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JEAN (épîtres de)

Le N.T. contient trois lettres dont la tradition attribue la composition à l'apôtre Jean.

I PREMIÈRE ÉPÎTRE.

1.

Contenu.

On chercherait vainement dans 1Jean le plan nettement tracé qu'on trouve dans certaines ép. de Paul. (Romains 1Cor., Galates) Il est sans doute possible d'y discerner un certain nombre de thèmes, et plusieurs critiques se sont appliqués à grouper les exhortations contenues dans ce livre autour des trois suivants : Dieu est lumière (1Jn 1:5), Dieu est juste (1Jn 2:29), Dieu est amour (1Jn 4:8). L'idée peut se défendre ; mais force est bien de reconnaître, lorsqu'on lit l'ép., que ces trois sujets sont constamment ramenés l'un à l'autre et que les mêmes certitudes et les mêmes devoirs sont rappelés, sous ces trois chefs, en termes souvent identiques. De toute évidence, l'auteur n'est point un logicien et ne se préoccupe nullement d'exposer sa pensée de façon suivie et systématique ; il parle plutôt qu'il ne rédige et procède par association d'idées plutôt que par raisonnement. Même en distinguant, dans sa lettre, un plus grand nombre de morceaux qu'on ne le fait d'habitude, nous constaterons que ces morceaux sont à bien des égards parallèles et non successifs, qu'ils reprennent les mêmes affirmations, et qu'il est plus facile d'en extraire les idées principales que d'en faire un véritable résumé.

L'épître, tout comme l'évangile, a son prologue (1Jn 1:1-4), où l'auteur, parlant peut-être au nom d'un groupe d'amis qui l'entourent, se présente, sans se nommer, comme un témoin qui a vu de ses yeux, entendu de ses oreilles et touché de ses mains la Parole de vie qui s'est incarnée en Jésus ; il écrit pour que ses lecteurs, ayant la même foi, soient, comme lui et avec lui, en communion avec le Père et avec le Fils et pour que leur joie soit parfaite. Puis il passe au message ou à la nouvelle (v. 7) qu'il est chargé d'apporter.

PREMIER MORCEAU : (1Jn 1:5-2:17) Le croyant et le péché Dieu est lumière, c-à-d, sainteté. Donc, ne vivons pas dans le péché. Ne nous berçons pas non plus de l'illusion que nous sommes sans péché. Confessons plutôt nos fautes ; et, si nous marchons dans la lumière, si nous cherchons sincèrement à faire le bien, l'oeuvre expiatoire de Jésus-Christ couvrira nos manquements. Connaître Dieu, au vrai sens de ce terme, c'est garder ses commandements ; demeurer en Christ, c'est vivre comme il a vécu. Rappeler ces choses, ce n'est que répéter ce que les lecteurs ont entendu dès le commencement ; elles sont pourtant nouvelles en ce sens que les temps, qui avancent, nous obligent chaque jour davantage à y prendre garde et à nous redire que marcher dans la lumière, c'est aimer ses frères, et que les haïr, c'est se plonger dans les ténèbres. Les destinataires de la lettre peuvent comprendre ce message parce que tous, jeunes et vieux, ils ont fait l'expérience du pardon et remporté la victoire sur le mal. Que cette victoire soit toujours plus complète. Séparons-nous d'un monde destiné à périr avec tout ce qu'il renferme.

DEUXIEME MORCEAU (1Jn 2:18-29) Les Antéchrists. La dernière heure est venue. Nous le reconnaissons au fait que des antéchrists se sont élevés du milieu des croyants, parmi lesquels ils étaient dissimulés, faux docteurs qui nient que Jésus soit le Christ et ne reconnaissent pas en lui l'authentique Fils de Dieu. L'onction divine que nous avons reçue, le Saint-Esprit, qui nous éclaire et nous dirige, nous permet de les discerner et nous pousse à les éviter.

TROISIEME MORCEAU : (1Jn 3:1,24) Enfants de Dieu. Voilà la dignité à laquelle Dieu nous a promus, dignité présentement voilée, mais qui sera bientôt mise en pleine lumière. C'est pourquoi, vivons conformément à notre vraie nature. Fuyons le péché ; car pécher, c'est désobéir à Celui que nous appelons notre Père, c'est transgresser sa loi, c'est se séparer de lui ; quiconque pèche se range du côté du diable ; quiconque est véritablement né de Dieu ne peut, moralement, s'opposer à lui. Et surtout, aimons nos frères, enfants de Dieu comme nous ; n'imitons pas Caïn, le meurtrier ; suivons plutôt l'exemple de Celui qui s'est donné pour nous ; ne nous contentons pas de bonnes paroles et accomplissons des actes de véritable charité. Nous saurons par là que nous sommes dans la vérité, qu'aucune barrière ne nous sépare de Dieu, que nous pouvons regarder à lui avec une pleine confiance et tout lui demander.

QUATRIEME MORCEAU : (1Jn 4:1,8) Les faux docteurs. L'auteur revient à son deuxième thème. Il y a dans l'Église de faux docteurs ou de faux prophètes, reconnaissables à ceci qu'ils ne confessent pas Jésus-Christ et nient l'incarnation. Ils sont du monde et le monde les écoute ; le croyant, né de Dieu et qui connaît Dieu, refuse de les suivre.

CINQUIEME MORCEAU : (1Jn 4:7-21) Aimons-nous. L'amour est pour le croyant le devoir suprême, car Dieu est amour ; il l'a prouvé en envoyant son Fils ici-bas en victime expiatoire pour nos péchés. C'est bien ce que nous avons compris comme croyants et ce qui nous donne une pleine assurance en Dieu, assurance qui n'est fondée que si, en apprenant à aimer Dieu, nous avons appris aussi à aimer nos frères.

SIXIEME MORCEAU : (1Jn 5) La foi en Jésus. Croire que Jésus est le Christ, c'est être né de Dieu ; c'est avoir appris de lui à garder ses commandements, à aimer ses frères et à éviter le péché. Ce Christ, venu à la fois avec l'eau du baptême et le sang de son sacrifice, est, en nous, l'objet d'une attestation divine, qui nous le fait reconnaître et nous engendre à la vie éternelle. Forts de cette assurance, prions, intercédons pour nos frères, surtout pour ceux que le péché met en danger ; tenons-nous à l'écart du péché, auquel nous avons définitivement renoncé ; restons en relation étroite avec Jésus, la véritable, l'unique source de la vie, et « gardons-nous des idoles ».

2.

Destinataires.

Et d'abord, est-ce bien une lettre ? Elle n'en a pas les caractères habituels, puisqu'elle ne porte ni adresse, ni signature, ni salutations et qu'on n'y remarque aucune de ces allusions personnelles ou familières qui sont le trait distinctif du genre épistolaire. Plusieurs savants, frappés de l'absence de ces indices, en ont conclu qu'il fallait voir dans cet écrit une sorte d'homélie ou de manuel pratique destiné à accompagner et à compléter l'évangile, ou même un traité polémique dirigé contre les erreurs morales ou doctrinales qui commençaient à se répandre dans l'Église. Mais la liberté et la simplicité du langage, l'emploi répété d'expressions comme : Je vous écris, Je vous ai écrit, la fréquence des appels et surtout l'intimité des rapports qui existent, on le sent, entre l'auteur et les lecteurs, font plutôt penser à une lettre. Il y a, du reste, toutes sortes de lettres ; et celle-ci paraît avoir été adressée moins à un groupe d'individus dont chacun eût été personnellement connu de l'écrivain qu'à l'ensemble des chrétiens d'une région où l'Évangile devait avoir fait déjà d'assez nombreuses conquêtes. Sans remonter nécessairement à une très haute antiquité, l'appellation d'ép. catholiques (voir ce mot), ou générales, sous laquelle on rangea longtemps les lettres de Jacques, de Pierre, de Jean et de Jude et que la version d'Ostervald a continué à reproduire jusqu'à une époque toute récente, correspondait pleinement à la réalité.

Où devons-nous chercher la collectivité chrétienne à laquelle 1Jean fut tout d'abord destiné ? Le fait que l'épître est écrite en grec ne nous est d'aucun secours pour répondre à cette question, puisqu'au I er siècle de l'ère chrétienne la langue grecque était comprise dans la plupart des provinces du vaste empire romain. Mais l'étroite parenté qui existe indubitablement entre l'évangile et l'épître a fait conclure d'une façon toute naturelle que celle-ci fut, elle aussi, écrite en Asie Mineure et, selon toute vraisemblance, à Éphèse, l'Asie Mineure étant, au surplus, à la fin du I er siècle, la seule région où la population chrétienne eût déjà une certaine densité. C'est, du reste, dans un écrit originaire d'Asie Mineure, la lettre aux Philippiens de Polycarpe, évêque de Smyrne, que nous percevons le premier écho de 1Jean : « Quiconque ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair est un antéchrist » (Polyc, ad Php 7, cf. 1Jn 4:3). On sait aussi par Eusèbe (H.E., III, 39) qu'un contemporain de Polycarpe, Papias, évêque d'Hiéra-polis, faisait usage du témoignage des lettres de Jean et de Pierre. Enfin, et ceci nous paraît un indice des plus certains, tout porte à croire que l'hérésie combattue dans l'épître était celle d'un certain Cérinthe, qui habitait à Éphèse à la fin de l'âge apostolique et que, s'il faut en croire la tradition, l'apôtre Jean aurait redouté à l'égal d'un ennemi personnel (voir art. précéd., parag. II).

