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INSPIRATION

Le mot vient du verbe inspirer, dérivé lui-même de deux mots latins : in (=dans) et spirare (=souffler), et qui signifie par conséquent « mettre un souffle, un esprit dans quelqu'un ». A strictement parler, l'homme seul est apte à recevoir une inspiration ; inspiré par l'influence d'un autre homme, il peut l'être aussi par des paysages ou des objets qu'il contemple, par des sons qu'il entend, par des événements qui se répercutent en lui ; mais surtout l'inspiration lui viendra de l'Être qui le dépasse infiniment, de Dieu. Lorsqu'on étend l'idée d'inspiration à des actes ou à des objets inanimés, c'est somme toute par manière de parler ; dire qu'une action, qu'une oeuvre d'art ou qu'un livre sont inspirés signifie qu'on en considère l'auteur comme une personnalité inspirée.

Nous aurons à traiter successivement deux points nettement distincts, qui répondent aux deux questions suivantes :

Qu'entend-on dans la Bible en disant d'un homme qu'il est inspiré ?

Qu'entend-on en affirmant que les Saintes Écritures sont inspirées ?

I L'inspiration de l'homme d'après la Bible.

Un homme est considéré comme inspiré lorsqu'il agit sous l'impulsion d'une force qui le domine ; cette force est en général l'Esprit divin. Mais la Bible présente cette intervention de l'Esprit sous des formes nombreuses, dont quelques-unes sont très différentes de ce que nous appelons inspiration.

1. L'Esprit de Dieu anime tout être humain

L'Esprit de Dieu constitue le principe de vie dans l'être humain (Ge 2:7, Job 33:4) et peut même rendre la vie à des corps morts (Eze 37:9 et suivant, Ap 11:11) ; les animaux doivent l'existence à cet Esprit (Ps 104:30). Plus encore, cet Esprit se mouvait déjà sur la terre informe et vide (Ge 12).

2. L'intelligence et la sagesse sont inspirées à l'homme

L'Esprit représente plus encore que la vie ; c'est par lui que l'homme est un être doué d'intelligence (De 34:9, Job 32:8 35:11). Une sagesse au-dessus de la moyenne est un effet de l'Esprit (Ge 41:38, Ex 31:3 35:31, No 27:18,1Ro 3:28, Esa 11:2 42:1). Les qualités morales en proviennent également (Ne 9:20, Ps 51:12, Esa 63:10, Eze 36:26).

3. Le courage, l'habileté, la force physique sont parfois des formes d'inspiration

Ainsi dans Jug 6:34 11:29 14:6 15:4 Parfois même des actes que nous jugeons cruels sont considérés comme inspirés par l'Esprit (Jug 14:19).

4. Une inspiration divine est à l'origine de certaines intuitions subites, de ce que nous appelons « des inspirations ».

Cette signification se rencontre fréquemment dans le N. T (Lu 2:27 12:12, Ac 10:19 11:12).

5.

Mais lorsque la Bible parle de personnes inspirées, il s'agit avant tout de ceux qui ont été appelés par Dieu à une tâche spéciale

Les juges furent des inspirés, les premiers rois aussi (Jug 3:10 13:25,1Sa 10:6,9 11:5 16:13,2Sa 23:2).

Les prophètes sont saisis par l'Esprit divin : (2Ch 24:20, Ne 9:30, Esa 6 61:1, Jer 42:7, Eze 1-3 11:5, Am 7, Mic 3:8, Hab 2:1, Za 1:6, 2Pi 1:21), etc. Eux-mêmes se sentent pris par l'Esprit de Dieu (Esa 8:11, Jer 20:9, Am 3:8). Mais cette inspiration d'En-haut n'a rien de mécanique, puisqu'elle s'exprime parfois par l'intermédiaire d'un autre homme, ainsi Moïse et Aaron (Ex 4:16). D'ailleurs un prophète ne reçoit l'Esprit de l'Éternel que dans la mesure où il reste fidèle (Jer 15:19). Si les prophètes ou d'autres inspirés connaissent l'avenir, c'est par une intervention de l'Esprit (2Ch 20:14, Lu 2:25 et suivant, Ac 11:6 20:23). Des prédictions fausses sont une preuve que le prophète n'a pas été inspiré par Dieu (De 18:21 et suivant, Jer 23:16 28:15), à moins que ce ne soit Dieu lui-même qui ait envoyé un esprit de mensonge (1Ro 22:12 et suivant). Il arrive en effet que Dieu inspire le méchant qu'il veut perdre (Ex 4:21, Jug 9:23,2Ro 19:7), qu'il envoie un esprit mauvais (1Sa 16:14), provoquant la maladie (1Sa 18:10).

6. Plus encore que les prophètes, le Christ est Celui sur qui Dieu a mis son Esprit

Voir Mt 3:16 12:18, Lu 11:5, Ac 10:38. Les évangiles relèvent une intervention particulière de l'Esprit en certaines circonstances graves de la vie du Christ (Mt 4:1, Lu 10:21 etc.).

7. L'inspiration de l'Esprit dans l'Église primitive

La première Pentecôte est une manifestation de l'Esprit (Ac 2:4). L'Esprit saisit Saul de Tarse pour en faire un apôtre (Ac 9:17) ; il le guide en mainte occasion (Ac 13:9 15:28, Ro 15:19,1Co 7:40,1Th 1:5). L'Esprit confère le droit et le pouvoir d'exercer des fonctions dans l'Église (Ac 6:3,5 11:24 13:2 20:28 cf. No 11:25). Les charismes sont des dons de l'Esprit (Jn 20:22, Ro 12:6 et suivant, 1Co 12:1,11,28). Mais saint Paul met en garde contre les fausses inspirations (2Th 2:2, Mt 7:15 et suivant) ; de même 1Jn 4:1, qui recommande d'éprouver les esprits pour savoir s'ils sont de Dieu.

8. Avoir l'Esprit de Dieu signifie aussi, et plus simplement, être pieux

Ainsi dans No 11:17,29,2Ch 15:1 Eze 11:19 37:14, Za 12:10. Le N.T. considère souvent la piété chrétienne comme inspirée par l'Esprit (Lu 11:13, Jn 14:26, Ro 8:4,9,1Co 2:10 3:16 Eph 4:30 1Th 4:8 5:19, Jude 1:19). La vie chrétienne est le fruit de l'Esprit (Ac 13:52, Ro 14:17, Eph 5:18, Col 3:16). D'autre part, c'est l'Esprit qui fait comprendre les Écritures (Lu 24:25) et c'est par l'Esprit qu'on se convertit à la foi chrétienne (Ac 8:18 9:31 10:44 11:16 15:8 19:6,2Co 4:6). Si les persécutés rendent fidèlement leur témoignage, c'est qu'ils sont soutenus par l'Esprit (Mt 10:19, Ac 1:8 7:55)

9. Conclusion

Tels sont les divers sens que la Bible attribue à l'idée d'inspiration. Dans le langage religieux habituel, la notion d'inspiration se rapporte au fait que Dieu choisit, au cours des âges, certaines personnalités auxquelles Il se révèle, leur donnant un message particulier à transmettre à leurs contemporains. Dieu exige leur obéissance ; ils le savent, et cette conviction personnelle est l'une des formes de l'action de l'Esprit en eux ; le degré et la réalité de leur inspiration correspondent à l'exactitude de leur soumission à la volonté divine. Les prophètes ont été des inspirés parce qu'ils n'ont pas fermé leur coeur aux ordres de Dieu ; tout chrétien dont la vie est transformée par la foi est aussi un inspiré, en un certain sens. Mais parmi tous ceux dont parle la Bible, le Christ occupe une place unique : lui seul fut pleinement inspiré parce qu'en parfaite communion avec Dieu.

