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LUC

Compagnon de saint Paul, considéré par la tradition unanime de l'antiquité chrétienne comme l'auteur du 3 e évangile et du livre des Actes des Apôtres.

1.

Le nom de Luc.

Sa forme grecque dans le N.T., Loukâs, était très rare chez les anciens ; on l'a trouvée dans quelques inscriptions chrétiennes et saint Augustin nomme aussi un Lucas (Ép., 179, 1), mais c'est à peine si l'on connaît aujourd'hui deux ou trois inscriptions faisant foi de l'emploi de ce nom antérieurement à saint Luc (VGT, p. 381). Loukâs est selon toute apparence un diminutif à nuance familière, l'abréviation d'un nom de composition plus classique (comp. Silas =Silouanos ou Silvain, Épaphras =Épaphrodite, Nymphas =Nymphodore, Démas =Démétrius, etc.). Mais son origine est encore obscure. On y voit généralement un abrégé de Loukanos (qui depuis la seconde moitié du 1 er siècle supplanta peu à peu l'orthographe ancienne : Leukanos), transcription grecque du latin Lucanus Ce nom bien connu, qu'illustra le poète Lucain, neveu de Sénèque et contemporain de Néron, peut désigner un Lucanien, originaire de la province du S. de l'Italie appelée Lucanie, mais ce n'est pas une raison pour attribuer (comme Godet) cette origine à Luc : Lucain lui-même venait d'Andalousie. La forme Lucanus est employée par plusieurs manuscrits de la Vieille Version Latine dans le titre du 3e évangile : secundum Lucanum (=selon Lucanus), au lieu de la traduction habituelle : secundum Lucam ou de la formule grecque kata Loukân (=selon Luc) ; elle est gravée aussi sur le bas-relief d'un sarcophage d'Arles (V e siècle), dont un moulage est au musée de Saint-Germain, et qui porte les quatre noms d'évangélistes : Matteus, Marcus, Lucanus (non Lucas), Ioannes

Ces divers textes apportent sans doute des présomptions à la dérivation Lucanus-Lucas, mais sans en fournir, à vrai dire, une preuve décisive : Lucas pourrait aussi provenir d'autres noms, tels que Lucius, Lucilius, ou même Lucianus, et des arguments nouveaux sont plus favorables au premier de ces trois, Lucius, qui est, plus exactement, un prénom latin, fort répandu, porté même par plusieurs personnages bibliques (voir Lucius). Rendel Harris et Preuschen ont récemment découvert, dans une catène arménienne, sorte d'anthologie commentée des Actes des Apôtres datant du II° siècle, la mention du nom de l'auteur présumé : un des passages écrits dans tous les manuscrits à la première personne du pluriel ( « fragments en : nous » ; voir Actes des Apôtres) adopte ici la première personne du singulier, déterminée par un nom propre : « Mais [moi], Lucius, et ceux qui étaient avec moi, nous nous embarquâmes » ; même si cette leçon, absolument isolée dans tous les manuscrits connus, est sans autorité historique, elle fournit cependant un témoin à la forme du nom propre. Or, de son côté W. Ramsay a trouvé près d'Antioche de Pisidie, en 1911/1912, des inscriptions de l'époque romaine d'où il ressort que dans cette région les noms Loukâs et Loukios pouvaient alors être interchangeables. Leur équivalence ne suffit point, du reste, à justifier l'identification (proposée par Origène, etc.) de Luc avec l'un ou l'autre des deux Lucius du N.T. : l'un, sans doute, était de Cyrène (Ac 13:1), grande ville africaine qui possédait une bonne école de médecine, mais si c'était Luc lui-même nous aurions une phrase à la première personne dès le verset 2 : « Pendant que nous célébrions le culte du Seigneur et que nous jeûnions, le Saint-Esprit nous dit... » ; l'autre, parent de saint Paul (Ro 16:21), était évidemment juif, alors que Luc, comme on le verra, était grec. Au IV e siècle, les Constitutions Apostoliques (VI, 18:5) distinguent nettement de ces deux Lucius Luc l'évangéliste. Les inscriptions signalées par Ramsay laissent d'ailleurs une incertitude : si le personnage qu'elles appellent tantôt Loukios tantôt Loukâs était oriental ou grec, c'est un nom grec qu'il portait, sous sa forme officielle et sous sa forme intime ; mais s'il était citoyen de Rome, il portait le prénom romain officiel ainsi que sa forme abrégée. Cette deuxième conclusion tendrait à confirmer l'hypothèse souvent soutenue d'après laquelle Luc aurait été affranchi, peut-être grâce à son protecteur Théophile (voir ce mot).

En effet, les noms propres gréco-latins en âs (désinence contractée) étaient souvent donnés à des esclaves et des affranchis, dont un grand nombre sous l'empire durent leur affranchissement à leurs connaissances médicales : tels les médecins particuliers de Jules César et d'Auguste ; César avait même fait citoyens romains tous les médecins de Rome. Ce sont autant d'étroites analogies pour appuyer la possibilité que Luc le médecin eût ainsi obtenu la liberté civile avec la dignité civique ; cette vraisemblable conjecture est même indépendante de la dérivation controversée du nom d'affranchi, puisque l'appellation Lucanus est un nom romain aussi caractéristique que le prénom Lucius.

2.

Luc dans les épîtres.

Luc est nommé trois fois dans le N.T., et il est à remarquer que c'est dans les trois passages où saint Paul parle aussi de Marc (voir ce mot, parag. 6, 7) ; ainsi se trouvent rapprochés les deux disciples non apôtres en qui la tradition chrétienne a reconnu des évangélistes. Dans Col 4:14 et Phm 24, deux épîtres écrites au même moment, soit déjà dans la prison de Césarée (voir Colossiens, III), soit plutôt (comme nous le croyons) pendant la première captivité de Rome, le grand apôtre présente Luc d'abord avec sa qualité : « le médecin », puis comme un ami qui lui est très cher : « le bien-aimé », ensuite comme un de ses « compagnons d'oeuvre » (grec sunergoï, terme appliqué aussi à Marc, Aristarque et Démas dans Phm 1:24, comme à Marc, Aristarque et Jésus Justus dans Col 4:11, trad. : qui travaillent avec moi), et ceux-ci envoient avec Paul leurs salutations aux destinataires des deux épîtres adressées en même temps à la communauté de Colosses et au frère qui la reçoit chez lui, Philémon. Au cours de sa seconde captivité de Rome (voir Pastorales), Paul a de nouveau Luc auprès de lui, mais alors c'est son seul compagnon (2Ti 4:11), plusieurs autres étant en mission au loin ; quant à Démas, qui se trouvait avec Luc parmi les compagnons d'oeuvre dans les circonstances précédentes (Col 4:14, Phm 1:24), il a finalement abandonné l'apôtre et déserté l'évangélisation (2Ti 4:10).

De la remarque de Paul sur les trois « seuls » compagnons de travail « circoncis », c'est-à-dire Juifs d'origine (Col 4:11), il s'ensuit que Luc nommé 3 versets plus loin était d'origine païenne. Il est loisible de supposer, mais rien ne permet d'affirmer qu'il ait d'abord été prosélyte de la synagogue avant de devenir chrétien : un esprit cultivé, comme un médecin et comme l'auteur du 3 e évang, et des Actes, ne devait avoir aucune peine à se familiariser avec les coutumes et les Ecritures d'Israël, une fois converti au christianisme qui s'édifiait sur la base de la religion de l'A.T. ; de plus, un compagnon de Paul était bien placé pour apprendre à bientôt connaître la perspective entre les deux alliances. En tout cas, issu du paganisme, Luc ne doit donc pas être identifié, comme divers auteurs anciens et modernes l'ont cru, avec des personnages de race juive : il ne peut avoir été l'un des 70 (ou des 72) disciples dont Luc (Lu 10) est seul à mentionner la mission (Idée fausse qui, sans doute, a fait choisir la péricope Lu 10:1 et suivants pour l'évangile du jour de saint Luc évangéliste, dans le paroissien romain et dans le Prayer-Book anglais) ; ni le compagnon anonyme de Cléopas (voir ce mot) dans le tableau si vivant conservé seulement par Luc (Lu 24:13,35), mais qui dépeint clairement en ces deux hommes deux fidèles Juifs (Lu 24:27-32) ; ni le disciple Silas, l'un des judéo-chrétiens de Palestine les plus en vue (Ac 15:22), et qui aurait raconté, par exemple, dans ce chap. 15, le Synode de Jérusalem à la première personne, s'il n'était autre que Luc lui-même. D'ailleurs, une fois que nous aurons admis en Luc le traditionnel auteur du 3° évangile, le soin qu'il met dans sa préface à se distinguer des « témoins oculaires » du ministère du Seigneur (Lu 1:1 et suivants) exclut toute possibilité de le retrouver dans les évangiles, non seulement parmi les Israélites précités, mais aussi bien parmi les prosélytes grecs qui obtinrent de Philippe et d'André d'être amenés à Jésus (Jn 12:30 et suivant). C'est pourquoi l'on ne saurait trouver de « passages-nous » dans l'évangile de Luc : en définitive, Luc appartient à la seconde génération chrétienne et non à la première ; il fut disciple, non de Jésus, mais de saint Paul.

3.

Luc dans le livre des Actes.

C'est précisément en compagnon du grand missionnaire qu'il apparaît aussi, mais sans se nommer, dans le livre des Actes. Le constant témoignage des premiers siècles le désigne comme l'auteur de cet ouvrage d'histoire par lequel se continue son évangile. Même les critiques qui croient devoir distinguer entre un rédacteur final inconnu, ami de Théophile, et l'auteur de la plus importante de ses sources, reconnaissent généralement en celle-ci, en tout cas, l'oeuvre de Luc, récit des missions de Paul, dont il avait été témoin et qu'il relate donc en disant : « nous » (voir Actes des Apôtres, sources...). Où donc et comment se trouvent répartis ces passages écrits à la première personne du pluriel, qui vont nous renseigner sur quelques-unes des époques les plus importantes de la carrière de Luc ? Si l'on fait abstraction d'une variante du texte dit béta (Codex de Bèze, divers manuscrits latin, etc.) dans Ac 11:28 : « comme nous étions réunis, l'un d'eux, nommé Agabus, se leva, etc. », ce qui révélerait en l'auteur un membre de l'Église d'Antioche, --erreur manifeste au milieu d'un tableau strictement impersonnel « des disciples » de cette ville (verset 26-39), --les fragments à la tournure « nous » interrompent au moins trois fois la narration générale à la troisième personne :

à l'aller du second voyage, de Troas à Philippes (Ac 16:10,17) ;

au retour du troisième, de Philippes à Jérusalem (Ac 20 5-21:18) ;

pendant tout le voyage du prisonnier, de Césarée à Rome (Ac 27 1-28:16).

