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JEAN (fils de Zébédée)

L'un des Douze, auteur présumé du quatrième évangile, des trois lettres désignées sous les noms de 1, 2 et 3 Jean et de l'Apocalypse. Le N.T. ne nous donne a son sujet que de brèves indications, et, même en s'appuyant sur le quatrième évangile, comme nous le ferons dans cette notice, on ne peut donner qu'une esquisse très sommaire de sa vie et de son activité.

I Les données du Nouveau Testament.

Originaire de Galilée, habitant Capernaüm (ou, de l'avis de quelques-uns, la bourgade voisine de Bethsaïda), Jean était fils de Zébédée, dont nous savons seulement qu'il était pêcheur et que, se faisant aider dans son travail de ses deux fils et de plusieurs ouvriers (Mr 1:20), il jouissait sans doute d'une certaine aisance. Il résulte de la comparaison de Mt 27:56 et de Mr 15:40 que sa mère s'appelait Salomé ; certains auteurs, se fondant sur Jn 19:25 et y trouvant l'énumération de quatre personnes : la mère de Jésus et la soeur de sa mère, Marie (femme) de Clopas (voir ce mot) et Marie de Magdala, ont cru pouvoir faire de Salomé une soeur de Marie, mère de Jésus (voir Marie). Salomé est mentionnée parmi les femmes qui accompagnaient Jésus et l'assistaient de leurs biens (Mt 27:66, cf. Lu 8:8) ; c'était une femme animée d'une foi ardente et courageuse ; sa présence au pied de la croix le prouve ; mais sa piété n'était point exempte d'ambition, sinon pour elle-même, du moins pour ses fils, comme le montre la requête que, d'accord avec eux, elle présenta à Jésus de les placer l'un à sa droite, l'autre à sa gauche lors de son avènement (Mt 20:20-28).

Des deux frères, fréquemment désignés comme les fils de Zébédée pour les distinguer d'autres jeunes gens portant les mêmes noms, Jacques, généralement mentionné le premier, était sans doute l'aîné ; ils avaient hérité tous deux du tempérament ardent et généreux de leur mère ; une étroite amitié les unissait et il fallut pour y mettre fin la mort violente de Jacques en 44 (Ac 12:2). D'après le récit de Jn 1:35-51, dont le caractère autobiographique a été relevé plus d'une fois, les deux jeunes gens seraient entrés en relation avec Jésus par l'entremise de Jean-Baptiste, qui comptait parmi ses disciples une assez forte proportion de Galiléens ; du moins semble-t-il que l'on ne fait pas violence au texte en admettant, malgré ses réticences, que les fils de Zébédée se trouvaient là aux côtés d'André et de Simon. Des liens étroits se formèrent dès ce moment entre Jésus et ses jeunes compatriotes, qui l'accompagnèrent en Galilée et ne le quittèrent plus (Jn 2:1-12). La tradition synoptique rapporte les choses un peu autrement : c'est en Galilée que Simon et André, d'abord, puis Jacques et Jean entendirent l'appel de Jésus et « qu'abandonnant tout, ils le suivirent » (Mr 1:16-20). Il a toujours paru assez facile de concilier ces deux versions en voyant dans le texte de Jean le récit de la première rencontre de Jésus avec ses futurs disciples et dans celui des Synoptiques le récit de leur vocation définitive.

On peut être certain, dans tous les cas, que les fils de Zébédée firent partie du premier groupe de disciples qui se forma autour de Jésus, et quand, un peu plus tard, fut constitué le cercle des Douze, nous les y retrouvons au premier rang dans la compagnie de Simon et d'André ; les catalogues apostoliques (Mt 10:2-4, Mr 3:13-19, Lu 6:13,16, Ac 1:13), qui diffèrent légèrement sur d'autres points, sont unanimes sur celui-ci. Mr 3:17 note à ce moment le fait que Jésus surnomma les fils de Zébédée Boanerges, enfants du tonnerre, mot que l'on met généralement en rapport avec leur tempérament, dont l'ardeur pouvait aller jusqu'à la violence. Mais il y a plus : les fils de Zébédée constituent, avec Simon Pierre, à l'intérieur du cercle des Douze, un groupe plus intime dont Jésus s'entoura dans les circonstances particulièrement solennelles où, écartant la foule, il désira cependant avoir quelqu'un auprès de lui (résurrection de la fille de Jaïrus, transfiguration, prière en Gethsémané, Mr 5:37 9:2 14:33). Il faut même faire un pas de plus. Le quatrième évangile, qui, fait assez curieux, ne mentionne nulle part (sauf dans l'appendice) les fils de Zébédée, relève à diverses reprises la présence auprès de Jésus d'un personnage qu'il appelle « le disciple que Jésus aimait » (Jn 13:23 19:26 20:2 21:7,20-25). Qui était ce disciple ? Évidemment l'un des Douze et, parmi ceux-ci, l'un de ceux qui jouissaient de l'intimité particulière de leur maître ; ce ne peut être Pierre, qui en est expressément distingué ; ni Jacques, disparu beaucoup trop tôt pour que se répandît dans l'Église le bruit qu'il ne mourrait point (Jn 21:23) et à qui nul n'attribua jamais la composition du quatrième évangile ; il faut donc que ce soit Jean. On arrive au même résultat par une autre voie ; dans Jn 21:2 est notée la présence de sept disciples lors de l'apparition de Jésus ressuscité sur la rive du lac de Génézareth : Simon Pierre, Thomas, Nathanaël, les fils de Zébédée et deux autres disciples ; parmi eux se trouvait (verset 20) le disciple que Jésus aimait ; il est bien difficile d'admettre que ce dernier fût l'un des deux dont l'écrivain n'a pas jugé nécessaire de nous conserver le nom ; c'est certainement l'un des fils de Zébédée et, entre les deux, nous venons de le voir, il n'y a pas à hésiter. Remarquons en passant que c'est sans raison précise que l'on a voulu reconnaître Jean dans l'autre disciple mentionné Jn 18:15 et suivant, et conclu de cette identification à l'existence de relations d'amitié ou d'affaires entre la famille de Zébédée et la maison du souverain sacrificateur.

Les évangiles, qui mentionnent d'assez nombreux incidents où Simon Pierre joua un rôle en vue, n'ont que fort peu de chose à raconter au sujet de Jean. La seule parole quelque peu caractéristique qu'ils lui attribuent en propre est la communication qu'il fait en ces termes à Jésus : « Maître, nous avons vu un homme qui chassait les démons en ton nom et nous l'en avons empêché parce qu'il ne te suit pas avec nous », communication qui lui valut cette réponse de Jésus, assez analogue à un blâme déguisé : « Ne l'en empêchez pas ; car celui qui n'est pas contre nous est pour nous » (Lu 9:49 et suivant). Dans deux autres occasions, Jean intervient en relation étroite avec Jacques, ou même avec Salomé ; c'est lorsque les deux frères proposent à Jésus de faire descendre le feu du ciel sur une bourgade de Samaritains où on avait refusé de les recevoir (Lu 9:51-56) et que, personnellement ou par l'entremise de leur mère, ils revendiquent la place d'honneur auprès de Jésus (Mr 10:35-46, Matthieu 20:20-28). Dans les deux cas leur violence et leurs visées ambitieuses déterminent, de la part de Jésus, une énergique protestation ; l'esprit qui les anime est précisément le contraire de celui dont il s'inspire lui-même et qu'il veut propager ici-bas.

C'est au moment de la catastrophe, alors que les disciples, effrayés, se sont enfuis, que Jean, sortant de sa réserve habituelle, fait le plus noble usage de l'énergie qu'il cachait d'ordinaire derrière une apparence méditative et affirme sa qualité de disciple en prenant place au pied de la croix avec les femmes. On sait que Jésus, mourant, confia sa mère à ses soins (Jn 19:25,27). Au matin de Pâques, quand Marie-Madeleine apporte la nouvelle que le corps de Jésus a disparu, Jean s'élance avec Pierre et, plus jeune de quelques années, le devance à la course. Arrivé au tombeau, il hésite à y pénétrer et se contente d'y plonger le regard ; mais, un instant plus tard, enhardi par l'exemple de Pierre, il y entre à son tour et une intuition subite lui révèle que son maître est ressuscité (Jn 20:1-10).