Une question plus importante pour l'intelligence de l'épître est celle de l'état spirituel et moral et des besoins de la collectivité chrétienne en vue de laquelle elle a été écrite.

Les exhortations de l'auteur nous permettent de nous en faire une idée assez précise et les points suivants nous paraissent mériter d'être relevés.

L'épître insiste avec force et à diverses reprises sur le privilège dont jouissent ses lecteurs d'avoir part à la vraie vie, d'être des enfants de Dieu, dont la dignité, momentanément voilée, ne tardera pas à être mise en pleine lumière et qui possèdent dans leur foi une force capable de triompher de toutes les tentations et de résister victorieusement à tous les assauts dont ils sont l'objet ; ce sont là les encouragements qu'on adresse tout naturellement aux minorités méprisées et combattues que l'on cherche à préserver du découragement.

Le paganisme et les excès qu'il favorisait restaient pour les chrétiens une très grave menace ; cela résulte à la fois de l'exhortation finale : « Petits enfants, gardez-vous des idoles » (1Jn 5:21) et de l'énergie solennelle avec laquelle l'épître affirme l'impossibilité d'unir la foi chrétienne à une vie de péché. Dieu est lumière, et c'est mentir que de se prétendre en communion avec lui lorsqu'on vit dans le péché (1Jn 1:5 et suivant). Il faut choisir entre Dieu et le monde (1Jn 2:15). Quiconque se dit enfant de Dieu doit se purifier, comme lui-même est pur (1Jn 3:3). Quiconque est né de Dieu ne pèche point (1Jn 3:9).

La fréquence tout aussi grande des exhortations à l'amour fraternel nous transporte au milieu de communautés de formation récente, dont les membres, encore assez peu nombreux, ont des occasions presque quotidiennes de se heurter et de se porter rancune.

Le message chrétien était dénaturé sur un point de haute importance par de prétendus inspirés (1Jn 4:1) dont l'enseignement pouvait avoir les conséquences les plus fâcheuses ; en d'autres termes, l'hérésie avait fait son apparition. L'erreur combattue par l'épître était une erreur christologique. Les faux prophètes et les antéchrists contre lesquels l'auteur met ses lecteurs en garde paraissent avoir fait une distinction entre l'homme Jésus et l'être supérieur, le Christ ou le Fils de Dieu, qui s'était momentanément uni à lui au moment du baptême, mais qui, d'après eux, l'avait quitté à l'heure de la souffrance et de la mort. L'auteur s'élève avec vigueur contre cette conception, dans laquelle on a vu avec assez de raison une première manifestation du docéiisine (du grec dokeîn, paraître, sembler), qui réduit l'humanité du Christ à une apparence. Il insiste sur le fait que Jésus et le Fils de Dieu sont un seul et même être et sur cet autre fait que ce Jésus, qui est le Christ, est venu non seulement avec l'eau du baptême, ainsi que le prétendaient les faux docteurs, mais avec l'eau et le sang (1Jn 5:6) et que c'est bien son propre sang, et non celui d'un être humain auquel il s'était temporairement uni, qui a été versé pour notre salut. Il y avait ainsi dans la situation des Églises d'Asie un certain nombre de traits alarmants auxquels l'auteur de l'épître éprouvait le besoin de les rendre attentives et de l'influence desquels il voulait les aider à se dégager. Tout cela a incontestablement un air de vie et de réalité, qui confirme notre impression que cette lettre est une vraie lettre, écrite pour répondre à de réels besoins. Au reste tous ceux qui connaissent de près les communautés nées de l'évangélisation ne manqueront pas de faire ici d'instructifs rapprochements ; ils reconnaîtront sans peine dans les dangers signalés par l'épître ceux qui menacent les Églises jeunes et encore peu affermies et contre lesquels il faut les prémunir aujourd'hui comme au premier siècle.

3.

Auteur.

Il ne se nomme nulle part, pas plus que les lecteurs ne sont désignés comme habitants de telle ou telle ville ou de telle ou telle province. Mais il se révèle, lui aussi, par un certain nombre de traits qu'il est assez facile de dégager.

Sa manière de s'exprimer et tout particulièrement les noms qu'il donne à ses lecteurs dénotent, à ne pas s'y méprendre, un homme d'un âge. avancé ; il connaît sans doute ce nom de frère dont les premiers chrétiens aimaient à se saluer et il lui arrive parfois d'en faire usage (1Jn 3:13), mais les termes qu'il affectionne sont ceux qu'un père emploie de préférence pour parler à ses enfants : jeunes gens, enfants, petits enfants, bien-aimés. Ce langage frappe d'autant plus que l'écrivain ne revendique nullement, relativement à ses lecteurs, la qualité d'un père dans la foi, comme Paul le fait si fréquemment dans ses lettres (1Co 4:14,17 Ga 4:13 1Ti 2:1-8) ; il n'a été ni l'apôtre, ni l'un des évangélistes de leur région et il juge utile de leur rappeler à plusieurs reprises (1Jn 2:7-13-24,27 3:11) qu'il né leur apporte ou ne leur demande rien de nouveau, mais se borne à leur remettre en mémoire ce qu'ils ont entendu « dès le commencement ». D'autre part, la connaissance très exacte qu'il a de leur situation, l'autorité avec laquelle il leur parle et les recommandations qu'il leur prodigue avec la plus entière liberté établissent qu'il a fait parmi eux un séjour prolongé et qu'il a depuis longtemps gagné leur confiance.

L'auteur de l'ép., cela ne fait pour nous l'objet d'aucun doute, se pose en témoin de l'histoire évangélique. Il nous importe assez peu de savoir si, dans les assez nombreux passages où il fait usage de la première personne du pluriel, il recourt modestement à une figure de style ou, parle réellement au nom de quelques collaborateurs ; le fait essentiel à nos yeux est précisément que, dans son entrée en matière (1Jn 1:1,4), qui correspond si bien au prologue de l'évangile, il se range expressément au nombre de ceux qui ont vu, contemplé, entendu et même touché en la personne de Jésus l'être en qui s'est incarnée la « parole de vie », comme il se donne plus loin pour l'un de ceux qui furent témoins de la manifestation suprême de Dieu qui éclata dans la mort expiatoire du Christ (1Jn 3:9,11) et qui, pour cette raison, peuvent dire avec un accent de pleine conviction : « Nous savons » (1Jn 3:2,14 5:15,18-20).

