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MATTHIEU (évangile de) 4.

IV Caractères.

1.

LA LANGUE.

De même que pour établir ses principes de composition, la comparaison de Matthieu avec sa source Marc est capitale pour préciser les caractères particuliers de forme et de fond du plus récent de ces deux évangiles.

En simplifiant les expressions redondantes celui-ci allège la phrase souvent embarrassée du premier. Il remplace souvent la conjonction : et (haï) de Marc par la particule grecque dé, beaucoup plus souple et nuancée. L'adverbe caractéristique de Marc : aussitôt (gr. euthus ou euthéôs), qui s'y trouvait 41 fois, ne paraît plus que 7 fois dans Matthieu ; l'adverbe : de nouveau (palin), 26 fois dans Marc n'est plus que 16 fois dans Matthieu ; le verbe au présent historique, forme vivante mais populaire, très familière à Marc (150 fois), est 93 fois dans Matthieu, dont 21 sont de Marc ; 228 fois est évité par Matthieu le verbe à l'imparfait, tournure souvent lourde en grec. Pour donner leur valeur réelle à tous ces nombres en contraste, il faut tenir compte de la proportion des deux ouvrages, Matthieu étant plus long que Marc à peu près des 2/3 de celui-ci. D'autres améliorations encore du style spontané mais gêné de Marc (la conjugaison par périphrase, ou avec l'auxiliaire : commencer à..., la reprise de la préposition des verbes composés) contribuent à rapprocher Matthieu de la langue classique.

Dans le même sens il préfère les mots usuels aux expressions souvent pittoresques mais d'un usage exceptionnel qu'il trouve chez Marc ; son vocabulaire particulier emploie davantage de termes du grec ordinaire ou de celui des LXX Dans ces révisions de forme on reconnaît une époque moins proche du sujet traité ; après les auteurs qui, sous le coup des faits extraordinaires de l'Évangile, lançaient l'explosion d'un témoignage, sans considérations secondaires, voici les rédacteurs proprement dits qui estiment le sujet digne de se conformer aux exigences littéraires pour avoir plus d'accès et de crédit auprès du public instruit.

2.

LES RECTIFICATIONS.

Ce n'est pas seulement la forme que Matthieu corrige chez Marc ; c'est aussi quelquefois le fond, lorsque tel détail du récit lui paraît être une erreur ou une inexactitude. En certains cas, ce sont incontestablement les rectifications justifiées d'un lecteur plus attentif ou mieux renseigné. C'est ainsi qu'il fait disparaître la mention erronée du sacerdoce d'Abiathar là où il aurait fallu lire : Abimélec (Mr 2:26 parallèle Mt 12:4) ; qu'il substitue au titre populaire de roi, auquel Hérode prétendait, son titre officiel de tétrarque (Mr 6:14 parallèle Mt 14:1).

Au même souci d'exactitude il faut sans doute attribuer la correction de la formule primitive relative à la résurrection : « après 3 jours » (Mr 8:31 9:31 10:34) qui devient : « le 3 e jour » dans Matthieu (Mt 16:21 17:23 20:19), ce qui est strictement plus juste pour désigner l'intervalle entre le crucifiement du vendredi soir et l'ouverture du tombeau vide le dimanche matin ; pourtant Matthieu a conservé une fois la locution ancienne (Mt 27:63), probablement sans s'en rendre compte.

Dans d'autres cas, ses modifications portent sur des noms propres : « Lévi fils d'Alphée » devient « un homme appelé Matthieu » (Mr 2:14 parallèle Mt 9:9), peut-être sous l'influence des Logia oeuvre de Matthieu ; au lieu de Géraséniens, nous avons Gadaréniens (Mr 5:1 parallèle Mt 8:28) ; au lieu du mystérieux Dalmanutha, le non moins mystérieux Magadan (Mr 8:10 parallèle Mt 15:39).

Une quantité d'autres corrections peuvent être signalées ; les principales vont nous apparaître maintenant comme provenant de conceptions religieuses particulières de l'évangéliste.

3.

L'ACCOMPLISSEMENT DES ÉCRITURES.

Nous l'avons vu plus haut, Matthieu a rattaché une grande partie du ministère du Messie à des prophéties de l'A.T., qu'il cite en les introduisant par la même formule : « Ainsi fut accompli ce qui avait été dit par... » (Mt 4:14 8:17, etc., cf. Mt 1:22 2:15,17,23). Le programme de Jésus placé par lui à l'entrée de son grand discours : « venu, non pour abolir la loi et les prophètes, mais pour les accomplir » (Mt 5:17 et suivants), domine toute la présentation de son évangile.

Il en a contracté l'habitude de rattacher les incidents aux Écritures qu'à ses yeux ils accomplissent, pour faire mieux ressortir la réalité de cet accomplissement.

