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CONVERSION

Hébr. choub, verbe qui indique un revirement soit au sein d'une collectivité soit chez un individu ; grec épistrophê, du verbe épistré-pheln (tourner), intrans. : se tourner en sens contraire, revenir sur ses pas, rentrer en soi-même ; opérer une conversion qui fait que l'on se dirige de nouveau vers le point d'où l'on s'éloignait.

Les prophètes emploient choub pour désigner l'acte de revenir à Jéhovah auquel le peuple a été infidèle. Ex : « Lorsque tu reviendras (Israël) à Jéhovah ton Dieu de tout ton coeur et de toute ton âme » (De 30:10), « Que le méchant retourne à Jéhovah qui aura pitié de lui » (Esa 55:7, cf. Ps 51:12, Esa 6:10, cité quatre fois dans le N.T.), etc. Jésus, dans Mt 18:3 (cf. strépheïn), met l'accent sur l'un des caractères essentiels de la conversion religieuse, lorsqu'il demande à ses disciples de renoncer à leurs ambitions égoïstes.

A propos du reniement de Pierre, il dit à ce disciple : (Lu 22:32, cf. épistrépheïn) « Quand tu seras converti » (c-à-d. rentré en toi-même et inébranlable dans mon service), « affermis tes frères ».

Les larmes de Pierre nous apprennent que le portique de la conversion, c'est la repentance (Mt 26:75).

Dans la parabole de l'enfant prodigue (Lu 15), Jésus nous fournit le type même de la conversion : égarement, déchéance, souffrance, repentance, d'où jaillit une décision intérieure : « Je me lèverai et j'irai vers mon Père ! » Toute la conversion au sens chrétien est dans ce mot.

On voit ici combien s'abusent ceux qui croient que se convertir, c'est simplement échanger un système religieux contre un autre, passer du culte de Baal au culte de Jéhovah, ou du catholicisme au protestantisme, ou du rationalisme à l'orthodoxie. La conversion chrétienne est d'un tout autre ordre ; elle a pour raison d'être la déchéance de l'homme, pour mobile la conviction de péché, pour fruit la régénération. La question, dit Jésus à ses auditeurs à l'occasion de la chute de la tour de Siloé (Lu 13), est de vie ou de mort : tout homme qui ne change pas, qui ne vient pas à résipiscence (cf. méianoeîn), est voué à la mort.

On trouvera dans les articles Chair et Esprit les motifs de cette alternative : se convertir ou mourir. Thème des discours les plus enflammés des prophètes d'Israël, cette alternative est reprise par Jean-Baptiste, et c'est elle qui lui inspire son rite du baptême : (Mt 3:5,16) confesser ses péchés, disparaître sous l'eau (symbole de mort à soi-même), reparaître à la surface (symbole de résurrection), sortir de l'eau pour entreprendre une carrière nouvelle... tout le mécanisme, si j'ose dire, de la conversion est là, en un tableau vivant.

Il faut s'être senti mourir pour se sentir renaître ; mais pour se sentir mourir, il faut aller au Jourdain. (cf. Lu 7:30) Et voici que la conversion nous apparaît avec toujours plus de force dans son caractère de décision personnelle, d'acte de volonté. La grâce prévenante qui sollicite la conversion et la prépare, (cf. Eze 33:11) le don de l'Esprit qui répond à la conversion et régénère le pécheur repenti, viennent de Dieu et ne peuvent venir que de lui ; mais la conversion est le moment où l'homme libre, changeant de direction, décide de sa destinée. Elle répond au « Veux-tu être guéri ? » de Jésus (Jn 5:6) ; elle est le geste qui ouvre la porte au divin visiteur qui frappe (Ap 3:20) ; elle est, non une expérience imposée d'En-haut, mais une activité de l'âme elle-même ; sauvegarde de la liberté dans l'histoire de notre salut où tout est grâce, elle est elle-même une grâce, puisque la liberté sauvegardée permet seule à la créature de devenir une personne morale à l'image de Dieu.

C'est par respect pour cette libre conversion que Jésus a accepté la croix. C'est parce que son regard prophétique sonde la dureté des coeurs qui profiteront de leur liberté pour mal faire, que Jésus déclare douloureusement : « Vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! » (Jn 5:40), « Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes, et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois j'ai voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu ! » (Lu 13:34). Nous rejoignons ici la « volonté organe de créance » de Pascal. Le caractère libre et personnel de la conversion est confirmé par tout l'ensemble des passages où le N.T. 11ous présente cet acte moral comme inséparable de ces deux éléments : la repentance et la foi (Ac 3:19 26:20 11:21 20:21 etc.).

