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MYSTÈRES PAÏENS

I Généralités.

Le terme de mystère dérive probablement du verbe mueïn ou mueïsthaï et doit, en conséquence, s'entendre de quelque chose d'insolite qui provoque un murmure d'étonnement et d'admiration. Certains philologues préfèrent le rapporter au verbe mueïn = fermer les yeux, par extension initier, consacrer. Quoi qu'il en soit, ce mot s'applique, dans l'histoire religieuse, à la partie ésotérique de la religion. Dans le langage philosophique, il peut désigner les vérités les plus sublimes de la philosophie auxquelles peuvent atteindre seulement les esprits les plus éminents ; c'est ainsi que, dans le néoplatonisme, la philosophie d'Aristote était appelée ta mikra mustêria (les petits mystères) tandis que celle de Platon s'appelait ta mégala mustêria (les grands mystères). Le myste (mustês) est donc, chez les païens, l'homme initié aux pratiques secrètes du culte ; chez les philosophes, l'esprit transcendant s'élevant à la solution des problèmes les plus ardus de la pensée.

Les cultes de mystères se rattachent très probablement à l'origine au culte de famille d'où les étrangers étaient exclus ; c'est ainsi que la femme qui entrait par le mariage dans une famille devait se soumettre à certains rites nuptiaux qui constituaient une véritable initiation. Actuellement encore, chez les non-civilisés, l'agrégation du pubère à l'association religieuse tribale est précédée de cérémonies d'initiation. Cette corrélation entre le groupe et la religion a très probablement uni les mystères aux cultes nationaux. Ce n'est que beaucoup plus tard et sous la pression des sentiments universalistes que les mystères, brisant leur vieux cadre national, recrutèrent leurs adeptes dans tous les pays et dans tous les rangs de la société. En s'élargissant, ces cultes tentèrent en même temps de répondre à des besoins nouveaux de perfection morale et spirituelle. Les religions nationales s'attachaient surtout aux intérêts collectifs du groupe et se préoccupaient peu d'un commerce d'âme de l'individu avec ses dieux, d'un secours moral ou d'immortalité bienheureuse. Le coeur n'y trouvait guère sa part et c'est cette insuffisance qui assura dès le IV e siècle av. J. -C, l'énorme propagation des mystères.

Deux tendances se dégagent des informations recueillies sur ces religions initiatiques : une tendance proprement spirituelle qui conduit à l'idée du salut saisi et approprié ; une tendance intellectuelle qui conduit à un dogme, c'est-à-dire à l'expression intellectuelle des sentiments religieux éprouvés. Cette dernière tendance est surtout sensible dans les mystères orphiques et dans le culte de Mithra. Commune à tous les mystères est l'idée de la communion du croyant avec son Dieu, communion qui va jusqu'à une véritable divinisation par identification (théôsis). Cette théôsis a comme condition un sacrifice, dont l'objet peut varier, mais dont la signification reste invariable : c'est le moyen d'entrer en communion avec la divinité.

Il faudrait se garder cependant d'interpréter les mystères à la lumière du spiritualisme moderne et de trop dégager ces idées de salut, de purification et de communion de leur enrobement grossier, voire impudique. Plutarque, décrivant les rites du culte d'Isis et Osiris, déclare qu'il a dû les amputer de leurs détails les plus déshonnêtes. La distinction du fond et de la forme, la foule était incapable de la faire et elle trouvait le plus souvent dans les cérémonies compliquées et frénétiques des mystères la satisfaction de ses plus troubles instincts. Ce n'est guère qu'au III° siècle de notre ère que l'on voit un courant plus noble se dégager de cet ensemble composite et bigarré.

II Principaux cultes de mystères.

1.

DIONYSOS ET ORPHEE.

Au nom d'Orphée, le héros thrace, se rattachent d'innombrables traditions. Ce n'est qu'au VI e siècle av. J. -C, que la pratique est fermement attestée à Athènes d'une religion bachique, initiatique, placée sous le patronage d'Orphée. L'orphisme est orienté surtout vers la vie dans l'au-delà et réclame de ses adhérents la pratique de règles morales assez strictes, issues vraisemblablement de l'ascétisme pythagoricien. La cérémonie principale du culte, de caractère orgiastique, illustre le mythe thrace de Dionysos Zagreus. En voici le fond : Dionysos Zagreus, né de l'union incestueuse de Zeus et de Perséphone, fut tué et démembré par les Titans à l'instigation de Junon. Zeus recueillit le coeur de la victime, l'absorba et engendra un second Dionysos qu'il appela à partager sa souveraineté. Pour rappeler ce drame mythologique, les prêtresses sacrées, appelées thiades, célébraient une cérémonie nocturne, à la lueur des torches ; par des danses et des cris frénétiques, elles se mettaient en état de trance et, au comble de la fureur sacrée, déchiraient l'animal qui représentait Dionysos (taureau, bouc, faon) ; elles en dévoraient ensuite la chair saignante (homophagie). Par cette homophagie, les thiades étaient censées participer à la mort et à la glorification de Dionysos. Il n'y a pas à proprement parler de résurrection du dieu. Les initiés cherchaient simplement à s'assimiler les vertus divines qu'ils s'appropriaient d'autre part en mâchonnant des feuilles de lierre et de vigne, plantes consacrées à Dionysos.

Les fêtes annuelles de Dionysos présentent incontestablement un rapport avec la vie de la végétation ; mais par quelle évolution ce culte vient-il aboutir à la enfance à l'immortalité bienheureuse, il est difficile de le préciser. Il faut sans doute songer avec Loisy à l'intervention d'une personnalité éminents qui spiritualisa le sens des anciens rites et leur associa la croyance pythagoricienne à la transmigration des âmes. Voir Dionysos. CONSULTER : O. Kern, Orphicornm fragmenta (Berlin 1923) et Orpheus, eine religionsgesch. Untersuckung (Berlin 1920) ; A. Bou-lenger, Orphée, rapports de l'Orphisme et du Christianisme (Paris 1925).

2.

MYSTERES D'ELEUSIS.

Le fameux hymne homérique à Déméter permet de fermement attester au VII e siècle av. J. -C, la célébration de ces mystères. Athènes, ayant conquis Eleusis, lui emprunta son culte en réservant le recrutement du personnel sacré par moitié à des familles éleusiniennes (Eumolpides), par moitié à des familles athéniennes (Kârykes, philleïdaï). Solennisées chaque année à l'automne, les fêtes d'Eleusis furent élevées par Athènes à un degré de splendeur inouï ; d'autre part, les conditions d'initiation aux mystères étaient assez larges pour permettre à tous, même aux esclaves, d'y participer. Seuls, les meurtriers en étaient exclus.

Le mythe éleusinien associe les manifestations de la vie agraire à la fable de Coré (Perséphone). Celle-ci, fille de la terre (Déméter, Cérès), fut enlevée par Pluton, dieu des enfers. Déméter frappa alors la terre de stérilité : l'intervention de Zeus obtint la libération de la captive, que Pluton rend à la condition qu'elle reviendra partager sa VI° souterraine pendant trois mois, allusion transparente au sommeil de la végétation pendant l'hiver. L'initiation se célébrait en deux fois : la muêsis, qui assurait d'abord la qualité de myste ; l' epopteïa, degré supérieur d'initiation sur lequel nous sommes mal renseignés. Une cérémonie préalable de purification avait lieu au bord de la mer : les candidats entraînaient dans les eaux un jeune porc qu'ils sacrifiaient ensuite à Déméter.

