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MARIE

1.

Marie, soeur de Moïse.

La forme hébraïque du nom est Miriam. Il apparaît pour la première fois au moment où le peuple vient de traverser la mer Rouge, qui a englouti les poursuivants (Ex 15:20 et suivant). Marie prend son tambourin. Toutes les femmes l'imitent. Elles forment un cortège dont Marie a pris la tête. Elles chantent en choeur tout en frappant sur leurs tambourins, et Marie leur répond. De ce chant de victoire, il ne reste qu'un mince fragment :

Chantez à Jéhovah. Il s'est souverainement élevé. Il a jeté dans la mer le cheval et le cavalier.

Marie est prophétesse, comme le seront Débora et Hulda. Michée la met sur le même rang que Moïse et Aaron (Mic 6:4). Elle exerce une grande influence sur son frère Aaron. Et tous deux, s'autorisant de leurs pouvoirs prophétiques, font des représentations à Moïse, qui vient d'épouser une Éthiopienne. Ce qui vaut à Marie une punition sévère (No 12:1,15). Enfin, Marie meurt dans l'oasis de Kadès, où les Israélites se sont établis ; et le peuple célèbre ses funérailles (No 20:1).

2.

La Vierge Marie.

I LES ORIGINES.

Marie (Mariant ou Miriam ; voir Bardenhewer, Der Name Maria, Gesch. und Bedeut. desselben) est désignée dans l'évangile de Luc (Lu 1:27) comme une descendante de David. Mais il n'est pas certain qu'il ne s'agisse pas ici des origines de Joseph. Il est parlé également de sa parente Elisabeth (Lu 1:36) ; or, celle-ci était de la race d'Aaron (Lu 1:5). Marie était donc du sang le plus pur d'Israël.

Nous ne savons rien d'elle, au surplus, en-dehors de ses fiançailles avec Joseph (Mt 1:18, Lu 1:27). Elle ne joue un rôle important que dans ces récits des origines de Jésus où une si délicate poésie enveloppe toutes choses. L'épisode de l'Annonciation nous montre en elle la femme qui est l'objet d'une grâce en raison de laquelle elle est « bénie entre les femmes » (Lu 1:42). Elle n'est pas « pleine de grâce », comme le veut la traduction usuelle de l'Église Romaine, mais elle a été véritablement « comblée de grâces » (Lu 1:28) ; ou encore, elle a « trouvé grâce devant Dieu » (Lu 1:30). Et ce qu'il y a de plus admirable dans ce récit, c'est l'humilité de celle que, suivant le Magnificat (Lu 14:8), tous les âges appelleront bienheureuse. (Le Magnificat [v. ce mot], ce psaume que Luc (Lu 1:46-55) attribue à Marie, est un hymne de l'Eglise ancienne, composé d'après l'analogie des chants d'Israël.)

Le rôle de Marie, pour si humble qu'apparaisse la « servante du Seigneur », est ici très grand. Et, si la messianité promise à l'être saint qui naîtra d'elle garde le coloris théocratique dont l'espérance d'Israël revêtait son Messie, ce n'est pas une raison de mettre en doute l'historicité d'un récit qui semble représenter la tradition la plus ancienne du judéo-christianisme. Mais l'évangile de Luc qui l'a d'abord recueillie, n'est pas antérieur à l'an 80. Marie est donc morte depuis bien des années, et la poésie qui a fleuri parmi les collines de Nazareth est celle de l'âme chrétienne, apportant déjà à la mère du Fils de Dieu l'hommage d'une vénération qui prendra ensuite le caractère d'un culte.

Ceci est très naturel. Ce qui doit nous étonner davantage, c'est le contraste entre ces récits qui ont inspiré le génie des vieux maîtres et la sobriété de la tradition la plus ancienne relative à Marie. Les événements merveilleux de la Nativité semblent n'avoir pas laissé plus de traces dans le coeur de Marie que l'annonce qui lui avait été faite par l'ange. On peut concevoir, d'ailleurs, qu'à une époque tourmentée par la fièvre messianique, l'âme pure et ardente de celle qui devait être la mère de Jésus ait été d'abord soulevée au-dessus de la réalité médiocre à laquelle, ensuite, elle a dû s'adapter.

Toutefois, l'épisode du voyage à Jérusalem à la fête de Pâques (Lu 2:41,50) ne montre pas chez elle d'autres sentiments que l'inquiétude naturelle à une mère, contrastant avec la réponse de Jésus où apparaît d'emblée une si haute conscience du divin. « Les parents de Jésus ne comprirent pas ce qu'il leur disait » (Lu 2:50).

On peut discuter sur l'influence relative du père et de la mère dans l'éducation des enfants de Palestine. Mais il est sûr que la mère avait en Israël, comme partout, l'éducation religieuse du premier âge. Et, ayant été seule de bonne heure, Marie a dû exercer dans l'humble maison de Nazareth une particulière influence. La tâche était lourde. Marie avait au moins sept enfants à élever (Mr 6:3 ; voir Jésus-Christ, II, 4). Il ne faut pas s'étonner si les réalités pauvres de la vie quotidienne ont fini par éteindre dans son âme la splendeur initiale des visions qui avaient préparé la naissance de Jésus.

Dans l'épisode symbolique des noces de Cana (Jn 2:1-11), la mère de Jésus joue un rôle modeste.

Ensuite, c'est le conflit qui met en opposition la vocation de Jésus et la sollicitude mal éclairée des siens (Mr 3:20,31-35) Si l'on comprend aisément que la tendresse d'une mère se soit émue d'un dévouement où elle voyait les symptômes d'une exaltation singulièrement dangereuse, on comprend moins que la Madone de l'Adoration des bergers et des mages, la Vierge de l'Annonciation, ait pu se laisser troubler par l'inquiétude au point de vouloir arracher son fils à son ministère.

Sans doute, la carrière de Jésus, si différente de ce que devait faire attendre la perspective messianique que ses visions avaient placée devant elle, avait pu lui causer un étonnement profond. Il y a l'analogie de Jean-Baptiste faisant demander à Jésus : « Es-tu celui qui doit venir ? » (Mt 11:3, Lu 7:19). Mais une démarche qui a pour conséquence le douloureux : « Qui est ma mère et qui sont mes frères ? » a paru à beaucoup de bons esprits peu conciliable avec les souvenirs que Marie gardait, au témoignage de l'évangile de l'Enfance ; que, même, elle repassait dans son coeur (Lu 2:19).

Dès lors, le récit des évangiles, syn. ne parle plus de Marie. Elle n'est pas citée au nombre des femmes qui suivaient Jésus. Il y avait là une autre Marie, qui était sans doute une de ses parentes (Marie, mère de Jacques). Elle-même n'est pas mentionnée par la plus ancienne tradition évangélique comme ayant assisté Jésus au Calvaire. Mais une tradition précieuse, qui se place sous l'autorité du disciple mystérieux dont Jean dit que Jésus l'aimait (Jn 19:26 et suivant), réintègre Marie à sa place naturelle : au pied de la croix. Il semble que le but de cet épisode soit d'expliquer l'histoire de Marie dans l'Eglise primitive.

Dès lors, en effet, elle a cru. Les Actes la mentionnent au nombre des premiers'disciples, rassemblés dans la chambre haute. Il y a là, outre les Onze, « les femmes », Marie, mère de Jésus, et ses fils (Ac 1:14). Ensuite, le silence de l'histoire se fait. La légende va commencer.

Certains ont pensé que la maison où Marie avait trouvé accueil, à Jérusalem, pouvait être celle de Jean, surnommé Marc. Après la mort de son fils et la Résurrection, qui devait amener la communauté naissante à se transporter au lieu où son Maître avait souffert et où elle l'avait vu ressuscité, Marie aurait été accueillie chez un disciple de Jérusalem qui aurait porté le nom très répandu de Jean, et qu'il serait normal d'identifier avec Jean-Marc. Sans doute ce jeune homme serait-il désigné par son surnom grec de Marc pour être distingué du fils de Zébédée, dont le rôle fut important dans l'Église primitive (voir parag. 3, Marie, mère de Marc). Mais il se peut que Marie ait été recueillie chez quelque autre disciple, --chez Jean fils de Zébédée lui-même, --installé désormais à Jérusalem.

Ensuite, elle rentre dans l'ombre, et il faut admirer l'humilité de celle qui, jusqu'au bout, alors qu'elle était entourée de la vénération de l'Eglise naissante, n'a voulu être que « l'humble servante du Seigneur »

II DÉVELOPPEMENT DU CULTE DE MARIE.

Dès lors, Marie va gravir, lentement d'abord, plus rapidement ensuite, les degrés du trône céleste que lui a érigé la dévotion catholique. Le prestige unique qui s'attache à la virginité dans le monde ancien favorisera d'emblée cette ascension. Un jour, il faudra que cette virginité soit perpétuelle, ce qui obligera à faire violence au sens naturel des mots en transformant les frères de Jésus en cousins (voir Frères du Seigneur), ou à y voir des enfants d'un premier mariage de Joseph (voir ce mot) : ce sera la supposition d'Epiphane.

Les évangiles apocryphes ont préparé l'avènement de Marie en fournissant à l'art chrétien ses premiers motifs. Il y a dans les Catacombes un beau portrait de Marie, tenant dans ses bras le petit enfant Jésus (qui est ici, contrairement à ce qui sera dans l'avenir, le personnage central). L'expression de la tendresse maternelle est très émouvante. Les autres portraits de la Mère du Sauveur n'auront pas le même accent de réalité--qu'il s'agisse des peintures des Catacombes, des mosaïques, des représentations figurées sur les sarcophages. L'art chrétien aura d'abord quelque chose d'hiératique. Il s'humanisera peu à peu au cours des siècles. Les traits ne seront pas les mêmes : les Vierges de van Eyck et de Memling ne ressembleront guère à celles de Botticelli ou de Fra Angelico. Mais ce sera toujours la beauté humaine, transfigurée par l'expression sainte. Sans doute, l'idéal redescendra sur la terre au XVI e siècle. Et tandis que l'art sacré de Byzance et de la Russie conservera son caractère hiératique, l'Occident verra dans ses représentations de la Vierge une occasion de traduire sa vision de la beauté féminine ; mais toujours avec une expression de mystère qui est un pressentiment de l'au-delà.

Les artistes ne se sont jamais préoccupés dans les temps d'autrefois de représenter exactement le type de Marie. Il est tout à fait exceptionnel que la Mère qui se tient au pied de la croix ait son âge véritable. Normalement, elle reste jeune ; et ceci répond à l'idée de croyants qui se représentent que les traits de la Vierge, expression de l'éternelle beauté, n'ont pu subir les flétrissures de l'âge.

Si, maintenant, nous considérons le progrès de la doctrine relative à Marie, nous chercherons son point de départ dans les évang, apocryphes. Ils nous renseignent très abondamment sur les origines de Marie. Sa naissance a déjà un caractère miraculeux, étant donné l'âge avancé de ses parents. Joachim et Anne. A trois ans, elle est consacrée à Dieu. Elle reste dans le Temple jusqu'à douze ans. Elle y est servie par les anges. A douze ans, elle est fiancée à Joseph, qui est un veuf d'un certain âge. Tout ceci n'a d'ailleurs aucune valeur historique, non plus que l'histoire de la mort de Marie et de l'élévation de son corps au ciel (Assomption).

Le culte de Marie n'est pas apparu de très bonne heure. Épiphane (en 370) blâme des hérétiques qu'il appelle les Collyridiens, et oui rendent un culte à Marie. C'est la controverse nestorienne qui a amené les docteurs de l'Église, au concile d'Éphèse, à donner à Marie le titre de Théotokos -- Mère de Dieu au lieu de Christotokos (=Mère du Christ) comme disaient les Nestoriens. Les conséquences de cette décision sont bientôt apparues. Le culte de Marie s'est répandu très rapidement dans l'ensemble de l'Église. En 668, le Panthéon fut consacré à Marie. Le culte de sainte Anne y vint renforcer celui de Marie et lui donner la signification que l'Église des temps modernes devait définir par le dogme de l'Immaculée Conception.

Comment ce dogme se justifie-t-il ? --La maternité divine de Marie, nous dit-on, est une conséquence du dogme de l'Incarnation. Et elle comporte nécessairement d'extraordinaires privilèges. Le Fils de Dieu, étant en mesure de choisir et de former sa mère, a dû la choisir et la former digne de lui. Marie est préservée de la tache originelle. Exempte de toute souillure, Dieu l'a comblée de ses libéralités. Elle est le chef-d'oeuvre de Dieu, qui « se devait de ne produire aucune autre merveille qui surpassât l'âme de la Vierge » (R.P. Pinard de la Boullaye, Marie Chef-d'oeuvre de Dieu, p. 197 : confér. de N. -D. de Paris, carême 1931 ; éd. Spes). Étant la plus parfaite des mères, elle devait attendre du Verbe Incarné un amour tel, qu'aucune créature n'a jamais pu en provoquer un semblable. La dévotion mariale « est née avec le premier sourire de l'Enfant-Dieu répondant au premier sourire de Marie » (ouvr. cit., p. 23). Jésus a dû conférer à sa mère tous les droits qui convenaient à ses fonctions incomparables. Il suffit pour s'en rendre compte de comprendre ce que doit le plus parfait des fils à la plus parfaite des mères (ouvr. cit., p. 26). Jésus devait donc associer sa mère à la rédemption de l'humanité. Elle méritait d'être élue, étant la plus sainte des vierges. Elle est l'Eve véritable, la Mère des vivants. Elle est le refuge des pécheurs, une avocate toujours prête à intercéder pour nous, étant un coeur de femme et un coeur de mère. Et, outre tous les privilèges qu'elle a reçus, il y a la prérogative suprême : le droit de grâce. Le Verbe de Dieu, étant l'idéal des fils, doit saisir dans chaque requête de sa mère une occasion nouvelle de lui témoigner sa reconnaissance.

