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ETIENNE

(grec stephanos =couronne).

Premier martyr de l'Église chrétienne (Ac 6 et Ac 7). Il était l'un et le plus remarquable des sept « distributeurs » dont la nomination fut imposée par l'extension de la première communauté chrétienne et par les plaintes des éléments de cette communauté venus de la Dispersion juive en pays grec (Hellénistes).

La constitution familiale de l'Église primitive où tout était en commun (Ac 4:22) exigeait des apôtres, à côté du ministère de la parole, des travaux absorbants d'administration et de service général. Ils se déchargèrent de ces soins secondaires sur des hommes de confiance, « pleins d'esprit et de sagesse ». Ce furent les premiers diacres (voir ce mot).

L'exemple d'Etienne, comme celui de Philippe Ac 8, prouve qu'ils ne renonçaient pas pour cela à l'évangélisation. A la suite de controverses avec des Juifs, dans une ou plusieurs synagogues de Jérusalem, ses contradicteurs aux abois l'accusèrent de blasphème et le firent emmener au Sanhédrin par une foule ameutée. Accusé d'attaquer le Temple et la Loi, il s'expliqua en un long discours, dont le résumé de Ac 7 peut n'être pas complet. Pour prouver qu'il ne blasphème pas en mettant Jésus de Nazareth au-dessus du Temple et de la Loi, Etienne s'appuie sur l'histoire du peuple hébreu, errant au désert avec les patriarches, avec Moïse derrière l'arche de l'Alliance, puis sédentaire avec David et Salomon au moment de la construction du temple de Jérusalem.

Montrant ainsi que Dieu parlait à son peuple avant même la promulgation de la Loi, qu'il habitait avec son peuple avant même la construction d'édifices « faits de main d'homme », Etienne met en contraste avec cette constante fidélité de Dieu la constante ingratitude de son peuple ; il souligne ce contraste de citations prophétiques (verset 42-50), et conclut par une virulente apostrophe contre ceux qui ont persécuté les prophètes, contre les meurtriers du Juste. Les cris de haine l'interrompent. Devant ses juges il a une vision céleste qu'il décrit : cela met le comble à leur fureur. Sans jugement régulier, on le traîne aux portes de la ville, où on le lapide. Il meurt en pardonnant à ses bourreaux, comme son Maître (verset 60).

Ce martyre fut le signal d'une persécution qui, par la dispersion des chrétiens, sema l'Évangile à travers l'Orient. Saul de Tarse, qui devait devenir l'apôtre Paul, assistait au supplice d'Etienne (Ac 7:58 22:20). L'influence de ce spectacle sur sa conscience et son âme n'est pas plus douteuse que celle du discours sur sa pensée. Voir « Etienne précurseur de Paul », dans A. Sabatier, l'apôtre Paul. M. J.

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Versets relatifs

    • Actes 4

      22 En effet, l'homme qui avait bénéficié de cette guérison miraculeuse était âgé de plus de 40 ans.

      Actes 6

      1 A cette époque-là, alors que le nombre des disciples augmentait, les Hellénistes murmurèrent contre les Hébreux parce que leurs veuves étaient négligées lors des distributions quotidiennes.
      2 Les douze convoquèrent l'ensemble des disciples et dirent : « Il ne convient pas que nous délaissions la parole de Dieu pour servir aux tables.
      3 C'est pourquoi, frères et sœurs, choisissez parmi vous sept hommes de qui l'on rende un bon témoignage, remplis d'Esprit [saint] et de sagesse, et nous les chargerons de ce travail.
      4 Quant à nous, nous continuerons à nous consacrer à la prière et au ministère de la parole. »
      5 Cette proposition plut à toute l'assemblée. Ils choisirent Etienne, un homme plein de foi et d'Esprit saint, Philippe, Prochore, Nicanor, Timon, Parménas et Nicolas, un non-Juif d'Antioche converti.
      6 Ils les présentèrent aux apôtres et ils posèrent les mains sur eux en priant.
      7 La parole de Dieu se propageait de plus en plus, le nombre des disciples augmentait beaucoup à Jérusalem et une grande foule de prêtres obéissaient à la foi.
      8 Etienne, plein de foi et de puissance, accomplissait des prodiges et de grands signes miraculeux parmi le peuple.
      9 Quelques membres de la synagogue appelée « synagogue des affranchis », des Cyrénéens, des Alexandrins et des Juifs de Cilicie et d'Asie se mirent à discuter avec lui ;
      10 mais ils ne pouvaient pas résister à la sagesse et à l'Esprit qui inspiraient ses paroles.
      11 Alors ils soudoyèrent des hommes qui dirent : « Nous l'avons entendu proférer des paroles blasphématoires envers Moïse et envers Dieu. »
      12 Ils ameutèrent le peuple, les anciens et les spécialistes de la loi, puis ils se jetèrent sur lui, l'arrêtèrent et l'emmenèrent au sanhédrin.
      13 Ils présentèrent de faux témoins qui dirent : « Cet homme ne cesse de proférer des paroles [blasphématoires] contre le lieu saint et contre la loi ;
      14 nous l'avons entendu dire que Jésus, ce Nazaréen, détruira ce lieu et changera les coutumes que Moïse nous a transmises. »
      15 Tous ceux qui siégeaient au sanhédrin avaient les regards fixés sur Etienne ; ils virent que son visage était comme celui d'un ange.

