Paramètres de lecture

Afficher les numéros de versets
Mode dyslexique
Police d'écriture
Taille de texte

Merci à Bibles et Publications Chrétiennes pour la conception du processus d’affichage DYS.

Un outil révolutionnaire de lecture et d'étude de la Bible en ligne. Démarrez dès aujourd'hui le plan de lecture offert dont vous avez besoin.

MARIAGE

I Dans l'Ancien Testament.

L'A.T. a conservé une série d'indices qui prouvent que primitivement la famille hébraïque était fondée sur le principe de la filiation féminine, c'est-à-dire qu'elle se groupait exclusivement autour de la mère. C'est pourquoi on désigne cette organisation, qui existe encore aujourd'hui chez beaucoup de non-civilisés, par les termes de matriarcat ou de métrarchie. Dans ce type de famille, l'enfant appartient au clan de la mère. C'est elle qui lui donne son nom, usage qui a persisté en Israël jusqu'au VIII e siècle (Ge 4:1 19:36 29:32-35 30:6 14,18-24 Jug 13:24 1Sa 1:20 4:21, Esa 7:14). C'est elle qui possède la tente dans laquelle la famille habite, ce qui a donné lieu à l'euphémisme « entrer chez une femme » pour désigner des rapports avec elle. C'est dans son clan qu'entre le mari (Ge 24:5) en quittant son père et sa mère (Ge 2:24). Cette organisation maternelle explique que les frères utérins d'une jeune fille ou son oncle maternel, c'est-à-dire ses plus proches parents après la mère, se chargent de son mariage (Ge 34, Ca 8:8 et suivant), qu'Abraham peut épouser sa demi-soeur Sara (Ge 20:12), que Tamar aurait pu devenir la femme de son demi-frère Amnon (2Sa 13:13). On constate des survivances de la période matriarcale encore au temps d'Ézéchiel (Eze 22:10 et suivant), malgré les interdictions du Deutéronome (De 27:22) et de la Loi de Sainteté (Le 18:9 20:17). Mais à l'époque où cette institution était la seule forme connue de la famille, on peut difficilement parler de mariage, la coutume générale étant alors la polyandrie, ainsi que l'atteste Strabon (XVI, 4:783) pour les anciens Arabes.

La transition de l'organisation matriarcale au type patriarcal de la famille, qui est celui de toutes les sociétés sémitiques à l'époque historique, paraît être marquée par un genre de mariage dont nous trouvons également les vestiges dans l'A. T, et que Robertson Smith a nommé le mariage de tsadiqa (=amie, en arabe), car il se pratiquait surtout chez les Arabes et d'ailleurs aussi chez les Assyriens. La femme, après son mariage, restait chez ses parents et y élevait ses enfants ; le mari ne la visitait que passagèrement. Les exemples que nous offre l'A.T. sont le mariage de Samson avec la femme de Thimna (Jug 14:1 et suivants) et avec Dalila (Jug 16:4 et suivants), ainsi que ! e mariage de Gédéon avec la Sichémite (Jug 8:31) ; la femme de Moïse reste également dans son pays avec ses fils (Ex 18:2,6). L'exemple de Gédéon montre qu'il ne s'agit plus ici de matriarcat pur : son fils Abimélec se considère comme appartenant au groupe de son père, car il revendique son héritage, mais il invoque en même temps les liens qui l'unissent à la famille de sa mère (Jug 9:1 et suivant). De nombreuses raisons expliquent la disparition du type matriarcal de la famille. Dans bien des cas, l'homme considérait sa femme comme une propriété qu'il avait acquise, soit par la force, et ce sera le mariage par rapt (Jug 21:21, De 20:14,1Ro 20:3), soit en l'achetant pour une somme versée aux parents de la future épouse, et c'est le type normal du mariage chez les Israélites comme il l'est déjà dans le Code de Hammourabi, et encore aujourd'hui chez les fellahs en Egypte.

L'organisation patriarcale de la famille devait nécessairement conduire à la polygamie (Ge 36:2). Le mariage, pour l'Hébreu, n'a qu'un but : la procréation d'enfants et surtout d'enfants mâles (Ge 30:1, Ps 127:4 et suivant, Pr 17:6). Car la famille ne doit pas s'éteindre ; c'est le culte des ancêtres, ce culte familial des temps les plus anciens, qui l'exige. Or, une femme pouvait ne pas avoir d'enfants. Dans ce cas, elle avait le droit de donner, comme le fit Sara (Ge 16:1,3), sa servante personnelle à son mari en reconnaissant l'enfant que celle-ci mettrait au monde comme son enfant à elle (le mot michpâkhâ-- famille serait, d'après Schwally et Lods, dérivé de chiphkhâ-- servante, concubine). Le mari pouvait aussi épouser une seconde femme du vivant de sa première épouse. Dans les temps anciens, la règle paraît avoir été, en effet, d'avoir deux femmes légitimes (Ge 4:19 26:34 29,1Sa 1:2). La polygamie se réduisait donc généralement à la bigamie, et ceci pour des raisons purement matérielles, car l'entretien d'un harem est un luxe que seuls les grands de la terre, comme David (2Sa 3:2,5) ou Salomon (1Ro 11:3, Ca 6:8), pouvaient se permettre.

Mais la bigamie avait ses inconvénients. La femme qui avait donné des enfants à son mari méprisait souvent l'épouse stérile (Ge 16:4 et suivant, 1Sa 1:6) ; il est vrai que cette dernière traitait la femme préférée d'ennemie, hats-tsârâ . (1Sa 1:6) C'est surtout l'influence du prophétisme qui amena une appréciation plus juste du rôle de la femme, de sorte que la bigamie finit par céder la place à la monogamie. Le récit de la création la présuppose. Les Proverbes ne parlent partout que d'une seule épouse (Pr 12:4 18:22 19:14 31:10 et suivants). Osée et Ésaïe n'avaient qu'une femme (Os 1-3, Esa 8:3) ; et, après l'exil, la monogamie est la règle (Tob 1:9 8:4,7, Sir 26:1 et suivants, cf. Mt 18:25, Lu 1:5, Ac 5:1). Le mariage est devenu une institution sacrée, une « alliance de Dieu » (Pr 2:17), qui en est le témoin (Mal 2:14).

La base juridique du mariage est constituée par les fiançailles, qui consistent dans le versement, aux parents de la fiancée, d'une somme (môhar), fixée soit par l'usage (Ex 22:17), soit par le père de la future mariée (Ge 34:12 ; cf. 1Sa 18:25). La femme devient ainsi la propriété du mari : il est le baal, c'est-à-dire le propriétaire, elle est la beoulâ, c'est-à-dire la propriété. C'est pourquoi le Code de l'Alliance (Ex 22:16) considère la séduction d'une jeune fille non fiancée comme un vol à l'égard de son père et la punit par le paiement d'une somme égale au mohar. Le montant moyen du mohar nous est inconnu. Osée (Os 3:2) indique la somme de 15 sicles d'argent et une certaine quantité d'orge ; le Deutéronome fixe le mohar, comme l'avait fait déjà le Code de Hammourabi, à la somme de 50 sicles d'argent. L'argent pouvait d'ailleurs être remplacé par des prestations en nature : Jacob sert Laban pendant 14 ans pour obtenir ses deux femmes ; des jeunes filles sont données en mariage pour des faits de guerre (Jos 15:16, Jug 1:12,1Sa 17:25 18:20 et suivants). Comme le Code de Hammourabi, la loi israélite distingue du mohar les présents (mattanim) que le fiancé fait généralement à sa fiancée (Ge 24:53 34:12). L'usage voulait d'ailleurs que le père de la fiancée ne gardât pas entièrement le mohar : il le cédait à sa fille, en partie ou totalement , (berâkâ, Jos 15:19, Jug 1:15) en y ajoutant parfois une ou plusieurs esclaves (Ge 16:1 29:24,29). Cette coutume est certainement ancienne, car le rédacteur élohiste reproche assez vivement à Laban de ne pas l'avoir observée (Ge 31:14-16). Ces cadeaux, dons et présents, restaient la propriété exclusive de la femme. Le mari n'avait par conséquent aucun pouvoir sur les esclaves de son épouse, et celle-ci pouvait même reprendre sa servante quand elle l'avait donnée comme concubine à son mari (Ge 16:6). La coutume de doter ses filles en les mariant n'est attestée dans l'A. T, qu'après l'exil (Tob 8:21).

Étant la propriété du mari, la femme est mineure, et elle restera mineure pendant tout son mariage. Le père du futur marié ayant fixé son choix (Ge 24:2 28:2 38:6, Jug 14:2), la jeune fille doit se soumettre : elle ne peut pas refuser le prétendant. Il arrivait naturellement en Israël, où les jeunes filles jouissaient d'une assez grande liberté (Ge 24:11-15 29:9 et suivants, Ex 2:16,1Sa 9:11), que des unions fussent décidées par libre consentement entre les futurs conjoints ; Esaü épouse même plusieurs femmes contre la volonté de sa famille (Ge 26:34 27:46). D'autre part, les parents consultaient parfois leur fille avant de prendre une décision (Ge 24:58). Mais en général l'autorité du père qui est le chef de la famille, qui peut vendre ses enfants comme esclaves (Ex 21:7) et qui a droit de vie et de mort sur eux (Jug 11:39,2Ro 16:3 21:6, Mic 6:7, De 21:18,21), est trop grande pour qu'une jeune fille puisse s'y opposer. Une règle toutefois devait être observée : on devait éviter les unions matrimoniales avec les étrangers (Ge 29:19, cf. Jug 14:3). De là l'interdiction si fréquente du connubium avec les Cananéens (Ge 24:3-37 28:1, Ex 34:15, De 7:3), qui a été en effet un danger pour le yahvisme ; de là encore le rigorisme d'Esdras (Esd 9-10, Ne 13:23 et suivants), contre lequel le petit livre de Ruth semble protester.

Une fois mariée, la femme se soumettra à la volonté de son époux, sans toutefois être son esclave. Celui-ci peut dissoudre le mariage qu'il a contracté, sans que l'épouse puisse s'y opposer. Il n'a même pas besoin d'indiquer des raisons : il suffit qu'il prononce la formule consacrée qui, vu l'analogie babylonienne, est peut-être conservée dans Os 2:2: « Elle n'est pas ma femme et je ne suis pas son mari. » Généralement il doit lui remettre la « lettre de divorce », séphèr kerithouth (Esa 50:1, De 24:1,3, Jer 3:8, cf. Mt 5:31 19:7, Mr 10:4), pour lui permettre de se remarier, coutume qui a été adoptée par l'islamisme. Dans ce cas, le mari renonce au mohar qu'il a payé, et la femme retourne dans sa famille. La loi deutéronomique essaya, mais en termes très vagues, de protéger la femme contre un renvoi arbitraire : il faut que le mari ait remarqué chez son épouse « quelque chose de honteux » (ervath dâbhâr, De 24:1). Le Deutéronome interdit aussi à l'homme de réépouser la femme qu'il a répudiée, quand celle-ci, remariée, est devenue veuve ou a été répudiée par son second mari. Ce n'est pas là la coutume ancienne, ainsi que le prouve l'exemple d'Osée.

Sous l'influence prophétique, une tendance visant l'inviolabilité du mariage prit naissance (Mal 2:14,16), mais elle ne paraît pas avoir rencontré la faveur générale. A preuve la grande liberté sexuelle dont jouissait l'homme, même marié. La fidélité conjugale du mari n'est exigée par aucune loi ; l'adultère n'existe pas pour l'homme. Seule la femme peut en être coupable, et, dans ce pas, elle mérite la peine de mort (De 22:22, Eze 16:38 et suivants, cf. Jn 8:5) ; le Deutéronome ne se montre sévère que pour l'homme qui a porté le trouble dans un autre ménage (De 22:22). Une ancienne coutume permettait à la femme accusée d'adultère de prouver son innocence par le moyen de l'ordalie, en buvant devant le prêtre « les eaux amères qui apportent la malédiction » (No 5 : et suivants).

Le mariage étant un acte purement laïque, aucune cérémonie religieuse ne le caractérisait. Dans les temps les plus anciens, la circoncision, cette cérémonie d'initiation d'origine africaine datant d'avant l'âge du bronze, car on se servait pour l'accomplir de couteaux de pierre (Ex 4:25, Jos 5:2 et suivant), paraît avoir été un des rites du mariage. Le mot khâthân-- fiancé, signifie « circoncis », et le beau-père, khôthén, est « celui qui circoncit ».

Nous ne connaissons aucune formule officielle destinée à consacrer l'union des deux conjoints. D'après Eze 16:8, le fiancé paraît avoir juré fidélité à sa future femme. Le même passage (cf. aussi Ru 3:9) parle d'un rite curieux d'après lequel le fiancé étend sur la fiancée le pan de sa robe, acte dans lequel on a reconnu un rite de « nostrification ». Dans Mal 2:16 le mot « vêtement » signifie probablement « femme » (cf. le Coran 2:183).

Le mariage avait lieu devant des témoins (Ru 4:11), qui prononçaient une bénédiction sur le couple. L'A. T, nous en a conservé deux exemples. A la mariée on disait : « O notre soeur, puisses-tu devenir des milliers de myriades, et que ta postérité possède la porte de ses ennemis ! » (Ge 24:60), et au mari : « Que l'Eternel rende la femme qui entre dans ta maison semblable à Rachel et à Léa qui toutes les deux ont bâti la maison d'Israël ! » (Ru 4 : et suivant). L'existence d'un contrat de mariage n'est attestée qu'après l'exil (Tob 7:13), mais cette coutume est certainement plus ancienne, car le Code de Hammourabi l'exige déjà, et d'autre part une vente en Israël était généralement fixée par contrat (Jer 32:10).

La fête familiale du mariage se célébrait en grande pompe. Le soir du jour fixé, le fiancé, orné d'un diadème (Esa 61:10, Ca 3:11) et accompagné de ses parents et amis (Jug 14:11, cf. Jn 3:29), se rend dans la maison de la fiancée. Celle-ci, richement parée (Esa 49:18 61:10, Jer 2:32) et entourée de ses amies (Ps 45:15), est alors solennellement conduite dans la maison du fiancé (Jer 7:34), acte qui symbolise l'entrée de la jeune femme dans la famille de son mari. C'est alors qu'a lieu le grand festin nuptial qui dure, comme chez les anciens Arabes, généralement une semaine (Ge 29:27, Jug 14:12), parfois quinze jours (Tob 8:18 et suivant). Pendant cette semaine, mari et mariée sont considérés et fêtés comme roi et reine, coutume qui s'est maintenue jusqu'à nos jours en Syrie, et pendant ces réjouissances on chantait (Jer 7:34 33:11) et on mimait même des chants nuptiaux dont le Cantique des Cantiques nous a conservé des exemples. Dans le cas où le fiancé entrait dans la tribu de sa femme (Moïse, Jacob, Samson) ou quand il s'agissait d'une jeune fille héritière parce qu'elle n'avait pas de frère (No 27:8 36:6 et suivants), les solennités avaient lieu dans la maison de la mariée (Ge 29:22, Jug 14:10 et suivants).

