pénitence, le Messie ne peut venir (Hén. 50:2 91:14, cf. Ac 3:19).

B. DANS LE N.T. 1. La confession des péchés ouvre l'ère nouvelle avec la prédication de Jean-Baptiste. L'aveu consacre la repentance, laquelle est nécessaire en vue de la grande révolution qu'on attend. Il faut un changement des coeurs et de la vie pour que les prophéties s'accomplissent dans leur véritable sens. Jean-Baptiste ne dit pas autre chose que ce que les prophètes avaient dit ; mais il le fait avec originalité. Son baptême est le sceau de la repentance qu'il demande. La confession personnelle, sérieuse, est une pièce décisive de l'action qu'il exerce. Les Pharisiens voulaient s'y soustraire en faisant du baptême le signe d'une pureté déjà existante (Jos., Ant., XVIII, 5:2).

2. Dans l'enseignement de Jésus, deux points surtout sont à relever :

D'abord, à travers tout son ministère, le sérieux absolu qu'il réclame de ses disciples, le sentiment du péché qu'il éveille en eux, la valeur qu'il attribue à l'aveu dans la repentance. L'enfant prodigue (Lu 15:21), le péager (Lu 18:13) ont sur les lèvres la confession idéale, faite de douleur, d'humiliation et d'un sentiment indicible d'indignité. Rien d'un rite : le coeur s'ouvre, la conscience parle, Dieu est directement cherché et trouvé. Sa pure grâce donne le pardon (Lu 18:14). La foi du coeur obtient le salut (Lu 7:50). Tout l'Évangile est là.

Ensuite, au moment où Jésus quitte ses disciples, la façon dont il met en eux son Esprit pour qu'ils puissent continuer son oeuvre et former la société qui se réclamera de lui, et vivra de lui, son Église. Jésus pardonnait les péchés (Mr 2:5,10) ; il appelait à lui les âmes tombées et lasses (Mt 11:28) ; il exerçait une action libératrice, chassant les esprits malins, guérissant, sauvant (Lu 19:9 et suivant). Déjà, envoyant ses disciples en mission, il leur avait donné le pouvoir de guérir (Mt 10:1). Jean montre comment, dans la chambre haute, il leur confère celui de pardonner. Par un acte symbolique, soufflant sur eux, il leur donne son Esprit (Jn 20:23). Et quel pouvoir leur donne-t-il ainsi ? Assurément d'abord celui de discerner, de lire dans les coeurs. Et puis surtout une puissance d'action sur les âmes, pour les aider, les délier (Mt 16:19 18:18) ou, si elles sont rebelles, les déclarer liées, les lier (voir ce mot). Ce n'est pas un privilège restreint aux Douze, ni une charge qui se transmette, c'est le don spirituel conféré aux hommes de l'Esprit. C'est l'idéal : à chacun d'y tendre. C'est une réalité offerte ; l'esprit de consécration et de prière est là pour y amener.

3. Tout ceci se retrouve à l'état de choses vécues chez saint Paul. Il veut que les fidèles, avant la communion, s'examinent et reconnaissent leur état devant Dieu (1Co 11:28,2Co 13:6) ; quant à l'action qu'on exerce, il y a bien le discernement : « l'homme spirituel juge de toutes choses » (1Co 2:15). Et il y a un pouvoir : lier, c'est l'histoire d'Élymas (Ac 13:11) et du « Corinthien » (1Co 5:5). Mais ceci est du temps. Délier, c'est l'usage incessant de la puissance de l'Esprit dans l'apostolat : convertir (2Co 4), guérir, libérer (Ac 16:18 20:10). Il faut bien noter que pour l'apôtre l'idée du don, du charisme, est à côté des promesses faites à la foi en général ; et le charisme est individuel (1Co 12). Paul se sait apôtre et se sent l'objet d'une grâce et d'une mission particulières.

4. L'épître aux Hébreux n'admet pas de pardon pour la rechute après la conversion (Heb 10:26-31) ; c'est outrager l'Esprit de grâce. Il faut rapprocher ceci du péché contre le Saint-Esprit (Mt 12:31 et suivant) et de ce que l'épître de Jean dit du péché qui va à la mort (1Jn 5:16) ; c'était dans l'Église, aux premiers temps, une question débattue que le sort des âmes converties et retombées, dans l'idée où l'on était d'une seule pénitence avant le baptême.

5. L'épître de Jacques, par contre, nous introduit dans ces milieux populaires de Syrie sans doute, où les chrétiens, prenant avec simplicité les récits et les promesses de l'Évangile, mettaient en pratique l'intimité chrétienne et l'entr'aide. Voici un malade. Il fait venir les anciens. Il a quelque chose à avouer. La maladie n'est-elle pas en rapport avec le péché ? Les anciens l'oignent d'huile au nom du Seigneur. C'est la pratique médicale, et peut-être un peu plus, unie à la prière. L'homme guérit. Du même coup il est pardonné. « Confessez-vous donc réciproquement vos fautes. » C'est la confession mutuelle, familière aux milieux chrétiens bien unis.

6. La 1re épître de Jean insiste fortement sur la nécessité de se reconnaître pécheur ; c'est Dieu qui pardonne à qui confesse ses fautes, et qui purifie (1Jn 1:9, avec la contrepartie : « Si nous disons que nous n'avons point péché... » v. 10). C'est le principe énoncé dans toute sa spiritualité. Quant au chrétien qui voit pécher son frère, qu'a-t-il à faire pour lui ? Intercéder (1Jn 5:16) ; (a) quant au péché qui entraîne la mort (1Jn 5:16), (b) rien n'indique quel il est. On doit supposer un état de péché assez grave pour mettre fin à la communion avec Dieu.

C. DANS L'HISTOIRE DE L'ÉGLISE. Nous ne pouvons indiquer ici que très sommairement les étapes de la discipline primitive relative à la confession auriculaire.

1. L'Église des premiers temps, dans le domaine de la piété, a gardé des Juifs la coutume de la confession collective (Didaché 4:14, dans le culte), et, pour chacun, le devoir et le besoin de se confesser à Dieu. Les Pères, Chrysostome et Augustin, y insistent avec une grande force. Ni pour eux-mêmes, ni pour les fidèles, ils ne reconnaissent la confession à un prêtre avec absolution. Dans le domaine de la discipline ecclésiastique, pour ceux qui sont tombés, il y a la pénitence solennelle (Tertullien, De Poenit.) qui implique l'aveu public des fautes et, quand elle est secrète, l'aveu privé. Les longues épreuves de cette discipline sont suivies du rétablissement dans les droits du chrétien.

2. Au IV e siècle, lorsque le monachisme s'organise, la confession prend une grande place dans la vie des couvents, sous la forme des aveux, entre frères, ou faits au supérieur ; c'est alors une véritable direction pour vaincre les tentations, prévenir les chutes, tendre à la perfection. Il s'y ajoute la pratique de la coulpe monastique, la punition des fautes. Tout cela fait l'éducation des consciences et creuse le sentiment du péché : rien d'un sacrement. Par l'influence des couvents, la confession pénètre le monde laïque. Par un lent travail, elle tend à remplacer la pénitence publique. Les livres pénitentiels, depuis le VI e siècle, indiquent au prêtre les peines (satisfactions) qu'il a à prescrire. Ceci rend la confession plus détaillée, plus extérieure aussi ; les satisfactions deviennent plus légères. Jusqu'au XII e siècle l'absolution n'est qu'une intercession où les fidèles voient de plus en plus un pardon véritable.