L'attribution traditionnelle de ces passages à Luc se confirme par la contre-épreuve, quand on cherche si quelque autre compagnon de Paul, plus ou moins connu comme tel par ses épîtres, ne se serait pas trouvé avec lui, plutôt que Luc, au cours de ces trois périodes : ce ne pourrait être Silas, car en ce cas il aurait écrit « nous » en d'autres longs morceaux (Ac 15 etc.) ; ni Timothée, car dans Ac 20:4 il était séparé du compagnon qui écrit « nous » ; ni Épaphrodite, car étant délégué vers Paul prisonnier à Rome (Php 2:25) il n'avait pas fait avec lui le voyage de Ac 27 ; ni Tite, car, bien que passé sous silence dans les Actes, il occupa auprès de l'apôtre une place si notoire (cf. Ga 2:1 et suivant, 2Co 2:13 7:6,13 8:6,23 12:18 Tit 1:4 etc. Voir Tite) que ses mémoires (s'il en avait écrit) n'auraient jamais pu dans l'Église être mis à l'actif d'un disciple plus obscur ; bref, pour que la tradition se soit décidément attachée, dans les milieux chrétiens, à un personnage de second plan comme Luc, c'est visiblement parce qu'il est en effet à l'origine de l'ouvrage.

En suivant donc les informations si précieuses de son journal de voyage fragmentaire complétées de leurs dates approximatives (voir Chronol. du N.T., II, 3), on s'aperçoit de la présence de Luc :

D'abord aux côtés de Paul à Troas, au moment où sa seconde mission (fin de l'an 4g), hésitante depuis la Phrygie, reçoit de l'appel du Macédonien une direction imprévue et tenue pour contraignante : (Ac 16:9 et suivant) Luc partage avec Paul la conviction que cet appel vient de Dieu ; il entre dans la petite troupe des évangélistes et raconte en témoin oculaire : la traversée jusqu'en Macédoine, l'arrivée à Philippes, la réunion des femmes, la réception de Lydie, l'importunité de la pauvre esclave que l'apôtre guérit ; puis, lorsque, sur la plainte des maîtres, Paul et Silas sont emprisonnés, Luc n'est pas englobé dans les mauvais traitements (Lu 16:19 et suivants) ; il semble être demeuré à Philippes, car il n'est plus question de lui pendant le reste du voyage, ni même pendant la plus grande partie du suivant (séjour de 3 ans de Paul à Éphèse, visite en Macédoine, 3 mois en Grèce).

Mais c'est encore à Philippes qu'on le retrouve, appartenant de nouveau à l'escorte missionnaire, au retour de ce troisième voyage (printemps 56), dont Luc décrit en témoin les émouvantes étapes, dominées par de sombres pressentiments : Troas, Milet (cependant, pas de pronom « nous » dans Ac 20:16,38), Tyr, Ptolémaïs, Césarée, Jérusalem, chez Mnason puis chez Jacques (Ac 21:18). Il est facile d'admettre qu'à ce point critique Luc n'ait pu suivre de près les troubles au temple juif, l'arrestation de Paul, ses comparutions successives et sa captivité de 2 ans à Césarée.

Mais ses notes de voyage reparaissent sitôt qu'est décidé le transfèrement du prisonnier devant le tribunal de César (Ac 27:1), et elles en rapportent avec une précision exceptionnelle les incidents mouvementés, difficultés de navigation, naufrage, hivernage a Malte, escales successives jusqu'à l'installation de Paul à Rome (Ac 28:16).

La plupart de ces renseignements historiques sur Luc se placent donc chronologiquement avant ceux que nous ont fournis les épîtres (ci-dessus, parag. 2) ; même, ils s'y placent tous si les ép. aux Col et à Philémon ont été écrites seulement pendant la captivité de Rome et non pas déjà pendant celle de Césarée. Durant les deux années d'immobilisation de l'apôtre à Césarée, il était facile à un de ses compagnons jouissant comme Luc d'une pleine liberté, de se documenter dans cette ville, à Jérusalem et dans le reste de la Palestine, en vue de l'ouvrage en deux volumes, évangile du Seigneur et actes de ses apôtres, que l'auteur devait présenter à Théophile comme le résultat d'une minutieuse enquête (Lu 1:1,4). Lorsqu'on accepte ainsi la conviction de l'antiquité chrétienne quant à la composition de ces deux livres par Luc le médecin (voir Évang, synopt., IV, 1, 2°, B), leurs caractères de forme et de fond fournissent de nouvelles indications sur la personne de l'auteur, en qui l'on voit un écrivain de race, de formation gréco-romaine et plus particulièrement grecque, qui ordonne tous ses récits en fonction de l'évangélisation de l'Empire, s'intéresse personnellement aux malades, aux malheureux, aux faibles, et subit la forte empreinte de la personnalité de saint Paul, sans toujours se rendre un compte très exact, semble-t-il, de l'immense portée révolutionnaire du paulinisme, mais sans jamais se départir d'un caractère égal et conciliant, plus désireux d'arrondir les angles que de les accuser (voir Luc [évangile de]).

4.

L'origine de Luc.

Quant à son pays d'origine, ses deux brusques apparitions dans les Act., avec le pronom « nous », ne pourraient-elles pas mettre le lecteur sur la voie ? La première fois, il surgit à propos de l'appel du Macédonien et se rend avec Paul à Philippes, où il demeure quand Paul repart ; la seconde fois, Paul se retrouve avec lui à Philippes ; sa façon de définir celle-ci dans sa narration : « la première ville du district de Macédoine » (Ac 16:12), prend évidemment position pour Philippes contre les cités voisines, Amphipolis et Thessalonique, qui lui disputaient alors le titre de « première » ; en ajoutant : « et une colonie romaine » (précision unique dans les Actes, alors qu'elle eût été aussi légitime pour Antioche de Pisidie, Lystre, Corinthe, etc.), ne trahirait-il pas une certaine fibre, pour ne pas dire fierté, patriotique ? On note encore, dans Ac 16:13, avec l'incertitude d'un ancien païen non initié aux pratiques juives : « nous pensions qu'on s'y rassemblait pour la prière », la connaissance des lieux qui amène pourtant les visiteurs juste au bon endroit. C'est pourquoi Renan déjà supposait Luc originaire de Philippes. Il aurait donc été macédonien. D'où l'ingénieuse hypothèse de Ramsay (St. Paul the Traveller, pp. 200ss), qui peut se concevoir ainsi : on sait que saint Paul, au cours de ses voyages, était quelquefois malade ; (cf. Ga 4:13,2Co 12:7) en arrivant à Troas au terme d'un itinéraire mouvementé à travers les hauts-plateaux anatoliens, il consulte un médecin, Luc : esprit ouvert, coeur sympathique, celui-ci, gagné d'emblée au message apostolique du nouveau venu (en admettant qu'il ne fût pas déjà chrétien), souhaite et demande ce message pour son pays de Macédoine ; ses suggestions finissent par se dresser dans un songe de l'apôtre, sous les traits d' « un certain homme macédonien » (grec anêr Ma-kédôn tis) qui l'appelle au secours, et que Paul reconnaît pour tel... parce qu'il le connaît : c'est Luc, dont il rêve parce que Dieu confirme ainsi Lui-même l'appel de l'homme (la Pechitto dit ici : « Passe en Macédoine et viens me secourir ! »). Voilà le signe attendu des directions de son Esprit ! Conséquence : « Aussitôt après cette vision de Paul, nous cherchâmes (le premier nous de Luc) à partir pour la Macédoine, convaincus que Dieu nous appelait à y prêcher l'Évangile » (Ac 16:10). Cette hypothèse de Ramsay est tenue pour improbable dans l'article Paul [ses voyages], parag. III

Sans doute, l'origine macédonienne de Luc est contredite par une très vieille et générale tradition qui le rattachait à Antioche de Syrie. Une sorte de biographie apocryphe (vers 225), annexée à divers manuscrits latin de l'évangile de Luc le dit : Syrien d'Antioche. Pourtant, Eusèbe (Mort en 340) n'est pas très explicite : « Luc étant par sa famille [plutôt que : par sa naissance ; grec g énos] de ceux qui sont d'Antioche » (H.E., III, 4:6). Cela « ne dit pas expressément qu'il y fût né, mais du moins qu'il y avait les droits et les devoirs résultant de l'origine » (Lagrange, Comment. Luc, p. XIII). Plus tard Jérôme (Mort en 420) dit : « Luc le médecin d'Antioche » (De vir. M., 7), et Isidore de Séville (Mort en 636) : « Luc, Syrien antiochien de nationalité, médecin de profession, etc. » (De vita et ob. sanct., 82). Mais cette tradition est à peu près abandonnée aujourd'hui, comme provenant vraisemblablement de la confusion entre Luc et le Lucius prosélyte d'Antioche (Ac 13:1), peut-être aussi d'une confusion entre le Théophile patron de Luc et l'évêque Théophile d'Antioche (Mort en 182). Quant à la connaissance que l'auteur des Ac aurait d'Antioche (Ac 11, Ac 13, Ac 15), loin d'être assez particulière pour révéler en lui un Antiochien, elle passe au contraire aux yeux des critiques pour une information de seconde main, de valeur moindre que celle des morceaux écrits à la première personne. De même l'argument que Luc aurait fait ses études médicales à Tarse, parce que la cité natale de l'apôtre possédait une école de médecine célèbre, pour intéressant qu'il puisse être, n'a pas de force probante : la science médicale était alors fort en honneur en bien des cités de culture hellénique.

