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JEAN (fils de Zébédée)

L'un des Douze, auteur présumé du quatrième évangile, des trois lettres désignées sous les noms de 1, 2 et 3 Jean et de l'Apocalypse. Le N.T. ne nous donne a son sujet que de brèves indications, et, même en s'appuyant sur le quatrième évangile, comme nous le ferons dans cette notice, on ne peut donner qu'une esquisse très sommaire de sa vie et de son activité.

I Les données du Nouveau Testament.

Originaire de Galilée, habitant Capernaüm (ou, de l'avis de quelques-uns, la bourgade voisine de Bethsaïda), Jean était fils de Zébédée, dont nous savons seulement qu'il était pêcheur et que, se faisant aider dans son travail de ses deux fils et de plusieurs ouvriers (Mr 1:20), il jouissait sans doute d'une certaine aisance. Il résulte de la comparaison de Mt 27:56 et de Mr 15:40 que sa mère s'appelait Salomé ; certains auteurs, se fondant sur Jn 19:25 et y trouvant l'énumération de quatre personnes : la mère de Jésus et la soeur de sa mère, Marie (femme) de Clopas (voir ce mot) et Marie de Magdala, ont cru pouvoir faire de Salomé une soeur de Marie, mère de Jésus (voir Marie). Salomé est mentionnée parmi les femmes qui accompagnaient Jésus et l'assistaient de leurs biens (Mt 27:66, cf. Lu 8:8) ; c'était une femme animée d'une foi ardente et courageuse ; sa présence au pied de la croix le prouve ; mais sa piété n'était point exempte d'ambition, sinon pour elle-même, du moins pour ses fils, comme le montre la requête que, d'accord avec eux, elle présenta à Jésus de les placer l'un à sa droite, l'autre à sa gauche lors de son avènement (Mt 20:20-28).

Des deux frères, fréquemment désignés comme les fils de Zébédée pour les distinguer d'autres jeunes gens portant les mêmes noms, Jacques, généralement mentionné le premier, était sans doute l'aîné ; ils avaient hérité tous deux du tempérament ardent et généreux de leur mère ; une étroite amitié les unissait et il fallut pour y mettre fin la mort violente de Jacques en 44 (Ac 12:2). D'après le récit de Jn 1:35-51, dont le caractère autobiographique a été relevé plus d'une fois, les deux jeunes gens seraient entrés en relation avec Jésus par l'entremise de Jean-Baptiste, qui comptait parmi ses disciples une assez forte proportion de Galiléens ; du moins semble-t-il que l'on ne fait pas violence au texte en admettant, malgré ses réticences, que les fils de Zébédée se trouvaient là aux côtés d'André et de Simon. Des liens étroits se formèrent dès ce moment entre Jésus et ses jeunes compatriotes, qui l'accompagnèrent en Galilée et ne le quittèrent plus (Jn 2:1-12). La tradition synoptique rapporte les choses un peu autrement : c'est en Galilée que Simon et André, d'abord, puis Jacques et Jean entendirent l'appel de Jésus et « qu'abandonnant tout, ils le suivirent » (Mr 1:16-20). Il a toujours paru assez facile de concilier ces deux versions en voyant dans le texte de Jean le récit de la première rencontre de Jésus avec ses futurs disciples et dans celui des Synoptiques le récit de leur vocation définitive.

