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MARC (évangile de) 4.

IV Composition.

1.

LA REDACTION.

Il ne faut évidemment pas s'attendre à trouver en notre évangile une édition pure et simple de mémoires de l'apôtre. Celui-ci déjà ne pouvait manquer, à l'occasion, de compléter son propre témoignage par. les souvenirs d'autres compagnons du Seigneur ; à plus forte raison l'évangéliste, soit du vivant de l'apôtre soit après sa mort, a pu et, dirons-nous, a bien dû recueillir des traditions supplémentaires, jugées sûres dans les communautés où elles avaient cours. La question est de savoir si Marc a ramassé, intégré et assimilé ses informations en une composition homogène conservant d'un bout à l'autre son cadre historique et son individualité littéraire, ou bien si son oeuvre trahit l'utilisation d'éléments hétérogènes plus ou moins irréductibles à sa documentation première, autrement dit des sources écrites antérieures à sa propre rédaction.

La plupart des critiques modernes affirment l'emploi de sources, tout en différant entre eux quant aux proportions du caractère « composite » de Marc. Et il faut sans doute admettre en effet certains emprunts de l'évangéliste à divers ouvrages ; mais sur la voie glissante de la recherche des sources (voir Évang, syn., t. I, p. 400), il nous semble scientifiquement permis d'estimer qu'on a construit bien des hypothèses fragiles, au nom d'arguments souvent plus subjectifs que décisifs.

Morceaux caractéristiques. Qu'une page d'un genre aussi isolé que l'apocalypse de Mr 13, bloc erratique dans la littérature évangélique, puisse être considérée comme une partie ou la totalité d'une prophétie chrétienne introduite dans l'oeuvre de Marc l'hypothèse est assez probable (Év. SYN., t. I, p. 399). Par contre, bien fragile est la méthode qui tend à statuer une source particulière pour des passages relatifs à une même donnée ou à une même région ; par exemple une « source de discussions et de conflits » où Marc aurait pris les polémiques des chap. 2-3 et 12, un « cycle de Béthanie » dans les chap. 11 et 14. Pourquoi les premiers écrits chrétiens se seraient-ils forcément limités à des collections d'épisodes similaires, ou bien aux scènes situées en un certain lieu ? Pourquoi un évangéliste ne pourrait-il suivre la vie réelle aussi bien dans ses analogies et ses répétitions que dans ses nouveautés et ses diversités ? Il est vrai que l'hypothèse du cycle de Béthanie invoque aussi des considérations d'un autre ordre.

Doublets. Il se peut que certains éléments se trouvent rapportés deux fois. Ainsi les deux récits de multiplication des pains (Mr 6:30-44 8:1,10), tout à fait parallèles dans leur marche générale et ne différant que par des détails, d'ailleurs précis, doivent bien représenter deux traditions écrites distinctes du même extraordinaire événement. Il se peut aussi que la comparaison minutieuse de certains parallèles avec Matthieu et Luc donne à supposer l'emploi occasionnel par Marc d'une édition des Discours de Jésus, les Logia (voir plus loin, 2, 2°), abondamment reproduits plus tard par les deux autres synoptiques. Par contre, nous ne pouvons voir un double emploi révélant deux sources, entre les vocations particulières de certains apôtres (Mr 1:16 2:13 et suivant) et le choix définitif des Douze (Mr 3:13,19) ; ni reconnaître un doublet dans le fait que les on-dit populaires à propos de Jésus, tout comme les craintes d'Hérode, évoquent Jean-Baptiste, Élie ou l'un des prophètes : (Mr 6:14 8:28) c'est que les mêmes causes produisent les mêmes effets dans le public. Quand une répétition peut se produire dans la réalité, pourquoi l'attribuer à la systématisation des narrateurs ?

Incohérences. On appelle ainsi des désaccords plus ou moins apparents entre péricopes, dénonçant des sources inconciliables. C'est dans ce domaine que les raisonnements critiques peuvent être les plus sujets à caution. On relève d'abord des incompatibilités dans la narration. Assurément, il est facile d'admettre que Mr 9:38-41, interruption d'un enseignement méthodique, soit mal placé ou interpolé. Mais en quoi seraient contradictoires les deux déclarations progressives de Jésus sur le jeûne (Mr 2:19,21 et suivant), ou les mentions de l'apostolat, des noms des Douze et des deux surnoms (Mr 3:14 et suivants), ou le cercle des disciples, celui des Douze et celui des trois ou quatre intimes (pass.), ou le désir de repos de Jésus et l'obligation de faire du bien aux foules ? (Mr 6:30 et suivants) En quoi seraient impossibles, soit la présence de « la foule » après la confession de Pierre, laquelle est placée dans la région des « villages de Césarée de Philippe » (Mr 8:27,34), soit l'agitation de la foule réclamant la guérison de l'enfant épileptique (Mr 9:14 et suivants), car la renommée du rabbi eut vite fait de parcourir, sur route, les 45 km. (un ou deux jours de marche) qui séparaient ce Césarée de Capernaüm ? Peut-être en effet le début du séjour de Jésus à Jérusalem se présenterait-il plus naturel, et surtout plus conforme aux données de Luc si l'on tenait pour surajoutés les éléments du prétendu « cycle de Béthanie » (Lu 11:11-14,20-26 cf. Mr 14:3-9) ; mais cette suppression exige des remaniements, des raccords de temps, dans Lu 11:11,15,19,27) malgré tout beaucoup moins vraisemblables à notre avis que l'ensemble du récit de Marc.

C'est qu'on relève aussi des irrégularités dans la chronologie. Et il se peut que Marc ait incidemment groupé pour leur ressemblance certains matériaux appartenant à des moments différents, comme les deux conflits à propos du sabbat (Mr 2:23-3:6), les conflits en général (ch. 2-3), peut-être les paraboles (Mr 4:1,34) ; mais cet agencement par sujets, qui sera systématique chez Matthieu, demeure trop exceptionnel chez Marc pour y devenir un indice de sources séparées. Il nous paraît particulièrement abusif de conclure de l'incomplet à l'incohérent : si d'après Mr 1:44 Jésus cherche la solitude et aux versets suivants (Mr 2 1 et suivante trouve en pleine ville populeuse, c'est simplement parce qu'il y a là deux périodes juxtaposées sans transition ; sans doute le complot de Mr 3:6 n'est l'objet d'aucune allusion ultérieure, mais sa mention (qui peut être ici fort anticipée) n'implique pas qu'il ait joué plus tard un rôle quelconque, et d'ailleurs ces « hérodiens et pharisiens » malveillants de Galilée se retrouveront à Jérusalem (Mr 12:13). Si Marc relie tels faits particuliers par de brèves notices générales résumant toute une activité du Maître (Mr 1:39 3:7 6:6), il ne les met point par là même en contradiction avec le contexte, et il peut être hâtif de n'y voir que des passages rédactionnels. Constatons qu'il ne raconte pas tout--pas plus que les autres évangélistes ou que l'auteur du livre des Actes--, et qu'il a dû comme eux, et comme le 4 e évangile, laisser certaines périodes sans incidents notables, dans une trame historique trop peu serrée ; mais sa chronologie lacunaire n'en est pas pour autant artificielle, c'est-à-dire factice et fantaisiste : nous la dirions plutôt approximative, c'est-à-dire ordonnée dans l'ensemble et, sous la réserve des exceptions indiquées plus haut, telle qu'il pouvait se représenter la succession des faits.