Pierre est incontestablement la figure dominante dans la première partie du livre des Actes ; il est, sous la conduite de l'Esprit, le chef de l'Église palestinienne ; non pas seul toutefois, car Jean lui est étroitement associé et fait auprès de lui l'office de second. Jean est aux côtés de Pierre lorsque celui-ci, guérit l'impotent de la Belle Porte (Ac 3) ; avec lui il est arrêté et conduit devant le sanhédrin (Ac 4) ; avec lui encore, quelque temps plus tard, il se rend en Samarie pour constater et apprécier les résultats de l'oeuvre d'évangélisation accomplie par Philippe (Ac 8:14). Il en est encore ainsi quand, treize à quatorze ans après la mort de Jésus, l'Église de Jérusalem délibère avec Paul et Barnabas sur les conditions à imposer aux païens qui acceptent l'Évangile (Ac 15, Ga 2:10). Pierre et Jean, auxquels il faut désormais ajouter Jacques, le frère du Seigneur, sont restés en Palestine les chefs ou, comme s'exprime Paul, les colonnes de l'Église (Ga 2:9), et leur attitude fraternelle à l'égard de Paul détermine celle de l'assemblée. Dès ce moment, toutefois, la scène change. L'historien sacré transporte ses lecteurs, à la suite de Paul, en pays païen ; et quand il les ramène à Jérusalem, ils n'y trouvent plus ni Pierre ni Jean, que la persécution a contraints de s'éloigner (Ac 12) et qui ont remis à Jacques la direction de l'Église. Que sont-ils devenus et où faut-il chercher leurs traces, et spécialement celles de Jean ?

II La tradition ecclésiastique.

Pour répondre à la question que nous venons de poser, il faut--chose assez étrange--franchir un espace de plus de cent ans et descendre jusque bien avant dans la seconde moitié du II° siècle. On trouve à cette époque une tradition assez généralement attestée, d'après laquelle Jean, après avoir travaillé à Éphèse pendant de longues années, y aurait achevé sa carrière à un âge très avancé. Obligé de s'éloigner de Jérusalem en 44, après le meurtre de son frère Jacques, il aurait quitté le territoire de la Palestine aux approches de la guerre qui se termina en 70 par la ruine de Jérusalem, et, sachant que, par la mort de Pierre et de Paul, les florissantes Églises d'Asie Mineure se trouvaient dépourvues de conducteurs, il se serait rendu dans ces régions, se serait fixé à Éphèse et y aurait vécu jusqu'aux environs de l'an 100, s'employant, aussi longtemps qu'il en eut la force, « à visiter les contrées avoisinantes, pour établir des évêques et organiser les Églises » (Clém. d'Alex.). Ce serait dans cette période de sa vie que, cédant aux instances de son entourage (Fragment de Muratori), il aurait recueilli ses souvenirs et composé le quatrième évangile, rédigé, en partie du moins, pour compléter et parfois rectifier le témoignage des Synoptiques ; alors aussi qu'il aurait écrit les épîtres qui portent son nom ; alors enfin qu'exilé dans l'île de Patmos vers la fin du règne de Domitien (96), il aurait écrit l'Apocalypse, destinée--les trois premiers chapitres le prouvent--aux Églises d'Asie Mineure, menacées par la persécution. Bien plus, certains traits tout à fait précis de son ministère se seraient gravés dans la mémoire de ceux qui l'entouraient. On avait gardé le souvenir de ses luttes avec l'hérétique Cérinthe, et il existait encore au temps d'Irénée (vers 185) des gens qui avaient entendu raconter à Polycarpe que Jean, étant entré dans une maison de bains à Éphèse et y ayant aperçu Cérinthe, s'éloigna brusquement sans s'être baigné, en disant : « Sortons, de peur que cette maison ne s'écroule, puisque là se trouve Cérinthe, l'ennemi de la vérité ! » Clément d'Alexandrie, à peu près à la même époque, raconte la touchante histoire d'un jeune homme, devenu chef de brigands, que l'apôtre, déjà nonagénaire, alla chercher jusque dans son repaire et décida par ses supplications à changer de vie. St Jérôme raconte à son tour que, devenu très vieux et infirme, Jean se faisait encore porter dans les assemblées, et qu'incapable de prononcer de longues exhortations, il se bornait à répéter : « Petits enfants, aimez-vous les uns les autres. »

Le principal témoin de cette tradition est Irénée, évêque de Lyon, qui était né en Asie Mineure et y avait connu dans sa première jeunesse des hommes qui avaient été en relation avec des chrétiens de la première génération, en particulier Polycarpe, évêque de Smyrne, qui subit le martyre en 155 à un âge très avancé. Le séjour de Jean à Éphèse ne fait pour lui l'objet d'aucun doute : « Tous les presbytres (anciens) qui se sont rencontrés en Asie avec Jean, le disciple du Seigneur, attestent qu'il leur a transmis ces choses, car il a vécu avec eux jusqu'au temps de Trajan » (cité par Eusèbe, H.E., III, 23:3). « Ensuite Jean, le disciple du Seigneur, celui qui a reposé sur son sein, publia l'évangile pendant qu'il demeurait à Éphèse, en Asie » (1bid., V, 8:4). Peut-être n'y a-t-il à cet égard rien de plus décisif dans ses écrits qu'un passage de sa lettre à Florinus, un de ses anciens condisciples, qui avait passé au gnosticisme : « Ce ne sont pas les enseignements que t'ont transmis les anciens qui nous ont précédés et qui ont vécu après les apôtres ; car je l'ai vu lorsque j'étais encore enfant (grec pals, mot qui peut encore désigner un garçon d'une quinzaine d'années) dans l'Asie inférieure, auprès de Polycarpe... Et je pourrais encore te montrer l'endroit où il était assis lorsqu'il enseignait et racontait ses relations avec Jean et avec les autres qui ont vu le Seigneur, et te rappeler comment il parlait de ce qu'il avait reçu d'eux sur le Seigneur, sur ses miracles, sur sa doctrine, et comment il transmettait, en plein accord avec les Écritures, tout ce qu'il avait reçu des témoins oculaires de la Parole de vie » (1bid., V, 20:4 - 7).

Un témoignage qui, semble-t-il, a au moins autant de poids que celui d'Irénée est celui de son contemporain Polycrate, évêque d'Éphèse, dont plusieurs parents avaient occupé avant lui la même charge, et qui, dans une lettre officielle adressée vers 190 à Victor de Rome à propos de la controverse pascale (on célébrait à Rome la Pâque un jour plus tôt qu'en Asie), s'exprimait comme suit : « Nous célébrons le vrai jour... Car quelques grandes lumières se sont éteintes en Asie et y ressusciteront au retour du Seigneur... Philippe, l'un des douze apôtres... et Jean, qui a reposé dans le sein du Seigneur, qui a été grand-prêtre et a porté la lame d'or et qui a été témoin (grec martyr) et docteur, et qui est enterré à Éphèse... Tous ceux-là ont célébré la Pâque le 14 (du mois de nisan), selon l'Évangile » (Eusèbe, H.E., Y, 24:3). Peut-être ne sera-t-il pas superflu de faire entendre un témoin un peu plus ancien et de rappeler que Justin martyr, dans le compte rendu publié vers 160 d'une controverse qu'il soutint à Éphèse avec le Juif Tryphon, attribue à l'un des apôtres du Christ la composition de l'Apocalypse ; comme ce livre vit incontestablement le jour en Asie, Justin se range par ce mot parmi ceux qui en font l'oeuvre de Jean et, indirectement, atteste le séjour de celui-ci à Éphèse.