Là où Marc ne parle que d'un ânon, il met en scène deux animaux, parce qu'il pense à la prophétie de Zacharie (Za 9:9), qu'il cite expressément ; et la répétition en parallèle poétique relative à l'ânon : « monté sur un âne, sur un ânon, le petit de celle qui porte le joug », s'applique pour lui distinctement à un ânon et une ânesse (Mr 11:2 et suivants parallèle Mt 21:2 et suivants).

Là où Marc écrit : « ils promirent de lui donner de l'argent », Matthieu modifie : « ils lui comptèrent 30 pièces d'argent » (Mr 14:11 parallèle Mt 26:15), se rapprochant ainsi de Za 11:12. Et un peu plus loin (Mt 27:9), à propos du champ du potier, il cite librement Za 11:12-13, mais il les attribue par inadvertance à Jérémie, sans doute influencé par le souvenir de l'achat d'un champ par ce prophète (Jer 32:6-9) et de ses images du potier (Jer 18:2 19:10).

Notre évangéliste semble commettre lui-même une erreur de nom dans une allusion aux Écritures : (Mt 23:35) il met dans le discours de Jésus la remarque tragique : « depuis le sang d'Abel jusqu'au sang de Zacharie », c'est-à-dire que les meurtres d'innocents remplissent l'A. T, depuis les premières pages (Ge 4) jusqu'aux dernières (2Ch 24:20,22) --car l'A. T, hébreu se termine par les livres des Chroniques-- ; seulement la victime mentionnée en ce dernier cas est Zacharie fils de Jéhojada, tandis que l'évangéliste lui donne machinalement un autre patronyme, qui provient du prophète (Za 11, cf. aussi Esa 8:2), « Zacharie fils de Barachie » ; on a cherché d'autres explications à cette anomalie, mais la plus naturelle est bien celle d'un lapsus échappé au rédacteur ou à l'un des premiers copistes de Matthieu, et que Luc de son côté n'a pas commis (Lu 11:51).

Ailleurs, le « vin mêlé de myrrhe » de Mr 15:23 devient dans Matthieu (Mt 27:34) un « vin mêlé de fiel », sans doute parce qu'il pense à la plainte du psalmiste : « mes adversaires mettent du fiel dans ma nourriture, et pour apaiser ma soif ils m'abreuvent de vinaigre » (Ps 69:22) ; la 2 e partie de ce verset se trouvant réalisée dans Mt 27:48, l'évangéliste a vu la réalisation de la 1re dans Mt 27:34 ; mais il fait ainsi des deux breuvages présentés au Crucifié des boissons préparées contre lui par la malveillance (comme dans le psaume), tandis que le « vin mêlé de myrrhe » était un stupéfiant, offert au supplicié par miséricorde, et que du reste celui-ci refusa pour garder sa lucidité, et le vinaigre était le mauvais vin aigri des soldats (Jn 19:29).

Cette tendance à trouver dans les évangiles les accomplissements matériels de nombreux passages de l'A. T, devait prendre un essor extraordinaire chez certains Pères de l'Église ; c'est ainsi que Justin Martyr (Apol., 13 2) affirme que « l'ânon attaché », d'après les évangiles, ne pouvait l'être qu'à un cep de vigne, car il est écrit de Juda : « Il attache à la vigne son ânon, et au meilleur cep le petit de son ânesse » (Ge 49:11). On voit par cet exemple que si le rédacteur juif de Matthieu part d'un juste point de vue lorsqu'il appuie la nouvelle alliance sur l'ancienne, il n'en est pas moins vrai que sa tendance à accentuer les interprétations littéralistes de l'A. T, l'éloigné peu à peu des événements historiques, dans la voie de l'allégorie. Il y avait été certainement précédé lui-même par les préoccupations théologiques des communautés primitives, mais c'est celui des évangiles qui y a le plus prêté.

4.

L'AUTORITE DES DISCIPLES.

Il arrive fréquemment aussi que l'évangéliste atténue ou même fasse disparaître, de Marc les traits qui pourraient sembler défavorables aux disciples de Jésus. L'observation que leur fait leur Maître : « vous ne comprenez pas cette parabole ? comment donc comprendrez-vous toutes les paraboles ? » (Mr 4:13) sonne presque comme un reproche, dans sa surprise attristée ; elle a disparu du parallèle Mt 13:16 et suivant, où tout au contraire il leur adresse une bénédiction : « quant à vous, heureux vos yeux parce qu'ils voient... ! »

La mention de leur incompréhension du miracle des pains et de l'endurcissement de leur coeur est remplacée par leur adoration prosternée devant le Fils de Dieu (Mr 6:52 parallèle Mt 14:33).