II L'inspiration des Saintes Écritures.

De tout temps les croyants, tant juifs que chrétiens, ont vu dans les Écritures saintes des livres inspirés. Mais cette inspiration a été comprise de plusieurs manières, que nous examinerons successivement. Prenant notre point de départ dans la pensée juive, nous indiquerons dans leurs grandes lignes les conceptions chrétiennes de l'inspiration biblique, en ayant soin de distinguer, à partir de la Réforme, entre les théories protestantes et les explications catholiques.

A. --L'INSPIRATION DES SAINTES ÉCRITURES DANS LE JUDAÏSME

Longtemps avant l'ère chrétienne, les Juifs ont vu dans leurs livres sacrés des livres écrits sous l'influence divine. Plus tard, le Talmud a distingué entre l'inspiration de Moïse, vrai secrétaire auquel Dieu dicta le Pentateuque, et celle de second ordre des autres écrivains sacrés, qui laisse une part plus grande à leur personnalité. Au Moyen âge, les théologiens juifs, poursuivant ces distinctions, reconnaissent trois degrés dans l'inspiration : au premier rang Moïse, puis les écrits dictés par l'esprit prophétique, puis le reste ; d'autres penseurs juifs vont plus loin et distinguent quatre degrés, même huit et onze degrés, d'inspiration dans les Écritures. Le judaïsme alexandrin, d'autre part, enseignait que le don de prophétie, possédé par les écrivains de l'A.T., existe aussi chez tout homme pieux et sage (voir préface de l'Ecclésiastique ou Siracide, et Sag 7:27). Et l'on prétendait même que les traducteurs de la version des LXX, qui ont mis en grec l'A.T., avaient été inspirés jusque dans leurs fautes de traduction ! Aux yeux de ces penseurs alexandrins (Philon, Josèphe), l'inspiration se présente comme une sorte d'extase.

B. --L'INSPIRATION DES SAINTES ÉCRITURES DANS LE CHRISTIANISME

1.

Avant la Réforme.

Les premiers penseurs chrétiens, qui auraient pu être influencés par les conceptions du judaïsme alexandrin, puisqu'ils écrivaient également en grec, n'abordent pas la question de l'inspiration des Écritures. Le Symbole des Apôtres ne renferme rien à ce sujet ; les Pères apostoliques (début du II° siècle) n'établissent pas de distinction précise entre l'inspiration des écrivains sacrés et celle dont ils reconnaissent l'existence chez tous les croyants ou qu'ils s'attribuent à eux-mêmes. Bientôt apparaît, chez quelques Pères, l'idée d'une inspiration passive. Les écrivains sacrés sont comparés à des lyres que touche l'artiste divin (Justin, Cohort. ad Graec, 8, col. 256s). Mais il ne s'agit en général que des écrivains de l'A.T., auxquels on ne craint pas d'associer la Sibylle (Justin). D'autres, tel Origène, voient dans l'inspiration un degré supérieur de l'illumination que possèdent tous les croyants.

Bientôt l'Église est unanime à enseigner que les prophètes n'ont jamais cessé d'avoir une pleine possession d'eux-mêmes. St Jérôme distingue entre les styles plus ou moins purs de leurs écrits et relève des fautes syntaxiques chez saint Paul ; ce qui ne l'empêche pas de conclure à une inspiration divine des Écritures. Plus tard saint Thomas d'Aquin, tout en décrivant l'inspiration comme un phénomène passif en un certain sens, découvre dans ce phénomène des formes diverses et des degrés différents ; l'homme qui sert d'instrument au Saint-Esprit peut, par sa faute, nuire à l'effet de ce dernier.

Parmi les précurseurs de la Réforme, Savona-role, qui se dit lui-même prophète, tient la Bible pour venue de Dieu ; toutefois il remarque que Dieu n'a pas employé les écrivains sacrés comme des machines, mais a laissé parler les bergers en bergers, les femmes en femmes, etc.

2.

La Réforme.

La Réforme s'est faite au nom de la Bible ; mais les Réformateurs y ont vu surtout un trésor religieux ; pour tout ce qui ne touche pas directement au domaine religieux, ils ont usé des Écritures avec une grande liberté. Luther, qui considère la Bible « comme si Dieu même y parlait », qui la proclame « reine, seule digne de commander et à qui tous doivent obéissance », qui même déclare qu'une de ses syllabes, un de ses titres, vaut plus que ciel et terre, n'en relève pas moins chez les auteurs sacrés des inexactitudes (Mt 24 et Mr 13 confondent deux sujets), des raisonnements peu solides (Ga 4:22 et suivant). « Christ est le maître, écrit-il, l'Écriture est le serviteur. Voici la vraie pierre de touche pour juger tous les livres : il faut voir s'ils font les affaires du Christ ou non. Le livre qui n'enseigne pas le Christ n'est pas non plus apostolique, serait-ce saint Pierre ou saint Paul qui l'eût écrit. En retour, celui qui prêche Christ est apostolique, aurait-il pour auteur Judas, Anne, Pilate ou Hérode... Jean accorde peu de place aux actes du Christ, beaucoup à ses paroles. Les autres évang, s'étendent sur les actes, moins sur l'enseignement ; c'est pourquoi le premier est l'évangile capital, l'unique, le plus cher, celui qu'il faut préférer à tous les autres. En somme l'évangile de Jean et sa première épître, les épîtres de Paul, en particulier les Romains, les Galates, les Éphésiens et la première épître de Pierre, voilà les livres qui te montrent Christ et qui t'enseignent tout ce qu'il t'est nécessaire et bon de savoir, quand même tu n'entendrais ni ne verrais jamais d'autres livres. Au regard de ceux-là, l'épître de saint Jacques est une véritable épître de paille, car elle n'a rien d'Évangéliste. » Rappelons encore ce que le réformateur dit des prophètes de l'A.T. : « Sans aucun doute, les prophètes ont étudié dans les livres de Moïse, et les derniers venus dans ceux de leurs devanciers ; et, pleins de l'Esprit de Dieu, ils ont mis par écrit leurs bonnes pensées. Mais cela n'empêche pas que ces docteurs, scrutant les Écritures, aient parfois rencontré de la balle, de la paille ou de l'étoupe, et pas toujours de l'argent, de l'or ou du diamant. Néanmoins, le fondement subsiste et le feu consume le reste. » Calvin fait reposer la certitude des croyants sur le fait « qu'ils tiennent pour arrêté et conclu que les Écritures sont venues du ciel, comme s'ils oyaient là Dieu parler de sa propre bouche ». La preuve excellente et seule suffisante de cette conviction est pour lui « le témoignage secret du Saint-Esprit » en nous. « L'Écriture a de quoi se faire connaître, dit-il, voire d'un sentiment aussi notoire et infaillible comme ont les choses blanches ou noires de montrer leur couleur et les choses douces ou amères de montrer leur saveur... Veuillons ou non, elles nous poindront si vivement, elles perceront tellement notre coeur, elles se ficheront tellement au dedans des moelles... que il est aisé d'apercevoir que les saintes Écritures ont quelque propriété divine à inspirer les hommes » (Inst, chrét.). Mais ces déclarations n'ont pas empêché Calvin de mettre en doute l'authenticité de la deuxième ép. de Pierre et de s'exprimer avec une très grande liberté sur les contradictions des récits évangéliques et sur le caractère douteux de l'Apoc, de Jean, qu'il n'a jamais commentée. Zwingle, qui célèbre admirablement la Bible, accorde d'autre part à l'homme spirituel, « à cette parole que Dieu a placée dans notre coeur », le droit de « juger la parole extérieure ». Il affirme d'ailleurs que la Bible, tout en contenant des erreurs de détail, n'en renferme aucune sur les choses essentielles. Les mêmes idées se retrouvent chez les autres réformateurs (Mélanchton, Bul-linger, etc.), et inspirent les symboles ecclésiastiques de la première période.

