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CRÉATION

(le récit de la). « Dieu a créé le monde d'une matière informe » (Sag 11:17).

Voir à l'article Cosmogonie ce qu'il faut penser de cette « matière ».

Quant à l'oeuvre créatrice qui « fit la terre et les deux », elle s'ouvre sur ces mots : « Alors Dieu dit », et s'accomplit D'après notre récit (Ge 1:3-2:1) en huit paroles qui sont réparties en trois actes. Il s'agit de constituer le palais de la Vie dont l'homme doit être l'habitant, l'animateur, le roi. Les trois actes consécutifs sont pour en établir le cadre, le meubler, le peupler. Le moyen de création est la parole. Nous en avons le type resté intact dans la première formule : « Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut. » Dans la suite, à « Dieu dit » correspond « et cela s'accomplit ».

La création par la parole sans intermédiaire, sans travail, sans durée, est la notion la plus élevée, la plus grandiose et la plus pure de la puissance divine en action.

L'école d'Hermopolis, en Egypte, et sans doute aussi Zarathoustra, fondateur du mazdéisme, en Perse, étaient arrivés à cette notion. C'est à cette création en huit paroles que l'auteur du Ps 33:6,9 se réfère et c'est elle qu'il exalte quand il dit :

Par la parole de l'Éternel ont été faits les cieux,

Et toute leur armée par le souffle de sa bouche...

Dieu dit, et la chose existe ;

Il commande, et c'est fait

Les trois premières paroles (premier acte) établissent par trois victoires sur le chaos le cadre de l'habitat humain.

-1 re parole : victoire sur les ténèbres par la création de la lumière.

-2 e parole : victoire sur l'abîme des eaux par la création de l'étendue du firmament qui sépare les eaux d'en haut d'avec les eaux d'en bas.

-3 e parole : victoire sur la matière informe, bouillie stérile sous le firmament ; l'élément liquide se concentre, le sec apparaît : c'est la terre, demeure de l'homme.

-La 4 e et la 5 e paroles, ayant pour but de meubler cette demeure, constituent le second acte créateur.

Il faut que, lorsque l'homme, et son cortège d'êtres vivants apparaîtront, ils trouvent de quoi s'installer, c-à-d. de quoi alimenter leur existence et rythmer leur activité.

-4 e parole : création de la végétation nourricière, herbe, légumes et fruits. On sait que, pour les Hébreux, la vie proprement dite n'appartient qu'au règne animal, aux êtres doués de respiration visible (souffle) et de sang (sang =vie, Le 17:12).

-5 e parole : création du monde sidéral. L'astre est l'horloge des temps primitifs. Soleil, lune, étoiles sont établis comme signes pour marquer le temps et ses révolutions nécessaires, fixant l'activité et le repos des êtres (cf. Ps 104:19-24) et réglant cette vaste usine où va s'accomplir l'élaboration de la vie.

Tout est prêt. Notre monde est organisé, approvisionné, réglé : ses habitants peuvent apparaître.

Les paroles 6, 7 et 8 constituent le troisième acte créateur. L'homme étant le centre et le but de la création, l'évocation des êtres vivants commence par la circonférence, par les animaux les plus éloignés de l'homme et les moins accessibles pour lui. La terre étant l'élément le plus noble, le dernier créé, doit fournir à la nature les êtres les plus parfaits.

-6 e parole : création des poissons (l'eau =le plus ancien élément) et des oiseaux (firmament =2 e élément créé).

-7 e parole : création des animaux produits par la terre (dernier élément créé), êtres vivants qui occupent le même sol que l'homme. Leur énumération commence par ceux qui vivent dans le commerce de l'homme : les animaux domestiques.

-8 e parole : création de l'homme. Celui-ci ne vient pas directement d'un élément, mais il est introduit avec solennité comme l'accomplissement d'un dessein spécial de Dieu, comme un aboutissement : il rattache à Dieu toute la création. L'homme-est créé directement par Dieu ; il est fait à la ressemblance divine. C'est l'apparition du roi.

Coup sur coup, avec une sûreté et une fécondité toutes-puissantes, les paroles créatrices se sont succédé, illuminant le chaos, étendant le ciel, dégageant la terre, la couvrant des merveilles de la nature et lui donnant son chef. La création achevée, Dieu bénit le premier couple humain, investit l'homme de la royauté sur tous les êtres vivants, pose la condition universelle que la vie ne s'alimente pas au détriment de la vie et constate la perfection de son oeuvre.

« Ainsi, conclut le rédacteur, furent achevés le ciel, la terre et toute leur armée. »

Ce récit, admirablement ordonné et d'une incomparable majesté, élève le Créateur infiniment au-dessus de l'humanité, par ses moyens d'action que Jésus, la Parole faite chair, reprendra durant les trois ans de son ministère, quand, par la simple émission de sa volonté, il apaisera la tempête, chassera les démons, ressuscitera Lazare : « Dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri » (Mt 8:8) ; ce message du centenier à Jésus montre qu'il avait bien compris la méthode divine ; aussi Jésus déclare-t-il qu'il n'a jamais rencontré une pareille foi, pas même en Israël.

Quand l'auteur du code sacerdotal, P, composa, très postérieurement, ses généalogies, il trouva devant lui le récit en 8 paroles que nous venons d'analyser. C'était le temps où les hommes du Temple achevaient d'élaborer leur savante organisation des fêtes juives autour du chiffre 7 : depuis le sabbat, fête du 7 e jour, jusqu'à l'année sabbatique, tous les 7 ans, et l'année jubilaire après 7 fois. 7 ans. Le caractère conventionnel de cette organisation ressort assez du fait qu'aucun document historique n'en mentionne la réalisation. Mais on peut s'expliquer que, dans le milieu où elle fut élaborée, la piété juive se soit représenté que la semaine était de création divine et que l'institution du sabbat avait pour origine le repos même de Dieu : le repos de Dieu, archétype et motif suprême du repos de l'homme, le Sabbat. C'est ainsi que, sans aucune intention de dénaturer, mais avec la conviction, au contraire, de compléter le texte primitif et de rétablir la vérité première, l'auteur des généalogies a dû s'appliquer à faire rentrer les 8 paroles créatrices dans le cadre d'une semaine avec, tout naturellement, le sabbat de Dieu pour conclusion. Il a fait son travail avec conviction et grand art. La majesté de sa création en 6 jours est aussi grande que la majesté de la création en 8 paroles. Malheureusement le récit primitif se prêtait mal à l'adaptation.

