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NOM

I Valeur accordée au nom.

Chez les peuples bibliques comme dans toute l'antiquité et surtout en Orient, les noms étaient revêtus d'une importance considérable, noms d'endroits et parfois d'objets aussi bien que de personnes ou de divinités. A cet égard, la mentalité primitive ressemble à la mentalité enfantine : « Pour les enfants, le nom fait partie de l'essence des choses... ; il est dans l'objet, non à titre d'étiquette collée contre l'objet, mais à titre de caractère invisible » (J. Piaget). Ainsi, pour le non-civilisé, « il y a une relation intime entre le nom et la chose nommée : le nom révèle la chose, » au point que « posséder le nom d'un objet, c'est être, croient nombre d'hommes, en état d'agir sur lui et par lui » (R. Allier). Sur le problème de l'origine des noms, il y a un essai d'explication étiologique dans le récit jéhoviste de la création, à propos des animaux, nommés par l'homme à la vue de chacun d'eux (Ge 2:19 et suivant), comme dans les nombreuses interprétations étymologiques des noms propres (voir parag. III). Quelle que soit d'ailleurs son origine, le nom est tenu pour constitutif de la personnalité, et celle-ci tombe sous l'influence de qui le connaît ; d'où les précautions prises par les sauvages pour éviter de livrer leur vrai nom, jusqu'à se faire appeler d'un nom fictif.

Le terme hébreu lui-même (chèm, plur, chemôth) peut désigner, sous la forme « noms », des personnes connues par leurs noms (Vers. Syn., nominativement : No 1:2 18 20 3:40 etc.). Le N.T. emploie dans le même sens le grec onoma (Ac 1:15, Ap 3:4 11:13), usage qui se retrouve dans divers papyrus des premiers siècles. Les « noms inscrits dans les cieux » (Lu 10:20, Phi 4:3 ; voir Livre) représentent les élus eux-mêmes ; ceux qui procurent la paix seront appelés fils de Dieu (Mt 5:9), parce qu'ils seront fils de Dieu, leur nouveau nom exprimant leur nature profonde, conforme à celle de Dieu ; (cf. Mt 5:45, Lu 20:36) la persécution rejettera le nom des fidèles comme infâme (Lu 6:22), parce qu'elle tiendra leur fidélité même pour une infamie.

Le nom d'un individu évoque avec sa personne tous les attributs plus ou moins indéfinissables qui la constituent ; un exemple extrême se trouve dans les hyperboles poétiques du Cantique : (Ca 1:3) « Ton nom même exhale comme un parfum », déclaration amenée par jeu de mots grâce à la ressemblance de chemanèka (=tes parfums) avec chemèka (ton nom).

Le nom que l'on acquiert et qui devient célèbre (1Sa 18:30) est le renom (2Sa 8:13), la réputation (Ne 6:13), la gloire (Eze 39:13) ; il est souvent attribué à JVHH (Jer 32:20, Esa 63:12,14, Da 9:15 etc.) ; mais les gens de rien sont une « race sans nom » (Job 30:8). Le nom est un souvenir qu'on laisse après soi, un monument au sens étymologique de ce mot (Esa 55:13 56:5), ou bien au contraire qui périt oublié (Ps 41:6, Sag 2:4). Le nom d'un homme après sa mort est conservé par ses fils et sa famille (De 25:6 et suivant, Ru 4:5-10,2Sa 18:18), et détruire sa postérité c'est exterminer son nom (1Sa 24:22,2Sa 14:7, Job 18:17, Pr 10:7). Il en est de même pour les rois et les peuples (De 7:2 Esa 14:22 etc.), d'où le programme des constructeurs de Babel : « se faire un nom » (Ge 11:4) ; en effet, « des enfants et la fondation d'une ville perpétuent le nom » (Sir 40:19). Aussi, nombre de familles, tribus et nations se réclament-elles d'un héros éponyme, c'est-à-dire dont elles ont reçu le nom : enfants d'Israël, d'Édom, de Moab, etc. ; le nom de l'ancêtre est fréquemment employé pour désigner les collectivités : Israël =les Israélites, Édom =les Édomites, Moab = les Moabites (Esa 11:14-16 etc.). Dans la Table des Peuples (voir art.) de Ge 10, ceux-ci sont ainsi désignés par l'ancêtre patronymique, sauf aux verset 1318 où sont nommés au pluriel les membres eux-mêmes de certains peuples : les Ludim, les Amoréens, les Cananéens, etc. Ailleurs, les fils d'Ismaël apparaissent à la fois comme individus et comme tribus : princes et chefs de clans (Ge 25:16) ; et il arrive souvent que dans les listes généalogiques, notamment celles de 1Ch 1-9, les noms de personnes correspondent à des noms de lieux et inversement : Éphrata, père de Bethléhem ; Aschur, père de Thékoa (1Ch 4:4-5 etc.).