3.

Le Protestantisme après la Réforme.

Un siècle plus tard, le protestantisme, engagé dans une âpre lutte avec l'Église catholique romaine qui invoque l'autorité de la tradition, cherche lui aussi à s'appuyer sur un principe d'autorité. Cette autorité, ce sera la Bible. Les théologiens protestants des XVII° et XVIIIe siècles sont ainsi amenés à préciser la doctrine de l'inspiration biblique, autant pour les besoins de la controverse que pour donner une base solide à leurs constructions dogmatiques. La largeur de vue des Réformateurs est oubliée ; on se refuse à admettre même la possibilité d'une contradiction de détail dans les récits sacrés et l'on affirme qu'il n'y a absolument rien dans la Bible qui ne soit le produit de l'inspiration. Les écrivains bibliques ont été parfaitement passifs ; ils ont écrit sous dictée, mieux encore, ils n'étaient que la plume que Dieu fait mouvoir. En 1714, un superintendant de Gotha, G. Nitzsch, se demande si l'Écriture sainte ne serait peut-être pas « Dieu lui-même et non point une créature ».

Le piétisme allemand ramène une notion plus vivante de la Bible ; c'est Bengel qui exhorte les chrétiens à manger le pain de vie sans se tourmenter de quelques grains de gravier qui pourraient s'être mêlés au pur froment. Enfin une étude plus approfondie du texte biblique amène les théologiens allemands à faire une distinction entre l'inspiration proprement dite et les Écritures, qui ne sont que le document de la révélation.

En pays de langue française, les discussions relatives à l'inspiration biblique furent soulevées principalement par la publication du livre de Gaussen sur la Théopneustie (Genève 1840). S'appuyant sur 2Pi 1:21 ( « C'est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu ») et 2Ti 3:16 ( « Toute écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice... »), Gaussen concluait à l'inspiration « plénière » des Écritures ; les écrits bibliques sont théopneustiques, c-à-d, inspirés par Dieu (du grec théos =Dieu, et pneuma--souffle, esprit), et ne peuvent contenir aucune erreur quelconque, ni de chronologie ni de physique, ni la moindre contradiction de détail. C'est là un miracle, que Gaussen reconnaît sans chercher à l'expliquer. La même tendance, plus absolue encore, se rencontre dans les livres d'Ag. de Gasparin.

Les adversaires de l'inspiration verbale (Alex. Vinet, Aug. Sabatier, etc.) montrèrent que les auteurs sacrés, si l'on examine à la fois leurs propres déclarations et les faits bibliques, n'ont pas été élevés au-dessus de toute imperfection humaine, ni surtout privés de toute activité spontanée et naturelle. La Bible, document de la révélation, a été rédigée par des témoins compétents, pénétrés (surtout en ce qui concerne les auteurs du N.T.) de ce même souffle de l'Esprit qui éclaire tout croyant (1Jn 2:20,27), mais qui fut porté chez eux à une puissance exceptionnelle.. En Amérique et ailleurs, les « fondamentalistes » ont repris les idées de la théopneustie.

4.

Le Catholicisme depuis la Réforme.

Du Concile de Trente au XIXe siècle.

Le concile de Trente (1546) avait légitimé le droit de l'Église à dresser la liste officielle des Livres saints. Mais bientôt se dessina un double courant au sujet de l'action du Saint-Esprit sur les écrivains sacrés.

Pour les uns, ceux-ci n'ont eu besoin d'aucune révélation immédiate pour rédiger leurs écrits ; ils ont été assistés par un secours particulier du Saint-Esprit qui leur a suggéré ce qu'ils avaient à écrire.

Pour d'autres, l'inspiration se subdivise en trois moments :

Dieu révèle à l'écrivain les choses qu'il ignore ;

Dieu le presse d'écrire ce qu'il sait (c'est la « motion spéciale de Dieu ») avec l'assistance du Saint-Esprit pour qu'il n'oublie rien de ce qu'il doit écrire ;

en plus de ces deux interventions, Dieu suggère tous les mots, les dicte en quelque sorte. Telle fut l'opinion du théologien Banez, adoptée par l'école thomiste sous le nom de théorie bannézienne et longtemps en faveur.

Le XIXe siècle ; le Concile du Vatican.

La caractéristique des études bibliques du XIXe siècle est la distinction nettement établie entre la révélation immédiate ou prophétie, et l'inspiration scripturaire, qui n'entraîne pas nécessairement une révélation directe du contenu de l'Écriture. Mais des vues divergentes se manifestèrent ; elles furent condamnées par le Concile du Vatican (1870), fournissant ainsi à l'Église l'occasion de formuler ce que tout catholique doit entendre par inspiration biblique. Tous les livres bibliques, déclare le Concile, ont été écrits sous l'inspiration du Saint-Esprit et ont Dieu pour auteur. Cette formule paraissait précise ; mais les théologiens ne manquèrent pas de l'interpréter. Dieu, remarquèrent-ils, n'a pas écrit lui-même ; il s'est servi des hommes ; puis il faut distinguer entre les choses que l'écrivain ne connaissait pas, et que Dieu lui a révélées, et celles qu'il connaissait ou pouvait connaître par lui-même, et que Dieu l'a seulement engagé à écrire. Cet ensemble de choses révélées représente l'élément formel de l'Écriture ; les mots qui les expriment n'en sont que l'élément matériel. Or, pour qu'on puisse déclarer d'un écrit qu'il est inspiré, il suffit que l'élément formel provienne de Dieu ; les mots ont donc pu être écrits par les écrivains sacrés eux-mêmes, jouissant pleinement de leurs facultés naturelles ; Dieu leur a laissé le libre choix des termes qu'ils ont employés.

