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JEAN (évangile de) 4.

-Histoire -Auteur du Livre
IV Histoire du livre.

Les ouvrages qui nous viennent de l'antiquité sont dépourvus des indications que nous trouvons en tête des livres imprimés ; de plus, circulant en manuscrits et n'étant pas toujours reproduits avec beaucoup de soin, ils étaient exposés à bien des détériorations par suite d'erreurs de copistes, aussi bien que par le fait d'altérations volontaires, d'adjonctions et de retranchements. Aussi se pose-t-il régulièrement à leur sujet des questions auxquelles on ne parvient pas toujours à répondre avec une entière certitude. Il en est quatre que nous devons examiner brièvement ici, laissant celle de l'auteur pour notre dernier chapitre.

1.

DATE DE LA REDACTION.

En l'absence de tout renseignement précis, nous devons nous contenter sur ce point d'une détermination approximative. Nous n'en sommes, du reste, plus au temps où l'école de Tubingue, égarée par la conception qu'elle se faisait des origines chrétiennes, croyait devoir descendre jusque dans la seconde moitié du II e siècle (160-170). L'étude extrêmement minutieuse qui se poursuit depuis cent ans et qui porte à la fois sur l'évangile lui-même et sur les plus anciennes attestations ecclésiastiques, a amené les savants qui ne peuvent admettre que ce livre soit l'oeuvre d'un apôtre à en placer la composition dans le premier quart du siècle, soit de l'an 100 à l'an 125. Ceux qui lui assignent l'apôtre Jean pour auteur estiment--et il est impossible d'établir qu'ils ont tort--que sa rédaction est antérieure à l'an 100. Mais jusqu'où peut-on remonter ? Le fait qu'il faut tenir pour certain que l'auteur a connu les Synoptiques et les a rectifiés sur certains points suppose que ces écrits jouissaient déjà d'une certaine notoriété et entraîne que, pour le 4 e évangile, il n'est pas indiqué de remonter au delà de l'an 90.

2.

LIEU DE LA COMPOSITION.

La tradition unanime de l'ancienne Église place la composition de l'évangile en Asie Mineure et indique Éphèse comme l'endroit où Jean a achevé sa carrière et où, cédant aux sollicitations de ses disciples, il mit par écrit ses souvenirs. Cette donnée est confirmée par l'évangile lui-même, qui, visiblement, fut écrit pour des lecteurs ignorants du langage et des usages palestiniens ; preuve en soit le soin que l'auteur prend de traduire les termes hébreux, même assez répandus, comme rabbi (Jn 1:39), Messie (Jn 1:42), de donner la signification des mots Céphas , (Jn 1:43) Siloé (Jn 9:7), Gabbatha (Jn 19:13), de noter que Béthesda est un nom hébreu et de signaler les usages juifs (Jn 2:6,13 4:9 7:2 18:31). L'évang, parle des Juifs comme d'un peuple étranger, et l'expression : les Juifs y remplace la locution si courante des Synoptiques : les chefs du -peuple et les pharisiens. A noter l'intérêt que l'auteur trouve à relever qu'une fois, au moins, Jésus fut en rapport avec des Grecs (Jn 12:20,27). Ce n'était guère que dans un milieu hellénique que de telles précautions étaient nécessaires et que de tels souvenirs avaient leur à-propos ; or, des divers milieux helléniques auxquels on pourrait penser, le plus influent, vers la fin du I er siècle, celui vers lequel un apôtre obligé de quitter la Palestine devait le plus naturellement tourner ses pas, c'était incontestablement l'Asie Mineure, et, en Asie Mineure, Éphèse était la métropole qui devait tout particulièrement l'attirer.

3.

MODE DE COMPOSITION.

Ce n'est que tout récemment que l'on s'est rendu compte qu'il pouvait être intéressant de rechercher les procédés de composition adoptés par l'auteur. Il était naguère admis de tous que le 4 e évangile, qu'il fût ou non l'oeuvre d'un apôtre, était d'une seule venue et que si même l'écrivain avait eu à sa disposition des sources écrites, il se les était complètement assimilées et les avait fondues dans sa narration. Tout au plus envisageait-on la possibilité de quelques retouches ou gloses postérieures pour se débarrasser de quelques remarques qui donnaient du tourment aux exégètes ; ainsi la réflexion de Jn 2:21 (Il disait cela du temple de son corps), l'injonction de Jn 14:31 (Levez-vous, partons d'ici), et l'intercala-tion décidément surprenante du nom de Jésus-Christ dans la prière sacerdotale (Jn 17:3). La situation a changé depuis que divers savants allemands, Schwartz et Wellhausen en particulier, frappés d'assez nombreuses incohérences soit entre les diverses parties de l'évangile, soit dans le cours de certaines narrations, spécialement dans le récit de la passion, ont émis l'idée que l'auteur avait utilisé plus ou moins librement et raccordé plus ou moins habilement des documents antérieurs, parmi lesquels les Synoptiques et, sans doute, un écrit assez étendu, qui lui aurait servi de base. L'idée n'a rien de révolutionnaire ; même Jean pourrait très bien, tout en rectifiant les Synoptiques, s'en être servi pour se rafraîchir la mémoire ; et s'il a eu les Synoptiques sous les yeux, il peut aussi avoir consulté d'autres écrits dont le N.T. nous atteste l'existence (Lu 1:1). La discussion de cette hypothèse occupera probablement désormais une assez grande place dans les travaux consacrés au 4 e évangile ; mais elle n'a pas encore été suffisamment examinée et contrôlée pour que nous puissions faire ici autre chose que de la signaler. Il y aura lieu d'examiner aussi l'intéressante suggestion de M. A. Westphal (voir J. N. d'après Tém., I, pp. 62-117), d'après laquelle l'évangile de Jean serait composé de notes écrites par l'apôtre Jean sur celui de Luc et réunies plus tard par un de ses disciples (p. ex. Jean le presbytre) auquel serait dû le chapitre 21.

4.

L'INTEGRITE DU LIVRE.

