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MARC (évangile de) 3.

III Caractères.

1.

LA LANGUE.

Dans une large mesure, les caractères de forme de notre écrit sont tels que la tradition pouvait nous les faire présumer. Le style de Marc est le plus souvent un style parlé. Son vocabulaire possède fort peu de termes qui lui soient propres, et ce sont principalement des mots composés avec préposition, des diminutifs dérivés, c'est-à-dire des termes familiers de création populaire. Sa langue est ordinairement dépourvue de toute recherche, et d'une syntaxe simpliste : les propositions se succèdent, à peine reliées entre elles (lorsqu'elles le sont) par la conjonction kaï (--et), très fréquente, tandis que les autres évang, ont généralement la particule dé, dont l'usage est beaucoup plus nuancé ; certains adverbes de mouvement souvent répétés, comme dans l'animation d'un récit oral : aussitôt, encore, beaucoup, ou le : voici ! au début de certaines phrases, alors que d'autres commencent par la formule : et il arriva que, ou par un participe descriptif : venant, voyant, etc. ; diverses formes de pléonasmes, par doublement de négations ou d'expressions synonymes (Mr 1:32 etc.), par reprise de la racine d'un verbe dans son complément, etc. ; constructions familières, voire gauches et rudes, irrégulières même en stricte grammaire, mais qui dans une conversation passent inaperçues lorsqu'elles correspondent à l'imprévu de la vie ; emploi très varié des temps de verbes, le présent historique particulièrement fréquent (ex. : un lépreux vient à lui, Mr 1:40), et la conjugaison par périphrase, souvent avec participe (ex. : ils étaient montant..., et il était précédant..., Mr 10:32), --autant de traces du style anecdotique, reconnaissable même à travers la traduction quoique la plupart des remarques de ce paragraphe portent obligatoirement sur l'original grec (c'est pourquoi nous n'avons pas cru nécessaire de les illustrer par des exemples). Quelques-unes de ces particularités de forme peuvent s'expliquer dans une certaine mesure par l'influence de l'hébreu et de l'araméen chez un prédicateur et chez son interprète, juifs l'un et l'autre ; mais les analogies des papyrus (voir ce mot) montrent que Marc est surtout écrit dans la manière ordinaire des auteurs non littéraires de son temps.

2.

LE TEMOIN OCULAIRE.

Bien qu'il soit le plus court des synoptiques, parce qu'il contient beaucoup moins de péricopes que les deux autres (environ 100 contre 160), Marc est généralement plus long qu'eux dans les péricopes narratives (ex. : Mr 5:1,20 parallèle Mt 8:28,34, Lu 8:26,39), parce qu'il y conserve beaucoup plus d'éléments concrets des scènes et de leur cadre, d'ailleurs avec une sobriété remarquable et sans amplifications oratoires : ce sont les souvenirs réels, objectifs, réalistes, dus à quelqu'un qui raconte dans la langue de tout le monde ce qu'il a vu et entendu. En effet, beaucoup plus que Matthieu et Luc et à peu près comme Jean, Marc manifeste à l'égard d'un grand nombre de faits une connaissance de première main. Même en français la chose est sensible, bien que plus d'un détail disparaisse dans nos versions. Les commentaires incohérents de la foule surexcitée devant les premiers miracles (Mr 1:27), le toit défoncé (Mr 2:4), le coussin de la barque (Mr 4:38), la multitude répartie en rangées (litt., parterres par parterres [de fleurs]) sur l'herbe verte (Mr 6:39 et suivant), le geste de Jésus, en deux occasions, prenant dans ses bras de petits enfants (Mr 9:36 10:16), son regard affectueux au jeune riche (Mr 10:21), la chute du manteau de l'aveugle (Mr 10:50), le tableau détaillé de l'ânon attaché (Mr 11:4), l'interdiction des transports à travers la cour du temple (Mr 11:16), l'ordre d'apporter un denier (Mr 12:15) ; puis les descriptions hautement dramatiques du démoniaque (Mr 5:1,20), du martyre de Jean-Baptiste (Mr 6:14,29), de l'enfant épileptique (Mr 9:14,29), etc., --autant de situations picturales, pittoresques, restées gravées dans la mémoire visuelle du témoin oculaire primitif.

