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INCARNATION

On désigne sous ce mot la manifestation de Dieu qui se fait homme. Le texte classique de l'incarnation est : « le Verbe a été fait chair » (Jn 11:4). Vinet en définit ainsi la portée : « Il faut vivre sans religion, sans Dieu dans le monde et sans espérance, ou recevoir le mystère de l'incarnation. Il n'y a pas deux sortes de religions : des religions dans lesquelles Dieu ne s'incarne point, mais se communique à distance, et une religion dans laquelle Dieu s'incarne. Les premières ne sont qu'un jeu de l'imagination ou un labeur de la pensée ; et si nous osions le dire à cette occasion, il y a quelqu'un qui a plus d'esprit que tout le monde, c'est tout le monde ; l'humanité a plus d'esprit que les philosophes, elle a des instincts profonds. Cette vérité, que Dieu doit s'unir à l'homme, devenir homme, pour que l'homme ait une religion et qu'il puisse adorer et espérer, est implantée au fond de la nature humaine. Aussi longtemps que Dieu ne s'incarne pas, ce besoin ne sera pas satisfait. Incarnation et religion est une seule et même chose... Il n'y a que l'amour de Dieu qui puisse vaincre la dureté du coeur de l'homme.

Il faut qu'il croie que Dieu aime, que Dieu l'aime, et il ne le croira qu'en croyant à un amour infini. Tant qu'il se représentera une limite à l'amour divin, l'homme ne se croira pas aimé. Il ne peut croire sans compter qu'en celui qui ne compte pas ; pour qu'il croie que l'amour divin s'étend jusqu'aux dernières extrémités, il faut que Dieu lui-même descende au dernier fond de la misère humaine. Telle est la misère de l'homme et sa dureté, que ce n'est que lorsque l'amour de Dieu aura franchi toutes les limites, que lorsque Dieu se sera fait homme, que l'homme enfin se croira aimé. « La parole a été faite chair » (Jn 11:4), chair de péché ; c'est là le fond de toute religion digne de ce nom. »

Outre les récits de l'Évangile de l'enfance (Lu 13:1-35, Mt 1:20), la plupart des auteurs du N.T. font directement ou indirectement allusion à l'incarnation (cf. Jn 11:4, Mr 10:45, Mt 10:40, Paul dans Ro 8:3,1Ti 3:16, Php 2:7 et suivant, 1Co 15:47-49, Col 2:9,1Co 8:6, Col 1:15-20, etc., 1Jn 4:2, Heb 1:1-3 4:14 et suivant, etc., 1Pi 1:20, Ap 19:13 3:14). On peut dire que le témoignage évangélique dans son ensemble corrobore les déclarations de Jésus : « Vous êtes d'en bas, moi je suis d'en haut... Je suis venu... descendu du ciel... Le Père m'a envoyé... Il a donné son Fils au monde » (Jn 8:23, Mt 9:15 10:34, Lu 10:16, Jn 3:13 6:33 10:36 3:16). Toute théologie qui, pour éviter l'incarnation, fait de Jésus un homme plus ou moins devenu dieu, s'inscrit en faux contre l'autorité divine que Jésus s'attribue dans les évangiles. Jésus ne se contente pas d'accepter pour lui les titres de Maître et de Seigneur, il identifie la cause divine et la sienne, le Royaume de Dieu et le sien, il fait dépendre la vie des croyants de sa propre vie à lui, il déclare : « Je suis dans le Père... qui m'a vu a vu le Père », et s'attribue sans réticences la royauté dans un ordre où Dieu seul règne souverainement.

--Les théologiens anciens ou modernes qui croient à l'incarnation et cherchent à l'expliquer par la métaphysique ou à la définir dans l'abstraction intellectuelle n'offrent point de système qui puisse résister à l'objection. Présentent-ils le Verbe devenu chair comme la seconde personne de la Trinité éternelle, un être personnel distinct de Dieu le Père et pour ainsi dire son égal ? Ils n'échappent pas au reproche de polythéisme, et dans ce cas ce n'est pas Dieu lui-même qui était en Christ. On peut leur demander aussi ce que sont en réalité la personne du Père et la personne du Fils, si l'Esprit est au même titre qu'eux une personne ; sans l'Esprit, qui est leur substance vitale, le Père et le Fils ne sont-ils pas vidés de ce qui constitue en propre leur divinité ?

--Insiste-t-on au contraire sur le fait que les trois personnes de la Trinité, Père, Fils, Esprit, sont un seul Dieu et constituent ensemble essentiellement la personne divine, on leur objecte que, si la trinité est le mode d'existence de la nature divine, il est impossible de se représenter dans le ciel cette personnalité unique qui ne se réalise qu'en trois personnes, cependant qu'une de ces trois personnes, humanisée sur la terre, la prive d'un de ses éléments essentiels.

