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JEAN (fils de Zébédée)

L'un des Douze, auteur présumé du quatrième évangile, des trois lettres désignées sous les noms de 1, 2 et 3 Jean et de l'Apocalypse. Le N.T. ne nous donne a son sujet que de brèves indications, et, même en s'appuyant sur le quatrième évangile, comme nous le ferons dans cette notice, on ne peut donner qu'une esquisse très sommaire de sa vie et de son activité.

I Les données du Nouveau Testament.

Originaire de Galilée, habitant Capernaüm (ou, de l'avis de quelques-uns, la bourgade voisine de Bethsaïda), Jean était fils de Zébédée, dont nous savons seulement qu'il était pêcheur et que, se faisant aider dans son travail de ses deux fils et de plusieurs ouvriers (Mr 1:20), il jouissait sans doute d'une certaine aisance. Il résulte de la comparaison de Mt 27:56 et de Mr 15:40 que sa mère s'appelait Salomé ; certains auteurs, se fondant sur Jn 19:25 et y trouvant l'énumération de quatre personnes : la mère de Jésus et la soeur de sa mère, Marie (femme) de Clopas (voir ce mot) et Marie de Magdala, ont cru pouvoir faire de Salomé une soeur de Marie, mère de Jésus (voir Marie). Salomé est mentionnée parmi les femmes qui accompagnaient Jésus et l'assistaient de leurs biens (Mt 27:66, cf. Lu 8:8) ; c'était une femme animée d'une foi ardente et courageuse ; sa présence au pied de la croix le prouve ; mais sa piété n'était point exempte d'ambition, sinon pour elle-même, du moins pour ses fils, comme le montre la requête que, d'accord avec eux, elle présenta à Jésus de les placer l'un à sa droite, l'autre à sa gauche lors de son avènement (Mt 20:20-28).

Des deux frères, fréquemment désignés comme les fils de Zébédée pour les distinguer d'autres jeunes gens portant les mêmes noms, Jacques, généralement mentionné le premier, était sans doute l'aîné ; ils avaient hérité tous deux du tempérament ardent et généreux de leur mère ; une étroite amitié les unissait et il fallut pour y mettre fin la mort violente de Jacques en 44 (Ac 12:2). D'après le récit de Jn 1:35-51, dont le caractère autobiographique a été relevé plus d'une fois, les deux jeunes gens seraient entrés en relation avec Jésus par l'entremise de Jean-Baptiste, qui comptait parmi ses disciples une assez forte proportion de Galiléens ; du moins semble-t-il que l'on ne fait pas violence au texte en admettant, malgré ses réticences, que les fils de Zébédée se trouvaient là aux côtés d'André et de Simon. Des liens étroits se formèrent dès ce moment entre Jésus et ses jeunes compatriotes, qui l'accompagnèrent en Galilée et ne le quittèrent plus (Jn 2:1-12). La tradition synoptique rapporte les choses un peu autrement : c'est en Galilée que Simon et André, d'abord, puis Jacques et Jean entendirent l'appel de Jésus et « qu'abandonnant tout, ils le suivirent » (Mr 1:16-20). Il a toujours paru assez facile de concilier ces deux versions en voyant dans le texte de Jean le récit de la première rencontre de Jésus avec ses futurs disciples et dans celui des Synoptiques le récit de leur vocation définitive.