      Actes 7

      1 Le grand-prêtre dit : « Est-ce exact ? »
      2 Etienne répondit : « Mes frères et pères, écoutez ! Le Dieu de gloire est apparu à notre ancêtre Abraham lorsqu'il était en Mésopotamie, avant qu'il ne s'installe à Charan, et lui a dit :
      3 Quitte ton pays et ta famille et va dans le pays que je te montrerai.
      4 Il a alors quitté le pays des Chaldéens et est allé habiter à Charan. De là, après la mort de son père, Dieu l’a fait passer dans le pays que vous habitez maintenant.
      5 Il ne lui a donné aucun héritage dans ce pays, pas même de quoi poser le pied, mais il a promis de lui en donner la possession, ainsi qu'à sa descendance après lui, alors même qu'il n'avait pas d'enfant.
      6 Voici ce que Dieu a dit : Ses descendants séjourneront dans un pays étranger ; on les réduira en esclavage et on les maltraitera pendant 400 ans.
      7 Cependant, la nation dont ils seront esclaves, c'est moi-même qui la jugerai, dit Dieu. Après cela, ils sortiront et ils me serviront dans ce lieu-ci.
      8 Puis Dieu a donné à Abraham l'alliance de la circoncision ; ainsi, Abraham a eu pour fils Isaac et l’a circoncis le huitième jour, Isaac a fait de même pour Jacob, et Jacob pour les douze patriarches.
      9 » Les patriarches, jaloux de Joseph, l’ont vendu pour qu’il soit emmené en Egypte, mais Dieu était avec lui
      10 et l’a délivré de toutes ses détresses. Il lui a donné la sagesse et la grâce devant le pharaon, le roi d'Egypte, qui l'a établi gouverneur de l'Egypte et de toute sa maison.
      11 Il est alors survenu une famine dans toute l'Egypte et en Canaan. La détresse était grande et nos ancêtres ne trouvaient pas de quoi manger.
      12 Jacob a appris qu'il y avait du blé en Egypte et il y a envoyé nos ancêtres une première fois.
      13 La deuxième fois, Joseph s’est fait reconnaître par ses frères et le pharaon a ainsi appris quelle était son origine.
      14 Puis Joseph a envoyé chercher son père Jacob et toute sa famille, composée de 75 personnes.
      15 Jacob est descendu en Egypte, où il est mort, ainsi que nos ancêtres.
      16 Leurs corps ont été transportés à Sichem et déposés dans le tombeau qu'Abraham avait acheté à prix d'argent aux fils d'Hamor à Sichem.
      17 » Le temps où devait s'accomplir la promesse que Dieu avait faite à Abraham approchait, et le peuple a grandi et augmenté en nombre en Egypte
      18 jusqu'à la venue d'un autre roi, qui n'avait pas connu Joseph.
      19 Ce roi s'en est pris avec perfidie à notre peuple et a maltraité nos ancêtres au point de leur faire abandonner leurs enfants pour qu'ils ne survivent pas.
      20 » A cette époque est né Moïse, qui était beau aux yeux de Dieu. Il a été nourri trois mois chez son père
      21 et, quand il a été abandonné, la fille du pharaon l’a adopté et l'a élevé comme son fils.
      22 Moïse a été formé avec toute la sagesse des Egyptiens ; il était puissant en paroles et en actes.
      23 » Il était âgé de 40 ans lorsqu'il a eu à cœur de rendre visite à ses frères, les Israélites.
      24 Il en a vu un qu'on maltraitait, a pris sa défense et, pour venger l'homme malmené, a frappé l'Egyptien.
      25 Ses frères comprendraient que Dieu leur accordait la délivrance par son intermédiaire, pensait-il, mais ils ne l’ont pas compris.
      26 Le jour suivant, il est venu au milieu d'eux alors que certains se battaient et il a essayé de ramener la paix en leur disant : ‘Vous êtes frères ! Pourquoi vous faites-vous du mal l'un à l'autre ?’
      27 Mais celui qui maltraitait son prochain l’a repoussé en disant : Qui t'a établi chef et juge sur nous ?
      28 Veux-tu me tuer comme tu as tué l'Egyptien hier ?
      29 A cette parole, Moïse a pris la fuite et est allé habiter dans le pays de Madian, où il a eu deux fils.
      30 » C’est 40 ans plus tard qu’un ange [du Seigneur] lui est apparu dans le désert du mont Sinaï, dans la flamme d'un buisson en feu.
      31 Voyant cela, Moïse a été étonné de cette apparition ; comme il s'approchait pour regarder, la voix du Seigneur s’est fait entendre :
      32 Je suis le Dieu de tes ancêtres, le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. Moïse, tout tremblant, n'osait pas regarder.
      33 Le Seigneur lui a dit : Retire tes sandales, car l'endroit où tu te tiens est une terre sainte.
      34 J'ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Egypte, j'ai entendu ses gémissements et je suis descendu pour le délivrer. Maintenant, vas-y, je t’enverrai en Egypte.
      35 » Ce Moïse qu'ils avaient renié en disant : Qui t'a établi chef et juge ? c'est lui que Dieu a envoyé comme chef et libérateur avec l'aide de l'ange qui lui était apparu dans le buisson.
      36 C'est lui qui les a fait sortir d'Egypte en accomplissant des prodiges et des signes miraculeux en Egypte, à la mer Rouge et au désert pendant 40 ans.
      37 C'est ce Moïse qui a dit aux Israélites : [Le Seigneur notre] Dieu fera surgir pour vous, parmi vos frères, un prophète comme moi.
      38 C'est lui qui, lors de l'assemblée au désert, était avec l'ange qui lui parlait sur le mont Sinaï et avec nos ancêtres ; il a reçu des oracles de vie pour nous les transmettre.
      39 » Nos ancêtres n’ont pas voulu lui obéir, mais ils l’ont repoussé et, dans leur cœur, ils se sont tournés vers l'Egypte
      40 en disant à Aaron : Fais-nous des dieux qui marchent devant nous ! En effet, ce Moïse qui nous a fait sortir d'Egypte, nous ignorons ce qu'il est devenu.
      41 A ce moment-là, ils ont fait un veau, ils ont offert un sacrifice à l'idole et se sont réjouis de ce que leurs mains avaient fabriqué.
      42 Alors Dieu s’est détourné d'eux et les a laissés adorer les corps célestes, comme cela est écrit dans le livre des prophètes : M'avez-vous offert des victimes et des sacrifices pendant 40 ans au désert, communauté d'Israël ?
      43 Vous avez porté la tente de Moloc et l'étoile de votre dieu Remphan, ces images que vous avez faites pour les adorer ! Aussi, je vous déporterai au-delà de Babylone.
      44 » Dans le désert, nos ancêtres avaient la tente du témoignage ; celui qui parlait à Moïse lui avait ordonné de la faire d'après le modèle qu'il avait vu.
      45 Nos ancêtres l’ont reçue et l'ont introduite, sous la conduite de Josué, dans le pays conquis sur les nations que Dieu a chassées devant eux ; et elle y est restée jusqu'à l’époque de David.
      46 David a trouvé grâce devant Dieu et a demandé la permission de trouver une habitation pour le Dieu de Jacob,
      47 mais c’est Salomon qui lui a construit un temple.
      48 Cependant le Très-Haut n'habite pas dans des temples faits par la main de l'homme, comme le dit le prophète :
      49 Le ciel est mon trône, et la terre mon marchepied. Quelle maison pourrez-vous me construire, dit le Seigneur, ou quel endroit pourra être mon lieu de repos ?
      50 N'est-ce pas ma main qui a fait tout cela ?
      51 » Hommes réfractaires, incirconcis de cœur et d'oreilles ! Vous vous opposez toujours au Saint-Esprit ; vous êtes bien comme vos ancêtres.
      52 Lequel des prophètes vos ancêtres n'ont-ils pas persécuté ? Ils ont tué ceux qui annonçaient d'avance la venue du Juste, et c'est lui que vous avez fait maintenant arrêter et dont vous êtes devenus les meurtriers,
      53 vous qui avez reçu la loi par l'intermédiaire des anges et qui ne l'avez pas gardée ! »
      54 En entendant ces paroles, ils avaient le cœur plein de rage et ils grinçaient des dents contre lui.
      55 Mais Etienne, rempli du Saint-Esprit, fixa les regards vers le ciel et vit la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu.
      56 Il dit : « Je vois le ciel ouvert et le Fils de l'homme debout à la droite de Dieu. »
      57 Ils poussèrent alors de grands cris en se bouchant les oreilles, se précipitèrent tous ensemble sur lui,
      58 le traînèrent à l’extérieur de la ville et se mirent à le lapider. Les témoins avaient déposé leurs vêtements aux pieds d'un jeune homme appelé Saul.
      59 Ils jetaient des pierres à Etienne qui priait et disait : « Seigneur Jésus, accueille mon esprit ! »
      60 Puis il se mit à genoux et s'écria d'une voix forte : « Seigneur, ne les charge pas de ce péché ! » Après avoir dit cela, il s'endormit.