Vu l'importance ainsi attribuée aux noms en Orient, il n'est pas étonnant que les expressions courantes en Occident pour opposer le vide d'un nom à la réalité, ou pour dénoncer une vertu qui ne l'est « que de nom » n'apparaissent pour ainsi dire pas dans la Bible. (cf. Sir 37:1) C'est un juge romain qui méprise les « noms », comme les doctrines et la loi juives (Ac 18:15). Noter enfin le terrible verdict : « Tu as le nom [=la réputation] de vivre, mais tu es mort » (Ap 3:1).

II Noms divins.

1.

Les divers noms propres donnés à Dieu dans les Écritures, et les étapes qu'ils représentent au cours de Sa révélation, sont étudiés dans l'article Dieu [les noms de]. On y voit Sa personne souveraine et rédemptrice se dégager progressivement, à la vue de ses adorateurs, du nominalisme matérialiste des cultes primitifs jusqu'au spiritualisme le plus absolu. L'homme primitif, en effet, suivant le même raisonnement pour ses dieux que pour ses semblables, s'efforçait de connaître et de prononcer fort exactement les noms des divinités qu'il voulait se rendre favorables (notnina numina =les noms sont des dieux) : « l'énoncé de ce vocable (divin) avait, d'après la mentalité antique, le pouvoir de le faire venir » (Lods). Cette grossière conception magique s'épura dans la religion d'Israël, qui, même lorsque l'adorateur « crie à JVHH », n'admet pas que cet appel nominal puisse faire pression sur le Dieu tout-puissant ; le langage biblique a pu conserver quelques traces de l'antique notion d'une influence inhérente au nom (cf. Ge 32:29, Jug 13:17 et suivant, Mr 5:9), mais au lieu du pouvoir du nom sur le Dieu qu'on nomme, l'Ecriture proclame toujours le pouvoir personnel et libre, absolu, de Dieu lui-même : Son nom, c'est Sa nature ; et puisque Sa nature est Sa toute-puissance, Son nom c'est Sa puissance agissante, en train de s'exercer. Cette équivalence ressort d'innombrables parallélismes hébreux (Ps 54:3, Pr 18:10, No 6:27, Esa 30:27 etc.) et plus encore de révélations caractéristiques comme celle du nom de JVHH à Moïse (voir Dieu [les noms de], t. I, -p. 295), du troisième commandement du Décalogue (voir ce mot, t. I, p. 275), de la prière sacerdotale (voir art., parag. II). On sait que plus tard, par un excès inverse, les Juifs évitaient même de proférer, pour ne pas le profaner, le nom sacré ; d'où l'expression : « le Nom », remplaçant JVHH dans l'hébreu de Le 24:11 (où les rabbins ont même changé le verbe qâbab-- blasphémer, en nâqab =prononcer, afin de justifier l'abstention juive du nom sacré), et encore dans Sir 23:10 (cf. Sag 14:21 : « le nom qui n'appartient qu'à un seul »). La locution « le nom de sa sainteté » (en franc., « son saint nom ») est un hébraïsme pour désigner l'Éternel en mettant l'accent sur cet attribut de Sa sainteté (Eze 36:22, Ps 103:1, Le 20:3, Sir 17:10 etc.).

2.

La révélation progressive de Dieu à l'homme se complète dans celle de Jésus-Christ ; et les divers noms que lui donnent les livres saints suivent le développement de l'incarnation et de la rédemption (voir Jésus-Christ [noms et titres de], Emmanuel, etc). D'autre part, l'assimilation courante en Israël du nom et de la personne se retrouve fréquemment appliquée à Jésus ; elle était d'ailleurs passée aussi, en diverses formules, dans la langue commune de l'empire romain. Comme le nom d'un individu, avons-nous dit (parag. I), évoque sa personnalité totale, dans son rayonnement extérieur aussi bien que dans sa nature profonde, le nom de Jésus c'est, avec sa personne même, son autorité, sa cause, son oeuvre, sa dignité (Mt 10:22, Ac 5:41 8:12 15:26 3Jn 1:7, Ap 2:13 3:8 etc.). L'expression grecque eïs to onoma =en son nom (avec indication d'une tendance : vers son nom), se lit dans des inscriptions du I er siècle av. J. -C, par ex. la mention d'objets vendus à un acheteur « pour le nom du dieu Zeus » : l'acheteur n'est ici que « le fidéi-commissaire du domaine sacré » (Waddington, Inscr, grec et latin, Paris 1870) ; de même qu'acheter un article au nom de Zeus c'est l'acheter pour qu'il appartienne à Zeus, de même être « baptisé dans le nom du Père, etc. » (Mt 28:19), ou « croire dans le nom du Seigneur » (Jn 1:12 2:23 3:18), c'est affirmer par son baptême ou par sa foi que l'on se livre en la possession même du Père, du Seigneur (Deissmann, BS, pp. 143SS ; NBS, p. 25). « Croire au nom de son Fils Jésus-Christ » (1Jn 3:23), c'est se donner à la personne filiale et rédemptrice que nous révèle l'Évangile. Quant à l'expression èn tô onomati... --au nom de, si fréquente dans le N. T (Mr 9:38 Mt 7:22, Lu 10:17 Ac 4:18 10:48,1Co 5:4 6:11, Eph 5:20 etc.). et devenue courante dans toutes les langues modernes mais inconnue au grec classique, on en a trouvé une analogue dans le serment de loyalisme juré à Caligula par les habitants d'Assos près Troas et signé par cinq anciens qui, « après avoir prié pour le salut de l'empereur, célébrèrent un sacrifice au nom de la cité » (simple datif : tô tes poleôs onomati ; même construction que dans Jas 5:10).