--Veut-on pour sauver le dogme de la Trinité métaphysique invoquer le mot ékénôsèn (il s'est dépouillé) de Php 2:7, et chercher dans la théorie de la kénose (voir ce mot) à éviter le conflit des deux natures en Christ ? Voici de nouvelles difficultés qui surgissent : comment admettre qu'en Christ l'humanité a succédé à la divinité et que, pour rendre cette succession possible, le Christ s'est dépouillé de tous ses attributs divins, voire de la conscience même de son être ? Comment doit-on entendre une personne divine, éternelle, incréée, qui s'intègre dans la création ? Un Dieu qui peut se faire ce qu'il n'est pas, pour se refaire ensuite ce qu'il est ? Raisonner ainsi, c'est énoncer non point un mystère qui déborde notre pensée, mais une contradiction qui la dérègle. Et cela, d'ailleurs, sans profit. Car loin de manifester le passage d'une nature à l'autre, le remplacement de la nature divine par la nature humaine, les textes évangéliques nous présentent un Christ en pleine possession de l'humanité et de la divinité, conscient d'être à la fois fils de Dieu et fils de l'homme, s'exprimant et agissant, non pas comme s'il y avait contradiction entre sa nature divine et sa nature humaine, mais au contraire comme si, par sa nature humaine, il rendait accessible aux hommes sa divinité. (cf. Jn 14:9)

On voit ici où est l'erreur de cette méthode, qui nous vient de la théologie grecque et qui consiste à discuter abstraitement de la nature de Dieu et de la nature de l'homme, et de les traiter en opposition l'une à l'autre, alors qu'en réalité nous ignorons ce que sont en elles-mêmes la nature de Dieu et la nature de l'homme, et que nous ne les connaissons que par ce que notre expérience veut bien nous en apprendre.

Quand on a compris que nous ne connaissons la nature de Dieu que par ce que nous en pouvons expérimenter religieusement, et que nous ne connaissons la nature de l'homme que par ce que nous en pouvons expérimenter moralement, on en vient à saisir que Dieu et l'homme ne nous sont accessibles que dans l'ordre des relations personnelles. Dieu nous révèle l'homme et, inversement, l'homme nous révèle Dieu. Sur ce terrain, le seul qui soit solide parce qu'il est le seul qui réponde à nos expériences, les vieilles querelles de la théologie métaphysique cessent de nous émouvoir et nous n'y prenons point parti. Nous déclarons humblement que les questions de substance, d'hypostase et de communication d'idiomates, l'essence du fini et de l'infini, la nature créée et incréée débordant notre entendement, nous nous refusons à définir Dieu et l'homme à l'aide de théories où les docteurs humains donnent la mesure de leurs prétentions plutôt que de leurs compétences.

L'incarnation est liée à la création. L'une et l'autre sont les modes d'un même mystère dont Dieu garde le secret. Une seule notion peut apporter pour nous, dans ce mystère, une clarté : c'est la notion de la personne. De la nature de Dieu nous ne connaissons qu'un côté : le côté personnel, et si j'ose dire : anthropomorphique ; Dieu nous est accessible en tant que personne. Il est pour nous, dans nos rapports avec lui, la personne parfaite. De la nature de l'homme, nous ne connaissons aussi que la manifestation personnelle, c'est-à-dire l'ensemble des pensées, des paroles et des actes qui nous mettent en rapport avec nos semblables, nous permettent de les juger, de les associer à notre vie.

Or, sur le terrain personnel, nous ne découvrons pas la contradiction des natures divine et humaine que la théologie a posée comme un axiome et qui a égaré ses raisonnements. Nous voyons au contraire que la personne de Dieu et la personne de l'homme sont unies principiellement, qu'elles sont faites l'une pour l'autre, qu'elles se recherchent l'une l'autre comme si elles étaient complémentaires l'une de l'autre, au point que Dieu n'est pas heureux sans l'homme et que l'homme n'est pas heureux sans Dieu. Sans doute l'homme est séparé de Dieu par le péché ; à cause du péché la séparation existe, et même une manière de contradiction, au point qu'il arrive à l'homme de fuir Dieu, de le blasphémer, de le nier... Mais ce sont là des cas individuels ; l'expérience de l'espèce humaine les contredit. La réalité universelle est que la personne humaine ne peut se résigner à vivre sans la personne divine, qu'elle aspire à sa communion, et qu'en qualifiant de péché tout ce qui contredit la volonté divine, tout ce qui empêche l'humanité de communier avec Dieu et de lui ressembler, elle rend le plus éclatant hommage au fait que la corruption humaine n'est qu'accident, déchéance dans la destinée humaine, et que normalement Dieu est fait pour l'homme, que l'homme est fait pour Dieu et qu'il n'y a de paix pour l'un et pour l'autre que lorsque la personne divine et la personne humaine ont retrouvé la communion postulée par leurs affinités, et, si j'ose dire, leur conformité.

Constater qu'il existe entre la personne divine et la personne humaine une harmonie préétablie suffit pour écarter ce qui rendrait leur vie commune impossible, mais ne suffît pas pour assurer cette vie commune, car le fait de la chute, l'exil de l'homme loin de l'arbre de la Vie (voir Création) a rompu cette harmonie. Il faut la rétablir. Pour cela, Dieu, doit se révéler à l'homme Comme Père et l'homme doit se manifester à Dieu comme fils. Or,

la manifestation filiale de l'homme est impossible par un individu d'une espèce tarée ; le genre humain, rendu sous-naturel par la chute, ne peut fournir par ses propres efforts un exemplaire en qui Dieu puisse reconnaître authentiquement un fils, et qui puisse être générateur d'une humanité filiale. Un, homme tombé dans la rivière ne se sauve pas en se tirant par les cheveux.

Dieu ne peut se révéler comme Père que dans la synthèse de son amour et de sa sainteté ; il faut que, dans cette révélation des caractères paternels de Dieu, l'amour se manifeste dans la sainteté et la sainteté dans l'amour, et que cette double manifestation, qui seule peut satisfaire l'expérience morale, s'accomplisse d'une façon tellement vivante et évidente que l'humanité loyale doive la reconnaître, en être saisie, en subir l'attirance, recevoir d'elle l'émotion génératrice qui fait jaillir du fond de l'être une volonté filiale. --Telles sont les deux raisons qui ont rendu l'incarnation nécessaire et qui nous en expliquent ce que nous pouvons en comprendre.