Ce souci se marque nettement dans ses entrées en matière : le ministère galiléen est tout jalonné de précisions de temps et de lieux (Mr 1:16,19 21,23,29,32,35,39 2:1,13,14,15 3:1,13,20 4:1,10,35 5:1,21 6:1,6,32,53 7:24,31 8:10,13,22,27 9:2,9,28,30,33). Il est clair que l'auteur de ce jalonnement estime tracer une ligne générale exacte ; lorsqu'un jalon lui manque, il ne l'invente pas (Mr 1:40 2:23 3:7 7:1 etc.). La preuve que s'il s'y trouve des omissions, même pour des intervalles considérables, il s'y glisse peu d'interversions, c'est la gradation même qui s'en dégage, telle qu'elle est apparue ci-dessus à l'analyse (II, 1) : ces étapes progressives du ministère du Seigneur, parmi multitudes, ennemis et disciples, ne sont point construction théorique d'historiographe, mais fidèle succession de tableaux authentiques dont les témoins avaient gardé le vivant souvenir.

Entre la Galilée et la capitale (Mr 10), les mentions de temps et de lieux deviennent plus vagues (verset 1,17-32,46), mais elles reparaissent à Jérusalem (Mr 11:1,11,12,15,19 20,27 12:41 etc.) dans la manière même de la première partie. Pourtant, il se produit un changement de genre qui n'est pas dû sans doute uniquement au changement de sujet : le récit des derniers jours est par sa longueur hors de proportion avec celui des mois ou des années du ministère ; les épisodes deviennent notablement plus longs, plus didactiques, des instructions prolongées se succèdent (Mr 11:23-13:37), les scènes de la Passion s'enchaînent étroitement, par la logique des situations, dans un style qui gagne en variété. On peut soupçonner derrière ces chap. 11-16 l'utilisation d'une ou de plusieurs sources nouvelles, mais on sent combien la disposition d'ensemble de l'évangile et sa remarquable unité de langue risquent de rendre chimérique une distinction précise de ses sources.

2.

LES SOURCES.

Nous écartons donc toute rigueur de discrimination quand nous cherchons à nous représenter ainsi qu'il suit la documentation de Marc.

La prédication de Pierre. Les éléments essentiels en sont, naturellement, les souvenirs de l'apôtre, que nous avons vus transparaître dans les pages les plus descriptives et mouvementées (III, 2 et 5) : les scènes des I er et suivant chapitres, plus ou moins rattachées à la maison de Pierre à Capernaüm, à la barque qui doit être la sienne, à sa personne même, dont la vocation apostolique ouvre l'évangile de Marc (Mr 1:16 et suivants) comme celle de Jean ouvre le 4° évangile (Jn 13:5), et dont le point de vue est parfois sensible jusque dans le tour de phrase écrite où la 3 e personne du pluriel sonne comme une transposition de la 1 re dans les phrases parlées : ils vinrent =nous vînmes, se mirent à sa recherche =nous mîmes, etc. (Mr 1:29,36) ; et toutes les scènes où Pierre joue un rôle quelconque, soit comme acteur entreprenant, soit comme témoin observateur. Mais l'apôtre ne se bornait pas à ses seuls souvenirs personnels : il y ajoutait certainement les témoignages de compagnons de la première heure. L'histoire du Maître qu'il avait à répéter souvent, comme instructeur et missionnaire, n'était pas d'un dessin si compliqué que les principaux épisodes n'en pussent être bientôt fidèlement réunis par I' « interprète de Pierre ». Il n'y avait pas lieu, « pour les besoins » immédiats de l'Église primitive, de remonter à l'intimité des souvenirs de famille sur la naissance de Jésus : c'est pourquoi Marc n'a point d'évangile de l'enfance. Au contraire, sa Passion, sa mort et sa résurrection étaient le fondement de la première expérience chrétienne et du témoignage apostolique ; d'où la place prépondérante qu'elles occupent dans l'évangile. Peut-être même faut-il reconnaître le tempérament ardent et l'esprit tout pratique, non philosophique, de Pierre, dans la présentation fragmentaire et fort réduite des enseignements de Jésus, dont la doctrine devait dominer plus tard l'évangile messianique de Matthieu et l'évangile universaliste de Luc grâce à leur abondante utilisation des Logia.

Les Logia. Marc a-t-il fait aussi des emprunts à cette source des « Paroles du Seigneur » ? Le problème est fort controversé. Nous l'avons dit ailleurs (Év. SYN., t. I, p. 398), il paraît de prime abord étrange que, pouvant disposer d'une source aussi précieuse, il ne l'eût utilisée qu'en une aussi faible mesure. Il se pourrait toutefois que, sans songer à fusionner avec les mémoires qu'il rédigeait d'après un homme d'action, un ouvrage d'une telle importance dont le genre didactique était si différent, il se fût borné à prendre aux Logia quelques éléments jugés indispensables : soit des déclarations de Jésus (ou de Jean-Baptiste) dont la forme peut bien être chez lui moins primitive que dans les parallèles de Lu ou Matthieu (Mr 1:8 6:6,13 etc.), soit des instructions plus développées comme les paraboles du Royaume (Mr 4:1,34) ou la discussion sur les traditions juives (Mr 7:1,23). La critique attribue en général à cette source plus de 150 versets de Marc et même près de 200 lorsqu'elle y englobe le discours eschatologique du ch. 13, où d'autres voient pourtant un écrit indépendant, comme la phrase du verset 14 le donne à penser : « Que le lecteur fasse attention ! » (voir Ev. syn., t. I, p. 399). Ces évaluations sont naturellement des plus conjecturales, surtout si, comme on l'a fortement soutenu, le recueil des Logia connut des éditions successives, revues et augmentées.

Le récit de la Passion. Nous avons signalé quelques indices d'une source d'informations particulièrement précises, depuis l'entrée à Jérusalem jusqu'à la découverte du tombeau vide. Puisque ces tableaux du drame suprême jouaient un rôle capital dans la propagation de l'Évangile sauveur, il serait bien compréhensible que l'évangéliste eût complété les mémoires de Pierre, non seulement par ses propres réminiscences d'autres apôtres (Marc avait entendu Barnabas et Paul), mais encore par quelque document écrit, donnant ainsi dans son évangile un aperçu de la prédication évangélique de sa génération. C'est pourquoi l'analyse risque de faire fausse route, pensons-nous, lorsqu'elle cherche à démêler, dans ces chap. 14-16, les éléments de la narration pouvant provenir soit du témoin Pierre, soit des femmes, soit de témoignages occasionnels commentés ensuite par des rumeurs diverses, soit enfin du travail créateur de l'imagination des croyants. De très bonne heure les moindres renseignements recueillis parmi les fidèles ne purent manquer de constituer le domaine public de la tradition chrétienne, en perdant bientôt toute indication d'origine ; tenons-nous-en donc à présumer ici, sans prétendre à les reconstituer, une ou plusieurs sources d'informations supplémentaires.