Décision de Léon XIII : l'Encyclique « Pro-videntissimus Deus ». Cette manière d'expliquer l'inspiration, devenue quasi officielle, semblait définitivement établie, et tous les manuels de théologie catholique la reproduisaient, lorsque Léon XIII imposa une nouvelle façon de voir par son Encyclique Providentissimus Deus (18 nov. 1893). Le pape repoussait catégoriquement la distinction entre élément formel et élément matériel de l'inspiration ; il n'admettait pas qu'on dît que les écrivains sacrés, conservant leurs facultés, sont sujets à l'erreur. « Dieu les a tellement assistés, quand ils écrivaient, qu'ils ont d'abord conçu dans leur esprit, puis fidèlement voulu rendre, enfin exprimé exactement et avec une infaillible vérité, tout ce que Dieu leur ordonnait d'écrire, ni plus ni moins ; autrement il ne serait pas lui-même l'auteur de la Sainte Écriture. »

L'Encyclique condamnait également ceux qui, pour résoudre les difficultés suscitées par les découvertes scientifiques et historiques, avaient distingué dans les livres saints une partie divine et inspirée contenant l'enseignement moral et religieux, et une autre partie, tout humaine celle-là,. renfermant des opinions sans rapport direct avec la religion et pouvant par conséquent contenir des erreurs. Léon XIII est très net et déclare qu'il ne sera jamais permis de restreindre l'inspiration à certaines parties de la Bible ou d'accorder que l'écrivain sacré ait pu se tromper.

Interprétation de l'Encyclique « Providentissimus Deus ». Les termes de l'Encyclique étaient formels ; tous les théologiens et professeurs catholiques s'empressèrent d'y adhérer entièrement. Mais ils formulèrent bientôt de nouvelles et subtiles distinctions, par lesquelles ils parvinrent à faire dire au texte papal à peu près le contraire de ce que le pape avait déclaré. Ainsi Léon XIII avait insisté sur l'inspiration verbale des Écritures. Mais on fit observer que Dieu n'a pas transmis aux auteurs sacrés des livres tout faits ; il les leur a fait faire, ne dictant ni les mots ni les idées. L'écrivain biblique a exécuté son travail comme un écrivain ordinaire qui choisit les expressions propres à rendre ses idées, les arrange, les dispose d'une façon personnelle ; de sorte que la rédaction est vraiment de lui, tout entière, mais elle n'en demeure pas moins due à l'influence de la « motion divine » initiale ; donc il y a bien inspiration verbale. On alla même plus loin dans l'interprétation de la pensée de Léon XIII On assura que ses déclarations permettaient de soutenir non seulement que Dieu avait fait faire les livres bibliques, mais qu'il s'était contenté de les laisser faire ; d'où la conclusion, très logique, que tout dans l'Écriture n'est pas inspiré. Léon XIII avait écrit : « Les écrivains sacrés, en matière scientifique, ont parlé selon les apparences. » Mettant à part les passages qui ont trait aux sciences de la nature, on nota que la Bible ne donne pas d'enseignement sur ces questions, mais se contente d'en faire une description imagée, dans le langage familier de l'antiquité et suivant les apparences extérieures. Le théologien n'a donc pas à chercher dans la Bible une physique révélée, et encore moins à l'imposer aux physiciens et aux naturalistes. Toutefois ces passages sont inspirés, puisque l'Encyclique affirme l'inspiration verbale de toute l'Écriture ; mais ils ne constituent pas un enseignement, ils ne sont qu'une description. Donc la Bible, bien qu'inspirée tout entière, n'enseigne aucune erreur.

Benoît XV et l'Encyclique « Spiritus Para-clitus ». Benoît XV jugea nécessaire de mettre un terme à ces interprétations fantaisistes de la pensée de Léon XIII Dans l'Encyclique Spiritus Para-clitus (30 sept. 1920), il s'élève contre ceux qui expliquent certains passages bibliques en contradiction avec la science moderne ou avec les récentes découvertes archéologiques en prétendant qu'il s'agit là d'une manière de parler en usage à l'époque. Benoît XV blâme les théologiens qui développent de semblables idées. « Ils ne craignent pas de se réclamer, écrit-il, pour soutenir cette théorie, des paroles mêmes du pape Léon XIII qui aurait déclaré qu'on peut transporter dans le domaine de l'histoire les principes admis en matière de phénomènes naturels. Ainsi, de même que, dans l'ordre physique, les écrivains sacrés ont parlé suivant les apparences, de même, prétend-on, quand il s'agissait d'événements qu'ils ne connaissaient pas, ils les ont relatés tels qu'ils paraissaient établis d'après l'opinion commune du temps ou des relations inexactes d'autres témoins ; en outre, ils n'ont pas mentionné les sources de leurs informations et ils n'ont pas personnellement garanti les récits empruntés à d'autres auteurs. A quoi bon réfuter une théorie injurieuse à notre prédécesseur en même temps que fausse et pleine d'erreurs ? Comment, si on admettait la théorie de ces auteurs, sauvegarderait-on au récit sacré cette vérité pure de toute fausseté, à laquelle notre prédécesseur déclare, dans tout le contexte de sa lettre, qu'il ne faut pas toucher ? »

Pour être quelque peu complet, il faudrait encore parler de la théorie des citations implicites ou tacites qui permet aux exégètes catholiques d'échapper une fois de plus, malgré toutes les précisions des Encycliques pontificales, aux règles doctrinales qui leur sont imposées.

C. --L'INSPIRATION DES SAINTES ÉCRITURES : CONCLUSION

On le voit, les penseurs chrétiens, quels qu'ils soient, anciens ou modernes, catholiques ou protestants, tous affirment l'inspiration des saintes Écritures. Les divergences et discussions ne commencent qu'au moment où l'on cherche à définir les limites de cette inspiration. Or l'histoire de l'Église--en particulier l'histoire des études bibliques au sein de l'Église romaine à partir de la Réforme--prouve à l'évidence qu'il est impossible d'imposer d'autorité une certaine conception de l'inspiration des saintes Écritures à l'exclusion de toute autre explication. La raison profonde de ce fait--car c'est un fait--nous paraît être la suivante : comme l'étymologie l'indique (voir le début de cet art.), être inspiré signifie que l'on est sous l'influence d'un esprit qui fait agir et penser autrement que lorsqu'on est livré à ses propres forces. Or, n'est-ce pas le privilège de l'être humain d'être apte à sentir passer en lui le souffle du Dieu vivant ? Soutenir qu'une inspiration divine s'est en quelque sorte matérialisée dans des mots, n'est-ce pas donner à la notion d'inspiration une signification que la Bible ne présente guère ? Seuls des êtres humains peuvent être inspirés, parce qu'ils ont été créés « à l'image de Dieu » ; un livre, même la Bible, n'est pas une création « à l'image de Dieu ». Certes, la Bible est inspirée ; mais elle l'est parce que des hommes inspirés par Dieu l'ont écrite. Les Réformateurs l'avaient compris ; sur ce point, comme en beaucoup d'autres, la piété et la pensée protestantes contemporaines ne peuvent que gagner en revenant aux idées admirablement équilibrées et saines d'un Luther ou d'un Calvin. Edm. R.