Supprimées, au moment de la transfiguration, la remarque que Pierre « ne savait pas ce qu'il disait parce qu'ils étaient effrayés », et l'ignorance des trois disciples se demandant ce que c'était que ressusciter des morts (Mr 9:6,10 parallèle Mt 17:4-9).

Supprimée de même la remarque analogue, en Gethsémané, qu' « ils ne savaient que lui répondre » (Mr 14:40 parallèle Mt 26:43).

La conclusion analogue, après une annonce de sa mort : « ils ne comprenaient point cette parole, et ils craignaient de l'interroger », devient simplement : « ils furent fort affligés » (Mr 9:32 parallèle Mt 17:23).

La leçon de Jésus sur l'humilité, provoquée chez Marc par une discussion des disciples sur le plus grand d'entre eux, est amenée chez Matthieu par la question tout impersonnelle qu'ils lui posent sur le plus grand dans le Royaume (Mr 9:33 et suivants, parallèle Mt 18:1 et suivants).

La demande intéressée de Jacques et Jean ambitionnant les premières places dans la gloire du Seigneur, est prêtée par Matthieu à leur mère, ce qui épargne les disciples ; mais le réviseur ne s'est pas avisé de modifier aussi le pluriel de la réponse de Jésus, qui s'adresse aux frères, ni la conséquence qui est l'indignation des dix autres non contre la mère mais contre les deux frères (Mr 10:35,41 parallèle Mt 20:2-24).

A ce souci d'épargner les disciples se rattachent peut-être les passages tendant à mettre en avant l'autorité de Pierre (Mt 14:28 16:17 et suivants), et que Matthieu ajoute à Marc celui-ci les ayant sans doute passés sous silence parce que Pierre lui-même (d'après qui Marc rédigea son évangile) évitait de se faire valoir (voir Marc [évangile de], III, 3).

Cette tendance de Matthieu à rehausser les Douze n'est pas d'ailleurs sans quelques exceptions : il n'a pas supprimé, loin de là, tout ce qui pouvait risquer de jeter un blâme sur leur souvenir ; il en a même conservé que Luc de son côté devait supprimer :

les reproches de Jésus pour leur manque de mémoire (Mr 8:17 parallèle Mt 16:8 parallèle Lu 12:1), sa dure réprimande à Pierre en qui s'incarne le Tentateur (Mr 8:33 parallèle Mt 16:23 parallèle Lu 9:22), le pénible épisode lui-même des deux fils de Zébédée, enfin la fuite générale des Onze après l'arrestation de leur Maître (Mr 14:50 parallèle Mt 26:56, Lu 22:53).

La tendance de Matthieu, pour n'être pas absolue, n'en est pas moins générale, et Luc la partage en une certaine mesure. Elle manifeste un respect tout particulier, nous allions dire une sorte de culte, pour les apôtres du Seigneur qui après l'Ascension et la Pentecôte avaient fondé l'Eglise sous l'action de l'Esprit. Ils ne sont plus présentés ici comme des compagnons familiers avec qui l'on a vécu, mais en eux déjà commencent à poindre des personnages qui prendront figure hiératique par l'association de leur ministère à l'action éternelle de leur Maître terrestre désormais glorifié. Tant il est-vrai que notre évangile sous sa forme actuelle ne peut avoir été conçu par l'un d'entre eux, par l'apôtre Matthieu de la tradition, mais qu'il appartient à une génération plus récente, élevée dans la vénération de la piété à l'égard des témoins, confidents, successeurs et représentants du Seigneur Jésus-Christ.

5.

LA MAJESTE DU CHRIST.

A plus forte raison son culte pour le Seigneur inspire-t-il à Matthieu une tendance à rehausser son autorité ; et ceci, doublement :

1° Négativement Il atténue ou supprime bien des éléments qui à ses yeux auraient risqué de rabaisser le Messie dans l'adoration de ses lecteurs. Sur le témoignage oculaire de Pierre, Marc avait retenu, en des tableaux mouvementés et vivants, nombre de traits de physionomie humaine de Jésus de Nazareth.

Mais Matthieu préfère généralement passer sous silence ses émotions :

indignation affligée (Mr 3:5 parallèle Mt 12:13), étonnement attristé (Mr 6:6 parallèle Mt 13:58), soupir (Mr 8:12 parallèle Mt 16:2), encore indignation (Mr 10:14 parallèle Mt 19:14), affection (Mr 10:21 parallèle Mt 19:21) ;

Il adoucit en « tristesse » le terme de « frayeur » (grec ekthambesthaï, litt, surprise terrifiée) qui, appliqué au Christ, lui aura paru excessif (Mr 14:33 parallèle Mt 26:37).