La parole de Vinet : « La conversion n'est que la sanctification commencée et la sanctification n'est que la conversion continuée » est vraie en ceci que les convertis ont toujours besoin de « veiller », de se contrôler sans cesse eux-mêmes et de prendre garde, au cours de la vie nouvelle où l'Esprit les a introduits, de ne pas « dériver de nouveau vers des rives abandonnées ».

Mais, à lui donner un sens absolu, on y pourrait trouver occasion de confondre la décision de l'homme et l'action de Dieu. Pour se placer sur le vrai terrain, il faut revenir à la scène qui inaugura l'humanité spirituelle le jour de la Pentecôte (Ac 2). « Le coeur transpercé par le discours de Pierre, la foule s'écria : Hommes frères, que ferons-nous ? Pierre leur répondit : Convertissez-vous et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ pour obtenir la rémission de ses péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit. »

Le coeur transpercé : émotion morale, éveil de la conscience, conviction de péché ; la conversion : libre détermination de l'homme ; le pardon des péchés : réponse du Christ à l'appel de la foi ; le don de l'Esprit par lequel on naît de nouveau : conséquence du pardon (Ac 2:38). Telle est la marche des événements qui fait sortir l'homme de la « génération perverse » (Ac 2:40) et qui l'agrège à l'humanité régénérée. Cette régénération est, elle, une expérience qui vient d'En-haut, un miracle de l'Esprit comme tout acte créateur ; elle s'exprime pratiquement et se réalise dans la sanctification, laquelle n'est point le fait de l'homme, mais le fait de Dieu. C'est « l'Esprit qui sanctifie ». Le pécheur se convertit (Ac 9:35 11:21 14:15,2Co 3:16 etc.), mais il est sanctifié (Ro 15:16,1Pi 1:2,1Co 1:2 6:11 etc.).

Voilà la distinction capitale où le chrétien trouve sa sécurité, la paix, la joie. Sa part est de renoncer volontairement au monde et de se jeter librement dans les bras de son Sauveur, en s'en remettant, pour la transformation de sa vie, à l'action souveraine de l'Esprit. « Celui qui vous a appelés est fidèle, c'est lui qui le fera » (1Th 5:24). Si cette distinction était mieux comprise, il n'y aurait pas tant de pécheurs qui attendent que Dieu les convertisse, et tant de chrétiens qui se désespèrent de leur impuissance à se sanctifier.

On voit, par ce qui précède, que la conversion au sens chrétien exclut toute possibilité d'arriver au salut par les oeuvres, le progrès, le perfectionnement de l'homme naturel. Avec elle, il ne s'agit pas de monter mais de rebrousser ; d'améliorer sa voie, mais de changer de voie. Dans le récit de sa conversion qu'il fit devant Agrippa, Paul l'explique clairement : il s'agit de « passer des ténèbres à la lumière et de la puissance de Satan à Dieu » (Ac 26:1,3, cf. Eph 5:8).

Jésus avait déjà dit qu'on ne met pas le vin nouveau dans de vieilles outres (Mt 9:17). L'apôtre des Gentils ne perd pas une occasion de rappeler que pour faire les oeuvres de Dieu, il faut avoir dépouillé le « vieil homme » et revêtu l'homme nouveau (Col 3:9, Eph 4:24). Aussi la conversion et les grâces qui la suivent sont-elles, comparées par lui à une résurrection : « Réveille-toi, toi qui dors, et te relève d'entre les morts, et Christ t'éclairera » (Eph 5:14). Sur ce point capital il en est du Juif comme du Grec : « Il n'y a point de différence, dit-il, parce que tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Ro 3:22 et suivant). C'est à tous les hommes, qu'ils soient de Jérusalem ou de Damas, que Paul applique sa formule où toute l'exhortation chrétienne est résumée : « Se repentir, se convertir, faire des oeuvres dignes de la repentance. » (Ac 26:20).