Autres sources. A plus forte raison faut-il redoubler de réserve à mesure que diminuent en importance comme en longueur les sources supposées, lorsque les motifs qui en font tenir les éléments pour secondaires sont apparus quelque peu subjectifs. On ne voit pas pourquoi tels points de repère de l'évangile, par exemple les prophéties des souffrances du Messie (Mr 8:31 9:30 10:32 et suivants), ou dans Mr 1:12 et suivant la mention de sa tentation (même si celle-ci revêt un caractère symbolique), ne pourraient appartenir à une source principale. Nous avons déjà pris note dubitative d'un document des conflits, d'un autre de Béthanie, etc. ; le terrain devient dès lors trop conjectural pour qu'il soit utile et même de sûre méthode d'y pénétrer plus avant.

Il nous semble qu'au contraire on peut maintenant conclure à l'unité d'ensemble de l'oeuvre de Marc oeuvre en général homogène même dans son emploi de sources diverses, parce que l'auteur était encore assez proche de son sujet pour pouvoir les employer conformément à la connaissance qu'il possédait de l'histoire de son Héros. Ajoutons que la plupart des critiques ont aujourd'hui abandonné comme inutile l'hypothèse d'une première édition antérieure au Marc actuel, appelée proto-Marc, et qu'ils voient le Marc original dans notre évangile canonique à peu près sous sa forme actuelle (voir Év. syn., IV, 1, 1°, B).

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Versets relatifs

    • Lévitique 4

      1 Et l'Éternel parla à Moïse, disant :
      2 Parle aux fils d'Israël, en disant : Si quelqu'un a péché par erreur contre quelqu'un des commandements de l'Éternel dans les choses qui ne doivent pas se faire, et a commis quelqu'une de ces choses :
      3 si c'est le sacrificateur oint qui a péché selon quelque faute du peuple, alors il présentera à l'Éternel, pour son péché qu'il aura commis, un jeune taureau sans défaut, en sacrifice pour le péché.
      4 Et il amènera le taureau à l'entrée de la tente d'assignation, devant l'Éternel ; et il posera sa main sur la tête du taureau, et égorgera le taureau devant l'Éternel ;
      5 et le sacrificateur oint prendra du sang du taureau, et il l'apportera dans la tente d'assignation ;
      6 et le sacrificateur trempera son doigt dans le sang, et fera aspersion du sang sept fois, devant l'Éternel, par devant le voile du lieu saint ;
      7 et le sacrificateur mettra du sang sur les cornes de l'autel de l'encens des drogues odoriférantes qui est dans la tente d'assignation, devant l'Éternel ; et il versera tout le sang du taureau au pied de l'autel de l'holocauste qui est à l'entrée de la tente d'assignation.
      8 Et toute la graisse du taureau du sacrifice pour le péché, il la lèvera : la graisse qui couvre l'intérieur, et toute la graisse qui est sur l'intérieur,
      9 et les deux rognons, et la graisse qui est dessus, qui est sur les reins, et le réseau qui est sur le foie, qu'on ôtera jusque sur les rognons,
      10 comme on les lève du boeuf du sacrifice de prospérités : et le sacrificateur les fera fumer sur l'autel de l'holocauste.
      11 Et la peau du taureau et toute sa chair, avec sa tête, et ses jambes, et son intérieur, et sa fiente,
      12 tout le taureau, il l'emportera hors du camp, dans un lieu net, là où l'on verse les cendres, et il le brûlera sur du bois, au feu ; il sera brûlé au lieu où l'on verse les cendres.
      13 Et si toute l'assemblée d'Israël a péché par erreur et que la chose soit restée cachée aux yeux de la congrégation, et qu'ils aient fait, à l'égard de l'un de tous les commandements de l'Éternel, ce qui ne doit pas se faire, et se soient rendus coupables,
      14 et que le péché qu'ils ont commis contre le commandement vienne à être connu, alors la congrégation présentera un jeune taureau en sacrifice pour le péché, et on l'amènera devant le tente d'assignation ;
      15 et les anciens de l'assemblée poseront leurs mains sur la tête du taureau, devant l'Éternel ; et on égorgera le taureau devant l'Éternel.
      16 Et le sacrificateur oint apportera du sang du taureau dans la tente d'assignation ;
      17 et le sacrificateur trempera son doigt dans ce sang, et en fera aspersion, sept fois, devant l'Éternel, par devant le voile ;
      18 et il mettra du sang sur les cornes de l'autel qui est devant l'Éternel, dans la tente d'assignation ; et il versera tout le sang au pied de l'autel de l'holocauste qui est à l'entrée de la tente d'assignation.
      19 Et il lèvera toute la graisse, et la fera fumer sur l'autel :
      20 il fera du taureau comme il a fait du taureau pour le péché ; il fera ainsi de lui. Et le sacrificateur fera propitiation pour eux, et il leur sera pardonné.
      21 Et on emportera le taureau hors du camp, et on le brûlera comme on a brûlé le premier taureau : c'est un sacrifice pour le péché pour la congrégation.
      22 Si un chef a péché, et a fait par erreur, à l'égard de l'un de tous les commandements de l'Éternel, son Dieu, ce qui ne doit pas se faire, et s'est rendu coupable,
      23 si on lui a fait connaître son péché qu'il a commis, alors il amènera pour son offrande un bouc, un mâle sans défaut ;
      24 et il posera sa main sur la tête du bouc, et il l'égorgera au lieu où l'on égorge l'holocauste devant l'Éternel : c'est un sacrifice pour le péché.
      25 Et le sacrificateur prendra avec son doigt du sang du sacrifice pour le péché, et le mettra sur les cornes de l'autel de l'holocauste, et il versera le sang au pied de l'autel de l'holocauste ;
      26 et il fera fumer toute la graisse sur l'autel, comme la graisse du sacrifice de prospérités ; et le sacrificateur fera propitiation pour lui pour le purifier de son péché, et il lui sera pardonné.
      27 Et si quelqu'un du peuple du pays a péché par erreur, en faisant, à l'égard de l'un des commandements de l'Éternel, ce qui ne doit pas se faire, et s'est rendu coupable,
      28 si on lui a fait connaître son péché qu'il a commis, alors il amènera son offrande, une chèvre, une femelle sans défaut, pour son péché qu'il a commis ;
      29 et il posera sa main sur la tête du sacrifice pour le péché, et égorgera le sacrifice pour le péché au lieu où l'on égorge l'holocauste.
      30 Et le sacrificateur prendra du sang de la chèvre avec son doigt, et le mettra sur les cornes de l'autel de l'holocauste, et il versera tout le sang au pied de l'autel.
      31 Et il ôtera toute la graisse, comme la graisse a été ôtée de dessus le sacrifice de prospérités ; et le sacrificateur la fera fumer sur l'autel, en odeur agréable à l'Éternel ; et le sacrificateur fera propitiation pour lui, et il lui sera pardonné.
      32 Et s'il amène un agneau pour son offrande de sacrifice pour le péché, ce sera une femelle sans défaut qu'il amènera ;
      33 et il posera sa main sur la tête du sacrifice pour le péché, et l'égorgera en sacrifice pour le péché au lieu où l'on égorge l'holocauste.
      34 Et le sacrificateur prendra, avec son doigt, du sang du sacrifice pour le péché et le mettra sur les cornes de l'autel de l'holocauste, et il versera tout le sang au pied de l'autel.
      35 Et il ôtera toute la graisse, comme la graisse de l'agneau a été ôtée du sacrifice de prospérités ; et le sacrificateur la fera fumer sur l'autel, sur les sacrifices de l'Éternel faits par feu ; et le sacrificateur fera propitiation pour lui pour son péché qu'il a commis ; et il lui sera pardonné.

