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Dictionnaire Biblique de Top Bible

JÉSUS-CHRIST (7)

VI Christologie.

1.

LA CHRISTOLOGIE PRIMITIVE.

D'après les discours renfermés dans la première partie du livre des Actes, qui sont généralement considérés comme renfermant des conceptions très anciennes, la messianité de Jésus n'a été effective qu'à dater de la résurrection.

Nulle part, l'humanité de Jésus n'est aussi fortement accentuée que dans ces discours. Jésus y est désigné simplement comme le serviteur de Dieu. Dans leurs prières, les disciples disent : « Étends ta main, pour qu'il y ait des guérisons, des signes et des miracles par le nom de ton saint serviteur Jésus » (Ac 4:30). La pensée des Actes se trouve complétée, il est vrai, par l'allusion à la messianité de Jésus (Ac 4:27). Il n'en est pas moins certain que, selon les Actes, Jésus est un homme que Dieu a oint de son Esprit (Ac 10:38). Sa royauté date de sa résurrection, prélude de son exaltation dans la gloire (Ac 3:13). Auparavant, il était accrédité par Dieu au moyen d'actes de puissance (Ac 2:22), mais ce qui le caractérisait essentiellement c'était la sainteté. Messie, il l'était déjà en vertu de l'onction de l'Esprit, mais sa messianité était toute virtuelle. Voir le discours de Paul à Antioche de Pisidie : « La promesse qui avait été faite à nos pères, Dieu l'a accomplie pour nous, leurs enfants, en ressuscitant Jésus, comme il est écrit au Ps 2 : Tu es mon Fils, je t'ai engendré aujourd'hui » (Ac 13:33 et suivant). La parole du Psaume, que certains manuscrits placent dans le récit du baptême, est donc appliquée ici à la résurrection.

La résurrection elle-même, d'ailleurs, passe au second plan, l'accent étant mis sur la glorification de Jésus (Ac 2:33 2:36). La royauté de Jésus doit se réaliser sur la terre. Il y reviendra dans la gloire. Le rôle de ses disciples est de préparer sa venue en prêchant la repentance (Ac 2:38 3:19 et suivant), et en exhortant leurs contemporains à invoquer le nom de Jésus de Nazareth, afin de subsister dans les catastrophes qui précéderont la venue du Messie (Ac 2:21 4:12 10:43).

Jésus est donc le Messie glorieux de l'avenir, le Fils de l'Homme (Ac 7:55 et suivant, cf. Ac 17:31). Il est aussi le Seigneur, et cette appellation de Dieu dans l'ancienne alliance, le désigne généralement dans le livre des Actes. Son nom a une puissance merveilleuse (Ac 3:6 16:18 19:13-17). Il est l'objet de la foi. L'attitude de ses disciples est celle de l'adoration (Ac 7:59 et suivant). Ce terme : ton saint serviteur Jésus (Ac 4:27-30) pourrait nous étonner davantage, s'il n'évoquait pour nous le Serviteur de l'Éternel dont il est question dans la seconde partie du livre d'Ésaïe. Le type humble et souffrant du Serviteur se combine, dans les Ac comme dans les évangile, avec le type glorieux du Fils de l'Homme : c'est dire l'importance de la souffrance du Christ pour l'auteur d'Ac (voir en partie. Ac 8:32 et suivants). L'oeuvre de Jésus culmine dans son sacrifice : c'est la conviction de la génération apostolique tout entière. Les apôtres sont surtout des témoins de la résurrection (Ac 1:22). Le fait qui domine tout à leurs yeux, c'est que Jésus est désormais à la droite de Dieu. Mais dès lors, sa mort perd son caractère infamant. Elle concourt au dessein de Dieu. Elle est un élément du plan divin. Jésus est mort pour nos péchés, et cela, selon les Écritures. Tel est, suivant l'apôtre Paul, l'enseignement commun de l'Église primitive (1Co 15:11).

2.

L'APOTRE PAUL.

Dans le langage de l'apôtre Paul, Jésus est le Seigneur. Que signifie ce terme ? C'était le titre que les LXX donnaient au Dieu de l'A.T. Il a été aussi donné aux dieux du paganisme, partout où s'est manifestée l'influence de l'Orient. Quand un homme pieux de ce temps se choisit un dieu pour patron, il l'intitule son seigneur et se proclame lui-même son esclave. C'est ce qu'on retrouve chez l'apôtre Paul (Ro 1:1). Le terme de Seigneur comporte donc la consécration sans réserve, l'obéissance absolue. Depuis quand, et en vertu de quoi le Christ a-t-il été élevé à cette dignité ? L'apôtre le dit au début de Romains et dans Php 2 : c'est en vertu de sa résurrection que le Christ a été établi Fils de Dieu avec puissance, c'est-à-dire Seigneur. Désormais, il est Kyrios. Et ce terme n'est pas l'équivalent du terme de politesse orientale dont les Juifs se saluaient volontiers. Comme Seigneur, Jésus est associé à Dieu. Au commencement de ses lettres, Paul souhaite à ses lecteurs « grâce et paix de la part de Dieu le Père et du Seigneur Jésus-Christ ».

Cependant, Paul laisse subsister un intervalle entre le Christ et Dieu. Ceci est très nettement indiqué dans 1Co 3:21-23 : « Tout est à vous, vous êtes à Christ, et Christ est à Dieu. » Plus explicite encore est le fameux passage, 1Co 15:20-28, où l'apôtre esquisse l'avenir du monde et où, après avoir annoncé le triomphe du Christ, il déclare qu'à la fin des temps, celui-ci remettra la royauté à son Père, en sorte que « Dieu sera tout en tous » (1Co 15:28). On s'est demandé s'il n'y aurait pas des textes où tout intervalle entre le Christ et Dieu serait supprimé. Ceci ne paraît pas probable. La doxologie de Ro 9:5 dit-elle : « Que le Christ selon la chair, qui est Dieu au-dessus de toutes choses, soit béni éternellement », ou : « Que le Dieu qui est au-dessus de toutes choses soit béni éternellement » ? Il semble difficile que l'apôtre ait désigné le Christ comme le Dieu qui est au-dessus de tout. Ce serait en vérité une grave atteinte au monothéisme, et Php 2 ne nous y autorise pas.

Mais pratiquement, et jusqu'à la fin de l'ère actuelle, le Christ représente Dieu vis-à-vis de l'humanité. S'agit-il d'une divinité purement acquise ? Ce n'est guère croyable à première vue. Paul ne songe pas à l'apothéose d'un juste. Le Christ est d'emblée un Être divin. Ensuite, « Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom » (Php 2:9). Ce nom, c'est celui qui désigne le dominateur de l'univers, le Roi. Jésus est le Seigneur. Il s'agit d'une souveraineté divine, ou quasi divine. Les Juifs, dans leur crainte de profaner le nom de Dieu, disaient : Adonaï (le Seigneur). Partout où les LXX trouvent Adonaï, ils disent Kyrios (le Seigneur), qui devient une manière de nom propre. Ce nom, Dieu l'a donné au Christ. Et par là (étant donnée la vertu mystérieuse du nom), il lui a assigné une part de souveraineté dans le monde. C'est ce que corrobore un texte curieux de 1Co (8:5 et suivant) : « S'il y a en quelque façon, au ciel et sur la terre, des êtres qu'on appelle dieux (comme, aussi bien, il existe en fait plusieurs dieux et plusieurs seigneurs), pour nous il n'y a qu'un seul Dieu, le Père, par qui sont toutes choses, et pour qui nous sommes nous-mêmes, et qu'un seul Seigneur, Jésus-Christ, à qui l'univers doit son existence et à qui nous devons aussi la nôtre. »

L'apôtre va jusqu'à appliquer au Christ des textes de l'A. T, qui se rapportent en réalité à Dieu (voir p. ex. 1Co 1:31). Il considère que l'existence terrestre de Jésus n'a été qu'un régime de transition. Le Christ n'a fait que passer sur la terre, où il avait, revêtant la forme d'un esclave, éteint la splendeur de l'Esprit divin sous le vêtement transitoire de la chair humaine (Php 2:5,8). Lorsqu'il veut définir le Christ par rapport à l'humanité, Paul l'appelle le second Adam (1Co 15:45). A la fin des temps, selon lui, le second Adam est venu s'insérer dans la trame de l'histoire. Ceci fait songer à cette notion apocalyptique suivant laquelle ce qui avait existé à l'origine devait reparaître à la fin des temps. Il devait y avoir un nouveau déluge, un nouveau ciel, une nouvelle terre. En tant que prototype de la véritable humanité, le Christ représente l'image divine. Il est Esprit : l'homme est chair. « Le Seigneur est l'Esprit » (2Co 3:17). Il a un corps spirituel, enveloppe adéquate de l'Esprit et que caractérisent, par opposition au corps de l'homme, la gloire, l'immortalité, la puissance. Ce corps est formé de cette substance lumineuse, sorte d'éther, qui constitue le nimbe ou le nuage resplendissant qui sert de manifestation visible à Dieu, et qu'on nomme la gloire (2Co 3:18). Étant l'image de Dieu, et le premier-né de toute la création (Col 1:15), le Christ occupe dans l'univers une situation unique. Il a repoussé la tentation, qui s'offrait à lui comme au premier homme, d'usurper la royauté divine. Étant au-dessus de tous les êtres, il aurait pu être pris de vertige, et étendre la main vers le sceptre de Dieu. Au contraire, par obéissance et par amour, il s'est dépouillé de ses prérogatives : il s'est abaissé jusqu'à la mort ignominieuse de la Croix. C'est pourquoi il est le Seigneur.

Si nous examinons de plus près cette existence antérieure à la vie terrestre, nous voyons--et c'est ce qu'il y a pour nous de plus mystérieux dans cette gnose--que le Christ a un rôle cosmique. Ce n'est pas dans les ép. aux Col et aux Éph., qui contiennent les développements tardifs de la métaphysique de l'apôtre, c'est dans 1Co que Paul écrit : « Par lui est l'univers, et nous sommes par lui » (1Co 8:6). Ailleurs, il est vrai (Ro 11:36), Paul dira à propos de Dieu ce qu'il a dit à propos du Christ, parce qu'aussi-bien, l'initiative première appartient à Dieu. De même, le but suprême de l'univers, c'est Dieu. Mais le Christ est l'organe de la création : Paul développera cette considération dans l'épître aux Colossiens. Là, il a affaire à des populations dont l'âme curieuse et exaltée a soif de métaphysique. Il leur donne librement ces spéculations, sur lesquelles il n'insistait pas vis-à-vis des Corinthiens, parce que ceux-ci, nouveau-nés à la foi chrétienne, ne pouvaient encore supporter que le lait des instructions pratiques, et non la gnose, cette viande des forts. Dans cette lettre se trouve donc l'exposé de la théosophie paulinienne, que l'apôtre oppose à ces premiers essais de gnosticisme paganisant par lesquels des docteurs sans mandat entreprenaient de détourner les âmes de la simplicité chrétienne. Paul y développe le rôle du Christ dans la création, en l'opposant à ces êtres intermédiaires, à ces éons, dont l'imagination d'alors peuplait l'invisible. Col 1 renferme un véritable hymne dogmatique : « En lui, tout a été créé, ce qui est au ciel et ce qui est sur la terre : les Trônes, les Dominations, les Pouvoirs, le Visible et l'Invisible. L'univers est créé par lui et pour lui ; il est à la tête de tout, et l'univers subsiste en lui » (Col 1:16 et suivant). Ainsi, le Christ n'est pas seulement le premier-né de la création. Il en est l'auteur ; et non seulement de la création visible, mais de l'invisible. De lui procèdent les hiérarchies célestes ; et même, tout cela a été créé pour lui : il est à la fois cause et fin de l'univers. Cependant, il fait encore partie de la création ; il appartient donc lui-même au monde du devenir : il est nettement subordonné à Dieu. L'univers subsiste en lui : c'est dire que, s'il venait à manquer, l'univers s'écroulerait. Il semble difficile de concilier cette donnée avec l'existence personnelle. Le Christ apparaît comme la force organisatrice du Tout.

Mais comment s'expliquer qu'il soit représenté parfois comme la fin de la création ? --Il n'est pas nécessaire d'entendre les textes dans un sens panthéiste et de voir dans le Christ une sorte d'âme du monde. Dans le parallèle des deux Adam, le second Adam est qualifié d'Esprit qui donne la vie. Dans le récit de la Genèse, l'Esprit plane sur la face de la mer primordiale. Or, l'Esprit de Dieu est identifié, chez Paul, à l'Esprit du Christ (Ro 8:9). Avoir l'Esprit du Christ, c'est avoir le Christ en soi : « Christ en vous, l'espérance de la gloire » (Col 1:27). Le Christ peut donc habiter en beaucoup d'êtres ; et ceux-ci sont en lui. Il est un principe de vie : âme du inonde, âme des croyants. C'était une idée courante, à cette époque d'interprétations allégoriques, que celle d'êtres mi-concrets, mi-abstraits. Le Logos de Philon d'Alexandrie est à la fois un principe cosmique et l'homme idéal. D'autre part, ces expressions : de lui, par lui, pour lui, appliquées à l'unité primordiale et à la création de l'univers, sont les formules fondamentales du mysticisme gréco-égyptien. Sur le Christ, Paul transfère les attributs du Logos, avec cette différence toutefois, qui est essentielle, que la personnalité vivante est au point de départ, et non l'être impersonnel. Tandis que le Logos, chez Philon, n'est qu'une abstraction, le Christ impersonnel, chez Paul, est une émanation de l'Homme céleste, du second Adam.

