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ISRAËL (Histoire et Religion 2.)

1.

Les origines.

D'études nombreuses et variées, il résulte que les Hébreux, comme les Grecs et les Romains, sont un peuple relativement moderne, bien que nos textes traditionnels reculent la perspective de leurs origines historiques jusque dans le plus lointain passé. Les sciences physiques, l'archéologie, les religions comparées, la critique littéraire, concourent ensemble à donner cette impression. Un examen détaillé de la période préhistorique ne serait pas ici à sa place, non plus qu'une apologétique unilatérale. L'étude des civilisations de Babylone et de l'Egypte a projeté un flot de lumière sur l'histoire du Proche-Orient et aidé à résoudre des questions difficiles. La vie d'Israël plongeait ses racines dans le passé de la race sémitique. Sa religion ne parvint pas, dès le début, à sa pleine maturité. Ceux qui ont fait une étude scrupuleuse et respectueuse des documents anciens sont convaincus que cette petite nation, en contact avec les civilisations primitives et, en quelque mesure, dépendante d'elles, a eu une religion progressive et individuelle qui lui appartenait en propre. Le chercheur chrétien voit dans ce fait une révélation spéciale. Il n'est pas nécessaire d'être intransigeant sur la doctrine de l'inspiration littérale pour croire qu'à cette époque reculée les initiateurs religieux d'Israël étaient guidés par le Saint-Esprit. Cette inspiration, nous la trouvons dans le message nouveau et éternel des prophètes et dans l'ascension du peuple élu, occupant dans l'histoire une place unique, comme héraut du Royaume de Dieu. Autrefois ce sujet portait le nom de « Théologie de l'A.T. » et consistait à présenter les textes d'après le système dogmatique de l'interprète, en tenant souvent trop peu compte du contexte ou du sens primitif. Aujourd'hui l'expression « Histoire de la Religion d'Israël » révèle une différence de méthode et d'esprit. Il signifie que la religion ne se manifeste pas au moyen d'une spéculation abstraite, mais au cours de la vie progressive nationale et individuelle. Il est vrai que plusieurs des traits de la vie d'une nation qui évolue appartiennent à l'histoire. A côté des faits saillants de l'histoire politique d'Israël, des alternatives de victoires et de défaites, la langue, la littérature, les lois, le culte, servent à indiquer les changements survenus sous l'influence de circonstances exceptionnelles et de personnalités marquantes. Il est un sens dans lequel « cette vie n'était pas limitée à une seule époque, mais devait être pour tous les temps ». Elle l'a prouvé, en prenant un sens plus riche et en gagnant en puissance, dans la mesure où l'ardente lumière de la critique a été projetée sur elle. La littérature, qui en est le miroir, prit naissance en Palestine. Il n'est pas douteux que les Hébreux aient apporté du désert des traditions et des coutumes. Mais ces faibles survivances (totémisme, sacrifices d'enfants, adoration des ancêtres, etc.) furent plus tard rejetées comme superstitieuses. Le grand don fait au monde fut le puissant et grave monothéisme, la croyance en un Dieu vivant, créateur et maître de l'univers. Tel est le fondement sur lequel doit reposer toute la vie religieuse. Le savant d'aujourd'hui nous dit qu'il doit partir de l'hypothèse que, derrière toutes choses, il n'y a qu'une cause ; le monde étant une unité, toute investigation admettant la croyance à plusieurs dieux est vouée à l'insuccès. Cela est vrai, mais la foi en un Dieu unique n'est pas une présomption, elle est le terme de la marche de l'humanité, cherchant la source divine de la vie et de la force. Cette constatation peut être regardée comme un acte de foi, car elle implique la croyance que derrière l'ascension de l'humanité il y a l'action de l'Esprit divin faisant progressivement passer les hommes de leurs ténèbres épaisses à la pleine lumière. Mais il est un fait historique, c'est qu'il fut donné au peuple hébreu, l'une des plus petites nations, de jouer dans cette ascension du progrès humain un rôle de premier plan. Les fondations en furent posées longtemps avant que cette nation existât, mais les Juifs, les Grecs et les Romains ont fourni à notre civilisation chrétienne une très large contribution.

