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LUC

Compagnon de saint Paul, considéré par la tradition unanime de l'antiquité chrétienne comme l'auteur du 3 e évangile et du livre des Actes des Apôtres.

1.

Le nom de Luc.

Sa forme grecque dans le N.T., Loukâs, était très rare chez les anciens ; on l'a trouvée dans quelques inscriptions chrétiennes et saint Augustin nomme aussi un Lucas (Ép., 179, 1), mais c'est à peine si l'on connaît aujourd'hui deux ou trois inscriptions faisant foi de l'emploi de ce nom antérieurement à saint Luc (VGT, p. 381). Loukâs est selon toute apparence un diminutif à nuance familière, l'abréviation d'un nom de composition plus classique (comp. Silas =Silouanos ou Silvain, Épaphras =Épaphrodite, Nymphas =Nymphodore, Démas =Démétrius, etc.). Mais son origine est encore obscure. On y voit généralement un abrégé de Loukanos (qui depuis la seconde moitié du 1 er siècle supplanta peu à peu l'orthographe ancienne : Leukanos), transcription grecque du latin Lucanus Ce nom bien connu, qu'illustra le poète Lucain, neveu de Sénèque et contemporain de Néron, peut désigner un Lucanien, originaire de la province du S. de l'Italie appelée Lucanie, mais ce n'est pas une raison pour attribuer (comme Godet) cette origine à Luc : Lucain lui-même venait d'Andalousie. La forme Lucanus est employée par plusieurs manuscrits de la Vieille Version Latine dans le titre du 3e évangile : secundum Lucanum (=selon Lucanus), au lieu de la traduction habituelle : secundum Lucam ou de la formule grecque kata Loukân (=selon Luc) ; elle est gravée aussi sur le bas-relief d'un sarcophage d'Arles (V e siècle), dont un moulage est au musée de Saint-Germain, et qui porte les quatre noms d'évangélistes : Matteus, Marcus, Lucanus (non Lucas), Ioannes

Ces divers textes apportent sans doute des présomptions à la dérivation Lucanus-Lucas, mais sans en fournir, à vrai dire, une preuve décisive : Lucas pourrait aussi provenir d'autres noms, tels que Lucius, Lucilius, ou même Lucianus, et des arguments nouveaux sont plus favorables au premier de ces trois, Lucius, qui est, plus exactement, un prénom latin, fort répandu, porté même par plusieurs personnages bibliques (voir Lucius). Rendel Harris et Preuschen ont récemment découvert, dans une catène arménienne, sorte d'anthologie commentée des Actes des Apôtres datant du II° siècle, la mention du nom de l'auteur présumé : un des passages écrits dans tous les manuscrits à la première personne du pluriel ( « fragments en : nous » ; voir Actes des Apôtres) adopte ici la première personne du singulier, déterminée par un nom propre : « Mais [moi], Lucius, et ceux qui étaient avec moi, nous nous embarquâmes » ; même si cette leçon, absolument isolée dans tous les manuscrits connus, est sans autorité historique, elle fournit cependant un témoin à la forme du nom propre. Or, de son côté W. Ramsay a trouvé près d'Antioche de Pisidie, en 1911/1912, des inscriptions de l'époque romaine d'où il ressort que dans cette région les noms Loukâs et Loukios pouvaient alors être interchangeables. Leur équivalence ne suffit point, du reste, à justifier l'identification (proposée par Origène, etc.) de Luc avec l'un ou l'autre des deux Lucius du N.T. : l'un, sans doute, était de Cyrène (Ac 13:1), grande ville africaine qui possédait une bonne école de médecine, mais si c'était Luc lui-même nous aurions une phrase à la première personne dès le verset 2 : « Pendant que nous célébrions le culte du Seigneur et que nous jeûnions, le Saint-Esprit nous dit... » ; l'autre, parent de saint Paul (Ro 16:21), était évidemment juif, alors que Luc, comme on le verra, était grec. Au IV e siècle, les Constitutions Apostoliques (VI, 18:5) distinguent nettement de ces deux Lucius Luc l'évangéliste. Les inscriptions signalées par Ramsay laissent d'ailleurs une incertitude : si le personnage qu'elles appellent tantôt Loukios tantôt Loukâs était oriental ou grec, c'est un nom grec qu'il portait, sous sa forme officielle et sous sa forme intime ; mais s'il était citoyen de Rome, il portait le prénom romain officiel ainsi que sa forme abrégée. Cette deuxième conclusion tendrait à confirmer l'hypothèse souvent soutenue d'après laquelle Luc aurait été affranchi, peut-être grâce à son protecteur Théophile (voir ce mot).

En effet, les noms propres gréco-latins en âs (désinence contractée) étaient souvent donnés à des esclaves et des affranchis, dont un grand nombre sous l'empire durent leur affranchissement à leurs connaissances médicales : tels les médecins particuliers de Jules César et d'Auguste ; César avait même fait citoyens romains tous les médecins de Rome. Ce sont autant d'étroites analogies pour appuyer la possibilité que Luc le médecin eût ainsi obtenu la liberté civile avec la dignité civique ; cette vraisemblable conjecture est même indépendante de la dérivation controversée du nom d'affranchi, puisque l'appellation Lucanus est un nom romain aussi caractéristique que le prénom Lucius.

2.

Luc dans les épîtres.

Luc est nommé trois fois dans le N.T., et il est à remarquer que c'est dans les trois passages où saint Paul parle aussi de Marc (voir ce mot, parag. 6, 7) ; ainsi se trouvent rapprochés les deux disciples non apôtres en qui la tradition chrétienne a reconnu des évangélistes. Dans Col 4:14 et Phm 24, deux épîtres écrites au même moment, soit déjà dans la prison de Césarée (voir Colossiens, III), soit plutôt (comme nous le croyons) pendant la première captivité de Rome, le grand apôtre présente Luc d'abord avec sa qualité : « le médecin », puis comme un ami qui lui est très cher : « le bien-aimé », ensuite comme un de ses « compagnons d'oeuvre » (grec sunergoï, terme appliqué aussi à Marc, Aristarque et Démas dans Phm 1:24, comme à Marc, Aristarque et Jésus Justus dans Col 4:11, trad. : qui travaillent avec moi), et ceux-ci envoient avec Paul leurs salutations aux destinataires des deux épîtres adressées en même temps à la communauté de Colosses et au frère qui la reçoit chez lui, Philémon. Au cours de sa seconde captivité de Rome (voir Pastorales), Paul a de nouveau Luc auprès de lui, mais alors c'est son seul compagnon (2Ti 4:11), plusieurs autres étant en mission au loin ; quant à Démas, qui se trouvait avec Luc parmi les compagnons d'oeuvre dans les circonstances précédentes (Col 4:14, Phm 1:24), il a finalement abandonné l'apôtre et déserté l'évangélisation (2Ti 4:10).

De la remarque de Paul sur les trois « seuls » compagnons de travail « circoncis », c'est-à-dire Juifs d'origine (Col 4:11), il s'ensuit que Luc nommé 3 versets plus loin était d'origine païenne. Il est loisible de supposer, mais rien ne permet d'affirmer qu'il ait d'abord été prosélyte de la synagogue avant de devenir chrétien : un esprit cultivé, comme un médecin et comme l'auteur du 3 e évang, et des Actes, ne devait avoir aucune peine à se familiariser avec les coutumes et les Ecritures d'Israël, une fois converti au christianisme qui s'édifiait sur la base de la religion de l'A.T. ; de plus, un compagnon de Paul était bien placé pour apprendre à bientôt connaître la perspective entre les deux alliances. En tout cas, issu du paganisme, Luc ne doit donc pas être identifié, comme divers auteurs anciens et modernes l'ont cru, avec des personnages de race juive : il ne peut avoir été l'un des 70 (ou des 72) disciples dont Luc (Lu 10) est seul à mentionner la mission (Idée fausse qui, sans doute, a fait choisir la péricope Lu 10:1 et suivants pour l'évangile du jour de saint Luc évangéliste, dans le paroissien romain et dans le Prayer-Book anglais) ; ni le compagnon anonyme de Cléopas (voir ce mot) dans le tableau si vivant conservé seulement par Luc (Lu 24:13,35), mais qui dépeint clairement en ces deux hommes deux fidèles Juifs (Lu 24:27-32) ; ni le disciple Silas, l'un des judéo-chrétiens de Palestine les plus en vue (Ac 15:22), et qui aurait raconté, par exemple, dans ce chap. 15, le Synode de Jérusalem à la première personne, s'il n'était autre que Luc lui-même. D'ailleurs, une fois que nous aurons admis en Luc le traditionnel auteur du 3° évangile, le soin qu'il met dans sa préface à se distinguer des « témoins oculaires » du ministère du Seigneur (Lu 1:1 et suivants) exclut toute possibilité de le retrouver dans les évangiles, non seulement parmi les Israélites précités, mais aussi bien parmi les prosélytes grecs qui obtinrent de Philippe et d'André d'être amenés à Jésus (Jn 12:30 et suivant). C'est pourquoi l'on ne saurait trouver de « passages-nous » dans l'évangile de Luc : en définitive, Luc appartient à la seconde génération chrétienne et non à la première ; il fut disciple, non de Jésus, mais de saint Paul.

3.

Luc dans le livre des Actes.

