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ISRAËL (Histoire et Religion 4.)

Le royaume uni sous le roi David Voir Atlas 5

3.

Établissement de la royauté.

Nous arrivons à une période moins obscure. Si la documentation est, à la vérité, peu abondante, les dates qui s'y rapportent sont plus dignes de confiance, étant contrôlables par des sources étrangères. Mille ans environ avant l'ère chrétienne, la royauté fut instaurée en Israël. Ce régime, inauguré par Saül le premier roi, fut complété et perfectionné par David ; et bien qu'Israël n'ait à aucun moment joué un rôle important dans la politique mondiale, les résultats de l'oeuvre accomplie par David se font encore sentir et peuvent être rapprochés des hauts faits des Grecs et des Romains. La tradition juive récente exalte en lui l'organisateur du culte et l'auteur des hymnes sacrés. Ces titres n'ajoutent rien à sa renommée. L'oeuvre accomplie par David, même réduite à ses moindres proportions, lui assigne un rang élevé parmi les grands noms de l'humanité. On ne peut nier qu'il fût à la fois musicien et poète. L'élégie composée après la mort de Saül et de Jonathan (2Sa 1:19-27) et déclarée authentique par une critique rigoureuse, l'atteste ; mais elle n'est pas, à strictement parler, un poème religieux. (cf. 2Sa 3:33 et suivant) Le sens poétique et un sentiment de piété délicat s'expriment dans le beau récit de 2Sa 23:15-17 : exposer sa vie comme le firent ces hommes, c'est offrir à Dieu un sacrifice digne de lui. D'autres récits nous montrent en David un homme énergique, habile, capable, en cette période tourmentée, de maintenir ses droits, d'inspirer à ses successeurs confiance et loyauté, de concevoir de vastes projets et de les mettre à exécution. La criminelle tragédie qui marqua le début de son règne le fit juger sévèrement. Mais il est peu vraisemblable qu'un homme au caractère en somme chevaleresque ait pu, pour des fins politiques, pervertir les sources mêmes de la justice (2Sa 21). La conduite des prêtres et du peuple, en cette circonstance, fut conforme à l'esprit du temps. La famine était, croyait-on, le signe du courroux de Jéhovah considéré comme le vengeur de la rupture de l'alliance traitée avec lui, et le châtiment infligé aux fils de Saül semblait être le procédé de vengeance le plus naturel. On n'avait pas encore compris qu'il est injuste que les enfants soient punis pour l'iniquité des pères (2Ro 14:6, De 24:16). La tache la plus sombre qui ternit la mémoire de celui qui est appelé « un homme selon le coeur de Dieu » est celle du meurtre d'Urie le Héthien (2Sa 11). David était agité de passions violentes et incapable de les maîtriser. Un acte aussi vil eût semblé insignifiant aux despotes orientaux d'alors, et même aux rois d'une époque plus rapprochée de nous. Mais en Israël il y avait un prophète, Nathan, qui se dressa en justicier devant le roi et, au moyen d'une admirable parabole, éveilla en lui la repentance et provoqua sa confession (2Sa 12:13). Au sein de sa propre famille, des ferments de discorde et de révolte empoisonnèrent les dernières années de David. L'histoire du fils téméraire Absalom et du chagrin qui brisa le coeur de son père nous offre un tableau des plus pathétiques, remarquable de vigueur et d'émotion (2Sa 18:33). La royauté tint bon et la rébellion fut brisée.

S'il importe de se faire une idée de l'homme que fut David, notre but est avant tout de souligner son oeuvre. Elle eut des conséquences qu'il n'avait pas soupçonnées. Sa vie comprend trois périodes :

A la cour de Saül : ici pas d'histoire suivie, mais une série de récits sans lien entre eux et qu'il est, par suite, difficile d'harmoniser. La mort de Goliath tué par David (1Sa 17, cf. 2Sa 21:19,1Ch 20:5) --si elle est une légende--reflète du moins un fait historique : ce fut David qui mit fin aux provocations et aux menaces des Philistins.

Chassé de la cour de Saül ; il mène alors une vie vagabonde, et il est réputé pour son habileté, son courage et son adresse.

La réunion des tribus et le choix de Jérusalem comme capitale, grande tâche à laquelle il avait été destiné et préparé par les événements si divers de son existence. Voir Atlas 5

Les Cananéens ne comptaient plus comme force organisée à combattre. C'est avec le parti de Saül et avec les Philistins qu'il fallait maintenant se mesurer. L'Egypte et l'Assyrie sont en dehors de l'horizon historique. L'ordre des événements est difficile à établir, mais les résultats en sont clairs. David fut oint à Hébron comme premier roi de Juda (2Sa 2:4). D'après la tradition, David avait trente ans quand il commença à régner. Il régna pendant quarante ans, y compris les sept ans et six mois qu'il passa à Hébron. Juda et Israël furent ainsi réunis ; le royaume s'étendit de Dan à Béer-Séba et les tribus environnantes reconnurent qu'un maître puissant occupait le trône. Jérusalem, enlevée aux trop présomptueux Jébusiens (2Sa 5:6 et suivant), devint une place forte qui n'a cessé depuis de jouer un rôle dans l'histoire du monde. Là fut établi le plus important des sanctuaires ; non pas le seul, mais, en tant que capitale et résidence royale, celui de Jérusalem avait la prééminence. David, sautant et dansant devant l'Éternel (2Sa 6:16), était un adorateur sincère et enthousiaste. Le retour de l'arche à Jérusalem fut un acte politique et sage. Cette époque de guerres et d'instabilité n'était pas favorable à l'éclosion d'oeuvres littéraires, mais le peuple trouvait dans des formes naïves un aliment intellectuel et spirituel.

Les querelles de famille qui troublèrent les dernières années de la vie et du règne de David, les intrigues rattachées à l'avènement au trône de Salomon, ne concernent pas directement notre exposé (1Ro 1-3). De telles façons d'agir étaient pratiquées dans les cours royales et sous la domination des despotes, spécialement en Orient. Salomon hérita de son père un royaume doté d'une organisation nouvelle et de ressources considérables pour la construction de la « Maison de Dieu ». La situation politique était favorable : les petites tribus, sources de difficultés passagères, ne pouvaient causer de sérieux préjudices, les Philistins n'avaient plus aucune chance d'agrandir leur territoire. L'Egypte fraternisait et Hiram, roi de Tyr, offrait ses services (1Ro 3:1 5:1-12). Le fait saillant du règne de Salomon (960-930) fut la construction du. temple, qui resta debout jusqu'à l'exil, au début du VI e siècle av. J. -C. Bien que le culte de Jéhovah ne pût, à cette époque, être limité à un centre particulier, cependant l'existence d'une capitale puissante, d'une forteresse établie sur un point stratégique, d'un temple qui, avec plus de raison que les petits autels environnants, s'affirmait la demeure du Dieu national, contribuait largement au développement de la religion. La capitale et le temple furent pour le peuple juif à la fois une force et une source de tentations. L'une et l'autre connurent les caprices du destin, furent le théâtre d'événements joyeux, de viles intrigues et de hideuses tragédies. Salomon fut le constructeur du temple, et le sort de la cité et celui du temple furent jusqu'à la fin intimement liés. Mille ans environ après Salomon, la catastrophe finale se déchaîna dans une révolte insensée contre Rome. Mais, on l'a dit avec raison, « ce qui semble extraordinaire, c'est que ces hommes atteints de folie ne se trompaient pas entièrement. Les enthousiastes qui, au moment même où Jérusalem était en flammes, la proclamaient éternelle, étaient plus près de la vérité que ceux qui ne voyaient en eux que de vulgaires criminels. Au point de vue militaire et immédiat, ils se trompaient ; ils avaient raison quant aux conséquences religieuses dans un lointain avenir. Cette époque tourmentée fut, en réalité, celle où Jérusalem devint la capitale spirituelle du monde. L'Apocalypse, aux pages inspirées par un brûlant amour, a pris place parmi les livres religieux de l'humanité et fixé à jamais l'image de la Cité bien-aimée » (E. Renan). Salomon avait construit `édifice matériel ; l'oeuvre spirituelle du millénaire suivant fut d'amasser le trésor éternel que ni les guerres, ni les ravages du temps ne peuvent détruire.