      Actes 8

      1 Saul approuvait l’exécution d'Etienne. Ce jour-là, une grande persécution éclata contre l'Eglise de Jérusalem et tous, à l’exception des apôtres, se dispersèrent dans les diverses régions de Judée et de Samarie.
      2 Des hommes pieux enterrèrent Etienne et le pleurèrent beaucoup.
      3 Quant à Saul, il cherchait à détruire l'Eglise : il pénétrait dans les maisons, en arrachait hommes et femmes et les faisait jeter en prison.
      4 Ceux qui avaient été dispersés allaient de lieu en lieu et annonçaient la bonne nouvelle de la parole.
      5 Philippe descendit dans la ville de Samarie et y prêcha le Christ.
      6 Les foules tout entières étaient attentives à ce que disait Philippe, lorsqu'elles apprirent et virent les signes miraculeux qu'il accomplissait.
      7 En effet, des esprits impurs sortaient de beaucoup de démoniaques en poussant de grands cris et beaucoup de paralysés et de boiteux étaient guéris.
      8 Il y eut une grande joie dans cette ville.
      9 Un homme du nom de Simon se trouvait déjà dans la ville. Se présentant comme un personnage important, il exerçait la magie et provoquait l'étonnement du peuple samaritain.
      10 Tous, du plus petit jusqu'au plus grand, l'écoutaient attentivement et disaient : « Cet homme est la puissance de Dieu, [celle qui s'appelle] la grande. »
      11 Ils l'écoutaient attentivement parce qu'il les avait depuis longtemps étonnés par ses actes de magie.
      12 Mais, quand ils eurent cru à Philippe qui leur annonçait la bonne nouvelle du royaume de Dieu et du nom de Jésus-Christ, hommes et femmes se firent baptiser.
      13 Simon lui-même crut aussi et, après avoir été baptisé, il ne quittait plus Philippe ; il voyait avec étonnement les [grands] miracles et signes qui s'accomplissaient.
      14 Les apôtres qui étaient à Jérusalem apprirent que les habitants de la Samarie avaient fait bon accueil à la parole de Dieu, et ils leur envoyèrent Pierre et Jean.
      15 Ceux-ci descendirent et prièrent pour eux afin qu'ils reçoivent le Saint-Esprit.
      16 En effet, il n'était encore descendu sur aucun d'eux ; ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus.
      17 Alors Pierre et Jean posèrent les mains sur eux et ils reçurent le Saint-Esprit.
      18 Voyant que l’Esprit [saint] était donné lorsque les apôtres posaient les mains sur les gens, Simon leur offrit de l'argent
      19 en disant : « Accordez-moi aussi ce pouvoir afin que celui sur lequel je poserai les mains reçoive le Saint-Esprit. »
      20 Mais Pierre lui dit : « Que ton argent soit perdu avec toi, puisque tu as cru que le don de Dieu s'achète à prix d'argent !
      21 Tu n'as ni part ni héritage dans cette affaire, car ton cœur n'est pas droit devant Dieu.
      22 Renonce donc à ta méchanceté et prie le Seigneur pour que cette pensée de ton cœur te soit pardonnée, si c’est possible.
      23 En effet, je vois que tu es rempli d’amertume et prisonnier du mal. »
      24 Simon répondit : « Priez vous-mêmes le Seigneur pour moi, afin qu'il ne m'arrive rien de ce que vous avez dit. »
      25 Après avoir rendu témoignage et prêché la parole du Seigneur, Pierre et Jean retournèrent à Jérusalem, annonçant la bonne nouvelle dans beaucoup de villages des Samaritains.
      26 Un ange du Seigneur s'adressa à Philippe en disant : « Lève-toi et va en direction du sud, sur le chemin qui descend de Jérusalem à Gaza, celui qui est désert. »
      27 Il se leva et partit. Or un eunuque éthiopien, haut fonctionnaire de Candace, la reine d'Ethiopie, et administrateur de tous ses trésors, était venu à Jérusalem pour adorer.
      28 Il repartait, assis sur son char, et lisait le prophète Esaïe.
      29 L'Esprit dit à Philippe : « Avance et approche-toi de ce char. »
      30 Philippe accourut et entendit l'Ethiopien lire le prophète Esaïe. Il lui dit : « Comprends-tu ce que tu lis ? »
      31 L’homme répondit : « Comment le pourrais-je, si personne ne me l'explique ? » et invita Philippe à monter et à s'asseoir avec lui.
      32 Le passage de l'Ecriture qu'il lisait était celui-ci : Il a été conduit comme une brebis à l'abattoir et, pareil à un agneau muet devant celui qui le tond, il n'ouvre pas la bouche.
      33 Dans son humiliation, la justice lui a été refusée. Et sa génération, qui en parlera ? En effet, sa vie a été supprimée de la terre.
      34 L'eunuque dit à Philippe : « Je t'en prie, à propos de qui le prophète dit-il cela ? Est-ce à propos de lui-même ou de quelqu'un d'autre ? »
      35 Alors Philippe prit la parole et, en partant de ce texte de l'Ecriture, il lui annonça la bonne nouvelle de Jésus.
      36 Comme ils continuaient leur chemin, ils arrivèrent à un point d'eau. L'eunuque dit : « Voici de l'eau. Qu'est-ce qui empêche que je sois baptisé ? »
      37 [Philippe dit : « Si tu crois de tout ton cœur, cela est possible. » L'eunuque répondit : « Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu. » ]
      38 Il fit arrêter le char. Philippe et l'eunuque descendirent tous les deux dans l'eau et Philippe baptisa l'eunuque.
      39 Quand ils furent sortis de l'eau, l'Esprit du Seigneur enleva Philippe et l'eunuque ne le vit plus. Il poursuivit sa route tout joyeux.
      40 Philippe se retrouva dans Azot, puis il alla jusqu'à Césarée en évangélisant toutes les villes par lesquelles il passait.

      Actes 22

      20 De plus, lorsqu'on a versé le sang d'Etienne, ton témoin, j'étais moi-même présent, approuvant [son exécution] et gardant les vêtements de ceux qui le faisaient mourir.’
    • Actes 4

      22 car l’homme qui avait été miraculeusement guéri était âgé de plus de quarante ans.

      Actes 6

      1 En ce temps-là, le nombre des disciples augmentait sans cesse. Des tensions surgirent entre les disciples juifs originaires des pays où l’on parle le grec et ceux qui étaient nés en Palestine. Les premiers se plaignaient ouvertement de ce que leurs veuves étaient défavorisées lors des distributions quotidiennes.
      2 Alors, les douze apôtres convoquèrent une assemblée plénière des disciples et leur dirent : — Nous estimons qu’il ne serait pas légitime que nous délaissions la proclamation de la parole de Dieu pour nous occuper des distributions.
      3 C’est pourquoi frères, choisissez parmi vous sept hommes réputés, dignes de confiance, remplis d’Esprit saint et de sens pratique. Nous les chargerons de ce service.
      4 Cela nous permettra de consacrer tout notre temps à la prière et au service de la prédication.
      5 Cette proposition plut à toute l’assemblée : ils élurent Étienne, un homme plein de foi et d’Esprit saint, ainsi que Philippe, Prochore, Nicanor, Timon, Parménas, et Nicolas, un homme originaire d’Antioche qui s’était converti au judaïsme.
      6 Ils les présentèrent aux apôtres qui prièrent pour eux et leur imposèrent les mains.
      7 La parole de Dieu se répandait toujours plus. Le nombre des disciples se multipliait de jour en jour à Jérusalem. On vit même de nombreux prêtres embrasser la foi et obéir (au Seigneur).
      8 La grâce et la puissance divine remplissaient tout particulièrement Étienne qui accomplissait de grands prodiges et des miracles remarquables au milieu du peuple.
      9 Alors, des membres de la synagogue dite des Affranchis, composée de Juifs de Cyrène, d’Alexandrie, de Cilicie et d’Asie Mineure, s’émurent et se mirent à discuter avec lui,
      10 mais ils n’étaient pas de taille à lui tenir tête et se montraient incapables de résister aux paroles persuasives que l’Esprit lui inspirait.
      11 Là-dessus, ils lancèrent une campagne de calomnies contre lui, ils payèrent des gens pour répandre partout l’affirmation suivante : — Nous l’avons entendu prononcer des paroles blasphématoires contre Moïse et contre Dieu.
      12 Ils ameutèrent ainsi le peuple et soulevèrent contre lui les responsables du peuple et les interprètes de la loi. Survenant à l’improviste, ils s’emparèrent d’Étienne et l’amenèrent au Grand Conseil.
      13 Là, ils firent comparaître des témoins qui déposèrent contre lui des accusations mensongères : — Cet homme que voici, dirent-ils, ne cesse de discourir contre notre saint temple et contre la loi de Moïse.
      14 De fait, nous l’avons entendu dire que ce Jésus de Nazareth détruirait ce temple et changerait les ordonnances et les coutumes que Moïse nous a transmises.
      15 Tous ceux qui siégeaient au Grand Conseil avaient les yeux fixés sur Étienne : son visage rayonnait d’un éclat surhumain et leur apparut comme celui d’un ange.

