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GOUVERNEMENT

Autorité qui régit une société politique, religieuse ou autre. Nous appuyant sur cette définition, nous l'étudierons dans les périodes successives de l'histoire d'Israël. Le gouvernement comme tel y est très confus : il apparaît d'abord comme exercé par un seul homme (Abraham, Isaac, Jacob), puis par plusieurs à la fois (chefs de tribus) ; il se réduit à un roi (David) plus ou moins entouré de ministres, et quelques fois tributaire des grands empires, Assyrie, Egypte. Après l'exil, le gouvernement passe aux scribes et aux prêtres, pour peu de temps, puisque bientôt, conquis par l'un ou l'autre de ses voisins puissants, Israël, redevenu tributaire, a des chefs imposés par son suzerain.

1.

Période des patriarches.

Le « peuple d'Israël » ne se compose que d'une ou quelques familles. Abraham, Isaac ou Jacob en sont les chefs. Celui qui exerce le gouvernement n'est qu'un seul homme, mais de lui dépendent un clan de femmes, de servantes, plus tard de serviteurs et de leurs familles ; sa richesse n'est pas en terres mais en troupeaux, surtout en menu bétail. Ce sont des nomades (voir Vie nomade et pastorale) : Abraham voyage en Caldée, Palestine, Egypte, pour finir par s'établir en Palestine. Ces chefs de famille ont un gouvernement tout à fait autoritaire et despotique, leur parole fait loi pour tout le clan (Ge 12 Ge 13 Ge 14 Ge 22). Ils s'allient à d'autres chefs de clan avec une pleine indépendance (Ge 31:45-54 33:3-11), explicable par la nature encore primitive de ces peuplades.

2.

Période des anciens.

Nous voyons ensuite le gouvernement du clan exercé par les anciens, réellement les plus âgés de chaque tribu (Ex 3:16,18 18:21 et suivant). Moïse établit cette charge sur le conseil de son beau-père Jéthro. Le peuple était devenu trop nombreux pour être gouverné par un seul homme. Ces anciens seront donc des sortes de juges de paix, l'autorité suprême restant entre les mains d'un seul chef : Moïse, puis Josué. Le peuple d'Israël est divisé en tribus qui possèdent tout un collège de dignitaires, depuis le « chef de tribu » jusqu'au plus petit « chef de famille ». Cette division est faite par Moïse : sous l'inspiration de Dieu, il désigne les anciens, les chefs de tribus, et même son successeur Josué (De 31:7). Il est aisé de comprendre comment cette disposition du peuple en tribus aboutit à l'apparition de juges.

3.

Période des juges.

Le gouvernement étant ainsi--d'après la loi de Moïse--entre les mains du chef de tribu, on vit occasionnellement des hommes résolus prendre la direction de tous les habitants d'une région, généralement pour se défendre contre l'envahisseur. Le juge n'héritait pas cette dignité, elle ne lui était pas donnée par ordre divin ; seule sa valeur morale (Samuel) ou militaire (Gédéon, Abimélec) la lui faisait obtenir. Ils sont loin d'être des modèles religieux ; tels, comme Abimélec, ne sont que des chefs de pillards sanguinaires, peut-être nécessaires pour sauver l'existence du peuple d'Israël menacée. La charge de juge (y. ce mot), souvent temporaire, ne devient jamais complètement nationale, même sous Débora, qui ne peut rallier toutes les tribus (Jug 5:15,17). Des villes importantes dépendent les villes de leur ressort, litt, leurs « filles » (Jos 17:11) ; et les autorités locales sont des anciens ou les principaux personnages (Jug 8:6,14,16 11:6). Avec les deux derniers juges, Héli et Samuel, l'autorité s'étend ; ils s'établissent en un endroit fixe du pays, à Silo où se trouve l'arche, unissant leur rôle de juge à ceux de sacrificateur et de voyant, renforçant d'autant leur autorité. Pendant ce temps les chefs de tribus deviennent « anciens de la ville », sans grande importance dans le gouvernement du pays, ne s'occupant que des affaires locales (Jug 8:14,16 11:5-9 Ru 4:2-11). Lorsque Samuel vieillit, ses fils incapables étant hors de cause pour lui succéder (1Sa 8:1 et suivant), la partie du peuple qui reconnaissait son autorité politique réclame un roi (voir ce mot). Ce régime, pratiqué chez les peuples voisins, leur semblait devoir assurer aux Israélites la suprématie militaire, en particulier sur les Philistins qui les harcelaient.