Ces témoignages sont-ils décisifs ? On l'a cru longtemps ; mais au siècle dernier, de nombreux critiques, estimant que le quatrième évangile ne saurait être tenu pour l'oeuvre d'un témoin oculaire du ministère du Christ, les ont révoqués en doute. Au dire de ces savants, la tradition relative au séjour de Jean est née du besoin de fournir une base à l'opinion qui attribue à l'apôtre la composition des écrits considérés comme johanniques et elle est dépourvue de tout fondement historique. Ni le nombre, ni la précision des témoignages provenant de la fin du siècle ne sauraient contrebalancer le fait que ni la lettre d'Ignace aux Éphésiens, écrite aux environs de l'an 117, ni l'épître de Polycarpe aux Philippiens, de peu d'années postérieure aux lettres d'Ignace, ne font la plus lointaine allusion à un séjour de quelque durée de Jean à Éphèse. Ce silence, absolument inexplicable si Jean a réellement travaillé à Éphèse pendant trente ans, suffit à condamner la tradition. Mais alors cette tradition, d'où vient-elle ? Comment est-elle née et surtout comment se sont formées les indications si précises dont elle s'entoure chez des hommes comme Irénée et Polycrate ? On répond à cette objection en rappelant que, selon Papias, évêque de Hiérapolis, auteur d'un ouvrage intitulé Exégèses des sentences du Seigneur et dont il subsiste quelques fragments, il s'est bel et bien trouvé en Asie un personnage du nom de Jean, que Papias appelle « le presbytre Jean, disciple du Seigneur », qui peut fort bien avoir été d'origine palestinienne et s'être trouvé en mesure de donner sur les origines de l'Église d'autres renseignements que ceux qu'on lit dans les évangiles. Ne se peut-il pas que, trompée par la similitude des noms, la génération suivante ait, comme dit M. Goguel, élevé Jean le presbytre à la dignité d'apôtre (Introd. N.T., t. II, p. 178), que ce personnage ait été l'informateur de Polycarpe, et qu'Irénée qui, de son propre aveu, était très jeune lorsqu'il recevait les instructions de ce dernier, se soit figuré dès cette époque ou plus tard que son vénéré maître avait connu l'apôtre Jean, celui-là même qui avait reposé sur le sein du Seigneur ? Ainsi serait née la tradition selon laquelle Jean aurait achevé ses jours à Éphèse et y aurait composé les ouvrages auxquels son nom est demeuré associé.

Il ne nous est guère possible d'entrer ici dans les détails de cette controverse. Nous nous contenterons de noter que les défenseurs de l'authenticité du quatrième évangile, authenticité qui paraît liée à la tradition qui fait vivre Jean jusqu'à un âge très avancé, s'appliquent à ruiner cette argumentation en rappelant :

que les conclusions que l'on prétend tirer du silence d'un auteur ne sont jamais décisives ;

que le témoignage de Papias, qui mentionne les deux Jean, est parfaitement clair, et qu'Irénée, qui l'a eu sous les yeux, n'a pu s'y tromper ;

que ses souvenirs ainsi que ceux de Polycrate sont beaucoup trop précis pour que l'on puisse croire à un malentendu. Il y a tout lieu de penser que l'on se trouve ici en présence de l'un de ces débats qui ne s'éteignent jamais parce que, consciemment ou non, ceux qui y prennent part les abordent avec une opinion préconçue. Dans le cas particulier, c'est l'attitude que l'on prend à l'égard du quatrième évangile qui décide du jugement que l'on porte sur la tradition.

Si Jean n'est pas mort à Éphèse à la fin du I er siècle ou au commencement du II e, à quel moment faut-il placer sa fin et en quelle contrée se serait-elle produite ? Ceux qui ne peuvent admettre les données de la tradition estiment que la seule solution qui rende compte du silence pour ainsi dire total qui règne sur le compte de l'apôtre du milieu du I er siècle au 3 e tiers du siècle suivant est celle qui consiste à admettre que Jean est mort jeune, probablement martyr, comme son frère, et cela dans sa propre patrie. Ils appuient cette conjecture sur la réponse d'allure prophétique que fait Jésus à la demande des fils de Zébédée d'avoir place l'un à sa droite et l'autre à sa gauche : « Il est vrai que vous boirez la coupe que je dois boire et que vous serez baptisés du baptême dont je dois être baptisé ; mais pour ce qui est d'être assis à ma droite ou à ma gauche, cela ne dépend pas de moi et ne sera donné qu'à ceux à qui cela est réservé » (Mr 10:39 et suivant). L'évangéliste, dit-on, n'aurait pas reproduit sous cette forme la déclaration de Jésus s'il n'avait eu la certitude qu'elle était conforme au sort qui avait atteint les deux frères (voir Chronol. du N.T., II, 1).

Le jugement que l'on porte sur le caractère de l'apôtre, et surtout sur l'influence qu'il a exercée sur la vie de l'Église, est intimement lié, lui aussi, à l'idée que l'on se fait de sa carrière et de son oeuvre. Si Jean, né cinq ou dix ans après Jésus, est mort déjà avant l'an 50, s'il n'a rien écrit et si les brèves mentions que contiennent les Synoptiques constituent la somme de notre science en ce qui le concerne, il perd à peu près toute signification pour nous. Si, au contraire, il a présidé pendant trente ans aux destinées des Églises d'Orient, et surtout si les pages débordantes de sève chrétienne de l'évangile, de l'épître et même de l'Apocalypse nous apportent le témoignage qu'il rendait à Jésus au terme de sa longue carrière, il faut le placer hardiment au rang des plus grands chrétiens et voir dans ses écrits, à côté des évangiles synoptiques et des épîtres de Paul, l'une des sources principales auxquelles s'abreuvera notre foi jusqu'à la fin des siècles. Aug. Th. BIBLIOGRAPHIE. --Tous les Commentaires sur le quatrième évangile et toutes les Introd, au N.T. Voir, en particulier, M. Goguel, Introd. N.T., Paris 1924, t. II, pp. 7 à 80.