Le drame sacré, représenté dans le telesterion, ou lieu d'initiation, figurait le rapt de Coré et sa libération. Le myste s'associait à la douleur maternelle de Déméter et prononçait la formule d'initiation que nous a transmise Clément d'Alexandrie : « J'ai jeûné, j'ai bu le cicéon » (sorte de cordial que Déméter était censée avoir bu). Il s'assimilait ensuite les vertus divines en maniant un certain nombre d'objets sacrés, en disant : « J'ai pris dans la corbeille, j'ai remis dans le boisseau et du boisseau dans la corbeille. » Bien qu'elles soient fermement attestées, on ne voit pas à quel moment se plaçaient les allusions à la vie d'outre-tombe ; nous savons seulement qu'elles étaient faites dans les ténèbres, sous condition du secret le plus absolu.

Un an après, les initiés étaient conviés aux rites de l'epopteïa, au cours desquels leur était présenté l'épi moissonné en silence. Au témoignage de Tertullien et d'Astérius, il semble qu'une idée sexuelle, tout au moins d'union et de fécondité, fût rattachée à l'ostension de l'épi. L'hiérophante entraînait à ce moment la prêtresse dans une chambre secrète et s'unissait à elle. Leur retour était salué par les cris : « la divine Brimo a enfanté Brimos » (l'épi). Ce rite symbolisait probablement la fécondation de la terre par la pluie. Quant à la croyance à l'immortalité, on peut penser avec Frazer, qui s'appuie sur de nombreuses analogies, qu'elle se rattachait à l'évolution du grain, enterré et qui renaît à la vie. CONSULTER : Paul Foucart, Les mystères d'Eleusis (Paris 1914) ; Maur. Brillant, Les mystères d'Eleusis (Paris 1920) ; R. P. LagRange, Les mystères d'Eleusis et le Christianisme, Rev. Bbl., 1919, pp. 157SS.

3.

CYBELE ET ATTIS.

Ces deux divinités phrygiennes, dont le culte fut officiellement introduit à Rome en 204 av. J. -C, illustrent, sous des formes barbares et répugnantes, la religion de la fécondité. Ces deux divinités eurent chacune leur origine propre et leur histoire ; par la suite, l'adoration les associa étroitement et les rites consacrés à Attis ne furent plus qu'un épisode printanier du culte de Cybèle, la « grande mère ».

Entre toutes les légendes du cycle d'Attis (rapportées par Pausanias, Arnobe et Diodore), celle que nous a transmise Ovide paraît bien reproduire le fond le plus populaire du mythe. Il s'agit, là encore, d'un drame d'amour et de jalousie : le jeune berger Attis, exposé parmi les roseaux, est sauvé de la mort par Cybèle qui l'aime. En dépit de cet amour, Attis se laisse entraîner par la nymphe Sangaria. Ivre de jalousie, Cybèle tue sa rivale, et, pour échapper à la folie de son amante, Attis se mutile atrocement sous un pin. Du sang répandu naissent des violettes. Attis ne meurt pas toutefois de sa mutilation, mais entre au service de Cybèle qui lui fait conduire un quadrige de lions. Ce sont les divers épisodes de ce drame que rappellent les fêtes de Cybèle et d'Attis, célébrées à l'équinoxe de printemps. Après la présentation du roseau (canna intrat) et du pin tragique (arbor intrat), les prêtres appelés galles célébraient, dans une cérémonie frénétique, le sanguem ou jour du sang. Au paroxysme de leur frénésie, ils pratiquaient sur eux-mêmes l'odieuse mutilation et faisaient oblation à la déesse du membre amputé. Cette scène atroce était suivie de trois jours de basses réjouissances (hilaria), où l'on a vu le prototype du carnaval romain. Sous l'influence du mythe d'Adonis, sans doute, le mutilé devient par la suite un ressuscité, en accord avec les aspirations à la vie d'outre-tombe qui caractérisent l'époque impériale. Le cycle des fêtes se terminait par une purification (lavatio)  ; la statue d'Attis était enterrée ; à un signal lumineux, le tombeau était ouvert et le prêtre oignait d'huile les lèvres des participants en disant : « Soyez consolés, fidèles, car le dieu est délivré ; vous aussi, vous obtiendrez la délivrance. »

Il faut distinguer ces cérémonies des mystères auxquels donna lieu plus tard le culte de la grande Mère, et au cours desquels l'initié s'aspergeait du sang d'un taureau ou d'un bélier immolé (tauro-bolium, criobolium). C'est postérieurement aussi qu'apparaît le rite de la cernophorie, offrande et ostension processionnelle de certains objets ou aliments sacrés dans des vases rituels (cerni). Ces vases étaient souvent remplacés par le tambourin et la cymbale, instruments favoris de Cybèle. De là cette formule initiatique que nous a rapportée Firmicus Maternus (350 ap. J. -C.) : « J'ai mangé du tympanon, j'ai bu à la cymbale. » D'après Maternus, les éléments de ce repas sacré consistaient en poisson et en vin, et Maternus n'hésite pas à voir dans le choix de ces éléments une intention perverse à l'égard du rituel chrétien.

Le sens de l'affreux hommage que font les galles de leur virilité à Cybèle n'a pas encore été élucidé. On y a vu une forme de mariage sacré, parallèle masculin de la prostitution sacrée ; cette mutilation serait ainsi le rite de la consécration sacerdotale. D'autres estiment que cette mutilation était censée assurer la fécondité aux membres du groupe social, la privation de l'un garantissant au grand nombre la possession du bien entrevu. En l'absence de tout document explicite, le plus sage est de penser que cette sanglante pratique remonte aux temps les plus grossiers et qu'elle s'est maintenue par la force de la tradition en utilisant le véhicule des religions populaires (Loisy). CONSULTER : Hïpding, Attis, seine Mythcn und sein Kult (Giessen 1903) ; H. Graillot, Le culte de Cybèle, mère des dieux, à Rome et dans l'Empire romain (Paris 1912).

4.

ISIS ET OSIRIS.

Nous avons proprement ici un mystère de la résurrection sur lequel nous sommes amplement renseignés par les innombrables monuments de la religion égyptienne et par l'ouvrage que Plutarque a consacré au mythe d'Isis et Osiris. Osiris fut d'abord, lui aussi, une divinité de la végétation, spécialement du blé ; mais, constamment enrichi, son culte se confondit par la suite, à Alexandrie, avec celui du dieu suprême sous le nom de Sérapis.