Celui-ci se révèle encore par une connaissance personnelle de certaines précisions : Marc seul nous donne les noms du père de Lévi, Alphée (Mr 2:14), de Bartimée et de son père Timée (Mr 10:46), des fils de Simon de Cyrène, Alexandre et Rufus (Mr 15:21). Marc seul a l'épisode du jeune homme qui s'enfuit nu lors de l'arrestation : (Mr 14:51 et suivant) on s'est demandé si ce n'était pas l'évangéliste lui-même ; la même hypothèse a été faite à propos du porteur d'eau de Mr 14 13 (pourtant, d'après Papias, Marc n'aurait pas connu Jésus). Marc est souvent le seul à interpréter des attitudes par les idées, sensations ou sentiments qui les inspirent : la compassion de Jésus puis sa voix sévère (Mr 1 41,43), sa conscience d'une puissance sortie de lui (Mr 5:30), quelquefois son indignation (Mr 3:5 10:14), son étonnement (Mr 6:6), des empêchements à sa volonté (Mr 1:45 6:5 7:24,36 3:20 6:31), l'effroi des femmes au tombeau vide (Mr 16:8), etc.

3.

L'APOTRE PIERRE.

Parmi les tableaux les plus saisissants de Marc plusieurs qui n'ont pas encore été relevés vont maintenant nous mettre sur la voie du témoin oculaire qui renseigna l'évangéliste. Trois grandes scènes : la résurrection de la fille de Jaïrus (Mr 5:37,43), la transfiguration (Mr 9:2-13), l'agonie de Gethsémané (Mr 14:33-42), n'eurent chacune pour témoins, autour du Seigneur, que trois disciples : Jacques, qui très tôt devait être martyr (Ac 12:2), Jean, de qui dépend par ailleurs la tradition johannique, et enfin Pierre lui-même. Matthieu et Luc rédigés avec l'évangile de Marc ont gardé l'essentiel de ces tableaux, mais en laissant tomber quelques détails qui avaient frappé l'attention du témoin oculaire informateur de Mc ; par exemple :

les étapes qui amènent Jésus à la fillette (Mr 5:37,38,39,40) sa parole en araméen (Mr 5:41) ;

l'éblouissement de la vision (Mr 9:3), l'appel de Pierre en araméen : rabbi ! (Mr 9:5), la brusque rentrée dans la nuit (9:8), les doutes des trois apôtres sur la résurrection (verset 10), la foule exaltée qu' « ils virent » ensuite (verset 14) ;

le cri en araméen de Jésus : Abba (Mr 14:36), son mot direct à Pierre : Simon ! (Mr 14:37), la remarque : « ils ne savaient que lui répondre » (verset 40, cf. Mr 9:6). Si nous ajoutons à ces trois vivantes scènes le récit du reniement de Pierre lui-même, où le dialogue est plus vif et vraisemblable dans Marc qui est seul à montrer aussi : Pierre se chauffant (Mr 14:54), la servante le voyant en train de se chauffer (verset 67), sa sortie dans le vestibule (verset 68), etc., nous avons là quatre narrations particulièrement bien vues et rendues, trahissant une sorte de coup d'oeil photographique et une résonance intime où nous devons évidemment reconnaître le vibrant porte-parole des Douze.