Jusqu'à quel point l'ouvrage nous est-il parvenu sous sa forme originale ? La comparaison attentive des meilleurs manuscrits et des versions anciennes a engagé les éditeurs modernes à retrancher comme des interpolations : le passage Jn 5:3,4, expliquant par l'intervention d'un ange le bouillonnement temporaire et les vertus curatives de l'eau du réservoir de Béthesda ; la négation pas encore (grec oupô) de Jn 7:8, introduite pour lever la contradiction apparente avec le verset 10 ; enfin et surtout, l'épisode de la femme adultère (Jn 7:53-8:11), que l'on a de bonnes raisons de considérer comme appartenant à la tradition chrétienne authentique, mais qui rompt le fil du récit et fait positivement l'effet d'un bloc erratique en terre johannique. Ces omissions, qui s'imposaient, ne sont, ni les unes ni les autres, de très grande importance. Il est, par contre, indispensable de s'arrêter quelque peu aux questions que soulève l'appendice du ch. 21. Ce chapitre fait-il corps avec l'évangile ou ne lui fut-il ajouté que postérieurement ? Quel en est le but ? A qui faut-il en attribuer la composition ? Comme il n'existe aucun manuscrit, même parmi les plus anciens, ni aucune version qui ne le contienne, il faut tenir pour assuré que, même s'il est d'une autre main que l'évangile, il provient du même milieu et appartient à la même époque. Mais pourquoi l'a-t-on jugé nécessaire ? La question est délicate. L'évangile, cela ne fait pas de doute, se termine avec le ch. 20 et, comme l'intention de l'auteur--il le dit expressément (Jn 20:30) --n'était pas de consigner tout ce qu'il savait, mais de prouver, par un ensemble de faits judicieusement choisis, que Jésus est le Christ, on ne discerne pas à première vue le motif d'une adjonction qui n'apporte rien à sa démonstration. Peut-être pourrait-on dire qu'elle a pour but de détruire, tout en l'expliquant, une légende qui s'était répandue au sujet du « disciple que Jésus aimait », auquel, comme on sait, ces lignes attribuent la composition de l'évangile (Jn 21:24) ; il était d'autant plus indiqué de le faire que cet épisode, dont l'élément essentiel est la restauration de Pierre dans sa charge d'apôtre, complète sur un point très important la tradition synoptique ; il fallait que l'on sût ce qui s'était passé entre l'apôtre et le maître après le reniement. Si cette hypothèse est fondée, il faut en conclure que le ch. 21 est d'une autre main que l'évangile, mais émane d'un cercle très voisin de l'auteur, comme le prouvent la ressemblance incontestable du style et la mention du disciple que Jésus aimait (verset 7 et surtout v. 24). Si même on jugeait cette conclusion excessive, on serait tenu de reconnaître qu'en tout cas l'attestation du verset 24 : nous savons, et l'assertion hyperbolique du verset 25 ne peuvent guère être attribuées à l'écrivain principal.

V L'auteur.

Ce dernier problème, actuellement encore très controversé et qui le sera vraisemblablement toujours, est pour nous en bonne partie résolu par les constatations et considérations qui précèdent. Nous avons déjà vu que l'auteur, malgré sa réserve voulue, se révèle comme un Palestinien bien au courant de la topographie et des usages de son pays et qui, même après de longues années d'absence, en a conservé le souvenir précis ; s'il écrit en grec, son style, dont on a tantôt loué la simplicité et la correction et tantôt critiqué la monotonie, décèle un homme dont l'araméen, la langue que parlait Jésus, était la langue maternelle. Nous estimons aussi que l'auteur se donne pour témoin oculaire des faits qu'il raconte et que la mention du « disciple que Jésus aimait », mention dont les adversaires de la composition par l'apôtre ne savent que faire, est une véritable signature, derrière laquelle il est aisé de reconnaître l'un des fils de Zébédée (voir art. Jean). C'est en tout cas l'opinion qui, dès le milieu du II° siècle, paraît avoir eu cours dans l'ensemble de l'Église. Que peut-on lui opposer ?

Bien qu'on se garde en général de le déclarer nettement, la raison dernière qui engage bon nombre de savants à écarter cette tradition réside dans la répugnance qu'ils éprouvent à voir dans les récits de l'évangile l'oeuvre d'un témoin des événements. L'appréciation personnelle et subjective joue ici un rôle dont nous avons d'autant moins le droit de nous scandaliser que nous avons dû reconnaître la complexité et la difficulté du problème. Cette appréciation personnelle, du reste, se fait également reconnaître chez ceux qui arrivent à la conclusion opposée. La seule chose qui soit en place ici sera donc de discuter les motifs d'ordre historique sur lesquels on se fonde pour donner à l'antiquité chrétienne, et en somme à l'évangile lui-même, un si flagrant démenti.

Il y en a deux principaux : le premier, c'est qu'un silence de près d'un siècle sépare les dernières données certaines du N.T. sur les fils de Zébédée et les allusions, chez les écrivains chrétiens du II° siècle, à un séjour prolongé de Jean à Éphèse, où il aurait composé l'évangile ; si l'on s'en tient au N.T. et particulièrement à la déclaration prophétique de Mr 10:39, il apparaît que Jean, comme son frère Jacques, est arrivé prématurément par le martyre au terme de sa carrière. C'est l'existence de l'évangile, auquel il fallait attribuer un auteur, jointe à la présence en Asie, vers la fin du I er siècle, d'un personnage que l'on appelait le presbytre Jean ou Jean l'ancien (au sens ecclésiastique du mot), qui a créé la tradition que l'on invoque aujourd'hui. Nous avons exposé un peu plus au long cette manière de voir dans un article précédent et montré qu'il est beaucoup moins certain qu'on ne prétend que Papias, Polycarpe et Irénée, tous trois originaires d'Asie Mineure, aient commis la confusion qu'on leur prête.