Dès lors, il faut passer par Marie pour aller au ciel. Son intercession est toute-puissante : c'est dire due ses prières sont des ordres pour Dieu. Elle est donc Médiatrice universelle. Souveraine des élus, Corédemptrice. Elle est la Reine du Ciel. Le culte qui lui est rendu n'est pas un culte absolu de latrie. mais c'est un culte d'hyperdoulie. Elle a dû posséder une très ample connaissance des vérités surnaturelles, comme conséquence des dons divins qui lui convenaient en raison de sa maternité divine. Elle a plus de part encore que le Saint-Esprit dans l'inspiration de l'Écriture. Vis-à-vis des fidèles, elle remplace Dieu.

Tout cela est l'oeuvre des Jésuites. La proclamation du dogme de l'Immaculée Conception, en 1854, a consacré leur triomphe. Mais c'est aussi la revanche du paganisme, la dévotion mariale ayant pour but et pour raison d'être de faire coopérer le principe féminin à l'oeuvre de la rédemption.

Depuis le XI° siècle, un office spécial est consacré à Marie dans les cloîtres. Il y a un jour de la semaine qui lui appartient : le samedi, porte du dimanche (Marie n'est-elle pas la porte du ciel ?). Il y a un mois tout entier qui lui est consacré. Et à la dévotion au Sacré-Coeur de Jésus va s'ajouter désormais la dévotion au Sacré-Coeur de Marie.

Ce prodigieux développement du culte de Marie a de bien faibles attaches dans la réalité historique. Le protestantisme s'en tient nécessairement à l'enseignement biblique. Il ne peut penser de la Vierge Marie autre chose que ce qu'en ont pensé Jésus-Christ et les apôtres. Rien dans les évangiles n'autorise à voir en Marie plus qu'une mère pieuse et tendre. Il nous est permis de nous incliner devant celle qui fut la mère d'un tel fils. Nous pouvons aller jusqu'à symboliser en elle les vertus idéales de la mère. Certaines communautés protestantes, en réaction contre la brutalité d'une époque qui méconnaît trop aisément la pure essence de l'amour maternel, révèrent le souvenir de Marie. Mais rien ne serait plus contraire à la pensée de Jésus que de rendre un culte à une personne de sa famille terrestre.

3.

Marie, mère de Jean-Marc.

Il est question d'elle dans Ac 12:12. Les réunions de prière de l'Église se tiennent dans sa maison, au temps où Hérode Agrippa persécute l'Église. Pierre, délivré de prison, s'y rend naturellement. Il n'y retrouvera pas « Jacques et les frères » (Ac 12:17), qui forment un autre groupe. Mais la maison de Marie est un lieu d'asile. Le « Jean surnommé Marc » dont il est question ne serait-il pas le disciple qui a recueilli chez lui la mère de Jésus ? Cette maison ne serait-elle pas celle où la Vierge a terminé sa carrière ? Marie, mère de Marc, ne serait-elle pas en réalité la mère de Jésus ? On se l'est parfois demandé. Si l'on s'en tient au sens naturel du récit, Marie, mère de Jean-Marc, était veuve. Son fils avait également l'affection de Pierre et celle de Paul. On a pensé souvent que le jardin de Gethsémané lui appartenait. On a vu en lui le jeune homme qui s'enfuit en abandonnant à ses agresseurs son vêtement de nuit (Mr 14:51 et suivant). Et on a émis sur ce sujet bien d'autres conjectures.

La maison de Marie était une vaste demeure, avec vestibule - (Ac 12:12). La tradition la place sur la colline de Sion. Un texte arabe, en 614, la mentionne parmi les endroits dignes d'être visités à Jérusalem (Rev. Bbl., 1897). La tradition y a groupé (sans avoir pour cela, d'ailleurs, des raisons particulières) les souvenirs les plus sacrés de l'Église primitive : la Cène, l'Ascension, Pentecôte. Voir MARC.

4.

Marie, mère de Jacques et de Joses.

Elle est nommée parmi les témoins de la crucifixion (Mr 15:40, Mt 27:56,61). Dans la suite du récit, Matthieu l'appelle « l'autre Marie » (Mt 28:1). Et cette « autre Marie » est bien la mère de Jacques dont il est parlé dans le récit de la résurrection (Mr 16:1, Lu 24:10). Mais dans le récit johannique, il n'est plus question d'elle : sa place est tenue par Marie de Clopas (Jn 19:25). On identifie parfois Clopas et Alphée (voir ces mots). Les deux noms correspondraient au même nom araméen : Halphaï (cf. Lightfoot, Ep. Gal, p. 256). Hégésippe (Eusèbe, H.E., III, 11:4) déclare que Siméon, frère de Jacques, était cousin du Seigneur, son père Clopas étant frère de Joseph. Mais tous ces rapprochements sont assez artificiels. On ne peut pas savoir si cette Marie est fille ou femme de Clopas. Il semble qu'elle soit désignée par Jn (Jn 19:25) comme la soeur de la mère de Jésus. Ce qui est probable, c'est que nous avons affaire en elle à la mère de Jacques et de Joses. Ce Jacques est désigné parfois (Mr 15:40) comme Jacques le Petit, par opposition au fils de Zébédée. La mention de Joses est troublante. D'après Marc les frères de Jésus étaient Jacques, Joses, Jude et Simon (Mr 6:3). Ces noms sont extrêmement répandus, d'ailleurs. Quant au nom de Marie, il était d'une fréquence qu'on a peine à concevoir. Un manuscrit de Matthieu donne aussi à la mère des fils de Zébédée le nom de Marie (Mt 27:56). Le Syr. sin. a lu dans Mr 15:40 : « Marie, fille de Jacques, mère de Joseph, et Salomé. » Et dans Mt 27:56 : « Marie, fille de Jacques et mère de Joseph. » On voit comme il est difficile de retrouver exactement les liens de parenté qui unissaient toutes ces personnes. Ce qui serait inadmissible, ce serait que « l'autre Marie » fût soeur de la mère de Jésus. Mais elle pourrait avoir été sa belle-soeur, et avoir eu des enfants qui auraient porté les mêmes noms que deux des enfants de Marie. Il n'y a toutefois aucune raison décisive pour enlever à Marie, au profit de la « mère de Jacques et de Joses », les enfants que lui attribue la plus ancienne tradition évangélique.

Quoi qu'il en soit, la « mère de Jacques et de Joses » a été la seule parente de Jésus qui ait compris sa vocation, et qui l'ait suivi.

5.

Marie-Madeleine.

Nommée Magdeleine d'après son lieu d'origine, Magdala (voir ce mot ; probablement el-Medjdel, au Nord-O, de Tibériade). Elle est mentionnée tout d'abord au chap. 8 de Luc (Lu 8:2), comme l'une des femmes qui, ayant été guéries « des mauvais esprits et des infirmités », ont assisté de leurs biens Jésus et ses disciples. La guérison de Marie-Magdeleine avait été particulièrement merveilleuse : il était sorti d'elle sept démons. Comment faut-il entendre cette expression ? Il se peut que Marie-Magdeleine ait été simplement une malade ; et si l'on veut, une grande malade. Si, véritablement, elle devait la vie à Jésus, ceci suffirait à expliquer son dévouement. Mais il se peut aussi que l'évangile fasse allusion à un état de péché. Les sept démons ne doivent pas nécessairement être pris à la lettre, comme s'il s'agissait d'un chiffre précis de maladies. Le nombre sept désigne un ensemble. Maladie, ou péché ? Il se peut qu'il y ait eu tout à la fois la maladie proprement dite et le péché. On ne voit pas que Jésus ait jamais séparé ces deux aspects de la souffrance humaine, qu'il était venu guérir. Il y voyait pareillement des manifestations de Satan. Dans le cas de Marie de Magdala, il peut y avoir eu un état morbide compliqué de troubles mentaux.

Marie, selon les évangiles, menait une existence indépendante, et elle avait de la fortune. On comprend donc que, dans la pécheresse anonyme dont parle Lu 7, la tradition ait vu de bonne heure Marie-Magdeleine. Si sa guérison a été essentiellement morale ; si, de pécheresse, elle est devenue l'ardente disciple de Jésus, attachée à lui au même titre que les Douze, ceci ne peut guère se concevoir sans une pénitence publique, semblable à celle de la pécheresse qui oignit les pieds de Jésus dans la demeure du pharisien. Et la vie de sacrifice menée par Marie-Magdeleine se conçoit mieux si, en offrant sa fortune, elle a entendu purifier des gains dont l'origine avait été impure.

Cependant, le cas de Marie-Magdeleine n'est pas unique. Il nous est dit qu'il y avait plusieurs femmes qui suivaient Jésus en l'assistant de leurs biens (Lu 8:3). Quant à l'offrande du festin, la légende a une tendance à rapporter à une personnalité notoire les gestes d'un inconnu, plutôt qu'à faire l'inverse. On peut dire à cela qu'il pouvait sembler gênant de rappeler, à propos de celle qui fut la messagère de la résurrection, un passé fort humiliant. Mais n'était-ce pas une façon de mettre en lumière l'oeuvre de la grâce ? La question reste obscure.

Marie de Magdala a accompagné Jésus dans son dernier voyage à Jérusalem, avec Marie, mère de Jacques le Petit et de Joses, Salomé, et plusieurs autres (Mr 15:40 et suivant). Elle a assisté de loin à son supplice, escortée de ses compagnes. Ensuite, elle a observé les démarches de Joseph d'Arimathée ; et, ayant regardé où on mettait le corps du Seigneur (Mr 15:47), elle est revenue quand le sabbat a été terminé, avec des aromates destinés à l'embaumement (Mr 16:1). « Il faisait encore obscur », dit Jean (Jn 20:1). Elle a donc été la première à se. rendre compte de la disparition du corps de Jésus, et c'est à elle aussi qu'il est apparu tout d'abord (Jn 20:11,17). Il ne lui a pas été permis d'approcher celui qu'elle ne devait rencontrer désormais que sur le plan spirituel (Jn 20:17) ; mais elle a reçu de lui la mission de dire à ses frères : « Je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. »

Dès lors, Marie de Magdala disparaît de l'histoire évangélique. Ce n'est pas sur son témoignage, c'est sur celui de Pierre que se fondera d'abord le récit paulinien de la Résurrection. Mais dans la légende, Marie de Magdala va jouer un rôle considérable. Selon la tradition grecque, elle aurait été la fille de la Cananéenne. Nicéphore (H.E., I, 33) raconte qu'elle est allée à Rome pour accuser Pilate, et qu'elle est morte à Éphèse. La tradition latine confond Marie de Magdala avec Marie de Béthanie. Marthe et Lazare l'accompagneront, ainsi que Trophime et Maximin, dans la barque sans voiles que la tempête jettera sur le rivage de la Provence, et la Sainte-Baume abritera les austérités de la pécheresse repentie que la dévotion populaire aime à se représenter achevant sa carrière, comme elle l'a commencée, par une expiation (cf. Faillon, Monuments inédits sur l'apostolat de sainte Marie-Madeleine en Provence ; Lacordaire, Vie de sainte Marie-Madeleine)

6.

Marie de Béthanie.

Elle et sa soeur Marthe apparaissent pour la première fois dans Luc (Lu 10:38-42). Là, Marie est assise aux pieds de Jésus, écoutant ses paroles. Mais nous ne savons pas où elle demeure : il est seulement question d'un « village ». Toutefois, il y a lieu de croire qu'il s'agit d'un endroit où Jésus a coutume de se rendre. Et on ne voit pas pourquoi ce ne serait pas Béthanie, où Marie apparaît avec la même attitude. La caractéristique des deux soeurs est d'ailleurs identique (Jn 11:1 et suivants). Mystique et contemplative, Marie ne fait guère songer à Marie-Magdeleine, avec laquelle la tradition devait un jour la confondre, et qui est une mystique, elle aussi, mais du type agissant. Jésus a eu beaucoup d'auditrices fidèles et compréhensives, et le nom de Marie était tellement répandu, que les identifications de ce genre semblent puériles. Personne n'eût songé à celle-là, si Jn 11 avait dit à propos de Marie de Béthanie : « C'était cette Marie qui avait oint de myrrhe le Seigneur et qui avait frotté ses pieds avec ses cheveux » (Jn 11:2). Plutôt que de se jeter dans des difficultés sans fin, il conviendrait sans doute de s'en tenir à la tradition de Marc (Mr 14:3-9) et Matthieu (Mt 26:6-13). On peut admettre que Jn 11:2 soit une glose de quelque lecteur, incorporée par erreur au texte de l'évangile.

D'après les deux passages parallèles de Marc et Matthieu, le festin de Béthanie eut lieu deux jours avant la Pâque, « dans la maison de Simon le lépreux ». Le récit de Jean (Jn 12:1,3) ne précise pas l'endroit du festin. C'est un repas qui est donné en l'honneur de Jésus, six jours avant la Pâque. Marthe a offert ses services, et Marie accomplit un acte de dévotion passionnée qui est très conforme à sa nature. Dans Lu 10:39, elle reste assise aux pieds de Jésus. Dans l'histoire de Lazare (Jn 11:32), elle se prosterne aux pieds du Maître. Ici, elle essuie les pieds de Jésus avec ses cheveux.

Marc et Matthieu ne parlent pas de Marie, et la femme inconnue dont ils racontent l'histoire a oint la tête du Maître : c'est l'onction royale, l'hommage d'une auditrice fidèle au Roi de l'avenir. Jésus, pour défendre celle qu'on accuse d'inutile prodigalité, dit : « Elle a oint mon corps pour ma sépulture » (Mr 14:8). Et la tradition ajoute : « Partout où cet Évangile sera prêché..., ce qu'elle a fait sera raconté en mémoire d'elle » (Mr 14:9).

7.

Les trois Maries.

Le problème des trois Maries résulte de la présence simultanée dans la tradition de trois femmes dont les gestes offrent d'étonnantes analogies : Marie de Magdala, Marie de Béthanie, et la pécheresse anonyme de Lu 7:36-50

L'enseignement catholique est formel : il y a identité entre les trois Maries. La critique indépendante a coutume d'affirmer l'existence distincte des trois Maries. L'Église catholique elle-même, d'ailleurs, a été longtemps dans l'incertitude.