Quelque dur qu'ait été en général, en Israël, le sort de la femme, car non seulement elle était astreinte aux travaux domestiques, mais c'était encore elle qui labourait les champs et gardait les troupeaux, l'épouse, quand elle était mère et surtout quand elle avait donné naissance à des garçons, était revêtue d'une autorité analogue à celle du père. Le Décalogue exige des enfants d'honorer père et mère (Ex 20:12, De 5:16), et la loi deutéronomique réclame du fils l'obéissance à sa mère comme à son père (De 21:18). D'ailleurs, la situation de la femme a évolué avec le temps. Déjà le Yahviste fait d'elle non pas la propriété, mais l'aide de l'homme ; et les prophètes, qui ont si souvent présenté le rapport entre Yahvé et son peuple sous l'image d'un mariage, lui ont certainement attribué une grande valeur morale. Rien d'étonnant que nous lisions, à la fin du livre des Proverbes, l'éloge éloquent de l'épouse vertueuse (Pr 31:10-31).

Le mari mort, la situation de la veuve (voir ce mot) était en général très triste. N'ayant pas le droit d'hériter elle-même, elle faisait, dans les temps anciens, comme chez les Arabes, simplement partie de la succession du défunt et dépendait ainsi entièrement du bon vouloir d'un des héritiers prêt à se charger d'elle. Les prophètes se plaignent amèrement des. 1njustices auxquelles elle et ses enfants sont exposés (Esa 1:17,23 10:2, Jer 7:6 22:3, Eze 22:7, Za 7:10, Ps 94:6). C'est sous l'influence du prophétisme que le Deutéronome, marchant sur les traces du Code de l'Alliance (Ex 22:22), défend vigoureusement ses intérêts : il réclame pour elle le droit et l'équité (De 10:18 24:17-19 27:19). Le même Deutéronome a codifié une ancienne coutume (cf. Ge 38:8) existant aussi chez les Arabes, celle du lévirat, d'après laquelle le frère d'un homme mort sans laisser de fils doit épouser la veuve pour continuer la famille de son frère, car le premier-né issu de ce mariage sera considéré comme fils du défunt (De 25:5). En cas de refus de la part du beau-frère, « sa belle-soeur s'approchera de lui en présence des anciens, lui ôtera son soulier du pied et lui crachera au visage... Et sa maison sera appelée en Israël la maison du déchaussé » (De 25:9, cf. aussi Ru 4:7 et suivant). C'est ce que le Talmud (b. Jeb. 101a) nomme le rite de la halîtsâ, du verbe hâlats =enlever (le soulier).

Voir Famille, Femme, etc. Ch. J.

II Dans le Nouveau Testament.

Une nouvelle ère dans l'histoire du mariage commence à l'apparition du christianisme. Celui-ci donne à la famille une cohésion qu'elle n'a jamais eue auparavant, surtout dans le monde païen.

Le système chrétien fait de la monogamie une condition essentielle de la famille. La bigamie, qui avait été pratiquée comme une chose toute naturelle dans l'ancien Israël (De 21:15 et suivants, 1Sa 1:2) et qui n'avait peut-être pas entièrement disparu chez les Juifs du premier siècle, et la polygamie, que les rois d'Israël avaient considérée comme un de leurs privilèges, furent condamnées indirectement sinon en termes exprès, par les paroles dé Jésus insistant sur l'union intime, exclusive, dans le mariage, d'un homme avec une femme. « Ils deviendront une seule chair », dit Jésus (Mt 19:5), citant Ge 2:24, passage qui pour lui établissait un principe dont on n'aurait jamais dû s'écarter.

La monogamie étant ainsi placée à la base de la famille, les devoirs du mariage deviennent très précis. Jésus ne les énumère pas tout au long, mais ils découlaient de la déclaration déjà citée : « Ils deviendront une seule chair ». Les apôtres l'ont bien compris. « Jamais personne n'a haï sa propre chair » (Eph 5:29), remarque saint Paul, qui proclame nettement le devoir essentiel de l' amour entre époux. « Que chacun de vous aime sa femme comme lui-même » (Eph 5:33), « comme sa propre chair » (Eph 5:28), ou encore, car saint Paul semble accumuler ses recommandations sur ce point et chercher les plus expressives, « comme Christ a aimé l'Église » (Eph 5:25). Il n'y a donc pas de limites à l'affection pratique et active qu'un époux doit à son épouse. St Pierre, à son tour, insiste délicatement sur les égards dus par les maris à leurs femmes : « Montrez de la sagesse dans vos rapports avec vos femmes comme avec un sexe plus faible » (1Pi 3:7). Cet avis introduit le devoir de la pureté dans le mariage, qui apparaît aussi dans le précepte de Heb 13:4 : « Que le lit conjugal soit exempt de souillure. » C'est évidemment à cette condition seulement que l'enseignement de Eph 5:33 peut être réalisé : « Que la femme respecte son mari ! »

La fidélité est un troisième devoir réclamé par le N.T., et intimement lié aux deux autres. L'A. T, l'exigeait de la femme, mais non pas du mari ; et tant qu'il y eut des esclaves en Palestine, une femme ou une jeune fille, achetée ou captive, n'était pas protégée contre son maître (De 21:11 et suivant). Les anciens païens entrés dans l'Église étaient tentés de conserver des habitudes de relâchement que personne ne leur avait jamais reprochées. Aussi l'Église dut-elle prendre une attitude très nette. Le concile de Jérusalem condamna sans rémission toute espèce d'impudicité (Ac 15:20,29), et saint Paul fut toujours ferme sur ce point : il place les écarts sexuels en tête de la liste des grands péchés (1Th 4:3, Ga 5:19,1Co 6:13).

Quant à la femme, que la plupart des écrits du N.T. considèrent comme subordonnée à l'homme (1Co 11:7,10), elle a pour premier devoir conjugal l'obéissance . (Eph 5:22, Col 3:18,1Pi 3:1) Son mari est son seigneur ! (1Co 11:3) La soumission sied à la femme, estime saint Paul, puisqu'elle a été tirée de l'homme. Cependant l'enseignement chrétien contient en germe l'idée de l'égalité des sexes (Ga 3:28), et dans le passage si curieux de 1Co 11:3-10 la subordination proclamée au début est atténuée par les remarques qui suivent (verset et suivant).

La femme acquiert, par sa foi, sa majorité morale ; elle est héritière des mêmes privilèges éternels (1Pi 3:7), mais les dernières conséquences de ce principe, en ce qui concerne les relations entre époux, ne sont point tirées. Cette infériorité où le sexe féminin est encore maintenu se manifeste dans les observations de saint Paul au sujet du mariage des jeunes filles. Un père a l'autorité la plus complète sur sa fille : il la mariera s'il le juge à propos et comme il lui semblera bon (1Co 7:36-38),

Les remarques de l'apôtre à propos du mariage des vierges ( « celui qui marie sa fille fait bien, celui qui ne la marie pas fait mieux ») nous amènent à toucher la question de la valeur relative du célibat et de l'union conjugale, dans les enseignements du N.T. Au début de l'Église chrétienne, deux opinions s'opposaient chez les Juifs au sujet de cette valeur comparative. Le point de vue israélite traditionnel, et dominant, était très favorable au mariage, tenu à la fois pour un devoir et pour un privilège.

Les mariages précoces ne soulevaient pas d'objection : un adolescent pouvait se marier dès l'âge de 14 ans ; sa fiancée pouvait n'avoir que 12 ans. Il n'était guère admis qu'on fût encore célibataire à 20 ans. Par contre, les Esséniens, avec leurs principes dualistes, considéraient le mariage comme dégradant. Jésus prit une position intermédiaire entre ces deux théories. Il admettait le célibat comme normal dans certaines circonstances : conditions physiques, ou tâche spéciale réclamant d'un homme une consécration entière et exclusive à sa vocation (Il aurait pu citer à cet égard son propre cas) ; mais il tenait ces cas pour des exceptions, qui n'élevaient point le célibat au-dessus du mariage. Il considérait celui-ci comme d'institution divine (Mt 19:4 et suivant) et comme ayant, par conséquent, une valeur morale particulière.

Quant à l'apôtre Paul, tout au moins dans la première partie de son apostolat, c'est-à-dire tant qu'il attendit de son vivant le retour du Seigneur, il manifestait peu de sympathie pour l'état de mariage. Il est bon de se marier, sans doute ; et parfois, principalement si l'on veut avoir une conduite pure (1Co 7:9), c'est un devoir impérieux ; mais en somme on fait mieux de ne point se marier, si l'on en est capable (1Co 7:1,8). Ascétisme. essénien de la part de Paul ? C'est très peu probable.

Il pensait surtout aux difficultés d'existence des chrétiens de son temps : les persécutions les menaçaient constamment et s'abattaient brutalement sur eux de temps à autre ; en des temps pareils, c'était trop d'assumer la responsabilité d'une famille. De leur côté les ministres de Dieu avaient besoin d'une grande liberté d'action : célibataires ou veufs--. comme l'était probablement saint Paul--pouvaient se consacrer plus complètement au Seigneur (1Co 7:32). Par-dessus tout, l'apparition glorieuse de Christ semblait imminente : ce n'était vraiment pas le moment de fonder une famille sur la terre.

Mais un changement dans les idées eschatologiques de l'apôtre semble avoir modifié sa manière de comprendre le mariage. Il cessa d'y voir une sorte de pis-aller, une concession faite à des besoins somme toute inférieurs. Il le sanctifia pour ainsi dire dans son esprit et en vint à le considérer comme une relation comparable à celle du Christ avec l'Église, comme un état qui, bien compris, développe en l'homme et en la femme ce qu'ils ont de plus noble. En s'exprimant comme il le fait dans Eph 5:25-32, l'apôtre élevait le mariage à un niveau inconnu aussi bien dans le judaïsme que chez les païens, et certainement bien supérieur à celui d'un célibat aisément égoïste et mesquin.

De fait, saint Paul influa sur l'Église tant par son enseignement de 1Co 7, que par celui de Eph 5. Le catholicisme romain lut surtout les passages qui semblaient conférer au célibat une valeur particulière, tandis que, dans la grande réaction du XV° s., on médita avec un sentiment de libération les mystérieuses déclarations de Eph 5, et le mariage reconquit la place d'honneur qui lui revenait dans les intentions du Créateur.

Sous l'ancienne alliance, depuis l'exil en particulier, les mariages avec des étrangères étaient considérés par les Juifs comme une infidélité à un devoir national et religieux. De telles unions étaient souillées, elles portaient atteinte à la pureté de la race et de la vie. On sait ce qu'en pensait Esdras (Esd 9:1 10:2 et suivant), et on est frappé de l'énergie presque sauvage déployée par Néhémie pour les dissoudre (Ne 13:23-25). Les Juifs devaient donc pratiquer l' endogamie. Le N.T. ne connaît plus aucune restriction de ce genre. L'auteur du premier évang, semble se plaire à citer, parmi les ancêtres du Sauveur, deux « étrangères », dont le mariage avait pu paraître anormal à certains rigoristes juifs, Rahab (Jos 6:25, Mt 1:5) et Ruth (Ru 1:4, Mt 1:5). L'évangéliste manifeste ainsi une pensée universaliste, qui correspond aux déclarations bien claires de Paul (Ga 3:28, Col 3:11).

Le N.T. ne renferme aucune interdiction de certains mariages pour cause de parenté, naturelle ou « spirituelle », suivant un terme du droit canon. Dans ce domaine, on peut tout au plus citer le cas mentionné dans 1Co 5:1, où il est question d'une union que même les païens considéraient comme incestueuse et par conséquent illicite. Toutes les théories si compliquées de l'Église catholique interdisant un grand nombre de mariages--à moins d'une dispense toujours coûteuse--pour cause de consanguinité ou d'affinité, sont fondées sur le Pentateuque ou bien ont été créées par l'imagination féconde des légistes ecclésiastiques du Moyen âge.

Il convient de dire ici quelques mots de la clause prohibitive de 1Ti 3:2,12 : « Il faut que l'évêque soit irréprochable, mari d'une seule femme... les diacres doivent être maris d'une seule femme. » S'agit-il d'une entrave à la bigamie qui pouvait encore être courante dans certains pays ? Ce n'est pas absolument impossible, mais c'est très improbable. D'après tous les textes déjà étudiés, il va de soi que la monogamie devait être la règle dans l'Église, et que toute espèce d'infidélité conjugale était interdite aux chrétiens (1Co 6:12,18), à plus forte raison à l'évêque et au diacre. L'Église d'Orient y voit l'interdiction pour ceux-ci d'un second mariage en cas de veuvage. Mais aurait-on jugé répréhensible chez un homme ce qui est expressément recommandé pour les veuves encore jeunes ? (1Ti 5:14) Plus encore que les femmes, l'évêque et le diacre devaient éviter, en restant non mariés, de donner prise à la médisance. En somme, le sens le plus probable est le suivant : évêque et diacre doivent à priori juger illicite un mariage conclu après divorce ; le divorce, facile et fréquent dans le monde grec et romain, ne doit pas être admis couramment dans l'Église.

En effet, la seule rupture admissible du mariage est celle qui résulte de la mort d'un des conjoints (Ro 7:2 et suivant, 1Co 7:39). Le N.T. condamne le divorce, qui rompt artificiellement un mariage pour lui en substituer un autre. En cela, la nouvelle alliance se distingue de l'ancienne. Aux origines du peuple israélite, la rupture des liens du mariage était aisée, du moins en ce qui concerne l'époux, car l'épouse n'avait pas les mêmes droits. Un mari pouvait renvoyer, c'est-à-dire répudier, sa femme, quand elle avait cessé de lui plaire. Peu à peu, les moeurs s'adoucirent. La loi du Deutéronome (De 24:1) exigea que le mari écrivît une « lettre de divorce ». La simple obligation de s'asseoir pour écrire cette lettre empêchait le mari d'agir avec trop de précipitation et le forçait à motiver sa décision et à expliquer ce qu'il avait « trouvé en elle de honteux », expression vague où certains rabbins voyaient la mention d'une faute morale grave, tandis que d'autres prétendaient qu'un potage brûlé justifiait une répudiation. L'enseignement prophétique ne corroborait certainement pas une conception aussi futile des liens du mariage. Le Jéhoviste, dans Ge 2:18,25, en énonçant le principe que Jésus devait reprendre plus tard, proclamait par là même l'indissolubilité du mariage. Un texte plus tardif (Mal 2:16) déclare nettement que « Dieu hait la répudiation ».

