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PAUL (l'apôtre) 5.

IV Le missionnaire.

On pourrait inscrire sous cette rubrique tout ce que Paul a dit, tout ce qu'il a fait et tout ce qu'il a été, car chez lui la préoccupation missionnaire est partout et toujours la première, ou pour mieux dire la seule. Il n'est pas un chef d'Église, un moraliste, un théologien qui a donné une part de son temps ou de sa pensée à la mission, il est Paul apôtre, non de la part des hommes mais de la part de Dieu, non vers les Israélites mais vers les païens, non vers ceux qui connaissent l'Évangile mais vers ceux qui l'ignorent. Telle est sa signature, la définition qu'il donne de lui-même.

Telle est, pour mieux dire, sa vocation exclusive, exclusive parce que divine, et c'est pourquoi il rompt avec ceux qui ne veulent pas aller de l'avant (Ac 15:39), il refuse d'aller où d'autres ont travaillé avant lui (2Co 10:16, Ro 15:20), car Dieu ne l'a pas envoyé (=fait apôtre) pour baptiser, mais pour annoncer l'Évangile, pour en être le héraut (1Co 1:17).

Que l'on se garde donc d'identifier sa carrière missionnaire avec l'ensemble de ses voyages ; la mission n'est pas, dans sa vie, une série d'épisodes, même prolongés ; elle est sa vie même, sa vie totale, sa préoccupation unique. « Malheur à moi si je n'annonce l'Évangile ! » (1Co 9:16 et suivants). Ce n'est pas une tâche qu'il a choisie, c'est une obligation qui lui est impérieusement imposée. C'est par elle qu'il est sorti de l'ombre. Lorsque l'Église d'Antioche l'envoya en mission avec Barnabas, il était visiblement unus inter pares parmi les « prophètes et docteurs » de cette communauté (Ac 13:1) ; mais une personnalité semblable, forte d'une semblable vocation, ne reste pas dans le rang, et au bout de peu de temps il était plus que le chef de la mission, il était la mission elle-même.

En groupant sous une rubrique spéciale ce qui concerne la propagation de l'Évangile, il ne faut donc pas être dupe de ce qui n'est qu'un procédé nécessaire pour la clarté de l'exposition, ni considérer la pensée de l'apôtre et son activité missionnaire comme formant deux chapitres parallèles dans l'histoire de son âme. Il ne pense qu'en vue de l'action. Si des problèmes de l'ordre pratique, moral ou doctrinal se posent devant lui, c'est toujours en fonction des nécessités missionnaires ; le plus urgent de tous, celui qui a dominé sa pensée et déterminé son orientation, le problème des rapports entre la loi et la grâce, ou si l'on veut entre l'Ancienne et la Nouvelle Alliance, n'est pas autre chose que le reflet de ses préoccupations pratiques relatives à la place réservée aux Juifs et aux païens devant 1 Évangile de Jésus-Christ. L'universalisme paulinien a existé dans le coeur du missionnaire et dans la pratique de la mission avant de prendre forme dialectique dans la pensée du théologien, et l'édifice grandiose de sa conception a été tout entier bâti sur le sol d'une sorte de pragmatisme génial. Il suffit de voir comment la pensée va s'approfondissant, des Galates aux Corinthiens, des Corinthiens aux Romains et aux Éphésiens, pour comprendre que ce n'est pas une conception abstraite qui a engendré la mission parmi les païens, mais l'appel du monde perdu et le désir passionné de le conquérir à son Maître, et de le conquérir tout entier, qui a donné naissance aux spéculations de l'apôtre.

Nous avons déjà noté que les données essentielles de sa pensée étaient contenues dans les expériences décisives de sa conversion ; il faut ajouter maintenant que la préoccupation ou, plus exactement, la vocation missionnaire a été le stimulant continu de son effort vers une conception nouvelle de la personne du Christ et de son rôle dans le salut de l'humanité.

Et cela ne doit jamais être oublié.

1.

LE CHAMP DE L'ACTION MISSIONNAIRE, c'est le monde, c'est-à-dire le bassin de la Méditerranée et essentiellement ses rives asiatique et européenne. Étant en Illyrie, il écrit aux Romains que, de Jérusalem à la mer d'Illyrie, il a « accompli l'Évangile » et qu'il veut aller en Espagne, « car il ne lui reste plus de champ à parcourir dans ces contrées-ci » (Ro 15:19-23). Quoi qu'il en soit de la réalisation très problématique de ce voyage--Clément de Rome affirme cependant que l'apôtre a été « jusqu'aux extrémités de l'Occident » --, il est clair qu'aucune limitation territoriale de son effort ne s'est imposée à l'apôtre comme une nécessité ; bien au contraire. Son plan va sans cesse en s'élargissant, et il unit au sens des possibilités

immédiates la constante préoccupation d'un au-delà de sa mission. Ceux qu'il ne peut atteindre encore matériellement, il les aborde déjà de loin, par lettre--les Romains ; et bien que les étapes de sa mission soient difficiles à discerner à travers le conventionnel schématisme des trois voyages, on peut en noter l'ampleur toujours croissante. D'abord les parties sud de l'Asie Mineure, puis Éphèse et les grandes villes de la côte ouest, Satanique et la Macédoine, Corinthe et l'Achaïe, enfin Rome, avec, dans un lointain indécis, l'Espagne. Quel programme ! et qui aurait osé en concevoir un semblable, lorsque l'Evangile faisait, avec le nouveau converti de Damas, ses premiers pas en dehors du monde israélite ?

Que l'homme appelé à réaliser un semblable programme ait pu ne pas perdre de vue les moindres obligations, la collecte en faveur des chrétiens de Jérusalem et son organisation minutieuse--alors qu'il avait à se défendre d'en avoir escroqué le produit ! (2Co 12:16,18) --, qu'il ait suivi les progrès spirituels ou les chutes de chacun des humbles et turbulents convertis de Corinthe, il y a là une puissance de pensée et d'amour qui confond l'imagination et qui est de nature à inspirer le plus grand respect pour une personnalité si merveilleusement enrichie par l'Évangile.

2.

LE MILIEU SOCIAL OU INTELLECTUEL auquel il s'adresse n'est, pas plus que le cadre géographique, limité par une conception à priori. Si l'on avait demandé à l'apôtre qui il voulait amener à l'obéissance de la foi, il aurait répondu sans aucun doute : « tout le monde, partout ! » Il ne semble pas évident que sa conception théologique corresponde à un universalisme du salut ; mais sa pratique est assurément un universalisme de la prédication, car tout homme peut être appelé au salut et doit par conséquent entendre prêcher l'Évangile. Personne n'est trop haut ou trop bas pour l'amour de Dieu, et les rhéteurs à Athènes comme les gouverneurs ou les rois à Césarée doivent entendre l'appel du Christ. Les personnes qui reçoivent, à la fin des épîtres, les salutations de l'illustre épistolier semblent avoir appartenu à tous les milieux sociaux.

