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MARIAGE

I Dans l'Ancien Testament.

L'A.T. a conservé une série d'indices qui prouvent que primitivement la famille hébraïque était fondée sur le principe de la filiation féminine, c'est-à-dire qu'elle se groupait exclusivement autour de la mère. C'est pourquoi on désigne cette organisation, qui existe encore aujourd'hui chez beaucoup de non-civilisés, par les termes de matriarcat ou de métrarchie. Dans ce type de famille, l'enfant appartient au clan de la mère. C'est elle qui lui donne son nom, usage qui a persisté en Israël jusqu'au VIII e siècle (Ge 4:1 19:36 29:32-35 30:6 14,18-24 Jug 13:24 1Sa 1:20 4:21, Esa 7:14). C'est elle qui possède la tente dans laquelle la famille habite, ce qui a donné lieu à l'euphémisme « entrer chez une femme » pour désigner des rapports avec elle. C'est dans son clan qu'entre le mari (Ge 24:5) en quittant son père et sa mère (Ge 2:24). Cette organisation maternelle explique que les frères utérins d'une jeune fille ou son oncle maternel, c'est-à-dire ses plus proches parents après la mère, se chargent de son mariage (Ge 34, Ca 8:8 et suivant), qu'Abraham peut épouser sa demi-soeur Sara (Ge 20:12), que Tamar aurait pu devenir la femme de son demi-frère Amnon (2Sa 13:13). On constate des survivances de la période matriarcale encore au temps d'Ézéchiel (Eze 22:10 et suivant), malgré les interdictions du Deutéronome (De 27:22) et de la Loi de Sainteté (Le 18:9 20:17). Mais à l'époque où cette institution était la seule forme connue de la famille, on peut difficilement parler de mariage, la coutume générale étant alors la polyandrie, ainsi que l'atteste Strabon (XVI, 4:783) pour les anciens Arabes.

La transition de l'organisation matriarcale au type patriarcal de la famille, qui est celui de toutes les sociétés sémitiques à l'époque historique, paraît être marquée par un genre de mariage dont nous trouvons également les vestiges dans l'A. T, et que Robertson Smith a nommé le mariage de tsadiqa (=amie, en arabe), car il se pratiquait surtout chez les Arabes et d'ailleurs aussi chez les Assyriens. La femme, après son mariage, restait chez ses parents et y élevait ses enfants ; le mari ne la visitait que passagèrement. Les exemples que nous offre l'A.T. sont le mariage de Samson avec la femme de Thimna (Jug 14:1 et suivants) et avec Dalila (Jug 16:4 et suivants), ainsi que ! e mariage de Gédéon avec la Sichémite (Jug 8:31) ; la femme de Moïse reste également dans son pays avec ses fils (Ex 18:2,6). L'exemple de Gédéon montre qu'il ne s'agit plus ici de matriarcat pur : son fils Abimélec se considère comme appartenant au groupe de son père, car il revendique son héritage, mais il invoque en même temps les liens qui l'unissent à la famille de sa mère (Jug 9:1 et suivant). De nombreuses raisons expliquent la disparition du type matriarcal de la famille. Dans bien des cas, l'homme considérait sa femme comme une propriété qu'il avait acquise, soit par la force, et ce sera le mariage par rapt (Jug 21:21, De 20:14,1Ro 20:3), soit en l'achetant pour une somme versée aux parents de la future épouse, et c'est le type normal du mariage chez les Israélites comme il l'est déjà dans le Code de Hammourabi, et encore aujourd'hui chez les fellahs en Egypte.

L'organisation patriarcale de la famille devait nécessairement conduire à la polygamie (Ge 36:2). Le mariage, pour l'Hébreu, n'a qu'un but : la procréation d'enfants et surtout d'enfants mâles (Ge 30:1, Ps 127:4 et suivant, Pr 17:6). Car la famille ne doit pas s'éteindre ; c'est le culte des ancêtres, ce culte familial des temps les plus anciens, qui l'exige. Or, une femme pouvait ne pas avoir d'enfants. Dans ce cas, elle avait le droit de donner, comme le fit Sara (Ge 16:1,3), sa servante personnelle à son mari en reconnaissant l'enfant que celle-ci mettrait au monde comme son enfant à elle (le mot michpâkhâ-- famille serait, d'après Schwally et Lods, dérivé de chiphkhâ-- servante, concubine). Le mari pouvait aussi épouser une seconde femme du vivant de sa première épouse. Dans les temps anciens, la règle paraît avoir été, en effet, d'avoir deux femmes légitimes (Ge 4:19 26:34 29,1Sa 1:2). La polygamie se réduisait donc généralement à la bigamie, et ceci pour des raisons purement matérielles, car l'entretien d'un harem est un luxe que seuls les grands de la terre, comme David (2Sa 3:2,5) ou Salomon (1Ro 11:3, Ca 6:8), pouvaient se permettre.

Mais la bigamie avait ses inconvénients. La femme qui avait donné des enfants à son mari méprisait souvent l'épouse stérile (Ge 16:4 et suivant, 1Sa 1:6) ; il est vrai que cette dernière traitait la femme préférée d'ennemie, hats-tsârâ . (1Sa 1:6) C'est surtout l'influence du prophétisme qui amena une appréciation plus juste du rôle de la femme, de sorte que la bigamie finit par céder la place à la monogamie. Le récit de la création la présuppose. Les Proverbes ne parlent partout que d'une seule épouse (Pr 12:4 18:22 19:14 31:10 et suivants). Osée et Ésaïe n'avaient qu'une femme (Os 1-3, Esa 8:3) ; et, après l'exil, la monogamie est la règle (Tob 1:9 8:4,7, Sir 26:1 et suivants, cf. Mt 18:25, Lu 1:5, Ac 5:1). Le mariage est devenu une institution sacrée, une « alliance de Dieu » (Pr 2:17), qui en est le témoin (Mal 2:14).

La base juridique du mariage est constituée par les fiançailles, qui consistent dans le versement, aux parents de la fiancée, d'une somme (môhar), fixée soit par l'usage (Ex 22:17), soit par le père de la future mariée (Ge 34:12 ; cf. 1Sa 18:25). La femme devient ainsi la propriété du mari : il est le baal, c'est-à-dire le propriétaire, elle est la beoulâ, c'est-à-dire la propriété. C'est pourquoi le Code de l'Alliance (Ex 22:16) considère la séduction d'une jeune fille non fiancée comme un vol à l'égard de son père et la punit par le paiement d'une somme égale au mohar. Le montant moyen du mohar nous est inconnu. Osée (Os 3:2) indique la somme de 15 sicles d'argent et une certaine quantité d'orge ; le Deutéronome fixe le mohar, comme l'avait fait déjà le Code de Hammourabi, à la somme de 50 sicles d'argent. L'argent pouvait d'ailleurs être remplacé par des prestations en nature : Jacob sert Laban pendant 14 ans pour obtenir ses deux femmes ; des jeunes filles sont données en mariage pour des faits de guerre (Jos 15:16, Jug 1:12,1Sa 17:25 18:20 et suivants). Comme le Code de Hammourabi, la loi israélite distingue du mohar les présents (mattanim) que le fiancé fait généralement à sa fiancée (Ge 24:53 34:12). L'usage voulait d'ailleurs que le père de la fiancée ne gardât pas entièrement le mohar : il le cédait à sa fille, en partie ou totalement , (berâkâ, Jos 15:19, Jug 1:15) en y ajoutant parfois une ou plusieurs esclaves (Ge 16:1 29:24,29). Cette coutume est certainement ancienne, car le rédacteur élohiste reproche assez vivement à Laban de ne pas l'avoir observée (Ge 31:14-16). Ces cadeaux, dons et présents, restaient la propriété exclusive de la femme. Le mari n'avait par conséquent aucun pouvoir sur les esclaves de son épouse, et celle-ci pouvait même reprendre sa servante quand elle l'avait donnée comme concubine à son mari (Ge 16:6). La coutume de doter ses filles en les mariant n'est attestée dans l'A. T, qu'après l'exil (Tob 8:21).