Il est assez naturel qu'on soit venu demander à Jésus, « pour l'éprouver », ce qu'il pensait de cette question controversée du divorce et des cas où il serait justifié (Mt 19:3). Le Maître ne mit aucune ambiguïté dans sa réponse. Il n'admettait pas le mariage autrement qu'indissoluble. L'autorisation de répudier une femme, accordée par Moïse--c'est-à-dire par la Loi--était pour lui une concession faite temporairement à la dureté des coeurs (Mt 19:8) ; c'était une conséquence du péché. La règle à suivre, il la trouvait clairement indiquée dans le récit jéhoviste de la création : (Ge 2:22-24) « L'homme quittera son père et sa mère et il s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair », c'est-à-dire un même être physique et moral. La répudiation est donc l'équivalent d'un meurtre, tout comme l'adultère est l'équivalent d'un meurtre. Une création divine se trouve détruite : « Que l'homme ne sépare pas ce que Dieu a joint ! » (Mt 19:6).

Jésus se prononce donc d'une façon tout à fait catégorique. Ses paroles, telles que nous les trouvons dans le chapitre déjà cité (Mt 19), dans le parallèle Mr 10:2,9 et dans Lu 16:18, n'ouvrent la porte à aucune exception. Jésus n'admet ni la répudiation, laquelle dépend de la seule volonté du mari, ni le divorce qui, dans le droit moderne, peut être prononcé par une cour de justice, à la requête de l'un ou de l'autre des époux. Le mot lui-même de divorce n'appartient pas à la langue du N.T. On ne le retrouve que dans l'expression « la lettre de divorce » employée dans la traduction de De 24:1.

Les verbes grecs exprimant dans le N.T. la dissolution du mariage sont : dans les Synoptiques (Mt 1:19 5:31 19:8, Mr 10:2,4, Lu 16:18), apolueïn =délier, détacher, congédier, renvoyer, répudier ; dans 1Co 7:11,13, aphiénaï-- laisser aller, rejeter, répudier ; et dans 1Co 7:10,15, khôrizesthaï =se détacher, se séparer ou être séparé.

C'est seulement dans le passage de Matthieu parallèle à Lu 16:18, qui fait partie du sermon sur la montagne, que se trouve la petite clause devenue le point de départ de discussions sans fin : « Moi, je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour cause d'infidélité, l'expose à devenir adultère » (Mt 5:32) Examinons ce qu'implique cette parole. Et tout d'abord comment devons-nous comprendre la présence, dans le texte, de cette clause qui, dans un cas tout au moins, semble légitimer la répudiation alors que les autres paroles du Maître ne lui font aucune place dans les lois du Royaume ? Est-ce l'écho d'une tradition évangélique moins rigoriste, ou faut-il l'attribuer à l'évangéliste qui, ici et là, a donné une teinte particulière à certaines paroles de Jésus ? (Comp., par ex., Mt 6:9 et Lu 11:2, Mt 5:3 et Lu 6:20). Le problème est difficile à trancher.

Si l'on admet l'authenticité de cette parole, une difficulté surgit. Qu'autorise-t-elle, en somme ? Certains exégètes estiment que Jésus ne donne pas l'adultère comme motif de divorce, mais veut seulement dire : celui qui répudie sa femme l'expose à devenir adultère à moins que, par son dérèglement, elle ne se soit déjà rendue telle. Nous revenons ainsi à peu près au sens du texte parallèle, Lu 16:18. D'autres y voient davantage et expliquent ainsi ce verset : un seul cas peut justifier une répudiation, c'est le dérèglement de la femme, qui détruit le lien conjugal ; on en infère aisément que l'infidélité du mari légitimerait de la part de la femme une demande en divorce. Dans ces deux cas, répudiation et divorce ne font que constater une faute et en tirer la conséquence logique : suppression légale d'une union devenue impossible. C'est bien le sens qui semble le plus naturel.

Mais une nouvelle question se pose, non moins grave. Si Jésus semble avoir admis que l'infidélité d'un époux rompt les liens d'un mariage et par conséquent en entraîne l'annulation, s'ensuit-il qu'il admette et autorise un nouveau mariage de l'un ou l'autre époux ou des deux ? La réponse semble assez claire : aucune parole de Jésus ne justifie un second mariage. Si le premier est rompu par la mauvaise conduite de l'un des conjoints, c'est un fait déplorable qu'il faut accepter. La réconciliation des époux est désirable (1Co 7:11) ; mais une nouvelle union, même de l'époux lésé, n'a pas de base biblique.

C'est ainsi que l'Église catholique a compris les intentions du Maître, et conséquemment elle admet, et dans certains cas ordonne, la séparation a mensa et toro d'époux désunis, mais elle ne reconnaît pas la validité d'un divorce prononcé par un tribunal qui rendrait possible un second mariage. Il est vrai qu'elle pratique l'annulation en cour de Rome, qu'on accorde parfois pour les raisons les plus futiles, et qui permet aux ex-époux, si une cour de justice déclare leur union dissoute, de se remarier quand et comme ils le voudront.

L'Église anglicane est aussi sévère sur ce point que l'Église catholique ; on peut même dire qu'elle l'est davantage, puisqu'elle n'annule pas de mariages.

Les protestants, d'autre part, ont été généralement disposés à admettre comme biblique le divorce pour cause d'adultère et le droit à un autre mariage du conjoint lésé. Mais ils ne s'en sont pas tenus là et ils ont assimilé à l'adultère d'autres fautes graves qui détruisent les relations normales entre époux, telles que la brutalité, l'ivrognerie, l'abandon prolongé du toit conjugal. De fait, peu à peu, tout a passé par la petite porte entr'ouverte dans Mt 5:32, et on s'est trouvé bien loin de l'indissolubilité du mariage proclamée par Jésus.

Comment sortir de cet imbroglio ? Il nous semble qu'il faut nettement distinguer la parole de Jésus de toutes les conséquences qu'on en a tirées pour répondre à toutes sortes de besoins pratiques :

a) Jésus a donné les lois du Royaume de Dieu. Il s'est occupé de l'état moral normal des membres de ce royaume. Pour ceux qui lui appartiennent, il n'y a qu'une formule légitime du mariage : c'est l'union pour la vie. Le chrétien véritable ne connaît pas le divorce. Il ne doit en aucun cas y chercher un moyen de sortir d'une union qui ne lui a pas apporté tout ce qu'il avait espéré.

b) La société civile est obligée de prendre en considération une quantité de faits qui sont sans relation avec le royaume de lumière et de sainteté que Jésus est venu fonder. Il lui faut tenir compte des situations irrégulières créées en dehors de l'Évangile et mettre un peu d'ordre dans beaucoup de désordre. Elle doit, par exemple, donner un état civil et constituer une légitimité à de pauvres enfants, qui, sans cela, seraient nés hors mariage et qui auraient à en subir les conséquences. Il lui importe de diminuer le nombre des faux ménages. Les préceptes du sermon sur la montagne ne sont pas tels quels applicables dans le domaine légal. Ils représentent un idéal auquel il faut tendre, une loi de perfection dont on ne peut imposer toute la rigueur à ceux qui ne se réclament pas de Jésus-Christ. L'Evangile est intransigeant, la société est opportuniste.

On remarquera que saint Paul, dans 1Co 7, parle de mariages rompus pour une autre raison que l'adultère. Il se garde de conseiller aux chrétiens le recours à une séparation pour cause de différends dans le domaine des convictions religieuses, mais il les invite à l'accepter avec résignation, si l'initiative vient de l'époux ou de l'épouse incrédule. Seulement il n'admet pas la légitimité d'un nouveau mariage du conjoint chrétien (1Co 7:11). Le serviteur de Jésus est donc appelé à se plier à une discipline plus sévère que l'homme du monde, s'il veut rester fidèle aux préceptes de l'Evangile.

En résumé, nous pouvons dire que tout ce qui tend à consolider le mariage et, par le mariage, la famille, est évangélique. Tout ce qui le discrédite et l'affaiblit est étranger à l'enseignement de Jésus et de ses apôtres. Le Maître a voulu que le mariage fût une union sainte.

Le N.T. ne donne aucune indication sur la façon dont il faut célébrer un mariage chrétien ; il s'y trouve seulement quelques allusions aux usages juifs (Mt 22:2 25:1 et suivants, Lu 14:8, Jn 2:1). Ch. B.

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !


Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com
  • Contenus
  • Versions
  • Commentaires
  • Strong
  • Dictionnaire
  • Versets relatifs
  • Carte
  • Versets favoris

Pour ajouter un favori, merci de vous connecter : Se connecter

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !

Créer un verset illustré

Logo TopChrétien carré

Télécharger l'image

Choisissez une image

Personnalisez le verset

Alignement : | | | Haut | Milieu | Bas

Taille :

Couleur :

Police :

Personnalisez la référence

Couleur :

Police :

Taille :

De légères variations de mise en page peuvent apparaitre sur l'image téléchargée.

Versets relatifs

    • Ces vidéos ne sont pas disponibles en colonnes en dehors de la vue Bible.

      Genèse 2

      18 Et l'Éternel Dieu dit : Il n'est pas bon que l'homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui.
      22 Et l'Éternel Dieu forma une femme de la côte qu'il avait prise d'Adam, et la fit venir vers Adam.
      23 Et Adam dit : Celle-ci enfin est os de mes os, et chair de ma chair. Celle-ci sera nommée femme (en hébreu Isha), car elle a été prise de l'homme (en hébreu Ish).
      24 C'est pourquoi l'homme laissera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils seront une seule chair.
      25 Or Adam et sa femme étaient tous deux nus, et ils n'en avaient point honte.

      Genèse 4

      1 Or, Adam connut Eve sa femme, et elle conçut, et enfanta Caïn (acquisition), et elle dit : J'ai acquis un homme avec l'aide de l'Éternel.
      19 Et Lémec prit deux femmes : le nom de l'une était Ada, le nom de l'autre Tsilla.

      Genèse 16

      1 Or, Saraï, femme d'Abram, ne lui avait point donné d'enfant ; et elle avait une servante égyptienne, nommée Agar.
      3 Et Saraï, femme d'Abram, prit Agar, l'Égyptienne, sa servante, et la donna pour femme à Abram son mari, après qu'il eut demeuré dix ans au pays de Canaan.
      4 Il vint donc vers Agar, et elle conçut. Et quand elle vit qu'elle avait conçu, elle méprisa sa maîtresse.
      6 Et Abram répondit à Saraï : Voici, ta servante est entre tes mains, traite-la comme il te plaira. Et Saraï la maltraita, et elle s'enfuit de devant elle.

      Genèse 19

      36 Et les deux filles de Lot conçurent de leur père.

      Genèse 20

      12 Mais aussi, en vérité, elle est ma soeur, fille de mon père ; seulement, elle n'est point fille de ma mère ; et elle est devenue ma femme.

      Genèse 24

      2 Et Abraham dit à son serviteur, le plus ancien de sa maison, qui avait le gouvernement de tout ce qui lui appartenait : Mets, je te prie, ta main sous ma cuisse,
      3 Et je te ferai jurer par l'Éternel, le Dieu des cieux et le Dieu de la terre, que tu ne prendras point de femme pour mon fils, d'entre les filles des Cananéens, parmi lesquels j'habite.
      4 Mais tu iras dans mon pays et vers ma parenté, et tu y prendras une femme pour mon fils, pour Isaac.
      5 Et le serviteur lui répondit : Peut-être que la femme ne voudra point me suivre en ce pays. Me faudra-t-il ramener ton fils au pays d'où tu es sorti ?
      6 Abraham lui dit : Garde-toi bien d'y ramener mon fils.
      7 L'Éternel, le Dieu des cieux, qui m'a pris de la maison de mon père et du pays de ma naissance, et qui m'a parlé, et qui m'a juré, en disant : Je donnerai à ta postérité ce pays, enverra lui-même son ange devant toi, et tu prendras de là une femme pour mon fils.
      8 Que si la femme ne veut pas te suivre, tu seras quitte de ce serment que je te fais faire. Quoi qu'il en soit, n'y ramène point mon fils.
      9 Alors le serviteur mit sa main sous la cuisse d'Abraham son maître, et s'engagea par serment à faire ce qu'il avait dit.
      10 Puis le serviteur prit dix chameaux d'entre les chameaux de son maître, et partit, avec toute sorte de biens de son maître en ses mains. Il se leva donc, et s'en alla en Mésopotamie, à la ville de Nachor.
      11 Et il fit reposer les chameaux sur leurs genoux hors de la ville, près d'un puits d'eau, vers le soir, à l'heure où sortent celles qui vont puiser de l'eau.
      12 Et il dit : Éternel, Dieu de mon maître Abraham, fais-moi, je te prie, rencontrer aujourd'hui ce que je cherche et sois favorable à mon seigneur Abraham.
      13 Voici, je me tiens près de la source, et les filles des gens de la ville sortent pour puiser de l'eau.
      14 Que la jeune fille à qui je dirai : Penche, je te prie, ta cruche, afin que je boive, et qui répondra : Bois, et j'abreuverai aussi tes chameaux, soit celle que tu as destinée à ton serviteur Isaac ; et je connaîtrai par là que tu as été favorable à mon seigneur.
      15 Et avant qu'il eût achevé de parler, voici, Rébecca, fille de Béthuël, fils de Milca, femme de Nachor, frère d'Abraham, sortait, avec sa cruche sur l'épaule.
      16 Et la jeune fille était très belle ; elle était vierge, et nul homme ne l'avait connue. Elle descendit à la source, remplit sa cruche et remonta.
      17 Alors le serviteur courut au-devant d'elle, et dit : Fais-moi boire, je te prie, un peu de l'eau de ta cruche.
      18 Et elle dit : Bois, mon seigneur. Et elle se hâta d'abaisser sa cruche sur sa main, et lui donna à boire.
      19 Quand elle eut achevé de lui donner à boire, elle dit : J'en puiserai aussi pour tes chameaux, jusqu'à ce qu'ils aient achevé de boire.
      20 Et elle se hâta de vider sa cruche dans l'abreuvoir, courut encore au puits pour en puiser, et en puisa pour tous ses chameaux.
      21 Et cet homme la contemplait en silence, pour savoir si l'Éternel avait fait réussir son voyage ou non.
      22 Et, dès que les chameaux eurent achevé de boire, cet homme prit un anneau d'or, pesant un demi-sicle, et deux bracelets pour ses mains, pesant dix sicles d'or.
      23 Et il dit : De qui es-tu fille ? apprends-le-moi, je te prie. Y a-t-il dans la maison de ton père de la place pour nous, pour y passer la nuit ?
      24 Et elle lui dit : Je suis fille de Béthuël, le fils de Milca, qu'elle enfanta à Nachor.
      25 Puis elle lui dit : Il y a chez nous beaucoup de paille et de fourrage, et aussi de la place pour y passer la nuit.
      26 Et cet homme s'inclina et se prosterna devant l'Éternel ;
      27 Et il dit : Béni soit l'Éternel, le Dieu d'Abraham, mon maître, qui n'a pas cessé d'être miséricordieux et fidèle envers mon seigneur ! Quand j'étais en chemin, l'Éternel m'a conduit dans la maison des frères de mon seigneur.
      28 Et la jeune fille courut et rapporta ces choses à la maison de sa mère.
      29 Or, Rébecca avait un frère nommé Laban. Et Laban courut dehors vers cet homme, près de la source.
      30 Aussitôt qu'il eut vu l'anneau et les bracelets aux mains de sa soeur, et qu'il eut entendu les paroles de Rébecca sa soeur, qui disait : Cet homme m'a parlé ainsi, il vint vers cet homme ; et voici, il se tenait près des chameaux, vers la source.
      31 Et il dit : Entre, béni de l'Éternel, pourquoi te tiens-tu dehors, quand j'ai préparé la maison, et un lieu pour les chameaux.
      32 L'homme entra donc dans la maison, et Laban déharnacha les chameaux, et donna de la paille et du fourrage aux chameaux, et de l'eau, pour laver ses pieds et les pieds des gens qui étaient avec lui.
      33 Et on lui présenta à manger. Mais il dit : Je ne mangerai point, que je n'aie dit ce que j'ai à dire. Et Laban dit : Parle.
      34 Alors il dit : Je suis serviteur d'Abraham.
      35 Or, l'Éternel a comblé de bénédictions mon seigneur, et il est devenu grand ; et il lui a donné des brebis et des boeufs, de l'argent et de l'or, des serviteurs et des servantes, des chameaux et des ânes.
      36 Et Sara, femme de mon seigneur, a enfanté un fils à mon seigneur, après être devenue vieille, et il lui a donné tout ce qu'il a.
      37 Et mon seigneur m'a fait jurer, en disant : Tu ne prendras point de femme pour mon fils, parmi les filles des Cananéens, dans le pays desquels j'habite.
      53 Le serviteur tira ensuite des objets d'argent et des objets d'or, et des vêtements, et les donna à Rébecca ; il donna aussi des choses précieuses à son frère et à sa mère.
      58 Ils appelèrent donc Rébecca et lui dirent : Veux-tu aller avec cet homme ? Et elle répondit : J'irai.
      60 Et ils bénirent Rébecca et lui dirent : O notre soeur, sois la mère de milliers de myriades, et que ta postérité possède la porte de ses ennemis !