L'auteur de l'épître se montre, par son vocabulaire, par son style, par sa conception de la vie chrétienne, si voisin de l'auteur de l'évangile, que l'on ne peut guère le distinguer de celui-ci. Les expressions caractéristiques du vocabulaire johannique leur sont également familières : vérité, mensonge, lumière, ténèbres, vie, mort, monde, enfants, petits enfants, joie, joie parfaite, Fils unique, aimer, connaître, contempler, être de, être né de, garder les commandements, garder la parole, rendre témoignage, pratiquer ou faire le péché, etc., etc. On trouve des deux côtés la même tendance à se placer dans l'absolu, comme si, pratiquement tout aussi bien que théoriquement, il n'y avait pas de degré entre la vérité et le mensonge, la lumière et les ténèbres, la vie et la mort, comme si l'homme était nécessairement tout entier « de Dieu » ou « du Malin », comme s'il n'y avait pas de milieu entre aimer et haïr, entre aimer Dieu et aimer le monde. On se trouve dans les deux écrits en présence d'une pensée qui revient sur elle-même, se répète et ne progresse qu'en se déroulant ; on y rencontre aussi cette façon de s'exprimer spéciale à Jean qui consiste à juxtaposer l'affirmation et la négation : « Il le confessa et ne le nia point ». (év. Jn 1:20) « Nous mentons et ne pratiquons pas la vérité » (ép. 1Jn 1:10, cf. év. Jn 3:20 5:24 7:18, et ép. 1Jn 1:5,8 2:4,10,27,28). Et surtout le message évangélique est présenté des deux parts sous les mêmes aspects et, à peu de chose près, dans les mêmes termes. Il a pour centre Jésus-Christ, la Parole divine, par qui seul Dieu s'est révélé dans sa grâce, par qui seul aussi le croyant connaît et possède véritablement le Père, Jésus-Christ, à l'école et dans la communion duquel ses disciples font l'expérience de la vraie vie ou de la vie éternelle. La foi qui nous unit à Jésus est, dans son principe, un acte intuitif, une illumination intérieure grâce à laquelle nous discernons en lui l'envoyé du Père et le don par excellence de l'amour divin à un monde coupable et perdu ; en nous faisant entrer dans sa communion, elle nous place à son égard dans une relation d'entière dépendance et de parfaite soumission, qui a, d'autre part, pour effet de nous affranchir de la séduction du monde et de la tyrannie du péché ; l'égoïsme vaincu fait place à l'amour, qui devient la disposition dominante du disciple, comme il était et demeure la tendance dominante du Maître. Il est sans doute possible de discerner, sur ce fond commun, quelques nuances entre l'évangile et l'épître : la polémique contre les faux docteurs, très marquée dans l'ép., est à peine sensible dans l'évangile, où le Christ n'a pas d'autres adversaires que les Juifs ; le terme, difficile à rendre, de paraclètos (consolateur, intercesseur, avocat), employé dans l'évangile à propos du Saint-Esprit, est appliqué dans l'épître à Jésus lui-même (1Jn 2:1) ; il se peut que l'épître insiste plus que l'évangile sur la valeur expiatoire de la mort de Christ et affirme plus catégoriquement la fin prochaine de l'économie présente (1Jn 2:18). Mais ces différences sont réellement bien minimes et s'expliquent sans aucune peine par la liberté que possède un écrivain de varier ses expressions, par la nature des deux écrits, dont l'un veut être historique tandis que l'autre est essentiellement pratique, et par les années qui peuvent s'être écoulées entre la rédaction des deux ouvrages. Elles n'ont nullement empêché les critiques qui s'inscrivent en faux contre les données de la tradition d'admettre qu'évangile et ép. sont de la même main ou en tout cas étroitement apparentés et de voir dans l'épître une sorte de complément de l'évangile destiné à l'expliquer et à lui servir de commentaire pratique.

Au reste, les négations ou les hésitations auxquelles nous venons de faire allusion sont de date récente ; l'antiquité chrétienne n'a jamais mis en doute l'origine johannique de cette lettre, qu'Eusèbe (IV e siècle) et Jérôme (V e siècle), les deux hommes les mieux informés sur ces sujets dans l'ancienne Église, rangent sans hésiter parmi les livres reconnus de tous ; elle a sa place dans toutes les versions antiques, et l'important document connu sous le nom de canon de Muratori, qui énumère les livres dont la lecture publique était autorisée dans l'Église de Rome vers l'an 170, la mentionne expressément comme l'oeuvre de Jean et reconnue, à ce titre, par l'Église dans son ensemble. La date de la composition ne peut être déterminée avec précision ; nous ne nous écartons sans doute pas de la vérité en la plaçant entre l'an 80 et l'an 90.

4.

Valeur permanente.

L'épître de Jean, dans sa brièveté, est un des livres capitaux du N.T. En dépit de quelques passages obscurs qui font le tourment des exégètes (1Jn 2:8: « Ce qui est vrai en lui et en vous », 1Jn 2:19 3:20 5:7 5:16), elle expose avec une lumineuse simplicité et une chaleur persuasive les éléments essentiels de la piété chrétienne. Elle nous rappelle, d'abord, que celle-ci est, dans son principe, une vie, que cette vie naît du rapport personnel qui s'établit entre nous et le Christ par la foi, et qu'elle s'entretient dans la mesure où, par une obéissance de tous les instants, nous demeurons dans la communion de notre Sauveur et de Dieu, son Père et notre Père (cf. év. Jn 20:17). Elle nous remet en mémoire, en second lieu, qu'il y a en Dieu deux aspects fondamentaux, l'amour et la sainteté, aspects que l'homme est toujours tenté de séparer, mais qui, en Dieu, sont indissolublement unis. Dieu est amour : de toutes les déclarations frappantes que contient cette épître, celle-ci est assurément la plus connue et la plus fréquemment citée. Elle nous introduit réellement au coeur même de l'Évangile : ce n'est pas nous qui avons cherché Dieu et l'avons aimé les premiers : « c'est lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en victime expiatoire pour nos péchés » ; (ép. 1Jn 4:10) croire à l'amour de Dieu, voilà notre privilège et notre premier devoir. Mais la prédication de l'amour de Dieu peut être mal comprise ; et elle devient dangereuse dès qu'elle a pour effet de diminuer notre vigilance et de nous bercer de l'espoir que le pardon finira toujours par nous être accordé. C'est pourquoi l'apôtre ne cesse de rappeler que le Dieu amour est aussi le Dieu lumière, c-à-d, sainteté, qu'il s'oppose à tout ce qui est mal et ne peut tolérer chez les siens aucun compromis avec le péché. Aussi, pas de sécurité illusoire, pas d'assurance en dehors d'une obéissance fidèle aux commandements de Dieu ; quiconque demeure volontairement dans le péché se sépare de Dieu et se replace sous la condamnation. L'épître nous redit, en troisième lieu, que le rapport qui nous unit à Dieu, rapport qui, considéré psychologiquement/du point de vue humain, s'appelle la foi et, considéré du point de vue divin, s'appelle le don ou l' onction du Saint-Esprit, a pour effet de nous séparer des autres hommes et aussi de nous unir à eux : de nous séparer d'eux, et de la façon la plus radicale, dans la mesure où ils sont eux-mêmes opposés à Dieu et appartiennent à un monde qui lui résiste et le combat ; de nous unir à eux, et de la façon la plus étroite, parce que, malgré tout, Dieu les aime et, quand il s'agit de croyants, parce qu'ils sont devenus nos frères et sont entrés comme nous dans la famille des enfants de Dieu ; nous les aimons non seulement en paroles, mais en effet et en vérité (1Jn 3:18), et l'intercession est la manifestation suprême de l'intérêt que nous leur portons (1Jn 5:16 et suivant). Il découle de là--et c'est la quatrième leçon que l'épître nous inculque--que les deux attributs fondamentaux du Père, l'amour et la sainteté, doivent se retrouver chez ses enfants. Ceci ne signifie pas seulement qu'amour et sainteté constituent l'idéal vers lequel nous tendons théoriquement, mais qui, pratiquement, nous demeure inaccessible ; Jean ne se lasse pas de répéter que la vie chrétienne est une vie de victoire, victoire sur l'égoïsme ou, comme il dit dans son langage absolu, la haine, victoire sur le monde et ses convoitises. « Tout ce qui est né de Dieu est victorieux du monde ; et la victoire par laquelle le monde est vaincu, c'est notre foi » (1Jn 5:4). « Quiconque aime, est né de Dieu et connaît Dieu » (1Jn 4:7). « Quiconque est né de Dieu ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu se garde lui-même et le Malin ne le touche point » (verset 18). Ces déclarations massives ne signifient du reste pas qu'aux yeux de Jean le péché soit mort en nous et que toute rechute soit impossible ; (cf. 1Jn 1:8-2:2) elles affirment seulement, mais elles affirment avec une grande force, que l'empire du péché est brisé en nous et que nous pouvons lutter contre lui avec la certitude de le vaincre.

Nous n'avons pas épuisé par là les enseignements de l'épître ; ce qui précède suffit cependant à justifier l'assertion de l'apôtre que, sans apporter à ses lecteurs autre chose que ce qu'ils ont entendu dès le commencement, il leur communique pourtant quelque chose de nouveau. Il ne dit que ce qu'ils ont entendu de la bouche de ceux qui leur ont annoncé l'Évangile (s. Paul, en particulier) ; mais il le dit sous une forme rajeunie, avec d'autres termes et un autre accent, de manière à donner à son message un aspect original et nouveau. C'est ce qui fait que nous aussi, après dix-neuf siècles de christianisme et après avoir entendu Pierre, Jacques et Paul, nous avons tout intérêt à prêter l'oreille au témoignage à la fois ancien et nouveau de Jean.

Notons en terminant que les éditions récentes du N.T. omettent dans 1Jn 5:7 et suivant l'énumération des trois témoins célestes : le Père, la Parole et l'Esprit (voir une ancienne traduction). Ces mots sont une glose introduite dans l'épître pendant les luttes christologiques du IV e siècle.

II DEUXIÈME ET TROISIÈME ÉPÎTRES.

Nous réunissons ces deux épîtres, que l'on a appelées avec raison des épîtres jumelles et que nous ne pourrions traiter séparément sans nous répéter.