L'influence personnelle de Salomon sur ce grand mouvement ne fut pas considérable. A côté du temple s'élevaient des autels consacrés à d'autres dieux. La prospérité croissante de Jérusalem amenait à sa suite des maux sans nombre. La sagesse de Salomon est restée légendaire dans l'histoire et la tradition d'Israël et des peuples voisins, mais, à la lumière d'une critique historique impartiale, elle semble infirmée par les faits. A la fin du règne de son père, une extrême tension éprouvait le royaume. David, affaibli par l'âge, tourmenté par des courtisans turbulents et des querelles de famille, semblait avoir perdu l'ascendant sur son peuple ; toutefois, à l'heure où celui-ci était menacé de sombrer, une vague de loyalisme le souleva et la rébellion fut brisée grâce à la vigoureuse attaque de Joab, le guerrier vaillant. Salomon, au contraire, malgré tous les avantages de la paix et de la prospérité, laissa le royaume en pleine effervescence, peuplé de mécontents et prêt à tomber en ruines. S'il eût employé avec sagesse les trente années que dura son règne, il aurait pu unir plus étroitement les tribus, mais son despotisme et son extravagance ne firent qu'aggraver les divisions latentes. La splendeur croissante de la nouvelle capitale ne pouvait manquer d'exciter la jalousie des villes moins importantes ; les lourds impôts prélevés pour la construction des palais, les enrôlements d'hommes pour de rudes travaux obligatoires (1Ro 5:13-18), la prétention, souvent affichée, d'imiter la pompe et le gouvernement absolu des monarques d'Orient, soulevèrent des mécontentements qui ne purent, tant que Salomon vécut, se donner libre cours (1Ro 11), mais qui éclatèrent comme un incendie aussitôt que sa forte personnalité eut disparu (1Ro 12).

On ne sait pas de façon précise quand les Hébreux commencèrent à faire de leur alphabet un usage littéraire (voir Écriture) ; on peut supposer que, pendant le règne de Salomon qui fut en général paisible et prospère, on s'employa activement à consigner par écrit les lois, les chants, les vieux récits. Une grande partie de cette littérature antique a probablement été perdue. Les peuples primitifs ont des traditions orales. Quelques-unes revêtirent une forme écrite avant d'être incorporées à des compilations plus récentes (Jos 10:13,2Sa 11:7,27, No 21:14 et suivant) - A la cour, des services spéciaux et des registres assuraient la conservation des documents officiels. Il se peut que les codes les plus anciens aient été mis par écrit : Ex 34, de J, ainsi que le « Livre de l'Alliance » (Ex 20:22-23:33), qui fut inséré plus tard dans E, document plus étendu. Le Décalogue, dans son expression la plus simple, peut-il être attribué à Moïse ? Sous sa forme la plus récente et dans ses diverses révisions, il appartient à la période prophétique.

L'art de la codification, comme les autres arts, s'apprit lentement. Ces collections de lois ne sont pas combinées entre elles d'après un système déterminé. Cependant on peut en dégager différents éléments : « Les Paroles », « Les Sentences », ayant chacun son caractère propre et son histoire distincte. A cet égard, la question de l'influence babylonienne a été soulevée, le code d'Hammourapi (2000 av. J. -C.) offrant quelques points de ressemblance avec le code hébreu. Mais il n'y a pas lieu de conclure à un emprunt au sens strict du mot. Le code babylonien (voir Assyrie et Babylonie, parag. 8) avait été élaboré pour un empire fortement organisé, avec des clauses relatives à ses transactions juridiques et commerciales et, bien que plus ancien, il marque un progrès évident sur celui des Hébreux destiné à un petit peuple d'agriculteurs. Le code hébraïque s'est, à n'en pas douter, développé en Palestine, bien qu'on y trouve des réminiscences de la vie au désert. La loi du talion : « OEil pour oeil et dent pour dent, etc. », commune aux deux codes, est un ancien élément d'origine sémitique. Durant les siècles suivants se poursuivit le développement de la législation et de la littérature. Si nous ne pouvons plus attribuer à Salomon tous les Proverbes et le « Livre de la Sagesse », nous n'avons aucune raison de douter que sa cour ne fût devenue un centre littéraire élargi et actif, où l'on cultivait avec prédilection le genre littéraire des allégories, des énigmes, des proverbes. Plus tard, cette époque fut regardée comme l'âge d'or de la richesse et de la splendeur.

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Versets relatifs

    • Exode 20

      22 Le SEIGNEUR dit à Moïse : « Voici ce que tu diras aux Israélites : “Vous l’avez vu, je vous ai parlé du haut du ciel.
      23 Vous ne fabriquerez pas des statues de dieux en argent ou en or pour les honorer à côté de moi.
      24 Vous fabriquerez pour moi un autel en terre. Là, vous m’offrirez vos moutons, vos chèvres et vos bœufs comme sacrifices complets et comme sacrifices de communion. Et moi, je viendrai vous bénir, partout où je montrerai ma présence.
      25 Mais si vous me fabriquez un autel en pierres, ne le faites pas en pierres taillées. En effet, si vous taillez les pierres avec un outil, vous ne pouvez plus les utiliser pour moi.
      26 Vous ne fabriquerez pas un autel sur lequel on monte par des marches. Ainsi, personne ne verra que le prêtre est nu sous son pagne.” »