      Genèse 26

      29 Jure que tu ne nous feras aucun mal, de même que nous ne t'avons point touché, et que nous ne t'avons fait que du bien, et t'avons laissé aller en paix. Tu es maintenant béni de l'Éternel.
      34 Or, Ésaü, âgé de quarante ans, prit pour femmes Judith, fille de Béeri, le Héthien, et Basmath, fille d'Elon, le Héthien ;

      Genèse 27

      46 Et Rébecca dit à Isaac : Je suis dégoûtée de la vie, à cause des filles de Heth. Si Jacob prend parmi les filles de Heth, parmi les filles du pays, une femme comme celles-là, à quoi me sert la vie ?

      Genèse 28

      1 Alors Isaac appela Jacob, et le bénit, et lui commanda et lui dit : Tu ne prendras point une femme parmi les filles de Canaan.
      2 Lève-toi, va à Paddan-Aram, à la maison de Béthuël, père de ta mère, et prends-toi une femme de là, parmi les filles de Laban, frère de ta mère.

      Genèse 29

      9 Comme il parlait encore avec eux, Rachel arriva avec le troupeau de son père ; car elle était bergère.
      19 Et Laban répondit : Il vaut mieux que je te la donne que si je la donnais à un autre ; demeure avec moi.
      22 Alors Laban rassembla tous les gens du lieu, et fit un festin.
      24 Et Laban donna sa servante Zilpa pour servante à Léa, sa fille.
      27 Achève la semaine de celle-ci, et nous te donnerons aussi l'autre, pour le service que tu feras encore chez moi sept autres années.
      29 Et Laban donna sa servante Bilha pour servante à Rachel, sa fille.
      32 Et Léa conçut et enfanta un fils, qu'elle appela Ruben (voyez un fils !). Car elle dit : L'Éternel a regardé mon affliction ; maintenant mon mari m'aimera.

      Genèse 30

      1 Alors Rachel, voyant qu'elle ne donnait point d'enfant à Jacob, fut jalouse de sa soeur, et dit à Jacob : Donne-moi des enfants ; sinon je suis morte.
      6 Et Rachel dit : Dieu m'a rendu justice, et il a aussi exaucé ma voix, et m'a donné un fils ; c'est pourquoi elle l'appela Dan (juge).
      14 Et Ruben s'en alla au temps de la moisson des blés, et trouva des mandragores dans les champs, et les apporta à Léa, sa mère. Et Rachel dit à Léa : Donne-moi, je te prie, des mandragores de ton fils.
      18 Et elle dit : Dieu m'a donné mon salaire, pour avoir donné ma servante à mon mari ; et elle l'appela Issacar (il y a salaire).

      Genèse 31

      14 Alors Rachel et Léa répondirent et lui dirent : Avons-nous encore une part ou un héritage dans la maison de notre père ?
      15 Ne nous a-t-il pas traitées comme des étrangères, puisqu'il nous a vendues, et qu'il a même mangé notre argent ?
      16 Car toutes les richesses que Dieu a ôtées à notre père, sont à nous et à nos enfants. Maintenant donc, fais tout ce que Dieu t'a dit.

      Genèse 34

      1 Or, Dina, la fille que Léa avait enfantée à Jacob, sortit pour voir les filles du pays.
      2 Et Sichem, fils de Hémor, le Hévien, prince du pays, la vit, et l'enleva, et coucha avec elle, et lui fit violence.
      3 Et son âme s'attacha à Dina, fille de Jacob, et il aima la jeune fille, et parla au coeur de la jeune fille.
      4 Et Sichem parla à Hémor, son père, et lui dit : Donne-moi cette jeune fille pour femme.
      5 Or, Jacob apprit qu'il avait déshonoré Dina sa fille ; mais ses fils étaient aux champs avec son bétail, et Jacob se tut jusqu'à leur retour.
      6 Cependant Hémor, père de Sichem, sortit vers Jacob pour lui parler.
      7 Et les fils de Jacob revinrent des champs dès qu'ils apprirent la chose ; et ces hommes furent affligés et fort irrités de l'infamie que Sichem avait commise en Israël, en couchant avec la fille de Jacob, ce qui ne devait point se faire.
      8 Et Hémor leur parla, en disant : L'âme de Sichem, mon fils, s'est attachée à votre fille ; donnez-la-lui, je vous prie, pour femme.
      9 Et alliez-vous avec nous ; vous nous donnerez vos filles, et vous prendrez nos filles pour vous.
      10 Et vous habiterez avec nous ; et le pays sera à votre disposition : demeurez-y et y trafiquez, et acquérez-y des propriétés.
      11 Et Sichem dit au père et aux frères de la jeune fille : Que je trouve grâce à vos yeux ; et je donnerai ce que vous me direz.
      12 Imposez-moi un grand douaire, et de grands présents, et je les donnerai comme vous me direz ; mais donnez-moi la jeune fille pour femme.
      13 Alors les fils de Jacob répondirent avec ruse à Sichem et à Hémor, son père ; ils parlèrent ainsi, parce qu'il avait déshonoré Dina leur soeur.
      14 Ils leur dirent : C'est une chose que nous ne pouvons faire que de donner notre soeur à un homme incirconcis ; car ce nous serait un opprobre.
      15 Nous ne consentirons à ce que vous demandez que si vous devenez semblables à nous, en circoncisant tous les mâles parmi vous.
      16 Alors nous vous donnerons nos filles, et nous prendrons vos filles pour nous ; et nous habiterons avec vous, et nous ne serons plus qu'un peuple.
      17 Mais, si vous ne voulez pas nous écouter et vous circoncire, nous prendrons notre fille, et nous nous en irons.
      18 Et leurs discours plurent à Hémor et à Sichem, fils de Hémor.
      19 Et le jeune homme ne différa point de faire la chose ; car la fille de Jacob lui plaisait. Or il était le plus considéré de toute la maison de son père.
      20 Hémor et Sichem, son fils, vinrent donc à la porte de leur ville, et parlèrent aux gens de leur ville, en disant :
      21 Ces gens-ci sont paisibles à notre égard ; qu'ils habitent au pays, et qu'ils y trafiquent. Et voici, le pays est assez étendu pour eux ; nous prendrons leurs filles pour femmes, et nous leur donnerons nos filles.
      22 Mais ils ne consentiront à habiter avec nous, pour n'être qu'un seul peuple, que si tout mâle parmi nous est circoncis, comme ils sont eux-mêmes circoncis.
      23 Leur bétail, et leurs biens, et toutes leurs bêtes, ne seront-ils pas à nous ? Accordons-leur seulement cela, et qu'ils demeurent avec nous.
      24 Et tous ceux qui sortaient par la porte de leur ville, obéirent à Hémor et à Sichem son fils, et tout mâle qui sortait par la porte de leur ville, fut circoncis.
      25 Et il arriva au troisième jour, lorsqu'ils étaient souffrants, que deux des fils de Jacob, Siméon et Lévi, frères de Dina, prirent chacun leur épée, se jetèrent sur la ville en sécurité, et tuèrent tous les mâles.
      26 Ils passèrent au tranchant de l'épée Hémor et Sichem, son fils ; et ils prirent Dina de la maison de Sichem, et ils sortirent.
      27 Les fils de Jacob se jetèrent sur les blessés et pillèrent la ville, parce qu'on avait déshonoré leur soeur.
      28 Et ils prirent leurs troupeaux, leurs boeufs et leurs ânes, ce qui était dans la ville et aux champs ;
      29 Ils emmenèrent et pillèrent tous leurs biens, et tous leurs petits enfants, et leurs femmes, et tout ce qui était dans les maisons.
      30 Alors Jacob dit à Siméon et à Lévi : Vous m'avez troublé, en me mettant en mauvaise odeur parmi les habitants du pays, parmi les Cananéens et les Phéréziens. Et moi, je n'ai qu'un petit nombre d'hommes ; ils s'assembleront contre moi, et me frapperont, et je serai détruit, moi et ma maison.
      31 Et ils répondirent : Doit-on traiter notre soeur comme une prostituée ?

      Genèse 36

      2 Ésaü prit ses femmes parmi les filles de Canaan : Ada, fille d'Élon, le Héthien, et Oholibama, fille d'Ana, fille de Tsibeon, le Hévien.

      Genèse 38

      6 Et Juda prit une femme pour Er, son premier-né ; elle s'appelait Tamar.
      8 Alors Juda dit à Onan : Viens vers la femme de ton frère ; prends-la, comme beau-frère, et suscite une postérité à ton frère.

      Exode 2

      16 Or, le sacrificateur de Madian avait sept filles, qui vinrent puiser de l'eau et remplir les auges, pour abreuver le troupeau de leur père.

      Exode 4

      25 Et Séphora prit un couteau de pierre, et coupa le prépuce de son fils, et le jeta à ses pieds, et dit : Certes, tu m'es un époux de sang !

      Exode 18

      2 Et Jéthro, beau-père de Moïse, prit Séphora, femme de Moïse, après son renvoi,
      6 Et il fit dire à Moïse : Moi, Jéthro ton beau-père, je viens vers toi, avec ta femme et ses deux fils avec elle.

      Exode 20

      12 Honore ton père et ta mère, afin que tes jours soient prolongés sur la terre que l'Éternel ton Dieu te donne.

      Exode 21

      7 Si quelqu'un vend sa fille pour être esclave, elle ne sortira point comme sortent les esclaves.

      Exode 22

      16 Si quelqu'un suborne une vierge qui n'était point fiancée, et couche avec elle, il faudra qu'il paie sa dot et la prenne pour femme.
      17 Si le père de la fille refuse absolument de la lui donner, il lui paiera l'argent qu'on donne pour la dot des vierges.
      22 Vous n'affligerez aucune veuve ni aucun orphelin.

      Exode 34

      15 Garde-toi de traiter alliance avec les habitants du pays, de peur que lorsqu'ils se prostitueront après leurs dieux, et sacrifieront à leurs dieux, quelqu'un ne t'invite, et que tu ne manges de son sacrifice ;

      Lévitique 18

      9 Tu ne découvriras point la nudité de ta soeur, fille de ton père ou fille de ta mère, née dans la maison ou née hors de la maison.

      Lévitique 20

      17 Si un homme prend sa soeur, fille de son père ou fille de sa mère, s'il voit sa nudité, et qu'elle voie la sienne, c'est une infamie ; ils seront retranchés sous les yeux des enfants de leur peuple ; il a découvert la nudité de sa soeur ; il portera son iniquité.