D'où la valeur absolue pour l'Église chrétienne du « nom » de Jésus le Sauveur--toute-puissance pour le salut du monde--proclamée en des déclarations apostoliques concordantes et fondamentales. (lire Ac 4:12, Php 2:9, Heb 1:4,1Jn 5:13) A ce nom « éminent », « au-dessus de tout nom », s'opposèrent bientôt les autorités du monde, juives et romaines, les « noms blasphématoires » du paganisme oppresseur : (Ap 13:1 17:5) comme les Juifs du temps des Macchabées avaient subi les persécutions déchaînées contre le « nom » de JVHH (2Ma 8:4, etc.), de même mais sous une tout autre inspiration, celle du Christ en personne, les chrétiens souffrirent et moururent pour ce nom ; (cf. Ac 9:16 21:13,1Pi 4:14, Ap 2:3-13 3:8) et le « nom caché » réservé aux fidèles représente, comme celui qui sera gravé sur les fronts des rachetés, leur appartenance définitive, éternelle, au Dieu de Jésus-Christ (Ap 2:17 3:5 14:1 19:12 22:4).

III Noms de personnes.

1.

LEUR ATTRIBUTION.

Il semble qu'à l'origine le nom des enfants fût choisi par la mère (Ge 4:1-25 29:32 30:6 et suivants, etc.) plus souvent que par le père (Ge 4:26 35:18). Plus tard ce dernier cas devient plus fréquent (Ex 2:22,2Sa 12:24, Os 1:4 et suivant, etc.). On voit même intervenir les voisines (Ru 4:17). D'après divers savants, le nom de l'enfant était primitivement conçu comme devant écarter de lui les influences mauvaises. « Pour l'ancien Hébreu le nom est tout autre chose qu'une résonance. Le nom manifeste la nature même de celui qui le porte ; il n'est nullement indifférent qu'il en porte un quelconque... L'appel de ce nom, aussi bien que tout mot prononcé, agit aussitôt extérieurement comme une force absolument réelle, matérielle, qui met en oeuvre son potentiel... Il ne convient donc pas de recevoir un nom qui annonce le malheur. Si Rachel mourante appelle Benoni (=enfant de ma douleur) l'enfant dont la naissance lui coûte la vie, le père change ce nom en celui de Benjamin (=enfant de la droite, côté qui apporte le bonheur). Tout nom doit donc avoir, le plus possible, le son d'un euphémisme... Dans d'autres cas, le choix d'un nom aussi antipathique que possible, ou trompeur, peut avoir eu primitivement pour but d'écarter des êtres redoutés et malfaisants » (Bertholet, Hist. Civ. Isr., p. 182s).

Toujours à cause de cette importance accordée aux noms, leurs explications étymologiques (1nterprétations populaires, suivant les assonances plutôt que les règles linguistiques, et parfois différentes selon les sources) jouent dans l'A. T, un rôle surprenant pour de modernes Occidentaux. Leur grand nombre dénote une préoccupation habituelle, tantôt allusion aux circonstances, tantôt invocation religieuse ou programme de vie, image plus ou moins inspiratrice : Caïn =l'acquisition (Ge 4:1), Noé =repos (Ge 5:29), Isaac =[l'enfant du] rire (Ge 17 17 18:13), Jacob = [l'homme du] talon (âkeb) et Esaü =le velu (Ge 25:25 et suivant) ; Samuel =exaucement de Dieu (1Sa 1:20), etc. Plus d'une fois de telles étymologies ne furent que des tentatives pour expliquer par l'hébreu des noms venus de langues étrangères : le cas le plus typique est sans doute celui du nom de Moïse, certainement d'origine égyptienne malgré l'interprétation traditionnelle : (Ex 2:10) sauvé des eaux (voir Moïse, I, 2, et II).