Les 6 jours créateurs sont bien, quoi qu'on en ait dit, des jours ouvrables ; il s'agit non de périodes, mais de jours civils dont le soir (=12 heures de nuit) et le matin (=12 heures de jour) font la journée. Or notre auteur, voulant accommoder les actes créateurs dans le cadre de la semaine, s'est vu acculé à la nécessité de mettre des soirs et des matins, c-à-d. des heures de nuit et des heures de lumière, 4 jours avant la création des luminaires établis par Dieu précisément pour distinguer les jours et les nuits. Il suffit de réfléchir à cet inconvénient pour voir s'écrouler tout le système. L'ordonnance qui établit le parallèle entre les 3 premiers et les 3 derniers jours est parfaite, mais elle n'est obtenue qu'en soudant arbitrairement 2 fois 2 paroles et cela de façon fort contraire à la logique de la création. Celle-ci, comme nous l'avons vu, lie la 3 e parole aux 2 premières (établissement du cadre) et la 4 e à la 5 e (établissement des conditions de vie). De même la 7 e est liée à la 6 e (êtres vivants produits par la terre) et ne va pas de pair avec la 8 e, laquelle introduit l'homme en le distinguant nettement comme une création - spéciale, unique en son genre. Ainsi, l'ordre réel, le lien organique sont détruits par le cadre factice des 6 jours.

Remarquons encore que Ge 2:4 b dit : « le jour où (hébreu beyôni ; LXX hê [i] hêmérâ [i] ; Vulg, in die quo) Dieu fit une terre et des cieux ». Cette formule ne cadre en aucune façon avec le travail en 6 jours, tandis qu'elle s'accorde parfaitement avec l'idée primitive : Dieu, pour créer une terre et des cieux, n'eut qu'à parler. Traduire ici beyôm par « lorsque », c'est éluder la difficulté par souci d'harmonisation.

Reste la question du repos de Dieu. Ge 2:1 a est une conclusion ; Ge 2:1 b introduisant le sabbat rouvre un récit terminé. Les LXX ont été embarrassés par ce conflit dans les termes et s'en sont tirés en changeant le texte. Il vaut mieux reconnaître que la préoccupation du repos n'est pas entrée dans le récit primitif, lequel ayant conçu la création sans y faire entrer des journées de travail, n'avait pas non plus à appeler en cause l'idée du repos, corrélative à l'idée de fatigue. L'institution du sabbat existait très anciennement chez les Babyloniens sous le nom de « sabbattu » (voir Sabbat). Un jour sur sept était consacré à la divinité, mais la raison d'être de ce jour n'était pas le repos de cette divinité elle-même ; c'était « le jour de l'apaisement du coeur ». L'idée du repos de Jéhovah ne se retrouve pas non plus dans les textes primitifs de la littérature hébraïque, ni chez les prophètes où l'activité de Jéhovah s'exerçant « à bras étendu » est présentée comme une action continue ; (cf. Esa 40:28) le Ps 104, qui exalte les oeuvres merveilleuses de la création, ne les arrête pas aux 6 jours, mais présente toute apparition de la vie comme la suite ininterrompue de l'activité créatrice qui « renouvelle sans cesse la face de la terre » (verset 29 et suivant, Esa 41:18-20). « Mon Père, dira un jour Jésus, agit continuellement » (Jn 5:17). La notion du repos de Dieu motivant le sabbat est aussi étrangère à Israël que la notion des fêtes sabbatiques ou jubilaires, dont on ne retrouve aucune trace dans les annales hébraïques avant l'exil, mais qui font partie du même système que celui de la création établie dans le cadre de la semaine. Ce sont là les travaux postérieurs d'une théologie sacerdotale plutôt juive qu'hébraïque. Le Décalogue primitif donné par Moïse (voir Décalogue) et dont nous avons deux versions avec commentaires (Ex 20, De 5) instituait le « Sabbat pour Jéhovah » et non « de Jéhovah ». Le commentaire d'Ex 20 rattache le repos du 7 e jour au texte de Ge 2:2 et suivant. Mais le commentaire de De 5, inspiré très directement par les temps mosaïques, lui donne pour motif qu'Israël a été esclave au pays d'Egypte, et doit par conséquent avoir pitié des esclaves, leur donner un jour de relâche par semaine, et accorder le même repos à toute bête de somme, afin que la nature entière, dont l'homme n'est que l'usufruitier, soit replacée tous les 7 jours dans la dépendance directe du Créateur. L'idée que Dieu est le maître de tout et que, devant lui, l'homme doit abdiquer, est essentiellement dans le mouvement de la prédication prophétique. Par contre, peut-on s'imaginer que si l'auteur du Deutéronome avait eu sous les yeux un décalogue de Moïse motivant le sabbat de la créature par le sabbat du Créateur, il se serait permis d'en effacer le repos de Dieu ? Parmi toutes les raisons qui militent contre l'antiquité du cadre de la semaine appliqué au récit de la création, le décalogue de De 5 est une de celles qui doivent le plus retenir notre attention.

Que l'on se rattache à la création en 8 paroles ou à la création en 6 jours, un fait demeure, c'est que, même avec le système des jours considérés comme des périodes et assimilés aux âges de la géologie, on ne saurait sans s'abuser gravement présenter le récit biblique de la création comme un exposé scientifique corroboré par les découvertes modernes. Ge 1 part de la croyance que la terre est plate et qu'elle est le centre de l'univers (voir Cosmogonie). D'après son récit, le soleil et les étoiles ont été créés après la terre. Enfin, les oiseaux ont précédé tous les animaux terrestres, et les végétaux ont atteint leurs formes les pins évoluées avant qu'aucune forme animale n'ait apparu. Il faut reconnaître que l'auteur a partagé pour l'ensemble les croyances de ses contemporains. Mais dans la façon dont il a pensé ces croyances et dont il les a exprimées, sa méditation d'homme de Dieu l'a élevé si haut au-dessus des fantaisies du paganisme qu'il est arrivé, même au point de vue scientifique, à des clartés donnant à son récit le caractère d'une véritable révélation : création par un Dieu unique, harmonie du plan de la nature, unité de la race humaine, évolution allant de l'océan primitif en passant par le monde inorganique, puis les végétaux, puis le monde animal : les poissons, les reptiles, les mammifères, jusqu'à l'homme présenté comme le roi de la création du fait qu'il est formé à l'image du Créateur. Quand le savant des temps modernes s'est mis à la recherche des secrets de la nature, il a trouvé ces jalons déjà posés dans la première page de la Bible. Qui pourra dire à quel point ces jalons ont orienté et fécondé ses hypothèses ? L'ingratitude peut méconnaître, non supprimer l'effet du service rendu.