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      Ezéchiel 1

      Ezéchiel 2

      Ezéchiel 3

      Ezéchiel 11

      Ezéchiel 36

      Ezéchiel 37

      Amos 3

      Amos 7

      Michée 3

      Habacuc 2

      Zacharie 1

      Zacharie 12

      Matthieu 3

      16 Dès que Jésus eut été baptisé, au moment où il sortit de l’eau, les cieux s’ouvrirent, et il vit l’Esprit de Dieu descendre sous la forme d’une colombe et s’arrêter sur lui.

      Matthieu 4

      1 Alors, l’Esprit saint conduisit Jésus dans une contrée solitaire pour qu’il y soit mis à l’épreuve par le diable.

      Matthieu 7

      15 Attention ! méfiez-vous de ceux qui prétendent faussement parler au nom de Dieu. Lorsqu’ils vous abordent, ils se font doux comme des agneaux, mais en réalité, ce sont des loups féroces en quête de proies.

      Matthieu 10

      19 Lorsqu’on vous fera ainsi comparaître devant les autorités, ne vous inquiétez pas d’avance au sujet du contenu ou de la forme de votre plaidoyer : ce que vous devrez dire vous sera inspiré au moment même.

      Matthieu 12

      18 Voici mon serviteur, dit Dieu, celui que j’ai choisi, il est mon ami, je l’aime, il a toute ma faveur, je ferai reposer mon Esprit sur lui et il annoncera la justice aux gens de toutes les nations.

      Matthieu 24

      1 Là-dessus, Jésus quitta la cour du temple. Tandis qu’il s’éloignait, ses disciples le rejoignirent pour lui faire remarquer la beauté de l’édifice.
      2 Alors, il leur dit : — Oui, regardez bien tout cela ! Vraiment, je vous l’assure : tout sera démoli : pas une pierre ne restera sur l’autre.
      3 Puis il alla s’asseoir sur le mont des Oliviers. Ses disciples s’approchèrent et le prirent à l’écart pour lui demander : — Dis-nous quand cela se produira et quel signe précédera ton retour et la fin du monde.
      4 Jésus leur répondit : — Soyez sur vos gardes et faites bien attention que personne ne vous induise en erreur.
      5 Car plusieurs viendront et se présenteront sous mon nom. Ils vous diront : « Je suis le Messie ! » et ils induiront beaucoup de gens en erreur.
      6 Vous entendrez parler de guerres et de menaces de conflits. Attention ! ne vous laissez pas troubler par ces nouvelles, car tout cela doit arriver, mais la fin (du monde) ne viendra que plus tard.
      7 En effet, on verra se dresser race contre race, État contre État. Il y aura, tantôt ici, tantôt là, des épidémies, des famines et des tremblements de terre.
      8 Or, toutes ces choses ne seront que les premières douleurs de l’enfantement (d’un monde nouveau).
      9 Alors, on vous livrera à la torture et l’on vous mènera au supplice. Tout le monde vous détestera, parce que vous porterez mon nom.
      10 À cause de cela, beaucoup de gens abandonneront la foi. On se dénoncera mutuellement, et cela suscitera beaucoup de haine entre les uns et les autres.
      11 De nombreux faux prophètes surgiront, et ils entraîneront beaucoup de gens dans l’erreur et,
      12 comme les gens vivront de plus en plus sans foi ni loi, et que le mal fera des progrès constants, l’amour du plus grand nombre se refroidira.
      13 Mais celui qui tiendra ferme jusqu’au bout sera sauvé.
      14 Cette bonne nouvelle du règne de Dieu sera proclamée dans le monde entier pour que tous les peuples entendent ce témoignage rendu (à la vérité). Alors seulement, viendra la fin.
      15 Quand donc vous verrez l’horrible profanation annoncée par le prophète Daniel s’établir dans le lieu saint (attention, lecteur, réfléchis bien à ce que cela signifie)
      16 alors, ce sera le moment, pour les habitants de la Judée, de se réfugier dans les montagnes.
      17 Que celui qui sera sur son toit en terrasse ne perde pas de temps à rentrer dans sa maison pour emporter ce qui s’y trouve !
      18 Que celui qui sera en plein champ ne retourne pas sur ses pas pour chercher son manteau !
      19 Oui, ces temps seront durs pour les femmes qui attendront un enfant et pour celles qui auront à nourrir un bébé.
      20 Priez pour que votre fuite n’ait pas lieu en hiver ni un jour de sabbat.
      21 Car à ce moment-là, la détresse sera plus terrible que tout ce qu’on a connu depuis que Dieu a créé le monde, et jamais plus on ne verra pareille souffrance.
      22 Vraiment, si le Seigneur n’avait pas fixé une limite à ces jours et ne les avait abrégés, personne n’en réchapperait. Mais il abrégera ce temps de calamité par amour pour ceux qu’il a choisis.
      23 Si quelqu’un vous dit alors : « Voyez, le Christ est ici ! » ou : « Tenez, il est là ! », ne le croyez pas.
      24 De faux Christ se lèveront, ainsi que de faux prophètes. Ils feront de grands miracles et produiront des signes extraordinaires pour que, si la chose était possible, même ceux que Dieu a choisis soient induits en erreur.
      25 Ainsi, vous voilà prévenus. —
      26 Si l’on vous dit : « Regardez, le Christ est dans le désert ! », n’y allez pas. Si l’on prétend : « Il se cache en quelque endroit secret ! », n’en croyez rien.
      27 En effet, quand le Fils de l’homme reviendra, il en sera comme de l’éclair qui jaillit de l’est et illumine tout l’horizon jusqu’à l’ouest.
      28 Le rassemblement (se fera comme) celui des vautours autour d’un cadavre.
      29 Immédiatement après ces jours de détresse, le soleil se couvrira de ténèbres, la lune perdra sa clarté, les étoiles quitteront leur cours, et tomberont du firmament, les forces qui agissent dans le ciel seront ébranlées.
      30 C’est alors que le signe du Fils de l’homme apparaîtra dans le ciel. Alors, tous les peuples de la terre se lamenteront, et ils verront le Fils de l’homme revenir sur les nuées du ciel dans la plénitude de la puissance et de la gloire.
      31 Il enverra ses anges au son des trompettes claironnantes, ils rassembleront ses élus des quatre coins de l’horizon, d’un bout à l’autre de l’univers.
      32 Que le figuier vous serve d’enseignement. Retenez cette image : quand ses rameaux deviennent flexibles et qu’il lui pousse des feuilles, vous en concluez que l’été est proche.
      33 Ainsi, vous aussi, quand vous verrez tous ces événements se produire, vous pouvez être certains que le grand jour est proche et que le Seigneur est à la porte.
      34 Vraiment, je vous l’assure : cette race ne passera pas avant que toutes ces choses ne se réalisent.
      35 Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront jamais. —
      36 Personne ne sait quel jour et à quelle heure cela se produira, ni les anges du ciel ni même le Fils. Non, personne, sauf le Père.
      37 Ce qui arriva au temps de Noé arrivera lors du retour du Fils de l’homme :
      38 En effet, à l’époque qui précéda le Déluge, les gens étaient occupés à manger et à boire, à se marier et à marier leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche.
      39 Ils ne se doutèrent de rien, jusqu’au moment où vint le Déluge qui les emporta tous. Ce sera exactement pareil lorsque le Fils de l’homme reviendra.
      40 Alors, deux ouvriers travailleront côte à côte dans un champ : l’un sera emmené, l’autre laissé.
      41 Deux femmes seront en train de tourner ensemble la meule pour moudre leur grain : l’une sera emmenée, l’autre laissée.
      42 Veillez donc, puisque vous ne savez à quel moment votre Seigneur doit revenir.
      43 Si le père de famille savait à quelle heure de la nuit le voleur risque de venir, n’en doutez pas, il resterait éveillé et ferait le guet pour ne pas laisser forcer sa maison.
      44 Pour cette même raison, vous aussi, tenez-vous toujours prêts, car c’est au moment où vous vous y attendrez le moins que le Fils de l’homme reviendra. —
      45 Quel est le serviteur fidèle et intelligent que son maître a établi sur l’ensemble de son personnel pour distribuer à chacun sa nourriture au moment voulu ?
      46 Heureux ce serviteur que le maître, à son retour, trouvera en train d’agir comme je vous le disais !
      47 Vraiment, je vous l’assure : son maître lui confiera la gérance de tout ce qu’il possède.
      48 Si, par contre, c’est un serviteur indigne de confiance, qui se dit : « Mon maître n’est pas près de rentrer »,
      49 et se met à maltraiter ses compagnons de service, à manger et à boire avec les ivrognes,
      50 son maître surviendra inopinément le jour où il ne s’y attendra pas et à une heure tout à fait imprévue.
      51 Il le punira très sévèrement, en le traitant comme on traite des hypocrites. C’est là qu’il y aura des lamentations et d’amers regrets.