Étant la propriété du mari, la femme est mineure, et elle restera mineure pendant tout son mariage. Le père du futur marié ayant fixé son choix (Ge 24:2 28:2 38:6, Jug 14:2), la jeune fille doit se soumettre : elle ne peut pas refuser le prétendant. Il arrivait naturellement en Israël, où les jeunes filles jouissaient d'une assez grande liberté (Ge 24:11-15 29:9 et suivants, Ex 2:16,1Sa 9:11), que des unions fussent décidées par libre consentement entre les futurs conjoints ; Esaü épouse même plusieurs femmes contre la volonté de sa famille (Ge 26:34 27:46). D'autre part, les parents consultaient parfois leur fille avant de prendre une décision (Ge 24:58). Mais en général l'autorité du père qui est le chef de la famille, qui peut vendre ses enfants comme esclaves (Ex 21:7) et qui a droit de vie et de mort sur eux (Jug 11:39,2Ro 16:3 21:6, Mic 6:7, De 21:18,21), est trop grande pour qu'une jeune fille puisse s'y opposer. Une règle toutefois devait être observée : on devait éviter les unions matrimoniales avec les étrangers (Ge 29:19, cf. Jug 14:3). De là l'interdiction si fréquente du connubium avec les Cananéens (Ge 24:3-37 28:1, Ex 34:15, De 7:3), qui a été en effet un danger pour le yahvisme ; de là encore le rigorisme d'Esdras (Esd 9-10, Ne 13:23 et suivants), contre lequel le petit livre de Ruth semble protester.

Une fois mariée, la femme se soumettra à la volonté de son époux, sans toutefois être son esclave. Celui-ci peut dissoudre le mariage qu'il a contracté, sans que l'épouse puisse s'y opposer. Il n'a même pas besoin d'indiquer des raisons : il suffit qu'il prononce la formule consacrée qui, vu l'analogie babylonienne, est peut-être conservée dans Os 2:2: « Elle n'est pas ma femme et je ne suis pas son mari. » Généralement il doit lui remettre la « lettre de divorce », séphèr kerithouth (Esa 50:1, De 24:1,3, Jer 3:8, cf. Mt 5:31 19:7, Mr 10:4), pour lui permettre de se remarier, coutume qui a été adoptée par l'islamisme. Dans ce cas, le mari renonce au mohar qu'il a payé, et la femme retourne dans sa famille. La loi deutéronomique essaya, mais en termes très vagues, de protéger la femme contre un renvoi arbitraire : il faut que le mari ait remarqué chez son épouse « quelque chose de honteux » (ervath dâbhâr, De 24:1). Le Deutéronome interdit aussi à l'homme de réépouser la femme qu'il a répudiée, quand celle-ci, remariée, est devenue veuve ou a été répudiée par son second mari. Ce n'est pas là la coutume ancienne, ainsi que le prouve l'exemple d'Osée.

Sous l'influence prophétique, une tendance visant l'inviolabilité du mariage prit naissance (Mal 2:14,16), mais elle ne paraît pas avoir rencontré la faveur générale. A preuve la grande liberté sexuelle dont jouissait l'homme, même marié. La fidélité conjugale du mari n'est exigée par aucune loi ; l'adultère n'existe pas pour l'homme. Seule la femme peut en être coupable, et, dans ce pas, elle mérite la peine de mort (De 22:22, Eze 16:38 et suivants, cf. Jn 8:5) ; le Deutéronome ne se montre sévère que pour l'homme qui a porté le trouble dans un autre ménage (De 22:22). Une ancienne coutume permettait à la femme accusée d'adultère de prouver son innocence par le moyen de l'ordalie, en buvant devant le prêtre « les eaux amères qui apportent la malédiction » (No 5 : et suivants).

Le mariage étant un acte purement laïque, aucune cérémonie religieuse ne le caractérisait. Dans les temps les plus anciens, la circoncision, cette cérémonie d'initiation d'origine africaine datant d'avant l'âge du bronze, car on se servait pour l'accomplir de couteaux de pierre (Ex 4:25, Jos 5:2 et suivant), paraît avoir été un des rites du mariage. Le mot khâthân-- fiancé, signifie « circoncis », et le beau-père, khôthén, est « celui qui circoncit ».

Nous ne connaissons aucune formule officielle destinée à consacrer l'union des deux conjoints. D'après Eze 16:8, le fiancé paraît avoir juré fidélité à sa future femme. Le même passage (cf. aussi Ru 3:9) parle d'un rite curieux d'après lequel le fiancé étend sur la fiancée le pan de sa robe, acte dans lequel on a reconnu un rite de « nostrification ». Dans Mal 2:16 le mot « vêtement » signifie probablement « femme » (cf. le Coran 2:183).

Le mariage avait lieu devant des témoins (Ru 4:11), qui prononçaient une bénédiction sur le couple. L'A. T, nous en a conservé deux exemples. A la mariée on disait : « O notre soeur, puisses-tu devenir des milliers de myriades, et que ta postérité possède la porte de ses ennemis ! » (Ge 24:60), et au mari : « Que l'Eternel rende la femme qui entre dans ta maison semblable à Rachel et à Léa qui toutes les deux ont bâti la maison d'Israël ! » (Ru 4 : et suivant). L'existence d'un contrat de mariage n'est attestée qu'après l'exil (Tob 7:13), mais cette coutume est certainement plus ancienne, car le Code de Hammourabi l'exige déjà, et d'autre part une vente en Israël était généralement fixée par contrat (Jer 32:10).

La fête familiale du mariage se célébrait en grande pompe. Le soir du jour fixé, le fiancé, orné d'un diadème (Esa 61:10, Ca 3:11) et accompagné de ses parents et amis (Jug 14:11, cf. Jn 3:29), se rend dans la maison de la fiancée. Celle-ci, richement parée (Esa 49:18 61:10, Jer 2:32) et entourée de ses amies (Ps 45:15), est alors solennellement conduite dans la maison du fiancé (Jer 7:34), acte qui symbolise l'entrée de la jeune femme dans la famille de son mari. C'est alors qu'a lieu le grand festin nuptial qui dure, comme chez les anciens Arabes, généralement une semaine (Ge 29:27, Jug 14:12), parfois quinze jours (Tob 8:18 et suivant). Pendant cette semaine, mari et mariée sont considérés et fêtés comme roi et reine, coutume qui s'est maintenue jusqu'à nos jours en Syrie, et pendant ces réjouissances on chantait (Jer 7:34 33:11) et on mimait même des chants nuptiaux dont le Cantique des Cantiques nous a conservé des exemples. Dans le cas où le fiancé entrait dans la tribu de sa femme (Moïse, Jacob, Samson) ou quand il s'agissait d'une jeune fille héritière parce qu'elle n'avait pas de frère (No 27:8 36:6 et suivants), les solennités avaient lieu dans la maison de la mariée (Ge 29:22, Jug 14:10 et suivants).

Quelque dur qu'ait été en général, en Israël, le sort de la femme, car non seulement elle était astreinte aux travaux domestiques, mais c'était encore elle qui labourait les champs et gardait les troupeaux, l'épouse, quand elle était mère et surtout quand elle avait donné naissance à des garçons, était revêtue d'une autorité analogue à celle du père. Le Décalogue exige des enfants d'honorer père et mère (Ex 20:12, De 5:16), et la loi deutéronomique réclame du fils l'obéissance à sa mère comme à son père (De 21:18). D'ailleurs, la situation de la femme a évolué avec le temps. Déjà le Yahviste fait d'elle non pas la propriété, mais l'aide de l'homme ; et les prophètes, qui ont si souvent présenté le rapport entre Yahvé et son peuple sous l'image d'un mariage, lui ont certainement attribué une grande valeur morale. Rien d'étonnant que nous lisions, à la fin du livre des Proverbes, l'éloge éloquent de l'épouse vertueuse (Pr 31:10-31).

Le mari mort, la situation de la veuve (voir ce mot) était en général très triste. N'ayant pas le droit d'hériter elle-même, elle faisait, dans les temps anciens, comme chez les Arabes, simplement partie de la succession du défunt et dépendait ainsi entièrement du bon vouloir d'un des héritiers prêt à se charger d'elle. Les prophètes se plaignent amèrement des. 1njustices auxquelles elle et ses enfants sont exposés (Esa 1:17,23 10:2, Jer 7:6 22:3, Eze 22:7, Za 7:10, Ps 94:6). C'est sous l'influence du prophétisme que le Deutéronome, marchant sur les traces du Code de l'Alliance (Ex 22:22), défend vigoureusement ses intérêts : il réclame pour elle le droit et l'équité (De 10:18 24:17-19 27:19). Le même Deutéronome a codifié une ancienne coutume (cf. Ge 38:8) existant aussi chez les Arabes, celle du lévirat, d'après laquelle le frère d'un homme mort sans laisser de fils doit épouser la veuve pour continuer la famille de son frère, car le premier-né issu de ce mariage sera considéré comme fils du défunt (De 25:5). En cas de refus de la part du beau-frère, « sa belle-soeur s'approchera de lui en présence des anciens, lui ôtera son soulier du pied et lui crachera au visage... Et sa maison sera appelée en Israël la maison du déchaussé » (De 25:9, cf. aussi Ru 4:7 et suivant). C'est ce que le Talmud (b. Jeb. 101a) nomme le rite de la halîtsâ, du verbe hâlats =enlever (le soulier).