A l'époque de Jésus il sera devenu assez coutumier de perpétuer les mêmes noms dans une famille ; (cf. Lu 1:59 et suivants) cette habitude, que devaient observer en particulier bien des générations de rabbins, semble remonter au IV e siècle environ. Chaque individu ne portait donc qu'un seul nom. Les exemples de surnoms s'expliquent par une occasion exceptionnelle, généralement un changement de vie, où le nouveau nom est décerné par une autorité supérieure ; ce nom nouveau peut être en rapport, mais aussi sans rapport, avec l'ancien : Dieu change Abram en Abraham (Ge 17:5), Saraï en Sara (Ge 17:15), Jacob en Israël (Ge 32:28), le Pharaon change Joseph en Tsaphnath-Panéach (Ge 41:45), le ministre babylonien change les noms de Daniel et de ses compagnons, qui tous contenaient celui de leur Dieu, en des noms religieux de Babylone (Da 1:6 et suivant) ; Jésus change Simon en Céphas (Mr 3:16). Certains personnages paraissent avoir deux noms interchangeables : Lévi et Matthieu, Nathanaël et Barthélemy, Jean et Marc. Ou bien, deux noms sont équivalents par traduction dans une autre langue : Josué se grécise en Jason et Jésus, Siméon en Simon, Céphas se traduit par Pierre. D'autres noms sont complémentaires, suivant les milieux où l'on s'en sert : l'hébreu Saul et le grec Paul, les formes Silas et Silvain, etc. Enfin certains surnoms sont destinés à distinguer un personnage des autres porteurs d'un même nom répandu : Judas. Macchabée, Judas l'Iscariote (cf. Jn 13:26 14:22), Thomas appelé Didyme c-à-d. Jumeau (Jn 20:24), etc. (voir art. à tous ces noms). De bonne heure on avait été amené à distinguer aussi les individus par l'addition du nom de leur père : Josué fils de Nun (No 26:65), Judas fils de Simon Iscariote (Jn 6:71), etc. ; parfois aussi par leur lieu d'origine (2Sa 23:24 et suivants), ce qui nous ramène à l'observation du parag. I sur l'équivalence de tels noms de lieux avec tels noms de personnages, ou tels patronymes, ou tels ancêtres éponymes de familles, clans ou nations.

2.

LEUR COMPOSITION.

Aux temps anciens, les noms propres hébreux sont des appellatifs courants : Adam =homme, Laban =blanc, Rachel =brebis, Tamar = palmier, Débora =abeille (pour les noms d'animaux devenus noms de personnes, voir Animal). Les formes agglutinantes de l'hébreu permettaient de concentrer en un mot bref les allusions les plus diverses : Ruben =voyez un fils, Jédida =bien-aimée, Réhum =pris en pitié, Baruc =béni, Naomi =mon délice ; Salomon, de la racine signifiant « paix », etc. Mais le plus grand nombre des noms propres de l'A. T, sont des mots composés, voire des phrases complètes, dont la plupart « théophores », c-à-d, renfermant une appellation de Dieu, surtout El =Dieu, ou Jah =JVHH, ou sa désignation par une proche parenté : frère, père, oncle, roi, maître, etc., ou une allusion claire dans le sujet sous-entendu d'un verbe à la 3° personne : Joseph =[II] a ôté, ou augmenté, Nathan =[II] a donné (abrév, de Jonathan =JVHH a donné, ou de Nathanaël =El a donné) ; Abiel =Dieu est père, Abija =JVHH est père, Abitub =[Dieu] le père est bon, Eliam =Dieu est oncle (nom retourné en Ammiel), Élimélec =mon Dieu est roi, Malchija =JVHH est mon roi, Adonija =JVHH est maître, Ézéchiel = Dieu est fort, etc. Tous les peuples sémites ont ainsi adopté des noms théophores avec ceux de leurs grands dieux : en assyr. Assour, Nébo ; en araméen Hadad ; en phénic. Astoreth ; en égypt. Amon, Thot, etc. En hébreu la variété des combinaisons possibles est très riche ; même sans connaître cette langue, il est facile de reconnaître les éléments composants El et JVHH, soit au commencement soit à la fin de nombreux noms propres (El..., Jéh..., Jo... ; el,... ja). Lors de la restauration juive au retour de l'exil, apparaissent des noms plus compliqués, véritables professions de foi que l'on a pu comparer aux prénoms bibliques recherchés qu'affectionnaient les Puritains ou, encore aujourd'hui, les néophytes de certains milieux pieux peu cultivés : Tob-Adonija =le Seigneur JVHH est bon (2Ch 17:8), Eljoénaï =à JVHH sont mes yeux (1Ch 3:23 etc.), Bésodia =dans le conseil de JVHH (Ne 3:6), Betsaléel =à l'ombre protectrice de Dieu (Ex 31:2), etc. Il n'est pas jusqu'à la nomenclature de 9 frères (1Ch 25:4) qui ne constitue toute une prière à JVHH (voir Héman).

N'y a-t-il pas quelque chose de significatif et d'émouvant dans ce besoin de la piété des pères et des mères, de consacrer leurs enfants au Seigneur en plaçant d'avance tout leur avenir sous le signe d'une devise de croyant ? Sans doute, cette coutume n'en présentait pas moins un risque de formalisme dans lequel le judaïsme est trop souvent tombé, revenant ainsi, par ses formules mêmes de piété savamment élaborées, à la même erreur que le primitif dans ses grossières incantations magiques relatives au nom de son dieu.

3.

LEUR EVOLUTION.

Un aperçu d'ensemble sur l'histoire des noms de personnes en Israël fait donc apparaître un progrès parallèle à celui de la foi en Dieu. D'abord simples noms d'animaux ou d'objets, ils ne revêtent que graduellement une portée religieuse ; et ce sont en premier lieu des noms théophores, principalement élohistes, c-à-d. composés avec le nom générique de la divinité, El ; après David, les noms jéhovistes (avec JVHH) deviennent plus nombreux, et plus encore les noms semi-divins où l'Éternel est désigné par les termes des relations domestiques et sociales ; ceux-ci disparaissent au temps dur de l'exil, mais après le retour la ferveur piétiste et l'imploration des fidèles repliés sur le temple remettent à la mode les noms élohistes et jéhovistes, en leur trouvant des développements nouveaux révélateurs des profonds besoins des âmes inassouvies (cf. Gray, Hébreu Prop. Marnes, pp. 243SS).