Cependant il ne semble pas douteux que le menu peuple se soit montré plus accessible à l'Évangile de l'amour et du pardon que les milieux auxquels la prédication chrétienne d'égalité devant Dieu et de fraternité apparaissait comme un abaissement. Pour les petits au contraire c'était une exaltation, et l'on comprend qu'indépendamment des valeurs spirituelles décisives qui entraient en jeu, cette considération tout humaine ait pu agir puissamment. D'autre part la prédication de péché et de pardon, l'antithèse « perdu-sauvé », devait frapper surtout ceux qui avaient abdiqué toute respectabilité sociale. Là l'idée de rédemption prenait un relief saisissant, et lorsqu'on voit comment l'apôtre définit la vie de ses néophytes avant leur conversion (1Co 6:9,11), on ne s'étonne plus que quelques-unes des plus florissantes Églises aient été recrutées dans les villes les plus corrompues d'un empire en décadence, grands ports internationaux, entrepôts de tous les déchets, comme Éphèse, Salonique et surtout Corinthe.

Que l'on veuille bien étudier par ailleurs la nature des questions qui se posent dans les Églises de Thessalonique et de Corinthe, même parmi des « convertis », et l'on sera frappé de ce qu'elles supposent d'inculture spirituelle et intellectuelle. L'interprétation étrange donnée aux paroles de Paul, le retour obsédant des forces inférieures indiquent nettement que le milieu dans lequel on se meut n'est habitué ni au maniement des idées abstraites, ni à la discipline morale la plus élémentaire ; et ce n'est pas vaine phraséologie que la parole de l'apôtre écrivant à ceux de Corinthe : « il n'y a parmi vous ni beaucoup de riches, ni

beaucoup de sages, comme on les appelle », et se vantant d'avoir utilisé ce qui est méprisé, ce qui est inexistant, pour confondre la gloire des puissants.

Mais à ces déchets la grâce de Dieu avait rendu une âme, et Paul savait qu'elle pouvait apporter le même trésor--aussi nécessaire--aux sages et aux intelligents qui se croyaient en droit de mépriser la sagesse d'En-haut. L'idée de réserver l'Évangile à un milieu déterminé, soit parce qu'il en aurait seul besoin, soit parce qu'il lui serait seul accessible, aurait été pour lui une manifeste infidélité.

3.

SA METHODE semble, en effet, avoir été plus souple que ne le donnerait à croire le cadre un peu artificiel dans lequel l'enferme le livre des Actes. D'après la chronique des voyages, Paul aurait toujours commencé par s'adresser exclusivement aux Juifs ; c'est seulement lorsqu'ils auraient repoussé brutalement l'Évangile qu'il se serait tourné vers les païens. C'est là une conception un peu trop stylisée : c'est en quelque sorte contraint et forcé que le grand missionnaire aurait abandonné la prédication aux Juifs pour se tourner vers les Gentils.

Cependant ces données ne doivent pas être arbitrairement rejetées, car elles correspondent sans aucun doute à la pensée générale de l'apôtre et à des nécessités pratiques incontestables. Le tort du narrateur est d'avoir voulu appliquer à chaque effort particulier ce qui est vrai de l'action générale de Paul, et d'avoir fait un système de ce qui était simplement une commodité de fait.

Il est bien exact que dans la pensée de l'apôtre (cf. Ro 9 et Ro 10) la vocation des Gentils apparaît comme une réplique à la défection d'Israël : si celui-ci est déchu de ses privilèges en faveur des païens, c'est en raison de son refus d'accepter Jésus comme Christ sauveur. Mais ce refus est déjà consommé par la crucifixion du Maître, et il est abusif de le vouloir répéter dans chaque localité où l'Évangile est annoncé : les païens de Corinthe ont le droit de recevoir l'Évangile sans attendre pour cela que les Juifs de leur ville l'aient repoussé.

D'autre part, si la prédication commence en règle générale à la synagogue, ce n'est pas nécessairement en vertu d'une vue doctrinale sur la priorité d'Israël, c'est tout simplement parce qu'il y a là un auditoire tout préparé, capable de comprendre ce qu'est le Messie et dans lequel sa qualité d'Israélite, toujours revendiquée par l'apôtre, lui assure d'emblée audience. D'autant plus que cette prédication chez les Juifs n'est pas exclusivement adressée à des Juifs. Il y a là nombre de « craignants Dieu », païens sympathiques au monothéisme et au moralisme d'Israël, et qui semblent avoir constitué le terrain le plus favorable à l'expansion du christianisme naissant. Par-dessus les Israélites, le milieu païen est ainsi atteint dès le début, et le premier pas--le plus difficile--est ainsi franchi. L'historien doit donc retenir cette donnée, en la dépouillant du caractère systématique et des intentions doctrinales auxquelles le livre des Actes a voulu la lier.

Qu'on ne se représente jamais l'apôtre « enfermé » dans une méthode, dans un procédé, fût-il le mieux adapté aux circonstances. A Athènes nous le voyons mener de front la prédication à la synagogue et les discussions sur l'Agora ; et les circonstances locales ont dû jouer ainsi en bien des cas un rôle décisif.

De même, la durée des séjours dans chaque localité ne semble déterminée par aucun principe absolu. Paul considère parfois comme des indications d'En-haut les nécessités qui l'amènent à laisser de côté certaines entreprises ( « l'Esprit ne lui permit pas », Ac 16:6 ; ou « Satan nous en a empêchés », 1Th 2:18) ; mais en général il ne quitte pas Une localité sans avoir sommairement organisé l'Église. Le plus souvent il part aussitôt qu'il a cueilli « les prémices du Christ » ; d'autres fois il consent à un long séjour dans l'Église dont il devient « le pasteur », notamment à Corinthe où la physionomie même de son ministère nous a été conservée par ce qui nous reste de sa correspondance avec cette Église.

4.

LA TENEUR DU MESSAGE MISSIONNAIRE est extrêmement difficile à déterminer, car les documents ici sont rares et difficiles à interpréter. Nous connaissons assez bien ce qu'on pourrait appeler le message « pastoral » de l'apôtre, adressé à des Églises où il devait supposer la plupart des âmes déjà gagnées à la vie nouvelle et où tous étaient familiers avec les vérités essentielles. C'est cela que nous retrouvons dans les épîtres, car elles s'adressent aux cercles déjà conquis, et il est naturel de penser que la teneur de la prédication orale devait être sensiblement identique à la teneur des lettres, véritables prédications écrites. Mais par quel enchaînement de pensées des hommes radicalement étrangers à la foi et à la vie chrétienne pouvaient-ils être mis en contact pour la première fois avec Christ et son Évangile ? C'est une question différente, et l'on aperçoit d'emblée l'extrême difficulté d'une tentative de ce genre.

Encore la tâche de l'apôtre était-elle relativement facile dans les milieux israélites, et nous n'avons pas de peine à nous représenter ce que devait être sa prédication dans les synagogues où il prenait la parole : Jésus est le Messie annoncé par les prophètes ; sa vie et sa mort marquent la fin de la période ouverte, dans l'histoire religieuse de l'humanité, par la législation de Moïse et par les promesses de Dieu formulées par les prophètes et déjà par Abraham. Dans la personne de Jésus, Dieu réalisait sa promesse ; en crucifiant celui que Dieu lui envoyait, le peuple élu a manqué à sa vocation ; il est désormais sur le même pied que les autres, et le principe générateur de la vie spirituelle n'est plus l'obéissance à la loi de Moïse, mais la foi en Jésus, Messie et Fils de Dieu. Cet ensemble de thèses était de nature à scandaliser et à indigner violemment un auditoire israélite, mais il lui était immédiatement intelligible, ainsi qu'aux habitués de la synagogue : les notions de Messie, de Royaume de Dieu, et plus profondément les idées de péché et de salut, de pardon et même de rédemption étaient familières à chacun.