On a fait beaucoup de recherches et discuté au sujet de l'influence respective de Babylone et de l'Egypte sur la religion d'Israël. Au cours de la période historique nous noterons les points de contact ; ils sont nombreux et importants. Il suffît pour le moment d'observer qu'à cette époque reculée les rapports avec la religion babylonienne furent plus étroits. Dans aucun cas cependant ils ne peuvent être considérés comme ayant consisté en « emprunts » effectués de façon grossière et machinale. Les races, les traditions se ressemblaient, mais chaque nation avait son caractère propre. C'est la plus petite des trois qui marqua un progrès décisif vers la religion spirituelle. Un fait doit être clairement saisi et répété au fur et à mesure que de nouvelles explications surgissent, c'est que l'accroissement de la puissance et du prestige des divinités dans les grandes nations dépendait du développement des forces militaires et de la splendeur impériale de ces nations. Ceci paraît évident dans l'histoire de Babylone. Les dieux de la capitale dominaient et annihilaient les autres, et il est avéré que les Babyloniens ne franchirent pas le stade du polythéisme. La religion égyptienne, dont les rites comportaient l'adoration des animaux et le culte des morts, n'a pas laissé en Israël de traces sensibles. On a tenté de faire remonter la foi d'Israël à l'adoration monothéiste du Dieu-Soleil, attribuée à Ikhnaton (Aménophis IV, vers 1450), mais cette tentative avortée fut suivie d'une prompte et énergique réaction qui laissa la religion égyptienne plus pauvre qu'elle n'était auparavant. Si l'inspiration en fut élevée, elle manquait de racines profondes et dépérit.

La période préhistorique a laissé dans les souvenirs et la vie des tribus de vieilles traditions et coutumes. La religion de la révélation ne pouvait être nettement mise par écrit sur des tablettes. Elle devait être mêlée comme une semence vivante à la vie du peuple, courir des risques au milieu de l'abondante floraison de croyances aux dieux et aux démons, consommer enfin sa victoire et réaliser sa destinée au cours des années de luttes qui allaient suivre. Lors-qu'après des discussions prolongées on fut obligé de reconnaître que le Pentateuque--qui embrasse des périodes si diverses--n'avait pu être écrit par un seul homme au désert, il sembla que la grande figure de Moïse (voir ce mot) allait disparaître de la scène, mais il y a longtemps que cette conclusion négative n'est plus regardée comme nécessaire. Bien qu'il ne puisse plus être considéré comme l'auteur d'un vaste recueil où sont mélangés les récits et les lois, ni d'un code rituel soigneusement élaboré sur lequel repose le judaïsme le plus récent, Moïse garde son titre de fondateur de la religion.

Il est bien difficile, avec les documents que nous possédons, d'attribuer à l'exode une date précise, de savoir combien de tribus étaient établies aux frontières de l'Egypte, à quel chiffre on peut évaluer le nombre de celles du désert. Au milieu du désordre qui suivit l'essai de conquête d'une patrie à l'ouest du Jourdain, toute l'oeuvre de Moïse faillit être anéantie. Le fait que, loin de. disparaître, cette oeuvre fut riche en résultats, prouve son authenticité et sa valeur. Ce n'est pas dans l'explosion spontanée d'un enthousiasme collectif que naissent les grands mouvements, comme certains le croient. Il y faut un chef, un guide, une personnalité puissante, un homme appelé de Dieu et investi d'une mission. Tel fut Moïse ; son admirable figure se dresse au seuil d'une grande époque ; environnée de brouillards, elle refuse de s'évanouir dans les ténèbres. L'histoire, après lui, implique et appelle l'action de Moïse, même ramenée à de modestes proportions. Demandons-nous ce que nous avons le droit de lui attribuer. Rien de moins que la fondation d'une religion nationale.