      Lamentations 1

      1 Comment est-elle assise solitaire, la ville si peuplée ! Celle qui était grande entre les nations est devenue comme veuve ; la princesse parmi les provinces est devenue tributaire.
      2 Elle pleure, elle pleure pendant la nuit, et ses larmes sont sur ses joues ; de tous ses amants, il n'en est pas un qui la console ; tous ses amis ont agi perfidement envers elle, ils sont pour elle des ennemis.
      3 Juda est allé en captivité à cause de son affliction et de la grandeur de son esclavage ; il habite parmi les nations, il n'a pas trouvé de repos ; tous ses persécuteurs l'ont atteint dans ses lieux resserrés.
      4 Les chemins de Sion mènent deuil de ce qu'il n'y a personne qui vienne aux fêtes ; toutes ses portes sont désolées ; ses sacrificateurs gémissent, ses vierges sont dans la détresse ; elle-même est dans l'amertume.
      5 Ses adversaires dominent, ses ennemis prospèrent ; car l'Éternel l'a affligée à cause de la multitude de ses transgressions ; ses petits enfants ont marché captifs devant l'adversaire.
      6 Et toute la magnificence de la fille de Sion s'est retirée d'elle. Ses princes sont comme des cerfs qui ne trouvent pas de pâture, et ils s'en sont allés sans force devant celui qui les poursuit.
      7 Jérusalem, dans les jours de son affliction et de son bannissement, lorsque son peuple tombait dans la main de l'ennemi et qu'il n'y avait personne qui lui aidât, s'est souvenue de toutes les choses désirables qu'elle avait dans les jours d'autrefois ; les adversaires l'ont vue, ils se sont moqués de sa ruine.
      8 Jérusalem a grièvement péché, c'est pourquoi elle est rejetée comme une impureté ; tous ceux qui l'honoraient l'ont méprisée, car ils ont vu sa nudité : elle aussi gémit et s'est retournée en arrière.
      9 Son impureté était aux pans de sa robe, elle ne s'est pas souvenue de sa fin ; elle est descendue prodigieusement ; il n'y a personne qui la console ! Regarde, ô Éternel, mon affliction, car l'ennemi s'est élevé avec orgueil.
      10 L'ennemi a étendu sa main sur toutes ses choses désirables ; car elle a vu entrer dans son sanctuaire les nations, au sujet desquelles tu avais commandé qu'elles n'entreraient point dans ta congrégation.
      11 Tout son peuple gémit ; ils cherchent du pain ; ils ont donné leurs choses désirables contre des aliments pour restaurer leur âme. Regarde, Éternel, et contemple, car je suis devenue vile.
      12 N'est-ce rien pour vous tous qui passez par le chemin ? Contemplez, et voyez s'il est une douleur comme ma douleur qui m'est survenue, à moi que l'Éternel a affligée au jour de l'ardeur de sa colère.
      13 D'en haut il a envoyé dans mes os un feu qui les a maîtrisés ; il a tendu un filet pour mes pieds, il m'a fait retourner en arrière ; il m'a mise dans la désolation, dans la langueur, tout le jour.
      14 Le joug de mes transgressions est lié par sa main ; elles sont entrelacées, elles montent sur mon cou ; il a fait défaillir ma force ; le Seigneur m'a livrée en des mains d'où je ne puis me relever.
      15 Le Seigneur a abattu tous mes hommes forts au milieu de moi ; il a convoqué contre moi une assemblée pour écraser mes jeunes gens. Le Seigneur a foulé comme au pressoir la vierge, fille de Juda.
      16 A cause de ces choses je pleure ; mon oeil, mon oeil se fond en eau ; car il est loin de moi, le consolateur qui restaurerait mon âme. Mes fils sont péris, car l'ennemi a été le plus fort.
      17 Sion étend ses mains, il n'y a personne qui la console. L'Éternel a commandé au sujet de Jacob que ses adversaires l'entourent ; Jérusalem est devenue au milieu d'eux une impureté.
      18 L'Éternel est juste ; car je me suis rebellée contre son commandement. Écoutez, je vous prie,, vous tous les peuples, et voyez ma douleur : mes vierges et mes jeunes gens sont allés en captivité.
      19 J'ai appelé mes amants : ils m'ont trompée. Mes sacrificateurs et mes anciens ont expiré dans la ville, alors qu'ils se sont cherché de la nourriture afin de restaurer leur âme.
      20 Regarde, Éternel, car je suis dans la détresse ; mes entrailles sont agitées, mon coeur est bouleversé au dedans de moi, car je me suis grièvement rebellée : au dehors l'épée m'a privée d'enfants ; au dedans, c'est comme la mort.
      21 Ils m'ont entendue gémir : il n'y a personne qui me console ; tous mes ennemis ont appris mon malheur, ils se sont réjouis de ce que toi tu l'as fait. Tu feras venir le jour que tu as appelé, et ils seront comme moi.
      22 Que toute leur iniquité vienne devant toi, et fais-leur comme tu m'as fait à cause de toutes mes transgressions ; car mes gémissements sont nombreux, et mon coeur est languissant.