2Jean est un billet adressé par « l'Ancien » à « la dame élue » (grec Kyria, l'élue) et à ses enfants, qu'il aime d'une affection sincère et dont la fidélité à l'Évangile le remplit de joie. L'auteur désire, d'une part, rappeler à ses lecteurs le commandement de l'amour fraternel, qui vient du Père et qu'ils ont reçu dès le commencement, et, plus encore peut-être, les mettre en garde contre des séducteurs qui « ne confessent pas que Jésus-Christ est venu en chair », autrement dit qui ne croient pas à la réalité de l'incarnation ; c'est à ce signe qu'on reconnaît l'Antéchrist ; accepter cet enseignement, c'est quitter le terrain de la foi, c'est se séparer du même coup du Christ et de Dieu ; aussi ne faut-il avoir aucun rapport avec ceux qui propagent cet enseignement ; on ne doit ni les accueillir dans sa demeure, ni même les saluer. L'auteur en dira davantage à sa prochaine visite ; en attendant, il salue la destinataire de sa lettre de la part des « enfants de sa soeur, l'élue ».

3Jean est également un simple message adressé par « l'Ancien » à « Gaïus, le bien-aimé ». L'auteur, en souhaitant à son ami que sa santé prospère à l'égal de son âme, le loue du témoignage qui lui a été rendu par des frères arrivés récemment et qui ne peuvent guère être que des évangélistes itinérants auxquels il a accordé une généreuse hospitalité. L'attitude de Gaïus est heureusement bien différente de celle de Diotrèphe, qui veut être le premier partout, qui sème la défiance à l'égard de l'auteur de la lettre et qui, non content de ne pas recevoir les frères, empêche aussi les autres de le faire. Il faut se garder de suivre un tel exemple. Il n'y a par contre que du bien à dire de Démétrius. Comme dans le billet précédent, l'auteur espère avoir prochainement l'occasion de s'entretenir oralement avec son ami des sujets qu'il vient d'aborder en peu de mots.

Il n'est guère possible de lire ces deux lettres sans être frappé de leur ressemblance -extrême, dans le fond comme dans la forme, et de leur parenté tout aussi grande avec 1Jean ; la situation générale est la même : l'hérésie et les divisions ont fait leur apparition dans l'Église ; le vocabulaire est identique (connaître la vérité, rendre témoignage, commandement nouveau, Jésus-Christ venu en chair, avoir le Père et le Fils, etc.) ; enfin, le nom que prend l'auteur de 2 et 3Jean : « l'Ancien », dans le double sens de vieillard et de chef d'une communauté ecclésiastique, correspond pleinement à la position qu'avait l'apôtre Jean parmi les Églises d'Asie Mineure.

Mais qui étaient les destinataires de ces deux billets ? C'est surtout à propos de 2Jean que la question se pose. Le terme Kyria peut être un nom propre, ou un nom commun ayant le sens de dame ; mais ce mot étant le féminin de Kyrios (=Seigneur) peut tout aussi bien être la désignation symbolique d'un groupe de disciples ou d'une Église ; l'emploi de la 2 e personne du plur, dans les versets 6,12 nous paraît favorable à cette hypothèse ; si l'on s'y range, il faut voir dans « les enfants de ta soeur, l'élue », que mentionne le verset 13, les membres de l'Église où séjourne l'auteur de la lettre. Il y a peut-être entre ces deux écrits le même rapport qu'entre Colossiens et Philémon : le premier s'adressant à la communauté dans son ensemble, le second à l'un de ses membres les plus influents.

En raison de leur brièveté et de leur caractère particulier, ces deux lettres ne se sont répandues que lentement dans l'Église. Eusèbe, au début du IV e siècle, les range tantôt parmi les écrits contestés et tantôt parmi les écrits généralement admis. A notre avis, elles sont inséparables de 1Jean et procèdent de la même main. Notons cependant que Jérôme parmi les Pères, Érasme au temps de la Réforme et de nombreux critiques contemporains attribuent les deux billets à Jean l'Ancien d'Éphèse dont Papias fait mention. Il faut reconnaître que ces deux courts écrits, si proches de la grande épître par le style et la théologie, en diffèrent par le ton : la grande épître est toute tournée vers le ciel, on y sent l'oeuvre d'un vieillard déjà détaché des soucis de la terre, tandis que les deux billets nous ramènent en pleine lutte et nous introduisent dans tous les soucis de la vie ecclésiastique. BIBLIOGRAPHIE --En français, les commentaires complets du N.T. : Calvin, Reuss, L. Bonnet. --Ad. Schlatter, La 1ere ép. de Jean expliquée aux fidèles, trad. E. Burger, Neuchâtel 1905. AUG. TH.

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    • Lévitique 1

      13 Il lavera les entrailles et les pattes avec de l'eau, et le prêtre sacrifiera le tout, il brûlera l’offrande sur l'autel. C'est un holocauste, un sacrifice brûlé au feu dont l’odeur est agréable à l'Eternel.

      Lamentations 2

      1 Comment ! A cause de sa colère, le Seigneur maintient de sombres nuages sur la fille de Sion ! Il a précipité du ciel sur la terre la fierté d'Israël ! Il ne s'est pas souvenu de son marchepied, le jour de sa colère !
      2 Le Seigneur a englouti sans pitié tous les domaines de Jacob. Dans sa fureur, il a démoli les forteresses de la fille de Juda, il les a précipitées par terre. Il a profané le royaume et ses chefs.
      3 Dans son ardente colère, il a abattu toute la force d'Israël. Il a retiré sa main droite en présence de l'ennemi. Il a allumé en Jacob comme un feu dont les flammes dévorent tout ce qui l’entoure.
      4 Il a tendu son arc comme un ennemi, sa main droite s'est dressée comme celle d'un assaillant. Il a fait disparaître tout ce qui plaisait aux regards, il a déversé sa fureur comme un feu sur la tente de la fille de Sion.
      5 Le Seigneur a été comme un ennemi : il a englouti Israël, il a englouti tous ses palais, il a détruit ses forteresses. Il a rempli la fille de Juda de plaintes et de gémissements.
      6 Il est passé en force, comme on force la clôture d’un jardin, il a détruit son lieu de rencontre. L'Eternel a fait oublier dans Sion les fêtes et les sabbats et, dans sa violente colère, il a rejeté le roi et le prêtre.
      7 Le Seigneur a repoussé son autel, détesté son sanctuaire. Il a livré entre les mains de l'ennemi les murs des palais de Sion. Des cris ont retenti dans la maison de l'Eternel, comme un jour de fête.
      8 L'Eternel avait projeté de détruire les murs de la fille de Sion. Il a étendu le ruban à mesurer, il n'a pas retiré sa main pour l’empêcher de tout engloutir. Il a plongé dans le deuil remparts et murailles : ensemble ils dépérissent.
      9 Ses portes se sont enfoncées dans la terre, il a démoli et brisé ses verrous. Son roi et ses chefs sont dispersés parmi les nations. Il n'y a plus de loi. Même ses prophètes ne reçoivent plus aucune vision de l'Eternel.
      10 Les anciens de la fille de Sion sont assis par terre, ils restent silencieux ; ils ont couvert leur tête de poussière, ils se sont habillés de sacs. Les jeunes filles de Jérusalem baissent la tête vers la terre.
      11 Mes yeux s’épuisent dans les larmes, je suis profondément tourmenté, ma bile se déverse par terre à cause du désastre qui frappe la fille de mon peuple. Des enfants et des nourrissons tombaient en défaillance sur les places de la ville.
      12 Ils disaient à leur mère : « Où y a-t-il du blé et du vin ? » tandis qu’ils tombaient en défaillance comme des blessés dans les rues de la ville, qu’ils rendaient l'âme sur la poitrine de leur mère.
      13 Que dois-je te dire ? A quoi te comparer, fille de Jérusalem ? Quel exemple te donner pour te consoler, vierge, fille de Sion ? En effet, ton désastre est aussi grand que la mer. Qui pourra te guérir ?
      14 Tes prophètes ont eu pour toi des visions sans valeur ni saveur ; ils n'ont pas dévoilé ta faute afin de changer ton sort. Ils t'ont communiqué des messages mensongers et trompeurs.
      15 Tous les passants applaudissent en te voyant. Ils sifflent, ils secouent leur tête au sujet de la fille de Jérusalem : « Est-ce bien la ville que l’on présentait comme une beauté parfaite, la joie de toute la terre ? »
      16 Tous tes ennemis ouvrent la bouche contre toi, ils sifflent, ils grincent des dents. Ils disent : « Nous l'avons engloutie ! C'est bien le jour que nous attendions. Nous l'avons atteint, nous le voyons ! »
      17 L'Eternel a mis en œuvre ce qu'il avait décidé. Il a accompli sa parole, celle qu'il avait depuis longtemps ordonnée. Il a démoli sans pitié, il a fait de toi la joie de l'ennemi, il a relevé la force de tes adversaires.
      18 Le cœur des vaincus crie vers le Seigneur. Muraille de la fille de Sion, laisse couler tes larmes jour et nuit, comme un torrent ! Ne te donne aucun répit et que ton œil n'ait pas de repos !
      19 Lève-toi, crie ta détresse dans la nuit, au début de tes insomnies ! Déverse ton cœur comme de l'eau devant le Seigneur ! Lève tes mains vers lui pour la vie de tes enfants qui meurent de faim à tous les coins de rue !
      20 « Vois, Eternel ! Regarde qui tu as traité de cette manière ! Fallait-il que des femmes dévorent ceux qu’elles ont mis au monde, les petits enfants dont elles ont pris soin avec tendresse ? Fallait-il que prêtres et prophètes soient massacrés dans le sanctuaire du Seigneur ?
      21 Les enfants et les vieillards sont couchés par terre dans les rues, mes jeunes filles et mes jeunes hommes sont tombés sous les coups d'épée. Tu les as tués, le jour de ta colère, tu les as massacrés sans pitié.
      22 Tu convoques comme pour un jour de fête ceux qui me terrorisent de tous côtés. Le jour de la colère de l’Eternel, il n'y a eu ni rescapé ni survivant. Ceux dont j’avais pris soin avec tendresse et que j’avais élevés, mon ennemi les a exterminés. »