On peut être certain, dans tous les cas, que les fils de Zébédée firent partie du premier groupe de disciples qui se forma autour de Jésus, et quand, un peu plus tard, fut constitué le cercle des Douze, nous les y retrouvons au premier rang dans la compagnie de Simon et d'André ; les catalogues apostoliques (Mt 10:2-4, Mr 3:13-19, Lu 6:13,16, Ac 1:13), qui diffèrent légèrement sur d'autres points, sont unanimes sur celui-ci. Mr 3:17 note à ce moment le fait que Jésus surnomma les fils de Zébédée Boanerges, enfants du tonnerre, mot que l'on met généralement en rapport avec leur tempérament, dont l'ardeur pouvait aller jusqu'à la violence. Mais il y a plus : les fils de Zébédée constituent, avec Simon Pierre, à l'intérieur du cercle des Douze, un groupe plus intime dont Jésus s'entoura dans les circonstances particulièrement solennelles où, écartant la foule, il désira cependant avoir quelqu'un auprès de lui (résurrection de la fille de Jaïrus, transfiguration, prière en Gethsémané, Mr 5:37 9:2 14:33). Il faut même faire un pas de plus. Le quatrième évangile, qui, fait assez curieux, ne mentionne nulle part (sauf dans l'appendice) les fils de Zébédée, relève à diverses reprises la présence auprès de Jésus d'un personnage qu'il appelle « le disciple que Jésus aimait » (Jn 13:23 19:26 20:2 21:7,20-25). Qui était ce disciple ? Évidemment l'un des Douze et, parmi ceux-ci, l'un de ceux qui jouissaient de l'intimité particulière de leur maître ; ce ne peut être Pierre, qui en est expressément distingué ; ni Jacques, disparu beaucoup trop tôt pour que se répandît dans l'Église le bruit qu'il ne mourrait point (Jn 21:23) et à qui nul n'attribua jamais la composition du quatrième évangile ; il faut donc que ce soit Jean. On arrive au même résultat par une autre voie ; dans Jn 21:2 est notée la présence de sept disciples lors de l'apparition de Jésus ressuscité sur la rive du lac de Génézareth : Simon Pierre, Thomas, Nathanaël, les fils de Zébédée et deux autres disciples ; parmi eux se trouvait (verset 20) le disciple que Jésus aimait ; il est bien difficile d'admettre que ce dernier fût l'un des deux dont l'écrivain n'a pas jugé nécessaire de nous conserver le nom ; c'est certainement l'un des fils de Zébédée et, entre les deux, nous venons de le voir, il n'y a pas à hésiter. Remarquons en passant que c'est sans raison précise que l'on a voulu reconnaître Jean dans l'autre disciple mentionné Jn 18:15 et suivant, et conclu de cette identification à l'existence de relations d'amitié ou d'affaires entre la famille de Zébédée et la maison du souverain sacrificateur.

Les évangiles, qui mentionnent d'assez nombreux incidents où Simon Pierre joua un rôle en vue, n'ont que fort peu de chose à raconter au sujet de Jean. La seule parole quelque peu caractéristique qu'ils lui attribuent en propre est la communication qu'il fait en ces termes à Jésus : « Maître, nous avons vu un homme qui chassait les démons en ton nom et nous l'en avons empêché parce qu'il ne te suit pas avec nous », communication qui lui valut cette réponse de Jésus, assez analogue à un blâme déguisé : « Ne l'en empêchez pas ; car celui qui n'est pas contre nous est pour nous » (Lu 9:49 et suivant). Dans deux autres occasions, Jean intervient en relation étroite avec Jacques, ou même avec Salomé ; c'est lorsque les deux frères proposent à Jésus de faire descendre le feu du ciel sur une bourgade de Samaritains où on avait refusé de les recevoir (Lu 9:51-56) et que, personnellement ou par l'entremise de leur mère, ils revendiquent la place d'honneur auprès de Jésus (Mr 10:35-46, Matthieu 20:20-28). Dans les deux cas leur violence et leurs visées ambitieuses déterminent, de la part de Jésus, une énergique protestation ; l'esprit qui les anime est précisément le contraire de celui dont il s'inspire lui-même et qu'il veut propager ici-bas.

C'est au moment de la catastrophe, alors que les disciples, effrayés, se sont enfuis, que Jean, sortant de sa réserve habituelle, fait le plus noble usage de l'énergie qu'il cachait d'ordinaire derrière une apparence méditative et affirme sa qualité de disciple en prenant place au pied de la croix avec les femmes. On sait que Jésus, mourant, confia sa mère à ses soins (Jn 19:25,27). Au matin de Pâques, quand Marie-Madeleine apporte la nouvelle que le corps de Jésus a disparu, Jean s'élance avec Pierre et, plus jeune de quelques années, le devance à la course. Arrivé au tombeau, il hésite à y pénétrer et se contente d'y plonger le regard ; mais, un instant plus tard, enhardi par l'exemple de Pierre, il y entre à son tour et une intuition subite lui révèle que son maître est ressuscité (Jn 20:1-10).

Pierre est incontestablement la figure dominante dans la première partie du livre des Actes ; il est, sous la conduite de l'Esprit, le chef de l'Église palestinienne ; non pas seul toutefois, car Jean lui est étroitement associé et fait auprès de lui l'office de second. Jean est aux côtés de Pierre lorsque celui-ci, guérit l'impotent de la Belle Porte (Ac 3) ; avec lui il est arrêté et conduit devant le sanhédrin (Ac 4) ; avec lui encore, quelque temps plus tard, il se rend en Samarie pour constater et apprécier les résultats de l'oeuvre d'évangélisation accomplie par Philippe (Ac 8:14). Il en est encore ainsi quand, treize à quatorze ans après la mort de Jésus, l'Église de Jérusalem délibère avec Paul et Barnabas sur les conditions à imposer aux païens qui acceptent l'Évangile (Ac 15, Ga 2:10). Pierre et Jean, auxquels il faut désormais ajouter Jacques, le frère du Seigneur, sont restés en Palestine les chefs ou, comme s'exprime Paul, les colonnes de l'Église (Ga 2:9), et leur attitude fraternelle à l'égard de Paul détermine celle de l'assemblée. Dès ce moment, toutefois, la scène change. L'historien sacré transporte ses lecteurs, à la suite de Paul, en pays païen ; et quand il les ramène à Jérusalem, ils n'y trouvent plus ni Pierre ni Jean, que la persécution a contraints de s'éloigner (Ac 12) et qui ont remis à Jacques la direction de l'Église. Que sont-ils devenus et où faut-il chercher leurs traces, et spécialement celles de Jean ?