Le second argument invoqué contre la composition de l'évangile par Jean est tiré du prologue et de sa doctrine de l'incarnation en Jésus du Verbe ou, pour nous servir du terme grec, du Logos divin. Cette conception, empruntée, pense-t-on, aux spéculations du Juif alexandrin Philon (20 av. J. -C, à 60 ap. J. -C), a une couleur beaucoup trop philosophique pour qu'un simple pêcheur galiléen l'ait connue, comprise et adoptée. Nous concédons que si l'auteur du 4 e évang, est réellement un homme imbu de philosophie alexandrine et gagné, pardessus le marché, aux méthodes d'interprétation allégorique chères à Philon, il est inutile de le chercher dans les rangs des Douze. Mais les partisans de l'authenticité de l'évangile se font fort de prouver :

que la dépendance de l'auteur à l'égard de Philon est loin d'être établie ;

que l'A. T, est tout plein de la notion de la parole divine créatrice et révélatrice ;

que les discours de Jésus dans le 4 e évangile, pris sinon dans leur teneur littérale, du moins dans leur sens général, sont, avec l'A.T., la vraie source des affirmations du prologue ;

qu'il est décidément téméraire de décréter ce qu'un homme d'une haute intelligence et à l'âme profondément religieuse peut ou ne peut pas s'approprier, même s'il est fils de pêcheur et a manié la rame et jeté le filet au temps de sa jeunesse.

Il faut bien reconnaître, au surplus, ce qu'a de déconcertant l'opinion que le 4 e évangile, l'une des colonnes maîtresses du N.T., serait l'oeuvre d'un chrétien inconnu, dont on ne saurait dire avec précision ni où, ni quand il a vécu. Nous possédons quelques écrits chrétiens de la période sub-apos-tolique (90-140) ; tous ceux qui ont feuilleté cette littérature savent qu'aucune comparaison n'est possible même entre ce qu'elle renferme de meilleur et le 4 e évangile Et qu'on n'essaye pas de faire un rapprochement entre le grand « Inconnu » qui nous a légué ce livre et le grand « Anonyme » auquel nous devons les prophéties de Esa 40 à Esa 66 ; la situation des Juifs en exil à Babylone au VI° siècle av. J. -C, était tout autre que celle de l'Église chrétienne au I er siècle ; et s'il est possible de comprendre sans trop de peine que l'on n'ait su à qui attribuer une poignée de feuillets rapportés d'un pays lointain, on ne voit guère comment un ouvrage tel que le 4 e évang, aurait pu être mis en circulation parmi les Églises d'Asie et se répandre de là dans le reste du monde chrétien sans qu'on en sût exactement la provenance.

Nous en restons ainsi à l'affirmation traditionnelle selon laquelle le 4 e évang, est l'oeuvre de Jean, fils de Zébédée, frère de Jacques et l'un des Douze. Les circonstances spéciales de sa composition nous sont, par contre, complètement inconnues. Il nous resterait à caractériser cet ouvrage au point de vue religieux et théologique ; mais cette étude nous obligerait à empiéter sur l'article consacré à la théologie johannique (voir Johannisme). BIBLIOGRAPHIE. Comme pour l'article Jean, nous renvoyons les lecteurs désireux de se documenter sur ce point au t. II (Le Quatrième Évangile) de l' Introd. au N.T. de M. Goguel (Paris 1924). L'ouvrage de P. F argues : Les Origines du N.T. (Paris 1928) donne également d'utiles indications. Pour l'étude de l'évangile, consulter en français les commentaires de Calvin, d'Astié (Explication de l'Évangile selon saint Jean par un chrétien, 1863), de Fr. Godet (4e éd., revue par G. Godet, 1904), la Bible de Reuss (1879), le N.T. de N.S. J. -C, de Louis Bonnet, revu par Alf. Schroeder, t. II, 3 e éd. (1899), les pages consacrées par A. Westphal à fl l'ami de Jésus » dans le 1.1 de Jésus de Nazareth d'après Tém., etc. (Lausanne 1914), la Bible du Centenaire (t. IV, Paris 1924) et divers ouvrages catholiques, en particulier ceux du Père Carmes (L'Évangile selon saint Jean, Paris 1904) et du Père M.J. Lagrange (L'Évangile selon saint Jean, Paris 1925). AuG. Th.

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      Lévitique 1

      1 Le Seigneur appela Moïse ; de la tente de la rencontre, il lui ordonna
      10 « Si quelqu’un offre en sacrifice complet une tête de petit bétail, il doit prendre un bélier ou un bouc sans défaut :