      Marc 13

      1 Lorsque Jésus s’éloigna du temple, un de ses disciples s’exclama : — Regarde, Maître, quelles belles pierres ! Quel édifice magnifique !
      2 Jésus lui répondit : — Oui, regarde bien ces grandes constructions : il ne restera pas une pierre sur l’autre, tout sera démoli.
      3 Puis il alla s’asseoir sur les pentes du mont des Oliviers, en face du temple. Pierre, Jacques, Jean et André le prirent à part et lui demandèrent : —
      4 Quand cela arrivera-t-il ? Et quel signe nous permettra de savoir que tous ces événements seront près de s’accomplir ?
      5 Là-dessus, Jésus commença un discours : — Soyez sur vos gardes, leur dit-il, et faites bien attention que personne ne vous induise en erreur.
      6 En effet, plusieurs viendront et se présenteront sous mon nom en disant : « Je suis le Messie », et ils induiront en erreur bien des gens.
      7 Quand vous entendrez parler de guerres et de menaces de conflits au près et au loin, ne vous laissez pas troubler : toutes ces choses doivent nécessairement arriver, mais la fin (du monde) ne viendra que plus tard.
      8 En effet, on verra se dresser race contre race, État contre État. Il y aura, tantôt ici et tantôt là, des tremblements de terre, de terribles famines et des calamités de toutes sortes. Ce ne seront que les premières douleurs de l’enfantement (d’un monde nouveau).
      9 Quant à vous, soyez sur vos gardes : on vous traduira en justice, on vous fera fouetter dans les synagogues, vous comparaîtrez devant des gouverneurs et des souverains à cause de moi, pour être mes témoins devant eux.
      10 Il faut avant tout que la Bonne Nouvelle soit proclamée à toutes les nations.
      11 Quand on vous emmènera pour vous traîner devant les tribunaux, ne vous inquiétez pas de ce que vous aurez à dire, n’essayez pas de préparer vos réponses à l’avance, mais dites simplement ce qui vous sera inspiré au moment même : les paroles que vous prononcerez ne viendront pas de vous, mais de l’Esprit saint qui parlera par votre bouche.
      12 Les hommes livreront leurs propres frères à la mort, les pères dénonceront leurs enfants, les enfants se mettront à accuser leurs parents et les feront condamner à mort.
      13 Il viendra un temps où le monde entier vous haïra, parce que vous portez mon nom. Mais celui qui tiendra ferme jusqu’au bout sera sauvé.
      14 Quand vous verrez l’horrible profanation usurpant une place qui ne lui revient pas (attention ! lecteur, réfléchis bien à ce que cela signifie) alors, ce sera le moment pour les habitants de la Judée de s’enfuir dans les montagnes.
      15 Que celui qui sera sur le toit en terrasse ne perde pas de temps à rentrer dans sa maison pour emporter quelque bien,
      16 que celui qui se trouvera dans les champs ne retourne pas sur ses pas pour chercher son manteau.
      17 Oui, ces temps seront durs pour les femmes qui attendront un enfant et pour celles qui auront à nourrir un bébé !
      18 Priez Dieu pour que votre fuite n’ait pas lieu en hiver
      19 car, en ces jours-là, la détresse sera plus terrible que toutes celles qu’on a connues depuis que Dieu a créé le monde, et jamais plus on ne verra pareille souffrance.
      20 Vraiment, si le Seigneur n’avait fixé une limite à ces jours, personne n’en réchapperait, mais il a abrégé ce temps de calamité par amour pour ceux qu’il a choisis pour qu’ils soient à lui.
      21 Si alors quelqu’un vous dit : « Voyez, le Christ est ici ! », ou : « Tenez, il est là ! », ne le croyez pas.
      22 De faux christs se lèveront, ainsi que de faux prophètes. Ils feront de grands miracles et produiront des signes extraordinaires pour que, si la chose était possible, même ceux que Dieu a choisis soient induits en erreur.
      23 Vous voilà prévenus, je vous ai tout annoncé d’avance pour que vous soyez sur vos gardes.
      24 Cependant, à cette même époque, après ces jours d’angoisse, le soleil se couvrira de ténèbres, la lune perdra sa clarté,
      25 les étoiles quitteront leur cours et tomberont du firmament ; les forces qui agissent dans le ciel seront bouleversées et le cosmos entier sera désorganisé.
      26 Alors, on verra apparaître le Fils de l’homme revenant sur les nuées, dans toute sa puissance et sa gloire.
      27 Il enverra ses anges d’un bout de la terre à l’autre pour rassembler, des quatre points cardinaux, ceux que Dieu a choisis.
      28 Que le figuier vous serve d’enseignement. Retenez cette image : quand ses rameaux deviennent souples et que ses feuilles poussent, vous en concluez que l’été est proche.
      29 Ainsi, vous aussi, quand vous verrez se produire tous ces événements, vous pouvez être certains que le Fils de l’homme est proche, il est comme aux portes de la ville.
      30 Je vous déclare solennellement que cette race ne passera pas avant que toutes ces choses ne se réalisent.
      31 Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront jamais.
      32 Personne ne sait quel jour et à quelle heure cela se produira : ni les anges du ciel ni même le Fils, non, personne sauf le Père.
      33 Ayez constamment les yeux ouverts, soyez vigilants et prêts, puisque vous ne savez pas quand viendra l’heure décisive.
      34 Tout se passera comme lorsqu’un homme part pour un long voyage : il quitte sa maison et en confie la responsabilité à ses serviteurs, il leur délègue son autorité et assigne à chacun sa tâche, il recommande à celui qui garde la porte d’être constamment vigilant à son poste.
      35 Veillez donc, vous de même, de peur qu’en arrivant à l’improviste, le maître de la maison ne vous trouve endormis.
      36 En effet, vous ne savez pas quand il reviendra : le soir, au milieu de la nuit, à l’aube ou dans la matinée.
      37 Je ne vous dis qu’une chose, et je la dis à tous : veillez !