      Lamentations 3

      1 Je suis l'homme qui ai vu l'affliction par la verge de sa fureur.
      2 Il m'a conduit et amené dans les ténèbres, et non dans la lumière.
      3 Certes c'est contre moi qu'il a tout le jour tourné et retourné sa main.
      4 Il a fait vieillir ma chair et ma peau ; il a brisé mes os.
      5 Il a bâti contre moi, et m'a environné de fiel et de peine.
      6 Il m'a fait habiter dans des lieux ténébreux, comme ceux qui sont morts depuis longtemps.
      7 Il a fait une clôture autour de moi, afin que je ne sorte point ; il a appesanti mes chaînes.
      8 Même quand je crie et que j'élève ma voix, il ferme l'accès à ma prière.
      9 Il a barré mes chemins avec des pierres de taille ; il a bouleversé mes sentiers.
      10 a été pour moi un ours aux embûches, un lion dans les lieux cachés.
      11 Il a fait dévier mes chemins et m'a déchiré ; il m'a rendu désolé.
      12 Il a bandé son arc, et m'a placé comme un but pour la flèche.
      13 Il a fait entrer dans mes reins les flèches de son carquois.
      14 Je suis la risée de tout mon peuple, leur chanson tout le jour.
      15 Il m'a rassasié d'amertumes, il m'a abreuvé d'absinthe.
      16 Il m'a brisé les dents avec du gravier ; il m'a couvert de cendre.
      17 Et tu as rejeté mon âme loin de la paix, j'ai oublié le bonheur ;
      18 et j'ai dit : Ma confiance est périe, et mon espérance en l'Éternel.
      19 Souviens-toi de mon affliction, et de mon bannissement, de l'absinthe et du fiel.
      20 Mon âme s'en souvient sans cesse, et elle est abattue au dedans de moi.
      21 -Je rappelle ceci à mon coeur, c'est pourquoi j'ai espérance :
      22 Ce sont les bontés de l'Éternel que nous ne sommes pas consumés, car ses compassions ne cessent pas ;
      23 elles sont nouvelles chaque matin ; grande est ta fidélité !
      24 L'Éternel est ma portion, dit mon âme ; c'est pourquoi j'espérerai en lui.
      25 L'Éternel est bon pour ceux qui s'attendent à lui, pour l'âme qui le cherche.
      26 C'est une chose bonne qu'on attende, et dans le silence, le salut de l'Éternel
      27 Il est bon à l'homme de porter le joug dans sa jeunesse :
      28 Il est assis solitaire, et se tait, parce qu'il l'a pris sur lui ;
      29 il met sa bouche dans la poussière : peut-être y aura-t-il quelque espoir.
      30 Il présente la joue à celui qui le frappe, il est rassasié d'opprobres.
      31 Car le Seigneur ne rejette pas pour toujours ;
      32 mais, s'il afflige, il a aussi compassion, selon la grandeur de ses bontés ;
      33 car ce n'est pas volontiers qu'il afflige et contriste les fils des hommes.
      34 Qu'on écrase sous les pieds tous les prisonniers de la terre,
      35 qu'on fasse fléchir le droit d'un homme devant la face du Très-haut,
      36 qu'on fasse tort à un homme dans sa cause, le Seigneur ne le voit-il point ?
      37 Qui est-ce qui dit une chose, et elle arrive, quand le Seigneur ne l'a point commandée ?
      38 N'est-ce pas de la bouche du Très-haut que viennent les maux et les biens ?
      39 Pourquoi un homme vivant se plaindrait-il, un homme, à cause de la peine de ses péchés ?
      40 Recherchons nos voies, et scrutons-les, et retournons jusqu'à l'Éternel.
      41 Élevons nos coeurs avec nos mains vers Dieu dans les cieux.
      42 Nous avons désobéi et nous avons été rebelles ; tu n'as pas pardonné.
      43 Tu t'es enveloppé de colère et tu nous a poursuivis ; tu as tué, tu n'as point épargné.
    • Lévitique 4

      1 Le Seigneur dit à Moïse
      2 de communiquer aux Israélites les prescriptions suivantes : « Quand un homme a péché par mégarde en commettant un acte interdit par un commandement du Seigneur, il faut procéder comme ceci :
      3 « Si c’est le grand-prêtre qui pèche et transmet sa culpabilité à tout le peuple, il doit offrir en sacrifice au Seigneur un taureau sans défaut pour obtenir le pardon des péchés.
      4 Il conduit le taureau au sanctuaire, à l’entrée de la tente de la rencontre ; il pose la main sur la tête de l’animal et l’égorge là, devant le Seigneur.
      5 Il prend de son sang et l’emporte dans la tente ;
      6 il trempe un doigt dans le sang et fait sept aspersions, devant le Seigneur, contre le côté visible du rideau du sanctuaire.
      7 Il met également du sang sur les angles relevés de l’autel où l’on brûle le parfum, dans le sanctuaire ; puis il va verser le reste du sang à la base de l’autel des sacrifices qui se dresse à l’entrée de la tente.
      8 Il prélève toutes les parties grasses de l’animal, à savoir toute la graisse qui recouvre les entrailles,
      9 les deux rognons avec la graisse qui y adhère ainsi qu’aux flancs, et le lobe du foie qu’il détache en même temps que les rognons
      10 – ce sont les mêmes parties que celles prélevées sur un animal offert en sacrifice de communion –. Le grand-prêtre les brûle sur l’autel des sacrifices.
      11 Ensuite il fait porter tout ce qui reste de l’animal, peau, viande, tête, pattes, entrailles avec leur contenu, dans un endroit pur hors du camp, là où sont déposées les cendres grasses de l’autel, et on le jette sur un feu de bois. C’est là même, sur le tas de cendres grasses, qu’il doit être brûlé. »
      13 « Si c’est la communauté d’Israël tout entière qui pèche par mégarde en commettant un acte interdit par un commandement du Seigneur, les Israélites se rendent ainsi coupables, bien qu’ils ne le sachent pas.
      14 Dès qu’ils découvrent la faute commise, ils doivent offrir un taureau pour obtenir le pardon de Dieu. Ils conduisent le taureau devant la tente de la rencontre ;
      15 les responsables de la communauté posent la main sur la tête de l’animal, et l’un d’entre eux l’égorge là, devant le Seigneur.
      16 Le grand-prêtre emporte un peu de son sang dans la tente ;
      17 il trempe un doigt dans le sang et fait sept aspersions, devant le Seigneur, contre le côté visible du rideau du sanctuaire.
      18 Il met également du sang sur les angles relevés de l’autel qui se trouve dans le sanctuaire ; puis il va verser le reste du sang à la base de l’autel des sacrifices, qui se dresse à l’entrée de la tente.
      19 Il prélève toutes les parties grasses de l’animal et les brûle sur l’autel,
      20 en procédant exactement de la même manière qu’avec le taureau offert pour son propre péché. Il effectue sur les Israélites le geste rituel du pardon des péchés, et ils obtiennent le pardon de Dieu.
      21 Ensuite il fait porter ce qui reste de l’animal hors du camp, et on le jette au feu, comme dans le cas du taureau offert pour son propre péché. C’est un sacrifice pour obtenir le pardon en faveur de l’ensemble d’Israël. »
      22 « Si c’est un chef du peuple qui pèche par mégarde en commettant un acte interdit par un commandement du Seigneur son Dieu, il se rend ainsi coupable.
      23 Dès qu’il découvre la faute commise, il doit offrir un bouc sans défaut.
      24 Il pose la main sur la tête de l’animal et l’égorge devant le sanctuaire, à l’endroit où l’on égorge les animaux offerts en sacrifices complets. C’est un sacrifice pour obtenir le pardon des péchés.
      25 Le prêtre trempe un doigt dans le sang de l’animal et en met sur les angles relevés de l’autel des sacrifices ; puis il verse le reste du sang à la base de ce même autel.
      26 Il brûle sur l’autel toutes les parties grasses de l’animal, comme dans le cas du sacrifice de communion. Il effectue sur le chef le geste rituel du pardon des péchés, et celui-ci obtient le pardon de Dieu. »
      27 « Si c’est un simple citoyen qui pèche par mégarde en commettant un acte interdit par un commandement du Seigneur, il se rend ainsi coupable.
      28 Dès qu’il découvre la faute commise, il doit offrir une chèvre sans défaut, en raison du péché qu’il a commis.
      29 Il pose la main sur la tête de l’animal et l’égorge à l’endroit où l’on égorge les animaux offerts en sacrifices complets.
      30 Le prêtre trempe un doigt dans le sang de l’animal et en met sur les angles relevés de l’autel des sacrifices ; puis il verse le reste du sang à la base de ce même autel.
      31 On détache toutes les parties grasses de l’animal, comme dans le cas du sacrifice de communion. Le prêtre les brûle sur l’autel pour que le Seigneur en apprécie la fumée odorante. Il effectue sur le coupable le geste rituel du pardon des péchés, et celui-ci obtient le pardon de Dieu.
      32 « Si le coupable préfère offrir un mouton, il doit amener une femelle sans défaut pour obtenir le pardon de Dieu.
      33 Il pose la main sur la tête de l’animal et l’égorge à l’endroit où l’on égorge les animaux offerts en sacrifices complets.
      34 Le prêtre trempe un doigt dans le sang de l’animal et en met sur les angles relevés de l’autel des sacrifices ; puis il verse le reste du sang à la base de ce même autel.
      35 On détache les parties grasses de l’animal, comme dans le cas d’un mouton offert en sacrifice de communion. Le prêtre les brûle sur l’autel, avec les autres sacrifices consumés pour le Seigneur. Il effectue sur le coupable le geste rituel du pardon des péchés, et celui-ci obtient le pardon de Dieu. »