C'est précisément en compagnon du grand missionnaire qu'il apparaît aussi, mais sans se nommer, dans le livre des Actes. Le constant témoignage des premiers siècles le désigne comme l'auteur de cet ouvrage d'histoire par lequel se continue son évangile. Même les critiques qui croient devoir distinguer entre un rédacteur final inconnu, ami de Théophile, et l'auteur de la plus importante de ses sources, reconnaissent généralement en celle-ci, en tout cas, l'oeuvre de Luc, récit des missions de Paul, dont il avait été témoin et qu'il relate donc en disant : « nous » (voir Actes des Apôtres, sources...). Où donc et comment se trouvent répartis ces passages écrits à la première personne du pluriel, qui vont nous renseigner sur quelques-unes des époques les plus importantes de la carrière de Luc ? Si l'on fait abstraction d'une variante du texte dit béta (Codex de Bèze, divers manuscrits latin, etc.) dans Ac 11:28 : « comme nous étions réunis, l'un d'eux, nommé Agabus, se leva, etc. », ce qui révélerait en l'auteur un membre de l'Église d'Antioche, --erreur manifeste au milieu d'un tableau strictement impersonnel « des disciples » de cette ville (verset 26-39), --les fragments à la tournure « nous » interrompent au moins trois fois la narration générale à la troisième personne :

à l'aller du second voyage, de Troas à Philippes (Ac 16:10,17) ;

au retour du troisième, de Philippes à Jérusalem (Ac 20 5-21:18) ;

pendant tout le voyage du prisonnier, de Césarée à Rome (Ac 27 1-28:16).

L'attribution traditionnelle de ces passages à Luc se confirme par la contre-épreuve, quand on cherche si quelque autre compagnon de Paul, plus ou moins connu comme tel par ses épîtres, ne se serait pas trouvé avec lui, plutôt que Luc, au cours de ces trois périodes : ce ne pourrait être Silas, car en ce cas il aurait écrit « nous » en d'autres longs morceaux (Ac 15 etc.) ; ni Timothée, car dans Ac 20:4 il était séparé du compagnon qui écrit « nous » ; ni Épaphrodite, car étant délégué vers Paul prisonnier à Rome (Php 2:25) il n'avait pas fait avec lui le voyage de Ac 27 ; ni Tite, car, bien que passé sous silence dans les Actes, il occupa auprès de l'apôtre une place si notoire (cf. Ga 2:1 et suivant, 2Co 2:13 7:6,13 8:6,23 12:18 Tit 1:4 etc. Voir Tite) que ses mémoires (s'il en avait écrit) n'auraient jamais pu dans l'Église être mis à l'actif d'un disciple plus obscur ; bref, pour que la tradition se soit décidément attachée, dans les milieux chrétiens, à un personnage de second plan comme Luc, c'est visiblement parce qu'il est en effet à l'origine de l'ouvrage.

En suivant donc les informations si précieuses de son journal de voyage fragmentaire complétées de leurs dates approximatives (voir Chronol. du N.T., II, 3), on s'aperçoit de la présence de Luc :

D'abord aux côtés de Paul à Troas, au moment où sa seconde mission (fin de l'an 4g), hésitante depuis la Phrygie, reçoit de l'appel du Macédonien une direction imprévue et tenue pour contraignante : (Ac 16:9 et suivant) Luc partage avec Paul la conviction que cet appel vient de Dieu ; il entre dans la petite troupe des évangélistes et raconte en témoin oculaire : la traversée jusqu'en Macédoine, l'arrivée à Philippes, la réunion des femmes, la réception de Lydie, l'importunité de la pauvre esclave que l'apôtre guérit ; puis, lorsque, sur la plainte des maîtres, Paul et Silas sont emprisonnés, Luc n'est pas englobé dans les mauvais traitements (Lu 16:19 et suivants) ; il semble être demeuré à Philippes, car il n'est plus question de lui pendant le reste du voyage, ni même pendant la plus grande partie du suivant (séjour de 3 ans de Paul à Éphèse, visite en Macédoine, 3 mois en Grèce).

Mais c'est encore à Philippes qu'on le retrouve, appartenant de nouveau à l'escorte missionnaire, au retour de ce troisième voyage (printemps 56), dont Luc décrit en témoin les émouvantes étapes, dominées par de sombres pressentiments : Troas, Milet (cependant, pas de pronom « nous » dans Ac 20:16,38), Tyr, Ptolémaïs, Césarée, Jérusalem, chez Mnason puis chez Jacques (Ac 21:18). Il est facile d'admettre qu'à ce point critique Luc n'ait pu suivre de près les troubles au temple juif, l'arrestation de Paul, ses comparutions successives et sa captivité de 2 ans à Césarée.

Mais ses notes de voyage reparaissent sitôt qu'est décidé le transfèrement du prisonnier devant le tribunal de César (Ac 27:1), et elles en rapportent avec une précision exceptionnelle les incidents mouvementés, difficultés de navigation, naufrage, hivernage a Malte, escales successives jusqu'à l'installation de Paul à Rome (Ac 28:16).

La plupart de ces renseignements historiques sur Luc se placent donc chronologiquement avant ceux que nous ont fournis les épîtres (ci-dessus, parag. 2) ; même, ils s'y placent tous si les ép. aux Col et à Philémon ont été écrites seulement pendant la captivité de Rome et non pas déjà pendant celle de Césarée. Durant les deux années d'immobilisation de l'apôtre à Césarée, il était facile à un de ses compagnons jouissant comme Luc d'une pleine liberté, de se documenter dans cette ville, à Jérusalem et dans le reste de la Palestine, en vue de l'ouvrage en deux volumes, évangile du Seigneur et actes de ses apôtres, que l'auteur devait présenter à Théophile comme le résultat d'une minutieuse enquête (Lu 1:1,4). Lorsqu'on accepte ainsi la conviction de l'antiquité chrétienne quant à la composition de ces deux livres par Luc le médecin (voir Évang, synopt., IV, 1, 2°, B), leurs caractères de forme et de fond fournissent de nouvelles indications sur la personne de l'auteur, en qui l'on voit un écrivain de race, de formation gréco-romaine et plus particulièrement grecque, qui ordonne tous ses récits en fonction de l'évangélisation de l'Empire, s'intéresse personnellement aux malades, aux malheureux, aux faibles, et subit la forte empreinte de la personnalité de saint Paul, sans toujours se rendre un compte très exact, semble-t-il, de l'immense portée révolutionnaire du paulinisme, mais sans jamais se départir d'un caractère égal et conciliant, plus désireux d'arrondir les angles que de les accuser (voir Luc [évangile de]).

4.

L'origine de Luc.

Quant à son pays d'origine, ses deux brusques apparitions dans les Act., avec le pronom « nous », ne pourraient-elles pas mettre le lecteur sur la voie ? La première fois, il surgit à propos de l'appel du Macédonien et se rend avec Paul à Philippes, où il demeure quand Paul repart ; la seconde fois, Paul se retrouve avec lui à Philippes ; sa façon de définir celle-ci dans sa narration : « la première ville du district de Macédoine » (Ac 16:12), prend évidemment position pour Philippes contre les cités voisines, Amphipolis et Thessalonique, qui lui disputaient alors le titre de « première » ; en ajoutant : « et une colonie romaine » (précision unique dans les Actes, alors qu'elle eût été aussi légitime pour Antioche de Pisidie, Lystre, Corinthe, etc.), ne trahirait-il pas une certaine fibre, pour ne pas dire fierté, patriotique ? On note encore, dans Ac 16:13, avec l'incertitude d'un ancien païen non initié aux pratiques juives : « nous pensions qu'on s'y rassemblait pour la prière », la connaissance des lieux qui amène pourtant les visiteurs juste au bon endroit. C'est pourquoi Renan déjà supposait Luc originaire de Philippes. Il aurait donc été macédonien. D'où l'ingénieuse hypothèse de Ramsay (St. Paul the Traveller, pp. 200ss), qui peut se concevoir ainsi : on sait que saint Paul, au cours de ses voyages, était quelquefois malade ; (cf. Ga 4:13,2Co 12:7) en arrivant à Troas au terme d'un itinéraire mouvementé à travers les hauts-plateaux anatoliens, il consulte un médecin, Luc : esprit ouvert, coeur sympathique, celui-ci, gagné d'emblée au message apostolique du nouveau venu (en admettant qu'il ne fût pas déjà chrétien), souhaite et demande ce message pour son pays de Macédoine ; ses suggestions finissent par se dresser dans un songe de l'apôtre, sous les traits d' « un certain homme macédonien » (grec anêr Ma-kédôn tis) qui l'appelle au secours, et que Paul reconnaît pour tel... parce qu'il le connaît : c'est Luc, dont il rêve parce que Dieu confirme ainsi Lui-même l'appel de l'homme (la Pechitto dit ici : « Passe en Macédoine et viens me secourir ! »). Voilà le signe attendu des directions de son Esprit ! Conséquence : « Aussitôt après cette vision de Paul, nous cherchâmes (le premier nous de Luc) à partir pour la Macédoine, convaincus que Dieu nous appelait à y prêcher l'Évangile » (Ac 16:10). Cette hypothèse de Ramsay est tenue pour improbable dans l'article Paul [ses voyages], parag. III

Sans doute, l'origine macédonienne de Luc est contredite par une très vieille et générale tradition qui le rattachait à Antioche de Syrie. Une sorte de biographie apocryphe (vers 225), annexée à divers manuscrits latin de l'évangile de Luc le dit : Syrien d'Antioche. Pourtant, Eusèbe (Mort en 340) n'est pas très explicite : « Luc étant par sa famille [plutôt que : par sa naissance ; grec g énos] de ceux qui sont d'Antioche » (H.E., III, 4:6). Cela « ne dit pas expressément qu'il y fût né, mais du moins qu'il y avait les droits et les devoirs résultant de l'origine » (Lagrange, Comment. Luc, p. XIII). Plus tard Jérôme (Mort en 420) dit : « Luc le médecin d'Antioche » (De vir. M., 7), et Isidore de Séville (Mort en 636) : « Luc, Syrien antiochien de nationalité, médecin de profession, etc. » (De vita et ob. sanct., 82). Mais cette tradition est à peu près abandonnée aujourd'hui, comme provenant vraisemblablement de la confusion entre Luc et le Lucius prosélyte d'Antioche (Ac 13:1), peut-être aussi d'une confusion entre le Théophile patron de Luc et l'évêque Théophile d'Antioche (Mort en 182). Quant à la connaissance que l'auteur des Ac aurait d'Antioche (Ac 11, Ac 13, Ac 15), loin d'être assez particulière pour révéler en lui un Antiochien, elle passe au contraire aux yeux des critiques pour une information de seconde main, de valeur moindre que celle des morceaux écrits à la première personne. De même l'argument que Luc aurait fait ses études médicales à Tarse, parce que la cité natale de l'apôtre possédait une école de médecine célèbre, pour intéressant qu'il puisse être, n'a pas de force probante : la science médicale était alors fort en honneur en bien des cités de culture hellénique.