On peut être certain, dans tous les cas, que les fils de Zébédée firent partie du premier groupe de disciples qui se forma autour de Jésus, et quand, un peu plus tard, fut constitué le cercle des Douze, nous les y retrouvons au premier rang dans la compagnie de Simon et d'André ; les catalogues apostoliques (Mt 10:2-4, Mr 3:13-19, Lu 6:13,16, Ac 1:13), qui diffèrent légèrement sur d'autres points, sont unanimes sur celui-ci. Mr 3:17 note à ce moment le fait que Jésus surnomma les fils de Zébédée Boanerges, enfants du tonnerre, mot que l'on met généralement en rapport avec leur tempérament, dont l'ardeur pouvait aller jusqu'à la violence. Mais il y a plus : les fils de Zébédée constituent, avec Simon Pierre, à l'intérieur du cercle des Douze, un groupe plus intime dont Jésus s'entoura dans les circonstances particulièrement solennelles où, écartant la foule, il désira cependant avoir quelqu'un auprès de lui (résurrection de la fille de Jaïrus, transfiguration, prière en Gethsémané, Mr 5:37 9:2 14:33). Il faut même faire un pas de plus. Le quatrième évangile, qui, fait assez curieux, ne mentionne nulle part (sauf dans l'appendice) les fils de Zébédée, relève à diverses reprises la présence auprès de Jésus d'un personnage qu'il appelle « le disciple que Jésus aimait » (Jn 13:23 19:26 20:2 21:7,20-25). Qui était ce disciple ? Évidemment l'un des Douze et, parmi ceux-ci, l'un de ceux qui jouissaient de l'intimité particulière de leur maître ; ce ne peut être Pierre, qui en est expressément distingué ; ni Jacques, disparu beaucoup trop tôt pour que se répandît dans l'Église le bruit qu'il ne mourrait point (Jn 21:23) et à qui nul n'attribua jamais la composition du quatrième évangile ; il faut donc que ce soit Jean. On arrive au même résultat par une autre voie ; dans Jn 21:2 est notée la présence de sept disciples lors de l'apparition de Jésus ressuscité sur la rive du lac de Génézareth : Simon Pierre, Thomas, Nathanaël, les fils de Zébédée et deux autres disciples ; parmi eux se trouvait (verset 20) le disciple que Jésus aimait ; il est bien difficile d'admettre que ce dernier fût l'un des deux dont l'écrivain n'a pas jugé nécessaire de nous conserver le nom ; c'est certainement l'un des fils de Zébédée et, entre les deux, nous venons de le voir, il n'y a pas à hésiter. Remarquons en passant que c'est sans raison précise que l'on a voulu reconnaître Jean dans l'autre disciple mentionné Jn 18:15 et suivant, et conclu de cette identification à l'existence de relations d'amitié ou d'affaires entre la famille de Zébédée et la maison du souverain sacrificateur.

Les évangiles, qui mentionnent d'assez nombreux incidents où Simon Pierre joua un rôle en vue, n'ont que fort peu de chose à raconter au sujet de Jean. La seule parole quelque peu caractéristique qu'ils lui attribuent en propre est la communication qu'il fait en ces termes à Jésus : « Maître, nous avons vu un homme qui chassait les démons en ton nom et nous l'en avons empêché parce qu'il ne te suit pas avec nous », communication qui lui valut cette réponse de Jésus, assez analogue à un blâme déguisé : « Ne l'en empêchez pas ; car celui qui n'est pas contre nous est pour nous » (Lu 9:49 et suivant). Dans deux autres occasions, Jean intervient en relation étroite avec Jacques, ou même avec Salomé ; c'est lorsque les deux frères proposent à Jésus de faire descendre le feu du ciel sur une bourgade de Samaritains où on avait refusé de les recevoir (Lu 9:51-56) et que, personnellement ou par l'entremise de leur mère, ils revendiquent la place d'honneur auprès de Jésus (Mr 10:35-46, Matthieu 20:20-28). Dans les deux cas leur violence et leurs visées ambitieuses déterminent, de la part de Jésus, une énergique protestation ; l'esprit qui les anime est précisément le contraire de celui dont il s'inspire lui-même et qu'il veut propager ici-bas.

C'est au moment de la catastrophe, alors que les disciples, effrayés, se sont enfuis, que Jean, sortant de sa réserve habituelle, fait le plus noble usage de l'énergie qu'il cachait d'ordinaire derrière une apparence méditative et affirme sa qualité de disciple en prenant place au pied de la croix avec les femmes. On sait que Jésus, mourant, confia sa mère à ses soins (Jn 19:25,27). Au matin de Pâques, quand Marie-Madeleine apporte la nouvelle que le corps de Jésus a disparu, Jean s'élance avec Pierre et, plus jeune de quelques années, le devance à la course. Arrivé au tombeau, il hésite à y pénétrer et se contente d'y plonger le regard ; mais, un instant plus tard, enhardi par l'exemple de Pierre, il y entre à son tour et une intuition subite lui révèle que son maître est ressuscité (Jn 20:1-10).

Pierre est incontestablement la figure dominante dans la première partie du livre des Actes ; il est, sous la conduite de l'Esprit, le chef de l'Église palestinienne ; non pas seul toutefois, car Jean lui est étroitement associé et fait auprès de lui l'office de second. Jean est aux côtés de Pierre lorsque celui-ci, guérit l'impotent de la Belle Porte (Ac 3) ; avec lui il est arrêté et conduit devant le sanhédrin (Ac 4) ; avec lui encore, quelque temps plus tard, il se rend en Samarie pour constater et apprécier les résultats de l'oeuvre d'évangélisation accomplie par Philippe (Ac 8:14). Il en est encore ainsi quand, treize à quatorze ans après la mort de Jésus, l'Église de Jérusalem délibère avec Paul et Barnabas sur les conditions à imposer aux païens qui acceptent l'Évangile (Ac 15, Ga 2:10). Pierre et Jean, auxquels il faut désormais ajouter Jacques, le frère du Seigneur, sont restés en Palestine les chefs ou, comme s'exprime Paul, les colonnes de l'Église (Ga 2:9), et leur attitude fraternelle à l'égard de Paul détermine celle de l'assemblée. Dès ce moment, toutefois, la scène change. L'historien sacré transporte ses lecteurs, à la suite de Paul, en pays païen ; et quand il les ramène à Jérusalem, ils n'y trouvent plus ni Pierre ni Jean, que la persécution a contraints de s'éloigner (Ac 12) et qui ont remis à Jacques la direction de l'Église. Que sont-ils devenus et où faut-il chercher leurs traces, et spécialement celles de Jean ?

