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PAUL (l'apôtre) 6.

V Le chef d'Eglise.

Paul n'avait ni à fonder ni à organiser l' « Église » ; elle existait avant lui, et, quelque obstination qu'il mît à se déclarer apôtre « non de la part des hommes mais de la part de Dieu », il n'avait pas laissé de prendre contact avec elle et de faire reconnaître son ministère, craignant sans cela « d'avoir couru en vain » (Ga 2:2). Mais la naissance de communautés où l'élément païen était nettement prépondérant posait la question sous un jour nouveau.

L'Église primitive avait si exactement épousé les cadres israélites que l'on se représentait difficilement la naissance dans son sein d'un sacerdoce et d'un rituel spécifiquement chrétiens, puisque le sacerdoce et le rituel israélites y restaient en vigueur. Ceux qui constituaient « le véritable Israël », ayant discerné le Messie méconnu par les chefs du peuple, restaient sous l'obédience de la loi, et nous voyons d'après les Actes (Ac 18:18 21:20,27) Paul lui-même se soumettre pour son compte personnel aux cérémonies traditionnelles et se préparer à offrir un sacrifice. (Même si cette mention devait être tenue pour inexacte, elle révélerait tout au moins qu'aux environs de l'an 70 on pouvait présenter les apôtres et Paul lui-même comme « pleins de zèle pour la loi » sans soulever l'étonnement du lecteur.) Le christianisme était pour eux « la voie (hodos) selon laquelle ils servaient le Dieu de leurs pères » (Ac 24:14), et ce qui les distinguait des autres Juifs c'était la reconnaissance de la messianité de Jésus, ainsi que la pratique du baptême et de la « fraction du pain » dans les agapes. Mais ces traits qui « distinguaient » leur foi ne la « constituaient » pas essentiellement ; leur vie morale et religieuse avait pour fond l'adoration du Dieu saint et l'obéissance à la loi ; leur milieu religieux, l'assemblée des frères, était inclus dans un milieu plus large : Israël.

Il en était tout autrement dans les communautés fondées par Paul. Ici l'assemblée des chrétiens était tout : pas d'autre discipline morale, pas d'autre ministère, pas d'autre rituel que le sien ; les saints ne quittaient pas leur milieu antérieur par évolution et comme à regret ; ils devaient rompre radicalement avec lui. Il ne leur restait que la parole qui les avait convertis et les fruits que l'Esprit avait produits en eux. C'est sur ces seuls éléments que Paul va construire « l'Église de Dieu ».

Il ne s'agit d'abord que de l'Église locale, « l'Église de Dieu qui est à Corinthe » ou « à Thessalonique ». Quelque soin que Paul ait pris de ne pas rompre l'unité de l'Église universelle en faisant reconnaître son ministère par les apôtres de Jérusalem, il pense surtout à l'Église locale, car l'Église de Dieu est tout entière dans chacun de ses groupements, comme l'Esprit est tout entier dans chacun des croyants.

1.

LE PRINCIPE de l'Église, c'est en effet la maîtrise de l'Esprit. L'Église est la société des consacrés (hagioï)  ; cela ne signifie pas qu'elle ne comprend que des parfaits (teleioï), elle comprend aussi des faibles (astheneïs) , des enfants (nèpioï)  ; il se peut même qu'on y trouve des charnels (sarkikoï) , car ils n'ont pas su encore se débarrasser de ce qui est inférieur ; mais ce sont cependant des hommes dans lesquels l'Esprit habite (cf. 1Co 3, notamment v. 4 et v. 16) et qui, vivant par l'Esprit, doivent marcher selon l'Esprit (Ga 5:25).

L'Église s'oppose au monde comme l'Esprit à la chair : non seulement dans ce sens que l'on « doit » y vivre selon l'Esprit et y accepter une discipline morale qui ne s'applique pas à « ceux du dehors » (1Co 5:9,13), mais bien plus profondément encore parce que toutes les activités collectives sont dans la dépendance directe, immédiate de l'Esprit. Non seulement ce que le monde appelle « des vertus », comme la bonté, la tempérance, etc. sont des fruits de l'Esprit (Ga 5:22), mais ce qu'il appelle des « actes religieux », comme la prière, la prédication inspirée (=prophétie), les langues, les guérisons, les miracles, sont des dons de l'Esprit (1Co 12:8-10). La prédication de l'apôtre est une démonstration de la puissance de l'Esprit, et le culte même de l'Église apparaît comme une succession d'actes révélant la présence et l'initiative de l'Esprit. Le chrétien qui se lève dans l'assemblée de l'Église de Corinthe et prononce une prière ne dira pas qu'il s'est résolu à prier, mais que « l'Esprit lui a donné une parole de prière ».

Le principe créateur dans la vie collective de l'Église n'est pas la libre initiative de l'homme, mais la toute-puissante spontanéité de l'Esprit.

2.

UNE ORGANISATION quelconque, même dans le domaine le plus humble, celui du bon ordre matériel, sera-t-elle possible avec une semblable conception ? La maîtrise de l'Esprit, c'est-à-dire, humainement parlant, la souveraineté de l'inspiration individuelle, n'est-elle pas la négation même de toute autorité collective et de toute règle ? Pour parler notre langage moderne, la spontanéité du sentiment religieux ne va-t-elle pas revendiquer ses droits absolus, divins, contre tout conformisme, toute tradition, tout ordre reconnu ou imposé par la collectivité ?