      Actes 7

      1 Le grand-prêtre lui demanda : — Reconnais-tu l’exactitude de ces faits ?
      2 Étienne dit alors : — Chers frères et pères de cette nation, écoutez-moi. Le Dieu glorieux apparut jadis à notre ancêtre Abraham, quand il habitait encore en Mésopotamie avant de s’établir à Harân.
      3 Il lui dit : Quitte ton pays et ta parenté, et va dans le pays que je te montrerai.
      4 C’est ainsi qu’il sortit de la Chaldée et vint se fixer à Harân. De là, après la mort de son père, Dieu le conduisit dans ce pays-ci où vous habitez actuellement.
      5 Toutefois, il ne lui donna ici aucune propriété, pas même un mètre carré de terre. Par contre, il lui promit que le pays tout entier lui appartiendrait, à lui et, après lui, à ses descendants – alors qu’à cette époque, il n’avait pas encore d’enfant.
      6 Dieu déclara aussi que ses descendants séjourneraient dans une terre étrangère, qu’ils y seraient réduits en esclavage et qu’on les maltraiterait pendant quatre cents ans.
      7 Mais, ajouta Dieu, j’exercerai ma justice contre la nation qui en aura fait ses esclaves. Après cela, ils quitteront la terre étrangère et viendront ici même, dans ce pays, pour m’adorer et me servir.
      8 Puis Dieu conclut son alliance avec Abraham et lui en donna pour signe la circoncision. C’est ainsi qu’il eut pour fils Isaac et qu’il le circoncit huit jours après sa naissance. Isaac fit de même pour son fils Jacob, et celui-ci, à son tour, transmit la circoncision à ses douze fils, les douze ancêtres de nos tribus.
      9 Or, les fils de Jacob, poussés par la jalousie, vendirent leur frère Joseph, pour être emmené comme esclave en Égypte. Mais Dieu veillait sur lui.
      10 Il le tira des situations les plus difficiles et le sauva de la détresse. Il lui donna sagesse et intelligence, si bien que Joseph se concilia la faveur du pharaon, roi d’Égypte. Celui-ci le nomma gouverneur du pays et lui confia la gérance de toute la maison royale.
      11 C’est alors que survint une grande famine dans toute l’Égypte et en Canaan. Ce fut partout un temps de misère et de souffrance. Nos ancêtres ne trouvaient plus rien à manger.
      12 Quand Jacob apprit qu’il y avait encore du blé en Égypte, il y envoya une première fois ses fils, c’est-à-dire nos ancêtres.
      13 À leur second voyage, Joseph se fit reconnaître par ses frères, et le pharaon apprit quelle était l’origine de Joseph et qui était sa famille.
      14 Après cela, Joseph fit venir près de lui son père Jacob et toute sa parenté, comprenant soixante-quinze personnes.
      15 Jacob descendit en Égypte ; il y finit ses jours, et nos ancêtres y moururent.
      16 Leurs corps furent ramenés à Sichem, et on les déposa dans le tombeau qu’Abraham avait acheté aux fils d’Hamor à Sichem.
      17 Comme le temps passait, le moment approchait où Dieu allait accomplir la promesse solennelle qu’il avait faite à Abraham. Le peuple d’Israël se multipliait et devenait de plus en plus nombreux en Égypte
      18 jusqu’à l’avènement d’une autre dynastie royale. Le nouveau roi ignorait tout de Joseph.
      19 Il se mit à maltraiter notre peuple et à l’exploiter avec une habileté perfide. Il opprima nos ancêtres pour exterminer notre race. Il alla jusqu’à obliger les pères à abandonner leurs nouveau-nés pour qu’ils ne survivent pas.
      20 C’est à ce moment-là que naquit Moïse. C’était un enfant d’une beauté exceptionnelle. Dieu y prenait plaisir. Pendant trois mois, il fut élevé en cachette dans la maison de son père.
      21 Lorsque, finalement, les parents l’exposèrent (sur le Nil), il fut recueilli par la fille du pharaon qui l’adopta et le fit élever comme son propre fils.
      22 C’est ainsi que Moïse fut initié à toute la science des Égyptiens et qu’il devint un habile orateur, aussi bien qu’un homme d’action remarquable.
      23 Lorsqu’il eut atteint la quarantaine, l’idée lui vint de voir dans quelles conditions vivaient ses frères de race, les Israélites. Il désirait leur venir en aide.
      24 Un jour, il vit de ses yeux comment on maltraitait l’un d’eux. Il prit sa défense et, pour venger ce frère, tua l’Égyptien qui l’opprimait.
      25 Il pensait que ses frères comprendraient que Dieu voulait se servir de lui pour les libérer, mais ils ne le comprirent pas.
      26 Le lendemain, il survint au moment où deux d’entre eux se querellaient. Il s’interposa et essaya de réconcilier les adversaires. — Mes amis, leur dit-il, n’êtes-vous pas frères de même race ? Pourquoi, alors, vous faites-vous réciproquement du mal ?
      27 Celui qui était en train de frapper l’autre et qui était dans son tort le repoussa en disant : — De quoi te mêles-tu ? Qui t’a demandé d’être notre chef ou de jouer au juge ?
      28 Voudrais-tu par hasard aussi me tuer, comme tu as tué hier l’Égyptien ?
      29 Quand Moïse entendit cela, il prit la fuite et alla vivre en exilé dans le pays de Madian où il eut deux fils.
      30 Quarante années passèrent. Alors, un ange lui apparut dans le désert du mont Sinaï, au milieu d’une flamme, dans un buisson en feu.
      31 Saisi d’étonnement à ce spectacle, Moïse s’approchait pour le considérer de plus près, lorsque la voix du Seigneur se fit entendre :
      32 Je suis le Dieu de tes ancêtres, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Moïse, tout bouleversé et tremblant, n’osait plus lever les yeux. Le Seigneur lui dit alors :
      33 Ôte tes sandales, car l’endroit où tu te tiens est une terre sainte.
      34 J’ai regardé et j’ai vu la misère de mon peuple en Égypte. Je sais qu’il est opprimé et qu’il souffre. J’ai entendu ses gémissements et je suis descendu pour le délivrer. Et maintenant, viens : c’est toi que je veux envoyer en Égypte.
      35 Ainsi donc, c’est bien ce même Moïse (celui que ses frères avaient repoussé en lui disant : « De quoi te mêles-tu ? Qui t’a demandé d’être notre chef ou de jouer au juge ? »), c’est lui que Dieu a envoyé comme chef et libérateur du peuple avec l’assistance de l’ange qui lui était apparu dans le buisson.
      36 Ce fut effectivement lui qui les a fait sortir du pays de l’esclavage en accomplissant des prodiges et des miracles en Égypte, au passage de la mer Rouge et, pendant quarante ans, durant la traversée du désert.
      37 Ce fut encore lui qui dit aux Israélites : Un jour, Dieu fera paraître pour vous un prophète semblable à moi, un membre de votre peuple, (vous l’écouterez).
      38 Lorsque le peuple était rassemblé au désert, ce fut encore lui qui servit d’intermédiaire entre nos ancêtres et l’ange qui parlait sur le mont Sinaï. Il reçut de Dieu les paroles de vie pour nous les transmettre.
      39 Voilà celui à qui nos ancêtres refusèrent d’obéir. Bien plus, ils le repoussèrent avec mépris et auraient préféré retourner en Égypte.
      40 Ils vinrent demander à Aaron : — Fais-nous donc des dieux visibles qui marchent à notre tête et nous conduisent, car ce Moïse qui nous a tirés du pays d’Égypte, personne ne sait ce qu’il est devenu.
      41 Alors, ils façonnèrent un veau et se mirent à offrir un sacrifice à l’idole et à célébrer de joyeuses fêtes en l’honneur de ce qu’ils avaient eux-mêmes fabriqué de leurs mains.
      42 Mais Dieu se détourna d’eux et les abandonna à eux-mêmes et à l’idolâtrie : il les laissa apporter leur culte à tous les astres du ciel. C’est bien ce qui est écrit dans le livre des prophètes : Ô peuple d’Israël, est-ce à moi que vous avez offert des victimes et des sacrifices pendant les quarante années de votre séjour au désert,
      43 quand vous portiez avec vous la tente qui abritait l’idole de Molok et l’étoile de votre dieu Rompha, ces idoles que vous aviez fabriquées pour vous prosterner devant elles ? C’est pourquoi je vous ferai déporter (au-delà de) Babylone.
      44 Au désert, nos ancêtres emportaient avec eux le tabernacle dans lequel Dieu leur parlait et qui renfermait les tables de la loi. Dieu avait ordonné à Moïse de le construire d’après le modèle qu’il lui avait montré.
      45 Le tabernacle a été transmis à la génération suivante de nos ancêtres, qui l’introduisirent sous la conduite de Josué dans le pays (promis). Dieu en avait chassé les peuples des nations qui l’occupaient auparavant. Il subsista jusqu’au temps de David.
      46 Celui-ci « trouva grâce aux yeux de Dieu » et lui demanda la faveur de pouvoir lui construire une maison au milieu des descendants de Jacob.
      47 En fait, ce ne fut que Salomon qui bâtit le temple.
      48 Mais le Dieu très-haut n’habite pas dans des édifices dressés par des mains humaines. C’est dit par le prophète :
      49 J’ai le ciel pour trône et la terre pour marchepied. Et vous voudriez me bâtir une habitation pour y loger, dit le Seigneur ; vous voudriez me donner un endroit où je puisse me reposer ?
      50 N’est-ce pas ma main qui a créé tout ce qui existe ?
      51 Ah ! vous êtes bien les dignes fils de vos pères, hommes obstinés qui ne voulez pas courber vos têtes, qui fermez le cœur et les oreilles aux appels de Dieu ! Toujours, comme vos ancêtres, vous résistez à l’Esprit saint.
      52 Pouvez-vous me citer un seul prophète que vos ancêtres n’aient pas persécuté ? Ils ont tué ceux qui annonçaient la venue du seul Juste. Quand ce Juste a paru, vous l’avez trahi et assassiné !
      53 Oui, vous avez bien reçu la loi de Dieu par l’intermédiaire des anges, mais vous ne l’avez jamais observée.
      54 À ces mots, ils devinrent comme fous de rage et se mirent à grincer des dents contre Étienne.
      55 Mais lui, rempli du Saint-Esprit, leva les yeux au ciel et vit apparaître Dieu dans sa gloire, et Jésus debout à sa droite. —
      56 Je vois, s’écria-t-il, le ciel ouvert et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu.
      57 Alors, ils se mirent à vociférer, en se bouchant les oreilles. Ils se ruèrent ensemble sur lui,
      58 le traînèrent hors de la ville et le tuèrent à coups de pierres. Les témoins de l’exécution avaient confié leurs vêtements à la garde d’un jeune homme nommé Saul.
      59 Pendant que les pierres pleuvaient sur lui, Étienne priait ainsi : — Seigneur Jésus, reçois mon esprit.
      60 Puis il tomba à genoux et, de toutes ses forces, lança un dernier cri : — Seigneur, ne leur demande pas compte de ce péché ! Après ces paroles, il expira.