      Lévitique 4

      1 Le Seigneur dit à Moïse
      2 de communiquer aux Israélites les prescriptions suivantes : « Quand un homme a péché par mégarde en commettant un acte interdit par un commandement du Seigneur, il faut procéder comme ceci :
      3 « Si c’est le grand-prêtre qui pèche et transmet sa culpabilité à tout le peuple, il doit offrir en sacrifice au Seigneur un taureau sans défaut pour obtenir le pardon des péchés.
      4 Il conduit le taureau au sanctuaire, à l’entrée de la tente de la rencontre ; il pose la main sur la tête de l’animal et l’égorge là, devant le Seigneur.
      5 Il prend de son sang et l’emporte dans la tente ;
      6 il trempe un doigt dans le sang et fait sept aspersions, devant le Seigneur, contre le côté visible du rideau du sanctuaire.
      7 Il met également du sang sur les angles relevés de l’autel où l’on brûle le parfum, dans le sanctuaire ; puis il va verser le reste du sang à la base de l’autel des sacrifices qui se dresse à l’entrée de la tente.
      8 Il prélève toutes les parties grasses de l’animal, à savoir toute la graisse qui recouvre les entrailles,
      9 les deux rognons avec la graisse qui y adhère ainsi qu’aux flancs, et le lobe du foie qu’il détache en même temps que les rognons
      10 – ce sont les mêmes parties que celles prélevées sur un animal offert en sacrifice de communion –. Le grand-prêtre les brûle sur l’autel des sacrifices.
      11 Ensuite il fait porter tout ce qui reste de l’animal, peau, viande, tête, pattes, entrailles avec leur contenu, dans un endroit pur hors du camp, là où sont déposées les cendres grasses de l’autel, et on le jette sur un feu de bois. C’est là même, sur le tas de cendres grasses, qu’il doit être brûlé. »
      13 « Si c’est la communauté d’Israël tout entière qui pèche par mégarde en commettant un acte interdit par un commandement du Seigneur, les Israélites se rendent ainsi coupables, bien qu’ils ne le sachent pas.
      14 Dès qu’ils découvrent la faute commise, ils doivent offrir un taureau pour obtenir le pardon de Dieu. Ils conduisent le taureau devant la tente de la rencontre ;
      15 les responsables de la communauté posent la main sur la tête de l’animal, et l’un d’entre eux l’égorge là, devant le Seigneur.
      16 Le grand-prêtre emporte un peu de son sang dans la tente ;
      17 il trempe un doigt dans le sang et fait sept aspersions, devant le Seigneur, contre le côté visible du rideau du sanctuaire.
      18 Il met également du sang sur les angles relevés de l’autel qui se trouve dans le sanctuaire ; puis il va verser le reste du sang à la base de l’autel des sacrifices, qui se dresse à l’entrée de la tente.
      19 Il prélève toutes les parties grasses de l’animal et les brûle sur l’autel,
      20 en procédant exactement de la même manière qu’avec le taureau offert pour son propre péché. Il effectue sur les Israélites le geste rituel du pardon des péchés, et ils obtiennent le pardon de Dieu.
      21 Ensuite il fait porter ce qui reste de l’animal hors du camp, et on le jette au feu, comme dans le cas du taureau offert pour son propre péché. C’est un sacrifice pour obtenir le pardon en faveur de l’ensemble d’Israël. »
      22 « Si c’est un chef du peuple qui pèche par mégarde en commettant un acte interdit par un commandement du Seigneur son Dieu, il se rend ainsi coupable.
      23 Dès qu’il découvre la faute commise, il doit offrir un bouc sans défaut.
      24 Il pose la main sur la tête de l’animal et l’égorge devant le sanctuaire, à l’endroit où l’on égorge les animaux offerts en sacrifices complets. C’est un sacrifice pour obtenir le pardon des péchés.
      25 Le prêtre trempe un doigt dans le sang de l’animal et en met sur les angles relevés de l’autel des sacrifices ; puis il verse le reste du sang à la base de ce même autel.
      26 Il brûle sur l’autel toutes les parties grasses de l’animal, comme dans le cas du sacrifice de communion. Il effectue sur le chef le geste rituel du pardon des péchés, et celui-ci obtient le pardon de Dieu. »
      27 « Si c’est un simple citoyen qui pèche par mégarde en commettant un acte interdit par un commandement du Seigneur, il se rend ainsi coupable.
      28 Dès qu’il découvre la faute commise, il doit offrir une chèvre sans défaut, en raison du péché qu’il a commis.
      29 Il pose la main sur la tête de l’animal et l’égorge à l’endroit où l’on égorge les animaux offerts en sacrifices complets.
      30 Le prêtre trempe un doigt dans le sang de l’animal et en met sur les angles relevés de l’autel des sacrifices ; puis il verse le reste du sang à la base de ce même autel.
      31 On détache toutes les parties grasses de l’animal, comme dans le cas du sacrifice de communion. Le prêtre les brûle sur l’autel pour que le Seigneur en apprécie la fumée odorante. Il effectue sur le coupable le geste rituel du pardon des péchés, et celui-ci obtient le pardon de Dieu.
      32 « Si le coupable préfère offrir un mouton, il doit amener une femelle sans défaut pour obtenir le pardon de Dieu.
      33 Il pose la main sur la tête de l’animal et l’égorge à l’endroit où l’on égorge les animaux offerts en sacrifices complets.
      34 Le prêtre trempe un doigt dans le sang de l’animal et en met sur les angles relevés de l’autel des sacrifices ; puis il verse le reste du sang à la base de ce même autel.
      35 On détache les parties grasses de l’animal, comme dans le cas d’un mouton offert en sacrifice de communion. Le prêtre les brûle sur l’autel, avec les autres sacrifices consumés pour le Seigneur. Il effectue sur le coupable le geste rituel du pardon des péchés, et celui-ci obtient le pardon de Dieu. »