Gaston Frommel a écrit sur ce sujet une page profonde : « Dieu, dit-il, ne peut devenir accessible, compréhensible, historique en lui-même, sans cesser d'être Dieu, sans se nier lui-même comme infini, comme absolu. Bien plus, il y a égale impossibilité à ce que Dieu se révèle directement (je dis directement, cela importe) comme Père au milieu des hommes. L'apparition directe du Père céleste comme Père céleste au sein de l'humanité est une contradiction, un non-sens, une impossibilité morale autant que métaphysique. Toute forme sensible, intellectuelle et historique était inadéquate, insuffisante, pour que Dieu comme Père pût la revêtir sans absurdité ou scandale. Toute forme de vie personnelle l'était également. La plus haute et la plus parfaite : celle de l'homme, n'y suffisait pas, puisque, d'essence et d'origine filiales, elle se refusait par nature et par définition à manifester directement la paternité. Aucun homme n'aurait pu se dire le Père céleste, sinon par un blasphème plus ridicule encore que sacrilège. Nous concluons donc que la paternité divine n'était pas susceptible comme telle d'une révélation directe et positive. Et néanmoins elle était nécessaire. Car Dieu ne pouvait être le Dieu d'une humanité filiale qu'à la condition de se manifester comme Père. Il n'avait qu'un moyen de vaincre l'obstacle, c'était de le tourner, si je puis ainsi dire, et de substituer à la révélation directe de la paternité, la révélation indirecte de la filialité ; c'était de substituer au premier terme de la relation paternelle, le second terme, et de faire vivre au sein de l'humanité Dieu comme Père, dans le Fils comme homme. » Frommel ajoute en note : « On remarquera la parabole (non le symbole), c'est-à-dire la comparaison entre ces deux termes dont l'un était manifesté, l'autre non, mais dont l'un entraînait l'autre. Jésus-Christ comme Fils est cette parabole, relativement à Dieu comme Père. Le Fils, connu et manifesté, révèle et manifeste le Père. » (Expérience chrétienne, II, p. 370s).

Tout cela est vrai, pourvu que nous ne limitions pas la personne du Christ à sa destinée terrestre de parabole du Père, sous prétexte que cette destinée est seule accessible à l'expérience religieuse. Sans doute, l'expérience religieuse est le mode essentiel de notre connaissance en matière de foi, mais cette expérience baigne dans un ensemble de vérités--faits, mystères, révélations--qui constituent l'atmosphère au sein de laquelle elle se développe, hors de laquelle elle s'atrophie. Or ces faits, ces mystères, ces révélations, dans l'harmonie du Nouveau Testament, nous présentent le Fils parabole du Père comme un Fils engendré par le Père dans l'éternité, vivant de l'Esprit du Père, agent de l'activité du Père, acceptant volontairement les risques du mandat rédempteur, quittant le ciel pour venir sur la terre vivre au sein de l'humanité sa vie de Fils parabole du Père. Si l'on nous objecte que le ciel n'est pas un séjour mais un état, que l'éternité n'est pas une durée mais un état, et que dès lors tout ce qui touche à la préexistence du Fils est inaccessible à notre expérience et contradictoire en soi-même, nous répondrons que le mot « état » est ici un mot dénué de sens et vide d'énergie, car notre pensée ne peut concevoir l'activité que sous la forme d'une durée et la personne qu'en fonction d'un séjour. Puisqu'on se préoccupe si fort de maintenir notre christologie sur le terrain de l'expérience, le premier soin ne devrait-il pas être de nous laisser au moins le cadre dans lequel notre expérience se meut ? Sans doute la vie antérieure, divine, céleste du Christ ne peut être pour les croyants objet direct d'expérience religieuse, mais qui dira l'action que peut exercer sur l'expérience du croyant la certitude que le Fils, créateur du monde, a accepté de venir sur la terre vivre, souffrir, mourir pour sauver le monde ? L'expérience du Réveil au XIXe siècle n'a-t-elle pas été, si j'ose dire, déclenchée par l'émotion traduite dans le cantique de Merle d'Aubigné :

Il a quitté le ciel pour sauver un pécheur ; Mon âme égaye-toi : Jésus est ton Sauveur !

Bien que Php 2:5,10 ne s'applique dans son sens premier qu'à la vie terrestre du Fils de Dieu, il n'en demeure pas moins que ce passage, élevé au plan métaphysique, exprime une réalité dont les générations chrétiennes ont nourri leur expérience ; à ce brasier des « sentiments que Jésus-Christ a eus », elles ont allumé la flamme de leur amour pour Jésus-Christ. D'autre part, quand on lit la parabole des vignerons, prononcée par Jésus la veille de sa Passion et reconnue si importante qu'elle a été recueillie par les trois synoptiques, il n'y a pas deux manières de la comprendre : dans l'éternité où le Père et le Fils résident, une souffrance, une délibération, une décision du Père, une acceptation du Fils, ont précédé l'oeuvre rédemptrice accomplie par Jésus sur la terre. La dernière chose dont nous soyons disposés à douter, c'est de l'expérience de Jésus lui-même, et de la connaissance parfaite qu'il avait comme Fils de ses relations avec son Père.

Le mystère de l'engendrement du Fils nous demeure insondable, comme le mystère de la création, parce que nous ne pouvons ni monter si haut, ni descendre si bas dans l'intelligence de l'activité divine ; mais nous n'avons pas plus de raison dé douter de l'un que de douter de l'autre. Quant à la doctrine de l'incarnation, qui participe de ces deux mystères, formulée par Jean et par Paul, elle est la seule doctrine qui réponde à l'ensemble des enseignements de Jésus-Christ, la seule qui mette en son plein jour la portée des récits de la nativité, la seule qui nous présente la synthèse où s'accomplit la parole de Paul aux Corinthiens : « Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi » (2Co 5:19). Alex. W.