Un certain nombre de critiques, enfin, ont cru retrouver Luc dans l'un des deux « frères » que saint Paul délégua de Macédoine, avec Tite, auprès des Corinthiens, pour terminer la collecte destinée à l'Église de Jérusalem (2Co 8:18-22). Il semble que les noms de ces deux hommes de confiance aient dû être exprimés par l'apôtre, et l'on se demande pour quel motif ils auraient pu disparaître dans les copies ultérieures de l'épître ; certains auteurs supposent qu'ils auraient démérité dans la suite (Bbl. Cent.). Une hypothèse désobligeante de cette nature n'est pourtant par contraignante dans l'état actuel de la question. Déjà Chrysostome et Jérôme voyaient Luc dans « le frère dont l'éloge est répandu dans les Églises à cause de ce qu'il a fait pour l'Évangile » (verset 18). Il ne faut pas, toutefois, faire de ces derniers mots une allusion à la rédaction par Luc du 3 e évangile, allusion impossible dans une lettre écrite vers 55/56, longtemps avant les évangiles ; c'est cette insoutenable interprétation qui s'est glissée dans le paroissien romain, où l'épître pour l'office de saint Luc évangéliste (18 octobre) modifie le texte de Paul par les termes que nous reproduisons en italiques : « Nous avons envoyé aussi notre frère Luc, qui est devenu célèbre dans toutes les Églises par l'Évangile qu'il a publié » (voir Évangile, pour les deux significations de ce mot). Indépendamment de cette explication singulièrement inexacte, il n'est nullement impossible que les compagnons de l'apôtre au retour du troisième voyage étant les délégués des diverses Églises, porteurs de leurs contributions respectives (cf. 2Co 8:18 et Ac 20:4 et suivants), Luc ait été l'un d'eux (voir le « nous » d'Ac 20:5 et suivant), ayant à son actif son témoignage de pagano-chrétien à l'Évangile, peut-être de beaux services de médecin chrétien, et sa collaboration avec l'apôtre des païens. Ceci viendrait appuyer son origine macédonienne, qui ne pouvait que renforcer son autorité de délégué d'une Église de Macédoine. Les anciens commentateurs qui conjecturaient Luc dans le premier de ces deux auxiliaires pensaient volontiers à Apollos pour le second ; mais Calvin préfère voir Luc dans ce second, considérant que le premier devait être Barnabas. Au reste, comme toujours en pareil cas, nombreuses ont été les suggestions pour assigner des noms connus à ces deux anonymes. L'hypothèse la plus digne d'attention, au sujet de l'éventuelle allusion à Luc lui-même dans 2Co 8:18, est celle qui prend au sens propre l'expression « le frère », et fait de Luc le propre frère de Tite nommé plus haut (verset 16 ; comp, aussi 2Co 12:18, où il faut lire : « avec Tite j'ai envoyé le frère » (=son frère ?), et non pas : « l'un de nos frères »). Cette étroite parenté entre Luc, auteur du livre des Actes, et Tite (voir ce mot), l'un des principaux disciples de saint Paul, contribuerait à rendre compte du silence total de ce livre, si étrange à l'égard d'un pareil collaborateur : l'écrivain aurait tu par modestie le nom et l'oeuvre de son frère comme s'il s'agissait de lui-même ; cette hypothèse, qui paraît ne se heurter à aucune impossibilité absolue, est soutenue par quelques autorités (Souter, etc.).

5.

Légendes sur Luc.

Pour le surplus, tout est pure légende, souvent contradictoire. Épiphane fait prêcher Luc « en Dalmatie et en Gaule, en Italie et en Macédoine, mais tout d'abord en Gaule » (Adv. Hoer., II, 51:11). D'après Jérôme et une vieille biographie latine, il ne se serait jamais marié. Une tradition qui a joui d'une grande fortune, jusqu'à nos jours, le gratifie du don de la peinture : d'après le plus ancien témoignage connu, celui d'un certain Théodore le Lecteur, de Constantinople, daté suivant les historiens soit du VIII e siècle soit, au plus tôt, du VI e, l'impératrice Eudoxie aurait envoyé à sa fille Pulchérie, épouse de Théodose II, un portrait (icône) de la « mère de Dieu » peint par « Luc l'apôtre » (Pères grecs, coll. Migne, 86:165) ; ce portrait aurait été porté à Venise en 1204, d'après une Histoire Ecclésiastique (2:43) de Nicéphore Calliste (XIV e siècle). En q8o, le ménologe du pape Basile II attribue aussi à Luc le portrait de la Vierge Marie ; dans la chapelle Pauline de Sainte-Marie-Majeure, à Rome, on en montre un très ancien attribué de même à Luc ; un autre, de la chapelle Saint-Laurent, a été certifié authentique par le pape Grégoire IX (1234), etc. Pourtant, saint Augustin, qui connaissait bien la Palestine, ignorait tout de telles oeuvres ; il avait nettement déclaré : « Nous ne connaissons pas le visage de la Vierge Marie » (De Trin., 8:5 - 7). C'est au figuré que Luc avait le droit de passer pour peintre, et en particulier pour l'auteur d'un portrait de la mère du Seigneur ; car il est bien vrai que nul mieux que le 3 e évangéliste n'a dépeint la mère dans l'évangile de l'enfance, ni le fils d'un bout à l'autre de sa carrière, et c'est aux tableaux si nombreux et si vivants des personnages, des scènes et des paraboles rédigées par saint Luc, que l'art chrétien doit les plus beaux trésors de son inspiration à travers les siècles. La vérité cachée dans cette tradition fausse se rapportait donc à la plume de l'évangéliste et non pas à son pinceau.

Divers témoignages, tout aussi sujets à caution, font mourir Luc à 74 ans, à 80 ou à 94, en Béotie, en Bithynie, en Achaïe, à Constantinople, etc. Une énumération oratoire de Grégoire de Nazianze semble en faire un martyr, mais le sens en est douteux. D'après Jérôme, ses restes auraient été transférés à Constantinople. On montre dans l'église de Sainte-Justine à Padoue son prétendu sarcophage, soi-disant rapporté de Constantinople. Jn L.

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    • Lévitique 1

      2 "Speak to the children of Israel, and tell them, 'When anyone of you offers an offering to Yahweh, you shall offer your offering of the livestock, from the herd and from the flock.

      Lévitique 3

      1 "'If his offering is a sacrifice of peace offerings; if he offers it from the herd, whether male or female, he shall offer it without blemish before Yahweh.
      2 He shall lay his hand on the head of his offering, and kill it at the door of the Tent of Meeting: and Aaron's sons, the priests shall sprinkle the blood around on the altar.
      3 He shall offer of the sacrifice of peace offerings an offering made by fire to Yahweh; the fat that covers the innards, and all the fat that is on the innards,
      4 and the two kidneys, and the fat that is on them, which is by the loins, and the cover on the liver, with the kidneys, he shall take away.
      5 Aaron's sons shall burn it on the altar on the burnt offering, which is on the wood that is on the fire: it is an offering made by fire, of a pleasant aroma to Yahweh.
      6 "'If his offering for a sacrifice of peace offerings to Yahweh is from the flock; male or female, he shall offer it without blemish.
      7 If he offers a lamb for his offering, then he shall offer it before Yahweh;
      8 and he shall lay his hand on the head of his offering, and kill it before the Tent of Meeting: and Aaron's sons shall sprinkle its blood around on the altar.
      9 He shall offer from the sacrifice of peace offerings an offering made by fire to Yahweh; its fat, the entire tail fat, he shall take away close to the backbone; and the fat that covers the inwards, and all the fat that is on the inwards,
      10 and the two kidneys, and the fat that is on them, which is by the loins, and the cover on the liver, with the kidneys, he shall take away.
      11 The priest shall burn it on the altar: it is the food of the offering made by fire to Yahweh.
      12 "'If his offering is a goat, then he shall offer it before Yahweh:
      13 and he shall lay his hand on its head, and kill it before the Tent of Meeting; and the sons of Aaron shall sprinkle its blood around on the altar.
      14 He shall offer from it as his offering, an offering made by fire to Yahweh; the fat that covers the innards, and all the fat that is on the innards,
      15 and the two kidneys, and the fat that is on them, which is by the loins, and the cover on the liver, with the kidneys, he shall take away.
      16 The priest shall burn them on the altar: it is the food of the offering made by fire, for a pleasant aroma; all the fat is Yahweh's.
      17 "'It shall be a perpetual statute throughout your generations in all your dwellings, that you shall eat neither fat nor blood.'"