      Exode 21

      1 Le Seigneur dit encore : « Voici les règles que tu présenteras aux Israélites :
      2 Quand vous achèterez un esclave hébreu, il servira pendant six ans. La septième année, il pourra s’en aller librement et il ne devra rien à personne.
      3 S’il était seul en venant à votre service, il partira seul. S’il était marié, sa femme partira avec lui.
      4 Si son maître lui a donné une femme, et si l’esclave a eu des garçons ou des filles avec elle, la femme et ses enfants appartiennent au maître. L’homme partira tout seul.
      5 Mais l’esclave déclarera peut-être : “J’aime mon maître, ma femme et mes enfants, je ne veux pas les quitter pour être libre.”
      6 Dans ce cas, son maître se présente devant Dieu. Il place l’homme près de la porte de la maison ou près du montant de la porte. Là, il lui perce l’oreille avec un outil pointu. Alors l’homme sera son esclave pour toujours.
      7 « Si un homme vend sa fille comme esclave, celle-ci ne retrouvera pas sa liberté dans les mêmes conditions que les hommes qui sont esclaves.
      8 Voici ce qui peut arriver : son maître l’a achetée pour en faire une de ses femmes, mais ensuite, elle ne lui plaît plus. Le maître doit alors laisser quelqu’un la racheter. Il n’a pas le droit de la vendre à un peuple étranger : ce serait la trahir.
      9 Ou encore le maître l’a achetée pour la donner à son fils. Dans ce cas, il suivra la coutume qui règle le mariage des filles.
      10 Le maître peut aussi prendre une autre esclave pour femme. Dans ce cas, il continuera comme avant à donner à sa première femme la nourriture et les vêtements, et à s’unir à elle.
      11 S’il ne fait pas pour elle ces trois choses, elle peut reprendre sa liberté gratuitement, sans verser d’argent. »
      12 Le Seigneur dit encore à Moïse : « Celui qui frappe une personne et qui la tue, il faut le faire mourir.
      13 Mais supposons ceci : Cet homme n’avait pas l’intention de tuer. C’est moi, le Seigneur, qui lui en ai donné l’occasion. Dans ce cas, je te montrerai un endroit où celui qui a causé l’accident pourra se réfugier.
      14 Voici ce qui peut encore arriver : Quelqu’un attaque une personne par surprise pour la tuer. Même si cet homme s’est réfugié auprès de mon autel, vous l’arrêterez pour le faire mourir.
      15 « Si une personne frappe son père ou sa mère, il faut la faire mourir.
      16 « Voici un autre cas : Un homme enlève une personne. Il la vend ou bien il la garde chez lui. Il faut faire mourir cet homme-là.
      17 « Celui qui maudit son père ou sa mère, il faut aussi le faire mourir. »
      18 « Supposons ceci : Pendant une dispute, un homme frappe quelqu’un avec son poing, ou bien il lui jette une pierre. L’autre homme ne meurt pas, mais il doit rester couché.
      19 S’il peut se lever et marcher dehors en s’appuyant sur un bâton, l’homme qui l’a frappé ne sera pas condamné. Il devra seulement payer pour cet arrêt de travail et le faire soigner jusqu’à sa guérison.
      20 « Un homme frappe son esclave, homme ou femme, à coups de bâton, et la personne meurt. Cet homme-là doit être puni.
      21 Mais si la personne vit encore un jour ou deux et meurt ensuite, l’homme ne sera pas puni. En effet, la personne lui appartenait.
      22 « Pendant une dispute, des hommes se battent. Ils heurtent une femme enceinte, et alors la femme accouche trop tôt. S’il ne lui arrive rien de grave, le coupable doit payer la somme que le mari demande après discussions.
      23 Mais s’il arrive quelque chose de grave à la femme, le coupable sera puni : s’il a pris une vie, sa vie sera prise,
      24 s’il a crevé un œil, son œil sera crevé, s’il a cassé une dent, il aura une dent cassée, s’il a blessé quelqu’un à la main ou au pied, il recevra une blessure à la main ou au pied,
      25 pour une brûlure il recevra une brûlure, pour une plaie une plaie, pour un coup un coup.
      26 « Un homme frappe son esclave, homme ou femme, et il lui crève un œil. Il lui rendra sa liberté, en échange de son œil.
      27 S’il lui casse une dent, il rendra la liberté à son esclave, homme ou femme, en échange de sa dent.
      28 « Un taureau blesse un homme ou une femme à coups de cornes, et la personne meurt. On doit tuer l’animal en lui jetant des pierres et on ne mangera pas sa viande. Par contre, on ne déclarera pas le propriétaire coupable.
      29 Mais le taureau avait peut-être l’habitude de donner des coups de cornes. Le propriétaire le savait et il n’a pas surveillé le taureau. Dans ce cas, si cet animal tue quelqu’un, on le tuera en lui jetant des pierres, et on fera mourir aussi son propriétaire.
      30 Si on exige du propriétaire une rançon pour sauver sa vie, il devra donner tout ce qu’on lui demandera.
      31 Si le taureau tue un garçon ou une fille à coups de cornes, on suivra les mêmes règles.
      32 Si le taureau tue un esclave, homme ou femme, le propriétaire de l’animal devra donner trente pièces d’argent à son maître. Et on tuera le taureau en lui jetant des pierres.
      33 « Un homme laisse une citerne ouverte, ou encore il creuse une citerne sans la couvrir. Un bœuf ou un âne tombe dedans.
      34 Le propriétaire de la citerne doit payer en échange une somme d’argent au propriétaire de l’animal. Mais l’animal mort sera pour celui qui a payé.
      35 « Le taureau d’un homme blesse le taureau de quelqu’un d’autre, et cet animal meurt. Les deux propriétaires vendront le taureau vivant et ils se partageront l’argent. Ils partageront aussi l’animal mort.
      36 Mais tout le monde savait peut-être que ce taureau donnait des coups de cornes. Pourtant son propriétaire ne l’a pas surveillé. Dans ce cas, il devra remplacer l’animal mort par un taureau vivant. Mais l’animal mort sera pour lui. »
      37 « Supposons ceci : Un homme vole un taureau, un mouton ou une chèvre. Il tue l’animal et il le vend. Cet homme-là devra donner cinq bœufs pour payer le bœuf volé et quatre moutons ou quatre chèvres, pour payer le mouton ou la chèvre volé. »

      Exode 22

      1 « Quelqu’un trouve un homme, pendant la nuit, en train de trouer un mur pour voler. Il le frappe, et le voleur meurt. Dans ce cas, ce n’est pas un meurtre.
      2 Mais s’il a tué le voleur pendant le jour, il s’agit bien d’un meurtre. Un voleur doit payer pour ce qu’il a pris. S’il ne peut pas, il sera vendu comme esclave.
      3 « Mais on retrouve peut-être vivant le bœuf, l’âne, le mouton ou la chèvre volé dans les mains du voleur. Dans ce cas, celui-ci devra rendre deux fois ce qu’il a pris. »
      4 « Un homme envoie ses animaux manger l’herbe de son champ ou de sa vigne, mais ils vont dans le champ de quelqu’un d’autre. Cet homme devra donner en échange les produits de son meilleur champ ou de sa meilleure vigne.
      5 « Quelqu’un brûle des buissons d’épines. Mais le feu brûle aussi le blé mûr déjà coupé, le blé non coupé ou le blé en train de pousser. Celui qui a allumé ce feu devra payer pour les dégâts.
      6 « Un homme reçoit d’un autre de l’argent ou des objets à garder. Un voleur les prend chez lui. Si on retrouve le voleur, celui-ci devra donner deux fois ce qu’il a pris.
      7 Mais on ne retrouve peut-être pas le voleur. Alors l’homme qui a reçu les objets à garder se présentera devant moi, son Dieu, et il jurera qu’il n’a pas pris les objets lui-même.
      8 Voici ce qu’il faut faire pour toute affaire malhonnête au sujet d’un bœuf, d’un âne, d’un mouton, d’un vêtement, ou de n’importe quel objet perdu. Si deux personnes affirment que l’animal ou l’objet leur appartient, elles doivent toutes les deux se présenter devant moi. Moi, le Seigneur, je dirai qui est coupable, et cette personne devra donner deux fois ce qu’elle a pris.
      9 « Voici encore d’autres cas : Quelqu’un demande à son voisin de lui garder son âne, son bœuf, son mouton, sa chèvre ou n’importe quel autre animal. Mais l’animal meurt, ou il se blesse, ou des bandits le volent, et personne n’a rien vu.
      10 Le voisin doit jurer en mon nom que lui-même n’a pas pris l’animal. Le propriétaire de l’animal acceptera le serment, et le voisin n’aura rien à payer.
      11 Mais si les voleurs ont pris l’animal chez cet homme, alors il devra payer le propriétaire.
      12 Si une bête sauvage a déchiré l’animal, l’homme devra apporter les restes pour le prouver. Alors il n’aura rien à rembourser.
      13 « Ou bien quelqu’un emprunte un animal à son voisin. Si la bête se blesse ou meurt quand son propriétaire n’est pas là, l’homme qui a demandé l’animal devra le rembourser.
      14 Mais si le propriétaire est là au moment de l’accident, l’homme ne rembourse rien. Si l’homme a payé pour emprunter l’animal, cet argent suffit. »
      15 « Un homme entraîne une jeune fille vierge qui n’est pas encore fiancée, et il couche avec elle. Il devra se marier avec elle et donner la dot à son père.
      16 Mais le père refuse peut-être de lui accorder sa fille. L’homme devra quand même payer en argent ce qu’on donne d’habitude comme dot pour se marier avec une jeune fille vierge.
      17 « Vous ne laisserez pas vivre une femme qui pratique la sorcellerie.
      18 Il faut faire mourir celui qui s’unit à un animal.
      19 À cause de moi, le SEIGNEUR, il faut absolument faire mourir celui qui offre des sacrifices aux faux dieux, au lieu de les offrir à moi seul.
      20 « Ne profitez pas des étrangers installés chez vous, ne les maltraitez pas. Vous-mêmes, vous avez été des étrangers en Égypte.
      21 Ne profitez pas des veuves et des orphelins.
      22 Si vous profitez d’eux, et s’ils crient au secours, j’entendrai leurs cris.
      23 Je me mettrai en colère et je vous ferai mourir à la guerre. Alors vos femmes deviendront veuves, et vos enfants seront orphelins.
      24 « Si vous prêtez de l’argent à quelqu’un de mon peuple, à un pauvre qui est avec vous, ne soyez pas comme les autres prêteurs, ne lui demandez pas d’intérêts.
      25 « Si vous prenez le vêtement de quelqu’un en échange de quelque chose, rendez-le avant le coucher du soleil.
      26 Il n’a que cela pour se couvrir, et pour se protéger. Sinon, comment pourra-t-il se couvrir ? S’il m’appelle au secours, je l’entendrai. Oui, je suis bon, moi !
      27 « Ne m’insultez pas, moi, votre Dieu. Ne maudissez pas celui qui a une responsabilité dans votre peuple.
      28 « Apportez-moi sans retard la part de récoltes et de raisin qui est pour moi. « Consacrez-moi l’aîné de vos fils.
      29 « Vous ferez la même chose avec vos animaux. Le premier petit d’une vache, d’une brebis ou d’une chèvre restera sept jours avec sa mère. Le huitième jour, vous me l’offrirez en sacrifice.
      30 « Vous serez totalement à moi. Ne mangez donc pas la viande d’un animal que les bêtes sauvages ont déchiré. Vous la jetterez aux chiens. »