      Lévitique 20

      1 Le Seigneur dit à Moïse
      2 de communiquer aux Israélites les prescriptions suivantes : « Si un Israélite ou un étranger vivant en Israël offre un de ses enfants en sacrifice au dieu Molek, il doit être mis à mort. Les habitants du pays le tueront en lui jetant des pierres,
      3 car moi-même j’interviendrai contre cet homme ; je l’exclurai du peuple d’Israël, pour avoir offert un de ses enfants à Molek, ce qui rend impur mon sanctuaire et me déshonore, moi, le vrai Dieu.
      4 Si les habitants du pays se bouchent les yeux devant de tels agissements pour éviter de mettre à mort cet homme,
      5 j’interviendrai personnellement contre lui et contre sa famille ; je les exclurai du peuple d’Israël, lui et tous ceux qui se joindront à lui dans le culte idolâtrique rendu à Molek.
      6 « Si un homme consulte d’une manière ou d’une autre les esprits des morts, ce qui est une forme d’idolâtrie, j’interviendrai contre lui en l’excluant du peuple d’Israël.
      7 « Comportez-vous comme des êtres saints, car je suis le Seigneur votre Dieu. »
      8 « Prenez bien soin de mettre en pratique toutes mes lois. Je suis le Seigneur, à qui vous appartenez en propre.
      9 « Si un homme maudit son père ou sa mère, il doit être mis à mort. Il est seul responsable de sa mort, puisqu’il a maudit ses parents.
      10 « Si un homme commet l’adultère avec la femme d’un de ses compatriotes, les deux coupables doivent être mis à mort.
      11 « Si un homme couche avec une des femmes de son père, il déshonore son père ; les deux coupables doivent être mis à mort. Ils sont seuls responsables de leur mort.
      12 « Si un homme couche avec sa belle-fille, les deux coupables doivent être mis à mort, car ils ont commis un inceste. Ils sont seuls responsables de leur mort.
      13 « Si un homme couche avec un autre homme comme on couche avec une femme, ils se rendent tous les deux coupables d’une action monstrueuse et doivent être mis à mort. Ils sont seuls responsables de leur mort.
      14 « Si un homme prend pour épouses une femme et sa mère, il agit d’une façon immorale ; l’homme et les deux femmes doivent être brûlés vifs. On évitera ainsi que de telles pratiques aient cours chez vous.
      15 « Si un homme a des relations avec une bête, il doit être mis à mort, et on abattra la bête.
      16 « Si une femme s’accouple à un animal, on tuera la femme et l’animal. Ils doivent être mis à mort et en sont seuls responsables.
      17 « Si un homme prend pour épouse sa demi-sœur, fille de son père ou de sa mère, et qu’ils ont des relations sexuelles, ils agissent de manière honteuse et ils en seront punis sous les yeux de leurs compatriotes. L’homme a eu des relations avec sa demi-sœur, il en portera la responsabilité.
      18 « Si un homme couche avec une femme qui a ses règles, ils seront tous les deux exclus du peuple d’Israël pour avoir, d’un commun accord, découvert la source de son sang.
      19 « Vous ne devez pas avoir de relations sexuelles avec une sœur de votre mère ou avec une sœur de votre père. Si un homme couche avec une proche parente, ils en porteront ensemble la responsabilité.
      20 « Si un homme épouse la femme de son oncle, il déshonore celui-ci. Les deux coupables porteront la responsabilité de ce péché et mourront sans enfants.
      21 « Si un homme prend pour épouse la femme de son frère, il agit de façon répugnante. Le couple n’aura pas d’enfants, puisque l’homme a déshonoré son frère.
      22 « Prenez bien soin de mettre en pratique toutes les lois et les règles qui viennent de moi. Alors le pays dans lequel je vous conduis pour vous y installer ne vous rejettera pas.
      23 N’observez pas les pratiques des nations que je chasse devant vous ; ces nations ont si mal agi que je les ai prises en dégoût
      24 et que je vous ai déclaré : “C’est vous qui posséderez leur sol, c’est moi qui vous le donne en possession, ce pays qui regorge de lait et de miel !” Je suis le Seigneur votre Dieu, qui vous ai séparés des autres nations.
      25 C’est pourquoi vous devez respecter la distinction entre animaux purs et impurs, entre oiseaux purs et impurs ; vous ne devez pas vous rendre impurs vous-mêmes en touchant ceux qui sont impurs, animaux, oiseaux ou bestioles qui se déplacent au ras du sol. J’ai établi cette distinction pour que vous sachiez reconnaître ceux qui sont impurs.
      26 « Soyez saints, consacrés à mon service, car je suis saint, moi, le Seigneur ; je vous ai séparés des autres nations pour que vous m’apparteniez.
      27 « Si un homme ou une femme ont l’habitude de consulter pour les autres les esprits des morts, ils doivent être mis à mort : on les tuera en leur jetant des pierres. Ils seront seuls responsables de leur mort. »

      Lévitique 21

      1 Le Seigneur dit à Moïse de communiquer les prescriptions suivantes aux prêtres, fils d’Aaron : « Il est interdit à un prêtre de se rendre impur en s’approchant du cadavre d’un membre de sa parenté,
      2 sauf s’il s’agit d’un très proche parent, à savoir sa mère, son père, son fils, sa fille ou son frère.
      3 Dans le cas d’une sœur non mariée, il peut se rendre impur ; elle appartient à sa famille, puisqu’elle n’est pas entrée dans la famille d’un autre homme.
      4 Parmi les gens de sa parenté, le prêtre a une fonction de chef ; il ne doit donc pas se rendre impur, car il en serait déshonoré.
      5 « En cas de deuil, les prêtres ne doivent pas se faire de tonsure, ni se raser la barbe sur les côtés, ni se faire des entailles sur le corps.
      6 Ils doivent se consacrer à mon service et éviter de me déshonorer ; ils sont chargés de me présenter les sacrifices, ma nourriture, à moi, le Seigneur leur Dieu, et ils doivent par conséquent demeurer en état de consécration.
      7 « Il n’est pas permis à un prêtre de prendre pour épouse une femme qui s’est prostituée ou qui a été séduite par un homme, ni une femme divorcée, car tout prêtre est consacré à mon service.
      8 Chaque Israélite doit respecter le caractère sacré des prêtres, car ceux-ci me présentent la nourriture que vous m’offrez, à moi, votre Dieu. Que personne ne porte donc atteinte à la sainteté des prêtres. Je suis saint, moi, le Seigneur, à qui Israël appartient en propre.
      9 « Si la fille d’un prêtre se déshonore en se prostituant, c’est son père lui-même qu’elle déshonore : elle doit être brûlée vive.
      10 « Le grand-prêtre est le chef des prêtres ; il a été consacré au moyen de l’huile d’onction le jour de son entrée en fonction, et il peut revêtir les habits sacrés. C’est pourquoi il n’est pas autorisé à défaire sa chevelure, à déchirer ses vêtements
      11 ou à s’approcher d’un mort ; il ne doit pas se rendre impur, même lors du décès de son père ou de sa mère.
      12 Il lui est interdit de quitter les lieux sacrés, de peur qu’il ne profane mon sanctuaire ; en effet, il a été consacré à mon service par l’onction d’huile. Je suis le Seigneur.
      13 « Le grand-prêtre ne peut prendre pour épouse qu’une femme encore vierge.
      14 Il ne peut épouser ni une veuve, ni une femme divorcée, ni une femme qui s’est déshonorée en se prostituant. Il devra choisir pour femme une jeune fille de sa parenté,
      15 afin de ne pas introduire une descendance profane dans sa famille. Je suis le Seigneur qui le consacre à mon service. »
      16 Le Seigneur dit à Moïse
      17 de communiquer à Aaron les prescriptions suivantes : « Dans les générations à venir, aucun de tes descendants atteint d’un défaut physique ne sera autorisé à s’approcher de l’autel pour m’y offrir ma nourriture.
      18 Aucun infirme n’est admis à ce service, que ce soit un aveugle, un boiteux, un homme défiguré ou difforme,
      19 un homme atteint d’une fracture de la jambe ou du bras,
      20 un bossu ou un gringalet, un homme affligé d’une tache à l’œil, un homme souffrant d’une maladie de la peau, ou encore un eunuque.
      21 Aucun de tes descendants atteint d’un défaut physique ne doit donc s’approcher de l’autel pour m’y offrir ma nourriture. A cause de son infirmité, les tâches habituelles du prêtre lui sont interdites.
      22 Il peut manger de ce qui m’est offert en sacrifice, aussi bien les aliments qui me sont strictement réservés que les autres ;
      23 mais à cause de son infirmité, il ne doit pas s’approcher du rideau du sanctuaire ni s’avancer jusqu’à l’autel. Il ne faut pas qu’il profane mon sanctuaire, car je suis le Seigneur, et c’est moi qui consacre les prêtres à mon service. »
      24 Moïse transmit ces prescriptions à Aaron, à ses fils et à tous les Israélites.

