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ISRAËL (Histoire et Religion 4.)

Le royaume uni sous le roi David Voir Atlas 5

3.

Établissement de la royauté.

Nous arrivons à une période moins obscure. Si la documentation est, à la vérité, peu abondante, les dates qui s'y rapportent sont plus dignes de confiance, étant contrôlables par des sources étrangères. Mille ans environ avant l'ère chrétienne, la royauté fut instaurée en Israël. Ce régime, inauguré par Saül le premier roi, fut complété et perfectionné par David ; et bien qu'Israël n'ait à aucun moment joué un rôle important dans la politique mondiale, les résultats de l'oeuvre accomplie par David se font encore sentir et peuvent être rapprochés des hauts faits des Grecs et des Romains. La tradition juive récente exalte en lui l'organisateur du culte et l'auteur des hymnes sacrés. Ces titres n'ajoutent rien à sa renommée. L'oeuvre accomplie par David, même réduite à ses moindres proportions, lui assigne un rang élevé parmi les grands noms de l'humanité. On ne peut nier qu'il fût à la fois musicien et poète. L'élégie composée après la mort de Saül et de Jonathan (2Sa 1:19-27) et déclarée authentique par une critique rigoureuse, l'atteste ; mais elle n'est pas, à strictement parler, un poème religieux. (cf. 2Sa 3:33 et suivant) Le sens poétique et un sentiment de piété délicat s'expriment dans le beau récit de 2Sa 23:15-17 : exposer sa vie comme le firent ces hommes, c'est offrir à Dieu un sacrifice digne de lui. D'autres récits nous montrent en David un homme énergique, habile, capable, en cette période tourmentée, de maintenir ses droits, d'inspirer à ses successeurs confiance et loyauté, de concevoir de vastes projets et de les mettre à exécution. La criminelle tragédie qui marqua le début de son règne le fit juger sévèrement. Mais il est peu vraisemblable qu'un homme au caractère en somme chevaleresque ait pu, pour des fins politiques, pervertir les sources mêmes de la justice (2Sa 21). La conduite des prêtres et du peuple, en cette circonstance, fut conforme à l'esprit du temps. La famine était, croyait-on, le signe du courroux de Jéhovah considéré comme le vengeur de la rupture de l'alliance traitée avec lui, et le châtiment infligé aux fils de Saül semblait être le procédé de vengeance le plus naturel. On n'avait pas encore compris qu'il est injuste que les enfants soient punis pour l'iniquité des pères (2Ro 14:6, De 24:16). La tache la plus sombre qui ternit la mémoire de celui qui est appelé « un homme selon le coeur de Dieu » est celle du meurtre d'Urie le Héthien (2Sa 11). David était agité de passions violentes et incapable de les maîtriser. Un acte aussi vil eût semblé insignifiant aux despotes orientaux d'alors, et même aux rois d'une époque plus rapprochée de nous. Mais en Israël il y avait un prophète, Nathan, qui se dressa en justicier devant le roi et, au moyen d'une admirable parabole, éveilla en lui la repentance et provoqua sa confession (2Sa 12:13). Au sein de sa propre famille, des ferments de discorde et de révolte empoisonnèrent les dernières années de David. L'histoire du fils téméraire Absalom et du chagrin qui brisa le coeur de son père nous offre un tableau des plus pathétiques, remarquable de vigueur et d'émotion (2Sa 18:33). La royauté tint bon et la rébellion fut brisée.

S'il importe de se faire une idée de l'homme que fut David, notre but est avant tout de souligner son oeuvre. Elle eut des conséquences qu'il n'avait pas soupçonnées. Sa vie comprend trois périodes :

A la cour de Saül : ici pas d'histoire suivie, mais une série de récits sans lien entre eux et qu'il est, par suite, difficile d'harmoniser. La mort de Goliath tué par David (1Sa 17, cf. 2Sa 21:19,1Ch 20:5) --si elle est une légende--reflète du moins un fait historique : ce fut David qui mit fin aux provocations et aux menaces des Philistins.