Il en était tout autrement dès que l'on s'adressait aux païens, à qui l'idée de Messie était inconnue ; et c'est précisément ici, où tout était à créer, qu'éclate le génie de l'apôtre. Né au sein du judaïsme, le christianisme se prêtait naturellement à un exposé conçu « en fonction » du judaïsme ; et les disciples directs de Jésus en avaient si vivement conscience qu'ils ne concevaient même pas que le bénéfice de l'Évangile pût être étendu au delà du peuple élu. L'oeuvre de saint Paul a consisté essentiellement à faire sortir le christianisme de l'enveloppe judaïque dans laquelle il se présentait tout d'abord et à faire de lui une religion universelle, sans lien avec quelque race ou milieu que ce soit, et dans laquelle la foi suffit au salut, c'est-à-dire dans laquelle tout est subordonné à l'attitude intérieure du croyant.

Il appartenait à celui qui avait conçu l'idée de cette révolution décisive de montrer qu'il était possible, en effet, d'exposer l'Évangile sans se référer constamment aux conceptions et aux formules de la religion israélite, et de telle manière que tout homme pût comprendre qu'il y avait là une parole pour lui.

Or il ne faut pas oublier que la plupart des notions chères au missionnaire chrétien, aussitôt dépouillées de leur forme judaïque, étaient parfaitement accessibles et même familières au « grand public » de l'époque. Les religions de mystères (voir ce mot) avaient répandu l'idée qu'une nouvelle période de l'histoire humaine allait commencer--novus rerum nascitur or do--, l'attente d'une personnalité surhumaine, de « celui qui devait venir »,

la prédication d'un Sauveur mort et ressuscité, la promesse d'une purification par le sang du dieu et d'un repas où sa chair deviendrait la nourriture des initiés, tout cela était si courant dans les cercles du premier siècle que le danger pour le christianisme n'était pas de paraître étranger aux préoccupations de l'époque, mais d'être confondu avec des doctrines et des pratiques dont nous verrons qu'il se distinguait essentiellement.

Le livre des Actes nous rapporte deux discours de saint Paul, à Athènes (Ac 17:22,31) et devant le roi Agrippa (Ac 26:2-32), d'après lesquels nous pouvons nous faire une idée approximative de sa manière et des résultats auxquels elle aboutissait. Ces discours sont assurément reproduits très librement, et il serait absurde de supposer que nous avons là des textes pauliniens ; le style en est infiniment moins vif et moins dru que celui de l'apôtre, et ils sont visiblement reconstitués par le narrateur, non sans quelque redondance littéraire. Cependant ces fragments portent la griffe du génie, et dans leurs grandes lignes ils doivent être conformes au type de prédication que Paul affectionnait. On y retrouve quelques-uns des traits fondamentaux de sa pensée : l'idée d'une prédestination religieuse de l'humanité, d'une recherche incertaine mais destinée à aboutir un jour ; l'opposition des « temps d'ignorance » et de ceux qui suivent la venue de Jésus ; enfin l'opposition des idoles et du vrai Dieu. Il est permis de penser que l'Évangile ainsi présenté comme la réponse à l'attente humaine, ou, selon un schématisme familier à l'apôtre, comme religion du péché, de la repentance et du pardon, apparaissait dans une atmosphère analogue à celle qu'avaient créée les religions de mystères, mais avec le prestige de son admirable sobriété, de son monothéisme grandiose, et de ses exigences de rénovation non plus rituelle mais morale. L'aspect métaphysique plutôt qu'historique sous lequel apparaissait la personne du Sauveur était d'ailleurs propre à lever certaines difficultés et à éviter certains scandales.

C'est, en effet, lorsqu'il en venait à la personne historique du Maître que le prédicateur se heurtait aux objections décisives et soulevait le scepticisme ou la raillerie. Dans les deux circonstances rapportées par les Actes, c'est lorsqu'il quitte le terrain des idées générales pour parler de la mort et de la résurrection du Christ que le public lui fausse compagnie. « Jésus Messie crucifié, folie pour les Grecs. » C'est la fidèle et exacte contre-partie du « scandale pour les Juifs ».

C'est ici que se faisait le départ. Ceux qui découvraient dans le Christ la puissance de Dieu pour le salut du croyant devenaient chrétiens ; ceux qui voulaient rester sur le plan de l'idée pure se détournaient de l'Évangile.

Nous trouvons enfin dans les épîtres--surtout dans les plus anciennes--un certain nombre de passages où l'auteur rappelle à ses fidèles ce qu'il leur disait lorsqu'ils étaient encore païens. Il semble d'après ces textes que trois ordres de considérations aient occupé une place importante dans son enseignement. D'abord l'espérance du Christ qui vient (erkhotnenos)  ; l'approche de la gloire à laquelle -auraient part les élus (1Th 1:10) ; cette espérance peut se nuancer de couleurs plus ou moins eschatologiques, elle est essentielle dans la prédication du christianisme primitif et semble avoir constitué un des éléments décisifs de son attrait (cf. Harnack, Die Mission und Ausbreitung des Christentums in den ersten drei Jahrhunderten, Leipzig 1902, pp. 65SS) ; elle embrasse aussi bien l'espérance terrestre que l'espérance d'outre-tombe, l'une et l'autre étant subordonnées à la présence et à l'action du Sauveur. Ensuite une vigoureuse polémique contre les idoles, les stoïkhéîa, les dieux de néant (1Th 1:9, Ga 4:8-11,1Co 12:2 etc.). Le christianisme apparaît ici comme la religion à la fois raisonnable et supérieure à la raison, la sagesse de Dieu par opposition aux sagesses humaines que représentent les mystères païens. Enfin le rappel des exigences morales en dehors desquelles personne n'entrera au Royaume de Dieu, (1Th 2:12) La religion de l'esprit et non de la chair, opposant sa puissance créatrice d'une vie nouvelle à la vanité des religions périmées, la naissance chez le chrétien d'une personnalité régénérée étant le témoignage concret par où sa vocation s'affirme comme une surhumaine réalité.

Il faut s'en tenir à ces indications assez générales, et d'ailleurs en partie conjecturales, sur la teneur des discours par lesquels l'apôtre entrait pour la première fois en contact avec les non-Juifs. Mais est-il bien exact de parler de discours ? N'est-ce pas céder à une conception conventionnelle de la mission que de l'entrevoir toujours sous forme de « discours » et de penser à des « auditoires » ? L'Evangile ne s'est pas répandu comme une philosophie, une « sagesse » ; il a gagné le monde par la contagion d'une vie débordante, qui se recréait sans cesse en des âmes plus nombreuses, faisant de ceux qui l'accueillaient des créatures nouvelles. Les assemblées dans lesquelles il recrutait ses nouveaux adeptes n'étaient pas des cours doctoralement professés, où de paisibles auditoires écoutaient un discours académique ; et pas davantage des foules soulevées contre la foi nouvelle et domptées par une exceptionnelle puissance oratoire. Celui qui ne venait pas « avec le prestige de l'éloquence et de la sagesse » comptait beaucoup plus sur la contagion de la vie que sur l'effet de sa parole, et ceux qui se donnaient au Christ à l'appel de son apôtre ressemblaient beaucoup moins aux auditeurs des rhéteurs en renom qu'à cet apistos ou cet idiotes dont parle l'apôtre (1Co 14:24 et suivant), qui entre dans une assemblée où tous prophétisent, et, se sentant repris et jugé, tombe le visage contre terre et confesse que Dieu est réellement au milieu des fidèles, puisque « les secrets de son coeur ont été dévoilés ».