      Luc 2

      25 Il y avait alors, à Jérusalem, un homme appelé Siméon. C’était un homme droit, d’une piété profonde et sincère. Le Saint-Esprit reposait sur lui, et il vivait dans l’attente de celui qui devait sauver Israël.
      27 Poussé par l’Esprit, il vint donc au temple au moment où les parents de Jésus apportaient le petit enfant pour accomplir, à son sujet, les rites habituels ordonnés par la loi.

      Luc 10

      21 Au même moment, Jésus fut transporté de joie par le Saint-Esprit et s’écria : — Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as caché ces vérités aux savants et aux intelligents, et tu les as dévoilées à ceux qui sont tout petits. Oui, Père, il en est ainsi parce que tel a été ton bienveillant dessein, et je te loue pour cela.

      Luc 11

      5 Il ajouta : — Supposez que l’un de vous ait un ami et qu’il aille le réveiller en pleine nuit pour lui dire : « Mon ami, prête-moi trois pains,
      13 Si donc, tout mauvais que vous êtes, vous savez néanmoins donner à vos enfants ce qui est bon pour eux, à plus forte raison votre Père céleste donnera-t-il (les dons) de l’Esprit saint à ceux qui le lui demandent !

      Luc 12

      12 Au moment même de votre comparution, l’Esprit saint vous inspirera ce qu’il faudra dire.

      Luc 24

      25 Ah ! vous n’avez pas compris grand-chose, leur dit Jésus, et vous êtes bien lents à croire tout ce que les prophètes ont prédit depuis longtemps !

      Jean 2

      20 Comment ? répartirent-ils. Voilà quarante-six ans qu’on travaille à la construction de ce temple, et toi, tu serais capable de le rebâtir en trois jours !

      Jean 4

      1 Le bruit se répandit dans la contrée : Jésus fait plus de disciples et baptise davantage que Jean.

      Jean 14

      26 Mais le Conseiller, l’Esprit saint que le Père enverra de ma part, vous enseignera toutes choses et vous aidera à les comprendre. Il vous remettra en mémoire tout ce que moi-même je vous ai dit.

      Jean 20

      22 Après avoir dit cela, il souffla sur eux et continua : — Recevez l’Esprit saint.

      Actes 1

      8 Mais bientôt, le Saint-Esprit descendra sur vous et vous revêtira de force pour vous rendre capables d’être mes témoins à Jérusalem, à travers toute la Judée et la Samarie et jusqu’au bout du monde.

      Actes 2

      4 Aussitôt, ils furent tous remplis du Saint-Esprit et commencèrent à parler dans différentes langues, chacun suivant les paroles que l’Esprit lui donnait d’exprimer.

      Actes 6

      3 C’est pourquoi frères, choisissez parmi vous sept hommes réputés, dignes de confiance, remplis d’Esprit saint et de sens pratique. Nous les chargerons de ce service.
      5 Cette proposition plut à toute l’assemblée : ils élurent Étienne, un homme plein de foi et d’Esprit saint, ainsi que Philippe, Prochore, Nicanor, Timon, Parménas, et Nicolas, un homme originaire d’Antioche qui s’était converti au judaïsme.

      Actes 7

      55 Mais lui, rempli du Saint-Esprit, leva les yeux au ciel et vit apparaître Dieu dans sa gloire, et Jésus debout à sa droite. —

      Actes 8

      18 Lorsque Simon vit que l’Esprit saint était donné par l’imposition des mains des apôtres, il leur proposa de l’argent

      Actes 9

      17 Là-dessus, Ananias partit et se rendit dans la maison indiquée. Il imposa les mains à Saul et lui dit : — Saul, mon frère, c’est le Seigneur qui m’a fait venir ici, ce même Jésus qui t’est apparu sur le chemin par lequel tu venais à Damas. Il m’envoie pour que la vue te soit rendue et que tu sois rempli du Saint-Esprit.
      31 Maintenant, dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie, l’Église jouissait de la paix. Durant cette période, elle s’organisait, se construisait et se fortifiait en marchant dans l’obéissance respectueuse envers le Seigneur. Le Saint-Esprit l’assistait dans toutes ses activités et faisait croître le nombre de ses membres.

      Actes 10

      19 Comme Pierre en était toujours à réfléchir sur le sens de sa vision, l’Esprit lui dit : — Écoute, il y a des hommes qui te demandent.
      38 Vous savez que Dieu a conféré l’onction messianique à Jésus de Nazareth en le revêtant de son Saint-Esprit et en lui donnant sa puissance. Vous avez entendu comment il a parcouru le pays, allant de lieu en lieu en faisant le bien : guérissant les malades et délivrant tous ceux qui étaient tombés sous la domination du diable. Manifestement, Dieu était avec lui et agissait par son intermédiaire.
      44 Pendant que Pierre prononçait ces mots, l’Esprit saint descendit soudain sur tous ceux qui écoutaient la parole.

      Actes 11

      6 Je regardai attentivement son contenu et je vis à l’intérieur toutes sortes de quadrupèdes, de bêtes sauvages, de reptiles et d’oiseaux.
      12 L’Esprit me donna l’ordre d’aller avec eux sans me faire de scrupules. Je pris donc avec moi les six frères que voici, puis nous nous sommes rendus chez Corneille.
      16 Aussitôt, je me suis souvenu de cette parole du Seigneur : Jean a baptisé dans de l’eau mais vous, vous serez baptisés dans le Saint-Esprit.
      24 Barnabas était un homme généreux et bon, rempli d’Esprit saint et de foi. C’est ainsi qu’un assez grand nombre de personnes s’attachèrent au Seigneur.

      Actes 13

      2 Un jour, pendant qu’ils adoraient ensemble le Seigneur et qu’ils jeûnaient, le Saint-Esprit leur dit : — Mettez à part pour moi Barnabas et Saul en vue du travail auquel je les ai appelés.
      9 Alors, Saul, plus connu à présent sous le nom de Paul, animé par l’Esprit saint, l’apostropha en le regardant droit dans les yeux : —
      52 Les nouveaux disciples, cependant, étaient remplis de joie et d’Esprit saint.

      Actes 15

      8 Dieu, qui lit dans le secret des cœurs, a témoigné qu’il les acceptait, en leur donnant lui-même le Saint-Esprit comme il l’avait fait jadis pour nous.
      28 Conduits par le Saint-Esprit, nous avons décidé de ne pas vous imposer d’autres obligations que celles qui sont strictement nécessaires,

      Actes 19

      6 Paul leur imposa les mains, et le Saint-Esprit descendit sur eux : ils se mirent à parler dans des langues (inconnues) et à exprimer ce que Dieu leur inspirait de dire.