3. La confession catholique est formée lorsqu'elle devient un sacrement, officiellement au concile de Latran (1215), et Thomas d'Aquin en donne la pleine théorie : contrition, confession, satisfaction, absolution.

4. On sait comment Luther eut à faire porter ses premiers efforts sur les indulgences, donc sur les questions relatives à la confession. Lui-même fut toujours très favorable à la confession privée. On peut dire que c'est un des problèmes urgents de la piété protestante d'assurer aux fidèles toutes les ressources que comporte le soin des âmes, sans retomber dans l'artificiel, le mécanisme et la magie. Le bienfait d'entretiens poussés à fond, des conseils éclairés et d'une action spirituelle libératrice et créatrice est chose incontestable. Préparer les pasteurs à cette activité, former un nombre croissant de laïques ayant le don, afin qu'ils soient un secours spirituel authentique pour un nombre d'âmes croissant, est le devoir permanent de l'Église. An.

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !


Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com
  • versets sélectionnés
  • Vidéos et messages relatifs
  • Commentaires bibliques
  • Hébreu / Grec
  • Dictionnaire
  • Versets relatifs
  • Carte
  • Favoris
  • Partager

Pour ajouter un favori, merci de vous connecter : Se connecter

Générer un verset illustré
Logo TopChrétien carré

Télécharger l'image

Choisissez une image

Personnalisez le verset

Alignement : | | | Haut | Milieu | Bas

Taille :

Couleur :

Police :

Personnalisez la référence

Couleur :

Police :

Taille :

De légères variations de mise en page peuvent apparaitre sur l'image téléchargée.

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !

Versets relatifs

    • Genèse 18

      27 Abraham reprit :
      —Je ne suis que poussière et cendre, et pourtant j’ai osé parler à mon Seigneur.

      Genèse 20

      9 Puis Abimélek fit venir Abraham et lui dit :
      —Pourquoi nous as-tu fait cela ? Quel mal t’ai-je fait pour que tu nous aies exposés, moi et mon royaume, à commettre un si grand péché ? Tu as fait envers moi des choses qui ne se font pas.
      11 Abraham répondit :
      —Je me suis dit : Certainement, on n’a aucun respect de Dieu dans ce pays-ci, et on me tuera à cause de ma femme.

      Genèse 32

      10 Puis Jacob pria :
      —Dieu de mon père Abraham et Dieu de mon père Isaac, ô Eternel, toi qui m’as dit : « Retourne dans ton pays, dans ta famille, et je te ferai du bien »,

      Exode 20

      1 Alors Dieu prononça toutes ces paroles :
      2 —Je suis l’Eternel ton Dieu qui t’ai fait sortir d’Egypte, du pays où tu étais esclave.
      3 Tu n’auras pas d’autre dieu que moi.
      4 Tu ne te feras pas d’idole ni de représentation quelconque de ce qui se trouve en haut dans le ciel, ici-bas sur la terre, ou dans les eaux plus bas que la terre.
      5 Tu ne te prosterneras pas devant de telles idoles et tu ne leur rendras pas de culte, car moi, l’Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu qui ne tolère aucun rival : je punis les fils pour la faute de leur père, jusqu’à la troisième, voire la quatrième génération de ceux qui me haïssent.
      6 Mais j’agis avec amour jusqu’à la millième génération envers ceux qui m’aiment et qui obéissent à mes commandements.
      7 Tu n’utiliseras pas le nom de l’Eternel ton Dieu pour tromper, car l’Eternel ne laisse pas impuni celui qui utilise son nom pour tromper.
      8 Pense à observer le jour du sabbat et fais-en un jour consacré à l’Eternel.
      9 Tu travailleras six jours pour faire tout ce que tu as à faire.
      10 Mais le septième jour est le jour du repos consacré à l’Eternel, ton Dieu ; tu ne feras aucun travail ce jour-là, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui réside chez toi ;
      11 car en six jours, l’Eternel a fait le ciel, la terre, la mer, et tout ce qui s’y trouve, mais le septième jour, il s’est reposé. C’est pourquoi l’Eternel a béni le jour du sabbat et en a fait un jour qui lui est consacré.
      12 Honore ton père et ta mère afin de jouir d’une longue vie dans le pays que l’Eternel ton Dieu te donne.
      13 Tu ne commettras pas de meurtre.
      14 Tu ne commettras pas d’adultère.
      15 Tu ne commettras pas de vol.
      16 Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain.
      17 Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain, tu ne convoiteras ni sa femme, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni rien qui lui appartienne.
      18 Tout le peuple entendait le tonnerre et le son du cor et voyait les éclairs et la fumée qui enveloppait la montagne. A ce spectacle, ils se mirent tous à trembler de peur et ils se tinrent à distance.
      19 Ils dirent à Moïse :
      —Parle-nous toi-même, et nous t’obéirons, mais que Dieu ne nous parle pas directement, pour que nous ne mourrions pas.
      20 Moïse répondit :
      —N’ayez pas peur ! Si Dieu est venu ainsi, c’est pour vous mettre à l’épreuve, et pour que vous le révériez afin de ne pas pécher.
      21 Le peuple restait à distance, Moïse seul s’approcha de l’épaisse nuée dans laquelle Dieu se tenait.
      22 L’Eternel dit à Moïse :
      —Voici ce que tu diras aux Israélites : « Vous avez vu comme je vous ai parlé du haut du ciel.
      23 Vous ne m’associerez aucune divinité, vous ne vous fabriquerez aucune idole en argent ou en or.
      24 Vous construirez pour moi un autel en terre sur lequel vous offrirez vos *holocaustes et vos sacrifices de communion, votre petit et votre gros bétail ; en tout lieu où je rappellerai mon souvenir, je viendrai vers vous et je vous bénirai.
      25 Si vous me construisez un autel en pierres, vous ne le bâtirez pas en pierres taillées, car en taillant les pierres au ciseau, vous les profaneriez.
      26 Vous ne construirez pas d’autel auquel on monte par des marches pour ne pas exposer aux regards la nudité de ceux qui y monteront. »

      Exode 23

      1 —Tu ne colporteras pas de rumeur sans fondement. Ne te rends pas complice d’un *méchant par un faux témoignage.

      Lévitique 16

      29 Ceci sera pour vous une règle en vigueur à perpétuité. Le dixième jour du septième mois vous vous humilierez et vous ne ferez aucun travail ce jour-là — aussi bien les autochtones que les étrangers résidant au milieu de vous.

      Nombres 5

      7 Il avouera le péché qu’il a commis et restituera à la personne à qui il a causé du tort ce dont il l’a lésé en y ajoutant un cinquième de sa valeur.