Remarquons cependant qu'il ne faut pas pousser les choses à l'absolu. L'ecclésiologie de Paul se réduit à une pneumatologie, sans doute ; mais c'est une pneumatologie chrétienne, affectée par conséquent d'un coefficient historique. L'Esprit qui anime les croyants n'est pas un Esprit anonyme et inconditionné, c'est l'Esprit de Jésus ; il ne peut rien dire contre le Seigneur, comme le chrétien ne peut sans lui rien dire de conforme à la parole du Seigneur, car le Seigneur c'est l'Esprit (1Co 12:28). Et bien que Paul ne fasse pas grand cas de la tradition, il connaît cependant un certain nombre de commandements précis, concrets, donnés par le Seigneur ; par exemple, dans ses enseignements relatifs au mariage, il distingue avec soin ce qui est ordonné par le Seigneur et ce qui l'est seulement par lui-même (1Co 7:10,12,25). Il y a donc là les éléments d'un rudiment de discipline, qui ne saurait apparaître comme une négation des droits souverains du Saint-Esprit, puisqu'elle vient du Seigneur-lui-même. Mais il y a plus : la doctrine des dons de l'Esprit, bien loin d'être une doctrine d'arbitraire et d'anarchie--comme si l'Esprit n'était qu'un nom pompeux dont on se plaît à revêtir les fantaisies de chacun--, porte en elle-même son correctif et engendre spontanément une discipline du culte aussi bien que de la vie morale et du ministère, quand elle est interprétée selon l'Esprit du Christ.

Les dons de l'Esprit, en effet, ne sont pas accordés pour notre avantage particulier et bien moins encore pour la satisfaction de notre orgueil ; la doctrine de l'Esprit, qui n'est qu'une application particulière de la doctrine de la grâce, est au contraire faite expressément pour éliminer toute possibilité d'orgueil, puisqu'il n'y a rien en nous qui ne soit un don ; ils nous sont donnés pour l'utilité commune (1Co 12:7) ou pour l'édification de l'Église (1Co 14:5). Ils n'ont donc pas tous la même valeur et vont se hiérarchiser d'après leur utilité pour l'Église, d'après les possibilités de servir qu'ils offrent pour ceux qui les ont reçus. En dépit de leur multiplicité ils proviennent tous d'un seul et même Esprit ; ceux donc qui exciteraient notre orgueil et nous dresseraient ainsi contre nos frères se révéleraient comme inférieurs ou même inauthentiques, puisqu'ils mettraient en danger l'unité de l'Esprit, et nous devons donner notre préférence à ceux qui nous mettent le plus profondément au service des autres ; ainsi, de degré en degré, c'est-à-dire de service en service, nous arriverons au point culminant, au plus grand de tous les dons, qui est la charité. Dans l'atmosphère créée par la conception évangélique de la vie spirituelle, la doctrine de l'Esprit engendre spontanément une organisation ; car la discipline n'est pas pour le croyant une vertu d'obéissance, la soumission de l'Esprit divin à un règlement humain ; elle est un hommage rendu aux formes supérieures de l'inspiration, c'est-à-dire aux plus désintéressées, aux plus respectueuses de la vie collective ; elle est un sacrifice offert à l'amour, au bien des frères qui eux aussi sont sous l'inspiration d'un même Esprit et auxquels nous devons céder le pas, dans l'humilité et dans l'amour.

Si l'homme qui ne reçoit de l'Esprit que des paroles d'extase, inintelligibles pour tout autre que lui et que Dieu, se tait dans l'assemblée des frères, ce n'est pas pour obéir à un règlement ecclésiastique, c'est pour céder le pas à des formes de l'inspiration telles que la parole inspirée ou la prière, dont la supériorité se révèle par leur utilité, par le fait qu'elles multiplient les actions de grâces sur les lèvres de beaucoup (1Co 14 en entier). La doctrine de l'inspiration ne s'achève pas en illuminisme, car « le prophète est maître de l'esprit prophétique qui l'anime » (verset 32) et Dieu n'est pas un Dieu de désordre, mais le Dieu de l'ordre (verset 33) qui veut être adoré « dans le bon sens », par des croyants qui sont des enfants pour la malice, mais qui pour la raison sont des hommes (verset 20).

3.

LE MINISTERE sera organisé selon la même conception d'humilité et de charité. Car les ministères eux aussi sont des dons de l'Esprit, et en aucune manière des institutions humaines. L'Église reçoit les ministères, elle ne les crée pas ; elle ne les organise que dans la sphère de leurs manifestations pratiques. C'est Dieu qui a donné les uns pour être apôtres, les autres pour être prophètes, les autres pour être docteurs, etc. (1Co 12:28, Eph 4:11) ; il y a diversité de ministères mais un seul Seigneur, diversité d'actions mais un seul Dieu qui produit tout en tous (1Co 12:5). Il en est comme des membres du corps, qui ont des fonctions diverses, mais dont aucun n'est inutile ou ne peut se passer des autres.

Il y a donc hiérarchie, ici encore, non dans la dignité mais dans l'utilité pratique. Celui qui plante et celui qui arrose ne font pas le même travail ni n'exercent les mêmes dons, mais ils sont sur la même ligne, et chacun recevra son salaire proportionnellement à son travail (1Co 3:8) ; au fond, ils ne sont rien ni l'un ni l'autre, si ce n'est des instruments dont Dieu se sert pour l'édification de son Eglise. Ce serait donc se tromper, penser charnellement, que de s'attacher à eux comme si Christ était divisé ou comme si les fidèles avaient été baptisés au nom de Paul ou d'un autre. Que personne ne mette son orgueil dans les hommes, car ce sont des administrateurs auxquels on demande seulement d'être fidèles. Encore le jugement de cette fidélité appartient-il à Dieu, non aux hommes, même pas aux intéressés eux-mêmes (1Co 4:1-5).

D'un point de vue humain, les ministres de Dieu sont les plus misérables des hommes, les apôtres notamment, donnés comme en spectacle à l'univers (1Co 4:9,13), comme des gladiateurs dans l'arène et luttant contre les bêtes fauves ou contre les esprits démoniaques. Mais du point de vue de l'Esprit, ils sont les serviteurs de Dieu, les hérauts de Jésus-Christ, ils ont droit au respect de l'Eglise et l'apôtre recommande souvent aux croyants ce devoir de considération et de reconnaissance envers ceux qui se sont faits leurs serviteurs à cause du Christ Jésus (1Co 16:11-16-18, Ro 16:1-3,7, Col 4:10).