Un certain nombre de critiques, enfin, ont cru retrouver Luc dans l'un des deux « frères » que saint Paul délégua de Macédoine, avec Tite, auprès des Corinthiens, pour terminer la collecte destinée à l'Église de Jérusalem (2Co 8:18-22). Il semble que les noms de ces deux hommes de confiance aient dû être exprimés par l'apôtre, et l'on se demande pour quel motif ils auraient pu disparaître dans les copies ultérieures de l'épître ; certains auteurs supposent qu'ils auraient démérité dans la suite (Bbl. Cent.). Une hypothèse désobligeante de cette nature n'est pourtant par contraignante dans l'état actuel de la question. Déjà Chrysostome et Jérôme voyaient Luc dans « le frère dont l'éloge est répandu dans les Églises à cause de ce qu'il a fait pour l'Évangile » (verset 18). Il ne faut pas, toutefois, faire de ces derniers mots une allusion à la rédaction par Luc du 3 e évangile, allusion impossible dans une lettre écrite vers 55/56, longtemps avant les évangiles ; c'est cette insoutenable interprétation qui s'est glissée dans le paroissien romain, où l'épître pour l'office de saint Luc évangéliste (18 octobre) modifie le texte de Paul par les termes que nous reproduisons en italiques : « Nous avons envoyé aussi notre frère Luc, qui est devenu célèbre dans toutes les Églises par l'Évangile qu'il a publié » (voir Évangile, pour les deux significations de ce mot). Indépendamment de cette explication singulièrement inexacte, il n'est nullement impossible que les compagnons de l'apôtre au retour du troisième voyage étant les délégués des diverses Églises, porteurs de leurs contributions respectives (cf. 2Co 8:18 et Ac 20:4 et suivants), Luc ait été l'un d'eux (voir le « nous » d'Ac 20:5 et suivant), ayant à son actif son témoignage de pagano-chrétien à l'Évangile, peut-être de beaux services de médecin chrétien, et sa collaboration avec l'apôtre des païens. Ceci viendrait appuyer son origine macédonienne, qui ne pouvait que renforcer son autorité de délégué d'une Église de Macédoine. Les anciens commentateurs qui conjecturaient Luc dans le premier de ces deux auxiliaires pensaient volontiers à Apollos pour le second ; mais Calvin préfère voir Luc dans ce second, considérant que le premier devait être Barnabas. Au reste, comme toujours en pareil cas, nombreuses ont été les suggestions pour assigner des noms connus à ces deux anonymes. L'hypothèse la plus digne d'attention, au sujet de l'éventuelle allusion à Luc lui-même dans 2Co 8:18, est celle qui prend au sens propre l'expression « le frère », et fait de Luc le propre frère de Tite nommé plus haut (verset 16 ; comp, aussi 2Co 12:18, où il faut lire : « avec Tite j'ai envoyé le frère » (=son frère ?), et non pas : « l'un de nos frères »). Cette étroite parenté entre Luc, auteur du livre des Actes, et Tite (voir ce mot), l'un des principaux disciples de saint Paul, contribuerait à rendre compte du silence total de ce livre, si étrange à l'égard d'un pareil collaborateur : l'écrivain aurait tu par modestie le nom et l'oeuvre de son frère comme s'il s'agissait de lui-même ; cette hypothèse, qui paraît ne se heurter à aucune impossibilité absolue, est soutenue par quelques autorités (Souter, etc.).

5.

Légendes sur Luc.

Pour le surplus, tout est pure légende, souvent contradictoire. Épiphane fait prêcher Luc « en Dalmatie et en Gaule, en Italie et en Macédoine, mais tout d'abord en Gaule » (Adv. Hoer., II, 51:11). D'après Jérôme et une vieille biographie latine, il ne se serait jamais marié. Une tradition qui a joui d'une grande fortune, jusqu'à nos jours, le gratifie du don de la peinture : d'après le plus ancien témoignage connu, celui d'un certain Théodore le Lecteur, de Constantinople, daté suivant les historiens soit du VIII e siècle soit, au plus tôt, du VI e, l'impératrice Eudoxie aurait envoyé à sa fille Pulchérie, épouse de Théodose II, un portrait (icône) de la « mère de Dieu » peint par « Luc l'apôtre » (Pères grecs, coll. Migne, 86:165) ; ce portrait aurait été porté à Venise en 1204, d'après une Histoire Ecclésiastique (2:43) de Nicéphore Calliste (XIV e siècle). En q8o, le ménologe du pape Basile II attribue aussi à Luc le portrait de la Vierge Marie ; dans la chapelle Pauline de Sainte-Marie-Majeure, à Rome, on en montre un très ancien attribué de même à Luc ; un autre, de la chapelle Saint-Laurent, a été certifié authentique par le pape Grégoire IX (1234), etc. Pourtant, saint Augustin, qui connaissait bien la Palestine, ignorait tout de telles oeuvres ; il avait nettement déclaré : « Nous ne connaissons pas le visage de la Vierge Marie » (De Trin., 8:5 - 7). C'est au figuré que Luc avait le droit de passer pour peintre, et en particulier pour l'auteur d'un portrait de la mère du Seigneur ; car il est bien vrai que nul mieux que le 3 e évangéliste n'a dépeint la mère dans l'évangile de l'enfance, ni le fils d'un bout à l'autre de sa carrière, et c'est aux tableaux si nombreux et si vivants des personnages, des scènes et des paraboles rédigées par saint Luc, que l'art chrétien doit les plus beaux trésors de son inspiration à travers les siècles. La vérité cachée dans cette tradition fausse se rapportait donc à la plume de l'évangéliste et non pas à son pinceau.

Divers témoignages, tout aussi sujets à caution, font mourir Luc à 74 ans, à 80 ou à 94, en Béotie, en Bithynie, en Achaïe, à Constantinople, etc. Une énumération oratoire de Grégoire de Nazianze semble en faire un martyr, mais le sens en est douteux. D'après Jérôme, ses restes auraient été transférés à Constantinople. On montre dans l'église de Sainte-Justine à Padoue son prétendu sarcophage, soi-disant rapporté de Constantinople. Jn L.

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      2 de donner aux Israélites les enseignements suivants : « Quand l’un de vous veut offrir un animal en sacrifice au SEIGNEUR, il peut le choisir parmi les bœufs, les moutons ou les chèvres.

      Lévitique 3

      1 « Si quelqu’un veut offrir en sacrifice de communion un animal pris dans le troupeau de bœufs, il doit amener un taureau ou une vache sans défaut devant le SEIGNEUR.
      2 Il pose la main sur la tête de l’animal et il l’égorge à l’entrée de la tente de la rencontre. Alors les prêtres, fils d’Aaron, versent le sang sur tous les côtés de l’autel.
      3 Voici les morceaux qu’un des prêtres présente au SEIGNEUR et qu’il brûle pour lui : la graisse qui entoure les intestins et l’estomac,
      4 les deux reins avec la graisse qui les enveloppe et qui tient aux côtés de l’animal, enfin, la meilleure partie du foie. On l’enlève avec les reins.
      5 Les prêtres brûlent tout cela sur l’autel en plus du sacrifice complet placé sur le bois qui brûle. C’est un sacrifice brûlé, et sa fumée de bonne odeur plaît au SEIGNEUR.
      6 « Si quelqu’un offre au SEIGNEUR un animal pris parmi les moutons et les chèvres, en sacrifice de communion, il doit présenter un animal sans défaut, mâle ou femelle.
      7 Si c’est un agneau, il le conduit devant le SEIGNEUR.
      8 Il met la main sur la tête de l’animal et il l’égorge devant la tente de la rencontre. Alors les fils d’Aaron versent le sang sur tous les côtés de l’autel.
      9 Voici les parties grasses qu’un des prêtres présente au SEIGNEUR et qu’il brûle pour lui : toute la queue coupée près de la colonne vertébrale, toute la graisse qui entoure les intestins et l’estomac,
      10 les deux reins avec la graisse qui les enveloppe et qui tient aux côtés de l’animal, enfin, la meilleure partie du foie. On l’enlève avec les reins.
      11 Le prêtre brûle tout cela sur l’autel. C’est de la nourriture brûlée pour le SEIGNEUR.
      12 « Si quelqu’un offre un bouc ou une chèvre, il présente l’animal devant le SEIGNEUR.
      13 Il pose la main sur la tête de l’animal et il l’égorge devant la tente de la rencontre. Alors les fils d’Aaron versent le sang sur tous les côtés de l’autel.
      14 Voici les morceaux qu’un des prêtres présente au SEIGNEUR et qu’il brûle pour lui : la graisse qui entoure les intestins et l’estomac,
      15 les deux reins avec la graisse qui les enveloppe et qui tient aux côtés de l’animal, enfin, la meilleure partie du foie. On l’enlève avec les reins.
      16 Le prêtre brûle tout cela sur l’autel. C’est de la nourriture brûlée, un sacrifice à la fumée de bonne odeur. « Toutes les parties grasses sont pour le SEIGNEUR.
      17 C’est pourquoi vous ne mangerez jamais la graisse ni le sang d’un animal. C’est une règle pour toujours. Vous la respecterez de génération en génération, partout où vous habiterez. »

      Luc 1

      1 Certains ont vu depuis le début ce que Dieu a fait chez nous. Ensuite, ils ont annoncé sa parole. Puis, ils nous ont raconté tout cela et beaucoup d’entre nous ont commencé à en écrire l’histoire.
      4 Ainsi, tu pourras voir que tu as reçu des enseignements solides.

