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ISRAËL (Histoire et Religion 6.)

5.

Le royaume du Nord.

En résumé, on peut dire que cette période de deux cents ans dans le royaume du Nord fut remplie par les règnes d'hommes puissants, suivis dans la plupart des cas de règnes très courts, de meurtres et d'un état d'anarchie. Le même enseignement se dégage de beaucoup de sombres pages de l'histoire du monde : une communauté forte qui ne parvient pas à se donner un gouvernement constitutionnel est fatalement vouée à des alternatives de despotisme et d'anarchie. Si les petites tribus disséminées à l'intérieur et aux confins de la Palestine avaient formé une confédération effective, le danger menaçant que représentait pour elles la puissance assyrienne eût pu être écarté. Nous soulignons le fait sans qu'il implique un reproche, car l'art de l'organisation politique a été appris péniblement, lentement. Les conflits entre Juda, Israël et la Syrie les avaient tous affaiblis.

Jéroboam, monarque adroit et puissant, régna pendant vingt-deux ans, et transporta sa résidence à Thirtsa, à l'Ouest du Jourdain. Son fils Nadab, dont le règne ne dura que deux ans, lui succéda. Il fut tué par Baésa qui, dès son avènement, fit périr toute la maison de Jéroboam (1Ro 15:29), tragédie caractéristique de toute cette période. Sous Jéroboam le peuple s'était révolté contre Roboam, avec quelque apparence de raison, et le nouveau royaume fut rarement à l'abri de l'esprit révolutionnaire. Le trône était à la merci du premier chef assez intrépide pour tirer parti de l'agitation et du mécontentement. Ces révolutions avaient presque toutes un caractère militaire. Baésa, habile soldat, était probablement le général de l'armée de Nadab. L'un de ses premiers actes fut d'engager la lutte contre Asa en mettant le blocus devant Jérusalem. Il y eut guerre entre eux. Baésa eut un règne relativement long, mais Éla son fils régna moins de deux ans ; étant à Thirtsa, en train de boire et de s'enivrer, il fut tué par Zimri. Celui-ci n'occupa que pendant sept jours le trône qu'il avait usurpé. Omri, chef de l'armée du Nord, proclamé roi par le peuple, vint assiéger Thirtsa. Zimri, désespéré, mit le feu au palais du roi et périt dans les flammes (1Ro 16:16,19).

Omri, roi puissant, qui paraît avoir été grand homme de guerre, fonda une nouvelle dynastie. Il eut un rival, Tbibni (1Ro 16:21 et suivant), et ne parvint à le vaincre qu'après plusieurs années de guerre civile. Le palais royal de Thirtsa ayant été détruit, Omri comprit la nécessité d'avoir une capitale nouvelle et plus forte. Il montra son sens stratégique en choisissant Samarie (=Tour du Guetteur). Il y bâtit une ville à peu près imprenable, preuve en soit le siège que les Assyriens firent plus tard de cette ville et qui dura trois ans (721 av. J. -C). Elle était dans une région féconde, suffisamment arrosée. La fière colline de Samarie (Esa 28:1) descendait à l'Est en pente douce jusqu'à la vallée fertile, mais était protégée sur les autres versants par ses flancs abrupts. Pendant cent cinquante ans, elle resta debout au milieu des tempêtes de cette époque instable. Omri est regardé par plusieurs comme le vrai fondateur du royaume et, dans les annales assyriennes, Israël figure sous le nom de « Pays d'Omri ». On a malheureusement peu de détails sur son règne. Il semble avoir remporté des victoires sur les Moabites, mais dut céder des territoires aux Syriens et fut en paix avec Juda. Une prophétie avait prédit que la Palestine serait de nouveau en contact avec les grandes puissances du monde, et cela durant des siècles. L'incursion d'Assurnazirpal, qui s'avança vers le Liban et la Méditerranée (876), fut momentanée. Omri et d'autres jugèrent prudent de lui payer un tribut afin de s'assurer sa protection. Le fils d'Omri, Achab, et sa femme Jézabel sont bien connus des lecteurs de la Bible parce que leur histoire est racontée de façon captivante et surtout à cause des récits miraculeux concernant le prophète Élie qui occupe le centre du tableau, et de ses conflits avec les adorateurs de Baal. Malgré ces événements, Achab semble avoir été un chef capable, doué de sagesse et de fermeté dans la gestion des affaires. L'histoire ancienne, dont le jugement sur les rois appartient à une époque postérieure, ne lui a pas rendu justice. La famine d'une part, l'hostilité des Syriens de l'autre, lui suscitèrent de graves difficultés. Cependant, lorsque l'Assyrie sema de nouveau la terreur en Syrie, il était prêt à faire front contre elle avec les Syriens (Salmanasar II, 854 av. J. -C). Les Assyriens prétendirent avoir été vainqueurs à Karkar sur l'Oronte, mais cette victoire ne les encouragea pas à poursuivre leur campagne. La paix fut de courte durée ; et quand les armées de Juda et d'Israël combattirent côte à côte contre les Syriens (1Ro 22), Achab blessé, malgré le stratagème dont il avait usé, mourut avec la fierté d'un roi.