En parlant à Nicodème de « nouvelle naissance », Jésus veut lui donner à entendre--et par lui à tous les pharisiens de tous les temps, --que l'homme ne peut devenir meilleur qu'à la condition d'être bon, et qu'il ne peut être bon que si Dieu le crée à nouveau. « Un mauvais arbre ne peut porter de bons fruits » (Mt 7:18). Il ne s'agit donc pas pour nous de porter plus ou moins de fruits, mais de recevoir en nous le germe d'un nouvel arbre (Jas 1:21). Pour que ce germe de vie spirituelle éclose, il faut que l'homme lui ouvre un coeur brisé et labouré. « Le commencement de notre conversion à Dieu, dit Calvin, est quand nous avons haine et horreur du péché, quand non seulement nous avons crainte d'être punis, mais haïssons le péché, d'autant que nous entendons qu'il déplaît à Dieu » (Instit., III, 3:7). Cet état d'âme suppose l'initiative divine.

Comment, sans illumination intérieure, l'homme apprécierait-il toute l'horreur de sa nuit ? « Nul ne vient à moi, avait dit Jésus, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire » (Jn 6:44) ; et n'est-ce pas précisément dans la croix du Fils, dressée devant le pécheur, que culmine l'effort d'attirance du Père ? « Quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi » (Jn 12:32). Mais combien sont divers les chemins par lesquels

Dieu, respectant la liberté humaine, exerce cette attirance et ramène les pécheurs jusqu'à lui ! Nous le voyons déjà dans les conversions rapportées par le N.T. : Pierre, la Samaritaine, Lydie, Saul de Tarse, le geôlier de Philippes, le brigand sur la croix... Si le fait de la conversion demeure avec ses éléments invariables, ces éléments peuvent être fort diversement agencés suivant le tempérament, l'éducation, le milieu, les circonstances de celui qui se convertit et les expériences qui ont précédé, motivé la conversion elle-même.

Sur ce point, on ne saurait trop méditer la mise en garde de Vinet : « La marche de la conversion a été écrite une fois pour toutes, son histoire invariablement tracée, toutes les âmes sommées, pour ainsi dire, de partir du même point et d'arriver par le même milieu, la suite des impressions de l'âme attirée vers Dieu minutieusement décrite ; en un mot, aucun médecin n'oserait prévoir avec autant d'assurance les phases successives d'une convalescence à la suite de la maladie la mieux connue et la plus régulièrement subie. Que l'infinie diversité de la sagesse de Dieu, et cette variété de conseils et de moyens qui, bien considérée, n'est encore et toujours que de la charité, disparaissent dans la vague et pesante uniformité de ces descriptions, c'est un inconvénient bien grave ; mais ce n'est pas le seul, ni peut-être le plus considérable. J'en vois un plus grand dans l'illusion de tant de personnes qui, au lieu d'obéir naïvement à l'attrait de la grâce, au lieu de sentir ce qu'elles sentent, et (si cette expression est permise) au lieu de se laisser faire, concertent pour ainsi dire une oeuvre qui n'est pas et ne peut être la leur, reproduisent d'après un catalogue officiel une certaine série de mouvements et d'états moraux, passent régulièrement par toute la filière, et après avoir tout accompli et tout éprouvé aux termes du règlement et sous les auspices d'un directeur, se trouvent à la fin (amer, mais nécessaire désappointement !) n'avoir fait qu'un chemin illusoire et n'avoir marché qu'en rêve. Cela même, j'en conviens, est une paternelle, quoique dure leçon ; mais n'accuse-t-elle pas notre précipitation et notre esprit de système ? Et ne nous avertit-elle pas que, tout en présentant toujours avec intégrité aux pécheurs le plan de la charité de Dieu dans sa vraie forme, dans ses vraies conditions, nous devons nous garder de particulariser trop, de vouloir tout numéroter, nous devons laisser à chaque âme sa voie, qui est plutôt la voie de Dieu, respecter dans les individualités et dans les circonstances de tout genre des données premières que Dieu a disposées à l'avance, les observer avec une attention tranquille, n'écrire l'histoire des faits qu'après les faits accomplis, et jamais l'histoire de chaque fait comme celle d'un autre, et enfin nous réjouir, en rapprochant toutes ces histoires, de voir, du sein de leur infinie et brillante diversité, ressortir une unité majestueuse, l'unité des grands traits et non celle des formes et des incidents ? »

Le moyen par lequel Dieu travaille à la conversion des hommes est la prédication : « Nous faisons fonction d'ambassadeurs pour Christ » (2Co 5:20, cf. 2Ch 24:9, Ac 11:19 et suivant, Ro 10:14,2Co 5:11). Le prédicateur fidèle, à la suite de son Maître (Lu 1:16, cf. Jas 5:19), accomplit donc le ministère royal qui consiste à remettre le monde sous la maîtrise de Dieu. Il prêche la conversion. Par mépris de l'homme ? Non, mais par amour pour l'homme que le péché dénature et que la conversion à Dieu rétablit dans sa puissance et dans sa beauté.