Clément d'Alexandrie n'admettait qu'une Marie Poedag. , (II, 8, t. VIII, col. 430) ; par contre, Origène croyait à l'existence de trois personnes distinctes In Matth., XXXV, (t. XIII, col. 1721).

Les Constitutions Apostoliques distinguent entre la pécheresse et Marie de Béthanie (III, 6, t. I, col. 769). Tertullien les identifie (De Pudicitia, XI, t. II, col. 1001). Jérôme (Interpret. Origen. 1 Cant., Hom. I et II, t. XXIII, col. 1123, 1130 ; In Matthieu :, IV, 26,7, t. XXII, col. 191) pense qu'il y a eu deux onctions de Jésus : l'une, par une pécheresse inconnue ; l'autre, par Marie. Augustin est demeuré fort indécis. Grégoire-le-Grand, qui n'avait pas les mêmes scrupules d'historien et de psychologue, a toujours affirmé catégoriquement l'identité des trois Maries (Epist., XXV, t. LXXVII, col. 877 ; Expos, in 1 Reg., IV, 3, 13, t. LXXIX, col. 243). Son opinion a prévalu dans l'Église du Moyen âge.

La Renaissance devait faire entendre une note différente. Lefèvre d'Étaples affirma la distinction des trois Maries dans des écrits qui eurent un grand retentissement (De Maria Magdalena, Paris 1516, 1518 ; De tribus et unica Magdalena, Paris 1519). Il se déchaîna une controverse ardente. John Fisher, évêque de Rochester, écrivit pour combattre Lefèvre : De unica Magdalena libri tres (Paris 1519) ; Noël Beda le soutint (Scholastica Declaratio sententice et ritus Ecclesice de unica Magdalena, Paris 1519). La Sorbonne prit position dans le même sens, et condamna formellement, en 1521, la thèse de Lefèvre d'Étaples. Sans doute, Bossuet (Sur les trois Madeleine, éd. Migne, Paris 1856, t. V, col. 1647) penche encore à distinguer trois Maries. Mais aujourd'hui, l'accord est fait dans l'ordre liturgique. L'Office de l'Église, au 22 juillet, célèbre le souvenir de la pécheresse, de la soeur de Lazare, de la fervente amie de Jésus ressuscité.

Ceci nous montre-t-il, comme le pense Lesètre (Identité des trois Maries, Dict. Bibl, de Vigouroux, 814SS), qu'il n'existe aucune raison démonstrative contre l'unité des trois Maries ? Voyons de plus près les preuves que l'on donne en faveur de cette unité.

Jean, en présentant Marie, soeur de Marthe, comme celle qui avait précédemment oint le Sauveur, ne peut que se référer au récit de Luc (Lu 7:36,50), le seul qui ait parlé avant lui d'une onction du Sauveur. Il s'agit donc de la pécheresse.

Cette identification entraîne celle de Marie, soeur de Marthe, avec Marie-Magdeleine. Celle-ci, partout où elle apparaît dans l'Évangile (à la suite de Jésus, au Calvaire, à la Résurrection), est celle qui aime beaucoup (Lu 7:47), pour qui la meilleure part, c'est d'entendre le Seigneur (Lu 10:42), et qui, lorsqu'il s'agit de rendre témoignage à Jésus, ne se laisse arrêter par aucune crainte (Jn 12:3). Il fallait être averti pour faire de la pécheresse et de la soeur de Marthe une même personne. Mais il semble naturel d'identifier Marie-Magdeleine avec la pécheresse d'une part, et de l'autre avec la soeur de Marthe.

Si Marie-Magdeleine a eu sept démons, ceci ne la désigne pas nécessairement comme ayant été pécheresse ; mais c'est une supposition très possible, --même, probable.

En somme, la théorie admise officiellement par l'Église catholique, qui n'est pas sans soulever de grandes difficultés, se fonde avant tout sur des considérations psychologiques. Et il se peut en effet, bien que ce soit assez difficile à concevoir, que Marie de Béthanie ait été une femme de mauvaise vie. Il est très possible aussi que, parmi les sept démons dont parle l'évangile à propos de Marie de Magdala, il y ait ceux qui hantent l'âme d'une pécheresse. Mais les raisons positives de cette identification semblent bien faibles (voir plus haut, parag. 5). Luc a entendu parler de la pécheresse. Il sait qui est Marie. Il ne les identifie pas. Jn 11 a pas identifié Marie de Béthanie et Marie de Magdala. Pourtant, cette identification eût été aisée. Les qualités de l'apôtre sont-elles nécessairement celles de la contemplative, assise aux pieds de Jésus ? La messagère de la résurrection n'a-t-elle pas eu plutôt les qualités de Marthe ? On en peut disputer, mais il est au moins imprudent de confondre, contre Jean, Marie de Béthanie et Marie de Magdala. Le plus vraisemblable est qu'il y ait eu deux Maries : l'une Galiléenne, active et enthousiaste : Marie de Magdala ; l'autre, Judéenne, adoratrice recueillie du Maître. La pécheresse de Luc ne se confond ni avec l'une, ni avec l'autre.

H. M.

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    • Exode 15

      20 Miryam, la prophétesse, sœur d’Aaron, prit le tambourin, et toutes les femmes la suivirent en dansant et en jouant des tambourins.

      Nombres 12

      1 Moïse avait épousé une femme kouchite. Miryam et Aaron se mirent à le critiquer à cause de cela.
      15 Miryam fut donc exclue du camp pour sept jours. Et le peuple ne leva le camp que lorsqu’elle y eut été réintégrée.

      Nombres 20

      1 Le premier mois de l’année, toute la communauté des Israélites parvint au désert de Tsîn. Le peuple établit son campement à Qadech. C’est là que mourut Miryam et qu’elle fut enterrée.

      Michée 6

      4 T’ai-je lassé en te faisant sortir d’Egypte, et en te délivrant de ce pays où tu étais esclave, et en envoyant devant toi Moïse, Aaron et Miryam ?

      Matthieu 1

      18 Voici dans quelles circonstances Jésus-Christ vint au monde : Marie, sa mère, était liée par fiançailles à Joseph ; or elle se trouva enceinte par l’action du Saint-Esprit, avant qu’ils n’aient vécu ensemble.

      Matthieu 11

      3 —Es-tu celui qui devait venir ou bien devons-nous en attendre un autre ?

      Matthieu 26

      6 Jésus se trouvait à Béthanie, dans la maison de Simon, le lépreux.
      7 Une femme s’approcha de lui, tenant un flacon d’albâtre rempli d’un parfum de *myrrhe de grande valeur. Pendant que Jésus était à table, elle répandit ce parfum sur sa tête.
      8 En voyant cela, les disciples manifestèrent leur indignation en disant : —Pourquoi un tel gaspillage ?
      9 On aurait pu vendre ce parfum pour un bon prix et donner l’argent aux pauvres.
      10 Mais, se rendant compte de cela, Jésus leur dit : —Pourquoi faites-vous de la peine à cette femme ? Ce qu’elle vient d’accomplir pour moi est vraiment une belle action.
      11 Des pauvres, vous en aurez toujours autour de vous ; mais moi, vous ne m’aurez pas toujours avec vous.
      12 Si elle a répandu cette myrrhe sur moi, c’est pour préparer mon enterrement.
      13 Vraiment, je vous l’assure, dans le monde entier, partout où cette Bonne Nouvelle sera annoncée, on racontera aussi, en souvenir d’elle, ce qu’elle vient de faire.

      Matthieu 27

      56 Parmi elles, Marie de Magdala, Marie, la mère de *Jacques et de Joseph et la mère des fils de Zébédée.
      61 Il y avait là Marie de Magdala et l’autre Marie, assises en face de la tombe.

      Matthieu 28

      1 Après le *sabbat, comme le jour commençait à poindre le dimanche matin, Marie de Magdala et l’autre Marie se mirent en chemin pour aller voir la tombe.

      Marc 3

      20 Jésus alla à la maison et, de nouveau, la foule s’y pressa au point que lui et ses *disciples n’arrivaient même plus à manger.
      31 La mère et les frères de Jésus arrivèrent. Ils se tinrent dehors et envoyèrent quelqu’un l’appeler.

      Marc 6

      3 N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de *Jacques, de Joseph, de Jude et de *Simon ? Ses sœurs ne vivent-elles pas ici parmi nous ? Et voilà pourquoi ils trouvaient en lui un obstacle à la foi.

      Marc 14

      3 Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon, le lépreux. Pendant le repas, une femme s’approcha de lui, tenant un flacon d’albâtre rempli d’un parfum de nard pur de grande valeur. Elle cassa le col du flacon et répandit le parfum sur la tête de Jésus.
      4 Quelques-uns s’en indignèrent et murmurèrent entre eux : —Pourquoi gaspiller ainsi ce parfum ?
      5 On aurait pu le vendre et en tirer plus de trois cents pièces d’argent, qu’on aurait données aux pauvres. Et ils ne ménagèrent pas leurs reproches à cette femme.
      6 Mais Jésus dit : —Laissez-la donc tranquille ! Pourquoi lui faites-vous de la peine ? Ce qu’elle vient d’accomplir pour moi est une belle action.
      7 Des pauvres, vous en aurez toujours autour de vous, et vous pourrez leur faire du bien quand vous le voudrez ; mais moi, vous ne m’aurez pas toujours.
      8 Cette femme a fait ce qu’elle pouvait. Elle a d’avance embaumé mon corps pour préparer mon enterrement.
      9 Vraiment, je vous l’assure, dans le monde entier, partout où l’Evangile sera annoncé, on racontera aussi, en souvenir de cette femme, ce qu’elle vient de faire.
      51 Un jeune homme le suivait, couvert seulement d’un drap. On le saisit,

      Marc 15

      40 Il y avait aussi là quelques femmes qui regardaient de loin. Parmi elles, Marie de Magdala, Marie la mère de *Jacques le Jeune et de Joses, ainsi que Salomé.
      47 Marie de Magdala et Marie, mère de Joses, regardaient où il le mettait.

      Marc 16

      1 Quand le *sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie mère de *Jacques, et Salomé achetèrent des huiles aromatiques pour aller embaumer le corps de Jésus.

      Luc 1

      5 Il y avait, à l’époque où *Hérode était roi de *Judée, un *prêtre nommé Zacharie, qui appartenait à la classe sacerdotale d’Abia. Sa femme était une descendante d’*Aaron ; elle s’appelait Elisabeth.
      27 chez une jeune fille liée par fiançailles à un homme nommé Joseph, un descendant du roi *David. Cette jeune fille s’appelait Marie.
      28 L’ange entra chez elle et lui dit : —Réjouis-toi, toi à qui Dieu a accordé sa faveur : le Seigneur est avec toi.
      30 L’ange lui dit alors : —N’aie pas peur, Marie, car Dieu t’a accordé sa faveur.
      36 Vois : ta parente Elisabeth attend elle aussi un fils, malgré son grand âge ; on disait qu’elle ne pouvait pas avoir d’enfant, et elle en est à son sixième mois.
      42 et s’écria d’une voix forte : —Tu es bénie plus que toutes les femmes et l’enfant que tu portes est béni.
      46 Alors Marie dit : Mon âme chante la grandeur du Seigneur
      47 et mon esprit se réjouit à cause de Dieu, mon *Sauveur.
      48 Car il a bien voulu abaisser son regard sur son humble servante. C’est pourquoi, désormais, à travers tous les temps, on m’appellera bienheureuse.
      49 Car le Dieu tout-puissant a fait pour moi de grandes choses ; saint est son nom.
      50 Et sa bonté s’étendra d’âge en âge sur ceux qui le révèrent.
      51 Il est intervenu de toute sa puissance et il a dispersé les hommes dont le cœur était rempli d’orgueil.
      52 Il a précipité les puissants de leurs trônes, et il a élevé les humbles.
      53 Il a comblé de biens ceux qui sont affamés, et il a renvoyé les riches les mains vides.
      54 Oui, il a pris en main la cause d’*Israël, il a témoigné sa bonté au peuple qui le sert,
      55 comme il l’avait promis à nos ancêtres, à *Abraham et à ses descendants pour tous les temps.

      Luc 2

      19 Marie, elle, conservait le souvenir de toutes ces paroles et y repensait souvent.
      41 Les parents de Jésus se rendaient chaque année à *Jérusalem pour la fête de la *Pâque.
      50 Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait.

