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MARC (évangile de) 3.

III Caractères.

1.

LA LANGUE.

Dans une large mesure, les caractères de forme de notre écrit sont tels que la tradition pouvait nous les faire présumer. Le style de Marc est le plus souvent un style parlé. Son vocabulaire possède fort peu de termes qui lui soient propres, et ce sont principalement des mots composés avec préposition, des diminutifs dérivés, c'est-à-dire des termes familiers de création populaire. Sa langue est ordinairement dépourvue de toute recherche, et d'une syntaxe simpliste : les propositions se succèdent, à peine reliées entre elles (lorsqu'elles le sont) par la conjonction kaï (--et), très fréquente, tandis que les autres évang, ont généralement la particule dé, dont l'usage est beaucoup plus nuancé ; certains adverbes de mouvement souvent répétés, comme dans l'animation d'un récit oral : aussitôt, encore, beaucoup, ou le : voici ! au début de certaines phrases, alors que d'autres commencent par la formule : et il arriva que, ou par un participe descriptif : venant, voyant, etc. ; diverses formes de pléonasmes, par doublement de négations ou d'expressions synonymes (Mr 1:32 etc.), par reprise de la racine d'un verbe dans son complément, etc. ; constructions familières, voire gauches et rudes, irrégulières même en stricte grammaire, mais qui dans une conversation passent inaperçues lorsqu'elles correspondent à l'imprévu de la vie ; emploi très varié des temps de verbes, le présent historique particulièrement fréquent (ex. : un lépreux vient à lui, Mr 1:40), et la conjugaison par périphrase, souvent avec participe (ex. : ils étaient montant..., et il était précédant..., Mr 10:32), --autant de traces du style anecdotique, reconnaissable même à travers la traduction quoique la plupart des remarques de ce paragraphe portent obligatoirement sur l'original grec (c'est pourquoi nous n'avons pas cru nécessaire de les illustrer par des exemples). Quelques-unes de ces particularités de forme peuvent s'expliquer dans une certaine mesure par l'influence de l'hébreu et de l'araméen chez un prédicateur et chez son interprète, juifs l'un et l'autre ; mais les analogies des papyrus (voir ce mot) montrent que Marc est surtout écrit dans la manière ordinaire des auteurs non littéraires de son temps.

2.

LE TEMOIN OCULAIRE.

Bien qu'il soit le plus court des synoptiques, parce qu'il contient beaucoup moins de péricopes que les deux autres (environ 100 contre 160), Marc est généralement plus long qu'eux dans les péricopes narratives (ex. : Mr 5:1,20 parallèle Mt 8:28,34, Lu 8:26,39), parce qu'il y conserve beaucoup plus d'éléments concrets des scènes et de leur cadre, d'ailleurs avec une sobriété remarquable et sans amplifications oratoires : ce sont les souvenirs réels, objectifs, réalistes, dus à quelqu'un qui raconte dans la langue de tout le monde ce qu'il a vu et entendu. En effet, beaucoup plus que Matthieu et Luc et à peu près comme Jean, Marc manifeste à l'égard d'un grand nombre de faits une connaissance de première main. Même en français la chose est sensible, bien que plus d'un détail disparaisse dans nos versions. Les commentaires incohérents de la foule surexcitée devant les premiers miracles (Mr 1:27), le toit défoncé (Mr 2:4), le coussin de la barque (Mr 4:38), la multitude répartie en rangées (litt., parterres par parterres [de fleurs]) sur l'herbe verte (Mr 6:39 et suivant), le geste de Jésus, en deux occasions, prenant dans ses bras de petits enfants (Mr 9:36 10:16), son regard affectueux au jeune riche (Mr 10:21), la chute du manteau de l'aveugle (Mr 10:50), le tableau détaillé de l'ânon attaché (Mr 11:4), l'interdiction des transports à travers la cour du temple (Mr 11:16), l'ordre d'apporter un denier (Mr 12:15) ; puis les descriptions hautement dramatiques du démoniaque (Mr 5:1,20), du martyre de Jean-Baptiste (Mr 6:14,29), de l'enfant épileptique (Mr 9:14,29), etc., --autant de situations picturales, pittoresques, restées gravées dans la mémoire visuelle du témoin oculaire primitif.