      Actes 8

      1 Saul avait donné son approbation à l’exécution d’Étienne. Ce meurtre fut le signal d’une violente persécution qui, à partir de ce jour-là, se déchaîna contre l’Église de Jérusalem : tous les chrétiens se dispersèrent à travers la Judée et la Samarie. Les apôtres seuls restèrent à Jérusalem.
      2 Quelques hommes pieux allèrent chercher le corps d’Étienne et l’enterrèrent en pleurant publiquement sa mort.
      3 Quant à Saul, il faisait autant de mal que possible à l’Église : il pourchassait et malmenait ses membres, allant de maison en maison pour en arracher les croyants, hommes et femmes, et les jeter en prison.
      4 Les chrétiens qui s’étaient dispersés parcouraient le pays, pour annoncer de-ci de-là la bonne nouvelle de la parole (de Dieu).
      5 C’est ainsi que Philippe, par exemple, se rendit au chef-lieu de la Samarie et se mit à prêcher le Christ, le Messie promis.
      6 La population tout entière se montra très réceptive à ce qu’il disait, car elle entendait parler des miracles qu’il accomplissait et pouvait même les voir de ses yeux :
      7 en effet, beaucoup de personnes qui avaient des démons en elles furent délivrées des esprits impurs qui sortaient d’elles en poussant de grands cris ; de nombreux paralysés et des infirmes furent guéris.
      8 Aussi, toute la ville était-elle en joie.
      9 Or, depuis quelque temps, un nommé Simon s’y était établi pour exercer la magie. Il émerveillait le peuple samaritain par ses enchantements et jouissait d’un grand crédit (auprès d’eux). Il se prenait pour un grand personnage et se faisait passer pour tel.
      10 Aussi, la population entière était-elle comme fascinée par lui, et tous, du simple particulier au dirigeant, allaient le consulter : « Cet homme, disaient-ils, possède la puissance même de Dieu, la toute grande puissance vit en lui ».
      11 S’il exerçait une si profonde influence, c’était parce que, depuis assez longtemps, il séduisait les gens par sa sorcellerie et les tenait envoûtés par ses dons magiques.
      12 Quand ils eurent accepté avec foi le message que Philippe leur annonçait au sujet du règne de Dieu et de la personne de Jésus-Christ, ils se firent baptiser, tant les hommes que les femmes.
      13 Simon lui-même devint croyant et se fit baptiser. Par la suite, il accompagnait constamment Philippe ; il s’émerveillait devant les miracles et les prodiges extraordinaires qui s’accomplissaient sous ses yeux.
      14 Quand les apôtres, restés à Jérusalem, apprirent que les Samaritains avaient accepté la parole de Dieu, ils y déléguèrent Pierre et Jean
      15 qui, dès leur arrivée, prièrent pour les nouveaux disciples afin qu’ils reçoivent le Saint-Esprit.
      16 En effet, il n’était encore descendu sur aucun d’eux : ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus.
      17 Pierre et Jean se mirent donc à leur imposer les mains, et ils reçurent l’Esprit saint.
      18 Lorsque Simon vit que l’Esprit saint était donné par l’imposition des mains des apôtres, il leur proposa de l’argent
      19 en disant : — Donnez-moi aussi ce pouvoir pour que ceux à qui j’imposerai les mains reçoivent l’Esprit saint. —
      20 Maudit sois-tu avec ton argent ! lui dit Pierre. Comment as-tu pu t’imaginer que le don de Dieu était une marchandise que l’on puisse acquérir à prix d’argent ?
      21 Tu n’as rien compris et tu n’auras aucune part à cette faveur. Tu t’es exclu toi-même du droit à l’héritage (divin), car ton cœur n’est pas sincère devant Dieu.
      22 Détourne-toi donc de tes mauvais desseins. Demande au Seigneur de te pardonner, si c’est possible, d’avoir eu de telles intentions dans ton cœur.
      23 Car, à ce que je vois, tu es rempli d’amertume et de méchanceté et tu en récolteras les fruits amers : tu es enlisé dans le mal et ligoté par le péché.
      24 Alors, Simon demanda à Pierre et à Jean : — Intercédez vous-mêmes pour moi auprès du Seigneur, pour que votre malédiction ne se réalise pas, et qu’il ne m’arrive aucun des malheurs dont vous venez de parler.
      25 Pierre et Jean continuèrent à rendre témoignage à Jésus-Christ en annonçant la parole du Seigneur, puis ils s’en retournèrent à Jérusalem, tout en prêchant la Bonne Nouvelle dans les différents villages samaritains qu’ils traversèrent.
      26 À cette même époque, un ange du Seigneur apparut à Philippe et lui dit : — Lève-toi, pars dans la direction du sud, prends la route qui descend de Jérusalem à Gaza, celle qui est déserte.
      27 Immédiatement, il se leva et se mit en route. Au même moment arrivait un haut dignitaire éthiopien. Il était venu à Jérusalem pour adorer Dieu.
      28 Sur le chemin du retour, assis dans son char, il lisait à haute voix dans le livre du prophète Ésaïe.
      29 L’Esprit de Dieu dit à Philippe : — Avance, rattrape ce char et marche à côté de lui.
      30 Philippe courut et entendit l’Éthiopien lire dans le prophète Ésaïe. Alors, il l’aborda pour lui demander : — Comprends-tu ce que tu lis ? —
      31 Comment veux-tu que je comprenne, reconnut l’autre, si je n’ai personne pour me guider et m’expliquer ? Il fit signe à Philippe de monter dans la voiture et de s’asseoir à côté de lui.
      32 Or, il était en train de lire ce passage de l’Écriture : Comme un mouton, il a été conduit à l’abattoir ; comme l’agneau qui se laisse tondre sans un cri, il n’a pas ouvert la bouche.
      33 Il a été humilié, il fut injustement traité, mais par son abaissement, il a fait lever la condamnation qu’il aurait pu prononcer (contre nous). Qui peut comprendre les hommes de sa génération ? Qui racontera son destin ? Qui comptera sa descendance ? car sa vie sur la terre a été supprimée.
      34 L’Éthiopien demanda à Philippe : — Dis-moi, s’il te plaît : de qui est-il question ? Le prophète parle-t-il de lui-même ou de quelqu’un d’autre ?
      35 Alors, Philippe prit la parole et, en partant de ce texte, il lui annonça la Bonne Nouvelle de Jésus.
      36 En continuant leur route, ils passèrent près d’un point d’eau. Le ministre s’écria : — Voici de l’eau : qu’est-ce qui m’empêche d’être baptisé ? —
      37 Si tu crois de tout ton cœur, tu peux l’être, lui répondit Philippe. — Oui, déclara le ministre, je crois que Jésus est le Fils de Dieu.
      38 Aussitôt, il donna l’ordre d’arrêter le char ; Philippe et le ministre descendirent tous deux dans l’eau et Philippe le baptisa.
      39 Quand ils remontèrent de l’eau, l’Esprit du Seigneur enleva Philippe, qui disparut aux yeux du ministre. Mais celui-ci poursuivit sa route, le cœur rempli de joie.
      40 Philippe se retrouva dans la bourgade d’Asdod, d’où il se rendit à Césarée en annonçant la Bonne Nouvelle dans toutes les localités qu’il traversait.