II La tradition ecclésiastique.

Pour répondre à la question que nous venons de poser, il faut--chose assez étrange--franchir un espace de plus de cent ans et descendre jusque bien avant dans la seconde moitié du II° siècle. On trouve à cette époque une tradition assez généralement attestée, d'après laquelle Jean, après avoir travaillé à Éphèse pendant de longues années, y aurait achevé sa carrière à un âge très avancé. Obligé de s'éloigner de Jérusalem en 44, après le meurtre de son frère Jacques, il aurait quitté le territoire de la Palestine aux approches de la guerre qui se termina en 70 par la ruine de Jérusalem, et, sachant que, par la mort de Pierre et de Paul, les florissantes Églises d'Asie Mineure se trouvaient dépourvues de conducteurs, il se serait rendu dans ces régions, se serait fixé à Éphèse et y aurait vécu jusqu'aux environs de l'an 100, s'employant, aussi longtemps qu'il en eut la force, « à visiter les contrées avoisinantes, pour établir des évêques et organiser les Églises » (Clém. d'Alex.). Ce serait dans cette période de sa vie que, cédant aux instances de son entourage (Fragment de Muratori), il aurait recueilli ses souvenirs et composé le quatrième évangile, rédigé, en partie du moins, pour compléter et parfois rectifier le témoignage des Synoptiques ; alors aussi qu'il aurait écrit les épîtres qui portent son nom ; alors enfin qu'exilé dans l'île de Patmos vers la fin du règne de Domitien (96), il aurait écrit l'Apocalypse, destinée--les trois premiers chapitres le prouvent--aux Églises d'Asie Mineure, menacées par la persécution. Bien plus, certains traits tout à fait précis de son ministère se seraient gravés dans la mémoire de ceux qui l'entouraient. On avait gardé le souvenir de ses luttes avec l'hérétique Cérinthe, et il existait encore au temps d'Irénée (vers 185) des gens qui avaient entendu raconter à Polycarpe que Jean, étant entré dans une maison de bains à Éphèse et y ayant aperçu Cérinthe, s'éloigna brusquement sans s'être baigné, en disant : « Sortons, de peur que cette maison ne s'écroule, puisque là se trouve Cérinthe, l'ennemi de la vérité ! » Clément d'Alexandrie, à peu près à la même époque, raconte la touchante histoire d'un jeune homme, devenu chef de brigands, que l'apôtre, déjà nonagénaire, alla chercher jusque dans son repaire et décida par ses supplications à changer de vie. St Jérôme raconte à son tour que, devenu très vieux et infirme, Jean se faisait encore porter dans les assemblées, et qu'incapable de prononcer de longues exhortations, il se bornait à répéter : « Petits enfants, aimez-vous les uns les autres. »

Le principal témoin de cette tradition est Irénée, évêque de Lyon, qui était né en Asie Mineure et y avait connu dans sa première jeunesse des hommes qui avaient été en relation avec des chrétiens de la première génération, en particulier Polycarpe, évêque de Smyrne, qui subit le martyre en 155 à un âge très avancé. Le séjour de Jean à Éphèse ne fait pour lui l'objet d'aucun doute : « Tous les presbytres (anciens) qui se sont rencontrés en Asie avec Jean, le disciple du Seigneur, attestent qu'il leur a transmis ces choses, car il a vécu avec eux jusqu'au temps de Trajan » (cité par Eusèbe, H.E., III, 23:3). « Ensuite Jean, le disciple du Seigneur, celui qui a reposé sur son sein, publia l'évangile pendant qu'il demeurait à Éphèse, en Asie » (1bid., V, 8:4). Peut-être n'y a-t-il à cet égard rien de plus décisif dans ses écrits qu'un passage de sa lettre à Florinus, un de ses anciens condisciples, qui avait passé au gnosticisme : « Ce ne sont pas les enseignements que t'ont transmis les anciens qui nous ont précédés et qui ont vécu après les apôtres ; car je l'ai vu lorsque j'étais encore enfant (grec pals, mot qui peut encore désigner un garçon d'une quinzaine d'années) dans l'Asie inférieure, auprès de Polycarpe... Et je pourrais encore te montrer l'endroit où il était assis lorsqu'il enseignait et racontait ses relations avec Jean et avec les autres qui ont vu le Seigneur, et te rappeler comment il parlait de ce qu'il avait reçu d'eux sur le Seigneur, sur ses miracles, sur sa doctrine, et comment il transmettait, en plein accord avec les Écritures, tout ce qu'il avait reçu des témoins oculaires de la Parole de vie » (1bid., V, 20:4 - 7).