Il n'est pas moins significatif qu'en dehors des nombreuses informations sur cet apôtre qui sont communes aux trois synoptiques, plusieurs n'ont été gardées que par Marc en des circonstances que Matthieu Lu auront sans doute estimées secondaires : dans la maison de Simon à Capernaüm demeure aussi son frère André (Mr 1:29) ; ceux qui cherchent Jésus aux environs dès l'aube sont avec Simon (Mr 1:36) ; remarquer ce premier nom de Simon, conservé par Marc jusqu'à la mention du changement que Jésus devait en faire (Mr 3:16) ; c'est Pierre qui « se souvient » et fait remarquer au Seigneur le figuier desséché (Mr 11:21) ; il a son frère André avec lui ainsi que Jacques et Jean quand ils le questionnent sur l'avenir (Mr 13:3 et suivant) ; il est cité nommément par le Ressuscité annonçant qu'on le verra en Galilée (Mr 16:7). D'autre part, on ne peut pas dire que la personne de Pierre soit particulièrement mise en relief chez Marc ; ce n'est pas Marc mais Luc (Lu 5:4,11) qui le montre parlant au nom des disciples lors de la première pêche miraculeuse ; c'est Matthieu qui le montre essayant de marcher sur l'eau (Mt 14:28 et suivants), chargé de payer l'impôt du culte (Mt 17:26 et suivant), et surtout recevant un bel éloge de Jésus pour la déclaration de sa messianité (Mt 16:17 et suivants). En cette dernière situation, Marc qui n'a gardé que la simple réponse, réduite au minimum : « Tu es le Christ » (Mr 8:29), et qui tait l'éloge de Jésus, a gardé les remontrances de l'apôtre à son Maître et la foudroyante réplique (Mr 8:32 et suivant). Cela ne suggérerait-il pas une explication ? C'était déjà celle d'Eusèbe (Démonstr. évangile, 3:3) : Pierre, en prêchant, évitait d'insister sur les faits propres à le faire valoir lui-même ; « ces faits-là, Pierre a jugé bon de les passer sous silence, et c'est pourquoi Marc les a laissés de côté ; mais quant aux faits de son reniement, Pierre les a proclamés à tous les hommes, et c'est pourquoi Marc les a écrits. » Émouvante humilité de l'ancien présomptueux, qui à l'école du Seigneur a bien changé ! Cette discrétion, qui rappelle celle de l'apôtre Jean dans le 4 e évangile (voir art.), contraste fortement avec l'ostentation de tant de déclarations des écrits pseudonymes des siècles suivants ; ex., dans l'évangile de Pierre (II° siècle) : « Moi Simon Pierre et André mon frère, etc. »

4.

LE PLUS ANCIEN EVANGILE.

Nous avons exposé précédemment (voir Évang, syn., t. I, parag. IV, 1, 1°, A) les considérations qui décidément établissent la « priorité » de l'évangile de Marc c'est-à-dire son antériorité par rapport aux deux autres synoptiques ; on trouvera dans cet exposé l'accumulation des présomptions et des preuves fournies par :

sa rédaction, fréquemment améliorée chez Matthieu et Luc

ses traits épisodiques, généralement abrégés par eux,

le choix de ses récits, ceux que Marc possède en propre étant des moins importants que les deux autres évangélistes n'auront pas jugé nécessaire de reproduire,

la suite de ses récits, qui constitue la « synopse », la ligne générale commune aux trois synoptiques. On trouvera d'autre part dans notre art. sur l'évangile de Matthieu (IV, 4, 5) une preuve complémentaire, et la plus décisive, de la priorité de Marc : la suppression par Matthieu (et souvent par Luc) de la plupart des traits d'humanité du Christ et de nombreux traits défavorables à ses disciples, ce qui marque la tendance d'une époque plus tardive à élever, dans l'adoration de sa piété, le Seigneur et les apôtres au-dessus des conditions terrestres.

L'étude des principaux caractères de forme et de fond de l'évangile de Marc pris en lui-même ou comparé à Matthieu et Luc nous dicte donc des conclusions conformes dans l'ensemble aux données de la tradition. Il faut maintenant serrer de plus près le problème, et chercher dans quelle mesure on peut reconnaître ou soupçonner derrière sa composition une documentation provenant de l'apôtre Pierre.