On comprend les allusions que fait l'apôtre à une manifestation du Christ antérieure à sa venue sur la terre (1Co 10:1 et suivant). La manne est le type du pain de la Cène ; la source jaillissante du rocher est le type du vin de la Cène. Mais ce ne sont pas des allégories : ce sont des faits. Quant au rocher d'où jaillissait la source, c'est le Christ préexistant. On trouve des comparaisons de ce genre chez Philon. Et les commentateurs juifs de l'A.T. parlent abondamment du rocher de Moïse, qui accompagne les Israélites à travers le désert. Ainsi, l'interprétation messianique du rocher peut bien venir des rabbins. Mais chez Paul, le sens de cette histoire est que le Christ se manifeste à Israël et lui donne l'eau vive, étant l'Esprit de révélation, qui réconforte les âmes dans tous les siècles.

Il ne faut pas trop s'étonner de cet appareil théosophique. Le Christ, âme du monde, n'a pas ôte à Paul le Christ personnel. Au contraire, ce qui motive toutes ces spéculations, c'est la place souveraine que le Christ occupe dans l'âme de son apôtre, c'est l'adoration que Paul lui a vouée. Sur le chemin de Damas, il a eu affaire au Christ glorifié. C'est un être radieux, appartenant déjà au monde supérieur, qui l'a arraché par violence au milieu ancestral « comme un avorton » (1Co 15:8), et l'a fait naître brusquement à la vie nouvelle. C'est pourquoi il peut dire : « Si nous avons connu le Christ selon la chair, nous ne le connaissons plus de cette manière » (2Co 5:16). Le Christ-Esprit a agi sur lui ; le Christ historique n'a jamais été en rapport avec lui. Voilà ce qui a facilité à ses yeux cette transformation du Christ en une puissance créatrice de l'univers. Il faut ajouter que les limites de la vie personnelle sont, dans la pensée de ce temps-là, extrêmement flottantes. Si ce qu'il y a d'éternel dans le Christ, c'est l'Esprit, puissance rayonnante de Dieu, on conçoit que l'apôtre rapproche jusqu'à les identifier le Seigneur et cette activité divine créatrice.

Mais, si la connaissance historique du Christ lui paraît insuffisante, il n'en faut pas conclure que la figure même de Jésus le laisse indifférent. Le Seigneur, pour lui, c'est l'être qui a souffert ici-bas, et dont la souffrance absorbe à ce point sa pensée et son coeur, qu'il peut écrire aux Corinthiens : « Je n'ai voulu savoir parmi vous que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié » (1Co 2:2). Si nous avions la prédication missionnaire de l'apôtre, nous y trouverions des peintures de la croix qui feraient songer au réalisme poignant des Primitifs. Qu'on se souvienne de l'apostrophe aux Galates : « Vous à qui Jésus-Christ a été dépeint comme s'il eût été crucifié sous vos yeux » (Ga 3:1). La croix, dont il ne cessait d'évoquer les douleurs pour communier avec elles et les achever, en quelque sorte, en lui-même (Col 1:24) ; la résurrection, dont il a été le témoin, mis par là sur le même rang que Pierre, que Jacques, que tous les apôtres, ce qui fait son sujet de gloire : voilà les éléments essentiels de son Évangile. Question de perspective. Mais aussi, question de principe : c'est au Christ vainqueur qu'il a affaire ; c'est de lui qu'il est apôtre.

L'exemple et les préceptes de celui qui s'est ainsi donné gardent à ses yeux l'autorité absolue. Quand il parle en son propre nom, tout apôtre de Jésus-Christ qu'il est, il se borne à émettre une opinion (1Co 7:25). Mais là où il peut s'appuyer sur un précepte du Seigneur, ce n'est plus affaire d'opinion seulement. « C'est ainsi que j'ordonne dans toutes les Églises » (1Co 7:17). « Ce n'est pas moi qui le dis, c'est le Seigneur » (1Co 7:10). Son enseignement moral s'inspire de très près, et constamment, de celui de Jésus. On y retrouve à chaque instant, sinon une citation, du moins une réminiscence de l'Évangile. Les vertus sur lesquelles il insiste comme étant les vertus cardinales, ainsi l'humilité et la douceur, sont celles qui, selon les évangiles, caractérisent le Christ. Le psaume de la charité (1Co 13) est écrit à la gloire du Christ : chacune des caractéristiques de la charité est un trait de la figure de Jésus, telle qu'elle s'est gravée dans l'âme de ses disciples.

Paul n'a jamais versé dans le docétisme : le Christ n'a pas été à ses yeux un fantôme. Quand il avoue aux Philippiens son désir de s'en aller pour être avec Christ, « ce qui serait de beaucoup préférable » (Phi 1:23), il ne s'agit point, certes, d'un principe impersonnel, mais d'un être concret auquel il a consacré sa vie, et qu'il aime comme personne sur la terre ne l'aimera jamais. Qu'il ait transporté dans l'au-delà la physionomie morale du Christ, ceci paraît certain. L'amour du Christ, il ne l'a pas considéré uniquement dans l'existence historique de Jésus de Nazareth, et ce n'est pas là, peut-être, qu'il l'admire le plus. Il l'a contemplé dans ce mystère d'amour qui est l'abaissement d'un Être céleste se dépouillant de sa condition divine pour subir tous les hasards de la condition humaine, et descendant, par l'effet de sa libre naissance, jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix ! C'est ainsi qu'il relie, dans la vie de Jésus, la terre au ciel. Il ne fait en cela qu'étendre les conséquences des récits évangéliques. Et s'il vit, dès à présent, en Christ, si, dans cette atmosphère vitale, toutes les relations prennent un caractère nouveau, il est impossible de distinguer entre ce qui est influence du personnage historique et ce qui est action constante du Ressuscité (voir A. Sabatier, l'Apôtre Paul, 3 e édit. 1896 ; Albert Schweitzer, Die Mystik des Apostels Paulus, Tûbingen 1930).

3.

L'EPITRE AUX HEBREUX.

Ce qu'il y a de particulièrement remarquable dans la christologie de l'épître aux Heb (voir art.), c'est que l'humanité du Christ y ressort plus nettement que partout ailleurs, tandis que l'auteur trouve pour exalter sa majesté des termes d'un éclat inégalé. Très informé de la tradition apostolique, il se tient près de l'histoire concrète. Il précise que Jésus est de la race de David et de la tribu de Juda (Heb 7:14), il rappelle que sa prédication a été accréditée par des signes, par des miracles, par toutes sortes de manifestations de l'Esprit (Heb 2:2,4). Il parle des contradictions que le Seigneur a essuyées. Il fait allusion à sa souffrance de Gethsémané, à sa prière à Celui qui pouvait le sauver de la mort (Heb 5:7). Il situe le supplice de Jésus « hors des portes de Jérusalem » (Heb 13:12). Il trace de Jésus un portrait magnifique. Il relève son humilité , (Heb 5:5) sa piété (Heb 5:7: le terme employé par lui, eulabeïa, signifie proprement crainte de Dieu), son obéissance et sa fidélité envers Dieu (Heb 3:2 5:8 10:5-7), sa miséricorde envers les hommes (Heb 2:17) ; enfin, en pleine lumière, au-dessus de toutes les autres vertus, sa foi par laquelle il est le modèle des croyants (Heb 12:2). Même, Jésus a connu l'espérance, qui, dans le coeur des fidèles, est associée à la foi. Il a porté la foi à son achèvement ; et il a souffert les yeux fixés sur la joie du ciel qui lui était promise (Heb 12:2). Semblable à nous en toutes choses, sauf le péché (Heb 4:15), c'est à cause de cette parfaite assimilation à notre humanité qu'il a pu être l'intercesseur de la race humaine, le véritable souverain sacrificateur. Comme les enfants des hommes, il a été un être de chair et de sang. Il a enduré la tentation (Heb 2:18), ce qui le rend capable de comprendre ceux qui sont tentés, de sympathiser avec eux (Heb 4:15). Il a conquis la sainteté de haute lutte, et la royauté du ciel a été la récompense de sa victoire.

Et cependant, ce représentant qualifié de l'humanité devant Dieu est tout autre chose encore. Il est aussi haut au-dessus des anges que la nouvelle alliance est au-dessus de l'ancienne, dont les anges furent les médiateurs. Il a existé avant le monde. « Sans père, sans mère, sans généalogie, n'ayant ni commencement ni fin » (Heb 7:3), il a pour type prophétique, à ce titre, Melchisédec. Il est le « reflet de la gloire » de Dieu, « l'empreinte de son être » (Heb 1:3) ; il porte l'univers par sa parole puissante, ce qui signifie qu'il est l'agent de la création. Aussi les titres divins s'accumulent-ils sur lui : le titre de Seigneur, avant tout, dans les textes mêmes de l'A. T, où il s'applique à Dieu (Ps 110:1, p. ex.). Il est même désigné comme Dieu (Heb 1:8 et suivant), ce qui n'empêche pas qu'ailleurs il soit subordonné à Dieu, qui est appelé son Dieu dans ce même texte (O Dieu, ton Dieu t'a oint d'une huile de joie). Ces atténuations du monothéisme sont familières à la pensée de ce temps. Et la situation du Fils à l'égard du Père est toute semblable ici à ce qu'elle est chez l'apôtre Paul. C'est au Christ que l'auteur applique la parole du Ps 8 (verset 6 et suivant) : « Tu l'as couronné de gloire et d'honneur : tu as mis toutes choses sous ses pieds. »

Mais avant tout, il a souffert, et c'est par là qu'élevé à la perfection il est devenu l'auteur et le chef du salut (Heb 2:10). Il est venu sur la terre pour s'offrir en sacrifice. Par où il met fin aux sacrifices de l'ancienne alliance (Heb 10:9 et suivant). Pour expier les péchés du monde, il fallait du sang, le Christ a offert le sien (Heb 9:18,22). Il est à la fois sacrificateur et victime. Comme sacrificateur, il relève de l'ordre de Melchisédec, qui est supérieur à celui de Lévi (Heb 7:1,17). Comme victime, il possède une vertu sanctifiante infiniment supérieure à celle des victimes que l'on offrait sous l'ancienne alliance (Heb 9:12-14). Il offre son sacrifice dans le sanctuaire céleste, tandis que le grand-prêtre de l'ancienne alliance l'offrait dans le sanctuaire terrestre. De là, le caractère permanent et définitif de ce sacrifice (Heb 10:14). Le sacrifice du Christ apporte aux hommes le pardon et l'accès du trône de grâce (Heb 10:19-22). Il a ce résultat pour tous les hommes (Heb 2:9). Il a un effet rétroactif, une valeur universelle (Heb 9:26).

Entre cette conception et celle de Paul, il y a une nuance. Paul insiste davantage sur le côté juridique de l'expiation ; l'auteur de l'épître aux Heb sur l'aspect rituel de cette même expiation. L'épître aux Heb formule, dans toute sa rigueur, ce qu'on appelle la « théologie du sang ». Mais l'idée de l'expiation par le sang est universelle en ce temps-là. Et les analogies de l'épître aux Heb avec le philonisme permettent de voir dans sa doctrine une spiritualisation de l'idée du sacrifice, que le Christ accomplit dans le tabernacle divin.

Le Christ est l'objet de la foi. Il est devenu, pour tous ceux qui lui obéissent, l'auteur du salut éternel. (Heb 5:9) Il procure la rémission des péchés. C'est par lui qu'on passe pour aller à Dieu (Heb 13:15). Et il peut sauver parfaitement ceux qui par lui s'approchent de Dieu (Heb 7:25).

Le Fils de Dieu n'est pas désigné expressément comme le Logos. Il n'en est pas moins beaucoup plus rapproché du Logos philonien que ne l'est le Logos du 4 e évangile. Sa position vis-à-vis des anges ressemble à celle du Logos. (voy. Heb 1:4) Il est le reflet ou le rayonnement de l'essence divine. Le même terme, chez Philon, est appliqué à l'âme humaine que le Logos visite, mais un terme analogue est employé à propos du Logos. Quand le Fils est appelé l'empreinte de Dieu, ceci s'applique au Logos chez Philon (De Plant., 5). L'image de Melchisédec, le grand-prêtre intemporel, est chez Philon (Allég. des Lois, 3:25 et suivant). La situation du Logos intercesseur chez Philon est semblable à celle du Fils dans l'épître aux Heb (Quis rerutn divinarum hoeres, 42). On peut multiplier ces analogies. Pourtant, il y a tout autre chose dans l'épître aux Hébreux. L'Alexandrin qui l'a écrite a pensé le christianisme avec les formes et les expressions qui lui étaient familières. Il n'y a pas ici un effort d'apologétique pour rattacher le christianisme à la philosophie du temps. L'alexan-drinisme est le terrain où s'épanouit la plante chrétienne. Aucun sol ne pouvait être plus favorable à son développement (voir E. Ménégoz, La Théol. de l'Ép. aux Héb., Paris 1893).

4.

LA 1ere EPITRE DE PIERRE.

Le Christ tient ici la même place que dans la théologie de Paul, et il se présente sous le même aspect. Il est fait allusion à sa préexistence. Il est dit que les prophètes ont tâché de découvrir le temps et les circonstances que leur indiquait l'Esprit du Christ qui était en eux (1Pi 1:11). Il y a bien là une activité personnelle, non point de création, sans doute, comme dans l'épître aux Col., mais de révélation, et qui est antérieure à l'existence historique de Jésus de Nazareth. C'est d'ailleurs l'idée générale des Pères que le Christ s'est révélé par les prophètes (Tertullien, Adv. Marc, 3°). L'auteur de l'épître de P. Identifie la révélation présente et la révélation ancienne ; le message des prophètes et celui des apôtres. Comme Paul, il admet que le Christ a revêtu la chair. Mais la chair a été anéantie par la mort ; l'Esprit est revenu à la vie : (1Pi 3:18) ce sont les deux moments essentiels de l'histoire du salut.