      Lamentations 1

      1 Hélas ! la voilà toute seule, la cité autrefois si fréquentée ! Elle, si renommée parmi les nations, la voilà comme veuve. Hier princesse dominant les provinces, la voilà réduite au travail des esclaves.
      2 Elle passe la nuit à pleurer, ses joues ruissellent de larmes. Parmi tous ses amis, plus personne pour la réconforter. Tous ses amis l’ont abandonnée, ils sont maintenant des ennemis pour elle.
      3 Accablée de misère et du pire esclavage, la tribu de Juda part en déportation. Elle vit chez les païens, mais sans trouver où se fixer. Ceux qui la poursuivaient l’ont rejointe en la coinçant dans une impasse.
      4 Les chemins qui vont à Sion sont dans le deuil, délaissés par ceux qui venaient à la fête. Ses places publiques sont désertées, ses prêtres soupirent de découragement. Ses jeunes filles sont désespérées. Que tout cela est amer pour Sion !
      5 Ses ennemis ont eu le dessus, ses adversaires sont tranquilles. C’est le Seigneur qui l’afflige pour ses nombreuses désobéissances. Ses jeunes enfants, poussés par les vainqueurs, partent vers la captivité.
      6 Sion voit s’en aller tout ce qui faisait sa gloire. Ses ministres font penser à des cerfs qui n’ont rien trouvé à brouter, et s’enfuient à bout de forces devant le chasseur.
      7 En ces jours où elle est errante et humiliée, Jérusalem se rappelle tout ce qu’elle avait de précieux depuis si longtemps. Quand son peuple est tombé aux mains de l’ennemi, sans personne pour lui porter secours, ses vainqueurs ont trouvé amusant de la voir ainsi réduite à rien.
      8 Jérusalem a commis des fautes graves, c’est pourquoi elle provoque le dégoût. Ceux qui la respectaient la méprisent, maintenant qu’ils la voient toute nue. Elle n’a plus qu’à se retirer en poussant des soupirs.
      9 Sa robe porte les traces de sa souillure. Elle n’avait pas prévu ce qui arriverait, et la voilà surprise d’être ainsi déchue, sans personne pour la réconforter. « Seigneur, dit-elle, vois ma misère, vois comme mon ennemi est triomphant. »
      10 Les vainqueurs ont fait main basse sur tous ses trésors. Elle a même vu les païens pénétrer dans son sanctuaire. Tu avais pourtant interdit, Seigneur, qu’ils prennent place dans ton assemblée.
      11 Son peuple soupire, découragé, cherchant quelque chose à manger. Il a donné ce qu’il avait de plus précieux pour du pain, pour refaire ses forces. « Seigneur, prie-t-elle, regarde et vois à quel point je suis méprisée. »
      12 Vous tous qui passez par ici, ce malheur ne vous a pas touchés ; regardez et constatez : il n’y a pas de souffrance comparable à celle que je subis, à celle que le Seigneur m’a infligée, le jour où sa colère a éclaté.
      13 De là-haut, il a envoyé un feu et l’a fait pénétrer en moi. Il a tendu un piège sous mes pas et m’a renversée en arrière. Il m’a complètement isolée, j’en suis malade tous les jours.
      14 Il a l’œil sur mes fautes, elles forment comme un nœud dans sa main, elles montent jusqu’à mon cou. Le Seigneur a paralysé mes forces, il m’a livrée aux mains d’adversaires contre lesquels je ne peux rien.
      15 Le Seigneur a rejeté dans le mépris tous les vaillants soldats que j’avais chez moi. Il a mobilisé une armée contre moi, pour écraser mes jeunes gens. Il m’a écrasée, moi Sion de Juda, comme du raisin au pressoir.
      16 C’est sur ce malheur que je pleure toutes les larmes de mon corps. Il est loin, celui qui peut me réconforter et me rendre la force de vivre. Mes enfants sont perdus pour moi, l’ennemi était trop fort.
      17 Sion a beau tendre les mains en suppliant, personne pour la réconforter. Sur l’ordre du Seigneur, les voisins d’Israël sont devenus ses adversaires. Parmi eux, Jérusalem ne provoque plus que du dégoût.
      18 Le Seigneur a eu raison d’agir ainsi, car je m’étais opposée à ses ordres. Vous tous qui êtes ici, écoutez bien, et regardez ma souffrance : mes jeunes filles et mes jeunes gens partent vers la captivité.
      19 J’ai appelé ceux qui m’aimaient, pourtant ils m’ont laissée tomber. Mes prêtres et mes conseillers ont expiré dans la ville, alors qu’ils cherchaient quelque chose à manger pour refaire leurs forces.
      20 Seigneur, vois dans quelle détresse je suis, et quelle émotion me brûle. J’ai le cœur tout retourné de t’avoir été rebelle à ce point. Dans la rue, l’épée m’a privée de mes enfants, à la maison, on se croirait chez les morts.
      21 On m’entend soupirer : personne pour me réconforter. Mes ennemis ont tous appris mon malheur, ils sont ravis de ce que tu m’as infligé. Tu as fait lever le jour annoncé. Qu’ils aient le même sort que moi !
      22 Regarde bien leur méchanceté et traite-les comme tu m’as traitée pour toutes mes désobéissances. Tu vois, je ne fais que soupirer, j’en ai le cœur malade.