Dans la mesure où cela est nécessité par leur labeur, ces ministres doivent recevoir de la communauté ce qui est nécessaire à leur entretien (1Co 9 en entier). Pierre et les frères du Seigneur usent de ce droit pour eux et leur famille. Ils ont raison (verset 5). Ce droit leur est reconnu non seulement par les usages humains (verset 6 et suivant), par les traditions d'Israël (verset 13) et par la législation lévitique (verset 9 et suivant) --remarquer l'identification qui paraît déjà évidente entre le ministère chrétien et le service de l'autel en Israël--, mais par un ordre exprès du Seigneur (verset 14). Paul lui-même cependant, qui réclame pour d'autres des subsides (1Co 16:1 et suivant), refuse d'accepter quoi que ce soit si ce n'est, de la part de ses chers Philippiens, « le fruit de l'amitié ». Sa gloire, c'est de servir le Seigneur gratuitement ; prêcher l'Evangile lui est imposé comme une loi, et il serait sous la malédiction s'il ne se conformait à cet ordre ; mais librement, volontairement, il s'impose cette difficulté spéciale de le prêcher à ses frais, en subvenant à ses besoins par son travail.

On a cru voir là une fissure par où l'idée de mérite, l'idée du surérogatoire, allait reprendre sa place dans la pensée de Paul : évangéliser c'est l'obligation, le faire gratuitement c'est le surérogatoire. Il suffit pour se convaincre du contraire de voir comment Paul explique et légitime son initiative : c'est afin de gagner le plus de frères possible qu'il s'est fait esclave de tous alors qu'il était libre, de toute dépendance (1Co 9:19). C'est un ascétisme certes qu'il accepte, ascétisme pédagogique toutefois et non méritoire (1Co 9:19,23). « Tout est permis mais tout n'édifie pas » ; il se fait à lui-même l'application de ce principe essentiel de la discipline spirituelle, et c'est d'ailleurs pour légitimer ce principe même qu'il cite son propre exemple. Nombre de prescriptions, qui ne sont nullement obligatoires par elles-mêmes, doivent être acceptées pour ne pas scandaliser les frères ; c'est dans cet esprit que lui-même a renoncé à ses droits apostoliques : Tout cela, je le fais pour l'Evangile (1Co 9:23). (La fin du verset : afin de participer à celui-ci, est obscure ; il semble qu'il faille la traduire par analogie avec le verset 27 : « de peur qu'après avoir prêché aux autres, je ne sois moi-même éliminé » ; elle signifierait alors que l'apôtre ne peut se soustraire aux règles qu'il formule pour les autres et doit en prendre sa part.) On retrouve ici le même critère pratique dont nous avons déjà signalé l'importance.

4.

L'UNITE DE L'EGLISE s'édifiera de même sur l'Esprit ; il ne peut y avoir qu'une Église, parce qu'il n'y a qu'un seul Esprit : « Il y a un seul corps et un seul Esprit, de même que vous avez été appelés, par la vocation que vous avez reçue, à une seule espérance. Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême. Il y a un seul Dieu, Père de tous, qui est au-dessus de tous, qui agit et demeure en tous » (Eph 4:4-6). Ce texte célèbre établit nettement que pour Paul l'unité de l'Eglise, ainsi que l'unité de la foi et de l'espérance, est posée comme une réalité et non proposée comme un devoir. Il y a une seule Eglise, une seule foi, comme il y a un seul Dieu et un seul Esprit. Il ne s'agit donc pas pour l'Eglise de conserver ou de retrouver son unité ; elle est nécessairement une, car il n'y a Eglise que là où il y a Esprit, et celui-ci est nécessairement un. Sans doute l'apôtre invite les fidèles à « conserver l'unité de l'Esprit par le lien de la paix » ; mais il ne semble pas que ceci doive être interprété comme une invitation à ne pas mettre en péril par des sentiments peu fraternels l'unité de l'Église, c'est plutôt une invitation à ne pas se mettre en dehors de l'unité de l'Esprit, et par conséquent en dehors de l'Église, en détruisant les liens de la foi et de l'amour.

A la lumière de cette conception, nos idées modernes soit sur l'unité dogmatique soit sur l'unité visible de l'Eglise apparaissent nettement étrangères à la pensée de Paul. On aurait tort de voir un parti pris de littéralisme dans les recommandations sur la fidélité avec laquelle doivent être retenus et transmis ses enseignements. Les deux textes où elles se trouvent énoncées (1Co 11:12 15:3) concernent non des enseignements personnels de l'apôtre, mais les catéchèses relatives aux paradoseïs dont nous avons parlé plus haut, et qui étaient les seuls véhicules de la tradition évangélique. Si l'on songe d'autre part aux déformations que subissait l'enseignement de l'apôtre (à Salonique sur le travail, par exemple), on ne jugera pas la précaution superflue.

On ne doit pas voir non plus une préoccupation d'uniformité dogmatique dans les mots (1Co 1:10) hina to auto légèté pantes ; il paraît clair qu'écrivant à des hommes qui disent, les uns : je suis de Paul, les autres : je suis d'Apollos, l'expression « que vous disiez tous la même chose » doit être traduite « que vous vous réclamiez tous du même nom ». L'apôtre indique d'ailleurs quelques lignes plus loin que la seule exigence absolue est de « poser tous le même fondement, Jésus-Christ », mais qu'ensuite chacun peut bâtir sur ce fondement avec ce qu'il a, avec de l'or, de l'argent, des pierres de taille, du bois, du chaume. Toutes ces constructions ne se valent pas, et le jour du jugement mettra en lumière la valeur de chacune ; on verra ce qui tient et ce qui s'écroule. L'architecte mal inspiré ou mal approvisionné ne sera cependant pas condamné : il perdra son salaire, mais lui-même sera sauvé... à grand'peine ! Attendez donc le jugement de Dieu et ne prononcez pas sur les conceptions ou les méthodes de chacun (1Co 3:10-15 4:5).