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      1 Après cela, le Seigneur choisit 72 autres disciples. Il les envoie deux par deux devant lui, dans toutes les villes et tous les endroits où lui-même doit aller.
      2 Il leur dit : « Il y a une grande récolte à faire, mais les ouvriers ne sont pas assez nombreux. Demandez donc au propriétaire de la récolte d’envoyer encore des ouvriers pour faire sa récolte.
      3 Allez ! Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.
      4 N’emportez pas d’argent, pas de sac, pas de sandales. Sur le chemin, ne vous arrêtez pas pour saluer les gens.
      5 « Quand vous entrez dans une maison, dites d’abord : “Paix à cette maison !”
      6 Si un ami de la paix habite là, votre paix restera avec lui, sinon, elle reviendra à vous.
      7 Restez dans cette maison, mangez et buvez ce qu’on vous donne. En effet, l’ouvrier doit recevoir un salaire. Ne passez pas de maison en maison.
      8 Quand vous entrez dans une ville où les habitants vous reçoivent, mangez ce qu’on vous présente.
      9 Guérissez les malades qui sont là et dites à tous : “Maintenant le Royaume de Dieu est près de vous !”
      10 Mais quand vous entrez dans une ville où les habitants ne vous reçoivent pas, allez sur les places publiques et dites aux gens :
      11 “Nous enlevons même la poussière de votre ville qui est collée sous nos pieds, et nous vous la rendons ! Mais vous devez le savoir : le Royaume de Dieu est tout près de vous.”
      12 Oui, je vous le dis, le jour où Dieu jugera les gens, il sera moins sévère avec les habitants de Sodome qu’avec les habitants de cette ville ! »
      13 « Quel malheur pour toi, ville de Corazin ! Quel malheur pour toi, ville de Bethsaïda ! C’est chez vous que Dieu a fait des choses extraordinaires, et non à Tyr et à Sidon. S’il avait fait ces choses là-bas, leurs habitants auraient changé leur vie depuis longtemps. Ils l’auraient montré en prenant des sacs pour s’habiller et en mettant de la cendre sur leur corps !
      14 C’est pourquoi le jour où Dieu jugera les gens, il sera moins sévère avec les habitants de Tyr et de Sidon qu’avec vous !
      15 « Et toi, ville de Capernaüm, est-ce que Dieu te fera monter jusqu’au ciel ? Au contraire, il te fera descendre chez les morts ! »
      16 Jésus dit encore à ses disciples : « Si une personne vous écoute, c’est moi qu’elle écoute. Si une personne ne vous reçoit pas, c’est moi qu’elle ne reçoit pas. Et si elle ne me reçoit pas, elle ne reçoit pas celui qui m’a envoyé. »
      17 Ensuite, les 72 disciples reviennent. Ils sont pleins de joie et ils disent : « Seigneur, même les esprits mauvais nous obéissent, quand nous leur donnons des ordres en ton nom ! »
      18 Jésus leur dit : « Je voyais Satan qui tombait du ciel comme un éclair.
      19 Écoutez ! Je vous ai donné le pouvoir de marcher sans danger sur les serpents et les scorpions, et d’écraser toute la puissance de l’esprit mauvais. Rien ne pourra vous faire du mal.
      20 Pourtant, ne soyez pas joyeux parce que les esprits mauvais vous obéissent, mais soyez joyeux parce que Dieu a écrit votre nom dans les cieux ! »
      21 Au même moment, Jésus est rempli de joie par l’Esprit Saint. Il dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je te dis merci. En effet, ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as fait connaître aux petits. Oui, Père, tu l’as bien voulu.
      22 « Mon Père m’a tout donné. Personne ne connaît le Fils, sauf le Père. Personne ne connaît le Père, sauf le Fils. Mais le Fils veut montrer le Père à d’autres pour qu’ils le connaissent aussi. »
      23 Ensuite, Jésus se tourne vers ses disciples et il leur dit, à eux seuls : « Vous êtes heureux de voir ce que vous voyez !
      24 Oui, je vous le dis : beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous voyez, mais ils ne l’ont pas vu ! Ils ont voulu entendre ce que vous entendez, mais ils ne l’ont pas entendu ! »
      25 Alors un maître de la loi arrive. Il veut tendre un piège à Jésus et lui demande : « Maître, qu’est-ce que je dois faire pour recevoir la vie avec Dieu pour toujours ? »
      26 Jésus lui dit : « Qu’est-ce qui est écrit dans la loi ? Comment est-ce que tu le comprends ? »
      27 L’homme répond : « Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de tout ton être, de toute ta force et de toute ton intelligence. Et tu dois aimer ton prochain comme toi-même. »
      28 Jésus lui dit : « Tu as bien répondu. Fais cela et tu vivras. »
      29 Mais le maître de la loi veut montrer que sa question est juste. Il demande à Jésus : « Et qui est mon prochain ? »
      30 Jésus répond : « Un homme descend de Jérusalem à Jéricho. Des bandits l’attaquent. Ils lui prennent ses vêtements, ils le frappent et ils s’en vont en le laissant à moitié mort.
      31 Par hasard, un prêtre descend aussi sur cette route. Quand il voit l’homme, il passe de l’autre côté de la route et continue son chemin.
      32 Un lévite fait la même chose. Il arrive à cet endroit, il voit l’homme, il passe de l’autre côté de la route et continue son chemin.
      33 Mais un Samaritain en voyage arrive près de l’homme. Il le voit, et son cœur est plein de pitié pour lui.
      34 Il s’approche, il verse de l’huile et du vin sur ses blessures et il lui met des bandes de tissu. Ensuite, il le fait monter sur sa bête, il l’emmène dans une maison pour les voyageurs et il s’occupe de lui.
      35 Le jour suivant, le Samaritain sort deux pièces d’argent, il les donne au propriétaire de la maison, et il lui dit : “Occupe-toi de cet homme. Ce que tu dépenseras en plus pour lui, je le rembourserai moi-même quand je reviendrai par ici.” »
      36 Et Jésus demande : « À ton avis, lequel des trois voyageurs a été le prochain de l’homme attaqué par les bandits ? »
      37 Le maître de la loi répond : « C’est celui qui a été bon pour lui. » Alors Jésus lui dit : « Va, et toi aussi, fais la même chose ! »
      38 Jésus est en route avec ses disciples. Il entre dans un village. Là, une femme qui s’appelle Marthe le reçoit dans sa maison.
      39 Elle a une sœur qui s’appelle Marie. Marie s’assoit aux pieds du Seigneur et elle écoute ce qu’il dit.
      40 Marthe est très occupée par tout ce qu’il faut préparer. Elle vient auprès de Jésus et elle lui dit : « Seigneur, ma sœur me laisse seule pour tout préparer, cela ne te fait rien ? Dis-lui donc de m’aider ! »
      41 Le Seigneur lui répond : « Marthe, Marthe, tu es inquiète et tu as du souci pour beaucoup de choses,
      42 mais une seule est nécessaire. Marie a choisi ce qui est vraiment bon, et personne ne lui enlèvera cela. »

      Luc 16

      19 Ensuite Jésus raconte cette histoire : « Il y a un homme riche qui s’habille avec des vêtements très beaux et très chers. Chaque jour, il fait une grande fête.

      Luc 24

      13 Le même jour, deux disciples vont à un village appelé Emmaüs. C’est à deux heures de marche de Jérusalem.
      27 Et Jésus leur explique ce que les Livres Saints disent à son sujet. Il commence par les livres de Moïse, ensuite, il continue par tous les livres des prophètes.
      28 Ils arrivent près du village où les disciples devaient aller. Jésus fait semblant d’aller plus loin.
      29 Mais les deux hommes lui disent en insistant : « Reste avec nous ! C’est le soir et bientôt il va faire nuit. » Jésus entre dans la maison pour rester avec eux.
      30 Il se met à table avec eux. Il prend le pain et dit la prière de bénédiction. Ensuite, il partage le pain et il le leur donne.
      31 Alors, les disciples voient clair et ils reconnaissent Jésus. Mais, au même moment, Jésus disparaît.
      32 Ils se disent l’un à l’autre : « Oui, il y avait comme un feu dans notre cœur, pendant qu’il nous parlait sur la route et nous expliquait les Livres Saints ! »
      35 Les deux disciples leur racontent ce qui s’est passé sur la route et ils disent : « Nous avons reconnu Jésus quand il a partagé le pain. »