II La tradition ecclésiastique.

Pour répondre à la question que nous venons de poser, il faut--chose assez étrange--franchir un espace de plus de cent ans et descendre jusque bien avant dans la seconde moitié du II° siècle. On trouve à cette époque une tradition assez généralement attestée, d'après laquelle Jean, après avoir travaillé à Éphèse pendant de longues années, y aurait achevé sa carrière à un âge très avancé. Obligé de s'éloigner de Jérusalem en 44, après le meurtre de son frère Jacques, il aurait quitté le territoire de la Palestine aux approches de la guerre qui se termina en 70 par la ruine de Jérusalem, et, sachant que, par la mort de Pierre et de Paul, les florissantes Églises d'Asie Mineure se trouvaient dépourvues de conducteurs, il se serait rendu dans ces régions, se serait fixé à Éphèse et y aurait vécu jusqu'aux environs de l'an 100, s'employant, aussi longtemps qu'il en eut la force, « à visiter les contrées avoisinantes, pour établir des évêques et organiser les Églises » (Clém. d'Alex.). Ce serait dans cette période de sa vie que, cédant aux instances de son entourage (Fragment de Muratori), il aurait recueilli ses souvenirs et composé le quatrième évangile, rédigé, en partie du moins, pour compléter et parfois rectifier le témoignage des Synoptiques ; alors aussi qu'il aurait écrit les épîtres qui portent son nom ; alors enfin qu'exilé dans l'île de Patmos vers la fin du règne de Domitien (96), il aurait écrit l'Apocalypse, destinée--les trois premiers chapitres le prouvent--aux Églises d'Asie Mineure, menacées par la persécution. Bien plus, certains traits tout à fait précis de son ministère se seraient gravés dans la mémoire de ceux qui l'entouraient. On avait gardé le souvenir de ses luttes avec l'hérétique Cérinthe, et il existait encore au temps d'Irénée (vers 185) des gens qui avaient entendu raconter à Polycarpe que Jean, étant entré dans une maison de bains à Éphèse et y ayant aperçu Cérinthe, s'éloigna brusquement sans s'être baigné, en disant : « Sortons, de peur que cette maison ne s'écroule, puisque là se trouve Cérinthe, l'ennemi de la vérité ! » Clément d'Alexandrie, à peu près à la même époque, raconte la touchante histoire d'un jeune homme, devenu chef de brigands, que l'apôtre, déjà nonagénaire, alla chercher jusque dans son repaire et décida par ses supplications à changer de vie. St Jérôme raconte à son tour que, devenu très vieux et infirme, Jean se faisait encore porter dans les assemblées, et qu'incapable de prononcer de longues exhortations, il se bornait à répéter : « Petits enfants, aimez-vous les uns les autres. »

Le principal témoin de cette tradition est Irénée, évêque de Lyon, qui était né en Asie Mineure et y avait connu dans sa première jeunesse des hommes qui avaient été en relation avec des chrétiens de la première génération, en particulier Polycarpe, évêque de Smyrne, qui subit le martyre en 155 à un âge très avancé. Le séjour de Jean à Éphèse ne fait pour lui l'objet d'aucun doute : « Tous les presbytres (anciens) qui se sont rencontrés en Asie avec Jean, le disciple du Seigneur, attestent qu'il leur a transmis ces choses, car il a vécu avec eux jusqu'au temps de Trajan » (cité par Eusèbe, H.E., III, 23:3). « Ensuite Jean, le disciple du Seigneur, celui qui a reposé sur son sein, publia l'évangile pendant qu'il demeurait à Éphèse, en Asie » (1bid., V, 8:4). Peut-être n'y a-t-il à cet égard rien de plus décisif dans ses écrits qu'un passage de sa lettre à Florinus, un de ses anciens condisciples, qui avait passé au gnosticisme : « Ce ne sont pas les enseignements que t'ont transmis les anciens qui nous ont précédés et qui ont vécu après les apôtres ; car je l'ai vu lorsque j'étais encore enfant (grec pals, mot qui peut encore désigner un garçon d'une quinzaine d'années) dans l'Asie inférieure, auprès de Polycarpe... Et je pourrais encore te montrer l'endroit où il était assis lorsqu'il enseignait et racontait ses relations avec Jean et avec les autres qui ont vu le Seigneur, et te rappeler comment il parlait de ce qu'il avait reçu d'eux sur le Seigneur, sur ses miracles, sur sa doctrine, et comment il transmettait, en plein accord avec les Écritures, tout ce qu'il avait reçu des témoins oculaires de la Parole de vie » (1bid., V, 20:4 - 7).