Cependant cette attitude de prudence dans les jugements n'est-elle pas contredite par les ana-thèmes dont l'apôtre accable (Ga 1:8 et suivant) ceux qui « prêchent un autre Evangile » que le sien ? N'y a-t-il pas là, sous la forme la plus catégorique, un de ces jugements qu'il semblait s'interdire ? --Il faut remarquer que cet Évangile dont il dit fort justement : « il n'y en a pas d'autre », n'est pas un corps de doctrine ; c'est l'Evangile de la liberté chrétienne, de l'indépendance à l'égard des observances juives, c'est l'attitude spirituelle qu'exprime le principe du salut par la foi, c'est l'Évangile de la grâce et de l'Esprit.

Il faut s'interdire sévèrement de chercher dans les conceptions de l'apôtre une préfiguration, et bien moins encore une légitimation de nos attitudes modernes dans le sens du dogmatisme ou de l'anti-dogmatisme. Car il n'aurait jamais admis que l'on assimilât à l'Évangile--ou à « son Évangile » --un ensemble doctrinal quelconque, et que les mêmes anathèmes fussent portés contre ceux qui abandonnent l'Évangile de la grâce et de l'Esprit, et contre ceux dont le séparaient des divergences intellectuelles. Mais il n'aurait pas admis davantage que l'ensemble des conceptions morales et religieuses édifiées par lui sous la pression des expériences que lui impose l'Esprit fût considéré comme résultant d'un exercice de la raison profane sur les données de la psychologie religieuse. Ce n'est pas une « sagesse » humaine, c'est la sagesse de Dieu, que personne ne possède si ce n'est Dieu lui-même et dont on ne peut juger que par l'Esprit. La parole évangélique est la parole même de Dieu : « Pour nous, nous possédons la pensée du Christ » (1Co 2:16).

Par là, Paul est bien le père des orthodoxies, c'est-à-dire des systèmes qui établissent une solidarité radicale entre l'Évangile de Jésus-Christ et les constructions idéologiques par lesquelles les croyants s'efforcent de le légitimer devant la pensée, d'en établir les fondements devant la psychologie et devant l'histoire, et de reconstituer le plan divin auquel se rattachent notre libération et notre salut. Mais il faut ajouter qu'il y a un abîme entre ce que l'apôtre nous livre de la sagesse de Dieu, sous la pression de l'Esprit, en pensées toujours frémissantes de vie, proches encore de l'expérience qui les détermine, et les systèmes postérieurs qui ne possèdent avec le sien que des analogies extérieures, toutes schématiques et souvent verbales, et dont les parentés avec les sagesses humaines ne sont que trop facilement discernables.

Il serait également décevant de vouloir faire de Paul un théologien conservateur ou un penseur moderne ; il se faut garder de pareils anachronismes.

Quelles que puissent être les analogies extérieures du paulinisme avec tel ou tel système, une chose est certaine, c'est qu'il ne s'est jamais orienté dans le sens d'un conformisme, que celui-ci doive être de l'ordre cultuel, sacramentaire ou doctrinal. L'unité de l'Église dans tous ces domaines est impliquée dans l'unité de l'Esprit et ne peut être mise en défaut que par trahison vis-à-vis de l'Esprit. Ainsi les divisions de Corinthe sont la preuve du caractère charnel des membres de l'Église (1Co 3:3 et suivant), tandis que l'unanimité est une promesse de victoire, non pour les raisons opportunistes que nous supposerions aujourd'hui, mais parce qu'elle est révélatrice de la présence souveraine de l'Esprit (Php 1:28). Mais par contre, tout conformisme établi par des moyens humains, en dehors de l'action de l'Esprit, serait en lui-même inutile et dépourvu de signification ; il serait contraire à la nature de l'Église, étant une forme de l'inertie.

Car l'Église n'est pas une chose, une institution, pas même une institution divine ; elle est un organisme, le Corps du Christ, et chacun des croyants est un de ses membres. Ces mots doivent être entendus dans la plénitude de leur réalisme. Le rôle des croyants, et d'abord de ceux que l'Esprit a investis des divers ministères, est de construire le Corps du Christ, jusqu'à ce que l'ensemble de l'Église constitue un organisme humain complet, dont Christ est la tête, et qui réalise dans sa stature la plénitude du Christ (Eph 4:11,16).

(On peut traduire aussi ce passage comme si c'était chacun des chrétiens qui devait arriver à la stature de la plénitude du Christ, mais le verset 16 milite en faveur de l'interprétation que nous en donnons ici : l'Église est un corps qui se constitue et grandit par le ministère des croyants ; ceux-ci en représentent les éléments [les membres], tandis que Christ en est la tête. Des images dont la cohésion est imparfaite, comme celle d'un corps de Christ dont Christ est la tête, sont fréquentes chez saint Paul.)

Aussi la diversité est-elle, dans l'Église, la loi même de sa nature ; son unité n'est pas dans l'uniformité de ses parties, mais dans l'identité de leur orientation, et toute l'action de Paul tendra non à créer des conformismes, mais à manifester un esprit, l'Esprit.

En vérité on ne peut qu'être saisi d'admiration quand on voit avec quelle décision et quelle fermeté l'apôtre a conformé son action pratique à ce but souverain. Créer un conformisme rituel, ecclésiastique ou doctrinal, est chose relativement facile, et dans tous les cas susceptible d'entraîner l'adhésion des esprits les plus frustes ; mais créer une Église qui se définisse par son esprit et non par ses formes ou ses doctrines, est une entreprise singulièrement hardie et dont on comprend qu'elle ait imposé à l'apôtre un labeur surhumain. Cependant il n'a pas cru que ce labeur pût être économisé. L'Église qu'il tend à édifier pour son Maître doit être l'Église de la liberté spirituelle, du sacerdoce universel, du salut par la foi. Elle aura sa doctrine, qui n'est pas humaine, et ses traditions, qui lui viennent du Christ lui-même, et ses cadres, que nul ne saurait briser sans risquer de travailler contre le Christ en travaillant contre l'amour ; mais tout cela ne sera qu'instruments à la disposition de l'Esprit, seule réalité souveraine. Quiconque se fierait à son conformisme rendrait vaine la mort du Christ ; il relèverait une religion de la loi, de la lettre ; il serait déchu de la grâce, s'il attendait son salut d'autre chose que de la vocation venue de Dieu et saisie par la foi. Chercher un moyen de salut autre que la foi en Jésus-Christ, ce serait manquer de foi en Lui, comme en la grâce de Dieu dont il est le porteur, et, si l'on ose dire, ce serait manquer de foi en la foi.