Pour ce qui est de la vie du Christ, nous ne trouvons guère dans l'épître de P. que des allusions à la sainteté de Jésus. Il est qualifié de juste (1Pi 3:18). Il est appelé l'Agneau sans défaut et sans tache (1Pi 1:18). Il est dit (d'après Esa 53:9) qu'il « n'a point commis de péché », et qu' « il n'y a point eu de fraude dans sa bouche » (1Pi 2:22). A part cela, aucune allusion à la vie terrestre de Jésus.

La notion du sacrifice du Christ est très voisine des affirmations pauliniennes. On a voulu la dériver des évangile ; il y a ici, pourtant, telle affirmation qui va plus loin que les textes évangéliques. L'idée dominante est la rédemption. « Vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez apprise de vos pères, non par des choses périssables..., mais par le sang du Christ » (1Pi 1:18 et suivant). La notion juridique de la rançon se combine avec la notion rituelle de l'expiation. Mais ce qui est essentiel, c'est cette idée de la victime expiatoire (1Pi 2:24), où l'on retrouve l'inspiration de Esa 53, qui est même cité littéralement (cf. 1Pi 2:25 et Esa 53:7,1Pi 2:22 et Esa 53:9, voir encore Esa 53 : et suivant). Le fait premier de la foi, c'est l'aspersion par le sang de Jésus (1Pi 1:2). La relation entre le croyant et le péché est la même que dans les ép. de Paul. Le rapport entre le croyant et les péchés portés par le Christ se précise. Le sacrifice du Christ mène les hommes à Dieu, et produit chez eux, dans la communion de ses souffrances, une rupture non fatale, mais consciente et volontaire avec le péché (1Pi 4:1).

Entre la mort et la résurrection de Jésus-Christ, s'intercale ici un nouveau moment, qui est la descente aux enfers (1Pi 3:19-22). Le Christ, dépouillé de la chair, et devenu Esprit, s'en va prêcher aux esprits qui sont en prison. Il leur annonce le salut. Or ces esprits sont ceux que l'on considère comme les plus corrompus : savoir, les représentants de la génération du déluge. C'est le développement d'un thème paulinien (qu'on retrouve p. ex. Eph 4:8 et suivant) et un élargissement de l'oeuvre rédemptrice, qui est bien dans le prolongement de la prédication de Jésus.

5.

L'APOCALYPSE.

La christologie de l'Apocalypse renferme des éléments très divers. Par endroits, une conception juive du Messie guerrier : c'est le Lion de Juda, le Dominateur des païens, qui paît les peuples avec une houlette de fer (Ap 2:26 et suivant 12:5 19:15, cf. Ps 2:9, Psaumes de Salomon 17:24) ; il livre à la puissance de Satan une épouvantable bataille (Ap 19:11-16). Ailleurs, et fréquemment, des allusions précises à Jésus : à son origine davidique (Ap 5:5), à sa mort rédemptrice, dont la portée est universelle (le surnom qui lui est constamment donné, c'est l'Agneau). Enfin, dans l'adoration de l'auteur, il s'identifie à Dieu. Il est le Vivant. Il a les clés de la Mort et de l'Hadès (Ap 1:18). De ses yeux de flamme, il sonde les reins et les coeurs (Ap 2:18-23). Il pénètre les secrets des destinées humaines (Ap 5:5). Il est « le principe de la création de Dieu » (Ap 3:14). Il possède l'intimité de Dieu à un degré où nul autre ne la possède. Et le titre qui seul correspond dignement à son être, c'est « la Parole de Dieu » (Ap 19:13). Plus encore : il est le Premier et le Dernier : (Ap 1:17 2:8 22:13) la raison d'être et l'aboutissement de l'univers. Toute la création adore inséparablement « Dieu et l'Agneau » (Ap 5:13 7:10).

Rien de tout ceci ne porte atteinte à la souveraineté divine. Dieu est l'auteur de la révélation que Jésus-Christ transmet au Voyant (Ap 1:1). Jésus parle, dans les lettres aux sept Églises, de son Dieu. L'autorité qu'il est appelé à exercer sur le monde est un don de son Père (Ap 2:27). Et sa royauté apparaît parfois comme la récompense de son oeuvre d'amour (Ap 3:21 5:9), de son sacrifice, de sa victoire.

6.

LE JOHANNISME.

Le but du 4 e évang, est de démontrer que Jésus est le Messie. Sans doute, les autres évang, ont bien un caractère apologétique ; mais pour celui-ci, la démonstration de la messianité du Christ est au premier plan : « Ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en le croyant, vous ayez la vie par son nom » (Jn 20). Dès lors, l'auteur considère tout, dans la vie de Jésus, du point de vue messianique. C'est pour cela qu'il déplace la purification du temple, acte messianique au premier chef, pour en faire l'acte inaugural du ministère de Jésus (Jn 2:13-17).

Le terme de Messie ne comporte plus désormais, dans le langage des disciples de Jésus, aucune équivoque ; c'est pourquoi l'évangile n'hésite pas à le mettre dans la bouche du Maître. Toutefois, il emploie volontiers deux autres expressions : Fils de l'Homme, et Fils de Dieu, parce qu'elles se prêtent excellemment à définir ce messianisme spirituel qui a été celui de Jésus. Il est remarquable que le terme de Fils de l'Homme soit, comme dans la tradition synoptique, mis uniquement dans la bouche de Jésus. Il n'a point ici un sens d'humilité, mais de gloire (Jn 1:51 12:23). L'origine céleste du Fils de l'Homme est proclamée (Jn 3:13 6:62) en même temps que son retour au ciel, et son accession à la royauté divine. La qualité de juge du monde est impliquée dans le terme de Fils de l'Homme : « Il lui a donné le pouvoir d'exercer le jugement, parce qu'il est Fils de l'Homme » (Jn 5:27). Seul, le Fils de l'Homme dispense le pain de vie (Jn 6:27). Il est question, dans le même sens, de -manger la chair du Fils de l'Homme (Jn 6:53). La mort de Jésus étant le stade préliminaire de sa glorification, l'évangile parle de l'assomption du Fils de l'Homme lorsqu'il veut parler de la mort de Jésus (Jn 8:28 12:23 12:32). L'expression Fils de Dieu est moins fréquente que l'autre (neuf fois seulement), mais il faut ajouter qu'à vingt reprises il est question du Fils, de son Fils, du Fils unique

Certains de ces textes ont un sens théocratique, et ne sortent pas des cadres du messianisme juif. Jésus est et reste Messie d'Israël aux yeux de Jean-Baptiste (Jn 1:30). Il l'est aussi aux yeux de Nathanaël (Jn 1:49). Et Jésus ne trouve pas que la foi de Nathanaël soit insuffisante.

L'expression Fils de Dieu, interprétée au sens de Roi d'Israël, il ne la rectifie pas. La foi de Marthe est semblable à celle de Nathanaël : « Je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, Celui qui vient dans le monde » (Jn 11:27). Tel est le langage des croyants. Voici maintenant le langage des adversaires. A Pilate, qui leur dit : « Je ne trouve en lui aucun motif de condamnation » (Jn 19:4-6), les Juifs répondent : « Nous avons une loi, et suivant cette loi, il doit mourir, parce qu'il s'est fait le Fils de Dieu » (Jn 19:7). C'est évidemment comme faux Messie que Jésus est traduit devant Pilate, et la suite le prouve : « Si tu le relâches, tu n'es pas ami de César : quiconque se fait roi, est l'adversaire de César » (Jn 19:12).

Jésus est donc envisagé par l'évangile de Jean comme Fils de Dieu au sens théocratique. Ceci rend compte de la plupart des textes. Il y en a toutefois qui ont un sens philosophique, et qu'il faut examiner dans l'ensemble de la grande métaphysique de Jean.

Cette métaphysique est exposée dans le prologue de l'évangile, où l'on voit le Logos descendre du ciel sur la terre. Le Logos est antérieur au monde sensible. Il existe dès le commencement (Jn 1:2), ce qui n'implique pas qu'il participe à l'éternité de Dieu, mais ce qui lui confère à l'égard du monde une situation unique, analogue à celle que l'épître aux Col lui assigne.

La relation entre le Logos et la nature fait songer au philonisme, où le Logos est le plus ancien des êtres qui ont pris naissance (voir les oeuvres de Philon, éd. Cohn et Wendland, t. II, p. 26). Nous retrouvons une conception semblable dans l'épître aux Heb (Heb 1:2,3,6,7,10). L'auteur parle du Logos comme d'un être connu. En effet, il est très souvent question, chez les philosophes de ce temps, de cet intermédiaire entre Dieu et la création. Comment faut-il traduire ce terme, qui a joué un tel rôle dans l'histoire des idées ? Le Logos, c'est bien la Parole, mais la Parole douée de vie et d'énergie, devenue l'expression adéquate de la pensée, et comme la pensée en action. C'est la pensée divine agissant et modelant le monde. Le sens premier de parole doit donc s'effacer, suivant l'intuition géniale de Goethe, pour faire place au sens d'action créatrice. Il nous est dit, ensuite, que le Logos est tourné vers Dieu. C'est donc un Etre individuel, qui contemple Dieu face à face, et qui entretient avec lui des relations personnelles. Défini par son orientation, il l'est ensuite par sa nature intime. Il était Dieu Théos, mais sans article. Par le défaut d'article, l'auteur marque une nuance, encore que légère, entre le Logos et le seul vrai Dieu dont il est question ailleurs (Jn 17:3). Cependant, il ne dit pas que le Logos soit divin : ce serait chose trop simple ; et, pour le temps, trop banale. La grande différence entre le point de vue de Jean et celui de Philon, c'est que, d'emblée, le Logos est caractérisé comme une personne, comme un être distinct de Dieu. Mais ce n'est pas assez dire. Philon ne parle pas de l'état où se trouvait le Logos avant la création. Ce qui l'intéresse, c'est de savoir comment le monde a été fait, et comment Dieu s'y révèle. Son Logos est trop peu individuel, en vérité, étant l'ombre de Dieu, pour que le mystère de son existence originelle l'intéresse. Par contre, l'auteur chrétien aborde l'explication du mystère dernier. Il remonte au delà du monde visible, jusqu'aux origines de l'Être, étant mû, d'ailleurs, par l'adoration, et non par un besoin intellectuel. Ensuite il revient au commencement, c'est-à-dire à l'univers créé.

De cette création, le Verbe est l'organe. « Tout s'est réalisé par lui, rien de ce qui est ne s'est réalisé sans lui » (Jn 1:3). Nous avons vu l'apôtre Paul distinguer entre l'action divine, cause première du monde, et l'action du Seigneur, moyen de la création. Mais cette idée d'un Être intermédiaire entre le Dieu infini et l'univers n'a rien de particulier à Paul. Le Verbe est créateur, selon le 4 e évangile, parce que, dans sa communion avec Dieu, il possède la vie. En lui est la vie. Et cette vie est lumière (Jn 1:4). Elle est donc vie de l'esprit, comme elle est vie des choses. Désormais, l'auteur laissera le Verbe, pour s'en tenir à la Vie, qui est à ses yeux la notion essentielle. Et les seuls attributs du Logos qu'il retienne sont ceux qui se rapportent à la Vie, c'est-à-dire au salut du monde. Jésus est le Vivant. Il est donc, pour ses disciples, la nourriture de vie. Sa parole est l'eau vive, c'est-à-dire l'eau de source, qui jaillit des profondeurs, et qui fait vivre.

Le prologue n'est pas seulement une introduction à l'évangile Il a déteint sur l'évangile, et c'est comme un glacis philosophique qui se superpose à l'image du Christ, telle que la représente la tradition première.

Le 4e évangile, dans son affirmation de la préexistence du Christ, déborde le cadre des év. syn. Dès le début du livre, l'auteur prête à Jean-Baptiste l'affirmation catégorique de la préexistence du Messie. Par opposition à l'ensemble des hommes, Jésus est Celui qui vient d'En-haut, ou encore Celui qui vient du ciel. Sans doute, il est tel texte où il est fait allusion à la nature spirituelle de Jésus beaucoup plus qu'à sa préexistence, et où les mots : « Je suis d'En-haut » signifient : J'appartiens au monde supérieur. Il en est de même de l'idée de mission. La mission prophétique de Jésus n'a pas nécessairement un caractère métaphysique. Quand Jésus dit : « J'ai été envoyé dans le monde », il n'est pas obligatoire de toujours songer à l'Incarnation. Mais il y a des textes qui affirment nettement l'origine divine du Christ. Et notamment la déclaration péremptoire de Jn 8:58 : « Avant qu'Abraham fût, je suis. » Ce qui peut bien s'entendre de l'état mystique d'union avec Dieu, qui transporte l'âme du temps dans l'éternité, mais ce qu'il est plus aisé de rapporter à une existence du Messie, antérieure à sa mission terrestre.

On a voulu voir dans les textes du 4 e évangile l'affirmation d'une préexistence idéale, pour laquelle les points d'attache ne manqueraient pas dans le judaïsme. Mais quand le Christ fait allusion à la gloire qu'il possédait auprès de Dieu avant que le monde fût (Jn 17:5), il paraît bien difficile qu'il s'agisse d'un état purement idéal. Faut-il admettre que ce soient des lueurs d'une existence antérieure, des réminiscences de l'au-delà qui traversent l'âme du Christ ? Il y a cela, mais il y a bien davantage. Si le Christ est en état de parler du monde supérieur, c'est qu'il en vient (Jn 8:23-38). Il a connu Dieu (Jn 17:25). Il peut dire aux Juifs : Vous ne le connaissez pas, moi, je le connais (Jn 8:55). « Nul, dit le Prologue, n'a jamais vu Dieu : le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui nous l'a fait connaître » (Jn 1:18). Il y a là, en dernière analyse, l'explication du mystère de la personnalité de Jésus. Est-ce du philonisme ? Non. Car le Logos philonien ne peut pas s'incarner. Est-ce du paulinisme ? Si l'on veut. Qu'on se rappelle aussi les textes d'Hebreux et ceux d'Apo (Ap 3:14). Sur cette question de la préexistence, Jean n'a pas innové : il y a unanimité dans les premières générations chrétiennes. Voir Logos, Johannisme.