Un témoignage qui, semble-t-il, a au moins autant de poids que celui d'Irénée est celui de son contemporain Polycrate, évêque d'Éphèse, dont plusieurs parents avaient occupé avant lui la même charge, et qui, dans une lettre officielle adressée vers 190 à Victor de Rome à propos de la controverse pascale (on célébrait à Rome la Pâque un jour plus tôt qu'en Asie), s'exprimait comme suit : « Nous célébrons le vrai jour... Car quelques grandes lumières se sont éteintes en Asie et y ressusciteront au retour du Seigneur... Philippe, l'un des douze apôtres... et Jean, qui a reposé dans le sein du Seigneur, qui a été grand-prêtre et a porté la lame d'or et qui a été témoin (grec martyr) et docteur, et qui est enterré à Éphèse... Tous ceux-là ont célébré la Pâque le 14 (du mois de nisan), selon l'Évangile » (Eusèbe, H.E., Y, 24:3). Peut-être ne sera-t-il pas superflu de faire entendre un témoin un peu plus ancien et de rappeler que Justin martyr, dans le compte rendu publié vers 160 d'une controverse qu'il soutint à Éphèse avec le Juif Tryphon, attribue à l'un des apôtres du Christ la composition de l'Apocalypse ; comme ce livre vit incontestablement le jour en Asie, Justin se range par ce mot parmi ceux qui en font l'oeuvre de Jean et, indirectement, atteste le séjour de celui-ci à Éphèse.

Ces témoignages sont-ils décisifs ? On l'a cru longtemps ; mais au siècle dernier, de nombreux critiques, estimant que le quatrième évangile ne saurait être tenu pour l'oeuvre d'un témoin oculaire du ministère du Christ, les ont révoqués en doute. Au dire de ces savants, la tradition relative au séjour de Jean est née du besoin de fournir une base à l'opinion qui attribue à l'apôtre la composition des écrits considérés comme johanniques et elle est dépourvue de tout fondement historique. Ni le nombre, ni la précision des témoignages provenant de la fin du siècle ne sauraient contrebalancer le fait que ni la lettre d'Ignace aux Éphésiens, écrite aux environs de l'an 117, ni l'épître de Polycarpe aux Philippiens, de peu d'années postérieure aux lettres d'Ignace, ne font la plus lointaine allusion à un séjour de quelque durée de Jean à Éphèse. Ce silence, absolument inexplicable si Jean a réellement travaillé à Éphèse pendant trente ans, suffit à condamner la tradition. Mais alors cette tradition, d'où vient-elle ? Comment est-elle née et surtout comment se sont formées les indications si précises dont elle s'entoure chez des hommes comme Irénée et Polycrate ? On répond à cette objection en rappelant que, selon Papias, évêque de Hiérapolis, auteur d'un ouvrage intitulé Exégèses des sentences du Seigneur et dont il subsiste quelques fragments, il s'est bel et bien trouvé en Asie un personnage du nom de Jean, que Papias appelle « le presbytre Jean, disciple du Seigneur », qui peut fort bien avoir été d'origine palestinienne et s'être trouvé en mesure de donner sur les origines de l'Église d'autres renseignements que ceux qu'on lit dans les évangiles. Ne se peut-il pas que, trompée par la similitude des noms, la génération suivante ait, comme dit M. Goguel, élevé Jean le presbytre à la dignité d'apôtre (Introd. N.T., t. II, p. 178), que ce personnage ait été l'informateur de Polycarpe, et qu'Irénée qui, de son propre aveu, était très jeune lorsqu'il recevait les instructions de ce dernier, se soit figuré dès cette époque ou plus tard que son vénéré maître avait connu l'apôtre Jean, celui-là même qui avait reposé sur le sein du Seigneur ? Ainsi serait née la tradition selon laquelle Jean aurait achevé ses jours à Éphèse et y aurait composé les ouvrages auxquels son nom est demeuré associé.