      Jean 1

      1 Au commencement, la Parole existait déjà. La Parole était avec Dieu et la Parole était Dieu.
      4 En elle il y avait la vie, et cette vie était la lumière des êtres humains.
      5 La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas accueillie.
      8 Il n'était pas la lumière, mais il vint pour rendre témoignage à la lumière.
      10 Elle était dans le monde et le monde a été fait par elle, pourtant le monde ne l'a pas reconnue.
      20 Il déclara et sans restriction affirma : « Moi, je ne suis pas le Messie. »

      Jean 2

      1 Or, le troisième jour, il y eut des noces à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là.
      4 Jésus lui répondit : « Que me veux-tu, femme ? Mon heure n'est pas encore venue. »
      7 Jésus leur dit : « Remplissez d'eau ces jarres. » Et ils les remplirent jusqu'au bord.
      8 « Puisez maintenant, leur dit-il, et apportez-en à l'organisateur du repas. » Et ils lui en apportèrent.
      10 et lui dit : « Tout homme sert d'abord le bon vin, puis le moins bon après qu'on s'est enivré ; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à présent ! »
      15 Alors il fit un fouet avec des cordes et les chassa tous du temple, ainsi que les brebis et les bœufs. Il dispersa la monnaie des changeurs et renversa leurs tables.
      18 Les Juifs prirent la parole et lui dirent : « Quel signe nous montres-tu, pour agir de cette manière ? »
      19 Jésus leur répondit : « Détruisez ce temple et en 3 jours je le relèverai. »
      24 Mais Jésus n'avait pas confiance en eux, parce qu'il les connaissait tous.

      Jean 3

      1 Or, il y avait parmi les pharisiens un homme du nom de Nicodème, un chef des Juifs.
      2 Il vint de nuit trouver Jésus et lui dit : « Maître, nous savons que tu es un enseignant envoyé par Dieu, car personne ne peut faire ces signes miraculeux que tu fais si Dieu n'est pas avec lui. »
      3 Jésus lui répondit : « En vérité, en vérité, je te le dis, à moins de naître de nouveau, personne ne peut voir le royaume de Dieu. »
      9 Nicodème reprit la parole et lui dit : « Comment cela peut-il se faire ? »
      11 En vérité, en vérité, je te le dis, nous disons ce que nous savons et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu, et vous ne recevez pas notre témoignage.
      13 Personne n'est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme [qui est dans le ciel].
      14 » Et tout comme Moïse a élevé le serpent dans le désert, il faut aussi que le Fils de l'homme soit élevé
      18 Celui qui croit en lui n'est pas jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
      20 En effet, toute personne qui fait le mal déteste la lumière, et elle ne vient pas à la lumière pour éviter que ses actes soient dévoilés.
      24 En effet, Jean n'avait pas encore été mis en prison.

      Jean 4

      1 Le Seigneur apprit que les pharisiens avaient entendu dire qu'il faisait et baptisait plus de disciples que Jean.
      3 Alors il quitta la Judée et retourna en Galilée.
      7 Une femme de Samarie vint puiser de l'eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. »
      8 En effet, ses disciples étaient allés à la ville pour acheter de quoi manger.
      10 Jésus lui répondit : « Si tu savais quel est le cadeau de Dieu et qui est celui qui te dit : ‘Donne-moi à boire’, tu lui aurais toi-même demandé à boire et il t'aurait donné de l'eau vive. »

      Jean 5

      1 Après cela, il y eut une fête juive et Jésus monta à Jérusalem.
      4 [car un ange descendait de temps en temps dans la piscine et agitait l'eau ; et le premier qui descendait dans l'eau après qu'elle avait été agitée était guéri, quelle que soit sa maladie. ]
      6 Jésus le vit couché et, sachant qu'il était malade depuis longtemps, il lui dit : « Veux-tu être guéri ? »
      7 L'infirme lui répondit : « Seigneur, je n'ai personne pour me plonger dans la piscine quand l'eau est agitée, et pendant que j'y vais, un autre descend avant moi. »
      15 Cet homme s'en alla annoncer aux Juifs que c'était Jésus qui l'avait guéri.
      16 C'est pourquoi les Juifs poursuivaient Jésus [et cherchaient à le faire mourir], parce qu'il avait fait cela le jour du sabbat.
      18 Voilà pourquoi les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir : parce que non seulement il violait le sabbat, mais il appelait aussi Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu.
      21 En effet, tout comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, le Fils aussi donne la vie à qui il veut.
      24 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole et qui croit à celui qui m'a envoyé a la vie éternelle ; il ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie.

      Jean 7

      18 Celui qui parle de sa propre initiative cherche sa propre gloire, mais si quelqu'un cherche la gloire de celui qui l'a envoyé, celui-là est vrai et il n'y a pas d'injustice en lui.

      Jean 20

      17 Jésus lui dit : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers mon Père, mais va trouver mes frères et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. »

      1 Corinthiens 4

      14 Ce n'est pas pour vous faire honte que j'écris cela, mais je vous avertis comme mes enfants bien-aimés.

      Galates 4

      13 mais, vous le savez, c'est à cause d'un problème physique que je vous ai annoncé l'Evangile pour la première fois.

      1 Timothée 2

      1 J’encourage donc avant tout à faire des demandes, des prières, des supplications, des prières de reconnaissance pour tous les hommes,
      2 pour les rois et pour tous ceux qui exercent l’autorité, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et en tout respect.
      3 Voilà ce qui est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur,
      4 lui qui désire que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité.
      5 En effet, il y a un seul Dieu et il y a aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes : un homme, Jésus-Christ,
      6 qui s'est donné lui-même en rançon pour tous. Tel est le témoignage rendu au moment voulu
      7 et pour lequel j'ai été établi prédicateur et apôtre – je dis la vérité [devant Christ], je ne mens pas – chargé d'enseigner les non-Juifs dans la foi et la vérité.
      8 Je veux donc que les hommes prient en tout lieu en élevant des mains pures, sans colère ni arrière-pensées.

      1 Jean 1

      1 Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché concernant la parole de la vie, nous vous l’annonçons.
      2 La vie, en effet, s’est manifestée ; nous l'avons vue, nous en sommes témoins et nous vous l’annonçons, cette vie éternelle qui était auprès du Père et qui s’est manifestée à nous.
      3 Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l'annonçons [à vous aussi] afin que vous aussi, vous soyez en communion avec nous. Or, c’est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ que nous sommes en communion,
      4 et nous vous écrivons cela afin que notre joie soit complète.
      5 Voici le message que nous avons entendu de lui et que nous vous annonçons : Dieu est lumière et il n'y a pas de ténèbres en lui.
      6 Si nous disons que nous sommes en communion avec lui tout en marchant dans les ténèbres, nous mentons et nous ne mettons pas la vérité en pratique.
      7 Mais si nous marchons dans la lumière, tout comme Dieu lui-même est dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres et le sang de Jésus[-Christ] son Fils nous purifie de tout péché.
      8 Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous trompons nous-mêmes et la vérité n'est pas en nous.
      9 Si nous reconnaissons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier de tout mal.
      10 Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous faisons de Dieu un menteur, et sa parole n'est pas en nous.