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    • Matthieu 1

      20 Il réfléchissait à ce projet quand un *ange du Seigneur lui apparut en rêve et lui dit : —Joseph, descendant de *David, ne crains pas de prendre Marie pour femme, car l’enfant qu’elle porte vient de l’Esprit Saint.

      Matthieu 9

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      Matthieu 10

      34 —Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur terre : ma mission n’est pas d’apporter la paix, mais l’épée.
      40 —Si quelqu’un vous accueille, c’est moi qu’il accueille. Or celui qui m’accueille, accueille celui qui m’a envoyé.

      Marc 10

      45 Car le *Fils de l’homme n’est pas venu pour se faire servir, mais pour servir lui-même et donner sa vie en rançon pour beaucoup.

      Luc 10

      16 Il ajouta : —Si quelqu’un vous écoute, c’est moi qu’il écoute, si quelqu’un vous rejette, c’est moi qu’il rejette. Or, celui qui me rejette, rejette celui qui m’a envoyé.

      Luc 13

      1 A cette époque survinrent quelques personnes qui informèrent Jésus que *Pilate avait fait tuer des Galiléens pendant qu’ils offraient leurs sacrifices.
      2 Jésus leur dit : —Pensez-vous que ces Galiléens ont subi un sort si cruel parce qu’ils étaient de plus grands pécheurs que tous leurs compatriotes ?
      3 Non, je vous le dis ; mais vous, si vous ne changez pas, vous périrez tous, vous aussi.
      4 Rappelez-vous ces dix-huit personnes qui ont été tuées quand la tour de Siloé s’est effondrée sur elles. Croyez-vous qu’elles aient été plus coupables que tous les autres habitants de *Jérusalem ?
      5 Non, je vous le dis ; mais vous aussi, si vous ne changez pas, vous périrez tous.
      6 Là-dessus, il leur raconta cette *parabole : —Un homme avait un figuier dans sa vigne. Un jour, il voulut y cueillir des figues, mais n’en trouva pas.
      7 Il dit alors à celui qui s’occupait de sa vigne : « Voilà trois ans que je viens chercher des figues à cet arbre, sans pouvoir en trouver. Arrache-le ; je ne vois pas pourquoi il occupe la place inutilement. »
      8 « Maître, lui répondit l’homme, laisse-le encore cette année ! Je bêcherai encore la terre tout autour et j’y mettrai du fumier ;
      9 peut-être qu’il portera du fruit à la saison prochaine. Sinon, tu le feras arracher. »
      10 Un jour de *sabbat, Jésus enseignait dans une *synagogue.
      11 Il s’y trouvait une femme qui, depuis dix-huit ans, était sous l’emprise d’un esprit qui la rendait infirme : elle était voûtée et n’arrivait absolument pas à se redresser.
      12 Lorsque Jésus la vit, il l’appela et lui dit : —Femme, tu es délivrée de ton infirmité !
      13 Il posa ses mains sur elle et, immédiatement, elle se redressa et se mit à louer Dieu.
      14 Mais le chef de la synagogue fut fâché que Jésus ait fait cette guérison le jour du sabbat. S’adressant à la foule, il lui dit : —Il y a six jours pour travailler : venez donc vous faire guérir ces jours-là, mais pas le jour du sabbat !
      15 Le Seigneur lui répondit : —Hypocrites que vous êtes ! Chacun de vous détache bien son bœuf ou son âne de la mangeoire pour le mener à l’abreuvoir le jour du sabbat, n’est-ce pas ?
      16 Et cette femme, qui fait partie des descendants d’*Abraham, et que *Satan tenait en son pouvoir depuis dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de sa chaîne aujourd’hui, parce que c’est le jour du sabbat ?
      17 Cette réponse de Jésus remplit de confusion tous ceux qui avaient pris parti contre lui, tandis que le peuple était enthousiasmé de le voir accomplir tant d’œuvres merveilleuses.
      18 Jésus dit alors : —A quoi ressemble le *royaume de Dieu ? A quoi pourrais-je le comparer ?
      19 Il ressemble à une graine de moutarde qu’un homme a prise pour la semer dans son jardin ; la graine pousse jusqu’à devenir un arbuste, et les oiseaux du ciel nichent dans ses branches.
      20 Puis il ajouta : —A quoi comparerai-je encore le *royaume de Dieu ?
      21 Il ressemble à du *levain qu’une femme a pris pour le mélanger à vingt kilogrammes de farine. Et à la fin, toute la pâte a levé.
      22 Jésus passait ainsi à travers villes et villages ; il y enseignait, tout en se dirigeant vers *Jérusalem.
      23 Quelqu’un lui demanda : —Seigneur, n’y a-t-il qu’un petit nombre de gens qui seront *sauvés ? Il répondit en s’adressant à tous ceux qui étaient là :
      24 —Faites tous vos efforts pour entrer par la porte étroite, car nombreux sont ceux qui chercheront à entrer et n’y parviendront pas.
      25 —Dès que le maître de la maison se sera levé et qu’il aura fermé la porte à clé, si vous êtes restés dehors, vous aurez beau frapper à la porte en suppliant : « Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ! » il vous répondra : « Je ne sais pas d’où vous venez. »
      26 —Alors vous direz : « Mais nous étions à table avec toi, nous avons mangé et bu sous tes yeux. Tu as enseigné dans nos rues... »
      27 Il vous répondra : « Je vous le répète, je ne sais pas d’où vous venez. Allez-vous-en, vous qui commettez le mal. »
      28 —C’est là qu’il y aura des pleurs et d’amers regrets, quand vous verrez *Abraham, *Isaac et *Jacob et tous les *prophètes dans le *royaume de Dieu, tandis que vous-mêmes vous en serez exclus.
      29 Des hommes viendront de l’Orient et de l’Occident, du Nord et du Midi, et prendront place à table dans le royaume de Dieu.
      30 Alors, certains de ceux qui sont maintenant les derniers seront les premiers ; et certains de ceux qui sont maintenant les premiers seront les derniers.
      31 A ce moment-là, quelques *pharisiens s’approchèrent de Jésus et l’avertirent : —Tu devrais quitter cette région et aller loin d’ici, car *Hérode veut te faire mourir.
      32 Mais Jésus leur répondit : —Allez dire de ma part à ce renard : « Aujourd’hui, je chasse des démons et je guéris des malades ; demain, je ferai de même et après-demain, j’aurai achevé ma tâche.
      33 Mais il faut que je poursuive ma route aujourd’hui, demain et après-demain, car il est impensable qu’un *prophète soit mis à mort ailleurs qu’à *Jérusalem ! »
      34 —Ah, Jérusalem ! Jérusalem ! Toi qui fais mourir les prophètes et qui tues à coups de pierres ceux que Dieu t’envoie ! Combien de fois j’ai voulu rassembler tes habitants auprès de moi comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes ! Mais vous ne l’avez pas voulu !
      35 Eh bien, maintenant, votre maison va être livrée à l’abandon. Oui, je vous le déclare : dorénavant vous ne me verrez plus jusqu’à ce que le temps soit arrivé où vous direz : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !

      Jean 3

      13 Car personne n’est monté au ciel, sauf celui qui en est descendu : le *Fils de l’homme.
      16 Oui, Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, son unique, pour que tous ceux qui placent leur confiance en lui échappent à la perdition et qu’ils aient la vie éternelle.

      Jean 4

      2 (A vrai dire, Jésus lui-même ne baptisait personne, il laissait ce soin à ses disciples.) Lorsque Jésus l’apprit,

      Jean 6

      33 Car le pain qui vient de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde.

      Jean 8

      23 —Vous, leur dit-il alors, vous êtes d’ici-bas ; moi, je suis d’en haut. Vous appartenez à ce monde-ci ; moi, je ne lui appartiens pas.

      Jean 10

      36 comment pouvez-vous m’accuser de *blasphème parce que j’ai dit : « Je suis le Fils de Dieu », quand c’est le Père qui m’a consacré et envoyé dans le monde ?

      Jean 11

      4 Quand Jésus apprit la nouvelle, il dit : —Cette maladie n’aboutira pas à la mort, elle servira à glorifier Dieu ; elle sera une occasion pour faire apparaître la gloire du Fils de Dieu.

      Jean 14

      9 —Eh quoi, lui répondit Jésus, après tout le temps que j’ai passé avec vous, tu ne me connais pas encore, Philippe ! Celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment peux-tu dire : « Montre-nous le Père ? »

      Romains 8

      3 Car ce que la Loi était incapable de faire, parce que l’état de l’homme la rendait impuissante, Dieu l’a fait : il a envoyé son propre Fils avec une nature semblable à celle des hommes pécheurs et, pour régler le problème du péché, il a exécuté sur cet homme la sanction qu’encourt le péché.

      1 Corinthiens 8

      6 Mais pour ce qui nous concerne, il n’y a qu’un seul Dieu : le Père, de qui toute chose vient, et pour qui nous vivons, et il n’y a qu’un seul Seigneur : Jésus-Christ, par qui tout existe et par qui nous sommes.

      1 Corinthiens 15

      47 Le premier homme, formé de la poussière du sol, appartient à la terre. Le « second homme » appartient au ciel.
      48 Or, tous ceux qui ont été formés de poussière sont semblables à celui qui a été formé de poussière. De même aussi, ceux qui appartiennent au ciel sont semblables à celui qui appartient au ciel.
      49 Et comme nous avons porté l’image de l’homme formé de poussière, nous porterons aussi l’image de l’homme qui appartient au ciel.

      2 Corinthiens 5

      19 En effet, Dieu était en Christ, réconciliant les hommes avec lui-même, sans tenir compte de leurs fautes, et il a fait de nous les dépositaires du message de la réconciliation.

      Colossiens 1

      15 Ce Fils, il est l’image du Dieu que nul ne voit, il est le Premier-né de toute création.
      16 Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux comme sur la terre, les visibles, les invisibles, les Trônes et les Seigneuries, les Autorités, les Puissances. Oui, par lui et pour lui tout a été créé.
      17 Il est lui-même bien avant toutes choses et tout subsiste en lui.
      18 Il est lui-même la tête de son corps qui est l’Eglise. Ce Fils est le commencement, le Premier-né de tous ceux qui sont morts, afin qu’en toutes choses il ait le premier rang.
      19 Car c’est en lui que Dieu a désiré que toute plénitude ait sa demeure.
      20 Et c’est par lui qu’il a voulu réconcilier avec lui-même l’univers tout entier : ce qui est sur la terre et ce qui est au ciel, en instaurant la paix par le sang que son Fils a versé sur la croix.