      Esaïe 40

      1 Réconfortez mon peuple, c’est urgent, dit votre Dieu.
      2 Retrouvez la confiance de Jérusalem, criez-lui qu’elle en a fini avec les travaux forcés, et qu’elle a purgé sa peine. Car le Seigneur lui a fait payer le prix complet de toutes ses fautes.
      3 J’entends une voix crier : « Dans le désert, ouvrez le chemin au Seigneur ; dans cet espace aride, frayez une route pour notre Dieu.
      4 Qu’on relève le niveau des vallées, qu’on abaisse montagnes et collines ! Qu’on change les reliefs en plaine et les hauteurs en larges vallées !
      5 La glorieuse présence du Seigneur va être dévoilée, et tout le monde la verra. Tel est l’ordre du Seigneur. »
      6 J’entends une voix qui dit : « Fais une proclamation ». Mais je réponds : « Laquelle ? » La voix reprend : « Celle-ci : Le sort des humains est précaire comme celui de l’herbe. Ils n’ont pas plus de vigueur que les fleurs des champs.
      7 L’herbe sèche, la fleur se fane, quand le souffle du Seigneur est passé par là. – C’est bien vrai, les humains ont la fragilité de l’herbe –.
      8 Oui, l’herbe sèche, la fleur se fane, mais la Parole de notre Dieu se réalisera pour toujours. »
      9 Peuple de Jérusalem, monte sur une haute montagne. Peuple de Sion, crie de toutes tes forces. Tu es chargé d’une bonne nouvelle, n’aie pas peur de la faire entendre. Dis aux villes de Juda : « Voici votre Dieu.
      10 Voici le Seigneur Dieu. Il arrive plein de force, il a les moyens de régner. Il ramène ce qu’il a gagné, il rapporte le fruit de sa peine.
      11 Il est comme un berger qui mène son troupeau et le rassemble d’un geste du bras ; il porte les agneaux contre lui et ménage les brebis qui allaitent des petits. »
      12 Qui a mesuré dans le creux de sa main le volume de la mer ? Qui a évalué de ses doigts écartés le diamètre du ciel ? Et la poussière de la terre, qui en a estimé la masse en la tassant dans un seau ? Qui a pesé sur la balance les montagnes et les collines ?
      13 Qui a pris la mesure de l’Esprit du Seigneur ? Quel confident Dieu a-t-il instruit de son plan ?
      14 Avec qui s’est-il entretenu pour le mettre au courant ? A qui a-t-il enseigné comment il faut s’y prendre, et ce qu’il faut savoir, et par quel moyen comprendre son action ?
      15 Devant le Seigneur, les nations ne comptent pas plus qu’une goutte d’eau qui tombe d’un seau, ou qu’un grain de sable dans le plateau d’une balance. Les populations lointaines ne pèsent pas plus qu’un peu de poussière.
      16 Tout le gibier du Liban ne suffirait pas pour lui offrir un sacrifice digne de lui, ni les arbres de ses forêts pour entretenir le feu.
      17 Les nations toutes ensemble ne font pas le poids devant lui, elles comptent pour moins que rien.
      18 A qui voulez-vous comparer Dieu ? A quelle image le confronter ?
      19 Une idole ? Un fondeur l’a moulée, puis un orfèvre l’a plaquée d’or et ornée de chaînettes d’argent.
      20 Celui qui est trop pauvre pour une telle dépense choisit un morceau de bois que les vers n’ont pas piqué. Puis il cherche un bon artisan, capable de faire une idole qui tiendra solidement.
      21 Ne le savez-vous pas ? Ne l’avez-vous pas appris ? Ne vous l’a-t-on pas annoncé depuis le début ? N’avez-vous pas compris la fondation du monde ?
      22 Le Seigneur a son trône au-dessus de l’horizon, si haut qu’il voit les humains de la taille des fourmis. Il a étendu le ciel comme une grande toile, et l’a déployé comme une tente pour y faire sa demeure.
      23 Il a réduit à rien les dirigeants du monde, à rien du tout les détenteurs du pouvoir.
      24 A peine sont-ils en place, à peine sont-ils installés, à peine ont-ils pris racine, que le souffle du Seigneur les balaie, les dessèche. Et les voilà emportés comme des brins de paille dans un tourbillon.
      25 « A qui pourriez-vous donc me comparer ? demande l’unique vrai Dieu. Qui pourrait être mon égal ? »
      26 Regardez le ciel, là-haut, voyez qui a créé les étoiles, qui les fait sortir au complet comme une armée à la parade. Il les embauche toutes par leur nom. Sa force est si grande et son pouvoir est tel, qu’aucune ne manque à l’appel.
      27 Israël, peuple de Jacob, pourquoi affirmes-tu : « Le Seigneur ne s’aperçoit pas de ce qui m’arrive. Mon bon droit échappe à mon Dieu » ?
      28 Ne le sais-tu pas ? Ne l’as-tu pas entendu dire ? Le Seigneur est Dieu de siècle en siècle ; il a créé la terre d’une extrémité à l’autre. Jamais il ne faiblit, jamais il ne se lasse. Son savoir-faire est sans limite.
      29 Il redonne des forces à celui qui faiblit, il remplit de vigueur celui qui n’en peut plus.
      30 Les jeunes eux-mêmes connaissent la défaillance ; même les champions trébuchent parfois.
      31 Mais ceux qui comptent sur le Seigneur reçoivent des forces nouvelles ; comme des aigles ils s’élancent. Ils courent, mais sans se lasser, ils avancent, mais sans faiblir.

