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MESSIE

(aram, mechiakh, hébreu mâchiakh, du verbe mâchakh qui signifiait originairement frotter, poser la main sur quelqu'un ou quelque chose).

Wellhausen fait observer avec raison que, dans la foi religieuse des primitifs, le fluide spirituel se transmettait par l'attouchement corporel. L'huile devint bientôt l'agent de liaison dans ce contact.

La consécration s'opérait par une onction d'huile, qu'il s'agît de personnes ou d'objets. Et cette onction était censée conférer tout à la fois la purification et la puissance. Elle était aussi pour l'oint un moyen de protection.

On a pensé que cette pratique était née sur la terre d'Egypte. Une tablette de Tell el-Amarna parle d'un roi cananéen sacré par le pharaon Thoutmès III (XVI° siècle), qui lui a « versé de l'huile sur la tête ». Peut-être, en faisant cela, le pharaon se conformait-il simplement à un usage syrien.

Le Messie dans l'Ancien Testament.

L'onction était en Israël le rite du sacré (1Sa 9:16 15:1-17 Ps 18:50 20:7 La 4:20), d'où la formule : « l'oint de Jéhovah » appliquée au roi (1Sa 24:7).

On l'employa aussi, plus tard, pour introduire dans les fonctions sacerdotales le prêtre (Ex 28:41) et le grand-prêtre (Le 4:3-16).

L'homme de l'Esprit, le prophète, recevait parfois l'onction d'huile : « Tu oindras Elisée pour prophète à ta place » (1Ro 19:16, cf. Ps 105:15). Un envoyé providentiel, même quand il n'était pas israélite, était de ce fait un oint (Cyrus dans Esa 45:1). Il allait de soi que l'envoyé providentiel par excellence, celui que la prophétie attendait pour venger Israël de toutes ses humiliations et le consoler de toutes ses infortunes, serait, au-dessus de tous, l'oint de Jéhovah, son « Messie ».

Ésaïe met dans la bouche du Serviteur décrit dans (Esa 53) (voir l'identité de situation et de programme entre Esa 11:2 42:1-4 61:1) la déclaration : « Jéhovah m'a oint » (Esa 61:1). Jésus s'est reconnu dans cette prophétie (Lu 4:21), et le N.T. traduit à son intention « Messie » par l'équivalent grec « Christ » (Jn 14:2 4:25, Mt 1:16 16:16 26:63, Mr 8:29 14:61, Lu 2:11 9:20, Jn 6:69 10:24 11:27 20:31, Ac 2:36 etc.).

Pierre, dans Ac 4:27, applique à Jésus la parole du Ps 2 : « Pourquoi les princes se liguent-ils contre Jéhovah et contre son Oint ? » et déclare dans Ac 10:38 que « Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth ». Ici, il ne s'agit plus d'un rite extérieur, mais d'une onction spirituelle accordée dans le sens absolu au Fils rédempteur, et analogue à celle, relative, que ses rachetés recevront par sa grâce. « Vous avez reçu l'onction de la part de Celui qui est saint » (1Jn 2:20).

On trouvera dans l'article Prophète (parag. 8 et 9) l'histoire de l'évolution de l'idée messianique dans la littérature hébraïque et comment Jésus de Nazareth a accompli les prophéties relatives au Messie.

Certains critiques ont pensé que l'idée messianique était venue en Israël d'une eschatologie orientale qui, bien avant le judaïsme et le mazdéisme, aurait annoncé une palingénésie universelle, une sorte d'âge d'or consécutif à de terribles catastrophes sociales et cosmiques. Le peu que nous savons des croyances antiques sur ce point nous paraît prouver bien plutôt que, pour l'ensemble des peuples, la croyance ne plaçait l'âge d'or qu'aux origines de l'humanité. Quant aux prétendus messies orientaux, ou bien ils ne sont pas des êtres personnels (Inde), ou bien ils sont nés d'un syncrétisme auquel la révélation hébraïque et même, à l'occasion, chrétienne, a certainement contribué (Perse).

Enfin, pour ce qui regarde la religion des Mystères (voir ce mot), où les cultes de l'Orient fusionnent avec l'hellénisme, son principe rédempteur ne doit pas nous induire à voir en lui une forme de messianisme ; tout orientée vers le mystère de l'immortalité, cette religion, sous ses diverses formes, a pour but d'enseigner aux initiés les rites magiques, aux vertus expiatoires, qui permettent à l'homme de participer à la vie divine, à la renaissance du dieu. M. Mowinckel est pour nous dans le vrai quand il fait ressortir l'originalité de la prophétie messianique d'Israël.

En somme, cette espérance, que nous ne trouvons développée dans aucune autre nation, est fonction de la foi en Jéhovah, de la certitude qu'avait Israël que Jéhovah est le Dieu unique, vivant et tout-puissant dans son action, son Dieu, résolu, dans sa pédagogie divine, à assurer la gloire et le bonheur du peuple élu après l'avoir éduqué, châtié, épuré, délivré de ses ennemis, sauvé. La venue du Messie et son triomphe sont l'aboutissement et le couronnement du grand dessein de rédemption poursuivi par Jéhovah depuis qu'il a, par la vocation d'Abraham, renoué avec l'humanité déchue.

Bien avant de se personnaliser, l'idée messianique est représentée dans la littérature hébraïque par l'aspiration vers la rédemption de l'humanité envisagée comme une action combinée de la puissance divine et de la force de la race humaine (Ge 3:15). La grande espérance se confond ensuite avec l'avenir même du peuple d'Israël, chargé par Jéhovah d'entreprendre le bon combat pour la délivrance de l'humanité.

Les premiers prophètes voient dans la théocratie jéhoviste administrée par les envoyés de Dieu puis, occasionnellement, dans la royauté temporelle de David et de sa descendance, la représentation visible du gouvernement de Dieu sur la terre (2Sa 7:12,24 Os 3:5). Quand les événements eurent convaincu les hommes de l'Esprit, à partir du VIII e siècle, qu'aucune royauté humaine n'était assez fidèle ni assez forte pour accomplir l'oeuvre de relèvement, l'espérance d'Ésaïe s'attacha à la venue d'un roi divin qui seul pourrait, au jour de la suprême initiative de Jéhovah, apporter au monde, par le moyen d'un reste en Israël, l'ère de justice, de paix et de prospérité universelle (Esa 10:20 11:1,10).

Enfin, les cruelles expériences faites par Jérémie ont amené un de ses disciples, Ésaïe II, à comprendre que cette royauté providentielle ne s'accomplira point dans la gloire, mais devra, pour porter ses fruits de rédemption, commencer par une oeuvre morale et spirituelle dont le héros incompris, personnage humble et martyr, souffrira et apportera le salut par sa mort expiatoire (Esa 53). Et ce sera le serviteur de Jéhovah, le Messie, personnifiant d'une part la fidélité du reste d'Israël et d'autre part l'obéissance parfaite à Jéhovah, le Dieu saint, dont la volonté d'amour est de sauver, non seulement Israël, mais, par Israël, l'humanité tout entière (Esa 49:6 52:15).

Le Messie dans la littérature apocalyptique.

En dehors de la ligne que nous venons d'indiquer, ligne droite où s'avère une direction inspirée, une révélation qui débouche dans le N.T., la notion du Messie a été présentée au sein du judaïsme (surtout depuis l'apocalypse de Daniel jusqu'au siècle même du Christ) à travers les littératures apocryphe, apocalyptique et pseudépigraphique, en des visions où l'on retrouve l'influence des mythes babyloniens et perses. Ces visions, aux détails souvent contradictoires, trouvent leur unité dans un nationalisme de plus en plus farouche et exclusif.

Tandis que les derniers prophètes font entendre leur voix, le programme deutéronomique, développé dans le sens clérical par les prêtres qui préparèrent la réforme d'Esdras, perd son spiritualisme moral et aboutit pour l'ensemble au particularisme juif. Joël déjà le laisse entrevoir (Joe 3 12,14).

L'auteur des Chroniques porte la théorie du particularisme à sa perfection ; pour lui, rien ne compte ici-bas que Juda, Jérusalem, David. « Seigneur, c'est pour nous, dira un jour le 4 e Esdras, que tu as créé le monde. Quant au reste des peuples, ils ne sont rien,... un crachat » : et salivoe assimilates sunt. (Pseudo-Esdras 4:56) On conçoit qu'avec une pareille notion, avivée par les souffrances injustes des Juifs sous Antiochus Épiphane, le messianisme se soit bien vite concentré dans l'attente d'un vengeur terrible aux nations.

Dès le IV e siècle av. J. -C, le livre de Jonas avait essayé de réagir ; aussi n'est-on pas surpris de voir Jésus y faire allusion, comme si Jonas, dont la prédication sauva Ninive, l'avait en quelque sorte préfiguré (Lu 11:30).

Un certain nombre de psaumes conservent dans leurs élans de repentir et dans leur universalisme la saveur du prophétisme jéhovique (Ps 9:12 18:50 47:9 49:2 97:6 cf. Ps 2:10 22:28 72:17) aussi les psaumes étaient-ils chers à Jésus qui s'y retrouve et qui les cite. Mais ailleurs, tout ce qui se publie sur le Messie est plutôt propre à éloigner les Juifs, tant des prédications anciennes des prophètes que de l'idéal évangélique auquel Jésus se. vouera. C'est dans cette floraison de littérature judéo-messianique qu'il faut chercher la raison pour laquelle Jésus, même chez les plus zélés Israélites, ne trouvera de son temps qu'incompréhension et occasions de scandale.

La plupart des livres du messianisme juif ont pour point de départ l'apocalypse de Daniel et sa vision du Fils de l'Homme (Da 7:13 et suivants) ; voir Prophète, parag. 8. Après les victoires des Macchabées, toutes les espérances paraissaient permises au peuple qui venait de reconquérir son indépendance par ses héros et ses martyrs. « Les saints du Très-haut recevront la royauté, la posséderont à jamais » (Da 7:18). Encore « un temps, des temps, et la moitié d'un temps » (Da 12:7), et les puissances anti-messianiques seront brisées. Les armées célestes se préparent. Voici l'heure du Messie...

Le Testament de Juda, postérieur de peu aux jours hasmonéens, reprend l'idée du Germe (Jer 23:5, Za 6:12) et déclare que de lui » montera une verge pour les nations » (24:4 et suivants).

Plusieurs passages du Testament des 12 Patriarches unissent dans le Messie futur la charge royale et les fonctions sacerdotales. (cf. Za 6:13) Il descendra à la fois de Juda et de Lévi (Siméon 7, Le 2Da 5, Gad 8, Joseph 19).

Les Oracles sibyllins (3e Sibylle, l'araméenne) annoncent un « roi venu du ciel », qui paraîtra « à la fin » et « dans la plus grande gloire » pour juger chaque homme dans le sang et à la lueur du feu (3:286 et suivant). Quand tous les peuples auront ployé sous la loi de Jéhovah, Jérusalem deviendra par miracle la capitale du monde pacifié.

Le Siracide, de son côté, fait allusion aux promesses messianiques, en disant que le Très-haut pardonnera ses fautes à David. « Il élèvera pour toujours sa puissance, lui assurera une descendance de rois et le trône de gloire en Israël... Qu'il nous délivre quand son jour sera venu ! » (Sir 47:11 50:24).

Le Livre des Jubilés exalte le jour où les serviteurs du Seigneur « verront s'exécuter tous leurs jugements et toutes leurs malédictions sur leurs ennemis » (23:27). Il ne fait qu'indiquer l'espoir messianique dans une angélologie et une démonologie où l'on voit que les temps du Messie se préparent sous la forme d'une victoire universelle remportée par un peuple fidèle à la loi de Jéhovah.

L'Apocalypse d'Hénoch parle du Messie de paix ; il le représente dans ses Paraboles (ch. 37-71) sous la forme d'un taureau blanc « imploré à jamais » (90:37). Le Messie est appelé aussi l'Élu, le Juste. Il a préexisté, il présidera au jugement final. L'universalisme tempère dans ce livre l'espérance nationale. Le « Fils de l'Homme assis sur le trône de sa gloire » (Hén. 62:3 et suivants, cf. Mt 25:31) « sera la lumière des peuples, l'espérance de ceux qui souffrent dans leur coeur. Tous ceux qui habitent la terre se prosterneront et l'adoreront » (Hén. 48:4).

On lit dans les Psaumes de Salomon : « Seigneur, suscite-leur pour roi un fils de David... Ceins-le de force pour qu'il écrase le dominateur inique... Leur roi sera le Messie, le Seigneur » (17:23 et suivants). Il conquerra le monde sans recourir aux armes, par la seule parole de sa bouche. Jérusalem libérée et vengée sera alors habitée par les Juifs justes, appelés « fils de Dieu ».

Puis vient la littérature pharisienne avec les Apocalypses d'Esdras et de Baruch.

L'Apocalypse d'Esdras, livre enflammé, douloureux, tout frémissant encore de la destruction de Jérusalem par Titus, renferme une vision du Messie et de la glorification de Dieu. Il compare le Messie à un « lion rugissant » (12:31 et suivant) ; Dieu l'appellera « mon fils », il arrivera sur les nuées du ciel ; il jugera les ennemis par la Loi et les exterminera « sans lutte ni armes » (13:3,38).

L'Apocalypse de Baruch, postérieure à la dernière et dépendante d'elle, contient la vision d'un cèdre et d'un cep de vigne où le Messie est représenté. « Ceux qui dormiront avec l'espérance en lui, ressusciteront » (30:1). Un ange interviendra comme exécuteur des vengeances divines (62:10 et suivants). Après avoir tué tous ceux qui auront fait souffrir le peuple juif, le Messie « s'assiéra en paix sur son trône pour l'éternité » (73:1).

Notons encore l'Assomption de Moïse, où il est prédit qu'Israël aura le bonheur de « monter sur le cou et sur les ailes de l'Aigle » (10:8).

Le Messie dans les évangiles.

(Pour le messianisme de Jean-Baptiste, voir art. à ce nom).

A l'époque de Jésus, les vexations de l'autorité romaine entretenaient le peuple juif dans une telle fièvre de révolte qu'il ne voyait plus dans le messianisme que l'élément libérateur. Le Messie des prophètes hébreux, avec son mordant moral et son objectif rédempteur, avait disparu de l'horizon. La foi générale, même chez les meilleurs, pouvait être résumée dans le mot désabusé des disciples d'Emmaüs : « Nous espérions que ce serait lui qui délivrerait Israël » (Lu 24:21).

Les disciples de Jésus les plus intimes ne peuvent se défaire de ce préjugé, de ce mirage. Même après la croix et la résurrection, ils en sont encore à demander à Jésus, sur le mont des Oliviers, au moment suprême où il leur promet le Saint-Esprit : « Seigneur, le temps est-il venu où tu rétabliras le royaume d'Israël ? » (Ac 1:6).

On comprend dès lors pourquoi Jésus, qui se savait le Messie, le Christ (Mt 16:13-17, Lu 19:29-40 etc.), mais qui prêchait dans un milieu où le mot de Messie n'éveillait que l'idée d'un roi temporel, dominateur et vengeur, incarnant toutes les rancunes politiques d'Israël et toutes les puissances exterminatrices de Jéhovah, évite de se présenter aux foules sous ce nom et préfère s'appliquer le qualificatif énigmatique de « Fils de l'homme » (voir Prophète, parag. 8). Par là, sans doute, il tenait les esprits « en suspens » (Jn 10:24, cf. Mt 16:13), mais surtout, en évitant de heurter de front une conviction à laquelle ses contemporains étaient attachés passionnément, il se donnait le temps de jeter la semence de l'Évangile et de faire apprécier dans sa personne le caractère spirituel de la messianité. C'est ainsi qu'à la question du Baptiste : « Es-tu celui qui devait venir ? » il répond, non par une affirmation messianique, mais par des actes qui renvoient à la prophétie en accréditant l'Évangile (Mt 11:2 et suivants, cf. Esa 42:7 61:1).

Quand on l'interroge sur sa messianité, quand on réclame de lui un signe messianique (Mt 16:1 24:3), il répond à ses disciples par des paroles qui les épargnent (Mt 16:20, cf. Mr 8:29 et suivant), à ses adversaires par des répliques qui les embarrassent et les réduisent au silence (Mr 8:12, Mt 16:1 22:41 et suivant).