      Juges 10

      13 Mais vous, vous m’avez abandonné et vous avez adoré d’autres dieux. C’est pourquoi je ne viendrai plus à votre secours.
      14 Allez implorer les dieux que vous vous êtes choisis. Qu’ils vous délivrent maintenant que vous êtes en détresse !
      15 Mais les Israélites plaidèrent avec l’Eternel :
      —Nous avons péché. Traite-nous comme tu le trouveras bon, mais de grâce, délivre-nous encore cette fois !
      16 Ils firent disparaître du milieu d’eux les dieux étrangers et rendirent de nouveau un culte à l’Eternel. Alors l’Eternel ne put pas supporter plus longtemps les souffrances d’Israël.

      Juges 14

      4 Ses parents ne savaient pas que cela était dirigé par l’Eternel, car il cherchait une occasion de conflit avec les Philistins. En effet, en ce temps-là, les Philistins dominaient sur Israël.

      1 Samuel 15

      9 Saül et ses soldats épargnèrent Agag ainsi que les meilleurs animaux du butin : moutons, chèvres et bœufs, bêtes grasses et agneaux ; ils ne voulurent pas les détruire pour les *vouer à l’Eternel. Par contre, ils détruisirent tout ce qui était méprisable et sans valeur.

      2 Samuel 12

      1 L’Eternel envoya Nathan chez David. Le prophète alla donc le trouver et lui dit :
      —Dans une ville vivaient deux hommes, l’un riche et l’autre pauvre.
      13 David dit à Nathan :
      —J’ai péché contre l’Eternel !
      Nathan lui répondit :
      —Eh bien, l’Eternel a passé sur ton péché. Tu ne mourras pas.

      Esdras 9

      3 Lorsque j’appris cela, je déchirai mon vêtement et mon manteau, je m’arrachai les cheveux et la barbe, et je m’assis là, accablé.

      Néhémie 9

      1 Le vingt-quatrième jour du même mois, les Israélites, revêtus d’habits de toile de sac et la tête couverte de poussière, s’assemblèrent pour un temps de jeûne.

      Psaumes 32

      1 Méditation de David.
      Heureux l’homme dont la faute est effacée,
      et le péché pardonné !
      2 Heureux l’homme au compte de qui l’Eternel ne porte pas le péché
      et qui est exempt de mauvaise foi !
      3 Tant que je taisais ma faute,
      je m’épuisais à gémir sans cesse, à longueur de jour.
      4 Sur moi, le jour et la nuit, ta main s’appesantissait,
      ma vigueur m’abandonnait comme l’herbe se dessèche lors des ardeurs de l’été.
      *Pause
      5 Je t’ai avoué ma faute,
      je n’ai plus caché mes torts,
      j’ai dit : « Je reconnaîtrai devant l’Eternel les péchés que j’ai commis. »
      Alors tu m’as déchargé du poids de ma faute.
      Pause
      6 Ainsi, que tout homme pieux te prie au temps opportun.
      Si les grandes eaux déferlent,
      leurs flots ne l’atteignent pas.
      7 Tu es un abri pour moi, tu me gardes du danger.
      Autour de moi retentissent les chants de la délivrance.
      Pause
      8 Tu as dit : « Je vais t’instruire et t’indiquer le chemin que tu devras emprunter,
      je serai ton conseiller, mes yeux veilleront sur toi.
      9 Ne soyez donc pas stupides comme un cheval, un mulet dépourvus d’intelligence
      dont il faut dompter la fougue par la bride et par le mors
      pour qu’ils t’obéissent ! »
      10 Ils sont nombreux les tourments qui attendent les *méchants,
      mais les hommes qui ont mis leur confiance en l’Eternel sont comblés par son amour.
      11 Justes, réjouissez-vous ! Mettez votre joie en l’Eternel
      et poussez des cris de joie, vous qui êtes droits de cœur !

      Psaumes 51

      1 Au *chef de chœur. Un psaume de David,
      2 qu’il composa lorsque le prophète Nathan vint chez lui après qu’il eut péché avec Bath-Chéba.
      3 Aie pitié de moi, ô Dieu, toi qui es si bon !
      Efface mes torts, tu es si compatissant !
      4 Lave-moi de mon péché !
      Purifie-moi de ma faute !
      5 Car je reconnais mes torts :
      la pensée de mon péché me poursuit sans cesse.
      6 Contre toi, contre toi seul, j’ai péché,
      j’ai commis ce qui est mal à tes yeux.
      Voilà pourquoi tu es juste quand tu émets ta sentence,
      et tu es irréprochable quand tu rends ton jugement.
      7 Je suis, depuis ma naissance, marqué du péché ;
      depuis qu’en ma mère j’ai été conçu, le péché est attaché à moi.
      8 Mais tu veux que la droiture demeure au fond de mon être.
      Tu m’enseignes la sagesse au plus profond de moi-même.
      9 Purifie-moi du péché avec un rameau d’*hysope, et je serai pur !
      Lave-moi et je serai plus blanc même que la neige.
      10 Fais que j’entende à nouveau les cris de la joie et de l’allégresse !
      Les os que tu as broyés se remettront à danser.
      11 Ne regarde plus mes fautes !
      Tous mes torts, efface-les !
      12 O Dieu, crée en moi un cœur pur !
      Fais renaître en moi un esprit bien disposé !
      13 Ne me renvoie pas loin de ta présence,
      et ne me retire pas l’Esprit Saint qui vient de toi !
      14 Rends-moi la joie du salut,
      et affermis-moi par ton Esprit généreux !
      15 Alors je pourrai montrer à qui est coupable le chemin que tu prescris
      pour que les pécheurs reviennent à toi.
      16 O Dieu, toi le Dieu qui me libères, viens me délivrer du poids de mon crime,
      alors, par mes chants, je proclamerai ton salut.
      17 Eternel, ouvre mes lèvres
      et je te louerai.
      18 Car tu ne désires pas que je t’offre un sacrifice.
      Je t’aurais offert des *holocaustes,
      mais tu n’y prends pas plaisir.
      19 Le seul sacrifice qui convienne à Dieu, c’est un esprit humilié.
      O Dieu, tu n’écartes pas un cœur brisé et contrit.

      Psaumes 66

      1 Au *chef de chœur, cantique, psaume.
      Poussez vers Dieu des cris de joie,
      vous tous, habitants de la terre !

      Esaïe 1

      10 Vous, les chefs de Sodome,
      écoutez bien ce que dit l’Eternel,
      vous, peuple de Gomorrhe,
      écoute bien la Loi de notre Dieu.

      Esaïe 5

      20 Malheur à vous qui nommez le mal bien
      et le bien mal,
      vous qui changez la lumière en ténèbres,
      les ténèbres en lumière,
      vous qui changez l’amertume en douceur
      et la douceur en amertume.

      Esaïe 6

      6 Alors l’un des séraphins vola vers moi, il tenait à la main une braise qu’il avait prise sur l’autel avec des pincettes.
      7 Il m’en toucha la bouche, et me dit :
      —Maintenant que ceci vient d’être appliqué sur tes lèvres, ta faute est enlevée et ton péché est *expié.