Les textes johanniques sont nombreux qui semblent affirmer que le Christ possède la connaissance de toutes choses. Il a le don de seconde vue, d'après l'entretien avec Nathanaël (Jn 1:48) et la conversation avec la Samaritaine (Jn 4:16-18) ; ou encore l'histoire de l'enfant du fonctionnaire royal de Capernaüm (Jn 4:49). Jésus possède en particulier le don de lire dans le coeur de l'homme (Jn 2:24 et suivant), Ce surnom qui, d'après Matthieu, a été donné à Simon en raison de sa foi, Jésus le lui décerne d'emblée en apercevant d'une intuition soudaine tout l'avenir qui se déroule devant le pêcheur de Galilée (Jn 1:42). Il n'y a pas là, d'ailleurs, de quoi différencier le Christ johannique du Christ synoptique, qui devine la trahison de Judas et le reniement de Pierre, qui lit dans le coeur de Lévi et dans celui de Zachée. Jésus possède enfin le don de prophétie proprement dit. Il aperçoit les campagnes déjà blanches, prêtes à être moissonnées (Jn 4:35,38). Il va jusqu'à dire à ses disciples : « Je vous ai envoyés moissonner où vous n'aviez pas travaillé », et il semble qu'il soit ici fait allusion à la grande mission de la fin du premier siècle, qui moissonnera ce que les travaux de Paul et de ses contemporains auront semé. C'est donc le Christ vivant qui parle, mais ce n'est pas le Logos des philosophes.

Par contre, quand Jésus dit : « J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie : il faut que je les amène » (Jn 10:16), ce pressentiment de la mission universelle de l'Évangile n'a rien qui dépasse l'humanité. Et que le Christ entrevoie les effets de sa mort en ce qui concerne le salut du monde (Jn 12:23 et suivant), ceci non plus ne déborde pas le cadre de l'histoire. Jésus prédit la mort de Pierre (Jn 13:36, cf. Jn 21:18 et suivant) ; mais il prédit aussi, dans les Synoptiques, la mort des fils de Zébédée (Mr 10:38 et parallèle).

Il y a cependant, dans les textes johanniques relatifs aux intuitions de Jésus, une continuité qui nous impressionne. Très peu de traces d'incertitude, en dehors du rappel de la scène de Gethsémané (Jn 12:27) et de l'épisode de Lazare (Jn 11:3). Le Christ sait exactement l'heure de sa mort (Jn 7:6 13 1 17:1). Il y a chez lui une certitude calme et continue qui fait contraste avec les progrès que nous observons chez les Syn., quant à la pensée de sa mort. Et cette impression de certitude est confirmée par le cri du disciple repentant : « Tu sais tout : tu sais que je t'aime » (Jn 21:17). Le même témoignage est rendu au Christ par la collectivité des disciples (Jn 16:30). L'omniscience du Christ est le fondement de leur foi ; et elle provient de son origine céleste. Ici encore, le Christ historique, contemplé à travers la gloire du Christ vivant, rejoint le Verbe, et les deux ne font qu'un.

Nous arrivons à la même conclusion en ce qui concerne la toute-puissance. Dans les miracles innombrables qu'il attribue à Jésus, l'auteur fait un choix. Il n'en retient que sept ; et il y a là un exemple de chaque catégorie de miracles, sauf ceux qui étaient envisagés comme moins extraordinaires, et que les exorcistes juifs prétendaient accomplir également : les guérisons de démoniaques. Et dans chaque catégorie, l'auteur a gardé ce qu'il y avait de plus extraordinaire. Des miracles rapportés par les Syn. II ne raconte que ceux qui, dans la pensée de leurs narrateurs, impliquent un pouvoir mystérieux sur la nature : le miracle des pains et la marche sur les eaux. Partout ailleurs, il renchérit sur les Syn. : ceux-ci rapportent des guérisons d'aveugles ; chez Jean, il s'agit d'un aveugle-né : (Jn 9) non d'une guérison par conséquent, mais d'un acte de création. Enfin, la résurrection du Christ est un miracle qui commande tous les autres. « Voici pourquoi mon Père m'aime, dit le Christ : c'est parce que je donne ma vie... J'ai le pouvoir de la donner, et le pouvoir de la reprendrez (Jn 10:17 et suivant). Jésus accomplit donc des actes de toute-puissance. Uni à Dieu, il ne fait qu'un avec lui (Jn 10:30). Le Père a tout remis entre ses mains (Jn 3:35). Il lui a donné pouvoir sur toute chair (Jn 17:2).

D'ailleurs, cette puissance est un pouvoir de salut. Il a la toute-puissance, en tant qu'il crée la vie éternelle dans le coeur de l'homme. C'est à Dieu, finalement, qu'il doit tout ce qu'il est, et cette toute-puissance est celle de Dieu lui-même. Elle se rapporte, en définitive, non à la création, mais à la rédemption. Et qu'il ne s'agisse pas de la toute-puissance divine, manifestée d'une façon constante dans un Être qui n'aurait que l'apparence d'un homme, c'est ce que prouve cette déclaration : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera, lui aussi, les oeuvres que je fais ; il en fera même de plus grandes, parce que je vais au Père » (Jn 14:12). De telles paroles sauvegardent l'humanité du Christ johannique.

Il ne paraît pas probable que l'évangile de Jean assigne à la naissance de Jésus un caractère surnaturel (Jn 7:27 et suivant). Selon Jean, Jésus est d'origine nazaréenne. Il n'attache aucune importance à sa filiation davidique, se séparant sur ce point du siècle apostolique tout entier. S'il se montre indifférent au surnaturel extérieur et matériel à propos des origines de Jésus, il accentue avec d'autant plus de force le surnaturel spirituel. Ce qui ne l'empêche pas d'être, des narrateurs évangéliques, celui qui concède la plus large part à l'humanité de Jésus. Les sentiments de famille et d'amitié de Jésus sont beaucoup plus apparents que dans les Syn. : il y a la famille de Béthanie (Jn 11:5) ; puis ce mystérieux disciple qui, lors de la Cène, occupe la place d'honneur auprès de Jésus (Jn 13:28). Jésus se définit dans ses entretiens avec les Juifs, un homme qui dit la vérité qu'il a entendue de Dieu (Jn 8:40). Il partage toutes les faiblesses de l'humanité sauf celles de l'âme : il s'assied, défaillant, sur la margelle du puits de Jacob (Jn 4:6). L'agonie de Gethsémané fait défaut, et la sueur de sang ; mais le trouble intérieur manifesté par Jésus devant la mort se fait jour en de mystérieuses paroles (Jn 12:23-26). Dans l'histoire de la Passion, on a coutume de faire ressortir l'impassibilité du Christ johannique. En réalité, les Syn. accentuent fortement, dans l'attitude du Crucifié, la victoire sur la souffrance et sur la mort. Quant au Christ johannique, après avoir confié sa mère à son disciple, il murmure, épuisé : « J'ai soif. » Puis, vaincu par la souffrance, il se sent défaillir : « C'est fini », dit-il, et il rend l'âme.

Comment ces traits s'accordent-ils avec la philosophie majestueuse qui fait apparaître devant l'Église l'image d'un Dieu incarné ? Les conjectures critiques ne suffisent pas à résoudre ce problème : il faut admettre que la vie mystique intervienne ici, qui se passe au besoin de l'histoire, et qui sait l'interpréter et la refaire. L'apôtre Paul a commencé par l'idée de la vie en Christ cette transfiguration des données primitives. Le disciple idéal auquel fait allusion le 4 e évangile, a continué. Ici s'achève l'histoire du siècle apostolique ; ici commence l'histoire du Christ dans les âmes. Elle doit se poursuivre jusqu'à l'achèvement du plan de Dieu dans l'humanité.

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    • Lévitique 4

      1 L'Eternel dit à Moïse :
      2 « Transmets ces instructions aux Israélites : Lorsque quelqu'un péchera involontairement contre l'un des commandements de l'Eternel en faisant des choses qui ne doivent pas se faire,
      3 si c'est le prêtre consacré par onction qui a péché et a rendu par là le peuple coupable, il offrira à l'Eternel, en sacrifice d'expiation pour le péché qu'il a commis, un jeune taureau sans défaut.
      4 Il amènera le taureau à l'entrée de la tente de la rencontre, devant l'Eternel. Il posera sa main sur la tête du taureau et l’égorgera devant l'Eternel.
      5 Le prêtre consacré par onction prendra du sang du taureau et l'apportera dans la tente de la rencontre.
      6 Il trempera son doigt dans le sang et il en fera 7 fois l'aspersion devant l'Eternel, en face du voile du sanctuaire.
      7 Le prêtre mettra du sang sur les cornes de l'autel des parfums odoriférants, qui est devant l'Eternel dans la tente de la rencontre. Il versera tout le sang du taureau au pied de l'autel des holocaustes, qui est à l'entrée de la tente de la rencontre.
      8 Il enlèvera toute la graisse du taureau expiatoire, la graisse qui couvre les entrailles et toute celle qui y est attachée,
      9 les deux rognons et la graisse qui les entoure, qui couvre les flancs, et le grand lobe du foie, qu'il détachera près des rognons.
      10 Le prêtre enlèvera ces parties comme on les enlève du taureau dans le sacrifice de communion et il les brûlera sur l'autel des holocaustes.
      11 Mais la peau du taureau, toute sa viande avec sa tête, ses pattes, ses entrailles et ses excréments,
      12 le taureau entier, il l'emportera à l’extérieur du camp, dans un endroit pur où l'on jette les cendres, et il le brûlera au feu sur du bois ; c'est sur le tas de cendres qu’on le brûlera.
      13 » Si c'est toute l'assemblée d'Israël qui a péché involontairement, si sans y prêter attention elle a fait contre l'un des commandements de l'Eternel des choses qui ne doivent pas se faire et s’est ainsi rendue coupable,
      14 et si le péché commis vient à être découvert, l'assemblée offrira un jeune taureau en sacrifice d'expiation et on l'amènera devant la tente de la rencontre.
      15 Les anciens d'Israël poseront leurs mains sur la tête du taureau devant l'Eternel et l’on égorgera le taureau devant l'Eternel.
      16 Le prêtre consacré par onction apportera du sang du taureau dans la tente de la rencontre.
      17 Il trempera son doigt dans le sang et il en fera 7 fois l'aspersion devant l'Eternel, en face du voile.
      18 Il mettra du sang sur les cornes de l'autel qui est devant l'Eternel dans la tente de la rencontre. Puis il versera tout le sang au pied de l'autel des holocaustes, qui est à l'entrée de la tente de la rencontre.
      19 Il enlèvera toute la graisse du taureau et la brûlera sur l'autel.
      20 Il procédera avec ce taureau exactement comme pour le taureau expiatoire. C'est ainsi que le prêtre fera l’expiation pour eux, et le pardon leur sera accordé.
      21 Il emportera le taureau à l’extérieur du camp et il le brûlera comme le premier taureau. C'est un sacrifice d'expiation pour l'assemblée.
      22 » Si c'est un chef qui a péché, s’il a fait involontairement contre l'un des commandements de l'Eternel, son Dieu, des choses qui ne doivent pas se faire et s’est ainsi rendu coupable,
      23 et s’il vient à découvrir le péché qu'il a commis, il offrira en sacrifice un bouc mâle sans défaut.
      24 Il posera sa main sur la tête du bouc et l’égorgera à l’endroit où l'on égorge les holocaustes devant l'Eternel. C'est un sacrifice d'expiation.
      25 Le prêtre prendra avec son doigt du sang de la victime expiatoire, il en mettra sur les cornes de l'autel des holocaustes et il versera le sang au pied de l'autel des holocaustes.
      26 Il brûlera toute la graisse sur l'autel, comme la graisse du sacrifice de communion. C'est ainsi que le prêtre fera pour ce chef l'expiation de son péché, et le pardon lui sera accordé.
      27 » Si c'est quelqu'un du peuple qui a péché involontairement en faisant contre l'un des commandements de l'Eternel des choses qui ne doivent pas se faire et en se rendant ainsi coupable,
      28 et s’il vient à découvrir le péché qu'il a commis, il offrira en sacrifice une chèvre, une femelle sans défaut, pour le péché qu'il a commis.
      29 Il posera sa main sur la tête de la victime expiatoire et l’égorgera à l’endroit où l'on égorge les holocaustes.
      30 Le prêtre prendra avec son doigt du sang de la victime, il en mettra sur les cornes de l'autel des holocaustes et il versera tout le sang au pied de l'autel.
      31 Le prêtre enlèvera toute la graisse, comme on enlève la graisse du sacrifice de communion, et il la brûlera sur l'autel ; son odeur sera agréable à l'Eternel. C'est ainsi que le prêtre fera l’expiation pour cet homme, et le pardon lui sera accordé.
      32 » Si c’est un agneau qu’il offre en sacrifice d'expiation, il offrira une femelle sans défaut.
      33 Il posera sa main sur la tête de la victime et l’égorgera en sacrifice d'expiation à l’endroit où l'on égorge les holocaustes.
      34 Le prêtre prendra avec son doigt du sang de la victime, il en mettra sur les cornes de l'autel des holocaustes et il versera tout le sang au pied de l'autel.
      35 Le prêtre enlèvera toute la graisse comme on enlève la graisse de l'agneau dans le sacrifice de communion, et il la brûlera sur l'autel comme un sacrifice passé par le feu pour l'Eternel. C'est ainsi que le prêtre fera pour cet homme l'expiation du péché qu'il a commis, et le pardon lui sera accordé.