      Luc 7

      1 Après avoir dit au peuple tout ce qu’il avait à lui dire, Jésus se rendit à *Capernaüm.
      2 Un officier romain avait un esclave malade, qui était sur le point de mourir. Or, son maître tenait beaucoup à lui.
      3 Quand il entendit parler de Jésus, l’officier envoya auprès de lui quelques responsables juifs pour le supplier de venir guérir son esclave.
      4 Ils vinrent trouver Jésus et ils le prièrent instamment : —Cet homme, disaient-ils, mérite vraiment que tu lui accordes cette faveur.
      5 En effet, il aime notre peuple : il a même fait bâtir notre *synagogue à ses frais.
      6 Jésus partit avec eux. Il n’était plus qu’à une faible distance de la maison quand l’officier envoya des amis pour lui dire : —Seigneur, ne te donne pas tant de peine, car je ne suis pas qualifié pour te recevoir dans ma maison.
      7 C’est la raison pour laquelle je n’ai pas osé venir en personne te trouver. Mais, dis un mot et mon serviteur sera guéri.
      8 Car, moi-même, je suis un officier subalterne, mais j’ai des soldats sous mes ordres, et quand je dis à l’un : « Va ! », il va. Quand je dis à un autre : « Viens ! », il vient. Quand je dis à mon esclave : « Fais ceci ! », il le fait.
      9 En entendant ces paroles, Jésus fut rempli d’admiration pour cet officier : il se tourna vers la foule qui le suivait et dit : —Je vous l’assure, nulle part en *Israël, je n’ai trouvé une telle foi !
      10 Les envoyés de l’officier s’en retournèrent alors à la maison où ils trouvèrent l’esclave en bonne santé.
      11 Ensuite, Jésus se rendit dans une ville appelée Naïn. Ses *disciples et une grande foule l’accompagnaient.
      12 Comme il arrivait à la porte de la ville, il rencontra un convoi funèbre : on enterrait le fils unique d’une veuve. Beaucoup d’habitants de la ville suivaient le cortège.
      13 Le Seigneur vit la veuve et il fut pris de pitié pour elle ; il lui dit : —Ne pleure pas !
      14 Puis il s’approcha de la civière et posa sa main sur elle. Les porteurs s’arrêtèrent. —Jeune homme, dit-il, je te l’ordonne, lève-toi !
      15 Le mort se redressa, s’assit et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère.
      16 Saisis d’une profonde crainte, tous les assistants louaient Dieu et disaient : —Un grand *prophète est apparu parmi nous ! Et ils ajoutaient : —Dieu est venu prendre soin de son peuple !
      17 Cette déclaration concernant Jésus se répandit dans toute la *Judée et dans les régions environnantes.
      18 Jean fut informé par ses *disciples de tout ce qui se passait. Il appela alors deux d’entre eux
      19 et les envoya auprès du Seigneur pour demander : —Es-tu celui qui devait venir, ou bien devons-nous en attendre un autre ?
      20 Ces hommes se présentèrent à Jésus et lui dirent : —C’est Jean-Baptiste qui nous envoie. Voici ce qu’il te fait demander : « Es-tu celui qui devait venir, ou bien devons-nous en attendre un autre ? »
      21 Or, au moment où ils arrivaient, Jésus guérit plusieurs personnes de diverses maladies et infirmités. Il délivra des gens qui étaient sous l’emprise d’esprits mauvais et rendit la vue à plusieurs aveugles.
      22 Il répondit alors aux envoyés : —Retournez auprès de Jean et racontez-lui ce que vous avez vu et entendu : les aveugles voient, les paralysés marchent, les lépreux sont guéris, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres.
      23 Heureux celui qui ne perdra pas la foi à cause de moi !
      24 Après le départ des messagers de Jean, Jésus saisit cette occasion pour parler de Jean à la foule : —Qu’êtes-vous allés voir au désert ? Un roseau agité çà et là par le vent ?
      25 Qui donc êtes-vous allés voir ? Un homme habillé avec élégance ? Ceux qui portent des habits somptueux et qui vivent dans le luxe habitent les palais royaux.
      26 Mais qu’êtes-vous donc allés voir ? Un *prophète ? Oui, je vous l’assure, et même bien plus qu’un prophète.
      27 Car c’est celui dont il est écrit : J’enverrai mon messager devant toi, il te préparera le chemin.
      28 Je vous l’assure, parmi tous les hommes qui sont nés d’une femme, il n’y en a pas de plus grand que Jean. Et pourtant, le plus petit dans le *royaume de Dieu est plus grand que lui.
      29 —Tous les gens du peuple et tous les *collecteurs d’impôts qui ont écouté le message de Jean et se sont fait baptiser par lui ont reconnu que Dieu est juste.
      30 Mais les *pharisiens et les enseignants de la *Loi, qui ont refusé de se faire baptiser par lui, ont rejeté la volonté de Dieu à leur égard.
      31 A qui donc pourrais-je comparer les gens de notre temps ? A qui ressemblent-ils ?
      32 Ils sont comme des enfants assis sur la place du marché qui se crient les uns aux autres : Quand nous avons joué de la flûte, vous n’avez pas dansé ! Et quand nous avons chanté des airs de deuil, vous ne vous êtes pas mis à pleurer !
      33 En effet, Jean-Baptiste est venu, il ne mangeait pas de pain, il ne buvait pas de vin. Qu’avez-vous dit alors ? « Il a un démon en lui ».
      34 Le *Fils de l’homme est venu, il mange et boit, et vous vous écriez : « Cet homme ne pense qu’à faire bonne chère et à boire du vin, il est l’ami des collecteurs d’impôts et des pécheurs notoires. »
      35 Cependant, la sagesse de Dieu est reconnue comme telle par ceux qui la reçoivent.
      36 Un *pharisien invita Jésus à manger. Jésus se rendit chez lui et se mit à table.
      37 Survint une femme connue dans la ville pour sa vie dissolue. Comme elle avait appris que Jésus mangeait chez le pharisien, elle avait apporté un flacon d’albâtre rempli de parfum.
      38 Elle se tint derrière lui, à ses pieds. Elle pleurait ; elle se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus ; alors elle les essuya avec ses cheveux et, en les embrassant, elle versait le parfum sur eux.
      39 En voyant cela, le pharisien qui l’avait invité se dit : Si cet homme était vraiment un *prophète, il saurait quelle est cette femme qui le touche, que c’est quelqu’un qui mène une vie de débauche.
      40 Jésus lui répondit à haute voix : —Simon, j’ai quelque chose à te dire. —Oui, Maître, parle, répondit le pharisien.
      41 —Il était une fois un prêteur à qui deux hommes devaient de l’argent. Le premier devait cinq cents pièces d’argent ; le second cinquante.
      42 Comme ni l’un ni l’autre n’avaient de quoi rembourser leur dette, il fit cadeau à tous deux de ce qu’ils lui devaient. A ton avis, lequel des deux l’aimera le plus ?
      43 Simon répondit : —Celui, je suppose, auquel il aura remis la plus grosse dette. —Voilà qui est bien jugé, lui dit Jésus.
      44 Puis, se tournant vers la femme, il reprit : —Tu vois cette femme ? Eh bien, quand je suis entré dans ta maison, tu ne m’as pas apporté d’eau pour me laver les pieds ; mais elle, elle me les a arrosés de ses larmes et les a essuyés avec ses cheveux.
      45 Tu ne m’as pas accueilli en m’embrassant, mais elle, depuis que je suis entré, elle n’a cessé de couvrir mes pieds de baisers.
      46 Tu n’as pas versé d’huile parfumée sur ma tête, mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds.
      47 C’est pourquoi je te le dis : ses nombreux péchés lui ont été pardonnés, c’est pour cela qu’elle m’a témoigné tant d’amour. Mais celui qui a eu peu de choses à se faire pardonner ne manifeste que peu d’amour !
      48 Puis il dit à la femme : —Tes péchés te sont pardonnés.
      49 Les autres invités se dirent en eux-mêmes : « Qui est donc cet homme qui ose pardonner les péchés ? »
      50 Mais Jésus dit à la femme : —Parce que tu as cru en moi, tu es *sauvée ; va en paix.

      Luc 8

      2 Il était accompagné des Douze et de quelques femmes qu’il avait délivrées de mauvais esprits et guéries de diverses maladies : Marie, appelée Marie de Magdala, dont il avait chassé sept démons,
      3 Jeanne, la femme de Chuza, administrateur d’*Hérode, Suzanne et plusieurs autres. Elles assistaient Jésus et ses *disciples de leurs biens.

      Luc 10

      38 Pendant qu’ils étaient en route, Jésus entra dans un village. Là, une femme nommée Marthe l’accueillit dans sa maison.
      39 Elle avait une sœur appelée Marie. Celle-ci vint s’asseoir aux pieds de Jésus, et elle écoutait ce qu’il disait.
      40 Pendant ce temps, Marthe était affairée aux multiples travaux que demandait le service. Elle s’approcha de Jésus et lui dit : —Maître, cela ne te dérange pas de voir que ma sœur me laisse seule à servir ? Dis-lui donc de m’aider.
      41 Mais le Seigneur lui répondit : —Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses ;
      42 il n’y en a qu’une seule qui soit vraiment nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, et personne ne la lui enlèvera.

      Luc 14

      8 —Si quelqu’un t’invite à un repas de noces, ne va pas t’installer à la place d’honneur. Peut-être y a-t-il, parmi les invités, un personnage plus important que toi

      Luc 24

      10 C’étaient Marie de Magdala, Jeanne, Marie, la mère de *Jacques. Quelques autres femmes, qui étaient avec elles, portèrent aussi la nouvelle aux *apôtres ;

      Jean 2

      1 Deux jours plus tard, on célébrait des noces à Cana, en *Galilée. La mère de Jésus y assistait.
      2 Jésus avait aussi été invité au mariage avec ses *disciples.
      3 Or voilà que le vin se mit à manquer. La mère de Jésus lui fit remarquer : —Ils n’ont plus de vin.
      4 —Ecoute, lui répondit Jésus, est-ce toi ou moi que cette affaire concerne ? Mon heure n’est pas encore venue.
      5 Sa mère dit aux serviteurs : —Faites tout ce qu’il vous dira.
      6 Il y avait là six jarres de pierre que les *Juifs utilisaient pour leurs ablutions rituelles. Chacune d’elles pouvait contenir entre quatre-vingts et cent vingt litres.
      7 Jésus dit aux serviteurs : —Remplissez d’eau ces jarres. Ils les remplirent jusqu’au bord.
      8 —Maintenant, leur dit-il, prenez-en un peu et allez l’apporter à l’ordonnateur du repas. Ce qu’ils firent.
      9 L’ordonnateur du repas goûta l’eau qui avait été changée en vin. Il ne savait pas d’où venait ce vin, alors que les serviteurs le savaient, puisqu’ils avaient puisé l’eau. Aussitôt il fit appeler le marié
      10 et lui dit : —En général, on sert d’abord le bon vin, et quand les gens sont ivres, on leur donne de l’ordinaire. Mais toi, tu as réservé le bon jusqu’à maintenant !
      11 C’est là le premier des signes miraculeux que fit Jésus. Cela se passa à Cana en Galilée. Il révéla ainsi sa gloire, et ses disciples crurent en lui.

      Jean 11

      1 Dans le village de Béthanie vivaient deux sœurs, Marthe et Marie, ainsi que leur frère Lazare.
      2 Marie était cette femme qui, après avoir répandu une huile parfumée sur les pieds du Seigneur, les lui essuya avec ses cheveux. Lazare, son frère, tomba malade.
      3 Les deux sœurs envoyèrent donc quelqu’un à Jésus pour lui faire dire : —Seigneur, ton ami est malade.
      4 Quand Jésus apprit la nouvelle, il dit : —Cette maladie n’aboutira pas à la mort, elle servira à glorifier Dieu ; elle sera une occasion pour faire apparaître la gloire du Fils de Dieu.
      5 Or Jésus était très attaché à Marthe, à sa sœur et à Lazare.
      6 Après avoir appris qu’il était malade, il resta encore deux jours à l’endroit où il se trouvait.
      7 Puis il dit à ses *disciples : —Retournons en *Judée.
      8 —Maître, lui dirent-ils, il n’y a pas si longtemps, ceux de la Judée voulaient te tuer à coup de pierres, et maintenant tu veux retourner là-bas ?
      9 —N’y a-t-il pas douze heures dans une journée ? répondit Jésus. Si l’on marche pendant qu’il fait jour, on ne bute pas contre les obstacles, parce qu’on voit clair.
      10 Mais si l’on marche de nuit, on trébuche parce qu’il n’y a pas de lumière.
      11 Après avoir dit cela, il ajouta : —Notre ami Lazare s’est endormi ; je vais aller le réveiller.
      12 Sur quoi les disciples lui dirent : —Seigneur, s’il dort, il est en voie de guérison.
      13 En fait, Jésus voulait dire que Lazare était mort, mais les disciples avaient compris qu’il parlait du sommeil ordinaire.
      14 Alors il leur dit clairement : —Lazare est mort,
      15 et je suis heureux, à cause de vous, de n’avoir pas été là-bas à ce moment-là. Car cela contribuera à votre foi. Mais maintenant, allons auprès de lui.
      16 Thomas, surnommé le Jumeau, dit alors aux autres disciples : —Allons-y, nous aussi, pour mourir avec lui.
      17 A son arrivée, Jésus apprit qu’on avait enseveli Lazare depuis quatre jours déjà.
      18 Béthanie était à moins de trois kilomètres de *Jérusalem,
      19 aussi beaucoup de gens étaient-ils venus chez Marthe et Marie pour leur présenter leurs condoléances à l’occasion de la mort de leur frère.
      20 Quand Marthe apprit que Jésus approchait du village, elle alla à sa rencontre. Marie, elle, resta à la maison.
      21 Marthe dit à Jésus : —Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort.
      22 Mais je sais que maintenant encore, tout ce que tu demanderas à Dieu, il te l’accordera.
      23 —Ton frère reviendra à la vie, lui dit Jésus.
      24 —Je sais bien, répondit Marthe, qu’il reviendra à la vie au dernier jour, lors de la résurrection des morts.
      25 —Je suis la résurrection et la vie, lui dit Jésus. Celui qui place toute sa *confiance en moi vivra, même s’il meurt.
      26 Et tout homme qui vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ?
      27 —Oui, Seigneur, lui répondit-elle, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, celui qui devait venir dans le monde.
      28 Là-dessus, elle partit appeler sa sœur Marie, et, l’ayant prise à part, elle lui dit : —Le Maître est là, et il te demande.
      29 A cette nouvelle, Marie se leva précipitamment et courut vers Jésus.
      30 Il n’était pas encore entré dans le village : il était resté à l’endroit où Marthe l’avait rencontré.
      31 Ceux qui se trouvaient dans la maison avec Marie pour la consoler la virent se lever brusquement et sortir. Ils la suivirent, pensant qu’elle allait au tombeau pour y pleurer.
      32 Marie parvint à l’endroit où était Jésus. Dès qu’elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit : —Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort.
      33 En la voyant pleurer, elle et ceux qui l’accompagnaient, Jésus fut profondément indigné et ému.
      34 —Où l’avez-vous enterré ? demanda-t-il. —Viens, Seigneur, lui répondirent-ils, tu verras.
      35 Jésus pleura.
      36 Alors tous dirent : —Voyez, comme il l’aimait.
      37 Quelques-uns remarquaient : —Il a bien rendu la vue à l’aveugle, n’aurait-il pas pu empêcher que Lazare meure ?
      38 Une fois de plus, Jésus fut profondément bouleversé. Il arriva au tombeau. C’était une grotte dont l’entrée était fermée par une pierre.
      39 —Enlevez la pierre, dit Jésus. Marthe, la sœur du mort, dit alors : —Seigneur, il doit déjà sentir. Cela fait quatre jours qu’il est là.
      40 Jésus lui répondit : —Ne t’ai-je pas dit : Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ?
      41 On ôta donc la pierre. Alors Jésus, tournant son regard vers le ciel, dit : —Père, tu as exaucé ma prière et je t’en remercie.
      42 Pour moi, je sais que tu m’exauces toujours, mais si je parle ainsi, c’est pour que tous ceux qui m’entourent croient que c’est toi qui m’as envoyé.
      43 Cela dit, il cria d’une voix forte : —Lazare, sors de là !
      44 Et voici que le mort sortit du tombeau : il avait les pieds et les mains entourés de bandes de lin, le visage recouvert d’un linge. Jésus dit à ceux qui étaient là : —Déliez-le de ces bandes et laissez-le aller !
      45 En voyant ce que Jésus avait fait, beaucoup de ceux qui étaient venus auprès de Marie crurent en lui.
      46 Quelques-uns, cependant, s’en allèrent trouver les *pharisiens et leur rapportèrent ce que Jésus avait fait.
      47 Alors, les chefs des *prêtres et les pharisiens convoquèrent le *Grand-Conseil. —Qu’allons-nous faire ? disaient-ils. Cet homme accomplit trop de signes miraculeux ;
      48 si nous le laissons faire de la sorte, tout le monde va croire en lui. Alors les Romains viendront et détruiront notre *Temple et notre nation.
      49 L’un d’eux, qui s’appelait Caïphe, et qui était *grand-prêtre cette année-là, prit la parole : —Vous n’y entendez rien, leur dit-il.
      50 Vous ne voyez pas qu’il est de notre intérêt qu’un seul homme meure pour le peuple, pour que la nation ne disparaisse pas tout entière ?
      51 Or ce qu’il disait là ne venait pas de lui ; mais il était grand-prêtre cette année-là, et c’est en cette qualité qu’il déclara, sous l’inspiration de Dieu, qu’il fallait que Jésus meure pour son peuple.
      52 Et ce n’était pas seulement pour son peuple qu’il devait mourir, c’était aussi pour rassembler tous les enfants de Dieu dispersés à travers le monde et les réunir en un seul peuple.
      53 C’est ce jour-là que les chefs des *Juifs prirent la décision de faire mourir Jésus.
      54 Jésus cessa donc de se montrer en public. Il partit de là et se retira dans la région voisine du désert, dans une ville nommée Ephraïm. Il y passa quelque temps avec ses disciples.
      55 Comme la fête de la *Pâque approchait, beaucoup de gens de tout le pays montaient à Jérusalem avant la fête pour se soumettre aux cérémonies rituelles de *purification.
      56 Ils cherchaient donc Jésus et se demandaient entre eux, dans la cour du *Temple : —Qu’en pensez-vous ? Croyez-vous qu’il viendra à la fête ?
      57 Or, les chefs des prêtres et les pharisiens avaient donné des instructions : si quelqu’un savait où se trouvait Jésus, il devait les prévenir pour qu’on l’arrête.