      Nombres 5

      1 Puis l'Éternel parla à Moïse, en disant :
      2 Ordonne aux enfants d'Israël de renvoyer hors du camp tout lépreux, tout homme qui a un écoulement et tout homme souillé pour un mort.
      3 Vous les renverrez, tant l'homme que la femme ; vous les renverrez hors du camp, afin qu'ils ne souillent pas leurs camps, au milieu desquels je demeure.
      4 Et les enfants d'Israël firent ainsi, et ils les renvoyèrent hors du camp ; comme l'Éternel avait parlé à Moïse, ainsi firent les enfants d'Israël.
      5 L'Éternel parla encore à Moïse, en disant :
      6 Parle aux enfants d'Israël : Quand un homme ou une femme aura commis quelqu'un des péchés par lesquels l'homme commet une prévarication contre l'Éternel, et que cette personne se sera ainsi rendue coupable,
      7 Ils confesseront le péché qu'ils auront commis, et le coupable restituera la somme totale de ce dont il est coupable ; et il y ajoutera un cinquième, et le donnera à celui à l'égard duquel il s'est rendu coupable.
      8 Que si cet homme n'a personne à qui l'on puisse restituer l'objet du délit, celui-ci reviendra à l'Éternel, au sacrificateur, outre le bélier des expiations, avec lequel il fera expiation pour le coupable.
      9 Et toute offrande de toutes les choses consacrées que les enfants d'Israël présentent au sacrificateur, lui appartiendra.
      10 Les choses consacrées que chacun offrira, lui appartiendront ; ce que chacun donnera au sacrificateur, lui appartiendra.
      11 L'Éternel parla aussi à Moïse, en disant :
      12 Parle aux enfants d'Israël, et dis-leur : Si la femme de quelqu'un s'est détournée et a commis une infidélité contre lui,
      13 Et qu'un homme ait eu commerce avec elle, et que la chose soit cachée aux yeux de son mari ; qu'elle se soit souillée en secret, et qu'il n'y ait point de témoin contre elle, et qu'elle n'ait point été surprise ;
      14 Si un esprit de jalousie passe sur lui, et qu'il soit jaloux de sa femme qui s'est souillée, ou si un esprit de jalousie passe sur lui, et qu'il soit jaloux de sa femme, sans qu'elle se soit souillée,
      15 Cet homme amènera sa femme devant le sacrificateur, et apportera pour elle son offrande, un dixième d'épha de farine d'orge ; il n'y répandra point d'huile, et n'y mettra point d'encens, car c'est une oblation de jalousie, une oblation de mémorial, pour rappeler l'iniquité.
      16 Et le sacrificateur la fera approcher, et la fera tenir debout devant l'Éternel.
      17 Ensuite le sacrificateur prendra de l'eau sacrée, dans un vase de terre ; le sacrificateur prendra aussi de la poussière qui sera sur le sol du Tabernacle, et la mettra dans l'eau.
      18 Puis le sacrificateur fera tenir la femme debout devant l'Éternel ; il découvrira la tête de la femme, et il mettra sur les paumes de ses mains l'oblation de mémorial, c'est-à-dire l'offrande de jalousie ; et le sacrificateur aura dans sa main les eaux amères qui portent la malédiction.
      19 Alors le sacrificateur fera jurer la femme, et lui dira : Si aucun homme n'a couché avec toi, et si, étant sous la puissance de ton mari, tu ne t'es point détournée et souillée, ne reçois aucun mal de ces eaux amères qui portent la malédiction.
      20 Mais si, étant sous la puissance de ton mari, tu t'es détournée, et que tu te sois souillée, et qu'un autre que ton mari ait couché avec toi,
      21 Alors le sacrificateur fera jurer la femme par un serment d'imprécation, et lui dira : Que l'Éternel te livre à la malédiction et à l'exécration au milieu de ton peuple, en faisant flétrir ta cuisse et enfler ton ventre,
      22 Et que ces eaux qui portent la malédiction, entrent dans tes entrailles, pour te faire enfler le ventre et flétrir la cuisse. Et la femme dira : Amen, amen !
      23 Ensuite le sacrificateur écrira ces imprécations dans un livre, et les effacera dans les eaux amères.
      24 Et il fera boire à la femme les eaux amères qui portent la malédiction ; et les eaux qui portent la malédiction entreront en elle et lui seront amères.
      25 Le sacrificateur prendra de la main de la femme l'offrande de jalousie, l'agitera devant l'Éternel, et l'offrira sur l'autel.
      26 Et le sacrificateur prendra une poignée de l'offrande, en mémorial, et la fera fumer sur l'autel ; ensuite il fera boire les eaux à la femme.
      27 Or, quand il lui aura fait boire les eaux, s'il est vrai qu'elle se soit souillée et qu'elle ait commis une infidélité contre son mari, les eaux qui portent la malédiction entreront en elle et lui seront amères ; et son ventre enflera, et sa cuisse se flétrira, et cette femme sera en malédiction au milieu de son peuple.
      28 Mais si la femme ne s'est point souillée, et qu'elle soit pure, elle ne recevra aucun mal, et elle aura des enfants.
      29 Telle est la loi sur la jalousie, lorsqu'une femme, sous la puissance de son mari, se sera détournée et souillée ;
      30 Ou lorsqu'un esprit de jalousie passera sur le mari, et qu'il sera jaloux de sa femme ; il la fera venir devant l'Éternel, et le sacrificateur fera pour elle tout ce qui est ordonné par cette loi.
      31 Et le mari sera exempt de faute ; mais cette femme-là portera son iniquité.

      Nombres 27

      8 Tu parleras aussi aux enfants d'Israël, en disant : Lorsqu'un homme mourra, sans avoir de fils, vous ferez passer son héritage à sa fille.

      Nombres 36

      6 Voici ce que l'Éternel a commandé quant aux filles de Tselophcad : Elles se marieront à qui elles voudront ; seulement, elles se marieront dans quelqu'une des familles de la tribu de leurs pères ;

      Josué 5

      2 En ce temps-là, l'Éternel dit à Josué : Fais-toi des couteaux de pierre, et circoncis de nouveau, pour la seconde fois, les enfants d'Israël.

      Josué 6

      25 Josué laissa donc la vie à Rahab la courtisane, et à la maison de son père, et à tous ceux qui lui appartenaient ; et elle a habité au milieu d'Israël jusqu'à ce jour, parce qu'elle avait caché les messagers que Josué avait envoyés pour explorer Jérico.

      Josué 15

      16 Et Caleb dit : Je donnerai ma fille Acsa pour femme à celui qui battra Kirjath-Sépher, et la prendra.
      19 Et elle répondit : Donne-moi un présent ; puisque tu m'as donné une terre du midi, donne-moi aussi des sources d'eaux. Et il lui donna les sources supérieures et les sources inférieures.

      Juges 1

      12 Et Caleb dit : Qui battra Kirjath-Sépher et la prendra, je lui donnerai ma fille Acsa pour femme.
      15 Et elle lui répondit : Donne-moi un présent ; puisque tu m'as donné une terre du midi, donne-moi aussi des sources d'eaux. Et Caleb lui donna les sources supérieures, et les sources inférieures.

      Juges 8

      31 Et sa concubine, qui était à Sichem, lui enfanta aussi un fils, et on l'appela du nom d'Abimélec.

      Juges 9

      1 Or Abimélec, fils de Jérubbaal, s'en alla à Sichem vers les frères de sa mère, et il leur parla, ainsi qu'à toute la famille de la maison du père de sa mère, en disant :

      Juges 11

      2 Or la femme de Galaad lui avait enfanté des fils ; et quand les fils de cette femme furent grands, ils chassèrent Jephthé, en lui disant : Tu n'auras point d'héritage dans la maison de notre père ; car tu es fils d'une femme étrangère.
      39 Et, au bout de deux mois, elle revint vers son père, et il accomplit sur elle le voeu qu'il avait fait, et elle ne connut point d'homme.

      Juges 13

      24 Puis cette femme enfanta un fils et l'appela Samson ; et l'enfant grandit, et l'Éternel le bénit.

      Juges 14

      1 Or, Samson descendit à Thimna, et y vit une femme d'entre les filles des Philistins.
      2 Et étant remonté en sa maison, il le déclara à son père et à sa mère, et leur dit : J'ai vu à Thimna une femme, d'entre les filles des Philistins ; maintenant, prenez-la, afin qu'elle soit ma femme.
      3 Et son père et sa mère lui dirent : N'y a-t-il point de femme parmi les filles de tes frères et dans tout ton peuple, que tu ailles prendre une femme chez les Philistins incirconcis ? Et Samson dit à son père : Prends-la pour moi, car elle plaît à mes yeux.
      10 Cependant son père descendit chez cette femme, et Samson fit là un festin ; car c'était la coutume des jeunes gens.
      11 Et sitôt qu'on le vit, on prit trente convives, pour lui faire compagnie.
      12 Or Samson leur dit : Je vais vous proposer une énigme. Si vous me l'expliquez pendant les sept jours du festin, et si vous la devinez, je vous donnerai trente tuniques et trente robes de rechange ;

      Juges 16

      4 Après cela, il aima une femme dans la vallée de Sorek ; elle se nommait Délila.

      Juges 21

      21 Et quand vous verrez que les filles de Silo sortiront pour danser au son des flûtes, alors vous sortirez des vignes, et vous enlèverez chacun pour vous une femme, d'entre les filles de Silo, et vous vous en irez au pays de Benjamin.

      Ruth 1

      4 Ceux-ci épousèrent des femmes moabites, dont l'une s'appelait Orpa, et l'autre Ruth ; et ils demeurèrent là environ dix ans.

      Ruth 3

      9 Alors il lui dit : Qui es-tu ? Et elle répondit : Je suis Ruth, ta servante. Étends le pan de ta robe sur ta servante ; car tu as droit de rachat.

      Ruth 4

      1 Booz monta donc à la porte de la ville, et s'y assit ; et voici, celui qui avait le droit de rachat, dont Booz avait parlé, vint à passer ; et Booz lui dit : Toi, un tel, détourne-toi, et assieds-toi ici. Et il se détourna, et s'assit.
      2 Alors il prit dix hommes, d'entre les anciens de la ville, et il leur dit : Asseyez-vous ici ; et ils s'assirent.
      3 Puis il dit à celui qui avait le droit de rachat : Naomi, qui est revenue du pays de Moab, a vendu la portion d'un champ qui appartenait à Élimélec notre frère.
      4 Et j'ai dit : Je veux t'en informer et te dire : Acquiers-la, en présence des habitants et des anciens de mon peuple ; si tu veux la racheter, rachète-la ; et si tu ne veux pas la racheter, déclare-le-moi, et que je le sache ; car il n'y en a point d'autre avant toi qui ait le droit de rachat, et je l'ai après toi. Il répondit : Je rachèterai.
      5 Alors Booz dit : Au jour que tu acquerras le champ, de la main de Naomi et de Ruth, la Moabite, femme du défunt, tu acquerras aussi Ruth, pour conserver le nom du défunt dans son héritage.
      6 Et celui qui avait le droit de rachat dit : Je ne saurais racheter, de peur que je ne perde mon héritage ; toi, prends pour toi mon droit de rachat ; car je ne puis pas racheter.
      7 (Or, autrefois en Israël, en cas de rachat et de subrogation, pour confirmer la chose, l'homme ôtait son soulier et le donnait à son parent ; cela servait de témoignage en Israël.)
      8 Celui qui avait le droit de rachat dit donc à Booz : Acquiers-le pour toi ! et il ôta son soulier.
      9 Alors Booz dit aux anciens et à tout le peuple : Vous êtes aujourd'hui témoins que j'ai acquis de la main de Naomi tout ce qui appartenait à Élimélec, et tout ce qui était à Kiljon et à Machlon ;
      10 Et que je me suis aussi acquis pour femme Ruth, la Moabite, femme de Machlon, pour conserver le nom du défunt dans son héritage, afin que le nom du défunt ne soit point retranché d'entre ses frères, et de la porte de sa ville ; vous en êtes témoins aujourd'hui.
      11 Et tout le peuple qui était à la porte, et les anciens, dirent : Nous en sommes témoins ! L'Éternel rende la femme qui entre en ta maison, semblable à Rachel et à Léa, qui toutes deux ont bâti la maison d'Israël ! Montre ta force en Éphrath, et fais-toi un nom dans Bethléhem !
      12 Que la postérité que l'Éternel te donnera par cette jeune femme, rende ta maison semblable à la maison de Pharets, que Tamar enfanta à Juda !
      13 Ainsi Booz prit Ruth et elle fut sa femme ; et il alla vers elle, et l'Éternel lui fit la grâce de concevoir, et elle enfanta un fils ;
      14 Et les femmes dirent à Naomi : Béni soit l'Éternel, qui ne t'a pas laissée manquer aujourd'hui d'un homme qui eût droit de rachat ; puisse son nom être conservé en Israël !
      15 Qu'il console ton âme, et qu'il soit le soutien de ta vieillesse ; car ta belle-fille, qui t'aime, a enfanté, et elle te vaut mieux que sept fils.
      16 Alors Naomi prit l'enfant, et le mit dans son sein, et elle lui tenait lieu de nourrice.
      17 Et les voisines lui donnèrent un nom, et dirent : Un fils est né à Naomi ; et elles l'appelèrent Obed ; ce fut le père d'Isaï, père de David.
      18 Or, ce sont ici les générations de Pharets : Pharets fut père de Hetsron ;
      19 Hetsron fut père de Ram ; Ram fut père d'Amminadab ;
      20 Amminadab fut père de Nahasshon ; Nahasshon fut père de Salmon ;
      21 Salmon fut père de Booz ; Booz fut père d'Obed ;
      22 Obed fut père d'Isaï, et Isaï fut père de David.

      1 Samuel 1

      2 Et il avait deux femmes ; le nom de l'une était Anne, et le nom de la seconde Péninna ; et Péninna avait des enfants, mais Anne n'en avait point.
      6 Et sa rivale la mortifiait, même fort aigrement, afin de l'irriter, parce que l'Éternel l'avait rendue stérile.
      20 Et il arriva, dans le courant de l'année, qu'Anne conçut et enfanta un fils, et le nomma Samuel (Dieu a exaucé) ; car, dit-elle, je l'ai demandé à l'Éternel.

      1 Samuel 9

      11 Comme ils montaient par la montée de la ville, ils trouvèrent des jeunes filles qui sortaient pour puiser de l'eau, et ils leur dirent : Le Voyant est-il ici ?

      1 Samuel 17

      25 Et les Israélites disaient : Avez-vous vu cet homme qui monte ? C'est pour insulter Israël qu'il est monté. Mais si quelqu'un le tue, le roi le comblera de richesses ; il lui donnera sa fille, et il affranchira la maison de son père en Israël.

      1 Samuel 18

      25 Et Saül dit : Vous parlerez ainsi à David : Le roi ne veut pas de douaire, mais cent prépuces de Philistins, afin que le roi soit vengé de ses ennemis. Or, Saül avait dessein de faire tomber David entre les mains des Philistins.

      2 Samuel 3

      2 Et il naquit des fils à David, à Hébron ; son premier-né fut Amnon, d'Achinoam de Jizréel ;

      2 Samuel 13

      13 Et moi, où irais-je porter mon opprobre ? Et toi, tu serais comme l'un des infâmes, en Israël. Maintenant donc, parles-en, je te prie, au roi, et il n'empêchera point que tu ne m'aies pour femme.