      Psaumes 2

      1 *Pourquoi cette agitation parmi les nations et ces préoccupations dépourvues de sens parmi les peuples ?
      2 Les rois de la terre se soulèvent et les chefs se liguent ensemble contre l’Eternel et contre celui qu’il a désigné par onction :
      3 « Arrachons leurs liens, jetons leurs chaînes loin de nous ! »
      4 Celui qui siège dans le ciel rit, le Seigneur se moque d’eux.
      5 Puis il leur parle dans sa colère, il les épouvante dans sa fureur :
      6 « C’est moi qui ai établi mon roi sur Sion, ma montagne sainte ! »
      7 Je veux proclamer le décret de l’Eternel. Il m’a dit : « *Tu es mon fils, je t’ai engendré aujourd’hui !
      8 Demande-le-moi, et *je te donnerai les nations en héritage, les extrémités de la terre en possession.
      9 *Tu les briseras avec un sceptre de fer, tu les briseras comme le vase d’un potier. »
      10 Et maintenant, rois, conduisez-vous avec sagesse ! Juges de la terre, laissez-vous instruire !
      11 Servez l’Eternel avec crainte et réjouissez-vous tout en tremblant.
      12 Rendez hommage au fils, de peur qu’il ne s’irrite et que vous n’alliez à votre perte, car sa colère s’enflamme rapidement. Heureux tous ceux qui se confient en lui !

      Psaumes 8

      1 Au chef de chœur, sur la guitthith. Psaume de David.
      2 Eternel, notre Seigneur, que ton nom est magnifique sur toute la terre ! Ta majesté domine le ciel.
      3 *Par la bouche des enfants et des nourrissons, tu as fondé ta gloire pour confondre tes adversaires, pour réduire au silence l’ennemi, l’homme avide de vengeance.
      4 Quand je contemple le ciel, œuvre de tes mains, la lune et les étoiles que tu y as placées,
      5 je dis : * « Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui, et le fils de l’homme, pour que tu prennes soin de lui ? »
      6 Tu l’as fait de peu inférieur à Dieu et tu l’as couronné de gloire et d’honneur.
      7 Tu lui as donné la domination sur ce que tes mains ont fait, tu as tout mis sous ses pieds,
      8 les brebis comme les bœufs, et même les animaux sauvages,
      9 les oiseaux du ciel et les poissons de la mer, tout ce qui parcourt les sentiers des mers.

      Psaumes 110

      1 Psaume de David. *L’Eternel a déclaré à mon Seigneur : « Assieds-toi à ma droite jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis ton marchepied. »

      Esaïe 53

      1 *Qui a cru à notre prédication ? A qui le bras de l’Eternel a-t-il été révélé ?
      2 Il a grandi devant lui comme une jeune plante, comme un rejeton qui sort d'une terre toute sèche. Il n'avait ni beauté ni splendeur propre à attirer nos regards, et son aspect n'avait rien pour nous plaire.
      3 Méprisé et délaissé par les hommes, homme de douleur, habitué à la souffrance, il était pareil à celui face auquel on détourne la tête : nous l'avons méprisé, nous n'avons fait aucun cas de lui.
      4 Pourtant, *ce sont nos souffrances qu'il a portées, c'est de nos douleurs qu'il s'est chargé. Et nous, nous l'avons considéré comme puni, frappé par Dieu et humilié.
      5 Mais lui, il était blessé à cause de nos transgressions, brisé à cause de nos fautes : la punition qui nous donne la paix est tombée sur lui, et *c'est par ses blessures que nous sommes guéris.
      6 Nous étions tous comme des brebis égarées : chacun suivait sa propre voie, et l'Eternel a fait retomber sur lui nos fautes à tous.
      7 Il a été maltraité, il s’est humilié et n'a pas ouvert la bouche. *Pareil à un agneau qu'on mène à l’abattoir, à une brebis muette devant ceux qui la tondent, il n'a pas ouvert la bouche.
      8 Il a été enlevé sous la contrainte et sous le jugement, et dans sa génération qui s’est inquiété de son sort ? Qui s’est soucié de ce qu’il était exclu de la terre des vivants, frappé à cause de la révolte de mon peuple ?
      9 On a mis son tombeau parmi les méchants, sa tombe avec le riche, alors qu'il *n'avait pas commis de violence et qu'il n'y avait pas eu de tromperie dans sa bouche.
      10 L'Eternel a voulu le briser par la souffrance. Si tu fais de sa vie un sacrifice de culpabilité, il verra une descendance et vivra longtemps, et la volonté de l'Eternel sera accomplie par son intermédiaire.
      11 Après tant de trouble, il verra la lumière et sera satisfait. Par sa connaissance, mon serviteur juste procurera la justice à beaucoup d'hommes ; c’est lui qui portera leurs fautes.
      12 Voilà pourquoi je lui donnerai sa part au milieu de beaucoup et il partagera le butin avec les puissants : parce qu'il s'est dépouillé lui-même jusqu’à la mort et qu'il *a été compté parmi les criminels, parce qu'il a porté le péché de beaucoup d'hommes et qu'il est intervenu en faveur des coupables.

      Marc 3

      1 Jésus entra de nouveau dans la synagogue. Il s'y trouvait un homme qui avait la main paralysée.
      2 Ils observaient Jésus pour voir s'il le guérirait le jour du sabbat : c'était afin de pouvoir l'accuser.
      3 Jésus dit à l'homme qui avait la main paralysée : « Lève-toi, là au milieu. »
      4 Puis il leur dit : « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire du bien ou de faire du mal, de sauver une personne ou de la tuer ? » Mais ils gardèrent le silence.
      5 Alors il promena sur eux un regard de colère et, peiné de l'endurcissement de leur cœur, il dit à l'homme : « Tends ta main. » Il la tendit, et sa main fut guérie.
      6 Les pharisiens sortirent et tinrent aussitôt conseil avec les hérodiens sur les moyens de le faire mourir.
      7 Jésus se retira au bord du lac avec ses disciples. Une foule nombreuse le suivit, venue de la Galilée, de la Judée,
      8 de Jérusalem, de l'Idumée, de l’autre côté du Jourdain et des environs de Tyr et de Sidon ; cette foule vint à lui car elle avait appris tout ce qu’il faisait.
      9 Il dit à ses disciples de tenir toujours à sa disposition une petite barque afin de ne pas être écrasé par la foule.
      10 En effet, comme il guérissait beaucoup de gens, tous ceux qui avaient des maladies se jetaient sur lui pour le toucher.
      11 Les esprits impurs, quand ils le voyaient, se prosternaient devant lui et s'écriaient : « Tu es le Fils de Dieu. »
      12 Mais il leur recommandait très sévèrement de ne pas le faire connaître.
      13 Il monta ensuite sur la montagne ; il appela ceux qu'il voulait, et ils vinrent vers lui.
      14 Il en établit douze [auxquels il donna le nom d’apôtres, ] pour qu’ils soient avec lui, et pour les envoyer prêcher
      15 avec le pouvoir [de guérir les maladies et] de chasser les démons.
      16 [Voici les douze qu'il établit : ] Simon, qu'il appela Pierre ;
      17 Jacques, fils de Zébédée, et Jean, frère de Jacques, auxquels il donna le nom de Boanergès, qui signifie « fils du tonnerre » ;
      18 André ; Philippe ; Barthélémy ; Matthieu ; Thomas ; Jacques, fils d'Alphée ; Thaddée ; Simon le Cananite ;
      19 et Judas l’Iscariot, celui qui trahit Jésus.
      20 Ils se rendirent à la maison, et la foule se rassembla de nouveau, de sorte qu'ils ne pouvaient même pas prendre leur repas.
      21 Lorsqu'ils l’apprirent, les membres de la famille de Jésus vinrent pour s’emparer de lui, car ils disaient : « Il a perdu la raison. »
      22 Les spécialistes de la loi qui étaient descendus de Jérusalem disaient : « Il a en lui Béelzébul ; c'est par le prince des démons qu'il chasse les démons. »
      23 Jésus les appela et leur dit sous forme de paraboles : « Comment Satan peut-il chasser Satan ?
      24 Si un royaume est confronté à des luttes internes, ce royaume ne peut pas subsister,
      25 et si une famille est confrontée à des luttes internes, cette famille ne peut pas subsister.
      26 Si donc Satan se dresse contre lui-même, s’il est divisé, il ne peut pas subsister, c'en est fini de lui.
      27 Personne ne peut entrer dans la maison d'un homme fort et piller ses biens sans avoir d'abord attaché cet homme fort ; alors seulement il pillera sa maison.
      28 Je vous le dis en vérité, tous les péchés seront pardonnés aux hommes, ainsi que les blasphèmes qu'ils auront proférés,
      29 mais celui qui blasphémera contre le Saint-Esprit n'obtiendra jamais de pardon : il mérite une condamnation éternelle. »
      30 Jésus parla de cette manière parce qu'ils disaient : « Il a un esprit impur. »
      31 Sa mère et ses frères arrivèrent donc. Ils se tenaient dehors et l'envoyèrent appeler.
      32 La foule était assise autour de lui, et on lui dit : « Voici, ta mère et tes frères [et sœurs] sont dehors et te cherchent. »
      33 Il répondit : « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? »
      34 Puis il promena le regard sur ceux qui étaient assis tout autour de lui et dit : « Voici ma mère et mes frères.
      35 En effet, celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère. »

      Marc 10

      38 Jésus leur répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ou être baptisés du baptême dont je vais être baptisé ? » « Nous le pouvons », dirent-ils.

      Jean 1

      2 Elle était au commencement avec Dieu.
      3 Tout a été fait par elle et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle.
      4 En elle il y avait la vie, et cette vie était la lumière des êtres humains.
      18 Personne n'a jamais vu Dieu ; Dieu le Fils unique, qui est dans l’intimité du Père, est celui qui l'a fait connaître.
      30 C'est celui à propos duquel j'ai dit : ‘Après moi vient un homme qui m'a précédé, car il existait avant moi.’
      42 Il le conduisit vers Jésus. Jésus le regarda et dit : « Tu es Simon, fils de Jonas, tu seras appelé Céphas », ce qui signifie Pierre.
      48 « D'où me connais-tu ? » lui dit Nathanaël. Jésus lui répondit : « Avant que Philippe t'appelle, quand tu étais sous le figuier, je t'ai vu. »
      49 Nathanaël répondit : « Maître, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d'Israël. »
      51 Il ajouta : « En vérité, en vérité, je vous le dis, vous verrez [désormais] le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l'homme. »

      Jean 2

      13 La Pâque juive était proche et Jésus monta à Jérusalem.
      14 Il trouva les vendeurs de bœufs, de brebis et de pigeons ainsi que les changeurs de monnaie installés dans le temple.
      15 Alors il fit un fouet avec des cordes et les chassa tous du temple, ainsi que les brebis et les bœufs. Il dispersa la monnaie des changeurs et renversa leurs tables.
      16 Et il dit aux vendeurs de pigeons : « Enlevez cela d'ici, ne faites pas de la maison de mon Père une maison de commerce. »
      17 Ses disciples se souvinrent qu'il est écrit : Le zèle de ta maison me dévore.
      24 Mais Jésus n'avait pas confiance en eux, parce qu'il les connaissait tous.

      Jean 3

      13 Personne n'est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme [qui est dans le ciel].
      35 Le Père aime le Fils et a tout remis entre ses mains.

      Jean 4

      6 Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C'était environ midi.
      16 « Va appeler ton mari, lui dit Jésus, et reviens ici. »
      17 La femme répondit : « Je n'ai pas de mari. » Jésus lui dit : « Tu as bien fait de dire : ‘Je n'ai pas de mari’,
      18 car tu as eu cinq maris et l'homme que tu as maintenant n'est pas ton mari. En cela tu as dit la vérité. »
      35 Ne dites-vous pas qu'il y a encore quatre mois jusqu'à la moisson ? Eh bien, je vous le dis, levez les yeux et regardez les champs : ils sont déjà blancs pour la moisson.
      38 Je vous ai envoyés récolter une moisson qui ne vous a pas demandé de travail ; d'autres ont travaillé et vous êtes entrés dans leur travail. »
      49 L'officier du roi lui dit : « Seigneur, descends avant que mon enfant ne meure ! »

      Jean 5

      27 Et il lui a donné [aussi] le pouvoir de juger, parce qu'il est le Fils de l'homme.

      Jean 6

      27 Travaillez, non pour la nourriture périssable, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, celle que le Fils de l'homme vous donnera, car c'est lui que le Père, Dieu lui-même, a marqué de son empreinte. »
      53 Jésus leur dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez pas le corps du Fils de l'homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n'avez pas la vie en vous-mêmes.
      62 Si vous voyiez le Fils de l'homme monter là où il était auparavant !