      1 Jean 2

      1 Mes petits enfants, je vous écris cela afin que vous ne péchiez pas. Mais si quelqu'un a péché, nous avons un défenseur auprès du Père, Jésus-Christ le juste.
      2 Il est lui-même la victime expiatoire pour nos péchés, et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier.
      3 Si nous gardons les commandements de Christ, nous savons par là que nous l'avons connu.
      4 Celui qui prétend l’avoir connu alors qu’il ne garde pas ses commandements est un menteur, et la vérité n'est pas en lui.
      5 Mais l'amour de Dieu est vraiment parfait en celui qui garde sa parole : c'est à cela que nous reconnaissons que nous sommes en lui.
      6 Celui qui affirme demeurer en Christ doit aussi vivre comme il a lui-même vécu.
      7 Frères et sœurs, ce n'est pas un commandement nouveau que je vous écris, mais un commandement ancien, celui que vous avez reçu depuis le début. Ce commandement ancien, c’est la parole que vous avez entendue [dès le commencement].
      8 Toutefois, c'est aussi un commandement nouveau que je vous écris ; sa nouveauté se vérifie en lui et en vous, car les ténèbres se dissipent et la vraie lumière brille déjà.
      9 Celui qui prétend être dans la lumière tout en détestant son frère est encore dans les ténèbres.
      10 Celui qui aime son frère reste dans la lumière, et il n'y a en lui rien qui puisse le faire trébucher.
      11 En revanche, celui qui déteste son frère est dans les ténèbres ; il marche dans les ténèbres, sans savoir où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux.
      12 Je vous écris, petits enfants, parce que vos péchés vous sont pardonnés à cause de son nom.
      13 Je vous écris, pères, parce que vous connaissez celui qui est dès le commencement. Je vous écris, jeunes gens, parce que vous avez vaincu le mauvais. Je vous écris, petits enfants, parce que vous connaissez le Père.
      14 Je vous ai écrit, pères, parce que vous connaissez celui qui est dès le commencement. Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, que la parole de Dieu demeure en vous et que vous avez vaincu le mauvais.
      15 N'aimez pas le monde ni ce qui est dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est pas en lui.
      16 En effet, tout ce qui est dans le monde – la convoitise qui est dans l’homme, la convoitise des yeux et l’orgueil dû aux richesses – vient non du Père, mais du monde.
    • Lévitique 1

      13 Il lavera avec de l’eau les entrailles et les pattes. Le sacrificateur offrira le tout et le brûlera sur l’autel. C’est un holocauste consumé par le feu, d’une agréable odeur à l’Éternel.

      Lamentations 2

      1 Quoi donc ! le Seigneur, dans sa colère, A couvert de nuages la fille de Sion ! Il a précipité du ciel sur la terre La splendeur d’Israël ! Il ne s’est pas souvenu de son marchepied Au jour de sa colère !
      2 Le Seigneur a englouti sans ménagement Toutes les demeures de Jacob ; Il a, dans sa fureur, abattu Les forteresses de la fille de Juda, Il les a jetées à terre ; Il a profané le royaume et ses princes.
      3 Il a, dans son ardente colère, abattu Toute la force d’Israël ; Il a retiré sa droite en arrière En présence de l’ennemi ; Il a allumé en Jacob comme un feu brûlant Qui dévore de tous côtés.
      4 Il a tendu son arc comme un ennemi ; Sa droite s’est dressée comme (celle d’) un adversaire ; Il a tué tout ce qui charmait les yeux ; Il a répandu sa fureur comme le feu Sur la tente de la fille de Sion.
      5 Le Seigneur est devenu comme un ennemi ; Il a englouti Israël, Il a englouti tous ses donjons, Il a détruit ses forteresses ; Il a multiplié chez la fille de Juda Plaintes et gémissements.
      6 Il a forcé sa clôture comme celle d’un jardin, Il a détruit (le lieu de) son assemblée ; L’Éternel a fait oublier en Sion Assemblée solennelle et sabbat Et, dans l’indignation de sa colère, Il a livré aux outrages roi et sacrificateur.
      7 Le Seigneur a rejeté son autel, Dédaigné son sanctuaire ; Il a livré entre les mains de l’ennemi Les murailles des donjons (de Sion) ; Des appels ont retenti dans la Maison de l’Éternel Comme en un jour de solennité.
      8 L’Éternel a résolu de détruire La muraille de la fille de Sion ; Il a tendu le cordeau, il n’a pas retiré Sa main sans les avoir engloutis ; Il a mis en deuil rempart et muraille, L’un et l’autre délabrés.
      9 Ses portes se sont enfoncées dans la terre ; Il en a détruit, rompu les verrous. Son roi et ses ministres sont parmi les nations ; Il n’y a plus de loi. Même ses prophètes n’obtiennent plus De vision de la part de l’Éternel.
      10 Les anciens de la fille de Sion Sont assis à terre, ils restent muets ; Ils ont jeté de la poussière sur leur tête, Ils se sont revêtus de sacs ; Les vierges de Jérusalem Baissent la tête vers la terre.
      11 Mes yeux se consument dans les larmes Mes entrailles bouillonnent, Ma bile se répand sur la terre A cause du désastre de la fille de mon peuple, Parce que des enfants et des nourrissons défaillent Sur les places de la cité.
      12 Ils disaient à leurs mères : Où (trouver) du blé et du vin ? Et ils défaillaient comme des blessés Sur les places de la ville, Ils rendaient leur (dernier) souffle Sur le sein de leurs mères.
      13 Que te dirai-je encore ? Qui serait pour moi ton égale, Et quelle consolation te donner, Vierge, fille de Sion ? Car ton désastre est aussi grand que la mer : Qui pourra te guérir ?
      14 Tes prophètes ont eu pour toi des visions Vaines et fades ; Ils n’ont pas mis à nu ta faute Afin de détourner de toi la captivité ; Ils ont eu pour toi la vision D’oracles vains et décevants.
      15 Tous les passants Battent des mains sur toi, Ils sifflent, hochent la tête Contre la fille de Jérusalem : Est-ce là cette ville qu’on appelait Une beauté parfaite, la joie de toute la terre ?
      16 Tous tes ennemis Ouvrent la bouche contre toi, Ils sifflent, ils grincent des dents, Ils disent : Nous l’avons engloutie ! C’est bien le jour que nous espérions, Nous l’avons atteint, nous le voyons !
      17 L’Éternel a exécuté ce qu’il avait décidé, Il a accompli la parole Qu’il avait décrétée dès les temps anciens, Il a détruit sans ménagement : Il a fait de toi la joie de l’ennemi, Il a élevé la force de tes adversaires.
      18 Leur cœur crie vers le Seigneur. Muraille de la fille de Sion, Laisse couler (tes) larmes comme un torrent ! Ne te donne aucun répit, Et que la pupille de ton œil n’ait pas de repos !
      19 Lève-toi, lance une clameur Au début des veilles de la nuit ! Répands ton cœur comme de l’eau Devant la face du Seigneur ! Lève tes mains vers lui Pour la vie de tes enfants Qui défaillent de faim A tous les coins de rues.
      20 Vois, Éternel, regarde Qui tu as ainsi traité ! Fallait-il que des femmes dévorent le fruit de leurs entrailles, Les petits enfants tendrement aimés ? Que sacrificateurs et prophètes Soient tués dans le sanctuaire du Seigneur ?
      21 Les adolescents et les vieillards Gisent par terre dans les rues ; Mes vierges et mes jeunes hommes Sont tombés par l’épée ; Tu as tué, au jour de ta colère, Tu as égorgé sans ménagement.
      22 Tu as appelé sur moi l’effroi de tous côtés, Comme en un jour de solennité. Au jour de la colère de l’Éternel, Il n’y eut ni rescapé ni survivant. Ceux que j’avais tendrement aimés et élevés, Mon ennemi les a consumés.

      Jean 1

      1 Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.
      4 En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes.
      5 La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas accueillie.
      8 Il n’était pas la lumière, mais (il vint) pour rendre témoignage à la lumière.
      10 Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l’a pas connue.
      20 Toi, qui es-tu ? Il confessa sans le nier, il confessa : Moi, je ne suis pas le Christ.

      Jean 2

      1 Trois jours après, il y eut des noces à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là.
      4 Jésus lui dit : Femme, qu’y-a-t-il entre toi et moi ? Mon heure n’est pas encore venue.
      7 Jésus leur dit : Remplissez d’eau ces jarres. Et ils les remplirent jusqu’en haut.
      8 Puisez maintenant, leur dit-il, et portez-en à l’organisateur du repas. Et ils lui en portèrent.
      10 il appela l’époux et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin, puis le moins bon après qu’on s’est enivré ; toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent.
      15 Il fit un fouet de cordes et les chassa tous hors du temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il dispersa la monnaie des changeurs, renversa les tables
      18 Les Juifs prirent la parole et lui dirent : Quel miracle nous montres-tu pour agir de la sorte ?
      19 Jésus leur répondit : Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai.
      24 mais Jésus ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait tous,

      Jean 3

      1 Mais il y avait parmi les Pharisiens un chef des Juifs, nommé Nicodème ;
      2 il vint de nuit auprès de Jésus et lui dit : Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui.
      3 Jésus lui répondit : En vérité, en vérité je te le dis, si un homme ne naît de nouveau il ne peut voir le royaume de Dieu.
      9 Nicodème reprit la parole : Comment cela peut-il se faire ?
      11 En vérité, en vérité, je te le dis, nous disons ce que nous savons, et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu ; et vous ne recevez pas notre témoignage.
      13 Personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme [qui est dans le ciel].
      14 Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut, de même, que le Fils de l’homme soit élevé,
      18 Celui qui croit en lui n’est pas jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
      20 Car quiconque fait le mal a de la haine pour la lumière et ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient réprouvées ;
      24 Car Jean n’avait pas encore été jeté en prison.