      Lamentations 1

      1 Comme elle reste solitaire
      la cité qui, naguère, était si populeuse !
      Elle est comme une veuve !
      Elle qui était importante au milieu des nations,
      princesse des provinces,
      elle est astreinte à la corvée !
      2 Tout au long de la nuit, elle pleure, et ses larmes ruissellent sur ses joues.
      De tous ceux qui l’aimaient,
      aucun ne la console :
      tous ses compagnons l’ont trahie
      et ils sont devenus ses ennemis.
      3 Juda s’en est allé dans un pays d’exil, accablé de misère,
      soumis à un dur esclavage.
      Le voici qui habite chez les nations
      sans trouver la tranquillité.
      Tous ceux qui le pourchassent l’atteignent
      au milieu des détresses.
      4 Les chemins de *Sion sont plongés dans le deuil
      parce qu’il ne vient plus personne pour célébrer la fête.
      Ses portes sont en ruine,
      ses prêtres se lamentent,
      ses jeunes filles sont affligées,
      la ville est remplie d’amertume.
      5 Ses ennemis triomphent,
      ses adversaires sont heureux,
      car l’Eternel l’a affligée
      pour ses nombreux péchés,
      ses petits enfants sont partis
      dans la captivité, poussés par l’oppresseur.
      6 La communauté de Sion a été dépouillée
      de toute sa splendeur.
      Ses ministres sont devenus semblables à des cerfs
      qui ne trouvent pas de pâture,
      qui fuient à bout de forces
      devant ceux qui les traquent.
      7 Aux jours de son humiliation
      et de sa vie errante,
      Jérusalem se souvient des trésors
      qu’elle avait autrefois,
      maintenant que son peuple est, tout entier, tombé aux mains de l’oppresseur
      sans qu’il y ait personne qui vienne à son secours.
      Les ennemis la voient
      et font des gorges chaudes au sujet de sa destruction.
      8 Voici : Jérusalem a gravement péché,
      c’est pourquoi elle est devenue comme un déchet.
      Tous ceux qui l’honoraient, maintenant la méprisent,
      car ils ont vu sa nudité.
      Elle-même en gémit et se détourne.
      9 Sa souillure apparaît sur les pans de sa robe.
      Elle n’a pas songé à ce qui s’ensuivrait.
      Elle est tombée, sa chute est étonnante
      et nul ne la console.
      « O Eternel, dit-elle, vois mon humiliation,
      car l’ennemi triomphe. »
      10 L’ennemi a pillé
      tous ses objets précieux,
      elle a vu les nations
      pénétrer dans son sanctuaire.
      Pourtant, tu avais dit :
      « Elles n’entreront pas dans ta communauté. »
      11 Tout son peuple gémit
      en recherchant du pain.
      Il donne ses trésors contre des aliments
      pour reprendre des forces.
      « Vois, Eternel, dit-elle, et considère
      l’abjection où je suis. »
      12 N’êtes-vous pas touchés,
      ô vous tous qui passez ?
      Regardez et voyez
      s’il est une douleur comparable à la mienne
      qui me fait tant souffrir.
      L’Eternel me l’a infligée
      au jour de sa colère ardente.
      13 D’en haut, il a lancé un feu
      qui m’a pénétré jusqu’aux os,
      il a tendu un filet sous mes pieds :
      il m’a fait reculer
      et il a fait de moi une femme esseulée,
      accablée tout le jour.
      14 Il a lié le joug que composent mes crimes,
      c’est sa main qui les a noués :
      ils pèsent sur mon cou.
      Il a sapé ma force.
      Le Seigneur m’a livrée au pouvoir d’hommes
      auxquels je ne peux résister.
      15 Oui, le Seigneur a repoussé tous les vaillants guerriers
      qui étaient dans mes murs,
      et il a fixé contre moi un rendez-vous
      dans le but de briser mes jeunes gens.
      Le Seigneur a foulé comme dans un pressoir
      la population de Juda.
      16 Pour tout cela, je pleure ;
      j’éclate en longs sanglots,
      car le consolateur qui ranimerait mon courage
      est loin de moi.
      Mes fils sont tous plongés dans la désolation,
      car l’ennemi a été le plus fort.
      17 *Sion étend les mains,
      mais nul ne la console.
      L’Eternel a donné des ordres,
      aux adversaires de Jacob, de l’entourer de toutes parts.
      Jérusalem est devenue
      un déchet à leurs yeux.
      18 Mais l’Eternel est juste,
      car j’ai été rebelle à ses commandements.
      Ecoutez, je vous prie, vous, tous les peuples,
      et voyez ma douleur :
      mes jeunes filles, mes jeunes gens
      sont partis en captivité.
      19 J’ai fait appel à mes amants,
      mais eux ils m’ont trahie.
      Mes prêtres et mes dirigeants
      ont péri dans la ville
      en cherchant de la nourriture
      pour reprendre des forces.
      20 Regarde, ô Eternel, je suis dans la détresse ;
      tout mon être intérieur est en bouillonnement.
      Mon cœur chavire en moi
      parce que je me suis gravement révoltée.
      Tandis qu’à l’extérieur l’épée me prive de mes enfants,
      dans la maison c’est comme chez la mort.
      21 On entend mes soupirs,
      mais nul ne me console
      et tous mes ennemis, apprenant mon malheur,
      sont dans la joie car c’est toi qui as fait cela.
      Fais donc venir le jour que tu as annoncé,
      et que mes ennemis deviennent comme moi !
      22 Oh oui, tiens compte de leur méchanceté,
      et traite-les
      comme tu m’as traitée
      pour punir mes forfaits,
      car il n’y a de cesse à mes gémissements,
      mon cœur est affligé.