Un Évangile du péché et du pardon, qui libère les hommes à la fois de leur orgueil et de leur désespoir parce qu'ils se sont reconnus dans la condamnation et dans la promesse ; et une vie assez intense pour se propager ainsi dans une sorte de contagion spirituelle, voilà les caractéristiques essentielles de la prédication « d'esprit et de puissance » opposée par l'apôtre lui-même aux discours persuasifs de la sagesse et aux prestiges de l'éloquence.

5.

L'AUTORITE PERSONNELLE DE L'APOTRE devait affecter toute son action d'un coefficient dont l'importance, difficile à mesurer, était assurément considérable. La certitude d'une vocation divine, le rayonnement d'une consécration sans réserve, l'intrépidité d'une pensée qui savait aller jusqu'au bout de sa logique impérieuse et se nuancer cependant des mille subtilités qui la faisaient vivante et accessible, le prestige d'une ascèse, qui, restant toujours maîtresse d'elle-même, subordonnait impérieusement toutes les réalités extérieures à la réalisation d'un absolu, tout cela devait compenser largement cette faiblesse de parole que relevaient les opposants de Corinthe (2Co 10:10 et suivants) et que lui-même reconnaît en se déclarant avec hauteur e ; novice pour la parole, mais non pour la pensée » (2Co 11:6).

Humble mais non modeste, décidé à ne rien revendiquer pour lui-même, reportant à la grâce de Dieu l'honneur de tout ce qu'il est et de tout ce qu'il fait, il n'est pas d'humeur à laisser rabaisser les services rendus, les souffrances endurées, ni toute cette oeuvre qu'il peut vanter sans « faire le fou », puisqu'elle n'est pas la sienne mais celle de Dieu. Celui qui a écrit les pages brûlantes de la 2 e aux Corinthiens (2Co 10 à 2Co 12) sur la grandeur de son apostolat ne devait pas être sans autorité sur les âmes, lorsqu'il évoquait « le pouvoir que Dieu lui avait donné pour édifier et pour détruire » et lorsqu'il entonnait son cantique, à la fois ironique et triomphal, à la gloire des authentiques apôtres, véritables « balayures du monde », regardés comme des mourants alors qu'ils ont la vie, comme des affligés alors qu'ils sont toujours dans la joie, comme des mendiants, eux qui enrichissent les autres, comme ne possédant rien, eux qui possèdent tout ! (2Co 6:9 et suivant)

Quand on l'élève, il s'abaisse ; quand on se réclame de lui, il demande âprement si c'est donc Paul qui a été crucifié ; il proteste qu'il n'est qu'un serviteur, « un bon architecte » il est vrai (1Co 3:6), mais en qui personne ne doit mettre son orgueil. Mais quand on l'abaisse, il s'élève, car c'est la grâce même de Dieu qu'on abaisse en lui : « Ne suis-je pas apôtre ? N'ai-je pas vu notre Seigneur Jésus ? N'êtes-vous pas vous-mêmes mon oeuvre dans le Seigneur ? » (1Co 9:1). « Que personne ne me fasse de la peine, car je porte dans mon corps les stigmates de Jésus » (Ga 6:17).

Dans cette douceur et dans cette fougue, cet éclat et cette mélancolie, il y a une autorité que ne ruinent ni « faiblesses », ni « échardes », ni « timidités », et qui s'est révélée comme une puissance de Dieu pour la propagation de l'Évangile.

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      Lamentations 2

      1 Hélas ! Le Seigneur, dans sa colère, a couvert de nuages la ville de Sion ! Du haut du ciel, il a jeté jusqu’à terre ce qui faisait l’honneur d’Israël. Quand sa colère a éclaté contre Sion, il a oublié qu’elle était l’endroit où il pose ses pieds.
      2 Le Seigneur a fait disparaître sans pitié toutes les habitations de Jacob, son peuple. Dans sa fureur, il a détruit les villes bien protégées de Juda. Il a renversé le royaume et ses chefs et les a traités avec mépris.
      3 Dans sa violente colère, il a brisé toute la puissance d’Israël. Quand l’ennemi est arrivé, le SEIGNEUR n’a pas voulu aider son peuple. Mais il a allumé un incendie qui a tout brûlé autour de lui.
      4 Comme un ennemi, il a tendu son arc, la main droite prête à tirer. Comme un adversaire, il a tué tous ceux que nous aimions regarder. Il a répandu sa colère comme un feu sur le temple de Sion.
      5 Le Seigneur a agi comme un ennemi. Il a détruit Israël et tous ses palais. Il a démoli ses murs de protection et il a répandu partout tristesse et malheur dans le peuple de Juda.
      6 Il est entré de force dans son enclos, il a démoli le lieu où il nous rencontrait. À Sion, le SEIGNEUR a fait oublier les jours de fête et de sabbat. Dans sa violente colère, il a traité avec mépris le roi et les prêtres.
      7 Le Seigneur a rejeté son autel, il a abandonné son lieu saint. Les murs de ses palais, il les a livrés aux mains de l’ennemi. Dans son temple, il y avait autant de bruit qu’un jour de fête.
      8 Le SEIGNEUR avait décidé de détruire les murs qui protégeaient la ville de Sion. Il ne s’est pas arrêté de détruire jusqu’à ce que tout disparaisse. Il a frappé les deux murs, et tous deux sont tombés.
      9 Les portes de la ville se sont écroulées, le SEIGNEUR a cassé leurs verrous. Son roi et ses ministres sont prisonniers chez les autres peuples. Plus personne ne donne l’enseignement du SEIGNEUR. Même les prophètes ne reçoivent plus de message de sa part.
      10 Les anciens de la ville de Sion sont assis par terre, ils ne disent rien. Ils ont la tête couverte de poussière, ils portent des habits de deuil. Les jeunes filles de Jérusalem baissent la tête vers la terre.
      11 Mes yeux se fatiguent à pleurer, je suis bouleversé, mon cœur n’en peut plus devant la catastrophe qui touche mon peuple. En effet, les tout petits enfants perdent leurs forces sur les places de la ville.
      12 Ils demandent à leur mère où trouver à manger et à boire. Ils tombent comme des blessés sur les places de la ville et ils meurent dans les bras de leur mère.
      13 Jérusalem, je ne sais plus quoi te dire. Ta situation ne ressemble à aucune autre. Quel exemple te donner pour te consoler, belle ville de Sion ? Ton malheur est immense comme la mer. Qui peut te guérir ?
      14 Tes prophètes n’ont vu pour toi que des choses fausses et sans valeur. Ils n’ont pas dénoncé ta faute, ce qui aurait pu changer ta situation. Ils ont inventé pour toi mensonges et paroles trompeuses.
      15 Tous ceux qui passent près de toi, Jérusalem, applaudissent parce que tu es détruite. Ils poussent des cris d’horreur et secouent la tête : « Est-ce bien la ville qu’on appelait “beauté parfaite” et “joie de toute la terre” ? »
      16 Tous tes ennemis parlent contre toi. Avec mépris, ils montrent leurs dents menaçantes en disant : « Nous l’avons avalée ! Voici enfin le jour que nous attendions. Nous y sommes, nous le voyons ! »
      17 Le SEIGNEUR a fait ce qu’il avait projeté, il a réalisé ce qu’il avait annoncé, ce qu’il avait décidé depuis longtemps : il a détruit sans pitié. Il a réjoui l’ennemi par ton malheur, il a augmenté la puissance de tes adversaires.
      18 Peuple de Sion, crie d’un seul cœur vers le Seigneur. Mur qui protèges la ville, laisse couler tes larmes comme un torrent, jour et nuit. Ne te repose pas, ne t’arrête pas de pleurer.
      19 Lève-toi, crie à toutes les heures de la nuit. Vide ton cœur en présence du Seigneur. Élève tes mains vers lui pour sauver tes jeunes enfants qui meurent de faim à tous les carrefours.
      20 Regarde, SEIGNEUR, et vois : qui as-tu traité de cette façon ? Faut-il vraiment que des femmes mangent leurs enfants, leurs petits tendrement aimés ? Faut-il que des prêtres et des prophètes soient tués dans ton lieu saint ?
      21 Jeunes et vieux sont étendus par terre dans les rues. Mes jeunes filles et mes jeunes gens sont tombés, tués par l’épée. Le jour où ta colère a éclaté, tu les as tués, assassinés sans pitié.
      22 Comme pour un jour de fête, tu as invité mes terribles voisins. Le jour où ta colère a éclaté, SEIGNEUR, personne n’a pu échapper, personne n’est resté en vie. Ceux que j’avais élevés et aimés tendrement, mon ennemi les a détruits.