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Versets relatifs

    • Lévitique 14

      1 L'Eternel dit à Moïse :
      2 « Voici quelle sera la loi sur le lépreux pour le jour de sa purification. On l'amènera devant le prêtre.
      3 Le prêtre sortira du camp et examinera le lépreux. Si le lépreux est guéri de la plaie de la lèpre,
      4 le prêtre ordonnera que l'on prenne, pour celui qui doit être purifié, deux oiseaux vivants et purs, du bois de cèdre, du cramoisi et de l'hysope.
      5 Le prêtre ordonnera qu'on égorge l'un des oiseaux sur un vase de terre, sur de l'eau vive.
      6 Il prendra l'oiseau vivant, le bois de cèdre, le cramoisi et l'hysope, et il les trempera avec l'oiseau vivant dans le sang de l'oiseau égorgé sur l'eau vive.
      7 Il fera sept fois l'aspersion sur celui qui doit être purifié de la lèpre. Puis il le déclarera pur et lâchera l'oiseau vivant dans les champs.
      8 » Celui qui se purifie lavera ses vêtements, rasera tous ses poils et se baignera dans l'eau. Il sera pur. Ensuite il pourra entrer dans le camp, mais il restera 7 jours à l’extérieur de sa tente.
      9 Le septième jour, il rasera tous ses poils, sa tête, sa barbe, ses sourcils, il rasera tous ses poils. Il lavera ses vêtements et baignera son corps dans l'eau, et il sera pur.
      10 Le huitième jour, il prendra deux agneaux sans défaut et une brebis d'un an sans défaut, une offrande de 6 litres et demi de fleur de farine pétrie à l'huile et 3 décilitres d'huile.
      11 Le prêtre qui fait la purification présentera l'homme qui se purifie et tous ces éléments devant l'Eternel, à l'entrée de la tente de la rencontre.
      12 » Le prêtre prendra l'un des agneaux et l'offrira en sacrifice de culpabilité avec les 3 décilitres d'huile. Il fera avec eux le geste de présentation devant l'Eternel.
      13 Il égorgera l'agneau à l’endroit où l'on égorge les victimes expiatoires et les holocaustes, dans le lieu saint. En effet, dans le sacrifice de culpabilité comme dans le sacrifice d'expiation, la victime est pour le prêtre. C'est une chose très sainte.
      14 Le prêtre prendra du sang de la victime de culpabilité. Il en mettra sur le lobe de l'oreille droite de celui qui se purifie, sur le pouce de sa main droite et sur le gros orteil de son pied droit.
      15 Le prêtre prendra la mesure d'huile et il en versera dans le creux de sa main gauche.
      16 Il trempera le doigt de sa main droite dans l'huile qui est dans le creux de sa main gauche et il fera avec le doigt 7 fois l'aspersion de l'huile devant l'Eternel.
      17 Il mettra de l'huile qui lui reste dans la main sur le lobe de l'oreille droite de celui qui se purifie, sur le pouce de sa main droite et sur le gros orteil de son pied droit, par-dessus le sang de la victime de culpabilité.
      18 Le prêtre mettra ce qui lui reste d'huile dans la main sur la tête de celui qui se purifie afin de faire l'expiation pour lui devant l'Eternel.
      19 Puis il offrira le sacrifice d'expiation et il fera l'expiation pour celui qui se purifie de sa souillure. Ensuite il égorgera l'holocauste.
      20 Il offrira sur l'autel l'holocauste et l'offrande. C’est ainsi que le prêtre fera l'expiation pour cette personne et elle sera pure.
      21 » Si la personne est pauvre et ne dispose pas de moyens suffisants, elle prendra un seul agneau, qui sera offert en sacrifice de culpabilité avec le geste de présentation et avec lequel on fera l'expiation pour elle. Elle prendra 2 litres de fleur de farine pétrie à l'huile pour l'offrande et 3 décilitres d'huile.
      22 Elle prendra aussi deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, en fonction de ses moyens, l'un pour le sacrifice d'expiation, l'autre pour l'holocauste.
      23 Le huitième jour, elle apportera tous ces éléments au prêtre à l'entrée de la tente de la rencontre, devant l'Eternel, pour sa purification.
      24 » Le prêtre prendra l'agneau destiné au sacrifice de culpabilité et les 3 décilitres d'huile, et il fera avec eux le geste de présentation devant l'Eternel.
      25 Il égorgera l'agneau du sacrifice de culpabilité, prendra du sang de la victime de culpabilité et en mettra sur le lobe de l'oreille droite de celui qui se purifie, sur le pouce de sa main droite et sur le gros orteil de son pied droit.
      26 Le prêtre versera de l'huile dans le creux de sa main gauche.
      27 Il fera avec le doigt de sa main droite 7 fois l'aspersion de l'huile qui est dans sa main gauche devant l'Eternel.
      28 Il mettra de l'huile qui est dans sa main sur le lobe de l'oreille droite de celui qui se purifie, sur le pouce de sa main droite et sur le gros orteil de son pied droit, là où il a mis du sang de la victime de culpabilité.
      29 Le prêtre mettra ce qui lui reste d'huile dans la main sur la tête de celui qui se purifie afin de faire l'expiation pour lui devant l'Eternel.
      30 Puis il offrira l'une des tourterelles ou l'un des jeunes pigeons que la personne aura pu se procurer,
      31 l'un en sacrifice d'expiation, l'autre en holocauste avec l'offrande. C’est ainsi qu’il fera l'expiation devant l'Eternel pour celui qui se purifie. »
      32 Telle est la loi pour la purification de celui qui a une plaie de lèpre et qui ne dispose pas de moyens suffisants.
      33 L'Eternel dit à Moïse et à Aaron :
      34 « Lorsque vous serez entrés dans le pays de Canaan dont je vous donne la possession, si je mets une plaie de lèpre sur une maison du pays que vous posséderez,
      35 le propriétaire de la maison ira le déclarer au prêtre en disant : ‘J'aperçois comme une plaie dans ma maison.’
      36 Avant d’entrer dans la maison pour examiner la plaie, le prêtre ordonnera qu'on la vide afin que tout ce qu’elle contient ne devienne pas impur. Après cela, il entrera pour examiner la maison.
      37 » Le prêtre examinera la plaie. S'il voit qu'elle se présente sur les murs de la maison sous forme de cavités verdâtres ou rougeâtres qui font un creux dans le mur,
      38 il sortira de la maison et, quand il sera à la porte, il fera fermer la maison pour 7 jours.
      39 Il y retournera le septième jour. S'il voit que la plaie s'est étendue sur les murs de la maison,
      40 il ordonnera qu'on enlève les pierres attaquées de la plaie et qu'on les jette à l’extérieur de la ville, dans un endroit impur.
      41 Il fera racler tout l'intérieur de la maison et l'on jettera à l’extérieur de la ville, dans un endroit impur, la poussière qu'on aura raclée.
      42 On prendra d'autres pierres que l'on mettra à la place des premières et l'on prendra un autre mortier pour recrépir la maison.
      43 » Si la plaie apparaît de nouveau dans la maison après qu'on a enlevé les pierres, raclé et recrépi la maison,
      44 le prêtre y retournera. S'il voit que la plaie s'est étendue dans la maison, c'est une lèpre durable dans la maison. Elle est impure.
      45 On démolira la maison, les pierres, le bois et tout le mortier de la maison. On portera ces éléments à l’extérieur de la ville dans un endroit impur.
      46 Si quelqu’un est entré dans la maison pendant toute la période où elle était fermée, il sera impur jusqu'au soir.
      47 Si quelqu’un y a couché, il lavera ses vêtements. Si quelqu’un y a mangé, il lavera aussi ses vêtements.
      48 » Si le prêtre qui est retourné dans la maison voit que la plaie ne s'est pas étendue après que la maison a été recrépie, il déclarera la maison pure, car la plaie est guérie.
      49 Il prendra deux oiseaux, du bois de cèdre, du cramoisi et de l'hysope pour purifier la maison.
      50 Il égorgera l'un des oiseaux sur un vase de terre, sur de l'eau vive.
      51 Il prendra le bois de cèdre, l'hysope, le cramoisi et l'oiseau vivant, les trempera dans le sang de l'oiseau égorgé et dans l'eau vive et fera 7 fois l'aspersion sur la maison.
      52 Il purifiera la maison avec le sang de l'oiseau, l'eau vive, l'oiseau vivant, le bois de cèdre, l'hysope et le cramoisi.
      53 Il lâchera l'oiseau vivant à l’extérieur de la ville, dans les champs. C'est ainsi qu'il fera l'expiation pour la maison et elle sera pure. »
      54 Telle est la loi pour toute plaie de lèpre et pour la teigne,
      55 pour la lèpre des vêtements et des maisons,
      56 pour les grosseurs, les dartres et les taches :
      57 elle enseigne quand une chose est impure et quand elle est pure. Telle est la loi sur la lèpre.

      Matthieu 10

      2 Voici les noms des douze apôtres : le premier, Simon, appelé Pierre, et André, son frère ; Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère ;
      3 Philippe et Barthélémy ; Thomas et Matthieu, le collecteur d’impôts ; Jacques, fils d'Alphée, et [Lebbée, surnommé] Thaddée ;
      4 Simon le Cananite et Judas l'Iscariot, celui qui trahit Jésus.

      Matthieu 20

      20 Alors la mère des fils de Zébédée s'approcha de Jésus avec ses fils et se prosterna pour lui faire une demande.
      21 Il lui dit : « Que veux-tu ? » « Ordonne, lui dit-elle, que dans ton royaume mes deux fils que voici soient assis l'un à ta droite et l'autre à ta gauche. »
      22 Jésus répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire [ou être baptisés du baptême dont je vais être baptisé] ? » « Nous le pouvons », dirent-ils.
      23 Il leur répondit : « Vous boirez en effet ma coupe [et vous serez baptisés du baptême dont je vais être baptisé]. Mais quant à être assis à ma droite et à ma gauche, cela ne dépend pas de moi et ne sera donné qu'à ceux pour qui mon Père l'a préparé. »
      24 Après avoir entendu cela, les dix autres furent indignés contre les deux frères.
      25 Jésus les appela et leur dit : « Vous savez que les chefs des nations dominent sur elles et que les grands les tiennent sous leur pouvoir.
      26 Ce ne sera pas le cas au milieu de vous, mais si quelqu'un veut être grand parmi vous, il sera votre serviteur ;
      27 et si quelqu'un veut être le premier parmi vous, qu'il soit votre esclave.
      28 C'est ainsi que le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup. »

      Matthieu 27

      56 Parmi elles figuraient Marie de Magdala, Marie la mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée.
      66 Ils s'en allèrent et firent surveiller le tombeau par la garde après avoir scellé la pierre.