Le fond mythique du mystère est celui-ci (d'après G. Jéquier). Fils aîné de Qeb, le dieu-terre, et de Nouït, la déesse-ciel, Osiris personnifie en même temps la végétation et l'eau du Nil. Avec l'aide de sa soeur-femme Isis, Osiris organise le monde des hommes, ce qui suscite la jalousie de son frère Seth qui le précipite à la mer. Isis se met à la recherche des restes de son mari ; ses plaintes déchirantes remplissent l'air. Ayant retrouvé le cadavre, elle ne peut le rappeler à la vie ; cependant fécondée, elle met au monde Horus, vengeur de son père. Horus embaume le corps d'Osiris, inaugurant ainsi les rites funéraires qui assurent la vie d'outre-tombe. Et Osiris, déifié, peut jouir d'une vie nouvelle dans le séjour des morts où, comme jadis sur terre, il assure l'ordre et la paix.

Les fêtes d'Osiris avaient lieu à l'automne et comportaient deux actes : le premier, le drame funéraire, commémore le meurtre d'Osiris et la recherche du cadavre par Isis ; le second célèbre dans la joie la résurrection du héros. L'antiquité de ce culte, ses cérémonies pathétiques, le sens qui s'en dégageait lui assurèrent une rapide et large diffusion. Après avoir conquis le monde hellénistique, il connut sa plus grande faveur à Rome, sous le règne des Antonins. A l'origine, et avant d'être fortement hellénisé à l'époque des Ptolémées, le thème du mythe osirien paraît bien être celui d'un sacrifice agraire, dont la victime était un homme incarnant l'esprit de la végétation. On pense même que, dans les débuts, la victime immolée était le roi lui-même. Plus tard, le sacrifice ne se fit plus que par substitution ou par simulacre, et l'immortalité, conférée primitivement au roi seul, s'étendit à un grand nombre de personnes. Tel fut très probablement le but des mystères célébrés aux temps gréco-romains et dont la description que nous a laissée Apulée constitue un vrai manuel d'initiation. Le myste refaisait l'itinéraire qu'était censé avoir suivi le dieu mort et ressuscité : traité en cadavre, puis ranimé et ressuscité, il « foulait le seuil de Proserpine ». Puis, en vertu d'une association du mythe osirien avec le mythe solaire, l'initié s'élevait dans le monde céleste, comme le soleil monte chaque matin à l'horizon ; il devenait lui-même le dieu-soleil.

CONSULTER : A. Moret, Mystères égyptiens (Paris 1925) ; H. Gressmann, Tûd und Aujerstehung des Osiris (Leipzig 1923) ; Loisy, Les mystères païens et mystère chrétien, 2:8 éd., pp. 12ISS (Paris 1930).

5.

ADONIS.

Tel qu'il était célébré en Grèce, dès le VII e siècle av. J. -C., le culte d'Adonis n'est que l'adaptation à la religion populaire de l'hellénisme du culte sumérien consacré à Thammuz (voir ce mot), culte que l'Écriture mentionne au nombre des abominations pratiquées à Jérusalem (Eze 8:14). Le nom même d'Adonis implique son origine sémitique (adonaï =mon seigneur). Que ce soit en Mésopotamie, en Syrie ou en Grèce, le héros est toujours associé à une déesse dont il est l'amant et à laquelle, après une mort prématurée, il est rendu : c'est Istar en Babylonie, Astarté en Syrie, Aphrodite en Grèce.

De nombreux documents assyriens nous renseignent sur le culte de Thammuz-Istar qui illustrait la mort et la résurrection de la végétation. L'affabulation grecque du mythe nous est connue par deux descriptions détaillées de Lucien et de Théocrite, qui nous montrent le caractère orgiaque que revêtait le culte hellénique d'Adonis. Le thème est le suivant : Adonis, aimé d'Aphrodite, est tué par un sanglier et revendiqué à la fois par Aphrodite et par Proserpine la reine des enfers ; Zeus départage les deux déesses en décidant qu'Adonis passera une partie de l'année avec chacune d'elles, allusion claire aux deux saisons de la mort et de la vie, l'hiver et l'été. De là, les deux parties distinctes de ce culte : l'une de joie bruyante, l'autre de lamentations. A Athènes, les fêtes d'Adonis étaient célébrées en été, mai-juin.

Il n'y a pas, à proprement parler, d'initiation dans le culte d'Adonis. CONSULTER : von Baudissin, Adonis und Esmun (Leipzig 1911) ; J.G. Frazer, Adonis, Etudes de religions orientales comparées (Paris 1921).

6.

MITHRA.

Le culte de Mithra qui, au dire de Renan, faillit supplanter le christianisme au III° siècle, a son origine dans la religion populaire des hauts plateaux de l'Iran : il figure dans le panthéon hindou primitif comme le dieu de la lumière. Dans le système de Zoroastre, son rôle n'est plus que celui d'un génie inférieur soumis à Ahura-Mazda. Mais par la suite il triompha de cette situation subalterne ; Plutarque signale son rôle éminent et les inscriptions d'Artaxerxès l'invoquent au même titre qu'Ahura-Mazda. La dévotion à Mithra se répandit avec la conquête perse ; à Babylone, elle se pénétra de croyances chaldéennes et Mithra devint le dieu du soleil (Chamach). Ce phénomène de syncrétisme se retrouve en Asie Mineure ; en Phrygie, notamment, la liaison s'opère entre le dieu « invincible » et les grandes divinités indigènes, Cybèle et Attis, association qui persista à Rome où le culte de Mithra se place sous la protection de la dévotion à la grande Mère.

C'est en Asie Mineure également qu'on voit apparaître le taureau qui, depuis, resta associé à la figure de Mithra. La première représentation que nous possédions de Mithra taurophore date du II° siècle av. J. -C. : on l'y voit terrassant l'animal qu'il vient de frapper de son glaive ; du sang de la victime naissent les espèces animales et végétales, tandis que le scorpion dévore les testicules de la bête pour anéantir sa puissance créatrice. La cérémonie du taurobole ne fut incorporée que tardivement au culte de Mithra ; il l'emprunta probablement à des cultes d'Asie Mineure où elle était usitée comme cérémonie baptismale.

Le culte de Mithra ne pénétra pas dans le monde hellénique, et en Occident même sa diffusion fut tardive. Il eut pour principal véhicule les armées de Trajan, de Lucius Verus et de Septime Sévère ; il est très instructif de voir l'étroite correspondance entre la carte des expéditions militaires romaines et la carte des monuments mithriaques.

L'étonnant succès du mithriacisme à cette époque tient en grande partie à son élévation religieuse et morale : fidélité à la parole donnée, valeur de l'action, purification morale, salut promis aux fidèles. Il est, suivant S. Reinach, « un polythéisme naturiste lentement transformé par une idée morale, finissant par se simplifier et se concentrer dans un dieu unique de miséricorde et d'amour ».

Mithra est fêté le 25 décembre, jour du solstice d'hiver (11 atale solis invicti). Il naît d'un rocher ou dans une grotte et ses premiers adorateurs furent des bergers. Comme nous l'avons dit, sa prouesse principale consiste à tuer le taureau dont le sang féconde la terre. Par la cérémonie du taurobole, le myste s'assimile la vertu revivificatrice de cette immolation. Mithra apparaît ainsi comme un dieu médiateur et rédempteur.