Il peut sembler étrange de parler de religion nationale avant que la nation existât, mais nous verrons qu'en un sens ce fut la religion qui fit la nation. Moïse rapprocha et unit entre elles des tribus qui acceptèrent, comme signe de cette union, un seul Dieu, Jéhovah, nom sacré, mêlé pendant des siècles à leurs prières et à leurs chants jusqu'à ce que, leur ardente vénération confinant à la superstition, ce nom fût considéré comme trop saint pour franchir les lèvres humaines. Exposé en peu de mots, cet événement peut sembler de faible importance ; mais, pour ceux qui étudient l'histoire des religions, il est, en réalité, d'une immense portée. Nous dominons ici la religion naturelle, car dans l'esprit de l'homme est née une pensée noble et féconde, celle d'une alliance entre le peuple et son Dieu unique. La pleine signification et les multiples conséquences qui découlent de cette grande idée ne pouvaient être perçues alors et, même à l'époque actuelle, ne sont pas encore parvenues à leur plein développement. Les antiques récits impliquent l'idée d'une élection antérieure, mais la vraie tradition d'Israël est que la naissance de la religion et celle de la nation furent simultanées et rattachées à la mission de Moïse. A partir de ce moment, une esquisse des destinées si changeantes de la nation peut être tracée avec des dates approximativement exactes. Le chap. 5 de la Genèse renferme une chronologie qui a été étudiée par beaucoup de spécialistes et a donné lieu à de nombreuses discussions. Nous savons maintenant qu'elle appartient à une époque plus récente, parce qu'elle s'étend sur une très longue période de la vie de la nation. Ce n'est qu'après qu'une nation a pris pleinement conscience de sa mission, qu'elle cherche à définir son rôle dans le vaste monde et à l'établir sur une base scientifique ; jusque-là, de simples indications chronologiques pouvaient suffire (Am 1:1 Esa 6:1).

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Versets relatifs

    • Lévitique 5

      1 » Lorsque quelqu'un, après avoir été mis sous serment comme témoin, péchera en ne déclarant pas ce qu'il a vu ou ce qu'il sait, il restera chargé de sa faute.
      2 Lorsque quelqu'un, sans y prêter attention, touchera une chose impure comme le cadavre d'un animal impur, que ce soit d'une bête sauvage ou domestique ou bien d'un reptile, il deviendra lui-même impur et il se rendra coupable.
      3 Ou lorsque, sans y prêter attention, il touchera une souillure humaine quelconque et qu'il s'en aperçoive plus tard, il en sera coupable.
      4 Lorsque quelqu'un, en parlant à la légère, jurera de faire du mal ou du bien et que, sans y avoir prêté attention d'abord, il s'en aperçoive plus tard, il sera coupable.
      5 » Celui donc qui se rendra coupable de l'une de ces choses confessera son péché.