      Marc 1

      16 Comme il marchait le long du lac de Galilée, il vit Simon et André, frère de Simon, qui jetaient un filet dans le lac ; c’étaient en effet des pêcheurs.
      17 Jésus leur dit : « Suivez-moi, et je ferai de vous des pêcheurs d'hommes. »
      18 Aussitôt, ils laissèrent leurs filets et le suivirent.
      19 Il alla un peu plus loin et vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient eux aussi dans une barque et réparaient les filets.
      20 Aussitôt, il les appela ; ils laissèrent leur père Zébédée dans la barque avec les ouvriers et le suivirent.

      Marc 3

      13 Il monta ensuite sur la montagne ; il appela ceux qu'il voulait, et ils vinrent vers lui.
      14 Il en établit douze [auxquels il donna le nom d’apôtres, ] pour qu’ils soient avec lui, et pour les envoyer prêcher
      15 avec le pouvoir [de guérir les maladies et] de chasser les démons.
      16 [Voici les douze qu'il établit : ] Simon, qu'il appela Pierre ;
      17 Jacques, fils de Zébédée, et Jean, frère de Jacques, auxquels il donna le nom de Boanergès, qui signifie « fils du tonnerre » ;
      18 André ; Philippe ; Barthélémy ; Matthieu ; Thomas ; Jacques, fils d'Alphée ; Thaddée ; Simon le Cananite ;
      19 et Judas l’Iscariot, celui qui trahit Jésus.

      Marc 5

      37 Et il ne laissa personne l'accompagner, sauf Pierre, Jacques et Jean, le frère de Jacques.

      Marc 9

      2 Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et il les conduisit seuls à l'écart sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux ;

      Marc 10

      35 Jacques et Jean, les fils de Zébédée, s'approchèrent de Jésus et lui dirent : « Maître, nous voudrions que tu fasses pour nous ce que nous te demanderons. »
      36 Il leur dit : « Que voulez-vous que je fasse pour vous ? »
      37 « Accorde-nous, lui dirent-ils, d'être assis l'un à ta droite et l'autre à ta gauche, quand tu seras dans ta gloire. »
      38 Jésus leur répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ou être baptisés du baptême dont je vais être baptisé ? » « Nous le pouvons », dirent-ils.
      39 Jésus leur répondit : « Vous boirez en effet la coupe que je vais boire et vous serez baptisés du baptême dont je vais être baptisé.
      40 Mais quant à être assis à ma droite ou à ma gauche, cela ne dépend pas de moi et ne sera donné qu'à ceux pour qui cela est préparé. »
      41 Après avoir entendu cela, les dix autres commencèrent à s'indigner contre Jacques et Jean.
      42 Jésus les appela et leur dit : « Vous savez que ceux que l'on considère comme les chefs des nations dominent sur elles et que leurs grands les tiennent sous leur pouvoir.
      43 Ce n’est pas le cas au milieu de vous, mais si quelqu'un veut être grand parmi vous, il sera votre serviteur ;
      44 et si quelqu'un veut être le premier parmi vous, qu'il soit l'esclave de tous.
      45 En effet, le Fils de l'homme est venu non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup. »
      46 Ils arrivèrent à Jéricho. Lorsque Jésus sortit de la ville avec ses disciples et une assez grande foule, Bartimée, le fils aveugle de Timée, était assis en train de mendier au bord du chemin.

      Marc 14

      33 Il prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et il commença à être saisi de frayeur et d’angoisse.

      Marc 15

      40 Il y avait aussi des femmes qui regardaient de loin. Parmi elles étaient Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques le jeune et de Joses, ainsi que Salomé,

      Luc 6

      13 Quand le jour fut levé, il appela ses disciples et il en choisit parmi eux douze auxquels il donna le nom d'apôtres :
      16 Jude, fils de Jacques ; et Judas l’Iscariot, celui qui devint un traître.

      Luc 8

      8 Une autre partie tomba dans la bonne terre ; quand elle eut poussé, elle produisit du fruit au centuple. » Après cela, Jésus dit à haute voix : « Que celui qui a des oreilles pour entendre entende. »

      Luc 9

      49 Jean prit la parole et dit : « Maître, nous avons vu quelqu'un chasser des démons en ton nom et nous l'en avons empêché, parce qu'il ne nous suit pas. »
      51 Lorsque approchèrent les jours où il devait être enlevé du monde, Jésus prit la décision de se rendre à Jérusalem.
      52 Il envoya devant lui des messagers qui se mirent en route et entrèrent dans un village samaritain pour lui préparer un logement.
      53 Mais on refusa de l’accueillir parce qu'il se dirigeait vers Jérusalem.
      54 Voyant cela, ses disciples Jacques et Jean dirent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions au feu de descendre du ciel et de les consumer [comme l’a fait Elie] ? »
      55 Jésus se tourna vers eux et leur adressa des reproches [en disant : « Vous ne savez pas de quel esprit vous êtes animés.
      56 En effet, le Fils de l'homme n'est pas venu pour perdre les âmes des hommes, mais pour les sauver. » ] Et ils allèrent dans un autre village.

      Jean 1

      35 Le lendemain, Jean était encore là avec deux de ses disciples.
      36 Il vit Jésus passer et dit : « Voici l'Agneau de Dieu. »
      37 Les deux disciples l'entendirent prononcer ces paroles et suivirent Jésus.
      38 Jésus se retourna et, voyant qu'ils le suivaient, il leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Rabbi – ce qui signifie maître –, où habites-tu ? »
      39 « Venez, leur dit-il, et voyez. » Ils y allèrent [donc], virent où il habitait et restèrent avec lui ce jour-là. C'était environ quatre heures de l'après-midi.
      40 André, le frère de Simon Pierre, était l'un des deux qui avaient entendu les paroles de Jean et qui avaient suivi Jésus.
      41 Il rencontra d'abord son frère Simon et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie », ce qui correspond à Christ.
      42 Il le conduisit vers Jésus. Jésus le regarda et dit : « Tu es Simon, fils de Jonas, tu seras appelé Céphas », ce qui signifie Pierre.
      43 Le lendemain, Jésus décida de se rendre en Galilée. Il rencontra Philippe et lui dit : « Suis-moi. »
      44 Philippe était de Bethsaïda, la ville d'André et de Pierre.
      45 Philippe rencontra Nathanaël et lui dit : « Nous avons trouvé celui que Moïse a décrit dans la loi et dont les prophètes ont parlé : Jésus de Nazareth, fils de Joseph. »
      46 Nathanaël lui dit : « Peut-il sortir quelque chose de bon de Nazareth ? » Philippe lui répondit : « Viens et vois. »
      47 Jésus vit Nathanaël s'approcher de lui et dit de lui : « Voici vraiment un Israélite en qui il n'y a pas de ruse. »
      48 « D'où me connais-tu ? » lui dit Nathanaël. Jésus lui répondit : « Avant que Philippe t'appelle, quand tu étais sous le figuier, je t'ai vu. »
      49 Nathanaël répondit : « Maître, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d'Israël. »
      50 Jésus lui répondit : « Parce que je t'ai dit que je t'ai vu sous le figuier, tu crois ? Tu verras de plus grandes choses que celles-ci. »
      51 Il ajouta : « En vérité, en vérité, je vous le dis, vous verrez [désormais] le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l'homme. »

      Jean 2

      1 Or, le troisième jour, il y eut des noces à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là.
      2 Jésus fut aussi invité aux noces avec ses disciples.
      3 Comme le vin venait à manquer, la mère de Jésus lui dit : « Ils n'ont plus de vin. »
      4 Jésus lui répondit : « Que me veux-tu, femme ? Mon heure n'est pas encore venue. »
      5 Sa mère dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. »
      6 Or il y avait là six jarres de pierre, destinées aux purifications des Juifs et contenant chacune une centaine de litres.
      7 Jésus leur dit : « Remplissez d'eau ces jarres. » Et ils les remplirent jusqu'au bord.
      8 « Puisez maintenant, leur dit-il, et apportez-en à l'organisateur du repas. » Et ils lui en apportèrent.
      9 L'organisateur du repas goûta l'eau changée en vin. Ne sachant pas d'où venait ce vin, tandis que les serviteurs qui avaient puisé l'eau le savaient bien, il appela le marié
      10 et lui dit : « Tout homme sert d'abord le bon vin, puis le moins bon après qu'on s'est enivré ; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à présent ! »
      11 Tel fut, à Cana en Galilée, le premier des signes miraculeux que fit Jésus. Il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui.
      12 Après cela, il descendit à Capernaüm avec sa mère, ses frères et ses disciples, et ils n'y restèrent que peu de jours.