Celui-ci se révèle encore par une connaissance personnelle de certaines précisions : Marc seul nous donne les noms du père de Lévi, Alphée (Mr 2:14), de Bartimée et de son père Timée (Mr 10:46), des fils de Simon de Cyrène, Alexandre et Rufus (Mr 15:21). Marc seul a l'épisode du jeune homme qui s'enfuit nu lors de l'arrestation : (Mr 14:51 et suivant) on s'est demandé si ce n'était pas l'évangéliste lui-même ; la même hypothèse a été faite à propos du porteur d'eau de Mr 14 13 (pourtant, d'après Papias, Marc n'aurait pas connu Jésus). Marc est souvent le seul à interpréter des attitudes par les idées, sensations ou sentiments qui les inspirent : la compassion de Jésus puis sa voix sévère (Mr 1 41,43), sa conscience d'une puissance sortie de lui (Mr 5:30), quelquefois son indignation (Mr 3:5 10:14), son étonnement (Mr 6:6), des empêchements à sa volonté (Mr 1:45 6:5 7:24,36 3:20 6:31), l'effroi des femmes au tombeau vide (Mr 16:8), etc.

3.

L'APOTRE PIERRE.

Parmi les tableaux les plus saisissants de Marc plusieurs qui n'ont pas encore été relevés vont maintenant nous mettre sur la voie du témoin oculaire qui renseigna l'évangéliste. Trois grandes scènes : la résurrection de la fille de Jaïrus (Mr 5:37,43), la transfiguration (Mr 9:2-13), l'agonie de Gethsémané (Mr 14:33-42), n'eurent chacune pour témoins, autour du Seigneur, que trois disciples : Jacques, qui très tôt devait être martyr (Ac 12:2), Jean, de qui dépend par ailleurs la tradition johannique, et enfin Pierre lui-même. Matthieu et Luc rédigés avec l'évangile de Marc ont gardé l'essentiel de ces tableaux, mais en laissant tomber quelques détails qui avaient frappé l'attention du témoin oculaire informateur de Mc ; par exemple :

les étapes qui amènent Jésus à la fillette (Mr 5:37,38,39,40) sa parole en araméen (Mr 5:41) ;

l'éblouissement de la vision (Mr 9:3), l'appel de Pierre en araméen : rabbi ! (Mr 9:5), la brusque rentrée dans la nuit (9:8), les doutes des trois apôtres sur la résurrection (verset 10), la foule exaltée qu' « ils virent » ensuite (verset 14) ;

le cri en araméen de Jésus : Abba (Mr 14:36), son mot direct à Pierre : Simon ! (Mr 14:37), la remarque : « ils ne savaient que lui répondre » (verset 40, cf. Mr 9:6). Si nous ajoutons à ces trois vivantes scènes le récit du reniement de Pierre lui-même, où le dialogue est plus vif et vraisemblable dans Marc qui est seul à montrer aussi : Pierre se chauffant (Mr 14:54), la servante le voyant en train de se chauffer (verset 67), sa sortie dans le vestibule (verset 68), etc., nous avons là quatre narrations particulièrement bien vues et rendues, trahissant une sorte de coup d'oeil photographique et une résonance intime où nous devons évidemment reconnaître le vibrant porte-parole des Douze.