A la lumière de ces multiples constatations, le lecteur du présent ouvrage comprendra pourquoi l'on s'y est astreint à fournir entre parenthèses le sens de tant de noms propres, dont quelques-uns apparemment insignifiants. Ces termes n'étaient point usés pour leur peuple, comme le sont aujourd'hui la plupart de nos prénoms et noms de famille ; mais, à la façon d'une effigie de monnaie toute neuve, leur étymologie populaire disait aux croyants comme aux étrangers les préoccupations actuelles des âmes et les solennelles révélations de leur Dieu. Le nom de Josué leur parlait de sauveur (Sir 46:1), comme plus tard le même nom de Jésus (Mt 1:21). Le style familier jouait volontiers sur le sens des noms : Nabal, l'insensé (1Sa 25:25), Onésime, l'utile (Phm 1:10) ; et certains textes prophétiques comme ceux de Michée (voir ce mot) sont émaillés de tels jeux de mots par assonances et consonances.

Ainsi s'explique donc la grande importance attribuée par les prophètes aux noms symboliques (voir Symbolisme) : ceux qu'ils donnent à leurs enfants, comme Lo-Ammi, Lo-Ruhama, Emmanuel, Maher-Salal-Has-Baz, etc. (Os 1:4,6-9 2:1,23, Esa 7:14 8:3), sont pour leurs auditeurs d'inoubliables textes de prédications, une condensation vivante des plans divins de destruction rétributive et de grâce salvatrice. D'où la valeur, enfin, des noms nouveaux, prédiction, sanction et sceau des renouvellements de l'individu et de la société. (cf. Eze 48:35, Esa 62:1-5 65:15, Jn 1:42, Ap 2:17 3:12 etc.) Tel, le païen aujourd'hui converti et baptisé par le missionnaire adopte un nom biblique, chrétien, proclamation publique de sa nouvelle naissance et de sa vie nouvelle en Jésus-Christ.

IV Noms de lieux.

La toponomastique, science de l'étymologie des noms de localités, est souvent réduite à des hypothèses et sujette à de grandes incertitudes. Elle l'est particulièrement pour la topographie de l'A.T. Ces noms sont en général d'époque cananéenne ou pré-cananéenne, fort antérieurs à l'occupation israélite de la Palestine et d'une autre provenance que l'hébreu ; de plus, ils ont au cours des âges subi maintes altérations et déformations.

On peut toutefois reconnaître des appellations hébraïques dues :

A des particularités naturelles : source (En ; ex. En-Guédi), source jaillissante (Béer ; ex. Béer-Séba), eaux (Mé...), bois ou forêts (Jéarim), hauteurs (Guibéa, Gabaon, Rama), arbres (figuier : Bethphagé ; pommier : Beth-Tappuach ; chêne : Éla ; acacia : Abel-Sittim).

A des utilisations des sites : camp (Mahanaïm), tour de garde (Migdol, Méguiddo, Mitspa), village (Hatser), abri momentané de bergers (Succoth), refuge (Adullam).

A d'antiques traditions : Esek, Sitna, Réhoboth, Béer-Lachaï-Roï (=puits du Vivant-qui-me-voit).

A d'anciens clans : Samarie.

A des noms d'animaux : Ajalon (=cerf), Ir-Nahas (=ville du serpent), Beth-Nimra (=maison de la panthère), etc. On en a relevé deux douzaines, presque la moitié des noms d'animaux mentionnés dans la Bible ; Robertson Smith et d'autres savants y ont vu, d'ailleurs sans preuve, un indice de primitives croyances totémiques chez les Sémites. Mais « un groupe humain a pu prendre le nom d'un animal sans pour cela se croire apparenté à tous les représentants de l'espèce en question » (Lods, Isr., I, p. 129).

A d'anciens sanctuaires, israélites ou cananéens, dont la localité conserve le nom de la divinité locale, soit El (Dieu), soit Baal, Anath, Nébo, Samas (le dieu solaire), etc. ; ex., Béthel, Péniel, Migdalel, Bamoth-Baal, Baal-Hatsor, Beth-Sémès, Anatoth, etc. (voir art. à ces divers noms). L'inscription de Thoutmès, à Thèbes (environ 1500 av. J. -C), mentionne Jacobel et peut-être josephel (=Dieu de Jacob, de Joseph), qui pourraient avoir été des clans du S. de la Palestine.

Jn L.

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      Genèse 2

      19 L’Éternel Dieu forma du sol tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel. Il les fit venir vers l’homme pour voir comment il les appellerait, afin que tout être vivant porte le nom que l’homme lui aurait donné.