Ces récits renferment l'un des plus nobles spécimens de narration hébraïque : le témoignage d'Élie s'opposant à l'introduction en Israël du culte phénicien de Baal. S'ils ne peuvent être acceptés comme littéralement authentiques, ils mentionnent des faits contemporains tels que la famine, le règne de Jézabel, femme orgueilleuse, tyrannique et cruelle qui ne pouvait supporter qu'on lui résistât, comme le prouve l'histoire de la vigne de Naboth. En accord avec les idées de son temps, elle favorisa le culte de son dieu personnel, mais ce fut dans une intention politique. Achab, qui le toléra, ne semble pas avoir eu le désir de supprimer le culte de Jéhovah. Ces récits reflètent toujours l'esprit de la religion hébraïque. Celle-ci devait vaincre Baal ou mourir. En d'autres termes, les bienfaits attribués à Baal devaient l'être à Jéhovah. S'il n'était pas considéré comme le Dieu de la nature et de l'histoire, aucun progrès n'était possible. Le chapitre 18 du premier livre des Rois dépeint admirablement, avec une puissance dramatique et une passion farouche, l'opposition irréductible entre les deux religions, bien que le meurtre des prêtres de Baal rappelle les crimes de Jéhu (2Ro 10). Une leçon que l'humanité fut lente à apprendre s'en dégage en tout cas : cette façon de résoudre les problèmes religieux conduit aux désastres nationaux. Le même problème, au cours de circonstances différentes, se posa en Judée. Les conséquences de la mort d'Achab ne se firent pas attendre : révolte des Moabites, restitution d'une partie de leur territoire, massacre des hommes, des femmes, des enfants israélites : « une joie pour Kamos et pour Moab ». Son fils Achazia mourut des suites d'une chute ; il n'eût pas été capable de sauver la situation : Élie dénonce en termes saisissants son infidélité à Jéhovah (2Ro 11:6). Son frère Joram, qui remporta quelques succès dans sa lutte contre les Syriens, lui succéda. (Il faut rappeler ici qu'un autre Joram, fils de Josaphat roi de Juda, mourut peu de temps après). Alors se répète l'histoire monotone des luttes et des meurtres. Ben-Hadad, roi de Syrie, est tué par Hazaël, un de ses courtisans, et le cruel Jéhu (celui qui conduisait son char avec furie) entre en scène. Les faits sont brutaux, mais leur signification est considérable. Il profite de l'opposition soulevée par Élie et d'autres contre la maison d'Achab. C'est ici une des plus sombres pages de l'histoire des Hébreux : nulle apparence de douceur ou de sens chevaleresque ; c'est la cruauté cynique poussée à l'excès. Le roi Joram, blessé, est assassiné à Jizréel (où il avait été se faire soigner) ainsi que le jeune roi de Juda, Achazia. La reine Jézabel vit que son destin était irrévocable ; elle l'affronta, revêtue de ses habits royaux, avec une apostrophe méprisante sur les lèvres : « Est-ce la paix, Zimri, assassin de ton maître ? » (2Ro 9:31, cf. 1Ro 16:11). La servilité des courtisans, leur hâte à s'incliner devant le nouveau gouvernement, provoquent cette remarque cynique : « Qui donc a tué tous ceux-ci ? » (2Ro 10:9). On voudrait croire que ces horribles détails sont empreints d'exagération ; mais, même en l'admettant, ces drames montrent la vie nationale affaiblie, blessée à mort. C'est ce qui apparut au grand prophète disant, au nom de Jéhovah : « Dans un peu de temps je punirai la maison de Jéhu pour le sang versé à Jizréel et je mettrai fin à la royauté de la maison d'Israël » (Os 1:4). Peut-être avons-nous à peine le droit de juger ces faits d'après notre critère actuel, formé au prix de longues et douloureuses expériences. Cependant, tandis que notre sympathie est du côté de l'élément puritain qui tendait à conserver à la religion sa simplicité et sa pureté, nous sentons bien que l'union du conservatisme religieux et des ambitions politiques d'un tyran altéré de sang est destructrice de ce qui fait la grandeur d'une nation. A cet égard le passage 2Ro 10:15,31 est instructif et mérite d'être lu avec attention. La chute de la maison d'Omri amena Israël jusqu'au bord de l'abîme. C'est à la triste période des règnes de Jéhu et de son fils Joachaz que se rattachent les récits concernant Elisée. Empruntés peut-être à d'autres écrits sur les prophètes, ils sont, à quelques égards, une imitation des histoires concernant Élie. Ils reflètent l'anarchie de l'époque, mais, à part l'épisode de Naaman le Syrien, n'ont pas grande valeur au point de vue théologique et même historique.