4.

Période des rois.

Saül et David, quoique portant le titre de rois et ayant été oints, ne sont en fait que des chefs de bandes, obligés d'imposer leur autorité par les armes (1Sa 11:12,2Sa 2 2Sa 3 2Sa 5). Le choix de Samuel sous l'inspiration divine est ratifié par le peuple (1Sa 11:12,15,2Sa 2:4 5:1,3), mais pendant les dernières années de Saül, ces deux chefs guerroient l'un contre l'autre. Ce n'est qu'après sept ans et demi de règne (2Sa 5:5) que David peut prendre Jérusalem et établir son autorité sur tout le pays. Les rois n'ont de pouvoir absolu que pour autant qu'ils sont de puissants chefs d'armée (David, Achab, Jéhu). Au premier signe de faiblesse, les conspirations et les révoltes éclatent (2Sa 10 2Sa 15 2Sa 18).

Sous le règne de David puis de Salomon, l'autorité royale devient absolue sur tout le pays, grâce à la forte personnalité de David, à sa foi inébranlable en Dieu, influence dont bénéficiera son fils Salomon qui, par sa sagesse et sa richesse, assurera à la royauté l'apogée de la gloire. Après lui le pays se divise en deux royaumes ; dans l'un, Juda, la royauté est héréditaire, ce qui ne peut surprendre, puisque le roi, dans un si petit territoire, n'est après tout qu'un chef de famille ; dans l'autre, au contraire, les manoeuvres de palais, les changements de dynasties sont fréquents (1Ro 10 15:13 23-25 etc.). L'on peut y voir une lutte des dix tribus se disputant la suprématie, aucune n'étant assez forte militairement ni religieusement pour la conserver longtemps. Peu à peu les cours prirent les moeurs des autres cours orientales, malgré les réprimandes sévères des prophètes de Jéhovah (Élie, Nathan, Amos). A côté du luxe, des harems, des officiers du palais (2Sa 8:16,1Ro 4), les prophètes s'élèvent aussi contre la dissolution des moeurs (Am 4:6), levées d'impôts, monopoles royaux (1Ro 10:15,28-29), travail forcé (1Ro 5:15), « coupes du roi » (Am 7:1), biens confisqués (1Ro 21), même des mainmises sur les trésors du Temple (2Ro 18:15).

Le roi est chef du pays, mais peut prendre conseil des ministres (1Ro 12:6) ; il est chef de l'armée, mais peut prendre conseil des généraux (2Ro 11:12). S'il n'a plus l'autorité religieuse, qui est toute aux mains soit des prêtres soit des prophètes de Jéhovah ou des faux dieux, il est encore juge et ses sujets peuvent s'adresser directement à lui (2Ro 8:3), qui rend alors la justice à la manière de saint Louis (2Sa 15:2,2Ro 15:5). Les « anciens de la ville » existent encore, obéissent en général sans discussion aux ordres royaux (1Ro 20:7,2Ro 10:1,5 23:1). D'après le Deutéronome ils semblent avoir le droit de mettre à exécution leurs décisions (De 19:1 21:2,19 etc.) ; l'influence religieuse se fait nettement sentir dans leur organisation (Esa 28:6, De 31:9) ; en effet, pour les Israélites, la justice a été de tout temps une attribution divine.

5.

Période de l'exil.