Si nous laissons maintenant le domaine scientifique, réservé par Dieu à la conquête de l'homme libre, pour nous placer sur le terrain de la vérité religieuse où l'homme de la Chute ne pouvait par lui-même accéder sans le secours divin, notre récit de la création nous apporte l'accent de la parole même de Dieu. Il nous révèle que la création conçue par la toute-sagesse, exécutée par la toute-puissance, avait un but suprême : l'apparition d'un être fait à la ressemblance divine et capable d'établir, sur la terre délivrée du chaos, le règne de Dieu. Le plan compromis par le premier Adam a été rétabli par le second. A la première création dénaturée par le péché succéderont les nouveaux cieux et la nouvelle terre où la justice habitera (2Pi 3:13), mais ceux-ci ne feront autre chose que de réaliser, par le détour de la Rédemption, la pensée initiale, le plan de la première création voulue pour le bonheur de la créature et pour la gloire du Créateur. La parole inaugurale de l'A.T. qui tira le monde des ténèbres répond à la parole du N.T. : « le Fils bien-aimé du Père, image du Dieu invisible, en qui, par qui et pour qui tout a été créé » (Col 1:12-16). Et comme l'oeuvre du Christ crucifié a pour origine le don de ce Fils bien-aimé au monde (Jn 3:16), toute l'histoire de la création, depuis le « que la lumière soit » (Ge 1:3, comp. 2Co 4:6) jusqu'au « rétablissement de toutes choses » (Ac 3:21) par la victoire de « l'Agneau immolé » (Ap 13:8 22:3,6), nous apparaît, dans son unité, comme une oeuvre d'amour, l'amour gratuit de Dieu, « chaîne immense qui descend du ciel et qui remonte au ciel en ramassant l'homme au passage » (L. Bonnet).

En même temps que le récit de la création pose les fondements sur lesquels toute l'histoire du Royaume de Dieu devra s'édifier, il jette des clartés décisives sur ce que nous pouvons savoir et de la nature de Dieu et de la destinée de l'homme. L'homme est fait à l'image du Créateur. Puis donc que l'image (voir ce mot) est intelligence, coeur, conscience, volonté, Dieu, le modèle, est au sens absolu : intelligence, coeur, conscience, volonté ; Dieu est la personne parfaite. D'autre part, l'oeuvre du Créateur (le modèle) ayant consisté à mettre la lumière à la place des ténèbres, l'ordre à la place du désordre, la vie à la place de la mort, la fécondité à la place de la stérilité, et de tout ordonner de façon que le bonheur règne sur la terre, l'homme (l'image), pour réaliser sa destinée (ressembler à Dieu), doit vouer son action à mettre partout où il intervient : lumière, ordre, vie, fécondité, bonheur. Si, au cours de la civilisation dite chrétienne, l'homme baptisé au nom de Jésus-Christ avait pris en considération les choses élémentaires que lui enseigne le récit biblique de la création, la société contemporaine ne s'agiterait pas dans les convulsions où la mettent, en dépit de l'Évangile, les modernes faiseurs de chaos. Alex. W.

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    • Genèse 1

      1 Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.
      2 Or la terre était informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l'abîme, et l'Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux.
      3 Et Dieu dit : Que la lumière soit ; et la lumière fut.
      4 Et Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres.
      5 Et Dieu nomma la lumière, jour ; et il nomma les ténèbres, nuit. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le premier jour.
      6 Puis Dieu dit : Qu'il y ait une étendue entre les eaux ; et qu'elle sépare les eaux d'avec les eaux.
      7 Et Dieu fit l'étendue, et sépara les eaux qui sont au-dessous de l'étendue, d'avec les eaux qui sont au-dessus de l'étendue ; et cela fut ainsi.
      8 Et Dieu nomma l'étendue, cieux. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le second jour.
      9 Puis Dieu dit : Que les eaux qui sont au-dessous des cieux se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse ; et cela fut ainsi.
      10 Et Dieu nomma le sec, terre ; et il nomma l'amas des eaux, mers ; et Dieu vit que cela était bon.
      11 Puis Dieu dit : Que la terre pousse de la végétation, des herbes portant semence, des arbres fruitiers portant du fruit selon leur espèce, qui aient leur semence en eux-mêmes sur la terre ; et cela fut ainsi.
      12 Et la terre produisit de la végétation, des herbes portant semence selon leur espèce, et des arbres portant du fruit, qui avaient leur semence en eux-mêmes, selon leur espèce ; et Dieu vit que cela était bon.
      13 Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le troisième jour.
      14 Puis Dieu dit : Qu'il y ait des luminaires dans l'étendue des cieux, pour séparer le jour d'avec la nuit, et qu'ils servent de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ;
      15 Et qu'ils servent de luminaires dans l'étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et cela fut ainsi.
      16 Et Dieu fit les deux grands luminaires ; le grand luminaire, pour dominer sur le jour, et le petit luminaire, pour dominer sur la nuit ; il fit aussi les étoiles.
      17 Et Dieu les mit dans l'étendue des cieux, pour éclairer la terre ;
      18 Et pour dominer sur le jour et sur la nuit, et pour séparer la lumière d'avec les ténèbres ; et Dieu vit que cela était bon.
      19 Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le quatrième jour.
      20 Puis Dieu dit : Que les eaux produisent en abondance des êtres vivants ; et que des oiseaux volent sur la terre devant l'étendue des cieux.
      21 Et Dieu créa les grands poissons, et tous les êtres vivants qui se meuvent, dont les eaux foisonnèrent, selon leurs espèces, et tout oiseau ailé, selon son espèce ; et Dieu vit que cela était bon.
      22 Et Dieu les bénit, en disant : Croissez et multipliez, et remplissez les eaux dans les mers ; et que les oiseaux multiplient sur la terre.
      23 Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le cinquième jour.
      24 Puis Dieu dit : Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce, bétail, reptiles et animaux de la terre selon leur espèce ; et cela fut ainsi.
      25 Et Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce, le bétail selon son espèce, et tous les reptiles du sol selon leur espèce ; et Dieu vit que cela était bon.
      26 Puis Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.
      27 Et Dieu créa l'homme à son image ; il le créa à l'image de Dieu ; il les créa mâle et femelle.
      28 Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l'assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre.
      29 Et Dieu dit : Voici je vous ai donné toute herbe portant semence, qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre qui a en soi du fruit d'arbre portant semence ; ce sera votre nourriture.
      30 Et à tous les animaux des champs, et à tous les oiseaux des cieux, et à tout ce qui se meut sur la terre, qui a en soi une âme vivante, j'ai donné toute herbe verte pour nourriture ; et cela fut ainsi.
      31 Et Dieu vit tout ce qu'il avait fait, et voici, c'était très bon. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le sixième jour.

      Genèse 2

      1 Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée.
      2 Et Dieu eut achevé au septième jour son oeuvre qu'il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son oeuvre qu'il avait faite.
      4 Telles sont les origines des cieux et de la terre, quand ils furent créés, lorsque l'Éternel Dieu fit la terre et les cieux.