      Jean 12

      1 Six jours avant la Pâque, Jésus se rendit à Béthanie où habitait Lazare, celui qu’il avait ressuscité d’entre les morts.
      3 Marie prit alors un demi-litre de nard pur, un parfum très cher : elle le répandit sur les pieds de Jésus et les essuya avec ses cheveux. Toute la maison fut remplie de l’odeur de ce parfum.

      Jean 19

      25 Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère, la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala.
      26 En voyant sa mère et, à côté d’elle, le *disciple qu’il aimait, Jésus dit à sa mère : —Voici ton fils.

      Jean 20

      1 Le dimanche matin, très tôt, Marie de Magdala se rendit au tombeau. Il faisait encore très sombre. Elle vit que la pierre fermant l’entrée du sépulcre avait été ôtée de devant l’ouverture.
      11 Pendant ce temps, Marie se tenait dehors près du tombeau, et pleurait. Tout en pleurant, elle se pencha vers le tombeau :
      17 —Ne me retiens pas, lui dit Jésus, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va plutôt trouver mes frères et dis-leur de ma part : Je monte vers mon Père qui est votre Père, vers mon Dieu qui est votre Dieu.

      Actes 1

      14 D’un commun accord, ils se retrouvaient souvent pour prier, avec quelques femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec les frères de Jésus.

      Actes 12

      12 Après réflexion, il se rendit à la maison de Marie, la mère de Jean appelé aussi Marc. Un assez grand nombre de frères s’y étaient réunis pour prier.
      17 D’un geste de la main, Pierre leur fit signe de se taire, et il leur raconta comment le Seigneur l’avait fait sortir de prison. Il ajouta : —Faites savoir tout cela à Jacques et aux autres frères. Ensuite, il repartit et se rendit ailleurs.
    • Exode 15

      20 Miriam la prophétesse, la sœur d'Aaron, prit à la main un tambourin et toutes les femmes sortirent à sa suite avec des tambourins et en dansant.

      Nombres 12

      1 Miriam et Aaron parlèrent contre Moïse au sujet de la femme cushite qu'il avait épousée. En effet, il avait épousé une femme cushite.
      15 Miriam fut enfermée 7 jours à l’extérieur du camp, et le peuple ne partit pas jusqu'à sa réintégration.

      Nombres 20

      1 Toute l'assemblée des Israélites arriva dans le désert de Tsin le premier mois et le peuple s'arrêta à Kadès. C'est là que Miriam mourut et fut enterrée.

      Michée 6

      4 En effet, je t'ai fait sortir d'Egypte, je t'ai délivré de la maison d'esclavage, et j'ai envoyé devant toi Moïse, Aaron et Miriam.

      Matthieu 1

      18 Voici de quelle manière arriva la naissance de Jésus-Christ. Marie, sa mère, était fiancée à Joseph ; or, avant qu'ils aient habité ensemble, elle se trouva enceinte par l'action du Saint-Esprit.

      Matthieu 11

      3 « Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ? »

      Matthieu 26

      6 Comme Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux,
      7 une femme s'approcha de lui avec un vase qui contenait un parfum de grande valeur. Pendant qu'il était à table, elle versa le parfum sur sa tête.
      8 A cette vue, les disciples s'indignèrent et dirent : « A quoi bon un tel gaspillage ?
      9 On aurait pu vendre ce parfum très cher et donner l'argent aux pauvres. »
      10 Le sachant, Jésus leur dit : « Pourquoi faites-vous de la peine à cette femme ? Elle a accompli une bonne action envers moi.
      11 En effet, vous avez toujours des pauvres avec vous, mais vous ne m'aurez pas toujours.
      12 En versant ce parfum sur mon corps, elle l'a fait pour mon ensevelissement.
      13 Je vous le dis en vérité, partout où cette bonne nouvelle sera proclamée, dans le monde entier, on racontera aussi en souvenir de cette femme ce qu'elle a fait. »

      Matthieu 27

      56 Parmi elles figuraient Marie de Magdala, Marie la mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée.
      61 Marie de Magdala et l'autre Marie étaient là, assises vis-à-vis du tombeau.

      Matthieu 28

      1 Après le sabbat, à l'aube du dimanche, Marie de Magdala et l'autre Marie allèrent voir le tombeau.

      Marc 3

      20 Ils se rendirent à la maison, et la foule se rassembla de nouveau, de sorte qu'ils ne pouvaient même pas prendre leur repas.
      31 Sa mère et ses frères arrivèrent donc. Ils se tenaient dehors et l'envoyèrent appeler.

      Marc 6

      3 N'est-il pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Joses, de Jude et de Simon ? Et ses sœurs ne sont-elles pas ici parmi nous ? » Et il représentait un obstacle pour eux.

      Marc 14

      3 Comme Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux, une femme entra pendant qu'il se trouvait à table. Elle tenait un vase qui contenait un parfum de nard pur très cher. Elle brisa le vase et versa le parfum sur la tête de Jésus.
      4 Quelques-uns exprimèrent leur indignation entre eux : « A quoi bon gaspiller ce parfum ?
      5 On aurait pu le vendre plus de 300 pièces d’argent et les donner aux pauvres » et ils s'irritaient contre cette femme.
      6 Mais Jésus dit : « Laissez-la. Pourquoi lui faites-vous de la peine ? Elle a fait une bonne action envers moi.
      7 En effet, vous avez toujours les pauvres avec vous et vous pouvez leur faire du bien quand vous le voulez, mais vous ne m'aurez pas toujours.
      8 Elle a fait ce qu'elle a pu, elle a d'avance parfumé mon corps pour l'ensevelissement.
      9 Je vous le dis en vérité, partout où cette bonne nouvelle sera proclamée, dans le monde entier, on racontera aussi en souvenir de cette femme ce qu'elle a fait. »
      51 Un jeune homme le suivait, habillé d’un simple drap. On l'attrapa,

      Marc 15

      40 Il y avait aussi des femmes qui regardaient de loin. Parmi elles étaient Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques le jeune et de Joses, ainsi que Salomé,
      47 Marie de Magdala et Marie la mère de Joses regardaient où l’on déposait Jésus.

      Marc 16

      1 Lorsque le sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie la mère de Jacques et Salomé achetèrent des aromates afin d'aller embaumer Jésus.

      Luc 1

      5 Durant le règne d'Hérode sur la Judée, il y avait un prêtre du nom de Zacharie, de la classe d'Abia ; sa femme était une descendante d'Aaron et s'appelait Elisabeth.
      27 chez une vierge fiancée à un homme de la famille de David, appelé Joseph. Le nom de la vierge était Marie.
      28 L'ange entra chez elle et dit : « Je te salue, toi à qui une grâce a été faite, le Seigneur est avec toi. [Tu es bénie parmi les femmes. ] »
      30 L'ange lui dit : « N’aie pas peur, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
      36 Voici qu'Elisabeth, ta parente, est elle aussi devenue enceinte d'un fils dans sa vieillesse. Celle que l'on appelait ‘la stérile’est dans son sixième mois.
      42 Elle s'écria d'une voix forte : « Tu es bénie parmi les femmes et l'enfant que tu portes est béni.
      46 Marie dit : « Mon âme célèbre la grandeur du Seigneur
      47 et mon esprit se réjouit en Dieu, mon Sauveur,
      48 parce qu'il a porté le regard sur son humble servante. En effet, voici, désormais toutes les générations me diront heureuse,
      49 parce que le Tout-Puissant a fait de grandes choses pour moi. Son nom est saint,
      50 et sa bonté s'étend de génération en génération sur ceux qui le craignent.
      51 Il a agi avec la force de son bras, il a dispersé ceux qui avaient dans le cœur des pensées orgueilleuses.
      52 Il a renversé les puissants de leurs trônes et il a élevé les humbles.
      53 Il a rassasié de biens les affamés et il a renvoyé les riches les mains vides.
      54 Il a secouru Israël, son serviteur, et il s'est souvenu de sa bonté
      55 – comme il l'avait dit à nos ancêtres – en faveur d'Abraham et de sa descendance pour toujours. »

      Luc 2

      19 Marie gardait le souvenir de tout cela et le méditait dans son cœur.
      41 Les parents de Jésus allaient chaque année à Jérusalem pour la fête de la Pâque.
      50 Mais ils ne comprirent pas ce qu'il leur disait.