      Ezéchiel 18

      1 L’Eternel m’adressa la parole et me dit :
      2 —Qu’avez-vous à répéter ce proverbe dans le pays d’Israël : « Les pères ont mangé des raisins verts, mais ce sont les dents des enfants qui en sont abîmées » ?
      3 Aussi vrai que je suis vivant, le Seigneur, l’Eternel, le déclare, vous n’aurez plus lieu de répéter ce proverbe en Israël.
      4 Voici : toutes les vies m’appartiennent, celles des fils comme celles des pères sont à moi. Eh bien, c’est la personne qui pèche qui devra mourir.
      5 Voici un homme qui est juste et qui agit avec droiture et selon la justice.
      6 Il ne participe pas aux repas de sacrifice sur les montagnes et ne tourne pas les regards vers les idoles de la communauté d’Israël, il ne déshonore pas la femme d’un autre et n’a pas de relations avec une femme quand elle est indisposée.
      7 Il n’exploite personne, il restitue son gage à celui qui lui a emprunté de l’argent, il ne commet pas de vol, il donne son pain à celui qui a faim et des vêtements à celui qui n’en a pas.
      8 Il ne prête pas à un taux usuraire et ne retient pas d’intérêts, il évite de faire du mal et, s’il doit arbitrer entre un homme et un autre, il rend un jugement selon la vérité.
      9 Il vit en accord avec mes lois et obéit à mes commandements pour agir loyalement.
      Un tel homme est juste et il vivra, le Seigneur, l’Eternel, le déclare.
      10 Mais si cet homme a un fils qui est un brigand, un criminel, et qui est coupable de l’une des choses mentionnées
      11 alors que son père n’en a commis aucune : il participe aux repas sacrificiels sur les montagnes, ou il déshonore la femme d’un autre,
      12 ou il exploite les pauvres et les malheureux, il commet des vols, ne rend pas les gages reçus, ou il porte les regards sur les idoles et prend part à des rites abominables.
      13 Ou encore, il prête à un taux usuraire et retient des intérêts. Ce fils-là vivrait-il ? Non, vous dis-je, il ne vivra pas. Puisqu’il a commis toutes ces choses abominables, il mourra et il sera seul responsable de sa mort.
      14 Voici un homme dont le fils a été témoin de toutes les fautes commises par son père. Bien qu’il ait vu ces fautes, ce fils ne les a pas imitées.
      15 Il n’a pas participé aux repas de sacrifice sur les montagnes, il n’a pas porté ses regards sur les idoles de la communauté d’Israël, il n’a pas déshonoré la femme d’un autre.
      16 Il n’a exploité personne, n’a pas retenu de gage, ni commis de vol, il a donné son pain à celui qui avait faim et des vêtements à celui qui n’en avait pas.
      17 Il n’a pas fait de tort au pauvre, n’a pas prêté à un taux usuraire, ni retenu des intérêts. Il a appliqué mes lois et vécu selon mes commandements. Eh bien, ce fils-là ne mourra pas pour les fautes de son père : il vivra.
      18 C’est son père, qui a opprimé les autres, qui a volé son prochain et n’a pas bien agi au milieu de son peuple, c’est lui qui mourra pour ses propres fautes.
      19 Vous demandez : Pourquoi le fils ne paie-t-il pas pour les fautes de son père ? Eh bien : Parce que le fils a agi avec droiture et selon la justice, parce qu’il a gardé tous mes commandements et les a appliqués, il vivra.
      20 C’est l’homme qui pèche qui mourra et le fils ne portera pas le poids de la faute de son père, ni le père le poids de la faute de son fils. A celui qui est juste, sa droiture sera portée à son compte, et l’on portera au compte du *méchant sa méchanceté.
      21 —Si le méchant se détourne de toutes les fautes qu’il a commises, s’il obéit à tous mes commandements et agit avec droiture et selon la justice, il ne mourra pas, il vivra.
      22 Parce qu’il mène à présent une vie juste, on ne tiendra plus compte de tous les péchés qu’il a commis, et il vivra.
      23 Pensez-vous que je prenne le moindre plaisir à voir mourir le méchant ? demande le Seigneur, l’Eternel. Mon désir n’est-il pas plutôt qu’il abandonne sa mauvaise conduite et qu’il vive ?
      24 Mais si le juste abandonne sa droiture et se met à faire le mal, en imitant toutes les pratiques abominables du méchant, pensez-vous qu’il vivra ? On ne tiendra plus compte de tous les actes justes qu’il a accomplis par le passé et il mourra à cause de ses transgressions et de ses fautes.
      25 Vous prétendez : « La manière d’agir du Seigneur n’est pas équitable. » Ecoutez donc, gens d’Israël, est-ce ma manière d’agir qui n’est pas équitable ? N’est-ce pas plutôt la vôtre ?
      26 Si le juste abandonne la droiture et se met à faire le mal et s’il meurt pour cela, c’est bien à cause du mal qu’il a commis qu’il perd la vie.
      27 Et si le méchant renonce à pratiquer le mal et agit avec droiture et selon la justice, il sauvera sa vie.
      28 S’il considère tous les péchés qu’il a commis et s’en détourne, il vivra, il ne mourra pas.
      29 Et pourtant, les gens d’Israël prétendent que la manière d’agir du Seigneur n’est pas équitable. Est-ce vraiment ma manière d’agir qui n’est pas équitable, gens d’Israël ? N’est-ce pas plutôt la vôtre ?
      30 Ainsi donc, je jugerai chacun de vous, gens d’Israël, selon sa conduite, le Seigneur, l’Eternel, le déclare. Changez donc d’attitude et détournez-vous de tous vos péchés, pour que vos fautes ne causent pas votre perte.
      31 Rejetez loin de vous tous les péchés que vous avez commis contre moi. Faites-vous un cœur nouveau et un état d’esprit nouveau, car pourquoi faudrait-il que vous mouriez, gens d’Israël ?
      32 Vraiment, moi, je ne prends aucun plaisir à voir mourir qui que ce soit, le Seigneur, l’Eternel, le déclare. Convertissez-vous et vivez !

      Daniel 3

      28 Alors Nabuchodonosor s’écria :
      —Loué soit le Dieu de Chadrak, de Méchak et d’Abed-Nego, qui a envoyé son *ange pour délivrer ses serviteurs qui se sont confiés en lui et qui ont désobéi à mon ordre. Ils ont préféré risquer leur vie plutôt que de se prosterner et d’adorer un autre dieu que le leur.

      Daniel 9

      3 Alors je me tournai vers le Seigneur Dieu pour le prier et lui adresser des supplications, en jeûnant et en portant un habit de toile de sac et en me couvrant de cendre.

      Matthieu 10

      1 Jésus appela ses douze disciples et leur donna l’autorité de chasser les esprits mauvais et de guérir toute maladie et toute infirmité.
      32 C’est pourquoi, tous ceux qui se déclareront pour moi devant les hommes, je me déclarerai moi aussi pour eux devant mon Père céleste.

      Matthieu 11

      28 Venez à moi, vous tous qui êtes accablés sous le poids d’un lourd fardeau, et je vous donnerai du repos.

      Matthieu 12

      31 C’est pourquoi je vous avertis : tout péché, tout *blasphème sera pardonné aux hommes mais pas le blasphème contre le Saint-Esprit.

      Matthieu 16

      19 Je te donnerai les clés du *royaume des cieux : tous ceux que tu excluras sur la terre auront été exclus aux yeux de Dieu et tous ceux que tu accueilleras sur la terre auront été accueillis aux yeux de Dieu.

      Matthieu 18

      18 Vraiment, je vous l’assure : tous ceux que vous exclurez sur la terre auront été exclus aux yeux de Dieu et tous ceux que vous accueillerez sur la terre auront été accueillis aux yeux de Dieu.

      Marc 2

      5 Lorsqu’il vit quelle foi ces hommes avaient en lui, Jésus dit au paralysé :
      —Mon enfant, tes péchés te sont pardonnés.
      10 Eh bien, vous saurez que le *Fils de l’homme a, sur la terre, le pouvoir de pardonner les péchés.