Il supprime le plus souvent les questions par où Jésus s'informe, paraissant donc ignorer ce qu'il demande :

« quel est ton nom ? » (Mr 5:9 parallèle Mt 8:29 et suivant), « qui a touché mes vêtements ? » (Mr 5:30 parallèle Mt 9:21 et suivant), « combien de pains avez-vous ? » (Mr 6:38 parallèle Mt 14:17), « sur quoi discutez-vous ? » (Mr 9:16 parallèle Mt 17:14), « combien y a-t-il de temps que cela lui arrive ? » (Mr 9:21 parallèle Mt 17:17 et suivant), « de quoi parliez-vous en chemin ? » (Mr 9:33 parallèle Mt 18:1), « où est la salle pour la Pâque ? » (Mr 14:14 parallèle Mt 26:18).
Combien plus supprimera-t-il donc les indications qui feraient supposer une certaine impuissance du Maître :

la désobéissance du lépreux, qui l'empêche d'entrer ouvertement dans les villes (Mr 1:45 parallèle Mt 8:4), l'ordre à l'esprit impur qui n'obéit pas immédiatement (Mr 5:8 parallèle Mt 8:29 et suivant), sa volonté de rester caché et l'impossibilité de l'obtenir (Mr 7:24 parallèle Mt 15:21), la terrible convulsion pendant la guérison de l'enfant démoniaque (Mr 9:25,27 parallèle Mt 17:1 et suivant).

En modifiant la première réponse de Jésus au jeune riche, il évite l'inférence (qui serait d'ailleurs inexacte) que Jésus ne se reconnaîtrait pas bon (Mr 10:18 parallèle Mt 19:17).

Il supprime la tentative des siens de se saisir de lui parce qu'il aurait perdu l'esprit (Mr 3:21 parallèle Mt 12:24).

Il juge trop énergique le verbe de Marc : « l'Esprit poussa Jésus au désert », et le remplace par « emmena » (Mr 11:2 parallèle Mt 4:1) ; la compagnie des bêtes sauvages lui paraît sans doute incompatible avec la majesté du Seigneur, mais il conserve celle des anges (Mr 1:13 parallèle Mt 4:11) ; d'après Marc les disciples « emmènent » Jésus dans la barque, d'après Mt 11 l'y « suivent » (Mr 4:36 parallèle Mt 8:23) ; le « charpentier » devient le « fils du charpentier » (Mr 6:3 parallèle Mt 13:55) ; Matthieu remplace le terme vulgaire et presque choquant de « cadavre » (ptôma), appliqué au « corps » du Crucifié (Mr 15:45 parallèle Mt 27:59).

Sa désapprobation des familiarités déplacées lui fait supprimer toutes les mentions de la foule pressant Jésus :

Mr 1:33,45 parallèle Mt 8:16,4, Mr 3:9 parallèle Mt 12:15, Mr 5:31 parallèle Mt 9:21 et suivant), l'empêchant même de prendre ses repas (Mr 3:20 parallèle Mt 12:22, Mr 6:31 parallèle Mt 14:13,
et les guérisons opérées au moyen de la salive, l'une d'elles ne se faisant que sur deux interventions de Jésus (Mr 7:8:22). Dans une annonce des outrages qu'il subira, Matthieu seul supprime le détail des crachats (Mr 8:34 parallèle Lu 18:32, Mt 20:19). Il n'est pas jusqu'au reproche que les Douze osent adresser à Jésus dans la tempête : « Seigneur, cela ne te fait-il rien que nous périssions ? » qui ne devienne l'appel d'une édifiante prière : « Seigneur, sauve-nous ! nous périssons ! » (Mr 4:38 parallèle Mt 8:25), ce qui épargne à la fois le caractère des disciples et la personne du Sauveur.

2° Positivement.

Matthieu accentue la toute-puissance et la majesté du Seigneur.

Marc disait : « on lui amena tous les malades et les démoniaques... Il guérit plusieurs malades et chassa plusieurs démons » ; Matthieu transpose : « on lui amena plusieurs démoniaques, il chassa les esprits et guérit tous les malades » (Mr 13:22,34 parallèle Mt 8:16).

Trois fois Matthieu souligne une guérison par la précision « à cette heure même » (Mt 9:23 15:25 17:18), lui qui en d'autres circonstances supprime si souvent l'adverbe « aussitôt », cher à Marc.

Il applique aussi cet adverbe au dessèchement du figuier maudit, alors que d'après Marc cet effet n'est visible que le lendemain (Mr 11:20 parallèle Mt 21:19).

Au lieu d'un démoniaque guéri au delà du lac, Matthieu en a deux (Mr 5:2 et suivants parallèle Mt 8:28) ; au lieu d'un aveugle guéri près de Jérico, Matthieu en a deux (Mr 10:46 parallèle Mt 20:30).