Tout ce qui est de la chair et du monde passe ; seul l'Esprit demeure. Abstinences, jeûnes, sabbats, tout cela n'est que l'ombre de ce qui devait venir ; la réalité est en Christ, le Seigneur qui est l'Esprit. C'est sur Lui seul que peut être fondée l'Église en qui s'incarne une alliance nouvelle qui n'est plus selon la lettre, mais selon l'Esprit.

Il n'y a peut-être pas, à travers toute l'histoire de l'humanité, de plus bel acte de foi dans la puissance de Dieu et dans les possibilités de l'âme humaine, que cette tentative--dont l'Évangile du Christ a rendu le succès possible--, pour introduire des hommes à peine arrachés de la veille aux pires servitudes de la matière, dans la société de l'Esprit.

5.

LES RITES ont cependant leur place dans cette Église de l'Esprit qui ne veut pas être une Église sans corps. Paul lui-même réclame une place à part, dans les manifestations collectives de la vie chrétienne, pour deux actes du culte qui ne sont pas l'expression spontanée des sentiments éveillés par l'Esprit dans le coeur des fidèles, mais des formes traditionnelles dans lesquelles s'expriment les réalités fondamentales de la mystique chrétienne : le baptême et la Cène (voir ces mots).

L'un et l'autre remontent au Seigneur lui-même ; mais le lien avec l'histoire évangélique est plus lâche pour le baptême. Nulle part il n'est fait allusion, au cours des épîtres, à son origine ni au fait que le Seigneur l'aurait pratiqué ou l'aurait reçu lui-même. Les Actes (Ac 19:17) distinguent entre le baptême de Jean, administré sans doute au nom de Dieu, et le baptême de l'Esprit, administré au nom de Jésus ; mais des références de ce genre ne se trouvent nulle part sous la plume de Paul. Le baptême n'est plus pour lui un signe de repentance ; il est la participation du fidèle à la mort et à la résurrection du Sauveur ; le chrétien meurt à lui-même et ressuscite avec Christ à une vie nouvelle.

On a voulu voir là une infiltration de l'idée d'initiation qui est au fond des mystères antiques, et il n'est pas niable que dans la mesure où les philosophies de mystères sont à base de mysticisme, la conception paulinienne s'en rapproche, dans toute la mesure où elle est elle-même mystique et réaliste.

Faut-il aller plus loin ? Faut-il dire, comme le veut Loisy, que le christianisme de Paul n'est qu'une forme particulièrement heureuse des religions de mystères ? Dans ce cas, le baptême n'est plus, en effet, qu'un rite d'initiation. L'acte baptismal, institué jadis pour d'autres fins, est maintenant interprété à travers le « mythe » du Sauveur mort et ressuscité, et la figuration rituelle de cette mort et de cette résurrection assure aux initiés une immortalité bienheureuse.

Nous verrons plus loin (cf. VII, 2) dans quelle mesure il est légitime d'assimiler la rédemption aux mythes explicatifs des mystères ; mais en tout état de cause, les conclusions que l'on tire de ce rapprochement en ce qui concerne le baptême paraissent fort exagérées.

Il ne faut pas méconnaître, dans la notion paulinienne du baptême--et à un moindre degré de la sainte Cène--l'existence d'un réalisme radical. Le baptisé « meurt et ressuscite » avec son Sauveur. Le baptême--que Paul trouve naturel d'administrer à des vivants à l'intention des morts--n'est pas un signe, un symbole consciemment imaginé par l'Église pour figurer une transformation intérieure ; il porte en lui-même sa réalité ; le recevoir, ce n'est pas déclarer que l'on veut mourir à l'humanité naturelle et renaître à l'humanité de l'Esprit, c'est mourir et ressusciter avec Christ.

Mais ce réalisme est plus mystique encore que rituel, plus moral même que sacramentaire. S'il y a dans le baptême une réalité que la foi ne crée pas, il n'est rien cependant sans la foi, en sorte que toute action magique du rite est exclue. On ne saurait, sans abus de langage, parler d'un rite d'initiation expliqué par un mythe étranger à ses origines ; car si le sens du rite a évolué, il n'y a pas transfert du plan moral au plan rituel, de l'évangélisme aux mystères ; il y a approfondissement, enrichissement de l'idée de repentance jusqu'à la notion de mort à soi-même et de nouvelle naissance. La mort du vieil homme, la naissance de l'homme nouveau sont des réalités essentiellement spirituelles, qui ne sauraient être confondues avec l'immortalité bienheureuse que procurent les initiations aux mystères.

De même en est-il pour la Cène, que l'on a voulu mettre en parallèle avec le repas rituel des mystes mangeant leur dieu sous les espèces de l'animal sacrifié. Il y a là un abus évident que n'autorisent même pas des paroles comme Jn 6:31,59, et moins encore les paroles infiniment plus sobres de 1Co 11:18-34 ou 1Co 10:16-21 La Cène se rattache à des souvenirs incontestés, et la paradosis de 1Co 11:23-26 est celle de toute l'Église primitive. Le « repas du Seigneur » n'a pas cessé d'être le lien de la famille chrétienne, et toute sa valeur est compromise du fait que l'on y participe sans amour. Paul assimile la communion du chrétien avec son Sauveur à la communion des païens avec les démons ; mais il l'assimile également à la communion du prêtre lévitique avec l'autel, en sorte que l'on ne voit pas pourquoi on voudrait intégrer de force sa pensée à la tradition des mystères plutôt qu'à celle d'Israël d'où elle dérive si nettement.