Les habitants, jugés inoffensifs, que les conquérants laissèrent en Palestine, subirent une surveillance sévère. Sous la domination des Perses, qui suivit celle des Babyloniens, le royaume de Juda n'est plus qu'une partie de la province ouest de l'Euphrate, il a son gouverneur nommé par le roi (Ne 5:14). Cyrus rendit une certaine liberté aux Juifs et autorisa leur retour en Palestine, ainsi que la reconstruction du Temple ; nous voyons alors l'autorité exercée de nouveau par des anciens (Esd 5:9 6:7 10:8, Ne 2:16) et principalement par le grand-prêtre (Aggée).

6.

Après l'exil.

Après le retour de la captivité, en l'absence d'autorité civile, le pouvoir du chef religieux, le grand-prêtre, s'accroît considérablement. Pendant la seconde moitié de la domination persane, qui dura deux siècles, les Juifs de haute Egypte réclament l'aide du grand-prêtre de Jérusalem. Sous le règne d'Alexandre le Gd, la civilisation grecque pénétra en Palestine ; on vit alors se former une sorte de gouvernement autonome, le « Sénat », appelé plus tard Sanhédrin (voir ce mot), composé des notabilités de la prêtrise (1Ma 12:6 14:20) ; le grand-prêtre est alors le véritable chef de l'Etat. Simon Macchabée est nommé grand-prêtre, capitaine et gouverneur en 142 (1Ma 14). Aristobule prend même le titre de roi en 105 av. J. -C, et Alexandre Jannée frappe monnaie à sa propre effigie (78). Sa veuve abandonna le parti Sadducéen ou aristocratique et éleva au pouvoir le parti des Pharisiens, parti populaire. Ses fils, se disputant la couronne et le titre de grand-prêtre, attirèrent le général romain Pompée, qui grâce à cette situation instable conquit toute la Palestine.

La domination romaine toléra et même appuya l'autorité très réelle de la maison royale d'Hérode le Gd. Celui-ci, par d'habiles manoeuvres, avait profité du passage d'Auguste à la poursuite d'Antoine, pour se faire nommer roi des Juifs. A sa mort, ses successeurs perdent la faveur impériale, un procurateur romain gouverne la province S. de Judée, tandis qu'Hérode Antipas est tétrarque de Galilée et de Pérée.

Le grand-prêtre (nommé par les Romains) et le Sanhédrin reprennent le pouvoir perdu sous les Hérodes, le gouvernement passe une fois de plus entre les mains de l'aristocratie (Josèphe, Ant., XX, 10). Sauf le droit de vie et de mort, le Sanhédrin a tous les pouvoirs judiciaires, les synagogues remplissant le rôle de juges de paix locaux (Mt 5:22). Son autorité s'étend même aux Juifs dispersés qui jouissaient d'une certaine autonomie dans les autres parties de l'empire romain (Alexandrie, Éléphantine, etc.). L'ambition de la famille du grand-prêtre Anne (Caïphe, Jonathan) amena le grand soulèvement de 70, réprimé avec énergie par Vespasien, puis par Titus. Les grands-prêtres furent massacrés, Jérusalem complètement détruite et les Juifs dispersés dans le monde. Dès ce moment la Palestine n'existe plus comme pays, elle n'est qu'une partie délaissée de la Syrie, province romaine, et plus tard département abandonné de quelque potentat oriental.

Voir Palestine au siècle de J. -C. Ml M.