      Esdras 9

      1 Lorsque ces choses furent achevées, les chefs s'approchèrent de moi, en disant : Le peuple d'Israël, les sacrificateurs et les Lévites, ne se sont point séparés des peuples de ce pays, quant à leurs abominations : des Cananéens, des Héthiens, des Phéréziens, des Jébusiens, des Ammonites, des Moabites, des Égyptiens et des Amoréens.
      2 Car ils ont pris de leurs filles pour eux et pour leurs fils ; et la race sainte s'est mêlée avec les peuples de ces pays ; et la main des chefs et des magistrats a été la première à commettre ce péché.
      3 Lorsque j'eus entendu cela, je déchirai ma robe et mon manteau, je m'arrachai les cheveux de la tête et la barbe, et je m'assis tout désolé.
      4 Et tous ceux qui tremblaient aux paroles du Dieu d'Israël, s'assemblèrent vers moi, à cause du crime de ceux de la captivité, et je me tins assis, tout désolé, jusqu'à l'oblation du soir.
      5 Et au temps de l'oblation du soir, je me levai de mon affliction, et ayant ma robe et mon manteau déchirés, je me courbai sur mes genoux, et j'étendis mes mains vers l'Éternel mon Dieu ;
      6 Et je dis : Mon Dieu, je suis confus, et j'ai honte de lever, ô mon Dieu ! ma face vers toi ; car nos iniquités se sont multipliées par-dessus nos têtes, et nos crimes sont si grands qu'ils atteignent jusqu'aux cieux.
      7 Depuis les jours de nos pères jusqu'à ce jour, nous sommes extrêmement coupables ; et, à cause de nos iniquités, nous avons été livrés, nous, nos rois et nos sacrificateurs, entre les mains des rois de ces pays, à l'épée, à la captivité, au pillage, et à l'opprobre, comme il se voit aujourd'hui.
      8 Et maintenant l'Éternel notre Dieu nous a fait depuis un moment cette grâce, que quelques-uns de nous soient demeurés de reste ; et il nous a donné un asile dans son saint lieu, afin que notre Dieu éclairât nos yeux, et qu'il nous donnât un peu de vie dans notre servitude.
      9 Car nous sommes esclaves ; et toutefois notre Dieu ne nous a point abandonnés dans notre servitude. Mais il nous a fait trouver grâce devant les rois de Perse, pour nous donner du répit, afin que nous rebâtissions la maison de notre Dieu et que nous relevions ses ruines ; et pour nous donner une cloison en Juda et à Jérusalem.
      10 Et maintenant, ô notre Dieu ! que dirons-nous après cela ? Car nous avons abandonné tes commandements,
      11 Que tu as prescrits par tes serviteurs les prophètes, en disant : Le pays où vous allez entrer pour le posséder, est un pays souillé par la souillure des peuples de ces contrées, par les abominations dont ils l'ont rempli depuis un bout jusqu'à l'autre avec leurs impuretés.
      12 Maintenant donc, ne donnez point vos filles à leurs fils, et ne prenez point leurs filles pour vos fils, et ne cherchez jamais ni leur paix, ni leur prospérité, afin que vous soyez affermis, et que vous mangiez les biens de ce pays, et que vous en fassiez hériter vos fils à toujours.
      13 Or, après toutes les choses qui nous sont arrivées à cause de nos mauvaises actions et de notre grande culpabilité, quand tes châtiments, ô notre Dieu ! sont demeurés au-dessous de nos péchés et que tu nous accordes une pareille délivrance,
      14 Reviendrions-nous donc à violer tes commandements, et à faire alliance avec ces peuples abominables ? Ne serais-tu pas irrité contre nous, jusqu'à nous consumer, en sorte qu'il n'y aurait plus aucun reste, ni personne qui échappât ?
      15 Éternel, Dieu d'Israël ! tu es juste ; car nous sommes demeurés un reste de réchappés, comme il se voit aujourd'hui. Nous voici devant ta face avec notre culpabilité, ne pouvant à cause d'elle subsister devant toi.

      Esdras 10

      1 Or, comme Esdras priait et faisait cette confession, pleurant et prosterné devant la maison de Dieu, une fort grande multitude d'Israélites, hommes, femmes et enfants, s'assembla vers lui ; et ce peuple répandit des larmes en abondance.
      2 Alors Shécania, fils de Jéhiel, des enfants d'Élam, prit la parole, et dit à Esdras : Nous avons péché contre notre Dieu, en prenant des femmes étrangères d'entre les peuples de ce pays. Mais maintenant il est encore à cet égard quelque espérance pour Israël.
      3 Engageons-nous maintenant, par alliance avec notre Dieu, à renvoyer toutes ces femmes et tout ce qui est né d'elles, selon le conseil de mon seigneur et de ceux qui tremblent au commandement de notre Dieu ; et que l'on fasse selon la loi.
      4 Lève-toi ; car cette affaire te regarde, et nous serons avec toi. Prends donc courage, et agis.
      5 Alors Esdras se leva, et il fit jurer aux chefs des sacrificateurs, des Lévites et de tout Israël, qu'ils feraient selon cette parole ; et ils le jurèrent.
      6 Puis Esdras se leva de devant la maison de Dieu, et s'en alla dans la chambre de Jochanan, fils d'Éliashib, et y entra ; et il ne mangea point de pain et ne but point d'eau, parce qu'il était en deuil à cause du péché de ceux de la captivité.
      7 Alors on publia, en Juda et à Jérusalem, que tous les enfants de la captivité eussent à s'assembler à Jérusalem.
      8 Et que si quelqu'un ne s'y rendait pas dans trois jours, selon l'avis des principaux et des anciens, tout son bien serait mis en interdit, et qu'il serait séparé de l'assemblée de ceux de la captivité.
      9 Ainsi tous ceux de Juda et de Benjamin s'assemblèrent à Jérusalem dans les trois jours ; ce fut au neuvième mois, le vingtième jour du mois ; et tout le peuple se tint sur la place de la maison de Dieu, tremblant au sujet de cette affaire, et à cause des pluies.
      10 Puis Esdras, le sacrificateur, se leva et leur dit : Vous avez péché, en prenant chez vous des femmes étrangères, et vous avez ainsi rendu Israël plus coupable.
      11 Mais maintenant, faites la confession de votre faute à l'Éternel, le Dieu de vos pères, et faites sa volonté. Séparez-vous des peuples du pays et des femmes étrangères.
      12 Et toute l'assemblée répondit, et dit à haute voix : Oui, il faut que nous fassions comme tu dis.
      13 Mais le peuple est nombreux, et c'est le temps des pluies, et il n'y a pas moyen de se tenir dehors ; et ce n'est pas une affaire d'un jour, ni de deux ; car nous sommes un grand nombre qui avons péché dans cette affaire.
      14 Que nos chefs de toute l'assemblée demeurent donc ; et que tous ceux qui dans nos villes ont introduit chez eux des femmes étrangères, viennent à des époques déterminées, avec les anciens et les juges de chaque ville, jusqu'à ce que l'ardeur de la colère de notre Dieu au sujet de cette affaire, se soit détournée de nous.
      15 Il n'y eut que Jonathan, fils d'Asaël, et Jachzia, fils de Thikva, qui s'opposèrent à cela ; et Méshullam et Shabbéthaï, le Lévite, les appuyèrent.
      16 Mais les enfants de la captivité firent ainsi : On choisit Esdras, le sacrificateur, et les chefs des pères, selon les maisons de leurs pères, tous désignés par leurs noms. Ils siégèrent au premier jour du dixième mois, pour s'informer de cette affaire.
      17 Et le premier jour du premier mois, ils eurent fini avec tous ceux qui avaient pris chez eux des femmes étrangères.
      18 Parmi les fils des sacrificateurs, il s'en trouva qui avaient pris chez eux des femmes étrangères ; d'entre les enfants de Jéshua, fils de Jotsadak, et d'entre ses frères : Maaséja, Éliézer, Jarib et Guédalia ;
      19 Qui promirent de renvoyer leurs femmes, et d'offrir, comme coupables, un bélier pour leur péché.
      20 Des enfants d'Immer : Hanani et Zébadia.
      21 Des enfants de Harim : Maaséja, Élie, Shémaja, Jéhiel et Uzzia.
      22 Des enfants de Pashur : Eljoénaï, Maaséja, Ismaël, Nathanaël, Jozabad et Éléasa.
      23 Des Lévites : Jozabad, Shimeï, Kélaja (c'est Kélita), Péthachia, Juda et Éliézer.
      24 Des chantres : Éliashib ; et des portiers : Shallum, Télem et Uri.
      25 De ceux d'Israël, des enfants de Parosh : Ramia, Jizzia, Malkija, Mijamin, Éléazar, Malkija et Bénaja.
      26 Des enfants d'Élam : Matthania, Zacharie, Jéhiel, Abdi, Jérémoth et Élie.
      27 Des enfants de Zatthu : Eljoénaï, Éliashib, Matthania, Jérémoth, Zabad et Aziza.
      28 Des enfants de Bébaï : Jochanan, Hanania, Zabbaï et Athlaï.
      29 Des enfants de Bani : Méshullam, Malluc, Adaja, Jashud, Shéal et Ramoth.
      30 Des enfants de Pachath-Moab : Adna, Kélal, Bénaja, Maaséja, Matthania, Bethsaléel, Binnuï et Manassé.
      31 Des enfants de Harim : Éliézer, Jishija, Malkija, Shémaja, Siméon,
      32 Benjamin, Malluc et Shémaria.
      33 Des enfants de Hashum : Mathnaï, Matthattha, Zabad, Éliphélet, Jérémaï, Manassé et Shimeï.
      34 Des enfants de Bani : Maadaï, Amram, Uël,
      35 Bénaja, Bédia, Kéluhu,
      36 Vania, Mérémoth, Éliashib,
      37 Matthania, Matthénaï, Jaasaï,
      38 Bani, Binnuï, Shimeï,
      39 Shélémia, Nathan, Adaja,
      40 Macnadbaï, Shashaï, Sharaï,
      41 Azaréel, Shélémia, Shémaria,
      42 Shallum, Amaria et Joseph.
      43 Des enfants de Nébo : Jéiel, Matthithia, Zabad, Zébina, Jaddaï, Joël et Bénaja.
      44 Tous ceux-là avaient pris des femmes étrangères ; et il y en avait d'entre eux qui avaient eu des enfants de ces femmes-là.

      Néhémie 13

      23 En ces jours-là aussi je vis des Juifs qui avaient pris des femmes asdodiennes, ammonites et moabites.
      24 Quant à leurs enfants, la moitié parlait l'asdodien et ne savait point parler la langue des Juifs, mais bien la langue de tel ou tel peuple.
      25 Je les réprimandai et je les maudis ; j'en frappai plusieurs, je leur arrachai les cheveux, et je les fis jurer par le nom de Dieu, en disant : Vous ne donnerez point vos filles à leurs fils, et vous ne prendrez point de leurs filles pour vos fils, ni pour vous.

      Psaumes 45

      15 Elles te sont amenées avec réjouissance et allégresse ; elles entrent au palais du roi.

      Psaumes 94

      6 Ils tuent la veuve et l'étranger, et mettent à mort les orphelins.

      Psaumes 127

      4 Telles les flèches dans la main d'un guerrier, tels sont les fils du jeune âge.

      Proverbes 2

      17 Qui a abandonné le compagnon de sa jeunesse, et qui a oublié l'alliance de son Dieu.

      Proverbes 12

      4 Une femme vertueuse est la couronne de son mari ; mais celle qui fait honte est comme la carie à ses os.

      Proverbes 17

      6 Les enfants des enfants sont la couronne des vieillards ; et les pères sont la gloire de leurs enfants.

      Proverbes 18

      22 Celui qui a trouvé une femme, a trouvé le bonheur ; c'est une faveur qu'il obtient de l'Éternel.

      Proverbes 19

      14 Une maison et des richesses sont l'héritage venu des pères ; mais une femme prudente est un don de l'Éternel.

      Proverbes 31

      10 Qui est-ce qui trouvera une femme vertueuse ? Car son prix surpasse beaucoup celui des perles.
      11 Le coeur de son mari s'assure en elle, et il ne manquera point de butin ;
      12 Elle lui fera du bien tous les jours de sa vie, et jamais du mal.
      13 Elle cherche de la laine et du lin, et elle fait de ses mains ce qu'elle veut ;
      14 Elle est comme les navires d'un marchand, elle amène son pain de loin.
      15 Elle se lève lorsqu'il est encore nuit, et elle distribue la nourriture à sa famille, et la tâche à ses servantes ;
      16 Elle considère un champ, et l'acquiert, et du fruit de ses mains elle plante une vigne.
      17 Elle ceint ses reins de force, et elle affermit ses bras ;
      18 Elle éprouve que son trafic est bon ; sa lampe ne s'éteint point la nuit ;
      19 Elle met ses mains à la quenouille, et ses doigts tiennent le fuseau.
      20 Elle tend la main à l'affligé, et présente ses mains aux pauvres.
      21 Elle ne craint point la neige pour sa famille ; car toute sa famille est vêtue de laine cramoisi.
      22 Elle se fait des couvertures ; ses vêtements sont de fin lin et d'écarlate.
      23 Son mari est considéré aux portes, lorsqu'il est assis avec les anciens du pays.
      24 Elle fait du linge et le vend ; et des ceintures, qu'elle donne au marchand ;
      25 La force et la magnificence forment son vêtement, et elle se rit du jour à venir ;
      26 Elle ouvre la bouche avec sagesse, et des instructions aimables sont sur sa langue ;
      27 Elle surveille ce qui se fait dans sa maison, et elle ne mange point le pain de paresse.
      28 Ses enfants se lèvent, et la disent bienheureuse ; son mari aussi, et il la loue, et dit :
      29 Plusieurs filles ont une conduite vertueuse ; mais toi, tu les surpasses toutes.
      30 La grâce est trompeuse, et la beauté s'évanouit ; mais la femme qui craint l'Éternel est celle qui sera louée.
      31 Donnez-lui le fruit de ses mains, et qu'aux portes ses oeuvres la louent.

      Cantique 3

      11 Sortez, filles de Sion, et regardez le roi Salomon, avec la couronne dont sa mère l'a couronné au jour de son mariage, et au jour de la joie de son coeur.

      Cantique 6

      8 Il y a soixante reines, et quatre-vingts concubines, et des vierges sans nombre : ma colombe, ma parfaite, est unique.

      Cantique 8

      8 Nous avons une petite soeur, qui n'a pas encore de mamelles ; que ferons-nous de notre soeur au jour qu'on parlera d'elle ?

      Esaïe 1

      17 Cessez de mal faire ; apprenez à bien faire ; recherchez la droiture ; protégez l'opprimé, faites droit à l'orphelin, défendez la veuve.
      23 Tes princes sont des rebelles et des compagnons de voleurs ; tous ils aiment les présents et courent après les récompenses ; ils ne font pas droit à l'orphelin, et la cause de la veuve ne vient pas jusqu'à eux.

      Esaïe 7

      14 C'est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici, la vierge sera enceinte ; elle enfantera un fils, et lui donnera le nom d'Emmanuel (Dieu avec nous).

      Esaïe 8

      3 Et je m'approchai de la prophétesse : elle conçut et enfanta un fils. Et l'Éternel me dit : Appelle-le : Maher-Shalal-Hash-Baz (Pillage prompt, ravage soudain).

      Esaïe 10

      2 Pour refuser justice aux pauvres, et pour ravir le droit aux malheureux de mon peuple ; pour faire des veuves leur butin, et pour piller les orphelins !

      Esaïe 49

      18 Jette les yeux autour de toi, regarde : tous ils s'assemblent, ils viennent vers toi. Je suis vivant ! dit l'Éternel, tu te revêtiras d'eux tous comme d'une parure, tu t'en ceindras comme une fiancée.

      Esaïe 50

      1 Ainsi a dit l'Éternel : Où est la lettre de divorce de votre mère, par laquelle je l'ai renvoyée ? Ou qui est celui de mes créanciers auquel je vous ai vendus ? Voici, c'est pour vos iniquités que vous avez été vendus, c'est pour vos rébellions que votre mère a été renvoyée.

      Esaïe 61

      10 Je me réjouirai en l'Éternel, et mon âme s'égaiera en mon Dieu ; car il m'a revêtu des vêtements du salut, et m'a couvert du manteau de la justice, comme un époux se pare d'un diadème et comme une épouse s'orne de ses joyaux.

      Jérémie 2

      32 La vierge oublie-t-elle ses ornements, la jeune épouse ses ceintures ? Mais mon peuple m'a oublié durant des jours sans nombre !

      Jérémie 3

      8 Et j'ai vu que, quoique j'eusse répudié Israël, la rebelle, à cause de tous ses adultères, et que je lui eusse donné sa lettre de divorce, cependant sa soeur, Juda, la perfide, n'en a point eu de crainte ; mais elle s'en est allée et s'est aussi prostituée.