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      Lévitique 4

      1 Le SEIGNEUR dit à Moïse
      2 de donner aux Israélites les enseignements suivants : « Quand quelqu’un a péché sans le vouloir, quand il a commis un acte interdit par un commandement du SEIGNEUR, voici ce qu’il faut faire.
      3 Supposons ceci : C’est le grand-prêtre qui a commis un péché, et par là, il a rendu le peuple coupable. Il doit alors offrir en sacrifice au SEIGNEUR un taureau sans défaut, pour recevoir le pardon des péchés.
      4 Il conduit l’animal devant le SEIGNEUR, à l’entrée de la tente de la rencontre. Il pose la main sur la tête du taureau et il l’égorge à cet endroit.
      5 Le grand-prêtre prend du sang du taureau et il l’emporte dans la tente de la rencontre.
      6 Il trempe un doigt dans le sang et, devant le SEIGNEUR, il lance sept fois un peu de sang sur le rideau du lieu très saint, sur sa partie visible.
      7 Ensuite, le grand-prêtre met du sang sur les coins relevés de l’autel du parfum qui se trouve devant le SEIGNEUR, dans la tente de la rencontre. Puis il verse tout le sang qui reste au pied de l’autel des sacrifices qui se trouve à l’entrée de la tente.
      8 Il prend toutes les parties grasses du taureau : la graisse qui entoure les intestins et l’estomac,
      9 les deux reins avec la graisse qui les enveloppe et qui tient aux côtés de l’animal, enfin, la meilleure partie du foie. On l’enlève avec les reins.
      10 Ce sont les mêmes parties qu’on prend quand on offre un taureau en sacrifice de communion. Le grand-prêtre les brûle sur l’autel des sacrifices.
      11 Ensuite, la peau du taureau, la viande, la tête, les pattes, les intestins et l’estomac avec ce qu’ils contiennent,
      12 tout ce qui reste de l’animal, il le fait porter en dehors du camp. On porte ces restes dans un endroit pur, là où on met les cendres grasses, et on les brûle sur un feu de bois. C’est à cet endroit qu’il faut tout brûler, sur le tas des cendres grasses. »
      13 « Supposons ceci : C’est toute la communauté d’Israël qui a péché sans le vouloir et sans le savoir. Elle a fait un acte interdit par un commandement du SEIGNEUR. Dans ce cas, les Israélites sont devenus coupables.
      14 Quand ils se rendent compte de ce péché, ils doivent offrir un taureau pour recevoir le pardon de Dieu. Ils conduisent l’animal devant la tente de la rencontre.
      15 Les anciens de la communauté posent la main sur la tête du taureau, et l’un d’eux l’égorge à cet endroit, devant le SEIGNEUR.
      16 Le grand-prêtre emporte un peu de son sang dans la tente de la rencontre.
      17 Il trempe un doigt dans le sang et, devant le SEIGNEUR, il lance du sang sept fois sur le rideau du lieu très saint, sur sa partie visible.
      18 Ensuite, le grand-prêtre met du sang sur les coins relevés de l’autel qui se trouve devant le SEIGNEUR, dans la tente de la rencontre. Puis il verse tout le sang qui reste au pied de l’autel des sacrifices qui se trouve à l’entrée de la tente.
      19 Il prend toutes les parties grasses du taureau et il les brûle sur l’autel.
      20 Avec ce taureau, il fait exactement la même chose qu’avec le taureau offert pour son péché à lui. Quand le grand-prêtre fait sur la communauté d’Israël le geste du pardon des péchés, Dieu pardonne à cette communauté.
      21 Ensuite, le grand-prêtre fait porter en dehors du camp tout ce qui reste de l’animal. On le brûle comme on a brûlé le premier taureau offert pour le péché du grand-prêtre. Voilà le sacrifice pour recevoir le pardon, quand la communauté d’Israël a commis un péché. »
      22 « Supposons ceci : C’est un chef du peuple qui a péché sans le vouloir. Il a fait un acte interdit par un commandement du SEIGNEUR son Dieu, et ainsi il est devenu coupable.
      23 Quand il se rend compte de ce péché, il doit offrir un bouc sans défaut.
      24 Il pose la main sur la tête de l’animal et il l’égorge devant le SEIGNEUR, là où on tue les animaux offerts en sacrifices complets. C’est un sacrifice pour recevoir le pardon des péchés.
      25 Le prêtre trempe un doigt dans le sang du bouc et il en met sur les coins relevés de l’autel des sacrifices. Puis il verse tout le sang qui reste au pied de cet autel.
      26 Il brûle sur l’autel toutes les parties grasses, comme on le fait pour le sacrifice de communion. Quand le prêtre fait sur le chef le geste de pardon pour son péché, Dieu pardonne à ce chef. »
      27 « Supposons ceci : C’est n’importe quel Israélite qui a péché sans le vouloir. Il a fait un acte interdit par un commandement du SEIGNEUR, et ainsi il est devenu coupable.
      28 Quand il se rend compte de ce péché, il doit offrir une chèvre sans défaut pour recevoir le pardon de Dieu.
      29 Il pose la main sur la tête de l’animal et il l’égorge là où on égorge les animaux offerts en sacrifices complets.
      30 Le prêtre trempe un doigt dans le sang de la chèvre et il en met sur les coins relevés de l’autel des sacrifices. Puis il verse tout le sang qui reste au pied de cet autel.
      31 Il enlève toutes les parties grasses de la chèvre, comme on le fait pour le sacrifice de communion. Le prêtre les brûle sur l’autel pour que la fumée de bonne odeur de ce sacrifice plaise au SEIGNEUR. Il fait sur le coupable le geste de pardon pour son péché. Alors Dieu pardonne à cet homme.
      32 « Si le coupable offre un mouton en sacrifice pour recevoir le pardon, il doit amener une femelle sans défaut.
      33 Il pose la main sur la tête de l’animal et il l’égorge là où on égorge les animaux offerts en sacrifices complets.
      34 Le prêtre trempe un doigt dans le sang de l’animal et il en met sur les coins relevés de l’autel des sacrifices.
      35 Il enlève toutes les parties grasses du mouton, comme pour le sacrifice de communion. Le prêtre les brûle sur l’autel avec les autres sacrifices brûlés pour le SEIGNEUR. Il fait sur le coupable le geste de pardon pour son péché. Alors Dieu pardonne à cet homme. »