      Actes 22

      20 Lorsqu’on a versé le sang d’Étienne, ton témoin, j’étais là moi aussi, j’approuvais ceux qui l’ont tué et je gardais leurs vêtements.
    • Actes 4

      Actes 6

      1

      L'institution des diacres. (Actes 6:1-7)
      Étienne faussement accusé de blasphème. (Actes 6:8-15)

      Jusqu’à présent, les disciples étaient d'accord en tout ; cela a souvent été remarqué, et cette attitude les honore ; mais désormais, leur nombre augmentait et certains « murmures » commencèrent à surgir. La Parole de Dieu était suffisamment vaste pour accaparer toutes leurs pensées, leurs soucis et leur temps.

      Nous pouvons voir dans ce texte, que les personnes sélectionnées pour faire le service devaient être dûment qualifiées. Elles devaient posséder les dons et les grâces qu’apporte le Saint-Esprit, éléments essentiels pour gérer dignement ce genre de tâche ; ce devait être des hommes loyaux, détestant la cupidité.

      Tous ceux qui sont employés au service de l'église doivent être Recommandés, par les prières, à la Grâce divine. Les disciples bénirent ces hommes au Nom du Seigneur. La Parole et la Grâce de Dieu sont vraiment magnifiées lorsque l’on voit que ceux qui agissent par leur intermédiaire étaient précédemment les moindres dans l’église.

      8 N’ayant aucun argument qui puisse qualifier Étienne de contestataire, ces accusateurs de la synagogue le poursuivirent en tant que criminel et présentèrent de faux témoins contre lui.

      C'est presque un miracle de la Providence qu’il n'y ait guère de personnes pieuses assassinées dans le monde, sous prétexte qu’elles parjurent et discréditent la loi, alors qu’elles sont haïes de tous côtés par ceux qui n'ont aucune conscience et qui osent produire de faux serments !

      La sagesse et la sainteté peuvent faire briller le visage d'une personne, mais n'empêcheront cependant pas hélas cette dernière, d'être maltraitée. Que pouvons-nous dire de l'homme, cet être rationnel, qui n’éprouve cependant aucun scrupule à soutenir des hérésies religieuses par de faux témoignages, voire le meurtre ! Nous disposons hélas d’innombrables exemples sur ce sujet...

      Il ne faut pas pourtant blâmer systématiquement cette cruauté humaine à cause d’une soi disant mauvaise compréhension de la réalité des faits. En réalité, le cœur d'une créature qui a chuté, est avant tout trompeur et désespérément mauvais. Cependant un fidèle serviteur du Seigneur, possédant une conscience sereine, une joyeuse espérance et une consolation spirituelle, peut parfois sourire au milieu de la persécution ou lors de l’approche de la mort.

      Actes 7

      1

      La défense d’Étienne. (Actes 7:1-50)
      Étienne blâme les Juifs au sujet de la mort de Christ. (Actes 7:51-53)
      Le martyre d’Étienne. (Actes 7:54-60)

      Étienne était accusé d'avoir blasphémé contre Dieu, étant ainsi un apostat de l'église ; c'est pour cette raison qu’il annonça au souverain sacrificateur qu'il était véritablement un descendant d'Abraham. La lenteur avec laquelle la promesse divine faite à Abraham s’est opérée, démontrait clairement qu’il y avait là une signification spirituelle, et que le territoire promis pour Israël était aussi, de manière imagée, un Royaume céleste.

      Dieu a protégé Joseph lors de ses épreuves, Il était avec lui, en Esprit : Il le soutenait et le réconfortait spirituellement, tout en disposant favorablement à son égard les responsables égyptiens qui l’entouraient. Étienne rappela aux Juifs les débuts héroïques de leur histoire, voulant ainsi les rendre fiers de leur nation. Il leur rappela également la méchanceté des patriarches des tribus d’Israël, qui enviaient leur frère Joseph ; la même jalousie anima également la haine du peuple juif contre Christ et Ses disciples. La foi des patriarches, qui désiraient être enterrés en Canaan, démontrait qu'ils avaient les yeux tournés vers la contrée céleste.

      Il est bon parfois, de revenir à nos premiers sentiments, pervertis au fil des années. Si nous voulons connaître la véritable nature et les effets de la foi qui justifie, nous devons étudier le caractère du Père de Celui qui est fidèle. Son appel montre le pouvoir et la gratuité de la Grâce divine, ainsi que la nature de la conversion.