      Jérémie 7

      6 Si vous ne faites point de tort à l'étranger, à l'orphelin, à la veuve, et ne répandez point en ce lieu le sang innocent, et ne marchez pas après les dieux étrangers, pour votre ruine ;
      34 Et je ferai cesser dans les villes de Juda et dans les rues de Jérusalem, la voix de joie et la voix d'allégresse, la voix de l'époux et la voix de l'épouse ; car le pays sera un désert.

      Jérémie 22

      3 Ainsi a dit l'Éternel : Faites droit et justice ; délivrez l'opprimé de la main de l'oppresseur ; n'opprimez pas, ne violentez pas l'étranger, ni l'orphelin ni la veuve, et ne répandez point le sang innocent dans ce lieu.

      Jérémie 32

      10 Puis j'écrivis un contrat, que je cachetai ; et je pris des témoins et pesai l'argent dans la balance.

      Jérémie 33

      11 On entendra encore la voix de joie et la voix d'allégresse, la voix de l'époux et la voix de l'épouse, la voix de ceux qui diront : "Célébrez l'Éternel des armées, car l'Éternel est bon, car sa miséricorde demeure à toujours !" et qui apporteront des sacrifices d'actions de grâces à la maison de l'Éternel. Car je ramènerai les captifs du pays, et je les rétablirai comme auparavant, a dit l'Éternel.

      Ezéchiel 16

      8 Et je passai près de toi et te regardai ; voici, ton âge était l'âge où l'on aime, et j'étendis sur toi le pan de mon vêtement, je couvris ta nudité ; je te fis serment, je fis alliance avec toi, dit le Seigneur, l'Éternel, et tu m'appartins.
      38 Et je te jugerai comme on juge les femmes adultères et celles qui répandent le sang ; je t'abandonnerai à la sanguinaire vengeance de la fureur et de la jalousie.

      Ezéchiel 22

      7 Chez toi, l'on méprise père et mère ; chez toi, on use de violence envers l'étranger ; chez toi, on opprime l'orphelin et la veuve.
      10 Chez toi, on découvre la nudité d'un père ; chez toi, l'on humilie la femme à l'époque de sa souillure.

      Osée 1

      1 La parole de l'Éternel qui fut adressée à Osée, fils de Bééri, au temps d'Ozias, de Jotham, d'Achaz, d'Ézéchias, rois de Juda, et au temps de Jéroboam, fils de Joas, roi d'Israël.
      2 Lorsque l'Éternel commença à parler par Osée, l'Éternel dit à Osée : Va, prends une femme prostituée et des enfants de prostitution ; car le pays ne fait que se prostituer loin de l'Éternel.
      3 Il alla donc et prit Gomer, fille de Diblaïm. Elle conçut, et lui enfanta un fils.
      4 Et l'Éternel lui dit : Appelle-le du nom de Jizréel ; car encore un peu de temps, et je punirai la maison de Jéhu pour le sang versé à Jizréel, et je ferai cesser le règne de la maison d'Israël.
      5 Et il arrivera qu'en ce jour je romprai l'arc d'Israël dans la vallée de Jizréel.
      6 Elle conçut encore, et enfanta une fille, et l'Éternel dit à Osée : Appelle-la du nom de Lo-Ruchama (dont on n'a pas pitié) ; car je ne continuerai plus à avoir pitié de la maison d'Israël pour leur pardonner entièrement.
      7 Mais j'aurai pitié de la maison de Juda ; je les sauverai par l'Éternel leur Dieu, et je ne les sauverai ni par l'arc, ni par l'épée, ni par les combats, ni par les chevaux, ni par les cavaliers.
      8 Puis, quand elle eut sevré Lo-Ruchama, elle conçut et enfanta un fils.
      9 Et l'Éternel dit : Appelle-le du nom de Lo-Ammi (pas mon peuple) ; car vous n'êtes pas mon peuple, et je ne suis pas votre Dieu.
      10 Cependant le nombre des enfants d'Israël sera comme le sable de la mer, qui ne peut ni se mesurer, ni se compter ; et il arrivera que dans le lieu où il leur est dit : "Vous n'êtes pas mon peuple," on leur dira : "Enfants du Dieu vivant !"
      11 Et les enfants de Juda et les enfants d'Israël se réuniront ensemble et s'établiront un chef, et ils remonteront du pays ; car la journée de Jizréel sera grande.

      Osée 2

      1 Dites à vos frères : Ammi (mon peuple) ! et à vos soeurs : Ruchama (dont on a pitié) !
      2 Plaidez contre votre mère, plaidez ! Car elle n'est pas ma femme, et je ne suis point son mari. Qu'elle ôte ses prostitutions de son visage et ses adultères de son sein ;
      3 De peur que je ne la dépouille à nu, et que je ne la mette comme au jour de sa naissance, et que je ne la rende semblable à un désert, à une terre aride, et ne la fasse mourir de soif ;
      4 Et que je n'aie point pitié de ses enfants, parce que ce sont des enfants de prostitution.
      5 Car leur mère s'est prostituée, celle qui les a conçus s'est déshonorée ; car elle a dit : "J'irai après mes amants, qui me donnent mon pain et mon eau, ma laine et mon lin, mon huile et mon breuvage."
      6 C'est pourquoi, voici, je vais fermer ton chemin avec des épines. J'y élèverai un mur, tellement qu'elle ne trouvera plus ses sentiers.
      7 Elle poursuivra ses amants, et elle ne les atteindra pas ; elle les cherchera, mais elle ne les trouvera point. Puis elle dira : "J'irai, et je retournerai à mon premier mari ; car alors j'étais mieux que je ne suis maintenant."
      8 Or elle n'a pas reconnu que c'était moi qui lui donnais le froment, et le moût, et l'huile, et qui lui multipliais l'argent et l'or, dont ils faisaient un Baal.
      9 C'est pourquoi je reprendrai mon froment en son temps, et mon moût en sa saison, et j'enlèverai ma laine et mon lin qui couvraient sa nudité.
      10 Et je découvrirai maintenant sa turpitude aux yeux de ses amants, et nul ne la délivrera de ma main.
      11 Je ferai cesser toute sa joie, ses fêtes, ses nouvelles lunes, ses sabbats et toutes ses solennités.
      12 Je dévasterai ses vignes et ses figuiers, dont elle a dit : "Ce sont là mes salaires, que mes amants m'ont donnés." Je les réduirai en forêt, et les bêtes des champs les dévoreront.
      13 Et je la punirai pour les jours où elle offrait des parfums aux Baals, en se parant de ses bagues et de ses joyaux, et s'en allait après ses amants, et m'oubliait, dit l'Éternel.
      14 C'est pourquoi, voici, je l'attirerai, et je la ferai aller au désert, et je parlerai à son coeur.
      15 Et de là je lui donnerai ses vignes, et la vallée d'Acor, comme une entrée d'espérance ; et elle y chantera comme au temps de sa jeunesse, comme au jour où elle remonta du pays d'Égypte.
      16 Et il arrivera en ce jour-là, dit l'Éternel, que tu m'appelleras : "Mon mari ;" et tu ne m'appelleras plus : "Mon Baal (maître)."
      17 Et j'ôterai de sa bouche les noms des Baals ; et on ne fera plus mention de leur nom.
      18 En ce jour-là, je traiterai pour eux une alliance avec les bêtes des champs, avec les oiseaux des cieux et les reptiles de la terre ; je briserai, j'ôterai du pays l'arc, l'épée et la guerre, et je les ferai reposer en sûreté.
      19 Et je t'épouserai pour toujours ; je t'épouserai par une alliance de justice et de droit, de bonté et de compassion.
      20 Je t'épouserai en fidélité, et tu connaîtras l'Éternel.
      21 En ce temps-là je répondrai, dit l'Éternel,
      22 Je répondrai aux cieux, et ils répondront à la terre, et la terre répondra au froment, au moût et à l'huile, et ils répondront à Jizréel (que Dieu sème).
      23 Et je la sèmerai pour moi dans la terre, et je ferai miséricorde à Lo-Ruchama ; et je dirai à Lo-Ammi : Tu es mon peuple ! et il me dira : "Mon Dieu !"

      Osée 3

      1 Et l'Éternel me dit : Va encore, aime une femme aimée d'un ami, et adultère, comme l'Éternel aime les enfants d'Israël, qui se tournent vers d'autres dieux, et qui aiment les gâteaux de raisins.
      2 Et je m'acquis cette femme pour quinze pièces d'argent, et un homer et demi d'orge.
      3 Et je lui dis : Tu m'attendras pendant beaucoup de jours ; tu ne te prostitueras pas, et ne seras à personne ; et je ferai de même pour toi.
      4 Car les enfants d'Israël attendront pendant beaucoup de jours, sans roi et sans prince, sans sacrifice et sans statue, sans éphod et sans théraphim.
      5 Après cela, les enfants d'Israël reviendront, et rechercheront l'Éternel leur Dieu, et David, leur roi. Et ils viendront avec crainte à l'Éternel et à sa bonté, aux derniers jours.

      Michée 6

      7 L'Éternel prendra-t-il plaisir à des milliers de béliers, à des myriades de torrents d'huile ? Donnerai-je mon premier-né pour mon forfait, le fruit de mes entrailles pour le péché de mon âme ?

      Zacharie 7

      10 N'opprimez pas la veuve et l'orphelin, l'étranger et le pauvre, et ne méditez pas dans vos coeurs le mal l'un contre l'autre.

      Malachie 2

      14 Et vous dites : "Pourquoi ?" Parce que l'Éternel a été témoin entre toi et la femme de ta jeunesse, à laquelle tu es infidèle, bien qu'elle soit ta compagne et la femme de ton alliance.
      16 Car je hais la répudiation, dit l'Éternel, le Dieu d'Israël, et celui qui couvre de violence son vêtement, dit l'Éternel des armées. Prenez donc garde à votre esprit, et ne soyez pas infidèles.

      Matthieu 1

      5 Salmon eut Booz, de Rahab. Booz eut Obed, de Ruth. Obed fut père de Jessé.
      19 Alors Joseph, son époux, étant un homme de bien, et ne voulant pas la diffamer, voulut la renvoyer secrètement.

      Matthieu 5

      3 Heureux les pauvres en esprit ; car le royaume des cieux est à eux.
      31 Il a été dit aussi : Si quelqu'un répudie sa femme, qu'il lui donne une lettre de divorce.
      32 Mais moi je vous dis que quiconque répudiera sa femme, si ce n'est pour cause d'adultère, la fait devenir adultère ; et que quiconque se mariera à la femme répudiée, commettra un adultère.

      Matthieu 6

      9 Vous donc priez ainsi : Notre Père qui es aux cieux, ton nom soit sanctifié ; ton règne vienne ;

      Matthieu 18

      25 Et parce qu'il n'avait pas de quoi payer, son maître commanda qu'il fût vendu, lui, sa femme et ses enfants, et tout ce qu'il avait, afin que la dette fût payée.

      Matthieu 19

      1 Quand Jésus eut achevé ces discours, il partit de Galilée, et s'en alla dans les quartiers de la Judée, au-delà du Jourdain.
      2 Et beaucoup de peuple l'y suivit, et il guérit là leurs malades.
      3 Des pharisiens y vinrent aussi pour le tenter, et ils lui dirent : Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour quelque sujet que ce soit ?
      4 Et il leur répondit : N'avez-vous pas lu que Celui qui créa, au commencement, fit un homme et une femme ;
      5 Et qu'il dit : A cause de cela l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et les deux seront une seule chair ?
      6 Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Ce que Dieu a joint, que l'homme ne le sépare donc pas.
      7 Ils lui dirent : Pourquoi donc Moïse a-t-il commandé de donner une lettre de divorce à la femme et de la répudier ?
      8 Il leur dit : C'est à cause de la dureté de votre cour que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; mais il n'en était pas ainsi au commencement.
      9 Mais je vous dis que quiconque répudiera sa femme, si ce n'est pour cause d'adultère, et en épousera une autre, commet un adultère ; et celui qui épousera celle qui a été répudiée, commet aussi un adultère.
      10 Ses disciples lui dirent : Si telle est la condition de l'homme uni à la femme, il ne convient pas de se marier.
      11 Mais il leur dit : Tous ne sont pas capables de cela, mais ceux-là seulement à qui il a été donné.
      12 Car il y a des eunuques qui sont nés tels, du ventre de leur mère ; il y en a qui ont été faits eunuques par les hommes ; et il y en a qui se sont faits eunuques eux-mêmes pour le royaume des cieux. Que celui qui peut comprendre ceci, le comprenne.
      13 Alors on lui présenta de petits enfants, afin qu'il leur imposât les mains, et qu'il priât ; mais les disciples les reprenaient.
      14 Mais Jésus dit : Laissez les petits enfants, et ne les empêchez point de venir à moi ; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent.
      15 Et leur ayant imposé les mains, il partit de là.
      16 Et voici, quelqu'un s'approchant lui dit : Bon maître, que dois-je faire de bien pour avoir la vie éternelle ?
      17 Il lui répondit : Pourquoi m'appelles-tu bon ? Personne n'est bon, sauf Dieu seul. Que si tu veux entrer dans la vie, garde les commandements.
      18 Il lui dit : Lesquels ? Et Jésus lui répondit : Tu ne tueras point ; tu ne commettras point d'adultère ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ;
      19 Honore ton père et ta mère ; et tu aimeras ton prochain comme toi-même.
      20 Le jeune homme lui dit : J'ai observé toutes ces choses-là dès ma jeunesse ; que me manque-t-il encore ?
      21 Jésus lui dit : Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu as, et le donne aux pauvres ; et tu auras un trésor dans le ciel ; après cela, viens et suis-moi.
      22 Mais quand le jeune homme eut entendu cette parole, il s'en alla tout triste ; car il possédait de grands biens.
      23 Alors Jésus dit à ses disciples : Je vous dis en vérité qu'un riche entrera difficilement dans le royaume des cieux.
      24 Et je vous dis encore : Il est plus aisé qu'un chameau passe par le trou d'une aiguille, qu'il ne l'est qu'un riche entre dans le royaume de Dieu.
      25 Ses disciples, ayant entendu cela, furent fort étonnés, et ils disaient : Qui peut donc être sauvé ?
      26 Et Jésus, les regardant, leur dit : Quant aux hommes, cela est impossible ; mais quant à Dieu, toutes choses sont possibles.
      27 Alors Pierre, prenant la parole, lui dit : Voici, nous avons tout quitté, et nous t'avons suivi ; que nous arrivera-t-il donc ?
      28 Et Jésus leur dit : Je vous dis en vérité, à vous qui m'avez suivi, que lorsque le Fils de l'homme sera assis sur le trône de sa gloire, dans le renouvellement qui doit arriver, vous aussi serez assis sur douze trônes, jugeant les douze tribus d'Israël.
      29 Et quiconque aura quitté des maisons, ou des frères, ou des soeurs, ou père, ou mère, ou femme, ou enfants, ou des champs, à cause de mon nom, en recevra cent fois autant, et héritera la vie éternelle.
      30 Mais plusieurs des premiers seront les derniers ; et plusieurs des derniers seront les premiers.