Les initiés, constitués en militia sacra, sont appelés à franchir sept degrés d'initiation répartis en deux groupes : initiations pour les serviteurs (corax, cryphius, miles), initiations pour les participants (leo, perses, heliodromus, pater)

Les sanctuaires mithriaques étaient en général souterrains ; la statue du dieu en occupait le fond ; au centre brûlait le feu sacré. On entrait dans la religion comme dans la milice, par le sacramentum. Les enfants avaient accès aux grades inférieurs, mais ce n'était qu'à partir du grade de lion qu'on était admis à participer aux mystères. Le grand-prêtre, nommé à vie, était appelé pater patrum. Les rites de l'initiation qui comportaient des jeûnes, des ablutions et de véritables épreuves (l'eau, le feu, le fouet) s'étendaient sur une période qui allait jusqu'à quatre-vingts jours. Après l'épreuve du miel dont on enduisait les mains et la langue de l'initié, le lion était admis à la communion, oblation de pain et d'eau rougie. Les diverses épreuves s'accompagnaient d'actes de pénitence et de paroles rituelles qui relèvent le caractère moral de cette religion.

Le culte de Mithra ne visait pas seulement à la pureté dans ce monde mais à la vie éternelle dans l'autre. A la fin des temps, Mithra reviendra sur la terre ; il immolera le taureau dont la graisse mêlée au vin consacré sera pour les bons un breuvage d'immortalité. Les méchants seront anéantis par le feu. CONSULTER : F. Cumont, Textes et monuments figurés relatifs aux mystères de Mithra (Bruxelles 1896-1899), Les Mystères de Mithra (Bruxelles 1913) ; J. Toutain, Les cultes païens dans l'Empire. romain, II (Paris 1911).

III Rapports entre les religions de mystères et le christianisme.

Les mystères païens présentent d'incontestables analogies avec les rites et les doctrines du christianisme : croyance en un dieu rédempteur qui meurt et ressuscite ; appropriation de l'efficace de cette mort et de cette résurrection par le croyant ; salut lié à l'union mystique du croyant avec son dieu ; rite baptismal par aspersion, le plus souvent par l'aspersion du sang de la victime ; repas sacré ou communion dont les éléments sont parfois du pain et du vin. Ces analogies ont conduit certains historiens (Dieterich, Reitzenstein) à admettre la dépendance du christianisme, surtout sous sa forme paulinienne, à l'égard des religions de mystères. Les analogies existent. Est-ce à dire qu'elles impliquent un emprunt de la part du christianisme ? Rien ne permet de le penser. Tout au plus peut-on reconnaître à la base du développement historique du christianisme l'action de certains facteurs mystiques et spéculatifs à l'oeuvre dans les religions mystérieuses alors existantes et qui interprètent, sous des formes souvent dégradées, les sentiments éternels de l'âme religieuse avide de purification et de salut. Le terme même de mystère (9r. mustêrion), tel que l'emploie Paul (Col 1:26 2:2 4:3, Eph 3:3,10 6:19), revêt un tout autre sens que celui qu'il a dans les religions païennes. Chez celles-ci, il s'entend d'un rite sacré que les fidèles sont tenus de garder secret ; dans le N.T., l'acception du mot se rapporte à une confidence divine faite par révélation et que les apôtres ont, au contraire, mission de propager (1).

Le fait que Paul et ses collaborateurs ont connu le vocabulaire et les conceptions des religions initiatiques n'a aucune force probante. Paul emprunte de même nombre d'expressions à la langue du stade ou de l'armée. Serait-il prouvé, au surplus, que l'apôtre des Gentils aurait trouvé dans les cultes de mystères des moules pour sa pensée, qu'il serait aisé de démontrer qu'il a rempli ces moules d'un contenu absolument original (cf. A. Schweitzer, Gesch. der paulin. Forschung). La pensée de Paul est en liaison étroite avec le christianisme primitif, et l'un des éléments les plus importants de sa prédication missionnaire est précisément sa polémique contre le polythéisme. De plus, comment concilierait-on l'hypothèse de l'emprunt direct avec l'idée fondamentale de l'apôtre sur le caractère absolu de la Révélation accordée à Israël ? Pour rendre raison des analogies, il faudrait sans doute remonter au delà de l'empire romain, à la fois dans le monde hellénistique et dans le monde judaïque que les croyances orientales ont fortement pénétrés.. La parenté entre le christianisme et les religions de mystères ne peut être, en tout cas, qu'une parenté très éloignée qui exclut formellement l'idée d'un emprunt direct. A. W. D'A.

(1) Il ne faudrait pas trop presser cette opposition, sans quoi l'on sortirait des véritables données du problème. En réalité, l'adepte des mystères païens se considère comme un inspiré ; il est enthéos, rempli de Dieu, il possède la vis deificans grâce aux transports extatiques et aux révélations des mystères : révélation de la fraternité (phratries), de la rédemption (taurobole. criobole), de la manducation de Dieu (chair du bouc phrygien, pain d'Attis, gâteau d'Eleusis), de la nouvelle naissance (diksa hindoue), de la bienheureuse immortalité (le blé moissonné dans le symbole de Mithra), etc. La représentation du Mithra tauroctone décrit sur ses bas-reliefs la révélation des sources de la vie, et lui même est représenté par l'image du soleil levant (=il est lumière, et se lève sur les ténèbres de ce monde). A noter aussi que les adeptes de Mithra étaient de zélés propagandistes. D'autre part, les adeptes du culte chrétien se considèrent comme une humanité nouvelle, des initiés pat l'effusion de l'Esprit : « L'homme psychique ne comprend pas les choses qui sont de l'Esprit de Dieu, c'est spirituellement qu'on en juge » (1Co 2:14). Quand saint Paul parlant du mystère chrétien dit : « Nous prêchons la sagesse de Dieu aux parfaits » (1Co 2:6), le terme grec qu'il emploie et que nous traduisons par « parfaits » est celui-là même qui désigne dans le langage des mystères païens les initiés. Les Pères de l'Église qui ont attribué à l'artifice des démons les ressemblances constatées entre certaines manifestations des mystères païens et les rites du culte chrétien se sont fort éloignés de la psychologie biblique. Celle-ci, au contraire, ne cesse de nous montrer la Providence divine à l'oeuvre pour provoquer dans le coeur de l'homme la recherche de Dieu ; recherche à laquelle Dieu répond en se faisant trouver. « Mon coeur me dit de ta part : Cherchez ma face...  » (Ps 27:8, cf. Am 8:11). La parole : « Approchez-vous de Dieu, et il s'approchera de vous » (Jas 4:8) ne vaut pas pour le Juif seulement, mais pour toute créature. Ce n'est pas l'artifice des démons, c'est l'intuition de l'homme fait à l'image de Dieu, c'est l'élan du pécheur subissant dans l'obscur subconscient de son être l'attirance de Dieu (cf. Jn 3:19) qui a inspiré aux adorateurs païens sous des formes certes bien rudimentaires et des rites parfois très profanes « la représentation d'un Dieu vivifiant qui meurt, ressuscite, associe ses initiés a sa mort et à sa résurrection et qui les régénère en vie éternelle par l'effusion de son propre sang ». Par ces cultes où l'humanité « s'efforce à tâtons » de trouver Dieu (Ac 17:27), l'âme humaine, se dégageant peu à peu d'un naturisme mortel et d'un orgueil non moins funeste, s'élève de symbole en symbole jusqu'au mystère de Mithra, lequel parlait un si pur langage qu'il balança un temps la fortune du christianisme primitif. En tout cela, la compassion divine qui ne fait rien par la magie et qui veut que ses dons soient des exaucements, préparait l'homme à recevoir ce qu'elle lui avait d'abord fait souhaiter : la rédemption par un Dieu qui entre personnellement dans l'histoire, qui s'unit à l'humanité, qui s'offre, qui se donne, qui pardonne et qui communie avec le fidèle auquel il fait part de sa vie éternelle. L'apôtre Paul pouvait bien attribuer les actes de l'adoration païenne à une usurpation satanique, parler de la « table des démons » et de la « coupe des démons » (1Co 10:19) ; il n'en savait pas moins que l'aspiration, que l'intuition qui avait conduit les païens à ces actes ne venaient pas des démons mais de Dieu. Voilà pourquoi il emprunte le langage des mystères, pourquoi il appelle l'Evangile un mystère, et pourquoi, sûr d'être compris par toutes les âmes adorantes qui dans le paganisme cherchent le salut, il s'écrie devant l'opposition orgueilleuse des Juifs : « Puisque vous vous jugez vous-mêmes indignes de la vie éternelle, nous nous tournons vers les païens. »