      6 Puis il offrira à l'Eternel en réparation pour le péché qu'il a commis une femelle de petit bétail, une brebis ou une chèvre, comme victime expiatoire. Et le prêtre fera pour lui l'expiation de son péché.
      7 S'il n'a pas de quoi se procurer une brebis ou une chèvre, il offrira à l'Eternel en réparation pour son péché deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, l'un comme victime expiatoire, l'autre comme holocauste.
      8 Il les apportera au prêtre, qui sacrifiera d'abord celui qui doit servir de victime expiatoire. Le prêtre lui ouvrira la tête avec l'ongle près de la nuque, sans la séparer.
      9 Il fera sur un côté de l'autel l'aspersion du sang de la victime expiatoire et l’on versera le reste du sang au pied de l'autel. C'est un sacrifice d'expiation.
      10 Il fera de l'autre oiseau un holocauste, d'après les règles établies. C'est ainsi que le prêtre fera pour cet homme l'expiation du péché qu'il a commis, et le pardon lui sera accordé.
      11 » S'il n'a pas de quoi se procurer deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, il apportera en offrande pour son péché 2 litres de fleur de farine comme offrande d'expiation. Il ne mettra pas d'huile dessus et il n'y ajoutera pas d'encens, car c'est une offrande d'expiation.
      12 Il l'apportera au prêtre. Le prêtre en prendra une poignée comme souvenir et la brûlera sur l'autel, comme les offrandes passées par le feu pour l'Eternel. C'est une offrande d'expiation.
      13 C'est ainsi que le prêtre fera pour cet homme l'expiation du péché qu'il a commis envers une de ces choses, et le pardon lui sera accordé. Ce qui restera de l'offrande sera pour le prêtre, comme dans le cas de l'offrande en don. »
      14 L'Eternel dit à Moïse :
      15 « Lorsque quelqu'un commettra une infidélité et péchera involontairement envers ce qui est consacré à l'Eternel, il offrira en sacrifice de culpabilité à l'Eternel pour son péché un bélier sans défaut, pris dans le troupeau sur la base de ton estimation en pièces d'argent, d’après la valeur étalon du sanctuaire.
      16 Il donnera, en y ajoutant un cinquième, la valeur de ce dont il a frustré le sanctuaire, et il remettra cela au prêtre. Le prêtre fera pour lui l'expiation avec le bélier offert en sacrifice de culpabilité, et le pardon lui sera accordé.
      17 » Lorsque quelqu'un péchera en faisant sans le savoir, contre l'un des commandements de l'Eternel, des choses qui ne doivent pas se faire, il se rendra coupable et sera chargé de sa faute.
      18 Il présentera au prêtre en sacrifice de culpabilité un bélier sans défaut, pris du troupeau d'après ton estimation. Le prêtre fera pour lui l'expiation de la faute qu'il a commise sans le savoir, et le pardon lui sera accordé.
      19 C'est un sacrifice de culpabilité. Cet homme s'était rendu coupable envers l'Eternel. »