La difficulté, pour le prédicateur de la conversion, difficulté qui, dans les périodes de crise, l'accule au martyre, c'est que son message l'oblige à proclamer au monde qu'il ne peut servir deux maîtres : le christianisme qui condamne l'homme naturel et exige sa conversion à Dieu, et l'humanisme qui glorifie l'homme naturel et le met à la place de Dieu : humanisme politique, au temps des premiers chrétiens, qui divinisait l'Empereur ; humanisme littéraire, au temps de la Réforme, qui ameutait les libertins contre Calvin ; humanisme scientifique ou social de notre temps, qui exclut l'enseignement chrétien de nos écoles de France ou qui tente ailleurs l'expérience farouche de l'État meurtrier de Dieu. Sans doute, l'humanisme idéal, j'ai presque dit l'humanisme du rêve, n'est point exclusif de l'idée chrétienne ; il l'appelle au contraire en ce sens que, voulant l'homme intégral et souffrant de sa misère, il met à son service comme deux facteurs complémentaires, l'ordre de la nature et l'ordre de la grâce. Mais l'humanisme de la réalité, l'humanisme historique n'est point cela. Dans l'humanisme historique, l'homme se cherche, mais se cherche en dehors de Dieu, pour lui-même, par lui-même, avec une foi dans ses moyens et un orgueil de sa force qui rend Dieu inutile, qui proprement l'exclut, et qui s'irrite de toute révélation humiliante prêchée de la part de Dieu ; or, de toutes les révélations la plus humiliante est bien celle qui dévoile à l'homme la corruption de sa nature et la nécessité de sa conversion.

Après avoir cité Calvin et Vinet, donnons ici la parole à un écrivain qui vit au milieu des jeunes de notre génération, les connaît et les comprend : « L'idéal humaniste, dit-il, est le plus grand rival du christianisme. L'humanisme prétend que l'homme ne dépasse pas l'homme, que l'homme n'est rien qu'homme. Le christianisme dit que l'homme est une créature, qu'il est lié à Dieu, et qu'il est pécheur, en révolte contre Dieu... L'humanisme veut que l'homme s'exprime, que sa vie soit une expansion de ce qu'il possède déjà. Le christianisme veut que l'homme se convertisse et qu'il se laisse conduire par un Dieu souverain. C'est pourquoi on ne peut placer le christianisme dans un nouvel humanisme. Si on le faisait, on mettrait de la dynamite dans son humanisme. Un vrai christianisme devrait montrer bientôt que l'humanisme se fait une idée fausse de la réalité humaine. Une des grandes raisons de la décadence de l'humanisme moderne, c'est qu'on commence à découvrir que « le monde moderne a besoin d'une vérité transcendante », mot que M. Julien Benda place à la première page de sa Trahison des Clercs. Cette vérité transcendante ne pourrait être un élément qu'on ajoute à son humanisme. Il faut la mettre tellement au centre, qu'il ne soit plus question d'humanisme, mais plutôt de christianisme. Ce christianisme n'est pas l'expérience de quelques-uns. C'est l'expérience pour laquelle chaque homme est né. Ce christianisme peut se servir des humanités, comme il peut se servir de tout instrument humain. Mais il ne confondra pas l'instrument avec le but.

Toutes choses sont à l'homme, mais l'homme est à Christ. » On retrouvera ces lignes dans un ouvrage suggestif : Pour un humanisme nouveau (324 p., Cahiers de Foi et Vie, 1930). Enquête loyale et riche où les voix les plus diverses, les plus contradictoires, se font entendre dans une commune bonne volonté pour dire comment on peut atteindre l'idéal humain ; « grave débat, faisceau de témoignages vivants », où il y a beaucoup à apprendre, ce livre, bien moderne, me paraît, dans sa noblesse et son désarroi, témoigner avant tout et de façon poignante en faveur de la nécessité de la conversion. Aujourd'hui comme aux jours où prêchait le Christ sur les bords du lac de Galilée, la conversion demeure la grande actualité, la grande difficulté, la seule solution au problème humain. Alex. W.