      Luc 7

      1 Après avoir prononcé toutes ces paroles devant le peuple qui l'écoutait, Jésus entra dans Capernaüm.
      2 Un officier romain avait un esclave auquel il était très attaché et qui était malade, sur le point de mourir.
      3 Il entendit parler de Jésus et il lui envoya quelques anciens des Juifs pour lui demander de venir guérir son esclave.
      4 Ils arrivèrent vers Jésus et le supplièrent avec insistance, disant : « Il mérite que tu lui accordes cela,
      5 car il aime notre nation et c'est lui qui a fait construire notre synagogue. »
      6 Jésus partit avec eux. Il n'était plus très loin de la maison quand l’officier envoya des amis [vers lui] pour lui dire : « Seigneur, ne prends pas tant de peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit.
      7 C'est aussi pour cela que je n’ai pas jugé bon d'aller en personne vers toi. Mais dis un mot et mon serviteur sera guéri.
      8 En effet, moi aussi je suis un homme soumis à des supérieurs et j'ai des soldats sous mes ordres ; je dis à l'un : ‘Pars !’et il part, à un autre : ‘Viens !’et il vient, et à mon esclave : ‘Fais ceci !’et il le fait. »
      9 Lorsque Jésus entendit ces paroles, il admira l’officier et, se tournant vers la foule qui le suivait, il dit : « Je vous le dis, même en Israël je n'ai pas trouvé une aussi grande foi. »
      10 De retour à la maison, les personnes envoyées par l’officier trouvèrent l'esclave [qui avait été malade] en bonne santé.
      11 Le jour suivant, Jésus alla dans une ville appelée Naïn ; ses disciples [en assez grand nombre] et une grande foule faisaient route avec lui.
      12 Lorsqu'il fut près de la porte de la ville, voici qu'on portait en terre un mort, fils unique de sa mère qui était veuve ; beaucoup d’habitants de la ville l'accompagnaient.
      13 En voyant la femme, le Seigneur fut rempli de compassion pour elle et lui dit : « Ne pleure pas ! »
      14 Il s'approcha et toucha le cercueil ; ceux qui le portaient s'arrêtèrent. Il dit : « Jeune homme, je te le dis, lève-toi ! »
      15 Et le mort s'assit et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère.
      16 Tous furent saisis de crainte et ils rendaient gloire à Dieu en disant : « Un grand prophète a surgi parmi nous » et : « Dieu a visité son peuple. »
      17 Cette déclaration sur Jésus se propagea dans toute la Judée et dans toute la région.
      18 Jean fut informé de tout cela par ses disciples.
      19 Il en appela deux qu'il envoya vers Jésus pour lui dire : « Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ? »
      20 Arrivés vers Jésus, ils dirent : « Jean-Baptiste nous a envoyés vers toi pour te demander : ‘Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ?’ »
      21 A ce moment-là, Jésus guérit de nombreuses personnes de maladies, d'infirmités et d'esprits mauvais et il rendit la vue à bien des aveugles.
      22 Puis il leur répondit : « Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres.
      23 Heureux celui pour qui je ne représenterai pas un obstacle ! »
      24 Lorsque les messagers de Jean furent partis, Jésus se mit à dire à la foule au sujet de Jean : « Qu'êtes-vous allés voir au désert ? Un roseau agité par le vent ?
      25 Mais qu'êtes-vous allés voir ? Un homme habillé de tenues élégantes ? Ceux qui portent des tenues somptueuses et qui vivent dans le luxe se trouvent dans les maisons des rois.
      26 Qu'êtes-vous donc allés voir ? Un prophète ? Oui, je vous le dis, et plus qu'un prophète.
      27 C'est celui à propos duquel il est écrit : Voici, j'envoie mon messager devant toi pour te préparer le chemin.
      28 » Je vous le dis, parmi ceux qui sont nés de femmes, aucun [prophète] n'est plus grand que Jean[-Baptiste]. Cependant, le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui.
      29 Tout le peuple qui l'a entendu et même les collecteurs d’impôts ont reconnu la justice de Dieu en se faisant baptiser du baptême de Jean ;
      30 mais les pharisiens et les professeurs de la loi, en ne se faisant pas baptiser par lui, ont rejeté le plan de Dieu pour eux.
      31 A qui donc comparerai-je les hommes de cette génération, à qui ressemblent-ils ?
      32 Ils ressemblent à des enfants assis sur la place publique, qui se parlent les uns aux autres et disent : ‘Nous vous avons joué de la flûte et vous n'avez pas dansé ; nous avons entonné des chants funèbres et vous n'avez pas pleuré.’
      33 En effet, Jean-Baptiste est venu, il ne mange pas de pain et ne boit pas de vin, et vous dites : ‘Il a un démon.’
      34 Le Fils de l'homme est venu, il mange et il boit, et vous dites : ‘C'est un glouton et un buveur, un ami des collecteurs d’impôts et des pécheurs.’
      35 Mais la sagesse a été reconnue juste par tous ses enfants. »
      36 Un pharisien invita Jésus à manger avec lui. Jésus entra dans la maison du pharisien et se mit à table.
      37 Une femme pécheresse qui se trouvait dans la ville apprit qu'il était à table dans la maison du pharisien. Elle apporta un vase plein de parfum
      38 et se tint derrière, aux pieds de Jésus. Elle pleurait, et bientôt elle lui mouilla les pieds de ses larmes, puis les essuya avec ses cheveux, les embrassa et versa le parfum sur eux.
      39 Quand le pharisien qui avait invité Jésus vit cela, il se dit en lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est celle qui le touche et de quel genre de femme il s'agit, il saurait que c'est une pécheresse. »
      40 Jésus prit la parole et lui dit : « Simon, j'ai quelque chose à te dire. » « Maître, parle », répondit-il.
      41 « Un créancier avait deux débiteurs : l'un d’eux lui devait 500 pièces d’argent, et l'autre 50.
      42 Comme ils n'avaient pas de quoi le rembourser, il leur remit à tous deux leur dette. Lequel des deux l'aimera le plus ? »
      43 Simon répondit : « Celui, je pense, auquel il a remis la plus grosse somme. » Jésus lui dit : « Tu as bien jugé. »
      44 Puis il se tourna vers la femme et dit à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré dans ta maison et tu ne m'as pas donné d'eau pour me laver les pieds ; mais elle, elle les a mouillés de ses larmes et les a essuyés avec ses cheveux.
      45 Tu ne m'as pas donné de baiser ; mais elle, depuis que je suis entré, elle n'a pas cessé de m'embrasser les pieds.
      46 Tu n'as pas versé d'huile sur ma tête ; mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds.
      47 C'est pourquoi je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés, puisqu'elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui l'on pardonne peu aime peu. »
      48 Et il dit à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. »
      49 Les invités se mirent à dire en eux-mêmes : « Qui est cet homme qui pardonne même les péchés ? »
      50 Mais Jésus dit à la femme : « Ta foi t'a sauvée. Pars dans la paix ! »

      Luc 8

      2 avec quelques femmes qui avaient été guéries d'esprits mauvais et de maladies : Marie, dite de Magdala, dont étaient sortis sept démons,
      3 Jeanne, femme de Chuza l’intendant d'Hérode, Susanne et beaucoup d'autres, qui le servaient en l'assistant de leurs biens.

      Luc 10

      38 Comme Jésus était en chemin avec ses disciples, il entra dans un village, et une femme du nom de Marthe l’accueillit dans sa maison.
      39 Elle avait une sœur appelée Marie, qui s'assit aux pieds de Jésus et écoutait ce qu’il disait.
      40 Marthe était affairée aux nombreuses tâches du service. Elle survint et dit : « Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma sœur me laisse seule pour servir ? Dis-lui donc de venir m'aider. »
      41 Jésus lui répondit : « Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour beaucoup de choses,
      42 mais une seule est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, elle ne lui sera pas enlevée. »

      Luc 14

      8 « Lorsque tu es invité par quelqu'un à des noces, ne te mets pas à la meilleure place, de peur qu'il n'y ait parmi les invités une personne plus importante que toi

      Luc 24

      10 Celles qui racontèrent cela aux apôtres étaient Marie de Magdala, Jeanne, Marie la mère de Jacques et les autres femmes qui étaient avec elles,

      Jean 2

      1 Or, le troisième jour, il y eut des noces à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là.
      2 Jésus fut aussi invité aux noces avec ses disciples.
      3 Comme le vin venait à manquer, la mère de Jésus lui dit : « Ils n'ont plus de vin. »
      4 Jésus lui répondit : « Que me veux-tu, femme ? Mon heure n'est pas encore venue. »
      5 Sa mère dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. »
      6 Or il y avait là six jarres de pierre, destinées aux purifications des Juifs et contenant chacune une centaine de litres.
      7 Jésus leur dit : « Remplissez d'eau ces jarres. » Et ils les remplirent jusqu'au bord.
      8 « Puisez maintenant, leur dit-il, et apportez-en à l'organisateur du repas. » Et ils lui en apportèrent.
      9 L'organisateur du repas goûta l'eau changée en vin. Ne sachant pas d'où venait ce vin, tandis que les serviteurs qui avaient puisé l'eau le savaient bien, il appela le marié
      10 et lui dit : « Tout homme sert d'abord le bon vin, puis le moins bon après qu'on s'est enivré ; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à présent ! »
      11 Tel fut, à Cana en Galilée, le premier des signes miraculeux que fit Jésus. Il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui.

      Jean 11

      1 Il y avait un homme malade ; c'était Lazare de Béthanie, le village de Marie et de sa sœur Marthe.
      2 ? Marie était celle qui versa du parfum sur les pieds du Seigneur et qui les essuya avec ses cheveux ; c'était son frère Lazare qui était malade. ?
      3 Les sœurs envoyèrent dire à Jésus : « Seigneur, celui que tu aimes est malade. »
      4 A cette nouvelle, Jésus dit : « Cette maladie n'aboutira pas à la mort, mais elle servira à la gloire de Dieu, afin qu’à travers elle la gloire du Fils de Dieu soit révélée. »
      5 Or, Jésus aimait Marthe, sa sœur et Lazare.
      6 Quand il eut appris que Lazare était malade, il resta encore deux jours à l'endroit où il était.
      7 Puis il dit aux disciples : « Retournons en Judée. »
      8 Les disciples lui dirent : « Maître, tout récemment les Juifs cherchaient à te lapider et tu retournes là-bas ? »
      9 Jésus répondit : « N'y a-t-il pas douze heures de jour ? Si quelqu'un marche pendant le jour, il ne trébuche pas, parce qu'il voit la lumière de ce monde ;
      10 mais si quelqu'un marche pendant la nuit, il trébuche, parce que la lumière n'est pas en lui. »
      11 Après ces paroles, il leur dit : « Notre ami Lazare s'est endormi, mais je vais aller le réveiller. »
      12 Les disciples lui dirent : « Seigneur, s'il s'est endormi, il sera guéri. »
      13 En fait, Jésus avait parlé de la mort de Lazare, mais ils crurent qu'il parlait de l'assoupissement du sommeil.
      14 Jésus leur dit alors ouvertement : « Lazare est mort.
      15 Et à cause de vous, afin que vous croyiez, je me réjouis de ce que je n'étais pas là. Mais allons vers lui. »
      16 Là-dessus Thomas, appelé Didyme, dit aux autres disciples : « Allons-y, nous aussi, afin de mourir avec lui. »
      17 A son arrivée, Jésus trouva que Lazare était depuis quatre jours déjà dans le tombeau.
      18 Béthanie était près de Jérusalem, à moins de trois kilomètres,
      19 et beaucoup de Juifs étaient venus chez Marthe et Marie pour les consoler de la mort de leur frère.
      20 Lorsque Marthe apprit que Jésus arrivait, elle alla à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison.
      21 Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort.
      22 [Cependant, ] même maintenant, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l'accordera. »
      23 Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. »
      24 « Je sais, lui répondit Marthe, qu'il ressuscitera lors de la résurrection, le dernier jour. »
      25 Jésus lui dit : « C’est moi qui suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt ;
      26 et toute personne qui vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? »
      27 Elle lui dit : « Oui, Seigneur, je crois que tu es le Messie, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde. »
      28 Après avoir dit cela, elle alla appeler secrètement sa sœur Marie en lui disant : « Le maître est ici et te demande. »
      29 A ces mots, Marie se leva sans attendre et alla vers lui.
      30 Jésus n'était pas encore entré dans le village, mais il était à l'endroit où Marthe l'avait rencontré.
      31 Les Juifs qui étaient avec Marie dans la maison et qui la consolaient la virent se lever soudain et sortir ; ils la suivirent en disant : « Elle va au tombeau pour y pleurer. »
      32 Marie arriva à l'endroit où était Jésus. Quand elle le vit, elle tomba à ses pieds et lui dit : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. »
      33 En la voyant pleurer, elle et les Juifs venus avec elle, Jésus fut profondément indigné et bouleversé.
      34 Il dit : « Où l'avez-vous mis ? » « Seigneur, lui répondit-on, viens et tu verras. »
      35 Jésus pleura.
      36 Les Juifs dirent alors : « Voyez comme il l'aimait ! »
      37 Et quelques-uns d'entre eux dirent : « Lui qui a ouvert les yeux de l'aveugle, ne pouvait-il pas aussi faire en sorte que cet homme ne meure pas ? »
      38 Jésus, de nouveau profondément indigné, se rendit au tombeau. C'était une grotte ; une pierre fermait l'entrée.
      39 Jésus dit : « Enlevez la pierre. » Marthe, la sœur du mort, lui dit : « Seigneur, il sent déjà, car il y a quatre jours qu'il est là. »
      40 Jésus lui dit : « Ne t'ai-je pas dit que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? »
      41 Ils enlevèrent donc la pierre [de l’endroit où le mort avait été déposé]. Jésus leva alors les yeux et dit : « Père, je te remercie de ce que tu m'as écouté.
      42 Pour ma part, je savais que tu m'écoutes toujours, mais j'ai parlé à cause de la foule qui m'entoure, afin qu'ils croient que c'est toi qui m'as envoyé. »
      43 Après avoir dit cela, il cria d'une voix forte : « Lazare, sors ! »
      44 Et le mort sortit, les pieds et les mains attachés par des bandelettes et le visage enveloppé d'un linge. Jésus leur dit : « Détachez-le et laissez-le s’en aller. »
      45 Beaucoup de Juifs qui étaient venus auprès de Marie et qui virent ce que Jésus avait fait crurent en lui.
      46 Mais quelques-uns d'entre eux allèrent trouver les pharisiens et leur racontèrent ce que Jésus avait fait.
      47 Alors les chefs des prêtres et les pharisiens rassemblèrent le sanhédrin et dirent : « Qu'allons-nous faire ? En effet, cet homme fait beaucoup de signes miraculeux.
      48 Si nous le laissons faire, tous croiront en lui et les Romains viendront détruire et notre ville et notre nation. »
      49 L'un d'eux, Caïphe, qui était grand-prêtre cette année-là, leur dit : « Vous n'y comprenez rien ;
      50 vous ne réfléchissez pas qu'il est dans notre intérêt qu'un seul homme meure pour le peuple et que la nation tout entière ne disparaisse pas. »
      51 Or il ne dit pas cela de lui-même, mais comme il était grand-prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation.
      52 Et ce n'était pas pour la nation seulement, c'était aussi afin de réunir en un seul corps les enfants de Dieu dispersés.
      53 Dès ce jour, ils tinrent conseil pour le faire mourir.
      54 C'est pourquoi Jésus ne se montra plus ouvertement parmi les Juifs, mais il se retira dans la région voisine du désert, dans une ville appelée Ephraïm, où il resta avec ses disciples.
      55 La Pâque des Juifs était proche et beaucoup de gens montèrent de la campagne à Jérusalem avant la Pâque pour se purifier.
      56 Ils cherchaient Jésus et se disaient les uns aux autres dans le temple : « Qu'en pensez-vous ? Ne viendra-t-il pas à la fête ? »
      57 Or les chefs des prêtres et les pharisiens avaient donné l'ordre que, si quelqu'un savait où était Jésus, il le dénonce, afin qu'on l'arrête.

      Jean 12

      1 Six jours avant la Pâque, Jésus arriva à Béthanie où était Lazare qu'il avait ressuscité.
      3 Marie prit un demi-litre d'un parfum de nard pur très cher, en versa sur les pieds de Jésus et lui essuya les pieds avec ses cheveux ; la maison fut remplie de l'odeur du parfum.