      Matthieu 8

      28 Jésus arrive de l’autre côté du lac, dans le pays des Gadaréniens. Deux hommes sortent du cimetière et ils viennent à sa rencontre. Ils ont des esprits mauvais en eux. Ils sont très dangereux, et personne n’ose passer par ce chemin.
      34 Tous les habitants de la ville sortent pour aller à la rencontre de Jésus. Quand ils le voient, ils le supplient en disant : « Quitte notre pays ! »

      Matthieu 14

      28 Alors Pierre lui dit : « Seigneur, si c’est bien toi, donne-moi l’ordre de venir vers toi sur l’eau. »

      Matthieu 16

      17 Alors Jésus lui dit : « Simon, fils de Jean, tu es heureux. En effet, ce n’est pas une personne humaine qui t’a fait connaître cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux.

      Matthieu 17

      26 Pierre répond : « Les étrangers. » Jésus lui dit : « Donc, les gens du pays ne sont pas obligés de payer ?

      Marc 1

      27 Tous sont très étonnés et ils se demandent entre eux : « Qu’est-ce qui se passe ? Cet homme enseigne d’une façon nouvelle et avec assurance. Il commande même aux esprits mauvais, et ils lui obéissent ! »
      29 Jésus sort de la maison de prière et tout de suite après, il va chez Simon et André. Jacques et Jean l’accompagnent.
      32 Le soir, après le coucher du soleil, les gens amènent à Jésus tous les malades et tous ceux qui ont des esprits mauvais.
      36 Simon et ceux qui sont avec lui partent le chercher.
      40 Un lépreux s’approche de Jésus. Il se met à genoux devant lui et lui demande son aide en disant : « Si tu le veux, tu peux me guérir. »
      41 Jésus est plein de pitié pour lui. Il tend la main, touche le lépreux et lui dit : « Je le veux, sois guéri. »
      43 Jésus parle sévèrement à l’homme. Aussitôt après, il le chasse en lui disant :
      45 L’homme s’en va, mais il se met à raconter partout, et à tout le monde, ce qui s’est passé. C’est pourquoi Jésus ne peut plus se montrer dans une ville, il reste en dehors, dans des endroits déserts. Et les gens viennent à lui de tous les côtés.

      Marc 2

      4 mais, à cause de la foule, ils ne peuvent pas le placer devant Jésus. Alors, ils enlèvent une partie du toit au-dessus de l’endroit où Jésus se trouve. Et, par ce trou, ils font descendre le paralysé couché sur sa natte.
      14 En passant, Jésus voit Lévi, le fils d’Alphée, assis au bureau des impôts. Jésus lui dit : « Suis-moi. » Lévi se lève et il suit Jésus.