      Luc 1

      1 Since many have undertaken to set in order a narrative concerning those matters which have been fulfilled among us,
      4 that you might know the certainty concerning the things in which you were instructed.

      Luc 10

      1 Now after these things, the Lord also appointed seventy others, and sent them two by two ahead of him into every city and place, where he was about to come.
      2 Then he said to them, "The harvest is indeed plentiful, but the laborers are few. Pray therefore to the Lord of the harvest, that he may send out laborers into his harvest.
      3 Go your ways. Behold, I send you out as lambs among wolves.
      4 Carry no purse, nor wallet, nor sandals. Greet no one on the way.
      5 Into whatever house you enter, first say, 'Peace be to this house.'
      6 If a son of peace is there, your peace will rest on him; but if not, it will return to you.
      7 Remain in that same house, eating and drinking the things they give, for the laborer is worthy of his wages. Don't go from house to house.
      8 Into whatever city you enter, and they receive you, eat the things that are set before you.
      9 Heal the sick who are therein, and tell them, 'The Kingdom of God has come near to you.'
      10 But into whatever city you enter, and they don't receive you, go out into its streets and say,
      11 'Even the dust from your city that clings to us, we wipe off against you. Nevertheless know this, that the Kingdom of God has come near to you.'
      12 I tell you, it will be more tolerable in that day for Sodom than for that city.
      13 "Woe to you, Chorazin! Woe to you, Bethsaida! For if the mighty works had been done in Tyre and Sidon which were done in you, they would have repented long ago, sitting in sackcloth and ashes.
      14 But it will be more tolerable for Tyre and Sidon in the judgment than for you.
      15 You, Capernaum, who are exalted to heaven, will be brought down to Hades.
      16 Whoever listens to you listens to me, and whoever rejects you rejects me. Whoever rejects me rejects him who sent me."
      17 The seventy returned with joy, saying, "Lord, even the demons are subject to us in your name!"
      18 He said to them, "I saw Satan having fallen like lightning from heaven.
      19 Behold, I give you authority to tread on serpents and scorpions, and over all the power of the enemy. Nothing will in any way hurt you.
      20 Nevertheless, don't rejoice in this, that the spirits are subject to you, but rejoice that your names are written in heaven."
      21 In that same hour Jesus rejoiced in the Holy Spirit, and said, "I thank you, O Father, Lord of heaven and earth, that you have hidden these things from the wise and understanding, and revealed them to little children. Yes, Father, for so it was well-pleasing in your sight."
      22 Turning to the disciples, he said, "All things have been delivered to me by my Father. No one knows who the Son is, except the Father, and who the Father is, except the Son, and he to whomever the Son desires to reveal him."
      23 Turning to the disciples, he said privately, "Blessed are the eyes which see the things that you see,
      24 for I tell you that many prophets and kings desired to see the things which you see, and didn't see them, and to hear the things which you hear, and didn't hear them."
      25 Behold, a certain lawyer stood up and tested him, saying, "Teacher, what shall I do to inherit eternal life?"
      26 He said to him, "What is written in the law? How do you read it?"
      27 He answered, "You shall love the Lord your God with all your heart, with all your soul, with all your strength, and with all your mind; and your neighbor as yourself."
      28 He said to him, "You have answered correctly. Do this, and you will live."
      29 But he, desiring to justify himself, asked Jesus, "Who is my neighbor?"
      30 Jesus answered, "A certain man was going down from Jerusalem to Jericho, and he fell among robbers, who both stripped him and beat him, and departed, leaving him half dead.
      31 By chance a certain priest was going down that way. When he saw him, he passed by on the other side.
      32 In the same way a Levite also, when he came to the place, and saw him, passed by on the other side.
      33 But a certain Samaritan, as he traveled, came where he was. When he saw him, he was moved with compassion,
      34 came to him, and bound up his wounds, pouring on oil and wine. He set him on his own animal, and brought him to an inn, and took care of him.
      35 On the next day, when he departed, he took out two denarii, and gave them to the host, and said to him, 'Take care of him. Whatever you spend beyond that, I will repay you when I return.'
      36 Now which of these three do you think seemed to be a neighbor to him who fell among the robbers?"
      37 He said, "He who showed mercy on him." Then Jesus said to him, "Go and do likewise."
      38 It happened as they went on their way, he entered into a certain village, and a certain woman named Martha received him into her house.
      39 She had a sister called Mary, who also sat at Jesus' feet, and heard his word.
      40 But Martha was distracted with much serving, and she came up to him, and said, "Lord, don't you care that my sister left me to serve alone? Ask her therefore to help me."
      41 Jesus answered her, "Martha, Martha, you are anxious and troubled about many things,
      42 but one thing is needed. Mary has chosen the good part, which will not be taken away from her."

      Luc 16

      19 "Now there was a certain rich man, and he was clothed in purple and fine linen, living in luxury every day.

      Luc 24

      13 Behold, two of them were going that very day to a village named Emmaus, which was sixty stadia from Jerusalem.
      27 Beginning from Moses and from all the prophets, he explained to them in all the Scriptures the things concerning himself.
      28 They drew near to the village, where they were going, and he acted like he would go further.
      29 They urged him, saying, "Stay with us, for it is almost evening, and the day is almost over." He went in to stay with them.
      30 It happened, that when he had sat down at the table with them, he took the bread and gave thanks. Breaking it, he gave to them.
      31 Their eyes were opened, and they recognized him, and he vanished out of their sight.
      32 They said one to another, "Weren't our hearts burning within us, while he spoke to us along the way, and while he opened the Scriptures to us?"
      35 They related the things that happened along the way, and how he was recognized by them in the breaking of the bread.

      Jean 12

      30 Jesus answered, "This voice hasn't come for my sake, but for your sakes.

      Actes 11

      1 Now the apostles and the brothers who were in Judea heard that the Gentiles had also received the word of God.
      2 When Peter had come up to Jerusalem, those who were of the circumcision contended with him,
      3 saying, "You went in to uncircumcised men, and ate with them!"
      4 But Peter began, and explained to them in order, saying,
      5 "I was in the city of Joppa praying, and in a trance I saw a vision: a certain container descending, like it was a great sheet let down from heaven by four corners. It came as far as me.
      6 When I had looked intently at it, I considered, and saw the four-footed animals of the earth, wild animals, creeping things, and birds of the sky.
      7 I also heard a voice saying to me, 'Rise, Peter, kill and eat!'
      8 But I said, 'Not so, Lord, for nothing unholy or unclean has ever entered into my mouth.'
      9 But a voice answered me the second time out of heaven, 'What God has cleansed, don't you call unclean.'
      10 This was done three times, and all were drawn up again into heaven.
      11 Behold, immediately three men stood before the house where I was, having been sent from Caesarea to me.
      12 The Spirit told me to go with them, without discriminating. These six brothers also accompanied me, and we entered into the man's house.
      13 He told us how he had seen the angel standing in his house, and saying to him, 'Send to Joppa, and get Simon, whose surname is Peter,
      14 who will speak to you words by which you will be saved, you and all your house.'
      15 As I began to speak, the Holy Spirit fell on them, even as on us at the beginning.
      16 I remembered the word of the Lord, how he said, 'John indeed baptized in water, but you will be baptized in the Holy Spirit.'
      17 If then God gave to them the same gift as us, when we believed in the Lord Jesus Christ, who was I, that I could withstand God?"
      18 When they heard these things, they held their peace, and glorified God, saying, "Then God has also granted to the Gentiles repentance to life!"
      19 They therefore who were scattered abroad by the oppression that arose about Stephen traveled as far as Phoenicia, Cyprus, and Antioch, speaking the word to no one except to Jews only.
      20 But there were some of them, men of Cyprus and Cyrene, who, when they had come to Antioch, spoke to the Hellenists, preaching the Lord Jesus.
      21 The hand of the Lord was with them, and a great number believed and turned to the Lord.
      22 The report concerning them came to the ears of the assembly which was in Jerusalem. They sent out Barnabas to go as far as Antioch,
      23 who, when he had come, and had seen the grace of God, was glad. He exhorted them all, that with purpose of heart they should remain near to the Lord.
      24 For he was a good man, and full of the Holy Spirit and of faith, and many people were added to the Lord.
      25 Barnabas went out to Tarsus to look for Saul.
      26 When he had found him, he brought him to Antioch. It happened, that for a whole year they were gathered together with the assembly, and taught many people. The disciples were first called Christians in Antioch.
      27 Now in these days, prophets came down from Jerusalem to Antioch.
      28 One of them named Agabus stood up, and indicated by the Spirit that there should be a great famine all over the world, which also happened in the days of Claudius.
    • Lévitique 1

      Lévitique 3

      1

      Les sacrifices d'actions de grâce, pour le gros bétail. (Lévitique 3:1-5)
      Les sacrifices d'actions de grâce, pour le menu bétail. (Lévitique 3:6-17)

      Les sacrifices d'actions de grâce font référence à Dieu, Celui qui donne toutes choses. Ces sacrifices, faits sur l'autel, engageaient à la fois les sacrificateurs et celui qui apportait l'offrande. On les appelait « sacrifices d'actions de grâce » car en eux, Dieu et Son peuple se réjouissaient ensemble, en témoignage de leur communion mutuelle. Ces sacrifices étaient offerts dans un esprit de supplication. Si un homme était en instance d'une demande de grâce, il devait ajouter à sa prière le type de sacrifice mentionné dans ce texte. Christ est notre « Paix », notre « Offrande de Paix » ; nous ne pouvons être exaucés dans nos prières, avec en plus la paix dans le cœur, que par Son intermédiaire. Ces sacrifices d'actions de grâce étaient aussi offerts à titre de reconnaissance pour les bienfaits accordés par l'Éternel. Nous devons continuellement offrir à Dieu des sacrifices de louange, par l'intermédiaire de Christ, notre « Paix » ; et cela sera plus agréable à l'Éternel que l'offrande d'un taureau ou d'un bœuf !
      6 Nous sommes ici en présence d'un texte interdisant toute consommation de graisse ou de sang par les Israélites. Tout comme la graisse, les rognons ne devaient pas non plus être mangés. Il était interdit de consommer du sang, car c'était la part réservée à Dieu, à chaque sacrifice. Ce Dernier ne voulait pas que le sang qui avait servi à l'expiation des péchés, soit utilisé à titre de mets commun, Heb 10:29 ; ceci s'applique également à nous, malgré le fait que notre péché ait été expié parfaitement par notre Sauveur. Cela permettait aux Juifs de bien faire la distinction entre les choses communes et celles qui étaient sacrées ; cela permettait aussi de les préserver de toute déviation idolâtre.