      Matthieu 22

      2 Le royaume des cieux est semblable à un roi qui fit les noces de son fils.

      Matthieu 25

      1 Alors le royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, allèrent au-devant de l'époux.

      Marc 10

      2 Alors les pharisiens vinrent et lui demandèrent, pour l'éprouver : Est-il permis à un homme de répudier sa femme
      4 Ils lui dirent : Moïse a permis d'écrire une lettre de divorce, et de répudier.
      9 Que l'homme ne sépare donc point ce que Dieu a joint.

      Luc 1

      5 Au temps d'Hérode, roi de Judée, il y avait un sacrificateur nommé Zacharie, du rang d'Abia ; sa femme était de la race d'Aaron, et elle s'appelait Élisabeth.

      Luc 6

      20 Alors Jésus, levant les yeux vers ses disciples, dit : Heureux, vous qui êtes pauvres, parce que le royaume de Dieu est à vous.

      Luc 11

      2 Et il leur dit : Quand vous priez, dites : Notre Père qui es aux cieux ; ton nom soit sanctifié ; ton règne vienne ; ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ;

      Luc 14

      8 Quand quelqu'un t'invitera à des noces, ne te mets pas à la première place, de peur qu'il ne se trouve parmi les conviés une personne plus considérable que toi ;

      Luc 16

      18 Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre, commet un adultère, et quiconque épouse celle que son mari a répudiée, commet un adultère.

      Jean 2

      1 Trois jours après, on faisait des noces à Cana en Galilée, et la mère de Jésus y était.

      Jean 3

      29 Celui qui a l'épouse est l'époux ; mais l'ami de l'époux, qui est présent et qui l'écoute, est ravi de joie d'entendre la voix de l'époux ; et cette joie, qui est la mienne, est parfaite.

      Jean 8

      5 Or, Moïse nous a ordonné dans la loi, de lapider de telles personnes ; toi donc qu'en dis-tu ?

      Actes 5

      1 Or, un homme, nommé Ananias, avec Saphira sa femme, vendit une possession ;

      Actes 15

      20 Mais leur écrire de s'abstenir des souillures des idoles, de la fornication, des animaux étouffés et du sang.
      29 Savoir, que vous vous absteniez de ce qui a été sacrifié aux idoles, du sang, des animaux étouffés, et de la fornication ; desquelles choses vous ferez bien de vous garder. Adieu.

      Romains 7

      2 En effet, la femme qui est mariée, est liée par la loi à son mari, tant qu'il est vivant ; mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi du mari.

      Romains 16

      3 Saluez Priscille et Aquilas, mes compagnons d'oeuvre en Jésus-Christ,

      1 Corinthiens 5

      1 On entend dire de toutes parts qu'il y a parmi vous de l'impudicité, et une telle impudicité que, même parmi les Gentils, elle est inouïe ; c'est que quelqu'un d'entre vous a la femme de son père.

      1 Corinthiens 6

      12 Toutes choses me sont permises, mais toutes ne sont pas profitables ; toutes choses me sont permises, mais je ne me rendrai esclave d'aucune.
      13 Les aliments sont pour le ventre, et le ventre pour les aliments ; mais Dieu détruira et ceux-ci et celui-là. Et le corps n'est point pour l'impudicité, mais pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps.

      1 Corinthiens 7

      1 Pour ce qui est des choses dont vous m'avez écrit, il est bon à l'homme de ne point toucher de femme.
      2 Toutefois, pour éviter l'impudicité, que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari.
      3 Que le mari rende à sa femme ce qu'il lui doit ; et que la femme agisse de même envers son mari.
      4 La femme n'est point maîtresse de son propre corps, mais c'est le mari ; de même aussi, le mari n'est point maître de son propre corps, mais c'est la femme.
      5 Ne vous privez point l'un de l'autre, si ce n'est d'un consentement mutuel, pour un temps, afin de vaquer au jeûne et à la prière ; et ensuite, retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente par votre incontinence.
      6 Or, je dis ceci par condescendance, et non pas par commandement.
      7 Car je voudrais que tous les hommes fussent comme moi ; mais chacun a reçu de Dieu un don particulier, l'un d'une manière, l'autre d'une autre.
      8 Je dis donc à ceux qui ne sont point mariés, et aux veuves, qu'il leur est avantageux de demeurer comme moi.
      9 Mais s'ils manquent de continence, qu'ils se marient ; car il vaut mieux se marier que de brûler.
      10 Quant à ceux qui sont mariés, je leur prescris (non pas moi toutefois, mais le Seigneur) que la femme ne se sépare pas de son mari ;
      11 (Et si elle se sépare, qu'elle demeure sans se remarier, ou qu'elle se réconcilie avec son mari) et que le mari ne quitte point sa femme.
      12 Mais je dis aux autres (moi et non le Seigneur) : Si quelque frère a une femme incrédule, et qui consente à demeurer avec lui, qu'il ne la quitte point ;
      13 Et si quelque femme a un mari incrédule, et qui consente à demeurer avec elle, qu'elle ne le quitte point.
      14 Car le mari incrédule est sanctifié par la femme ; et la femme incrédule est sanctifiée par le mari ; autrement, vos enfants seraient impurs, au lieu qu'ils sont saints maintenant.
      15 Que si l'incrédule se sépare, qu'il se sépare ; le frère et la soeur ne sont pas assujettis dans ce cas ; mais Dieu nous a appelés à la paix.
      16 Car que sais-tu, femme, si tu ne sauveras point ton mari ? Ou que sais-tu, mari, si tu ne sauveras point ta femme ?
      17 Au reste que chacun marche selon que Dieu lui a départi, et selon que le Seigneur l'a appelé. C'est là ce que j'ordonne dans toutes les Églises.
      18 Quelqu'un a-t-il été appelé étant circoncis ? qu'il demeure circoncis. Quelqu'un a-t-il été appelé étant incirconcis ? qu'il ne se fasse pas circoncire.
      19 La circoncision n'est rien ; l'incirconcision n'est rien ; mais l'observation des commandements de Dieu est tout.
      20 Que chacun demeure dans l'état où il a été appelé.
      21 As-tu été appelé étant esclave ? ne t'en mets point en peine ; mais si tu peux devenir libre, profites-en plutôt.
      22 Car l'esclave qui a été appelé par le Seigneur, est l'affranchi du Seigneur ; de même aussi, l'homme libre qui a été appelé, est l'esclave de Christ.
      23 Vous avez été achetés à un grand prix ; ne devenez point esclaves des hommes.
      24 Frères, que chacun demeure devant Dieu dans l'état où il a été appelé.
      25 Pour ce qui est des vierges, je n'ai point de commandement du Seigneur ; mais je vous donne un conseil, comme ayant eu part à la miséricorde du Seigneur, pour lui être fidèle.
      26 J'estime donc qu'il est bon, à cause des afflictions présentes, qu'il est bon à l'homme de demeurer comme il est.
      27 Es-tu lié à une femme ? ne cherche point à t'en séparer. N'es-tu pas lié à une femme ? ne cherche pas de femme.
      28 Que si tu te maries, tu ne pèches pas ; et si la vierge se marie, elle ne pèche pas non plus ; mais ces personnes auront des afflictions dans la chair ; et je voudrais vous les épargner.
      29 Or je dis ceci, frères : Le temps est court désormais ; que ceux qui ont une femme soient comme s'ils n'en avaient point ;
      30 Ceux qui pleurent, comme s'ils ne pleuraient pas ; ceux qui sont dans la joie, comme s'ils n'étaient point dans la joie ; ceux qui achètent, comme s'ils ne possédaient rien ;
      31 Et ceux qui usent de ce monde, comme s'ils n'en usaient point ; car la figure de ce monde passe.
      32 Or, je voudrais que vous fussiez sans inquiétude. Celui qui n'est pas marié, s'occupe des choses du Seigneur, pour plaire au Seigneur.
      33 Mais celui qui est marié, s'occupe des choses du monde, pour plaire à sa femme.
      34 Il y a cette différence entre la femme mariée et la vierge, que celle qui n'est pas mariée, s'occupe des choses du Seigneur, pour être sainte de corps et d'esprit ; mais celle qui est mariée, s'occupe des choses du monde, pour plaire à son mari.
      35 Or, je dis ceci pour votre bien, et non pour vous tendre un piège, mais en vue de ce qui est honnête et de ce qui unit dans le Seigneur sans distraction.
      36 Toutefois si quelqu'un croit que ce soit un déshonneur pour sa fille de passer la fleur de son âge sans être mariée, et s'il faut qu'il en soit ainsi, qu'il fasse ce qu'il voudra, il ne pèche point ; que les filles se marient.
      37 Mais celui qui reste ferme dans son coeur, qui n'est pas contraint, qui au contraire est maître de sa volonté, et qui a décidé en son coeur de garder sa fille, fait bien.
      38 C'est pourquoi celui qui marie sa fille, fait bien ; mais celui qui ne la marie pas, fait mieux.
      39 La femme est liée à son mari par la loi tout le temps qu'il est en vie ; mais si son mari meurt, elle est libre de se remarier à qui elle veut, seulement que ce soit selon le Seigneur.
      40 Toutefois, elle est plus heureuse, selon mon opinion, si elle demeure comme elle est. Or, je crois que j'ai aussi l'Esprit de Dieu.

      1 Corinthiens 11

      3 Mais je veux que vous sachiez que Christ est le Chef de tout homme, et que l'homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ.
      4 Tout homme qui prie ou qui prophétise, la tête couverte, déshonore son chef.
      5 Mais toute femme qui prie ou qui prophétise sans avoir la tête couverte, déshonore son chef ; car c'est la même chose que si elle était rasée.
      6 Que si la femme n'est point couverte, qu'elle se coupe aussi les cheveux. Mais s'il est honteux pour une femme d'avoir les cheveux coupés, ou d'être rasée, qu'elle soit couverte.
      7 Pour ce qui est de l'homme, il ne doit pas se couvrir la tête, puisqu'il est l'image et la gloire de Dieu ; mais la femme est la gloire de l'homme.
      8 En effet, l'homme n'a pas été pris de la femme, mais la femme a été prise de l'homme ;
      9 Et l'homme n'a pas été créé pour la femme, mais la femme a été créée pour l'homme.
      10 C'est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur sa tête une marque de l'autorité sous laquelle elle est.

      Galates 3

      28 Il n'y a plus ni Juif ni Grec ; il n'y a plus ni esclave ni libre ; il n'y a plus ni homme ni femme ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ.

      Galates 5

      19 Or, les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont : l'adultère, la fornication, l'impureté, la dissolution,

      Ephésiens 5

      1 Soyez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés ;
      2 Et marchez dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et s'est offert lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d'agréable odeur.
      3 Que ni la fornication, ni aucune impureté, ni l'avarice, ne soient même nommées parmi vous, comme il convient à des saints ;
      4 Ni aucune parole déshonnête, ni bouffonnerie, ni plaisanterie, qui sont des choses malséantes ; mais qu'on y entende plutôt des actions de grâces.
      5 Car vous savez ceci, qu'aucun fornicateur, ou impudique, ou avare, qui est un idolâtre, n'a part à l'héritage du royaume de Christ et de Dieu.
      6 Que personne ne vous séduise par de vains discours ; car c'est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants rebelles.
      7 N'ayez donc point de part avec eux.
      8 Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ;
      9 Car le fruit de l'Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité.
      10 Examinez ce qui est agréable au Seigneur.
      11 Et ne prenez aucune part aux oeuvres infructueuses des ténèbres, mais bien plutôt condamnez-les.
      12 Car il est même honteux de dire ce que ces gens font en secret.
      13 Mais tout ce qui est condamné est manifesté par la lumière ; car tout ce qui est manifesté devient lumière.
      14 C'est pour cela qu'il est dit : Réveille-toi, toi qui dors, et te relève d'entre les morts, et Christ t'éclairera.
      15 Prenez donc garde à vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des personnes sages ;
      16 Rachetez le temps ; car les jours sont mauvais.
      17 C'est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur.
      18 Ne vous enivrez point de vin, qui mène au dérèglement ; mais soyez remplis de l'Esprit ;
      19 Entretenez-vous ensemble par des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels, chantant et psalmodiant de votre coeur au Seigneur ;
      20 Rendez grâces toujours pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ.
      21 Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu.
      22 Femmes, soyez soumises à vos propres maris, comme au Seigneur,
      23 Parce que le mari est le chef de la femme, comme aussi le Christ est le chef de l'Église, qui est son corps, dont il est le Sauveur.
      24 Or, de même que l'Église est soumise à Christ, que les femmes le soient aussi à leurs propres maris en toutes choses.
      25 Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l'Église, et s'est livré lui-même pour elle ;
      26 Afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l'eau de la parole ;
      27 Pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible.
      28 C'est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme, s'aime lui-même.
      29 Car personne n'a jamais haï sa propre chair, mais il la nourrit et l'entretient, comme le Seigneur le fait à l'égard de l'Église ;
      30 Parce que nous sommes les membres de son corps, étant de sa chair et de ses os.
      31 C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme ; et les deux ne seront qu'une seule chair.
      32 Ce mystère est grand ; je le dis par rapport à Christ et à l'Église.
      33 Ainsi, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari.

      Colossiens 3

      11 Ici il n'y a ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni Barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ; mais Christ est tout en tous.
      18 Femmes, soyez soumises à vos propres maris, comme il convient selon le Seigneur.

      1 Thessaloniciens 4

      3 C'est ici en effet, la volonté de Dieu, que vous soyez sanctifiés, que vous vous absteniez de la fornication,

      1 Timothée 3

      2 Il faut donc que l'évêque soit irrépréhensible, mari d'une seule femme, sobre, prudent, rangé, hospitalier, capable d'instruire ;

      1 Timothée 5

      14 Je veux donc que les plus jeunes se marient, qu'elles aient des enfants, qu'elles gouvernent leur ménage, et ne donnent à l'adversaire aucun sujet de médire.

      Hébreux 13

      4 Que le mariage soit honorable en toutes choses, et le lit sans souillure ; or, Dieu jugera les fornicateurs et les adultères.

      1 Pierre 3

      1 Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que s'il y en a qui n'obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans la parole, par la conduite de leurs femmes ;
      7 Maris, de même, conduisez-vous avec sagesse envers vos femmes, comme envers un être plus faible, en lui rendant honneur, puisqu'elles hériteront avec vous de la grâce de la vie ; afin que vos prières ne soient point entravées.
    • Ajouter une colonne
Update Required To play the media you will need to either update your browser to a recent version or update your Flash plugin pour Firefox & Safari - Flash plugin pour Opera & Chrome.