Il ne nous est guère possible d'entrer ici dans les détails de cette controverse. Nous nous contenterons de noter que les défenseurs de l'authenticité du quatrième évangile, authenticité qui paraît liée à la tradition qui fait vivre Jean jusqu'à un âge très avancé, s'appliquent à ruiner cette argumentation en rappelant :

que les conclusions que l'on prétend tirer du silence d'un auteur ne sont jamais décisives ;

que le témoignage de Papias, qui mentionne les deux Jean, est parfaitement clair, et qu'Irénée, qui l'a eu sous les yeux, n'a pu s'y tromper ;

que ses souvenirs ainsi que ceux de Polycrate sont beaucoup trop précis pour que l'on puisse croire à un malentendu. Il y a tout lieu de penser que l'on se trouve ici en présence de l'un de ces débats qui ne s'éteignent jamais parce que, consciemment ou non, ceux qui y prennent part les abordent avec une opinion préconçue. Dans le cas particulier, c'est l'attitude que l'on prend à l'égard du quatrième évangile qui décide du jugement que l'on porte sur la tradition.

Si Jean n'est pas mort à Éphèse à la fin du I er siècle ou au commencement du II e, à quel moment faut-il placer sa fin et en quelle contrée se serait-elle produite ? Ceux qui ne peuvent admettre les données de la tradition estiment que la seule solution qui rende compte du silence pour ainsi dire total qui règne sur le compte de l'apôtre du milieu du I er siècle au 3 e tiers du siècle suivant est celle qui consiste à admettre que Jean est mort jeune, probablement martyr, comme son frère, et cela dans sa propre patrie. Ils appuient cette conjecture sur la réponse d'allure prophétique que fait Jésus à la demande des fils de Zébédée d'avoir place l'un à sa droite et l'autre à sa gauche : « Il est vrai que vous boirez la coupe que je dois boire et que vous serez baptisés du baptême dont je dois être baptisé ; mais pour ce qui est d'être assis à ma droite ou à ma gauche, cela ne dépend pas de moi et ne sera donné qu'à ceux à qui cela est réservé » (Mr 10:39 et suivant). L'évangéliste, dit-on, n'aurait pas reproduit sous cette forme la déclaration de Jésus s'il n'avait eu la certitude qu'elle était conforme au sort qui avait atteint les deux frères (voir Chronol. du N.T., II, 1).

Le jugement que l'on porte sur le caractère de l'apôtre, et surtout sur l'influence qu'il a exercée sur la vie de l'Église, est intimement lié, lui aussi, à l'idée que l'on se fait de sa carrière et de son oeuvre. Si Jean, né cinq ou dix ans après Jésus, est mort déjà avant l'an 50, s'il n'a rien écrit et si les brèves mentions que contiennent les Synoptiques constituent la somme de notre science en ce qui le concerne, il perd à peu près toute signification pour nous. Si, au contraire, il a présidé pendant trente ans aux destinées des Églises d'Orient, et surtout si les pages débordantes de sève chrétienne de l'évangile, de l'épître et même de l'Apocalypse nous apportent le témoignage qu'il rendait à Jésus au terme de sa longue carrière, il faut le placer hardiment au rang des plus grands chrétiens et voir dans ses écrits, à côté des évangiles synoptiques et des épîtres de Paul, l'une des sources principales auxquelles s'abreuvera notre foi jusqu'à la fin des siècles. Aug. Th. BIBLIOGRAPHIE. --Tous les Commentaires sur le quatrième évangile et toutes les Introd, au N.T. Voir, en particulier, M. Goguel, Introd. N.T., Paris 1924, t. II, pp. 7 à 80.