Il n'est pas moins significatif qu'en dehors des nombreuses informations sur cet apôtre qui sont communes aux trois synoptiques, plusieurs n'ont été gardées que par Marc en des circonstances que Matthieu Lu auront sans doute estimées secondaires : dans la maison de Simon à Capernaüm demeure aussi son frère André (Mr 1:29) ; ceux qui cherchent Jésus aux environs dès l'aube sont avec Simon (Mr 1:36) ; remarquer ce premier nom de Simon, conservé par Marc jusqu'à la mention du changement que Jésus devait en faire (Mr 3:16) ; c'est Pierre qui « se souvient » et fait remarquer au Seigneur le figuier desséché (Mr 11:21) ; il a son frère André avec lui ainsi que Jacques et Jean quand ils le questionnent sur l'avenir (Mr 13:3 et suivant) ; il est cité nommément par le Ressuscité annonçant qu'on le verra en Galilée (Mr 16:7). D'autre part, on ne peut pas dire que la personne de Pierre soit particulièrement mise en relief chez Marc ; ce n'est pas Marc mais Luc (Lu 5:4,11) qui le montre parlant au nom des disciples lors de la première pêche miraculeuse ; c'est Matthieu qui le montre essayant de marcher sur l'eau (Mt 14:28 et suivants), chargé de payer l'impôt du culte (Mt 17:26 et suivant), et surtout recevant un bel éloge de Jésus pour la déclaration de sa messianité (Mt 16:17 et suivants). En cette dernière situation, Marc qui n'a gardé que la simple réponse, réduite au minimum : « Tu es le Christ » (Mr 8:29), et qui tait l'éloge de Jésus, a gardé les remontrances de l'apôtre à son Maître et la foudroyante réplique (Mr 8:32 et suivant). Cela ne suggérerait-il pas une explication ? C'était déjà celle d'Eusèbe (Démonstr. évangile, 3:3) : Pierre, en prêchant, évitait d'insister sur les faits propres à le faire valoir lui-même ; « ces faits-là, Pierre a jugé bon de les passer sous silence, et c'est pourquoi Marc les a laissés de côté ; mais quant aux faits de son reniement, Pierre les a proclamés à tous les hommes, et c'est pourquoi Marc les a écrits. » Émouvante humilité de l'ancien présomptueux, qui à l'école du Seigneur a bien changé ! Cette discrétion, qui rappelle celle de l'apôtre Jean dans le 4 e évangile (voir art.), contraste fortement avec l'ostentation de tant de déclarations des écrits pseudonymes des siècles suivants ; ex., dans l'évangile de Pierre (II° siècle) : « Moi Simon Pierre et André mon frère, etc. »

4.

LE PLUS ANCIEN EVANGILE.

Nous avons exposé précédemment (voir Évang, syn., t. I, parag. IV, 1, 1°, A) les considérations qui décidément établissent la « priorité » de l'évangile de Marc c'est-à-dire son antériorité par rapport aux deux autres synoptiques ; on trouvera dans cet exposé l'accumulation des présomptions et des preuves fournies par :

sa rédaction, fréquemment améliorée chez Matthieu et Luc

ses traits épisodiques, généralement abrégés par eux,

le choix de ses récits, ceux que Marc possède en propre étant des moins importants que les deux autres évangélistes n'auront pas jugé nécessaire de reproduire,

la suite de ses récits, qui constitue la « synopse », la ligne générale commune aux trois synoptiques. On trouvera d'autre part dans notre art. sur l'évangile de Matthieu (IV, 4, 5) une preuve complémentaire, et la plus décisive, de la priorité de Marc : la suppression par Matthieu (et souvent par Luc) de la plupart des traits d'humanité du Christ et de nombreux traits défavorables à ses disciples, ce qui marque la tendance d'une époque plus tardive à élever, dans l'adoration de sa piété, le Seigneur et les apôtres au-dessus des conditions terrestres.

L'étude des principaux caractères de forme et de fond de l'évangile de Marc pris en lui-même ou comparé à Matthieu et Luc nous dicte donc des conclusions conformes dans l'ensemble aux données de la tradition. Il faut maintenant serrer de plus près le problème, et chercher dans quelle mesure on peut reconnaître ou soupçonner derrière sa composition une documentation provenant de l'apôtre Pierre.