      Genèse 4

      1 L’homme connut Ève sa femme ; elle devint enceinte et accoucha de Caïn. Elle dit : J’ai mis au monde un homme avec (l’aide de) l’Éternel.
      2 Elle accoucha encore de son frère Abel. Abel devint berger de petit bétail et Caïn cultivateur.
      3 Au bout d’un certain temps, Caïn apporta des fruits du sol comme offrande à l’Éternel.
      4 Abel, lui aussi, apporta des premiers-nés de son petit bétail avec leur graisse. L’Éternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande ;
      5 mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn ni sur son offrande. Caïn fut très irrité, et son visage fut abattu.
      6 L’Éternel dit à Caïn : Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu ?
      7 Si tu agis bien tu relèveras la tête, mais si tu n’agis pas bien, le péché est tapi à ta porte, et ses désirs (se portent) vers toi : mais toi, domine sur lui.
      8 Cependant Caïn adressa la parole à son frère Abel et comme ils étaient dans les champs, Caïn se dressa contre son frère Abel et le tua.
      9 L’Éternel dit à Caïn : Où est ton frère Abel ? Il répondit : Je ne sais pas ; suis-je le gardien de mon frère, moi ?
      10 Alors Dieu dit : Qu’as-tu fait ? La voix du sang de ton frère crie du sol jusqu’à moi.
      11 Maintenant, tu seras maudit loin du sol qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de ton frère.
      12 Quand tu cultiveras le sol, il ne te donnera plus sa richesse. Tu seras errant et tremblant sur la terre.
      13 Caïn dit à l’Éternel : (Le poids de) ma faute est trop grand pour être supporté.
      14 Tu me chasses aujourd’hui loin du sol arable ; je devrai me cacher loin de ta face, je serai errant et tremblant sur la terre, et si quelqu’un me trouve il me tuera.
      15 L’Éternel lui dit : Si quelqu’un tue Caïn, on le vengera sept fois. Et l’Éternel mit un signe sur Caïn pour que ceux qui le trouveraient ne le frappent pas.
      16 Puis Caïn sortit de la présence de l’Éternel et partit habiter dans la terre de Nod à l’est d’Éden.
      17 Caïn connut sa femme ; elle devint enceinte et accoucha de Hénok. Il bâtit ensuite une ville et donna à cette ville le nom de son fils Hénok.
      18 A Hénok naquit Irad, Irad engendra Mehouyaël, Mehouyaël engendra Metouchaël, et Metouchaël engendra Lémek.
      19 Lémek prit deux femmes appelées l’une Ada et la seconde Tsilla.
      20 Ada accoucha de Yabal : c’est lui l’ancêtre des éleveurs nomades.
      21 Le nom de son frère était Youbal : c’est lui l’ancêtre de tous ceux qui jouent de la harpe et du chalumeau.
      22 Tsilla, de son côté, accoucha de Toubal-Caïn, qui forgeait tous les outils de bronze et de fer. La sœur de Toubal-Caïn était Naama.
      23 Lémek dit à ses femmes : Ada et Tsilla, écoutez ma voix ! Femmes de Lémek, prêtez l’oreille à ma parole ! J’ai tué un homme pour ma blessure Et un enfant pour ma meurtrissure.
      24 Caïn sera vengé sept fois, Et Lémek soixante-dix-sept fois.
      25 Adam connut encore sa femme ; elle enfanta un fils et l’appela du nom de Seth, car (dit-elle) Dieu m’a donné une autre descendance à la place d’Abel que Caïn a tué.
      26 A Seth aussi il naquit un fils qu’il appela du nom d’Enosch. C’est alors que l’on commença à invoquer le nom de l’Éternel.

      Genèse 5

      29 Il lui donna le nom de Noé, en disant : Celui-ci nous consolera de la peine que nous causent nos durs travaux manuels sur le sol que l’Éternel a maudit.