Chassé de la cour de Saül ; il mène alors une vie vagabonde, et il est réputé pour son habileté, son courage et son adresse.

La réunion des tribus et le choix de Jérusalem comme capitale, grande tâche à laquelle il avait été destiné et préparé par les événements si divers de son existence. Voir Atlas 5

Les Cananéens ne comptaient plus comme force organisée à combattre. C'est avec le parti de Saül et avec les Philistins qu'il fallait maintenant se mesurer. L'Egypte et l'Assyrie sont en dehors de l'horizon historique. L'ordre des événements est difficile à établir, mais les résultats en sont clairs. David fut oint à Hébron comme premier roi de Juda (2Sa 2:4). D'après la tradition, David avait trente ans quand il commença à régner. Il régna pendant quarante ans, y compris les sept ans et six mois qu'il passa à Hébron. Juda et Israël furent ainsi réunis ; le royaume s'étendit de Dan à Béer-Séba et les tribus environnantes reconnurent qu'un maître puissant occupait le trône. Jérusalem, enlevée aux trop présomptueux Jébusiens (2Sa 5:6 et suivant), devint une place forte qui n'a cessé depuis de jouer un rôle dans l'histoire du monde. Là fut établi le plus important des sanctuaires ; non pas le seul, mais, en tant que capitale et résidence royale, celui de Jérusalem avait la prééminence. David, sautant et dansant devant l'Éternel (2Sa 6:16), était un adorateur sincère et enthousiaste. Le retour de l'arche à Jérusalem fut un acte politique et sage. Cette époque de guerres et d'instabilité n'était pas favorable à l'éclosion d'oeuvres littéraires, mais le peuple trouvait dans des formes naïves un aliment intellectuel et spirituel.

Les querelles de famille qui troublèrent les dernières années de la vie et du règne de David, les intrigues rattachées à l'avènement au trône de Salomon, ne concernent pas directement notre exposé (1Ro 1-3). De telles façons d'agir étaient pratiquées dans les cours royales et sous la domination des despotes, spécialement en Orient. Salomon hérita de son père un royaume doté d'une organisation nouvelle et de ressources considérables pour la construction de la « Maison de Dieu ». La situation politique était favorable : les petites tribus, sources de difficultés passagères, ne pouvaient causer de sérieux préjudices, les Philistins n'avaient plus aucune chance d'agrandir leur territoire. L'Egypte fraternisait et Hiram, roi de Tyr, offrait ses services (1Ro 3:1 5:1-12). Le fait saillant du règne de Salomon (960-930) fut la construction du. temple, qui resta debout jusqu'à l'exil, au début du VI e siècle av. J. -C. Bien que le culte de Jéhovah ne pût, à cette époque, être limité à un centre particulier, cependant l'existence d'une capitale puissante, d'une forteresse établie sur un point stratégique, d'un temple qui, avec plus de raison que les petits autels environnants, s'affirmait la demeure du Dieu national, contribuait largement au développement de la religion. La capitale et le temple furent pour le peuple juif à la fois une force et une source de tentations. L'une et l'autre connurent les caprices du destin, furent le théâtre d'événements joyeux, de viles intrigues et de hideuses tragédies. Salomon fut le constructeur du temple, et le sort de la cité et celui du temple furent jusqu'à la fin intimement liés. Mille ans environ après Salomon, la catastrophe finale se déchaîna dans une révolte insensée contre Rome. Mais, on l'a dit avec raison, « ce qui semble extraordinaire, c'est que ces hommes atteints de folie ne se trompaient pas entièrement. Les enthousiastes qui, au moment même où Jérusalem était en flammes, la proclamaient éternelle, étaient plus près de la vérité que ceux qui ne voyaient en eux que de vulgaires criminels. Au point de vue militaire et immédiat, ils se trompaient ; ils avaient raison quant aux conséquences religieuses dans un lointain avenir. Cette époque tourmentée fut, en réalité, celle où Jérusalem devint la capitale spirituelle du monde. L'Apocalypse, aux pages inspirées par un brûlant amour, a pris place parmi les livres religieux de l'humanité et fixé à jamais l'image de la Cité bien-aimée » (E. Renan). Salomon avait construit `édifice matériel ; l'oeuvre spirituelle du millénaire suivant fut d'amasser le trésor éternel que ni les guerres, ni les ravages du temps ne peuvent détruire.