Le réalisme qui se révèle ici est d'ailleurs assez clairement inhérent à la pensée de l'apôtre pour que l'on n'ait pas à lui chercher ailleurs une source occasionnelle, et les éléments spirituels y restent toujours prédominants. Si la Cène nous permet de « communier au corps du Christ », elle reste par là le ciment de l'Église qui est, elle aussi, « corps du Christ ». Ainsi l'apôtre demeure fidèle à sa doctrine fondamentale, qui fonde sur la participation à l'Esprit du Seigneur l'unité de l'Église et la solidarité des saints.

Attribuer au magisme ou aux religions de mystères tout ce qui est chez lui réaliste ou sacramentaire, c'est dépouiller sa pensée non seulement de sa valeur morale et de sa sève religieuse, mais aussi de sa cohérente unité et de son originalité profonde.

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    • Lévitique 1

      16 Il arrache le jabot avec son contenu et le jette à l’est de l’autel, là où sont déposées les cendres grasses.

      Jean 6

      31 Nos ancêtres ont mangé la manne dans le désert, comme le dit l’Écriture : “Il leur a donné à manger du pain venu du ciel.” »
      59 Jésus prononça ces paroles alors qu’il enseignait dans la synagogue de Capernaüm.

      Actes 18

      18 Paul resta encore assez longtemps à Corinthe. Puis il quitta les frères et s’embarqua pour la Syrie avec Priscille et Aquilas. Auparavant, il s’était fait raser la tête à Cenchrées, car il avait fait un vœu.

      Actes 19

      17 Les habitants d’Éphèse, Juifs et non-Juifs, apprirent ce fait ; ils furent tous saisis de crainte et l’on éprouva un grand respect pour le nom du Seigneur Jésus.

      Actes 21

      20 Après l’avoir entendu, ils louèrent Dieu. Puis ils dirent à Paul : « Tu vois, frère, combien de milliers de Juifs sont devenus chrétiens : ils sont tous très attachés à la loi.
      27 Les sept jours allaient s’achever, quand des Juifs de la province d’Asie virent Paul dans le temple. Ils excitèrent toute la foule et se saisirent de lui,

      Actes 24

      14 Cependant, je reconnais ceci devant toi : je suis engagé sur le chemin nouveau qu’ils disent être faux ; mais je sers le Dieu de nos ancêtres et je crois à tout ce qui est écrit dans les livres de la Loi et des Prophètes.

      Romains 16

      1 Je vous recommande notre sœur Phébé qui est au service de l’Église de Cenchrées.
      2 Recevez-la au nom du Seigneur, comme on doit le faire entre croyants, et apportez-lui votre aide en toute affaire où elle peut avoir besoin de vous. Elle a elle-même aidé beaucoup de gens et moi en particulier.
      3 Saluez Priscille et Aquilas, mes compagnons de travail au service de Jésus-Christ.
      7 Saluez Andronicus et Junias, qui me sont apparentés et ont été en prison avec moi. Ils sont très estimés parmi les apôtres et ils sont même devenus chrétiens avant moi.

      1 Corinthiens 1

      10 Frères, je vous en supplie au nom de notre Seigneur Jésus-Christ : mettez-vous d’accord, qu’il n’y ait pas de divisions parmi vous ; soyez parfaitement unis, en ayant la même façon de penser, les mêmes convictions.

      1 Corinthiens 2

      16 Il est écrit, en effet : « Qui connaît la pensée du Seigneur ? Qui peut lui donner des conseils ? » Mais nous, nous avons la pensée du Christ.

      1 Corinthiens 3

      1 En réalité, frères, je n’ai pas pu vous parler comme à des gens qui ont l’Esprit de Dieu : j’ai dû vous parler comme à des gens de ce monde, comme à des enfants dans la foi chrétienne.
      2 C’est du lait que je vous ai donné, non de la nourriture solide, car vous ne l’auriez pas supportée. Et même à présent vous ne le pourriez pas,
      3 parce que vous vivez encore comme des gens de ce monde. Du moment qu’il y a de la jalousie et des rivalités entre vous, ne montrez-vous pas que vous êtes des gens de ce monde et que vous vous conduisez d’une façon toute humaine ?
      4 Quand l’un de vous déclare : « J’appartiens à Paul » et un autre : « J’appartiens à Apollos », n’agissez-vous pas comme n’importe quel être humain ?
      5 Au fond, qui est Apollos ? et qui est Paul ? Nous sommes simplement des serviteurs de Dieu, par lesquels vous avez été amenés à croire. Chacun de nous accomplit le devoir que le Seigneur lui a confié :
      6 j’ai mis la plante en terre, Apollos l’a arrosée, mais c’est Dieu qui l’a fait croître.
      7 Ainsi, celui qui plante et celui qui arrose sont sans importance : seul Dieu compte, lui qui fait croître la plante.
      8 Celui qui plante et celui qui arrose sont égaux ; Dieu accordera à chacun sa récompense selon son propre travail.
      9 Car nous sommes des collaborateurs de Dieu et vous êtes le champ de Dieu. Vous êtes aussi l’édifice de Dieu.
      10 Selon le don que Dieu m’a accordé, j’ai travaillé comme un bon entrepreneur et posé les fondations. Maintenant, un autre bâtit dessus. Mais il faut que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit.
      11 Car les fondations sont déjà en place dans la personne de Jésus-Christ, et nul ne peut en poser d’autres.
      12 Certains utiliseront de l’or, de l’argent ou des pierres précieuses pour bâtir sur ces fondations ; d’autres utiliseront du bois, du foin ou de la paille.
      13 Mais la qualité de l’ouvrage de chacun sera clairement révélée au jour du Jugement. En effet, ce jour se manifestera par le feu, et le feu éprouvera l’ouvrage de chacun pour montrer ce qu’il vaut.
      14 Si quelqu’un a édifié un ouvrage qui résiste au feu, il recevra une récompense.
      15 Par contre, si l’ouvrage est brûlé, son auteur perdra la récompense ; cependant lui-même sera sauvé, mais comme s’il avait passé à travers les flammes d’un incendie.
      16 Vous savez sûrement que vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous.
      17 Eh bien, si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu détruira le coupable. Car le temple de Dieu est saint, et c’est vous qui êtes son temple.
      18 Que personne ne se trompe lui-même : si l’un d’entre vous pense être sage du point de vue de ce monde, qu’il devienne fou afin d’être réellement sage.
      19 Car la sagesse à la manière de ce monde est une folie aux yeux de Dieu. En effet, l’Écriture déclare : « Dieu prend les sages au piège de leur propre ruse. »
      20 Elle déclare aussi : « Le Seigneur connaît les pensées des sages, il sait qu’elles ne valent rien. »
      21 Ainsi, personne ne doit fonder sa fierté sur des hommes. Car tout vous appartient :
      22 Paul, Apollos ou Pierre, le monde, la vie, la mort, le présent ou l’avenir, tout est à vous ;
      23 mais vous, vous appartenez au Christ et le Christ appartient à Dieu.