      Jean 13

      23 Un des disciples, celui que Jésus aimait, était à table à côté de Jésus.

      Jean 18

      15 Simon Pierre et un autre disciple suivaient Jésus. Ce disciple était connu du grand-prêtre, et il entra avec Jésus dans la cour de la maison du grand-prêtre,

      Jean 19

      25 Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère, la sœur de sa mère, Marie la femme de Clopas et Marie de Magdala.
      26 Jésus vit sa mère et, près d'elle, le disciple qu'il aimait. Il dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
      27 Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Dès ce moment-là, le disciple la prit chez lui.

      Jean 20

      1 Le dimanche, Marie de Magdala se rendit au tombeau de bon matin, alors qu'il faisait encore sombre, et elle vit que la pierre avait été enlevée [de l’entrée] du tombeau.
      2 Elle courut trouver Simon Pierre et l'autre disciple que Jésus aimait et leur dit : « Ils ont enlevé le Seigneur du tombeau et nous ne savons pas où ils l’ont mis. »
      3 Pierre et l'autre disciple sortirent donc et allèrent au tombeau.
      4 Ils couraient tous les deux ensemble, mais l'autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.
      5 Il se pencha et vit les bandelettes posées par terre, cependant il n'entra pas.
      6 Simon Pierre, qui le suivait, arriva et entra dans le tombeau. Il vit les bandelettes posées par terre ;
      7 le linge qu'on avait mis sur la tête de Jésus n'était pas avec les bandes, mais enroulé dans un endroit à part.
      8 Alors l'autre disciple, qui était arrivé le premier au tombeau, entra aussi, il vit et il crut.
      9 En effet, ils n'avaient pas encore compris que, d’après l'Ecriture, Jésus devait ressusciter.
      10 Ensuite les disciples repartirent chez eux.

      Jean 21

      2 Simon Pierre, Thomas, appelé Didyme, Nathanaël, qui venait de Cana en Galilée, les fils de Zébédée et deux autres disciples de Jésus se trouvaient ensemble.
      7 Alors le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C'est le Seigneur ! » Dès qu'il eut entendu que c'était le Seigneur, Simon Pierre remit son vêtement et sa ceinture, car il s’était déshabillé, et se jeta dans le lac.
      20 Pierre se retourna et vit venir derrière eux le disciple que Jésus aimait, celui qui, pendant le souper, s'était penché vers Jésus et avait dit : « Seigneur, qui est celui qui va te trahir ? »
      23 Là-dessus, le bruit courut parmi les frères que ce disciple ne mourrait pas. Cependant, Jésus n'avait pas dit à Pierre qu'il ne mourrait pas, mais : « Si je veux qu'il vive jusqu'à ce que je revienne, en quoi cela te concerne-t-il ? »

      Actes 1

      13 Quand ils furent arrivés, ils montèrent à l'étage dans la pièce où ils se tenaient d'ordinaire ; il y avait là Pierre, Jean, Jacques, André, Philippe, Thomas, Barthélémy, Matthieu, Jacques, fils d'Alphée, Simon le zélote et Jude, fils de Jacques.

      Actes 3

      1 Il était trois heures de l’après-midi, l’heure de la prière. Pierre et Jean montaient ensemble au temple.
      2 Or, on amenait un homme boiteux de naissance, qu'on installait tous les jours à la porte du temple appelée la Belle pour qu'il demande l'aumône à ceux qui entraient dans le temple.
      3 Voyant Pierre et Jean sur le point d’y entrer, cet homme leur demanda l'aumône.
      4 Pierre, accompagné de Jean, fixa les yeux sur lui et dit : « Regarde-nous ! »
      5 Il les regardait attentivement, s'attendant à recevoir d'eux quelque chose.
      6 Alors Pierre lui dit : « Je n'ai ni argent ni or, mais ce que j'ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ de Nazareth, [lève-toi et] marche ! »
      7 Puis il le prit par la main droite et le fit lever. Ses pieds et ses chevilles s'affermirent immédiatement ;
      8 d'un bond il fut debout et se mit à marcher. Il entra avec eux dans le temple, marchant, sautant et adressant des louanges à Dieu.
      9 Tout le peuple le vit marcher et louer Dieu.
      10 Ils reconnaissaient que c'était bien celui qui était assis à la Belle porte du temple pour demander l'aumône, et ils furent remplis d'étonnement et de stupeur à cause de ce qui lui était arrivé.
      11 Comme il ne quittait pas Pierre et Jean, tout le peuple stupéfait accourut vers eux au portique appelé portique de Salomon.
      12 Quand Pierre vit cela, il dit au peuple : « Israélites, pourquoi vous étonnez-vous de ce qui s’est passé ? Pourquoi fixez-vous les regards sur nous, comme si c'était par notre propre puissance ou par notre piété que nous avions fait marcher cet homme ?
      13 Le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, le Dieu de nos ancêtres, a révélé la gloire de son serviteur Jésus, celui que vous avez fait arrêter et renié devant Pilate qui était, lui, d'avis de le relâcher.
      14 Mais vous, vous avez renié celui qui était saint et juste et vous avez demandé qu'on vous accorde la grâce d'un meurtrier.
      15 Vous avez fait mourir le Prince de la vie que Dieu a ressuscité, nous en sommes témoins.
      16 C'est par la foi en son nom qu’il a raffermi celui que vous voyez et connaissez ; c'est la foi en Jésus qui a donné à cet homme une entière guérison en présence de vous tous.
      17 » Maintenant, frères, je sais que vous avez agi par ignorance, tout comme vos chefs.
      18 Mais Dieu a ainsi accompli ce qu'il avait annoncé d'avance par la bouche de tous les prophètes, à savoir que son Messie devait souffrir.
      19 » Changez donc d’attitude et convertissez-vous pour que vos péchés soient effacés !
      20 Alors, des temps de rafraîchissement viendront de la part du Seigneur et il enverra le Messie qui vous était destiné, Jésus.
      21 C'est lui que le ciel doit accueillir jusqu'au moment de la restauration totale dont Dieu a parlé depuis longtemps par la bouche de [tous] ses saints prophètes.
      22 Moïse a dit [en effet à nos ancêtres] : Le Seigneur votre Dieu fera surgir pour vous, parmi vos frères, un prophète comme moi ; vous l'écouterez dans tout ce qu'il vous dira ;
      23 celui qui n'écoutera pas ce prophète sera exterminé du milieu du peuple.
      24 Tous les prophètes qui ont parlé depuis Samuel et ses successeurs ont aussi annoncé ces jours-là.
      25 Vous êtes les héritiers des prophètes et de l'alliance que Dieu a conclue avec nos ancêtres en disant à Abraham : Toutes les familles de la terre seront bénies en ta descendance.
      26 C'est pour vous d'abord que Dieu a fait surgir son serviteur [Jésus], et il l'a envoyé pour vous bénir en détournant chacun de vous de ses mauvaises actions. »