      Luc 2

      1 En ce temps-là, l’empereur Auguste publia un édit qui ordonnait le recensement de tous les habitants de l’Empire.
      2 Ce recensement, le premier du genre, eut lieu à l’époque où Quirinius était gouverneur de la province de *Syrie.
      3 Tout le monde allait se faire recenser, chacun dans la localité dont il était originaire.
      4 C’est ainsi que Joseph, lui aussi, partit de *Nazareth et monta de la *Galilée en *Judée, à Bethléhem, la ville de *David : il appartenait, en effet, à la famille de *David.
      5 Il s’y rendit pour se faire recenser avec Marie, sa fiancée, qui attendait un enfant.
      6 Or, durant leur séjour à Bethléhem, arriva le moment où Marie devait accoucher.
      7 Elle mit au monde un fils : son premier-né. Elle lui mit des langes et le coucha dans une mangeoire parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans la pièce réservée aux hôtes.
      8 Dans les champs environnants, des bergers passaient la nuit pour garder leurs troupeaux.
      9 Un *ange du Seigneur leur apparut et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux. Une grande frayeur les saisit.
      10 Mais l’ange les rassura :
      —N’ayez pas peur : je vous annonce une nouvelle qui sera pour tout le peuple le sujet d’une très grande joie.
      11 Un *Sauveur vous est né aujourd’hui dans la ville de David ; c’est lui le *Messie, le Seigneur.
      12 Et voici à quoi vous le reconnaîtrez : vous trouverez un nouveau-né dans ses langes et couché dans une mangeoire.
      13 Et tout à coup apparut, aux côtés de l’ange, une multitude d’anges de l’armée céleste qui chantaient les louanges de Dieu :
      14 Gloire à Dieu au plus haut des cieux !
      Et paix sur la terre aux hommes qu’il aime.
      15 Quand les anges les eurent quittés pour retourner au ciel, les bergers se dirent l’un à l’autre :
      —Allons donc jusqu’à Bethléhem pour voir ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître.
      16 Ils se dépêchèrent donc d’y aller et trouvèrent Marie et Joseph avec le nouveau-né couché dans une mangeoire.
      17 Quand ils le virent, ils racontèrent ce qui leur avait été dit au sujet de cet enfant.
      18 Tous ceux qui entendirent le récit des bergers en furent très étonnés.
      19 Marie, elle, conservait le souvenir de toutes ces paroles et y repensait souvent.
      20 Les bergers s’en retournèrent, louant et glorifiant Dieu au sujet de tout ce qu’ils avaient vu et entendu : c’était bien ce que l’ange leur avait annoncé.
      21 Lorsque, huit jours plus tard, arriva le moment de *circoncire l’enfant, on lui donna le nom de Jésus : c’était le nom que l’*ange avait indiqué avant qu’il ne fût conçu.
      22 Puis, une fois passé le temps prescrit par la *Loi de *Moïse pour leur *purification, les parents de Jésus l’emmenèrent à *Jérusalem pour le présenter au Seigneur.
      23 En effet, il est écrit dans la Loi du Seigneur :
      Tout garçon premier-né sera consacré au Seigneur.
      24 Ils venaient aussi offrir le sacrifice requis par la Loi du Seigneur : une paire de tourterelles ou deux jeunes pigeons.
      25 Il y avait alors, à Jérusalem, un homme appelé Siméon. C’était un homme droit et pieux ; il vivait dans l’attente du salut d’*Israël, et le Saint-Esprit reposait sur lui.
      26 L’Esprit Saint lui avait révélé qu’il ne mourrait pas avant d’avoir vu le *Messie, l’Envoyé du Seigneur.
      27 Poussé par l’Esprit, il vint au *Temple. Quand les parents de Jésus apportèrent le petit enfant pour accomplir les rites qu’ordonnait la Loi,
      28 Siméon le prit dans ses bras et loua Dieu en disant :
      29 Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur
      s’en aller en paix : tu as tenu ta promesse ;
      30 car mes yeux ont vu le *Sauveur qui vient de toi,
      31 et que tu as suscité en faveur de tous les peuples :
      32 il est la lumière pour éclairer les nations,
      il sera la gloire d’*Israël ton peuple.
      33 Le père et la mère de Jésus étaient émerveillés de ce qu’il disait de lui.
      34 Siméon les bénit et dit à Marie, sa mère :
      —Sache-le : cet enfant est destiné à être, pour beaucoup en Israël, une occasion de chute ou de relèvement. Il sera un signe qui suscitera la contradiction :
      35 ainsi seront dévoilées les pensées cachées de bien des gens. Quant à toi, tu auras le cœur comme transpercé par une épée.
      36 Il y avait aussi une prophétesse, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très âgée. Dans sa jeunesse, elle avait été mariée pendant sept ans,
      37 puis elle était devenue veuve et avait vécu seule jusqu’à quatre-vingt-quatre ans. Elle ne quittait jamais le Temple où elle servait Dieu, nuit et jour, par le jeûne et la prière.
      38 Elle arriva, elle aussi, au même moment ; elle louait Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient que Dieu délivre *Jérusalem.
      39 Après avoir accompli tout ce que la Loi du Seigneur ordonnait, Marie et Joseph retournèrent en Galilée, à Nazareth, leur village.
      40 Le petit enfant grandissait et se développait. Il était plein de sagesse, et la grâce de Dieu reposait sur lui.
      41 Les parents de Jésus se rendaient chaque année à *Jérusalem pour la fête de la *Pâque.
      42 Quand Jésus eut douze ans, ils y montèrent selon la coutume de la fête.
      43 Une fois la fête terminée, ils prirent le chemin du retour, mais Jésus, leur fils, resta à Jérusalem et ses parents ne s’en aperçurent pas.
      44 Ils supposaient, en effet, qu’il se trouvait avec leurs compagnons de voyage et firent ainsi une journée de marche. Ils se mirent alors à le chercher parmi leurs parents et leurs connaissances.
      45 Mais ils ne le trouvèrent pas. Aussi retournèrent-ils à Jérusalem pour le chercher.
      46 Trois jours plus tard, ils le retrouvèrent dans le *Temple, assis au milieu des maîtres ; il les écoutait et leur posait des questions.
      47 Tous ceux qui l’entendaient s’émerveillaient de son intelligence et de ses réponses.
      48 Ses parents furent très étonnés de le voir là, et sa mère lui dit :
      —Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Tu sais, ton père et moi, nous étions très inquiets et nous t’avons cherché partout.
      49 —Pourquoi m’avez-vous cherché ? leur répondit Jésus. Ne saviez-vous pas que je dois m’occuper des affaires de mon Père ?
      50 Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait.
      51 Il repartit donc avec eux et retourna à Nazareth. Et il leur était obéissant. Sa mère gardait précieusement dans son cœur le souvenir de tout ce qui s’était passé.
      52 Jésus grandissait et progressait en sagesse, et il se rendait toujours plus agréable à Dieu et aux hommes.

      Luc 7

      50 Mais Jésus dit à la femme :
      —Parce que tu as cru en moi, tu es *sauvée ; va en paix.

      Luc 15

      21 Le fils lui dit :
      « Mon père, j’ai péché contre Dieu et contre toi, je ne mérite plus d’être considéré comme ton fils... »

      Luc 18

      13 Le collecteur d’impôts se tenait dans un coin retiré, et n’osait même pas lever les yeux au ciel. Mais il se frappait la poitrine et murmurait :
      « O Dieu, aie pitié du pécheur que je suis ! »
      14 Je vous l’assure, c’est ce dernier et non pas l’autre qui est rentré chez lui déclaré juste par Dieu. Car celui qui s’élève sera abaissé ; celui qui s’abaisse sera élevé.