--Voir art.Messie, pp. 155, 156.

N.D.L.D.

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    • Lévitique 25

      Psaumes 27

      8 Mon cœur m’exhorte de ta part Et me dit : « Recherchez ma face ». Je cherche ta face, ô Seigneur,

      Ezéchiel 8

      Amos 8

      Jean 3

      19 Et voici pourquoi il est condamné : la lumière est venue dans le monde, mais les hommes lui ont préféré les ténèbres, parce que leurs actes étaient répréhensibles.

      Actes 17

      27 Par tout cela, il invitait les hommes à le chercher. Il voulait qu’ils s’efforcent de le découvrir, comme à tâtons, et qu’ils essaient d’entrer en contact avec lui. Car en réalité, il n’est pas loin de chacun de nous.

      1 Corinthiens 2

      6 Certes, nous aussi, nous savons nous entretenir de pensées profondes ; nous possédons une « sagesse » et nous en parlons aux chrétiens spirituellement mûrs. Il ne s’agit pas, bien entendu, de ce qu’on appelle « sagesse » dans ce monde, et la « philosophie » que nous prêchons n’a rien de commun avec les spéculations des penseurs de l’époque présente, dont les systèmes s’effondrent les uns après les autres. Elle n’est guère prisée auprès des grands d’ici-bas ou des personnalités influentes de notre temps, au règne si éphémère. Elle ne s’inspire pas non plus des puissances détrônées qui gouvernent le monde et qui sont d’ores et déjà vouées à la destruction.
      14 L’homme qui n’a que ses facultés naturelles n’est pas en mesure de percevoir ce qui vient de l’Esprit de Dieu : il n’accepte pas ses dons et n’admet pas les vérités spirituelles ; elles sont, à ses yeux, « pure folie » et il est incapable de les comprendre. Pourquoi ? Parce que seul l’Esprit de Dieu permet de les discerner ; et c’est à la lumière de cet Esprit qu’elles demandent à être jugées.

      1 Corinthiens 10

      19 Cela signifierait-il que la viande sacrifiée à une idole devienne quelque chose de plus qu’une viande ordinaire ? Ou que l’idole corresponde à une divinité réelle ? Certainement pas !

      Ephésiens 3

      3 Ce qui était resté caché, il me l’a dévoilé par des révélations spéciales. Il m’a permis de comprendre son plan secret. Je viens de vous le résumer en quelques mots.
      10 Car la sagesse de Dieu, aux aspects infiniment variés, doit maintenant être manifestée par l’Église, aux puissances et aux autorités angéliques dans les sphères célestes.

      Ephésiens 6

      19 Pensez aussi à moi et demandez à Dieu qu’il m’accorde la liberté et le courage d’annoncer l’Évangile avec hardiesse et à propos. Qu’en exposant les secrets que révèle l’Évangile, je trouve les paroles justes et les mots qui portent.

      Colossiens 1

      26 Cette parole est un mystère resté secret depuis l’origine des siècles, caché aux générations passées ; mais, à présent, le voile a été enlevé, et tout est parvenu à la lumière pour ceux qui appartiennent à Dieu.

      Colossiens 2

      2 Je combats pour eux afin que leurs cœurs soient comme soudés ensemble par la puissance de l’amour et qu’ils puissent pénétrer dans toute la richesse d’une pleine connaissance du mystère de Dieu. Ce mystère se résume en un mot : le Christ.

      Colossiens 4

      3 Pensez aussi à nous dans votre intercession afin que Dieu nous donne des occasions d’annoncer sa parole. Demandez que nous puissions parler ici librement du secret de son plan au sujet du Christ. C’est à cause de ce message que je suis en prison.

      Jacques 4

      8 Tenez-vous tout près de Dieu, et il se tiendra près de vous. (Reconnaissez que vous êtes) pécheurs et nettoyez vos mains. Hommes indécis, purifiez vos cœurs.
    • Lévitique 25