Nous sommes peu documentés sur le règne de Jéroboam II, qui dura quarante et un ans. Damas était durement opprimée par l'Assyrie, ce qui valut du repos à Israël, alors en paix avec Juda (Am 7:10 ; environ 760). « Mais l'éclat brillant encore de ce royaume durant le règne de Jéroboam n'était autre que celui du soleil couchant, la dernière lueur d'un flambeau qui s'éteint. Sous le règne de Zacharie, son fils, Némésis atteignit la maison de Jéhu. Après avoir régné six mois, il fut tué par un certain Sallum qui, au bout d'un mois, fut à son tour détrôné par Ménahem et mis à mort au cours d'une guerre conduite avec un raffinement de cruelle barbarie. Dès lors, à pas de géant, Israël marche vers son destin » (Cornill).

Il est inutile de s'attarder à décrire les combats livrés entre factions. Les richesses d'Israël, que tant de luttes n'avaient pas épuisées, passaient à l'Assyrie sous forme de tributs. Le roi de Syrie Retsin et Pékah fils de Rémalia s'allièrent contre Juda (Esa 7) ; celui-ci fit appel à l'Assyrie. Ce Pékah, qui assassina son roi Pékahia, fut le dernier roi d'Israël et fut tué lui-même par un certain Os qui régna, comme vassal de l'Assyrie, sur les restes du royaume autrefois florissant. Il noua des intrigues avec l'Egypte, fut convaincu d'avoir fomenté un complot et jeté en prison par Salmanasar IV (725). Mais Samarie « la ville forte », même privée de roi, assiégée, résista pendant trois ans. Tel fut l'épilogue d'événements tragiques entre tous dans l'histoire du monde.

Étant données les circonstances, il est évident qu'Israël ne pouvait contribuer, de façon effective, au développement d'une religion plus spirituelle. La multiplicité de ses sanctuaires et de ses autels y faisait obstacle. Quand l'histoire d'une nation est constituée presque uniquement de guerres au dehors et au dedans, on s'étonnerait qu'il y eût place pour le progrès. Mais le désordre et les clameurs nous empêchent d'apercevoir les familles paisibles et les penseurs recueillis qui, même aux jours les plus sombres, continuent de vivre. Un fait est certain : Jéhovah, et non le Baal des Cananéens ou des Phéniciens, est le Dieu d'Israël. Le pays, dont la fécondité atteste sa présence constante, lui appartient ; la famine est le signe visible de son courroux ; les formes du culte sont empreintes, il est vrai, de paganisme ; elles n'en sont pas moins consacrées à son nom et destinées à implorer sa bénédiction.

Beaucoup de récits, frappants de beauté et de vérité, se rattachent aux dernières années du royaume du Nord. (voy. 2Ro 5 : la foi et le patriotisme d'une enfant) Que, durant cette période fatale, un prophète tel qu'Osée, qui appartenait probablement à la classe aristocratique et sacerdotale, ait pu surgir, le fait est significatif ; mais c'est à Juda que nous devons d'avoir conservé le livre qui porte son nom.

Il est inutile de discuter la théorie dénommée : « Anglo-Israélite » d'après laquelle les descendants directs des dix tribus disparues peuvent être aujourd'hui retrouvés dans certaines nations modernes. On peut avec raison la caractériser ainsi : un mélange médiocre de théologie et de politique, produisant une forme pervertie du patriotisme qui n'a aucun fondement historique solide, qui repose sur une interprétation mécanique de la prophétie et qui est incompatible avec l'esprit du christianisme, puisque, dans une large mesure, elle ramène à un vieux nationalisme suranné. En termes simples et clairs, Paul a formulé un principe éternel : « ... celui-là n'est pas Juif, qui ne l'est qu'au dehors... mais celui-là est Juif, qui l'est au dedans » (Ro 2:28 et suivant). Si cela est vrai, la préoccupation de savoir ce qu'il est advenu des « dix tribus » se justifie. L'histoire peut-elle nous éclairer sur ce point ?