      Luc 19

      9 Jésus lui dit alors :
      —Aujourd’hui, le salut est entré dans cette maison, parce que cet homme est, lui aussi, un fils d’*Abraham.

      Jean 1

      7 Il vint pour être un témoin de la lumière, afin que tous les hommes croient par lui.
      9 Celle-ci était la véritable lumière, celle qui, en venant dans le monde, éclaire tout être humain.

      Jean 2

      23 Pendant que Jésus séjournait à Jérusalem pour la fête de la Pâque, beaucoup de gens crurent en lui en voyant les signes miraculeux qu’il accomplissait.

      Jean 4

      2 (A vrai dire, Jésus lui-même ne baptisait personne, il laissait ce soin à ses disciples.) Lorsque Jésus l’apprit,
      15 —Maître, lui dit alors la femme, donne-moi de cette eau-là, pour que je n’aie plus soif et que je n’aie plus besoin de revenir puiser de l’eau ici.

      Jean 5

      16 Les chefs des Juifs se mirent donc à accuser Jésus parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat.

      Jean 20

      23 Ceux à qui vous remettrez leurs péchés en seront effectivement tenus quittes ; et ceux à qui vous les retiendrez en resteront chargés.

      Actes 3

      19 Maintenant donc, *changez et tournez-vous vers Dieu pour qu’il efface vos péchés.

      Actes 13

      11 Mais maintenant, attention ! La main du Seigneur va te frapper, tu vas devenir aveugle et, pendant un certain temps, tu ne verras plus la lumière du soleil.
      Au même instant, les yeux d’Elymas s’obscurcirent ; il se trouva plongé dans une nuit noire et se tournait de tous côtés en cherchant quelqu’un pour le guider par la main.

      Actes 16

      18 Elle fit cela plusieurs jours de suite.
      A la fin, Paul, excédé, se retourna et dit à l’esprit :
      —Je t’ordonne, au nom de Jésus-Christ, de sortir de cette femme !
      A l’instant même, il la quitta.

      Actes 20

      10 Paul descendit, se pencha vers lui, le prit dans ses bras et dit :
      —Ne vous inquiétez pas ! Il est encore en vie.

      Romains 10

      9 En effet, si de ta bouche, tu déclares que Jésus est Seigneur et si dans ton cœur, tu crois que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé,

      1 Corinthiens 2

      15 Celui qui a cet Esprit peut, lui, juger de tout, sans que personne ne puisse le juger. Car il est écrit :

      1 Corinthiens 5

      5 qu’un tel homme soit livré à *Satan en vue de la destruction du mal qui est en lui afin qu’il soit *sauvé au jour du Seigneur.

      1 Corinthiens 11

      28 Que chacun donc s’examine sérieusement lui-même et qu’alors il mange de ce pain et boive de cette coupe.

      1 Corinthiens 12

      1 J’en viens au problème des « manifestations de l’Esprit » : j’aimerais, frères, que vous soyez bien au clair là-dessus.
      2 Souvenez-vous comment, lorsque vous étiez encore païens, vous vous laissiez entraîner aveuglément vers des idoles muettes !
      3 C’est pourquoi je vous le déclare, si un homme dit : « Maudit soit Jésus », ce n’est en aucun cas l’Esprit de Dieu qui le pousse à parler ainsi. Mais personne ne peut affirmer : « Jésus est Seigneur », s’il n’y est pas conduit par l’Esprit Saint.
      4 Il y a toutes sortes de dons, mais c’est le même Esprit.
      5 Il y a toutes sortes de services, mais c’est le même Seigneur.
      6 Il y a toutes sortes d’activités, mais c’est le même Dieu ; et c’est lui qui met tout cela en action chez tous.
      7 En chacun, l’Esprit se manifeste d’une façon particulière, en vue du bien commun.
      8 L’Esprit donne à l’un une parole pleine de sagesse ; à un autre, le même Esprit donne une parole chargée de savoir.
      9 L’Esprit donne à un autre d’exercer la foi d’une manière particulière ; à un autre, ce seul et même Esprit donne de guérir des malades.
      10 A un autre, il est donné de faire des miracles, un autre reçoit une activité *prophétique, un autre le discernement de ce qui vient de l’Esprit divin. Ici, quelqu’un reçoit la faculté de s’exprimer dans des langues inconnues, et il est donné à un autre d’interpréter ces langues.
      11 Mais tout cela est l’œuvre d’un seul et même Esprit qui distribue son activité à chacun de manière particulière comme il veut.
      12 Le corps humain forme un tout, et pourtant il a beaucoup d’organes. Et tous ces organes, dans leur multiplicité, ne constituent qu’un seul corps. Il en va de même pour ceux qui sont unis au Christ.
      13 En effet, nous avons tous été baptisés par un seul et même Esprit pour former un seul corps, que nous soyons *Juifs ou non-Juifs, esclaves ou hommes libres. C’est de ce seul et même Esprit que nous avons tous reçu à boire.
      14 Un corps n’est pas composé d’un membre ou d’un organe unique, mais de plusieurs.
      15 Si le pied disait : « Puisque je ne suis pas une main, je ne fais pas partie du corps », n’en ferait-il pas partie pour autant ?
      16 Et si l’oreille se mettait à dire : « Puisque je ne suis pas un œil, je ne fais pas partie du corps », cesserait-elle d’en faire partie pour autant ?
      17 Si tout le corps était un œil, comment ce corps entendrait-il ? Et si tout le corps se réduisait à une oreille, où serait l’odorat ?
      18 Dieu a disposé chaque organe dans le corps, chacun avec sa particularité, comme il l’a trouvé bon.
      19 Car s’il n’y avait en tout et pour tout qu’un seul organe, serait-ce un corps ?
      20 En fait, les organes sont nombreux, mais ils forment ensemble un seul corps.
      21 C’est pourquoi l’œil ne saurait dire à la main : « Je n’ai pas besoin de toi », ni la tête aux pieds : « Je peux très bien me passer de vous. »
      22 Au contraire, les parties du corps qui nous paraissent insignifiantes sont particulièrement nécessaires.
      23 Celles que nous estimons le moins sont celles dont nous prenons le plus grand soin, et celles dont il n’est pas décent de parler, nous les traitons avec des égards particuliers
      24 dont les autres n’ont guère besoin. Dieu a disposé les différentes parties de notre corps de manière à ce qu’on honore davantage celles qui manquent naturellement d’honneur.
      25 Il voulait par là éviter toute division dans le corps et faire que chacun des membres ait le même souci des autres.
      26 Un membre souffre-t-il ? Tous les autres souffrent avec lui. Un membre est-il à l’honneur ? Tous les autres partagent sa joie.
      27 Or vous, vous constituez ensemble un corps qui appartient au Christ, et chacun de vous en particulier en est un membre.
      28 C’est ainsi que Dieu a établi dans l’Eglise, premièrement des *apôtres, deuxièmement des *prophètes, troisièmement des enseignants ; puis viennent les dons suivants qu’il a faits à l’Eglise : les miracles, la guérison de malades, l’aide, la direction d’Eglise, le parler dans des langues inconnues.
      29 Tous sont-ils apôtres ? Tous sont-ils *prophètes ? Tous sont-ils enseignants ? Tous font-ils faire des miracles ?
      30 Est-il donné à tous de guérir des malades, tous parlent-ils dans des langues inconnues ou tous les interprètent-ils ? Evidemment non !
      31 Aspirez aux dons les meilleurs. Pour cela, je vais vous indiquer l’approche par excellence.