Lui seul fait mention de phénomènes extraordinaires consécutifs à la mort de Jésus (Mt 27:51,53).

Certes, sa foi chrétienne, si humaine et si morale tout ensemble, ne saurait être assimilée aux antiques superstitions qui multipliaient les prodiges accompagnant la mort de César (Virgile, Géorg., I, 466-497) et de ses successeurs (Suétone, pass.) pour consacrer l'apothéose impériale ; il n'en reste pas moins que dans la pensée de notre évangéliste les faits inexplicables survenus au moment où le Seigneur expirait contribuaient à sanctionner pour le public sa divinité glorieuse. Poussant plus loin dans cette voie, l'hagiographie des évangiles apocryphes--que la chrétienté devait repousser--allait plus tard se donner libre carrière en d'invraisemblables déroulements du prodigieux dans le ministère du Christ ; de ce produit stérile et faux de la pure imagination, Matthieu se trouve encore fort éloigné, dans sa sobriété d'évangile canonisé par l'Église primitive ; mais son inclination certainement inconsciente à renforcer de traits thaumaturgiques la gloire de son Sauveur trahit le goût d'une certaine piété judéo-chrétienne héritière de celle des Juifs, qui « demandent des miracles » (1Co 1:22), et présage l'orientation où s'engageront au siècle suivant tant d'amateurs de merveilleux.

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      Genèse 4

      1 Adam connut Eve, sa femme ; elle conçut, et enfanta Caïn et elle dit : J'ai formé un homme avec l'aide de l'Éternel.
      2 Elle enfanta encore son frère Abel. Abel fut berger, et Caïn fut laboureur.
      3 Au bout de quelque temps, Caïn fit à l'Éternel une offrande des fruits de la terre ;
      4 et Abel, de son côté, en fit une des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse. L'Éternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande ;
      5 mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn et sur son offrande. Caïn fut très irrité, et son visage fut abattu.
      6 Et l'Éternel dit à Caïn : Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu ?
      7 Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi : mais toi, domine sur lui.
      8 Cependant, Caïn adressa la parole à son frère Abel ; mais, comme ils étaient dans les champs, Caïn se jeta sur son frère Abel, et le tua.
      9 L'Éternel dit à Caïn : Où est ton frère Abel ? Il répondit : Je ne sais pas ; suis-je le gardien de mon frère ?
      10 Et Dieu dit : Qu'as-tu fait ? La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu'à moi.
      11 Maintenant, tu seras maudit de la terre qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de ton frère.
      12 Quand tu cultiveras le sol, il ne te donnera plus sa richesse. Tu seras errant et vagabond sur la terre.
      13 Caïn dit à l'Éternel : Mon châtiment est trop grand pour être supporté.
      14 Voici, tu me chasses aujourd'hui de cette terre ; je serai caché loin de ta face, je serai errant et vagabond sur la terre, et quiconque me trouvera me tuera.
      15 L'Éternel lui dit : Si quelqu'un tuait Caïn, Caïn serait vengé sept fois. Et l'Éternel mit un signe sur Caïn pour que quiconque le trouverait ne le tuât point.
      16 Puis, Caïn s'éloigna de la face de l'Éternel, et habita dans la terre de Nod, à l'orient d'Éden.
      17 Caïn connut sa femme ; elle conçut, et enfanta Hénoc. Il bâtit ensuite une ville, et il donna à cette ville le nom de son fils Hénoc.
      18 Hénoc engendra Irad, Irad engendra Mehujaël, Mehujaël engendra Metuschaël, et Metuschaël engendra Lémec.
      19 Lémec prit deux femmes : le nom de l'une était Ada, et le nom de l'autre Tsilla.
      20 Ada enfanta Jabal : il fut le père de ceux qui habitent sous des tentes et près des troupeaux.
      21 Le nom de son frère était Jubal : il fut le père de tous ceux qui jouent de la harpe et du chalumeau.
      22 Tsilla, de son côté, enfanta Tubal Caïn, qui forgeait tous les instruments d'airain et de fer. La soeur de Tubal Caïn était Naama.
      23 Lémec dit à ses femmes : Ada et Tsilla, écoutez ma voix ! Femmes de Lémec, écoutez ma parole ! J'ai tué un homme pour ma blessure, Et un jeune homme pour ma meurtrissure.
      24 Caïn sera vengé sept fois, Et Lémec soixante-dix-sept fois.
      25 Adam connut encore sa femme ; elle enfanta un fils, et l'appela du nom de Seth, car, dit-elle, Dieu m'a donnée un autre fils à la place d'Abel, que Caïn a tué.
      26 Seth eut aussi un fils, et il l'appela du nom d'Énosch. C'est alors que l'on commença à invoquer le nom de l'Éternel.