      Lamentations 3

      1 Je suis l’homme qui a connu la misère sous les coups furieux du Seigneur.
      2 Il m’a poussé devant lui, il m’a fait marcher non dans la lumière mais dans le noir.
      3 C’est sur moi seul qu’il continue à porter la main tous les jours.
      4 Il m’a fait dépérir de la tête aux pieds, il m’a brisé les os.
      5 Il a dressé autour de moi comme un mur d’amertume et de peine.
      6 Il m’a relégué dans l’obscurité comme les morts du passé.
      7 Il m’a emmuré pour m’empêcher d’en sortir, il m’a chargé de chaînes.
      8 J’ai beau crier au secours, il fait obstacle à ma prière.
      9 Il m’a barré la route avec des blocs de pierre et m’a engagé sur une fausse voie.
      10 Il a été pour moi un ours en embuscade, un lion tapi dans le fourré.
      11 Il m’a rendu la vie impossible, il m’a paralysé et laissé sans voix.
      12 Il a tendu son arc et m’a pris comme cible,
      13 il m’a transpercé les reins de toutes ses flèches.
      14 Tout le monde rit de moi, tous les jours on me ridiculise.
      15 Il m’a fait boire tout mon soûl d’amertume et m’a enivré de mélancolie.
      16 Il m’a obligé à croquer des cailloux et m’a piétiné dans la poussière.
      17 J’ai été privé d’une vie paisible, j’ai oublié ce qu’est le bonheur.
      18 Je le dis : je n’ai plus d’avenir, je n’attends plus rien du Seigneur.
      19 Je suis errant et humilié ; y penser est un amer poison pour moi.
      20 Je n’en peux rien oublier et je reste accablé.
      21 Mais voici ce que je veux me rappeler, voici ma raison d’espérer :
      22 Les bontés du Seigneur ne sont pas épuisées, il n’est pas au bout de son amour.
      23 Sa bonté se renouvelle chaque matin. Que ta fidélité est grande, Seigneur !
      24 Je le dis : le Seigneur est mon trésor, voilà pourquoi j’espère en lui.
      25 Le Seigneur est bon pour qui compte sur lui, pour qui se tourne vers lui.
      26 Il est bon d’espérer en silence la délivrance que le Seigneur enverra.
      27 Il est bon pour l’homme d’avoir dû se plier à des contraintes dès sa jeunesse.
      28 Qu’il s’isole en silence quand le Seigneur lui impose une épreuve !
      29 Qu’il s’incline, la bouche dans la poussière, dans l’espoir que le Seigneur intervienne !
      30 Qu’il tende la joue à celui qui le frappe, et qu’il se laisse abreuver d’insultes !
      31 Car le Seigneur n’est pas de ceux qui rejettent pour toujours.
      32 Même s’il fait souffrir, il reste plein d’amour, tant sa bonté est grande.
      33 Ce n’est pas de bon cœur qu’il humilie et qu’il fait souffrir les humains.
      34 Quand on foule aux pieds tous les prisonniers d’un pays,
      35 quand on défie le Dieu très-haut en violant les droits de l’homme,
      36 quand on tord la justice dans un procès, le Seigneur ne le voit-il pas ?
      37 Qui peut, d’un seul mot, provoquer l’événement ? N’est-ce pas le Seigneur qui décide ?
      38 N’est-ce pas la parole du Dieu très-haut qui suscite tout, malheur ou bonheur ?
      39 Alors de quoi l’homme peut-il se plaindre, s’il est encore en vie, malgré ses fautes ?
      40 Examinons de près notre conduite et revenons au Seigneur.
      41 Prions de tout notre cœur, en levant les mains vers Dieu qui est dans les cieux.
      42 Nous avons été des rebelles endurcis, et toi, Seigneur, tu ne nous l’as pas pardonné.
      43 Enfermé dans ta colère, tu nous as poursuivis, massacrés sans pitié.
    • Lévitique 4

      1

      L'offrande pour le péché involontaire, commis par le sacrificateur. (Lévitique 4:1-12)
      L'offrande pour le péché involontaire, commis par toute l'assemblée. (Lévitique 4:13-21)
      L'offrande pour le péché involontaire, commis par un chef. (Lévitique 4:22-26)
      L'offrande pour le péché involontaire, commis par quelqu'un du peuple. (Lévitique 4:27-35)

      Les offrandes brûlées, celles d'actions de grâce et les autres, ont été offertes, avant que la loi ne soit écrite, sur le mont Sinaï ; les patriarches, convaincus de la gravité du péché, voulaient en obtenir l'expiation. Mais le peuple Juif cherchait désormais, à son tour, à obtenir l'expiation de ses iniquités, par le biais des sacrifices : c'était en quelque sorte une image du sacrifice parfait, à venir, de Christ ; en ce futur Sacrifice, où Jésus s'est offert volontairement, le péché a été effacé.

      On suppose que les fautes mentionnées dans ce texte ont été commises au vu de tout le peuple. Il peut s'agir de délits que les Israélites ne devaient pas commettre. Les omissions sont parfois des péchés dignes d'être jugés : ce qui n'a pas été fait un jour, peut être réparé éventuellement plus tard ; mais un péché commis laisse des traces indélébiles.

      Les péchés mentionnés ici, ont peut être été commis par ignorance. Le texte mentionne en premier, ceux commis par les sacrificateurs. Il est évident que Dieu n'a jamais eu de serviteurs infaillibles en Son église, ici-bas : même le souverain sacrificateur était capable de chuter par ignorance !

      Toutes les prétentions inhérentes à une conduite parfaite sont manifestement une marque de l'Antéchrist. La bête qui était sacrifiée était mise hors du camp, pour être brûlée parmi les cendres. C'est une image de la repentance, rejetant les péchés, telles des choses détestables, que nos âmes doivent haïr. L'offrande était faite pour le péché. Ce que le peuple faisait à cette époque, nous devons le faire, pour nos péchés ; le corps du péché doit être détruit, Romains 6:6. L'apôtre rappelle cette image des sacrifices, en mentionnant celui parfait, de Christ, Heb 13:11-13.

      13 Si les conducteurs commettaient une faute, par l'intermédiaire du peuple, une offrande devait être faite, afin que la colère divine ne tombe pas sur les Israélites. Quand les sacrifices étaient offerts, les personnes concernées posaient leurs mains sur la victime expiatoire, tout en confessant leurs péchés. Les anciens devaient faire la même chose, quand les sacrifices étaient offerts pour expier les fautes communes à toute l'assemblée. La charge du péché était supportée par l'animal innocent. Quand l'offrande était terminée, il est indiqué dans le texte que l'expiation était faite et que le péché était pardonné.

      Le salut dans l'église est opéré grâce au sacrifice parfait de Christ, le Médiateur !

      22 Ceux qui dirigent les autres dans leur travail, sont responsables comme tous, devant l'Éternel, de leurs propres péchés. Tout péché, commis involontairement par un responsable, doit être indiqué à ce dernier, soit par l'examen de sa propre conscience, soit par les reproches de son entourage ; même le plus élevé des conducteurs devait se plier à cette règle et être reconnaissant envers les autres pour leur aide. Voici le genre de prière journalière que nous devrions tous faire : « Montre-moi, Seigneur, ce que je suis incapable de discerner, indique-moi mon égarement, mon ignorance ; si malgré tout, je tombe dans le péché, aide-moi à ne pas rester passif » !
      27 Ce texte décrit la procédure pour l'offrande de quelqu'un du peuple. Si, après avoir commis une faute par ignorance, éventuellement après avoir été tenté, nous voulons avoir notre péché expié, la seule solution se trouve en Christ, mort pour nous. Même les péchés commis par ignorance ont en effet besoin d'être expiés par un sacrifice ; les plus graves de ces péchés, comme les plus insignifiants, concernent la Justice divine. Personne n'échappe à cette loi, le riche comme le pauvre ; ils sont pécheurs tous deux, tout en étant au bénéfice du sacrifice de Jésus-Christ. Tous ces préceptes, relatifs aux offrandes pour les péchés, nous sensibilisent à haïr ces derniers et à rester vigilant à leur égard ; cela met aussi en valeur le sacrifice de Christ, « La » véritable Offrande, dont seul le sang est capable d'expier l'iniquité, d'une manière absolument parfaite, comparée à celle offerte par le sang des taureaux ou des chèvres.