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      Lévitique 4

      1 Le Seigneur dit à Moïse
      2 de communiquer aux Israélites les prescriptions suivantes : « Quand un homme a péché par mégarde en commettant un acte interdit par un commandement du Seigneur, il faut procéder comme ceci :
      3 « Si c’est le grand-prêtre qui pèche et transmet sa culpabilité à tout le peuple, il doit offrir en sacrifice au Seigneur un taureau sans défaut pour obtenir le pardon des péchés.
      4 Il conduit le taureau au sanctuaire, à l’entrée de la tente de la rencontre ; il pose la main sur la tête de l’animal et l’égorge là, devant le Seigneur.
      5 Il prend de son sang et l’emporte dans la tente ;
      6 il trempe un doigt dans le sang et fait sept aspersions, devant le Seigneur, contre le côté visible du rideau du sanctuaire.
      7 Il met également du sang sur les angles relevés de l’autel où l’on brûle le parfum, dans le sanctuaire ; puis il va verser le reste du sang à la base de l’autel des sacrifices qui se dresse à l’entrée de la tente.
      8 Il prélève toutes les parties grasses de l’animal, à savoir toute la graisse qui recouvre les entrailles,
      9 les deux rognons avec la graisse qui y adhère ainsi qu’aux flancs, et le lobe du foie qu’il détache en même temps que les rognons
      10 – ce sont les mêmes parties que celles prélevées sur un animal offert en sacrifice de communion –. Le grand-prêtre les brûle sur l’autel des sacrifices.
      11 Ensuite il fait porter tout ce qui reste de l’animal, peau, viande, tête, pattes, entrailles avec leur contenu, dans un endroit pur hors du camp, là où sont déposées les cendres grasses de l’autel, et on le jette sur un feu de bois. C’est là même, sur le tas de cendres grasses, qu’il doit être brûlé. »
      13 « Si c’est la communauté d’Israël tout entière qui pèche par mégarde en commettant un acte interdit par un commandement du Seigneur, les Israélites se rendent ainsi coupables, bien qu’ils ne le sachent pas.
      14 Dès qu’ils découvrent la faute commise, ils doivent offrir un taureau pour obtenir le pardon de Dieu. Ils conduisent le taureau devant la tente de la rencontre ;
      15 les responsables de la communauté posent la main sur la tête de l’animal, et l’un d’entre eux l’égorge là, devant le Seigneur.
      16 Le grand-prêtre emporte un peu de son sang dans la tente ;
      17 il trempe un doigt dans le sang et fait sept aspersions, devant le Seigneur, contre le côté visible du rideau du sanctuaire.
      18 Il met également du sang sur les angles relevés de l’autel qui se trouve dans le sanctuaire ; puis il va verser le reste du sang à la base de l’autel des sacrifices, qui se dresse à l’entrée de la tente.
      19 Il prélève toutes les parties grasses de l’animal et les brûle sur l’autel,
      20 en procédant exactement de la même manière qu’avec le taureau offert pour son propre péché. Il effectue sur les Israélites le geste rituel du pardon des péchés, et ils obtiennent le pardon de Dieu.
      21 Ensuite il fait porter ce qui reste de l’animal hors du camp, et on le jette au feu, comme dans le cas du taureau offert pour son propre péché. C’est un sacrifice pour obtenir le pardon en faveur de l’ensemble d’Israël. »
      22 « Si c’est un chef du peuple qui pèche par mégarde en commettant un acte interdit par un commandement du Seigneur son Dieu, il se rend ainsi coupable.
      23 Dès qu’il découvre la faute commise, il doit offrir un bouc sans défaut.
      24 Il pose la main sur la tête de l’animal et l’égorge devant le sanctuaire, à l’endroit où l’on égorge les animaux offerts en sacrifices complets. C’est un sacrifice pour obtenir le pardon des péchés.
      25 Le prêtre trempe un doigt dans le sang de l’animal et en met sur les angles relevés de l’autel des sacrifices ; puis il verse le reste du sang à la base de ce même autel.
      26 Il brûle sur l’autel toutes les parties grasses de l’animal, comme dans le cas du sacrifice de communion. Il effectue sur le chef le geste rituel du pardon des péchés, et celui-ci obtient le pardon de Dieu. »
      27 « Si c’est un simple citoyen qui pèche par mégarde en commettant un acte interdit par un commandement du Seigneur, il se rend ainsi coupable.
      28 Dès qu’il découvre la faute commise, il doit offrir une chèvre sans défaut, en raison du péché qu’il a commis.
      29 Il pose la main sur la tête de l’animal et l’égorge à l’endroit où l’on égorge les animaux offerts en sacrifices complets.
      30 Le prêtre trempe un doigt dans le sang de l’animal et en met sur les angles relevés de l’autel des sacrifices ; puis il verse le reste du sang à la base de ce même autel.
      31 On détache toutes les parties grasses de l’animal, comme dans le cas du sacrifice de communion. Le prêtre les brûle sur l’autel pour que le Seigneur en apprécie la fumée odorante. Il effectue sur le coupable le geste rituel du pardon des péchés, et celui-ci obtient le pardon de Dieu.
      32 « Si le coupable préfère offrir un mouton, il doit amener une femelle sans défaut pour obtenir le pardon de Dieu.
      33 Il pose la main sur la tête de l’animal et l’égorge à l’endroit où l’on égorge les animaux offerts en sacrifices complets.
      34 Le prêtre trempe un doigt dans le sang de l’animal et en met sur les angles relevés de l’autel des sacrifices ; puis il verse le reste du sang à la base de ce même autel.
      35 On détache les parties grasses de l’animal, comme dans le cas d’un mouton offert en sacrifice de communion. Le prêtre les brûle sur l’autel, avec les autres sacrifices consumés pour le Seigneur. Il effectue sur le coupable le geste rituel du pardon des péchés, et celui-ci obtient le pardon de Dieu. »