      2 Corinthiens 4

      1 Ainsi, puisque tel est le ministère que Dieu nous a confié dans sa bonté, nous ne perdons pas courage.
      2 Nous rejetons les intrigues et les procédés indignes. Nous ne recourons pas à la ruse et nous ne falsifions pas la Parole de Dieu. Au contraire, en faisant connaître la vérité, nous nous en remettons devant Dieu au jugement de tout homme.
      3 Et si notre Evangile demeure « voilé », il ne l’est que pour ceux qui vont à la perdition,
      4 pour les incrédules. Le dieu de ce monde a aveuglé leur esprit et les empêche ainsi de voir briller la lumière de la Bonne Nouvelle qui fait resplendir la gloire du Christ, lui qui est l’image de Dieu.
      5 Ce n’est pas nous-mêmes que nous mettons en avant dans notre prédication, c’est le Seigneur Jésus-Christ. Nous-mêmes, nous sommes vos serviteurs à cause de Jésus.
      6 En effet, le même Dieu qui, un jour, a dit : Que la lumière brille du sein des ténèbres, a lui-même brillé dans notre cœur pour y faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu qui rayonne du visage de Jésus-Christ.
      7 Mais ce trésor, nous le portons dans les vases faits d’argile que nous sommes, pour que ce soit la puissance extraordinaire de Dieu qui se manifeste, et non notre propre capacité.
      8 Ainsi, nous sommes accablés par toutes sortes de détresses et cependant jamais écrasés. Nous sommes désemparés, mais non désespérés,
      9 persécutés, mais non abandonnés, terrassés, mais non pas anéantis.
      10 Oui, nous portons toujours et en tout lieu, dans notre corps, la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus soit, elle aussi, rendue manifeste par notre corps.
      11 Car sans cesse, nous qui vivons, nous sommes exposés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi rendue manifeste par notre corps mortel.
      12 Ainsi, la mort fait son œuvre en nous, et la vie en vous.
      13 Nous sommes animés de ce même esprit de foi dont il est question dans cette parole de l’Ecriture : J’ai cru, voilà pourquoi j’ai parlé. Nous aussi nous croyons, et c’est pour cela que nous parlons.
      14 Nous savons en effet que Dieu, qui a ressuscité le Seigneur Jésus, nous ressuscitera aussi avec Jésus, et nous fera paraître, avec vous, en sa présence.
      15 Ainsi, tout ce que nous endurons, c’est à cause de vous, pour que la grâce abonde en atteignant des hommes toujours plus nombreux, et qu’ainsi augmente le nombre des prières de reconnaissance à la gloire de Dieu.
      16 Voilà pourquoi nous ne perdons pas courage. Et même si notre être extérieur se détériore peu à peu, intérieurement, nous sommes renouvelés de jour en jour.
      17 En effet, nos détresses présentes sont passagères et légères par rapport au poids insurpassable de gloire éternelle qu’elles nous préparent.
      18 Et nous ne portons pas notre attention sur les choses visibles, mais sur les réalités encore invisibles. Car les réalités visibles ne durent qu’un temps, mais les invisibles demeureront éternellement.

      2 Corinthiens 13

      6 Mais vous reconnaîtrez, je l’espère, que nous, nous avons fait nos preuves !

      1 Timothée 1

      18 Timothée, mon enfant, voici le conseil que je t’adresse en accord avec les *prophéties prononcées autrefois à ton sujet : en t’appuyant sur ces paroles, combats le bon combat

      1 Timothée 6

      12 Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle que Dieu t’a appelé à connaître et au sujet de laquelle tu as fait cette belle profession de foi en présence de nombreux témoins.
      13 Je t’adjure solennellement devant Dieu, source de toute vie, et devant Jésus-Christ qui a rendu témoignage devant Ponce *Pilate par une belle profession de foi :

      Hébreux 10

      26 En effet, si, après avoir reçu la connaissance de la vérité, nous vivons délibérément dans le péché, il ne reste plus pour nous de sacrifice pour les péchés.
      27 La seule perspective est alors l’attente terrifiante du jugement et le feu ardent qui consumera tous ceux qui se révoltent contre Dieu.
      28 Celui qui désobéit à la *Loi de *Moïse est mis à mort sans pitié, si deux ou trois témoins déposent contre lui.
      29 A votre avis, si quelqu’un couvre de mépris le Fils de Dieu, s’il considère comme sans valeur le sang de l’*alliance, par lequel il a été *purifié, s’il outrage le Saint-Esprit, qui nous transmet la grâce divine, ne pensez-vous pas qu’il mérite un châtiment plus sévère encore ?
      30 Nous connaissons bien celui qui a déclaré : C’est à moi qu’il appartient de faire justice ; c’est moi qui rendrai à chacun son dû, et encore : Le Seigneur jugera son peuple.
      31 Il est terrible de tomber entre les mains du Dieu vivant !

      Hébreux 13

      15 Par Jésus, offrons donc en tout temps à Dieu un sacrifice de louange qui consiste à célébrer son nom.

      1 Jean 1

      9 Si nous reconnaissons nos péchés, il est fidèle et juste et, par conséquent, il nous pardonnera nos péchés et nous purifiera de tout le mal que nous avons commis.

      1 Jean 2

      23 Tout homme qui nie que Jésus est le Fils de Dieu ne connaît pas non plus le Père. Celui qui reconnaît que Jésus est le Fils de Dieu connaît aussi le Père.

      1 Jean 4

      2 Voici comment savoir s’il s’agit de l’Esprit de Dieu : tout esprit qui reconnaît que Jésus-Christ est devenu véritablement un homme, vient de Dieu.

      1 Jean 5

      16 Si quelqu’un voit son frère commettre un péché qui ne mène pas à la mort, qu’il prie pour ce frère et Dieu lui donnera la vie. Il s’agit de ceux qui commettent des péchés qui ne mènent pas à la mort. Mais il existe un péché qui mène à la mort. Ce n’est pas au sujet de ce péché-là que je vous demande de prier.

      2 Jean 1

      7 Un grand nombre de personnes qui entraînent les autres dans l’erreur se sont répandues à travers le monde. Ils ne reconnaissent pas que Jésus-Christ est devenu véritablement un homme. Celui qui parle ainsi est trompeur, c’est l’anti-Christ.

      Apocalypse 3

      6 Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux Eglises. »
Update Required To play the media you will need to either update your browser to a recent version or update your Flash plugin pour Firefox & Safari - Flash plugin pour Opera & Chrome.