Voir Famille, Femme, etc. Ch. J.

II Dans le Nouveau Testament.

Une nouvelle ère dans l'histoire du mariage commence à l'apparition du christianisme. Celui-ci donne à la famille une cohésion qu'elle n'a jamais eue auparavant, surtout dans le monde païen.

Le système chrétien fait de la monogamie une condition essentielle de la famille. La bigamie, qui avait été pratiquée comme une chose toute naturelle dans l'ancien Israël (De 21:15 et suivants, 1Sa 1:2) et qui n'avait peut-être pas entièrement disparu chez les Juifs du premier siècle, et la polygamie, que les rois d'Israël avaient considérée comme un de leurs privilèges, furent condamnées indirectement sinon en termes exprès, par les paroles dé Jésus insistant sur l'union intime, exclusive, dans le mariage, d'un homme avec une femme. « Ils deviendront une seule chair », dit Jésus (Mt 19:5), citant Ge 2:24, passage qui pour lui établissait un principe dont on n'aurait jamais dû s'écarter.

La monogamie étant ainsi placée à la base de la famille, les devoirs du mariage deviennent très précis. Jésus ne les énumère pas tout au long, mais ils découlaient de la déclaration déjà citée : « Ils deviendront une seule chair ». Les apôtres l'ont bien compris. « Jamais personne n'a haï sa propre chair » (Eph 5:29), remarque saint Paul, qui proclame nettement le devoir essentiel de l' amour entre époux. « Que chacun de vous aime sa femme comme lui-même » (Eph 5:33), « comme sa propre chair » (Eph 5:28), ou encore, car saint Paul semble accumuler ses recommandations sur ce point et chercher les plus expressives, « comme Christ a aimé l'Église » (Eph 5:25). Il n'y a donc pas de limites à l'affection pratique et active qu'un époux doit à son épouse. St Pierre, à son tour, insiste délicatement sur les égards dus par les maris à leurs femmes : « Montrez de la sagesse dans vos rapports avec vos femmes comme avec un sexe plus faible » (1Pi 3:7). Cet avis introduit le devoir de la pureté dans le mariage, qui apparaît aussi dans le précepte de Heb 13:4 : « Que le lit conjugal soit exempt de souillure. » C'est évidemment à cette condition seulement que l'enseignement de Eph 5:33 peut être réalisé : « Que la femme respecte son mari ! »

La fidélité est un troisième devoir réclamé par le N.T., et intimement lié aux deux autres. L'A. T, l'exigeait de la femme, mais non pas du mari ; et tant qu'il y eut des esclaves en Palestine, une femme ou une jeune fille, achetée ou captive, n'était pas protégée contre son maître (De 21:11 et suivant). Les anciens païens entrés dans l'Église étaient tentés de conserver des habitudes de relâchement que personne ne leur avait jamais reprochées. Aussi l'Église dut-elle prendre une attitude très nette. Le concile de Jérusalem condamna sans rémission toute espèce d'impudicité (Ac 15:20,29), et saint Paul fut toujours ferme sur ce point : il place les écarts sexuels en tête de la liste des grands péchés (1Th 4:3, Ga 5:19,1Co 6:13).

Quant à la femme, que la plupart des écrits du N.T. considèrent comme subordonnée à l'homme (1Co 11:7,10), elle a pour premier devoir conjugal l'obéissance . (Eph 5:22, Col 3:18,1Pi 3:1) Son mari est son seigneur ! (1Co 11:3) La soumission sied à la femme, estime saint Paul, puisqu'elle a été tirée de l'homme. Cependant l'enseignement chrétien contient en germe l'idée de l'égalité des sexes (Ga 3:28), et dans le passage si curieux de 1Co 11:3-10 la subordination proclamée au début est atténuée par les remarques qui suivent (verset et suivant).

La femme acquiert, par sa foi, sa majorité morale ; elle est héritière des mêmes privilèges éternels (1Pi 3:7), mais les dernières conséquences de ce principe, en ce qui concerne les relations entre époux, ne sont point tirées. Cette infériorité où le sexe féminin est encore maintenu se manifeste dans les observations de saint Paul au sujet du mariage des jeunes filles. Un père a l'autorité la plus complète sur sa fille : il la mariera s'il le juge à propos et comme il lui semblera bon (1Co 7:36-38),

Les remarques de l'apôtre à propos du mariage des vierges ( « celui qui marie sa fille fait bien, celui qui ne la marie pas fait mieux ») nous amènent à toucher la question de la valeur relative du célibat et de l'union conjugale, dans les enseignements du N.T. Au début de l'Église chrétienne, deux opinions s'opposaient chez les Juifs au sujet de cette valeur comparative. Le point de vue israélite traditionnel, et dominant, était très favorable au mariage, tenu à la fois pour un devoir et pour un privilège.

Les mariages précoces ne soulevaient pas d'objection : un adolescent pouvait se marier dès l'âge de 14 ans ; sa fiancée pouvait n'avoir que 12 ans. Il n'était guère admis qu'on fût encore célibataire à 20 ans. Par contre, les Esséniens, avec leurs principes dualistes, considéraient le mariage comme dégradant. Jésus prit une position intermédiaire entre ces deux théories. Il admettait le célibat comme normal dans certaines circonstances : conditions physiques, ou tâche spéciale réclamant d'un homme une consécration entière et exclusive à sa vocation (Il aurait pu citer à cet égard son propre cas) ; mais il tenait ces cas pour des exceptions, qui n'élevaient point le célibat au-dessus du mariage. Il considérait celui-ci comme d'institution divine (Mt 19:4 et suivant) et comme ayant, par conséquent, une valeur morale particulière.

Quant à l'apôtre Paul, tout au moins dans la première partie de son apostolat, c'est-à-dire tant qu'il attendit de son vivant le retour du Seigneur, il manifestait peu de sympathie pour l'état de mariage. Il est bon de se marier, sans doute ; et parfois, principalement si l'on veut avoir une conduite pure (1Co 7:9), c'est un devoir impérieux ; mais en somme on fait mieux de ne point se marier, si l'on en est capable (1Co 7:1,8). Ascétisme. essénien de la part de Paul ? C'est très peu probable.

Il pensait surtout aux difficultés d'existence des chrétiens de son temps : les persécutions les menaçaient constamment et s'abattaient brutalement sur eux de temps à autre ; en des temps pareils, c'était trop d'assumer la responsabilité d'une famille. De leur côté les ministres de Dieu avaient besoin d'une grande liberté d'action : célibataires ou veufs--. comme l'était probablement saint Paul--pouvaient se consacrer plus complètement au Seigneur (1Co 7:32). Par-dessus tout, l'apparition glorieuse de Christ semblait imminente : ce n'était vraiment pas le moment de fonder une famille sur la terre.

Mais un changement dans les idées eschatologiques de l'apôtre semble avoir modifié sa manière de comprendre le mariage. Il cessa d'y voir une sorte de pis-aller, une concession faite à des besoins somme toute inférieurs. Il le sanctifia pour ainsi dire dans son esprit et en vint à le considérer comme une relation comparable à celle du Christ avec l'Église, comme un état qui, bien compris, développe en l'homme et en la femme ce qu'ils ont de plus noble. En s'exprimant comme il le fait dans Eph 5:25-32, l'apôtre élevait le mariage à un niveau inconnu aussi bien dans le judaïsme que chez les païens, et certainement bien supérieur à celui d'un célibat aisément égoïste et mesquin.

De fait, saint Paul influa sur l'Église tant par son enseignement de 1Co 7, que par celui de Eph 5. Le catholicisme romain lut surtout les passages qui semblaient conférer au célibat une valeur particulière, tandis que, dans la grande réaction du XV° s., on médita avec un sentiment de libération les mystérieuses déclarations de Eph 5, et le mariage reconquit la place d'honneur qui lui revenait dans les intentions du Créateur.