      Matthieu 8

      28 Quand Jésus arriva de l’autre côté du lac, dans le territoire des Gadaréniens, deux hommes sortirent du milieu des tombeaux et vinrent à sa rencontre. Ces hommes étaient possédés par des esprits mauvais ; ils étaient si dangereux que personne n’osait passer par ce chemin.
      34 Alors tous les habitants de la ville sortirent à la rencontre de Jésus ; quand ils le virent, ils le supplièrent de quitter leur territoire.

      Matthieu 14

      28 Pierre prit alors la parole et lui dit : « Seigneur, si c’est bien toi, ordonne que j’aille vers toi sur l’eau. » –

      Matthieu 16

      17 Jésus lui dit alors : « Tu es heureux, Simon fils de Jean, car ce n’est pas un être humain qui t’a révélé cette vérité, mais mon Père qui est dans les cieux.

      Matthieu 17

      26 « Les étrangers », répondit Pierre. « Par conséquent, lui dit Jésus, les citoyens n’ont pas à payer.

      Marc 1

      27 Les gens furent tous si étonnés qu’ils se demandèrent les uns aux autres : « Qu’est-ce que cela ? Un nouvel enseignement donné avec autorité ! Cet homme commande même aux esprits mauvais et ils lui obéissent ! »
      29 Ils quittèrent la synagogue et allèrent aussitôt à la maison de Simon et d’André, en compagnie de Jacques et Jean.
      32 Le soir, après le coucher du soleil, les gens transportèrent vers Jésus tous les malades et ceux qui étaient possédés d’un esprit mauvais.
      36 Simon et ses compagnons partirent à sa recherche ;
      40 Un lépreux vint à Jésus, se mit à genoux devant lui et lui demanda son aide en disant : « Si tu le veux, tu peux me rendre pur. »
      41 Jésus fut rempli de pitié pour lui ; il étendit la main, le toucha et lui déclara : « Je le veux, sois pur ! »
      43 Puis, Jésus le renvoya immédiatement en lui parlant avec sévérité.
      45 L’homme partit, mais il se mit à raconter partout ce qui lui était arrivé. A cause de cela, Jésus ne pouvait plus se montrer dans une ville ; il restait en dehors, dans des endroits isolés. Et l’on venait à lui de partout.

      Marc 2

      4 Mais ils ne pouvaient pas le présenter à Jésus, à cause de la foule. Ils ouvrirent alors le toit au-dessus de l’endroit où était Jésus ; par le trou qu’ils avaient fait, ils descendirent le paralysé étendu sur sa natte.
      14 En passant, il vit Lévi, le fils d’Alphée, assis au bureau des impôts. Jésus lui dit : « Suis-moi ! » Lévi se leva et le suivit.