      Esaïe 6

      1 L'année de la mort du roi Ozias, j’ai vu le Seigneur assis sur un trône très élevé ; le bord inférieur de son vêtement remplissait le temple.

      Amos 1

      1 Paroles d'Amos, l'un des bergers de Tekoa, visions qu'il a eues sur Israël durant les règnes d'Ozias sur Juda et de Jéroboam, fils de Joas, sur Israël, deux ans avant le tremblement de terre.
    • Lévitique 5

      1 "'If anyone sins, in that he hears the voice of adjuration, he being a witness, whether he has seen or known, if he doesn't report it, then he shall bear his iniquity.
      2 "'Or if anyone touches any unclean thing, whether it is the carcass of an unclean animal, or the carcass of unclean livestock, or the carcass of unclean creeping things, and it is hidden from him, and he is unclean, then he shall be guilty.
      3 "'Or if he touches the uncleanness of man, whatever his uncleanness is with which he is unclean, and it is hidden from him; when he knows of it, then he shall be guilty.
      4 "'Or if anyone swears rashly with his lips to do evil, or to do good, whatever it is that a man might utter rashly with an oath, and it is hidden from him; when he knows of it, then he shall be guilty of one of these.
      5 It shall be, when he is guilty of one of these, he shall confess that in which he has sinned:
      6 and he shall bring his trespass offering to Yahweh for his sin which he has sinned, a female from the flock, a lamb or a goat, for a sin offering; and the priest shall make atonement for him concerning his sin.
      7 "'If he can't afford a lamb, then he shall bring his trespass offering for that in which he has sinned, two turtledoves, or two young pigeons, to Yahweh; one for a sin offering, and the other for a burnt offering.
      8 He shall bring them to the priest, who shall first offer the one which is for the sin offering, and wring off its head from its neck, but shall not sever it completely.
      9 He shall sprinkle some of the blood of the sin offering on the side of the altar; and the rest of the blood shall be drained out at the base of the altar. It is a sin offering.
      10 He shall offer the second for a burnt offering, according to the ordinance; and the priest shall make atonement for him concerning his sin which he has sinned, and he shall be forgiven.
      11 "'But if he can't afford two turtledoves, or two young pigeons, then he shall bring his offering for that in which he has sinned, the tenth part of an ephah of fine flour for a sin offering. He shall put no oil on it, neither shall he put any frankincense on it, for it is a sin offering.
      12 He shall bring it to the priest, and the priest shall take his handful of it as the memorial portion, and burn it on the altar, on the offerings of Yahweh made by fire. It is a sin offering.
      13 The priest shall make atonement for him concerning his sin that he has sinned in any of these things, and he will be forgiven; and the rest shall be the priest's, as the meal offering.'"
      14 Yahweh spoke to Moses, saying,
      15 "If anyone commits a trespass, and sins unwittingly, in the holy things of Yahweh; then he shall bring his trespass offering to Yahweh, a ram without blemish from the flock, according to your estimation in silver by shekels, after the shekel of the sanctuary, for a trespass offering.
      16 He shall make restitution for that which he has done wrong in the holy thing, and shall add a fifth part to it, and give it to the priest; and the priest shall make atonement for him with the ram of the trespass offering, and he will be forgiven.
      17 "If anyone sins, and does any of the things which Yahweh has commanded not to be done; though he didn't know it, yet he is guilty, and shall bear his iniquity.
      18 He shall bring a ram without blemish from of the flock, according to your estimation, for a trespass offering, to the priest; and the priest shall make atonement for him concerning the thing in which he sinned and didn't know it, and he will be forgiven.
      19 It is a trespass offering. He is certainly guilty before Yahweh."

      Esaïe 6

      1 In the year that king Uzziah died, I saw the Lord sitting on a throne, high and lifted up; and his train filled the temple.

      Amos 1

      1 The words of Amos, who was among the herdsmen of Tekoa, which he saw concerning Israel in the days of Uzziah king of Judah, and in the days of Jeroboam the son of Joash king of Israel, two years before the earthquake.
    • Lévitique 5