L'influence personnelle de Salomon sur ce grand mouvement ne fut pas considérable. A côté du temple s'élevaient des autels consacrés à d'autres dieux. La prospérité croissante de Jérusalem amenait à sa suite des maux sans nombre. La sagesse de Salomon est restée légendaire dans l'histoire et la tradition d'Israël et des peuples voisins, mais, à la lumière d'une critique historique impartiale, elle semble infirmée par les faits. A la fin du règne de son père, une extrême tension éprouvait le royaume. David, affaibli par l'âge, tourmenté par des courtisans turbulents et des querelles de famille, semblait avoir perdu l'ascendant sur son peuple ; toutefois, à l'heure où celui-ci était menacé de sombrer, une vague de loyalisme le souleva et la rébellion fut brisée grâce à la vigoureuse attaque de Joab, le guerrier vaillant. Salomon, au contraire, malgré tous les avantages de la paix et de la prospérité, laissa le royaume en pleine effervescence, peuplé de mécontents et prêt à tomber en ruines. S'il eût employé avec sagesse les trente années que dura son règne, il aurait pu unir plus étroitement les tribus, mais son despotisme et son extravagance ne firent qu'aggraver les divisions latentes. La splendeur croissante de la nouvelle capitale ne pouvait manquer d'exciter la jalousie des villes moins importantes ; les lourds impôts prélevés pour la construction des palais, les enrôlements d'hommes pour de rudes travaux obligatoires (1Ro 5:13-18), la prétention, souvent affichée, d'imiter la pompe et le gouvernement absolu des monarques d'Orient, soulevèrent des mécontentements qui ne purent, tant que Salomon vécut, se donner libre cours (1Ro 11), mais qui éclatèrent comme un incendie aussitôt que sa forte personnalité eut disparu (1Ro 12).

On ne sait pas de façon précise quand les Hébreux commencèrent à faire de leur alphabet un usage littéraire (voir Écriture) ; on peut supposer que, pendant le règne de Salomon qui fut en général paisible et prospère, on s'employa activement à consigner par écrit les lois, les chants, les vieux récits. Une grande partie de cette littérature antique a probablement été perdue. Les peuples primitifs ont des traditions orales. Quelques-unes revêtirent une forme écrite avant d'être incorporées à des compilations plus récentes (Jos 10:13,2Sa 11:7,27, No 21:14 et suivant) - A la cour, des services spéciaux et des registres assuraient la conservation des documents officiels. Il se peut que les codes les plus anciens aient été mis par écrit : Ex 34, de J, ainsi que le « Livre de l'Alliance » (Ex 20:22-23:33), qui fut inséré plus tard dans E, document plus étendu. Le Décalogue, dans son expression la plus simple, peut-il être attribué à Moïse ? Sous sa forme la plus récente et dans ses diverses révisions, il appartient à la période prophétique.

L'art de la codification, comme les autres arts, s'apprit lentement. Ces collections de lois ne sont pas combinées entre elles d'après un système déterminé. Cependant on peut en dégager différents éléments : « Les Paroles », « Les Sentences », ayant chacun son caractère propre et son histoire distincte. A cet égard, la question de l'influence babylonienne a été soulevée, le code d'Hammourapi (2000 av. J. -C.) offrant quelques points de ressemblance avec le code hébreu. Mais il n'y a pas lieu de conclure à un emprunt au sens strict du mot. Le code babylonien (voir Assyrie et Babylonie, parag. 8) avait été élaboré pour un empire fortement organisé, avec des clauses relatives à ses transactions juridiques et commerciales et, bien que plus ancien, il marque un progrès évident sur celui des Hébreux destiné à un petit peuple d'agriculteurs. Le code hébraïque s'est, à n'en pas douter, développé en Palestine, bien qu'on y trouve des réminiscences de la vie au désert. La loi du talion : « OEil pour oeil et dent pour dent, etc. », commune aux deux codes, est un ancien élément d'origine sémitique. Durant les siècles suivants se poursuivit le développement de la législation et de la littérature. Si nous ne pouvons plus attribuer à Salomon tous les Proverbes et le « Livre de la Sagesse », nous n'avons aucune raison de douter que sa cour ne fût devenue un centre littéraire élargi et actif, où l'on cultivait avec prédilection le genre littéraire des allégories, des énigmes, des proverbes. Plus tard, cette époque fut regardée comme l'âge d'or de la richesse et de la splendeur.