Un témoignage qui, semble-t-il, a au moins autant de poids que celui d'Irénée est celui de son contemporain Polycrate, évêque d'Éphèse, dont plusieurs parents avaient occupé avant lui la même charge, et qui, dans une lettre officielle adressée vers 190 à Victor de Rome à propos de la controverse pascale (on célébrait à Rome la Pâque un jour plus tôt qu'en Asie), s'exprimait comme suit : « Nous célébrons le vrai jour... Car quelques grandes lumières se sont éteintes en Asie et y ressusciteront au retour du Seigneur... Philippe, l'un des douze apôtres... et Jean, qui a reposé dans le sein du Seigneur, qui a été grand-prêtre et a porté la lame d'or et qui a été témoin (grec martyr) et docteur, et qui est enterré à Éphèse... Tous ceux-là ont célébré la Pâque le 14 (du mois de nisan), selon l'Évangile » (Eusèbe, H.E., Y, 24:3). Peut-être ne sera-t-il pas superflu de faire entendre un témoin un peu plus ancien et de rappeler que Justin martyr, dans le compte rendu publié vers 160 d'une controverse qu'il soutint à Éphèse avec le Juif Tryphon, attribue à l'un des apôtres du Christ la composition de l'Apocalypse ; comme ce livre vit incontestablement le jour en Asie, Justin se range par ce mot parmi ceux qui en font l'oeuvre de Jean et, indirectement, atteste le séjour de celui-ci à Éphèse.

Ces témoignages sont-ils décisifs ? On l'a cru longtemps ; mais au siècle dernier, de nombreux critiques, estimant que le quatrième évangile ne saurait être tenu pour l'oeuvre d'un témoin oculaire du ministère du Christ, les ont révoqués en doute. Au dire de ces savants, la tradition relative au séjour de Jean est née du besoin de fournir une base à l'opinion qui attribue à l'apôtre la composition des écrits considérés comme johanniques et elle est dépourvue de tout fondement historique. Ni le nombre, ni la précision des témoignages provenant de la fin du siècle ne sauraient contrebalancer le fait que ni la lettre d'Ignace aux Éphésiens, écrite aux environs de l'an 117, ni l'épître de Polycarpe aux Philippiens, de peu d'années postérieure aux lettres d'Ignace, ne font la plus lointaine allusion à un séjour de quelque durée de Jean à Éphèse. Ce silence, absolument inexplicable si Jean a réellement travaillé à Éphèse pendant trente ans, suffit à condamner la tradition. Mais alors cette tradition, d'où vient-elle ? Comment est-elle née et surtout comment se sont formées les indications si précises dont elle s'entoure chez des hommes comme Irénée et Polycrate ? On répond à cette objection en rappelant que, selon Papias, évêque de Hiérapolis, auteur d'un ouvrage intitulé Exégèses des sentences du Seigneur et dont il subsiste quelques fragments, il s'est bel et bien trouvé en Asie un personnage du nom de Jean, que Papias appelle « le presbytre Jean, disciple du Seigneur », qui peut fort bien avoir été d'origine palestinienne et s'être trouvé en mesure de donner sur les origines de l'Église d'autres renseignements que ceux qu'on lit dans les évangiles. Ne se peut-il pas que, trompée par la similitude des noms, la génération suivante ait, comme dit M. Goguel, élevé Jean le presbytre à la dignité d'apôtre (Introd. N.T., t. II, p. 178), que ce personnage ait été l'informateur de Polycarpe, et qu'Irénée qui, de son propre aveu, était très jeune lorsqu'il recevait les instructions de ce dernier, se soit figuré dès cette époque ou plus tard que son vénéré maître avait connu l'apôtre Jean, celui-là même qui avait reposé sur le sein du Seigneur ? Ainsi serait née la tradition selon laquelle Jean aurait achevé ses jours à Éphèse et y aurait composé les ouvrages auxquels son nom est demeuré associé.