      1 « Supposons ceci : Quelqu’un a vu quelque chose de grave ou il en a entendu parler. Il entend l’appel insistant adressé à ceux qui peuvent en témoigner. Pourtant, il ne dit pas ce qu’il sait. C’est un péché, et il est coupable.
      2 « Voici un autre exemple : Quelqu’un touche, sans le savoir, quelque chose d’impur : un animal impur, sauvage ou domestique, qui est mort, ou bien une petite bête impure qui est morte. Cette personne est devenue impure et elle est coupable.
      3 « Voici encore deux exemples : Quelqu’un touche un être humain rendu impur par quelque chose qui rend aussi les autres impurs. Il ne le savait peut-être pas, mais quand il s’en rend compte, il devient coupable.
      4 « Un homme, sans réfléchir, fait un serment dans n’importe quel domaine. Ce serment peut faire du mal ou du bien à quelqu’un d’autre. Mais quand cet homme s’en rend compte, il devient coupable.
      5 « Si quelqu’un se rend coupable d’une manière ou d’une autre, comme on vient de le dire, il doit avouer son péché.
      6 Ensuite, pour que la faute commise soit pardonnée, il amènera une brebis ou une chèvre. Il l’offrira au SEIGNEUR en sacrifice pour recevoir le pardon. Alors le prêtre fait sur le coupable le geste de pardon pour son péché. »
      7 « Supposons ceci : Quelqu’un n’a pas les moyens d’amener une brebis ou une chèvre pour la faute qu’il a commise. Alors il peut apporter au SEIGNEUR deux tourterelles ou deux pigeons. L’un des oiseaux sera offert en sacrifice pour recevoir le pardon, l’autre en sacrifice complet.
      8 Cette personne les apportera donc au prêtre. Tout d’abord, le prêtre présente au SEIGNEUR l’oiseau offert pour recevoir le pardon. Il lui tord le cou, mais il ne détache pas la tête.
      9 Il verse une partie du sang sur le côté de l’autel. Puis il répand le reste du sang au pied de l’autel. C’est un sacrifice pour recevoir le pardon d’un péché.
      10 Ensuite, le prêtre offre le deuxième oiseau en sacrifice complet, selon la règle. Il fait sur le coupable le geste de pardon pour son péché. Alors Dieu pardonne à cet homme.
      11 « Quelqu’un n’a peut-être pas deux tourterelles ou deux pigeons sous la main. Il peut alors apporter trois kilos de farine comme offrande pour recevoir le pardon de son péché. Mais il ne doit pas verser d’huile dessus ni mettre de l’encens. En effet, c’est une offrande pour recevoir le pardon des péchés.
      12 Cet homme apporte la farine au prêtre : celui-ci en prend une poignée, qu’on appelle “souvenir”. Le prêtre brûle cette farine sur l’autel, avec les autres sacrifices brûlés pour le SEIGNEUR. C’est une offrande pour recevoir le pardon.
      13 Le prêtre fait sur le coupable le geste de pardon pour son péché. Alors Dieu pardonne à cet homme. « Le prêtre fait cette cérémonie comme pour l’offrande d’un produit de la terre. »
      14 Le SEIGNEUR dit à Moïse :
      15 « Supposons ceci : Quelqu’un commet une faute grave, sans le vouloir, en n’offrant pas ce qu’il doit offrir au SEIGNEUR. Voici ce qu’il fera pour cette faute envers le SEIGNEUR : il amènera un bélier sans défaut, pris dans son troupeau. Il faudra qu’il ait une certaine valeur. On la calculera en pièces d’argent, selon l’unité de poids utilisée dans le lieu saint. Il offrira cet animal en sacrifice de réparation.
      16 De plus, le coupable doit réparer le tort qu’il a causé au lieu saint. Non seulement il rembourse tout, mais il paie en plus un cinquième de cette somme, et il donne tout au prêtre. Le prêtre offre l’animal en sacrifice et il fait sur le coupable le geste de pardon pour son péché. Alors Dieu pardonne à cet homme.
      17 « Voici un autre exemple : Quelqu’un a péché. Sans le vouloir, il a fait un acte interdit par un commandement du SEIGNEUR. Il est coupable et il est responsable de sa faute.
      18 Il doit alors amener au prêtre un bélier sans défaut, pris dans son troupeau. Cet animal aura la valeur d’un animal offert en sacrifice de réparation. Le prêtre fait sur le coupable le geste de pardon pour le péché qu’il a commis sans le vouloir. Alors Dieu pardonne à cet homme.
      19 C’est un sacrifice de réparation. En effet, cet homme était vraiment coupable envers le SEIGNEUR. »

      Esaïe 6

      1 C’était l’année où le roi Ozias est mort. Un jour, j’ai eu une vision. Le Seigneur était assis sur un siège royal très élevé. Son vêtement remplissait le temple.

      Amos 1

      1 Voici les paroles d’Amos, un éleveur de troupeaux, du village de Técoa. Deux ans avant le tremblement de terre, le SEIGNEUR lui a fait voir ce qu’il faudrait dire au sujet du royaume d’Israël. C’était l’époque où Ozias était roi de Juda et où Jéroboam, fils de Yoas, était roi d’Israël.
    • Lévitique 5