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Versets relatifs

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      Exode 20

      22 Et l'Eternel dit à Moïse : tu diras ainsi aux enfants d'Israël : vous avez vu que je vous ai parlé des cieux :
      23 Vous ne vous ferez point avec moi de Dieux d'argent, ni de Dieux d'or.
      24 Tu me feras un autel de terre, sur lequel tu sacrifieras tes holocaustes, et tes oblations de prospérités, ton menu et ton gros bétail ; en quelque lieu que ce soit que je mettrai la mémoire de mon Nom, je viendrai là à toi, et je te bénirai.
      25 Que si tu me fais un autel de pierres, ne les taille point ; car si tu fais passer le fer dessus, tu le souilleras.
      26 Et tu ne monteras point à mon autel par des degrés, de peur que ta nudité ne soit découverte en y [montant].

      Exode 21

      1 Ce sont ici les lois que tu leur proposeras.
      2 Si tu achètes un esclave Hébreu, il te servira six ans, et au septième il sortira pour être libre, sans rien payer.
      3 S'il est venu avec son corps [seulement], il sortira avec son corps ; s'il avait une femme, sa femme sortira aussi avec lui.
      4 Si son maître lui a donné une femme qui lui ait enfanté des fils, ou des filles, sa femme et les enfants qu'il en aura, seront à son maître, mais il sortira avec son corps.
      5 Que si l'esclave dit positivement : j'aime mon maître, ma femme, et mes enfants, je ne sortirai point pour être libre.
      6 Alors son maître le fera venir devant les Juges, et le fera approcher de la porte, ou du poteau, et son maître lui percera l'oreille avec une alêne ; et il le servira à toujours.
      7 Si quelqu'un vend sa fille pour [être] esclave, elle ne sortira point comme les esclaves sortent.
      8 Si elle déplaît à son maître, qui ne l'aura point fiancée, il la fera acheter ; mais il n'aura pas le pouvoir de la vendre à un peuple étranger, après qu'il lui aura été infidèle.
      9 Mais s'il l'a fiancée à son fils, il fera pour elle selon le droit des filles.
      10 Que s'il en prend une autre pour lui, il ne retranchera rien de sa nourriture, de ses habits, et de l'amitié qui lui est due.
      11 S'il ne fait pas pour elle ces trois choses-là, elle sortira sans payer aucun argent.
      12 Si quelqu'un frappe un homme, et qu'il en meure, on le fera mourir de mort.
      13 Que s'il ne lui a point dressé d'embûche, mais que Dieu l'ait fait tomber entre ses mains, je t'établirai un lieu où il s'enfuira.
      14 Mais si quelqu'un s'est élevé de propos délibéré contre son prochain, pour le tuer par finesse, tu le tireras de mon autel, afin qu'il meure.
      15 Celui qui aura frappé son père, ou sa mère, sera puni de mort.
      16 Si quelqu'un dérobe un homme, et le vend, ou s'il est trouvé entre ses mains, on le fera mourir de mort.
      17 Celui qui aura maudit son père, ou sa mère, sera puni de mort.