      Exode 23

      1 « Ne répandez pas de faux bruits. Ne défendez pas un coupable en témoignant faussement.
      2 Ne suivez pas l’avis du plus grand nombre pour faire le mal. Quand vous êtes témoins dans un procès, ne suivez pas l’avis du plus grand nombre, si les gens suivent un chemin tordu.
      3 Ne favorisez pas un pauvre dans un procès.
      4 « Si votre ennemi a perdu son bœuf ou son âne, rendez-lui l’animal quand vous le trouvez.
      5 Si l’âne de votre ennemi tombe sous sa charge, ne le laissez pas ainsi. Aidez votre ennemi à le remettre debout.
      6 « Dans un procès, ne soyez pas injustes envers le pauvre qui vous demande de l’aide.
      7 N’écoutez pas les mensonges. Ne faites pas mourir l’innocent, ni celui qui est honnête. Si vous faites cela, moi, le Seigneur, je ne vous déclarerai pas innocents.
      8 N’acceptez pas de cadeaux. Les cadeaux rendent aveugles même ceux qui voient clair, et ils faussent le jugement des gens honnêtes.
      9 « Ne profitez pas des étrangers installés chez vous. Vous connaissez bien leur vie, puisque vous avez été des étrangers en Égypte. »
      10 « Pendant six ans, vous sèmerez des graines dans vos champs et vous récolterez leurs produits.
      11 Mais la septième année, vous laisserez la terre se reposer et vous ne récolterez rien. Les pauvres parmi vous y trouveront leur nourriture, et les animaux sauvages mangeront ce qu’ils laisseront. Vous ferez la même chose pour vos vignes et vos oliviers.
      12 « Pendant six jours, faites ce que vous avez à faire, mais le septième jour, ne travaillez pas. Alors vos bœufs et vos ânes pourront se reposer, les serviteurs et les étrangers installés chez vous pourront reprendre leur souffle.
      13 « Respectez attentivement tout ce que je vous commande. Ne priez jamais les dieux étrangers. Ne dites même pas leurs noms. »
      14 « Chaque année, vous célébrerez trois grandes fêtes en mon honneur.
      15 La première fête sera celle des Pains sans levain. Au cours du mois des Épis, pendant sept jours, vous mangerez des pains sans levain, comme je l’ai commandé. En effet, c’est au mois des Épis que vous êtes sortis d’Égypte. Vous ne viendrez pas me voir les mains vides.
      16 Ensuite, vous célébrerez la fête des Moissons quand vous récolterez les premiers produits des champs que vous cultivez. Puis vous ferez la fête de la Récolte à la fin de l’année, quand vous aurez fini de récolter les produits de vos plantations.
      17 Trois fois par an, tous les hommes de votre peuple viendront se présenter devant moi, le Maître, le SEIGNEUR.
      18 « Quand vous m’offrirez des animaux en sacrifice, vous n’apporterez pas de pain fait avec du levain. Vous ne garderez pas la graisse des sacrifices du soir jusqu’au matin du jour suivant.
      19 Vous m’apporterez les premiers produits de vos champs, à moi, le SEIGNEUR votre Dieu, dans ma maison. Vous ne ferez pas cuire un cabri dans le lait de sa mère. »
      20 Sur le mont Sinaï, Dieu dit encore à Moïse : « Je vais vous envoyer un ange. Sur la route, il marchera devant vous et il vous conduira dans le pays que je vous ai préparé.
      21 Respectez-le et écoutez-le. Ne lui résistez pas, il ne le supporterait pas. En effet, il agit en mon nom.
      22 Mais si vous l’écoutez, si vous faites ce que je dis, je serai l’ennemi de vos ennemis. Je combattrai ceux qui vous combattront.
      23 « Quand mon ange marchera devant vous pour vous conduire chez les Amorites, les Hittites, les Perizites, les Cananéens, les Hivites et les Jébusites, je détruirai ces peuples.
      24 Alors vous ne devrez pas vous mettre à genoux devant leurs dieux pour les servir. Vous n’imiterez pas leurs cérémonies. Mais vous détruirez les statues de ces dieux et vous casserez leurs pierres dressées.
      25 C’est moi seul, le SEIGNEUR votre Dieu, que vous servirez. Alors je bénirai votre nourriture et votre boisson, j’éloignerai de vous la maladie.
      26 Dans votre pays, aucune femme ne perdra son bébé avant la naissance ou ne sera stérile, et je vous donnerai une longue vie.
      27 « À la nouvelle de votre arrivée, les autres peuples auront très peur. Je sèmerai le désordre parmi tous les peuples chez qui vous irez, et je ferai fuir devant vous tous vos ennemis.
      28 J’enverrai aussi devant vous de grosses guêpes. Elles chasseront les Hivites, les Cananéens et les Hittites avant votre arrivée.
      29 Mais je ne les chasserai pas tous devant vous la même année. Sinon, le pays deviendrait un désert où les bêtes sauvages seraient très nombreuses, et cela ne serait pas bon pour vous.
      30 Je chasserai ces peuples devant vous petit à petit, quand vous deviendrez plus nombreux et quand vous occuperez le pays.
      31 Votre pays s’étendra depuis la mer des Roseaux jusqu’à la Méditerranée, du désert du Sinaï au fleuve Euphrate. Je livrerai en votre pouvoir les habitants de ces régions, et vous les chasserez devant vous.
      32 Ensuite, vous ne passerez aucun accord avec eux ni avec leurs dieux.
      33 Ils n’habiteront pas dans votre pays. Sinon, ils vous entraîneront à commettre des fautes contre moi. En effet, vous risquez de servir leurs dieux et d’être pris dans un piège. »