      Marc 3

      5 Jésus les regarde tous avec colère, il est triste parce qu’ils ne veulent pas comprendre. Il dit à l’homme : « Tends ta main ! » L’homme tend sa main et elle est guérie !
      16 Voici les douze apôtres : Simon, à qui Jésus donne le nom de Pierre ;
      20 Jésus revient à la maison. Une grande foule se rassemble de nouveau. Alors Jésus et ses disciples n’ont même pas le temps de manger !

      Marc 4

      38 Jésus est à l’arrière, il dort, la tête sur un coussin. Ses disciples le réveillent et lui disent : « Maître, nous allons mourir ! Cela ne te fait rien ? »

      Marc 5

      1 Jésus et ses disciples arrivent de l’autre côté du lac, dans le pays des Géraséniens.
      20 L’homme s’en va. Il se met à annoncer dans la région des Dix Villes tout ce que Jésus a fait pour lui, et tout le monde est très étonné.
      30 Au même moment, Jésus sent qu’une force est sortie de lui. Il se retourne au milieu de la foule et il demande : « Qui a touché mes vêtements ? »
      37 Il ne permet à personne de l’accompagner, sauf à Pierre, Jacques et Jean, le frère de Jacques.
      38 Ils arrivent à la maison de Jaïrus. Là, il y a beaucoup de bruit. Jésus voit que les gens pleurent et poussent de grands cris.
      39 Il entre dans la maison et leur dit : « Pourquoi faites-vous tout ce bruit ? Et pourquoi est-ce que vous pleurez ? La petite fille n’est pas morte, mais elle dort. »
      40 Les gens se moquent de lui. Alors Jésus fait sortir tout le monde, il prend avec lui le père et la mère de l’enfant et ses trois disciples. Il entre dans la pièce où la petite fille se trouve.
      41 Il la prend par la main et lui dit : « Talita koum ! » Cela veut dire : « Petite fille, je te le dis, lève-toi ! »
      43 mais Jésus leur demande avec force : « Ne dites rien à personne. » Ensuite il leur dit : « Donnez-lui quelque chose à manger. »

      Marc 6

      5 Jésus ne peut faire aucun miracle à Nazareth. Pourtant, il guérit quelques malades en posant les mains sur leur tête.
      6 Et il s’étonne parce que les gens ne croient pas. Ensuite, Jésus va enseigner dans tous les villages qui sont autour de Nazareth.
      14 Le roi Hérode Antipas entend parler de Jésus, parce qu’il est devenu célèbre. Les uns disent : « C’est Jean-Baptiste qui s’est réveillé de la mort ! Voilà pourquoi il a le pouvoir de faire des miracles. »
      29 Quand les disciples de Jean apprennent cela, ils viennent prendre son corps et ils le mettent dans une tombe.
      31 Jésus leur dit : « Venez avec moi dans un endroit isolé, loin de tout le monde, pour vous reposer un peu. » En effet, il y a beaucoup de gens qui vont et viennent, et les apôtres n’ont même pas le temps de manger.
      39 Jésus donne cet ordre à ses disciples : « Dites à tout le monde de s’asseoir par groupes sur l’herbe verte. »

      Marc 7

      24 Ensuite, Jésus quitte cet endroit et il va dans la région de Tyr. Il entre dans une maison et il ne veut pas qu’on sache qu’il est là, mais les gens l’apprennent.
      36 Jésus donne cet ordre aux gens : « Ne dites rien à personne ! » Mais chaque fois qu’il leur commande cela, les gens racontent encore plus ce que Jésus a fait.

      Marc 8

      29 Jésus leur demande : « Mais vous, qu’est-ce que vous dites ? Qui suis-je ? » Pierre lui répond : « Tu es le Messie. »
      32 Il leur dit cela très clairement. Alors Pierre prend Jésus à part et il se met à lui faire des reproches.