L'effort de tout son ministère a été d'amener ses compatriotes à reconnaître en lui les véritables traits du Messie et à l'accueillir comme tel. D'où sa joie le jour des Rameaux... et ses larmes (Lu 19:41 et suivants). Ce n'est que lorsque, spirituellement, sa tâche sera achevée, et qu'il n'aura plus rien à attendre des hommes, qu'il dira ouvertement ce qu'il est aux autorités juives décidées à le perdre. A la question du grand-prêtre : « Es-tu le Messie ? » il répond : « Je le suis » (Mr 14:62). En disant cela, Jésus signait son arrêt de mort. Comme le montre clairement l'écriteau de la croix, c'était bien le Messie « roi des Juifs » que Pilate entendait crucifier.

Pour n'avoir pas su donner sa valeur à la méthode pédagogique de Jésus, certains critiques affirment aujourd'hui qu'il n'est arrivé à se croire le Messie qu'à la fin de son ministère. Les textes, si on veut les respecter, leur donnent un démenti. Ils nous apprennent qu'à l'entrée de son ministère, avant que les débats lui eussent manifesté combien le préjugé de ses contemporains était grand, il n'a pas hésité à dévoiler se messianité en Judée, dans l'entretien intime avec Nicodème (Jn 3:1,21) ; en Samarie, dans sa conversation avec une femme au puits de Sychar (Jn 4:26) ; en Galilée, dans la synagogue même de la ville où il a été élevé (Lu 4:21). Et l'on peut penser que si, dans ses tête-à-tête avec Jean-Baptiste au Jourdain, Jésus ne s'était pas donné pour ce qu'il était, le précurseur ne l'aurait pas désigné à la foule en disant : « Voici l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (Jn 12:9, cf. Jn 1:20-28 Mat 3:1-17, Esa 53:7).

Le Messie dans la prédication apostolique.

Jésus, après s'être préparé jusqu'à trente ans à son oeuvre messianique, a été ôte du monde par l'attaque brusquée de ses ennemis, alors qu'il initiait ses disciples à l'Évangile du Messie. Il a jeté la semence, comptant sur le sillon pour faire lever le grain fécondé par l'Esprit. Dans le sillon, deux terrains s'affrontent : le juif et le grec.

Le juif, tout chargé des substances apocalyptiques, dispose à l'éclosion d'un messianisme national dont le héros sera l'Emmanuel de Esa 7 à Esa 9, destiné par « le zèle de l'Éternel des armées » à étendre le royaume de David et à « le soutenir par le droit et la justice dès maintenant et à toujours » : (Esa 9:6) le Messie par et pour Israël.

Le grec, nourri de la mystique des religions à mystère, développera les éléments du Messie mourant, ressuscitant, communiant avec son fidèle dans un royaume spirituel aux frontières universelles, et ce sera le Messie annoncé par Esa 53, le Messie du royaume dont Jésus a dit dans la parabole des vignerons qu'il sera ôte aux Juifs et donné à d'autres qui en feront valoir les fruits. (cf. Mt 21:41) Dès que les témoins de Jésus commencent à parler, l'angle s'ouvre.

Relisez les discours de Pierre et celui d'Etienne : pour Pierre le Palestinien, le Messie doit occuper le trône de David, la promesse messianique est pour les Juifs et pour ceux qui se feront Juifs, à quelque distance que soit leur séjour (Ac 2:30 et suivants). Si les Judéens ont crucifié Jésus, c'est « par ignorance » (Ac 3:17). Il eût été dans la logique du peuple de Dieu d'acclamer en Jésus son Messie. Qu'Israël se repente, qu'il change d'attitude, le Messie lui sera renvoyé et les meurtriers de Jésus seront rétablis dans l'alliance par laquelle tous les peuples doivent être bénis. (cf. Ac 3:17 et suivants)

Pour l'helléniste Etienne, les Juifs, au cours de leur histoire, n'ont rien compris aux véritables intentions salvatrices de Dieu, ils se sont toujours opposés à l'oeuvre de l'Esprit, ils ont toujours persécuté les prophètes (Ac 7:51). Il était donc dans leur logique de crucifier le Messie, dont ils avaient compris que l'Évangile appelant au salut tous les hommes supprimerait le Temple et transformerait les institutions de l'ancienne alliance. (cf. Ac 6:14)

Tandis que le messianisme esquissé par Pierre devait prolonger ses lignes dans le judéo-christianisme, dont la doctrine était qu'un païen ne pouvait avoir accès aux dons du Messie qu'en se faisant d'abord juif et en acceptant la circoncision (Ac 18:1 et suivants, Ga 2:1 et suivants, Ro 2:25), le discours d'Etienne, interrompu tragiquement par la rage de ses contradicteurs, devait recevoir ses conclusions dans la théologie de Paul qui l'avait entendu. Les Judéens ont trahi la cause du Messie, ils l'ont renié, tué, et cela au moment où le monde gréco-romain, frémissant du désir de vie éternelle, cherchait obscurément dans le syncrétisme des Mystères orientaux la voie de la rédemption.

Ce contraste dut fortement émouvoir la pensée de l'helléniste Saul de Tarse, l'aider à orienter sa théologie, à saisir toute la portée messianique du chap. 53 d'Ésaïe, à libérer le messianisme évangélique du légalisme juif et des limites d'Israël. Aussi le voyons-nous employer dans ses démonstrations le langage des Mystères, appeler le messianisme de Jésus lui-même un mystère (Eph 3:4 5:32 6:19, Col 4:3 etc.). Quand on a compris cela, on ne s'étonne plus du succès de la mission de Paul sur terre païenne et des persécutions qu'il endura de la part de ses compatriotes aveuglés.

Ce n'est pas que Paul se fît des illusions sur les Mystères orientaux qui étaient florissants dans son pays de Cilicie. Il savait que ces cultes étaient--sauf celui de Mithra--des cultes orgiaques ; il savait aussi que les divinités invoquées par les initiés n'étaient que des idoles de néant. Mais il discernait dans la mystique des Mystères l'action des démons ; aussi appelle-t-il la coupe des divinités des Mystères, tout uniment : « la coupe des démons » --car ces divinités avaient leur table et leur coupe tout aussi bien que le Messie Jésus (cf. Justin, 1 Apol., 66:4). Seulement le commensal du Dieu n'est plus le même, suivant qu'il est myste ou chrétien.

Dans la Cène chrétienne, jusqu'ici, le judéo-chrétien a vu un mémorial, un repas fraternel pris « en simplicité de coeur » (Ac 2:46) et qui unissait les fidèles dans l'attente joyeuse du Messie, dont on croyait le retour imminent. La Cène du Messie préfigurait le banquet du royaume de gloire, où l'on serait assis à table avec Abraham, Isaac et Jacob (Mt 8:11), et plus directement le repas bienheureux auquel Jésus faisait allusion quand il disait : « Je ne boirai plus du fruit de la vigne jusqu'au jour où je le boirai nouveau avec vous dans le royaume de mon Père » (Mt 26:29). Paul a reconnu dans la cène des Mystères une recherche différente, de portée mystique, qui répondait comme une obscure prophétie au sentiment que Jésus avait voulu éveiller dans l'âme des croyants par la Cène messianique, sentiment qui était resté endormi, si bien que la Cène elle-même en était compromise, que dis-je, elle commençait déjà à dégénérer et, en certains lieux, à tourner au scandale (1Co 11:20 et suivants).

Cette recherche du mystère païen, c'était la communion mystique avec son Dieu, le salut, la renaissance par la manducation de son Dieu ; il se nourrissait de son Dieu pour s'assimiler la vie divine. Ce que les initiés des Mystères païens cherchaient à tâtons et s'efforçaient de réaliser sans se douter qu'ils étaient dans leur égarement charnel le jouet des démons, n'est-ce pas précisément ce que Jésus, répondant à l'inspiration de l'âme pécheresse, a donné pleinement, divinement, dans l'institution de la Cène du Messie ? son corps donné pour le salut du monde, son sang répandu pour fonder la nouvelle alliance ? « Prenez, mangez, buvez-en tous... » (Mt 26:26 et suivants).

La Cène du Messie n'est pas seulement un mémorial, une communion fraternelle, une préfiguration des repas du royaume messianique, elle représente l'immolation rédemptrice du Messie historique, crucifié pour le salut. Elle permet l'assimilation spirituelle du Messie (Jn 6:63). Par elle, le Messie extérieur devient le Messie intérieur, et le fidèle croyant, une nouvelle créature. « Christ en nous l'espérance de la gloire » (Col 1:2,2Co 5:17). C'est ici que prend son origine la transformation de la Cène, repas familial et commémoratif, en Cène sacrement, coordonnée avec le baptême (Ga 3:27).

Le baptême était aussi un des éléments essentiels des religions à Mystère. Les deux éléments : Cène mémorial et Cène sacrement, étaient donc l'institution eucharistique, si hâtive, intervenue à la dernière heure dans les jours de la Passion du Christ. Les judéo-chrétiens en avaient retenu le premier, Paul en rétablit le second. Et pour cela, il ne craint pas de s'avancer sur le terrain des cultes à Mystère. L'idée que le fidèle s'unit à son Dieu par un repas a-t-elle existé en Israël à l'occasion des repas qui accompagnaient les sacrifices ? (De 16)

Pas une ligne de l'A.T. ne nous permet de le supposer, non plus que de croire qu'Israël avait vu, dans Le 17:11, la préfiguration du salut par le sang d'un Messie. Paul, lui, n'hésite pas à faire le rapprochement en disant aux Corinthiens : « Voyez l'Israël selon la chair : ceux qui mangent les victimes n'ont-ils pas communion avec l'autel [c-à-d, avec le Dieu auquel la victime est offerte] ? » (1Co 10:18). A plus forte raison dans le mystère du Messie la Cène nous rend-elle participants du Messie ; aussi devons-nous nous garder de la table des Mystères païens, car si les idoles ne sont rien, les démons sont quelque chose (1Co 8:4 10:19 et suivant, Eph 2:2 6:12). La table des idoles est celle des démons : « Je ne veux pas que vous ayez communion avec les démons. Vous ne pouvez boire à la coupe du Seigneur et à la coupe des démons ; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur et à la table des démons. Ou bien, voulons-nous provoquer la jalousie du Seigneur ? » (1Co 10:20 et suivant).

On voit clairement dans ce passage le rapprochement qui s'établit dans la pensée de Paul entre les Mystères païens et le mystère du Christ, en même temps que l'opposition qui est imposée à sa conscience religieuse par sa foi au Seigneur vivant, juste, saint, rédempteur, unique, Jésus le Messie donné par Dieu pour le salut de quiconque croit, tant Juif que Grec, (cf. 1Co 8:4-6, Ro 1:16 2:9) le Messie, « puissance de Dieu et sagesse de Dieu » (1Co 1:24), le Messie, « livré pour nos péchés, ressuscité pour notre justification » (Ro 1:25). « Dieu a voulu faire connaître quelles sont les glorieuses richesses de ce mystère parmi les païens : le Messie en vous, l'espérance de la gloire » (Col 1:2), « le Messie, mystère de Dieu, où sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Col 2:3).

L'impression causée par la notion messianique de Paul fut immense et décisive pour l'avenir du christianisme. On retrouve sa théologie dans la typologie de l'épître aux Hébreux, écrite par un disciple de Paul. Cette typologie aboutit en effet à une théorie qui fait d'une mort divine la grande vertu salutaire pour tous les hommes ; théorie bien plus rapprochée de la doctrine fondamentale des Mystères que de la théologie de l'A. T, dont il semble au premier abord que l'épître aux Hébreux soit toute occupée.

Pierre, réprimandé par Paul à Antioche (Ga 2:11 et suivant), subit plus tard son influence (Il suffit de comparer l'épître de Pierre à son premier discours pour s'en rendre compte), et s'ils évangélisèrent ensemble à Rome, ce qui paraît probable, ils y prêchèrent le même Messie.

Enfin, tandis que le messianisme judéo-chrétien s'éteignait peu à peu dans la dissémination et la persécution, le messianisme de Paul était repris par Jean, qui d'après la tradition primitive lui avait succédé dans les Églises d'Asie Mineure. Le génie du Boanerge, au contact de l'expérience des Mystères qui s'étalaient alors à Éphèse et ailleurs, acheva de saisir tout ce qui, dans l'enseignement comme dans les actes de son Maître, répondait aux besoins de l'âme universelle.

C'est Jean qui nous rapporte les paroles de Jésus sur le pain de vie, achevant de mettre ainsi en lumière le sens de la Cène dans la théologie de Paul, et de faire remonter jusqu'au Maître la notion mystique du sacrement. Le rapprochement étroit établi par le 4 e évangile entre l'incarnation du Verbe (Jn 11:4), la manducation de sa chair spirituellement comprise (Jn 6:64) et l'obtention dès ici-bas de la vie éternelle (Jn 6:40,51,57) constitue le type par excellence de la religion des Mystères et en même temps l'épanouissement complet de la révélation chrétienne relative au Messie. Ainsi avec Jean, du même coup, la théorie des Mystères rédempteurs et la doctrine de la rédemption par Jésus-Christ atteignent leur achèvement et parviennent à se rejoindre, grâce à la sublimation du Mystère et à l'adéquate compréhension de Jésus.

Voilà pourquoi l'évangile de Jean, malgré tout ce que la critique a fait pour ruiner son autorité, demeure l'évangile le plus lu, le plus aimé, le mieux compris, le plus radio-actif. Et cela, parce qu'il présente à l'âme humaine, qui partout le cherche et l'appelle, le Messie à la fois le plus humain et le plus divin, le Messie que Jésus a voulu être, c'est-à-dire le Sauveur répondant aux aspirations de toutes les âmes dans tous les temps, susceptible d'être prêché partout et de renouveler le monde par la vertu de son Esprit : (Ac 1:8) Jésus, l'universel accomplissement.

Le Messie dans les Targums (voir ce mot).

Après la mort et la résurrection de Jésus, les apôtres, entrés dans leur mission évangélique, engagent le débat avec les Juifs sur les prophéties de l'A.T. Apollos nous est présenté « réfutant publiquement les Juifs avec une grande force, démontrant par les Écritures que Jésus était le Messie » (Ac 18:28, cf. Ac 2,3,9 et l'épître aux Hébreux.).

Ces derniers mots doivent retenir l'attention. Ils nous avertissent que la théologie messianique des Targums (traduction araméenne de l'A. T, avec paraphrase à l'usage de la synagogue) n'est pas absolument objective, mais que le souci de la polémique contre les chrétiens a pu présider au choix des textes comme à leur interprétation.

Le Targum d'Onkélos sur le Pentateuque, qui date de la fin du premier siècle ou du début du deuxième, paraphrase les passages poétiques ; il identifie le Messie avec le Scilo (Ge 49:10) et avec l' « astre qui sort de Jacob » (No 24:17). Le Targum dit de Jonathan, sur les prophètes, est postérieur à celui d'Onkélos. Il donne comme messianiques les textes suivants : (1Sa 2:10,2Sa 22:32 23:1 et suivants, 1Ro 5:13, Esa 4:2 9:5 10:27 11:1 14:29 16:1-5 28:5 42:1 43:10 52:13-53:12, Jer 23:5,6 30:9-21 33:13-15 Os 3:5 14:8, Mic 4:4 5:1 et suivant Hab 3:18, Za 3:8 4:7 6:12 10:4 et suivant).