      18 Si quelques-uns ont eu querelle, et que l'un ait frappé l'autre d'une pierre, ou du poing, dont il ne soit point mort, mais qu'il soit obligé de se mettre au lit ;
      19 S'il se lève, et mArche dehors s'appuyant sur son bâton, celui qui l'aura frappé, sera absous ; toutefois il le dédommagera de ce qu'il a chômé, et le fera guérir entièrement.
      20 Si quelqu'un a frappé du bâton son serviteur ou sa servante, et qu'il soit mort sous sa main, on ne manquera point d'en faire punition.
      21 Mais s'il survit un jour ou deux, on n'en fera point de punition, car c'est son argent.
      22 Si des hommes se querellent, et que l'un d'eux frappe une femme enceinte, et qu'elle en accouche, s'il n'y a pas cas de mort, il sera condamné à l'amende telle que le mari de la femme la lui imposera, et il la donnera selon que les Juges en ordonneront.
      23 Mais s'il y a cas de mort, tu donneras vie pour vie,
      24 Oeil pour oeil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied,
      25 Brûlure pour brûlure, plaie pour plaie, meurtrissure pour meurtrissure.
      26 Si quelqu'un frappe l'oeil de son serviteur, ou l'oeil de sa servante, et lui gâte l'oeil, il le laissera aller libre pour son oeil ;
      27 Et s'il fait tomber une dent à son serviteur, ou à sa servante, il le laissera aller libre pour sa dent.
      28 Si un boeuf heurte de sa corne un homme ou une femme, et que [la personne] en meure, le boeuf sera lapidé sans nulle exception, et on ne mangera point de sa chair, mais le maître du boeuf sera absous.
      29 Que si le boeuf avait auparavant accoutumé de heurter de sa corne, et que son maître en eût été averti avec protestation, et qu'il ne l'eût point renfermé, s'il tue un homme ou une femme, le boeuf sera lapidé, et on fera aussi mourir son maître.
      30 Que si on lui impose un prix pour se racheter, il donnera la rançon de sa vie, selon tout ce qui lui sera imposé.
      31 Si le boeuf heurte de sa corne un fils ou une fille, il lui sera fait selon cette même loi.
      32 Si le boeuf heurte de sa corne un esclave, soit homme, soit femme, [celui à qui est le boeuf] donnera trente sicles d'argent au maître de l'esclave, et le boeuf sera lapidé.
      33 Si quelqu'un découvre une fosse, ou si quelqu'un creuse une fosse, et ne la couvre point, et qu'il y tombe un boeuf ou un âne,
      34 Le maître de la fosse donnera satisfaction, [et] rendra l'argent au maître [du boeuf], mais la bête morte lui appartiendra.
      35 Et si le boeuf de quelqu'un blesse le boeuf de son prochain, et qu'il en meure, ils vendront le boeuf vivant, et en partageront l'argent par moitié, et ils partageront aussi par moitié le boeuf mort.
      36 [Mais] s'il est connu que le boeuf avait auparavant accoutumé de heurter de sa corne, et que le maître ne l'ait point gardé, il restituera boeuf pour boeuf ; mais le boeuf mort sera pour lui.