Sous l'ancienne alliance, depuis l'exil en particulier, les mariages avec des étrangères étaient considérés par les Juifs comme une infidélité à un devoir national et religieux. De telles unions étaient souillées, elles portaient atteinte à la pureté de la race et de la vie. On sait ce qu'en pensait Esdras (Esd 9:1 10:2 et suivant), et on est frappé de l'énergie presque sauvage déployée par Néhémie pour les dissoudre (Ne 13:23-25). Les Juifs devaient donc pratiquer l' endogamie. Le N.T. ne connaît plus aucune restriction de ce genre. L'auteur du premier évang, semble se plaire à citer, parmi les ancêtres du Sauveur, deux « étrangères », dont le mariage avait pu paraître anormal à certains rigoristes juifs, Rahab (Jos 6:25, Mt 1:5) et Ruth (Ru 1:4, Mt 1:5). L'évangéliste manifeste ainsi une pensée universaliste, qui correspond aux déclarations bien claires de Paul (Ga 3:28, Col 3:11).

Le N.T. ne renferme aucune interdiction de certains mariages pour cause de parenté, naturelle ou « spirituelle », suivant un terme du droit canon. Dans ce domaine, on peut tout au plus citer le cas mentionné dans 1Co 5:1, où il est question d'une union que même les païens considéraient comme incestueuse et par conséquent illicite. Toutes les théories si compliquées de l'Église catholique interdisant un grand nombre de mariages--à moins d'une dispense toujours coûteuse--pour cause de consanguinité ou d'affinité, sont fondées sur le Pentateuque ou bien ont été créées par l'imagination féconde des légistes ecclésiastiques du Moyen âge.

Il convient de dire ici quelques mots de la clause prohibitive de 1Ti 3:2,12 : « Il faut que l'évêque soit irréprochable, mari d'une seule femme... les diacres doivent être maris d'une seule femme. » S'agit-il d'une entrave à la bigamie qui pouvait encore être courante dans certains pays ? Ce n'est pas absolument impossible, mais c'est très improbable. D'après tous les textes déjà étudiés, il va de soi que la monogamie devait être la règle dans l'Église, et que toute espèce d'infidélité conjugale était interdite aux chrétiens (1Co 6:12,18), à plus forte raison à l'évêque et au diacre. L'Église d'Orient y voit l'interdiction pour ceux-ci d'un second mariage en cas de veuvage. Mais aurait-on jugé répréhensible chez un homme ce qui est expressément recommandé pour les veuves encore jeunes ? (1Ti 5:14) Plus encore que les femmes, l'évêque et le diacre devaient éviter, en restant non mariés, de donner prise à la médisance. En somme, le sens le plus probable est le suivant : évêque et diacre doivent à priori juger illicite un mariage conclu après divorce ; le divorce, facile et fréquent dans le monde grec et romain, ne doit pas être admis couramment dans l'Église.

En effet, la seule rupture admissible du mariage est celle qui résulte de la mort d'un des conjoints (Ro 7:2 et suivant, 1Co 7:39). Le N.T. condamne le divorce, qui rompt artificiellement un mariage pour lui en substituer un autre. En cela, la nouvelle alliance se distingue de l'ancienne. Aux origines du peuple israélite, la rupture des liens du mariage était aisée, du moins en ce qui concerne l'époux, car l'épouse n'avait pas les mêmes droits. Un mari pouvait renvoyer, c'est-à-dire répudier, sa femme, quand elle avait cessé de lui plaire. Peu à peu, les moeurs s'adoucirent. La loi du Deutéronome (De 24:1) exigea que le mari écrivît une « lettre de divorce ». La simple obligation de s'asseoir pour écrire cette lettre empêchait le mari d'agir avec trop de précipitation et le forçait à motiver sa décision et à expliquer ce qu'il avait « trouvé en elle de honteux », expression vague où certains rabbins voyaient la mention d'une faute morale grave, tandis que d'autres prétendaient qu'un potage brûlé justifiait une répudiation. L'enseignement prophétique ne corroborait certainement pas une conception aussi futile des liens du mariage. Le Jéhoviste, dans Ge 2:18,25, en énonçant le principe que Jésus devait reprendre plus tard, proclamait par là même l'indissolubilité du mariage. Un texte plus tardif (Mal 2:16) déclare nettement que « Dieu hait la répudiation ».

Il est assez naturel qu'on soit venu demander à Jésus, « pour l'éprouver », ce qu'il pensait de cette question controversée du divorce et des cas où il serait justifié (Mt 19:3). Le Maître ne mit aucune ambiguïté dans sa réponse. Il n'admettait pas le mariage autrement qu'indissoluble. L'autorisation de répudier une femme, accordée par Moïse--c'est-à-dire par la Loi--était pour lui une concession faite temporairement à la dureté des coeurs (Mt 19:8) ; c'était une conséquence du péché. La règle à suivre, il la trouvait clairement indiquée dans le récit jéhoviste de la création : (Ge 2:22-24) « L'homme quittera son père et sa mère et il s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair », c'est-à-dire un même être physique et moral. La répudiation est donc l'équivalent d'un meurtre, tout comme l'adultère est l'équivalent d'un meurtre. Une création divine se trouve détruite : « Que l'homme ne sépare pas ce que Dieu a joint ! » (Mt 19:6).

Jésus se prononce donc d'une façon tout à fait catégorique. Ses paroles, telles que nous les trouvons dans le chapitre déjà cité (Mt 19), dans le parallèle Mr 10:2,9 et dans Lu 16:18, n'ouvrent la porte à aucune exception. Jésus n'admet ni la répudiation, laquelle dépend de la seule volonté du mari, ni le divorce qui, dans le droit moderne, peut être prononcé par une cour de justice, à la requête de l'un ou de l'autre des époux. Le mot lui-même de divorce n'appartient pas à la langue du N.T. On ne le retrouve que dans l'expression « la lettre de divorce » employée dans la traduction de De 24:1.

Les verbes grecs exprimant dans le N.T. la dissolution du mariage sont : dans les Synoptiques (Mt 1:19 5:31 19:8, Mr 10:2,4, Lu 16:18), apolueïn =délier, détacher, congédier, renvoyer, répudier ; dans 1Co 7:11,13, aphiénaï-- laisser aller, rejeter, répudier ; et dans 1Co 7:10,15, khôrizesthaï =se détacher, se séparer ou être séparé.

C'est seulement dans le passage de Matthieu parallèle à Lu 16:18, qui fait partie du sermon sur la montagne, que se trouve la petite clause devenue le point de départ de discussions sans fin : « Moi, je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour cause d'infidélité, l'expose à devenir adultère » (Mt 5:32) Examinons ce qu'implique cette parole. Et tout d'abord comment devons-nous comprendre la présence, dans le texte, de cette clause qui, dans un cas tout au moins, semble légitimer la répudiation alors que les autres paroles du Maître ne lui font aucune place dans les lois du Royaume ? Est-ce l'écho d'une tradition évangélique moins rigoriste, ou faut-il l'attribuer à l'évangéliste qui, ici et là, a donné une teinte particulière à certaines paroles de Jésus ? (Comp., par ex., Mt 6:9 et Lu 11:2, Mt 5:3 et Lu 6:20). Le problème est difficile à trancher.

Si l'on admet l'authenticité de cette parole, une difficulté surgit. Qu'autorise-t-elle, en somme ? Certains exégètes estiment que Jésus ne donne pas l'adultère comme motif de divorce, mais veut seulement dire : celui qui répudie sa femme l'expose à devenir adultère à moins que, par son dérèglement, elle ne se soit déjà rendue telle. Nous revenons ainsi à peu près au sens du texte parallèle, Lu 16:18. D'autres y voient davantage et expliquent ainsi ce verset : un seul cas peut justifier une répudiation, c'est le dérèglement de la femme, qui détruit le lien conjugal ; on en infère aisément que l'infidélité du mari légitimerait de la part de la femme une demande en divorce. Dans ces deux cas, répudiation et divorce ne font que constater une faute et en tirer la conséquence logique : suppression légale d'une union devenue impossible. C'est bien le sens qui semble le plus naturel.