      Ce texte nous rappelle aussi que les titres et les distinctions de ce monde ne sont rien, comparés aux avantages que nous avons, en nous séparant du monde et en nous consacrant à Dieu !

      17 Ne soyons pas découragés quand l’accomplissement des promesses divines semble tarder. Les temps d’épreuve sont souvent synonymes de croissance pour l'église. Dieu prépare la délivrance de Son peuple, même lorsque ce dernier, en pleine détresse, traverse les périodes les plus sombres.

      Moïse était très beau, « il était beau aux yeux de Dieu », verset Actes 7:20 ; il avait la beauté de la sainteté, ce qui est d'un grand prix aux yeux de Dieu. Il fut préservé d'une façon merveilleuse pendant son enfance ; Dieu, en effet, prend un soin particulier de ceux qu'Il prévoit d’utiliser. S'il a ainsi protégé l'enfant Moïse, combien plus devait-Il soutenir les intérêts de Son saint enfant, Jésus, devant des ennemis rassemblés contre Lui !

      Les Juifs persécutèrent Étienne car il prenait la défense de Christ et de Son évangile : pour contrer ses paroles, ils mentionnèrent Moïse et sa loi. Ces mêmes Juifs pouvaient encore comprendre, s'ils ne tournaient pas obstinément le dos à la Lumière, que Dieu, par l’intermédiaire de Jésus, pouvait les délivrer d'un esclavage bien pire que celui de l'Égypte.

      Bien que les hommes soient capables d’errer dans leur misère spirituelle, le Seigneur prendra cependant toujours soin de Ses serviteurs, en agissant envers eux avec Miséricorde !

      30 Les hommes se trompent, s'ils pensent que Dieu n’est pas capable de faire ce que bon Lui semble, où Il le désire ; Il peut très bien amener Ses serviteurs dans le désert, et en cet endroit calme, leur parler sereinement.

      L’Éternel apparut à Moïse dans un buisson en feu, cependant, ce dernier ne se consumait pas ; ceci représentait l'état du peuple d’Israël en Égypte : bien qu'il ait été opprimé, dans le « feu de la détresse », il n'a pas pour autant été consumé. Ce fait peut nous rappeler Christ, revêtant ici-bas la forme humaine et servant par là d’union entre les hommes et Dieu.

      La mort d'Abraham, d’Isaac, et de Jacob, n’allait pas rompre l'alliance entre Dieu et ces patriarches. Notre Sauveur prouve en cela ce qui nous attend, Matthieu 22:31. Abraham est mort, mais il faisait une entière confiance à Dieu durant son vivant ; désormais, par voie de conséquence, le patriarche est auprès de Lui ! Aujourd’hui, ce sont cette vie et cette immortalité qui sont amenées à la lumière par l'évangile.

      Dans ce texte, Étienne dit que Moïse était une figure éminente de Christ, du fait qu’il était le libérateur d'Israël. Dieu éprouve de la compassion quand Son église est persécutée et que Son peuple gémit ; sa délivrance découle de la Miséricorde divine.

      Ce type de délivrance s’est aussi manifesté quand Christ est descendu du ciel pour nous, pour notre salut. Ce Jésus, que les Juifs ont refusé, tout comme leurs pères à l’égard de Moïse, était Celui que Dieu a envoyé, en tant que Prince et Sauveur.

      On n’abaisse pas Moïse en affirmant qu'il n'était qu'un « instrument de Dieu », et qu'il ait été infiniment éclipsé par Jésus. En affirmant que ce Dernier devait changer les coutumes de la loi, Étienne était donc loin d’outrager Moïse : en réalité il l'honorait, en exposant comment sa prophétie relative au futur Sauveur (Jésus) s’est accomplie de façon si évidente. Dieu, qui a donné la loi au peuple juif, par Son serviteur Moïse, est capable, sans aucun doute, de « l’accomplir », par son Fils Jésus !

      Mais Israël a repoussé Moïse, préférant revenir à son esclavage en Égypte. En général, de la même manière, les hommes ne veulent pas obéir à Jésus, parce qu'ils aiment trop ce présent monde mauvais, se réjouissant de leurs propres œuvres et divers projets douteux...

      42 Dans ce texte, nous voyons, Étienne reprocher aux Juifs l'idolâtrie de leurs pères, ce qui poussa Dieu a les punir. C’était un honneur pour Dieu, de voir le tabernacle prendre le chemin du temple ; ainsi en est-il aujourd’hui : le temple terrestre conduit vers l’adoration, vers « le temple spirituel » ; pour finir, ce dernier laissera la place à celui qui sera éternel.

      Le monde entier est en quelque sorte, « le temple de Dieu », dans lequel le Seigneur est omniprésent, le remplissant de Sa gloire. Ses ouvrages révèlent Sa puissance éternelle et Sa Divinité. Mais le ciel étant Son trône et la terre Son marchepied, que pourrions-nous lui offrir qu’Il n’ait déjà, Il est Celui qui a créé toutes choses ?

      Le cœur brisé d’un pécheur repentant aux pieds de Christ, est « le temple » que Dieu préfère le plus !

      51 Étienne continua son témoignage, semble-t-il, pour bien montrer que le temple et le service de la loi allaient toucher à leur fin, pour faire place à l'adoration du Père, en Esprit et en vérité ; il perçut toutefois que les Juifs n’allaient pas supporter ce genre d’annonce : il a donc cessé de témoigner sur ce sujet et poussé par l'Esprit de sagesse, avec courage et détermination, il réprimanda avec douceur ses persécuteurs.

      Quand des arguments clairs et des vérités accablantes provoquent les opposants de l'Évangile, on doit leur prouver leur culpabilité et le danger qu’ils courent. Ces Juifs, comme leurs pères, étaient têtus et opiniâtres. Il y a toujours dans le cœur coupable des impies, des éléments qui résistent au Saint-Esprit, la « chair » qui s'élève contre l'Esprit, et lutte contre Ses actions divines ; mais dans le cœur de l'élu de Dieu, règne la plénitude et ce genre d’opposition spirituelle est vaincue.

      Après la mort de Christ, l'Évangile était désormais « offert », non par les anges, mais par le Saint-Esprit ; malgré cela, les Juifs de cette époque ne l'ont pas reçu, refusant de se soumettre à Dieu, que ce soit et Sa loi et Son évangile. Leur culpabilité les piqua à vif et ils cherchèrent à nier ce sentiment en lapidant Étienne, leur détracteur, au lieu de pleurer et de supplier Dieu pour obtenir Sa Miséricorde.

      54 Rien n'est plus réconfortant pour les saints, à l’approche de leur mort, ou au temps de l’épreuve, que de « voir » Jésus debout, à la droite de Dieu : béni soit-Il, par la foi, nous pouvons Le voir !

      Alors qu'il allait mourir, Étienne fit monter vers Dieu deux courtes prières. Notre Seigneur Jésus est véritablement Dieu, Celui que nous devons rechercher et en Qui nous devons placer notre confiance : Il saura nous réconforter ici-bas, même à l’approche de la mort. Si nous nous sommes souciés en ce monde de rechercher Sa présence, Il saura nous réconforter, même en nos derniers instants sur cette terre.

      Dans ce texte, nous voyons, Étienne prier pour ses persécuteurs. Bien que leur péché ait été très grave et s’ils ont pu le regretter de tout cœur, Dieu ne devait pas leur imputer cette faute. Étienne est sans doute mort assez rapidement, le texte mentionne sa mort en ces termes : « il s'endormit » ; il a affronté la mort avec autant de sérénité que s'il allait s'endormir. Il se réveillera, au matin de la résurrection, pour être reçu en la présence du Seigneur, là où se trouve la félicité, pour partager éternellement avec Lui les joies célestes !