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Versets relatifs

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      2 Chroniques 24

      Psaumes 51

      12 Recrée en moi un cœur pur ! Ô Seigneur, (rénove-moi) ! Fais renaître dans mon sein un esprit bien disposé !

      Esaïe 6

      Esaïe 55

      Ezéchiel 33

      Matthieu 3

      5 On venait à lui de Jérusalem, de la Judée entière et de toutes les contrées riveraines du Jourdain.
      16 Dès que Jésus eut été baptisé, au moment où il sortit de l’eau, les cieux s’ouvrirent, et il vit l’Esprit de Dieu descendre sous la forme d’une colombe et s’arrêter sur lui.

      Matthieu 7

      18 Il est impossible qu’un arbre sain porte de mauvais fruits ou qu’un arbre malade produise de bons fruits.

      Matthieu 9

      17 On ne verse pas non plus du vin nouveau qui fermente encore dans de vieilles outres, sinon le vin nouveau les fait éclater. Il se répand et les outres sont perdues. Non, pour du vin nouveau, il faut des outres neuves. Ainsi, le vin et les outres se conservent.

      Matthieu 18

      3 il dit : — Vraiment, je vous l’assure : si vous ne vous convertissez pas et ne redevenez pas comme de petits enfants, vous ne pourrez jamais entrer dans le royaume des cieux.

      Matthieu 26

      75 Et tout à coup, Pierre se rappela la prédiction que Jésus lui avait faite : « Avant le chant du coq, tu m’auras déjà renié trois fois ». Alors, il sortit en pleurant amèrement.

      Luc 1

      16 Par son action, beaucoup d’Israélites se convertiront et reviendront au Seigneur, leur Dieu.

      Luc 7

      30 Mais les pharisiens et les docteurs de la loi, qui ont refusé de se faire baptiser par lui, ont méprisé la volonté de Dieu et ont fait échouer son plan à leur égard.