Dans ce Targum, le successeur promis à David (2Sa 23:3) est bien le Messie ; mais ce Messie n'a aucun caractère rédempteur. Le « germe » de Esa 4:2 est aussi le Messie ; de même le « fils donné » dans Esa 9:5 et suivant Mais il se garde bien d'attribuer un sens messianique à Esa 7:14. L'illustre docteur juif du Moyen âge Abrabanel nous expliquera le pourquoi de cette omission quand il dira : « Les savants Nazaréens (=les chrétiens) appliquent cette prophétie à l'homme qu'on cloua au bois à Jérusalem vers la fin du second temple, l'homme qui, d'après eux, fut le fils de Dieu, Dieu devenu homme dans le sein d'une vierge ! »

--Voici ce que deviennent les versets 2 et 7 de Esa 53 dans le Targ. de Jon. :

Bible (verset 2) : « Il a grandi devant Jéhovah comme un rejeton, comme un faible arbrisseau qui sort d'une terre desséchée. Il n'avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, ni rien dans son aspect qui pût nous le faire aimer. »

Targum (verset 2) : « Les justes grandiront devant Lui ; voici, comme des rejetons qui poussent et comme un arbre qui envoie ses racines vers les eaux courantes, ainsi se multipliera en Palestine la race sainte qui avait besoin de Lui. Son aspect n'aura rien de l'aspect d'un homme ordinaire et la crainte respectueuse qu'il inspirera ne ressemblera pas à celle qu'inspire le vulgaire ; [au contraire] son apparition sera celle d'un saint, quiconque le verra ne pourra détacher de lui ses regards... »

Bible (verset 7) : « Il est maltraité et il s'humilie : il n'ouvre point la bouche, comme l'agneau qu'on mène à la boucherie, comme la brebis muette devant ceux qui la tondent. »

Targum (verset 7) : « Sitôt qu'il intercéda il fut exaucé, à peine ouvrait-il la bouche qu'il lui était fait selon son désir. Il livrera les plus puissantes nations [comme on livre] un agneau qu'on mène à la boucherie ou comme une brebis muette devant ceux qui la tondent ; il n'est personne qui, devant lui, [ose] ouvrir la bouche et proférer une seule parole. »

Par cette transformation du texte, le Targum efface l'humiliation du Messie et sa souffrance substitutive. Comme le dit fort bien Dalman : « Tout ce qui est dit dans Esa 52:13-53:12 des souffrances du serviteur de Yahvé est reporté sur le peuple d'Israël (Esa 52:14 53:3,4,8,10), ou sur les Juifs impies (Esa 53:9), ou encore sur les nations païennes (Esa 53 3,7), ou enfin sur le Temple. » (Esa 53:5)

Les éléments cosmologiques, universalistes, la grande aventure catastrophique dans lesquels l'imagination des auteurs d'apocalypses exprime son messianisme tout imprégné de clartés transcendentales, ne se retrouvent pas dans le messianisme des Targums ; à ce titre, celui-ci se rapproche du messianisme de l'A.T. ; mais il s'en éloigne et s'oppose irréductiblement au messianisme chrétien par le soin qu'il prend à dépouiller le Messie de tout caractère faisant de lui un martyr de son peuple, une victime expiatoire, un rédempteur universel. « On comprend dès lors que le Messie du Targum ne soit guère que l'instrument dont Dieu se sert pour assurer à Jacob un bonheur terrestre et définitif... c'est un homme, c'est un Juif, c'est un saint rabbi, c'est le roi puissant du temps de la consolation, c'est le fils de David promis aux Israélites pieux. » (P. Humbert, Le Messie dans le Targum des Prophètes, Rev. Laus., 1910-1911).

Çà et là on relève bien dans les paraphrases des targumistes des allusions au Messie sauveur, au Messie qui assure la vie éternelle, mais on sent dans ces passages que le messianisme juif s'enrichissait des lumières de l'Évangile et de la controverse contre les chrétiens. Livrées à leurs seules ressources, la littérature des Targums et la littérature pharisienne sont si éloignées dans leur ensemble de l'idée du péché et de la rédemption par un médiateur, qu'elles s'inspirent plus volontiers du fait que Moïse n'a pas individualisé clairement le Messie. Leur profession de foi messianique peut se réduire à ces mots : injustes souffrances des Juifs, victoire de Dieu sur les païens, châtiment de tous les ennemis dans la vallée de Ben-Hinnom et récompense glorieuse pour le peuple élu. En dépit des quelques traits touchants qu'elles renferment, on peut dire qu'elles ne furent, à l'occasion, mystiques que de langage--ainsi dans la notion du Messie caché (Targ. Jon. à propos de Mic 4:4 et suivants) - et que leur espérance fut constamment centrée dans le cadre de la vie terrestre et nationale. Profondément rationaliste et de morale orgueilleuse, leur messianisme ne pouvait aboutir en politique qu'à la déception, en religion qu'à un légalisme satisfait et à la cristallisation talmudique.

Le Messie dans la littérature talmudique.

Il n'y a pas grand'chose à dire de la Mischna talmudique et des Midrachs qui développèrent leurs commentaires après la fondation du christianisme jusqu'au XIII e siècle. Les allusions au Messie y sont fréquentes, mais on n'y retrouve plus rien du souffle prophétique.

Les rabbins ne comprennent pas le messianisme de l'Ancien Testament et luttent contre celui du Nouveau. Double cause d'égarement.

Le succès foudroyant de la mission chrétienne mettait la pensée juive en désarroi. Les chrétiens avaient « trouvé le Messie » (Jn 14:1) Israël attendait toujours. Il avait vu siècle après siècle toutes ses prévisions déjouées. Ses rabbins se décident à rejeter sur le peuple lui-même la faute de ce retard : « Si Israël se repentait un seul jour, le Fils de David arriverait immédiatement ; si Israël observait convenablement un seul sabbat, le Fils de David arriverait immédiatement » (Aboda Zara, 9 a) . Si Israël observait deux sabbats conformément à la Loi, il serait racheté sur-le-champ (Chah., 11 8 b) .

Dans leur dépit, les docteurs du Talmud s'emportent contre ceux qui s'occupent de la venue du Messie : « Maudits soient ceux qui calculent « la fin », car ils affirment que, puisque « la fin » est arrivée et que le Messie n'a pas paru, il ne viendra jamais » (Sanh. 9 7 b) . Un rabbin du IV° siècle, appelé Hillel, avait été jusqu'à dire : « Israël n'a pas de Messie [qui doit venir encore], car le Messie lui a déjà été donné aux jours d'Ézéchias (Sanh., 98 b)

Au XV° siècle, Maïmonide, le Thomas d'Aquin des Juifs, déclare que bien des prophéties messianiques en reviennent à des paraboles ou à des énigmes.

On comprend ces lassitudes quand on se rend compte de quoi Talmuds et Midrachs avaient nourri le monde juif en fait de théologie messianique. La chaleur de l'imagination dans les apocalypses rachetait bien des fautes, et le Messie national des Targums ne manquait pas d'une certaine grandeur. Ici, point d'originalité, point de cohérence ; tout un fatras d'explications subtiles tirées de textes détournés de leur signification historique. Tant il est vrai que là où le sens des réalités spirituelles a disparu, l'érudition ne suffit pas pour retenir le théologien dans ! a vérité de l'histoire biblique.

Tel rabbin veut que le roi Messie s'appelle : David ; tel autre : Tsemakh (germe) ; un autre encore : Menakhem (consolation) ; ici il s'appelle Ézéchias, ailleurs on le nomme Bar-Naphlé (fils de ce qui est tombé =la tente de David), ou Schilo, (d'après Ge 49:10) ou Khanina (celui qui graciera, allusion à Jer 16:13), ou encore le membre lépreux, d'après une interprétation de Esa 53 qui exclut toute souffrance expiatoire et rédemptrice.

D'après la Gémara de Babylone, trois choses apparaissent soudainement : le Messie, un objet trouvé et le scorpion. On lit dans le traité Sanhédrin que si les Juifs méritent le Messie il viendra sur les nuées du ciel ; (d'après Da 7) s'ils ne le méritent pas, il viendra sur un âne. (d'après Za 9)

Le rabbi Alexandre tire de Esa 11:2 que « l'Éternel chargera le Messie de commandements et de douleurs dont le poids sera égal à des pierres de meules, etc. » Un texte (Sanh., 98 a) s'en référant à Ps 45:7 montre le Messie « assis aux portes de Rome, entouré de malades dont il bande les blessures en attendant le jour où le retour d'Israël permettra son arrivée, etc. » (cf. Wabnitz, art. Oint dans Encycl. )

L'époque de la venue du Messie coïncidera avec un temps de guerres catastrophiques qui sont présentées sous les noms de Gog et Magog. (d'après Eze 38)

L'oeuvre du Messie sera toute de victoires temporelles et nationales ; elle sera la vengeance d'Israël, l'exaltation de Jérusalem (Esa 54:11), le relèvement du Temple où demeurera la « Chekhinah » du « Saint-Unique » (Dieu), et inaugurera à la gloire des Juifs une transformation de toutes choses. (d'après Os 2:18, Esa 11:7 60:3 65:19) Transformation de quel ordre ? Voici comment elle se présente pour le Talmud : Il n'en est pas du monde à venir, « l'ère messianique », comme du monde présent.

En ce monde il faut prendre de la peine pour vendanger les raisins et pour les presser. Dans le monde à venir, chacun rentrera un seul grain dans une voiture ou dans un bateau, le déposera dans un coin de sa maison et en tirera ainsi du vin pour remplir un grand flacon... Il n'y aura pas un seul grain qui ne donne 30 mesures de vin (Keth., III b) . « Dans l'au-delà, déclare le rabbi José, le grain sera produit en quinze jours et les fruits des arbres en un mois » (Taan, 64:11) . « Dans l'au-delà, le pays d'Israël produira des pains de la plus pure farine, des vêtements de la laine la plus pure ; du sol pousseront des épis de froment atteignant la dimension des reins d'un puissant boeuf » (Keth., III b) . « Dans l'au-delà, les femmes enfanteront quotidiennement » (Chah. 30 b) . Et toutes ces merveilles auront pour but d'élever Israël au sommet de toutes les nations. « Tu avais emporté d'Egypte une vigne » (Ps 80:9) ; de même que la vigne est l'arbre qui s'élève le moins et cependant prévaut sur tous les autres, de même Israël a été fait pour apparaître humble et faible en ce monde, mais dans l'au-delà il héritera de l'univers entier.

Comme le fruit de la vigne est d'abord foulé aux pieds mais figure ensuite sur la table des rois, ainsi... dans l'au-delà, l'Éternel placera Israël au sommet, comme il est dit : « les rois seront tes nourriciers » (r. A. Cohen). Le privilège des Juifs sera tel que, par intérêt, la foule des étrangers voudra entrer dans leur communauté ; mais les peuples païens en seront exclus. Comme le dit un dicton rabbinique : « Aux jours du Messie aucun prosélyte ne sera admissible. »

Combien de temps dureront les jours du Messie ? Le r. Akiba dit : 40 ans, le r. Éliézer : 100 ans, le r. Berekhya : 600 ans, le r. Éliézer (B. Hyrcanus) : 1.000 ans, le r. Abbahou : 7.000 ans ; dans l'école d'Élie on disait : « le monde durera 6.000 ans, dont 2.000 dans le chaos, 2.000 avec la thora et 2.000 qui seront les jours du Messie » (cf. A. Cohen, Everyman's Talmud, 1933, pp. 114-124).

D'autre part, le Talmud est amené par son opposition au christianisme à accentuer encore, si possible, l'origine purement humaine du Messie.

-On peut trouver dans les Midrachs quelques paroles profondes, ainsi ce mot du r. Simon ben Lévi : « l'Esprit du roi Messie planait sur les eaux lors de la création » ; (d'après Esa 11:1) mais généralement ce sont des élucubrations dans le genre de celle-ci : « le Messie sera assis à la droite de Dieu et Abraham à sa gauche dans le monde à venir » (Bereschith rabba, I, 1, d'après Ge 38:1), ou encore : le Messie agira comme Moïse « en faisant tomber la manne du ciel » (Koheleth, I, 9, d'après Ex 16:4).

On le voit, avec le judaïsme talmudique le messianisme sombre dans la fantaisie ; le Messie devenu étranger au dynamisme vital, vidé de tout ce qui attachait à lui l'aspiration humaine, de tout ce qui permettait à l'âme pécheresse le transfert sur une personnalité rédemptrice, a trahi les promesses bibliques. Devant cette fin misérable d'une inspiration qui fit l'originalité et la grandeur d'Israël, le mot adressé par Jésus à Jérusalem prend toute sa valeur tragique : « Tu n'as pas reconnu le temps où tu as été visitée » (Lu 19:44). Alex. W.

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      Genèse 3

      15 Voici ce que je décide : la femme et toi, vous deviendrez des ennemis. Ceux qui naîtront d’elle et ceux qui naîtront de toi deviendront des ennemis. Ceux qui naîtront d’elle t’écraseront à la tête, et toi, tu les blesseras au talon. »

      Genèse 38

      1 À cette époque-là, Juda quitte ses frères et il va à Adoullam, chez un homme appelé Hira.

      Genèse 49

      10 Le pouvoir royal restera dans la famille de Juda. Le bâton des chefs restera dans la main de ceux qui naîtront de lui. Il y restera jusqu’à l’arrivée de son véritable propriétaire, c’est à lui que les peuples obéiront.

      Exode 16

      4 Le SEIGNEUR dit à Moïse : « Pour vous, je vais faire pleuvoir de la nourriture du haut du ciel. Chaque jour, les gens sortiront du camp. Ils ramasseront ce qu’il faut pour une journée. Ainsi, je verrai ce que vous valez et je saurai si vous suivez ma loi, oui ou non.

      Exode 28

      41 « Toi, Moïse, tu mettras ces vêtements à ton frère Aaron et à ses fils. Tu verseras de l’huile sur leur tête et tu les établiras à mon service. De cette façon, tu les consacreras pour qu’ils me servent comme prêtres.

      Lévitique 2

      1 « Si quelqu’un veut offrir au SEIGNEUR un produit de la terre, il doit prendre de la farine. Il met de l’huile dessus avec de l’encens.
      2 Puis il l’apporte aux prêtres, fils d’Aaron. L’un des prêtres prend une poignée de farine mélangée à l’huile, et tout l’encens. Un prêtre fait brûler sur l’autel cette partie de l’offrande qu’on appelle “souvenir”. C’est une offrande brûlée, et sa fumée de bonne odeur plaît au SEIGNEUR.
      3 Ce qui en reste est pour Aaron et ses fils. C’est une part uniquement réservée au SEIGNEUR. En effet, elle vient d’une offrande brûlée pour le SEIGNEUR.
      4 « Si c’est une offrande cuite au four, la pâte doit être sans levain. Vous apportez alors des gâteaux à l’huile ou des galettes arrosées d’huile.
      5 Si c’est une offrande cuite sur une plaque, elle doit être faite de farine mélangée avec de l’huile, mais sans levain.
      6 Celui qui apporte l’offrande la partage et verse encore de l’huile sur les morceaux. C’est une offrande tirée de la terre.
      7 Si c’est une offrande cuite dans une poêle, la farine doit être préparée dans l’huile.
      8 L’homme apporte l’offrande préparée de cette façon pour le SEIGNEUR. Il la présente à un prêtre qui approche de l’autel.
      9 Le prêtre prend la part qu’on appelle “souvenir” et il la brûle sur l’autel. C’est une offrande brûlée, et sa fumée de bonne odeur plaît au SEIGNEUR.
      10 Ce qui reste de l’offrande est pour Aaron et ses fils. C’est une part uniquement réservée au SEIGNEUR. En effet, elle vient d’une offrande brûlée pour le SEIGNEUR.
      11 « Vous n’offrirez jamais au SEIGNEUR une offrande préparée avec du levain. En effet, vous ne ferez jamais brûler pour le SEIGNEUR une offrande préparée avec du levain ou du miel.
      12 Vous pourrez en apporter au SEIGNEUR quand vous lui offrirez les premiers produits de la terre. Mais vous ne devez pas les brûler sur l’autel dans un sacrifice à la fumée de bonne odeur.
      13 « Vous mettrez du sel sur chaque offrande tirée de la terre. Vous n’oublierez jamais le sel sur votre offrande. En effet, il représente l’alliance que Dieu a établie avec vous. C’est pourquoi vous offrirez toujours du sel avec vos offrandes.
      14 « Quand vous apporterez au SEIGNEUR une offrande des premiers produits de la terre, vous commencerez par griller les épis au feu. Puis vous écraserez les grains. Au moment de les apporter,
      15 vous verserez de l’huile et vous mettrez de l’encens dessus. C’est une offrande tirée de la terre.
      16 Ensuite le prêtre brûlera la part qu’on appelle “souvenir” : une partie des grains et de l’huile avec tout l’encens. Ce qui est brûlé de cette façon appartient au SEIGNEUR. »