      Jean 12

      30 Mais Jésus dit : « Ce n’est pas pour moi que cette voix a parlé, mais c’est pour vous.

      Actes 11

      1 Les apôtres et les croyants qui sont en Judée apprennent ceci : ceux qui ne sont pas juifs ont reçu, eux aussi, la parole de Dieu.
      2 Quand Pierre revient à Jérusalem, les croyants d’origine juive se mettent à discuter avec lui.
      3 Ils lui disent : « Tu es entré chez des gens qui ne sont pas circoncis et tu as mangé avec eux ! »
      4 Alors Pierre raconte tout ce qui s’est passé depuis le début. Il leur dit :
      5 « J’étais dans la ville de Joppé et je priais. J’ai vu quelque chose qui venait de Dieu. Un objet est descendu vers moi. Il ressemblait à une grande toile qu’on tenait par les quatre coins. Elle est descendue du ciel et elle est arrivée jusqu’à moi.
      6 J’ai regardé avec attention ce qu’il y avait dans la toile, et j’ai vu des animaux à quatre pattes, des animaux qui rampent sur la terre et des oiseaux.
      7 J’ai entendu une voix qui me disait : “Pierre, lève-toi ! Tue et mange !”
      8 J’ai répondu : “Non, Seigneur ! Aucune nourriture interdite ou impure n’est jamais entrée dans ma bouche.”
      9 Une deuxième fois, j’ai entendu la voix qui venait du ciel. Elle disait : “Ce que Dieu a rendu pur, ne dis pas que c’est interdit !”
      10 Cela s’est produit trois fois, ensuite tout est remonté dans le ciel.
      11 Au même moment, trois hommes sont arrivés à la maison où j’étais. On les avait envoyés de Césarée pour me faire venir.
      12 L’Esprit Saint m’a dit : “Pars avec eux sans hésiter.” Les six frères que j’ai amenés ici m’ont accompagné à Césarée, et nous sommes entrés dans la maison de Corneille.
      13 Voici ce que Corneille nous a raconté : “J’ai vu un ange dans ma maison. Il m’a dit : Envoie des hommes à Joppé pour faire venir Simon qu’on appelle aussi Pierre.
      14 Il te dira les paroles par lesquelles Dieu va te sauver, toi et toute ta famille.”
      15 Après cela, moi, Pierre, j’ai commencé à parler à Corneille et aux autres. Pendant que je parlais, l’Esprit Saint est descendu sur eux, comme il est descendu sur nous au début.
      16 Je me suis souvenu de cette parole du Seigneur : “Jean a baptisé avec de l’eau. Mais vous, vous serez baptisés dans l’Esprit Saint.”
      17 Dieu leur a fait le même don qu’à nous quand nous avons cru au Seigneur Jésus-Christ. Donc, est-ce que moi, je pouvais empêcher Dieu d’agir ? »
      18 En entendant ces paroles, les croyants deviennent plus calmes. Ils disent : « Gloire à Dieu ! Oui, c’est vrai, ceux qui ne sont pas juifs peuvent aussi changer leur vie et entrer dans la vraie vie ! C’est Dieu qui leur donne cela. »
      19 Après la mort d’Étienne, on a commencé à faire souffrir les croyants, et ils sont partis de tous les côtés. Ils sont allés jusqu’en Phénicie, à Chypre et à Antioche, mais ils ont annoncé la parole de Dieu seulement aux Juifs.
      20 Pourtant, certains parmi eux, de Chypre et de Cyrène, viennent à Antioche, et ils annoncent la Bonne Nouvelle du Seigneur Jésus à des gens qui ne sont pas juifs.
      21 La puissance du Seigneur est avec eux, c’est pourquoi beaucoup deviennent croyants et se tournent vers le Seigneur.
      22 Les membres de l’Église de Jérusalem apprennent cela, alors ils envoient Barnabas à Antioche.
      23 Barnabas arrive et il voit que Dieu montre son amour de mille manières aux croyants. Il en est très heureux, il les encourage tous à rester fidèles au Seigneur de tout leur cœur.
      24 En effet, Barnabas est un homme bon, rempli d’Esprit Saint et de foi. Un grand nombre de personnes s’unissent ainsi au Seigneur.
      25 Ensuite, Barnabas part pour la ville de Tarse, il va chercher Saul.
      26 Il le trouve et l’emmène à Antioche de Syrie. Tous les deux passent une année entière dans cette Église. Ils enseignent beaucoup de monde. Et c’est à Antioche que, pour la première fois, les disciples sont appelés chrétiens.
      27 Un jour, des prophètes viennent de Jérusalem à Antioche.
      28 L’un d’eux s’appelle Agabus. Poussé par l’Esprit Saint, il annonce qu’il va bientôt y avoir une grande famine sur toute la terre. Et cette famine a lieu en effet au temps où Claude est empereur.
      29 Alors les disciples décident ceci : chacun va donner ce qu’il peut pour qu’on l’envoie aux croyants qui habitent en Judée.
      30 Les disciples font cela. Ils envoient leurs dons aux anciens de Judée par l’intermédiaire de Barnabas et de Saul.

      Actes 13

      1 Dans l’Église d’Antioche de Syrie, il y a des prophètes et des hommes qui enseignent. Ce sont Barnabas, Siméon appelé le Noir, Lucius de Cyrène, Manaën, qui a été élevé avec Hérode Antipas, et enfin Saul.
      2 Un jour, ils sont réunis pour prier le Seigneur et ils jeûnent. Alors l’Esprit Saint leur dit : « Mettez à part Barnabas et Saul pour faire le travail que je vais leur demander. »
      3 Ils continuent à jeûner et à prier. Ensuite, ils posent les mains sur la tête de Barnabas et de Saul et ils les laissent partir.
      4 Donc, l’Esprit Saint envoie Barnabas et Saul. Ils vont à Séleucie et, de là, ils prennent le bateau pour l’île de Chypre.
      5 Ils arrivent à Salamine et ils annoncent la parole de Dieu dans les maisons de prière des Juifs. Jean-Marc est avec eux pour les aider.
      6 Ils traversent toute l’île et arrivent à Paphos. Là, ils rencontrent un Juif appelé Bar-Jésus. Celui-ci pratique la magie et veut faire croire qu’il est prophète.
      7 Il vit dans le palais du gouverneur Sergius Paulus. Ce gouverneur est un homme intelligent. Il fait venir Barnabas et Saul, parce qu’il veut entendre la parole de Dieu.
      8 Mais Élymas (c’est le nom grec du magicien) est contre Barnabas et Saul, il ne veut pas que le gouverneur devienne croyant.
      9 Saul, appelé aussi Paul, est rempli de l’Esprit Saint. Alors il regarde Élymas
      10 et lui dit : « Espèce de menteur, tu trompes tout le monde ! Fils de Satan, tu es contre tout ce qui est bon ! La volonté du Seigneur est droite et toi, tu la rends toute tordue ! Est-ce que tu vas arrêter ?
      11 Maintenant, écoute, tu vas devenir aveugle. Pendant un certain temps, tu ne verras plus la lumière du soleil. » Aussitôt, tout devient sombre pour Élymas, il est dans la nuit, il tourne en rond, il cherche quelqu’un pour le conduire par la main.
      12 Le gouverneur voit ce qui est arrivé et devient croyant. En effet, l’enseignement au sujet du Seigneur l’a touché profondément.
      13 Paul et ceux qui l’accompagnent prennent le bateau à Paphos et ils vont à Pergé en Pamphylie. Alors Jean-Marc les quitte et retourne à Jérusalem.
      14 Ensuite, Paul et Barnabas quittent Pergé et ils arrivent à Antioche de Pisidie. Le jour du sabbat, ils entrent dans la maison de prière des Juifs et ils s’assoient.
      15 On fait la lecture dans les livres de la loi et des prophètes. Puis les chefs de la maison de prière disent à Paul et Barnabas : « Frères, est-ce que vous voulez dire quelques mots aux gens pour les encourager ? Vous pouvez parler ! »
      16 Paul se lève, il fait signe de la main et dit : « Israélites et vous qui adorez Dieu, écoutez-moi !
      17 Le Dieu de notre peuple Israël a choisi nos ancêtres. Il a fait grandir ce peuple pendant qu’il vivait à l’étranger en Égypte. Ensuite, Dieu l’a fait sortir d’Égypte par sa puissance.
      18 Pendant à peu près 40 ans, il a pris soin de son peuple dans le désert.
      19 Il a détruit sept nations dans le pays de Canaan et il a donné leurs terres comme propriété à notre peuple.
      20 Tout cela a duré à peu près 450 ans. Puis Dieu a donné des chefs à nos ancêtres, jusqu’à l’époque du prophète Samuel.
      21 Ensuite nos ancêtres ont demandé un roi, et Dieu leur a donné Saül, le fils de Quich, de la tribu de Benjamin. Saül a été roi pendant 40 ans.
      22 « Après cela, Dieu l’a rejeté et il a donné David comme roi à nos ancêtres. Dieu parle de David en disant : “J’ai trouvé David, le fils de Jessé. C’est un homme qui me plaît, il fera tout ce que je veux.”
      23 Dans la famille de David, Dieu a fait naître, comme il l’avait promis, un Sauveur pour le peuple d’Israël : c’est Jésus.
      24 Avant que Jésus vienne, Jean-Baptiste a lancé cet appel à tout le peuple d’Israël : “Faites-vous baptiser, pour montrer que vous voulez changer votre vie !”
      25 À la fin de sa mission, Jean-Baptiste disait : “À votre avis, qui suis-je ? Je ne suis pas le Messie ! Mais écoutez, il vient après moi, et je ne suis pas digne de lui enlever ses sandales.” » Paul dit encore :
      26 « Frères, c’est à nous tous que Dieu envoie cette parole pour nous sauver. Il l’envoie à vous, les enfants d’Abraham, et à vous qui adorez Dieu.
      27 Les habitants de Jérusalem et leurs chefs n’ont pas compris qui est Jésus. Ils n’ont pas compris les paroles des prophètes qu’on lit chaque sabbat. Mais ils ont fait ce que ces prophètes annonçaient : ils ont condamné Jésus.
      28 Ils n’ont pas trouvé de raison pour le faire mourir, pourtant, ils ont demandé à Pilate de le tuer.
      29 Ils ont fait tout ce que les Livres Saints annonçaient au sujet de Jésus. Ensuite, ils l’ont descendu de la croix et ils l’ont mis dans une tombe.
      30 Mais Dieu l’a réveillé de la mort,
      31 et pendant plusieurs jours, Jésus s’est montré à ceux qui l’avaient accompagné de la Galilée jusqu’à Jérusalem. Maintenant, ils sont les témoins de Jésus devant le peuple.
      32 Et nous, nous vous annonçons cette Bonne Nouvelle : ce que Dieu a promis à nos ancêtres,
      33 il l’a fait pour nous, leurs enfants, il a relevé Jésus de la mort. On lit dans le Psaume 2 : “Tu es mon Fils. Aujourd’hui, moi, je suis devenu ton Père.”
      34 « Dieu a relevé Jésus de la mort, son corps ne retournera plus pourrir dans la tombe. Dieu l’avait annoncé en disant : “Je vous donnerai ce que j’ai promis à David, ce qui est saint et vrai.”
      35 « On lit aussi dans un autre passage : “Tu ne laisseras pas celui qui t’appartient pourrir dans la tombe.”
      36 « Pendant sa vie, David a été le serviteur de Dieu : il a fait ce que Dieu voulait. Quand il est mort, on l’a enterré auprès de ses ancêtres, et il a pourri dans la tombe.
      37 Mais Jésus n’a pas pourri dans la tombe : Dieu l’a réveillé de la mort.
      38 Frères, vous devez savoir une chose : grâce à Jésus, on vous annonce aujourd’hui que vos péchés sont pardonnés. La loi de Moïse n’a pas pu vous libérer de vos péchés,
      39 mais tous ceux qui croient en Jésus sont complètement libérés.
      40 Donc, faites attention ! Les prophètes ont dit : “Gens orgueilleux, regardez ! Soyez étonnés, puis disparaissez ! En effet, pendant votre vie, je vais faire quelque chose d’extraordinaire, et si on vous le raconte, vous ne le croirez pas !” « Il ne faut pas que cela vous arrive. »
      42 Ensuite, Paul et Barnabas sortent de la maison de prière. On leur demande de revenir le sabbat suivant, et de parler des mêmes choses.
      43 Après la réunion, beaucoup de Juifs et d’autres gens qui obéissent à la loi de Moïse accompagnent Paul et Barnabas. Paul et Barnabas parlent avec eux, ils les encouragent à rester fidèles au Dieu d’amour.
      44 Le sabbat suivant, presque tous les habitants d’Antioche de Pisidie se rassemblent pour entendre la parole du Seigneur.
      45 Quand les Juifs voient cette foule, ils sont remplis de jalousie, ils se mettent à dire tout le contraire de Paul et ils l’insultent.
      46 Alors Paul et Barnabas disent avec assurance : « C’est d’abord à vous, les Juifs, que nous devions annoncer la parole de Dieu. Mais vous la rejetez, et vous trouvez sans doute que vous n’êtes pas dignes de vivre avec Dieu pour toujours ! C’est pourquoi nous irons maintenant vers ceux qui ne sont pas juifs.
      47 Le Seigneur nous l’a commandé en disant : “J’ai fait de toi la lumière des autres peuples. Ainsi tu annonceras jusqu’au bout du monde que Dieu sauve !” »
      48 Ceux qui ne sont pas juifs entendent cela et ils sont tout joyeux. Ils remercient le Seigneur pour sa parole. Tous ceux que Dieu a choisis pour vivre toujours avec lui deviennent croyants.
      49 Dans tout le pays, la parole du Seigneur est de plus en plus connue.
      50 Mais les Juifs entraînent avec eux des femmes de rang élevé qui adorent Dieu ainsi que les notables de la ville. Ils poursuivent Paul et Barnabas pour leur faire du mal et ils les chassent de leur pays.
      51 Les deux hommes partent en secouant la poussière de leurs pieds, et ils vont à Iconium.
      52 À Antioche, les disciples restent remplis de joie et de l’Esprit Saint.