      Luc 13

      1 À ce moment-là, survinrent quelques personnes qui racontèrent à Jésus que Pilate avait fait tuer des Galiléens pendant qu’ils offraient leurs sacrifices.
      2 Jésus leur dit : — Croyez-vous que ces Galiléens ont subi un sort si cruel parce qu’ils étaient de plus grands pécheurs que tous leurs compatriotes ?
      3 Non, pas du tout, mais vous, si vous ne changez pas, vous périrez tous.
      4 Rappelez-vous ces dix-huit personnes tuées quand la tour de Siloé s’est écroulée sur elles. Croyez-vous qu’elles aient été plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ?
      5 Non, pas du tout, mais vous, si vous ne changez pas, vous périrez tous.
      6 Là-dessus, il leur raconta cette parabole : — Un homme avait un figuier dans sa vigne. Un jour, il voulut cueillir des figues, mais n’en trouva pas une seule.
      7 Alors, il dit à celui qui s’occupait de sa vigne : — Cela fait trois ans que je viens chercher des figues à cet arbre, et il ne m’en a pas encore donné une seule. Arrache-le, je ne vois pas pourquoi il occupe la place inutilement. —
      8 Maître, lui répondit l’homme, laisse-le encore une année ! Je bêcherai la terre tout autour et j’y mettrai du fumier.
      9 Peut-être qu’il portera du fruit à la saison prochaine. Sinon, il sera toujours temps de l’arracher.
      10 Un jour de sabbat, Jésus enseignait dans une synagogue.
      11 Il s’y trouvait une femme sous l’emprise d’un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans : elle était toute voûtée et ne pouvait jamais se redresser complètement.
      12 Lorsque Jésus la vit, il l’appela et lui dit : — Femme, tu es délivrée de ton infirmité !
      13 Il posa ses mains sur elle. Immédiatement, elle se redressa, et se mit à louer Dieu.
      14 Mais le chef de la synagogue fut fâché de ce que Jésus ait fait cette guérison le jour du sabbat. Il s’adressa à la foule et lui dit : — Il y a six jours pour travailler, venez donc vous faire guérir ces jours-là, mais pas précisément le jour du sabbat !
      15 Le Seigneur lui répondit en disant : — Hypocrites que vous êtes ! Chacun de vous détache bien son bœuf ou son âne de la mangeoire pour le mener à l’abreuvoir, même le jour du sabbat, pas vrai ?
      16 Mais voilà une femme, de la descendance d’Abraham, que Satan tenait attachée depuis dix-huit ans ; alors, parce que c’est le jour du sabbat, il n’aurait pas fallu la délivrer de sa chaîne ?
      17 Cette réponse de Jésus fit rougir tous ceux qui avaient pris parti contre lui, tandis que le peuple fut enthousiasmé de le voir accomplir tant d’actions merveilleuses.
      18 Jésus dit alors : — À quoi ressemble le règne de Dieu ? Quelle comparaison pourrai-je utiliser pour vous le faire comprendre ?
      19 Tenez, il ressemble à une graine de moutarde qu’un homme aurait recueillie pour la semer dans son jardin : la graine germe, elle grandit jusqu’à devenir un arbuste, et les oiseaux du ciel viennent nicher dans ses branches.
      20 Puis il ajouta : — À quoi comparerai-je encore le règne de Dieu ?
      21 Il est pareil à un peu de levain qu’une femme a pris et mélangé à vingt kilos de farine. Elle pétrit le tout ensemble jusqu’à ce que la pâte entière ait levé.
      22 Jésus passait ainsi à travers villes et villages, répandant partout son enseignement et se dirigeant vers Jérusalem.
      23 Quelqu’un vint lui demander : — Seigneur, est-il vrai que peu de gens seulement seront sauvés ?
      24 Il répondit en s’adressant à tous ceux qui l’écoutaient : — Faites tous vos efforts pour entrer par la porte étroite, car je vous assure que beaucoup de gens chercheront à pénétrer « dans la maison » et n’y parviendront pas.
      25 Quand le Maître de la maison sera entré et qu’il aura fermé la porte à clé, si vous êtes restés dehors, vous aurez beau frapper à la porte et insister en suppliant « Seigneur, Seigneur, s’il te plaît, ouvre-nous ! », il vous répondra : — Je ne sais ni qui vous êtes ni d’où vous venez.
      26 Alors, vous direz : — Mais nous étions à table avec toi, nous avons mangé et bu sous tes yeux. Tu as enseigné dans nos rues…
      27 Il vous répondra : — Je vous le répète : je ne sais vraiment pas d’où vous êtes. Allez-vous en, vous tous qui commettez le mal.
      28 C’est là qu’il y aura des lamentations et d’amers regrets, quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob et tous les prophètes dans le royaume de Dieu, tandis que vous-mêmes en serez exclus.
      29 Des hommes viendront de l’Orient et de l’Occident, du Nord et du Midi, et ils se mettront à table dans le royaume de Dieu.
      30 Et notez bien : parmi ceux qui, maintenant, sont encore considérés comme les derniers, certains seront les premiers, et d’autres, qui comptent parmi les premiers, seront les derniers.
      31 À ce moment-là, quelques pharisiens s’approchèrent de Jésus et l’avertirent : — Tu devrais quitter cette contrée et aller loin d’ici, car Hérode est décidé à te faire mourir.
      32 Mais Jésus leur répondit : — Allez, vous pouvez dire de ma part à ce renard : « Aujourd’hui, je chasse des démons et je guéris des malades. Demain, je ferai de même et après-demain, j’aurai achevé ma tâche.
      33 Mais il faut que je poursuive ma route aujourd’hui, demain et après-demain, car il est impensable qu’un prophète soit mis à mort ailleurs qu’à Jérusalem ! »
      34 Ah, Jérusalem ! Jérusalem ! Toi qui fais mourir les prophètes et qui tues à coups de pierres ceux que Dieu t’envoie ! Combien de fois j’ai voulu rassembler tes habitants auprès de moi, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes ? Mais vous ne l’avez pas voulu !
      35 Eh bien, maintenant je vous laisse à vous-mêmes : l’heure approche où va se réaliser (ce que Jérémie a prédit) : votre temple va être complètement abandonné et restera désert. Oui, je vous le déclare : dorénavant, vous ne me reverrez plus, jusqu’à ce que le temps soit arrivé où vous direz : Béni soit celui qui nous vient de la part du Seigneur !