      Jean 19

      25 Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère, la sœur de sa mère, Marie la femme de Clopas et Marie de Magdala.
      26 Jésus vit sa mère et, près d'elle, le disciple qu'il aimait. Il dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »

      Jean 20

      1 Le dimanche, Marie de Magdala se rendit au tombeau de bon matin, alors qu'il faisait encore sombre, et elle vit que la pierre avait été enlevée [de l’entrée] du tombeau.
      11 Cependant, Marie se tenait dehors près du tombeau et pleurait. Tout en pleurant, elle se pencha pour regarder dans le tombeau,
      17 Jésus lui dit : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers mon Père, mais va trouver mes frères et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. »

      Actes 1

      14 Tous persévéraient d'un commun accord dans la prière avec les femmes, avec Marie la mère de Jésus et avec les frères de Jésus.

      Actes 12

      12 Après avoir réfléchi, il se dirigea vers la maison de Marie, la mère de Jean, surnommé Marc, où beaucoup de personnes étaient réunies et priaient.
      17 De la main, il leur fit signe de se taire et il [leur] raconta comment le Seigneur l'avait tiré de la prison. Il ajouta : « Annoncez-le à Jacques et aux frères et sœurs. » Puis il sortit et s'en alla dans un autre endroit.
    • Exode 15

      20 Et Marie la Prophétesse, soeur d'Aaron, prit un tambour en sa main, et toutes les femmes sortirent après elle, avec des tambours et des flûtes.

      Nombres 12

      1 Alors Marie et Aaron parlèrent contre Moïse à l'occasion de la femme Ethiopienne qu'il avait prise, car il avait pris une femme Ethiopienne.
      15 Ainsi Marie fut enfermée hors du camp sept jours ; et le peuple ne partit point de là jusqu'à ce que Marie fût reçue [dans le camp].

      Nombres 20

      1 Or les enfants d'Israël, [savoir] toute l'assemblée, arrivèrent au désert de Tsin au premier mois ; et le peuple demeura à Kadès, et Marie mourut là, et y fut ensevelie.

      Michée 6

      4 Car je t'ai fait remonter hors du pays d'Egypte, et t'ai délivré de la maison de servitude, et j'ai envoyé devant toi Moïse, Aaron et Marie.

      Matthieu 1

      18 Or la naissance de Jésus-Christ arriva en cette manière. Comme Marie sa mère eut été fiancée à Joseph, avant qu'ils fussent ensemble, elle se trouva enceinte [par l'opération] du Saint-Esprit.

      Matthieu 11

      3 Es-tu celui qui devait venir, ou si nous devons en attendre un autre ?

      Matthieu 26

      6 Et comme Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux,
      7 Il vint à lui une femme qui avait un vase d'albâtre plein d'un parfum de grand prix, et qui le répandit sur sa tête, lorsqu'il était à table.
      8 Mais ses Disciples voyant cela, en furent indignés, et dirent : à quoi sert cette perte ?
      9 Car ce parfum pouvait être vendu beaucoup, et être donné aux pauvres.
      10 Mais Jésus connaissant cela, leur dit : pourquoi donnez-vous du déplaisir à cette femme ? car elle a fait une bonne action envers moi.
      11 Parce que vous aurez toujours des pauvres avec vous ; mais vous ne m'aurez pas toujours.
      12 Car ce qu'elle a répandu ce parfum sur mon corps, elle l'a fait pour [l'appareil de] ma sépulture.
      13 En vérité je vous dis, que dans tous les endroits du monde où cet Evangile sera prêché, ce qu'elle a fait sera aussi récité en mémoire d'elle.

      Matthieu 27

      56 Entre lesquelles étaient Marie-Magdeleine ; et Marie mère de Jacques et de Joses ; et la mère des fils de Zébédée.
      61 Et là étaient Marie-Magdeleine et l'autre Marie, assises vis-à-vis du sépulcre.

      Matthieu 28

      1 Or au soir du Sabbat, au jour qui devait luire pour le premier de la semaine, Marie-Madeleine, et l'autre Marie vinrent voir le sépulcre.

      Marc 3

      20 Puis ils vinrent en la maison, et il s'y assembla encore une si grande multitude, qu'ils ne pouvaient pas même prendre leur repas.
      31 Sur cela ses frères et sa mère arrivèrent là, et se tenant dehors ils l'envoyèrent appeler ; et la multitude était assise autour de lui.

      Marc 6

      3 Celui-ci n'est-il pas charpentier ? fils de Marie, frère de Jacques, et de Joses, et de Jude, et de Simon ? et ses soeurs ne sont-elles pas ici parmi nous ? et ils étaient scandalisés à cause de lui.

      Marc 14

      3 Et comme il était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux, et qu'il était à table, il vint là une femme qui avait un vase d'albâtre, rempli d'un parfum de nard pur et de grand prix ; et elle rompit le vase, et répandit le parfum sur la tête de Jésus.
      4 Et quelques-uns en furent indignés en eux-mêmes, et ils disaient : à quoi sert la perte de ce parfum ?
      5 Car il pouvait être vendu plus de trois cents deniers, et être donné aux pauvres. Ainsi ils murmuraient contre elle.
      6 Mais Jésus dit : laissez-la ; pourquoi lui donnez-vous du déplaisir ? Elle a fait une bonne action envers moi.
      7 Parce que vous aurez toujours des pauvres avec vous, et vous leur pourrez faire du bien toutes les fois que vous voudrez ; mais vous ne m'aurez pas toujours.
      8 Elle a fait ce qui était en son pouvoir, elle a anticipé d'oindre mon corps pour [l'appareil de] ma sépulture.
      9 En vérité je vous dis, qu'en quelque lieu du monde que cet Evangile sera prêché, ceci aussi qu'elle a fait sera récité en mémoire d'elle.
      51 Et un certain jeune homme le suivait, enveloppé d'un linceul sur le corps nu ; et quelques jeunes gens le saisirent.

      Marc 15

      40 Il y avait là aussi des femmes qui regardaient de loin, entre lesquelles étaient Marie-Magdeleine, et Marie [mère] de Jacques le mineur, et de Joses, et Salomé.
      47 Et Marie-Magdeleine, et Marie [mère] de Joses regardaient où on le mettait.

      Marc 16

      1 Or le [jour du] Sabbat étant passé, Marie-Magdeleine, et Marie [mère] de Jacques, et Salomé achetèrent des aromates, pour le venir embaumer.

      Luc 1

      5 Au temps d'Hérode Roi de Judée, il y avait un certain Sacrificateur nommé Zacharie, du rang d'Abia ; et sa femme [était] des filles d'Aaron, et son nom était Elisabeth.
      27 Vers une Vierge fiancée à un homme nommé Joseph, qui était de la maison de David ; et le nom de la Vierge était Marie.
      28 Et l'Ange étant entré dans le lieu où elle était, lui dit : je te salue, [ô toi qui es] reçue en grâce ; le Seigneur est avec toi ; tu es bénie entre les femmes.
      30 Et l'Ange lui dit : Marie, ne crains point ; car tu as trouvé grâce devant Dieu.
      36 Et voici, Elizabeth, ta cousine, a aussi conçu un fils en sa vieillesse ; et c'est ici le sixième mois de la grossesse de celle qui était appelée stérile.
      42 Et elle s'écria à haute voix, et dit : tu es bénie entre les femmes, et béni [est] le fruit de ton ventre.
      46 Alors Marie dit : Mon âme magnifie le Seigneur ;
      47 Et mon esprit s'est égayé en Dieu, qui est mon Sauveur.
      48 Car il a regardé la bassesse de sa servante ; voici, certes désormais tous les âges me diront bienheureuse.
      49 Car le Puissant m'a fait de grandes choses, et son Nom est Saint.
      50 Et sa miséricorde est de génération en génération en faveur de ceux qui le craignent.
      51 Il a puissamment opéré par son bras ; il a dissipé les desseins que les orgueilleux formaient dans leurs cœurs.
      52 Il a renversé de dessus leurs trônes les puissants, et il a élevé les petits.
      53 Il a rempli de biens ceux qui avaient faim ; il a renvoyé les riches vides.
      54 Il a pris en sa protection Israël, son serviteur, pour se souvenir de sa miséricorde ;
      55 (Selon qu'il [en] a parlé à nos pères, [savoir] à Abraham et à sa postérité) à jamais.

      Luc 2

      19 Et Marie gardait soigneusement toutes ces choses, et les repassait dans son esprit.
      41 Or son père et sa mère allaient tous les ans à Jérusalem à la fête de Pâque.
      50 Mais ils ne comprirent point ce qu'il leur disait.

      Luc 7

      1 Et quand il eut achevé tout ce discours devant le peuple qui l'écoutait, il entra dans Capernaüm.
      2 Or le serviteur d'un certain Centenier, à qui il était fort cher, était malade, et s'en allait mourir.
      3 Et quand [le Centenier] eut entendu parler de Jésus, il envoya vers lui quelques Anciens des Juifs, pour le prier de venir guérir son serviteur.
      4 Et étant venus à Jésus, ils le prièrent instamment, en lui disant qu'il était digne qu'on lui accordât cela.
      5 Car, [disaient-ils], il aime notre nation, et il nous a bâti la Synagogue.
      6 Jésus s'en alla donc avec eux ; et comme déjà il n'était plus guère loin de la maison, le Centenier envoya ses amis au-devant de lui, pour lui dire : Seigneur ne te fatigue point ; car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit ;
      7 C'est pourquoi aussi je ne me suis pas cru digne d'aller moi-même vers toi ; mais dis [seulement] une parole, et mon serviteur sera guéri.
      8 Car moi-même qui suis un homme constitué sous la puissance d'autrui, j'ai sous moi des gens de guerre ; et je dis à l'un : va, et il va ; et à un autre : viens, et il vient ; et à mon serviteur : fais cela, et il le fait.
      9 Ce que Jésus ayant entendu, il l'admira ; et se tournant, il dit à la troupe qui le suivait : je vous dis, que je n'ai pas trouvé, même en Israël, une si grande foi.
      10 Et quand ceux qui avaient été envoyés furent de retour à la maison, ils trouvèrent le serviteur qui avait été malade, se portant bien.
      11 Et le jour d'après il arriva que Jésus allait à une ville nommée Naïn, et plusieurs de ses disciples et une grosse troupe allaient avec lui.
      12 Et comme il approchait de la porte de la ville, voici, on portait dehors un mort, fils unique de sa mère, qui était veuve ; et une grande troupe de la ville était avec elle.
      13 Et quand le Seigneur l'eut vue, il fut touché de compassion envers elle ; et il lui dit : ne pleure point.
      14 Puis s'étant approché, il toucha la bière ; et ceux qui portaient [le corps] s'arrêtèrent, et il dit : Jeune homme, je te dis, lève-toi.
      15 Et le mort se leva en son séant, et commença à parler ; et [Jésus] le rendit à sa mère.
      16 Et ils furent tous saisis de crainte, et ils glorifiaient Dieu, disant : certainement un grand Prophète s'est levé parmi nous ; et certainement Dieu a visité son peuple.
      17 Et le bruit de ce [miracle] se répandit dans toute la Judée, et dans tout le pays circonvoisin.
      18 Et toutes ces choses ayant été rapportées à Jean par ses Disciples,
      19 Jean appela deux de ses disciples, et les envoya vers Jésus, pour lui dire : es-tu celui qui devait venir, ou si nous devons en attendre un autre ?
      20 Et étant venus à lui, ils lui dirent : Jean-Baptiste nous a envoyés auprès de toi, pour te dire : es-tu celui qui devait venir, ou si nous devons en attendre un autre ?
      21 (Or, en cette même heure-là il guérit plusieurs personnes de maladies et de fléaux, et des malins esprits ; et il donna la vue à plusieurs aveugles.)
      22 Ensuite Jésus leur répondit, et leur dit : allez, et rapportez à Jean ce que vous avez vu et ouï, que les aveugles recouvrent la vue ; que les boiteux marchent ; que les lépreux sont nettoyés ; que les sourds entendent ; que les morts ressuscitent ; et que l'Evangile est prêché aux pauvres.
      23 Mais bienheureux est quiconque n'aura point été scandalisé à cause de moi.
      24 Puis quand les messagers de Jean furent partis, il se mit à dire de Jean aux troupes : qu'êtes-vous allés voir au désert ? Un roseau agité du vent ?
      25 Mais qu'êtes-vous allés voir ? Un homme vêtu de précieux vêtements ? Voici, c'est dans les palais des Rois que se trouvent ceux qui sont magnifiquement vêtus, et qui vivent dans les délices.
      26 Mais qu'êtes-vous [donc] allés voir ? Un Prophète ? Oui, vous dis-je, et plus qu'un Prophète.
      27 C'est de lui qu'il est écrit : voici, j'envoie mon Messager devant ta face, et il préparera ta voie devant toi.
      28 Car je vous dis qu'entre ceux qui sont nés de femme, il n'y a aucun Prophète plus grand que Jean Baptiste ; et toutefois le moindre dans le Royaume de Dieu est plus grand que lui.
      29 Et tout le peuple qui entendait cela, et les péagers qui avaient été baptisés du Baptême de Jean justifièrent Dieu.
      30 Mais les Pharisiens, et les Docteurs de la Loi, qui n'avaient point été baptisés par lui, rendirent le dessein de Dieu inutile à leur égard.
      31 Alors le Seigneur dit : à qui donc comparerai-je les hommes de cette génération ; et à quoi ressemblent-ils ?
      32 Ils sont semblables aux enfants qui sont assis au marché, et qui crient les uns aux autres, et disent : nous avons joué de la flûte, et vous n'avez point dansé ; nous vous avons chanté des airs lugubres, et vous n'avez point pleuré.
      33 Car Jean Baptiste est venu ne mangeant point de pain, et ne buvant point de vin ; et vous dites : il a un Démon.
      34 Le Fils de l'homme est venu mangeant et buvant ; et vous dites : voici un mangeur et un buveur, un ami des péagers et des gens de mauvaise vie.
      35 Mais la sagesse a été justifiée par tous ses enfants.
      36 Or un des Pharisiens le pria de manger chez lui ; et il entra dans la maison de ce Pharisien, et se mit à table.
      37 Et voici, il y avait dans la ville une femme de mauvaise vie, qui ayant su que [Jésus] était à table dans la maison du Pharisien, apporta un vase d'albâtre plein d'une huile odoriférante.
      38 Et se tenant derrière à ses pieds, et pleurant, elle se mit à les arroser de ses larmes, et elle les essuyait avec ses propres cheveux, et lui baisait les pieds, et les oignait de cette huile odoriférante.
      39 Mais le Pharisien qui l'avait convié, voyant cela, dit en soi-même : si celui-ci était Prophète, certes il saurait qui et quelle est cette femme qui le touche : car c'est [une femme] de mauvaise vie.
      40 Et Jésus prenant la parole lui dit : Simon, j'ai quelque chose à te dire ; et il dit : Maître, dis-la.
      41 Un créancier avait deux débiteurs : l'un lui devait cinq cents deniers, et l'autre cinquante.
      42 Et comme ils n'avaient pas de quoi payer, il quitta la dette à l'un et à l'autre ; dis donc, lequel d'eux l'aimera le plus ?
      43 Et Simon répondant lui dit : j'estime que c'est celui à qui il a quitté davantage. Et [Jésus] lui dit : tu as droitement jugé.
      44 Alors se tournant vers la femme, il dit à Simon : vois-tu cette femme ? je suis entré dans ta maison, et tu ne m'as point donné d'eau pour laver mes pieds ; mais elle a arrosé mes pieds de ses larmes, et les a essuyés avec ses propres cheveux.
      45 Tu ne m'as point donné un baiser, mais elle, depuis que je suis entré, n'a cessé de baiser mes pieds.
      46 Tu n'as point oint ma tête d'huile ; mais elle a oint mes pieds d'une huile odoriférante :
      47 C'est pourquoi je te dis, que ses péchés, qui sont grands, lui sont pardonnés ; car elle a beaucoup aimé ; or celui à qui il est moins pardonné, aime moins.
      48 Puis il dit à la femme : tes péchés te sont pardonnés.
      49 Et ceux qui étaient avec lui à table, se mirent à dire entre eux : qui est celui-ci qui même pardonne les péchés.
      50 Mais il dit à la femme : ta foi t'a sauvée ; va-t'en en paix.