      Exode 20

      1 Alors Dieu prononça toutes ces paroles, en disant :
      2 Je suis l'Éternel ton Dieu, qui t'ai retiré du pays d'Égypte, de la maison de servitude.
      3 Tu n'auras point d'autres dieux devant ma face.
      4 Tu ne te feras point d'image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut dans les cieux, ni ici-bas sur la terre, ni dans les eaux sous la terre ;
      5 Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car je suis l'Éternel ton Dieu, un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants, jusqu'à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent,
      6 Et qui fais miséricorde jusqu'à mille générations à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements.
      7 Tu ne prendras point le nom de l'Éternel ton Dieu en vain ; car l'Éternel ne tiendra point pour innocent celui qui aura pris son nom en vain.
      8 Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier ;
      9 Tu travailleras six jours, et tu feras toute ton oeuvre ;
      10 Mais le septième jour est le repos de l'Éternel ton Dieu ; tu ne feras aucune oeuvre en ce jour-là, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui est dans tes portes ;
      11 Car l'Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, la mer et tout ce qui est en eux, et il s'est reposé le septième jour ; c'est pourquoi l'Éternel a béni le jour du repos et l'a sanctifié.
      12 Honore ton père et ta mère, afin que tes jours soient prolongés sur la terre que l'Éternel ton Dieu te donne.
      13 Tu ne tueras point.
      14 Tu ne commettras point adultère.
      15 Tu ne déroberas point.
      16 Tu ne diras point de faux témoignage contre ton prochain.
      17 Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son boeuf, ni son âne, ni aucune chose qui soit à ton prochain.
      18 Or, tout le peuple entendait les tonnerres et le son de la trompette, et voyait les éclairs et la montagne fumante. Le peuple donc, voyant cela, tremblait et se tenait loin.
      19 Et ils dirent à Moïse : Parle-nous toi-même, et nous écouterons ; mais que Dieu ne parle point avec nous, de peur que nous ne mourions.
      20 Et Moïse dit au peuple : Ne craignez point, car Dieu est venu pour vous éprouver, et afin que sa crainte soit devant vous, en sorte que vous ne péchiez point.
      21 Le peuple donc se tint loin ; et Moïse s'approcha de l'obscurité où était Dieu.
      22 Et l'Éternel dit à Moïse : Tu diras ainsi aux enfants d'Israël : Vous avez vu que je vous ai parlé des cieux.
      23 Vous ne ferez point, à côté de moi, des dieux d'argent, et vous ne ferez point des dieux d'or.
      24 Tu me feras un autel de terre, sur lequel tu sacrifieras tes holocaustes et tes sacrifices de prospérité, tes brebis et tes taureaux. En tout lieu où je ferai célébrer mon nom, je viendrai à toi et je te bénirai.
      25 Que si tu me fais un autel de pierres, tu ne les emploieras point taillées ; car si tu levais sur elles ton fer, tu les souillerais.
      26 Et tu ne monteras point à mon autel par des degrés, afin que ta nudité n'y soit pas découverte.

      Lévitique 17

      12 C'est pourquoi j'ai dit aux enfants d'Israël : Personne d'entre vous ne mangera du sang, et l'étranger qui séjourne parmi vous, ne mangera pas de sang.

      Psaumes 33

      6 Les cieux ont été faits par la parole de l'Éternel, et toute leur armée par le souffle de sa bouche.
      9 Car il parle, et la chose existe ; il commande, et elle paraît.

      Psaumes 104

      1 Mon âme, bénis l'Éternel ! Éternel, mon Dieu, tu es merveilleusement grand ; tu es revêtu de splendeur et de majesté.
      2 Il s'enveloppe de lumière comme d'un vêtement ; il étend les cieux comme une tenture.
      3 Il construit sa haute demeure avec les eaux ; il fait des nuées son char ; il se promène sur les ailes du vent.
      4 Il fait des vents ses messagers, des flammes de feu ses serviteurs.
      5 Il a posé la terre sur ses bases ; elle est inébranlable à jamais.
      6 Tu l'avais couverte de l'abîme comme d'un vêtement ; les eaux se tenaient sur les montagnes.
      7 A ta menace, elles se retirèrent ; au bruit de ton tonnerre, elles s'enfuirent.
      8 Les montagnes s'élevèrent, les vallées s'abaissèrent au lieu que tu leur avais assigné.
      9 Tu as fixé pour les eaux une borne qu'elles ne passeront pas ; elles ne reviendront pas couvrir la terre.
      10 Il envoie des sources dans les vallées, et elles courent entre les montagnes.
      11 Elles abreuvent toutes les bêtes des champs ; les ânes sauvages y étanchent leur soif.
      12 Les oiseaux habitent sur leurs bords, faisant résonner leur voix dans le feuillage.
      13 De sa haute demeure, il abreuve les montagnes ; la terre est rassasiée du fruit de tes oeuvres.
      14 Il fait germer le foin pour le bétail et l'herbe pour le service de l'homme, faisant sortir la nourriture de la terre ;
      15 Et le vin qui réjouit le coeur de l'homme et fait resplendir son visage plus que l'huile ; et le pain qui soutient le coeur de l'homme.
      16 Les arbres de l'Éternel sont rassasiés, les cèdres du Liban qu'il a plantés.
      17 C'est là que les oiseaux font leurs nids ; les cyprès sont la demeure de la cigogne ;
      18 Les hautes montagnes sont pour les bouquetins ; les rochers sont la retraite des lapins.
      19 Il a fait la lune pour marquer les temps ; le soleil connaît son coucher.
      20 Tu amènes les ténèbres, et la nuit vient, où toutes les bêtes des forêts se promènent.
      21 Les lionceaux rugissent après la proie, et pour demander à Dieu leur pâture.
      22 Le soleil se lève ; ils se retirent, et se couchent dans leurs tanières.
      23 Alors l'homme sort à son ouvrage, et à son travail jusqu'au soir.
      24 O Éternel, que tes oeuvres sont en grand nombre ! Tu les as toutes faites avec sagesse ; la terre est pleine de tes richesses.
      25 Et cette grande et vaste mer ! Là sont des animaux sans nombre, gros et petits.
      26 Là se promènent les navires, et ce Léviathan que tu as formé pour s'y jouer.
      27 Tous, ils s'attendent à toi, pour que tu leur donnes leur nourriture en son temps.
      28 Tu la leur donnes, et ils la recueillent ; tu ouvres ta main, et ils sont rassasiés de biens.
      29 Caches-tu ta face ? ils sont éperdus ; retires-tu leur souffle ? ils expirent, et retournent en leur poussière.
      30 Envoies-tu ton esprit ? ils sont créés, et tu renouvelles la face de la terre.
      31 Que la gloire de l'Éternel dure à toujours ! Que l'Éternel se réjouisse dans ses oeuvres !
      32 Il regarde la terre et elle tremble ; il touche les montagnes et elles fument.
      33 Je chanterai à l'Éternel tant que je vivrai ; je psalmodierai à mon Dieu tant que j'existerai.
      34 Que ma méditation lui soit agréable ! Je me réjouirai en l'Éternel.
      35 Que les pécheurs disparaissent de la terre, et que les méchants ne soient plus ! Mon âme, bénis l'Éternel ! Louez l'Éternel !