« Douze tribus » : ce nombre idéal a joué un rôle dans la littérature, comme désignant les divers clans et familles qui contribuèrent à former la nation. Par la suite et comme conséquence de la conquête de Canaan, elles absorbèrent un grand nombre des habitants indigènes. De nombreux hôtes passagers devenaient membres du clan auquel ils étaient alliés (Jug 19:16). La formation et l'histoire des « douze tribus » soulèvent des

problèmes compliqués, dont beaucoup n'ont pas reçu de solution (voir Tribus d'Israël). Il est peu probable qu'il y eût à l'origine un nombre déterminé de tribus et de clans d'égale importance et, même alors, cet état de choses n'aurait pu résister à l'usure du temps. Les guerres au dedans et au dehors fortifiaient ou affaiblissaient les régions qui en étaient le théâtre. D'après les plus anciennes données, Lévi était une tribu laïque (Ge 49:5) ; elle devint plus tard, au cours de circonstances difficiles à préciser, une tribu sacerdotale (De 33:8). Des causes nombreuses étaient à l'oeuvre, tendant à briser ces divisions artificielles. L'existence des « dix tribus » à cette époque (722) était factice. Les répercussions de la conquête assyrienne sur le peuple d'Israël peuvent en partie l'expliquer, mais le champ reste ouvert aux conjectures. Il est certain que beaucoup furent déportés et que des immigrants vinrent prendre leurs places (2Ro 17:24-28), ce qui accrut le désordre et porta un coup mortel à l'individualité de la nation, tellement que leurs frères de Juda les considéraient comme un peuple hybride, vivant sur un plan inférieur. De petits groupes purent maintenir leurs relations avec Jérusalem et, même dans les localités lointaines, conserver les vieux souvenirs. On suppose que Nahum était un Israélite qui vécut en Assyrie. Son petit livre est un brillant poème plus patriotique que religieux. Il exprime avec puissance la joie provoquée dans les petites nations par la chute de l'empire que sa barbarie avait rendu célèbre. Nous prendrons contact, dans la suite, avec la communauté samaritaine. La nation était brisée et beaucoup de ses membres étaient « perdus » en ce sens qu'ils n'étaient plus en rapports et en communion avec la religion vivante des Hébreux. Les petits groupements et les haines sectaires ont une extraordinaire ténacité et se prolongent à travers bien des générations (Jn 4:9).