      Actes 15

      1 Quelques hommes de Judée viennent à Antioche de Syrie. Voici ce qu’ils enseignent aux frères : « Vous devez vous faire circoncire, comme la loi de Moïse le commande, sinon vous ne pouvez pas être sauvés. »
      2 Paul et Barnabas ne sont pas d’accord avec ces hommes et ils discutent vivement avec eux. Alors on décide ceci : Paul, Barnabas et quelques autres vont aller à Jérusalem. Ils parleront de cette affaire avec les apôtres et les anciens.
      3 Donc, l’Église d’Antioche leur donne ce qu’il faut pour le voyage. Ils traversent la Phénicie et la Samarie, ils racontent comment ceux qui ne sont pas juifs se sont tournés vers le Seigneur. Et cela donne une grande joie à tous les croyants.
      4 Les envoyés arrivent à Jérusalem. Ils sont reçus par l’Église, les apôtres et les anciens, et ils leur racontent tout ce que Dieu a fait avec eux.
      5 Mais quelques Pharisiens qui sont devenus croyants se mettent à dire : « Il faut circoncire les croyants qui ne sont pas juifs et leur commander d’obéir à la loi de Moïse. »
      6 Les apôtres et les anciens se réunissent pour examiner cette affaire.
      7 Ils discutent beaucoup, alors Pierre prend la parole et dit : « Frères, vous le savez, Dieu m’a choisi parmi vous depuis longtemps, pour que j’annonce la Bonne Nouvelle aux non-Juifs. Ainsi, ils l’entendront et deviendront croyants.
      8 Dieu connaît le cœur des gens. Il a montré qu’il accueillait ceux qui ne sont pas juifs. En effet, il leur a donné l’Esprit Saint comme à nous.
      9 Dieu n’a pas fait de différence entre eux et nous. Il a rendu leur cœur pur parce qu’ils ont cru.
      10 Donc, maintenant, pourquoi est-ce que vous voulez provoquer Dieu ? Vous voulez mettre sur les épaules des disciples un poids que nos ancêtres n’ont pas pu porter, et nous non plus !
      11 Au contraire, nous sommes sauvés par l’amour du Seigneur Jésus, exactement comme eux ! Voilà ce que nous croyons. »
      12 Tous ceux qui sont réunis là se taisent. Ensuite, on écoute Barnabas et Paul, ils racontent toutes les choses étonnantes et extraordinaires que Dieu a faites par eux chez ceux qui ne sont pas juifs.
      13 Quand ils ont fini, Jacques se met à dire : « Frères, écoutez-moi.
      14 Simon vient de nous expliquer une chose : depuis le commencement, Dieu a décidé de choisir parmi ceux qui ne sont pas juifs un peuple qui lui appartienne.
      15 Et les paroles des prophètes sont en accord avec cela. En effet, dans les Livres Saints on lit :
      16 “Le Seigneur dit : Plus tard, je reviendrai. Je reconstruirai la maison de David qui est tombée. Je rebâtirai sa maison détruite et je la remettrai debout.
      17 Alors, les autres habitants du monde chercheront le Seigneur, oui, tous les peuples que j’ai appelés pour être à moi. Voilà ce que le Seigneur dit.
      18 Il a fait connaître ces choses-là depuis très longtemps.” »
      19 Jacques dit encore : « Donc, voici ce que je pense : il ne faut pas faire trop de difficultés à ceux qui ne sont pas juifs et qui se tournent vers le Seigneur.
      20 Mais il faut leur écrire ceci : “Ne mangez pas la viande qu’on a offerte aux faux dieux, elle est impure. Respectez les lois du mariage. Ne mangez pas de viande qui contient encore du sang.”
      21 En effet, depuis longtemps déjà, des gens annoncent la loi de Moïse dans chaque ville, et, à chaque sabbat, on la lit dans les maisons de prière. »
      22 Alors les apôtres et les anciens, avec toute l’Église, décident de choisir parmi eux des délégués. Ils vont les envoyer à Antioche de Syrie avec Paul et Barnabas. Ils choisissent Jude, appelé aussi Barsabbas, et Silas, des hommes qui ont de l’autorité parmi les frères.
      23 Ils leur confient cette lettre : « Les apôtres et les anciens saluent les croyants qui ne sont pas juifs et qui vivent à Antioche et dans les provinces de Syrie et de Cilicie.
      24 Nous avons appris ceci : Des gens de chez nous sont venus vous troubler et vous inquiéter par leurs paroles, mais nous ne leur avions pas demandé de le faire.
      25 C’est pourquoi nous avons décidé tous ensemble de choisir des délégués et de vous les envoyer. Ils accompagnent nos chers amis Barnabas et Paul,
      26 qui ont livré leur vie au service de notre Seigneur Jésus-Christ.
      27 Donc, nous vous envoyons Jude et Silas, ils vont vous dire directement ce que nous vous écrivons dans cette lettre.
      28 En effet, l’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé de ne pas vous charger davantage. Mais vous devez obéir aux commandements suivants, qui sont obligatoires :
      29 Ne mangez pas la viande qu’on a offerte aux faux dieux, elle est impure. Ne mangez pas de viande qui contient encore du sang. Respectez les lois du mariage. Si vous obéissez à cela, vous agirez très bien. Nous vous saluons fraternellement. »
      30 On laisse partir Paul, Barnabas, Jude et Silas. Ils vont à Antioche de Syrie. Là, ils réunissent le groupe des croyants et ils leur donnent la lettre.
      31 On en fait la lecture, et tous sont remplis de joie parce qu’elle les encourage.
      32 Jude et Silas, qui sont prophètes, parlent beaucoup aux croyants pour les encourager et les rendre plus forts.
      33 Ils restent un certain temps à Antioche de Syrie. Ensuite, les croyants les laissent partir en leur souhaitant bon voyage. Jude et Silas retournent vers ceux qui les ont envoyés.
      34 []
      35 Paul et Barnabas restent à Antioche. Avec beaucoup d’autres, ils enseignent et annoncent la parole du Seigneur.
      36 Après un certain temps, Paul dit à Barnabas : « Retournons visiter les croyants dans toutes les villes où nous avons annoncé la parole du Seigneur. Nous verrons comment ils vont. »
      37 Barnabas veut emmener avec eux Jean, appelé aussi Marc,
      38 mais Paul pense qu’il ne faut pas le faire. En effet, Jean-Marc les a quittés en Pamphylie et il ne les a plus accompagnés dans leur travail.
      39 Paul et Barnabas ne sont pas du tout d’accord et ils finissent par se séparer. Barnabas emmène Jean-Marc et prend le bateau pour Chypre,
      40 Paul choisit Silas. Les croyants confient Paul à l’amour du Seigneur, et il s’en va.
      41 Il traverse la Syrie et la Cilicie, en encourageant les Églises.

      Actes 16

      9 Une nuit, Paul voit en rêve un homme de Macédoine qui est debout. Il demande à Paul avec force : « Passe en Macédoine et viens nous aider ! »
      10 Tout de suite après cela, nous cherchons à aller en Macédoine. Nous sommes sûrs que Dieu nous appelle à annoncer la Bonne Nouvelle là-bas.
      12 et, de là, nous allons à Philippes. C’est la ville la plus importante de la région de Macédoine et c’est une colonie romaine. Nous restons là quelque temps.
      13 Le jour du sabbat, nous sortons de la ville pour aller près d’une rivière. En effet, nous pensons : « Là, il y a sûrement un lieu de prière pour les Juifs. » Nous nous asseyons et nous parlons avec les femmes qui sont réunies à cet endroit.
      17 Elle se met à nous suivre, Paul et nous, en criant : « Ces hommes sont les serviteurs du Dieu très-haut ! Ils vous montrent le chemin pour être sauvés. »