      Actes 13

      1 Dans l’Église d’Antioche de Syrie, il y a des prophètes et des hommes qui enseignent. Ce sont Barnabas, Siméon appelé le Noir, Lucius de Cyrène, Manaën, qui a été élevé avec Hérode Antipas, et enfin Saul.

      Actes 15

      39 Paul et Barnabas ne sont pas du tout d’accord et ils finissent par se séparer. Barnabas emmène Jean-Marc et prend le bateau pour Chypre,

      Actes 16

      6 L’Esprit Saint empêche Paul et Silas d’annoncer la parole de Dieu dans la province d’Asie. Alors ils traversent la Phrygie et la Galatie,

      Actes 17

      22 Alors Paul, debout devant le Conseil de la ville, se met à dire : « Athéniens, je vois que vous êtes des gens très religieux, en toutes choses.
      31 En effet, Dieu a fixé un jour où il va juger le monde entier avec justice. Il a choisi un homme pour cela et il l’a relevé de la mort. De cette façon, Dieu a montré à tous que cet homme était bien le juge qu’il avait choisi. »

      Actes 26

      2 « Roi Agrippa, aujourd’hui je suis vraiment heureux de pouvoir me défendre devant toi contre toutes les accusations de mes frères juifs.
      3 En effet, tu connais très bien toutes leurs coutumes et leurs discussions. Pour cela, je te demande de m’écouter avec patience.
      4 « Tous les Juifs connaissent ma vie depuis ma jeunesse. Ils savent comment j’ai vécu depuis le début, au milieu de mon peuple et à Jérusalem.
      5 J’étais membre du parti le plus sévère de notre religion, le parti des Pharisiens. Ils peuvent dire que c’est vrai, s’ils le veulent. En effet, ils me connaissent depuis longtemps.
      6 Et maintenant, voici pourquoi on me juge : j’espère en la promesse que Dieu a faite à nos ancêtres.
      7 Les douze tribus de notre peuple espèrent aussi que Dieu va réaliser cette promesse, et elles le servent sans cesse, nuit et jour. Roi Agrippa, moi aussi, j’espère cela. Voilà pourquoi mes frères juifs m’accusent.
      8 Vous, les Juifs, vous ne voulez pas croire que Dieu réveille de la mort. Pourquoi donc ?
      9 « Moi-même, j’ai pensé que je devais combattre le nom de Jésus de Nazareth par tous les moyens.
      10 C’est ce que j’ai fait à Jérusalem. J’ai jeté en prison beaucoup de croyants. En effet, les chefs des prêtres m’avaient permis de le faire. Et quand on les condamnait à mort, je donnais mon accord.
      11 Je passais dans toutes les maisons de prière. Je faisais souffrir les croyants pour les forcer à insulter le nom de Jésus. J’étais vraiment fou de colère contre eux et je les poursuivais jusque dans les villes étrangères. »
      12 « C’est ainsi qu’un jour, je suis allé à Damas. Les chefs des prêtres m’avaient envoyé là-bas avec le pouvoir d’arrêter les croyants.
      13 J’étais sur la route, roi Agrippa, et vers midi, j’ai vu une lumière qui venait du ciel. Elle était plus forte que la lumière du soleil, et elle brillait autour de moi et de ceux qui m’accompagnaient.
      14 Nous sommes tous tombés par terre, et j’ai entendu une voix qui me disait dans la langue des Juifs : “Saul, Saul, pourquoi est-ce que tu me fais souffrir ? Pourquoi résistes-tu comme le bœuf sous les coups de son maître ? C’est inutile !”
      15 J’ai demandé : “Seigneur, qui es-tu ?” Le Seigneur m’a répondu : “Je suis Jésus, c’est moi que tu fais souffrir.
      16 Maintenant debout, relève-toi ! Voici pourquoi je me suis montré à toi : je t’ai choisi pour être mon serviteur. Tu seras mon témoin pour annoncer comment tu m’as vu aujourd’hui. Tu annonceras aussi ce que je te montrerai plus tard.
      17 Je t’envoie vers ton peuple et vers les autres peuples et je te protégerai contre eux.
      18 Alors, tu vas leur ouvrir les yeux, ils sortiront de la nuit pour revenir à la lumière. Ils ne seront plus sous le pouvoir de Satan, mais ils reviendront à Dieu. S’ils croient en moi, ils recevront le pardon de leurs péchés et une place avec ceux qui appartiennent à Dieu.” »
      19 « Roi Agrippa, à partir de ce moment, je n’ai pas désobéi à ce que j’avais vu et qui venait de Dieu.
      20 Au contraire, voici ce que j’ai dit d’abord aux gens de Damas, puis de Jérusalem, aux habitants de toute la Judée et aux peuples qui ne connaissent pas Dieu : “Changez votre vie et tournez-vous vers Dieu. Faites de bonnes actions pour montrer que vous avez changé votre vie.”
      21 À cause de cela, les Juifs m’ont arrêté dans le temple et ils ont essayé de me tuer.
      22 Mais jusqu’à aujourd’hui, Dieu m’a toujours aidé, et je continue à être son témoin devant tous, les petits et les grands. Les prophètes et Moïse ont parlé de ce qui devait arriver, moi, je ne dis rien de plus.
      23 Je dis seulement : le Messie a souffert, il s’est levé le premier de la mort et il doit annoncer la lumière à notre peuple et aux autres peuples. »
      24 Paul est en train de se défendre de cette façon, quand Festus se met à crier : « Paul tu es fou ! Tu as trop étudié et tu deviens fou ! »
      25 Paul lui répond : « Excellence, je ne suis pas fou, je dis des paroles sages et raisonnables.
      26 Le roi est au courant de tout cela, c’est pourquoi je parle avec assurance devant lui. Je suis sûr qu’il connaît toutes ces choses. En effet, cela n’est pas arrivé dans un endroit caché.
      27 Eh bien, roi Agrippa, est-ce que tu crois aux paroles des prophètes ? Tu y crois, je le sais. »
      28 Agrippa répond à Paul : « Bientôt, tu vas me persuader de devenir chrétien ! »
      29 Paul lui dit : « Ah, si seulement, cela arrivait, tôt ou tard, avec l’aide de Dieu ! Toi, et vous qui m’écoutez aujourd’hui, je souhaite que vous deveniez comme moi, ces chaînes en moins ! »
      30 Le roi, le gouverneur, Bérénice et ceux qui sont avec eux se lèvent.
      31 Ils sortent et se disent entre eux : « Cet homme n’a rien fait pour mériter la mort ou la prison. »
      32 Agrippa dit à Festus : « On pourrait le libérer, mais il a fait appel à l’empereur. »