      Genèse 10

      1 Voici la postérité des fils de Noé, Sem, Cham et Japhet. Des fils leur naquirent après le déluge.
      2 Les fils de Japhet furent : Gomer, Magog, Madaï, Yavân, Toubal, Méchek et Tiras.
      3 Les fils de Gomer : Achkenaz, Riphat et Togarma.
      4 Les fils de Yavân : Élicha, Tarsis, Kittim et Dodanim.
      5 C’est par eux qu’ont été peuplées les îles des nations dans leurs pays, selon la langue de chacun, selon leurs clans dans leurs nations.
      6 Les fils de Cham furent : Kouch, Mitsraïm, Pouth et Canaan.
      7 Les fils de Kouch : Seba, Havila, Sabta, Raema et Sabteka. Les fils de Raema : Saba et Dedân.
      8 Kouch engendra aussi Nimrod ; c’est lui qui, le premier, fut un vaillant sur la terre.
      9 Il fut un vaillant chasseur devant l’Éternel ; c’est pourquoi l’on dit : Comme Nimrod, vaillant chasseur devant l’Éternel.
      10 Il régna d’abord sur Babel, Erek, Akkad et Kalné, au pays de Chinéar.
      11 De ce pays-là sortit Assour ; il bâtit Ninive, la ville de Rehoboth, Kalah
      12 et Résen, la grande ville entre Ninive et Kalah.
      13 Mitsraïm engendra les Loudim, les Anamim, les Lehabim, les Naphtouhim,
      14 les Patrousim, les Kaslouhim, d’où sont sortis les Philistins, et les Kaphtorim.
      15 Canaan engendra Sidon, son premier-né, et Heth ;
      16 et les Yebousiens, les Amoréens, les Guirgasiens,
      17 les Héviens, les Arqiens, les Siniens,
      18 les Arvadiens, les Tsemariens, les Hamathiens. Ensuite, les clans des Cananéens se disséminèrent.
      19 Les limites des Cananéens allèrent depuis Sidon, du côté de Guérar, jusqu’à Gaza, et du côté de Sodome, de Gomorrhe, d’Adma et de Tseboïm, jusqu’à Lécha.
      20 Ce sont là les fils de Cham, selon leurs clans, selon leurs langues, dans leurs pays, dans leurs nations.
      21 Il naquit aussi des fils à Sem, père de tous les fils de Héber et frère de Japhet l’aîné.
      22 Les fils de Sem furent : Élam, Assour, Arpakchad, Loud et Aram.
      23 Les fils d’Aram : Outs, Houl, Guéter et Mach.
      24 Arpakchad engendra Chélah, et Chélah engendra Héber.
      25 Il naquit à Héber deux fils : le nom de l’un était Péleg, parce que de son temps la terre fut partagée, et le nom de son frère était Yoqtân.
      26 Yoqtân engendra Almodad, Chéléph, Hatsarmaveth, Yerah,
      27 Hadoram, Ouzal, Diqla,
      28 Obal, Abimaël, Saba,
      29 Ophir, Havila et Yobab. Tous ceux-là furent fils de Yoqtân.
      30 Ils habitèrent depuis Mécha, du côté de Sephar, jusqu’aux montagnes de l’orient.
      31 Ce sont les fils de Sem, selon leurs clans, selon leurs langues, dans leurs pays et selon leurs nations.
      32 Voilà les clans des fils de Noé, selon leurs lignées dans leurs nations. C’est à partir d’eux que les nations se sont réparties sur la terre après le déluge.

      Genèse 11

      4 Ils dirent (encore) : Allons ! bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet (touche) au ciel, et faisons-nous un nom, afin que nous ne soyons pas disséminés à la surface de toute la terre.

      Genèse 17

      5 On ne t’appellera plus du nom d’Abram, mais ton nom sera Abraham, car je te rends père d’une foule de nations.
      15 Dieu dit encore à Abraham : Pour ce qui est de ta femme Saraï, tu ne l’appelleras plus Saraï ; mais son nom sera Sara.
      17 Abraham tomba face contre terre ; il rit et dit en son cœur : Naîtrait-il un fils à un homme de 100 ans ? et Sara, âgée de 90 ans, accoucherait-elle ?

      Genèse 18

      13 L’Éternel dit à Abraham : Pourquoi donc Sara a-t-elle ri en disant : Est-ce que vraiment je pourrais avoir un enfant, moi qui suis vieille ?

      Genèse 25

      16 ce sont là leurs noms avec leurs campements et leurs agglomérations. Douze princes (étaient à la tête) de leurs peuplades.
      25 Le premier sortit entièrement roux, comme un manteau de poil ; et on lui donna le nom d’Ésaü.

      Genèse 29

      32 Léa devint enceinte. Elle accoucha d’un fils, à qui elle donna le nom de Ruben ; car, dit-elle, l’Éternel a vu mon humiliation, et maintenant mon mari m’aimera.

      Genèse 30

      6 Rachel dit : Dieu m’a rendu justice, il a aussi entendu ma voix et m’a donné un fils. C’est pourquoi elle lui donna le nom de Dan.

      Genèse 32

      28 L’homme lui dit : Quel est ton nom ? Il répondit : Jacob.
      29 (L’homme) reprit : Jacob ne sera plus le nom qu’on te donnera, mais Israël ; car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur.

      Genèse 35

      18 Comme elle allait rendre l’âme, car elle était mourante, elle l’appela du nom de Ben-Oni ; mais son père l’appela Benjamin.

      Genèse 41

      45 Le Pharaon appela Joseph du nom de Tsaphnat-Paenéah. Il lui donna pour femme Asnath, fille de Poti-Phéra, prêtre d’Ôn. Joseph sortit alors pour (prendre autorité) sur le pays d’Égypte.

      Exode 2

      10 Quand l’enfant eut grandi, elle l’amena à la fille du Pharaon, et celle-ci le prit pour fils. Elle lui donna le nom de Moïse, car, dit-elle, je l’ai retiré des eaux.
      22 Elle accoucha d’un fils, auquel il donna le nom de Guerchôm, car, dit-il, je suis un immigrant dans un pays étranger.

      Exode 31

      2 Vois : j’ai appelé par son nom Betsaleél, fils d’Ouri, fils de Hour, de la tribu de Juda.

      Lévitique 20

      3 Et moi, je tournerai ma face contre cet homme et je le retrancherai du milieu de son peuple, parce qu’il aura livré l’un de ses descendants à Molok, souillant ainsi mon sanctuaire et profanant mon saint nom.