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Versets relatifs

    • Genèse 49

      5 Siméon et Lévi sont frères : ils s’accordent pour agir avec violence,

      Lévitique 18

      1 Le Seigneur dit à Moïse
      2 de communiquer aux Israélites les prescriptions suivantes : « Je suis le Seigneur votre Dieu !
      3 N’imitez pas les pratiques observées en Égypte, où vous avez habité, ni celles du pays de Canaan, où je vais vous faire entrer ; n’observez pas les lois de ces peuples.
      4 Mettez en pratique les règles qui viennent de moi et prenez soin d’observer mes lois, car c’est moi qui suis le Seigneur votre Dieu.
      5 « Observez donc mes lois et mes règles ; celui qui les met en pratique vivra par elles. Je suis le Seigneur.
      6 « Aucun Israélite ne doit avoir de relations sexuelles avec une femme de sa proche parenté. Je suis le Seigneur.
      7 « Vous ne devez pas déshonorer votre père en ayant des relations avec votre mère ; vous la déshonoreriez elle aussi, puisqu’elle est votre mère.
      8 « Vous ne devez pas avoir de relations avec une autre femme de votre père ; ce serait une atteinte à l’honneur de votre père.
      9 « Vous ne devez pas avoir de relations avec votre demi-sœur, fille de votre père ou de votre mère, même si elle n’a pas été élevée dans le même foyer que vous.
      10 « Vous ne devez pas avoir de relations avec votre petite-fille, fille de votre fils ou de votre fille ; ce serait une atteinte à votre propre honneur.
      11 « Vous ne devez pas avoir de relations avec la fille d’une femme de votre père ; elle est apparentée à votre père, elle est donc votre sœur.
      12 « Vous ne devez pas avoir de relations avec une sœur de votre père, car elle est sa proche parente.
      13 « Vous ne devez pas avoir de relations avec une sœur de votre mère, car elle est sa proche parente.
      14 « Vous ne devez pas déshonorer un frère de votre père en ayant des relations avec sa femme, car elle est votre tante.
      15 « Vous ne devez pas avoir de relations avec votre belle-fille, femme de votre fils.
      16 « Vous ne devez pas déshonorer votre frère en ayant des relations avec sa femme.
      17 « Vous ne devez pas avoir de relations avec une femme et avec sa fille ou sa petite-fille, fille de son fils ou de sa fille, car elles sont proches parentes et ce serait une pratique immorale.
      18 « Vous ne devez pas épouser une sœur de votre femme, tant que celle-ci est en vie. Cela risquerait de provoquer des rivalités.
      19 « Vous ne devez pas avoir de relations avec une femme au moment de ses règles, car elle est impure.
      20 « Vous ne devez pas avoir de relations avec la femme d’un de vos compatriotes, car cela vous rendrait impurs.
      21 « Vous ne devez pas offrir vos enfants en sacrifice au dieu Molek ; en faisant cela, vous me déshonoreriez : je suis le Seigneur votre Dieu.
      22 « Vous ne devez pas coucher avec un homme comme on couche avec une femme ; c’est une pratique monstrueuse.
      23 « Vous ne devez pas avoir de relations avec une bête, car cela vous rendrait impurs ; de même aucune femme ne doit s’accoupler à un animal ; c’est de la perversion.
      24 « Ne vous rendez impurs par aucune de ces pratiques. Les nations que je chasse devant vous sont devenues impures en s’y adonnant.
      25 Le pays lui-même en est devenu impur, j’ai dû intervenir contre lui, et il a rejeté ses habitants.
      26 « Vous donc, Israélites ou étrangers vivant parmi les Israélites, observez les lois et les règles qui viennent de moi et refusez toutes ces actions abominables.
      27 Les gens qui ont habité le pays avant vous les ont commises et le pays en est devenu impur.
      28 Ne le rendez pas impur de nouveau, afin qu’il ne vous rejette pas comme il a rejeté vos prédécesseurs.
      29 En effet, tous ceux qui s’adonnent à ces pratiques abominables seront exclus du peuple d’Israël.
      30 « Accomplissez fidèlement ce que je vous ordonne ; ne suivez pas les pratiques abominables qui avaient cours avant votre arrivée, afin de ne pas vous rendre impurs en vous y adonnant. Je suis le Seigneur votre Dieu. »

      Juges 19

      16 Ce même soir, un vieil homme, qui revenait de son travail aux champs, entra dans la localité. Il était originaire de la région montagneuse d’Éfraïm, mais il vivait à Guibéa, dont les habitants étaient benjaminites.