      Colossiens 2

      9 Car c’est en lui, c’est dans son corps, qu’habite toute la plénitude de ce qui est en Dieu.

      1 Timothée 3

      16 Voici ce que nous reconnaissons ensemble : — il est grand le secret du plan de Dieu, le Christ, qui fait l’objet de notre foi. Il s’est révélé comme un être humain, et, déclaré juste par le Saint-Esprit, il a été vu par les *anges. Il a été proclamé parmi les non-Juifs. On a cru en lui dans le monde entier. Il a été élevé dans la gloire.

      Hébreux 1

      1 A bien des reprises et de bien des manières, Dieu a parlé autrefois à nos ancêtres par les *prophètes.
      2 Et maintenant, dans ces jours qui sont les derniers, c’est par son Fils qu’il nous a parlé. Il a fait de lui l’héritier de toutes choses et c’est aussi par lui qu’il a créé l’univers.
      3 Ce Fils est le rayonnement de la gloire de Dieu et l’expression parfaite de son être. Il soutient toutes choses par sa parole puissante et, après avoir accompli la *purification des péchés, il siège dans les cieux à la droite du Dieu suprême.

      Hébreux 4

      14 Ainsi, puisque nous avons en Jésus, le Fils de Dieu, un *grand-prêtre éminent qui a traversé les cieux, demeurons fermement attachés à la foi que nous reconnaissons comme vraie.

      1 Pierre 1

      20 Dès avant la création du monde, Dieu l’avait choisi pour cela, et il a paru, dans ces temps qui sont les derniers, pour agir en votre faveur.

      1 Jean 4

      2 Voici comment savoir s’il s’agit de l’Esprit de Dieu : tout esprit qui reconnaît que Jésus-Christ est devenu véritablement un homme, vient de Dieu.

      Apocalypse 3

      14 —A l’*ange de l’Eglise de Laodicée, écris : « Voici ce que dit celui qui s’appelle *Amen, le témoin digne de foi et véridique, celui qui a présidé à toute la création de Dieu.

      Apocalypse 19

      13 Il est vêtu d’un manteau trempé de sang. Il s’appelle La Parole de Dieu.
    • Matthieu 1

      20 Pendant qu’il pesait le pour et le contre de cette éventualité, un ange du Seigneur lui apparut en rêve et lui dit : — Joseph, fils de David, n’hésite pas à accueillir chez toi Marie comme ta femme, car l’enfant qu’elle porte en elle vient de l’Esprit saint.

      Matthieu 9

      15 Il leur répondit : — Pensez-vous que les invités d’une noce puissent être tristes tant que le marié est avec eux ? Le temps viendra bien assez tôt où celui-ci leur sera enlevé. Ce sera pour eux le moment de jeûner.

      Matthieu 10

      34 N’allez pas croire que je sois venu apporter la tranquillité sur la terre : ma mission n’est pas d’apporter la tranquillité, mais la lutte.
      40 Si quelqu’un vous accueille, c’est moi qu’il accueille. Or celui qui m’accueille, accueille, en fait, celui qui m’a envoyé.

      Marc 10

      45 Car le Fils de l’homme lui-même n’est pas venu pour se faire servir, mais pour servir et donner sa vie pour payer la rançon de beaucoup d’hommes.

      Luc 10

      16 Il dit encore à ses disciples : — Si quelqu’un vous écoute, c’est moi qu’il écoute, si quelqu’un vous méprise et vous rejette, c’est moi qu’il méprise et repousse. Or, celui qui me méprise et me repousse, méprise et repousse, en fait, celui qui m’a envoyé.