      Esaïe 66

      1 Voici ce que déclare le Seigneur : « Le ciel est mon trône et la terre mon marchepied. Quel genre de maison pouvez-vous donc me bâtir ? Et en quel genre de lieu voulez-vous que je me fixe ?
      2 Tout ce que vous voyez, je l’ai fait de mes mains, et tout cela existe, vous dis-je. Mais ce qui m’intéresse, c’est le pauvre, le malheureux, celui qui écoute ma parole avec crainte et tremblement.
      3 Or, pour offrir un sacrifice, on abat un bœuf, mais on tue aussi bien un homme ; on égorge un mouton, mais on assomme aussi bien un chien ; on présente une offrande de farine, mais aussi bien du sang de porc ; on la brûle avec de l’encens, mais on honore aussi des faux dieux. Puisque ces gens-là ont choisi de suivre cette voie, puisqu’ils se plaisent à ces horreurs,
      4 je choisis, moi, de les livrer aux conséquences de leurs caprices ; j’amènerai sur eux tous les maux qu’ils redoutent. En effet, j’ai appelé, mais aucun d’eux n’a répondu ; je leur ai parlé, mais ils n’ont pas écouté. Ils ont fait précisément ce que je considère comme mauvais, et ce qu’ils ont choisi, c’est ce qui me déplaît. »
      5 Écoutez ce que dit le Seigneur, vous qui recevez sa parole avec crainte et tremblement. Vous avez des compatriotes qui vous détestent et vous excluent parce que vous lui êtes fidèles. Ils vous disent en se moquant : « Que le Seigneur montre sa glorieuse présence, et nous vous verrons triompher ! » Mais c’est eux qui seront humiliés.
      6 Écoutez plutôt ce bruit qui provient de la ville, ce bruit qui vient du temple : c’est le Seigneur qui est en train de rendre à ses ennemis ce qu’ils ont mérité.
      7 Donner naissance à un enfant avant que viennent les douleurs ! Mettre au monde un garçon avant même d’être en travail !
      8 A-t-on jamais entendu dire, a-t-on jamais vu chose pareille ? Un pays naît-il en un seul jour ? Une nation naît-elle d’un seul coup ? C’est pourtant le cas de Sion : à peine dans les douleurs, elle mettait au monde ses enfants !
      9 « Si je mène une femme jusqu’au terme de sa grossesse, demande le Seigneur, vais-je empêcher l’enfant de naître ? Si c’est moi qui prépare une naissance, déclare ton Dieu, ce n’est pas pour la rendre impossible ! »
      10 Vous qui aimez Jérusalem, réjouissez-vous avec elle, enthousiasmez-vous pour elle. Vous tous qui aviez pris le deuil à cause de son malheur, partagez maintenant avec elle une joie débordante.
      11 Ainsi vous vous rassasierez des consolations qu’elle vous donne, comme des nourrissons allaités par leur mère, qui tètent avec délices son sein généreux.
      12 Voici en effet ce que déclare le Seigneur : « Je vais diriger vers Jérusalem un fleuve de bienfaits, et la richesse des nations comme un torrent qui déborde. Et je prendrai soin de vous comme une mère le fait pour l’enfant qu’elle allaite, qu’elle porte sur la hanche et cajole sur ses genoux.
      13 Oui, comme une mère qui console son enfant, moi aussi, je vous consolerai, et ce sera à Jérusalem !
      14 Oui, vous connaîtrez ce moment-là, votre cœur sera dans la joie, et vos vieux os reprendront vie comme l’herbe au printemps. » Le Seigneur fera éprouver son pouvoir à ses fidèles, mais sa colère à ses ennemis.
      15 Voici en effet le Seigneur : il arrive dans un feu, ses chars sont comme l’ouragan. Rempli d’indignation, il vient exercer sa colère et réaliser sa menace dans un bouquet de flammes.
      16 C’est par le feu et par l’épée que le Seigneur se fera juge contre tous les humains. Il y aura beaucoup de victimes :
      17 je parle ici des gens qui se purifient spécialement pour entrer dans certains jardins ; ils viennent s’y placer derrière celui qui est au centre, ils mangent du porc, ou bien du rat, choses abominables. Ces gens-là finiront d’un seul coup, c’est le Seigneur qui l’a dit.
      18 Étant donné leurs pratiques et leur projet, dit le Seigneur, le moment est venu pour moi de rassembler des nations de toutes langues, pour qu’elles contemplent ma glorieuse présence.
      19 Je mettrai chez elles un signe de mon autorité. Quant à ceux qui auront survécu à mon jugement, je les enverrai chez les peuples de Tarsis, de Poul, de Loud – les spécialistes du tir à l’arc – chez les gens de Toubal et de Yavan et dans les îles lointaines, partout où l’on n’a jamais entendu parler de moi, partout où l’on n’a jamais vu ma gloire. Et mes envoyés révéleront ma gloire à ces nations.
      20 Alors celles-ci ramèneront tous vos frères de race qui étaient chez elles : à cheval, en char ou en chariot couvert, à dos de mulet ou de chameau, jusqu’à la montagne qui m’est consacrée à Jérusalem, dit le Seigneur. Ce sera leur offrande pour moi ; je l’accueillerai comme celle que les Israélites apportent à mon temple dans des plats purifiés.
      21 J’irai même jusqu’à choisir dans ces nations des prêtres et des lévites, déclare le Seigneur.
      22 Vos descendants et votre nom, dit le Seigneur, subsisteront en ma présence aussi longtemps que le ciel nouveau et la terre nouvelle que je crée.
      23 Ainsi, de mois en mois et de sabbat en sabbat, tout le monde viendra s’incliner devant moi, dit le Seigneur.
      24 Alors on viendra voir les cadavres des gens qui m’ont été rebelles. La vermine qui les ronge n’est pas près de mourir, et le feu qui les dévore ne s’éteindra pas de sitôt. Ils feront ainsi horreur à tous les humains.