      Le peuple était ainsi bien imprégné par la solennité que représentaient le sang versé et la graisse brûlée des sacrifices. Christ, le Prince de Paix, nous donne cette paix par le sang de la croix. En Lui, le croyant est réconcilié avec Dieu ; et ayant cette paix de Dieu en son cœur, le racheté est tout disposé à la partager avec les hommes. Que le Seigneur fasse abonder Sa grâce, Sa Miséricorde et Sa paix à quiconque désire porter le nom de chrétien !

      Luc 1

      1

      On suppose généralement que Luc était un médecin et un compagnon de l'apôtre Paul. Le style de ses écrits, et sa connaissance des rites et des usages des Juifs montrent suffisamment qu'il l’était lui-même, alors que sa connaissance de la langue grecque et son nom, révèlent en fait son origine païenne.

      Il est mentionné pour la première fois dans Actes 16:10,11, où il était avec Paul, à Troas ; il a accompagné l’apôtre à Jérusalem ; il était aussi avec lui dans son voyage Rome et lors de son emprisonnement.

      L’Évangile de Luc paraît être conçu pour remplacer de nombreuses et fausses narrations qui circulaient çà et là ; il constitue également un récit authentique et inspiré de la vie, des miracles, et des doctrines de notre Seigneur, éléments reçus par ceux qui furent témoins de Sa vie ici-bas.

      * Préface de l’évangile de Luc. (Actes 1:1-4) Zacharie et Élisabeth. (Actes 1:5-25) L’annonce de la naissance de Christ. (Actes 1:26-38) Entrevue de Marie et d’Élisabeth. (\\#39-56\\) La naissance de Jean-Baptiste. (\\#57-66\\) La prophétie de Zacharie. (\\#67-80\\)

      Actes 1:1-4 Luc n'écrira rien qui ne puisse donner aux chrétiens des vues divergentes sur le contenu des évangiles, et qui pourrait éventuellement les déstabiliser ; les écrits de l’évangéliste doivent par contre être crus sans réserve.

      Les hommes les plus sages et les plus sincères ont « nourri » leur âme en toute confiance et satisfaction, avec la doctrine de Christ. De plus, les grands événements sur lesquels leurs espérances reposent, ont été consignés par ceux qui ont été les témoins oculaires, depuis le commencement du ministère du Seigneur ; ces témoins, véritables « ministres » de la Parole, ont parachevé leur compréhension de ces événements grâce à l'inspiration divine.

      Luc 10

      1

      Soixante-dix disciples sont envoyés par Jésus. (Luc 10:1-16)
      L’euphorie des disciples de Christ. (Luc 10:17-24)
      Le bon Samaritain. (Luc 10:25-37)
      Jésus dans la maison de Marthe et Marie. (Luc 10:38-42)

      Christ envoya soixante-dix autres disciples, deux par deux, afin qu'ils puissent se fortifier et s'encourager mutuellement.

      Le ministère de l'Évangile appelle les hommes à recevoir Christ en tant que Prince et Sauveur ; Il siègera assurément avec la puissance de Son Esprit, en tous lieux où Il enverra Ses fidèles serviteurs. Quant à ceux qui recevront la Grâce divine en vain, leur ruine sera véritablement affreuse.

      Ceux qui méprisent les fidèles serviteurs de Christ, qui manifestent de viles pensées à leur égard et les regardent dédaigneusement, seront considérés comme des personnes témoignant également leur mépris envers Dieu et Jésus-Christ.

      17 Toutes nos victoires sur Satan sont obtenues par un pouvoir qui provient de Jésus-Christ, et c'est à Lui qu’en revient toute la louange. Méfions-nous toutefois de toute fierté spirituelle, fierté qui en a anéanti plus d’un...

      Notre Seigneur s'est réjoui devant la chance qu’avaient ces âmes de pouvoir acquérir le salut. Cet instant de joie était tout à fait pertinent ; en fait, Jésus éprouvait peu ce genre de jubilation, c’était un homme de peines : Il s'est réjoui au moment où Il vit la chute de Satan, tout en entendant parler du succès de Ses serviteurs. Christ a toujours résisté aux orgueilleux, et fait grâce aux humbles.

      Plus nous dépendrons en toute simplicité de l'enseignement, de l'aide et de la bénédiction du Fils de Dieu, plus nous connaîtrons simultanément le Père et le Fils : nous serons alors vraiment bénis et nous verrons la Gloire céleste en entendant la Parole du Sauveur Divin ; tout cela nous sera extrêmement utile quand nous devrons promouvoir Sa cause !

      25 Si nous parlons d’une manière insouciante, de la vie éternelle, et du chemin qui y conduit, nous prenons le nom de Dieu en vain. Personne n'aimera jamais Dieu et son prochain du moindre amour véritable et spirituel, s'il n'est pas devenu « participant de la Grâce », Celle qui amène à la conversion. Hélas, le cœur de l'orgueilleux est fermement opposé à ces principes...

      Christ, dans cette parabole, a cité l'exemple d'un pauvre Juif en détresse, soulagé par un Samaritain bienveillant. Ce pauvre homme, attaqué et blessé par des voleurs, gisait presque mourant. Ceux qui auraient dû être ses amis, l’ont laissé abandonné, alors qu’il a été pris en charge par un étranger : un Samaritain, d’une nation que les Juifs méprisaient et détestaient, et avec qui ils n'entretenaient aucune relation.

      Il est lamentable de voir à quel point l'égoïsme gouverne à tous niveaux : combien sont nombreuses les excuses que se donnent les hommes, pour éviter tout dérangement ou toute dépense pour soulager les autres. Le véritable chrétien, quant à lui, est dirigé par l’amour, véritable « loi », écrite en son cœur. L'Esprit de Christ demeure en lui ; l'image de Christ est renouvelée en son âme !

      Cette parabole est une belle application du commandement d'aimer notre prochain comme nous-mêmes, sans distinction de nation, de parti, ou de toute autre considération. Ce texte souligne également la prévenance et l'Amour que Dieu, par notre Sauveur, manifeste envers les hommes coupables et misérables.

      Nous étions à l’origine, comme ce pauvre voyageur affligé. Satan, notre ennemi, nous a volés, et blessés : tel est le mal que nous occasionne le péché. Mais notre Sauveur béni a eu compassion de nous. Le croyant considère que Jésus l'a aimé, et a donné Sa vie pour lui, alors qu’il n’était qu’un ennemi et un rebelle ; ce Sauveur ayant montré Sa Miséricorde, offre à ce racheté d'en faire autant.

      Il est du devoir de chacun de nous, là où nous sommes, et selon nos capacités, de secourir, d'aider, et soulager tous ceux qui sont dans la détresse et la nécessité.

      38 Le fait qu’un sermon soit prêché dans une maison ordinaire ne le rend pas mauvais pour autant ; quand nos amis nous visitent, on doit tout faire pour que leur âme en tire du bénéfice. Quand on est « assis » spirituellement aux pieds du Seigneur, cela révèle un empressement à recevoir Sa parole, et une soumission à Ses commandements.

      Marthe était occupée à recevoir Jésus et ceux qui étaient venus avec lui. Cette attitude nous montre le respect qu’elle avait envers notre Seigneur Jésus et en même temps le souci des affaires de la maison. Mais sa conduite était quelque peu blâmable : elle montrait trop de zèle dans son service, elle y consacrait toute son énergie, ne recherchant que la perfection.

      Les affaires du monde peuvent nous « piéger », si elles sont une entrave au service de Dieu, et si elles nuisent au bien de notre âme. Que de temps utile est parfois gaspillé, combien de dépenses sont parfois inadéquates, même pour accueillir des serviteurs de l'évangile !

      Bien que Marthe soit quelque peu fautive, elle manifestait cependant une grande dévotion, et sa conduite générale n'a jamais failli.

      La faveur divine est nécessaire à notre bonheur ; le salut de Christ est nécessaire à notre « sécurité » spirituelle. Quand cela est bien compris, toutes les autres tâches seront accomplies convenablement !

      Christ a déclaré que Marie avait choisi la bonne part. Pour elle, le nécessaire a été accompli : se placer sous la « houlette » de Christ. Lors de notre départ dans l’au-delà, tout ce qui nous appartient ici-bas nous sera enlevé ; par contre, rien ne nous séparera de l'Amour de Christ ! Les hommes et les démons ne peuvent pas nous ôter cet Amour, cela serait contraire à la Volonté divine.

      Accomplissons avec diligence l’essentiel et le nécessaire de notre tâche !