      Jean 7

      6 Jésus leur dit : « Le moment n'est pas encore venu pour moi, tandis que pour vous, c'est toujours le bon moment.
      27 Cependant celui-ci, nous savons d'où il est, tandis que le Messie, quand il viendra, personne ne saura d'où il est. »

      Jean 8

      23 Il leur dit : « Vous êtes d'en bas ; moi, je suis d'en haut. Vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde.
      24 C'est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. En effet, si vous ne croyez pas que moi, je suis, vous mourrez dans vos péchés. »
      25 « Toi, qui es-tu ? » lui dirent-ils. Jésus leur répondit : « Ce que je vous dis depuis le début.
      26 J'ai beaucoup de choses à dire et à juger à votre sujet, mais celui qui m'a envoyé est vrai, et ce que j'ai entendu de lui, je le dis au monde. »
      27 Ils ne comprirent pas qu'il leur parlait du Père.
      28 Jésus leur dit donc : « Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous reconnaîtrez que moi, je suis et que je ne fais rien de moi-même, mais que je dis ce que mon Père m'a enseigné.
      29 Celui qui m'a envoyé est avec moi, il ne m'a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. »
      30 Comme Jésus disait cela, beaucoup crurent en lui.
      31 Alors il dit aux Juifs qui avaient cru en lui : « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples,
      32 vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. »
      33 Ils lui répondirent : « Nous sommes la descendance d'Abraham et nous n'avons jamais été esclaves de personne. Comment peux-tu dire : ‘Vous deviendrez libres’ ? »
      34 « En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, toute personne qui commet le péché est esclave du péché.
      35 Or, l'esclave ne reste pas pour toujours dans la famille ; c’est le fils qui y reste pour toujours.
      36 Si donc le Fils vous libère, vous serez réellement libres.
      37 Je sais que vous êtes la descendance d'Abraham. Pourtant, vous cherchez à me faire mourir, parce que ma parole ne pénètre pas en vous.
      38 Je dis ce que j'ai vu chez mon Père et vous, vous faites ce que vous avez entendu de la part de votre père. »
      40 Mais en réalité, vous cherchez à me faire mourir, moi qui, en tant qu’être humain, vous ai dit la vérité que j'ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l'a pas fait.
      55 alors que vous ne le connaissez pas. Moi, je le connais ; et si je disais que je ne le connais pas, je serais comme vous : un menteur. Mais je le connais et je garde sa parole.
      58 Jésus leur dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham soit né, je suis. »

      Jean 9

      1 Jésus vit, en passant, un homme aveugle de naissance.
      2 Ses disciples lui posèrent cette question : « Maître, qui a péché, cet homme ou ses parents, pour qu'il soit né aveugle ? »
      3 Jésus répondit : « Ce n'est pas que lui ou ses parents aient péché, mais c'est afin que les œuvres de Dieu soient révélées en lui.
      4 Il faut que je fasse, tant qu'il fait jour, les œuvres de celui qui m'a envoyé ; la nuit vient, où personne ne peut travailler.
      5 Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. »
      6 Après avoir dit cela, il cracha par terre et fit de la boue avec sa salive. Puis il appliqua cette boue sur les yeux [de l'aveugle]
      7 et lui dit : « Va te laver au bassin de Siloé », nom qui signifie « envoyé ». Il y alla donc, se lava et revint voyant clair.
      8 Ses voisins et ceux qui l'avaient vu mendier auparavant disaient : « N'est-ce pas celui qui se tenait assis et qui mendiait ? »
      9 Les uns disaient : « C'est lui. » D'autres disaient : « Non, mais il lui ressemble. » Mais lui affirmait : « C'est bien moi. »
      10 Ils lui dirent donc : « Comment [donc] tes yeux ont-ils été ouverts ? »
      11 Il répondit : « L'homme qu'on appelle Jésus a fait de la boue, l'a appliquée sur mes yeux et m'a dit : ‘Va au bassin de Siloé et lave-toi.’J'y suis donc allé, je me suis lavé et j'ai pu voir. »
      12 Ils lui dirent : « Où est cet homme ? » Il répondit : « Je ne sais pas. »
      13 Ils menèrent vers les pharisiens l'homme qui avait été aveugle.
      14 Or c'était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux.
      15 A leur tour, les pharisiens lui demandèrent comment il avait pu voir. Il leur dit : « Il a appliqué de la boue sur mes yeux, je me suis lavé et je vois. »
      16 Là-dessus, quelques-uns des pharisiens disaient : « Cet homme ne vient pas de Dieu, car il ne respecte pas le sabbat », mais d'autres disaient : « Comment un homme pécheur peut-il faire de tels signes miraculeux ? » Et il y eut division parmi eux.
      17 Ils dirent encore à l'aveugle : « Toi, que dis-tu de lui, puisqu'il t'a ouvert les yeux ? » Il répondit : « C'est un prophète. »
      18 Les Juifs ne voulurent pas croire qu'il avait été aveugle et qu’il voyait désormais, avant d'avoir fait venir ses parents.
      19 Ils les interrogèrent en disant : « Est-ce bien votre fils, que vous dites être né aveugle ? Comment donc se fait-il qu’il voie maintenant ? »
      20 Ses parents leur répondirent : « Nous savons que c'est bien notre fils et qu'il est né aveugle,
      21 mais nous ne savons pas comment il se fait qu'il voie maintenant, ni qui lui a ouvert les yeux. Interrogez-le lui-même, il est assez grand pour parler de ce qui le concerne. »
      22 Ses parents dirent cela parce qu'ils avaient peur des chefs juifs. En effet, ceux-ci avaient déjà décidé d'exclure de la synagogue celui qui reconnaîtrait Jésus comme le Messie.
      23 Voilà pourquoi ses parents dirent : « Il est assez grand, interrogez-le lui-même. »
      24 Les pharisiens appelèrent une seconde fois l'homme qui avait été aveugle et lui dirent : « Rends gloire à Dieu ! Nous savons que cet homme est un pécheur. »
      25 Il répondit : « S'il est un pécheur, je n'en sais rien. Je sais une chose : c'est que j'étais aveugle et maintenant je vois. »
      26 Ils lui dirent [de nouveau] : « Que t'a-t-il fait ? Comment t'a-t-il ouvert les yeux ? »
      27 Il leur répondit : « Je vous l'ai déjà dit et vous n'avez pas écouté. Pourquoi voulez-vous l'entendre encore ? Voulez-vous aussi devenir ses disciples ? »
      28 Ils l'insultèrent et dirent : « C'est toi qui es son disciple. Nous, nous sommes disciples de Moïse.
      29 Nous savons que Dieu a parlé à Moïse, mais celui-ci, nous ne savons pas d'où il est. »
      30 Cet homme leur répondit : « Voilà qui est étonnant : vous ne savez pas d'où il est, et pourtant il m'a ouvert les yeux !
      31 Nous savons que Dieu n'exauce pas les pécheurs mais qu’en revanche, si quelqu'un l'honore et fait sa volonté, il l'exauce.
      32 Jamais encore on n'a entendu dire que quelqu'un ait ouvert les yeux d'un aveugle-né.
      33 Si cet homme ne venait pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. »
      34 Ils lui répondirent : « Tu es né tout entier dans le péché et tu nous enseignes ! » Et ils le chassèrent.
      35 Jésus apprit qu'ils l'avaient chassé. L’ayant rencontré, il [lui] dit : « Crois-tu au Fils de Dieu ? »
      36 Il répondit : « Et qui est-il, Seigneur, afin que je croie en lui ? »
      37 « Tu l'as vu, lui dit Jésus, et celui qui te parle, c'est lui. »
      38 Alors il dit : « Je crois, Seigneur. » Et il se prosterna devant lui.
      39 Puis Jésus dit : « Je suis venu dans ce monde pour un jugement, pour que ceux qui ne voient pas voient et pour que ceux qui voient deviennent aveugles. »
      40 Quelques pharisiens qui étaient avec lui entendirent ces paroles et lui dirent : « Nous aussi, sommes-nous aveugles ? »
      41 Jésus leur répondit : « Si vous étiez aveugles, vous n'auriez pas de péché. Mais en réalité, vous dites : ‘Nous voyons.’[Ainsi donc, ] votre péché reste.

      Jean 10

      16 J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos ; celles-là aussi, il faut que je les amène ; elles écouteront ma voix et il y aura un seul troupeau, un seul berger.
      17 Le Père m'aime, parce que je donne ma vie pour la reprendre ensuite.
      30 Le Père et moi, nous sommes un. »

      Jean 11

      3 Les sœurs envoyèrent dire à Jésus : « Seigneur, celui que tu aimes est malade. »
      5 Or, Jésus aimait Marthe, sa sœur et Lazare.
      27 Elle lui dit : « Oui, Seigneur, je crois que tu es le Messie, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde. »

      Jean 12

      23 Jésus leur répondit : « L'heure où le Fils de l'homme va être élevé dans sa gloire est venue.
      24 En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit.
      25 Celui qui aime sa vie la perdra et celui qui déteste sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle.
      26 Si quelqu'un me sert, qu'il me suive, et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu'un me sert, le Père l'honorera.
      27 Maintenant mon âme est troublée. Et que dirai-je ? Père, délivre-moi de cette heure ? Mais c'est pour cela que je suis venu jusqu'à cette heure.
      32 Et moi, quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi. »

      Jean 13

      1 Avant la fête de la Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue de passer de ce monde au Père et ayant aimé ceux qui lui appartenaient dans le monde, les aima jusqu’à l’extrême.
      28 Aucun de ceux qui étaient à table ne comprit pourquoi il lui disait cela.
      36 Simon Pierre lui dit : « Seigneur, où vas-tu ? » Jésus répondit : « Tu ne peux pas me suivre maintenant là où je vais, mais tu m’y suivras plus tard. »

      Jean 14

      12 » En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera même de plus grandes, parce que je vais vers mon Père.

      Jean 16

      30 Maintenant nous savons que tu sais tout et que tu n'as pas besoin qu'on t'interroge ; c'est pourquoi nous croyons que tu es sorti de Dieu. »

      Jean 17

      1 Après ces paroles, Jésus leva les yeux vers le ciel et dit : « Père, l'heure est venue ! Révèle la gloire de ton Fils afin que ton Fils [aussi] révèle ta gloire.
      2 Tu lui as donné pouvoir sur tout être humain, afin qu'il accorde la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés.
      3 Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ.
      5 Maintenant, Père, révèle toi-même ma gloire auprès de toi en me donnant la gloire que j'avais auprès de toi avant que le monde existe.
      25 Père juste, le monde ne t'a pas connu, mais moi, je t'ai connu, et ceux-ci ont reconnu que tu m'as envoyé.

      Jean 19

      4 Pilate sortit de nouveau et dit aux Juifs : « Voilà, je vous l'amène dehors afin que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de le condamner. »
      5 Jésus sortit donc, portant la couronne d'épines et le manteau de couleur pourpre. Pilate leur dit : « Voici l'homme. »
      6 Lorsque les chefs des prêtres et les gardes le virent, ils s'écrièrent : « Crucifie-le ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes et crucifiez-le, car pour ma part, je ne trouve en lui aucun motif de le condamner. »
      7 Les Juifs lui répondirent : « Nous avons une loi et, d’après notre loi, il doit mourir parce qu'il s'est fait Fils de Dieu. »
      12 Dès ce moment-là, Pilate chercha à le relâcher, mais les Juifs criaient : « Si tu le relâches, tu n'es pas l'ami de l'empereur. Tout homme qui se fait roi se déclare contre l'empereur. »

      Jean 20

      1 Le dimanche, Marie de Magdala se rendit au tombeau de bon matin, alors qu'il faisait encore sombre, et elle vit que la pierre avait été enlevée [de l’entrée] du tombeau.
      2 Elle courut trouver Simon Pierre et l'autre disciple que Jésus aimait et leur dit : « Ils ont enlevé le Seigneur du tombeau et nous ne savons pas où ils l’ont mis. »
      3 Pierre et l'autre disciple sortirent donc et allèrent au tombeau.
      4 Ils couraient tous les deux ensemble, mais l'autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.
      5 Il se pencha et vit les bandelettes posées par terre, cependant il n'entra pas.
      6 Simon Pierre, qui le suivait, arriva et entra dans le tombeau. Il vit les bandelettes posées par terre ;
      7 le linge qu'on avait mis sur la tête de Jésus n'était pas avec les bandes, mais enroulé dans un endroit à part.
      8 Alors l'autre disciple, qui était arrivé le premier au tombeau, entra aussi, il vit et il crut.
      9 En effet, ils n'avaient pas encore compris que, d’après l'Ecriture, Jésus devait ressusciter.
      10 Ensuite les disciples repartirent chez eux.
      11 Cependant, Marie se tenait dehors près du tombeau et pleurait. Tout en pleurant, elle se pencha pour regarder dans le tombeau,
      12 et elle vit deux anges habillés de blanc assis à la place où avait été couché le corps de Jésus, l'un à la tête et l'autre aux pieds.
      13 Ils lui dirent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répondit : « Parce qu'ils ont enlevé mon Seigneur et je ne sais pas où ils l'ont mis. »
      14 En disant cela, elle se retourna et vit Jésus debout, mais elle ne savait pas que c'était lui.
      15 Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Pensant que c'était le jardinier, elle lui dit : « Seigneur, si c'est toi qui l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis et j'irai le prendre. »
      16 Jésus lui dit : « Marie ! » Elle se retourna et lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c'est-à-dire maître.
      17 Jésus lui dit : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers mon Père, mais va trouver mes frères et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. »
      18 Marie de Magdala alla annoncer aux disciples qu'elle avait vu le Seigneur et qu'il lui avait dit cela.
      19 Le soir de ce même dimanche, les portes de la maison où les disciples se trouvaient [rassemblés] étaient fermées car ils avaient peur des chefs juifs ; Jésus vint alors se présenter au milieu d'eux et leur dit : « Que la paix soit avec vous ! »
      20 Après avoir dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur.
      21 Jésus leur dit de nouveau : « Que la paix soit avec vous ! Tout comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie. »
      22 Après ces paroles, il souffla sur eux et leur dit : « Recevez le Saint-Esprit !
      23 Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés ; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. »
      24 Thomas appelé Didyme, l'un des douze, n'était pas avec eux lorsque Jésus vint.
      25 Les autres disciples lui dirent donc : « Nous avons vu le Seigneur. » Mais il leur dit : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je n’y mets pas mon doigt et si je ne mets pas ma main dans son côté, je ne croirai pas. »
      26 Huit jours après, les disciples de Jésus étaient de nouveau dans la maison et Thomas se trouvait avec eux. Jésus vint alors que les portes étaient fermées, se tint au milieu d'eux et dit : « Que la paix soit avec vous ! »
      27 Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici et regarde mes mains. Avance aussi ta main et mets-la dans mon côté. Ne sois pas incrédule, mais crois ! »
      28 Thomas lui répondit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus lui dit :
      29 « Parce que tu m'as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n'ont pas vu et qui ont cru ! »
      30 Jésus a accompli encore, en présence de ses disciples, beaucoup d'autres signes qui ne sont pas décrits dans ce livre.
      31 Mais ceux-ci ont été décrits afin que vous croyiez que Jésus est le Messie, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie en son nom.