      Marc 10

      39 Et ils lui répondirent : « Nous le pouvons. » Jésus leur dit : « Vous boirez en effet la coupe que je vais boire et vous recevrez le baptême que je vais recevoir.

      Luc 1

      1 Cher Théophile, Plusieurs personnes ont essayé d’écrire le récit des événements qui se sont passés parmi nous.

      Jean 1

      39 Il leur répondit : « Venez, et vous verrez. » Ils allèrent donc et virent où il demeurait, et ils passèrent le reste de ce jour avec lui. Il était alors environ quatre heures de l’après-midi.
      42 Et il conduisit Simon auprès de Jésus. Jésus le regarda et dit : « Tu es Simon, le fils de Jean ; on t’appellera Céphas. » – Ce nom signifie « Pierre ». –
      43 Le lendemain, Jésus décida de partir pour la Galilée. Il rencontra Philippe et lui dit : « Suis-moi ! »

      Jean 2

      6 Il y avait là six récipients de pierre que les Juifs utilisaient pour leurs rites de purification. Chacun d’eux pouvait contenir une centaine de litres.
      13 La fête juive de la Pâque était proche et Jésus alla donc à Jérusalem.
      21 Mais le temple dont parlait Jésus, c’était son corps.

      Jean 4

      9 La femme samaritaine dit à Jésus : « Mais, tu es Juif ! Comment oses-tu donc me demander à boire, à moi, une Samaritaine ? » – En effet, les Juifs n’ont pas de relations avec les Samaritains. –

      Jean 5

      3 Dans ces galeries, une foule de malades étaient couchés : des aveugles, des boiteux, des paralysés. [Ils attendaient que l’eau fasse des remous ;
      4 car un ange du Seigneur descendait à certains moments dans la piscine et agitait l’eau. Le premier malade qui descendait dans l’eau ainsi agitée, était guéri de sa maladie, quelle qu’elle fût. ]

      Jean 7

      2 La fête juive des Huttes était proche
      8 Allez à la fête, vous. Moi, je ne vais pas à cette fête, parce que le moment n’est pas encore arrivé pour moi. »
      53 Ensuite, chacun s’en alla dans sa maison.

      Jean 8

      1 Mais Jésus se rendit au mont des Oliviers.
      2 Tôt le lendemain matin, il retourna dans le temple et tous les gens s’approchèrent de lui. Il s’assit et se mit à leur donner son enseignement.
      3 Les maîtres de la loi et les Pharisiens lui amenèrent alors une femme qu’on avait surprise en train de commettre un adultère. Ils la placèrent devant tout le monde
      4 et dirent à Jésus : « Maître, cette femme a été surprise au moment même où elle commettait un adultère.
      5 Moïse nous a ordonné dans la loi de tuer de telles femmes à coups de pierres. Et toi, qu’en dis-tu ? »
      6 Ils disaient cela pour lui tendre un piège, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus se baissa et se mit à écrire avec le doigt sur le sol.
      7 Comme ils continuaient à le questionner, Jésus se redressa et leur dit : « Que celui d’entre vous qui n’a jamais péché lui jette la première pierre. »
      8 Puis il se baissa de nouveau et se remit à écrire sur le sol.
      9 Quand ils entendirent ces mots, ils partirent l’un après l’autre, les plus âgés d’abord. Jésus resta seul avec la femme, qui se tenait encore devant lui.
      10 Alors il se redressa et lui dit : « Eh bien, où sont-ils ? Personne ne t’a condamnée ? » –
      11 « Personne, Maître », répondit-elle. « Je ne te condamne pas non plus, dit Jésus. Tu peux t’en aller, mais désormais ne pèche plus. » ]

      Jean 9

      7 et lui dit : « Va te laver la figure à la piscine de Siloé. » – Ce nom signifie « Envoyé ». – L’aveugle y alla, se lava la figure et, quand il revint, il voyait !

      Jean 12

      20 Quelques Grecs se trouvaient parmi ceux qui étaient venus à Jérusalem pour adorer Dieu pendant la fête.
      27 « Maintenant mon cœur est troublé. Et que dirai-je ? Dirai-je : Père, délivre-moi de cette heure de souffrance ? Mais c’est précisément pour cette heure que je suis venu.

      Jean 14

      31 mais il faut que le monde sache que j’aime le Père et que j’agis comme le Père me l’a ordonné. Levez-vous, partons d’ici ! »

      Jean 17

      3 La vie éternelle consiste à te connaître, toi le seul véritable Dieu, et à connaître Jésus-Christ, que tu as envoyé.

      Jean 18

      31 Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes et jugez-le selon votre loi. » – « Nous n’avons pas le droit de condamner quelqu’un à mort », répondirent-ils.

      Jean 19

      13 Quand Pilate entendit ces mots, il fit amener Jésus dehors ; il s’assit sur le siège du juge à l’endroit appelé « Place pavée » – qu’on nomme « Gabbatha » en hébreu –.

      Jean 20

      30 Jésus a fait encore, devant ses disciples, beaucoup d’autres signes miraculeux qui ne sont pas racontés dans ce livre.

      Jean 21

      24 C’est ce même disciple qui témoigne de ces faits et les a mis par écrit, et nous savons que son témoignage est vrai.
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