      Luc 16

      19 Nous pouvons voir dans ce texte le domaine spirituel représenté par une description des différences que l’on rencontre entre le « bon » et le « mauvais », en ce monde comme dans l'au-delà.

      Il ne nous est pas dit ici que l'homme riche obtint ses biens en fraudant, ou par l'oppression ; Christ montre cependant qu'une personne peut avoir de grandes richesses et beaucoup de plaisirs ici-bas, et périr sous la malédiction divine.

      Cet homme riche a péché : il ne s'occupait que de lui. Il y avait aussi un brave homme, Lazare, qui lui, devait connaître la félicité éternelle, après avoir traversé sur terre le plus profond de l'adversité et de la détresse.

      Il arrive souvent que certains serviteurs de Dieu, même les plus chers à Son cœur, soient grandement affligés ici-bas. Il ne nous est pas dit que l'homme riche ait fait le moindre mal, mais, malgré tout, nous ne lisons pas qu'il se soit préoccupé du sort de Lazare... Nous voyons ensuite la différence de condition dans laquelle se trouvaient ces deux hommes, au séjour des morts. L'homme riche, en enfer, levait ses yeux, étant en plein tourment. Il est impensable qu'il puisse y avoir des dialogues entre les « saints glorifiés » et les « pécheurs damnés », mais cette scène révèle la misère désespérée et les vains désirs qui peuvent animer les esprits condamnés.

      Le jour vient, où ceux qui, aujourd’hui, détestent et méprisent les enfants de Dieu, recevront néanmoins de leur part une certaine marque de prévenance. Le damné, en enfer, n'aura pas le moindre soulagement de ses tourments : les pécheurs sont maintenant prévenus : souvenez-vous-en ! S’ils ne se repentent pas, ils n’auront aucun moyen pour éviter ce tourment. De même que les méchants n’ont de délices qu’ici-bas, et qu'ils seront, à l’heure de la mort, séparés à jamais de tout ce qui leur est cher, les hommes pieux et bons, n’ont à supporter, quant à eux, de pénibles instants que dans cette vie ; à leur mort, ils en seront délivrés, à jamais !

      Béni soit Dieu, qu’il n’y ait pas, en ce monde, le moindre abîme qui sépare l’homme, inique par nature, de la Grâce : nous pouvons passer de notre état de pécheur, à celui de pardonnés par Dieu ; si par contre, nous mourons dans nos péchés, il n'y a plus d’échappatoire à la colère divine.

      Nous voyons dans ce texte que cet homme riche avait cinq frères et qu’il aurait voulu les arrêter dans leur conduite coupable ; leur venue dans ce lieu de tourments allait accentuer davantage la misère de ce triste personnage, et il voulait leur montrer la possibilité de ne pas en prendre le chemin !

      Combien désireraient faire « marche arrière », pour annuler les fautes qu'ils ont pu commettre ! Ceux qui tenteraient de faire ce type de prière, que l'homme riche fit à Abraham pour essayer de justifier les siens, devront chercher bien loin des preuves pour tenter de les disculper : un pécheur damné n’a rien pour être défendu : il n’a que ses fautes à présenter ! Il n'y a certainement aucun encouragement à suivre l’exemple de cet homme riche : toutes ses prières ont été vaines.

      Un « messager » revenant de la mort, ne pourrait pas en dire plus que ce qui est dit dans les Écritures. La même force de dissuasion, capable de briser toute conviction positive de la Parole de Dieu, serait également capable de triompher du témoignage d’un individu revenant du séjour des morts...

      Cherchons « à la loi et au témoignage », comme il nous est dit dans Isa 8:19,20 : c'est en effet la véritable parole de prophétie, sur laquelle nous pouvons nous reposer, 2Pierre 1:19.

      Les circonstances de chaque époque nous montrent qu'aucune frayeur, aucun argument, ne peuvent conduire à la véritable repentance ; cette dernière ne peut se produire sans la Grâce particulière que Dieu nous accorde et qui renouvelle le cœur du pécheur !

      Luc 24

      13 \\ #13-27\\ Cette apparition de Jésus aux deux disciples se rendant à Emmaüs s'est passée le jour même de Sa résurrection. Il était bon que ces disciples de Christ parlent ensemble de Sa mort et de Sa résurrection ; ils pouvaient ainsi enrichir mutuellement leurs connaissances, se rafraîchir réciproquement la mémoire, et exprimer chacun leur piété. Et là où deux ou trois sont assemblés au Nom de Christ, ce Dernier se tient parmi eux !

      Ceux qui cherchent Christ Le trouveront : Il se manifestera en personne à ceux qui se posent des questions à Son sujet ; Il se révélera davantage à ceux qui ont besoin d'aide dans la connaissance de Sa Personne.

      Peu importe l'apparence qu'avait Jésus dans ce chemin d'Emmaüs : le texte nous informe que Ses disciples ne Le reconnurent pas ; telle était Sa volonté, afin qu'ils puissent parler plus librement avec Lui.

      Les serviteurs de Christ sont souvent tristes et affligés, même quand ils ont de grandes raisons de se réjouir ; à cause de leur faible foi, ils sont incapables de saisir la consolation qui leur est offerte par le Seigneur. Bien que Christ, ait revêtu son « état céleste » et quitté Sa « nature humaine », Il remarqua cependant le désarroi de Ses disciples, et fut ému, face à leur affliction. Ceux qui n'étaient pas au courant de la mort et des souffrances de Jésus, ne pouvaient être aux yeux de ces deux disciples, que des étrangers de Jérusalem. Les âmes qui savent que Christ a été crucifié doivent chercher à parfaire la connaissance de Sa Personne.

      Notre Seigneur Jésus a blâmé Ses disciples pour la faiblesse de leur foi, au sujet des Écritures, dans l'Ancien Testament. Si nous suivions mieux les conseils divins donnés dans la Parole, nous ne serions pas sujets à tant de perplexité et à tant « d'errance spirituelle ». Jésus montra donc à Ses disciples que Ses souffrances étaient vraiment le chemin tout tracé qui Le mènerait vers Sa gloire ; mais la mort à la croix les rendait toutefois incrédules...

      Alors, commençant par Moïse, le premier écrivain « inspiré » de l'Ancien Testament, Jésus leur exposa tout ce qui Le concernait directement. De nombreux passages, au travers de toute l'écriture, concernent Christ : il est très intéressant de les relever ! Nous ne pouvons pas aller bien loin dans la lecture de la Parole de Dieu sans rencontrer un verset qui se réfère à Christ, par une prophétie, une promesse, ou une prière, quelle qu'en soit la nature.

      Un « fil d'or » de l'évangile de la Grâce parcourt tout le texte de l'Ancien Testament. Christ est celui qui expose le mieux l'Écriture ; même après Sa résurrection Il a incité toutes les âmes à connaitre le mystère Le concernant, sans avancer de nouveaux concepts, mais en exposant comment l'Écriture a été accomplie, et en incitant les fidèles à l'étudier sérieusement !

      28 \\ #28-35\\ Si nous désirons que Christ « demeure avec nous », nous devons être sincères avec Lui. Ceux qui ont expérimenté l’honneur et le plaisir d’être en communion avec Lui, ne peuvent pas désirer quoi que ce soit de plus ! Jésus prit le pain, le bénit et le rompit, avant de le donner aux disciples. Il le fit avec Son autorité, Son affection et Ses bonnes paroles habituelles.

      Jésus nous incite ici, à rendre grâces et à demander Sa bénédiction avant de prendre chaque repas. Voyez comment, par Son Esprit et Sa Grâce, Il se fait connaître aux âmes ! Il dévoile les Écritures en leur cœur. Il a rencontré Ses disciples à table, dans l'ordonnance du « repas du Seigneur » ; ces derniers Le reconnurent lorsqu'Il rompit le pain devant eux.

      Cela fut accompli lors de l'ouverture de leurs yeux et de leur esprit ; ce ne sont cependant dans cette scène, que de brefs aperçus que nous pouvons avoir sur Christ en ce monde, mais quand nous entrerons au ciel, nous Le verrons pour toujours !

      Sur le chemin d’Emmaüs, les deux disciples trouvèrent que la prédication de Jésus était puissante, même s'ils n’avaient pas reconnu de suite le « Prédicateur ». Les passages des Écritures qui mentionnent Christ « brûlent » les cœurs de Ses véritables disciples !

      Lorsque nous sommes touchés par l'amour de Jésus, Celui qui est mort à la croix pour nous, nous ne pouvons qu’exceller dans la pratique du bien. Notre devoir est ensuite de témoigner aux autres ce que le Sauveur a fait pour leur âme !

      Il était très enrichissant pour les disciples de Jésus de partager leur expérience spirituelle avec les autres, et d’en témoigner autour d’eux.

      Jean 12

      Actes 11

      1

      La défense de Pierre. (Actes 11:1-18)
      Le succès de l'évangile à Antioche. (Actes 11:19-24)
      Les disciples appelés chrétiens, du secours est envoyé en Judée. (Actes 11:25-30)

      L'imperfection de la nature humaine se manifeste vraiment quand des personnes pieuses n’aiment pas entendre que la Parole de Dieu a été reçue, là où on s’y attendait le moins. Et nous sommes souvent enclins à hésiter à faire du bien à ceux qui, dans l’épreuve, n’aspirent qu’à être enseignés spirituellement. C'est un fléau et une grande erreur que de voir l'église « fermer ses portes », empêchant les bienfaits de la Grâce de se répandre sur ceux qui sont à Sa recherche.