      Luc 15

      1 Tous les collecteurs d’impôts et les gens mal famés se pressaient autour de Jésus, avides d’écouter ses paroles.
      2 Cela fâchait les pharisiens et les interprètes de la loi. Ils s’en plaignaient et disaient : — Le voilà qui fréquente des gens sans foi ni loi ; il accueille des pécheurs notoires et s’attable avec eux !
      3 Alors, Jésus leur répondit par cette parabole : —
      4 Si l’un de vous possède cent brebis, et que l’une d’elles vienne à s’égarer, n’abandonnera-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres au pâturage pour aller à la recherche de celle qui s’est perdue ? Ne cherchera-t-il pas jusqu’à ce qu’il l’ait découverte ?
      5 Et quand il l’a retrouvée, avec quelle joie il la charge sur ses épaules pour la ramener !
      6 Sitôt rentré chez lui, il appelle ses amis et ses voisins et leur dit : — Venez partager ma joie, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue.
      7 Je vous assure qu’il en est de même au ciel : il y aura plus de joie pour un seul pécheur qui change de vie, que pour quatre-vingt-dix-neuf gens de bien qui estiment n’avoir pas besoin de changer.
      8 Ou bien supposez qu’une femme ait dix pièces d’argent et qu’elle en perde une : ne s’empressera-t-elle pas d’allumer une lampe, de balayer sa maison et de chercher soigneusement dans tous les coins jusqu’à ce qu’elle ait remis la main sur sa pièce ?
      9 Et quand elle l’a retrouvée, elle rassemble ses amies et ses voisines et leur dit : — Réjouissez-vous avec moi, j’ai retrouvé la pièce que j’avais perdue.
      10 Je vous le répète, il en est de même au ciel : il y aura de la joie parmi les anges de Dieu pour un seul pécheur qui change de vie.
      11 Puis il poursuivit : — Un homme avait deux fils.
      12 Le plus jeune lui dit : — Mon père, donne-moi ma part d’héritage, celle qui doit me revenir un jour. Et le père fait le partage de ses biens entre ses fils.
      13 Quelques jours plus tard, le cadet vend tout ce qui est à lui et part au loin dans un pays étranger. Là, il gaspille sa fortune en menant grande vie.
      14 Quand il n’a plus un sou vaillant, une grande famine survient dans ce pays-là, et il commence à connaître les privations.
      15 Alors, il va se faire embaucher par l’un des propriétaires de la contrée. Celui-ci l’envoie dans sa ferme garder les cochons.
      16 Le jeune homme aurait bien voulu apaiser sa faim avec les cosses des caroubes que mangeaient les bêtes, mais personne ne lui en donnait.
      17 Alors, il fait un retour sur lui-même et se met à réfléchir à sa situation. Il se dit : « Tous les travailleurs agricoles de mon père peuvent manger autant qu’ils veulent, alors que moi, je suis ici à mourir de faim !
      18 Je vais me mettre en route, j’irai trouver mon père et je lui dirai : “Mon père, j’ai péché envers Dieu et envers toi.
      19 Je ne mérite plus d’être considéré comme ton fils. Accepte-moi comme l’un de tes ouvriers” ».
      20 Il se met donc en route pour se rendre chez son père. Comme il se trouve encore à une bonne distance de la maison, son père l’aperçoit. Il est pris d’une profonde pitié pour lui. Il court à la rencontre de son enfant, se jette à son cou et l’embrasse longuement.
      21 Le fils lui dit : — Mon père, j’ai péché envers Dieu et envers toi, je ne mérite plus d’être considéré comme ton fils.
      22 Mais le père dit à ses serviteurs : — Allez vite chercher un habit, le meilleur que vous trouverez, et mettez-le-lui. Passez-lui une bague au doigt et chaussez-le de sandales.
      23 Amenez le veau que nous avons engraissé et tuez-le. Nous allons faire un grand festin et nous réjouir,
      24 car voici, pour moi, mon fils était mort, et voilà qu’il est revenu à la vie ; il était perdu, et voici, je l’ai retrouvé. Et ils commencent à se réjouir et à festoyer.
      25 Pendant ce temps, le fils aîné travaillait aux champs. À son retour, à mesure qu’il se rapproche de la maison, il entend des gens qui chantent et qui dansent.
      26 Il appelle un jeune serviteur et lui demande ce qui se passe.
      27 Le garçon lui répond : — C’est ton frère qui est de retour. Parce que ton père l’a retrouvé sain et sauf, il a tué le veau gras en son honneur.
      28 Alors, le fils aîné se met en colère et refuse de franchir le seuil de la porte. Finalement, son père sort et insiste pour qu’il entre.
      29 Mais lui, explose : — Cela fait tant et tant d’années que je travaille pour toi comme un esclave ; jamais je n’ai désobéi à tes ordres. Avec ça, pas une seule fois tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis.
      30 Mais quand celui-là revient, « ton fils » qui a mangé ta fortune avec des filles de joie, pour lui, tu tues le veau gras ! —
      31 Mon garçon, lui dit le père, tu es constamment avec moi et tout ce que je possède t’appartient,
      32 mais il fallait bien faire une fête et se réjouir, car ton frère est là : il était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu, et le voilà retrouvé !