      Esaïe 7

      1 C’était l’époque où Ahaz, fils de Yotam et petit-fils d’Ozias, était roi de Juda. Le roi Ressin de Syrie vint avec Péca, fils de Remalia et roi d’Israël, pour attaquer Jérusalem. Mais leur tentative allait échouer.
      2 On informa Ahaz, le descendant de David, et sa cour que les Syriens avaient établi leur camp sur le territoire d’Éfraïm. Le roi et son peuple furent secoués par cette nouvelle comme les arbres de la forêt par le vent.
      3 Le Seigneur dit alors à Ésaïe : « Prends avec toi ton fils Chéar-Yachoub et va voir Ahaz ; il est à l’extrémité du canal du réservoir supérieur, sur le chemin qui mène au champ des Blanchisseurs.
      4 Tu lui diras : “Attention ! Garde ton calme, n’aie pas peur et ne te laisse pas intimider par la brûlante colère de Ressin le Syrien et du fils de Remalia. Ce ne sont que deux bouts de tisons fumants.
      5 Je sais que les Syriens, ainsi que Péca et les troupes d’Éfraïm, ont des projets agressifs contre toi. Ils ont dit :
      6 ‘En avant contre le royaume de Juda ! Faisons-lui peur, forçons-le à se joindre à nous, et imposons-lui comme roi le fils de Tabéel.’
      7 Mais voici ce que le Seigneur Dieu déclare : ‘Cela n’a aucune chance d’arriver.
      8 Car Damas est la capitale de la Syrie, et Ressin n’est chef qu’à Damas ; D’ici soixante-cinq ans il n’y aura plus de peuple d’Éfraïm.’Car Samarie est la capitale d’Éfraïm, et Péca n’est chef qu’à Samarie. Vous ne pourrez tenir bon qu’en vous tenant au Seigneur.” »
      10 Le Seigneur ajouta cet autre message pour Ahaz :
      11 « Demande au Seigneur ton Dieu un signe de son appui. Qu’il te le donne au fond du monde des morts ou là haut dans le ciel. »
      12 Mais Ahaz répondit : « Non, je ne demanderai rien ; je ne veux pas mettre le Seigneur à l’épreuve. »
      13 Alors Ésaïe lui dit : « Écoutez-moi, toi et ta famille, les descendants de David. On dirait que cela ne vous suffit pas d’épuiser la patience des hommes, et qu’il vous faut aussi épuiser la patience de mon Dieu.
      14 Eh bien, le Seigneur vous donne lui-même un signe : la jeune femme va être enceinte et mettre au monde un fils. Elle le nommera Emmanuel, “Dieu avec nous”.
      15 L’enfant sera nourri de crème et de miel, jusqu’à ce qu’il soit capable de refuser ce qui est mauvais et de choisir ce qui est bon.
      16 Avant même que le petit garçon soit en âge de faire cette différence, le territoire dont les deux rois te font si peur sera abandonné par ses habitants.
      17 Mais pour toi, pour ton peuple et pour ta dynastie, le Seigneur va faire venir un temps qu’on n’avait plus connu depuis le jour où le royaume d’Israël s’est séparé du royaume de Juda. – C’est une allusion à l’intervention du roi d’Assyrie. – »
      18 Un de ces jours, le Seigneur, d’un coup de sifflet, fera venir les mouches qui se trouvent là-bas, dans le delta du Nil, ainsi que les abeilles qui sont en Assyrie.
      19 Toutes, elles viendront se poser dans les ravins abrupts et les fentes des rochers, dans tous les fourrés et à tous les points d’eau.
      20 Un de ces jours, le Seigneur louera un rasoir de l’autre côté de l’Euphrate – allusion au roi d’Assyrie –, il marquera votre déshonneur en vous rasant la tête et tous les poils du corps, sans oublier la barbe.
      21 En ce temps-là aussi, chacun élèvera une vache et deux chèvres,
      22 qui produiront tant de lait qu’on pourra manger de la crème. Tous ceux qui seront restés au pays se nourriront de crème et de miel.
      23 En ce temps-là encore, un champ de mille pieds de vigne, valant mille pièces d’argent, sera abandonné aux épines et aux ronces.
      24 On viendra y chasser avec un arc et des flèches. Oui, le pays tout entier ne sera plus qu’épines et ronces.
      25 Quant aux coteaux qu’on cultivait à la houe, on n’osera plus s’y rendre, par crainte des épines et des ronces. On y laissera paître les bœufs et passer les moutons.

      Esaïe 28

      1 Quel malheur de voir Samarie, la ville en forme de couronne, fierté des ivrognes d’Éfraïm ! Dominant la riche vallée, sa somptueuse parure n’est que fleurs fanées sur la tête de ces hommes abrutis par le vin.

      Osée 1

      4 et le Seigneur dit à Osée : « Tu l’appelleras Jizréel, car j’interviendrai d’ici peu contre les descendants de Jéhu pour le crime commis à Jizréel. Je mettrai fin à la royauté dans la nation d’Israël.

      Amos 7

      10 Amassia, le prêtre de Béthel, fit parvenir ce message à Jéroboam, roi d’Israël : « Amos cherche à renverser ton pouvoir dans le royaume d’Israël. Le pays ne peut tolérer davantage ses discours.

      Jean 4

      9 La femme samaritaine dit à Jésus : « Mais, tu es Juif ! Comment oses-tu donc me demander à boire, à moi, une Samaritaine ? » – En effet, les Juifs n’ont pas de relations avec les Samaritains. –

      Romains 2

      28 En effet, le vrai Juif n’est pas celui qui l’est seulement en apparence et qui est circoncis seulement de façon visible, dans sa chair.
    • Genèse 49

      Lévitique 18

      Juges 19

      Esaïe 7

      Esaïe 28

      Osée 1

      Amos 7

      Jean 4

      9 La femme s’étonne : — Voyons, tu es juif ! Comment se fait-il que tu me demandes à boire, à moi qui suis samaritaine ? Les Juifs, en effet, évitent toute relation avec les Samaritains.