Mais une nouvelle question se pose, non moins grave. Si Jésus semble avoir admis que l'infidélité d'un époux rompt les liens d'un mariage et par conséquent en entraîne l'annulation, s'ensuit-il qu'il admette et autorise un nouveau mariage de l'un ou l'autre époux ou des deux ? La réponse semble assez claire : aucune parole de Jésus ne justifie un second mariage. Si le premier est rompu par la mauvaise conduite de l'un des conjoints, c'est un fait déplorable qu'il faut accepter. La réconciliation des époux est désirable (1Co 7:11) ; mais une nouvelle union, même de l'époux lésé, n'a pas de base biblique.

C'est ainsi que l'Église catholique a compris les intentions du Maître, et conséquemment elle admet, et dans certains cas ordonne, la séparation a mensa et toro d'époux désunis, mais elle ne reconnaît pas la validité d'un divorce prononcé par un tribunal qui rendrait possible un second mariage. Il est vrai qu'elle pratique l'annulation en cour de Rome, qu'on accorde parfois pour les raisons les plus futiles, et qui permet aux ex-époux, si une cour de justice déclare leur union dissoute, de se remarier quand et comme ils le voudront.

L'Église anglicane est aussi sévère sur ce point que l'Église catholique ; on peut même dire qu'elle l'est davantage, puisqu'elle n'annule pas de mariages.

Les protestants, d'autre part, ont été généralement disposés à admettre comme biblique le divorce pour cause d'adultère et le droit à un autre mariage du conjoint lésé. Mais ils ne s'en sont pas tenus là et ils ont assimilé à l'adultère d'autres fautes graves qui détruisent les relations normales entre époux, telles que la brutalité, l'ivrognerie, l'abandon prolongé du toit conjugal. De fait, peu à peu, tout a passé par la petite porte entr'ouverte dans Mt 5:32, et on s'est trouvé bien loin de l'indissolubilité du mariage proclamée par Jésus.

Comment sortir de cet imbroglio ? Il nous semble qu'il faut nettement distinguer la parole de Jésus de toutes les conséquences qu'on en a tirées pour répondre à toutes sortes de besoins pratiques :

a) Jésus a donné les lois du Royaume de Dieu. Il s'est occupé de l'état moral normal des membres de ce royaume. Pour ceux qui lui appartiennent, il n'y a qu'une formule légitime du mariage : c'est l'union pour la vie. Le chrétien véritable ne connaît pas le divorce. Il ne doit en aucun cas y chercher un moyen de sortir d'une union qui ne lui a pas apporté tout ce qu'il avait espéré.

b) La société civile est obligée de prendre en considération une quantité de faits qui sont sans relation avec le royaume de lumière et de sainteté que Jésus est venu fonder. Il lui faut tenir compte des situations irrégulières créées en dehors de l'Évangile et mettre un peu d'ordre dans beaucoup de désordre. Elle doit, par exemple, donner un état civil et constituer une légitimité à de pauvres enfants, qui, sans cela, seraient nés hors mariage et qui auraient à en subir les conséquences. Il lui importe de diminuer le nombre des faux ménages. Les préceptes du sermon sur la montagne ne sont pas tels quels applicables dans le domaine légal. Ils représentent un idéal auquel il faut tendre, une loi de perfection dont on ne peut imposer toute la rigueur à ceux qui ne se réclament pas de Jésus-Christ. L'Evangile est intransigeant, la société est opportuniste.

On remarquera que saint Paul, dans 1Co 7, parle de mariages rompus pour une autre raison que l'adultère. Il se garde de conseiller aux chrétiens le recours à une séparation pour cause de différends dans le domaine des convictions religieuses, mais il les invite à l'accepter avec résignation, si l'initiative vient de l'époux ou de l'épouse incrédule. Seulement il n'admet pas la légitimité d'un nouveau mariage du conjoint chrétien (1Co 7:11). Le serviteur de Jésus est donc appelé à se plier à une discipline plus sévère que l'homme du monde, s'il veut rester fidèle aux préceptes de l'Evangile.

En résumé, nous pouvons dire que tout ce qui tend à consolider le mariage et, par le mariage, la famille, est évangélique. Tout ce qui le discrédite et l'affaiblit est étranger à l'enseignement de Jésus et de ses apôtres. Le Maître a voulu que le mariage fût une union sainte.

Le N.T. ne donne aucune indication sur la façon dont il faut célébrer un mariage chrétien ; il s'y trouve seulement quelques allusions aux usages juifs (Mt 22:2 25:1 et suivants, Lu 14:8, Jn 2:1). Ch. B.

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      3 Heureux ceux qui sont conscients de leur pauvreté spirituelle, car c’est à eux que le royaume des cieux est réservé.
      31 Il a aussi été dit : Si quelqu’un veut répudier sa femme, il doit lui signifier le divorce par une déclaration écrite.
      32 Eh bien, moi je vous dis : celui qui renvoie sa femme – sauf en cas d’immoralité sexuelle – l’expose à devenir adultère, et celui qui épouse une femme divorcée, commet lui-même un adultère. —

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      1 Après avoir donné ces enseignements, Jésus quitta la Galilée et se rendit dans la partie de la Judée située au-delà du Jourdain.
      2 De grandes foules le suivaient et il guérit leurs malades.
      3 Des pharisiens l’abordèrent avec l’intention de lui tendre un piège. Ils lui demandèrent : — Un homme a-t-il le droit de renvoyer sa femme pour n’importe quelle raison ?
      4 Il leur répondit : — N’avez-vous pas lu dans la Bible qu’à l’origine le Créateur a créé l’être humain, homme et femme
      5 et qu’il a dit : À cause de cela, l’homme quittera père et mère pour se lier à sa femme, et les deux ne feront plus qu’un,
      6 si bien qu’ils ne seront plus deux, mais un seul être ? Que l’homme ne dissocie donc pas une unité que Dieu lui-même a créée !
      7 Mais les pharisiens objectèrent : — Pourquoi alors Moïse a-t-il commandé à l’homme de remettre à sa femme un certificat de divorce quand il la répudie ?
      8 Il leur répondit : — Moïse vous a permis de renvoyer vos épouses, parce que vous avez des cœurs de pierre.
      9 Mais à l’origine, il n’en était pas ainsi. Aussi, je vous déclare que celui qui renvoie sa femme et en épouse une autre, commet un adultère, sauf en cas d’immoralité sexuelle.
      10 Les disciples lui firent remarquer : — Si telle est la situation de l’homme par rapport à la femme, il vaudrait mieux ne pas se marier.
      11 Il leur répondit : — Tout le monde n’est pas capable d’en arriver à cette résolution. Cela n’est possible qu’à ceux qui en ont reçu le don.
      12 En effet, certaines personnes ne peuvent pas se marier parce qu’elles sont, de naissance, impropres au mariage ; d’autres le sont devenus par l’intervention des hommes. D’autres, enfin, renoncent à se marier pour mieux servir les intérêts du royaume des cieux. Que celui qui est capable d’accepter cet enseignement l’accepte !
      13 Peu après, on lui amena des petits enfants pour qu’il leur impose les mains en priant pour eux. Comme les disciples rabrouaient ceux qui les amenaient,
      14 Jésus leur dit : — Laissez donc ces petits enfants venir vers moi et n’essayez pas de les en empêcher, car le royaume des cieux appartient à ceux qui leur ressemblent.
      15 Puis il posa ses mains sur eux et poursuivit son chemin.
      16 Alors, un homme s’approcha de lui et lui demanda : — Maître, qu’est-ce que je dois faire de bon pour m’assurer la vie éternelle ? —
      17 Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon ? lui répondit Jésus. Un seul mérite d’être appelé bon, c’est Dieu. Maintenant, si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. —
      18 Quels commandements ? demanda l’autre. — Eh bien, répondit Jésus, par exemple : Tu ne commettras pas de meurtre, tu ne commettras pas d’adultère, tu ne voleras pas, tu ne diras pas de mensonge en parlant d’autrui,
      19 honore ton père et ta mère. Et puis : Tu aimeras ton prochain autant que toi-même. —
      20 Tout cela, lui dit le jeune homme, je l’ai observé depuis mon enfance. Qu’est-ce qui me manque encore ?
      21 Jésus lui répondit : — Si tu veux aller jusqu’au bout, va vendre tes biens et donnes-en le produit aux pauvres. Ainsi, tu t’assureras un trésor dans les cieux. Puis reviens et suis-moi.
      22 Quand il entendit cela, le jeune homme s’en alla tout triste, car il était très riche.
      23 Alors, Jésus se tourna vers ses disciples : — Vraiment, je vous l’assure : un riche aura beaucoup de peine pour entrer dans le royaume des cieux.
      24 Je dirai même plus : il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu.
      25 En entendant cela, les disciples furent très étonnés et demandèrent : — Mais alors, qui peut être sauvé ?
      26 Jésus les regarda droit dans les yeux et leur dit : — Oui, cela est tout à fait impossible aux hommes, mais à Dieu, tout est possible.
      27 Alors, Pierre, revenant sur le sujet, lui fit remarquer : — Et nous alors ? Tu sais que nous avons tout laissé pour te suivre. Qu’en sera-t-il de nous ?
      28 Jésus leur répondit : — Vraiment, je vous l’assure : quand naîtra le monde nouveau, et que le Fils de l’homme aura pris place sur son trône de gloire, vous qui m’avez suivi, vous siégerez, vous aussi, sur douze trônes, et vous jugerez les douze tribus d’Israël.
      29 Tous ceux qui auront quitté, à cause de moi, des maisons, des frères ou des sœurs, leur père ou leur mère, leurs enfants ou leur terre, recevront cent fois plus et auront part à la vie éternelle.
      30 Mais beaucoup de ceux qui sont maintenant les premiers seront parmi les derniers, et beaucoup de ceux qui sont maintenant les derniers seront les premiers.