      1 Corinthiens 4

      1 Vous devez donc nous considérer comme des serviteurs du Christ, chargés de gérer les vérités secrètes de Dieu.
      2 Tout ce que l’on demande à un gérant, c’est d’être fidèle.
      3 Pour ma part, peu importe que je sois jugé par vous ou par un tribunal humain. Je ne me juge pas non plus moi-même.
      4 Ma conscience, il est vrai, ne me reproche rien, mais je n’en suis pas justifié pour autant. Le Seigneur est celui qui me juge.
      5 C’est pourquoi, ne portez de jugement sur personne avant le moment fixé. Attendez que le Seigneur vienne : il mettra en lumière ce qui est caché dans l’obscurité et révélera les intentions secrètes du cœur des hommes. Alors chacun recevra de Dieu la louange qui lui revient.
      9 En fait, il me semble que Dieu nous a mis, nous les apôtres, à la dernière place : nous sommes comme des condamnés à mort jetés dans l’arène : nous sommes donnés en spectacle au monde entier, aux anges aussi bien qu’aux êtres humains.

      1 Corinthiens 5

      9 Dans ma précédente lettre, je vous ai écrit de ne pas avoir de contact avec ceux qui vivent dans l’immoralité.

      1 Corinthiens 7

      10 A ceux qui sont mariés, je donne cet ordre (qui ne vient pas de moi, mais du Seigneur) : la femme ne doit pas se séparer de son mari,

      1 Corinthiens 9

      1 Ne suis-je pas libre ? Ne suis-je pas apôtre ? N’ai-je pas vu Jésus notre Seigneur ? N’êtes-vous pas le résultat de mon activité au service du Seigneur ?
      2 Même si d’autres refusent de me reconnaître comme apôtre, pour vous je le suis certainement. En effet, puisque vous êtes unis au Seigneur, vous êtes vous-mêmes la preuve que je suis apôtre.
      3 Voici comment je me défends contre ceux qui me critiquent :
      4 N’aurais-je pas le droit de recevoir nourriture et boisson pour mon travail ?
      5 N’aurais-je pas le droit d’emmener avec moi une épouse chrétienne, comme le font les apôtres, les frères du Seigneur et Pierre ?
      6 Ou bien serions-nous les seuls, Barnabas et moi, à devoir travailler pour gagner notre vie ?
      7 Avez-vous jamais entendu dire qu’un soldat serve dans l’armée à ses propres frais ? ou qu’un homme ne mange pas du raisin de la vigne qu’il a plantée ? ou qu’un berger ne prenne pas de lait du troupeau dont il s’occupe ?
      8 Mais je ne me fonde pas seulement sur des exemples tirés de la vie courante, car la loi de Moïse dit la même chose.
      9 Il est en effet écrit dans cette loi : « Vous ne mettrez pas une muselière à un bœuf qui foule le blé. » Dieu s’inquiète-t-il des bœufs ?
      10 N’est-ce pas en réalité pour nous qu’il a parlé ainsi ? Assurément, cette parole a été écrite pour nous. Il faut que celui qui laboure et celui qui bat le blé le fassent avec l’espoir d’obtenir leur part de la récolte.
      11 Nous avons semé en vous une semence spirituelle : serait-il alors excessif que nous récoltions une part de vos biens matériels ?
      12 Si d’autres ont ce droit sur vous, ne l’avons-nous pas à plus forte raison ? Cependant, nous n’avons pas usé de ce droit. Au contraire, nous avons tout supporté pour ne pas placer d’obstacle sur le chemin de la Bonne Nouvelle du Christ.
      13 Vous savez sûrement que ceux qui sont en fonction dans le temple reçoivent leur nourriture du temple, et que ceux qui présentent les sacrifices sur l’autel reçoivent leur part de ces sacrifices.
      14 De même, le Seigneur a ordonné que ceux qui annoncent la Bonne Nouvelle vivent de cette activité.
      15 Mais je n’ai usé d’aucun de ces droits, et je n’écris pas cela pour demander à en profiter. J’aimerais mieux mourir ! Personne ne m’enlèvera ce sujet de fierté !
      16 Je n’ai pas à me vanter d’annoncer la Bonne Nouvelle. C’est en effet une obligation qui m’est imposée, et malheur à moi si je n’annonce pas la Bonne Nouvelle.
      17 Si j’avais choisi moi-même cette tâche, j’aurais droit à un salaire ; mais puisqu’elle m’est imposée, je m’acquitte simplement de la charge qui m’est confiée.
      18 Quel est alors mon salaire ? C’est la satisfaction d’annoncer la Bonne Nouvelle gratuitement, sans user des droits que me confère la prédication de cette Bonne Nouvelle.
      19 Je suis libre, je ne suis l’esclave de personne ; cependant je me suis fait l’esclave de tous afin d’en gagner le plus grand nombre possible au Christ.
      20 Lorsque j’ai affaire aux Juifs, je vis comme un Juif, afin de les gagner ; bien que je ne sois pas soumis à la loi de Moïse, je vis comme si je l’étais lorsque j’ai affaire à ceux qui sont soumis à cette loi, afin de les gagner.
      21 De même, lorsque je suis avec ceux qui ignorent la loi de Moïse, je vis comme eux, sans tenir compte de cette loi, afin de les gagner. Cela ne veut pas dire que je suis indifférent à la loi de Dieu, car je suis soumis à la loi du Christ.
      22 Avec ceux qui sont faibles dans la foi, je vis comme si j’étais faible moi-même, afin de les gagner. Ainsi, je me fais tout à tous afin d’en sauver de toute manière quelques-uns.
      23 Je fais tout cela pour la Bonne Nouvelle, afin d’avoir part aux biens qu’elle promet.
      24 Vous savez sûrement que les coureurs dans le stade courent tous, mais qu’un seul remporte le prix. Courez donc de manière à remporter le prix.
      25 Tous les athlètes à l’entraînement s’imposent une discipline sévère. Ils le font pour gagner une couronne qui se fane vite ; mais nous, nous le faisons pour gagner une couronne qui ne se fanera jamais.
      26 C’est pourquoi je cours les yeux fixés sur le but ; c’est pourquoi je suis semblable au boxeur qui ne frappe pas au hasard.
      27 Je traite durement mon corps et je le maîtrise sévèrement, afin de ne pas être moi-même disqualifié après avoir prêché aux autres.