      Marc 9

      2 Six jours après, Jésus emmène avec lui Pierre, Jacques et Jean. Il les conduit sur une haute montagne, loin des gens. Là, ils sont seuls avec lui. Sous leurs yeux, Jésus change d’aspect.
      3 Ses vêtements deviennent extraordinairement brillants. Personne sur la terre ne peut rendre des vêtements aussi blancs.
      4 Les trois disciples voient aussi Élie et Moïse, qui parlent avec Jésus.
      5 Alors Pierre dit à Jésus : « Maître, c’est une bonne chose pour nous d’être ici. Nous allons faire trois abris, un pour toi, un pour Moïse, et un pour Élie. »
      6 En effet, Pierre ne sait pas quoi dire. Il est effrayé et les autres disciples aussi.
      7 Un nuage arrive et les couvre de son ombre. Une voix vient du nuage et dit : « Celui-ci est mon Fils très aimé. Écoutez-le ! »
      8 Les disciples regardent autour d’eux, mais soudain, ils ne voient plus personne. Jésus est seul avec eux.
      9 Pendant qu’ils descendent de la montagne, Jésus leur donne cet ordre : « Ne racontez à personne ce que vous avez vu, jusqu’à ce que le Fils de l’homme se relève de la mort. »
      10 Ils obéissent à cette parole, mais ils se demandent entre eux : « Qu’est-ce que cela veut dire, “se relever de la mort” ? »
      11 Ensuite ils demandent à Jésus : « Les maîtres de la loi disent : “Élie doit venir d’abord.” Pourquoi donc ? »
      12 Jésus leur dit : « Oui, Élie doit venir d’abord pour tout remettre en ordre. Mais dans les Livres Saints, on lit aussi : “Le Fils de l’homme doit beaucoup souffrir, et on le méprisera.” Pourquoi donc ?
      13 Pourtant, je vous le dis, Élie est déjà venu, et les gens lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu, comme les Livres Saints l’ont annoncé. »
      14 Quand ils arrivent auprès des autres disciples, ils voient une grande foule autour d’eux. Des maîtres de la loi sont en train de discuter avec eux.
      29 Jésus leur répond : « C’est seulement par la prière qu’on peut faire sortir ce genre d’esprit. »
      36 Ensuite il prend un enfant, il le met au milieu du groupe, l’embrasse et il dit aux disciples :

      Marc 10

      14 En voyant cela, Jésus se met en colère et il dit à ses disciples : « Laissez les enfants venir à moi. Ne les empêchez pas. En effet, le Royaume de Dieu appartient à ceux qui sont comme les enfants.
      16 Ensuite, Jésus embrasse les enfants et il les bénit en posant les mains sur leur tête.
      21 Jésus le regarde avec amour et lui dit : « Une seule chose te manque : va, vends ce que tu as et donne l’argent aux pauvres. Alors tu auras des richesses auprès de Dieu. Ensuite, viens et suis-moi. »
      32 Jésus et ceux qui le suivent sont en route, ils montent à Jérusalem. Jésus marche devant eux. Ses disciples sont effrayés, et ceux qui les accompagnent ont peur. De nouveau, Jésus prend avec lui les douze apôtres pour leur parler. Il se met à leur dire ce qui va bientôt lui arriver :
      46 Jésus et ses disciples arrivent à Jéricho, puis ils sortent de la ville avec une grande foule. Un aveugle appelé Bartimée, fils de Timée, est assis au bord du chemin, c’est un mendiant.
      50 L’aveugle jette son manteau, il se lève d’un bond et il va vers Jésus.

      Marc 11

      4 Les disciples partent. Ils trouvent un petit âne dehors, dans la rue, attaché à la porte d’une maison. Ils le détachent.
      16 Et il ne laisse personne transporter des objets à travers le temple.
      21 Pierre se souvient de ce qui s’est passé et il dit à Jésus : « Maître, regarde ! Tu as jeté une malédiction au figuier, il est devenu tout sec ! »

      Marc 12

      15 Mais Jésus comprend que ce sont des hommes faux et il leur dit : « Pourquoi est-ce que vous me tendez un piège ? Faites-moi voir une pièce d’argent. »

      Marc 13

      3 Jésus s’assoit sur le mont des Oliviers, en face du temple. Pierre, Jacques, Jean et André sont seuls avec lui et lui demandent :

      Marc 14

      13 Jésus envoie deux de ses disciples en disant : « Allez à la ville, et vous rencontrerez un homme qui porte un pot d’eau. Suivez-le.
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