Il ne nous est guère possible d'entrer ici dans les détails de cette controverse. Nous nous contenterons de noter que les défenseurs de l'authenticité du quatrième évangile, authenticité qui paraît liée à la tradition qui fait vivre Jean jusqu'à un âge très avancé, s'appliquent à ruiner cette argumentation en rappelant :

que les conclusions que l'on prétend tirer du silence d'un auteur ne sont jamais décisives ;

que le témoignage de Papias, qui mentionne les deux Jean, est parfaitement clair, et qu'Irénée, qui l'a eu sous les yeux, n'a pu s'y tromper ;

que ses souvenirs ainsi que ceux de Polycrate sont beaucoup trop précis pour que l'on puisse croire à un malentendu. Il y a tout lieu de penser que l'on se trouve ici en présence de l'un de ces débats qui ne s'éteignent jamais parce que, consciemment ou non, ceux qui y prennent part les abordent avec une opinion préconçue. Dans le cas particulier, c'est l'attitude que l'on prend à l'égard du quatrième évangile qui décide du jugement que l'on porte sur la tradition.

Si Jean n'est pas mort à Éphèse à la fin du I er siècle ou au commencement du II e, à quel moment faut-il placer sa fin et en quelle contrée se serait-elle produite ? Ceux qui ne peuvent admettre les données de la tradition estiment que la seule solution qui rende compte du silence pour ainsi dire total qui règne sur le compte de l'apôtre du milieu du I er siècle au 3 e tiers du siècle suivant est celle qui consiste à admettre que Jean est mort jeune, probablement martyr, comme son frère, et cela dans sa propre patrie. Ils appuient cette conjecture sur la réponse d'allure prophétique que fait Jésus à la demande des fils de Zébédée d'avoir place l'un à sa droite et l'autre à sa gauche : « Il est vrai que vous boirez la coupe que je dois boire et que vous serez baptisés du baptême dont je dois être baptisé ; mais pour ce qui est d'être assis à ma droite ou à ma gauche, cela ne dépend pas de moi et ne sera donné qu'à ceux à qui cela est réservé » (Mr 10:39 et suivant). L'évangéliste, dit-on, n'aurait pas reproduit sous cette forme la déclaration de Jésus s'il n'avait eu la certitude qu'elle était conforme au sort qui avait atteint les deux frères (voir Chronol. du N.T., II, 1).

Le jugement que l'on porte sur le caractère de l'apôtre, et surtout sur l'influence qu'il a exercée sur la vie de l'Église, est intimement lié, lui aussi, à l'idée que l'on se fait de sa carrière et de son oeuvre. Si Jean, né cinq ou dix ans après Jésus, est mort déjà avant l'an 50, s'il n'a rien écrit et si les brèves mentions que contiennent les Synoptiques constituent la somme de notre science en ce qui le concerne, il perd à peu près toute signification pour nous. Si, au contraire, il a présidé pendant trente ans aux destinées des Églises d'Orient, et surtout si les pages débordantes de sève chrétienne de l'évangile, de l'épître et même de l'Apocalypse nous apportent le témoignage qu'il rendait à Jésus au terme de sa longue carrière, il faut le placer hardiment au rang des plus grands chrétiens et voir dans ses écrits, à côté des évangiles synoptiques et des épîtres de Paul, l'une des sources principales auxquelles s'abreuvera notre foi jusqu'à la fin des siècles. Aug. Th. BIBLIOGRAPHIE. --Tous les Commentaires sur le quatrième évangile et toutes les Introd, au N.T. Voir, en particulier, M. Goguel, Introd. N.T., Paris 1924, t. II, pp. 7 à 80.