      Lévitique 4

      1 Le SEIGNEUR dit à Moïse
      2 de donner aux Israélites les enseignements suivants : « Quand quelqu’un a péché sans le vouloir, quand il a commis un acte interdit par un commandement du SEIGNEUR, voici ce qu’il faut faire.
      3 Supposons ceci : C’est le grand-prêtre qui a commis un péché, et par là, il a rendu le peuple coupable. Il doit alors offrir en sacrifice au SEIGNEUR un taureau sans défaut, pour recevoir le pardon des péchés.
      4 Il conduit l’animal devant le SEIGNEUR, à l’entrée de la tente de la rencontre. Il pose la main sur la tête du taureau et il l’égorge à cet endroit.
      5 Le grand-prêtre prend du sang du taureau et il l’emporte dans la tente de la rencontre.
      6 Il trempe un doigt dans le sang et, devant le SEIGNEUR, il lance sept fois un peu de sang sur le rideau du lieu très saint, sur sa partie visible.
      7 Ensuite, le grand-prêtre met du sang sur les coins relevés de l’autel du parfum qui se trouve devant le SEIGNEUR, dans la tente de la rencontre. Puis il verse tout le sang qui reste au pied de l’autel des sacrifices qui se trouve à l’entrée de la tente.
      8 Il prend toutes les parties grasses du taureau : la graisse qui entoure les intestins et l’estomac,
      9 les deux reins avec la graisse qui les enveloppe et qui tient aux côtés de l’animal, enfin, la meilleure partie du foie. On l’enlève avec les reins.
      10 Ce sont les mêmes parties qu’on prend quand on offre un taureau en sacrifice de communion. Le grand-prêtre les brûle sur l’autel des sacrifices.
      11 Ensuite, la peau du taureau, la viande, la tête, les pattes, les intestins et l’estomac avec ce qu’ils contiennent,
      12 tout ce qui reste de l’animal, il le fait porter en dehors du camp. On porte ces restes dans un endroit pur, là où on met les cendres grasses, et on les brûle sur un feu de bois. C’est à cet endroit qu’il faut tout brûler, sur le tas des cendres grasses. »
      13 « Supposons ceci : C’est toute la communauté d’Israël qui a péché sans le vouloir et sans le savoir. Elle a fait un acte interdit par un commandement du SEIGNEUR. Dans ce cas, les Israélites sont devenus coupables.
      14 Quand ils se rendent compte de ce péché, ils doivent offrir un taureau pour recevoir le pardon de Dieu. Ils conduisent l’animal devant la tente de la rencontre.
      15 Les anciens de la communauté posent la main sur la tête du taureau, et l’un d’eux l’égorge à cet endroit, devant le SEIGNEUR.
      16 Le grand-prêtre emporte un peu de son sang dans la tente de la rencontre.
      17 Il trempe un doigt dans le sang et, devant le SEIGNEUR, il lance du sang sept fois sur le rideau du lieu très saint, sur sa partie visible.
      18 Ensuite, le grand-prêtre met du sang sur les coins relevés de l’autel qui se trouve devant le SEIGNEUR, dans la tente de la rencontre. Puis il verse tout le sang qui reste au pied de l’autel des sacrifices qui se trouve à l’entrée de la tente.
      19 Il prend toutes les parties grasses du taureau et il les brûle sur l’autel.
      20 Avec ce taureau, il fait exactement la même chose qu’avec le taureau offert pour son péché à lui. Quand le grand-prêtre fait sur la communauté d’Israël le geste du pardon des péchés, Dieu pardonne à cette communauté.
      21 Ensuite, le grand-prêtre fait porter en dehors du camp tout ce qui reste de l’animal. On le brûle comme on a brûlé le premier taureau offert pour le péché du grand-prêtre. Voilà le sacrifice pour recevoir le pardon, quand la communauté d’Israël a commis un péché. »
      22 « Supposons ceci : C’est un chef du peuple qui a péché sans le vouloir. Il a fait un acte interdit par un commandement du SEIGNEUR son Dieu, et ainsi il est devenu coupable.
      23 Quand il se rend compte de ce péché, il doit offrir un bouc sans défaut.
      24 Il pose la main sur la tête de l’animal et il l’égorge devant le SEIGNEUR, là où on tue les animaux offerts en sacrifices complets. C’est un sacrifice pour recevoir le pardon des péchés.
      25 Le prêtre trempe un doigt dans le sang du bouc et il en met sur les coins relevés de l’autel des sacrifices. Puis il verse tout le sang qui reste au pied de cet autel.
      26 Il brûle sur l’autel toutes les parties grasses, comme on le fait pour le sacrifice de communion. Quand le prêtre fait sur le chef le geste de pardon pour son péché, Dieu pardonne à ce chef. »
      27 « Supposons ceci : C’est n’importe quel Israélite qui a péché sans le vouloir. Il a fait un acte interdit par un commandement du SEIGNEUR, et ainsi il est devenu coupable.
      28 Quand il se rend compte de ce péché, il doit offrir une chèvre sans défaut pour recevoir le pardon de Dieu.
      29 Il pose la main sur la tête de l’animal et il l’égorge là où on égorge les animaux offerts en sacrifices complets.
      30 Le prêtre trempe un doigt dans le sang de la chèvre et il en met sur les coins relevés de l’autel des sacrifices. Puis il verse tout le sang qui reste au pied de cet autel.
      31 Il enlève toutes les parties grasses de la chèvre, comme on le fait pour le sacrifice de communion. Le prêtre les brûle sur l’autel pour que la fumée de bonne odeur de ce sacrifice plaise au SEIGNEUR. Il fait sur le coupable le geste de pardon pour son péché. Alors Dieu pardonne à cet homme.
      32 « Si le coupable offre un mouton en sacrifice pour recevoir le pardon, il doit amener une femelle sans défaut.
      33 Il pose la main sur la tête de l’animal et il l’égorge là où on égorge les animaux offerts en sacrifices complets.
      34 Le prêtre trempe un doigt dans le sang de l’animal et il en met sur les coins relevés de l’autel des sacrifices.
      35 Il enlève toutes les parties grasses du mouton, comme pour le sacrifice de communion. Le prêtre les brûle sur l’autel avec les autres sacrifices brûlés pour le SEIGNEUR. Il fait sur le coupable le geste de pardon pour son péché. Alors Dieu pardonne à cet homme. »

      Lévitique 17

      11 En effet, c’est dans le sang que se trouve la vie d’un être. Le SEIGNEUR vous permet d’utiliser le sang sur l’autel pour recevoir le pardon de vos péchés. Oui, le sang obtient le pardon des péchés parce qu’il porte la vie.

      Nombres 24

      17 « Je vois ce qui arrivera, mais ce n’est pas pour maintenant. Je l’aperçois, mais ce n’est pas pour tout de suite. Une étoile se lève parmi ceux qui sont nés de Jacob. Un chef se lève au milieu du peuple d’Israël. Avec son bâton de roi, il frappe les Moabites à la tête, et il détruit tous les nomades du pays.

      1 Samuel 2

      10 Du haut du ciel, le SEIGNEUR fait éclater le tonnerre pour écraser ses ennemis. Le SEIGNEUR juge le monde entier. Il donne la puissance au roi de son peuple, il augmente le pouvoir du roi qu’il a choisi. »

      1 Samuel 9

      16 « Demain, à la même heure, je t’enverrai un homme de la tribu de Benjamin. Tu le consacreras comme chef de mon peuple Israël. Il le délivrera du pouvoir des Philistins. J’ai vu la situation de mon peuple, et son cri est arrivé jusqu’à moi. »

      1 Samuel 24

      7 Il dit à ses hommes : « Vous me conseillez de tuer mon maître. Que le SEIGNEUR m’empêche de le faire ! En effet, c’est le SEIGNEUR lui-même qui a consacré Saül comme roi. »

      2 Samuel 7

      12 En effet, quand ta vie sera finie et que tu auras rejoint tes ancêtres, je désignerai un de tes fils. Il sera roi après toi, et j’établirai solidement son pouvoir.

      2 Samuel 22

      32 Qui donc est Dieu ? C’est le SEIGNEUR. Qui est notre solide rocher ? C’est notre Dieu.

      2 Samuel 23

      3 Le Dieu d’Israël a parlé, le protecteur d’Israël m’a dit : « Le roi qui gouverne les gens avec justice et les dirige en respectant Dieu,

      Psaumes 2

      1 Les peuples s’agitent, pourquoi ? Ils font des projets, mais pour rien.
      2 Les rois de la terre se préparent au combat. Ceux qui ont le pouvoir se réunissent contre le SEIGNEUR et contre le roi choisi par lui.
      3 Ils disent : « Cassons leurs cordes, rejetons leurs chaînes ! »
      4 Mais il rit, celui qui est assis dans le ciel. Sur son siège royal, le Seigneur se moque d’eux.
      5 Il leur parle avec colère, et sa colère les fait trembler.
      6 Le Seigneur leur dit : « Moi, j’ai établi mon roi à Sion, sur ma montagne sainte. »
      7 « Laissez-moi annoncer ce que veut le SEIGNEUR. Le SEIGNEUR m’a dit : “Tu es mon fils, aujourd’hui, je suis devenu ton père.
      8 Demande-moi les autres peuples, et je te les donnerai en partage. Ils seront à toi, tu posséderas toute la terre.
      9 Tu dirigeras ces peuples très durement, comme des plats en terre, tu les briseras.” »
      10 Maintenant, vous les rois, soyez des sages ! Laissez-vous corriger, vous, les dirigeants du monde !
      11 Servez le SEIGNEUR avec respect. Avec joie et en tremblant, mettez-vous à genoux devant lui. Sinon il va se mettre en colère, et vous serez perdus. Oui, sa colère peut brûler tout à coup comme un feu. Ils sont heureux, tous ceux qui se réfugient dans le SEIGNEUR !

      Psaumes 9

      12 Chantez le SEIGNEUR, qui a son siège royal à Jérusalem ! Parmi les peuples, racontez ses exploits !

      Psaumes 18

      50 C’est pourquoi, SEIGNEUR, je te dis merci parmi les peuples et je chante ton nom.

      Psaumes 20

      7 Maintenant, je le sais : le SEIGNEUR sauve le roi qu’il a choisi. Il lui répond depuis son temple du ciel. Sa main puissante fait des exploits pour le sauver.

      Psaumes 22

      28 Toute la terre se souviendra du SEIGNEUR et reviendra vers lui, toutes les familles des peuples l’adoreront.

      Psaumes 45

      7 Ton pouvoir royal est comme celui de Dieu. Il durera toujours et pour toujours. Tu gouvernes ton peuple avec justice.

      Psaumes 47

      9 Dieu gouverne les autres peuples, il est assis sur son siège sacré.

      Psaumes 49

      2 Écoutez ceci, tous les peuples ! Tendez l’oreille, vous tous, habitants de l’univers,

      Psaumes 72

      17 Que le nom du roi soit célèbre pour toujours, que l’on garde son souvenir tant que le soleil brillera ! Que tous les peuples reconnaissent que le roi est béni de Dieu ! Et que, par lui, chacun souhaite aux autres cette même bénédiction !

      Psaumes 80

      9 En Égypte, il y avait une vigne. Tu l’as enlevée de ce pays, tu as chassé d’autres peuples pour la replanter.

      Psaumes 97

      6 Le ciel annonce que Dieu est juste, et tous les peuples voient sa gloire.

      Psaumes 105

      15 Il a dit : « Ne touchez pas à ceux que j’ai choisis, ne faites pas de mal à mes porte-parole ! »

      Esaïe 4

      2 Un jour, le SEIGNEUR fera germer dans le pays quelque chose de magnifique et de glorieux. Les gens encore en vie en Israël seront fiers et honorés à cause de ce que le pays produira.

      Esaïe 7

      1 C’était l’époque où Akaz, fils de Yotam et petit-fils d’Ozias, était roi de Juda. Ressin, roi de Syrie, et Péca, fils de Remalia et roi d’Israël, sont venus attaquer la ville de Jérusalem. Mais ils ne sont pas arrivés à remporter la victoire.
      2 On a dit à Akaz, de la famille de David, et à ses ministres : « Les Syriens ont établi leur camp sur le territoire d’Éfraïm. » Le roi et son peuple ont été secoués par cette nouvelle comme les arbres sont secoués par le vent.
      3 Alors le SEIGNEUR a dit à Ésaïe : « Prends avec toi ton fils Chéar-Yachoub. Va trouver Akaz. Il est au bout du canal du réservoir supérieur, sur la route qui conduit au champ des Blanchisseurs.
      4 Tu lui diras : Attention ! Reste calme, n’aie pas peur. Ne te laisse pas décourager par la violente colère de Ressin le Syrien et du fils de Remalia. Ces rois ne sont que deux bouts de bois fumants.
      5 C’est vrai, les Syriens ainsi que Péca et les soldats d’Éfraïm ont décidé de te faire du mal. Ils ont dit :
      6 “Marchons contre le royaume de Juda ! Faisons-lui peur ! Forçons-le à s’unir à nous ! Établissons comme roi le fils de Tabéel.”
      7 Mais voici ce que le Seigneur DIEU dit : Cela ne tiendra pas, cela n’arrivera pas.
      8 En effet, Damas est la capitale de Syrie, et Ressin n’est chef qu’à Damas. Samarie est la capitale d’Éfraïm et Péca n’est chef qu’à Samarie. Dans 65 ans, le peuple d’Éfraïm n’existera plus. Si vous ne mettez pas toute votre confiance dans le SEIGNEUR, vous ne pourrez pas tenir. »
      10 Le SEIGNEUR a encore parlé au roi Akaz :
      11 « Demande au SEIGNEUR ton Dieu de te donner un signe au fond du monde des morts, ou bien là-haut dans le ciel. »
      12 Mais Akaz a répondu : « Non, je ne demanderai rien, je ne veux pas provoquer le SEIGNEUR. »
      13 Alors Ésaïe a dit : « Écoutez donc, vous qui êtes de la famille du roi David ! Vous fatiguez les gens, et on dirait que cela ne vous suffit pas. Vous fatiguez aussi mon Dieu !
      14 Eh bien, le Seigneur lui-même vous donnera un signe : la jeune femme sera enceinte et elle mettra au monde un fils. Elle l’appellera Emmanuel, c’est-à-dire Dieu-avec-nous.
      15 Il se nourrira de crème et de miel, jusqu’au moment où il saura rejeter le mal et choisir le bien.
      16 Maintenant, tu as peur des rois de Syrie et d’Israël. Pourtant, avant que cet enfant soit capable de rejeter le mal et de choisir le bien, les habitants de ces deux royaumes auront abandonné leur pays.
      17 Mais le SEIGNEUR enverra des jours de malheur contre toi, contre ton peuple et contre ta famille. Il n’y a pas eu de jours semblables depuis que le royaume d’Israël s’est séparé du royaume de Juda. Cela arrivera par l’intermédiaire du roi d’Assyrie. »
      18 Un jour, le SEIGNEUR, d’un coup de sifflet, fera venir les mouches qui sont dans la région où le Nil se jette dans la mer, et les abeilles qui sont en Assyrie.
      19 Toutes viendront se poser dans les ravins pierreux, dans les fentes des rochers, dans tous les buissons et à tous les points d’eau.
      20 Ce jour-là, le Seigneur se procurera un rasoir de l’autre côté du fleuve Euphrate. – Il s’agit du roi d’Assyrie. – Oui, il vous rasera la tête, tous les poils du corps et même vos barbes.
      21 Ce jour-là aussi, chacun élèvera une vache et deux chèvres.
      22 Elles donneront tant de lait qu’on pourra manger de la crème. Oui, tous ceux qui seront restés dans le pays se nourriront de crème et de miel.
      23 Ce jour-là encore, un champ de mille plants de vigne valant mille pièces d’argent, sera abandonné aux buissons d’épines.
      24 Tout le pays en sera couvert, et des gens viendront y chasser avec un arc et des flèches.
      25 Par peur des buissons d’épines, personne n’ira plus sur les collines qu’on cultivait avec la houe. Ce sera un pâturage pour les bœufs et un parc à moutons.