      Genèse 49

      11 Il attache à la vigne son âne, Et au meilleur cep le petit de son ânesse ; Il lave dans le vin son vêtement, Et dans le sang des raisins son manteau.

      Lévitique 3

      1 Lorsque quelqu'un offrira à l'Éternel un sacrifice d'actions de grâces : S'il offre du gros bétail, mâle ou femelle, il l'offrira sans défaut, devant l'Éternel.
      2 Il posera sa main sur la tête de la victime, qu'il égorgera à l'entrée de la tente d'assignation ; et les sacrificateurs, fils d'Aaron, répandront le sang sur l'autel tout autour.
      3 De ce sacrifice d'actions de grâces, il offrira en sacrifice consumé par le feu devant l'Éternel : la graisse qui couvre les entrailles et toute celle qui y est attachée ;
      4 les deux rognons, et la graisse qui les entoure, qui couvre les flancs, et le grand lobe du foie, qu'il détachera près des rognons.
      5 Les fils d'Aaron brûleront cela sur l'autel, par-dessus l'holocauste qui sera sur le bois mis au feu. C'est un sacrifice consumé par le feu, d'une agréable odeur à l'Éternel.
      6 S'il offre du menu bétail, mâle ou femelle, en sacrifice d'actions de grâces à l'Éternel, il l'offrira sans défaut.
      7 S'il offre en sacrifice un agneau, il le présentera devant l'Éternel.
      8 Il posera sa main sur la tête de la victime, qu'il égorgera devant la tente d'assignation ; et les fils d'Aaron en répandront le sang sur l'autel tout autour.
      9 De ce sacrifice d'actions de grâces, il offrira en sacrifice consumé par le feu devant l'Éternel : la graisse, la queue entière, qu'il séparera près de l'échine, la graisse qui couvre les entrailles et toute celle qui y est attachée,
      10 les deux rognons, et la graisse qui les entoure, qui couvre les flancs, et le grand lobe du foie, qu'il détachera près des rognons.
      11 Le sacrificateur brûlera cela sur l'autel. C'est l'aliment d'un sacrifice consumé par le feu devant l'Éternel.
      12 Si son offrande est une chèvre, il la présentera devant l'Éternel.
      13 Il posera sa main sur la tête de sa victime, qu'il égorgera devant la tente d'assignation ; et les fils d'Aaron en répandront le sang sur l'autel tout autour.
      14 De la victime, il offrira en sacrifice consumé par le feu devant l'Éternel : la graisse qui couvre les entrailles et toute celle qui y est attachée,
      15 les deux rognons, et la graisse qui les entoure, qui couvre les flancs, et le grand lobe du foie, qu'il détachera près des rognons.
      16 Le sacrificateur brûlera cela sur l'autel. Toute la graisse est l'aliment d'un sacrifice consumé par le feu, d'une agréable odeur à l'Éternel.
      17 C'est ici une loi perpétuelle pour vos descendants, dans tous les lieux où vous habiterez : vous ne mangerez ni graisse ni sang.

      2 Chroniques 24

      20 Zacharie, fils du sacrificateur Jehojada, fut revêtu de l'esprit de Dieu ; il se présenta devant le peuple et lui dit : Ainsi parle Dieu : Pourquoi transgressez-vous les commandements de l'Éternel ? Vous ne prospérerez point ; car vous avez abandonné l'Éternel, et il vous abandonnera.

      Psaumes 69

      22 (69 : 23) Que leur table soit pour eux un piège, Et un filet au sein de leur sécurité !

      Esaïe 8

      2 Je pris avec moi des témoins dignes de foi, le sacrificateur Urie, et Zacharie, fils de Bérékia.

      Jérémie 18

      2 Lève-toi, et descends dans la maison du potier ; Là, je te ferai entendre mes paroles.

      Jérémie 19

      10 Tu briseras ensuite le vase, sous les yeux des hommes qui seront allés avec toi.

      Jérémie 32

      6 Jérémie dit : La parole de l'Éternel m'a été adressée, en ces mots :
      7 Voici, Hanameel, fils de ton oncle Schallum, va venir auprès de toi pour te dire : Achète mon champ qui est à Anathoth, car tu as le droit de rachat pour l'acquérir.
      8 Et Hanameel, fils de mon oncle, vint auprès de moi, selon la parole de l'Éternel, dans la cour de la prison, et il me dit : Achète mon champ, qui est à Anathoth, dans le pays de Benjamin, car tu as le droit d'héritage et de rachat, achète-le ! Je reconnus que c'était la parole de l'Éternel.
      9 J'achetai de Hanameel, fils de mon oncle, le champ qui est à Anathoth, et je lui pesai l'argent, dix-sept sicles d'argent.