      Luc 13

      1 À ce moment-là, survinrent quelques personnes qui racontèrent à Jésus que Pilate avait fait tuer des Galiléens pendant qu’ils offraient leurs sacrifices.
      2 Jésus leur dit : — Croyez-vous que ces Galiléens ont subi un sort si cruel parce qu’ils étaient de plus grands pécheurs que tous leurs compatriotes ?
      3 Non, pas du tout, mais vous, si vous ne changez pas, vous périrez tous.
      4 Rappelez-vous ces dix-huit personnes tuées quand la tour de Siloé s’est écroulée sur elles. Croyez-vous qu’elles aient été plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ?
      5 Non, pas du tout, mais vous, si vous ne changez pas, vous périrez tous.
      6 Là-dessus, il leur raconta cette parabole : — Un homme avait un figuier dans sa vigne. Un jour, il voulut cueillir des figues, mais n’en trouva pas une seule.
      7 Alors, il dit à celui qui s’occupait de sa vigne : — Cela fait trois ans que je viens chercher des figues à cet arbre, et il ne m’en a pas encore donné une seule. Arrache-le, je ne vois pas pourquoi il occupe la place inutilement. —
      8 Maître, lui répondit l’homme, laisse-le encore une année ! Je bêcherai la terre tout autour et j’y mettrai du fumier.
      9 Peut-être qu’il portera du fruit à la saison prochaine. Sinon, il sera toujours temps de l’arracher.
      10 Un jour de sabbat, Jésus enseignait dans une synagogue.
      11 Il s’y trouvait une femme sous l’emprise d’un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans : elle était toute voûtée et ne pouvait jamais se redresser complètement.
      12 Lorsque Jésus la vit, il l’appela et lui dit : — Femme, tu es délivrée de ton infirmité !
      13 Il posa ses mains sur elle. Immédiatement, elle se redressa, et se mit à louer Dieu.
      14 Mais le chef de la synagogue fut fâché de ce que Jésus ait fait cette guérison le jour du sabbat. Il s’adressa à la foule et lui dit : — Il y a six jours pour travailler, venez donc vous faire guérir ces jours-là, mais pas précisément le jour du sabbat !
      15 Le Seigneur lui répondit en disant : — Hypocrites que vous êtes ! Chacun de vous détache bien son bœuf ou son âne de la mangeoire pour le mener à l’abreuvoir, même le jour du sabbat, pas vrai ?
      16 Mais voilà une femme, de la descendance d’Abraham, que Satan tenait attachée depuis dix-huit ans ; alors, parce que c’est le jour du sabbat, il n’aurait pas fallu la délivrer de sa chaîne ?
      17 Cette réponse de Jésus fit rougir tous ceux qui avaient pris parti contre lui, tandis que le peuple fut enthousiasmé de le voir accomplir tant d’actions merveilleuses.
      18 Jésus dit alors : — À quoi ressemble le règne de Dieu ? Quelle comparaison pourrai-je utiliser pour vous le faire comprendre ?
      19 Tenez, il ressemble à une graine de moutarde qu’un homme aurait recueillie pour la semer dans son jardin : la graine germe, elle grandit jusqu’à devenir un arbuste, et les oiseaux du ciel viennent nicher dans ses branches.
      20 Puis il ajouta : — À quoi comparerai-je encore le règne de Dieu ?
      21 Il est pareil à un peu de levain qu’une femme a pris et mélangé à vingt kilos de farine. Elle pétrit le tout ensemble jusqu’à ce que la pâte entière ait levé.
      22 Jésus passait ainsi à travers villes et villages, répandant partout son enseignement et se dirigeant vers Jérusalem.
      23 Quelqu’un vint lui demander : — Seigneur, est-il vrai que peu de gens seulement seront sauvés ?
      24 Il répondit en s’adressant à tous ceux qui l’écoutaient : — Faites tous vos efforts pour entrer par la porte étroite, car je vous assure que beaucoup de gens chercheront à pénétrer « dans la maison » et n’y parviendront pas.
      25 Quand le Maître de la maison sera entré et qu’il aura fermé la porte à clé, si vous êtes restés dehors, vous aurez beau frapper à la porte et insister en suppliant « Seigneur, Seigneur, s’il te plaît, ouvre-nous ! », il vous répondra : — Je ne sais ni qui vous êtes ni d’où vous venez.
      26 Alors, vous direz : — Mais nous étions à table avec toi, nous avons mangé et bu sous tes yeux. Tu as enseigné dans nos rues…
      27 Il vous répondra : — Je vous le répète : je ne sais vraiment pas d’où vous êtes. Allez-vous en, vous tous qui commettez le mal.
      28 C’est là qu’il y aura des lamentations et d’amers regrets, quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob et tous les prophètes dans le royaume de Dieu, tandis que vous-mêmes en serez exclus.
      29 Des hommes viendront de l’Orient et de l’Occident, du Nord et du Midi, et ils se mettront à table dans le royaume de Dieu.
      30 Et notez bien : parmi ceux qui, maintenant, sont encore considérés comme les derniers, certains seront les premiers, et d’autres, qui comptent parmi les premiers, seront les derniers.
      31 À ce moment-là, quelques pharisiens s’approchèrent de Jésus et l’avertirent : — Tu devrais quitter cette contrée et aller loin d’ici, car Hérode est décidé à te faire mourir.
      32 Mais Jésus leur répondit : — Allez, vous pouvez dire de ma part à ce renard : « Aujourd’hui, je chasse des démons et je guéris des malades. Demain, je ferai de même et après-demain, j’aurai achevé ma tâche.
      33 Mais il faut que je poursuive ma route aujourd’hui, demain et après-demain, car il est impensable qu’un prophète soit mis à mort ailleurs qu’à Jérusalem ! »
      34 Ah, Jérusalem ! Jérusalem ! Toi qui fais mourir les prophètes et qui tues à coups de pierres ceux que Dieu t’envoie ! Combien de fois j’ai voulu rassembler tes habitants auprès de moi, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes ? Mais vous ne l’avez pas voulu !
      35 Eh bien, maintenant je vous laisse à vous-mêmes : l’heure approche où va se réaliser (ce que Jérémie a prédit) : votre temple va être complètement abandonné et restera désert. Oui, je vous le déclare : dorénavant, vous ne me reverrez plus, jusqu’à ce que le temps soit arrivé où vous direz : Béni soit celui qui nous vient de la part du Seigneur !

      Jean 3

      13 Car jamais personne n’a été au ciel, sauf le Fils de l’homme qui y réside et en est descendu.
      16 Oui, Dieu a tant aimé les hommes qu’il a donné son Fils, son unique, pour qu’aucun de ceux qui se confient en lui ne soit perdu, mais que chacun accède à la vie éternelle.

      Jean 4

      2 À vrai dire, Jésus lui-même ne baptisait personne, il en laissait le soin à ses disciples.

      Jean 6

      33 car le pain de Dieu n’est autre que celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. —

      Jean 8

      23 Vous, leur dit-il alors, vous êtes d’ici-bas ; moi, je suis de là-haut. Vous appartenez à ce monde-ci, vous vous y sentez chez vous ; moi, je ne suis pas de ce monde.

      Jean 10

      36 comment pouvez-vous m’accuser de blasphème, moi que le Père a choisi, consacré à son service et envoyé dans le monde, parce que j’ai dit : « Je suis le Fils de Dieu » ?

      Jean 11

      4 Quand Jésus apprit la nouvelle, il dit : — Cette maladie n’aboutira pas à la mort : elle servira à glorifier Dieu, elle est une occasion pour faire apparaître la gloire du Fils de Dieu.

      Jean 14

      9 Eh quoi, lui répondit Jésus, après tout le temps que j’ai passé avec vous, tu ne m’as pas encore reconnu, Philippe ! Celui qui m’a vu, a aussi vu mon Père. Comment peux-tu dire : Montre-nous le Père ?