      Actes 4

      1 Pierre et Jean parlaient encore au peuple quand survinrent les prêtres, le commandant des gardes du temple et les sadducéens.
      2 Ils étaient excédés parce que les apôtres enseignaient le peuple et annonçaient la résurrection des morts dans la personne de Jésus.
      3 Ils les arrêtèrent et, comme c’était déjà le soir, ils les mirent en prison jusqu'au lendemain.
      4 Cependant, beaucoup de ceux qui avaient entendu la parole crurent, ce qui porta le nombre des hommes à 5000 environ.
      5 Le lendemain, les chefs du peuple, les anciens et les spécialistes de la loi se rassemblèrent à Jérusalem
      6 avec le grand-prêtre Anne, Caïphe, Jean, Alexandre et tous ceux qui étaient de la famille du grand-prêtre.
      7 Ils firent comparaître Pierre et Jean au milieu d'eux et leur demandèrent : « Par quelle puissance ou quel nom avez-vous fait cela ? »
      8 Alors Pierre, rempli du Saint-Esprit, leur dit : « Chefs du peuple et anciens [d'Israël],
      9 on nous interroge aujourd'hui sur un bienfait accordé à un infirme, afin que nous disions comment il a été guéri.
      10 Sachez-le bien, vous tous, et que tout le peuple d'Israël le sache : c'est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth, celui que vous avez crucifié et que Dieu a ressuscité, oui, c'est par lui que cet homme se présente en pleine santé devant vous.
      11 Jésus est la pierre rejetée par vous qui construisez et qui est devenue la pierre angulaire.
      12 Il n’y a de salut en aucun autre, car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. »
      13 Lorsqu'ils virent l'assurance de Pierre et de Jean, ils furent étonnés, car ils savaient que c'étaient des hommes du peuple sans instruction et ils les reconnaissaient pour avoir été avec Jésus.
      14 Mais comme ils voyaient debout avec eux l'homme qui avait été guéri, ils n'avaient rien à répliquer.
      15 Ils leur ordonnèrent de sortir du sanhédrin, puis ils délibérèrent entre eux
      16 en disant : « Que faire à ces hommes ? En effet, ils ont accompli un signe miraculeux évident, c’est clair pour tous les habitants de Jérusalem et nous ne pouvons pas le nier.
      17 Mais, afin que cela ne se propage pas davantage parmi le peuple, défendons-leur avec menaces de parler désormais à qui que ce soit en ce nom-là. »
      18 Alors ils les appelèrent et leur interdirent absolument de parler ou d'enseigner au nom de Jésus.
      19 Pierre et Jean leur répondirent : « Est-il juste, devant Dieu, de vous écouter, vous, plutôt que Dieu ? Jugez-en vous-mêmes.
      20 Quant à nous, nous ne pouvons pas ne pas annoncer ce que nous avons vu et entendu. »
      21 Les chefs du peuple leur firent de nouvelles menaces et les relâchèrent. A cause du peuple, ils ne trouvaient pas le moyen de les punir, parce que tous attribuaient à Dieu la gloire de ce qui était arrivé.
      22 En effet, l'homme qui avait bénéficié de cette guérison miraculeuse était âgé de plus de 40 ans.
      23 Une fois relâchés, Pierre et Jean allèrent trouver les leurs et racontèrent tout ce que les chefs des prêtres et les anciens leur avaient dit.
      24 Après les avoir écoutés, ils s’adressèrent tous ensemble à Dieu en disant : « Maître, tu es le Dieu qui as créé le ciel, la terre, la mer et tout ce qui s'y trouve,
      25 c'est toi qui as dit [par le Saint-Esprit, ] par la bouche de [notre père, ] ton serviteur David : Pourquoi cette agitation parmi les nations et ces préoccupations dépourvues de sens parmi les peuples ?
      26 Les rois de la terre se sont soulevés et les chefs se sont ligués ensemble contre le Seigneur et contre celui qu’il a désigné par onction.
      27 Il est bien vrai qu'Hérode et Ponce Pilate se sont ligués [dans cette ville] avec les nations et les peuples d'Israël contre ton saint serviteur Jésus, que tu as consacré par onction ;
      28 ils ont accompli tout ce que ta main et ta volonté avaient décidé d'avance.
      29 Et maintenant, Seigneur, sois attentif à leurs menaces et donne à tes serviteurs d'annoncer ta parole avec une pleine assurance,
      30 déploie ta puissance pour qu'il se produise des guérisons, des signes miraculeux et des prodiges par le nom de ton saint serviteur Jésus ! »
      31 Quand ils eurent prié, l'endroit où ils étaient rassemblés trembla ; ils furent tous remplis du Saint-Esprit et ils annonçaient la parole de Dieu avec assurance.
      32 La foule de ceux qui avaient cru n'était qu'un cœur et qu'une âme. Personne ne disait que ses biens lui appartenaient en propre, mais ils mettaient tout en commun.
      33 Avec beaucoup de puissance, les apôtres rendaient témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus, et une grande grâce reposait sur eux tous.
      34 Il n'y avait aucun nécessiteux parmi eux : tous ceux qui possédaient des champs ou des maisons les vendaient, apportaient le prix de ce qu'ils avaient vendu
      35 et le déposaient aux pieds des apôtres ; et l'on faisait des distributions à chacun en fonction de ses besoins.
      36 Joseph – celui que les apôtres surnommaient Barnabas, ce qui signifie « fils d’encouragement » –, un Lévite originaire de Chypre,
      37 vendit un champ qu'il possédait, apporta l'argent et le déposa aux pieds des apôtres.

      Actes 8

      14 Les apôtres qui étaient à Jérusalem apprirent que les habitants de la Samarie avaient fait bon accueil à la parole de Dieu, et ils leur envoyèrent Pierre et Jean.

      Actes 12

      1 A cette époque-là, le roi Hérode se mit à maltraiter des membres de l'Eglise,
      2 et il fit mourir par l'épée Jacques, le frère de Jean.
      3 Quand il vit que cela plaisait aux Juifs, il fit encore arrêter Pierre. – C'était pendant la fête des pains sans levain. –
      4 Après l'avoir fait arrêter et jeter en prison, il le mit sous la garde de quatre escouades de quatre soldats chacune ; il avait l'intention de le faire comparaître devant le peuple après la Pâque.
      5 Pierre était donc gardé dans la prison et l'Eglise adressait d'ardentes prières à Dieu pour lui.
      6 La nuit qui précédait le jour où Hérode allait le faire comparaître, Pierre, attaché avec deux chaînes, dormait entre deux soldats ; des sentinelles postées devant la porte gardaient la prison.
      7 Soudain, un ange du Seigneur survint et une lumière resplendit dans la cellule. L'ange réveilla Pierre en le frappant au côté et lui dit : « Lève-toi vite ! » Les chaînes tombèrent de ses mains.
      8 Puis l'ange lui dit : « Mets ta ceinture et tes sandales. » C’est ce qu’il fit. L'ange lui dit encore : « Mets ton manteau et suis-moi. »
      9 Pierre sortit et le suivit, sans savoir que ce que l'ange faisait était réel : il croyait avoir une vision.
      10 Ils passèrent la première garde, puis la seconde, et ils arrivèrent à la porte de fer qui mène à la ville. La porte s'ouvrit d'elle-même devant eux ; ils sortirent et s'avancèrent dans une rue. Aussitôt l'ange quitta Pierre.
      11 Revenu à lui-même, Pierre dit : « Maintenant, je sais vraiment que le Seigneur a envoyé son ange et qu'il m'a délivré du pouvoir d'Hérode et de tout ce que le peuple juif attendait. »
      12 Après avoir réfléchi, il se dirigea vers la maison de Marie, la mère de Jean, surnommé Marc, où beaucoup de personnes étaient réunies et priaient.
      13 Il frappa à la porte d'entrée et une servante appelée Rhode s'approcha pour écouter.
      14 Elle reconnut la voix de Pierre et, dans sa joie, au lieu d'ouvrir, elle courut annoncer que Pierre se tenait devant la porte.
      15 Ils lui dirent : « Tu es folle », mais elle soutenait que c'était bien vrai. Ils dirent alors : « C'est son ange. »
      16 Cependant Pierre continuait à frapper. Ils ouvrirent et furent stupéfaits de le voir.
      17 De la main, il leur fit signe de se taire et il [leur] raconta comment le Seigneur l'avait tiré de la prison. Il ajouta : « Annoncez-le à Jacques et aux frères et sœurs. » Puis il sortit et s'en alla dans un autre endroit.
      18 Quand il fit jour, il y eut une grande agitation parmi les soldats : qu’était donc devenu Pierre ?
      19 Hérode le fit rechercher, mais on ne le trouva pas. Il interrogea les gardes et donna l'ordre de les faire exécuter. Ensuite il quitta la Judée et descendit à Césarée pour y séjourner.
      20 Hérode était en conflit avec les Tyriens et les Sidoniens. Mais ils vinrent le trouver d'un commun accord et, après avoir gagné Blastus, le responsable de sa chambre, ils demandèrent la paix parce que leur région dépendait de celle du roi pour son ravitaillement.
      21 Le jour fixé, Hérode, habillé de sa tenue royale, était assis sur son trône et leur adressait publiquement un discours.
      22 Le peuple s'écria : « C'est la voix d'un dieu et non d'un être humain ! »
      23 Un ange du Seigneur le frappa immédiatement parce qu'il n'avait pas donné gloire à Dieu. Il mourut rongé par des vers.
      24 Quant à la parole de Dieu, elle se propageait de plus en plus.
      25 Une fois leur mission à Jérusalem accomplie, Barnabas et Saul repartirent, emmenant avec eux Jean, surnommé Marc.