      Esaïe 9

      1 Le peuple qui marche dans la nuit voit une grande lumière. Pour ceux qui vivent dans le pays de l’obscurité, une lumière se met à briller.
      2 SEIGNEUR, tu les inondes de bonheur, tu fais grandir leur joie. Ils se réjouissent devant toi comme on se réjouit en faisant les récoltes, comme on crie de joie en partageant les richesses des ennemis vaincus.
      3 Oui, tu arraches ton peuple au pouvoir qui pèse sur lui. Le bâton qui blesse ses épaules, le fouet qui le frappe, tu les brises comme tu l’as fait le jour où tu as vaincu les Madianites.
      4 Toutes les chaussures des ennemis qui font trembler le sol, tous les habits couverts de sang sont dévorés par le feu.
      5 Un enfant est né pour nous, un fils nous est donné. Il a reçu l’autorité d’un roi. On lui donne pour nom : Conseiller merveilleux, Dieu fort, Père pour toujours, Prince de la paix.
      6 Il étendra son autorité et assurera une paix sans fin. Il occupera le siège royal de David et dirigera son royaume. Il l’établira et le rendra solide en faisant respecter le droit et la justice, dès maintenant et pour toujours. Voilà ce que le SEIGNEUR de l’univers fera à cause de son brûlant amour.
      7 Le Seigneur lance sa parole contre le peuple de Jacob, oui, elle est tombée sur le royaume d’Israël.
      8 Tout le monde le sait, tout Éfraïm et les habitants de Samarie le savent. Le cœur plein d’orgueil, ces gens disaient :
      9 « Les murs de briques sont tombés, nous les reconstruirons avec des pierres taillées. Les poutres en bois ordinaire sont tombées, nous les remplacerons par des poutres de cèdre. »
      10 Alors le SEIGNEUR a dressé contre Israël les ennemis assyriens de Ressin et il a encouragé leurs adversaires :
      11 les Syriens à l’est, les Philistins à l’ouest. Ceux-ci ont dévoré le royaume d’Israël avec appétit. Malgré cela, la colère du SEIGNEUR ne se calme pas, son poing reste levé.
      12 Le SEIGNEUR a frappé son peuple, mais Israël n’est pas revenu vers lui, il ne s’est pas tourné vers le SEIGNEUR de l’univers.
      13 Alors, en un jour, le SEIGNEUR a coupé en Israël la tête et la queue, la branche de palmier et le roseau.
      14 Les anciens et les notables, c’est la tête, les prophètes qui enseignent des mensonges, c’est la queue.
      15 Les dirigeants ont trompé ce peuple, et ceux qu’ils dirigeaient ont pris un mauvais chemin.
      16 C’est pourquoi le Seigneur est sévère avec leurs jeunes gens, il n’a pas pitié de leurs orphelins et de leurs veuves. En effet, ce sont tous des gens mauvais qui font le mal, et tout ce qu’ils disent est horrible. Malgré cela, la colère du Seigneur ne se calme pas, son poing reste levé.
      17 Oui, la méchanceté brûle comme un feu qui dévore les épines de toutes sortes. Il gagne les buissons de la forêt et fait monter vers le ciel des colonnes de fumée.
      18 À cause de la colère du SEIGNEUR de l’univers, le pays est en flammes. On dirait que le feu dévore le peuple. Personne n’a pitié de son frère.
      19 Les gens déchirent à droite et ils ont encore faim. Ils dévorent à gauche et il ne sont pas rassasiés. Chacun s’attaque à son prochain :
      20 la tribu de Manassé attaque celle d’Éfraïm, la tribu d’Éfraïm attaque celle de Manassé, et toutes les deux sont contre la tribu de Juda. Malgré cela, la colère du SEIGNEUR ne se calme pas, son poing reste levé.

      Esaïe 10

      20 À ce moment-là, ceux qui seront restés en vie en Israël, ceux qui seront restés du peuple de Jacob, ne continueront plus à s’appuyer sur celui qui les frappe. Ils s’appuieront vraiment sur le SEIGNEUR, le Dieu saint d’Israël. Oui, un reste d’Israël se tournera vers le Dieu fort.
      27 Ce jour-là, il enlèvera la charge qui écrase ton épaule, qui pèse sur ton cou comme un joug. Les ennemis montent à Samarie,

      Esaïe 11

      1 Un fils sortira de la famille de Jessé, comme une jeune branche sort d’un vieux tronc. Une nouvelle branche poussera à partir de ses racines.
      2 L’esprit du SEIGNEUR reposera sur lui. Il lui donnera la sagesse et le pouvoir de bien juger. Il l’aidera à prendre des décisions et le rendra courageux. Il lui fera connaître le SEIGNEUR et lui apprendra à le respecter.
      7 La vache et l’ourse mangeront dans le même champ, leurs petits auront le même abri. Le lion mangera de l’herbe sèche comme le bœuf.
      10 Ce jour-là, le fils de Jessé sera comme un signal dressé pour les peuples de la terre. Ils viendront lui demander conseil, et la gloire de Dieu brillera là où il habitera.

      Esaïe 14

      29 Le bâton qui vous frappait, Philistins, a été brisé, mais ne vous réjouissez pas de cela. En effet, une vipère sortira du serpent mort, et la vipère donnera naissance à un dragon volant.

      Esaïe 16

      1 Les chefs de Moab disent : « Depuis le Rocher-au-désert, envoyez des béliers au maître du pays, au roi de Juda, sur la montagne de Sion. »

      Esaïe 28

      5 Un jour, le SEIGNEUR de l’univers sera lui-même la magnifique couronne, le riche collier des gens de son peuple qui seront restés en vie.

      Esaïe 42

      1 Le SEIGNEUR dit : « Voici mon serviteur. Je le tiens par la main, c’est lui que j’ai choisi avec joie. J’ai mis mon esprit sur lui, pour qu’il fasse connaître le droit aux peuples.
      7 Tu ouvriras les yeux des aveugles, tu feras sortir les prisonniers de leur prison, tu retireras de leur cellule ceux qui attendent dans le noir.

      Esaïe 43

      10 Le SEIGNEUR déclare : « Mes témoins, c’est vous, mon peuple. Vous êtes le serviteur que moi, j’ai choisi. Je veux que vous ayez confiance en moi, que vous reconnaissiez et compreniez que moi, je suis Dieu. Avant moi, il n’y a eu aucun dieu, et il n’y en aura pas après moi.

      Esaïe 45

      1 Le SEIGNEUR dit à Cyrus, le roi qu’il a consacré : « Je t’ai pris par la main pour mettre les peuples sous ton pouvoir. Je veux enlever leur pouvoir aux rois, et ouvrir devant toi les portes fermées des villes.

      Esaïe 49

      6 Il m’a dit : « Tu es à mon service pour relever les tribus d’Israël et pour ramener ceux qui sont restés en vie dans le peuple de Jacob. Mais ce n’est pas tout. Je vais faire de toi la lumière des autres peuples pour que mon salut arrive jusqu’au bout du monde. »

      Esaïe 52

      13 Le SEIGNEUR dit : « Mon serviteur réussira. Il montera, il sera haut placé et couvert d’honneur.
      14 Beaucoup, en le voyant, sont effrayés, tellement il est défiguré. Il ne ressemble plus à un être humain.
      15 Et maintenant, des peuples nombreux seront étonnés à cause de lui, les rois resteront devant lui sans rien dire. En effet, ce qu’ils voient ne ressemble pas à ce qu’on leur a raconté, et ce qu’ils observent est différent de ce qu’ils ont entendu dire. »

      Esaïe 53

      1 Qui a cru à la nouvelle que nous avons apprise ? Qui a reconnu la puissance du SEIGNEUR ?
      2 Devant le SEIGNEUR, le serviteur a grandi comme une petite plante, comme une racine qui sort d’une terre sèche. Il n’avait ni la beauté ni le prestige qui attirent les regards. Son apparence n’avait rien pour nous plaire.
      3 Tout le monde le méprisait et l’évitait. C’était un homme qui souffrait, habitué à la douleur. Il était comme quelqu’un que personne ne veut regarder. Nous le méprisions, nous le comptions pour rien.
      4 Pourtant, ce sont nos maladies qu’il supportait, c’est de notre souffrance qu’il s’était chargé. Et nous, nous pensions : c’est Dieu qui le punit de cette façon, c’est Dieu qui le frappe et l’abaisse.
      5 Mais il était blessé à cause de nos fautes, il était écrasé à cause de nos péchés. La punition qui nous donne la paix est tombée sur lui. Et c’est par ses blessures que nous sommes guéris.
      6 Nous étions tous comme des moutons perdus, chacun suivait son propre chemin. Et le SEIGNEUR a fait retomber sur lui nos fautes à nous tous.
      7 On l’a fait souffrir, mais lui, il a accepté cela, il a gardé le silence. Comme un agneau qu’on mène à l’abattoir, comme un mouton qui ne crie pas quand on lui coupe sa laine, il a gardé le silence.
      8 On l’a arrêté, jugé, puis supprimé. Mais qui a fait attention à ce qui lui arrivait ? Oui, on l’a enlevé du monde des vivants. Il a été frappé à mort à cause des fautes de son peuple.
      9 Il a été enterré avec les gens mauvais. Sa tombe est avec les riches. Pourtant, il n’avait rien fait de mal et il n’avait jamais trompé personne.
      10 Mais le SEIGNEUR donne raison à son serviteur écrasé. Et il a rétabli celui qui avait offert sa vie à la place des autres. Son serviteur aura des enfants et il vivra encore longtemps. Par lui, le SEIGNEUR réalisera son projet.
      11 À cause des souffrances qu’il a supportées, il verra la lumière, il sera rempli de bonheur. Mon serviteur, le vrai juste, rendra justes un grand nombre de gens, parce qu’il s’est chargé de leurs péchés.
      12 C’est pourquoi je le mets au rang des plus grands. Il partagera les richesses des ennemis avec les puissants. En effet, il a accepté librement de mourir et d’être mis avec les bandits. Oui, il a porté les péchés de beaucoup de gens et il est intervenu pour les coupables.

      Esaïe 54

      11 « Malheureuse Jérusalem, tu es battue par la tempête, et personne ne te redonne de l’espoir. Moi, le SEIGNEUR, je vais te rebâtir avec des pierres colorées. Tes fondations seront en pierres précieuses bleues.

      Esaïe 60

      3 Les autres peuples marchent vers ta lumière, et les rois se dirigent vers la clarté qui s’est levée sur toi.

      Esaïe 61

      1 L’esprit du Seigneur DIEU est sur moi. Oui, il m’a consacré pour apporter une bonne nouvelle aux pauvres. Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour annoncer aux déportés : « Vous êtes libres ! », et à ceux qui sont en prison : « Vous allez revoir la lumière du jour. »

      Esaïe 65

      19 Je me réjouirai à cause de Jérusalem, je déborderai de joie à cause de mon peuple. On n’entendra plus de pleurs ni d’appels au secours.

      Jérémie 16

      13 C’est pourquoi je vais vous chasser de ce pays. Vous irez dans un pays que vous ne connaissez pas et que vos ancêtres ne connaissaient pas non plus. Là-bas, jour et nuit, vous adorerez d’autres dieux. En effet, moi, je ne vous montrerai plus ma bonté.” »

      Jérémie 23

      5 Le SEIGNEUR déclare : « Le jour vient où je ferai naître un vrai fils de David. Il gouvernera comme un bon roi, il agira avec intelligence, il fera respecter le droit et la justice dans le pays.
      6 À ce moment-là, le royaume de Juda sera libéré, et le peuple d’Israël vivra en sécurité. Voici le nom qu’on lui donnera : “Le-SEIGNEUR-est-notre- salut.” »

      Jérémie 30

      9 mais ils me serviront, moi, le SEIGNEUR leur Dieu. Et ils serviront l’homme de la famille de David, leur roi, que je rétablirai pour eux. »

      Jérémie 33

      13 Dans les villes du Haut-Pays, dans celles du Bas-Pays et de la région du Néguev, dans le territoire de Benjamin, dans les environs de Jérusalem et dans les autres villes de Juda, les moutons et les chèvres passeront de nouveau sous la main de celui qui les compte. » Voilà ce que le SEIGNEUR dit.

      Lamentations 4

      20 Celui qui nous faisait vivre est maintenant pris dans leurs pièges. C’était le roi consacré par le SEIGNEUR, et nous disions de lui : « Sous sa protection, nous vivrons au milieu des autres peuples. »

      Ezéchiel 38

      1 Le SEIGNEUR m’a adressé sa parole. Il m’a dit :
      2 « Toi, l’homme, tourne ton visage vers Gog. C’est le grand chef des peuples de Toubal et de Méchek, au pays de Magog. Parle de ma part contre lui.
      3 Tu lui diras : Voici les paroles du Seigneur DIEU : Je vais agir contre toi, grand chef des peuples de Méchek et de Toubal.
      4 Je vais mettre des crochets à tes mâchoires et je vais te traîner de force. Je te ferai sortir de ton pays, toi et toute ton armée, chevaux et cavaliers, tous couverts de vêtements magnifiques. Vous formerez une troupe nombreuse de soldats armés de boucliers et d’épées.
      5 Les soldats de Perse, d’Éthiopie et de Pouth porteront tous des boucliers et des casques et ils iront avec toi.
      6 Gomer et toutes ses troupes, Beth-Togarma, situé complètement au nord, et toutes ses troupes, partiront avec toi, ainsi que beaucoup d’autres peuples.
      7 Prépare-toi, sois prêt, toi et toute cette foule réunie autour de toi, c’est toi qui dois les commander.
      8 Dans plusieurs années, beaucoup plus tard, je t’enverrai contre le pays d’Israël. À ce moment-là, ses habitants auront échappé à la guerre. Ils auront quitté les pays où ils habitaient. Ils seront rassemblés sur les montagnes d’Israël, qui étaient restées longtemps sans habitants. Après avoir quitté les autres peuples, ils vivront tous en sécurité.
      9 Toi, ton armée et tes nombreux alliés, vous les attaquerez. Vous tomberez sur eux comme une tempête, vous couvrirez leur pays comme une montagne de nuages.
      10 « Moi, le Seigneur DIEU, je le dis : À ce moment-là, beaucoup d’idées te viendront à l’esprit, et tu formeras un projet qui apporte le malheur.
      11 Tu décideras d’attaquer un pays sans défense. Là, les gens sont tranquilles et vivent en sécurité. Les villes ne sont pas protégées par des murs et elles sont sans portes et sans serrures.
      12 Tu iras là-bas pour prendre des richesses de guerre et piller. Tu attaqueras des gens qui habitent de nouveau dans des villes autrefois détruites. Ils se sont rassemblés en quittant des pays étrangers. Ils possèdent des troupeaux et des biens, ils habitent le centre du monde.
      13 Les habitants de Saba et de Dédan, les commerçants de Tarsis et des villes voisines te demanderont : “Est-ce pour piller que tu as rassemblé ton armée ? Est-ce pour prendre de l’argent et de l’or, des troupeaux et des biens, pour emporter beaucoup de richesses de guerre ?”
      14 « Toi, l’homme, parle de ma part et dis à Gog : Voici les paroles du Seigneur DIEU : Quand Israël, mon peuple, vivra en sécurité, tu partiras.
      15 Tu viendras de ton pays, situé complètement au nord, avec des soldats de nombreux pays. Vous serez tous montés sur des chevaux, vous serez très nombreux et vous formerez une armée puissante.
      16 Tu viendras attaquer Israël, mon peuple, et tu couvriras son pays comme un nuage couvre la terre. Cela arrivera dans très longtemps. Je t’enverrai attaquer mon pays. Alors les autres peuples sauront que le Dieu saint, c’est moi. Je leur montrerai cela en me servant de toi, Gog.
      17 « Voici ce que je dis, moi, le Seigneur DIEU : Autrefois, j’ai parlé de toi par l’intermédiaire de mes serviteurs, les prophètes d’Israël. Pendant de nombreuses années, ils ont annoncé que je t’enverrai attaquer mon peuple.
      18 Mais le jour où tu attaqueras Israël, Gog, je me mettrai dans une violente colère, je le déclare, moi, le Seigneur DIEU.
      19 Dans ma violente colère, je le jure : ce jour-là, il y aura un grand tremblement de terre en Israël.
      20 Les poissons de la mer, les oiseaux du ciel, les bêtes sauvages, les serpents qui rampent sur le sol et les êtres humains sur la terre, tous trembleront de peur devant moi. Les montagnes seront renversées, les rochers tomberont par terre, aucun mur ne restera debout.
      21 Sur toutes mes montagnes, je te ferai la guerre, Gog, je le déclare, moi, le Seigneur DIEU. Tes soldats se tueront entre eux.
      22 Je te condamnerai à supporter une épidémie de peste et à mourir au combat. J’enverrai sur toi, sur ton armée et sur tes nombreux alliés des torrents de pluie et de grêle, avec du feu et de la poussière brûlante.
      23 De cette façon, je montrerai à tous les peuples que je suis le Dieu grand et saint. Alors ils sauront que le SEIGNEUR, c’est moi. »