      Jean 21

      17 Il lui dit, la troisième fois : « Simon, fils de Jonas, as-tu de l’amour pour moi ? » Pierre fut attristé de ce qu'il lui avait dit, la troisième fois : « As-tu de l’amour pour moi ? » et il lui répondit : « Seigneur, tu sais tout, tu sais que j’ai de l’amour pour toi. » Jésus lui dit : « Nourris mes brebis.
      18 En vérité, en vérité, je te le dis, quand tu étais plus jeune, tu mettais toi-même ta ceinture et tu allais où tu voulais ; mais quand tu seras vieux, tu tendras les mains et c’est un autre qui attachera ta ceinture et te conduira où tu ne voudras pas. »

      Actes 1

      22 depuis le baptême de Jean jusqu'au jour où il a été enlevé du milieu de nous. Il nous sera associé comme témoin de sa résurrection. »

      Actes 2

      21 Alors toute personne qui fera appel au nom du Seigneur sera sauvée.
      22 » Israélites, écoutez ces paroles ! Dieu vous a désigné Jésus de Nazareth en accomplissant par lui, au milieu de vous, des miracles, des prodiges et des signes, comme vous le savez vous-mêmes.
      33 Elevé à la droite de Dieu, il a reçu du Père le Saint-Esprit qui avait été promis et il l'a déversé, comme vous le voyez et l'entendez [maintenant].
      36 Que toute la communauté d'Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Messie ce Jésus que vous avez crucifié. »
      38 Pierre leur dit : « Changez d’attitude et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit.

      Actes 3

      6 Alors Pierre lui dit : « Je n'ai ni argent ni or, mais ce que j'ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ de Nazareth, [lève-toi et] marche ! »
      13 Le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, le Dieu de nos ancêtres, a révélé la gloire de son serviteur Jésus, celui que vous avez fait arrêter et renié devant Pilate qui était, lui, d'avis de le relâcher.
      19 » Changez donc d’attitude et convertissez-vous pour que vos péchés soient effacés !

      Actes 4

      12 Il n’y a de salut en aucun autre, car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. »
      27 Il est bien vrai qu'Hérode et Ponce Pilate se sont ligués [dans cette ville] avec les nations et les peuples d'Israël contre ton saint serviteur Jésus, que tu as consacré par onction ;
      28 ils ont accompli tout ce que ta main et ta volonté avaient décidé d'avance.
      29 Et maintenant, Seigneur, sois attentif à leurs menaces et donne à tes serviteurs d'annoncer ta parole avec une pleine assurance,
      30 déploie ta puissance pour qu'il se produise des guérisons, des signes miraculeux et des prodiges par le nom de ton saint serviteur Jésus ! »

      Actes 7

      55 Mais Etienne, rempli du Saint-Esprit, fixa les regards vers le ciel et vit la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu.
      59 Ils jetaient des pierres à Etienne qui priait et disait : « Seigneur Jésus, accueille mon esprit ! »

      Actes 8

      32 Le passage de l'Ecriture qu'il lisait était celui-ci : Il a été conduit comme une brebis à l'abattoir et, pareil à un agneau muet devant celui qui le tond, il n'ouvre pas la bouche.

      Actes 10

      38 Vous savez comment Dieu a déversé une onction de Saint-Esprit et de puissance sur Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu en faisant le bien et en guérissant tous ceux qui étaient sous la domination du diable, parce que Dieu était avec lui.
      43 Tous les prophètes rendent de lui le témoignage que toute personne qui croit en lui reçoit par son nom le pardon des péchés. »

      Actes 13

      33 Dieu l'a accomplie pour nous, leurs descendants, en ressuscitant Jésus, conformément à ce qui est écrit dans le Psaume 2 : Tu es mon Fils, je t'ai engendré aujourd'hui.

      Actes 16

      18 Elle a fait cela pendant plusieurs jours. Paul, agacé, s’est retourné et a dit à l'esprit : « Je t'ordonne, au nom de Jésus-Christ, de sortir d'elle. » Il est sorti au moment même.

      Actes 17

      31 parce qu'il a fixé un jour où il jugera le monde avec justice par l'homme qu'il a désigné. Il en a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant. »

      Actes 19

      13 Quelques exorcistes juifs ambulants essayèrent de prononcer le nom du Seigneur Jésus sur ceux qui avaient des esprits mauvais ; ils disaient : « Nous vous conjurons par le Jésus que Paul prêche ! »

      Romains 1

      1 De la part de Paul, serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l'Evangile de Dieu.

      Romains 8

      9 Quant à vous, vous n’êtes pas animés par votre nature propre mais par l'Esprit, si du moins l'Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui appartient pas.

      Romains 9

      5 et les patriarches ; c'est d'eux que le Christ est issu dans son humanité, lui qui est au-dessus de tout, Dieu béni éternellement. Amen !

      Romains 11

      36 C'est de lui, par lui et pour lui que sont toutes choses. A lui la gloire dans tous les siècles ! Amen !

      1 Corinthiens 1

      31 afin, comme il est écrit, que celui qui veut éprouver de la fierté mette sa fierté dans le Seigneur.

      1 Corinthiens 2

      2 car j'avais décidé de ne connaître parmi vous rien d’autre que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié.

      1 Corinthiens 3

      21 Que personne ne mette donc sa fierté dans des hommes, car tout vous appartient,
      22 que ce soit Paul, Apollos, Céphas, le monde, la vie, la mort, le présent ou l'avenir. Tout est à vous,
      23 et vous êtes à Christ, et Christ est à Dieu.

      1 Corinthiens 7

      10 A ceux qui sont mariés j’adresse, non pas moi, mais le Seigneur, cette instruction : que la femme ne se sépare pas de son mari
      17 Par ailleurs, que chacun vive selon la part que le Seigneur lui a attribuée, selon l'appel qu'il a reçu de Dieu. C'est ce que je prescris dans toutes les Eglises.
      25 Au sujet des personnes non mariées, je n'ai pas d'ordre du Seigneur, mais je donne un avis, en homme qui a reçu du Seigneur la grâce d'être digne de confiance.

      1 Corinthiens 8

      6 Néanmoins, pour nous il n'y a qu'un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous vivons, et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui tout existe et par qui nous vivons.

      1 Corinthiens 10

      1 Frères et sœurs, je ne veux pas vous laisser ignorer que nos ancêtres ont tous été sous la nuée et qu’ils ont tous passé à travers la mer ;

      1 Corinthiens 13

      1 Si je parle les langues des hommes, et même celles des anges, mais que je n'ai pas l'amour, je suis un cuivre qui résonne ou une cymbale qui retentit.
      2 Si j'ai le don de prophétie, la compréhension de tous les mystères et toute la connaissance, si j'ai même toute la foi jusqu'à transporter des montagnes, mais que je n'ai pas l'amour, je ne suis rien.
      3 Et si je distribue tous mes biens aux pauvres, si même je livre mon corps aux flammes, mais que je n'ai pas l'amour, cela ne me sert à rien.
      4 L'amour est patient, il est plein de bonté ; l'amour n'est pas envieux ; l'amour ne se vante pas, il ne s'enfle pas d'orgueil,
      5 il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche pas son intérêt, il ne s'irrite pas, il ne soupçonne pas le mal,
      6 il ne se réjouit pas de l'injustice, mais il se réjouit de la vérité ;
      7 il pardonne tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout.
      8 L'amour ne meurt jamais. Les prophéties disparaîtront, les langues cesseront, la connaissance disparaîtra.
      9 En effet, nous connaissons partiellement et nous prophétisons partiellement,
      10 mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel disparaîtra.
      11 Lorsque j'étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant ; lorsque je suis devenu un homme, j'ai mis fin à ce qui était de l'enfant.
      12 Aujourd'hui nous voyons au moyen d'un miroir, de manière peu claire, mais alors nous verrons face à face ; aujourd'hui je connais partiellement, mais alors je connaîtrai complètement, tout comme j'ai été connu.
      13 Maintenant donc ces trois choses restent : la foi, l'espérance, l'amour ; mais la plus grande des trois, c'est l'amour.

      1 Corinthiens 15

      8 Après eux tous, il m'est apparu à moi aussi, comme à un enfant né hors terme.
      11 Ainsi donc, que ce soit moi ou que ce soient eux, voilà le message que nous prêchons, et voilà aussi ce que vous avez cru.
      20 Mais en réalité, Christ est ressuscité, précédant ainsi ceux qui sont morts.
      21 En effet, puisque la mort est venue à travers un homme, c'est aussi à travers un homme qu'est venue la résurrection des morts.
      22 Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ,
      23 mais chacun à son propre rang : Christ en premier, puis ceux qui appartiennent à Christ lors de son retour.
      24 Ensuite viendra la fin, quand il remettra le royaume à celui qui est Dieu et Père, après avoir anéanti toute domination, toute autorité et toute puissance.
      25 En effet, il faut qu'il règne jusqu'à ce qu'il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds.
      26 Le dernier ennemi qui sera anéanti, c'est la mort.
      27 Dieu, en effet, a tout mis sous ses pieds. Mais lorsque Dieu dit que tout lui a été soumis, il est évident que c’est à l’exception de celui qui lui a soumis toute chose.
      28 Lorsque tout lui aura été soumis, alors le Fils lui-même se soumettra à celui qui lui a soumis toute chose, afin que Dieu soit tout en tous.
      45 C'est pourquoi il est écrit : Le premier homme, Adam, devint un être vivant. Le dernier Adam est un esprit qui communique la vie.

      2 Corinthiens 3

      17 Or le Seigneur, c'est l'Esprit, et là où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté.
      18 Nous tous qui, sans voile sur le visage, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés à son image, de gloire en gloire, par l'Esprit du Seigneur.

      2 Corinthiens 5

      16 Ainsi, désormais, nous ne percevons plus personne de manière humaine ; et si nous avons connu Christ de manière purement humaine, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi.

      Galates 3

      1 Galates sans intelligence ! Qui vous a fascinés [pour que vous n'obéissiez plus à la vérité], vous aux yeux de qui Jésus-Christ a été décrit comme crucifié ?

      Ephésiens 4

      8 C'est pourquoi il est dit : Il est monté sur les hauteurs, il a emmené des prisonniers et il a fait des dons aux hommes.

      Colossiens 1

      1 De la part de Paul, apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu, et du frère Timothée
      2 aux saints qui sont à Colosses, nos fidèles frères et sœurs en Christ : que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ !
      3 Nous disons constamment toute notre reconnaissance à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, lorsque nous prions pour vous.
      4 En effet, nous avons été informés de votre foi en Jésus-Christ et de l’amour que vous avez pour tous les saints
      5 à cause de l'espérance qui vous est réservée au ciel. Cette espérance, vous en avez déjà entendu parler par la parole de la vérité, l'Evangile.
      6 Il est parvenu jusqu'à vous tout comme dans le monde entier, où il porte des fruits et progresse. C'est d’ailleurs aussi le cas parmi vous depuis le jour où vous avez entendu et connu la grâce de Dieu dans la vérité,
      7 suivant l’enseignement que vous avez reçu d'Epaphras, notre bien-aimé compagnon de service. Il est pour vous un fidèle serviteur de Christ,
      8 et il nous a appris de quel amour l'Esprit vous anime.
      9 Voilà pourquoi nous aussi, depuis le jour où nous en avons été informés, nous ne cessons de prier Dieu pour vous. Nous demandons que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toutes sagesse et intelligence spirituelles,
      10 pour marcher d'une manière digne du Seigneur et lui plaire entièrement. Vous aurez pour fruits toutes sortes d’œuvres bonnes et vous progresserez dans la connaissance de Dieu,
      11 vous serez fortifiés à tout point de vue par sa puissance glorieuse pour être toujours et avec joie persévérants et patients,
      12 et vous exprimerez votre reconnaissance au Père qui nous a rendus capables de prendre part à l'héritage des saints dans la lumière.
      13 Il nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume de son Fils bien-aimé,
      14 en qui nous sommes rachetés, pardonnés de nos péchés.
      15 Le Fils est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création.
      16 En effet, c’est en lui que tout a été créé dans le ciel et sur la terre, le visible et l’invisible, trônes, souverainetés, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui.
      17 Il existe avant toutes choses et tout subsiste en lui.
      18 Il est la tête du corps qu’est l'Eglise ; il est le commencement, le premier-né d'entre les morts, afin d'être en tout le premier.
      19 En effet, Dieu a voulu que toute sa plénitude habite en lui.
      20 Il a voulu par Christ tout réconcilier avec lui-même, aussi bien ce qui est sur la terre que ce qui est dans le ciel, en faisant la paix à travers lui, par son sang versé sur la croix.
      21 Et vous qui étiez autrefois étrangers et ennemis de Dieu par vos pensées et par vos œuvres mauvaises, il vous a maintenant réconciliés
      22 par la mort [de son Fils] dans son corps de chair pour vous faire paraître devant lui saints, sans défaut et sans reproche.
      23 Mais il faut que vous restiez fondés et inébranlables dans la foi, sans vous détourner de l'espérance de l'Evangile que vous avez entendu, qui a été proclamé à toute créature sous le ciel et dont moi, Paul, je suis devenu le serviteur.
      24 Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous et je supplée dans ma vie à ce qui manque aux peines infligées à Christ pour son corps, c’est-à-dire l'Eglise.
      25 C'est d'elle que je suis devenu le serviteur, conformément à la charge que Dieu m'a confiée pour vous : annoncer pleinement la parole de Dieu,
      26 le mystère caché de tout temps et à toutes les générations, mais révélé maintenant à ses saints.
      27 En effet, Dieu a voulu leur faire connaître la glorieuse richesse de ce mystère parmi les non-Juifs, c’est-à-dire Christ en vous, l'espérance de la gloire.
      28 C'est lui que nous annonçons, en avertissant et en instruisant toute personne en toute sagesse, afin de présenter à Dieu toute personne devenue adulte en [Jésus-]Christ.
      29 C'est à cela que je travaille en combattant avec sa force qui agit puissamment en moi.