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Versets relatifs

    • Lévitique 14

      1 Et l'Éternel parla à Moïse, disant :
      2 C'est ici la loi du lépreux, au jour de sa purification :
      3 il sera amené au sacrificateur ; et le sacrificateur sortira hors du camp ; et le sacrificateur le verra : et voici, le lépreux est guéri de la plaie de la lèpre ;
      4 alors le sacrificateur commandera qu'on prenne, pour celui qui doit être purifié, deux oiseaux vivants et purs, et du bois de cèdre, et de l'écarlate, et de l'hysope ;
      5 et le sacrificateur commandera qu'on égorge l'un des oiseaux sur un vase de terre, sur de l'eau vive.
      6 Quant à l'oiseau vivant, il le prendra, et le bois de cèdre, et l'écarlate, et l'hysope, et il les trempera, ainsi que l'oiseau vivant, dans le sang de l'oiseau égorgé sur l'eau vive ;
      7 et il fera aspersion, sept fois, sur celui qui doit être purifié de la lèpre, et il le purifiera ; puis il lâchera dans les champs l'oiseau vivant.
      8 Et celui qui doit être purifié lavera ses vêtements et rasera tout son poil, et se lavera dans l'eau ; et il sera pur. Et après cela, il entrera dans le camp, et il habitera sept jours hors de sa tente.
      9 Et il arrivera que, le septième jour, il rasera tout son poil, sa tête et sa barbe et ses sourcils ; il rasera tout son poil ; et il lavera ses vêtements, et il lavera sa chair dans l'eau, et il sera pur.
      10 Et le huitième jour, il prendra deux agneaux sans défaut, et une jeune brebis âgée d'un an, sans défaut, et trois dixièmes de fleur de farine pétrie à l'huile, en offrande de gâteau, et un log d'huile.
      11 Et le sacrificateur qui fait la purification placera l'homme qui doit être purifié, et ces choses, devant l'Éternel, à l'entrée de la tente d'assignation ;
      12 et le sacrificateur prendra l'un des agneaux, et le présentera comme sacrifice pour le délit, avec le log d'huile, et les tournoiera en offrande tournoyée devant l'Éternel ;
      13 puis il égorgera l'agneau au lieu où l'on égorge le sacrifice pour le péché et l'holocauste, dans un lieu saint ; car le sacrifice pour le délit est comme le sacrifice pour le péché, il appartient au sacrificateur : c'est une chose très-sainte.
      14 Et le sacrificateur prendra du sang du sacrifice pour le délit, et le sacrificateur le mettra sur le lobe de l'oreille droite de celui qui doit être purifié, et sur le pouce de sa main droite, et sur le gros orteil de son pied droit.
      15 Et le sacrificateur prendra du log d'huile, et en versera dans la paume de sa main gauche, à lui, le sacrificateur ;
      16 et le sacrificateur trempera le doigt de sa main droite dans l'huile qui est dans sa paume gauche, et fera aspersion de l'huile avec son doigt, sept fois, devant l'Éternel.
      17 Et du reste de l'huile qui sera dans sa paume, le sacrificateur en mettra sur le lobe de l'oreille droite de celui qui doit être purifié, et sur le pouce de sa main droite, et sur le gros orteil de son pied droit, sur le sang du sacrifice pour le délit ;
      18 et le reste de l'huile qui sera dans la paume du sacrificateur, il le mettra sur la tête de celui qui doit être purifié ; et le sacrificateur fera propitiation pour lui devant l'Éternel.
      19 Et le sacrificateur offrira le sacrifice pour le péché, et fera propitiation pour celui qui doit être purifié de son impureté ; et après, il égorgera l'holocauste.
      20 Et le sacrificateur offrira l'holocauste et le gâteau sur l'autel ; et le sacrificateur fera propitiation pour celui qui doit être purifié, et il sera pur.
      21 Et s'il est pauvre, et que sa main ne puisse atteindre jusque-là, il prendra un agneau comme sacrifice pour le délit, pour offrande tournoyée, afin de faire propitiation pour lui, et un dixième de fleur de farine pétrie à l'huile, pour offrande de gâteau, et un log d'huile,
      22 et deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, selon ce que sa main pourra atteindre : l'un sera un sacrifice pour le péché, l'autre un holocauste.
      23 Et le huitième jour de sa purification, il les apportera au sacrificateur, à l'entrée de la tente d'assignation, devant l'Éternel ;
      24 et le sacrificateur prendra l'agneau du sacrifice pour le délit, et le log d'huile, et le sacrificateur les tournoiera en offrande tournoyée devant l'Éternel ;
      25 et il égorgera l'agneau du sacrifice pour le délit ; et le sacrificateur prendra du sang du sacrifice pour le délit, et le mettra sur le lobe de l'oreille droite de celui qui doit être purifié, et sur le pouce de sa main droite, et sur le gros orteil de son pied droit.
      26 Et le sacrificateur versera de l'huile dans la paume de sa main gauche, à lui, le sacrificateur ;
      27 et avec le doigt de sa main droite, le sacrificateur fera aspersion de l'huile qui sera dans la paume de sa main gauche, sept fois, devant l'Éternel.
      28 Et le sacrificateur mettra de l'huile qui sera dans sa paume, sur le lobe de l'oreille droite de celui qui doit être purifié, et sur le pouce de sa main droite, et sur le gros orteil de son pied droit, sur l'endroit où aura été mis le sang du sacrifice pour le délit ;
      29 et le reste de l'huile qui sera dans la paume du sacrificateur, il le mettra sur la tête de celui qui doit être purifié, pour faire propitiation pour lui devant l'Éternel.
      30 Et, de ce que sa main aura pu atteindre, il offrira l'une des tourterelles, ou l'un des jeunes pigeons :
      31 de ce que sa main aura pu atteindre, l'un sera un sacrifice pour le péché, l'autre un holocauste, avec l'offrande de gâteau ; et le sacrificateur fera propitiation pour celui qui doit être purifié, devant l'Éternel.
      32 -Telle est la loi touchant celui en qui il y a une plaie de lèpre, et dont la main n'a pas su atteindre ce qui était ordonné pour sa purification.
      33 Et l'Éternel parla à Moïse et à Aaron, disant :
      34 Quand vous serez entrés dans le pays de Canaan, que je vous donne en possession, si je mets une plaie de lèpre dans une maison du pays de votre possession,
      35 celui à qui sera la maison viendra et le fera savoir au sacrificateur, en disant : Il me semble voir comme une plaie dans ma maison ;
      36 et le sacrificateur commandera qu'on vide la maison avant que le sacrificateur entre pour voir la plaie, afin que tout ce qui est dans la maison ne soit pas rendu impur ; et après cela, le sacrificateur entrera pour voir la maison.
      37 Et il regardera la plaie : et voici, la plaie est dans les murs de la maison, des creux verdâtres ou roussâtres, et ils paraissent plus enfoncés que la surface du mur ;
      38 alors le sacrificateur sortira de la maison, à l'entrée de la maison, et fera fermer la maison pendant sept jours.
      39 Et le septième jour, le sacrificateur retournera, et regardera : et voici, la plaie s'est étendue dans les murs de la maison ;
      40 alors le sacrificateur commandera qu'on arrache les pierres dans lesquelles est la plaie, et qu'on les jette hors de la ville, dans un lieu impur.
      41 Et il fera racler la maison au dedans, tout autour, et la poussière qu'on aura raclée, on la versera hors de la ville, dans un lieu impur ;
      42 et on prendra d'autres pierres, et on les mettra au lieu des premières pierres, et on prendra d'autre enduit, et on enduira la maison.
      43 Et si la plaie revient et fait éruption dans la maison après qu'on aura arraché les pierres, et après qu'on aura râclé la maison, et après qu'on l'aura enduite,
      44 le sacrificateur entrera et regardera : et voici, la plaie s'est étendue dans la maison, -c'est une lèpre rongeante dans la maison : elle est impure.
      45 Alors on démolira la maison, ses pierres et son bois, avec tout l'enduit de la maison, et on les transportera hors de la ville, dans un lieu impur.
      46 Et celui qui sera entré dans la maison pendant tous les jours où elle aura été fermée, sera impur jusqu'au soir ;
      47 et celui qui aura couché dans la maison lavera ses vêtements ; et celui qui aura mangé dans la maison lavera ses vêtements.
      48 Mais si le sacrificateur entre, et regarde, et voici, la plaie ne s'est pas étendue dans la maison après que la maison a été enduite, le sacrificateur déclarera la maison pure, car la plaie est guérie.
      49 Et il prendra, pour purifier la maison, deux oiseaux, et du bois de cèdre, et de l'écarlate, et de l'hysope ;
      50 et il égorgera l'un des oiseaux sur un vase de terre, sur de l'eau vive ;
      51 et il prendra le bois de cèdre, et l'hysope, et l'écarlate, et l'oiseau vivant, et les trempera dans le sang de l'oiseau égorgé, et dans l'eau vive ; et il fera aspersion sur la maison, sept fois ;
      52 et il purifiera la maison avec le sang de l'oiseau et avec l'eau vive, et avec l'oiseau vivant, et avec le bois de cèdre, et avec l'hysope, et avec l'écarlate ;
      53 et il lâchera l'oiseau vivant hors de la ville, dans les champs. Et il fera propitiation pour la maison, et elle sera pure.
      54 Telle est la loi touchant toute la plaie de lèpre, et la teigne,
      55 et touchant la lèpre des vêtements et des maisons,
      56 et les tumeurs, et les dartres, et les taches blanchâtres,
      57 pour enseigner en quel temps il y a impureté et en quel temps il y a pureté : telle est la loi de la lèpre.