      Lamentations 2

      1 Eh quoi ! le Seigneur, dans sa colère, a couvert de nuages la fille de Sion ! Il a précipité du ciel sur la terre la magnificence d'Israël ! Il ne s'est pas souvenu de son marchepied, Au jour de sa colère !
      2 Le Seigneur a détruit sans pitié toutes les demeures de Jacob ; Il a, dans sa fureur, renversé les forteresses de la fille de Juda, Il les a fait rouler à terre ; Il a profané le royaume et ses chefs.
      3 Il a, dans son ardente colère, abattu toute la force d'Israël ; Il a retiré sa droite en présence de l'ennemi ; Il a allumé dans Jacob des flammes de feu, Qui dévorent de tous côtés.
      4 Il a tendu son arc comme un ennemi ; Sa droite s'est dressée comme celle d'un assaillant ; Il a fait périr tout ce qui plaisait aux regards ; Il a répandu sa fureur comme un feu sur la tente de la fille de Sion.
      5 Le Seigneur a été comme un ennemi ; Il a dévoré Israël, il a dévoré tous ses palais, Il a détruit ses forteresses ; Il a rempli la fille de Juda de plaintes et de gémissements.
      6 Il a dévasté sa tente comme un jardin, Il a détruit le lieu de son assemblée ; L'Éternel a fait oublier en Sion les fêtes et le sabbat, Et, dans sa violente colère, il a rejeté le roi et le sacrificateur.
      7 Le Seigneur a dédaigné son autel, repoussé son sanctuaire ; Il a livré entre les mains de l'ennemi les murs des palais de Sion ; Les cris ont retenti dans la maison de l'Éternel, Comme en un jour de fête.
      8 L'Éternel avait résolu de détruire les murs de la fille de Sion ; Il a tendu le cordeau, il n'a pas retiré sa main sans les avoir anéantis ; Il a plongé dans le deuil rempart et murailles, Qui n'offrent plus ensemble qu'une triste ruine.
      9 Ses portes sont enfoncées dans la terre ; Il en a détruit, rompu les barres. Son roi et ses chefs sont parmi les nations ; il n'y a plus de loi. Même les prophètes ne reçoivent aucune vision de l'Éternel.
      10 Les anciens de la fille de Sion sont assis à terre, ils sont muets ; Ils ont couvert leur tête de poussière, Ils se sont revêtus de sacs ; Les vierges de Jérusalem laissent retomber leur tête vers la terre.
      11 Mes yeux se consument dans les larmes, mes entrailles bouillonnent, Ma bile se répand sur la terre, A cause du désastre de la file de mon peuple, Des enfants et des nourrissons en défaillance dans les rues de la ville.
      12 Ils disaient à leurs mères : Où y a-t-il du blé et du vin ? Et ils tombaient comme des blessés dans les rues de la ville, Ils rendaient l'âme sur le sein de leurs mères.
      13 Que dois-je te dire ? à quoi te comparer, fille de Jérusalem ? Qui trouver de semblable à toi, et quelle consolation te donner, Vierge, fille de Sion ? Car ta plaie est grande comme la mer : qui pourra te guérir ?
      14 Tes prophètes ont eu pour toi des visions vaines et fausses ; Ils n'ont pas mis à nu ton iniquité, Afin de détourner de toi la captivité ; Ils t'ont donné des oracles mensongers et trompeurs.
      15 Tous les passants battent des mains sur toi, Ils sifflent, ils secouent la tête contre la fille de Jérusalem : Est-ce là cette ville qu'on appelait une beauté parfaite, La joie de toute la terre ?
      16 Tous tes ennemis ouvrent la bouche contre toi, Ils sifflent, ils grincent des dents, Ils disent : Nous l'avons engloutie ! C'est bien le jour que nous attendions, nous l'avons atteint, nous le voyons !
      17 L'Éternel a exécuté ce qu'il avait résolu, Il a accompli la parole qu'il avait dès longtemps arrêtée, Il a détruit sans pitié ; Il a fait de toi la joie de l'ennemi, Il a relevé la force de tes oppresseurs.
      18 Leur coeur crie vers le Seigneur... Mur de la fille de Sion, répands jour et nuit des torrents de larmes ! Ne te donne aucun relâche, Et que ton oeil n'ait point de repos !
      19 Lève-toi, pousse des gémissements à l'entrée des veilles de la nuit ! Répands ton coeur comme de l'eau, en présence du Seigneur ! Lève tes mains vers lui pour la vie de tes enfants Qui meurent de faim aux coins de toutes les rues !
      20 Vois, Éternel, regarde qui tu as ainsi traité ! Fallait-il que des femmes dévorassent le fruit de leurs entrailles, Les petits enfants objets de leur tendresse ? Que sacrificateurs et prophètes fussent massacrés dans le sanctuaire du Seigneur ?
      21 Les enfants et les vieillards sont couchés par terre dans les rues ; Mes vierges et mes jeunes hommes sont tombés par l'épée ; Tu as tué, au jour de ta colère, Tu as égorgé sans pitié.
      22 Tu as appelé de toutes parts sur moi l'épouvante, comme à un jour de fête. Au jour de la colère de l'Éternel, il n'y a eu ni réchappé ni survivant. Ceux que j'avais soignés et élevés, Mon ennemi les a consumés.