      Matthieu 22

      2 Il en va du règne des cieux comme d’un roi qui veut célébrer les noces de son fils. Il organise un festin

      Matthieu 25

      1 — Ce jour-là, le règne des cieux ressemblera à dix jeunes filles qui s’en allèrent, leurs lampes à la main, pour accueillir le marié.

      Marc 10

      2 Survinrent des pharisiens qui lui posèrent cette question pour le prendre au piège : — Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ?
      4 Moïse, lui dirent-ils, a permis de renvoyer sa femme, à condition de lui donner un certificat de divorce.
      9 Que l’homme ne dissocie donc pas une unité que Dieu lui-même a créée.

      Luc 1

      5 Tout a commencé à l’époque où Hérode était roi de Judée. En ce temps-là, il y avait un prêtre nommé Zacharie. Il faisait partie de la classe sacerdotale d’Abia. Sa femme Élisabeth appartenait (comme lui) à la descendance d’Aaron.

      Luc 6

      20 Alors, Jésus, se tournant vers ses disciples, dit : — Combien vous êtes heureux, vous qui ne possédez rien, car le royaume de Dieu vous appartient.

      Luc 11

      2 Il leur répondit : — Quand vous priez, dites : Père, que tu sois reconnu pour Dieu. Que ton règne s’établisse.

      Luc 14

      8 Si quelqu’un t’invite à un repas de noces, ne va pas t’installer à la meilleure place. Il se pourrait qu’un personnage plus important que toi se trouve parmi les invités.

      Luc 16

      18 Tout homme qui divorce et se remarie avec une autre femme commet un adultère. Il en est de même de celui qui épouse une femme séparée de son mari. —

      Jean 2

      1 Deux jours plus tard, on célébrait des noces à Cana, en Galilée. La mère de Jésus y assistait

      Jean 3

      29 L’époux, c’est celui à qui appartient la mariée. Son ami se tient à ses côtés tout près de lui, l’oreille attentive à ce qu’il dit, et il est ravi d’entendre sa voix. Ce bonheur est le mien, et ma joie est parfaite.

      Jean 8

      5 Or, dans la loi, Moïse nous a ordonné de tuer à coups de pierres ces sortes de personnes. Quel est ton avis, à toi, là-dessus ?

      Actes 5

      1 Un certain Ananias, par contre, qui, avec sa femme Saphira, avait aussi vendu une propriété,

      Actes 15

      20 Je propose que nous leur écrivions simplement qu’ils s’abstiennent de manger de la viande provenant des sacrifices offerts aux idoles, ainsi que des relations sexuelles hors mariage, qu’ils ne mangent pas la chair des animaux étouffés et ne consomment pas de sang,
      29 c’est-à-dire de vous abstenir des choses suivantes : manger des viandes sacrifiées aux idoles ou celles qui n’ont pas été saignées, consommer du sang et avoir des liaisons hors mariage. Si vous évitez soigneusement ces choses, vous agirez bien – et vous vous en porterez bien. Recevez nos meilleures salutations fraternelles.

      Romains 7

      2 Ainsi, par exemple, une femme mariée est liée légalement à son mari tant que celui-ci est en vie. S’il vient à mourir, elle est dégagée de la loi matrimoniale qui l’unissait à lui.

      Romains 16

      3 Mes meilleures amitiés à Prisca et Aquilas, mes chers collaborateurs dans l’œuvre du Christ Jésus.

      1 Corinthiens 5

      1 D’ailleurs, on parle partout de l’immoralité tolérée parmi vous. On m’a rapporté un cas d’inconduite si grave qu’il ne s’en rencontre même pas chez les gens du monde. Il paraît que l’un de vous vit avec la (seconde) femme de son père !

      1 Corinthiens 6

      12 « Alors, tout m’est permis », dites-vous. Certes, mais tout n’est pas bon pour moi. Je peux tout me permettre, c’est vrai, excepté de me placer sous un esclavage quelconque. J’entends, moi, ne pas me laisser dominer ou asservir par quoi que ce soit.
      13 « Les aliments sont faits pour le ventre et le ventre pour les aliments » : certes, et un jour, Dieu mettra fin à l’un comme à l’autre. Mais attention ! notre corps, lui, n’a pas été fait pour la débauche : il appartient au Seigneur et le Seigneur en prend soin.