      Romains 2

      28 En effet, pour être un vrai Juif, il ne suffit pas de l’être extérieurement et d’en avoir le signe visible (la circoncision) ;
    • Genèse 49

      5 Siméon et Lévi sont frères. Leurs glaives sont des instruments de violence.

      Lévitique 18

      1 L'Éternel parla aussi à Moïse, en disant :
      2 Parle aux enfants d'Israël, et dis-leur : Je suis l'Éternel, votre Dieu.
      3 Vous ne ferez point ce qui se fait dans le pays d'Égypte, où vous avez habité, ni ce qui se fait au pays de Canaan où je vous mène : vous ne marcherez point selon leurs lois.
      4 Vous pratiquerez mes ordonnances, et vous garderez mes lois pour les suivre : Je suis l'Éternel, votre Dieu.
      5 Vous garderez donc mes lois et mes ordonnances ; l'homme qui les pratiquera vivra par elles : Je suis l'Éternel.
      6 Nul de vous ne s'approchera de sa proche parente, pour découvrir sa nudité : Je suis l'Éternel.
      7 Tu ne découvriras point la nudité de ton père, ni la nudité de ta mère ; c'est ta mère : tu ne découvriras point sa nudité.
      8 Tu ne découvriras point la nudité de la femme de ton père ; c'est la nudité de ton père.
      9 Tu ne découvriras point la nudité de ta soeur, fille de ton père ou fille de ta mère, née dans la maison ou née hors de la maison.
      10 Tu ne découvriras point la nudité de la fille de ton fils ou de la fille de ta fille, car c'est ta nudité.
      11 Tu ne découvriras point la nudité de la fille de la femme de ton père, née de ton père ; c'est ta soeur.
      12 Tu ne découvriras point la nudité de la soeur de ton père ; elle est la chair de ton père.
      13 Tu ne découvriras point la nudité de la soeur de ta mère ; car elle est la chair de ta mère.
      14 Tu ne découvriras point la nudité du frère de ton père, tu ne t'approcheras point de sa femme ; c'est ta tante.
      15 Tu ne découvriras point la nudité de ta belle-fille ; c'est la femme de ton fils ; tu ne découvriras point sa nudité.
      16 Tu ne découvriras point la nudité de la femme de ton frère ; c'est la nudité de ton frère.
      17 Tu ne découvriras point la nudité d'une femme et de sa fille ; tu ne prendras point la fille de son fils, ni la fille de sa fille, pour découvrir leur nudité ; elles sont tes proches parentes ; c'est un crime.
      18 Tu ne prendras point une femme avec sa soeur, pour exciter une rivalité, en découvrant sa nudité à côté de ta femme pendant sa vie.
      19 Tu ne t'approcheras pas d'une femme pendant son impureté pour découvrir sa nudité.
      20 Tu n'auras point commerce avec la femme de ton prochain, pour te souiller avec elle.
      21 Tu ne donneras point de tes enfants pour les faire passer par le feu à Moloc ; et tu ne profaneras point le nom de ton Dieu : Je suis l'Éternel.
      22 Tu ne coucheras point avec un homme, comme on couche avec une femme ; c'est une abomination.
      23 Tu n'auras commerce avec aucune bête pour te souiller avec elle ; une femme ne se prostituera point à une bête ; c'est une abomination.
      24 Ne vous souillez par aucune de ces choses ; car c'est par toutes ces choses que se sont souillées les nations que je vais chasser de devant vous.
      25 La terre en a été souillée ; et je punirai sur elle son iniquité, et la terre vomira ses habitants.
      26 Mais vous, vous garderez mes lois et mes ordonnances, et vous ne ferez aucune de ces abominations, ni celui qui est né au pays, ni l'étranger qui séjourne au milieu de vous.
      27 Car toutes ces abominations, les hommes du pays, qui y ont été avant vous, les ont faites et la terre en a été souillée.
      28 Et la terre ne vous vomira pas, pour l'avoir souillée, comme elle a vomi la nation qui y était avant vous.
      29 Car tous ceux qui feront quelqu'une de toutes ces abominations, seront retranchés du milieu de leur peuple.
      30 Vous observerez donc ce que j'ordonne, afin de ne pratiquer aucune des coutumes abominables qui ont été pratiquées avant vous, et vous ne vous souillerez point par elles. Je suis l'Éternel, votre Dieu.

      Juges 19

      16 Mais voici, sur le soir, un vieillard revenait des champs, de son travail. Cet homme était de la montagne d'Éphraïm, mais il demeurait à Guibea, dont les habitants étaient Benjamites.