      Daniel 5

      1 Un jour, le roi Baltazar fait un grand repas pour mille de ses fonctionnaires importants. Il se met à boire du vin en leur présence.
      2 Quand il a goûté le vin, il commande d’apporter les coupes d’or et d’argent que son père Nabucodonosor a prises dans le temple de Jérusalem. Il veut s’en servir pour boire avec ses fonctionnaires importants, ses femmes de deuxième rang et ses autres femmes.
      3 Les serviteurs apportent donc les coupes d’or venant du temple de Dieu à Jérusalem. Le roi les prend pour boire du vin avec tous ceux qui sont là.
      4 Quand tous ont fini de boire, ils chantent les louanges des dieux d’or et d’argent, de bronze et de fer, de bois et de pierre.
      5 Tout à coup, une main humaine apparaît près du porte-lampes. Elle se met à écrire sur le mur blanc du palais royal, et le roi voit cette main en train d’écrire.
      6 Alors son visage devient très pâle, son esprit est troublé. Il perd son assurance et il tremble de tout son corps.
      7 En criant très fort, il donne l’ordre de faire venir les sages de Babylone, les magiciens, les voyants et ceux qui lisent dans les étoiles. Il leur dit : « Si quelqu’un peut lire ce qui est écrit et m’expliquer ce que cela signifie, je lui ferai porter des vêtements magnifiques. Je lui ferai mettre un collier d’or autour du cou, et il deviendra un des principaux gouverneurs du royaume. »
      8 Les sages au service du roi entrent tous. Mais ils ne peuvent pas lire ce qui est écrit pour expliquer au roi ce que cela signifie.
      9 Le roi Baltazar a très peur et il devient encore plus pâle. Ses fonctionnaires importants aussi sont troublés.
      10 La mère du roi entend les cris de son fils et des fonctionnaires importants. Elle entre dans la salle à manger et elle dit au roi : « Longue vie à toi, mon roi ! Que tes pensées ne te troublent pas et que ton visage retrouve sa couleur !
      11 Dans ton royaume, il y a un homme en qui habite l’esprit des dieux saints. Quand ton père vivait, cet homme a montré une intelligence claire et une sagesse semblable à la sagesse des dieux. C’est pourquoi ton père, le roi Nabucodonosor, l’a établi comme chef des devins, des magiciens, des voyants et de ceux qui lisent dans les étoiles.
      12 Il possède un esprit extraordinaire, il sait juger de tout et il est intelligent. Il sait aussi expliquer les rêves, comprendre les questions compliquées, trouver des solutions aux problèmes difficiles. Fais donc venir Daniel, à qui ton père a donné le nom de Beltassar. Il t’expliquera ce qui est écrit sur le mur. »
      13 Daniel est conduit auprès du roi et celui-ci lui demande : « Est-ce que tu es Daniel, ce juif exilé que le roi, mon père, a fait venir de Juda ?
      14 Voici ce que j’ai entendu dire : l’esprit des dieux habite en toi, et tu possèdes une intelligence claire et une sagesse extraordinaire.
      15 J’ai fait venir des sages et des magiciens pour lire ce qui est écrit sur le mur. Je voulais qu’ils me l’expliquent, mais ils n’ont pas pu.
      16 J’ai appris que toi, tu es capable de comprendre les questions obscures et de trouver des solutions aux problèmes difficiles. Si tu peux lire ce qui est écrit ici et si tu me l’expliques, je te ferai porter des vêtements magnifiques, je te ferai mettre un collier d’or autour du cou, et tu deviendras un des principaux gouverneurs du royaume. »
      17 Daniel répond au roi : « Je t’en prie, garde tes cadeaux pour toi ou donne-les à d’autres ! Moi, je vais te lire ce qui est écrit et t’expliquer ce message.
      18 Mon roi, le Dieu très-haut a fait de ton père Nabucodonosor un grand roi, puissant et glorieux.
      19 À cause de la grandeur que Dieu lui avait donnée, les gens de tous les peuples, de tous les pays et parlant toutes les langues tremblaient de peur devant lui. Il faisait mourir ou laissait vivre qui il voulait, il élevait ou abaissait qui il voulait.
      20 Mais il est devenu orgueilleux, et l’orgueil a fermé son cœur. Alors il a été renversé de son siège royal et il a perdu son honneur.
      21 Il a été chassé du milieu des humains, et il est devenu comme les bêtes. Il habitait parmi les ânes sauvages, il mangeait de l’herbe comme les bœufs. Son corps était couvert de gouttes de rosée. Cela a duré jusqu’au moment où il a reconnu ceci : le Dieu très-haut est le maître des royaumes humains et il donne le pouvoir royal à qui il veut.
      22 Et toi, Baltazar, son fils, tu savais très bien tout cela. Pourtant, ton orgueil n’a pas diminué.
      23 Tu t’es dressé contre le Seigneur qui est au ciel, tu as fait apporter les coupes sacrées venant de son temple. Vous les avez prises pour boire du vin, toi, tes fonctionnaires importants, tes femmes de deuxième rang et tes autres femmes. De plus, tu as chanté les louanges des dieux d’argent et d’or, de bronze et de fer, de bois et de pierre. Pourtant, ces dieux ne voient pas, ils n’entendent pas, ils ne comprennent rien. Tu n’as pas rendu gloire au Dieu qui tient ta vie en son pouvoir et qui la conduit.
      24 C’est pourquoi Dieu a envoyé une main pour écrire les mots que tu as vus.
      25 Les voici : MENÉ, MENÉ, TEKEL et PARSIN.
      26 Et voici ce qu’ils veulent dire : MENÉ veut dire “compté” : Dieu a compté les jours de ton pouvoir royal et il a décidé sa fin.
      27 TEKEL veut dire “pesé” : tu as été pesé sur une balance, et ton poids n’a pas été jugé suffisant.
      28 PERÈS veut dire “divisé” : ton royaume a été divisé pour être livré aux Mèdes et aux Perses. »
      29 Aussitôt Baltazar commande d’habiller Daniel avec des vêtements magnifiques et de lui mettre un collier d’or autour du cou. Il fait annoncer que Daniel devient un des principaux gouverneurs du royaume.
      30 La nuit suivante, Baltazar, roi de Babylone, est tué.

      Daniel 7

      1 Pendant la première année où Baltazar est roi à Babylone, Daniel fait un rêve. Il est couché sur son lit et il a des visions. Plus tard, il écrit son rêve.
      2 Voici comment il raconte ce qu’il a vu en rêve pendant la nuit : « Le vent vient des quatre coins du ciel. Il soulève la grande mer.
      3 Quatre bêtes énormes montent de la mer. Aucune ne ressemble à l’autre.
      4 La première est comme un lion et elle a des ailes d’aigle. Pendant que je regarde, on lui arrache les ailes. On la soulève au-dessus du sol. Elle se dresse sur ses deux pattes de derrière comme un être humain et elle reçoit une intelligence humaine.
      5 La deuxième bête ressemble à un ours. Elle se dresse sur un côté et elle tient trois côtes dans sa gueule, entre ses dents. Elle reçoit cet ordre : “Lève-toi complètement ! Mange beaucoup de viande !”
      6 Après cela, je regarde et je vois une autre bête. Elle ressemble à un léopard. Elle a quatre ailes d’oiseau sur le dos et quatre têtes. Elle reçoit le pouvoir de dominer le monde.
      7 Après cela, je continue à regarder ce qui apparaît dans mon rêve pendant la nuit. La quatrième bête que je vois est terrible et effrayante. Sa force est extraordinaire. Elle a de grandes dents en fer, elle mange et déchire tout ce qu’elle trouve. Ce qu’elle ne mange pas, elle l’écrase avec ses pattes. Elle est différente des trois autres bêtes et elle a dix cornes.
      8 Je regarde les cornes. Une nouvelle corne, plus petite, se met à pousser parmi les autres et elle fait tomber trois cornes. Cette corne a des yeux comme ceux d’un être humain et une bouche qui dit des paroles pleines d’orgueil. »
      9 « Je continue à regarder. On installe des sièges royaux. Un vieillard vient s’asseoir. Son vêtement est blanc comme le lait. Les cheveux de sa tête sont comme de la laine pure. Son siège formé de flammes a des roues de feu ardent.
      10 Un fleuve de feu jaillit et coule devant le vieillard. Des millions de personnes le servent, des dizaines de millions se tiennent debout devant lui. Alors les juges du tribunal s’assoient, et les livres sont ouverts.
      11 « Je regarde toujours, parce que la petite corne fait beaucoup de bruit en disant des paroles pleines d’orgueil. Pendant que je regarde, la quatrième bête est tuée. On détruit son corps en le jetant dans un feu violent.
      12 Les autres bêtes perdent leur pouvoir, mais elles peuvent encore vivre pendant un certain temps, jusqu’à une date fixée.
      13 Je continue à regarder ce qui m’apparaît pendant la nuit. Un être semblable à un homme arrive avec les nuages du ciel. Il avance vers le vieillard et il est conduit devant lui.
      14 Il reçoit la puissance, la gloire et le pouvoir d’un roi. Alors les gens de tous les peuples, de tous les pays et parlant toutes les langues se mettent à le servir. Sa puissance est une puissance qui dure toujours et qui n’aura pas de fin. Son royaume ne sera jamais détruit. »
      15 Moi, Daniel, je suis très inquiet à cause de ce que je vois. En effet, c’est effrayant.
      16 Je m’approche de quelqu’un qui se tient là et je lui demande : « Qu’est-ce que tout cela signifie vraiment ? » Il me donne cette explication :
      17 « Les quatre bêtes énormes représentent quatre rois qui apparaîtront sur la terre.
      18 Après eux, le peuple qui appartient au Dieu très-haut recevra un pouvoir royal qu’il gardera sans fin et pour toujours. »
      19 Ensuite, je veux comprendre ce que représente la quatrième bête, qui est différente des trois autres. Elle est effrayante avec ses dents de fer et ses griffes de bronze. Elle mange et elle déchire tout ce qu’elle trouve. Ce qu’elle ne mange pas, elle l’écrase avec ses pattes.
      20 Je demande aussi ce que représentent les dix cornes que cette bête a sur la tête. Que représente la corne qui s’est mise à pousser et qui a fait tomber trois cornes ? Cette corne a des yeux et une bouche qui dit des paroles pleines d’orgueil. Elle semble plus grande que les autres.
      21 Je la regarde : elle fait la guerre au peuple qui appartient à Dieu et elle est en train de gagner le combat contre lui.
      22 Mais le vieillard s’avance et il rétablit la justice pour le peuple qui appartient au Dieu très-haut. Quand c’est le moment, ce peuple reçoit un pouvoir royal.
      23 Celui que j’interroge m’explique : « La quatrième bête représente un quatrième royaume sur la terre. Il est différent de tous les autres. Ce royaume mangera tout ce qui existe sur la terre, il écrasera tout sous ses pieds et il déchirera tout.
      24 Les dix cornes représentent dix rois. Ils seront à la tête de ce royaume l’un après l’autre. Un onzième roi, différent des autres, prendra le pouvoir et il renversera trois rois.
      25 Il parlera contre le Dieu très-haut et il fera souffrir le peuple qui lui appartient. Il aura l’intention de changer les jours des fêtes et la loi du peuple de Dieu. Ce peuple sera en son pouvoir pendant trois ans et demi.
      26 Ensuite, il y aura dans le ciel un jugement qui enlèvera le pouvoir à ce royaume. Ainsi il disparaîtra et sera détruit.
      27 Le pouvoir, la puissance et la grandeur de tous les royaumes de la terre seront pour le peuple qui appartient au Dieu très-haut. Le pouvoir de ce peuple durera toujours, et tous les royaumes lui obéiront et le serviront. »
      28 Le récit finit ici. Moi Daniel, je suis vraiment effrayé par mes pensées. Je deviens très pâle et je réfléchis à tout cela.

      Daniel 12

      7 L’homme vêtu d’habits de lin lève les deux mains vers le ciel et je l’entends dire : « Je le jure, au nom du Dieu qui vit pour toujours, ces faits dureront trois ans et demi. Ils s’arrêteront quand la force du peuple de Dieu sera complètement détruite. »

      Osée 2

      18 Le SEIGNEUR déclare : « Ce jour-là, elle m’appellera “mon mari”, elle ne m’appellera plus “mon Baal”, c’est-à-dire mon Maître.

      Osée 3

      5 Ensuite, ils reviendront vers le SEIGNEUR, leur Dieu, ils se tourneront vers lui, et vers leur roi, né de la famille de David. Dans l’avenir, ils viendront en tremblant de peur chercher le SEIGNEUR pour obtenir ses bienfaits.

      Osée 14

      8 Les habitants d’Israël reviendront s’asseoir à mon ombre. Ils cultiveront de nouveau le blé, ils fleuriront comme la vigne, ils seront célèbres comme le vin du Liban.

      Joël 3

      Michée 4

      4 Chacun cultivera tranquillement sa vigne ou son figuier, et personne ne viendra le déranger. » Voilà ce que le SEIGNEUR de l’univers affirme.

      Michée 5

      1 Le SEIGNEUR dit : « Et toi, Bethléem Éfrata, tu es un petit village parmi ceux des clans de Juda. Pourtant, celui qui doit gouverner Israël, je le ferai sortir de chez toi. Il appartient à une famille très ancienne. »

      Habacuc 3

      18 Mais moi, je trouve ma joie dans le SEIGNEUR, je suis heureux à cause du Dieu qui me sauve.

      Zacharie 3

      8 Écoute, Yéchoua, toi qui es grand-prêtre, et écoutez, vous aussi, les prêtres qui êtes avec lui. En effet, votre présence à vous les prêtres annonce ce qui va arriver. Je vais faire venir mon serviteur, celui qui s’appelle Germe.

      Zacharie 4

      7 Il ajoute : « Est-ce que cette grande montagne est un obstacle ? Zorobabel la changera en plaine. Il en sortira la pierre principale du temple. Et les gens crieront : “Bravo ! Bravo pour elle !” »

      Zacharie 6

      12 Tu lui diras : Voici le message du SEIGNEUR de l’univers : Il y a ici un homme qui s’appelle Germe. La vie germera là où il est, et c’est lui qui rebâtira mon temple.
      13 Oui, c’est lui qui le rebâtira. Il portera les habits d’un roi. Il occupera un siège royal pour gouverner le peuple. Un prêtre se tiendra près de lui, et tous les deux s’entendront parfaitement.