      1 Corinthiens 7

      1 J’en viens à présent aux questions que vous m’avez posées dans votre lettre : « C’est une excellente chose, dites-vous, qu’un homme se passe de femme ».
      2 Oui, mais que de dangers menacent les célibataires et que les tentations sont puissantes ! C’est pourquoi, pour éviter tout dérèglement, il est préférable que chaque homme ait sa femme, et chaque femme son mari.
      3 Que le mari accorde à sa femme ce qu’il lui doit, et que la femme agisse de même envers son mari.
      4 En effet, le corps de la femme ne lui appartient plus : il est à son mari. De même, le corps du mari ne lui appartient plus : il est à sa femme.
      5 Ne vous refusez donc pas l’un à l’autre. Vous pouvez, certes, convenir mutuellement de renoncer pour un certain temps à vos relations conjugales afin de vous consacrer davantage à la prière, mais que ce soit pour une courte période après laquelle vous reprendrez vos rapports comme auparavant. Il ne faut pas donner à Satan le moyen d’exploiter votre incapacité à dominer vos instincts.
      6 Notez bien qu’il s’agit d’un simple conseil, d’une concession et nullement d’un ordre.
      7 Personnellement, je souhaiterais que tout le monde soit comme moi, mais je sais que chacun reçoit de Dieu son don particulier, l’un le don (du célibat), l’autre celui (du mariage).
      8 J’aimerais cependant dire aux non-mariés, et en particulier aux veuves, que c’est une bonne chose de vivre seul comme moi.
      9 Toutefois, s’ils trouvent qu’ils n’ont pas reçu le don de continence et ne peuvent se maîtriser en ce domaine, qu’ils se marient, car mieux vaut se marier que de se consumer en désirs insatisfaits.
      10 Quant aux personnes mariées, voici ce que j’ordonne, ou plutôt, ce que le Seigneur lui-même leur commande : que la femme ne se sépare pas de son mari.
      11 Au cas où elle en serait séparée, qu’elle reste sans se remarier ou qu’elle se réconcilie avec son mari. Le mari, de son côté, ne doit pas divorcer d’avec sa femme.
      12 Pour les autres couples, je n’ai pas d’indication expresse de la part du Seigneur, mais je leur donne mon avis : si un frère chrétien est lié à une femme non croyante qui consente à rester avec lui, qu’il ne divorce pas.
      13 De même, si une femme a un mari non croyant qui consente à habiter avec elle, qu’elle ne se sépare pas de son mari.
      14 Car le mari non croyant est bien un mari légitime, du fait de son union avec sa femme ; et de même, la femme non croyante est bien une épouse légitime, du fait de son union avec un mari croyant. Si cela n’était pas, vos enfants seraient des bâtards, alors qu’en réalité, ce sont des enfants légitimes.
      15 Mais si le conjoint non croyant est déterminé à demander la séparation, eh bien ! qu’il s’en aille ; dans ce cas, ni le frère ni la sœur ne sont liés : Dieu vous a appelés à vivre dans la paix.
      16 Certes, (par le maintien du lien conjugal,) toi, femme, tu peux amener ton mari au salut, mais sais-tu si tu y parviendras ? De même, toi mari, tu peux devenir le moyen de conversion de ta femme, mais comment en avoir la certitude ?
      17 En dehors de ce cas, tenez-vous en à la règle générale que j’enseigne partout : que chacun continue à vivre dans la condition que le Seigneur lui a assignée comme son lot, qu’il organise sa vie conformément à la vocation qui lui a été adressée et suivant les dons qu’il a reçus ; qu’il demeure dans le cadre où l’a trouvé l’appel de Dieu. C’est là ce que je prescris dans toutes les Églises.
      18 Par exemple, quelqu’un était-il circoncis lors de son appel ? Qu’il ne cherche pas à le dissimuler. L’appel l’a-t-il trouvé incirconcis ? Qu’il ne se fasse pas circoncire.
      19 Les rites extérieurs ne signifient rien : que l’on soit juif ou non juif n’a aucune importance. Ce qui importe, c’est d’obéir aux commandements de Dieu.
      20 Que chacun demeure dans l’état où l’appel de Dieu l’a touché.
      21 Étais-tu esclave lors de ton appel ? Ne te fais pas de souci à ce sujet. Même si tu peux devenir libre, vois les avantages de ta condition présente et mets-les à profit.
      22 Car un esclave qui vit dans la communion du Seigneur, parce que Dieu l’y a appelé, est en réalité un affranchi du Seigneur. Inversement, l’homme libre qui a été appelé devient un esclave du Christ.
      23 C’est à un grand prix que vous avez été rachetés ! Ne devenez pas esclaves des hommes.
      24 Donc, frères, que chacun serve Dieu dans les conditions où il était lorsque Dieu l’a appelé.
      25 Pour ceux ou celles qui n’ont jamais été mariés, je n’ai pas d’indication précise de la part du Seigneur, mais je leur donne mon avis, c’est celui d’un homme à qui le Seigneur a témoigné sa miséricorde et qui, par conséquent, est tenu de lui être fidèle, d’un homme qui, par la grâce de Dieu, a droit à votre confiance.
      26 À cause des difficultés de l’heure présente et des calamités imminentes, j’estime qu’il est bon que chacun demeure dans la situation où il se trouve.
      27 Es-tu fiancé ou marié ? Ne cherche pas à rompre. N’as-tu aucun engagement ? Reste libre.
      28 En revanche, si tu te maries, tu ne commets pas de péché. Ce n’est pas un péché pour un jeune homme ou une jeune fille de se marier, mais ces personnes-là auront à subir maintes épreuves dans la vie courante et elles connaîtront bien des souffrances, et je voudrais vous les épargner.
      29 Je vous assure, frères : le temps est bien limité ; que, désormais, ceux qui sont mariés vivent comme s’ils étaient libres de tout lien ;
      30 que ceux qui pleurent ne s’abandonnent pas à leur douleur, et que ceux qui se réjouissent ne s’oublient pas dans leur joie ; que ceux qui achètent ne se cramponnent pas à leurs possessions, qu’ils ne les considèrent pas comme leur propriété : qui sait pour combien de temps elles leur appartiennent ?
      31 Bref, que tous ceux qui sont engagés dans les affaires de ce monde en vivent détachés et que ceux qui jouissent de ses biens apprennent à s’en passer. Car la figure de ce monde passe et le présent ordre des choses s’achemine vers son déclin.
      32 C’est pourquoi je voudrais vous savoir exempts de tout souci et libres de préoccupations et d’inquiétudes. Celui qui n’est pas marié se préoccupe des intérêts du Seigneur. Son seul souci est de lui plaire et de lui donner entière satisfaction.
      33 Celui qui est marié doit s’occuper des questions matérielles, des affaires de ce monde, il cherche à plaire à sa femme ;
      34 et le voilà partagé, tiraillé entre des intérêts opposés. Il en est de même de la femme non mariée ou de la jeune fille. Elles n’ont d’autre souci que de prendre à cœur les intérêts du Seigneur, visant à se consacrer à lui corps et esprit. Tandis que la femme mariée doit se consacrer aux affaires de ce monde, car elle veut plaire à son mari.
      35 Je dis cela dans votre propre intérêt, et non pour vous tendre un piège ou pour vous imposer un joug supplémentaire. Je ne veux pas restreindre votre liberté, mais seulement promouvoir parmi vous une vie digne et bien ordonnée. J’aimerais vous encourager à vous consacrer au Seigneur sans réserve, à vous attacher à lui sans partage et à le servir sans que rien ne vienne vous en détourner.
      36 Mais si quelqu’un pense qu’il y a trop d’inconvénients à rester célibataire, si ses désirs le subjuguent et qu’il s’estime déshonoré en dépassant seul la fleur de l’âge, eh bien ! qu’il suive l’inclination de son cœur et fasse ce qui lui semble bon : il ne pèche pas. Que ces gens-là se marient donc !
      37 Toutefois, si quelqu’un se sent libre de toute contrainte extérieure et capable de tenir son corps en bride, si, après avoir pesé le pour et le contre, il est arrivé en son for intérieur à une ferme conviction et qu’il a pris, dans la pleine liberté de sa volonté, la décision de rester célibataire, il fait bien.
      38 En somme, celui qui renonce à son célibat et se marie fait bien, et celui qui ne se marie pas fait mieux encore.
      39 Un dernier mot : une femme demeure liée à son mari pour toute sa vie ; mais si le mari vient à mourir, elle est libre de se remarier avec qui elle veut, à condition, bien entendu, que ce soit avec un chrétien et qu’elle en décide dans la communion avec le Seigneur.
      40 Toutefois elle sera plus heureuse si elle reste comme elle est ; c’est du moins mon avis, et je pense, moi aussi, avoir l’Esprit de Dieu.

      1 Corinthiens 11

      3 Je voudrais cependant attirer votre attention sur un point : comme le Christ est le chef de tout homme, l’homme est le chef de la femme, alors que le chef du Christ, c’est Dieu.
      4 Si donc un homme priait ou parlait de la part de Dieu la tête couverte, il ferait affront à son chef.
      5 En revanche, si une femme priait ou parlait de la part de Dieu, la tête découverte, elle ferait affront à son chef à elle, l’homme, car elle se placerait ainsi sur le même plan qu’une femme rasée.
      6 Si donc une femme ne se couvre pas la tête, pourquoi, pendant qu’elle y est, ne se fait-elle pas aussi tondre les cheveux ? Mais si elle trouve que c’est un signe de honte pour une femme d’être tondue ou rasée, qu’elle se couvre aussi la tête.
      7 L’homme ne doit pas avoir la tête couverte, puisqu’il représente la personne de Dieu et reflète sa gloire. La femme, par contre, est le reflet de la gloire de l’homme.
      8 En effet, l’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme de l’homme,
      9 et l’homme n’a pas été créé pour la femme, mais la femme pour l’homme.
      10 Voilà pourquoi la femme doit porter sur la tête un signe de son autorité, à cause des anges.

      Galates 3

      28 Maintenant, il n’y a plus de place pour les discriminations faites par les hommes : plus de différence entre Juif et Grec, serviteur et maître, homme et femme. Toutes ces distinctions humaines tombent. Unis au Christ, vous ne faites plus qu’un.

      Galates 5

      19 En effet, un comportement inspiré par l’être instinctif est facile à reconnaître ; on sait bien de quoi est capable l’homme livré à ses penchants naturels. Ce sont d’abord les pensées impures, la sensualité, l’immoralité, l’indécence, le libertinage, l’adultère, la débauche.