      Luc 22

      32 Mais moi, j’ai prié pour toi, pour que tu ne perdes pas la foi. Et toi, le jour où tu seras revenu sur le bon chemin, sois le soutien de tes frères, fortifie-les (dans la foi). —

      Jean 5

      6 Quand Jésus le voit couché par terre et qu’il apprend qu’il est là depuis si longtemps, il lui demande : — Veux-tu être guéri ? —
      40 Or, précisément, elles aussi témoignent de moi. Mais voilà, vous ne voulez pas venir à moi pour recevoir la vie éternelle.

      Jean 6

      44 Personne ne vient de lui-même à moi, il ne peut venir que si le Père qui m’a envoyé l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour.

      Jean 12

      32 Et moi, quand j’aurai été élevé au-dessus de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi.

      Actes 2

      1 Le jour de la Pentecôte arriva. Les disciples étaient tous rassemblés au même endroit.
      2 Tout à coup, un grand bruit survint du ciel ; c’était comme si un violent coup de vent s’abattait sur eux et remplissait toute la maison où ils se trouvaient assis.
      3 Au même moment, ils virent apparaître des sortes de langues qui ressemblaient à des flammèches. Elles se séparèrent et allèrent se poser sur la tête de chacun des assistants.
      4 Aussitôt, ils furent tous remplis du Saint-Esprit et commencèrent à parler dans différentes langues, chacun suivant les paroles que l’Esprit lui donnait d’exprimer.
      5 Or, parmi ceux qui séjournaient à ce moment-là dans Jérusalem, il y avait des Juifs pieux venus de tous les coins du monde.
      6 En entendant ce bruit, ils accoururent en foule et restèrent cloués sur place, tant ils étaient étonnés d’entendre les disciples parler chacun dans le dialecte de son pays.
      7 Ils n’en croyaient pas leurs oreilles et, pleins d’admiration, ils s’écrièrent : — Voyons ! Tous ces gens qui parlent ne viennent-ils pas de la Galilée ?
      8 Comment se fait-il donc que nous les entendions s’exprimer chacun dans son dialecte maternel ? —
      9 Nous venons de chez les Parthes, dirent les uns. — Nous, de chez les Mèdes. — Et nous, de chez les Élamites. — Nous habitons la Mésopotamie. — Nous, la Judée…— La Cappadoce…— Le Pont…— La province d’Asie…—
      10 La Phrygie…— La Pamphylie…— L’Égypte…— Le territoire de la Libye proche de Cyrène…— Et nous, nous venons de Rome et nous sommes de passage ici. — Moi, je suis juif de naissance…— Et moi, je me suis converti à la religion juive…—
      11 Moi, j’habite l’île de Crète…— Et moi, l’Arabie. — Mais alors, comment se fait-il que nous les entendions publier dans nos propres langues les choses merveilleuses que Dieu a accomplies ?
      12 Ils ne revenaient pas de leur étonnement et ne savaient plus que penser. — Qu’est-ce que cela veut dire ? se demandaient-ils entre eux. —
      13 C’est très simple, répliquaient ceux qui voulaient tourner la chose en ridicule : c’est l’effet du vin doux. Vous ne voyez donc pas que ces gens sont ivres ?
      14 Alors, Pierre s’avança, entouré des onze. D’une voix forte, il dit à la foule : — Écoutez-moi bien, vous qui habitez la Judée et vous tous qui êtes de passage à Jérusalem. Laissez-moi vous expliquer ce qui s’est passé.
      15 Certains d’entre vous insinuent que ces hommes-là seraient ivres. Vous n’y pensez pas ! Il est à peine neuf heures du matin !
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