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      Genèse 12

      1 L’Éternel dit à Abram : Va-t’en de ton pays, de ta patrie et de la maison de ton père, vers le pays que je te montrerai.
      2 Je ferai de toi une grande nation et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand. Deviens donc (une source) de bénédiction.
      3 Je bénirai ceux qui te béniront, Je maudirai celui qui te maudira. Toutes les familles de la terre Seront bénies en toi.
      4 Abram partit, comme l’Éternel le lui avait dit, et Loth partit avec lui.
      5 Abram était âgé de 75 ans, lorsqu’il sortit de Harân. Abram prit sa femme Saraï et son neveu Loth, avec tous les biens qu’ils possédaient et le personnel qu’ils avaient acquis à Harân. Ils sortirent pour se rendre dans le pays de Canaan. Ils arrivèrent donc au pays de Canaan.
      6 Abram traversa le pays jusqu’à l’endroit (nommé) Sichem, jusqu’au chêne de Moré. Les Cananéens (habitaient) alors dans le pays.
      7 L’Éternel apparut à Abram et dit : Je donnerai ce pays à ta descendance. Abram bâtit là un autel à l’Éternel qui lui était apparu.
      8 Puis il leva son camp de là pour se rendre dans les montagnes, à l’est de Béthel ; il dressa sa tente (entre) Béthel à l’ouest, et Aï à l’est. Il bâtit là un autel à l’Éternel et invoqua le nom de l’Éternel.
      9 Abram repartit, en se rendant par étapes vers le Négueb.
      10 Il y eut une famine dans le pays, et Abram descendit en Égypte pour y séjourner, car la famine s’appesantissait sur le pays.
      11 Lorsqu’il fut près d’arriver en Égypte, il dit à sa femme Saraï : Voyons donc, je sais que tu es une belle femme.
      12 Aussi, quand les Égyptiens te verront, ils diront : C’est sa femme ! Alors ils me tueront et te laisseront la vie.
      13 Tu vas dire que tu es ma sœur, afin que je sois bien traité à cause de toi, et grâce à toi j’aurai la vie sauve.
      14 Lorsqu’Abram fut arrivé en Égypte, les Égyptiens virent que la femme était fort belle.
      15 Les ministres du Pharaon la virent aussi et en firent l’éloge au Pharaon ; alors la femme fut emmenée dans le palais du Pharaon.
      16 Quant à Abram, il le traita bien à cause d’elle ; et Abram reçut du petit et du gros bétail, des ânes, des serviteurs et des servantes, des ânesses et des chameaux.
      17 Mais l’Éternel frappa le Pharaon et sa maison de grandes plaies à cause de l’affaire de Saraï, femme d’Abram.
      18 Alors le Pharaon appela Abram et lui dit : Qu’est-ce que tu m’as fait ? Pourquoi ne m’as-tu pas déclaré qu’elle était ta femme ?
      19 Pourquoi as-tu dit : C’est ma sœur ? Aussi l’ai-je prise pour ma femme. Maintenant, voilà ta femme, prends-la et va-t’en !
      20 Le Pharaon donna l’ordre à ses gens de le laisser partir, lui et sa femme, avec tout ce qui lui appartenait.