      Esaïe 7

      1 Or il arriva, au temps d'Achaz, fils de Jotham, fils d'Ozias, roi de Juda, que Retsin, roi de Syrie, et Pékach, fils de Rémalia, roi d'Israël, montèrent contre Jérusalem pour l'assiéger ; mais ils ne purent l'assiéger.
      2 Et l'on vint dire à la maison de David : Le Syrien campe en Éphraïm. Alors le coeur d'Achaz et le coeur de son peuple furent ébranlés, comme les arbres des forêts sont ébranlés par le vent.
      3 Puis l'Éternel dit à Ésaïe : Sors au-devant d'Achaz, toi et Shéarjashub, ton fils, vers le bout de l'aqueduc du haut étang, vers la chaussée du champ du foulon.
      4 Et dis-lui : Prends garde, et reste tranquille ; ne crains rien, et que ton coeur ne s'alarme pas devant ces deux bouts de tisons fumants, devant l'ardente colère de Retsin, de la Syrie et du fils de Rémalia,
      5 Parce que la Syrie médite du mal contre toi, avec Éphraïm et le fils de Rémalia, et qu'ils disent :
      6 Montons contre Juda, frappons-le de terreur et battons la ville en brèche, et établissons-y roi le fils de Tabéal !
      7 Ainsi a dit le Seigneur, l'Éternel : Cela n'aura point d'effet, cela ne se fera point.
      8 Car la tête de la Syrie, c'est Damas ; et la tête de Damas, c'est Retsin ; et dans soixante-cinq ans, Éphraïm sera mis en pièces et ne sera plus un peuple.
      9 Et la tête d'Éphraïm, c'est Samarie ; et la tête de Samarie, le fils de Rémalia. Que si vous ne croyez pas, vous ne subsisterez pas.
      10 L'Éternel parla encore à Achaz, et lui dit :
      11 Demande un signe à l'Éternel ton Dieu ; demande-le soit dans les lieux bas, soit dans les lieux élevés.
      12 Et Achaz dit : Je n'en demanderai point, et je ne tenterai point l'Éternel.
      13 Alors Ésaïe dit : Écoutez, ô maison de David ! Est-ce trop peu pour vous de lasser les hommes, que vous lassiez aussi mon Dieu ?
      14 C'est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici, la vierge sera enceinte ; elle enfantera un fils, et lui donnera le nom d'Emmanuel (Dieu avec nous).
      15 Il mangera de la crème et du miel, jusqu'à ce qu'il sache rejeter le mal et choisir le bien.
      16 Mais, avant que l'enfant sache rejeter le mal et choisir le bien, le pays dont tu redoutes les deux rois, sera abandonné.
      17 L'Éternel fera venir sur toi, sur ton peuple et sur la maison de ton père, des jours tels qu'il n'y en a pas eu de semblables, depuis le jour qu'Éphraïm se sépara d'avec Juda, savoir le roi d'Assyrie.
      18 En ce jour-là, l'Éternel sifflera pour appeler les mouches qui sont au bout des fleuves d'Égypte, et les guêpes du pays d'Assur.
      19 Elles viendront et se poseront toutes dans les vallées désertes, dans les fentes des rochers, dans tous les buissons et dans tous les pâturages.
      20 En ce jour-là, le Seigneur rasera avec un rasoir qu'il aura loué au-delà du fleuve (avec le roi d'Assyrie), la tête et les poils des pieds, et il enlèvera aussi la barbe.
      21 En ce jour-là, chacun nourrira une jeune vache et deux brebis ;
      22 Et elles produiront tant de lait qu'il mangera de la crème ; car tous ceux qui seront laissés de reste dans le pays, mangeront de la crème et du miel.
      23 En ce jour-là, tout lieu qui contiendra mille ceps de vigne, valant mille sicles d'argent, sera réduit en ronces et en épines.
      24 On y viendra avec la flèche et avec l'arc ; car tout le pays ne sera que ronces et épines.
      25 Et dans toutes les montagnes que l'on cultivait à la bêche, on ne viendra plus, par crainte des ronces et des épines ; mais on y mettra les boeufs en pâture, et elles seront foulées par les brebis.

      Esaïe 28

      1 Malheur à la couronne orgueilleuse des ivrognes d'Éphraïm, à la fleur fanée, son plus bel ornement, qui domine la vallée fertile des hommes vaincus par le vin !

      Osée 1

      4 Et l'Éternel lui dit : Appelle-le du nom de Jizréel ; car encore un peu de temps, et je punirai la maison de Jéhu pour le sang versé à Jizréel, et je ferai cesser le règne de la maison d'Israël.

      Amos 7

      10 Alors Amatsia, sacrificateur de Béthel, fit dire à Jéroboam, roi d'Israël : Amos conspire contre toi, au milieu de la maison d'Israël ; le pays ne saurait souffrir tous ses discours.

      Jean 4

      9 La femme samaritaine lui répondit : Comment, toi qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine ? (Car les Juifs n'ont point de communication avec les Samaritains).

      Romains 2

      28 Car celui-là n'est pas Juif qui ne l'est qu'en dehors, et la circoncision n'est pas extérieure en la chair ;
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