      Esaïe 40

      28 Ne le sais-tu pas, ne l'as-tu pas entendu, que l'Éternel est le Dieu d'éternité, qui a créé les extrémités de la terre ? Il ne se lasse point, il ne se fatigue point, et on ne peut sonder son intelligence.

      Esaïe 41

      18 Je ferai jaillir des fleuves sur les hauteurs, et des sources au milieu des vallées ; je changerai le désert en étang, et la terre aride en sources d'eaux ;
    • Genèse 1

      1

      « Genèse » est un nom tiré du grec, il signifie « le livre de la création, ou de la réalisation » ; ce titre est correctement traduit car l'ouvrage contient le récit de l'origine de toutes choses. C'est le plus ancien livre historique. Aucun autre livre sur l'antiquité ne conteste son autorité ; la plupart des choses enregistrées par plusieurs auteurs païens des plus anciens, ainsi que les différentes coutumes des nations, confirment ce qui est compté dans le livre de la Genèse.

      Dieu crée les cieux et la terre. (Genèse 1:1,2)
      La création de la lumière. (Genèse 1:3-5)
      Dieu sépare la terre des eaux ; Il rend la terre fructueuse. (Genèse 1:6-13)
      Dieu crée le soleil, la lune et les étoiles. (Genèse 1:14-19)
      Les animaux sont créés. (Genèse 1:20-25)
      L'homme est créé à l'image de Dieu. (Genèse 1:26-28)
      La nourriture est fournie. (Genèse 1:29,30)
      L'œuvre de la création est complètement achevée. (Genèse 1:31)

      Le premier verset de la Bible nous donne une explication rationnelle et utile des origines de la terre et des cieux. Les chrétiens réellement humbles, grâce à leur foi, sont mieux à même de comprendre ces choses, plus que ne le peuvent, par leur imagination, les hommes les plus instruits.

      Ce que nous pouvons voir du ciel et de la terre, nous fait découvrir la puissance du grand Créateur. Au vu, ici-bas, de notre condition humaine, nous devons garder à l'esprit notre devoir de chrétiens : lever toujours les yeux vers le ciel, et garder la terre sous nos pieds. Le Fils de Dieu, ne faisant qu'un avec le Père, était avec Celui-ci, lors de la création du monde ; qui plus est, on nous dit, dans Sa Parole, que le monde a été fait par Lui, et que rien n'a été fait sans Lui. Ah, quelles nobles pensées devrions-nous avoir au sujet de ce grand Dieu que nous adorons, ce grand Médiateur vers qui nous adressons nos prières ! Et ici, dès le début du Saint Livre, nous lisons, au sujet de cet esprit divin, qu'Il travaille dans le cœur de l'homme ; ce type d'action est d'ailleurs souvent mentionné dans d'autres passages de la bible. Il faut remarquer qu'au début, il n'y avait rien d'enviable sur la surface terrestre car le monde d'alors était informe et vide ; tout n'était que désolation. De manière imagée, l'œuvre effectuée par la grâce, dans l'âme, est aussi une création nouvelle : dans une âme « en friche », là où il n'y a pas eu de nouvelle naissance, on ne peut trouver que désordre, confusion et tout ce qui concerne le mal ; cette âme est vide de tout ce qui concerne le bien, de tout contexte divin ; on n'y trouve que l'obscurité car il n'y a en elle que ténèbres : c'est ici notre état naturel, avant que la Grâce toute puissante ne produise en nous Son changement.

      3 Dieu dit : « Que la lumière soit » ; ce fut Sa volonté et aussitôt la lumière jaillit. Que de puissance, dans la Parole de Dieu !

      Lors de la nouvelle naissance, la première chose traitée dans l'âme est la lumière : le Saint Esprit œuvre sur la volonté et les affections, de façon à éclairer notre compréhension. Ceux, qui dans leur péché, vivaient dans les ténèbres, sont, par grâce, parvenus à la Lumière, à savoir, le Seigneur.

      L'obscurité aurait régné éternellement sur l'homme déchu si le Fils de Dieu n'avait pas été ému de compassion à son égard, 1Jean 5:20. La lumière que Dieu désirait, au tout début, a été agréée. Dieu a séparé la lumière des ténèbres ; qu'y a-t-il en effet de commun entre les deux ? Dans les lieux célestes se trouve une lumière parfaite, l'obscurité n'existe pas ; en enfer, c'est l'inverse : ce ne sont que ténèbres, il n'y a aucune clarté. Le jour et la nuit appartiennent au Seigneur ; vivons-les chacun en Son honneur, en travaillant pour Lui le jour et en nous reposant sur Lui chaque nuit, méditant Sa parole sans cesse.

      6 Le monde était vide, mais par le biais d'une Parole, il se remplit des richesses divines et ce, jusqu'à ce jour.

      Il est cependant permis à l'homme de jouir de ces richesses, elles proviennent de Dieu, et doivent être utilisées pour Son service et à Son honneur. Dès que Dieu a donné son ordre, la terre a produit l'herbe, les plantes, et les fruits. Dieu doit être glorifié pour tous les avantages que nous recevons des produits de la terre. Si nous recevons les bénédictions de la Fontaine de la grâce divine, nous pouvons nous réjouir en Lui, même si ces miséricordes semblent parfois temporairement tarir.

      14 Au quatrième jour, le soleil, la lune et les étoiles sont créés. Tout cela est l'œuvre de Dieu. Les étoiles apparaissent alors, sans que l'on nous en dise plus sur leur nombre, leur nature, leur place, leur taille et leur mouvement ; les écritures ont été en effet écrites, non pour satisfaire notre curiosité ou pour nous instruire dans le domaine astronomique, mais pour nous mener à Dieu et pour nous rendre saints. Les luminaires célestes ont été créés pour servir Sa gloire ; ils émettent leur lumière avec régularité, de manière conforme à chaque saison, et ce, sans défaillance.

      Nous sommes de véritables lumières dans ce monde, destinés à servir Dieu ; devons-nous le faire d'une manière qui manifeste avec orgueil la prétendue force du genre humain ? Pas du tout ! La lumière que nous pouvons rayonner ne peut être comparable à celle émise par Dieu, dans notre direction. Nous consommons la lumière du Maître, n'oublions pas Ses œuvres à notre égard !

      20 Dieu a ordonné aux poissons et aux oiseaux d'être féconds. Cet ordre, Il l'a rendu Lui-même exécutable. Les insectes, qui sont bien plus nombreux que les oiseaux et les gros animaux, semblent curieusement avoir été créés le même jour. La sagesse et la puissance du créateur peuvent être contemplées à la fois devant une fourmi et devant un éléphant. La puissance de la Providence divine préserve toute la création, Ses bénédictions sont abondantes.
      26 L'homme a été le dernier des êtres créés : c'est à la fois un honneur et une faveur qui lui ont été faits. L'homme a été toutefois créé le même jour que les animaux. Son corps a été tiré de la terre, tout comme pour eux. Tant que l'être humain est en vie, il habite dans le même environnement terrestre que l'animal. Dieu nous interdit de nous conduire de la même manière que les bêtes, sous prétexte que nous avons un corps sujet aux mêmes instincts et aux mêmes penchants !