      Ephésiens 5

      1 Comme des enfants imitant leur père, vous de même, enfants bien-aimés de Dieu, suivez en tous points son exemple.
      2 Que votre vie soit régie par l’amour. Agissez comme le Christ, qui vous a tant aimés qu’il s’est offert en sacrifice (à Dieu) pour vous, comme une véritable offrande dont le parfum plaît à Dieu.
      3 Quant à l’immoralité sous toutes ses formes, à l’escroquerie et aux différents vices, qu’il n’en soit même pas question entre vous. Ce ne sont pas des sujets de conversation pour des gens qui appartiennent à Dieu.
      4 Finis les propos indécents, les histoires grivoises et les bons mots équivoques. Tout cela n’a plus sa place parmi des chrétiens. Entretenez-vous plutôt de tout ce que vous devez à Dieu et encouragez-vous à la reconnaissance et à la louange.
      5 Car, sachez-le bien, ni vicieux, ni indécent, ni avare qui idolâtre son argent ne saurait prétendre à un héritage dans le royaume du Christ et de Dieu ;
      6 ne vous laissez pas égarer sur ce point par les arguments spécieux, si plausibles soient-ils, de ceux qui veulent s’excuser de ces péchés. Car ce sont précisément ces désordres qui attirent la colère de Dieu sur ceux qui refusent de lui obéir.
      7 Ne vous associez pas à eux, évitez leur compagnie.
      8 S’il fut un temps où, vous aussi, vous apparteniez entièrement aux ténèbres, à présent, par votre union avec le Seigneur, vous êtes devenus des êtres de lumière.
      9 Comportez-vous donc comme tels, répandant la clarté autour de vous. Les fruits que la lumière fait mûrir sont l’opposé des péchés énumérés. C’est tout ce qui est bon, juste et vrai : l’amabilité, la droiture de cœur, une scrupuleuse honnêteté et l’amour de la vérité, bref, tout ce qui porte la marque de la lumière.
      10 Puisque vous êtes des enfants de la lumière, apprenez à discerner ce qui fait plaisir au Seigneur, examinez et vérifiez votre vie sous cet angle.
      11 Ne vous compromettez pas en participant aux entreprises infructueuses que favorisent les ténèbres. Prenez plutôt parti contre elles, dénoncez leur caractère futile et mauvais.
      12 Vous voyez bien ce que je veux dire, car tout ce qui se trame dans le secret est si honteux qu’on n’ose même pas en parler.
      13 Mais quand on met ces choses à nu, leur véritable nature paraît à la lumière, et ce qui se laisse éclairer par la lumière est capable de devenir à son tour lumineux (n’était-ce pas votre cas ?).
      14 Comme il est dit (dans un cantique) : Ô toi dormeur, réveille-toi, d’entre les morts, relève-toi, Sur toi luira le vrai soleil, le Christ t’éclairera.
      15 Veillez donc, avec un soin tout particulier, à votre manière de vivre. Agissez avec la conscience de votre responsabilité. Ne vivez pas au jour le jour, sans penser à plus loin, comme ceux qui ne connaissent pas le vrai sens de la vie.
      16 Comportez-vous en gens avisés qui se rendent compte en quels temps critiques nous vivons, et savent tirer le meilleur parti de la période présente. Devenez maîtres de votre temps, profitez de toutes les occasions favorables, malgré les difficultés de l’heure. Oui, précisément parce que nous vivons en un temps où domine le mal.
      17 C’est pourquoi ne soyez pas déraisonnables et imprudents, ne vivez pas en dilettantes mais, à travers tout ce qui vous arrive, en toutes circonstances, cherchez à comprendre ce que le Seigneur veut vous dire, puis tenez-vous fermement à ce qu’il vous demande.
      18 C’est la voie qui mène à une vie de plénitude. Ne cherchez pas l’ivresse que produit le vin – cela mène à une vie déréglée, au libertinage et à la perdition – mais buvez à longs traits à la coupe de l’Esprit, laissez-vous constamment à nouveau remplir par le Saint-Esprit et cherchez en lui votre plénitude. Comment ?
      19 Que votre joie déborde dans vos entretiens fraternels, qu’elle s’exprime par le chant de psaumes, d’hymnes et de cantiques inspirés. De tout votre être, chantez et jouez pour Dieu et que, du secret de votre cœur, une musique s’élève sans cesse vers lui.
      20 Où que ce soit, à tout moment et pour toutes choses, apportez à Dieu le Père l’hommage de votre reconnaissance au nom de notre Seigneur Jésus-Christ.
      21 Par respect pour le Christ, prenez chacun votre place dans l’ordre établi, vous soumettant les uns aux autres.
      22 Vous, épouses, apprenez à vous soumettre à votre mari et à le servir comme vous le faites pour le Seigneur.
      23 Le mari est le chef de la femme comme le Christ est le chef de l’Église, aussi bien qu’il est le Sauveur de son corps dont il assure la vie.
      24 Et comme l’Église se tient dans la soumission volontaire au Christ, de même la femme doit conserver, en toutes circonstances, cette position vis-à-vis de son mari.
      25 Pour les maris, cela implique qu’ils portent à leur épouse le même amour que celui dont le Christ a aimé l’Église. Il s’est sacrifié pour elle
      26 afin de l’amener à une vie pure et sainte. C’est pour cela qu’il l’a mise à part, consacrée, purifiée, lavée à grandes eaux en lui donnant sa parole.
      27 Il a voulu que cette Église soit placée à ses côtés comme une fiancée resplendissante de gloire et de beauté, sans une tache, sans une ride, sans aucun défaut : sainte, digne de Dieu et irréprochable.
      28 Oui, c’est ainsi que les maris doivent aimer leur femme. Au fond, pour un époux, aimer son épouse, c’est aimer son autre moi, donc s’aimer soi-même.
      29 Or, personne n’est si insensé qu’il haïsse son propre corps ; au contraire, chacun le nourrit de son mieux et l’entoure de soins. C’est exactement ce que le Christ fait pour son Église, c’est-à-dire pour nous :
      30 ne sommes-nous pas les membres de son corps, os de ses os, chair de sa chair ?
      31 C’est pourquoi l’homme délaissera père et mère pour s’unir à sa femme et les deux ne feront plus qu’un seul être.
      32 Le mariage est certes un grand mystère, mais derrière ces paroles se cache une vérité encore plus profonde : l’union du Christ et de l’Église, dont la réalité humaine n’est que le symbole.
      33 Quoi qu’il en soit, sur le plan humain : que chaque mari parmi vous aime sa femme comme son propre moi, que chaque épouse estime et respecte son mari.

      Colossiens 3

      11 Dans cette nouvelle humanité, il n’y a plus de place pour une distinction entre Juifs et non-Juifs, circoncis et incirconcis, étrangers et barbares, esclaves et hommes libres ; ici, il n’y a plus que le Christ. Or, le Christ est tout et il habite en tous.
      18 Épouses, soyez soumises, chacune à son mari, comme il convient dans le cadre d’une vie chrétienne, à des femmes appartenant au Seigneur.

      1 Thessaloniciens 4

      3 Dieu veut que vous lui apparteniez entièrement ; il attend de vous une vie sainte, consacrée à son service. (Cela veut dire, en premier lieu,) que vous vous teniez éloignés de toute immoralité. Évitez toute licence dans le domaine sexuel, n’ayez rien à faire avec de tels dérèglements.

      1 Timothée 3

      2 Il faut toutefois que chaque dirigeant soit un homme jouissant d’une réputation inattaquable : époux fidèle d’une seule femme, sérieux, réfléchi, discret, courtois, maître de lui-même. Qu’il soit hospitalier et possède le don d’enseigner.

      1 Timothée 5

      14 C’est pourquoi je préfère nettement que les jeunes veuves se marient, qu’elles aient des enfants, s’occupent de leur intérieur et tiennent bien leur ménage afin de ne pas prêter le flanc aux critiques de nos adversaires. Ceux-ci ne trouveront pas le moindre prétexte à médisance.

      Hébreux 13

      4 Le mariage est (une institution) sacrée : que tous le respectent et l’honorent comme tel, et que les époux restent fidèles l’un à l’autre, car le jugement de Dieu frappera les débauchés et les adultères.

      1 Pierre 3

      1 Je voudrais m’adresser à présent aux femmes mariées : que chacune d’entre vous soit de même soumise à son mari, pour que ceux d’entre eux qui refusent de croire à la parole, soient gagnés à la foi, sans parole, par le témoignage silencieux de votre vie quotidienne,
      7 Quant à vous, maris, essayez de comprendre vos femmes, ayez beaucoup d’égards pour elles dans votre vie commune ; souvenez-vous qu’elles ont une nature plus fragile et plus délicate. Traitez-les avec respect et honneur, non seulement parce qu’elles sont plus faibles, mais parce qu’elles héritent avec vous la vie (éternelle) que Dieu vous accorde dans sa grâce. Sinon, vous faites vous-mêmes obstacle à l’exaucement de vos prières.
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