      Pierre exposa aux frères de Judée, tous les faits survenus à Césarée. Nous devons en tout temps supporter les incompréhensions spirituelles de nos frères : au lieu de discourir vainement, sachons clairement leur exposer les motifs de nos divers agissements pour le Seigneur.

      Cette prédication de l’apôtre, sur le baptême du Saint-Esprit, était excellente. Alors que les hommes sont très attirés par tout ce qui les concerne, ils doivent toutefois prendre soin de ne pas résister à Dieu ; ceux qui aiment le Seigneur Le glorifieront, lorsqu'ils apprendront que c’est Lui qui a provoqué la repentance des pécheurs, pour leur donner la vie ! Le repentir est un don de Dieu ; non seulement Sa Grâce accepte la repentance du pécheur, mais Elle œuvre en lui puissamment ; la Grâce supprime notre « cœur de pierre » et nous en donne un de chair. Un esprit brisé est un véritable sacrifice offert à Dieu !

      19 Les premiers prédicateurs de l'Évangile à Antioche, ont été dispersés de Jérusalem par la persécution, de sorte que tout ce qui a été fait dans l'intention de blesser l'église, a en réalité, œuvré pour son bien : le courroux de l'homme contribuait à glorifier Dieu !

      Que doivent prêcher les serviteurs de Dieu, sinon Christ, Celui qui a été crucifié puis glorifié ensuite ? La prédication mentionnée dans ce texte était accompagnée de la Puissance divine. La main du Seigneur était sur ces nouveaux convertis, pour apporter la Bonne Nouvelle aux hommes ; ils ne pouvaient prêcher dans l’immédiat, qu'en public. Beaucoup crurent en ce témoignage ; ils furent convaincus par la Vérité qui émanait de l'Évangile. Ils se détournèrent de leur chemin insouciant et charnel, pour se consacrer à une vie sainte, céleste et spirituelle. Ils cessèrent d'adorer Dieu lors des cérémonies formelles, pour L'adorer en Esprit et en Vérité. Ils se tournèrent vers le Seigneur Jésus, qui désormais était tout pour eux.

      Telle était l'œuvre de la conversion qui s’opérait dans leur cœur ; il devrait en être de même pour chacun de nous. Cette conversion était le fruit de leur foi ; tous ceux qui croient sincèrement en Christ se tourneront vers Lui. Lorsque le Seigneur Jésus est prêché en toute simplicité, selon l'Écriture, tout concoure au succès de cette prédication ; lorsque les pécheurs sont amenés au Seigneur, ils se consacrent à la pratique du bien, ils possèdent une foi fervente, ils sont remplis du Saint-Esprit, et se réjouissent de la Grâce de Dieu qui leur est accordée.

      La foi de Barnabas était remarquable : il était rempli de la Grâce de Dieu et en portait les fruits, il œuvrait par amour !

      25 Jusqu'à présent, les partisans de Christ étaient appelés « disciples », c'est-à-dire, des étudiants, des élèves ; mais désormais, on les nomma « chrétiens ». En fait, ce nom signifie : « celui qui suit Christ », celui qui accepte la religion de Christ de tout son cœur, qui croit en Ses promesses, et a comme but principal de façonner sa vie sur Ses préceptes et Son exemple.

      Il est vrai que manifestement beaucoup prennent le nom de chrétien, sans que ce nom soit conforme à l’état de leur cœur. Mais prendre ce nom sans en saisir la réalité ne peut qu’aggraver notre culpabilité. Le fait d’annoncer simplement que l’on est chrétien, sans l’être de cœur, n’accordera ni profit, ni joie, alors que si l’on connaît véritablement Christ, on bénéficiera de ses promesses, à la fois pour le présent, comme pour le futur.

      « Agis, Seigneur, pour que les chrétiens puissent oublier tout autre Nom que le Tien, et s'aimer les uns les autres comme les véritables partisans de Christ doivent le faire ». Les chrétiens véritables aideront leurs frères qui sont dans l'affliction. Des « fruits spirituels » seront ainsi apportés aux pieds du Seigneur, pour Sa louange et Sa Gloire.

      Si l’ensemble de l'espèce humaine était composé de véritables chrétiens, tous pourraient s'entraider ! La terre entière serait alors semblable à une grande famille, dont chaque membre chercherait à servir son prochain avec bienveillance.

    • Lévitique 1

      2 de communiquer aux Israélites les prescriptions suivantes : « Quand l’un de vous veut offrir un animal en sacrifice au Seigneur, il peut le choisir dans un troupeau de gros ou de petit bétail.

      Lévitique 3

      1 « Si quelqu’un offre en sacrifice de communion une tête de gros bétail, il doit amener au sanctuaire un taureau ou une vache sans défaut ;
      2 il pose la main sur la tête de l’animal et l’égorge à l’entrée de la tente de la rencontre. Les prêtres, fils d’Aaron, aspergent de son sang les côtés de l’autel.
      3 On présente au Seigneur les morceaux suivants, qui lui sont réservés : toute la graisse qui recouvre les entrailles,
      4 les deux rognons avec la graisse qui y adhère ainsi qu’aux flancs, et le lobe du foie qu’on détache en même temps que les rognons.
      5 Les prêtres brûlent tous ces morceaux sur l’autel, avec le sacrifice complet placé sur les bûches enflammées. C’est un sacrifice consumé dont le Seigneur apprécie la fumée odorante.
      6 « Si quelqu’un offre au Seigneur en sacrifice de communion une tête de petit bétail, il doit prendre une bête sans défaut, mâle ou femelle.
      7 Si c’est un mouton, il le conduit au sanctuaire ;
      8 il pose la main sur sa tête et l’égorge devant la tente. Les prêtres aspergent de son sang les côtés de l’autel.
      9 On présente au Seigneur les morceaux gras suivants, qui lui sont réservés : la queue tout entière, qu’on détache de la colonne vertébrale, toute la graisse qui recouvre les entrailles,
      10 les deux rognons avec la graisse qui y adhère ainsi qu’aux flancs, et le lobe du foie qu’on détache en même temps que les rognons.
      11 Le prêtre brûle tous ces morceaux sur l’autel. C’est une nourriture consumée pour le Seigneur.
      12 « Si quelqu’un offre un bouc ou une chèvre, il conduit l’animal au sanctuaire ;
      13 il pose la main sur sa tête et l’égorge devant la tente. Les prêtres aspergent de son sang les côtés de l’autel.
      14 On présente au Seigneur les morceaux suivants, qui lui sont réservés : toute la graisse qui recouvre les entrailles,
      15 les deux rognons avec la graisse qui y adhère ainsi qu’aux flancs, et le lobe du foie qu’on détache en même temps que les rognons.
      16 Le prêtre brûle tous ces morceaux sur l’autel. C’est une nourriture consumée à la fumée odorante. « Toutes les parties grasses sont réservées au Seigneur.
      17 C’est pourquoi, en tout temps et quel que soit l’endroit où vous habiterez, vous observerez la prescription suivante : Vous ne consommerez ni les morceaux gras, ni le sang d’un animal. »

      Luc 1

      1 Cher Théophile, Plusieurs personnes ont essayé d’écrire le récit des événements qui se sont passés parmi nous.
      4 Je le fais pour que tu puisses reconnaître la vérité des enseignements que tu as reçus.