      L'homme a été créé pour être une créature différente des autres. La chair et l'esprit, les cieux et la terre sont présents en même temps devant le Créateur. Dieu dit : « Faisons l'homme ». L'homme, quand il fut créé, était destiné à glorifier le Père, le Fils et le Saint Esprit.

      Nous sommes baptisés en Son Nom, nous ne pouvons demeurer sur terre que par Lui. (Il n'y a que l'âme de l'homme qui ne peut rechercher l'image de Dieu). Au début, l'homme a été créé juste, Ec 7:29. Son intelligence a su discerner clairement les préceptes divins ; il n'a commis aucune erreur ni faute dans la connaissance des Préceptes divins ; il a consenti immédiatement, en toutes choses, à suivre la volonté de Dieu. Ses pensées n'étaient pas détournées, et il ne s'est pas dirigé vers de mauvaises passions. Ses pensées ont été tout de suite polarisées vers les meilleurs sujets. Nos premiers parents étaient ainsi, dans un état de sainteté, heureux, ayant l'image de Dieu en eux. Mais maintenant, combien cet aspect de Dieu, aux yeux de sa créature, est défiguré ! Que le seigneur inonde nos âmes de Sa grâce !

      29 L'homme doit se nourrir des plantes et des fruits, en particulier les céréales et tous les produits que donne la terre. Que le peuple de Dieu rejette donc tout souci de nourriture sur Lui et ne soit pas anxieux sur le « manger » et le « boire ». Celui qui nourrit les oiseaux du ciel ne délaissera pas Ses enfants.
      31 Quand nous examinons nos œuvres, nous constatons, avec une certaine honte, qu'elles sont vraiment mauvaises ; Dieu quant à Lui, a vu au contraire, que les siennes étaient très bonnes. Elles ont été bonnes car elles furent crées telles que le Créateur l'a désiré. Toutes Ses œuvres, en tous lieu, Le louent et Le bénissent ; Oh Seigneur, bénis mon âme !

      Bénissons Dieu pour l'évangile de Christ ; quand nous considérons Sa puissance, fuyons, en tant que pécheurs, la Colère à venir. Si nous sommes nés de nouveau, en toute sainteté, à l'image de Dieu, nous irons vers de « nouveaux cieux et la nouvelle terre, où demeure la droiture ».

      Genèse 2

      1

      Le premier Sabbat. (Genèse 2:1-3)
      Détails sur la création. (Genèse 2:4-7)
      La création du jardin Éden. (Genèse 2:8-14)
      L'homme y est placé. (Genèse 2:15)
      Les commandements de Dieu. (Genèse 2:16,17)
      Les animaux sont nommés, La création de la femme, L'institution divine du mariage. (Genèse 2:18-25)

      Après six jours, Dieu termina l'œuvre de la création. Quand le Créateur opère des miracles, il dépasse la nature mais ne change jamais les lois qu'Il a dictées, Il n'ajoute rien à Ses préceptes établis. Dieu ne s'est pas reposé parce qu'il était las, mais seulement lorsque Ses souhaits furent comblés. Notez déjà le début de l'œuvre de la grâce, dans la sanctification ou dans le désir de rester saint, au jour de sabbat. Le respect solennel d'un jour sur sept, consacré au saint repos, à l'honneur de Dieu, est le devoir de tous ceux pour qui le Créateur a réservé cette sainte journée, à savoir le sabbat. En ce temps-là, les représentants de la race humaine ne pouvaient être que nos premiers parents. C'est pour eux que le sabbat a été institué ; il a été aussi clairement établi pour toutes les générations suivantes.

      Le sabbat chrétien, celui que nous observons, est le septième jour ; en lui nous célébrons le repos de Dieu le Fils, et l'accomplissement de son œuvre de rédemption à notre égard.

      4 Le texte nous donne ici le nom du Créateur : « Jéhovah ».

      Quand le mot « Seigneur » est en majuscules, dans certaines versions de nos bibles, cela signifie que le terme original est « Jéhovah ». Ce nom de Dieu dénote qu'Il est l'Être par excellence, et qu'Il a le pouvoir de créer toutes choses et toutes créatures. Le texte nous révèle ensuite l'existence des plantes et des herbes : elles sont destinées à servir de nourriture à l'homme. La terre ne peut produire des fruits elle-même : cela est opéré par le Tout Puissant. La grâce ne peut croître d'elle-même dans une âme où règne le péché, en fait, c'est Dieu qui opère. La pluie est aussi un don de Dieu ; elle ne vient à nous que si Dieu le permet. Bien que Dieu soit satisfait de ses œuvres, Il peut fort bien s'en passer ; et bien que nous ne devons pas tenter Dieu en négligeant Sa création, nous devions Lui faire confiance et respecter notre environnement. Quel que soit le cours des évènements, Dieu arrosera les plantes de Sa création. La grâce divine descend comme la rosée, et arrose l'église, sans bruit. Le corps de l'homme a été tiré de la poussière, la même que celle que l'on voit sur le sol. L'âme, par contre, n'a pas été tirée de la terre : de cette terre nous venons donc, gardons à l'esprit cette origine ! Nous devons rendre compte à Dieu de l'occupation de nos âmes ici-bas ; et si l'on constate que nous les avons négligées, en les consacrant aux gains du monde, nous sommes perdus à jamais !

      Les fous dédaignent leur propre âme, en prenant soin de leur corps en priorité.

      Exode 20

      1

      Le préambule des dix commandements. (Exode 20:1,2)
      Les commandements écrits sur les premières tables. (Exode 20:3-11)
      Leur rédaction sur les deuxièmes tables. (Exode 20:12-17)
      La crainte du peuple. (Exode 20:18-21)
      Rappel d'interdiction contre l'idolâtrie. (Exode 20:22-26)

      Dieu parle aux hommes de plusieurs manières : par leur propre conscience, par la Providence, par Sa voix ; nous devons être soigneusement attentifs à tous ces messages. Mais Dieu ne s'est jamais exprimé comme Il l'a fait, lors de Sa déclaration des dix commandements. Au tout début, la Loi a été inculquée à l'homme ; cette loi aurait dû rester inscrite dans son cœur, mais le péché l'a corrompue et de ce fait, il fallait en redéfinir la connaissance. La loi est spirituelle, elle connaît les pensées secrètes du cœur, ses désirs, et ses dispositions.