      1 Sur le mont Sinaï, le Seigneur dit à Moïse
      2 de communiquer aux Israélites les prescriptions suivantes : « Quand vous serez entrés dans le pays que je vais vous donner, vous laisserez périodiquement le sol se reposer en mon honneur.
      3 Pendant six ans vous pourrez ensemencer vos champs, tailler vos vignes et en récolter les produits ;
      4 mais la septième année me sera consacrée, ce sera une année de repos complet pour le sol : vous ne devrez pas ensemencer vos champs ou tailler vos vignes ;
      5 vous ne devrez même pas moissonner ce qui aura poussé naturellement depuis l’année précédente ou vendanger les grappes qui auront mûri dans les vignes non soignées, car ce sera une année de repos complet pour le sol.
      6 Toutefois vous pourrez consommer ce qui aura poussé naturellement, vous, vos serviteurs et vos servantes, de même que les ouvriers salariés et les hôtes résidant chez vous.
      7 Tous ces produits serviront également à nourrir votre bétail et même les bêtes sauvages de votre pays. »
      8 « Vous laisserez s’écouler sept périodes de sept ans, soit quarante-neuf ans.
      9 Ensuite, le dixième jour du septième mois, le grand jour du Pardon des péchés, vous ferez retentir dans tout le pays une sonnerie de trompette accompagnée d’une ovation.
      10 De cette manière vous manifesterez que la cinquantième année est consacrée à Dieu, et vous proclamerez la libération pour tous les habitants du pays. Cette année portera le nom de “Jubilé”. A cette occasion, chacun d’entre vous pourra rentrer en possession de ses terres et regagner sa famille.
      11 C’est ainsi que vous célébrerez tous les cinquante ans l’année du “Jubilé”. Vous ne devrez pas ensemencer vos champs, ni moissonner les épis qui auront poussé naturellement, ni vendanger les grappes qui auront mûri dans les vignes non soignées,
      12 car c’est l’année du “Jubilé”, dont vous respecterez le caractère sacré. Par contre vous pourrez consommer ce que les champs produisent d’eux-mêmes.
      13 « Lors de l’année du “Jubilé”, chacun de vous pourra rentrer en possession de ses terres.
      14 Si vous achetez ou vendez du terrain à un compatriote, ne lui causez pas du tort.
      15 Achetez ou vendez en tenant compte des années écoulées depuis le dernier “Jubilé”, et par conséquent aussi des années de récolte qui restent jusqu’au prochain.
      16 Plus il restera d’années, plus le prix d’achat sera élevé, et moins il restera d’années, moins le prix sera élevé ; en effet, c’est un certain nombre de récoltes que l’on vend.
      17 Manifestez votre respect envers moi, le Seigneur votre Dieu, en ne causant aucun tort à votre compatriote.
      18 Mettez en pratique mes lois et prenez bien soin d’observer les règles qui viennent de moi ; alors vous habiterez en sécurité dans ce pays.
      19 La terre donnera des récoltes assez abondantes pour vous nourrir, et vous pourrez y vivre sans soucis.
      20 « Vous allez peut-être vous demander : “Aurons-nous assez à manger lorsque, tous les sept ans, nous n’aurons pas le droit d’ensemencer nos champs ni de récolter ce qu’ils produisent ?”
      21 Eh bien, moi, le Seigneur, je vous comblerai de biens au cours de la sixième année, j’ordonnerai à la terre de produire des récoltes pour trois ans.
      22 La huitième année, vous ensemencerez de nouveau vos champs, mais cette année-là vous vivrez encore de l’ancienne récolte, car vous aurez assez de réserves pour attendre la récolte de la neuvième année. »
      23 « Une terre ne pourra jamais être vendue de manière définitive, car la terre m’appartient, à moi, le Seigneur, et vous serez comme des étrangers ou des hôtes résidant dans mon pays.
      24 C’est pourquoi, dans tout le pays que je vous donnerai, vous fixerez les règles permettant à quelqu’un de racheter une de ses terres.
      25 « Quand un de vos compatriotes tombé dans la misère sera obligé de vendre une de ses terres, un de ses proches parents possédant le droit de rachat devra la racheter.
      26 Si l’homme n’a pas de parent ayant un tel droit, mais qu’il trouve les moyens de racheter lui-même sa terre,
      27 il calculera le montant dû à l’acheteur d’après le nombre d’années qui restent jusqu’au “Jubilé”, il le payera et reprendra possession de sa terre.
      28 S’il ne trouve pas de quoi faire ce remboursement, le terrain restera la propriété de l’acheteur jusqu’à l’année du “Jubilé”. A ce moment-là, le premier propriétaire en reprendra possession.
      29 « Si un homme vend une maison d’habitation située dans une ville fortifiée, le droit de rachat sera temporaire : il ne s’étendra pas au-delà d’une année à partir de la vente.
      30 Si la maison n’est pas rachetée dans le délai d’un an, elle restera définitivement la propriété de l’acheteur et de ses descendants. Ils n’auront pas à la restituer lors de l’année du “Jubilé”.
      31 Par contre les maisons situées dans les localités non fortifiées seront soumises aux mêmes règles que les terres du pays : il y aura un droit de rachat permanent pour une telle maison, et de toute façon elle reviendra au premier propriétaire lors de l’année du “Jubilé”.
      32 « Quant aux lévites, ils auront en tout temps un droit de rachat sur leurs maisons situées dans les villes lévitiques.
      33 Même si une de ces maisons a été achetée par un autre lévite, elle devra revenir au premier propriétaire lors de l’année du “Jubilé”. En effet, ces maisons-là constitueront l’unique propriété des lévites dans le pays d’Israël.
      34 Mais les champs situés dans les alentours de leurs villes ne devront pas être vendus, car ils seront la propriété définitive des lévites. »
      35 « Quand un de vos compatriotes tombé dans la misère ne pourra plus tenir ses engagements à votre égard, vous devrez lui venir en aide, afin qu’il puisse continuer à vivre à vos côtés. Vous agirez de cette manière même envers un étranger ou un hôte résidant dans votre pays.
      36 Vous ne lui demanderez pas d’intérêts, sous quelque forme que ce soit. Montrez par votre comportement que vous me respectez, et permettez-lui ainsi de vivre à vos côtés.
      37 Si vous lui prêtez de l’argent, n’exigez pas d’intérêts ; si vous lui fournissez de la nourriture, ne lui demandez pas de vous en rendre avec un supplément.
      38 Je suis le Seigneur votre Dieu ; je vous ai fait sortir d’Égypte pour vous donner le pays de Canaan et devenir votre Dieu. »
      39 « Quand un de vos compatriotes tombé dans la misère devra se vendre à vous comme serviteur, ne lui imposez pas une tâche d’esclave,
      40 mais traitez-le comme un ouvrier salarié ou un hôte résidant chez vous. Il sera à votre service jusqu’à l’année du “Jubilé”.
      41 A ce moment-là, la liberté lui sera rendue, ainsi qu’à ses enfants ; il regagnera sa famille et rentrera en possession de la terre de ses ancêtres.
      42 En effet, les Israélites sont à mon service, eux que j’ai délivrés d’Égypte ; c’est pourquoi ils ne doivent pas être vendus comme on vend des esclaves.
      43 Ne les traitez pas avec brutalité. Montrez par votre comportement que vous me respectez, moi, votre Dieu.
      44 « Si vous avez besoin d’esclaves ou de servantes, vous vous en procurerez auprès des nations qui vous entourent.
      45 Vous pourrez également en acquérir parmi les enfants des étrangers venus résider dans votre pays ou parmi les membres de leurs clans nés sur place. Ils vous appartiendront.
      46 Plus tard vous les laisserez en héritage à vos fils, afin qu’ils en aient la propriété à leur tour. Vous pourrez les garder comme esclaves à perpétuité. Par contre, que jamais personne parmi vous ne traite avec brutalité un de ses frères israélites.
      47 « Si un étranger ou un hôte résidant dans votre pays s’enrichit et qu’un de vos compatriotes tombé dans la misère se vende à lui, ou à un autre membre d’un clan d’étrangers,
      48 votre compatriote pourra bénéficier d’un droit de rachat : un de ses frères peut le racheter ;
      49 à défaut de frère, un oncle, ou un cousin, ou encore un autre parent de son clan peut le faire. Il peut également se racheter lui-même s’il en trouve les moyens.
      50 En ce cas, il comptera avec l’acheteur le nombre d’années comprises entre celle où il s’est vendu et celle du “Jubilé”, il calculera le rapport entre le prix de vente et ce nombre d’années, et évaluera le travail fourni d’après le tarif d’un salarié à la journée.
      51 Si les années jusqu’au “Jubilé” sont encore nombreuses, il restituera pour son rachat une part importante du prix de vente.
      52 Si au contraire les années restantes sont peu nombreuses, il en fera le compte et ne restituera que la part proportionnelle à ce nombre d’années.
      53 Tant qu’il reste chez son maître, il doit être considéré comme un salarié à l’année ; vous veillerez à ce que le maître ne le traite pas avec brutalité.
      54 Si votre compatriote n’est pas racheté d’une manière ou d’une autre, la liberté lui sera rendue, de même qu’à ses enfants, lors de l’année du “Jubilé”. »
      55 « Oui, les Israélites sont mes serviteurs ! Ils le sont, puisque c’est moi qui les ai fait sortir d’Égypte ! Je suis le Seigneur votre Dieu.