      Actes 8

      1

      Saul persécute l'église. (Actes 8:1-4)
      Le succès de Philippe, à Samarie. Simon le sorcier est baptisé. (Actes 8:5-13)
      L'hypocrisie de Simon est découverte. (Actes 8:14-25)
      Philippe et l'Éthiopien. (Actes 8:26-40)

      Bien que la persécution ne doive pas nous faire renoncer à notre ministère spirituel, elle peut cependant nous contraindre à nous éloigner. Là où le véritable croyant est conduit, il porte la connaissance de l'Évangile et fait connaître l'immense valeur de Christ en chaque lieu.

      Quand le simple désir de pratiquer le bien anime notre cœur, il est alors impossible de nous empêcher de saisir toute opportunité pour nous rendre utile !

      5 Tant que prédomine l'Évangile, les mauvais esprits sont chassés, en particulier les esprits impurs. C'est le cas pour toutes les inclinations à la convoitise de la chair, qui font la guerre à l'âme.

      Les désordres qui sont nommés dans ce texte sont les plus difficiles à anéantir de manière classique, ils expriment au mieux la « maladie » du péché. L'ambition, la fierté, et le désir immodéré de grandeur ont toujours été le point de départ d’actions malsaines, à la fois chez les impies et aussi dans l'église.

      La foule disait de Simon : « celui-ci est la puissance de Dieu ». Remarquez à quel point les personnes ignorantes et insouciantes peuvent être trompées. Mais quelle puissance peut on trouver dans le pouvoir de la Grâce divine, par lequel tous sont amenés à Christ, la Vérité ! La foule a non seulement prêté attention aux paroles de Philippe, mais elle fut totalement convaincue que tous ces miracles provenaient de Dieu : toutes ces âmes se soumirent donc à Dieu, désirant qu’Il les dirige.

      Même les hommes au cœur mauvais, qui se livrent à la cupidité, peuvent s’approcher de Dieu, et se joindre à Son peuple, tout en continuant pour un temps leurs mauvaises actions. Beaucoup sont étonnés par les manifestations de la Vérité et de la Puissance divines, en particulier quand ils n'ont jamais expérimenté de telles réalités.

      La prédication de l'évangile opère une action salutaire dans l’âme, là où auparavant ne régnait aucune sainteté. Tous ceux qui professent croire en l'évangile ne sont hélas pas toujours réellement convertis, et ils perdent ainsi tout salut possible...

      14 Le Saint-Esprit n'était encore descendu sur ces nouveaux convertis de la Samarie, bien qu’Il ait auparavant manifesté Ses pouvoirs extraordinaires, au jour de la Pentecôte.

      Soyons encouragés par l’exemple donné dans ce texte : prions Dieu de renouveler les grâces du Saint-Esprit envers tous, tous étant en effet concernés par Ses bienfaits spirituels ! Cette prière englobe toutes les bénédictions ! Nul ne peut accorder le Saint-Esprit par une simple imposition des mains, par contre, faisons tout notre possible pour instruire spirituellement ceux pour qui nous prions.

      Simon le mage avait l'ambition de vouloir avoir les mêmes honneurs qu’un apôtre, mais il ne se souciait guère d'avoir l’esprit et le caractère d'un chrétien. Il cherchait plus à être honoré, que de faire du bien aux autres. Pierre lui révéla son égarement. Simon estimait que les richesses de ce monde avaient une certaine influence dans l’au delà, il pensait pouvoir acheter le pardon de ses péchés, le don du Saint-Esprit, et la vie éternelle. Devant une telle erreur, si condamnable, la Grâce ne pouvait lui être accordée.

      Le fond de notre cœur est révélé aux yeux de Dieu, Celui qui ne peut être trompé. Si Dieu constate que le péché nous anime, notre piété est alors vaine, et nous n'avons pas notre place dans Son Royaume. Un cœur avide et orgueilleux ne peut pas se tenir devant Dieu. Un homme peut très bien œuvrer sous le pouvoir du péché, tout en affichant une certaine forme de piété. Lorsque, par exemple, nous sommes tentés de mal utiliser l'argent, nous devons considérer combien ce dernier est périssable et méprisable.

      Le Christianisme n’est pas un « commerce » dont on peut vivre en ce monde. Beaucoup de méchanceté règne en notre cœur : de mauvais préjugés, des affections corrompues, de vains projets ; nous devons nous repentir de tous ces maux, ou alors tout espérance de connaître la paix du Seigneur est vaine. Par contre, suite à la repentance, on reçoit le pardon !

      Après la lecture de ce texte, on peut douter de la sincérité du repentir de Simon : si ce dernier était sincère, son pardon ne fait alors aucun doute. Donne-nous, Seigneur, une foi différente de celle de Simon, qui n’était qu’étonné par la Puissance du Saint-Esprit, sans vouloir réellement sanctifier son cœur. Puissions-nous condamner toute pensée qui fasse que notre piété serve à des fins de fierté ou d'ambition. Gardons-nous de ce poison subtil, la « fierté spirituelle », qui s’infiltre même dans notre soi-disant humilité. Puissions-nous seulement rechercher l'honneur qui vient uniquement de Dieu !

      26 Philippe fut guidé par un ange, pour se rendre dans le désert. Parfois Dieu offre des opportunités à Ses serviteurs pour annoncer Sa Parole dans des lieux vraiment inattendus !

      Nous devons nous efforcer de pratiquer le bien envers ceux avec qui nous sommes appelés à voyager. Ne soyons pas timides, comme certains, envers les étrangers : même si nous ne connaissons rien à leur sujet, nous savons au moins qu'ils possèdent une âme ! Un des points de la sagesse consiste à racheter le temps, afin de vaquer à de saints devoirs : utilisons chaque minute pour tenter de faire le bien !

      Dans la lecture de la Parole de Dieu, nous devons souvent faire une pause, afin de chercher quels sont les personnages et le sujet sur lesquels l’Auteur veut nous enseigner ; nos pensées doivent être particulièrement tournées vers le Rédempteur.

      Dans ce texte, nous voyons que cet Éthiopien fut convaincu par le Saint-Esprit, du total accomplissement de l'Écriture ; par le biais de Philippe, il fut amené à comprendre la nature du Royaume du Messie et de Son salut ; il désirait être compté parmi les disciples de Christ !

      Ceux qui cherchent la Vérité, et qui emploient leur temps à sonder l'Écriture, sont certains d'en récolter les avantages. L'aveu de cet Éthiopien nous fait comprendre qu’il faisait simplement confiance à Christ et Son salut, et qu’il allait désormais avoir pour Lui, un dévouement sans réserve.

      N’ayons de cesse d’avoir la foi de cet Éthiopien, étudions sérieusement les Saintes Écritures et l'enseignement de l'Esprit de Dieu ; recherchons ce Dernier, tant que Son enseignement n’est pas acquis par notre cœur.

      Aussitôt que l'Éthiopien fut baptisé, l'Esprit de Dieu éloigna Philippe, il disparut ; cette disparition miraculeuse était destinée à affermir la foi de cet homme.

      Quand celui qui cherche le salut, découvre réellement Jésus et l’Évangile, il peut alors continuer son chemin dans la joie, remplissant ensuite sa mission spirituelle ici-bas : il agira autrement et avec d'autres motifs qu’il ne le faisait jusqu'alors. Le fait d’être baptisé au Nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit, avec de l'eau, n'est pas suffisant : il faut aussi bénéficier du baptême du Saint-Esprit.

      Seigneur, accorde-nous ce baptême ! Nous poursuivrons alors notre chemin dans la joie !

      Actes 22

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