      Le commandement qu'elle souligne le premier, est l'amour ; sans lui, toute vie spirituelle n'est qu'hypocrisie ; ce commandement doit être parfaitement observé, avec une obéissance constante ; aucune loi au monde ne tolère la désobéissance. Celui qui voudra observer toute la loi mais qui pèchera contre un seul commandement, sera coupable envers tous les autres, Jacques 2:10. Le fait de la modifier, soit dans notre cœur, dans nos pensées, dans nos propos ou dans nos actes, n'est que péché et la mort est le salaire du péché.

      3 Les quatre premiers des dix commandements, communément appelés « le décalogue », nous décrivent notre devoir envers Dieu. Ces quatre commandements sont cités en premier car l'homme doit aimer son Créateur avant son prochain. Il ne sera pas possible d'aimer son prochain sincèrement si les sentiments que l'on éprouve pour Dieu ne sont qu'hypocrisie.

      Le premier commandement mentionne qui doit être l'objet de notre adoration : l’Éternel et Lui seulement. Cela signifie qu'il est interdit d'adorer les créatures. Quel que soit le fait qui puisse entraver notre amour, notre gratitude, notre révérence ou notre adoration envers Dieu, nous ne devons pas céder à un sentiment de déception qui ne peut conduire qu'à une transgression de ce commandement. Tout ce que nous faisons doit être fait à la gloire de Dieu.

      Le second commandement se rapporte à l'adoration que nous devons ressentir envers le Seigneur, notre Dieu. Il est interdit de fabriquer une image ou une représentation quelconque de la Déité, sous quelque forme ou intention que ce soit. Mais la signification spirituelle de ce commandement est plus étendue : tous les types de superstition sont défendus, ainsi que toutes les « inventions » humaines qui déforment la véritable adoration de Dieu.

      Le troisième commandement concerne la façon d'adorer : elle doit être faite avec toute la révérence et le sérieux possibles. Tout serment inconsidéré est prohibé. Toutes les injures au nom de l'Éternel et tous les jurons ne sont que d'affreuses offenses à Ses commandements. Cela ne concerne pas uniquement les injures contre la Parole de Dieu ou les choses saintes, mais aussi toutes celles qui sont vaines, malsaines ou relatives aux plaisirs douteux. Le Seigneur ne laissera pas impuni celui qui invoquera Son Nom en vain.

      Le quatrième commandement est particulier : c'est un « rappel », c'est-à-dire que ce n'était pas la première fois qu'il était ordonné, mais que les hommes le connaissaient déjà. Un jour sur sept doit être sanctifié. Six jours sont consacrés au travail, mais il ne faut pas négliger ensuite le service de Dieu et le soin à apporter à notre âme. Aujourd'hui, nous devons accomplir tout notre travail dans le temps imparti, sans en prévoir pour le sabbat, le jour du repos. Christ a permis d'accomplir en ce jour particulier les travaux de nécessité, de charité et de piété ; car le sabbat a été fait pour l'homme et non l'inverse, Marc 2:27 ; tout ce qui concerne le luxe, la vanité ou l'autosatisfaction est à éviter. Tout acte commercial, tout paiement de transaction, toute lettre d'affaires, toute étude industrielle, déplacement, voyage mondain ou conversations légères, ne font que gâter la sainteté de ce jour, que Dieu a mis à part.

      La paresse et l'indolence font partie des attitudes « du monde », mais ne concernent pas le saint repos. Le sabbat doit être un jour où l'on se repose du travail journalier, pour se consacrer au service de Dieu. Les avantages du respect de ce jour sanctifié, sont la bonne santé et la joie des hommes, ce temps mis à part étant consacré au soin de l'âme et au rappel de l'excellence de la Parole de Dieu. Ce jour est béni ; les hommes qui le respectent sont bénis, en lui et par lui. Cette bénédiction et ce respect de la sainteté ne sont pas consacrés à un septième jour ordinaire, mais au jour du sabbat.

      12 Les commandements de la deuxième table, les six derniers des dix commandements, décrivent quel doit être notre devoir, pour nous même et vis-à-vis des autres ; ils mentionnent le fameux commandement : « tu aimeras ton prochain comme toi-même », Luc 10:27. La piété et l'honnêteté doivent aller de pair.

      Le cinquième commandement concerne les devoirs que nous avons vis-à-vis de nos parents. Le fait d'honorer père mère, doit démontrer par notre conduite, notre estime et notre obéissance à leur égard ; quand vos parents vous appellent, répondez leur ; quand ils vous envoient accomplir une tâche, faites ce qu'ils vous demandent, abstenez-vous de ce qu'ils vous interdisent ; faites tout cela en tant qu'enfant, dans la joie et dans l'amour. Soyez également soumis à leurs conseils et à leurs recommandations. Efforcez-vous de réconforter en tous points vos parents, donnez-leur une vieillesse paisible ; soutenez-les quand ils sont dans le besoin, ce que le Seigneur recommande particulièrement, Matthieu 15:4-6. Beaucoup de personnes ont remarqué que l'on était particulièrement béni en obéissant à ses parents, et que la malédiction accompagnait les enfants indisciplinés.

      Le sixième commandement indique que l'on doit se préoccuper de la vie et du bien-être des autres comme nous le faisons pour nous-mêmes. Les magistrats et les fonctionnaires sont institués pour faire valoir la vérité : ne cherchez pas à les contrecarrer. L'autodéfense est légitime ; mais beaucoup de meurtriers innocentés par la loi des hommes, ne le sont pas devant Dieu. Les passions démesurées, provoquées par la colère ou l'alcool, n'ont aucune excuse ; elles conduisent au meurtre et lors des duels, elles ne font que révéler l'arrogance des hommes et leur esprit de vengeance. Tous les combats, même ceux accomplis par les mercenaires, ne sont que le résultat de la colère et de la malice : ils rompent le sixième commandement ; tous les carnages sont en fait des meurtres. Il en est ainsi pour tout ce qui pousse les hommes au vice et au crime. La mauvaise conduite corrompt le cœur, elle pousse rapidement les parents vers le trépas, comme d'ailleurs les épouses et autres membres d'une famille : toutes ces choses rompent ce sixième commandement. Ce dernier interdit les mauvaises envies, la haine ou la colère, toute insulte. Il condamne le suicide. Il réclame un esprit bienveillant et patient, qui sait aussi pardonner.

      Le septième commandement concerne la chasteté. Nous devrions être effrayés par toutes les « vilenies » qui s'attaquent au corps humain : elles ne font que le détruire. Quels que puissent être les errements de notre imagination polluée, animée par nos passions, ils ne font que rompre ce commandement : il en est ainsi pour toutes les images impures, les livres, les conversations douteuses et toute autre forme de déviations.