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      Lévitique 14

      1 Le Seigneur dit à Moïse :
      2 « Voici comment doit se dérouler la cérémonie de purification d’un lépreux : Lorsqu’on va le présenter au prêtre,
      3 celui-ci sort du camp pour l’examiner. Si l’homme est guéri de sa lèpre,
      4 le prêtre ordonne qu’on apporte pour lui deux oiseaux vivants et purs, du bois de cèdre, de la laine teinte en cramoisi et une branche d’hysope.
      5 Il fait égorger l’un des oiseaux au-dessus d’un récipient en terre contenant de l’eau de source.
      6 Il prend l’autre oiseau et le plonge, avec le bois de cèdre, la laine cramoisie et la branche d’hysope, dans le sang de l’oiseau qu’on a égorgé ;
      7 il fait alors sept aspersions sur l’homme qui doit être purifié de la lèpre. Il déclare l’homme pur, puis il laisse l’oiseau vivant s’envoler vers la pleine campagne.
      8 L’homme lave ses vêtements, rase tous ses poils et prend un bain qui le purifie. Ensuite il regagne le camp, mais demeure hors de sa tente pendant une semaine.
      9 Le septième jour, il rase de nouveau ses cheveux, sa barbe, ses sourcils et tous ses autres poils, puis il lave ses vêtements et prend un bain. Alors il est purifié.
      10 « Le huitième jour, l’homme prend deux agneaux sans défaut, une agnelle d’un an, sans défaut, une offrande de neuf kilos de farine pétrie avec de l’huile, et un demi-litre d’huile.
      11 Le prêtre qui préside la cérémonie place l’homme, avec ses présents, devant le Seigneur, à l’entrée de la tente de la rencontre.
      12 Il prend celui des agneaux qui est destiné à un sacrifice de réparation, de même que le demi-litre d’huile, et il les présente devant le Seigneur avec le geste rituel.
      13 Il égorge l’agneau à l’endroit où l’on égorge un animal offert en sacrifice pour le pardon ou en sacrifice complet, c’est-à-dire dans un endroit réservé du sanctuaire ; en effet, le sacrifice de réparation, comme le sacrifice pour le pardon, est une offrande strictement réservée à Dieu et qui revient au prêtre.
      14 Le prêtre prend du sang de l’animal et en dépose sur le lobe de l’oreille droite de l’homme, ainsi que sur le pouce de sa main droite et de son pied droit.
      15 Il prend ensuite l’huile et en verse dans sa main gauche :
      16 il y trempe son index droit et fait sept aspersions devant le Seigneur ;
      17 puis il en dépose un peu sur le lobe de l’oreille droite de l’homme, ainsi que sur le pouce de sa main droite et de son pied droit, là où il a déjà déposé du sang de l’agneau.
      18 Il verse l’huile qui reste dans sa main sur la tête de l’homme et effectue sur lui le geste rituel de la purification, devant le Seigneur.
      19 Le prêtre offre le sacrifice pour obtenir le pardon de Dieu et effectue de nouveau sur l’homme le geste qui le libère de son impureté. Après quoi il égorge l’animal destiné au sacrifice complet
      20 et le brûle en entier sur l’autel avec l’offrande de farine. Alors, une dernière fois, il effectue sur l’homme le geste rituel qui le rend pur. »
      21 « Si l’homme est pauvre et n’a pas à sa disposition les offrandes nécessaires, il prend un seul agneau, destiné au sacrifice de réparation et qui sera présenté au Seigneur pour obtenir la purification, une offrande de trois kilos de farine pétrie avec de l’huile, et un demi-litre d’huile.
      22 Il prend aussi deux tourterelles ou deux pigeons, suivant ce qu’il possède, l’un destiné à un sacrifice pour le pardon et l’autre à un sacrifice complet.
      23 Le huitième jour, il apporte ces présents au prêtre, à l’entrée de la tente de la rencontre, devant le Seigneur, pour la cérémonie de purification.
      24 Le prêtre prend l’agneau et l’huile, et les présente au Seigneur avec le geste rituel.
      25 Il égorge l’agneau, prend de son sang et en dépose sur le lobe de l’oreille droite de l’homme, ainsi que sur le pouce de sa main droite et de son pied droit.
      26 Il verse de l’huile dans sa main gauche :
      27 avec son index droit, il en fait sept aspersions devant le Seigneur ;
      28 puis il en dépose un peu sur le lobe de l’oreille droite de l’homme, ainsi que sur le pouce de sa main droite et de son pied droit, là où il a déjà déposé du sang de l’agneau.
      29 Il verse l’huile qui reste dans sa main sur la tête de l’homme, et effectue sur lui le geste rituel de la purification, devant le Seigneur.
      30 Le prêtre prend une des tourterelles ou un des pigeons – suivant ce que l’homme possédait –
      31 et il l’offre en sacrifice pour obtenir le pardon ; puis il offre l’autre oiseau en sacrifice complet, accompagné de l’offrande de farine. Il effectue alors sur l’homme le geste rituel de la purification, devant le Seigneur. »
      32 Telles sont les instructions concernant un lépreux qui n’a pas à sa disposition ce qui est normalement nécessaire pour la cérémonie de purification.
      33 Le Seigneur dit à Moïse et à Aaron :
      34 « Quand vous serez entrés dans le pays de Canaan, que je vais vous donner en propriété, si je fais apparaître une tache de moisissure dans une maison de votre nouveau pays,
      35 le propriétaire de la maison ira annoncer au prêtre : “J’ai aperçu une sorte de tache dans ma maison.”
      36 Le prêtre ordonnera de vider la maison avant de s’y rendre lui-même pour examiner la tache ; de cette manière, rien de ce qui se trouvait dans la maison ne sera tenu pour impur. Ensuite le prêtre entrera dans la maison pour y examiner
      37 la tache : si la tache comporte des cavités verdâtres ou rougeâtres, si elle forme comme un creux dans le mur de la maison,
      38 le prêtre sortira sur le pas de la porte et fermera la maison pour une semaine.
      39 Le septième jour, le prêtre reviendra pour un nouvel examen : si la tache s’est étendue sur le mur de la maison,
      40 le prêtre ordonnera d’arracher les pierres atteintes de moisissure et de les jeter dans un lieu impur, hors de la ville.
      41 Il fera gratter le crépi de tous les murs intérieurs de la maison et on déversera les déchets dans le lieu impur, hors de la ville.
      42 Ensuite on prendra d’autres pierres pour remplacer les premières et un autre enduit pour recrépir la maison.
      43 « Si la tache de moisissure se manifeste de nouveau dans la maison, après qu’on aura ôté les pierres endommagées, puis gratté et recrépi les murs,
      44 le prêtre ira procéder à un nouvel examen : si la tache a effectivement reparu, c’est que la moisissure ne peut pas être éliminée de la maison ; celle-ci est impure.
      45 Il faudra démolir la maison, aussi bien les parties en pierres que celles en bois, et transporter les décombres, avec le crépi, dans le lieu impur, hors de la ville.
      46 « Quiconque pénètre dans la maison pendant les jours où elle doit être fermée, devient impur et le reste jusqu’au soir.
      47 Quiconque couche dans cette maison, ou y mange quelque chose, doit laver ses vêtements.
      48 « Si le prêtre, lors de l’examen, constate que la tache n’a pas reparu après le recrépissage de la maison, il déclarera que la maison est pure, puisque la moisissure a été éliminée.
      49 « Pour la cérémonie de purification de la maison, le prêtre prendra deux oiseaux, du bois de cèdre, de la laine teinte en cramoisi et une branche d’hysope.
      50 Il égorgera l’un des oiseaux au-dessus d’un récipient en terre contenant de l’eau de source.
      51 Il prendra le bois de cèdre, la branche d’hysope, la laine cramoisie et l’autre oiseau, il les plongera dans le sang de l’oiseau qu’il a égorgé et dans l’eau de source et fera sept aspersions sur la maison.
      52 – Il éliminera ainsi l’impureté de la maison, au moyen du sang de l’oiseau, de l’eau de source, de l’oiseau vivant, du bois de cèdre, de la branche d’hysope et de la laine cramoisie. –
      53 Il laissera l’oiseau vivant s’envoler hors de la ville, vers la pleine campagne. Il effectuera sur la maison le geste rituel qui la rend pure. Alors elle sera pure. »
      54 Telles sont les instructions concernant les diverses formes de lèpre, de teigne,
      55 de boursouflures, de dartres, de taches luisantes, ou concernant les moisissures qui apparaissent sur les vêtements ou dans les maisons.
      57 Ces instructions permettent de déterminer dans quels cas les personnes ou les objets sont impurs et dans quels cas ils sont purs.