      Exode 34

      1 Le SEIGNEUR dit à Moïse : « Taille deux tablettes de pierre, comme celles que tu as cassées. J’écrirai sur elles les paroles qui étaient sur les premières.
      2 Prépare-toi pour demain matin. Tu monteras très tôt sur le mont Sinaï et tu m’attendras là-bas, au sommet de la montagne.
      3 Personne ne doit monter avec toi, personne d’autre ne doit se montrer sur toute la montagne. Et aucun animal, mouton, chèvre ou vache, ne doit rester près de cet endroit. »
      4 Moïse taille deux nouvelles tablettes de pierre, comme les premières. Il se lève tôt le matin et il monte sur le Sinaï avec les deux tablettes, comme le SEIGNEUR l’a commandé.
      5 Le SEIGNEUR descend dans le nuage de fumée et il se tient là, auprès de Moïse. Moïse prononce son nom, « LE SEIGNEUR ».
      6 Ensuite, le SEIGNEUR passe devant Moïse et il dit d’une voix forte : « Je suis le SEIGNEUR. Oui, je suis un Dieu de pitié et de tendresse. Je suis patient, plein d’amour et de fidélité.
      7 Je montre ma bonté pendant des milliers de générations. Je supporte les fautes, les révoltes et les péchés. Mais le coupable, je ne le déclare pas innocent. J’agis contre celui qui a péché, contre ses enfants jusqu’à la troisième ou la quatrième génération. »
      8 Aussitôt Moïse s’incline et adore le SEIGNEUR.
      9 Puis il dit : « Seigneur, puisque tu te montres bon pour moi, je t’en prie, viens avec nous ! Je le sais, ces gens ont la tête dure. Mais pardonne nos fautes et nos péchés, et considère-nous comme ton peuple ! »
      10 Le SEIGNEUR dit à Moïse : « Je vais faire alliance avec vous. Devant tout ton peuple, je vais accomplir des choses merveilleuses. Il n’y a jamais eu d’aussi belles choses sur la terre, nulle part et dans aucun pays. Tous les Israélites qui t’entourent verront combien les actions que je vais accomplir avec toi sont extraordinaires.
      11 « Obéissez bien à ce que je vous commande aujourd’hui. Je vais chasser devant vous les Amorites, les Cananéens, les Hittites, les Perizites, les Hivites et les Jébusites.
      12 Attention ! Ne passez aucun accord avec les habitants du pays où vous allez. Vous seriez ainsi pris dans un piège.
      13 Au contraire, vous détruirez leurs autels, vous casserez leurs pierres dressées, vous couperez leurs poteaux sacrés.
      14 Vous n’adorerez aucun dieu étranger. En effet, moi, le SEIGNEUR, je m’appelle “Exigeant”. Oui, je suis exigeant.
      15 Ne passez donc aucun accord avec les habitants de ce pays. Sinon, quand ils se prostituent avec leurs dieux et leur offrent des sacrifices, ils pourraient vous inviter, et vous risqueriez de manger de leurs offrandes.
      16 Et si vous preniez parmi eux des femmes pour vos fils, celles-ci se prostitueraient avec leurs dieux et elles amèneraient vos fils à en faire autant.
      17 « Vous ne fabriquerez pas de statues de dieux en métal fondu.
      18 « Vous célébrerez la fête des Pains sans levain. Au cours du mois des Épis, pendant sept jours, vous mangerez des pains sans levain, comme je l’ai commandé. En effet, c’est au mois des Épis que vous êtes sortis d’Égypte.
      19 « Tous les premiers-nés sont à moi, même tous ceux de vos troupeaux : vous devez m’offrir le premier veau, le premier agneau, le premier cabri.
      20 Mais le premier petit de l’ânesse, vous le remplacerez par un mouton ou un cabri. Ou bien vous le tuerez en lui brisant le cou. Les fils aînés de votre peuple, vous les rachèterez. « Vous ne viendrez pas dans le lieu saint les mains vides.
      21 « Vous travaillerez pendant six jours, mais le septième jour, vous arrêterez de travailler, même au moment des labours ou des récoltes.
      22 « Vous célébrerez la fête des Moissons, au moment où vous récolterez les premiers épis de blé. À la fin de l’année, vous célébrerez la fête de la Récolte.
      23 « Trois fois par an, tous les hommes de votre peuple viendront se présenter devant moi, le Maître, le SEIGNEUR, Dieu d’Israël.
      24 Je chasserai devant vous les peuples du pays et j’agrandirai votre terre. Personne n’essaiera de prendre votre pays pendant les trois périodes de l’année où vous viendrez dans mon lieu saint.
      25 « Quand vous m’offrirez des animaux en sacrifice, vous n’apporterez pas de pain fait avec du levain. Vous ne garderez pas la viande de l’animal offert pour la fête de la Pâque du soir jusqu’au matin du jour suivant.
      26 Vous apporterez les premiers produits de vos champs à la maison du SEIGNEUR, votre Dieu. Vous ne ferez pas cuire un cabri dans le lait de sa mère. »
      27 Le SEIGNEUR dit encore à Moïse : « Écris ces commandements. Oui, c’est en accord avec ces paroles que j’ai fait alliance avec toi et avec le peuple d’Israël. »
      28 Moïse reste sur le mont Sinaï avec le SEIGNEUR 40 jours et 40 nuits, sans manger ni boire. Sur les tablettes de pierre, il écrit les paroles de l’alliance, les dix commandements.
      29 Moïse redescend de la montagne du Sinaï. Il tient en main les tablettes de l’alliance. La peau de son visage brille, parce que le SEIGNEUR a parlé avec lui. Mais Moïse ne le sait pas.
      30 Quand Aaron et tous les Israélites voient briller son visage, ils ont peur de l’approcher.
      31 Moïse les appelle. Alors Aaron et tous les chefs du peuple viennent à lui, et Moïse leur parle.
      32 Ensuite, tous les autres Israélites s’approchent. Et Moïse leur présente tous les commandements que le SEIGNEUR lui a donnés sur le mont Sinaï.
      33 Quand Moïse a fini de leur parler, il met un voile sur son visage.
      34 À partir de ce moment-là, quand il entre devant le SEIGNEUR pour parler avec lui, il enlève son voile. Et quand il sort pour donner aux Israélites les ordres reçus,
      35 les Israélites voient briller le visage de Moïse. Ensuite, Moïse remet le voile sur son visage et il le garde jusqu’à ce qu’il retourne parler avec Dieu.

      Nombres 21

      14 Un chant dans le « Livre des guerres du SEIGNEUR » parle de la ville de Vaheb avec ses rivières, dans la région de Soufa. Il parle aussi du torrent de l’Arnon

      Josué 10

      13 Le soleil s’arrête, et la lune reste immobile jusqu’à la victoire du peuple d’Israël sur ses ennemis. Voici ce qui est raconté dans le « Livre du Juste » : le soleil est resté immobile au milieu du ciel, il a retardé son coucher pendant presque un jour entier.