      Zacharie 9

      1 Message du SEIGNEUR. Sa parole arrive dans la région de Hadrak et elle s’arrête à Damas. En effet, le SEIGNEUR regarde non seulement les tribus d’Israël, mais aussi tous les humains.
      2 Il parle également à Hamath, près de Damas, et aux villes de Tyr et de Sidon, qui sont très habiles.
      3 Tyr a construit des murs de défense. Elle a entassé autant d’argent qu’il y a de poussière dans les rues, et autant d’or qu’il y a de boue sur les chemins.
      4 Mais le Seigneur va la conquérir. Il fera tomber dans la mer ses murs de défense, et un incendie brûlera cette ville.
      5 En voyant cela, la ville d’Ascalon sera effrayée, Gaza tremblera de peur, Écron aussi parce que Tyr ne la soutiendra plus. Il n’y aura plus de roi à Gaza et plus d’habitants à Ascalon.
      6 Une population mélangée habitera à Asdod. Le SEIGNEUR dit : « De cette façon, je détruirai l’orgueil des Philistins.
      7 J’enlèverai de leur bouche la viande qui contient du sang et celle qui a été offerte aux faux dieux. Ceux qui seront restés en vie parmi eux m’appartiendront comme s’ils étaient un clan de Juda. Les habitants d’Écron entreront dans mon peuple comme les Jébusites l’ont fait.
      8 Je surveillerai mon pays tout autour pour le défendre contre les ennemis qui vont et viennent. Aucun chef étranger ne viendra plus écraser mon peuple. En effet, maintenant, je veille sur lui. »
      9 Danse de toutes tes forces, ville de Sion ! Oui, pousse des cris de joie, Jérusalem ! Regarde ! Ton roi vient vers toi. Il est juste, victorieux et humble. Il est monté sur un âne, sur un ânon, le petit d’une ânesse.
      10 À Éfraïm, il supprimera les chars de guerre, et à Jérusalem, il supprimera les chevaux. Il cassera les arcs de combat. Il établira la paix parmi les peuples. Il sera le maître de la mer Morte à la mer Méditerranée, et du fleuve Euphrate à l’autre bout du pays.
      11 Le SEIGNEUR dit : « À cause de l’alliance que j’ai faite avec vous, confirmée par le sang versé, je vais libérer ceux qui sont prisonniers au fond d’une citerne sans eau.
      12 Prisonniers pleins d’espoir, revenez dans votre ville bien protégée ! Aujourd’hui même, je vous l’annonce, je vous donnerai le double de ce que vous avez.
      13 Je prendrai le pays de Juda comme un arc de guerre. Éfraïm sera la flèche. Jérusalem, j’enverrai tes fils attaquer ceux de Grèce. Je me servirai d’eux comme de l’épée d’un combattant. »
      14 Alors le SEIGNEUR apparaîtra au-dessus d’eux, et sa flèche partira comme l’éclair. Le Seigneur DIEU sonnera de la trompette, il avancera avec les orages venant du sud.
      15 Le SEIGNEUR de l’univers protégera les gens de son peuple. Ils détruiront et écraseront les pierres des frondes. Ils répandront le sang de leurs ennemis comme si c’était du vin. Ils le feront couler comme le sang des sacrifices dans les coupes d’offrande, ou comme le sang versé sur les coins relevés de l’autel.
      16 Et ce jour-là, le SEIGNEUR leur Dieu les sauvera, comme un berger sauve son troupeau. Comme les pierres précieuses d’une couronne, ils brilleront dans son pays.
      17 Ils seront vraiment heureux ! Ils seront vraiment beaux ! Le blé donnera de la force aux jeunes gens, et le vin nouveau en donnera aux jeunes filles.

      Zacharie 10

      4 Des chefs de toutes sortes viendront de Juda, solides comme la pierre principale d’une maison, durs comme un piquet de tente, forts comme un arc de guerre.

      Matthieu 1

      16 Jacob est le père de Joseph. Joseph a pris Marie pour femme, et Marie est la mère de Jésus, qu’on appelle Christ.

      Matthieu 3

      1 À ce moment-là, Jean-Baptiste paraît dans le désert de Judée. Il annonce :
      2 « Changez votre vie ! Oui, le Royaume des cieux est tout près de vous ! »
      3 Le prophète Ésaïe a parlé de Jean quand il a dit : « Quelqu’un crie dans le désert : “Préparez la route du Seigneur ! Faites-lui des chemins bien droits !” »
      4 Jean porte un vêtement en poils de chameau. Il a une ceinture de cuir autour de la taille. Il mange des sauterelles et du miel sauvage.
      5 Alors les habitants de Jérusalem, de toute la Judée et de toute la région du Jourdain viennent vers Jean.
      6 Ils avouent leurs péchés devant tout le monde, et Jean les baptise dans l’eau du Jourdain.
      7 Beaucoup de Pharisiens et de Sadducéens viennent pour que Jean les baptise. En voyant cela, Jean leur dit : « Espèce de vipères ! La colère de Dieu va venir, et vous croyez que vous pouvez l’éviter ? Qui vous a dit cela ?
      8 Faites donc de bonnes actions pour montrer que vous avez changé votre vie !
      9 Ne vous mettez pas à penser : “Notre ancêtre, c’est Abraham.” Oui, je vous le dis, vous voyez ces pierres, ici. Eh bien, Dieu peut les changer pour en faire des enfants d’Abraham !
      10 Déjà la hache est prête à attaquer les racines des arbres. Tous les arbres qui ne produisent pas de bons fruits, on va les couper et les jeter dans le feu !
      11 Moi, je vous baptise dans l’eau, pour montrer que vous changez votre vie. Mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de lui enlever ses sandales. Lui, il vous baptisera avec le feu de l’Esprit Saint.
      12 Dans la cour, il tient son van dans les mains pour séparer le grain de la paille. Il va ranger son grain dans le grenier, mais la paille, il va la brûler dans le feu qui ne s’éteint pas. »
      13 Alors Jésus vient de la Galilée jusqu’au Jourdain. Il arrive auprès de Jean pour que Jean le baptise,
      14 mais Jean n’est pas d’accord. Il dit à Jésus : « C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et c’est toi qui viens vers moi ! »
      15 Jésus lui répond : « Accepte cela pour le moment. Oui, c’est ainsi que nous devons faire tout ce que Dieu demande. » Alors Jean accepte.
      16 Dès que Jésus est baptisé, il sort de l’eau. Au même moment, le ciel s’ouvre. Jésus voit l’Esprit de Dieu qui descend comme une colombe et qui vient sur lui.
      17 Une voix vient du ciel et dit : « Celui-ci est mon Fils très aimé. C’est lui que j’ai choisi avec joie. »

      Matthieu 8

      11 Oui, je vous l’affirme, beaucoup de gens viendront de l’est et de l’ouest, et ils prendront le grand repas avec Abraham, Isaac et Jacob, dans le Royaume des cieux.

      Matthieu 11

      2 Jean-Baptiste, dans sa prison, a entendu parler du Christ et de ce qu’il fait. Il envoie quelques-uns de ses disciples,

      Matthieu 16

      1 Les Pharisiens et les Sadducéens s’approchent de Jésus. Ils veulent lui tendre un piège. Ils lui demandent : « Fais un miracle devant nous ! Ainsi tu nous prouveras que c’est Dieu qui t’envoie. »
      13 Jésus arrive dans la région de Césarée de Philippe. Il demande à ses disciples : « Pour les gens, qui est le Fils de l’homme ? »
      14 Ils lui répondent : « Les uns disent que tu es Jean-Baptiste. D’autres disent que tu es Élie. D’autres encore disent que tu es Jérémie ou l’un des autres prophètes. »
      15 Jésus leur dit : « Mais vous, qu’est-ce que vous dites ? Qui suis-je ? »
      16 Simon-Pierre lui répond : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant. »
      17 Alors Jésus lui dit : « Simon, fils de Jean, tu es heureux. En effet, ce n’est pas une personne humaine qui t’a fait connaître cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux.
      20 Alors Jésus donne cet ordre à ses disciples : « Ne dites à personne que je suis le Messie. »

      Matthieu 21

      41 Les chefs religieux répondent à Jésus : « Il va tuer sans pitié ces gens méchants. Il louera la vigne à d’autres vignerons, et au moment de la récolte, ces vignerons lui donneront le raisin. »

      Matthieu 22

      41 Les Pharisiens sont réunis, et Jésus leur demande :

      Matthieu 24

      3 Jésus s’assoit sur le mont des Oliviers. Ses disciples s’approchent. Ils sont seuls avec lui et ils lui demandent : « Dis-nous : quand est-ce que cela va arriver ? Comment allons-nous savoir que c’est le moment de ta venue et de la fin du monde ? »

      Matthieu 25

      31 « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, avec tous ses anges, il s’assoira sur son siège de roi tout-puissant.

      Matthieu 26

      26 Pendant le repas, Jésus prend du pain. Il dit la prière de bénédiction, il partage le pain et le donne à ses disciples en disant : « Prenez et mangez, ceci est mon corps. »
      29 Je vous le dis, je ne boirai plus de ce vin, jusqu’au jour où je boirai le vin nouveau, avec vous, dans le Royaume de mon Père. »
      63 Mais Jésus se tait. Le grand-prêtre lui dit : « Au nom du Dieu vivant, je te demande de répondre : Est-ce que tu es le Messie, le Fils de Dieu ? »

      Marc 8

      12 Jésus pousse un grand soupir et dit : « Pourquoi est-ce que les gens d’aujourd’hui demandent un miracle ? Je vous le dis, c’est la vérité : les gens d’aujourd’hui ne verront aucun miracle. »
      29 Jésus leur demande : « Mais vous, qu’est-ce que vous dites ? Qui suis-je ? » Pierre lui répond : « Tu es le Messie. »

      Marc 14

      61 Mais Jésus se tait, il ne répond rien. De nouveau, le grand-prêtre lui demande : « Est-ce que tu es le Messie, le Fils du Dieu que nous adorons ? »
      62 Jésus lui répond : « Oui, je le suis. Et vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite du Dieu tout-puissant, et venir parmi les nuages du ciel. »

      Luc 2

      11 Aujourd’hui, dans la ville de David, un Sauveur est né pour vous. C’est le Christ, le Seigneur.

      Luc 4

      21 Alors il leur dit : « Vous avez entendu ce que les Livres Saints annoncent. Eh bien, aujourd’hui, cela s’est réalisé. »

      Luc 9

      20 Jésus leur dit : « Mais vous, qu’est-ce que vous dites ? Qui suis-je ? » Pierre répond : « Tu es le Messie de Dieu ! »

      Luc 11

      30 En effet, Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive. De la même façon, le Fils de l’homme sera un signe pour les gens d’aujourd’hui.

      Luc 19

      29 Jésus arrive près de Bethfagé et de Béthanie, vers la colline appelée « mont des Oliviers ». Il envoie deux disciples
      30 en leur disant : « Allez dans le village qui est devant vous. Quand vous serez entrés, vous trouverez un petit âne attaché. Personne ne s’est jamais assis sur lui. Détachez-le et amenez-le ici.
      31 Quelqu’un va peut-être vous demander : “Pourquoi est-ce que vous détachez cet âne ?” Vous répondrez : “Le Seigneur en a besoin.” »
      32 Les deux disciples partent et ils trouvent les choses comme Jésus leur a dit.
      33 Ils détachent le petit âne, et les propriétaires de l’animal demandent : « Pourquoi est-ce que vous détachez ce petit âne ? »
      34 Les disciples répondent : « Le Seigneur en a besoin. »
      35 Ils amènent l’âne près de Jésus, ils mettent des vêtements sur l’âne, et ils font monter Jésus dessus.
      36 Jésus avance, et les gens étendent des vêtements sur la route devant lui.
      37 Jésus arrive sur le chemin qui descend du mont des Oliviers. Alors toute la foule des disciples est pleine de joie. Et ils se mettent à chanter la bonté de Dieu d’une voix forte. Oui, ils ont vu Jésus faire des choses extraordinaires !
      38 Ils disent : « Que Dieu bénisse le roi qui vient en son nom ! Paix dans le ciel et gloire à Dieu au plus haut des cieux ! »
      39 Quelques Pharisiens sont dans la foule. Ils disent à Jésus : « Maître, fais taire tes disciples ! »
      40 Jésus répond : « Je vous le dis : si eux se taisent, les pierres crieront ! »
      41 Jésus approche de Jérusalem et il voit la ville. Alors il pleure à cause d’elle.
      44 Ils vont t’écraser, toi et tes habitants. Ils ne te laisseront pas une seule pierre sur une autre. En effet, tu n’as pas reconnu le moment où Dieu est venu pour te faire du bien. »

      Luc 24

      21 Et nous, nous espérions que c’était lui qui allait libérer Israël. Mais, voici déjà le troisième jour depuis que c’est arrivé.

      Jean 1

      21 Les prêtres et les lévites lui demandent : « Mais alors, qui es-tu ? Est-ce que tu es Élie ? » Jean répond : « Non. » Ils lui demandent encore : « Est-ce que tu es le Prophète ? » Jean répond : « Non. »
      22 Alors ils lui disent : « Qui es-tu ? Nous devons donner une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Qu’est-ce que tu dis de toi-même ? »
      23 Jean répond avec une parole du prophète Ésaïe : « Je suis celui qui crie dans le désert : “Préparez un chemin bien droit pour le Seigneur.” »
      24 Parmi les hommes envoyés vers Jean, il y a des Pharisiens.
      25 Ils lui posent une question : « Tu n’es pas le Messie, tu n’es pas Élie et tu n’es pas le Prophète. Alors pourquoi est-ce que tu baptises ? »
      26 Jean leur répond : « Moi, je baptise dans l’eau. Mais au milieu de vous, il y a quelqu’un que vous ne connaissez pas.
      27 Il vient après moi, et je ne suis pas digne de lui enlever ses sandales. »
      28 Tout cela se passe à Béthanie, de l’autre côté du Jourdain, là où Jean baptise.

      Jean 2

      20 Ils lui disent : « On a mis 46 ans pour construire ce temple, et toi, en trois jours, tu vas le remettre debout ! »

      Jean 3

      1 Parmi les Pharisiens, il y a un homme appelé Nicodème. C’est un chef juif.
      21 Mais ceux qui font la volonté de Dieu vont vers la lumière. Ainsi, on voit clairement ce qu’ils font, on voit qu’ils obéissent à Dieu. »

      Jean 4

      25 La femme dit à Jésus : « Je sais que le Messie va venir, celui qu’on appelle Christ. Quand il viendra, il nous expliquera tout. »
      26 Jésus lui répond : « Le Christ, c’est moi qui te parle. »

      Jean 6

      40 Voici la volonté de mon Père : tous ceux qui voient le Fils et qui croient en lui vivront avec Dieu pour toujours. Et moi, le dernier jour, je les relèverai de la mort. »
      51 Le pain vivant qui est descendu du ciel, c’est moi. Celui qui mange de ce pain vivra pour toujours. Et le pain que je donnerai, c’est mon corps, je le donne pour la vie du monde. »
      57 Le Père qui m’a envoyé est vivant, et moi, je vis par le Père. De la même façon, celui qui me mange vivra par moi.
      63 C’est l’Esprit Saint qui donne la vie, l’homme tout seul ne peut rien faire. Les paroles que je vous ai dites viennent de l’Esprit Saint et elles donnent la vie.
      64 Mais, parmi vous, il y en a qui ne croient pas. » En effet, Jésus connaît depuis le début ceux qui ne croient pas en lui et celui qui va le livrer.
      69 Et nous, nous croyons et nous savons que toi, tu es le Saint venu de Dieu. »

      Jean 10

      24 Des Juifs se rassemblent autour de Jésus et ils lui disent : « Tu nous fais attendre ! Jusqu’à quand ? Si tu es le Messie, dis-le-nous clairement. »

      Jean 11

      4 Quand Jésus entend cela, il dit : « La maladie de Lazare ne va pas le faire mourir, mais elle va servir à montrer la gloire de Dieu. Ainsi elle donnera de la gloire au Fils de Dieu. »
      27 Marthe répond à Jésus : « Oui, Seigneur, je crois que tu es le Messie, le Fils de Dieu, celui qui devait venir dans le monde. »

      Jean 12

      9 Une grande foule de Juifs apprend que Jésus est à Béthanie. Ils y vont non seulement à cause de Jésus, mais aussi pour voir Lazare, que Jésus a réveillé de la mort.

      Jean 14

      1 Jésus dit à ses disciples : « Ne soyez pas inquiets, croyez en Dieu et croyez aussi en moi.
      2 Dans la maison de mon Père, il y a beaucoup d’endroits pour habiter. C’est pourquoi je vous ai dit : “Je vais vous préparer une place.”

      Jean 20

      31 Ceux qu’on a racontés ici vous permettent de croire que Jésus est le Messie, le Fils de Dieu. Alors, si vous croyez, vous aurez la vie par lui.