      Genèse 13

      1 Abram remonta d’Égypte vers le Négueb, lui, sa femme et tout ce qui lui appartenait. Loth l’accompagnait.
      2 Abram était très riche en cheptel, en argent et en or.
      3 Il se rendit par étapes du Negueb jusqu’à Béthel,
      4 à l’endroit où il avait dressé sa tente au commencement, entre Béthel et Aï, à l’endroit où était l’autel qu’il avait fait précédemment ; et là, Abram invoqua le nom de l’Éternel.
      5 Loth, qui accompagnait Abram, avait aussi du petit et du gros bétail, ainsi que des tentes.
      6 Le pays était insuffisant pour qu’ils restent ensemble, car leurs biens étaient si considérables qu’ils ne pouvaient rester ensemble.
      7 Il y eut querelle entre les bergers des troupeaux d’Abram et les bergers des troupeaux de Loth. Les Cananéens et les Phéréziens habitaient alors le pays.
      8 Abram dit à Loth : Qu’il n’y ait pas, je te prie, de dispute entre moi et toi, ni entre mes bergers et tes bergers ; car nous sommes frères.
      9 Tout le pays est devant toi. Sépare-toi donc de moi : si (tu vas) à gauche, j’irai à droite ; si (tu vas) à droite, j’irai à gauche.
      10 Loth leva les yeux et vit toute la plaine du Jourdain qui était entièrement irriguée. Avant que l’Éternel détruise Sodome et Gomorrhe c’était, jusqu’à Tsoar, comme un jardin de l’Éternel, comme le pays d’Égypte.
      11 Loth choisit donc pour lui toute la plaine du Jourdain et partit vers l’est. C’est ainsi qu’ils se séparèrent l’un de l’autre.
      12 Abram habita dans le pays de Canaan ; et Loth habita dans les villes de la plaine et dressa ses tentes en direction de Sodome.
      13 Les gens de Sodome étaient fort mauvais et pécheurs envers l’Éternel.
      14 L’Éternel dit à Abram, après que Loth se fut séparé de lui : Lève donc les yeux et, de l’endroit où tu es, regarde vers le nord et le midi, vers l’est et l’ouest ;
      15 car tout le pays que tu vois, je te le donnerai, à toi et à ta descendance, pour toujours.
      16 Je rendrai ta descendance comme la poussière de la terre, en sorte qu’on ne pourra pas plus la compter que l’on ne peut compter la poussière de la terre.
      17 Lève-toi, parcours le pays en long et en large, car je te le donnerai.
      18 Abram dressa ses tentes et vint habiter aux chênes de Mamré, à côté d’Hébron. Il bâtit là un autel à l’Éternel.

      Genèse 14

      1 Au temps d’Amraphel, roi de Chinéar, d’Aryok, roi d’Ellasar, de Kedorlaomer, roi d’Élam, et de Tideal, roi de Goyim,
      2 il arriva que ces rois firent la guerre à Béra, roi de Sodome, à Bircha, roi de Gomorrhe, à Chineab, roi d’Adma, à Chémeéber, roi de Tseboïm, et au roi de Béla, c’est-à-dire Tsoar.
      3 Tous ceux-là opérèrent leur liaison dans la vallée de Siddim, qui est la mer Salée.
      4 Pendant douze ans, ils avaient été les vassaux de Kedorlaomer, et la treizième année, ils s’étaient révoltés.
      5 Mais, la quatorzième année, Kedorlaomer et les rois qui étaient avec lui arrivèrent et battirent les Rephaïm à Achteroth-Quarnaïm, les Zouzim à Ham, les Émin à Chavé-Qiryataïm,
      6 et les Horiens dans leurs montagnes de Séir, jusqu’au chêne de Paraân, qui est près du désert.
      7 Puis ils s’en retournèrent, arrivèrent à Eyn-Michpath, qui est Qadech, et battirent les Amalécites sur tout leur territoire, ainsi que les Amoréens établis à Hatsatsôn-Tamar.
      8 Alors sortirent le roi de Sodome, le roi de Gomorrhe, le roi d’Adma, le roi de Tseboïm, et le roi de Béla, c’est-à-dire Tsoar, et ils se rangèrent en bataille contre eux dans la vallée de Siddim :
      9 contre Kedorlaomer, roi d’Élam, Tideal, roi de Goyim, Amraphel, roi de Chinéar, et Aryok, roi d’Ellasar : quatre rois contre cinq.
      10 La vallée de Siddim était couverte de puits de bitume ; le roi de Sodome et (celui) de Gomorrhe s’enfuirent et y tombèrent ; le reste s’enfuit vers la montagne.
      11 Les vainqueurs prirent tous les biens de Sodome et de Gomorrhe, et toutes leurs provisions ; puis ils s’en allèrent.
      12 Ils prirent aussi, avec ses biens, Loth, fils du frère d’Abram, et ils s’en allèrent. (Loth) habitait à Sodome.
      13 Un rescapé vint l’annoncer à Abram, l’Hébreu ; celui-ci demeurait aux chênes de Mamré l’Amoréen, frère d’Échkol et frère d’Aner, qui avaient fait alliance avec Abram.
      14 Dès qu’Abram eut appris que son neveu avait été capturé, il arma 318 de ses plus braves (serviteurs), nés dans sa maison et il poursuivit les rois jusqu’à Dan.
      15 Il divisa sa troupe, pour les attaquer de nuit, lui et ses serviteurs ; il les battit et les poursuivit jusqu’à Hoba, qui est au nord de Damas.
      16 Il ramena tous les biens ; il ramena aussi Loth, son frère, avec ses biens, ainsi que les femmes et le peuple.
      17 Après qu’ (Abram) fut revenu vainqueur de Kedorlaomer et des rois qui étaient avec lui, le roi de Sodome sortit à sa rencontre dans la vallée de Chavé, qui est la Vallée du Roi.
      18 Melchisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin : il était sacrificateur du Dieu Très-Haut.
      19 Il bénit Abram et dit : Béni soit Abram Par le Dieu Très-Haut, Maître du ciel et de la terre !
      20 Béni soit le Dieu Très-Haut, Qui a livré les adversaires entre tes mains ! Et Abram lui donna la dîme de tout.
      21 Le roi de Sodome dit à Abram : Donne-moi les personnes, et prends pour toi les biens.
      22 Abram répondit au roi de Sodome : Je lève la main vers l’Éternel, le Dieu Très-Haut maître du ciel et de la terre :
      23 je ne prendrai rien de tout ce qui est à toi, pas même un fil ni une bride de sandale, pour que tu ne puisses pas dire : J’ai enrichi Abram.
      24 Rien pour moi, seulement ce qu’ont mangé les jeunes gens et la part des hommes qui sont allés avec moi, Aner, Échkol et Mamré ; eux, ils prendront leur part.