      Actes 20

      4 Voici ceux qui l’accompagnent : Sopater, le fils de Pyrus, originaire de Bérée, Aristarque et Secundus, de Thessalonique, Gaïus, de Derbé, et Timothée, Tychique et Trophime de la province d’Asie.
      5 Ce groupe est parti avant nous, il nous attend à Troas
      6 et nous, nous prenons le bateau au port de Philippes, après la fête des Pains sans levain. Cinq jours plus tard, nous retrouvons le groupe à Troas et nous y restons une semaine.
      7 Le samedi soir, nous sommes réunis pour partager le pain. Paul prend la parole devant les frères et les sœurs chrétiens. Puisqu’il doit partir le jour suivant, il continue à parler jusqu’à minuit.
      8 Nous sommes réunis dans la pièce qui est en haut de la maison. Là, il y a beaucoup de lampes allumées.
      9 Un jeune homme, appelé Eutyque, est assis sur le bord de la fenêtre. Paul continue à parler longtemps. Eutyque s’endort profondément. Pris par le sommeil, il tombe du troisième étage et, quand on veut le relever, il est déjà mort.
      10 Alors Paul descend, il se penche sur lui et le prend dans ses bras en disant : « Ne soyez pas inquiets, il est vivant ! »
      11 Ensuite Paul remonte, il partage le pain et mange. Il parle encore longtemps jusqu’au lever du soleil, puis il s’en va.
      12 Après cela, on emmène le garçon bien vivant, et tous sont vraiment consolés.
      13 Nous partons les premiers en bateau pour aller à Assos et là, nous prendrons Paul avec nous. En effet, il avait décidé d’y aller par la route.
      14 Paul nous retrouve à Assos, nous le prenons sur le bateau et nous allons à Mitylène.
      15 De là, nous repartons en bateau et nous arrivons le lendemain devant Kio. Le jour suivant, nous arrivons à Samos et le jour d’après à Milet.
      16 En effet, Paul a décidé de passer devant Éphèse sans s’arrêter, il ne veut pas perdre de temps dans la province d’Asie. Il est pressé parce qu’il veut être à Jérusalem le jour de la Pentecôte, si possible.
      17 De Milet, Paul envoie des gens à Éphèse pour faire venir les anciens de l’Église.
      18 Quand ils sont auprès de lui, Paul leur dit : « Vous savez comment j’ai vécu avec vous, depuis le premier jour où je suis arrivé dans la province d’Asie.
      19 J’ai servi le Seigneur sans orgueil, en pleurant et en souffrant parce que certains Juifs me voulaient du mal.
      20 Tout ce qui pouvait vous être utile, je vous l’ai dit. Devant tout le monde et dans vos maisons, je vous ai annoncé la parole de Dieu, je vous l’ai enseignée.
      21 J’ai appelé les Juifs et aussi les non-Juifs à se tourner vers Dieu et à croire en notre Seigneur Jésus,
      22 et maintenant, je vais à Jérusalem. C’est l’Esprit Saint qui m’oblige à faire cela. Je ne sais pas ce qui va m’arriver là-bas.
      23 Mais en tout cas, dans chaque ville, l’Esprit Saint me dit que je vais souffrir et aller en prison.
      24 Pour moi, ma vie ne compte pas. Ce que je veux, c’est aller jusqu’au bout de ma mission. Je veux faire tout ce que le Seigneur Jésus m’a demandé, c’est-à-dire rendre témoignage à la Bonne Nouvelle de l’amour de Dieu.
      25 « Je suis passé parmi vous tous en annonçant le Royaume de Dieu, et maintenant, je le sais, vous ne verrez plus mon visage.
      26 C’est pourquoi, aujourd’hui, je vous le dis avec force : j’ai fait ce que j’ai pu pour vous tous. Si, plus tard, vous ne tenez pas compte de mon enseignement, je n’en suis pas responsable.
      27 En effet, je vous ai annoncé tout ce que Dieu avait décidé, je n’ai rien caché.
      28 Faites bien attention à vous-mêmes et à tout le troupeau que l’Esprit Saint vous a donné à garder. Prenez soin de l’Église de Dieu. Il a donné son sang pour la sauver.
      29 Après mon départ, je le sais, des gens pareils à des bêtes féroces viendront parmi vous et feront du mal au troupeau.
      30 Et même parmi vous, certains se mettront à dire des mensonges et ils entraîneront les disciples derrière eux.
      31 Restez donc éveillés ! Et rappelez-vous : pendant trois ans, nuit et jour, je vous ai sans cesse donné des conseils à chacun jusqu’à en pleurer.
      32 « Maintenant, je vous confie à Dieu et à sa parole d’amour. Cette parole a le pouvoir de construire votre communauté. Par elle aussi, Dieu peut donner les bienfaits qu’il réserve à ceux qui lui appartiennent.
      33 Je n’ai désiré ni l’argent, ni l’or, ni les vêtements de personne.
      34 Vous le savez vous-mêmes : j’ai travaillé de mes mains pour gagner ma vie et la vie de ceux qui m’accompagnent.
      35 Je vous l’ai toujours montré : il faut travailler de cette façon pour aider les pauvres. Et il faut se rappeler ce que le Seigneur Jésus lui-même a dit : “Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir.” »
      36 Quand Paul a fini de parler, il se met à genoux et prie avec tous.
      37 Alors tous se mettent à pleurer, ils se jettent dans les bras de Paul et l’embrassent.
      38 Ils sont surtout tristes parce qu’il a dit : « Vous ne verrez plus mon visage. » Ensuite, ils l’accompagnent jusqu’au bateau.

      Actes 21

      1 Nous quittons les anciens d’Éphèse, nous partons en bateau et nous allons directement à Cos. Le jour suivant, nous arrivons à Rhodes et de là, nous allons à Patara.
      2 Nous trouvons un bateau qui va en Phénicie, nous le prenons et nous partons.
      3 Nous arrivons près de Chypre, qu’on peut voir du bateau. Nous passons au sud de cette île et nous continuons vers la Syrie. Nous descendons à Tyr, c’est là que le bateau doit décharger ses marchandises.
      4 À Tyr, nous trouvons les disciples et nous restons une semaine avec eux. Poussés par l’Esprit Saint, ils disent à Paul : « Ne va pas à Jérusalem ! »
      5 Mais au bout d’une semaine, nous repartons pour continuer notre voyage. Tous nous accompagnent en dehors de la ville, avec les femmes et les enfants. Nous nous mettons à genoux au bord de la mer et nous prions.
      6 Ensuite, nous nous disons adieu, puis nous montons sur le bateau, et les disciples retournent chez eux.
      7 Nous terminons notre voyage en bateau en allant de Tyr à Ptolémaïs. Là, nous saluons les chrétiens et nous restons un jour avec eux.
      8 Le jour suivant, nous repartons et nous arrivons à Césarée. Nous allons dans la maison de Philippe qu’on appelle « Messager de la Bonne Nouvelle ». Nous restons chez lui. Philippe est l’un des sept hommes choisis à Jérusalem pour le service des repas.
      9 Il a quatre filles qui ne sont pas mariées et qui parlent au nom de Dieu.
      10 Nous sommes là depuis plusieurs jours. Un prophète, appelé Agabus, arrive de Judée.
      11 Il vient nous voir. Il prend la ceinture de Paul et s’attache les mains et les pieds. Il dit : « Voici ce que l’Esprit Saint annonce : “À Jérusalem, des chefs juifs vont attacher ainsi le propriétaire de cette ceinture. Ils vont le livrer à ceux qui ne sont pas juifs.” »
      12 Quand nous entendons cela, nous et ceux de Césarée, nous demandons à Paul avec force de ne pas aller à Jérusalem.
      13 Mais il répond : « Qu’est-ce que vous avez à pleurer et à me fendre le cœur ? Moi, pour le nom du Seigneur Jésus, je suis prêt à me laisser attacher et à mourir à Jérusalem. »
      14 Nous ne pouvons pas le persuader, alors nous n’insistons pas. Nous disons : « Que le Seigneur Jésus fasse ce qu’il a décidé ! »
      15 Après quelques jours, nous nous préparons et partons pour Jérusalem.
      16 Des disciples de la ville de Césarée nous accompagnent. Ils nous conduisent chez un certain Mnason, de l’île de Chypre, qui est disciple depuis longtemps. C’est chez lui que nous allons passer la nuit.
      17 Quand nous arrivons à Jérusalem, les frères nous reçoivent avec joie.
      18 Le jour suivant, Paul vient avec nous chez Jacques. Là, tous les anciens de l’Église sont réunis.