      Zacharie 9

      9 Sois transportée d'allégresse, fille de Sion ! Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici, ton roi vient à toi ; Il est juste et victorieux, Il est humble et monté sur un âne, Sur un âne, le petit d'une ânesse.

      Zacharie 11

      1 Liban, ouvre tes portes, Et que le feu dévore tes cèdres !
      2 Gémis, cyprès, car le cèdre est tombé, Ceux qui s'élevaient sont détruits ! Gémissez, chênes de Basan, Car la forêt inaccessible est renversée !
      3 Les bergers poussent des cris lamentables, Parce que leur magnificence est détruite ; Les lionceaux rugissent, Parce que l'orgueil du Jourdain est abattu.
      4 Ainsi parle l'Éternel, mon Dieu : Pais les brebis destinées à la boucherie !
      5 Ceux qui les achètent les égorgent impunément ; Celui qui les vend dit : Béni soit l'Éternel, car je m'enrichis ! Et leurs pasteurs ne les épargnent pas.
      6 Car je n'ai plus de pitié pour les habitants du pays, Dit l'Éternel ; Et voici, je livre les hommes Aux mains les uns des autres et aux mains de leur roi ; Ils ravageront le pays, Et je ne délivrerai pas de leurs mains.
      7 Alors je me mis à paître les brebis destinées à la boucherie, assurément les plus misérables du troupeau. Je prix deux houlettes : j'appelai l'une Grâce, et j'appelai l'autre Union. Et je fis paître les brebis.
      8 J'exterminerai les trois pasteurs en un mois ; mon âme était impatiente à leur sujet, et leur âme avait aussi pour moi du dégoût.
      9 Et je dis : Je ne vous paîtrai plus ! Que celle qui va mourir meure, que celle qui va périr périsse, et que celles qui restent se dévorent les unes les autres !
      10 Je pris ma houlette Grâce, et je la brisai, pour rompre mon alliance que j'avais traitée avec tous les peuples.
      11 Elle fut rompue ce jour-là ; et les malheureuses brebis, qui prirent garde à moi, reconnurent ainsi que c'était la parole de l'Éternel.
      12 Je leur dis : Si vous le trouvez bon, donnez-moi mon salaire ; sinon, ne le donnez pas. Et ils pesèrent pour mon salaire trente sicles d'argent.
      13 L'Éternel me dit : Jette-le au potier, ce prix magnifique auquel ils m'ont estimé ! Et je pris les trente sicles d'argent, et je les jetai dans la maison de l'Éternel, pour le potier.
      14 Puis je brisai ma seconde houlette Union, pour rompre la fraternité entre Juda et Israël.
      15 L'Éternel me dit : Prends encore l'équipage d'un pasteur insensé !
      16 Car voici, je susciterai dans le pays un pasteur qui n'aura pas souci des brebis qui périssent ; il n'ira pas à la recherche des plus jeunes, il ne guérira pas les blessées, il ne soignera pas les saines ; mais il dévorera la chair des plus grasses, et il déchirera jusqu'aux cornes de leurs pieds.
      17 Malheur au pasteur de néant, qui abandonne ses brebis ! Que l'épée fonde sur son bras et sur son oeil droit ! Que son bras se dessèche, Et que son oeil droit s'éteigne !

      Matthieu 1

      22 Tout cela arriva afin que s'accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète :

      Matthieu 2

      15 Il y resta jusqu'à la mort d'Hérode, afin que s'accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète : J'ai appelé mon fils hors d'Égypte.
      17 Alors s'accomplit ce qui avait été annoncé par Jérémie, le prophète :
      23 et vint demeurer dans une ville appelée Nazareth, afin que s'accomplît ce qui avait été annoncé par les prophètes : Il sera appelé Nazaréen.

      Matthieu 4

      1 Alors Jésus fut emmené par l'Esprit dans le désert, pour être tenté par le diable.
      11 Alors le diable le laissa. Et voici, des anges vinrent auprès de Jésus, et le servaient.
      14 afin que s'accomplît ce qui avait été annoncé par Ésaïe, le prophète :
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