      Romains 9

      1 Je suis uni au Christ, donc, je vais dire la vérité, je ne vais pas mentir. Ma conscience guidée par l’Esprit Saint me dit aussi que c’est vrai.
      2 Mon cœur est plein d’une grande tristesse et je souffre sans cesse.
      3 Oui, je souhaiterais moi-même être rejeté par Dieu et séparé du Christ pour mes frères et sœurs juifs. Ils sont du même peuple que moi,
      4 ce sont des Israélites. Dieu a fait d’eux ses enfants, il leur a montré sa gloire, il a fait alliance avec eux, il leur a donné la loi, le culte, les promesses
      5 et les ancêtres célèbres. C’est dans leur peuple que le Christ est né comme être humain, lui qui est Dieu au-dessus de tout. Louange à lui pour toujours ! Amen !
      6 Pourtant la promesse de Dieu n’a pas été sans résultat. En effet, ceux qui sont nés d’Israël n’appartiennent pas tous au vrai peuple d’Israël.
      7 Et ceux qui sont nés dans la famille d’Abraham ne sont pas tous ses vrais enfants. Oui, Dieu a dit à Abraham : « Les enfants que je t’ai promis, tu les auras par Isaac. »
      8 Voici le sens de ces paroles : ce ne sont pas les enfants nés de la volonté d’un homme et d’une femme qui sont les enfants de Dieu. Les vrais enfants, ce sont les enfants nés de la promesse de Dieu.
      9 Voici les paroles de la promesse : « Je reviendrai dans un an, et Sara aura un fils. »
      10 Ce n’est pas tout : il y a aussi Rébecca. Elle a eu deux enfants du même père, notre ancêtre Isaac.
      11 Ses enfants n’étaient pas encore nés, ils n’avaient encore fait ni bien ni mal. Pourtant Dieu a dit à Isaac : le frère aîné servira le plus jeune. Les Livres Saints le disent : « J’ai préféré Jacob à Ésaü. » Ceci s’est passé pour que le projet de Dieu se réalise. Dieu choisit les gens librement, ce choix ne dépend pas de leurs actes, mais il dépend seulement de Dieu qui les appelle.
      14 Qu’est-ce que cela veut dire ? Est-ce que Dieu est injuste ? Sûrement pas !
      15 En effet, il a dit à Moïse : « J’aurai pitié de qui je veux avoir pitié, je serai bon avec qui je veux être bon. »
      16 Donc la bonté de Dieu ne dépend pas de ce que les gens veulent, ni de leurs efforts, mais elle dépend seulement de Dieu qui a pitié.
      17 Dans les Livres Saints, Dieu dit au roi d’Égypte : « Je t’ai fait roi pour montrer ma puissance en toi et pour faire connaître mon nom sur toute la terre. »
      18 On le voit, Dieu a pitié de qui il veut, et il ferme le cœur de qui il veut.
      19 Mais alors, tu vas me dire : « Dieu fait encore des reproches, pourquoi donc ? En effet, qui peut résister à ce qu’il veut ? »
      20 Mais qui es-tu, toi, pour discuter avec Dieu ? Est-ce que le plat demande à celui qui l’a fait : « Pourquoi est-ce que tu m’as fait comme cela ? »
      21 Est-ce que le potier ne peut pas faire ce qu’il veut avec son argile ? Avec la même terre, est-ce qu’il ne peut pas faire un joli plat et un plat ordinaire ?
      22 Dieu a voulu montrer sa colère et faire connaître sa puissance. Pourtant, les êtres humains qui méritaient sa colère et qui allaient être condamnés, il les a supportés avec beaucoup de patience.
      23 Aux autres, il a montré sa pitié. Il a voulu leur faire connaître sa grande gloire, il les a préparés à recevoir cette gloire.
      24 Et ces gens-là, c’est nous. Il nous a appelés non seulement parmi les Juifs, mais aussi parmi ceux qui ne sont pas juifs.
      25 Dieu dit cela dans le livre du prophète Osée : « Celui qui n’était pas mon peuple, je l’appellerai “Mon Peuple”. Le peuple que je n’aimais pas, je l’appellerai “Peuple Aimé”.
      26 Et là où on avait dit aux gens : “Vous n’êtes pas mon peuple”, on les appellera fils du Dieu vivant. »
      27 De son côté, Ésaïe annonce au sujet du peuple d’Israël : « Même si les Israélites deviennent aussi nombreux que les grains de sable au bord de la mer, seule une partie d’entre eux sera sauvée.
      28 En effet, le Seigneur fera sur la terre ce qu’il a dit, rapidement et jusqu’au bout. »
      29 Ésaïe a dit aussi par avance : « Le Dieu tout-puissant nous a laissé quelques enfants. Sinon, nous serions devenus comme la ville de Sodome, comme la ville de Gomorrhe. »
      30 Qu’est-ce que cela veut dire ? Eh bien, des gens qui ne sont pas juifs ont été rendus justes en croyant. Pourtant, ils ne cherchaient pas à être justes.
      31 Au contraire, le peuple d’Israël cherchait à devenir juste par la loi, pourtant, il n’y est pas arrivé.
      32 Pourquoi ? Parce que cette justice, les Juifs ne l’attendaient pas de la foi, ils croyaient l’obtenir par leurs actes. Ils ont heurté la pierre qui fait perdre l’équilibre.
      33 En effet, dans les Livres Saints, Dieu dit : « Je pose dans la ville de Sion une pierre qui fait perdre l’équilibre, un rocher qui fait tomber. Mais celui qui s’appuie sur ce rocher ne le regrettera pas. »