      Psaumes 27

      8 Je réfléchis à ce que tu as dit : « Tournez-vous vers moi. » Eh bien, Seigneur, je me tourne vers toi.

      Ezéchiel 8

      14 Il me transporta vers la porte nord de son temple. Des femmes y étaient assises et pleuraient sur la mort de Tammouz.

      Amos 8

      11 Le jour vient, dit le Seigneur, où j’enverrai la faim dans le pays. Les gens auront faim, mais non de pain ; ils auront soif, mais non pas d’eau. Ils auront faim et soif d’entendre ce que je dis.

      Jean 3

      19 Voici comment la condamnation se manifeste : la lumière est venue dans le monde, mais les hommes préfèrent l’obscurité à la lumière, parce qu’ils agissent mal.

      Actes 17

      27 Il a fait cela pour qu’ils le cherchent et qu’en essayant tant bien que mal, ils parviennent peut-être à le trouver. En réalité, Dieu n’est pas loin de chacun de nous,

      1 Corinthiens 2

      6 J’enseigne pourtant une sagesse aux chrétiens spirituellement adultes. Mais ce n’est pas la sagesse de ce monde, ni celle des puissances qui règnent sur ce monde et qui sont destinées à la destruction.
      14 L’homme qui ne compte que sur ses facultés naturelles est incapable d’accueillir les vérités communiquées par l’Esprit de Dieu : elles sont une folie pour lui ; il lui est impossible de les comprendre, car on ne peut en juger que par l’Esprit.

      1 Corinthiens 10

      19 Est-ce que je veux dire par là qu’une idole ou que la viande qui lui est offerte en sacrifice ont une valeur quelconque ?

      Ephésiens 3

      3 Dieu m’a accordé une révélation pour me faire connaître son plan secret. J’ai écrit plus haut quelques mots à ce sujet
      10 afin que maintenant, grâce à l’Église, les autorités et les puissances du monde céleste puissent connaître la sagesse divine sous tous ses aspects.

      Ephésiens 6

      19 priez aussi pour moi, afin que Dieu m’inspire les mots justes quand je m’exprime, et que je puisse révéler avec assurance le secret de la Bonne Nouvelle.

      Colossiens 1

      26 c’est-à-dire le plan secret qu’il a tenu caché depuis toujours à toute l’humanité, mais qu’il a révélé maintenant aux croyants.

      Colossiens 2

      2 Je désire que leur cœur soit rempli de courage, qu’ils soient unis dans l’amour et enrichis de toute la certitude que donne une vraie intelligence. Ils pourront connaître ainsi le secret de Dieu, c’est-à-dire le Christ lui-même :

      Colossiens 4

      3 En même temps, priez aussi pour nous, afin que Dieu nous accorde une occasion favorable de prêcher sa parole, d’annoncer le secret du Christ. En effet, c’est pour cela que je suis maintenant en prison.

      Jacques 4

      8 Approchez-vous de Dieu et il s’approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs ; purifiez vos cœurs, gens indécis !
    • Lévitique 25