      Si nous rejetons ce salut en Christ, malgré le fait d'avoir la Bible en mains, nous sommes victimes de notre orgueil, de notre paresse et de notre négligence. Nous avons souvent besoin de nous examiner nous-mêmes, par le biais de l'étude scrupuleuse des Écritures et de prières ferventes, étant persuadés que Dieu et l'Esprit peuvent nous convaincre. De cette façon, nous serons alors capables de détecter nos péchés commis par ignorance et d'en obtenir ensuite le pardon, par le sang de Christ.

      Lamentations 1

      1

      Il est évident que Jérémie est l'auteur du livre des Lamentations, livre qui porte d’ailleurs son nom ! Sa rédaction ne fut pas faite, avant que Jérusalem ne soit détruite par les Chaldéens.

      Pouvons-nous être amenés à considérer que le péché est la cause de toutes nos calamités ? L’épreuve peut-elle nous conduire à la soumission, au repentir, à la foi, et à la prière, dans l'espérance d’être affranchis, conformément aux promesses de la Grâce divine ?

      * Le misérable état de Jérusalem, conséquence logique de ses péchés. (Lamentations 1:1-11) Jérusalem représentée sous l’image d’une femme captive, se lamentant et recherchant la Miséricorde divine. (Lamentations 1:12-22)

      Lamentations 1:1-11 Le prophète prend parfois personnellement la parole ; en d’autres passages du livre, Jérusalem, telle une fille affligée, s’exprime également, et même parfois, certains Juifs.

      Ce texte décrit les misères de la nation juive. Jérusalem était captive, soumise à l’esclavage, en raison de l’ampleur de ses péchés ; elle n'eut aucun répit, dans sa souffrance.

      Si nous tolérons le péché, notre plus grand « adversaire », et que celui-ci nous domine, d'autres ennemis tenteront également de prendre l’avantage sur nous.

      Le peuple d’Israël supporta à l’extrême la famine et la détresse. Réduite à ce triste état, Jérusalem dut reconnaître son péché ; elle supplia l’Éternel, pour qu’Il améliore sa situation désespérée.

      Cette attitude est la seule qui puisse nous soustraire efficacement à nos fardeaux ; il est en effet tout à fait juste, à cause des transgressions de l'homme, que le Seigneur manifeste Sa colère : Il remplit alors la terre d’afflictions, de lamentations, de maladie, et de mort...

      12 Jérusalem, abattue, étendue sur le sol, appelle ceux qui passent à ses pieds, afin qu’ils considèrent si son triste exemple ne peut les concerner. Ses premières souffrances étaient déjà grandes, mais bien plus faciles à supporter que celles ressenties à cause de sa culpabilité.

      La douleur causée par l’iniquité doit nous être insupportable, elle doit affecter l'âme.

      Nous voyons dans ce texte, le mal occasionné par le péché, et nous pouvons, en conséquence, en tirer tout l'avertissement que représente la colère divine à venir. Quel que soit l’enseignement tiré des souffrances de Jérusalem, il ne peut être que bien modeste, comparé à l’instruction que peut nous apporter celles subies par Christ. Ne s’est-Il pas adressé à chacun de nous, à la croix ? N’a–t-Il pas dit : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font » ?

      Que toutes nos épreuves puissent nous mener à la croix de Christ, en nous incitant à suivre Son exemple, et à Le suivre, dans la joie !

      Lamentations 3

      1

      L’âme fidèle se lamente, face à toutes les calamites de ce texte, elle place toute son espérance en la Miséricorde divine.

      Le prophète retrace ici, la partie la plus sombre et la plus décourageante de son ministère ; il indique ensuite comment il trouva l'appui et le soulagement. Durant cette période, l’épreuve que l’Éternel faisait supporter à Jérémie, était vraiment terrible. C'était pour lui une véritable affliction, une situation misérable ; le péché, en effet, transforme la souffrance en une « coupe amère » à boire.

      La lutte entre l'incrédulité et la foi est souvent très dure. Mais le plus médiocre des croyants se méprend, s’il estime que sa force et son espérance sont vaines dans le Seigneur.

      21 Après avoir retracé sa détresse et sa déprime, le prophète montre ici comment il reprit espoir. Même si le cours des évènements est au plus bas, la Miséricorde divine fait en sorte que les pires situations n’empirent pas.

      Nous devrions observer les instants qui nous sont favorables, aussi bien que ceux qui nous sont hostiles : les compassions divines ne tarissent jamais ; nous en avons des exemples chaque jour ! Tout ce qui concerne le monde finit par périr, mais Dieu est infaillible, à jamais.

      Il est de notre devoir, et c’est en outre, un véritable encouragement, que de s’attendre paisiblement au salut de l’Éternel. Les afflictions contribuent infiniment à notre bien : beaucoup ont pu, après un certain recul, mesurer tout le bénéfice ainsi acquis, persuadés qu’elles les ont remis sur le bon chemin, particulièrement pendant leur jeunesse ; ces épreuves incitèrent parfois ces jeunes à rester humbles et sérieux, en prenant certaines distances, vis-à-vis du monde, ce qui autrement, aurait pu les rendre hautains et indisciplinés.

      Si la tribulation engendre à terme, la patience, cette dernière, produira ensuite une certaine expérience positive, qui procure une satisfaction qui est loin de rendre honteux ! Les pensées qui découlent du mal du péché, et de notre propre honte, nous convaincront que c’est grâce à la Miséricorde infinie du Seigneur, que nous ne sommes pas anéantis.

      Si nous ne pouvons pas dire en toute assurance, que le Seigneur est « tout notre bien », nous serons alors incapables d’annoncer que nous désirons bénéficier du salut, avec toute l’espérance que l’on peut tirer de Sa Parole. Heureux serons-nous, si nous pouvons vraiment considérer que notre affliction provient de la volonté divine.

      37 « Tant qu'il y a de la vie, il y a de l’espoir » ; au lieu de nous plaindre que tout va mal, nous devrions être encouragés par la conviction que tout finira par s’arranger.

      Nous sommes des hommes pécheurs, et quand nous nous plaignons, nous sommes loin de subir le châtiment que nos péchés nous font mériter. Nous devrions nous plaindre « à » Dieu, et non pas « de » Lui. Nous sommes souvent capables, au temps de l’épreuve, de critiquer et de blâmer la conduite des autres ; mais en fait, nous devrions plutôt rechercher les moyens qui pourraient nous conduire à fuir le mal, tout en nous tournant vers Dieu !

      Notre cœur doit être en phase, en harmonie avec nos prières. Si nos pensées ne sont pas conformes à notre témoignage extérieur, nous raillons Dieu, et nous nous trompons nous-mêmes.

      42 Plus le prophète constatait la désolation d’Israël, plus il en était affligé.

      Tant que le peuple continuait à pleurer, il était encore en vie, attendant sa délivrance : c’était sa seule espérance ; il ne pouvait s’attendre à aucun soulagement ni secours en dehors de celui que pouvait accorder l’Éternel.

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