      Romains 10

      1 Frères et sœurs chrétiens, je désire de tout mon cœur que les Juifs soient sauvés, et je demande cela à Dieu pour eux.
      2 Oui, je peux le dire : ils sont pleins d’ardeur pour Dieu, mais cette ardeur n’est pas éclairée par la connaissance.
      3 Ils n’ont pas compris comment Dieu rend justes les êtres humains, ils ont cherché à imposer leur façon d’être justes. Ainsi, ils ont refusé le chemin que Dieu prend pour rendre justes les êtres humains.
      4 En effet, la loi de Moïse a atteint son but : c’est le Christ, et maintenant Dieu rend justes tous ceux qui croient en Jésus-Christ.
      5 Quand Moïse parle de la justice qui vient de la loi, il dit : « La loi donnera la vie à celui qui obéit à tous ses commandements. »
      6 Mais voici comment il parle de la justice qui vient de la foi : Ne dis pas dans ton cœur : « Qui montera au ciel ? » pour faire descendre le Christ.
      7 Ne dis pas non plus : « Qui va descendre dans le ventre de la terre ? » Le Christ est déjà remonté du milieu des morts.
      8 Alors voici comment les Livres Saints parlent de la justice : « La parole est tout près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. » Cette parole, c’est le message de la foi que nous annonçons.
      9 Est-ce que ta bouche affirme devant tous que Jésus est le Seigneur ? Est-ce que tu crois dans ton cœur que Dieu l’a réveillé de la mort ? Dans ce cas, tu seras sauvé.
      10 En effet, quand nous croyons de tout notre cœur, Dieu nous rend justes, quand nous affirmons notre foi devant tous, il nous sauve.
      11 Oui, les Livres Saints disent : « Ceux qui croient en lui ne le regretteront pas. »
      12 Alors, il n’y a pas de différence entre les Juifs et ceux qui ne sont pas juifs. Tous ont le même Seigneur, il donne ses bienfaits à tous ceux qui font appel à lui.
      13 Les Livres Saints le disent : « Tous ceux qui feront appel au Seigneur seront sauvés. »
      14 Mais comment s’adresser au Seigneur si on ne croit pas en lui ? Et comment croire au Seigneur si on n’a pas entendu parler de lui ? Et comment entendre parler de lui si personne ne l’annonce ?
      15 Et comment l’annoncer si personne n’est envoyé pour cela ? Les Livres Saints le disent bien : « Quelle joie de voir arriver ceux qui apportent de bonnes nouvelles. »
      16 Mais tous n’ont pas obéi à la Bonne Nouvelle. Oui, Ésaïe le dit : « Seigneur, qui a cru à notre message ? »
      17 On devient croyant quand on écoute le message, et ce message, c’est la parole du Christ.
      18 Alors je demande : Est-ce que les Juifs n’ont pas entendu cette parole ? Mais si ! En effet, les Livres Saints disent : « On a entendu la voix des messagers sur la terre entière, et leurs paroles sont allées jusqu’au bout du monde. »
      19 Alors je demande : Est-ce que le peuple d’Israël n’a pas compris ? Dieu a déjà dit par la bouche de Moïse : « Je vous rendrai jaloux de ceux qui ne forment pas un vrai peuple. Je vous mettrai en colère contre un peuple sans intelligence. »
      20 Et Ésaïe ose même annoncer de la part de Dieu : « Ceux qui ne me cherchaient pas, ceux-là m’ont trouvé. Et je me suis montré à ceux qui ne me demandaient rien. »
      21 Mais au sujet du peuple d’Israël, Dieu dit : « Toute la journée, j’ai tendu les mains vers un peuple qui n’obéit pas et qui est contre moi. »

      Romains 15

      19 par des signes puissants et extraordinaires, avec la force de l’Esprit de Dieu. Et depuis Jérusalem jusqu’à la région d’Illyrie, j’ai annoncé pleinement la Bonne Nouvelle du Christ.
      20 Mais j’ai voulu annoncer la Bonne Nouvelle seulement dans les régions qui ne connaissaient pas encore le Christ. J’ai fait cela pour ne pas construire sur des fondations préparées par quelqu’un d’autre.
      21 J’ai suivi ce que les Livres Saints disent : « Ceux à qui on ne l’a pas annoncé vont le voir, ceux qui n’ont rien entendu à son sujet vont comprendre. »
      22 Et c’est ce qui m’a toujours empêché d’aller chez vous.
      23 Mais maintenant, j’ai terminé mon travail dans ces régions. Comme j’ai très envie d’aller chez vous depuis plusieurs années,

      1 Corinthiens 1

      17 Le Christ ne m’a pas envoyé baptiser, mais il m’a envoyé annoncer la Bonne Nouvelle sans me servir des paroles de la sagesse humaine. Ainsi, la mort du Christ sur la croix ne perd pas son pouvoir.

      1 Corinthiens 3

      6 Moi, j’ai planté, Apollos a arrosé, mais c’est Dieu qui a fait pousser.

      1 Corinthiens 6

      9 Ceux qui font le mal n’auront pas de place dans le Royaume de Dieu. Vous ne savez donc pas cela ? Attention, comprenez bien ceci : ceux qui ont une vie immorale, ceux qui adorent les faux dieux, ceux qui sont adultères, les hommes qui couchent avec des jeunes gens,

      1 Corinthiens 9

      1 Moi aussi, je suis libre de faire ce que je veux. Est-ce que je ne suis pas apôtre ? Est-ce que je n’ai pas vu Jésus notre Seigneur ? Est-ce que vous n’êtes pas le résultat de mon travail au service du Seigneur ?
      16 Pour moi, annoncer la Bonne Nouvelle, ce n’est pas une raison d’être fier, car je ne peux pas faire autrement. Quel malheur pour moi si je n’annonce pas la Bonne Nouvelle !

      1 Corinthiens 12

      2 Autrefois, vous ne connaissiez pas encore Dieu. Vous le savez, vous étiez entraînés vers les faux dieux qui ne parlent pas, vous ne pouviez pas leur résister.

      1 Corinthiens 14

      24 Au contraire, tous parlent au nom de Dieu. L’incroyant ou le croyant qui n’y connaît rien arrive. Alors, tout ce qu’il entend le fait réfléchir, et il se sent jugé par tous.

      2 Corinthiens 6

      9 Ils nous traitent comme des inconnus, et pourtant, on nous connaît bien. Ils nous considèrent comme des mourants, et pourtant, nous sommes bien vivants. Ils nous punissent, mais sans nous tuer.

      2 Corinthiens 10

      1 Moi, Paul, je vous fais une demande personnelle à cause de la douceur et de la bonté du Christ. On dit que je suis timide quand je suis en face de vous, et énergique avec vous quand je suis loin !
      2 Je vous en prie, ne m’obligez pas à être énergique quand je serai parmi vous ! Mais certains pensent que nous agissons pour des raisons humaines. Alors, oui, contre ceux-là, je veux utiliser toute mon énergie.
      3 Nous sommes des hommes, c’est vrai, pourtant, nous ne luttons pas d’une façon humaine.
      4 Non, les armes qui nous servent à lutter ne sont pas des armes humaines. Mais leur force vient de Dieu pour détruire tout ce qui lui résiste. Nous détruisons les façons de penser qui sont fausses.
      5 Nous renversons tous les raisonnements que des orgueilleux opposent à la connaissance de Dieu. Nous voulons changer l’esprit des gens pour qu’ils obéissent au Christ.
      6 Et quand votre obéissance sera parfaite, nous serons prêts à punir tout acte de désobéissance.
      7 Regardez les choses en face ! Si quelqu’un est persuadé d’appartenir au Christ, il doit être sûr d’une chose une fois pour toutes : s’il appartient au Christ, nous aussi !
      8 Le Seigneur nous a donné l’autorité, pour construire votre communauté, et non pour la détruire. Je suis peut-être trop fier de cela, mais je ne vais pas en avoir honte.
      9 Je ne veux pas avoir l’air de chercher à vous faire peur par mes lettres.
      10 En effet, certains disent : « Les lettres de Paul sont sévères et énergiques. Mais quand il est au milieu de nous, il est faible, et ce qu’il dit ne vaut rien. »
      11 Celui qui parle ainsi, doit être sûr d’une chose : quand nous sommes absents, nous vous écrivons des lettres sévères. Quand nous serons présents, nous agirons aussi avec sévérité, il n’y aura pas de différence.
      12 Certains pensent beaucoup de bien d’eux-mêmes, nous n’osons pas nous égaler ou nous comparer à eux. Ils se prennent eux-mêmes comme mesure pour se mesurer et se comparer aux autres. Ils sont stupides !
      13 Mais nous, nous n’allons pas dépasser la mesure en nous vantant ! Quand Dieu nous a conduits jusqu’à vous, il a fixé des limites à notre champ d’action, et nous allons les prendre comme mesure.
      14 Quand nous sommes allés chez vous, nous n’avons pas dépassé ces limites. Nous sommes vraiment arrivés les premiers jusqu’à vous avec la Bonne Nouvelle du Christ.
      15 Nous ne dépassons pas la mesure en nous vantant à cause du travail des autres. Mais nous espérons une chose : votre foi fera des progrès, et nous pourrons agrandir notre champ d’action, parmi vous, mais sans dépasser les limites fixées.
      16 Ensuite, nous annoncerons la Bonne Nouvelle dans des régions situées plus loin que chez vous. Nous ne voulons pas travailler dans le champ d’action des autres et nous vanter d’activités qu’ils ont déjà faites.
      17 Si quelqu’un veut se vanter, qu’il se vante à cause du Seigneur.
      18 Qui a de la valeur ? Ce n’est pas celui qui se félicite lui-même, c’est celui que le Seigneur félicite.