      Lévitique 24

      11 Le fils de la femme Israélite blasphéma le Nom (de Dieu) et le maudit. On l’amena à Moïse. Le nom de sa mère était Chelomith, fille de Dibri, de la tribu de Dan.

      Nombres 1

      2 Faites le relevé de toute la communauté des Israélites, par clans, par familles, en comptant par tête les noms de tous les hommes ;

      Nombres 3

      40 L’Éternel dit à Moïse : Dénombre tous les premiers-nés de sexe masculin parmi les Israélites, depuis l’âge d’un mois et au-dessus, et fais-en le relevé d’après leurs noms.

      Nombres 6

      27 C’est ainsi qu’ils mettront mon nom sur les Israélites, et je les bénirai.

      Nombres 18

      20 L’Éternel dit à Aaron : Tu n’auras pas d’héritage dans leur pays, et il n’y aura point de part pour toi au milieu d’eux ; c’est moi qui suis ta part et ton héritage au milieu des Israélites.

      Nombres 26

      65 Car l’Éternel avait dit : Ils mourront dans le désert, et il n’en restait pas un, excepté Caleb, fils de Yephounné, et Josué, fils de Noun.

      Juges 13

      17 Alors Manoah dit à l’Ange de l’Éternel : Quel est ton nom, afin que nous te rendions gloire, quand ta parole s’accomplira ?

      Ruth 4

      5 Booz dit : Le jour où tu acquerras le champ de la main de Noémi, tu l’acquerras (en même temps) de Ruth la Moabite, femme du défunt, pour maintenir le nom du défunt sur son héritage.
      6 Celui qui avait le devoir de rachat répondit : Je ne peux pas racheter pour mon compte, de peur de détruire mon héritage ; rachète pour toi ce que j’ai le devoir de racheter, car je ne peux pas racheter.
      7 Autrefois, en Israël, pour valider une affaire quelconque, relative à un rachat ou à un échange, on ôtait sa sandale et la donnait à l’autre, et cela servait d’attestation en Israël.
      8 Celui qui avait devoir de rachat dit donc à Booz : Fais l’acquisition pour ton compte ! Et il ôta sa sandale.
      9 Alors Booz dit aux anciens et à tout le peuple : Vous êtes témoins aujourd’hui que j’ai acquis de la main de Noémi tout ce qui (appartenait) à Élimélek, à Kilyôn et à Mahlôn,
      10 et que je me suis également acquis pour femme Ruth la Moabite, femme de Mahlôn, pour maintenir le nom du défunt sur son héritage et pour que le nom du défunt ne soit pas retranché d’entre ses frères et de la porte de sa ville. Vous en êtes témoins aujourd’hui.
      17 Les voisines lui donnèrent un nom en disant : Un fils est né à Noémi ! Elles l’appelèrent du nom d’Obed. C’est lui le père d’Isaï, père de David.

      1 Samuel 1

      20 Dans le cours de l’année, Anne devint enceinte ; elle accoucha d’un fils, qu’elle appela du nom de Samuel, car, (dit-elle), je l’ai demandé à l’Éternel.

      1 Samuel 18

      30 Les princes des Philistins faisaient des incursions, et chaque fois qu’ils sortaient, David avait plus de succès que tous les serviteurs de Saül, et son nom devint très célèbre.

      1 Samuel 24

      22 Jure-moi maintenant par l’Éternel que tu ne détruiras pas ma descendance après moi et que tu ne détruiras pas mon nom de ma famille.

      1 Samuel 25

      25 Que mon seigneur ne prenne pas garde à ce vaurien de Nabal, car il est comme son nom ; il s’appelle Nabal, et il y a chez lui de l’insanité ; et moi, ta servante, je n’ai pas vu les jeunes gens que mon seigneur a envoyés.

      2 Samuel 8

      13 David se fit encore du renom au retour de sa victoire sur les Syriens (au nombre de) 18 000, dans la vallée du Sel.

      2 Samuel 12

      24 David consola sa femme Bath-Chéba, il alla auprès d’elle et coucha avec elle. Elle accoucha d’un fils qu’elle appela Salomon, et qui fut aimé de l’Éternel.

      2 Samuel 14

      7 Voici que tout le clan s’est levé contre ta servante, en disant : Livre celui qui a frappé son frère ! Nous voulons le faire mourir, pour la vie de son frère qu’il a tué ; nous voulons détruire même l’héritier ! Ils éteindraient ainsi le tison qui me reste, pour ne laisser à mon mari ni nom ni reste, à la surface du sol.

      2 Samuel 18

      18 De son vivant, Absalom s’était fait élever le monument qui est dans la vallée du roi, car il disait : Je n’ai point de fils, par qui le souvenir de mon nom puisse être conservé ; et il donna son propre nom au monument, qu’on appelle encore aujourd’hui Mémorial d’Absalom.

      2 Samuel 23

      24 Asaël, frère de Joab (du nombre) des trente. Elhanân, fils de Dodo, de Bethléhem.
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