      Exode 22

      1 Si quelqu'un dérobe un boeuf, ou un chevreau, ou un agneau, et qu'il le tue, ou le vende, il restituera cinq boeufs pour le boeuf, et quatre agneaux ou chevreaux, pour l'agneau ou pour le chevreau
      2 Que si le larron est trouvé en fracture, et est frappé de sorte qu'il en meure, celui qui l'aura frappé ne sera point coupable de meurtre.
      3 [Mais] si le soleil est levé sur lui, il sera coupable de meurtre. Il fera donc une entière restitution ; [et] s'il n'a de quoi, il sera vendu pour son larcin.
      4 Si ce qui a été dérobé est trouvé vivant entre ses mains, soit boeuf, soit âne, soit brebis ou chèvre, il rendra le double.
      5 Si quelqu'un fait manger un champ ou une vigne, en lâchant son bétail, qui aille paître dans le champ d'autrui, il rendra du meilleur de son champ, et du meilleur de sa vigne.
      6 Si le feu sort, et trouve des épines, et que le blé qui est en tas, ou sur pied, ou le champ, soit consumé, celui qui aura allumé le feu rendra entièrement ce qui en aura été brûlé.
      7 Si quelqu'un donne à son prochain de l'argent ou des vases à garder, et qu'on le dérobe de sa maison, si l'on trouve le larron, il rendra le double.
      8 [Mais] si le larron ne se trouve point, on fera venir le maître de la maison devant les Juges [ pour jurer] s'il n'a point mis sa main sur le bien de son prochain.
      9 Quand il sera question de quelque chose où il y ait prévarication, touchant un boeuf, ou un âne, ou une brebis, ou une chèvre, ou un vêtement, même touchant toute chose perdue, dont [quelqu'un] dira qu'elle lui appartient, la cause des deux [parties] viendra devant les Juges ; et celui que les Juges auront condamné, rendra le double à son prochain.
      10 Si quelqu'un donne à garder à son prochain un âne, un boeuf, quelque menue ou grosse bête, et qu'elle meure, ou qu'elle se soit cassé [quelque membre], ou qu'on l'ait emmenée sans que personne l'ait vu,
      11 Le jurement de l'Eternel interviendra entre les deux [parties, pour savoir] s'il n'a point mis sa main sur le bien de son prochain, et le maître [de la bête] se contentera [du serment], et [l'autre] ne [la] rendra point.
      12 Mais s'il est vrai qu'elle lui ait été dérobée, il la rendra à son maître.
      13 S'il est vrai qu'elle ait été déchirée [par les bêtes sauvages], il lui en apportera des marques, [et] il ne rendra point ce qui a été déchiré.
      14 Si quelqu'un a emprunté de son prochain quelque bête, et qu'elle se casse [quelque membre], ou qu'elle meure, son maître n'y étant point présent, il ne manquera pas de la rendre.
      15 [Mais] si son maître est avec lui, il ne la rendra point ; si elle a été louée, on payera seulement son louage.
      16 Si quelqu'un suborne une vierge non fiancée, et couche avec elle, il faut qu'il la dote, la prenant pour femme.
      17 Mais si le père de la fille refuse absolument de la lui donner, il lui comptera autant d'argent qu'on en donne pour la dot des vierges.
      18 Tu ne laisseras point vivre la sorcière.
      19 Celui qui aura eu la compagnie d'une bête, sera puni de mort.
      20 Celui qui sacrifie à d'autres Dieux, qu'à l'Eternel seul, sera détruit à la façon de l'interdit.
      21 Tu ne fouleras ni n'opprimeras point l'étranger ; car vous avez été étrangers au pays d'Egypte.
      22 Vous n'affligerez point la veuve ni l'orphelin.
      23 Si vous les affligez en quoi que ce soit, et qu'ils crient à moi, certainement j'entendrai leur cri.
      24 Et ma colère s'embrasera, et je vous ferai mourir par l'épée, et vos femmes seront veuves, et vos enfants orphelins.
      25 Si tu prêtes de l'argent à mon peuple, au pauvre qui est avec toi, tu ne te comporteras point avec lui en usurier ; vous ne mettrez point sur lui d'usure.
      26 Si tu prends en gage le vêtement de ton prochain, tu le lui rendras avant que le soleil soit couché.
      27 Car c'est sa seule couverture, c'est son vêtement pour couvrir sa peau ; où coucherait-il ? S'il arrive donc qu'il crie à moi, je l'entendrai ; car je suis miséricordieux.
      28 Tu ne médiras point des Juges, et tu ne maudiras point le Prince de ton peuple.
      29 Tu ne différeras point à m'offrir de ton abondance, et de tes liqueurs ; tu me donneras le premier-né de tes fils.
      30 Tu feras la même chose de ta vache, de ta brebis, et de ta chèvre. Il sera sept jours avec sa mère, [et] le huitième jour tu me le donneras.
      31 Vous me serez saints ; et vous ne mangerez point de la chair déchirée aux champs, [mais] vous la jetterez aux chiens.