      1 L'Éternel parla aussi à Moïse sur la montagne de Sinaï, en disant :
      2 Parle aux enfants d'Israël, et dis-leur : Quand vous serez entrés au pays que je vous donne, la terre se reposera ; ce sera un sabbat à l'Éternel.
      3 Pendant six ans tu sèmeras ton champ, et pendant six ans tu tailleras ta vigne, et tu en recueilleras le produit.
      4 Mais la septième année sera un sabbat de repos pour la terre, un sabbat à l'Éternel ; tu ne sèmeras point ton champ, et tu ne tailleras point ta vigne,
      5 Tu ne moissonneras point ce qui de ta moisson repoussera de soi-même, et tu ne vendangeras point les raisins de ta vigne non taillée ; ce sera une année de repos pour la terre.
      6 Mais ce que la terre produira l'année du sabbat, vous servira de nourriture, à toi, à ton serviteur, à ta servante, à ton mercenaire et à l'étranger qui séjourne avec toi,
      7 A ton bétail, et aux animaux qui sont dans ton pays ; tout son produit servira de nourriture.
      8 Tu compteras aussi sept semaines d'années, sept fois sept ans ; et les jours de ces sept semaines d'années feront quarante-neuf ans ;
      9 Puis tu feras sonner la trompette d'un son éclatant, le dixième jour du septième mois ; au jour des expiations, vous ferez sonner la trompette par tout votre pays.
      10 Et vous sanctifierez la cinquantième année, et vous publierez la liberté dans le pays pour tous ses habitants. Ce sera pour vous le jubilé, et vous rentrerez chacun de vous dans sa possession et vous retournerez chacun dans sa famille.
      11 La cinquantième année sera pour vous le jubilé ; vous ne sèmerez point, et ne moissonnerez point ce que la terre rapportera d'elle-même, et vous ne vendangerez point la vigne non taillée ;
      12 Car c'est le jubilé : il vous sera sacré ; vous mangerez le produit des champs.
      13 En cette année du jubilé, chacun de vous retournera dans sa possession.
      14 Or, si vous faites une vente à votre prochain, ou si vous achetez quelque chose de votre prochain, que nul de vous ne fasse tort à son frère.
      15 Tu achèteras de ton prochain d'après le nombre des années écoulées depuis le jubilé ; et il te vendra d'après le nombre des années de rapport.
      16 Selon qu'il y aura plus d'années, tu augmenteras le prix, et selon qu'il y aura moins d'années, tu diminueras le prix ; car c'est le nombre des récoltes qu'il te vend.
      17 Que nul de vous ne fasse tort à son prochain ; mais crains ton Dieu ; car je suis l'Éternel, votre Dieu.
      18 Exécutez mes ordonnances, observez mes lois et pratiquez-les ; et vous habiterez en sécurité dans le pays.
      19 Et la terre vous donnera ses fruits, vous mangerez à satiété, et vous y habiterez en sécurité.
      20 Si vous dites : Que mangerons-nous la septième année, si nous ne semons point, et si nous ne recueillons pas notre récolte ?
      21 Je vous enverrai ma bénédiction la sixième année, et elle donnera une récolte pour les trois ans.
      22 Et vous sèmerez la huitième année, et vous mangerez de l'ancienne récolte ; jusqu'à la neuvième année, jusqu'à ce que sa récolte soit venue, vous mangerez de l'ancienne.
      23 La terre ne sera point vendue à perpétuité ; car la terre est à moi, car vous êtes chez moi comme étrangers et comme habitants.
      24 Dans tout le pays que vous posséderez, vous accorderez le droit de rachat pour la terre.
      25 Si ton frère devient pauvre, et vend une partie de ce qu'il possède, celui qui a le droit de rachat, son proche parent, viendra et rachètera ce que son frère a vendu.
      26 Si un homme n'a personne qui ait le droit de rachat, et qu'il se procure lui-même de quoi faire un rachat,
      27 Il comptera les années depuis la vente faite et restituera le surplus à l'homme à qui il a vendu, et il rentrera dans sa possession.
      28 Mais s'il ne trouve point ce qu'il faut pour le lui rendre, la chose vendue sera entre les mains de celui qui aura acheté, jusqu'à l'année du jubilé ; alors celui-ci en sortira au jubilé, et le vendeur rentrera dans sa possession.
      29 Si un homme vend une maison d'habitation, dans une ville fermée de murailles, il aura le droit de la racheter jusqu'à la fin de l'année après la vente ; son droit de rachat sera d'une année.
      30 Mais si elle n'est point rachetée avant la fin d'une année entière, la maison qui est dans la ville fermée de murailles demeurera à perpétuité à l'acquéreur et à ses descendants, il n'en sortira point au jubilé.
      31 Toutefois les maisons des villages non entourés de murs, seront réputées comme un fonds de terre ; le vendeur pourra les racheter, et l'acheteur sortira au jubilé.
      32 Quant aux villes des Lévites et aux maisons des villes qu'ils auront en propriété, le droit de rachat sera perpétuel pour les Lévites.
      33 Et celui qui aura acheté des Lévites, sortira au jubilé de la maison vendue et de la ville de sa possession ; car les maisons des villes des Lévites sont leur possession parmi les enfants d'Israël.
      34 Les champs des faubourgs de leurs villes ne seront point vendus ; car c'est leur propriété perpétuelle.
      35 Si ton frère, qui est près de toi, devient pauvre et que sa main devienne tremblante, tu le soutiendras, étranger ou hôte, afin qu'il vive auprès de toi.
      36 Tu ne tireras de lui ni intérêt ni profit ; mais tu craindras ton Dieu, et ton frère vivra auprès de toi.
      37 Tu ne lui donneras point ton argent à intérêt, et tu ne lui donneras point de tes vivres pour un profit.
      38 Je suis l'Éternel, votre Dieu, qui vous ai fait sortir du pays d'Égypte, pour vous donner le pays de Canaan, pour être votre Dieu.
      39 Si ton frère, qui est près de toi, devient pauvre et se vend à toi, tu ne te serviras point de lui pour un service d'esclave ;
      40 Il sera chez toi comme un mercenaire, comme un hôte ; il servira chez toi jusqu'à l'année du jubilé ;
      41 Alors il sortira de chez toi, lui et ses enfants avec lui ; il retournera dans sa famille, et rentrera dans la possession de ses pères.
      42 Car ce sont mes serviteurs, que j'ai fait sortir du pays d'Égypte ; ils ne seront point vendus comme on vend un esclave.
      43 Tu ne domineras point sur lui avec rigueur ; mais tu craindras ton Dieu.
      44 Quant à ton esclave et à ta servante qui t'appartiendront, ils viendront des nations qui sont autour de vous ; c'est d'elles que vous achèterez l'esclave et la servante.
      45 Vous pourrez aussi en acheter des enfants des étrangers qui séjourneront avec vous, et de leurs familles qui seront parmi vous, qu'ils engendreront dans votre pays ; et ils seront votre propriété.
      46 Vous les laisserez en héritage à vos enfants après vous, pour les posséder en propriété ; vous vous servirez d'eux à perpétuité ; mais quant à vos frères, les enfants d'Israël, nul de vous ne dominera avec rigueur sur son frère.
      47 Et lorsque un étranger ou un homme habitant chez toi, deviendra riche, et que ton frère deviendra pauvre près de lui et se vendra à l'étranger domicilié chez toi, ou à un rejeton de la famille de l'étranger,
      48 Après s'être vendu, il y aura droit de rachat pour lui : un de ses frères pourra le racheter ;
      49 Ou son oncle, ou le fils de son oncle, pourra le racheter, ou l'un de ses proches parents de sa famille pourra le racheter ; ou s'il en a les moyens, il se rachètera lui-même.
      50 Or il comptera avec celui qui l'a acheté, depuis l'année où il s'est vendu à lui jusqu'à l'année du jubilé, et son prix de vente se comptera d'après le nombre des années ; il en sera avec lui comme des journées d'un mercenaire.
      51 S'il y a encore beaucoup d'années, il paiera son rachat à raison de ces années, en proportion du prix pour lequel il aura été acheté ;
      52 Et s'il reste peu d'années jusqu'à l'an du jubilé, il comptera avec lui, et restituera le prix de son achat à raison de ces années.
      53 Il sera avec lui comme un mercenaire à l'année ; et son maître ne dominera point sur lui avec rigueur sous tes y eux.
      54 S'il n'est racheté d'aucune de ces manières, il sortira l'année du jubilé, lui et ses fils avec lui.
      55 Car c'est de moi que les enfants d'Israël sont esclaves ; ce sont mes esclaves, que j'ai fait sortir du pays d'Égypte : Je suis l'Éternel, votre Dieu.

      Psaumes 27

      8 Mon coeur me dit de ta part : Cherchez ma face. Je cherche ta face, ô Éternel !

      Ezéchiel 8

      14 Il me conduisit donc à l'entrée de la porte de la maison de l'Éternel, qui est du côté du Nord, et voici, des femmes assises pleuraient Thammuz.

      Amos 8

      11 Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, l'Éternel, où j'enverrai la famine dans le pays ; non une famine de pain ni une soif d'eau, mais celle d'entendre les paroles de l'Éternel.

      Jean 3

      19 Et la cause de cette condamnation, c'est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs oeuvres étaient mauvaises.

      Actes 17

      27 Pour chercher le Seigneur, pour voir si en le cherchant à tâtons, ils le trouveraient, quoiqu'il ne soit pas loin de chacun de nous.

      1 Corinthiens 2

      6 Or, nous prêchons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui sont impuissants ;
      14 Or, l'homme animal ne comprend point les choses de l'Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c'est spirituellement qu'on en juge.

      1 Corinthiens 10

      19 Que dis-je donc ? que l'idole soit quelque chose ? ou, que ce qui est sacrifié à l'idole, soit quelque chose ?

      Ephésiens 3

      3 C'est par révélation qu'Il m'a fait connaître ce mystère, comme je viens de l'écrire en peu de mots.
      10 Afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l'Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes,

      Ephésiens 6

      19 Et pour moi aussi, afin qu'il me soit donné de parler librement, avec hardiesse, pour faire connaître le mystère de l'Évangile,

      Colossiens 1

      26 Le mystère qui était caché dans tous les siècles et dans tous les âges, mais qui est maintenant manifesté à ses saints ;

      Colossiens 2

      2 Afin que leurs coeurs soient consolés, et liés étroitement ensemble dans la charité, pour être enrichis d'une parfaite intelligence, pour connaître le mystère de Dieu le Père, et de Christ,

      Colossiens 4

      3 Priez en même temps pour nous, afin que Dieu nous ouvre la porte de la parole, pour annoncer le mystère de Christ, à cause de qui je suis dans les chaînes ;

      Jacques 4

      8 Approchez-vous de Dieu, et il s'approchera de vous. Pécheurs, nettoyez vos mains ; et vous qui avez le coeur partagé, purifiez vos coeurs ;
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