      Actes 27

      1 La décision est prise de nous faire partir en bateau pour l’Italie. On confie Paul et quelques autres prisonniers à un officier romain appelé Julius. Il fait partie d’un groupe de soldats au service de l’empereur.
      2 Nous montons sur un bateau de la ville d’Adramytte, qui doit aller vers les ports de la province d’Asie. Puis nous partons. Il y a avec nous Aristarque, un Macédonien de Thessalonique.
      3 Le jour suivant, nous arrivons à Sidon. Julius est bon avec Paul, il lui permet d’aller voir ses amis et de profiter de leurs services.
      4 Ensuite nous repartons, mais les vents soufflent contre nous, alors nous passons du côté abrité de l’île de Chypre.
      5 Puis nous traversons la mer de Cilicie et de Pamphylie et nous arrivons à Myre, en Lycie.
      6 Là, l’officier romain trouve un bateau d’Alexandrie qui va vers l’Italie. Il nous fait monter sur ce bateau.
      7 Pendant plusieurs jours, nous avançons lentement, et nous arrivons avec beaucoup de difficulté devant la ville de Cnide, mais le vent nous empêche de continuer dans cette direction. Alors nous allons vers le côté abrité de l’île de Crète, en passant par le cap Salmoné.
      8 Nous suivons la côte difficilement et nous arrivons à un endroit appelé « Les Bons Ports », près de la ville de Lasée.
      9 Mais nous avons perdu beaucoup de temps, et cela devient dangereux de continuer le voyage. En effet, le jour du jeûne de septembre est passé. Paul veut donner son avis
      10 et il dit : « Mes amis, je vois bien que le voyage va être dangereux. Le bateau et ses marchandises vont être abîmés, et nous risquons même de perdre la vie. »
      11 Mais l’officier romain fait plus confiance au capitaine et au propriétaire du bateau qu’aux paroles de Paul.
      12 De plus, le port n’est pas bon pour y passer la mauvaise saison. Donc, presque tous les gens du bateau décident de repartir de là. Ils veulent atteindre, si possible, un port de Crète appelé Phénix. Ce port est tourné vers le sud-ouest et le nord-ouest. Ils veulent passer la mauvaise saison là-bas.
      13 Un vent du sud se met à souffler doucement, et les gens du bateau croient que leur projet va réussir. Ils partent et ils essaient d’avancer le long de l’île de Crète.
      14 Mais peu de temps après, un vent de tempête, appelé « vent du nord-est », vient de l’île et il souffle très fort.
      15 Le bateau est entraîné, il ne peut pas résister au vent, et nous nous laissons emporter.
      16 Nous passons du côté abrité d’une petite île appelée Cauda. Ainsi, avec beaucoup de difficulté, nous arrivons à reprendre le canot de sauvetage.
      17 Nous le faisons remonter sur le bateau, puis les marins attachent des cordes de secours autour du bateau. Ils ont peur d’être jetés sur les bancs de sable du golfe de Libye. Alors ils lâchent dans la mer l’ancre flottante et se laissent entraîner par le vent.
      18 Le jour suivant, la tempête continue à nous secouer avec force. C’est pourquoi les marins jettent des marchandises à la mer,
      19 et le lendemain, ils font descendre dans l’eau le mât et les voiles du bateau.
      20 Pendant plusieurs jours, on ne peut pas voir le soleil ni les étoiles. La tempête reste toujours aussi forte. Nous n’espérons plus du tout être sauvés.
      21 Nous n’avons rien mangé depuis longtemps. Alors Paul se tient debout devant tout le monde et il dit : « Mes amis, il fallait m’écouter et ne pas quitter la Crète. Vous auriez évité la tempête et vous n’auriez pas perdu les marchandises.
      22 Mais maintenant, je vous le demande : soyez courageux ! En effet, personne ne va mourir, nous perdrons seulement le bateau.
      23 Cette nuit, le Dieu à qui j’appartiens et que je sers m’a envoyé son ange.
      24 Il m’a dit : “Paul, n’aie pas peur ! Tu dois être jugé devant l’empereur, et à cause de toi, Dieu laisse en vie tous ceux qui voyagent avec toi.”
      25 Mes amis, courage ! J’ai confiance en Dieu. Oui, ce que Dieu m’a dit va arriver.
      26 Nous devons être jetés sur la côte d’une île. »
      27 C’est la quatorzième nuit, et la tempête nous emporte toujours sur la mer Méditerranée. Vers minuit, les marins ont l’impression que nous approchons d’une terre.
      28 Ils lancent un poids tenu par une corde et ils trouvent que l’eau est profonde de 37 mètres. Un peu plus loin, ils recommencent et ils trouvent que l’eau est profonde de 28 mètres.
      29 Ils ont peur que le bateau ne touche les rochers. C’est pourquoi ils jettent quatre ancres à l’arrière et ils attendent le lever du jour avec impatience.
      30 Les marins font descendre le canot de sauvetage à la mer en disant : « Nous allons jeter des ancres à l’avant du bateau. » Mais ce n’est pas vrai, ils veulent s’échapper du bateau.
      31 Paul dit à l’officier et aux soldats : « Si ces hommes ne restent pas sur le bateau, vous ne pouvez pas être sauvés. »
      32 Alors les soldats coupent les cordes du canot et ils le laissent partir sur la mer.
      33 En attendant le lever du jour, Paul invite tout le monde à manger quelque chose. Il leur dit : « Aujourd’hui, cela fait 14 jours que vous attendez, et vous êtes restés sans rien manger.
      34 Je vous invite donc à prendre de la nourriture, vous en avez besoin pour être sauvés. En effet, vous ne perdrez rien, même pas un cheveu de vos têtes. »
      35 Après ces paroles, Paul prend du pain. Il remercie Dieu devant tout le monde, puis il partage le pain et se met à manger.
      36 Alors tous reprennent courage et ils mangent aussi.
      37 En tout, nous sommes 276 personnes sur le bateau.
      38 Quand ils ont assez mangé, ils jettent le blé à la mer pour rendre le bateau plus léger.
      39 Quand le jour se lève, les marins ne reconnaissent pas la terre, mais ils voient une baie avec une plage. Ils décident de conduire le bateau jusque-là, si possible.
      40 C’est pourquoi ils détachent les ancres et ils les laissent dans la mer. En même temps, ils défont les cordes du gouvernail, puis ils mettent une voile à l’avant du bateau. Alors le vent le pousse et ils avancent vers la plage.
      41 Mais ils touchent un banc de sable, et le bateau ne peut plus bouger. L’avant est enfoncé dans le sable et il ne peut plus sortir, puis les vagues violentes cassent l’arrière.
      42 Les soldats veulent tuer les prisonniers, pour que personne ne s’échappe en nageant.
      43 Mais l’officier romain veut sauver Paul et il empêche les soldats de faire ce qu’ils ont décidé. Il commande à ceux qui savent nager de sauter dans l’eau les premiers et d’aller vers la terre.
      44 Les autres vont les suivre sur des planches ou sur les restes du bateau. De cette façon, ils arrivent à terre et tous sont sauvés.

      Actes 28

      1 Après cela, nous apprenons que l’île s’appelle Malte.
      2 Ses habitants sont très bons pour nous. Ils allument un grand feu et ils nous accueillent tous autour du feu. En effet, la pluie s’est mise à tomber et il fait froid.
      3 Paul ramasse un tas de bois mort et il le jette dans le feu. Mais une vipère sort du tas de bois à cause de la chaleur et elle s’accroche à la main de Paul.
      4 Quand les habitants de l’île voient la vipère pendue à la main de Paul, ils se disent entre eux : « Cet homme est sûrement un assassin. Il a échappé à la mer, mais la justice de Dieu ne lui permet pas de vivre. »
      5 Alors Paul secoue la vipère dans le feu et il ne souffre pas du tout.
      6 Les autres croient que Paul va enfler ou qu’il va tomber mort tout à coup. Ils attendent longtemps, mais ils voient que rien de mal n’arrive à Paul. Alors ils changent d’avis et ils disent : « C’est un dieu ! »
      7 Près de cet endroit, il y a la propriété du principal notable de l’île. Il s’appelle Publius. Pendant trois jours, il nous reçoit et il nous loge comme des amis dans sa maison.
      8 Le père de Publius est couché, il a de la fièvre et la dysenterie. Paul va le voir, il prie en posant la main sur sa tête et il le guérit.
      9 Alors tous les autres malades de l’île viennent voir Paul, et celui-ci les guérit.
      10 Les gens nous montrent beaucoup de respect. Quand nous partons, ils nous donnent tout ce qu’il faut pour le voyage.
      11 Au bout de trois mois, nous partons sur un bateau d’Alexandrie. C’est le « Castor et Pollux » qui avait passé la mauvaise saison dans l’île.
      12 Nous arrivons à Syracuse et nous y restons trois jours.
      13 De là, nous suivons la côte et nous allons à Reggio. Le jour suivant, le vent du sud se met à souffler, et en deux jours, nous arrivons à Pouzzoles.
      14 Dans cette ville, nous trouvons des chrétiens qui nous invitent à passer une semaine chez eux. Et voici comment nous allons à Rome.
      15 Les chrétiens de Rome ont appris que nous arrivions. Ils viennent à notre rencontre jusqu’au Marché d’Appius et aux Trois-Auberges. Quand Paul les voit, il remercie Dieu et reprend courage.
      16 Nous arrivons à Rome. On permet à Paul d’habiter dans un logement privé avec un soldat pour le garder.

      Romains 16

      21 Timothée, qui travaille avec moi, vous salue. Lucius, Jason et Sosipater qui sont de ma famille vous saluent aussi.

      2 Corinthiens 2

      13 Pourtant, j’étais très inquiet, parce que je n’avais pas trouvé Tite, mon frère. C’est pourquoi j’ai dit au revoir aux gens de Troas et je suis parti pour la Macédoine.

      2 Corinthiens 8

      18 Avec lui, nous avons envoyé un autre frère. Toutes les Églises disent du bien de celui-ci, à cause de son travail pour annoncer la Bonne Nouvelle.
      19 Ce n’est pas tout ! Les Églises l’ont désigné, pour qu’il vienne avec nous distribuer l’aide reçue. C’est un service que nous devons rendre, pour la gloire du Seigneur lui-même. Ainsi, nous montrons notre bonne volonté.
      20 On nous a confié beaucoup d’argent. Nous voulons éviter des reproches sur notre façon de rendre ce service.
      21 Nous cherchons ce qui est bien, non seulement aux yeux de Dieu, mais aussi aux yeux des hommes.
      22 Avec ceux qui sont partis, nous avons aussi envoyé notre frère. Il désire vraiment aider les autres. Cela, nous l’avons vu souvent et en beaucoup d’occasions. Maintenant, il a totalement confiance en vous et donc, il désire encore plus vivement rendre service.

      2 Corinthiens 12

      7 Ce que le Seigneur m’a fait connaître est extraordinaire. Alors, pour éviter que je me vante de cela, j’ai reçu dans mon corps comme une blessure : un envoyé de Satan est chargé de me frapper pour m’empêcher de me vanter.
      18 J’ai insisté pour que Tite aille vous voir, et j’ai envoyé un frère avec lui. Est-ce que Tite a profité de vous ? Est-ce que lui et moi, nous n’avons pas marché dans la même direction, en suivant le même chemin ?

      Galates 2

      1 Puis, 14 ans après, je suis retourné à Jérusalem avec Barnabas, j’ai pris aussi Tite avec moi.

      Galates 4

      13 Vous savez à quelle occasion je vous ai annoncé la Bonne Nouvelle pour la première fois. J’étais malade,

      Colossiens 4

      11 Jésus, qu’on appelle Justus, vous salue également. Parmi les Juifs devenus chrétiens, ce sont les seuls qui travaillent avec moi pour le Royaume de Dieu. Ils m’ont donné du courage.
      14 Luc, notre ami médecin, vous salue, ainsi que Démas.

      2 Timothée 4

      10 En effet, Démas m’a abandonné, parce qu’il aime trop les choses de cette terre. Il est parti à Thessalonique. Crécens est parti en Galatie, et Tite en Dalmatie.
      11 Seul Luc est avec moi. Prends Marc et amène-le avec toi, il m’est très utile pour le service de Dieu.

      Tite 1

      4 Tite, c’est à toi que j’écris. Tu es pour moi un vrai fils dans la foi qui nous unit. Que Dieu le Père et le Christ Jésus notre Sauveur te bénissent et te donnent la paix !

      Philémon 1

      24 Vous avez aussi le salut de Marc, Aristarque, Démas et Luc, qui travaillent avec moi.
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