      2 Corinthiens 11

      6 D’accord, je ne sais pas très bien parler. Mais pour la connaissance de Dieu, c’est autre chose ! Nous vous avons toujours montré cela clairement, dans tout ce que nous avons fait.

      2 Corinthiens 12

      1 Est-ce que je dois me vanter ? Cela ne sert à rien ! Pourtant je vais parler de ce que le Seigneur m’a fait voir et m’a fait connaître.
      2 Je connais un disciple du Christ. Il y a 14 ans, Dieu a enlevé cet homme jusqu’au plus haut des cieux. Est-ce que c’était avec son corps ? Je n’en sais rien. Est-ce que c’était sans son corps ? Je n’en sais rien, mais Dieu le sait.
      3 Je le sais, Dieu a enlevé cet homme jusqu’au paradis. Est-ce que c’était avec son corps ou sans son corps ? Je n’en sais rien, mais Dieu le sait. Là, il a entendu des paroles qu’on ne peut pas dire avec des mots. Ces paroles, personne n’a le droit de les répéter.
      5 Pour celui-là, je me vanterai. Mais pour moi, je me vanterai seulement parce que je suis faible.
      6 Si je voulais me vanter, je ne serais pas fou, je dirais seulement la vérité, mais je ne le fais pas. Ainsi, on me jugera, seulement en voyant ce que je fais, et seulement en entendant ce que je dis, sans rien de plus.
      7 Ce que le Seigneur m’a fait connaître est extraordinaire. Alors, pour éviter que je me vante de cela, j’ai reçu dans mon corps comme une blessure : un envoyé de Satan est chargé de me frapper pour m’empêcher de me vanter.
      8 Trois fois, j’ai prié le Seigneur de me délivrer de cette souffrance.
      9 Mais le Seigneur m’a dit : « Mon amour te suffit. Ma puissance se montre vraiment quand tu es faible. » Donc je me vanterai surtout parce que je suis faible. Alors la puissance du Christ habitera en moi.
      10 C’est pourquoi les faiblesses, les insultes, les difficultés, les souffrances et les soucis que je connais pour le Christ, je les accepte avec joie. Oui, quand je suis faible, c’est à ce moment-là que je suis fort.
      11 Vous voyez, je deviens fou ! Vous m’avez forcé à cela. C’est vous qui deviez vanter mes qualités. En effet, je n’ai rien de moins que vos espèces de grands apôtres, et pourtant je ne suis rien !
      12 Vous avez vu chez vous ma patience très grande, des signes étonnants, des faits extraordinaires, des actions puissantes. Cela montre que je suis un apôtre.
      13 Qu’est-ce que vous avez eu de moins que les autres Églises ? Une chose : je ne vous ai rien coûté. Vous trouvez que ce n’est pas juste ? Alors pardonnez-moi !
      14 Je suis prêt à venir chez vous pour la troisième fois et je ne vous coûterai rien. Ce n’est pas votre argent que je veux, c’est vous ! D’habitude, les petits enfants ne gagnent pas d’argent pour leurs parents, mais ce sont les parents qui doivent gagner de l’argent pour leurs enfants.
      15 Moi, je donnerai facilement de l’argent pour vous, et même je donnerai ma vie tout entière. Est-ce que vous m’aimerez moins parce que je vous aime plus ?
      16 D’accord, je n’ai pas été un poids pour vous. Mais d’après certains, je ne suis pas franc et je vous ai pris au piège par des mensonges !
      17 Regardez tous ceux que je vous ai envoyés : est-ce que j’ai utilisé un seul d’entre eux pour profiter de vous ?
      18 J’ai insisté pour que Tite aille vous voir, et j’ai envoyé un frère avec lui. Est-ce que Tite a profité de vous ? Est-ce que lui et moi, nous n’avons pas marché dans la même direction, en suivant le même chemin ?
      19 Depuis un bon moment, vous pensez peut-être que nous cherchons à nous défendre devant vous. Non ! Nous parlons devant Dieu, comme le Christ le veut. Et tout cela, amis très chers, nous le faisons pour construire votre communauté.
      20 J’ai bien peur de ceci : quand j’arriverai chez vous, vous serez peut-être différents de ce que j’attends. Et moi, je serai peut-être différent de ce que vous attendez. J’ai peur de trouver chez vous des disputes, de la jalousie, de la colère, des querelles de personnes, des jugements mauvais sur les autres, des bavardages méchants, de l’orgueil, du désordre.
      21 J’ai encore peur d’une chose : à ma prochaine visite, Dieu va peut-être me couvrir de honte devant vous. Je devrai peut-être pleurer sur beaucoup d’entre vous qui continuent à commettre des péchés comme autrefois. En effet, maintenant, ils ne se sont pas encore tournés vers Dieu. Ils mènent une vie immorale et mauvaise, ils se conduisent n’importe comment.

      Galates 4

      8 Autrefois, vous ne connaissiez pas Dieu et vous étiez esclaves de forces qui ne sont pas réellement des dieux.
      9 Mais maintenant, vous connaissez Dieu, ou plutôt, c’est Dieu qui vous connaît. Alors, comment pouvez-vous obéir de nouveau à des forces sans pouvoir et sans valeur ? Est-ce que vous voulez être de nouveau leurs esclaves ?
      10 Vous donnez trop d’importance à certains jours, mois, saisons ou années !
      11 J’ai peur d’avoir travaillé pour vous inutilement !

      Galates 6

      17 Maintenant, personne ne doit plus me faire de difficultés ! En effet, je porte sur mon corps la marque des souffrances de Jésus.

      1 Thessaloniciens 1

      9 Les gens racontent en parlant de nous comment vous nous avez reçus chez vous et comment vous vous êtes tournés vers Dieu. Vous avez laissé les faux dieux, pour servir le Dieu vivant et vrai
      10 et pour attendre que son Fils vienne des cieux. Ce Fils, c’est Jésus que Dieu a réveillé de la mort et qui nous délivre du jugement de Dieu, qui est proche.

      1 Thessaloniciens 2

      12 Nous vous avons donné des conseils et des encouragements. Nous vous avons demandé avec force de vivre comme Dieu le veut, lui qui vous appelle à entrer dans son Royaume pour participer à sa gloire.
      18 Nous avons voulu vous rendre visite plusieurs fois, en tout cas, moi, Paul, j’ai voulu le faire, mais Satan nous en a empêchés.
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