      Matthieu 10

      2 Voici les noms de ces douze apôtres : d’abord Simon, surnommé Pierre, et son frère André ; Jacques et son frère Jean, tous deux fils de Zébédée ;
      3 Philippe et Barthélemy ; Thomas et Matthieu le collecteur d’impôts ; Jacques le fils d’Alphée et Thaddée ;
      4 Simon le nationaliste et Judas Iscariote, qui trahit Jésus.

      Matthieu 20

      20 Alors la femme de Zébédée s’approcha de Jésus avec ses deux fils ; elle s’inclina devant lui pour lui demander une faveur.
      21 « Que désires-tu ? » lui dit Jésus. Elle lui répondit : « Promets-moi que mes deux fils que voici siégeront l’un à ta droite et l’autre à ta gauche quand tu seras roi. » –
      22 « Vous ne savez pas ce que vous demandez, répondit Jésus. Pouvez-vous boire la coupe de douleur que je vais boire ? » – « Nous le pouvons », lui répondirent-ils.
      23 « Vous boirez en effet ma coupe, leur dit Jésus. Mais ce n’est pas à moi de décider qui siégera à ma droite et à ma gauche ; ces places sont à ceux pour qui mon Père les a préparées. »
      24 Quand les dix autres disciples entendirent cela, ils s’indignèrent contre les deux frères.
      25 Alors Jésus les appela tous et dit : « Vous savez que les chefs des peuples les commandent en maîtres et que les grands personnages leur font sentir leur pouvoir.
      26 Mais cela ne doit pas se passer ainsi parmi vous. Au contraire, si l’un de vous veut être grand, il doit être votre serviteur,
      27 et si l’un de vous veut être le premier, il doit être votre esclave :
      28 c’est ainsi que le Fils de l’homme n’est pas venu pour se faire servir, mais il est venu pour servir, et donner sa vie comme rançon pour libérer une multitude de gens. »

      Matthieu 27

      56 Parmi elles, il y avait Marie du village de Magdala, Marie la mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée.
      66 Ils allèrent donc organiser la surveillance du tombeau : ils scellèrent la pierre qui le fermait et placèrent les gardes.