      Marc 3

      5 Jésus les regarda tous avec indignation ; il était en même temps profondément attristé qu’ils refusent de comprendre. Il dit alors à l’homme : « Avance ta main. » Il l’avança et sa main redevint saine.
      16 Voici ces douze : Simon – Jésus lui donna le nom de Pierre –,
      20 Jésus se rendit ensuite à la maison. Une telle foule s’assembla de nouveau que Jésus et ses disciples ne pouvaient même pas manger.

      Marc 4

      38 Jésus, à l’arrière du bateau, dormait, la tête appuyée sur un coussin. Ses disciples le réveillèrent alors en criant : « Maître, nous allons mourir : cela ne te fait donc rien ? »

      Marc 5

      1 Puis ils arrivèrent de l’autre côté du lac de Galilée, dans le territoire des Géraséniens.
      20 L’homme s’en alla donc et se mit à proclamer dans la région des Dix Villes tout ce que Jésus avait fait pour lui ; et tous ceux qui l’entendirent furent remplis d’étonnement.
      30 Au même moment, Jésus se rendit compte qu’une force était sortie de lui. Il se retourna au milieu de la foule et demanda : « Qui a touché mes vêtements ? »
      37 Il ne permit alors à personne de l’accompagner, si ce n’est à Pierre, à Jacques et à son frère Jean.
      38 Ils arrivèrent chez le chef de la synagogue, où Jésus vit des gens très agités, qui pleuraient et se lamentaient à grands cris.
      39 Il entra dans la maison et leur dit : « Pourquoi toute cette agitation et ces pleurs ? L’enfant n’est pas morte, elle dort. »
      40 Mais ils se moquèrent de lui. Alors il les fit tous sortir, garda avec lui le père, la mère et les trois disciples, et entra dans la chambre de l’enfant.
      41 Il la prit par la main et lui dit : « Talitha koum ! » – ce qui signifie « Fillette, debout, je te le dis ! » –
      43 Mais Jésus leur recommanda fermement de ne le faire savoir à personne ; puis il leur dit : « Donnez-lui à manger. »

      Marc 6

      5 Jésus ne put faire là aucun miracle, si ce n’est qu’il posa les mains sur quelques malades et les guérit.
      6 Et il s’étonnait du manque de foi des gens de sa ville. Ensuite, Jésus parcourut tous les villages des environs pour y donner son enseignement.
      14 Or, le roi Hérode entendit parler de Jésus, car sa réputation s’était répandue partout. Certains disaient : « Jean-Baptiste est revenu d’entre les morts ! C’est pourquoi il a le pouvoir de faire des miracles. »
      29 Quand les disciples de Jean apprirent la nouvelle, ils vinrent prendre son corps et le mirent dans un tombeau.
      31 Cependant, les gens qui allaient et venaient étaient si nombreux que Jésus et ses disciples n’avaient même pas le temps de manger. C’est pourquoi il leur dit : « Venez avec moi dans un endroit isolé pour vous reposer un moment. »
      39 Alors, Jésus leur donna l’ordre de faire asseoir tout le monde, par groupes, sur l’herbe verte.

      Marc 7

      24 Jésus partit de là et se rendit dans le territoire de Tyr. Il entra dans une maison et il voulait que personne ne sache qu’il était là, mais il ne put pas rester caché.
      36 Jésus recommanda à tous de n’en parler à personne ; mais plus il le leur recommandait, plus ils répandaient la nouvelle.

      Marc 8

      29 « Et vous, leur demanda Jésus, qui dites-vous que je suis ? » Pierre lui répondit : « Tu es le Messie. »
      32 Il leur annonçait cela très clairement. Alors Pierre le prit à part et se mit à lui faire des reproches.