      Genèse 22

      1 Après ces événements, Dieu mit Abraham à l’épreuve et lui dit : Abraham ! Il répondit : Me voici !
      2 Dieu dit : Prends donc ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac ; va-t’en dans le pays de Moriya et là, offre-le en holocauste sur l’une des montagnes que je t’indiquerai.
      3 Abraham se leva de bon matin, sella son âne et prit avec lui ses deux jeunes serviteurs et son fils Isaac. Il fendit du bois pour l’holocauste et partit pour se rendre à l’endroit que Dieu lui avait indiqué.
      4 Le troisième jour, Abraham, levant les yeux, vit l’endroit de loin.
      5 Alors il dit à ses jeunes serviteurs : Vous, restez ici avec l’âne ; le jeune homme et moi nous irons là-haut pour adorer, puis nous reviendrons auprès de vous.
      6 Abraham prit le bois pour l’holocauste, le chargea sur son fils Isaac et prit dans sa main le feu et le couteau. Ils marchèrent tous deux ensemble.
      7 Alors Isaac adressa la parole à son père Abraham et dit : Mon père ! Il (lui) répondit : Me voici, mon fils ! (Isaac) reprit : Voici le feu et le bois ; mais où est l’agneau pour l’holocauste ?
      8 Abraham répondit : Mon fils, Dieu va se pourvoir lui-même de l’agneau pour l’holocauste. Et ils marchèrent tous deux ensemble.
      9 Lorsqu’ils furent arrivés à l’endroit que Dieu lui avait indiqué, Abraham y construisit l’autel et disposa le bois. Il ligota son fils Isaac et le mit sur l’autel, par-dessus le bois.
      10 Puis Abraham étendit la main et prit le couteau pour égorger son fils.
      11 Alors l’ange de l’Éternel l’appela du ciel et dit : Abraham ! Abraham ! Il répondit : Me voici !
      12 L’ange dit : N’étends pas ta main sur le jeune homme et ne lui fais rien ; car j’ai reconnu maintenant que tu crains Dieu et que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique.
      13 Abraham leva les yeux et vit par derrière un bélier retenu dans un buisson par les cornes ; alors Abraham alla prendre le bélier et l’offrit en holocauste à la place de son fils.
      14 Abraham donna à cet endroit le nom de Adonaï-Yireéh. C’est pourquoi l’on dit aujourd’hui : Sur la montagne de l’Éternel, il sera pourvu.
      15 L’ange de l’Éternel appela Abraham une seconde fois du ciel
      16 et dit : Je le jure par moi-même, – oracle de l’Éternel – ! parce que tu as fait cela, et que tu n’as pas refusé ton fils, ton unique,
      17 je te comblerai de bénédictions et je multiplierai ta descendance, comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est au bord de la mer. Ta descendance aura le contrôle de ses ennemis.
      18 Toutes les nations de la terre se diront bénies par ta descendance, parce que tu as écouté ma voix.
      19 Abraham s’en retourna vers ses jeunes serviteurs, puis ils se levèrent pour aller ensemble à Beér-Chéba, car Abraham habitait à Beér-Chéba.
      20 Après ces événements, on fit à Abraham un rapport en ces termes : Milka elle aussi a enfanté des fils à ton frère Nahor :
      21 Outs son premier-né, Bouz, son frère, Qemouel, père d’Aram,
      22 Késéd, Hazo, Pildach, Yidlaph et Betouel.
      23 Betouel a engendré Rébecca. Ce sont là les huit fils que Milka a enfantés à Nahor, frère d’Abraham.
      24 Sa concubine, nommée Reouma, a elle aussi eu des enfants : Tébah, Gaham, Tahach et Maaka.