      Exode 23

      1 Tu ne lèveras point de faux bruit, [et] tu ne te joindras point au méchant pour être témoin, afin que violence soit faite.
      2 Tu ne suivras point la multitude pour mal faire ; et tu ne répondras point dans un procès en sorte que tu te détournes après plusieurs pour pervertir [le droit].
      3 Tu n'honoreras point le pauvre en son procès.
      4 Si tu rencontres le boeuf de ton ennemi, ou son âne égaré, tu ne manqueras point de le lui ramener.
      5 Si tu vois l'âne de celui qui te hait, abattu sous sa charge, tu t'arrêteras pour le secourir, et tu ne manqueras pas de l'aider.
      6 Tu ne pervertiras point le droit de l'indigent qui est au milieu de toi, dans son procès.
      7 Tu t'éloigneras de [toute] parole fausse, et tu ne feras point mourir l'innocent et le juste ; car je ne justifierai point le méchant.
      8 Tu ne prendras point de présent ; car le présent aveugle les [plus] éclairés, et pervertit les paroles des justes.
      9 Tu n'opprimeras point l'étranger ; car vous savez ce que c'est que d'être étrangers ; parce que vous avez été étrangers au pays d'Egypte.
      10 Pendant six ans tu sèmeras ta terre, et en recueilleras le revenu.
      11 Mais en la septième année tu lui donneras du relâche, et la laisseras reposer, afin que les pauvres de ton peuple en mangent, et que les bêtes des champs mangent ce qui restera ; tu en feras de même de ta vigne, et de tes oliviers.
      12 Tu travailleras six jours ; mais tu te reposeras au septième jour, afin que ton boeuf et ton âne se reposent, et que le fils de ta servante, et l'étranger reprennent courage.
      13 Vous prendrez garde à toutes les choses, que je vous ai commandées. Vous ne ferez point mention du nom des Dieux étrangers ; on ne l'entendra point de ta bouche.
      14 Trois fois l'an tu me célébreras une fête solennelle.
      15 Tu garderas la fête solennelle des pains sans levain ; tu mangeras des pains sans levain pendant sept jours, comme je t'ai commandé, en la saison [et] au mois que les épis mûrissent ; car en ce mois-là tu es sorti d'Egypte ; et nul ne se présentera devant ma face à vide.
      16 Et la fête solennelle de la moisson des premiers fruits de ton travail, de ce que tu auras semé au champ ; et la fête solennelle de la récolte, après la fin de l'année, quand tu auras recueilli du champ [les fruits de] ton travail.
      17 Trois fois l'an tous les mâles d'entre vous se présenteront devant le Seigneur l'Eternel.
      18 Tu ne sacrifieras point le sang de mon sacrifice avec du pain levé ; et la graisse de ma fête solennelle ne passera point la nuit jusqu'au matin.
      19 Tu apporteras en la maison de l'Eternel ton Dieu les prémices des premiers fruits de ta terre. Tu ne feras point cuire le chevreau dans le lait de sa mère.
      20 Voici, j'envoie un Ange devant toi, afin qu'il te garde dans le chemin, et qu'il t'introduise au lieu que je t'ai préparé.
      21 Donne-toi de garde de [provoquer] sa colère, et écoute sa voix, et ne l'irrite point ; car il ne pardonnera point votre péché ; parce que mon Nom est en lui.
      22 Mais si tu écoutes attentivement sa voix, et si tu fais tout ce que je te dirai, je serai l'ennemi de tes ennemis, et j'affligerai ceux qui t'affligeront.
      23 Car mon Ange mArchera devant toi, et t'introduira au pays des Amorrhéens, des Héthiens, des Phérésiens, des Chananéens, des Héviens, et des Jébusiens, et je les exterminerai.
      24 Tu ne te prosterneras point devant leurs Dieux, et tu ne les serviras point, et tu ne feras point selon leurs oeuvres, mais tu les détruiras entièrement, et tu briseras entièrement leurs statues.
      25 Vous servirez l'Eternel votre Dieu ; et il bénira ton pain et tes eaux ; et j'ôterai les maladies du milieu de toi.
      26 Il n'y aura point en ton pays de femelle qui avorte, ou qui soit stérile ; j'accomplirai le nombre de tes jours.
      27 J'enverrai la terreur de mon Nom devant toi, et j'effrayerai tout peuple vers lequel tu arriveras, et je ferai que tous tes ennemis tourneront le dos devant toi.
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