      Marc 9

      2 Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les conduisit sur une haute montagne où ils se trouvèrent seuls. Il changea d’aspect devant leurs yeux ;
      3 ses vêtements devinrent d’un blanc si brillant que personne sur toute la terre ne pourrait les blanchir à ce point.
      4 Soudain les trois disciples virent Élie et Moïse qui parlaient avec Jésus.
      5 Pierre dit alors à Jésus : « Maître, il est bon que nous soyons ici. Nous allons dresser trois tentes, une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie. »
      6 En fait, il ne savait pas que dire, car ses deux compagnons et lui-même étaient très effrayés.
      7 Un nuage survint et les couvrit de son ombre, et du nuage une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le ! »
      8 Aussitôt, les disciples regardèrent autour d’eux, mais ils ne virent plus personne ; Jésus seul était avec eux.
      9 Tandis qu’ils descendaient de la montagne, Jésus leur recommanda de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu, jusqu’à ce que le Fils de l’homme se relève d’entre les morts.
      10 Ils retinrent cette recommandation, mais ils se demandèrent entre eux : « Que veut-il dire par “se relever d’entre les morts” ? »
      11 Puis ils interrogèrent Jésus : « Pourquoi les maîtres de la loi disent-ils qu’Élie doit venir d’abord ? »
      12 Il leur répondit : « Élie doit en effet venir d’abord pour tout remettre en ordre. Mais pourquoi les Écritures affirment-elles aussi que le Fils de l’homme souffrira beaucoup et qu’on le traitera avec mépris ?
      13 Quant à moi, je vous le déclare : Élie est déjà venu, et les gens l’ont traité comme ils l’ont voulu, ainsi que les Écritures l’annoncent à son sujet. »
      14 Quand ils arrivèrent près des autres disciples, ils virent une grande foule qui les entourait et des maîtres de la loi qui discutaient avec eux.
      29 Et Jésus leur répondit : « C’est par la prière seulement qu’on peut faire sortir ce genre d’esprit. »
      36 Puis il prit un petit enfant et le plaça au milieu d’eux ; il le serra dans ses bras et leur dit :

      Marc 10

      14 Quand Jésus vit cela, il s’indigna et dit à ses disciples : « Laissez les enfants venir à moi ! Ne les en empêchez pas, car le Royaume de Dieu appartient à ceux qui sont comme eux.
      16 Ensuite, il prit les enfants dans ses bras ; il posa les mains sur chacun d’eux et les bénit.
      21 Jésus le regarda avec amour et lui dit : « Il te manque une chose : va vendre tout ce que tu as et donne l’argent aux pauvres, alors tu auras des richesses dans le ciel ; puis viens et suis-moi. »
      32 Ils étaient en chemin pour monter à Jérusalem. Jésus marchait devant ses disciples, qui étaient inquiets, et ceux qui les suivaient avaient peur. Jésus prit de nouveau les douze disciples avec lui et se mit à leur parler de ce qui allait bientôt lui arriver.
      46 Ils arrivèrent à Jéricho. Lorsque Jésus sortit de cette ville avec ses disciples et une grande foule, un aveugle appelé Bartimée, le fils de Timée, était assis au bord du chemin et mendiait.
      50 Alors il jeta son manteau, sauta sur ses pieds et vint vers Jésus.

      Marc 11

      4 Ils partirent donc et trouvèrent un âne dehors, dans la rue, attaché à la porte d’une maison. Ils le détachèrent.
      16 et il ne laissait personne transporter un objet à travers le temple.
      21 Pierre se rappela ce qui était arrivé et dit à Jésus : « Maître, regarde, le figuier que tu as maudit est devenu tout sec. »

      Marc 12

      15 Mais Jésus savait qu’ils cachaient leur véritable pensée ; il leur dit alors : « Pourquoi me tendez-vous un piège ? Apportez-moi une pièce d’argent, je voudrais la voir. »

      Marc 13

      3 Jésus s’assit au mont des Oliviers, en face du temple. Pierre, Jacques, Jean et André, qui étaient seuls avec lui, lui demandèrent :

      Marc 14

      13 Alors Jésus envoya deux de ses disciples en avant, avec l’ordre suivant : « Allez à la ville, vous y rencontrerez un homme qui porte une cruche d’eau. Suivez-le,
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