      Romains 8

      3 Car ce que la loi s’est révélé incapable de réaliser, Dieu lui-même l’a fait. Les commandements, en effet, n’ont pu produire en nous une vie sainte : la résistance de notre être instinctif les paralysait. L’impuissance de la loi est due à la faiblesse humaine : ma volonté égoïste est plus forte que les préceptes, mon désir de jouissance leur ôte toute force. Voilà pourquoi Dieu a envoyé son propre Fils sous la forme d’un simple homme, revêtu d’un corps semblable à notre corps accessible au péché. Dans cette chair pareille à la nôtre, Jésus a triomphé du péché, et notre nature pécheresse s’est vue condamnée et désarmée. En offrant sa vie en sacrifice pour le péché, il a brisé le joug du mal.

      1 Corinthiens 8

      6 nous ne connaissons qu’un seul Dieu : le Pèrede qui toute chose vient, pour qui nous avons été créés, vers qui nous sommes en chemin. De même : Il n’y a qu’un seul Seigneur, (c’est le Seigneur) Jésus-Christ, par qui tout existe, à qui nous devons la vie.

      1 Corinthiens 15

      47 Le premier homme, forme tirée de la poussière de la terre, était par conséquent terrestre. Le second homme est d’origine céleste, c’est le Seigneur du ciel.
      48 Or, tous les « enfants de la terre » portent la ressemblance de celui qui fut, le premier, tiré de la poussière du sol ; tous sont taillés sur le modèle du premier Adam, tous sont donc terrestres. De même, les « enfants du ciel » portent les caractères de l’homme venu du ciel.
      49 Et comme nous avons reproduit les traits de l’homme terrestre, nous reproduirons aussi l’image du Christ céleste.

      2 Corinthiens 5

      19 En effet, en Jésus-Christ, c’était Dieu en personne qui réconciliait le monde avec lui-même, ne tenant plus compte du péché des hommes. C’est ce message de réconciliation qu’il a mis sur nos lèvres et nous a chargés de proclamer publiquement.

      Colossiens 1

      15 Ce Fils, il est l’image du Dieu que nul ne voit, donc le premier-né de toute création ; il a la primauté sur toute créature.
      16 En lui, tout fut créé dans les cieux et sur la terre. L’univers tout entier, l’esprit et la matière, trônes et seigneuries, autorités, puissances. Oui, par lui et pour lui tout a été créé.
      17 Il était déjà là ; bien avant toutes choses ; par lui, tout l’univers est maintenu en vie.
      18 L’Église, c’est son corps ; lui seul en est la tête. Origine et principe, il est le premier-né ressuscité des morts. C’est en lui que commence une autre humanité. Partout, en toutes choses, il est au premier rang.
      19 Car Dieu l’a décidé : toute la plénitude doit demeurer en lui.
      20 Lui seul réconcilie l’univers avec Dieu. Dans les cieux, sur la terre, Dieu fait régner la paix par le sang que son Fils a versé sur la croix.

      Colossiens 2

      9 Or, c’est en lui seul, et en son corps, que réside réellement et d’une manière permanente toute la plénitude de la divinité.

      1 Timothée 3

      16 Oui, vraiment, c’est une grande et profonde vérité que notre foi chrétienne dévoile et que nous reconnaissons ensemble au sujet du Christ : Il s’est révélé dans un corps humain, et, déclaré juste, par le Saint-Esprit, il a été vu par les anges. Il fut proclamé parmi les non-Juifs. On a cru en lui dans le monde entier. Il fut élevé au séjour de gloire.

      Hébreux 1

      1 Dieu a parlé. Il l’a fait à bien des reprises et de diverses manières. Il s’est fait connaître autrefois à nos ancêtres par les prophètes.
      2 Maintenant, dans cette période finale de l’Histoire où nous vivons, il nous a parlé par son Fils, celui dont il a fait son héritier universel, le propriétaire de la création tout entière. Par lui aussi, il avait créé l’univers.
      3 Ce Fils reflète sa gloire d’une manière éclatante et constitue l’empreinte exacte de son être, l’expression parfaite de sa nature. Par sa parole revêtue de l’autorité suprême, il continue à soutenir l’univers et à maintenir toutes les créatures en existence. Il a lui-même accompli l’œuvre de réconciliation entre Dieu et l’homme en nous purifiant de nos péchés. Ensuite, il a pris sa place à la droite du Dieu suprême dans les lieux célestes, où il règne maintenant avec lui.

      Hébreux 4

      14 Ainsi puisque nous avons en Jésus, le Fils de Dieu, un grand-prêtre si éminent qui a traversé les cieux pour pénétrer jusque dans la présence même de Dieu, demeurons fermement attachés à la foi que nous professons et confessons-la fidèlement.

      1 Pierre 1

      20 Dès avant la création du monde, Dieu l’avait choisi et désigné (pour cette mission), mais il n’a paru que maintenant, dans cet âge final de l’Histoire, pour agir en votre faveur.

      1 Jean 4

      2 Voici comment vous reconnaîtrez l’Esprit de Dieu : tout esprit qui reconnaît en Jésus le Christ venu en chair et en os dans ce monde, vient de Dieu.

      Apocalypse 3

      14 Écris au messager de l’Église de Laodicée : Voici ce que dit celui qui s’appelle Amen, celui qui a rendu fidèlement témoignage à la vérité, qui est auteur et origine de la création de Dieu :

      Apocalypse 19

      13 Le manteau dont il se drape est trempé de sang. Il s’appelle la parole de Dieu.
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