      Luc 10

      1 Après cela, le Seigneur choisit soixante-douze autres hommes et les envoya deux par deux devant lui dans toutes les villes et tous les endroits où lui-même devait se rendre.
      2 Il leur dit : « La moisson à faire est grande, mais il y a peu d’ouvriers pour cela. Priez donc le propriétaire de la moisson d’envoyer davantage d’ouvriers pour la faire.
      3 En route ! Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.
      4 Ne prenez ni bourse, ni sac, ni chaussures ; ne vous arrêtez pas en chemin pour saluer quelqu’un.
      5 Quand vous entrerez dans une maison, dites d’abord : “Paix à cette maison.”
      6 Si un homme de paix habite là, votre souhait de paix reposera sur lui ; sinon, retirez votre souhait de paix.
      7 Demeurez dans cette maison-là, mangez et buvez ce que l’on vous y donnera, car l’ouvrier a droit à son salaire. Ne passez pas de cette maison dans une autre.
      8 Quand vous entrerez dans une ville et que l’on vous recevra, mangez ce que l’on vous présentera ;
      9 guérissez les malades de cette ville et dites à ses habitants : “Le Royaume de Dieu s’est approché de vous.”
      10 Mais quand vous entrerez dans une ville et que l’on ne vous recevra pas, allez dans les rues et dites à tous :
      11 “Nous secouons contre vous la poussière même de votre ville qui s’est attachée à nos pieds. Pourtant, sachez bien ceci : le Royaume de Dieu s’est approché de vous.”
      12 Je vous le déclare : au jour du Jugement les habitants de Sodome seront traités moins sévèrement que les habitants de cette ville-là. »
      13 « Malheur à toi, Chorazin ! Malheur à toi, Bethsaïda ! Car si les miracles qui ont été accomplis chez vous l’avaient été à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que leurs habitants auraient pris le deuil, se seraient assis dans la cendre et auraient changé de comportement.
      14 C’est pourquoi, au jour du Jugement, Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous.
      15 Et toi, Capernaüm, crois-tu que tu t’élèveras jusqu’au ciel ? Tu seras abaissée jusqu’au monde des morts. »
      16 Il dit encore à ses disciples : « Celui qui vous écoute, m’écoute ; celui qui vous rejette, me rejette ; et celui qui me rejette, rejette celui qui m’a envoyé. »
      17 Les soixante-douze envoyés revinrent pleins de joie et dirent : « Seigneur, même les esprits mauvais nous obéissent quand nous leur donnons des ordres en ton nom ! »
      18 Jésus leur répondit : « Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair.
      19 Écoutez : je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions et d’écraser toute la puissance de l’ennemi, et rien ne pourra vous faire du mal.
      20 Mais ne vous réjouissez pas de ce que les esprits mauvais vous obéissent ; réjouissez-vous plutôt de ce que vos noms sont écrits dans les cieux. »
      21 A ce moment même, Jésus fut rempli de joie par le Saint-Esprit et s’écria : « O Père, Seigneur du ciel et de la terre, je te remercie d’avoir révélé aux petits ce que tu as caché aux sages et aux gens instruits. Oui, Père, tu as bien voulu qu’il en soit ainsi.
      22 « Mon Père m’a remis toutes choses. Personne ne sait qui est le Fils si ce n’est le Père, et personne ne sait qui est le Père si ce n’est le Fils et ceux à qui le Fils veut bien le révéler. »
      23 Puis Jésus se tourna vers ses disciples et leur dit à eux seuls : « Heureux êtes-vous de voir ce que vous voyez !
      24 Car, je vous le déclare, beaucoup de prophètes et de rois ont désiré voir ce que vous voyez, mais ne l’ont pas vu, et entendre ce que vous entendez, mais ne l’ont pas entendu. »
      25 Un maître de la loi intervint alors. Pour tendre un piège à Jésus, il lui demanda : « Maître, que dois-je faire pour recevoir la vie éternelle ? »
      26 Jésus lui dit : « Qu’est-il écrit dans notre loi ? Qu’est-ce que tu y lis ? »
      27 L’homme répondit : «  “Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence.” Et aussi : “Tu dois aimer ton prochain comme toi-même.” »
      28 Jésus lui dit alors : « Tu as bien répondu. Fais cela et tu vivras. »
      29 Mais le maître de la loi voulait justifier sa question. Il demanda donc à Jésus : « Qui est mon prochain ? »
      30 Jésus répondit : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho lorsque des brigands l’attaquèrent, lui prirent tout ce qu’il avait, le battirent et s’en allèrent en le laissant à demi-mort.
      31 Il se trouva qu’un prêtre descendait cette route. Quand il vit l’homme, il passa de l’autre côté de la route et s’éloigna.
      32 De même, un lévite arriva à cet endroit, il vit l’homme, passa de l’autre côté de la route et s’éloigna.
      33 Mais un Samaritain, qui voyageait par là, arriva près du blessé. Quand il le vit, il en eut profondément pitié.
      34 Il s’en approcha encore plus, versa de l’huile et du vin sur ses blessures et les recouvrit de pansements. Puis il le plaça sur sa propre bête et le mena dans un hôtel, où il prit soin de lui.
      35 Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, les donna à l’hôtelier et lui dit : “Prends soin de cet homme ; lorsque je repasserai par ici, je te paierai moi-même ce que tu auras dépensé en plus pour lui.” »
      36 Jésus ajouta : « Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de l’homme attaqué par les brigands ? »
      37 Le maître de la loi répondit : « Celui qui a été bon pour lui. » Jésus lui dit alors : « Va et fais de même. »
      38 Tandis que Jésus et ses disciples étaient en chemin, il entra dans un village où une femme, appelée Marthe, le reçut chez elle.
      39 Elle avait une sœur, appelée Marie, qui, après s’être assise aux pieds du Seigneur, écoutait ce qu’il enseignait.
      40 Marthe était très affairée à tout préparer pour le repas. Elle survint et dit : « Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma sœur me laisse seule pour accomplir tout le travail ? Dis-lui donc de m’aider. »
      41 Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses,
      42 mais une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, qui ne lui sera pas enlevée. »

      Luc 16

      19 « Il y avait une fois un homme riche qui s’habillait des vêtements les plus fins et les plus coûteux et qui, chaque jour, vivait dans le luxe en faisant de bons repas.

      Luc 24

      13 Ce même jour, deux disciples se rendaient à un village appelé Emmaüs, qui se trouvait à environ deux heures de marche de Jérusalem.
      27 Puis il leur expliqua ce qui était dit à son sujet dans l’ensemble des Écritures, en commençant par les livres de Moïse et en continuant par tous les livres des Prophètes.
      28 Quand ils arrivèrent près du village où ils se rendaient, Jésus fit comme s’il voulait poursuivre sa route.
      29 Mais ils le retinrent en disant : « Reste avec nous ; le jour baisse déjà et la nuit approche. » Il entra donc pour rester avec eux.
      30 Il se mit à table avec eux, prit le pain et remercia Dieu ; puis il rompit le pain et le leur donna.
      31 Alors, leurs yeux s’ouvrirent et ils le reconnurent ; mais il disparut de devant eux.
      32 Ils se dirent l’un à l’autre : « N’y avait-il pas comme un feu qui brûlait au-dedans de nous quand il nous parlait en chemin et nous expliquait les Écritures ? »
      35 Et eux-mêmes leur racontèrent ce qui s’était passé en chemin et comment ils avaient reconnu Jésus au moment où il rompait le pain.

      Jean 12

      30 Mais Jésus leur déclara : « Ce n’est pas pour moi que cette voix s’est fait entendre, mais pour vous.

      Actes 11

      1 Les apôtres et les frères qui étaient en Judée apprirent que les non-Juifs avaient aussi reçu la parole de Dieu.
      2 Quand Pierre revint à Jérusalem, les croyants d’origine juive le critiquèrent
      3 en disant : « Tu es entré chez des gens non circoncis et tu as mangé avec eux ! »
      4 Alors Pierre leur raconta en détail tout ce qui s’était passé. Il leur dit :
      5 « J’étais dans la ville de Jaffa et je priais, lorsque j’eus une vision. Je vis quelque chose qui descendait vers moi : une sorte de grande nappe, tenue aux quatre coins, qui s’abaissait du ciel et qui vint tout près de moi.
      6 Je regardai attentivement à l’intérieur et vis des animaux quadrupèdes, des bêtes sauvages, des reptiles et des oiseaux.
      7 J’entendis alors une voix qui me disait : “Debout, Pierre, tue et mange !”
      8 Mais je répondis : “Oh non ! Seigneur, car jamais rien d’interdit ou d’impur n’est entré dans ma bouche.”
      9 La voix se fit de nouveau entendre du ciel : “Ne considère pas comme impur ce que Dieu a déclaré pur.”
      10 Cela se produisit trois fois, puis tout fut remonté dans le ciel.
      11 Or, au même moment, trois hommes arrivèrent à la maison où nous étions : ils m’avaient été envoyés de Césarée.
      12 L’Esprit Saint me dit de partir avec eux sans hésiter. Les six frères que j’ai amenés ici m’ont accompagné à Césarée et nous sommes tous entrés dans la maison de Corneille.
      13 Celui-ci nous raconta comment il avait vu un ange qui se tenait dans sa maison et qui lui disait : “Envoie des hommes à Jaffa pour en faire venir Simon, surnommé Pierre.
      14 Il te dira des paroles qui t’apporteront le salut, à toi, ainsi qu’à toute ta famille.”
      15 Je commençais à parler, lorsque le Saint-Esprit descendit sur eux, tout comme il était descendu sur nous au début.
      16 Je me souvins alors de ce que le Seigneur avait dit : “Jean a baptisé avec de l’eau, mais vous, vous serez baptisés avec le Saint-Esprit.”
      17 Dieu leur a accordé ainsi le même don que celui qu’il nous a fait quand nous avons cru au Seigneur Jésus-Christ : qui étais-je donc pour m’opposer à Dieu ? »
      18 Après avoir entendu ces mots, tous se calmèrent et louèrent Dieu en disant : « C’est donc vrai, Dieu a donné aussi à ceux qui ne sont pas juifs la possibilité de changer de comportement et de recevoir la vraie vie. »
      19 La persécution qui survint au moment où Étienne fut tué obligea les croyants à se disperser. Certains d’entre eux s’en allèrent jusqu’en Phénicie, à Chypre et à Antioche, mais ils ne prêchaient la parole de Dieu qu’aux Juifs.
      20 Cependant, quelques croyants, qui étaient de Chypre et de Cyrène, se rendirent à Antioche et s’adressèrent aussi à des non-Juifs en leur annonçant la Bonne Nouvelle du Seigneur Jésus.
      21 La puissance du Seigneur était avec eux, de sorte qu’un grand nombre de personnes crurent et se convertirent au Seigneur.
      22 Les membres de l’Église de Jérusalem apprirent cette nouvelle. Ils envoyèrent alors Barnabas à Antioche.
      23 Lorsqu’il fut arrivé et qu’il vit comment Dieu avait béni les croyants, il s’en réjouit et les encouragea tous à demeurer résolument fidèles au Seigneur.
      24 Barnabas était en effet un homme bon, rempli du Saint-Esprit et de foi. Un grand nombre de personnes furent gagnées au Seigneur.
      25 Barnabas partit ensuite pour Tarse afin d’y chercher Saul.
      26 Quand il l’eut trouvé, il l’amena à Antioche. Ils passèrent tous deux une année entière dans cette Église et instruisirent dans la foi un grand nombre de personnes. C’est à Antioche que, pour la première fois, les disciples furent appelés chrétiens.
      27 En ce temps-là, des prophètes se rendirent de Jérusalem à Antioche.
      28 L’un d’eux, nommé Agabus, guidé par l’Esprit Saint, se mit à annoncer qu’il y aurait bientôt une grande famine sur toute la terre. – Elle eut lieu, en effet, à l’époque où Claude était empereur. –
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