      1 Samuel 17

      1 Les Philistins réunissent leurs armées pour aller faire la guerre. Ils se rassemblent dans la ville de Soko en Juda et ils installent leur camp à Éfès-Dammim, entre Soko et Azéca.
      2 Saül et l’armée d’Israël se rassemblent et s’installent dans la vallée du Térébinthe. Puis ils se mettent en ordre de combat contre les Philistins.
      3 Les Philistins sont sur une colline, et les Israélites sur une autre. Une vallée les sépare.
      4 Un soldat philistin quitte le rang et il s’avance entre les deux armées. Il cherche quelqu’un qui peut se battre contre lui. Ce soldat est de la ville de Gath. Il s’appelle Goliath. Il mesure à peu près trois mètres.
      5 Sur sa tête, il a mis un casque de bronze. Il a des plaques de bronze autour des jambes. Il porte une cuirasse faite en écailles de bronze. Cette cuirasse pèse 60 kilos. Sur sa poitrine, en travers, il porte une arme de bronze.
      7 Le bois de sa lance est gros comme la barre d’un métier à tisser. La pointe de fer au bout de la lance pèse plus de sept kilos. Celui qui porte son bouclier marche devant lui.
      8 Goliath s’arrête et il crie aux soldats d’Israël : « Vous vous mettez en ordre de combat. Pourquoi donc ? Je suis un Philistin, et vous, vous êtes les esclaves de Saül. Choisissez parmi vous un homme pour lutter contre moi.
      9 S’il arrive à me battre et s’il me tue, les Philistins deviendront vos esclaves. Mais si c’est moi qui arrive à le battre et si je le tue, c’est vous qui deviendrez nos esclaves. »
      10 Et il ajoute encore : « Aujourd’hui, je provoque l’armée d’Israël. Envoyez-moi un homme, et nous allons lutter l’un contre l’autre. »
      11 Quand Saül et toute l’armée d’Israël entendent ce que Goliath dit, ils sont paralysés par la peur.
      12 David est fils de Jessé, du clan d’Éfrata. Il habite à Bethléem, dans le pays de Juda. Jessé a huit fils et, au temps de Saül, il est très âgé.
      13 Ses trois fils aînés, Éliab, Abinadab et Chamma, sont partis faire la guerre avec Saül. David est le plus jeune.
      15 Il a l’habitude d’aller servir Saül quelque temps, puis de revenir garder les moutons de son père, à Bethléem.
      16 Pendant 40 jours, Goliath le Philistin se présente matin et soir devant l’armée d’Israël.
      17 Un jour, Jessé dit à David : « Prends ce sac de grains grillés et ces dix pains, va vite au camp militaire. Tu les donneras à tes frères.
      18 Prends aussi ces dix fromages et donne-les à leur commandant. Va voir si tes frères sont en bonne santé et rapporte-moi quelque chose qui me montrera que tout va bien là-bas.
      19 Tu vas les trouver avec Saül et toute l’armée d’Israël. Ils sont dans la vallée du Térébinthe, en train de faire la guerre aux Philistins. »
      20 Le jour suivant, David se lève tôt le matin. Il laisse ses moutons à un gardien. Il prend les cadeaux et il se met en route, comme son père Jessé l’a dit. Il arrive au camp d’Israël. À ce moment-là, l’armée d’Israël se prépare pour le combat, et les soldats poussent le cri de guerre.
      21 Les Israélites et les Philistins se mettent en ordre de combat.
      22 David laisse ses cadeaux près du gardien des bagages et il court vers les soldats. Quand il trouve ses frères, il leur demande s’ils sont en bonne santé.
      23 Au moment où il parle avec eux, le Philistin de Gath qui s’appelle Goliath s’avance devant son armée. Et comme d’habitude, il se met à provoquer les Israélites. David entend tout ce qu’il dit.
      24 Quand les Israélites voient Goliath, ils ont tous très peur et ils reculent.
      25 Chacun dit : « Vous voyez cet homme-là ! Il vient nous provoquer. C’est pourquoi il s’avance vers nous. Si quelqu’un réussit à le tuer, le roi lui donnera beaucoup de richesses. Il lui donnera sa fille en mariage, et la famille de son père ne paiera plus d’impôts en Israël. »
      26 David demande aux soldats qui sont près de lui : « Qui est ce Philistin non circoncis qui se permet d’insulter l’armée du Dieu vivant ? Qu’est-ce qu’on va donner à celui qui tuera ce Philistin pour effacer l’insulte lancée contre Israël ? »
      27 Les soldats redisent à David tout ce que le roi donnera à cet homme-là.
      28 Mais Éliab, son frère aîné, entend ce que David demande aux soldats. Alors, il se fâche et il dit à David : « Pourquoi est-ce que tu es venu ici ? À qui est-ce que tu as laissé ton petit troupeau dans le désert ? Je te connais bien, petit orgueilleux, ton cœur est mauvais ! C’est pour voir le combat que tu es venu ! »
      29 David lui répond : « Qu’est-ce que j’ai fait de mal ? J’ai simplement posé une question. »
      30 David tourne le dos à son frère et pose la même question à un autre soldat. Il répète cette question à d’autres soldats. Chacun lui donne la même réponse.
      31 Tout le monde entend parler des questions posées par David. Le roi Saül lui-même apprend cela. Il fait tout de suite venir David.
      32 Celui-ci dit au roi : « Personne ne doit se décourager à cause de ce Philistin. Moi, j’irai me battre contre lui. »
      33 Saül lui répond : « Non, tu ne peux pas aller te battre contre lui. Toi, tu n’es qu’un jeune garçon, et lui, c’est un soldat depuis sa jeunesse. »
      34 Alors David dit : « Quand je garde les moutons de mon père, si un lion ou un autre animal sauvage vient et prend un mouton du troupeau
      35 je cours derrière lui. Je le frappe et j’arrache le mouton de sa gueule. Et s’il vient contre moi, je le saisis à la gorge et je le tue.
      36 Voilà comment je fais pour tuer les lions et les autres animaux sauvages. Je vais faire la même chose à ce Philistin non circoncis qui a insulté l’armée du Dieu vivant.
      37 Le SEIGNEUR me protège des griffes du lion et des autres animaux sauvages. Il va aussi me protéger des attaques de ce Philistin. » Alors Saül dit à David : « Pars donc, et que le SEIGNEUR soit avec toi ! »
      38 Saül donne à David son équipement de guerre. Il lui met son casque de bronze sur la tête et il l’habille de sa cuirasse.
      39 David met encore l’épée de Saül par-dessus la cuirasse. Il essaie d’avancer, mais il n’y arrive pas. En effet, il n’est pas habitué à cet équipement. Alors il dit à Saül : « Avec tout cela, je ne peux pas marcher, je n’ai pas l’habitude. » Et il enlève l’équipement de Saül.
      40 David prend son bâton et il va choisir cinq pierres bien lisses au bord du torrent. Il les met dans son sac de berger. Il prend sa fronde dans sa main et s’avance vers Goliath.
      41 Goliath s’approche petit à petit de David. L’homme qui porte son bouclier marche devant lui.
      42 Goliath regarde David. Quand il le voit, il le juge comme un petit rien-du-tout. En effet, David est encore jeune. Il a le teint clair et un beau visage.
      43 Alors Goliath crie à David : « Tu viens contre moi avec un bâton ! Tu me prends donc pour un chien ! » Et il lance à David des malédictions de la part des dieux philistins.
      44 Il crie encore : « Viens ici ! Je vais donner ton corps à manger aux oiseaux et aux animaux sauvages ! »
      45 David lui dit : « Toi, tu viens contre moi avec une épée, une lance et une autre arme. Et moi, je viens contre toi au nom du SEIGNEUR de l’univers, le Dieu de l’armée d’Israël que tu as insulté !
      46 Aujourd’hui même, le SEIGNEUR va te livrer à moi. Je vais te tuer et te couper la tête ! Aujourd’hui même, je vais donner les corps des soldats philistins aux oiseaux et aux animaux sauvages, qui les mangeront. Alors tout le monde apprendra que les Israélites ont un Dieu.
      47 Et tous les Israélites rassemblés ici le sauront : le SEIGNEUR n’a pas besoin d’épée ni de lance pour donner la victoire. Il est le maître de cette guerre et il va vous livrer en notre pouvoir ! »
      48 Goliath se remet à marcher vers David. Alors David court très vite vers Goliath sur le terrain du combat.
      49 Il prend une pierre dans son sac. Il la lance avec sa fronde, et la pierre va frapper le front de Goliath. Elle s’enfonce dans son front, et Goliath tombe, le visage contre le sol.
      50 Ainsi, avec une fronde et une pierre, David a été plus fort que Goliath le Philistin. Il l’a fait tomber et il l’a tué, sans épée.
      51 David court et s’arrête près de Goliath. Il tire l’épée de Goliath de son étui et il lui coupe la tête. Alors, quand les Philistins voient que leur champion est mort, ils se mettent à fuir.
      52 Les soldats d’Israël et de Juda poussent leur cri de guerre et ils poursuivent les Philistins jusqu’à l’entrée de Gath et d’Écron. Les corps des Philistins couvrent la route de Chaaraïm jusqu’à Gath et Écron.
      53 Puis les Israélites arrêtent de poursuivre les Philistins et ils reviennent piller leur camp.
      54 David prend la tête de Goliath et il l’apporte à Jérusalem. Il met les armes du Philistin dans sa tente.
      55 Saül a vu David partir pour combattre Goliath. À ce moment-là, il a dit à Abner, le chef de son armée : « Abner, ce garçon est le fils de qui ? » Abner a répondu : « Je n’en sais rien du tout, mon roi. »
      56 Saül a dit : « Renseigne-toi pour le savoir. »
      57 C’est pourquoi, quand David revient au camp après avoir tué Goliath, Abner va le chercher et le présente à Saül. Il a encore la tête du Philistin dans ses mains.
      58 Saül lui demande : « Tu es le fils de qui, jeune homme ? » David répond : « Je suis le fils de ton serviteur Jessé, de Bethléem. »