      Matthieu 10

      2 Or ce sont ici les noms des douze apôtres : le premier, Simon appelé Pierre, et André son frère ; Jacques le fils de Zébédée, et Jean son frère ;
      3 Philippe et Barthélemy ; Thomas et Matthieu le publicain ; Jacques le fils d'Alphée, et Lebbée surnommé Thaddée ;
      4 Simon le Cananéen, et Judas l'Iscariote, qui aussi le livra.

      Matthieu 20

      20 Alors la mère des fils de Zébédée vint à lui avec ses fils, lui rendant hommage et lui demandant quelque chose.
      21 Et il lui dit : Que veux-tu ? Elle lui dit : Ordonne que mes deux fils que voici, s'asseyent, l'un à ta droite et l'un à ta gauche, dans ton royaume.
      22 Et Jésus, répondant, dit : Vous ne savez ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que moi, je vais boire ? Ils lui disent : Nous le pouvons.
      23 Et il leur dit : Vous boirez bien ma coupe ; mais de s'asseoir à ma droite et à ma gauche, n'est pas à moi pour le donner, sinon à ceux pour lesquels cela est préparé par mon Père.
      24 Et les dix, l'ayant entendu, furent indignés à l'égard des deux frères.
      25 Et Jésus, les ayant appelés auprès de lui, dit : Vous savez que les chefs des nations dominent sur elles, et que les grands usent d'autorité sur elles.
      26 Il n'en sera pas ainsi parmi vous ; mais quiconque voudra devenir grand parmi vous sera votre serviteur ;
      27 et quiconque voudra être le premier parmi vous, qu'il soit votre esclave ;
      28 de même que le fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs.