      Actes 15

      1 Quelques hommes venus de Judée enseignaient les frères en disant : « Si vous n'êtes pas circoncis selon la coutume de Moïse, vous ne pouvez pas être sauvés. »
      2 Paul et Barnabas eurent un vif débat et une vive discussion avec eux. Les frères décidèrent alors que Paul, Barnabas et quelques-uns d’entre eux monteraient à Jérusalem vers les apôtres et les anciens pour traiter cette question.
      3 Envoyés donc par l'Eglise, ils traversèrent la Phénicie et la Samarie en racontant la conversion des non-Juifs, et ils causèrent une grande joie à tous les frères et sœurs.
      4 Arrivés à Jérusalem, ils furent accueillis par l'Eglise, les apôtres et les anciens, et ils rapportèrent tout ce que Dieu avait fait avec eux.
      5 Alors quelques croyants issus du parti des pharisiens se levèrent en disant qu'il fallait circoncire les non-Juifs et leur ordonner de respecter la loi de Moïse.
      6 Les apôtres et les anciens se réunirent pour examiner cette question.
      7 Il y eut une longue discussion. Pierre se leva alors et leur dit : « Mes frères, vous savez que, dès les premiers jours, Dieu a fait un choix parmi nous : il a décidé que les non-Juifs entendraient par ma bouche la parole de l'Evangile et croiraient.
      8 Et Dieu, qui connaît les cœurs, leur a rendu témoignage en leur donnant le Saint-Esprit comme à nous.
      9 Il n'a fait aucune différence entre eux et nous, puisqu'il a purifié leur cœur par la foi.
      10 Maintenant donc, pourquoi provoquer Dieu en imposant aux disciples des exigences que ni nos ancêtres ni nous n'avons été capables de remplir ?
      11 Nous croyons au contraire que c'est par la grâce du Seigneur Jésus que nous sommes sauvés, tout comme eux. »
      12 Toute l'assemblée garda le silence et l'on écouta Barnabas et Paul raconter tous les signes miraculeux et les prodiges que Dieu avait accomplis par leur intermédiaire au milieu des non-Juifs.
      13 Lorsqu'ils eurent fini de parler, Jacques prit la parole et dit : « Mes frères, écoutez-moi !
      14 Simon a raconté comment dès le début Dieu est intervenu pour choisir parmi les nations un peuple qui porte son nom.
      15 Cela s'accorde avec les paroles des prophètes, puisqu’il est écrit :
      16 Après cela, je reviendrai, je relèverai de sa chute la tente de David, je réparerai ses ruines et je la redresserai ;
      17 alors le reste des hommes cherchera le Seigneur, ainsi que toutes les nations appelées de mon nom, dit le Seigneur qui fait [tout] cela
      18 et de qui cela est connu de toute éternité.
      19 » C'est pourquoi, je pense qu'on ne doit pas créer de difficultés aux non-Juifs qui se tournent vers Dieu,
      20 mais qu’il faut leur écrire d’éviter les souillures des idoles, l'immoralité sexuelle, les animaux étouffés et le sang.
      21 En effet, depuis bien des générations, dans chaque ville des hommes prêchent la loi de Moïse, puisqu'on la lit chaque sabbat dans les synagogues. »
      22 Alors il parut bon aux apôtres et aux anciens, ainsi qu'à toute l'Eglise, de choisir parmi eux Jude, appelé Barsabas, et Silas, des hommes estimés parmi les frères, et de les envoyer à Antioche avec Paul et Barnabas.
      23 Ils les chargèrent du message que voici : « Les apôtres, les anciens et les frères aux frères et sœurs d'origine non juive qui sont à Antioche, en Syrie et en Cilicie, salut !
      24 Nous avons appris que des hommes partis de chez nous, mais sans aucun ordre de notre part, vous ont troublés par leurs discours et vous ont ébranlés [en vous disant de vous faire circoncire et de respecter la loi].
      25 C'est pourquoi nous avons décidé, d'un commun accord, de choisir des délégués et de vous les envoyer avec nos bien-aimés Barnabas et Paul,
      26 ces hommes qui ont livré leur vie pour le nom de notre Seigneur Jésus-Christ.
      27 Nous avons donc envoyé Jude et Silas qui vous annonceront de vive voix les mêmes choses.
      28 En effet, il a paru bon au Saint-Esprit et à nous de ne pas vous imposer d'autre charge que ce qui est nécessaire :
      29 vous abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés et de l'immoralité sexuelle. Vous agirez bien en évitant tout cela. Adieu. »
      30 Ils prirent donc congé de l’Eglise et allèrent à Antioche, où ils réunirent l’assemblée et lui remirent la lettre.
      31 On en fit la lecture et tous se réjouirent de l'encouragement qu'elle leur apportait.
      32 Jude et Silas, qui étaient eux-mêmes prophètes, encouragèrent les frères et les fortifièrent en leur parlant longuement.
      33 Au bout de quelque temps, ceux-ci les laissèrent retourner en paix vers ceux qui les avaient envoyés.
      34 [Toutefois Silas trouva bon de rester. ]
      35 Paul et Barnabas restèrent à Antioche ; ils enseignaient et annonçaient avec beaucoup d'autres la bonne nouvelle de la parole du Seigneur.
      36 Quelques jours plus tard, Paul dit à Barnabas : « Retournons visiter nos frères et sœurs dans toutes les villes où nous avons annoncé la parole du Seigneur, pour voir comment ils vont. »
      37 Barnabas voulait emmener aussi Jean, surnommé Marc,
      38 mais Paul estimait qu'il ne fallait pas prendre avec eux celui qui les avait quittés depuis la Pamphylie et ne les avait pas accompagnés dans leur tâche.
      39 Ce désaccord fut assez vif pour qu'ils se séparent l'un de l'autre. Barnabas prit Marc avec lui et embarqua pour l'île de Chypre.
      40 Paul choisit Silas et partit, confié par les frères à la grâce du Seigneur.
      41 Il traversa la Syrie et la Cilicie en fortifiant les Eglises.

      Galates 2

      9 et ils ont reconnu la grâce qui m'avait été accordée. Jacques, Céphas et Jean, qui sont considérés comme des piliers, nous ont alors donné la main d'association, à Barnabas et à moi, afin que nous allions, nous vers les non-Juifs, eux vers les circoncis.
      10 Ils nous ont seulement recommandé de nous souvenir des pauvres, ce que j'ai eu bien soin de faire.
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