      Le huitième commandement est celui de l'amour, celui du respect de la propriété des autres. Ce que nous possédons ici-bas, même acquis dans l'honnêteté, représente le « pain » que Dieu nous a donné ; nous devrions nous en contenter et être reconnaissants : sachons ainsi faire preuve de confiance en la Providence divine. Quand nous détournons notre regard de nos voisins, lorsqu'ils sont dans la nécessité, nous enfreignons la loi divine ; c'est un fait courant dans notre société d'aujourd'hui. Les « pillages » en tous genres, même ceux qui sont effectués sous le couvert de la justice humaine, vont également contre ce commandement. La fraude, les emprunts effectués sans perspective de remboursement, les non-paiements de dettes, l'extravagance, les abus, les extorsions d'argent aux pauvres, toutes ces choses s'opposent au huitième commandement. Offrons notre savoir-faire, dans un esprit de simplicité et dans le contentement, au service des autres, comme nous voudrions qu'ils le fassent à notre égard.

      Le neuvième commandement est relatif à notre attitude vis-à-vis de nos voisins. Ce commandement interdit toute médisance, sous quelque forme que ce soit, toute parole équivoque qui pourrait « salir » notre prochain. Dénigrer notre voisin ne peut que nuire à sa réputation. Porter un faux témoignage contre lui, le calomnier, ou l'attaquer par notre médisance, tous ces actes rompent le neuvième commandement ; il en est de même pour celui qui déforme la vérité, qui s'efforce de salir la réputation de son prochain, ne cherchant que sa ruine. Combien de fois ce commandement est bafoué chaque jour, par des personnes de tout rang, de toute nature !

      Le dixième commandement s'attaque à la racine du mal : « tu ne convoiteras pas ». Les commandements précédents prohibaient tous les mauvais désirs envers notre prochain ; celui-ci interdit toute convoitise malsaine.

      18 Cette loi couvre un domaine si vaste que nous ne sommes pas capables d'en mesurer toute l'étendue spirituelle. Elle offre une telle perfection qu'il est impossible d'y trouver une faille : elle représente, à la fois, la règle que Dieu suivra lors de Son Jugement futur, et la conduite que l'homme doit suivre chaque jour. Si nous essayons de nous conformer à cette loi, nous découvrirons que nos vies ne tendent qu'à l'enfreindre, pour ne céder qu'au péché. Devant cette sainte loi et ce terrible jugement qui nous attend, qui serait capable de mépriser l'évangile de Christ ?

      La connaissance de la loi nous révèle notre réel besoin de repentance. Dans le cœur de chaque croyant, le péché est détrôné et crucifié, la loi divine est inscrite et « l'image » de Dieu est renouvelée. Le Saint-Esprit régénère l'âme qui devient capable d'haïr et de fuir le péché ; Il lui donne le désir d'aimer sincèrement la loi divine, en toute vérité ; Il pousse sans cesse à la repentance.

      22 Moïse, s'étant approché de la nuée où était Dieu, écoutait les instructions divines : elles expliquent de manière détaillée, à partir de ce verset, jusqu'à la fin du chapitre vingt-trois, les dix commandements. Les directives de ces versets concernent l'adoration divine. Les Israélites étaient ainsi assurés que Dieu, dans Sa grâce, accepterait leurs offrandes.

      Aujourd'hui, au temps de l'évangile, les hommes sont invités à prier en tous lieux ; quel que soit l'endroit où les enfants de Dieu se réunissent en Son Nom, pour L'adorer, le Seigneur se tient au milieu d'eux ; Il vient vers eux et les bénit.

      Lévitique 17

      Psaumes 33

      Psaumes 104

      1

      La majesté de Dieu dans les cieux, La création de la mer et du sec. (Psaumes 104:1-9)
      Les dispositions prises pour Ses créatures. (Psaumes 104:10-18)
      La régularité du jour et de la nuit, et la puissante souveraineté de Dieu sur toutes ses créatures. (Psaumes 104:19-30)
      Une résolution de persévérer à louer Dieu. (Psaumes 104:31-35)

      Chaque chose que nous contemplons nous appelle à bénir et à louer le Seigneur, car Il est grand. Sa puissance éternelle et Son autorité sur toutes choses sont clairement révélées par tout ce qu'Il a fait. Dieu est Lumière et en Lui ne se trouve aucune obscurité. Le Seigneur Jésus, son Fils bien-aimé, est la Lumière du monde.
      10 Quand nous songeons à toute la sollicitude dont Dieu fait preuve envers toutes ses créatures, nous devrions également remarquer l'adoration que celles-ci lui donnent en retour.

      Quant à l'homme, cet homme ingrat, il ne fait que jouir, ici sur terre, des bontés immenses que lui offre son Créateur.

      N'oublions pas les bénédictions spirituelles qui nous sont également accordées : le fruit de l'église au travers de la grâce, le pain de la vie éternelle, la coupe du salut et l'huile de la joie. Dieu s'occuperait-il de ses créatures inférieures sans être également un refuge pour son peuple ?

      19 Nous devons vraiment louer Dieu pour la succession régulière des jours et des nuits. Et observez ceux qui, comme les bêtes sauvages, guettent le crépuscule, tout en pratiquant des œuvres infructueuses et obscures. Dieu n'écouterait-il que le simple langage de la nature, ou celui des bêtes féroces, sans interpréter celui de son propre peuple, bien que celui-ci n'émette parfois que de faibles gémissements ? À chaque jour sa tâche, que l'homme se doit d'exécuter dès le matin jusqu’au soir ; alors, lorsque la nuit paraît, il est temps pour lui de se reposer.

      Le psalmiste est émerveillé par les œuvres de Dieu. Souvent, quand on observe de près les œuvres d'art, on s'aperçoit qu'elles ne sont pas très fignolées ; les œuvres de la nature sont très belles et très précises. Elles sont toutes faites avec sagesse car elles sont produites pour répondre exactement au but pour lequel elles ont été créés. Chaque printemps est un emblème de la résurrection, quand le renouveau s'éveille, sur les ruines des choses passées. Mais la vie de l'homme continue après la mort. Quand le Seigneur lui retire son souffle, son âme entre dans un nouvel état et son corps ressuscite soit en gloire soit en misère.

      Que le Seigneur nous envoie son Esprit er régénère notre âme en toute sainteté !

      31 La gloire de l'homme finit par passer ; la gloire de Dieu, elle, est éternelle : les créatures changent, mais pour le Créateur, il n'y a aucune ombre de variation. Et si les merveilles de la création paraissent si belles, combien alors les âmes pieuses seront surprises par la gloire manifestée avec la grande œuvre de la rédemption ! Le pécheur, à titre tout à fait personnel, peut ici-bas, bénéficier de l'assurance et de la joie en son Dieu. Cet homme peut alors supporter tout, organiser toutes choses et se réjouir de ses œuvres ; que nos âmes, touchées par la grâce divine, puissent méditer ces vérités et ensuite se consacrer à louer Dieu.

      Esaïe 40

      Esaïe 41

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