      Jean 4

      1 Le Seigneur sut que les Pharisiens avaient appris qu’il faisait et baptisait plus de disciples que Jean.
      3 Alors il quitta la Judée et repartit pour la Galilée.
      7 Une femme de Samarie vint puiser de l’eau. Jésus lui dit : Donne-moi à boire.
      8 Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres.
      10 Jésus lui répondit : Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire ! c’est toi qui lui aurais demandé (à boire), et il t’aurait donné de l’eau vive.

      Jean 5

      1 Après cela, il y eut une fête des Juifs et Jésus monta à Jérusalem.
      4 car un ange descendait périodiquement dans la piscine et agitait l’eau, et celui qui y descendait le premier après que l’eau avait été agitée, était guéri, quelle qu’ait été sa maladie].
      6 Jésus le vit couché, et sachant qu’il était déjà là depuis longtemps, lui dit : Veux-tu retrouver la santé ?
      7 Le malade lui répondit : Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans la piscine quand l’eau est agitée, et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi.
      15 Cet homme s’en alla et dit aux Juifs que c’était Jésus qui lui avait rendu la santé.
      16 C’est pourquoi les Juifs poursuivaient Jésus, parce qu’il faisait cela pendant le sabbat.
      18 A cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement parce qu’il violait le sabbat, mais parce qu’il disait que Dieu était son propre Père, se faisant ainsi lui-même égal à Dieu.
      21 En effet, comme le Père ressuscite les morts et les fait vivre, de même aussi le Fils fait vivre qui il veut.
      24 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie.

      Jean 7

      18 Celui dont les paroles viennent de lui-même cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l’a envoyé est vrai, et il n’y a pas d’injustice en lui.

      Jean 20

      17 Jésus lui dit : Ne me touche pas ; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va vers mes frères et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu.

      1 Corinthiens 4

      14 Ce n’est pas pour vous faire honte que j’écris cela ; mais je vous avertis comme mes enfants bien-aimés.

      Galates 4

      13 Vous ne m’avez fait aucun tort. Vous le savez : ce fut à cause d’une maladie que je vous ai pour la première fois annoncé l’Évangile.

      1 Timothée 2

      1 J’exhorte donc, en tout premier lieu, à faire des requêtes, prières, intercessions, actions de grâces, pour tous les hommes,
      2 pour les rois et pour tous ceux qui occupent une position supérieure, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et dignité.
      3 Cela est bon et agréable devant Dieu, notre Sauveur,
      4 qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité.
      5 Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu, et les hommes, le Christ-Jésus homme,
      6 qui s’est donné lui-même en rançon pour tous : c’est le témoignage rendu en temps voulu,
      7 pour lequel j’ai été moi-même établi prédicateur et apôtre – je dis la vérité, je ne mens pas –, docteur des païens, dans la foi et la vérité.
      8 Je veux donc que les hommes prient en tout lieu, en élevant des mains pures, sans colère ni contestation.

      1 Jean 1

      1 Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la parole de la vie,
      2 – et la vie a été manifestée, nous l’avons vue, nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée, –
      3 ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi, vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils, Jésus-Christ.
      4 Ceci, nous l’écrivons, afin que notre joie soit complète.
      5 Voici le message que nous avons entendu de lui et que nous vous annonçons : Dieu est lumière, il n’y a pas en lui de ténèbres.
      6 Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons et nous ne pratiquons pas la vérité.
      7 Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché.
      8 Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est pas en nous.
      9 Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice.
      10 Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est pas en nous.

      1 Jean 2

      1 Mes petits enfants, je vous écris ceci, afin que vous ne péchiez pas. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste.
      2 Il est lui-même victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier.
      3 A ceci nous reconnaissons que nous l’avons connu : si nous gardons ses commandements.
      4 Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est pas en lui.
      5 Mais celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est vraiment parfait en lui. A ceci nous reconnaissons que nous sommes en lui :
      6 celui qui déclare demeurer en lui, doit marcher aussi comme lui (le Seigneur) a marché.
      7 Bien-aimés, ce n’est pas un commandement nouveau que je vous écris, mais un commandement ancien, que vous avez eu dès le commencement ; ce commandement ancien, c’est la parole que vous avez entendue.
      8 D’autre part, c’est un commandement nouveau que je vous écris ; ceci est vrai pour lui et pour vous, car les ténèbres passent, et la lumière véritable brille déjà.
      9 Celui qui prétend être dans la lumière, tout en haïssant son frère, est encore dans les ténèbres.
      10 Celui qui aime son frère demeure dans la lumière et ne risque pas de tomber.
      11 Mais celui qui a de la haine pour son frère est dans les ténèbres ; il marche dans les ténèbres et ne sait où il va, parce que les ténèbres ont rendu ses yeux aveugles.
      12 Je vous écris, petits enfants, parce que vos péchés vous sont pardonnés à cause de son nom.
      13 Je vous écris, pères, parce que vous avez connu celui qui est dès le commencement. Je vous écris, jeunes gens, parce que vous avez vaincu le Malin. Je vous ai écrit, jeunes enfants, parce que vous avez connu le Père.
      14 Je vous ai écrit, pères, parce que vous avez connu celui qui est dès le commencement. Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, que la parole de Dieu demeure en vous et que vous avez vaincu le Malin.
      15 N’aimez pas le monde, ni ce qui est dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui ;
      16 car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie, ne vient pas du Père, mais vient du monde.
    • Lévitique 1

      13 but the innards and the legs he shall wash with water. The priest shall offer the whole, and burn it on the altar. It is a burnt offering, an offering made by fire, of a pleasant aroma to Yahweh.

      Lamentations 2

      1 How has the Lord covered the daughter of Zion with a cloud in his anger! He has cast down from heaven to the earth the beauty of Israel, And hasn't remembered his footstool in the day of his anger.
      2 The Lord has swallowed up all the habitations of Jacob, and has not pitied: He has thrown down in his wrath the strongholds of the daughter of Judah; He has brought them down to the ground; he has profaned the kingdom and its princes.
      3 He has cut off in fierce anger all the horn of Israel; He has drawn back his right hand from before the enemy: He has burned up Jacob like a flaming fire, which devours all around.
      4 He has bent his bow like an enemy, he has stood with his right hand as an adversary, Has killed all that were pleasant to the eye: In the tent of the daughter of Zion he has poured out his wrath like fire.
      5 The Lord has become as an enemy, he has swallowed up Israel; He has swallowed up all her palaces, he has destroyed his strongholds; He has multiplied in the daughter of Judah mourning and lamentation.
      6 He has violently taken away his tabernacle, as if it were of a garden; he has destroyed his place of assembly: Yahweh has caused solemn assembly and Sabbath to be forgotten in Zion, Has despised in the indignation of his anger the king and the priest.
      7 The Lord has cast off his altar, he has abhorred his sanctuary; He has given up into the hand of the enemy the walls of her palaces: They have made a noise in the house of Yahweh, as in the day of a solemn assembly.
      8 Yahweh has purposed to destroy the wall of the daughter of Zion; He has stretched out the line, he has not withdrawn his hand from destroying; He has made the rampart and wall to lament; they languish together.
      9 Her gates are sunk into the ground; he has destroyed and broken her bars: Her king and her princes are among the nations where the law is not; Yes, her prophets find no vision from Yahweh.
      10 The elders of the daughter of Zion sit on the ground, they keep silence; They have cast up dust on their heads; they have clothed themselves with sackcloth: The virgins of Jerusalem hang down their heads to the ground.
      11 My eyes do fail with tears, my heart is troubled; My liver is poured on the earth, because of the destruction of the daughter of my people, Because the young children and the infants swoon in the streets of the city.
      12 They tell their mothers, Where is grain and wine? When they swoon as the wounded in the streets of the city, When their soul is poured out into their mothers' bosom.
      13 What shall I testify to you? what shall I liken to you, daughter of Jerusalem? What shall I compare to you, that I may comfort you, virgin daughter of Zion? For your breach is great like the sea: who can heal you?
      14 Your prophets have seen for you false and foolish visions; They have not uncovered your iniquity, to bring back your captivity, but have seen for you false oracles and causes of banishment.
      15 All that pass by clap their hands at you. They hiss and wag their head at the daughter of Jerusalem, saying, Is this the city that men called The perfection of beauty, The joy of the whole earth?
      16 All your enemies have opened their mouth wide against you; They hiss and gnash the teeth; they say, We have swallowed her up; Certainly this is the day that we looked for; we have found, we have seen it.
      17 Yahweh has done that which he purposed; he has fulfilled his word that he commanded in the days of old; He has thrown down, and has not pitied: He has caused the enemy to rejoice over you; he has exalted the horn of your adversaries.
      18 Their heart cried to the Lord: wall of the daughter of Zion, let tears run down like a river day and night; Give yourself no respite; don't let the apple of your eye cease.
      19 Arise, cry out in the night, at the beginning of the watches; Pour out your heart like water before the face of the Lord: Lift up your hands toward him for the life of your young children, that faint for hunger at the head of every street.
      20 Look, Yahweh, and see to whom you have done thus! Shall the women eat their fruit, the children that are dandled in the hands? Shall the priest and the prophet be killed in the sanctuary of the Lord?
      21 The youth and the old man lie on the ground in the streets; My virgins and my young men are fallen by the sword: You have killed them in the day of your anger; you have slaughtered, and not pitied.
      22 You have called, as in the day of a solemn assembly, my terrors on every side; There was none that escaped or remained in the day of Yahweh's anger: Those that I have dandled and brought up has my enemy consumed.