      Marc 1

      16 Jésus marchait le long du lac de Galilée lorsqu’il vit deux pêcheurs, Simon et son frère André, qui pêchaient en jetant un filet dans le lac.
      17 Jésus leur dit : « Venez avec moi et je ferai de vous des pêcheurs d’hommes. »
      18 Aussitôt, ils laissèrent leurs filets et le suivirent.
      19 Jésus s’avança un peu plus loin et vit Jacques et son frère Jean, les fils de Zébédée. Ils étaient dans leur barque et réparaient leurs filets.
      20 Aussitôt Jésus les appela ; ils laissèrent leur père Zébédée dans la barque avec les ouvriers et allèrent avec Jésus.

      Marc 3

      13 Puis Jésus monta sur une colline ; il appela les hommes qu’il voulait et ils vinrent à lui.
      14 Il forma ainsi le groupe des douze qu’il nomma apôtres. Il fit cela pour les avoir avec lui et les envoyer annoncer la Bonne Nouvelle,
      15 avec le pouvoir de chasser les esprits mauvais.
      16 Voici ces douze : Simon – Jésus lui donna le nom de Pierre –,
      17 Jacques et son frère Jean, tous deux fils de Zébédée – Jésus leur donna le nom de Boanergès, qui signifie « les hommes semblables au tonnerre » –,
      18 André, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques le fils d’Alphée, Thaddée, Simon le nationaliste,
      19 et Judas Iscariote, celui qui trahit Jésus.

      Marc 5

      37 Il ne permit alors à personne de l’accompagner, si ce n’est à Pierre, à Jacques et à son frère Jean.

      Marc 9

      2 Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les conduisit sur une haute montagne où ils se trouvèrent seuls. Il changea d’aspect devant leurs yeux ;

      Marc 10

      35 Alors, Jacques et Jean, les fils de Zébédée, vinrent auprès de Jésus. Ils lui dirent : « Maître, nous désirons que tu fasses pour nous ce que nous te demanderons. » –
      36 « Que voulez-vous que je fasse pour vous ? » leur dit Jésus.
      37 Ils lui répondirent : « Quand tu seras dans ton règne glorieux, accorde-nous de siéger à côté de toi, l’un à ta droite, l’autre à ta gauche. »
      38 Mais Jésus leur dit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe de douleur que je vais boire, ou recevoir le baptême de souffrance que je vais recevoir ? »
      39 Et ils lui répondirent : « Nous le pouvons. » Jésus leur dit : « Vous boirez en effet la coupe que je vais boire et vous recevrez le baptême que je vais recevoir.
      40 Mais ce n’est pas à moi de décider qui siègera à ma droite ou à ma gauche ; ces places sont à ceux pour qui Dieu les a préparées. »
      41 Quand les dix autres disciples entendirent cela, ils s’indignèrent contre Jacques et Jean.
      42 Alors Jésus les appela tous et leur dit : « Vous le savez, ceux qu’on regarde comme les chefs des peuples les commandent en maîtres, et les grands personnages leur font sentir leur pouvoir.
      43 Mais cela ne se passe pas ainsi parmi vous. Au contraire, si l’un de vous veut être grand, il doit être votre serviteur,
      44 et si l’un de vous veut être le premier, il doit être l’esclave de tous.
      45 Car le Fils de l’homme lui-même n’est pas venu pour se faire servir, mais il est venu pour servir et donner sa vie comme rançon pour libérer une multitude de gens. »
      46 Ils arrivèrent à Jéricho. Lorsque Jésus sortit de cette ville avec ses disciples et une grande foule, un aveugle appelé Bartimée, le fils de Timée, était assis au bord du chemin et mendiait.

      Marc 14

      33 Puis il emmena avec lui Pierre, Jacques et Jean. Il commença à ressentir de la frayeur et de l’angoisse,

      Marc 15

      40 Quelques femmes étaient là, elles aussi, et regardaient de loin. Parmi elles, il y avait Marie du village de Magdala, Marie, la mère de Jacques le jeune et de Joses, et Salomé.

      Luc 6

      13 Quand le jour parut, il appela ses disciples et en choisit douze qu’il nomma apôtres :
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