      2 Samuel 1

      19 Israël, tes meilleurs soldats sont morts sur tes collines ! Pourquoi sont-ils morts, tes courageux combattants ?
      20 N’annoncez pas cette nouvelle dans la ville de Gath, ne la faites pas connaître dans les rues d’Ascalon. Sinon, les femmes des Philistins se réjouiront, les filles de ces non-circoncis danseront de joie.
      21 Montagnes de Guilboa, que les gouttes de rosée et la pluie ne descendent plus sur vous ! Qu’on ne trouve plus de champs fertiles sur vos pentes ! Oui, là, les boucliers des combattants ont été couverts de honte. Il a été couvert de honte, le bouclier de Saül, qu’on ne frottera plus jamais d’huile.
      22 Pour faire couler le sang, pour combattre des ennemis puissants, l’arc de Jonatan ne reculait pas, et l’épée de Saül était toujours efficace.
      23 Saül et Jonatan s’aimaient beaucoup pendant leur vie, et la mort ne les a pas séparés. Ils étaient plus rapides que des aigles, plus courageux que des lions !
      24 Femmes d’Israël, pleurez sur Saül ! Il vous mettait des habits magnifiques, il couvrait vos vêtements de bijoux d’or.
      25 Pourquoi sont-ils morts en pleine bataille, ces courageux combattants ? Jonatan est mort sur les collines. Pourquoi ?
      26 Je suis rempli d’une tristesse profonde à cause de toi, mon frère Jonatan, toi, mon meilleur ami. Ton amitié était plus merveilleuse que l’amour des femmes.
      27 Pourquoi sont-ils morts, ces courageux combattants ? Pourquoi sont-ils tombés, ces grands soldats ?

      2 Samuel 2

      4 Alors les gens de Juda viennent à Hébron, et là, ils versent de l’huile sur David pour le consacrer comme roi de Juda. David apprend que les habitants de Yabech, en Galaad, ont enterré Saül.

      2 Samuel 3

      33 Ensuite, le roi chante ce chant de deuil : « Est-ce qu’Abner devait mourir comme meurt un homme stupide ?

      2 Samuel 5

      6 Le roi David et ses soldats marchent sur Jérusalem. Ils vont attaquer les Jébusites qui habitent cette région. Les Jébusites disent à David : « Tu n’entreras pas ici, même les aveugles et les boiteux t’écarteront. » Par ces paroles, ils veulent dire que David ne pourra pas prendre la ville.

      2 Samuel 6

      16 Au moment où le coffre arrive dans la « Ville de David », Mikal, la fille de Saül, regarde par la fenêtre. Elle voit le roi David qui saute et danse devant le coffre du SEIGNEUR. Alors elle le méprise dans son cœur.

      2 Samuel 11

      1 L’année suivante, à la saison où les rois ont l’habitude de partir pour la guerre, le roi David envoie contre les Ammonites le général Joab, ses officiers et toute l’armée d’Israël. Ils tuent les habitants du pays et ils organisent l’attaque de Rabba, la capitale. David est resté à Jérusalem.
      2 À la fin d’un après-midi, après la sieste, David se promène sur le toit en terrasse de son palais. Il aperçoit une femme qui se baigne. Elle est très belle.
      3 Il envoie quelqu’un demander qui est cette femme. On lui répond : « C’est Batchéba, la fille d’Éliam et la femme d’Urie, le Hittite. »
      4 David envoie des messagers la chercher. Batchéba arrive chez le roi. Elle vient juste de se purifier après ses règles. David passe la nuit avec elle, puis elle rentre chez elle.
      5 Batchéba devient enceinte. Elle envoie quelqu’un dire à David : « J’attends un enfant. »
      6 Alors David adresse cet ordre à Joab : « Envoie-moi Urie le Hittite », et Joab l’envoie à David.
      7 Quand Urie arrive devant le roi, David lui demande : « Comment va Joab ? Et l’armée ? Comment se passe la guerre ? »
      8 Puis le roi dit à Urie : « Va chez toi et repose-toi ! » Urie quitte le palais, et le roi lui fait porter un cadeau.
      9 Mais Urie ne va pas dans sa maison. Il va dormir avec les gardes du roi, à l’entrée du palais.
      10 David l’apprend. Alors il demande à Urie : « Voyons, tu viens de faire un long voyage et tu n’es pas rentré chez toi. Pourquoi donc ? »
      11 Urie répond à David : « Le coffre sacré est sous une tente. L’armée d’Israël et de Juda habitent sous des tentes. Le général Joab et tes officiers campent dans des champs. Moi, pendant ce temps, est-ce que je peux aller dans ma maison pour manger, boire et coucher avec ma femme ? Par ta vie, je le jure, je ne ferai jamais une chose pareille ! »
      12 David dit à Urie : « Reste ici encore aujourd’hui, et demain, je te laisserai partir. » Urie reste donc à Jérusalem ce jour-là et le jour suivant.
      13 David l’invite à manger et à boire à sa table. David le rend ivre. Pourtant, le soir, Urie ne rentre pas chez lui. Il va dormir avec les gardes du roi.
      14 Le matin suivant, David écrit une lettre à Joab et il la fait porter par Urie.
      15 Dans cette lettre, il dit : « Place Urie juste devant les ennemis, là où le combat est le plus violent. Ensuite, retirez-vous et laissez-le seul. De cette façon, l’ennemi le frappera, et il mourra. »
      16 Joab surveille la ville de Rabba. Il fait exprès de placer Urie à un endroit où il sait que les ennemis sont les plus forts.
      17 Les hommes sortent de la ville pour attaquer les Israélites. Ils tuent des soldats et des officiers de David. Urie le Hittite meurt aussi.
      18 Joab envoie un messager raconter à David tout ce qui s’est passé pendant le combat.
      19 Il lui donne cet ordre : « Quand tu auras fini de raconter le combat au roi,
      20 il va peut-être se mettre en colère et te dire : “Vous êtes venus trop près de la ville pour combattre. Pourquoi ? Est-ce que vous ne savez pas que quelqu’un peut tirer du haut des murs ?
      21 Qui a tué Abimélek, le fils de Yeroubaal, à Tébès ? C’est une femme ! Elle a lancé sur lui une grosse pierre du haut du mur, et il est mort ! Pourquoi est-ce que vous êtes venus si près des murs de la ville ?” Si le roi te dit cela, tu ajouteras : “L’officier Urie, le Hittite, est mort aussi.” »
      22 Le messager part. À son arrivée, il raconte à David ce que Joab l’a chargé de dire.
      23 Il dit : « Ceux qui défendaient la ville étaient plus forts que nous. Ils sont sortis contre nous dans la campagne. Nous les avons repoussés jusqu’à l’entrée de la ville.
      24 Mais les tireurs à l’arc nous ont lancé des flèches du haut des murs. Parmi les officiers, quelques-uns sont morts, en particulier Urie le Hittite. »
      25 Le roi répond au messager : « Va dire à Joab : “Ne t’en fais pas pour cette affaire. À la guerre, il y a toujours des morts, celui-ci ou celui-là. Attaque violemment la ville et détruis-la !” »
      26 Batchéba, la femme d’Urie, apprend la mort de son mari. Elle fait les cérémonies de deuil.
      27 Quand le temps du deuil est fini, David la fait venir chez lui. Elle devient sa femme et elle lui donne un fils. Mais ce que David a fait déplaît au SEIGNEUR.