      Jean 1

      1 In the beginning was the Word, and the Word was with God, and the Word was God.
      4 In him was life, and the life was the light of men.
      5 The light shines in the darkness, and the darkness hasn't overcome it.
      8 He was not the light, but was sent that he might testify about the light.
      10 He was in the world, and the world was made through him, and the world didn't recognize him.
      20 He declared, and didn't deny, but he declared, "I am not the Christ."

      Jean 2

      1 The third day, there was a marriage in Cana of Galilee. Jesus' mother was there.
      4 Jesus said to her, "Woman, what does that have to do with you and me? My hour has not yet come."
      7 Jesus said to them, "Fill the water pots with water." They filled them up to the brim.
      8 He said to them, "Now draw some out, and take it to the ruler of the feast." So they took it.
      10 and said to him, "Everyone serves the good wine first, and when the guests have drunk freely, then that which is worse. You have kept the good wine until now!"
      15 He made a whip of cords, and threw all out of the temple, both the sheep and the oxen; and he poured out the changers' money, and overthrew their tables.
      18 The Jews therefore answered him, "What sign do you show us, seeing that you do these things?"
      19 Jesus answered them, "Destroy this temple, and in three days I will raise it up."
      24 But Jesus didn't trust himself to them, because he knew everyone,

      Jean 3

      1 Now there was a man of the Pharisees named Nicodemus, a ruler of the Jews.
      2 The same came to him by night, and said to him, "Rabbi, we know that you are a teacher come from God, for no one can do these signs that you do, unless God is with him."
      3 Jesus answered him, "Most certainly, I tell you, unless one is born anew, he can't see the Kingdom of God."
      9 Nicodemus answered him, "How can these things be?"
      11 Most certainly I tell you, we speak that which we know, and testify of that which we have seen, and you don't receive our witness.
      13 No one has ascended into heaven, but he who descended out of heaven, the Son of Man, who is in heaven.
      14 As Moses lifted up the serpent in the wilderness, even so must the Son of Man be lifted up,
      18 He who believes in him is not judged. He who doesn't believe has been judged already, because he has not believed in the name of the one and only Son of God.
      20 For everyone who does evil hates the light, and doesn't come to the light, lest his works would be exposed.
      24 For John was not yet thrown into prison.

      Jean 4

      1 Therefore when the Lord knew that the Pharisees had heard that Jesus was making and baptizing more disciples than John
      3 he left Judea, and departed into Galilee.
      7 A woman of Samaria came to draw water. Jesus said to her, "Give me a drink."
      8 For his disciples had gone away into the city to buy food.
      10 Jesus answered her, "If you knew the gift of God, and who it is who says to you, 'Give me a drink,' you would have asked him, and he would have given you living water."

      Jean 5

      1 After these things, there was a feast of the Jews, and Jesus went up to Jerusalem.
      4 for an angel went down at certain times into the pool, and stirred up the water. Whoever stepped in first after the stirring of the water was made whole of whatever disease he had.
      6 When Jesus saw him lying there, and knew that he had been sick for a long time, he asked him, "Do you want to be made well?"
      7 The sick man answered him, "Sir, I have no one to put me into the pool when the water is stirred up, but while I'm coming, another steps down before me."
      15 The man went away, and told the Jews that it was Jesus who had made him well.
      16 For this cause the Jews persecuted Jesus, and sought to kill him, because he did these things on the Sabbath.
      18 For this cause therefore the Jews sought all the more to kill him, because he not only broke the Sabbath, but also called God his own Father, making himself equal with God.
      21 For as the Father raises the dead and gives them life, even so the Son also gives life to whom he desires.
      24 "Most certainly I tell you, he who hears my word, and believes him who sent me, has eternal life, and doesn't come into judgment, but has passed out of death into life.

      Jean 7

      18 He who speaks from himself seeks his own glory, but he who seeks the glory of him who sent him is true, and no unrighteousness is in him.

      Jean 20

      17 Jesus said to her, "Don't hold me, for I haven't yet ascended to my Father; but go to my brothers, and tell them, 'I am ascending to my Father and your Father, to my God and your God.'"

      1 Corinthiens 4

      14 I don't write these things to shame you, but to admonish you as my beloved children.

      Galates 4

      13 but you know that because of weakness of the flesh I preached the Good News to you the first time.

      1 Timothée 2

      1 I exhort therefore, first of all, that petitions, prayers, intercessions, and givings of thanks, be made for all men:
      2 for kings and all who are in high places; that we may lead a tranquil and quiet life in all godliness and reverence.
      3 For this is good and acceptable in the sight of God our Savior;
      4 who desires all people to be saved and come to full knowledge of the truth.
      5 For there is one God, and one mediator between God and men, the man Christ Jesus,
      6 who gave himself as a ransom for all; the testimony in its own times;
      7 to which I was appointed a preacher and an apostle (I am telling the truth in Christ, not lying), a teacher of the Gentiles in faith and truth.
      8 I desire therefore that the men in every place pray, lifting up holy hands without anger and doubting.

      1 Jean 1

      1 That which was from the beginning, that which we have heard, that which we have seen with our eyes, that which we saw, and our hands touched, concerning the Word of life
      2 (and the life was revealed, and we have seen, and testify, and declare to you the life, the eternal life, which was with the Father, and was revealed to us);
      3 that which we have seen and heard we declare to you, that you also may have fellowship with us. Yes, and our fellowship is with the Father, and with his Son, Jesus Christ.
      4 And we write these things to you, that our joy may be fulfilled.
      5 This is the message which we have heard from him and announce to you, that God is light, and in him is no darkness at all.
      6 If we say that we have fellowship with him and walk in the darkness, we lie, and don't tell the truth.
      7 But if we walk in the light, as he is in the light, we have fellowship with one another, and the blood of Jesus Christ, his Son, cleanses us from all sin.
      8 If we say that we have no sin, we deceive ourselves, and the truth is not in us.
      9 If we confess our sins, he is faithful and righteous to forgive us the sins, and to cleanse us from all unrighteousness.
      10 If we say that we haven't sinned, we make him a liar, and his word is not in us.

      1 Jean 2

      1 My little children, I write these things to you so that you may not sin. If anyone sins, we have a Counselor with the Father, Jesus Christ, the righteous.
      2 And he is the atoning sacrifice for our sins, and not for ours only, but also for the whole world.
      3 This is how we know that we know him: if we keep his commandments.
      4 One who says, "I know him," and doesn't keep his commandments, is a liar, and the truth isn't in him.
      5 But whoever keeps his word, God's love has most certainly been perfected in him. This is how we know that we are in him:
      6 he who says he remains in him ought himself also to walk just like he walked.
      7 Brothers, I write no new commandment to you, but an old commandment which you had from the beginning. The old commandment is the word which you heard from the beginning.
      8 Again, I write a new commandment to you, which is true in him and in you; because the darkness is passing away, and the true light already shines.
      9 He who says he is in the light and hates his brother, is in the darkness even until now.
      10 He who loves his brother remains in the light, and there is no occasion for stumbling in him.
      11 But he who hates his brother is in the darkness, and walks in the darkness, and doesn't know where he is going, because the darkness has blinded his eyes.
      12 I write to you, little children, because your sins are forgiven you for his name's sake.
      13 I write to you, fathers, because you know him who is from the beginning. I write to you, young men, because you have overcome the evil one. I write to you, little children, because you know the Father.
      14 I have written to you, fathers, because you know him who is from the beginning. I have written to you, young men, because you are strong, and the word of God remains in you, and you have overcome the evil one.
      15 Don't love the world, neither the things that are in the world. If anyone loves the world, the Father's love isn't in him.
      16 For all that is in the world, the lust of the flesh, the lust of the eyes, and the pride of life, isn't the Father's, but is the world's.
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