      Luc 8

      2 Et quelques femmes aussi qu'il avait délivrées des malins esprits, et des maladies, [savoir] Marie, qu'on appelait Magdelaine, de laquelle étaient sortis sept démons.
      3 Et Jeanne femme de Chuzas, lequel avait le maniement des affaires d'Hérode ; et Susanne, et plusieurs autres qui l'assistaient de leurs biens.

      Luc 10

      38 Et il arriva comme ils s'en allaient, qu'il entra dans une bourgade ; et une femme nommée Marthe le reçut dans sa maison.
      39 Et elle avait une soeur nommée Marie, qui se tenant assise aux pieds de Jésus, écoutait sa parole.
      40 Mais Marthe était distraite par divers soins ; et étant venue à Jésus, elle dit : Seigneur, ne te soucies-tu point que ma soeur me laisse servir toute seule, dis-lui donc qu'elle m'aide de son côté.
      41 Et Jésus répondant, lui dit : Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour beaucoup de choses ;
      42 Mais une chose est nécessaire ; et Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée.

      Luc 14

      8 Quand tu seras convié par quelqu'un à des noces, ne te mets point à table à la première place, de peur qu'il n'arrive qu'un plus honorable que toi soit aussi convié ;

      Luc 24

      10 Or ce fut Marie-Magdeleine, et Jeanne, et Marie [mère] de Jacques, et les autres [qui étaient] avec elles, qui dirent ces choses aux Apôtres.

      Jean 2

      1 Or trois jours après on faisait des noces à Cana de Galilée, et la mère de Jésus était là.
      2 Et Jésus fut aussi convié aux noces, avec ses Disciples.
      3 Et le vin étant venu à manquer, la mère de Jésus lui dit : ils n'ont point de vin.
      4 Mais Jésus lui répondit : qu'y a-t-il entre moi et toi, femme ? mon heure n'est point encore venue.
      5 Sa mère dit aux serviteurs : faites tout ce qu'il vous dira.
      6 Or il y avait là six vaisseaux de pierre, mis selon l'usage de la purification des Juifs, dont chacun tenait deux ou trois mesures.
      7 Et Jésus leur dit : emplissez d'eau ces vaisseaux. Et ils les emplirent jusques au haut.
      8 Puis il leur dit : versez-en maintenant, et portez-en au maître d'hôtel. Et ils lui en portèrent.
      9 Quand le maître d'hôtel eut goûté l'eau qui avait été changée en vin, (or il ne savait pas d'où cela venait, mais les serviteurs qui avaient puisé l'eau, le savaient bien,) il s'adressa à l'époux.
      10 Et lui dit : tout homme sert le bon vin le premier, et puis le moindre après qu'on a bu plus largement ; [mais] toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à maintenant.
      11 Jésus fit ce premier miracle à Cana de Galilée, et il manifesta sa gloire, et ses Disciples crurent en lui.

      Jean 11

      1 Or il y avait un certain homme malade, appelé Lazare, qui était de Béthanie, la bourgade de Marie et de Marthe sa soeur.
      2 Et Marie était celle qui oignit le Seigneur d'une huile odoriférante, et qui essuya ses pieds de ses cheveux ; et Lazare qui était malade, était son frère.
      3 Ses soeurs donc envoyèrent vers lui, pour lui dire : Seigneur, voici, celui que tu aimes, est malade.
      4 Et Jésus l'ayant entendu, dit : cette maladie n'est point à la mort, mais pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle.
      5 Or Jésus aimait Marthe, et sa soeur, et Lazare.
      6 Et après qu'il eut entendu que [Lazare] était malade, il demeura deux jours au même lieu où il était.
      7 Et après cela il dit à ses Disciples : retournons en Judée.
      8 Les Disciples lui dirent : Maître, il n'y a que peu de temps, que les Juifs cherchaient à te lapider, et tu y vas encore !
      9 Jésus répondit : n'y a-t-il pas douze heures au jour ? si quelqu'un marche de jour, il ne bronche point ; car il voit la lumière de ce monde.
      10 Mais si quelqu'un marche de nuit, il bronche ; car il n'y a point de lumière avec lui.
      11 Il dit ces choses, et puis il leur dit : Lazare notre ami dort ; mais j'y vais pour l'éveiller.
      12 Et ses Disciples lui dirent : Seigneur, s'il dort il sera guéri.
      13 Or Jésus avait dit cela de sa mort ; mais ils pensaient qu'il parlât du dormir du sommeil.
      14 Jésus leur dit donc alors ouvertement : Lazare est mort,
      15 Et j'ai de la joie pour l'amour de vous de ce que je n'y étais point ; afin que vous croyiez ; mais allons vers lui.
      16 Alors Thomas, appelé Didyme, dit à ses condisciples : allons-y aussi, afin que nous mourions avec lui.
      17 Jésus y étant donc arrivé, trouva que Lazare était déjà depuis quatre jours au sépulcre.
      18 Or Béthanie n'était éloignée de Jérusalem que d'environ quinze stades.
      19 Et plusieurs des Juifs étaient venus vers Marthe et Marie pour les consoler au sujet de leur frère.
      20 Et quand Marthe eut ouï dire que Jésus venait, elle alla au-devant de lui ; mais Marie se tenait assise à la maison.
      21 Et Marthe dit à Jésus : Seigneur, si tu eusses été ici mon frère ne fût pas mort.
      22 Mais maintenant je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te le donnera.
      23 Jésus lui dit : ton frère ressuscitera.
      24 Marthe lui dit : je sais qu'il ressuscitera en la résurrection au dernier jour.
      25 Jésus lui dit : je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, encore qu'il soit mort, il vivra.
      26 Et quiconque vit, et croit en moi, ne mourra jamais ; crois-tu cela ?
      27 Elle lui dit : oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui devait venir au monde.
      28 Et quand elle eut dit cela, elle alla appeler secrètement Marie sa soeur, en lui disant : le Maître est ici, et il t'appelle.
      29 Et aussitôt qu'elle l'eut entendu, elle se leva promptement, et s'en vint à lui.
      30 Or Jésus n'était point encore venu à la bourgade, mais il était au lieu où Marthe l'avait rencontré.
      31 Alors les Juifs qui étaient avec Marie à la maison, et qui la consolaient ayant vu qu'elle s'était levée si promptement, et qu'elle était sortie, la suivirent, en disant : elle s'en va au sépulcre, pour y pleurer.
      32 Quand donc Marie fut venue où était Jésus, l'ayant vu, elle se jeta à ses pieds, en lui disant : Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne fût pas mort.
      33 Et quand Jésus la vit pleurer, de même que les Juifs qui étaient venus là avec elle, il frémit en [son] esprit, et s'émut.
      34 Et il dit : où l'avez-vous mis ? Ils lui répondirent : Seigneur, viens, et vois.
      35 [Et] Jésus pleura.
      36 Sur quoi les Juifs dirent : voyez comme il l'aimait.
      37 Et quelques-uns d'entre eux disaient : celui-ci qui a ouvert les yeux de l'aveugle, ne pouvait-il pas faire aussi que cet homme ne mourût point ?
      38 Alors Jésus frémissant encore en soi même, vint au sépulcre, (or c'était une grotte, et il y avait une pierre mise dessus).
      39 Jésus dit : levez la pierre. Mais Marthe, la soeur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà : car il est [là] depuis quatre jours.
      40 Jésus lui dit : ne t'ai-je pas dit que si tu crois tu verras la gloire de Dieu ?
      41 Ils levèrent donc la pierre [de dessus le lieu] où le mort était couché. Et Jésus levant ses yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m'as exaucé.
      42 Or je savais bien que tu m'exauces toujours ; mais je l'ai dit à cause des troupes qui sont autour [de moi], afin qu'elles croient que tu m'as envoyé.
      43 Et ayant dit ces choses, il cria à haute voix : Lazare sors dehors.
      44 Alors le mort sortit, ayant les mains et les pieds liés de bandes ; et son visage était enveloppé d'un couvre-chef. Jésus leur dit : déliez-le, et laissez-le aller.
      45 C'est pourquoi plusieurs des Juifs qui étaient venus vers Marie, et qui avaient vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui.
      46 Mais quelques-uns d'entre eux s'en allèrent aux Pharisiens, et leur dirent les choses que Jésus avait faites.
      47 Alors les principaux Sacrificateurs et les Pharisiens assemblèrent le Conseil, et ils dirent : que faisons-nous ? car cet homme fait beaucoup de miracles.
      48 Si nous le laissons faire, chacun croira en lui, et les Romains viendront, qui nous extermineront, nous, et le Lieu, et la Nation.
      49 Alors l'un d'eux appelé Caïphe, qui était le souverain Sacrificateur de cette année là, leur dit : vous n'y entendez rien.
      50 Et vous ne considérez pas qu'il est de notre intérêt qu'un homme meure pour le peuple, et que toute la Nation ne périsse point.
      51 Or il ne dit pas cela de lui-même, mais étant souverain Sacrificateur de cette année-là, il prophétisa que Jésus devait mourir pour la Nation.
      52 Et non pas seulement pour la Nation, mais aussi pour assembler les enfants de Dieu, qui étaient dispersés.
      53 Depuis ce jour-là donc ils consultèrent ensemble pour le faire mourir.
      54 C'est pourquoi Jésus ne marchait plus ouvertement parmi les Juifs, mais il s'en alla de là dans la contrée qui est près du désert, en une ville appelée Ephraïm, et il demeura là avec ses Disciples.
      55 Or la Pâque des Juifs était proche, et plusieurs de ces pays-là montèrent à Jérusalem avant Pâque, afin de se purifier.
      56 Et ils cherchaient Jésus, et se disaient l'un à l'autre dans le Temple : que vous semble ? croyez-vous qu'il ne viendra point à la Fête ?
      57 Or les principaux Sacrificateurs et les Pharisiens avaient donné ordre, que si quelqu'un savait où il était, il le déclarât, afin de se saisir de lui.

      Jean 12

      1 Jésus donc six jours avant Pâque vint à Béthanie, où était Lazare qui avait été mort, et qu'il avait ressuscité des morts.
      3 Alors Marie ayant pris une livre de nard pur de grand prix, en oignit les pieds de Jésus, et les essuya avec ses cheveux ; et la maison fut remplie de l'odeur du parfum.

      Jean 19

      25 Or près de la croix de Jésus étaient sa mère, et la soeur de sa mère, [savoir] Marie [femme] de Cléopas, et Marie Magdelaine.
      26 Et Jésus voyant sa mère, et auprès d'elle le Disciple qu'il aimait, il dit à sa mère : femme, voilà ton Fils.

      Jean 20

      1 Or le premier jour de la semaine Marie Magdelaine vint le matin au sépulcre, comme il faisait encore obscur ; et elle vit que la pierre était ôtée du sépulcre.
      11 Mais Marie se tenait près du sépulcre dehors, en pleurant ; et comme elle pleurait, elle se baissa dans le sépulcre ;
      17 Jésus lui dit : ne me touche point ; car je ne suis point encore monté vers mon Père ; mais va à mes Frères, et leur dis : je monte vers mon Père, et vers votre Père, vers mon Dieu, et vers votre Dieu.

      Actes 1

      14 Tous ceux-ci persévéraient unanimement en prières et en oraisons avec les femmes, et avec Marie mère de Jésus, et avec ses Frères.

      Actes 12

      12 Et ayant considéré le tout, il vint à la maison de Marie, mère de Jean surnommé Marc, où plusieurs étaient assemblés, et faisaient des prières.
      17 Et lui leur ayant fait signe de la main qu'ils fissent silence, leur raconta comment le Seigneur l'avait fait sortir de la prison, et il leur dit : annoncez ces choses à Jacques et aux frères. Puis sortant de là il s'en alla en un autre lieu.
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