      Actes 1

      6 Les apôtres sont donc réunis avec Jésus et ils lui demandent : « Seigneur, est-ce maintenant que tu vas rétablir le royaume d’Israël ? »
      8 Mais vous allez recevoir une force, celle de l’Esprit Saint qui descendra sur vous. Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’au bout du monde. »

      Actes 2

      1 Quand le jour de la Pentecôte arrive, les croyants sont réunis tous ensemble au même endroit.
      2 Tout à coup un bruit vient du ciel. C’est comme le souffle d’un violent coup de vent. Le bruit remplit toute la maison où ils sont assis.
      3 Alors ils voient apparaître des langues, comme des langues de feu. Elles se séparent et se posent sur chacun d’eux.
      4 Tous sont remplis de l’Esprit Saint et ils se mettent à parler d’autres langues. C’est l’Esprit qui leur donne de faire cela.
      5 À Jérusalem, il y a des Juifs venus de tous les pays du monde. Ce sont des gens fidèles à Dieu.
      6 Quand ils entendent ce bruit, ils se rassemblent en foule. Ils sont profondément surpris, parce que chacun entend les croyants parler dans sa langue.
      7 Ils sont très étonnés et pleins d’admiration et ils disent : « Tous ces gens qui parlent sont bien des Galiléens.
      8 Alors, comment chacun de nous peut-il les entendre parler dans la langue de ses parents ?
      9 Nous venons du pays des Parthes, de Médie, d’Élam, de Mésopotamie, de Judée et de Cappadoce, du Pont et de la province d’Asie,
      10 de Phrygie, de Pamphylie. Nous venons aussi d’Égypte, de la partie de la Libye qui est près de Cyrène, de Rome,
      11 de Crète et d’Arabie. Parmi nous, certains sont juifs, et d’autres aussi obéissent à la loi de Moïse. Et pourtant, chacun de nous les entend annoncer dans sa langue les grandes choses que Dieu a faites. »
      12 Ils sont tous très étonnés et ne savent pas quoi penser. Ils se disent entre eux : « Qu’est-ce que cela veut dire ? »
      13 Mais d’autres se moquent des croyants en disant : « Ils sont complètement ivres ! »
      14 Alors Pierre, debout avec les onze apôtres, se met à dire d’une voix forte : « Frères juifs, et vous tous qui habitez à Jérusalem, vous devez comprendre ce qui se passe. Écoutez bien ce que je vais dire.
      15 Ces gens ne sont pas ivres, comme vous le pensez. En effet, il est seulement neuf heures du matin.
      16 Mais ce que le prophète Joël a annoncé, cela arrive maintenant. Voici ses paroles :
      17 “Dieu dit : Dans les derniers jours, je donnerai mon Esprit à tous. Vos fils et vos filles parleront de ma part. Je ferai voir des choses nouvelles à vos jeunes gens, j’enverrai des rêves à vos vieillards.
      18 Oui, en ces jours-là, je donnerai mon Esprit à mes serviteurs et à mes servantes, et ils parleront de ma part.
      19 Je ferai des choses extraordinaires en haut dans le ciel et des choses étonnantes en bas sur la terre. Il y aura du sang, du feu et des nuages de fumée.
      20 Le soleil deviendra sombre et la lune sera rouge comme du sang. Ensuite, le jour du Seigneur viendra, ce jour grand et magnifique.
      21 Alors tous ceux qui feront appel au Seigneur seront sauvés.”
      22 « Frères israélites, écoutez ce que je vais dire : Dieu vous a montré qui était Jésus de Nazareth. En effet, au milieu de vous, Dieu a fait par Jésus des miracles, des choses extraordinaires et étonnantes, vous le savez bien.
      23 Cet homme, on vous l’a livré. Dieu savait cela d’avance, et l’avait décidé. Vous avez supprimé Jésus en le faisant clouer sur une croix par des gens qui ne connaissaient pas Dieu.
      24 Mais Dieu l’a relevé en le délivrant des douleurs de la mort. En effet, la mort n’avait pas le pouvoir de le garder.
      25 David a parlé de Jésus en disant : “Je voyais sans cesse le Seigneur devant moi. Oui, quand il est près de moi, je ne tombe pas.
      26 Alors mon cœur se réjouit et ma bouche chante de joie. Et même dans la tombe, mon corps reposera plein d’espérance.
      27 Non, tu ne m’abandonneras pas dans le monde des morts, tu ne laisseras pas ton ami fidèle pourrir dans la tombe.
      28 Tu m’as montré les chemins qui conduisent à la vie, tu me rempliras de joie par ta présence.” »
      29 Pierre ajoute : « Frères, je peux vous le dire très clairement : notre ancêtre David est mort, on l’a enterré, et sa tombe est encore chez nous aujourd’hui.
      30 Mais David était prophète et il savait que Dieu lui avait fait ce serment : “Je mettrai un de tes enfants sur ton siège royal.”
      31 « David avait prévu que le Christ allait se relever de la mort. En effet, il a dit : “Dieu ne l’abandonnera pas dans le monde des morts, et son corps ne pourrira pas dans la tombe.”
      32 « Ce Jésus, Dieu l’a relevé de la mort, nous en sommes tous témoins.
      33 Dieu l’a fait monter jusqu’à sa droite, il a reçu du Père l’Esprit Saint promis et il nous l’a donné. Voilà ce que vous voyez et entendez maintenant.
      34 David n’est pas monté au ciel, et pourtant il a dit : “Le Seigneur déclare à mon Maître : viens t’asseoir à ma droite,
      35 je vais mettre tes ennemis sous tes pieds.”
      36 « Tout le peuple d’Israël doit donc le savoir de façon très sûre : ce Jésus que vous avez cloué sur une croix, Dieu l’a fait Seigneur et Christ. »
      37 Quand les gens entendent cela, ils sont très émus, ils demandent à Pierre et aux autres apôtres : « Frères, qu’est-ce que nous devons faire ? »
      38 Pierre leur répond : « Changez votre vie ! Chacun de vous doit se faire baptiser au nom de Jésus-Christ. Ainsi, Dieu pardonnera vos péchés et il vous donnera l’Esprit Saint.
      39 En effet, la promesse de Dieu est pour vous et pour vos enfants. Elle est pour tous ceux qui sont loin, pour tous ceux que le Seigneur notre Dieu appellera. »
      40 Pierre parle encore longtemps pour les persuader et les encourager. Il leur dit : « Les gens d’aujourd’hui sont mauvais. Quittez-les, et Dieu vous sauvera. »
      41 Ceux qui acceptent la parole de Pierre se font baptiser. Ce jour-là, à peu près 3 000 personnes s’ajoutent au groupe des croyants.
      42 Régulièrement et fidèlement, les croyants écoutent l’enseignement des apôtres. Ils vivent comme des frères et des sœurs, ils partagent le pain et ils prient ensemble.
      43 Les apôtres font beaucoup de choses extraordinaires et étonnantes, et les gens sont frappés de cela.
      44 Tous les croyants sont unis et ils mettent en commun tout ce qu’ils ont.
      45 Ils vendent leurs propriétés et leurs objets de valeur, ils partagent l’argent entre tous, et chacun reçoit ce qui lui est nécessaire.
      46 Chaque jour, d’un seul cœur, ils se réunissent fidèlement dans le temple. Ils partagent le pain dans leurs maisons, ils mangent leur nourriture avec joie et avec un cœur simple.
      47 Ils chantent la louange de Dieu, et tout le peuple les aime. Et chaque jour, le Seigneur ajoute à leur communauté ceux qui sont sauvés.

      Actes 3

      1 Un jour, Pierre et Jean vont au temple pour la prière de trois heures de l’après-midi.
      2 Près de la porte du temple appelée « la Belle Porte », il y a un homme infirme depuis sa naissance. Chaque jour, on l’apporte et on le dépose là. Il demande de l’argent à ceux qui entrent dans le temple.
      3 L’infirme voit Pierre et Jean qui vont entrer, il leur demande de l’argent.
      4 Pierre et Jean tournent les yeux vers lui et Pierre lui dit : « Regarde-nous ! »
      5 L’homme les regarde avec attention. Il pense : « Ils vont me donner quelque chose. »
      6 Pierre lui dit : « Je n’ai pas d’argent, je n’ai pas d’or, mais ce que j’ai, je te le donne : Au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche ! »
      7 Pierre prend l’homme par la main droite pour l’aider à se lever. Aussitôt les pieds et les chevilles de l’infirme deviennent solides.
      8 Il se lève d’un bond et se met à marcher. Il entre avec Pierre et Jean dans le temple, il marche, il saute, il chante la louange de Dieu.
      9 Toute la foule le voit marcher et chanter la louange de Dieu.
      10 Les gens le reconnaissent : c’est lui qui était assis à la Belle Porte du temple pour mendier. Alors ils sont effrayés et très étonnés à cause de ce qui est arrivé à l’infirme.
      11 L’homme ne quitte plus Pierre et Jean. Toute la foule est très étonnée, elle court vers eux, le long des colonnes appelées « Colonnes de Salomon ».
      12 En voyant cela, Pierre dit à la foule : « Frères israélites, ce qui est arrivé vous étonne ? Pourquoi donc ? Pourquoi est-ce que vous nous regardez de cette façon ? Vous avez l’air de penser : c’est Pierre et Jean qui ont fait marcher cet homme, parce qu’ils sont eux-mêmes puissants et fidèles à Dieu. Mais non !
      13 Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, le Dieu de nos ancêtres, a donné de la gloire à son serviteur Jésus. Vous, vous l’avez livré, vous l’avez rejeté devant Pilate. Pourtant celui-ci avait décidé de le libérer.
      14 Vous, vous avez rejeté celui qui est saint et juste et vous avez demandé que Pilate vous libère un assassin.
      15 Vous avez fait mourir le maître de la vie, mais Dieu l’a réveillé de la mort, nous en sommes témoins.
      16 Maintenant, vous voyez cet homme et vous le connaissez : c’est le nom de Jésus qui l’a guéri parce que nous croyons en lui. C’est la foi en Jésus qui lui a donné toute la santé, devant vous tous.
      17 « Pourtant, frères, je le sais bien, vous et vos chefs, vous avez agi de cette façon parce que vous ne saviez pas la vérité.
      18 Mais Dieu a réalisé ainsi ce qu’il avait annoncé par la bouche de tous les prophètes. Il avait dit que le Messie allait souffrir.
      19 Changez donc votre vie et revenez vers Dieu, pour qu’il efface vos péchés.
      20 Alors le Seigneur vous donnera des moments de repos et il enverra le Messie qu’il a choisi d’avance pour vous, c’est-à-dire Jésus.
      21 Mais pour le moment, il faut que Jésus-Christ reste au ciel, jusqu’au jour où tout sera remis en ordre. Depuis longtemps, Dieu a annoncé cela par la bouche des saints prophètes.
      22 En effet, Moïse a dit : “Le Seigneur votre Dieu vous enverra un prophète comme moi, ce sera un de vos frères. Vous écouterez tout ce qu’il vous dira.
      23 Ceux qui ne l’écouteront pas ne feront plus partie du peuple de Dieu et ils mourront.”
      24 Et les prophètes qui ont parlé depuis Samuel ont tous annoncé, l’un après l’autre, ce qui arrive ces jours-ci.
      25 C’est pour vous aussi qu’ils ont parlé. Dieu a fait alliance avec vos ancêtres, quand il a dit à Abraham : “Par les enfants de tes enfants, je bénirai toutes les familles de la terre.” Et cette alliance est pour vous.
      26 C’est d’abord pour vous que Dieu a fait venir son serviteur. Il l’a envoyé pour vous bénir, et il détournera chacun de vous de ses mauvaises actions. »

      Actes 4

      27 « C’est bien vrai, Hérode Antipas et Ponce Pilate se sont réunis dans cette ville, avec les étrangers et les tribus d’Israël. C’était contre Jésus, ton serviteur saint, que tu as choisi comme Messie.

      Actes 6

      14 Nous l’avons entendu dire : “Jésus de Nazareth détruira ce temple et il changera les coutumes que Moïse nous a données.” »

      Actes 7

      51 Étienne dit encore aux gens du Tribunal : « Vous êtes des hommes têtus, vos cœurs et vos oreilles sont fermés à Dieu. Vous résistez toujours à l’Esprit Saint. Vous êtes comme vos ancêtres !

      Actes 9

      1 Pendant ce temps, Saul ne pense qu’à menacer et à faire mourir les disciples du Seigneur. Il va voir le grand-prêtre

      Actes 10

      38 Vous savez comment Dieu a répandu la puissance de l’Esprit Saint sur Jésus de Nazareth. Jésus est passé partout en faisant le bien. Il guérissait tous ceux qui étaient prisonniers de l’esprit du mal, parce que Dieu était avec lui.

      Actes 18

      1 Après cela, Paul part d’Athènes et va à Corinthe.
      28 En effet, devant tout le monde, il parle si bien que les Juifs ne trouvent rien à lui répondre. Il se sert des Livres Saints pour prouver que Jésus est le Messie.

      Romains 1

      16 Je n’ai pas honte d’annoncer la Bonne Nouvelle. Elle est la puissance de Dieu pour sauver tous ceux qui croient : les Juifs d’abord, les autres ensuite.
      25 Ils ont remplacé le vrai Dieu par des faux dieux, ils ont adoré et ils ont servi ce que Dieu a créé à la place du Créateur. Louange à lui pour toujours ! Amen !

      Romains 2

      9 Le malheur et la peur frapperont tous ceux qui font le mal, les Juifs d’abord, les autres ensuite.
      25 C’est vrai, quand tu fais ce que la loi demande, la circoncision est utile. Mais quand tu n’obéis pas à la loi, même si tu es circoncis, tu es comme un homme qui n’est pas circoncis.

      1 Corinthiens 1

      24 Mais pour ceux que Dieu appelle, Juifs et non-Juifs, le Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu.

      1 Corinthiens 8

      4 Donc, est-ce qu’on peut manger la viande des animaux offerts aux faux dieux ? Les faux dieux n’existent pas dans le monde, nous le savons bien, et il n’y a qu’un seul Dieu.
      5 Bien sûr, certains disent qu’il y a des dieux au ciel et sur la terre. Et c’est vrai, pour eux il y a plusieurs dieux et plusieurs seigneurs.
      6 En tout cas, pour nous, il n’y a qu’un seul Dieu : c’est le Père. Tout vient de lui, et c’est pour lui que nous vivons. Et il n’y a qu’un seul Seigneur : c’est Jésus-Christ. Tout existe par lui, et c’est par lui que nous vivons.

      1 Corinthiens 10

      18 Voyez les Israélites : ceux qui mangent des animaux offerts en sacrifice sur l’autel sont en communion avec Dieu.
      20 Non ! Mais je veux dire que ces sacrifices sont offerts aux esprits mauvais, et non à Dieu. Et je ne veux pas que vous soyez en communion avec les esprits mauvais.

      1 Corinthiens 11

      20 Donc, quand vous vous réunissez tous ensemble, ce n’est pas le repas du Seigneur que vous prenez.

      2 Corinthiens 5

      17 Alors, si quelqu’un est uni au Christ, il est créé à nouveau. Ce qui est ancien est fini, ce qui est nouveau est là.

      Galates 2

      1 Puis, 14 ans après, je suis retourné à Jérusalem avec Barnabas, j’ai pris aussi Tite avec moi.
      11 Mais quand Céphas est arrivé à Antioche de Syrie, je me suis opposé à lui devant tout le monde, parce qu’il avait tort.

      Galates 3

      27 Tous, vous avez été baptisés dans le Christ et vous êtes devenus semblables à lui.

      Ephésiens 2

      2 Vous viviez dans le péché en suivant les forces de ce monde. Vous obéissiez au chef des puissances mauvaises qui règnent entre ciel et terre. Ce chef, c’est l’esprit du mal qui agit maintenant chez ceux qui désobéissent à Dieu.

      Ephésiens 3

      4 En lisant ma lettre, vous pouvez voir combien je connais le mystère que Dieu réalise par le Christ.

      Ephésiens 5

      32 Ce mystère est grand, et moi, je vous dis qu’il s’agit du Christ et de l’Église.

      Ephésiens 6

      12 Non, ce n’est pas contre des êtres humains que nous devons lutter. Mais c’est contre des forces très puissantes qui ont autorité et pouvoir. Nous devons lutter contre les puissances qui dirigent le monde de la nuit, contre les esprits mauvais qui habitent entre le ciel et la terre.
      19 Priez aussi pour moi, afin que Dieu mette sa Parole dans ma bouche. Alors j’annoncerai avec courage le mystère de la Bonne Nouvelle.

      Colossiens 1

      2 à ceux qui appartiennent à Dieu et qui sont à Colosses, nos frères et sœurs qui croient au Christ. Que Dieu notre Père vous bénisse et vous donne la paix !

      Colossiens 2

      3 et tous les trésors de la sagesse et de la connaissance sont cachés en lui.

      Colossiens 4

      3 Priez aussi pour nous : que Dieu nous donne l’occasion d’annoncer sa Parole. Ainsi je pourrai parler du mystère que Dieu réalise par le Christ, pour lequel je suis en prison.

      1 Jean 2

      20 Mais vous, vous avez reçu l’Esprit de Dieu, c’est le Christ qui vous l’a donné. Voilà pourquoi vous tous, vous connaissez la vérité.
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