      2 Samuel 12

      13 Alors David répond à Natan : « Je reconnais mon péché devant le SEIGNEUR. » Natan dit à David : « Dans ce cas, le SEIGNEUR te pardonne. Tu ne vas pas mourir.

      2 Samuel 18

      2 Samuel 21

      1 Au temps de David, il y a une famine qui dure trois ans. David consulte le SEIGNEUR. Le SEIGNEUR lui répond : « C’est à cause de Saül et de sa famille. Ils ont commis un crime en tuant les gens de Gabaon. »
      2 Le roi réunit les Gabaonites pour leur parler. Ces gens-là ne sont pas des Israélites, mais ils font partie des derniers Amorites. Les Israélites leur ont juré de les laisser en vie. Pourtant Saül, à cause de son trop grand intérêt pour les gens d’Israël et de Juda, a voulu les supprimer.
      3 David leur demande : « Qu’est-ce que je dois faire pour vous ? Comment est-ce que je peux réparer le mal que Saül vous a fait pour que vous bénissiez le peuple du SEIGNEUR ? »
      4 Les Gabaonites répondent : « Nos difficultés avec Saül et sa famille ne peuvent pas se régler avec de l’argent ou de l’or, ni par la mort d’un Israélite. » David continue : « Dites-moi ce que vous voulez, je le ferai pour vous. »
      5 Les Gabaonites lui disent : « Saül voulait nous détruire. Il avait formé le projet de nous faire disparaître de tout le pays d’Israël.
      6 Livrez-nous sept hommes de sa famille. Et nous les pendrons devant le SEIGNEUR, à Guibéa. C’est la ville où habitait Saül, le roi choisi par le SEIGNEUR. » David leur dit : « Je vous les livrerai. »
      7 Le roi laisse en vie Mefibaal, fils de Jonatan et petit-fils de Saül. En effet, David a fait un serment d’amitié avec Jonatan, au nom du SEIGNEUR.
      8 Mais il prend Armoni et Mefibaal, les deux fils que Rispa, fille d’Aya, a donnés à Saül. Il prend aussi les cinq fils que Mikal, fille de Saül, a donnés à Adriel, fils de Barzillaï, d’Abel-Mehola.
      9 Il les livre aux Gabaonites, et ceux-ci les pendent sur une colline, devant le SEIGNEUR. Ils les font mourir dans les premiers jours de la récolte de l’orge. Tous les sept meurent ensemble.
      10 Rispa, veuve de Saül, prend l’étoffe de deuil qu’elle porte. Elle l’étend sous elle sur le rocher et elle reste là depuis le début de la récolte jusqu’au moment où il se met à pleuvoir sur les corps. Pendant la journée, elle empêche les oiseaux de se poser sur eux. Pendant la nuit, elle chasse les bêtes sauvages.
      11 David apprend ce que Rispa a fait.
      12 Alors il va reprendre les os de Saül et de son fils Jonatan, chez les habitants de Yabech, en Galaad. En effet, après que les Philistins ont vaincu Saül à Guilboa, ils ont pendu les corps de Saül et de Jonatan sur la place de Beth-Chéan. Et les gens de Yabech sont venus les enlever.
      13 David emporte donc de Yabech les os de Saül et de Jonatan. Il fait aussi rassembler les os des sept hommes qui ont été pendus.
      14 Puis il les met avec les os de Saül et de Jonatan dans la tombe de Quich, père de Saül, à Séla, dans le pays de Benjamin. Tout se passe comme le roi l’a commandé. Après cela, Dieu montre sa bonté envers le pays.
      15 Les Philistins font de nouveau la guerre aux Israélites. David et ses soldats vont attaquer les Philistins. Tout à coup, David ressent une grande fatigue.
      16 Alors Ichebi-Benob, un homme de la famille de Harafa, décide de tuer le roi. Ichebi-Benob porte une épée neuve à la ceinture, et la pointe de bronze de sa lance pèse plus de trois kilos.
      17 Mais Abichaï, fils de Serouia, vient au secours de David et il tue le Philistin. Alors les soldats font promettre au roi de ne plus venir à la guerre avec eux. Ainsi la lampe d’Israël ne s’éteindra pas.
      18 Plus tard, il y a encore un combat contre les Philistins, à Gob. Là, Sibkaï, de Houcha, tue Saf, un homme de la famille de Harafa.
      19 À Gob, il y a un deuxième combat contre les Philistins. Cette fois, Élanan, fils de Yari, de Bethléem, tue Goliath, de Gath. Le bois de la lance de ce Philistin est aussi gros que la barre d’un métier à tisser.
      20 Un autre combat a lieu à Gath contre un ennemi géant. Il a 6 doigts à chaque main et à chaque pied, 24 en tout. Lui aussi est de la famille de Harafa.
      21 Il insulte les Israélites. Alors Yonatan, fils de Chamma, et neveu de David, le tue.
      22 Ces quatre soldats philistins, de la famille de Harafa, de Gath, tombent sous les coups de David et de ses soldats.

      2 Samuel 23

      15 David a eu tout à coup un désir. Il a demandé : « Qui m’apportera à boire de l’eau de la citerne située à la porte de Bethléem ? »
      16 Alors les trois combattants sont entrés de force dans le camp des Philistins. Ils ont pris de l’eau dans la citerne qui est à la porte de Bethléem. Ils l’ont emportée et l’ont présentée à David. Mais le roi a refusé de la boire. Il l’a offerte au SEIGNEUR en la versant sur le sol.
      17 Il a dit : « Malheur à moi, SEIGNEUR, si je bois de cette eau ! Elle est comme le sang des hommes qui sont allés la chercher en risquant leur vie ! » Et il n’a pas voulu la boire. Voilà ce que ces trois combattants courageux ont fait.

      1 Chroniques 20

      5 Il y a un autre combat contre les Philistins. Là, Élanan, fils de Yaïr, tue Lami, le frère de Goliath, de Gath. Le bois de la lance de ce Philistin est aussi gros que la barre d’un métier à tisser.
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