      Matthieu 27

      56 entre lesquelles étaient Marie de Magdala, et Marie, la mère de Jacques et de Joses, et la mère des fils de Zébédée.
      66 Et eux, s'en allant, rendirent le sépulcre sûr, scellant la pierre, et y mettant la garde.

      Marc 1

      16 Et comme il marchait le long de la mer de Galilée, il vit Simon et André le frère de Simon, qui jetaient un filet dans la mer ; car ils étaient pêcheurs.
      17 Jésus leur dit : Venez après moi, et je vous ferai devenir pêcheurs d'hommes.
      18 aussitôt, ayant quitté leurs filets, ils le suivirent.
      19 Et passant de là un peu plus avant, il vit Jacques le fils de Zébédée et Jean son frère ; et eux étaient dans la nacelle, raccommodant les filets.
      20 aussitôt il les appela ; et laissant leur père Zébédée dans la nacelle avec les gens à gages, ils s'en allèrent après lui.

      Marc 3

      13 Et il monte sur une montagne, et il appelle ceux qu'il voulait ; et ils vinrent à lui ;
      14 et il en établit douze pour être avec lui, et pour les envoyer prêcher,
      15 et pour avoir autorité de guérir les maladies et de chasser les démons ;
      16 et il surnomma Simon, Pierre ;
      17 et Jacques le fils de Zébédée et Jean le frère de Jacques, et il les surnomma Boanergès, ce qui est : fils de tonnerre ;
      18 et André, et Philippe, et Barthélémy, et Matthieu, et Thomas, et Jacques le fils d'Alphée, et Thaddée, et Simon le Cananéen,
      19 et Judas Iscariote, qui aussi le livra.

      Marc 5

      37 Et il ne permit à personne de le suivre, sinon à Pierre et à Jacques et à Jean le frère de Jacques.

      Marc 9

      2 Et après six jours, Jésus prend avec lui Pierre et Jacques et Jean, et les mène seuls à l'écart, sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux ;

      Marc 10

      35 Et Jacques et Jean, fils de Zébédée, viennent à lui, disant : Maître, nous voudrions que tu fisses pour nous tout ce que nous te demanderons.
      36 Et il leur dit : Que voulez-vous que je fasse pour vous ?
      37 Et ils lui dirent : Accorde-nous que nous soyons assis, l'un à ta droite et l'un à ta gauche, dans ta gloire.
      38 Et Jésus leur dit : Vous ne savez ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que moi je bois, ou être baptisés du baptême dont moi je serai baptisé ?
      39 Et ils lui dirent : Nous le pouvons. Et Jésus leur dit : Vous boirez bien la coupe que moi je bois, et vous serez baptisés du baptême dont moi je serai baptisé ;
      40 mais de s'asseoir à ma droite ou à ma gauche, n'est pas à moi pour le donner, sinon à ceux pour lesquels cela est préparé.
      41 Et les dix, l'ayant entendu, en conçurent de l'indignation à l'égard de Jacques et de Jean.
      42 Et Jésus, les ayant appelés auprès de lui, leur dit : Vous savez que ceux qui sont réputés gouverner les nations dominent sur elles, et que les grands d'entre eux usent d'autorité sur elles ;
      43 mais il n'en est pas ainsi parmi vous, mais quiconque voudra devenir grand parmi vous, sera votre serviteur,
      44 et quiconque d'entre vous voudra devenir le premier, sera l'esclave de tous.
      45 Car aussi le fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs.
      46 Et ils arrivent à Jéricho ; et comme il sortait de Jéricho avec ses disciples et une grande foule, Bartimée l'aveugle, le fils de Timée, était assis sur le bord du chemin et mendiait.

      Marc 14

      33 Et il prend avec lui Pierre et Jacques et Jean ; et il commença à être saisi d'effroi et fort angoissé.

      Marc 15

      40 Et il y avait aussi des femmes qui regardaient de loin, entre lesquelles étaient aussi Marie de Magdala, et Marie, la mère de Jacques le mineur et de Joses, et Salomé,

      Luc 6

      13 Et quand le jour fut venu, il appela ses disciples. Et en ayant choisi douze d'entre eux, lesquels il nomma aussi apôtres :
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