      Actes 20

      23 Je sais seulement, car le Saint-Esprit m’en avertit de ville en ville, que je dois m’attendre à être emprisonné et à connaître beaucoup de souffrances.
      28 Veillez donc sur vous-mêmes et sur tout le troupeau de l’Église que le Saint-Esprit a confié à votre surveillance. Comme de bons bergers, prenez soin de l’Église de Dieu, cette Église qu’il s’est acquise au prix de son sang.

      Romains 3

      28 Voilà donc ce que nous affirmons : l’homme retrouve sa vraie position vis-à-vis de Dieu, il est déclaré juste, non pas en accomplissant les œuvres qu’exige la loi, mais en plaçant sa confiance en Dieu et en acceptant ce qu’il lui offre.

      Romains 8

      4 Désormais, une vie juste, conforme aux exigences de la loi, devient possible – à condition de ne plus mener notre existence d’après les normes usuelles, suivant les impulsions de l’homme livré à lui-même, mais de placer toute notre conduite sous le contrôle de l’Esprit de Dieu.
      9 Mais vous, vous n’êtes plus au service de vos penchants naturels. Vous vivez sous le contrôle de l’Esprit de Dieu, vous suivez ses injonctions, si du moins il a fait sa demeure en vous. Évidemment, si quelqu’un n’a pas l’Esprit du Christ en lui, il ne fait pas partie des siens, ce n’est pas un vrai chrétien.

      Romains 12

      6 Et pourtant, nous sommes tous différents, exactement comme les organes et les membres du corps ; nos talents varient suivant la grâce qui nous a été conférée. L’un a reçu le don d’adresser des messages inspirés : que ses paroles découlent de sa communion avec Dieu et qu’elles restent conformes à la règle de notre foi.

      Romains 14

      17 Car ce n’est pas en réglementant le manger et le boire que vous allez promouvoir le règne de Dieu sur vous. Ce règne consiste à nous rendre justes et à nous donner la paix et la joie par l’Esprit saint.

      Romains 15

      19 par des miracles et des signes convaincants : oui, tout cela, je le dois à la puissance du Saint-Esprit. C’est ainsi que j’ai proclamé sans réserve la Bonne Nouvelle du Christ depuis Jérusalem et ses environs, en rayonnant en tous sens jusqu’en Illyrie. J’ai pleinement accompli l’œuvre du Christ, remplissant toutes ces contrées de son Évangile.

      1 Corinthiens 2

      10 Or, Dieu nous a révélé cette sagesse par son Esprit ; l’Esprit, en effet, scrute tout, même les pensées profondes de Dieu.

      1 Corinthiens 7

      40 Toutefois elle sera plus heureuse si elle reste comme elle est ; c’est du moins mon avis, et je pense, moi aussi, avoir l’Esprit de Dieu.

      1 Corinthiens 12

      1 Pourtant, sur la question des « manifestations de l’Esprit », j’aimerais, frères, que vous soyez bien au clair, afin qu’il ne reste pas de fausses notions.

      2 Corinthiens 4

      6 En effet, le même Dieu qui, un jour, a ordonné : Que la lumière jaillisse des ténèbres, a illuminé nos cœurs afin que nous puissions à notre tour refléter la lumière de la connaissance de Dieu, et faire resplendir sur les autres la gloire divine qui rayonne sur le visage de Jésus-Christ.

      Galates 4

      22 Il y est écrit qu’Abraham a eu deux fils, l’un de l’esclave Agar et l’autre de Sara, la femme libre.

      Ephésiens 4

      30 N’attristez pas le Saint-Esprit par lequel vous avez été marqués (d’un sceau) comme propriété de Dieu pour le jour de la délivrance finale. Vous l’avez reçu comme un gage de votre libération complète et définitive.

      Ephésiens 5

      18 C’est la voie qui mène à une vie de plénitude. Ne cherchez pas l’ivresse que produit le vin – cela mène à une vie déréglée, au libertinage et à la perdition – mais buvez à longs traits à la coupe de l’Esprit, laissez-vous constamment à nouveau remplir par le Saint-Esprit et cherchez en lui votre plénitude. Comment ?

      Colossiens 3

      16 Que la parole du Christ réside et vive au milieu de vous dans toute sa richesse, qu’elle vous inspire la vraie sagesse qui vous permettra de vous instruire et de vous avertir les uns les autres. De tout votre cœur, chantez à Dieu votre reconnaissance pour sa grâce, par des psaumes, des hymnes et des cantiques inspirés par l’Esprit.

      1 Thessaloniciens 1

      5 En effet, quand nous vous avons apporté l’Évangile, nous ne l’avons pas fait en paroles seulement ; notre prédication fut une démonstration de la puissance du Saint-Esprit. Il était manifestement à l’œuvre : ce fut lui qui nous a remplis d’une forte conviction et d’une pleine assurance pour vous apporter la Bonne Nouvelle ; ce fut lui qui nous accorda ce succès éclatant au milieu de vous. Vous vous rappelez bien comment nous nous sommes comportés parmi vous pour votre bien (c’est-à-dire pour vous amener au salut).

      1 Thessaloniciens 4

      8 Celui donc qui s’estime au-dessus de ces règles et ne leur prête aucune attention, méprise, non une autorité humaine, mais celle de Dieu. C’est lui qui nous a donné ces préceptes et a déposé en nous son Esprit de sainteté.

      2 Thessaloniciens 2

      2 ne vous laissez donc pas si facilement ébranler dans votre bon sens ni effrayer par de prétendues révélations de l’Esprit, par des propos que l’on nous attribue ou des lettres qui viendraient soi-disant de nous et qui vous feraient croire que le jour du Seigneur serait imminent ou même que le Seigneur serait déjà revenu sur la terre.

      2 Timothée 3

      16 Car toute l’Écriture a été rédigée sous l’inspiration de Dieu. C’est pourquoi elle est utile pour nous enseigner la vérité et nous en persuader, pour apprendre à nous connaître et pour nous convaincre de péché, pour réfuter les erreurs et rectifier nos pensées. Elle nous aide à réformer notre conduite et nous rend capables de mener une vie juste et disciplinée, conforme à la volonté de Dieu.

      2 Pierre 1

      21 Un message prophétique n’émane jamais d’un caprice humain. Ces saints hommes de Dieu ont parlé parce que le Saint-Esprit les y poussait, et ils ont prononcé les paroles que Dieu leur inspirait.

      1 Jean 2

      20 Vous, par contre, vous avez reçu le Saint-Esprit de la part de celui qui est saint. Chacun de vous a donc la connaissance voulue.

      1 Jean 4

      1 Mais attention, mes chers amis, ne vous fiez pas à n’importe quel esprit ; mettez les esprits à l’épreuve pour voir s’ils viennent de Dieu, car, parmi ceux qui se sont répandus à travers le monde, il y a bien des prophètes de mensonge.

      Jude 1

      19 Eh bien ! Il s’agit de ces gens-là. Ce sont eux qui sèment la discorde et causent des divisions (dans les Églises). Ce sont des êtres gouvernés uniquement par leurs sentiments et qui n’ont pas l’Esprit de Dieu.

      Apocalypse 11

      11 Mais au bout de ces trois jours et demi, leurs cadavres furent réanimés par l’Esprit de Dieu, et ils se redressèrent sur leurs pieds. La terreur paralysa tous les spectateurs.
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