      Hébreux 1

      2 Dieu, dans ces jours qui sont les derniers, nous a parlé par le Fils. Il l’a établi héritier de toute chose et c'est par lui aussi qu'il a créé l'univers.
      3 Le Fils est le reflet de sa gloire et l'expression de sa personne, il soutient tout par sa parole puissante. Après avoir accompli [au travers de lui-même] la purification de nos péchés, il s'est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts.
      4 Il est ainsi devenu d'autant supérieur aux anges qu'il a hérité d'un nom bien plus remarquable encore que le leur.
      6 Par contre, lorsqu'il introduit le premier-né dans le monde, il dit : Que tous les anges de Dieu se prosternent devant lui !
      8 Mais il dit au Fils : Ton trône, ô Dieu, est éternel. Le sceptre de ton règne est un sceptre de justice.
      10 Et : C'est toi, Seigneur, qui au commencement as fondé la terre, et le ciel est l'œuvre de tes mains.

      Hébreux 2

      2 En effet, puisque la parole annoncée par l’intermédiaire des anges a été confirmée et que toute transgression et toute désobéissance ont reçu une juste sanction,
      4 Dieu a appuyé leur témoignage par des signes, des prodiges et divers miracles, ainsi que par les dons du Saint-Esprit distribués conformément à sa volonté.
      9 Toutefois, celui qui a été abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges, Jésus, nous le voyons couronné de gloire et d'honneur à cause de la mort qu'il a soufferte. Ainsi, par la grâce de Dieu, il a connu la mort pour tout être humain.
      10 En effet, celui pour qui et par qui toute chose existe voulait conduire à la gloire beaucoup de fils ; il lui convenait donc de qualifier parfaitement par des souffrances l'auteur de leur salut.
      17 Par conséquent, il devait devenir semblable en tout à ses frères afin d'être un grand-prêtre rempli de compassion et fidèle dans le service de Dieu pour faire l'expiation des péchés du peuple.
      18 En effet, comme il a souffert lui-même lorsqu’il a été tenté, il peut secourir ceux qui sont tentés.

      Hébreux 3

      2 Il est resté fidèle à celui qui l'a établi tout comme Moïse l'a été dans [toute] sa maison.

      Hébreux 4

      15 En effet, nous n’avons pas un grand-prêtre incapable de compatir à nos faiblesses ; au contraire, il a été tenté en tout point comme nous, mais sans commettre de péché.

      Hébreux 5

      5 Christ non plus ne s’est pas attribué la gloire de devenir grand-prêtre, il la tient de celui qui lui a dit : Tu es mon Fils, je t'ai engendré aujourd'hui !
      7 Pendant sa vie terrestre, Christ a présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et il a été exaucé à cause de sa piété.
      8 Ainsi, bien qu’étant Fils, il a appris l'obéissance par ce qu’il a souffert.
      9 Et parfaitement qualifié, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l'auteur d'un salut éternel,

      Hébreux 7

      1 Ce Melchisédek était roi de Salem et prêtre du Dieu très-haut. Il est allé à la rencontre d'Abraham alors que celui-ci revenait de la défaite infligée aux rois ; il l’a béni
      3 On ne lui connaît ni père ni mère, ni généalogie, ni commencement de jours ni fin de vie, mais, rendu semblable au Fils de Dieu, il reste prêtre pour toujours.
      14 De fait, il est parfaitement clair que notre Seigneur est issu de Juda, tribu dont Moïse n'a absolument pas parlé concernant la fonction de prêtre.
      17 De fait, ce témoignage lui est rendu : Tu es prêtre pour toujours à la manière de Melchisédek.
      25 Par conséquent, il peut aussi sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu à travers lui, puisqu’il est toujours vivant pour intercéder en leur faveur.

      Hébreux 9

      12 et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non pas avec le sang de boucs et de jeunes taureaux, mais avec son propre sang. Il nous a ainsi obtenu un rachat éternel.
      13 En effet, le sang des boucs et des taureaux ainsi que la cendre d'une vache, dont on asperge ceux qui sont souillés, les rendent saints en leur procurant une pureté rituelle.
      14 Si tel est le cas, le sang de Christ, qui s’est offert lui-même à Dieu par l'Esprit éternel comme une victime sans défaut, purifiera d’autant plus votre conscience des œuvres mortes afin que vous serviez le Dieu vivant !
      18 C'est pourquoi, même la première alliance a été inaugurée avec du sang.
      22 Or, d'après la loi, presque tout est purifié avec du sang et, s’il n’y a pas de sang versé, il n'y a pas de pardon.
      26 si tel avait été le cas, il aurait dû souffrir plusieurs fois depuis la création du monde. Mais maintenant, à la fin des temps, il s’est révélé une seule fois pour abolir le péché par son sacrifice.

      Hébreux 10

      5 C'est pourquoi, en entrant dans le monde, Christ dit : Tu n'as voulu ni sacrifices ni offrandes, mais tu m'as formé un corps ;
      9 et ensuite il a déclaré : Me voici, je viens, [ô Dieu, ] pour faire ta volonté. Il abolit ainsi le premier culte pour établir le second.
      14 En effet, par une seule offrande il a conduit à la perfection pour toujours ceux qu’il rend saints.
      19 Ainsi, frères et sœurs, nous avons par le sang de Jésus l’assurance d’un libre accès au sanctuaire.
      20 Cette route nouvelle et vivante, il l’a inaugurée pour nous au travers du voile, c'est-à-dire de son propre corps.
      21 De plus, nous avons un souverain prêtre établi sur la maison de Dieu.
      22 Approchons-nous donc avec un cœur sincère, une foi inébranlable, le cœur purifié d'une mauvaise conscience et le corps lavé d'une eau pure.

      Hébreux 12

      2 Faisons-le en gardant les regards sur Jésus, qui fait naître la foi et la mène à la perfection. En échange de la joie qui lui était réservée, il a souffert la croix en méprisant la honte qui s’y attachait et il s’est assis à la droite du trône de Dieu.

      Hébreux 13

      12 Voilà pourquoi Jésus aussi, afin de procurer la sainteté au peuple au moyen de son propre sang, a souffert à l’extérieur de la ville.
      15 Par Christ, offrons [donc] sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c'est-à-dire le fruit de lèvres qui reconnaissent publiquement lui appartenir.

      1 Pierre 1

      2 conformément à la prescience de Dieu le Père et conduits à la sainteté par l'Esprit afin de devenir obéissants et d’être purifiés par le sang de Jésus-Christ : que la grâce et la paix vous soient multipliées !
      11 Ils cherchaient à découvrir l'époque et les circonstances indiquées par l'Esprit de Christ qui était en eux lorsqu’il attestait d'avance les souffrances du Messie et la gloire dont elles seraient suivies.
      18 Vous le savez en effet, ce n'est pas par des choses corruptibles comme l'argent ou l'or que vous avez été rachetés de la manière de vivre dépourvue de sens que vous avaient transmise vos ancêtres,

      1 Pierre 2

      22 lui qui n'a pas commis de péché et dans la bouche duquel on n’a pas trouvé de tromperie,
      24 lui qui a lui-même porté nos péchés dans son corps à la croix afin que, libérés du péché, nous vivions pour la justice. C’est par ses blessures que vous avez été guéris.
      25 Vous étiez en effet comme des brebis égarées, mais maintenant vous êtes retournés vers le berger et le protecteur de votre âme.

      1 Pierre 3

      18 Christ aussi a souffert, et ce une fois pour toutes, pour les péchés. Lui le juste, il a souffert pour des injustes afin de vous conduire à Dieu. Il a souffert une mort humaine, mais il a été rendu à la vie par l'Esprit.
      19 C'est alors aussi qu'il est allé faire une proclamation aux esprits en prison,
      20 ceux-là mêmes qui avaient été rebelles autrefois, lorsque la patience de Dieu se prolongeait à l’époque de Noé, pendant la construction de l'arche. Un petit nombre de personnes, à savoir huit, sont entrées dans ce bateau et ont été sauvées à travers l'eau.
      21 C'était une figure : nous aussi maintenant, nous sommes sauvés par un baptême qui ne consiste pas dans la purification d’une impureté physique, mais dans l'engagement d'une bonne conscience envers Dieu. Il nous sauve à travers la résurrection de Jésus-Christ
      22 qui est monté au ciel, a reçu la soumission des anges, des autorités et des puissances et se trouve à la droite de Dieu.

      1 Pierre 4

      1 Ainsi donc, puisque Christ a souffert [pour nous] dans son corps, vous aussi armez-vous de la même pensée : celui qui a souffert dans son corps en a fini avec le péché

      Apocalypse 1

      1 Révélation de Jésus-Christ. Dieu la lui a donnée pour montrer à ses serviteurs ce qui doit arriver bientôt et l’a fait connaître en envoyant son ange à son serviteur Jean.
      17 Quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort. Il posa alors sa main droite sur moi en disant : « N'aie pas peur. Je suis le premier et le dernier,
      18 le vivant. J'étais mort et voici, je suis vivant aux siècles des siècles. Je détiens les clés de la mort et du séjour des morts.

      Apocalypse 2

      8 » Ecris à l'ange de l'Eglise de Smyrne : ‘Voici ce que dit le premier et le dernier, celui qui était mort et qui est revenu à la vie :
      18 » Ecris à l'ange de l'Eglise de Thyatire : ‘Voici ce que dit le Fils de Dieu, celui qui a les yeux comme une flamme de feu et dont les pieds sont semblables à du bronze ardent :
      19 Je connais tes œuvres, ton amour, ta foi, ton service et ta persévérance. Je sais que tes dernières œuvres sont plus nombreuses que les premières.
      20 Mais ce que j'ai contre toi, c'est que tu laisses faire Jézabel, cette femme qui se prétend prophétesse. Elle enseigne et égare mes serviteurs pour qu'ils se livrent à l’immoralité sexuelle et mangent des viandes sacrifiées aux idoles.
      21 Je lui ai donné du temps pour changer d’attitude, mais elle ne veut pas se détourner de son immoralité.
      22 Voici, je vais la jeter sur un lit et envoyer un grand tourment à ceux qui commettent l’adultère avec elle, s'ils ne se repentent pas de leurs œuvres.
      23 Je frapperai de mort ses enfants, et toutes les Eglises reconnaîtront que je suis celui qui examine les reins et les cœurs, et je traiterai chacun de vous conformément à ses œuvres.
      26 Au vainqueur, à celui qui accomplit mes œuvres jusqu'à la fin, je donnerai autorité sur les nations.
      27 Il les dirigera avec un sceptre de fer, comme on brise les vases d'argile, ainsi que moi-même j'en ai reçu le pouvoir de mon Père,

      Apocalypse 3

      14 » Ecris à l'ange de l'Eglise de Laodicée : ‘Voici ce que dit l'Amen, le témoin fidèle et véritable, l'auteur de la création de Dieu :
      21 Le vainqueur, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, tout comme moi aussi j'ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône.

      Apocalypse 5

      5 Alors l'un des anciens me dit : « Ne pleure pas, car le lion de la tribu de Juda, le rejeton de la racine de David, a vaincu pour ouvrir le livre et ses sept sceaux. »
      9 et ils chantaient un cantique nouveau en disant : « Tu es digne de prendre le livre et d'en ouvrir les sceaux, car tu as été offert en sacrifice et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple et de toute nation.
      13 Toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur la mer, tous les êtres qui s'y trouvent, je les entendis s’écrier : « A celui qui est assis sur le trône et à l'Agneau soient la louange, l'honneur, la gloire et la domination, aux siècles des siècles ! »

      Apocalypse 7

      10 et ils criaient d'une voix forte : « Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône et à l'Agneau. »

      Apocalypse 19

      11 Ensuite, je vis le ciel ouvert, et voici qu’un cheval blanc apparut. Celui qui le montait s'appelle « Fidèle et Véritable », il juge et combat avec justice.
      12 Ses yeux étaient comme une flamme de feu et il y avait de nombreuses couronnes sur sa tête. Il portait un nom écrit, que personne d'autre que lui ne connaît.
      13 Il était habillé d'un vêtement trempé de sang. Son nom est « la Parole de Dieu ».
      14 Les armées célestes le suivaient, montées sur des chevaux blancs et habillées d'un fin lin, blanc et pur.
      15 De sa bouche sortait une épée aiguë [à deux tranchants] pour frapper les nations. Il les dirigera avec un sceptre de fer et il écrasera lui-même le raisin dans la cuve à vin de l'ardente colère du Dieu tout-puissant.
      16 Il portait sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit : « Roi des rois et Seigneur des seigneurs ».

      Apocalypse 22

      13 Je suis l'Alpha et l'Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin.
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