      1 —Si, dans une procédure de justice, quelqu’un entend la formule d’adjuration et ne dit pas ce qu’il sait alors qu’il est témoin ou qu’il a vu ou appris quelque chose, il portera la responsabilité de sa faute.
      2 Si quelqu’un touche par inadvertance une chose rituellement impure, que ce soit le cadavre d’une bête sauvage ou domestique impure, ou celui d’un reptile impur, il deviendra lui-même impur et sera coupable.
      3 Si quelqu’un touche par mégarde une impureté humaine dont le contact rend impur, dès qu’il s’en rendra compte, il sera coupable.
      4 Si quelqu’un s’est laissé aller de façon irréfléchie à prononcer un serment — qu’il lui fasse tort ou qu’il soit à son avantage — quel que puisse être ce serment, dès qu’il s’en rendra compte, il sera coupable.
      5 Si donc quelqu’un se trouve en faute dans l’un de ces cas, il avouera son péché,
      6 et, comme réparation envers l’Eternel pour la faute qu’il a commise, il apportera une femelle de petit bétail, brebis ou chèvre, en sacrifice pour le péché. Le prêtre accomplira pour lui le rite d’expiation pour son péché.
      7 —Si l’homme n’a pas les moyens de se procurer une brebis ou une chèvre, il apportera à l’Eternel, comme réparation pour son péché, deux tourterelles ou deux pigeonneaux ; l’un sera offert comme sacrifice pour le péché, l’autre comme holocauste.
      8 Il les apportera au prêtre qui offrira en premier lieu l’oiseau destiné au sacrifice pour le péché ; il lui rompra la nuque sans détacher complètement la tête,
      9 puis il fera l’aspersion du sang du sacrifice pour le péché sur la paroi de l’autel ; le reste du sang sera répandu sur le socle de l’autel. C’est un sacrifice pour le péché.
      10 Il offrira le second oiseau en holocauste selon la règle. Le prêtre accomplira ainsi pour cet homme le rite d’expiation pour sa faute, et il lui sera pardonné.
      11 S’il n’a pas les moyens de se procurer deux tourterelles ou deux pigeonneaux, il apportera en offrande pour sa faute trois kilogrammes de fleur de farine, en guise de sacrifice pour le péché. Il n’y versera pas d’huile, il n’y ajoutera pas d’*encens, car c’est un sacrifice pour le péché.
      12 Il l’apportera au prêtre, qui en prendra une pleine poignée pour servir de mémorial et la brûlera sur l’autel, sur les sacrifices et offrandes consumés par le feu qui appartiennent à l’Eternel. C’est un sacrifice pour le péché.
      13 Le prêtre accomplira ainsi le rite d’*expiation pour la faute que cet homme a commise, dans l’un ou l’autre des cas énumérés, et il lui sera pardonné. Le reste sera pour le prêtre, comme dans le cas de l’offrande.
      14 L’Eternel parla encore à Moïse :
      15 —Si quelqu’un se rend coupable d’une infraction, d’une faute involontaire à l’égard de ce qui est consacré à l’Eternel, il apportera à l’Eternel en guise de réparation un bélier sans défaut, choisi dans le troupeau, d’après ton estimation de sa valeur en pièces d’argent, selon l’unité de poids en vigueur au sanctuaire, pour le sacrifice de réparation.
      16 De plus, il apportera une compensation pour la faute qu’il a commise envers le sanctuaire ; cette compensation sera majorée d’un cinquième, et il la remettra au prêtre, qui fera l’expiation pour lui avec le bélier offert en sacrifice de réparation, et il lui sera pardonné.
      17 Si quelqu’un pèche en faisant sans le savoir l’une des choses que l’Eternel a interdites dans ses commandements, il sera tenu pour coupable et portera la responsabilité de sa faute.
      18 Il apportera au prêtre, pour le sacrifice de réparation, un bélier sans défaut, choisi dans le troupeau d’après ton estimation, et le prêtre accomplira pour lui le rite d’expiation pour la faute qu’il a commise involontairement, sans s’en rendre compte, et il lui sera pardonné.
      19 C’est un sacrifice de réparation, car cet homme était effectivement coupable envers l’Eternel.

      Esaïe 6

      1 L’année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur siégeant sur un trône très élevé. Les pans de son vêtement remplissaient le Temple.

      Amos 1

      1 Paroles d’Amos, l’un des éleveurs de Teqoa, qui lui furent révélées au sujet d’Israël, au temps d’Ozias, roi de Juda, et au temps de Jéroboam, fils de Joas, roi d’Israël, deux ans avant le tremblement de terre.
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