      Genèse 31

      45 Jacob prit une pierre et l’érigea en stèle.
      46 Jacob dit à ses frères : Ramassez des pierres. Ils prirent des pierres et firent un monceau ; et ils mangèrent là sur le monceau (de pierres).
      47 Laban l’appela Yegar-Sahadouta, et Jacob l’appela Galed.
      48 Laban dit : Ce monceau est aujourd’hui témoin entre toi et moi ! C’est pourquoi on lui a donné le nom de Galed.
      49 (On l’appelle) aussi Mitspa parce que Laban avait dit : Que l’Éternel veille sur toi et sur moi, quand nous nous serons l’un et l’autre perdus de vue.
      50 Si tu maltraites mes filles et si tu prends encore d’autres femmes, nous n’aurons point affaire à un homme, prends-y garde, c’est Dieu qui sera témoin entre toi et moi.
      51 Laban dit à Jacob : Voici ce monceau, et voici cette stèle que j’ai posée entre toi et moi.
      52 Ce monceau est témoin et cette stèle est témoin que je ne dépasserai pas ce monceau dans ta direction, et que tu ne dépasseras pas ce monceau et cette stèle dans ma direction pour faire du mal.
      53 Que le Dieu d’Abraham et de Nahor, que le Dieu de leur père soit juge entre nous. Jacob prêta serment par la Terreur d’Isaac, son père.
      54 Jacob offrit un sacrifice sur la montagne et invita ses frères à manger un repas ; ils mangèrent donc ce repas et passèrent la nuit sur la montagne.

      Genèse 33

      3 Lui-même passa devant eux et se prosterna en terre sept fois, jusqu’à ce qu’il soit tout près de son frère.

      Exode 3

      16 Va, rassemble les anciens d’Israël et dis-leur : L’Éternel, le Dieu de vos pères, m’est apparu, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Il a dit : Je vous ai vraiment visités, (j’ai vu) ce qu’on vous fait en Égypte
      18 Ils écouteront ta voix, et tu iras, toi et les anciens d’Israël, auprès du roi d’Égypte, et vous lui direz : L’Éternel, le Dieu des Hébreux, est venu au-devant de nous. Maintenant, accorde nous de faire trois journées de marche dans le désert, pour offrir des sacrifices à l’Éternel, notre Dieu.
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