      1 Corinthiens 10

      16 Pensez à la coupe de la Cène pour laquelle nous remercions Dieu : lorsque nous en buvons, ne nous met-elle pas en communion avec le sang du Christ ? Et le pain que nous rompons : lorsque nous en mangeons, ne nous met-il pas en communion avec le corps du Christ ?
      17 Il y a un seul pain ; aussi, bien que nous soyons nombreux, nous formons un seul corps, car nous avons tous part au même pain.
      18 Voyez le peuple d’Israël : ceux qui mangent les victimes sacrifiées sont en communion avec Dieu auquel l’autel est consacré.
      19 Est-ce que je veux dire par là qu’une idole ou que la viande qui lui est offerte en sacrifice ont une valeur quelconque ?
      20 Non, mais j’affirme que ce que les païens sacrifient est offert aux démons et non à Dieu. Or, je ne veux pas que vous soyez en communion avec des démons.
      21 Vous ne pouvez pas boire à la fois à la coupe du Seigneur et à la coupe des démons ; vous ne pouvez pas manger à la fois à la table du Seigneur et à la table des démons.

      1 Corinthiens 11

      12 Car de même que la femme a été créée à partir de l’homme, de même l’homme naît de la femme, et tout vient de Dieu.
      18 Tout d’abord, on m’a dit que lorsque vous tenez des assemblées, il y a parmi vous des groupes rivaux, – et je le crois en partie.
      19 Il faut bien qu’il y ait des divisions parmi vous pour qu’on puisse reconnaître ceux d’entre vous qui sont vraiment fidèles. –
      20 Quand vous vous réunissez, ce n’est pas le repas du Seigneur que vous prenez :
      21 en effet, dès que vous êtes à table, chacun se hâte de prendre son propre repas, de sorte que certains ont faim tandis que d’autres s’enivrent.
      22 N’avez-vous pas vos maisons pour y manger et y boire ? Ou bien méprisez-vous l’Église de Dieu et voulez-vous humilier ceux qui n’ont rien ? Qu’attendez-vous que je vous dise ? Faut-il que je vous félicite ? Non, je ne peux vraiment pas vous féliciter !
      23 En effet, voici l’enseignement que j’ai reçu du Seigneur et que je vous ai transmis : Le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain
      24 et, après avoir remercié Dieu, il le rompit et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites ceci en mémoire de moi. »
      25 De même, il prit la coupe après le repas et dit : « Cette coupe est la nouvelle alliance de Dieu, garantie par mon sang. Toutes les fois que vous en boirez, faites-le en mémoire de moi. »
      26 En effet, jusqu’à ce que le Seigneur vienne, vous annoncez sa mort toutes les fois que vous mangez de ce pain et que vous buvez de cette coupe.
      27 C’est pourquoi, celui qui mange le pain du Seigneur ou boit de sa coupe de façon indigne, se rend coupable de péché envers le corps et le sang du Seigneur.
      28 Que chacun donc s’examine soi-même et qu’il mange alors de ce pain et boive de cette coupe ;
      29 car si quelqu’un mange du pain et boit de la coupe sans reconnaître leur relation avec le corps du Seigneur, il attire ainsi le jugement sur lui-même.
      30 C’est pour cette raison que beaucoup d’entre vous sont malades et faibles, et que plusieurs sont morts.
      31 Si nous commencions par nous examiner nous-mêmes, nous éviterions de tomber sous le jugement de Dieu.
      32 Mais nous sommes jugés et corrigés par le Seigneur afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde.
      33 Ainsi, mes frères, lorsque vous vous réunissez pour prendre le repas du Seigneur, attendez-vous les uns les autres.
      34 Si quelqu’un a faim, qu’il mange chez lui, afin que vous n’attiriez pas le jugement de Dieu sur vous dans vos réunions. Quant aux autres questions, je les réglerai quand je serai arrivé chez vous.

      1 Corinthiens 12

      5 Il y a diverses façons de servir, mais c’est le même Seigneur que l’on sert.
      7 En chacun l’Esprit Saint se manifeste par un don pour le bien de tous.
      8 L’Esprit donne à l’un de parler selon la sagesse, et à un autre le même Esprit donne de parler selon la connaissance.
      9 Ce seul et même Esprit donne à l’un une foi exceptionnelle et à un autre le pouvoir de guérir les malades.
      10 L’Esprit accorde à l’un de pouvoir accomplir des miracles, à un autre le don de transmettre des messages reçus de Dieu, à un autre encore la capacité de distinguer les faux esprits du véritable Esprit. A l’un il donne la possibilité de parler en des langues inconnues et à un autre la possibilité d’interpréter ces langues.
      28 C’est ainsi que, dans l’Église, Dieu a établi premièrement des apôtres, deuxièmement des prophètes et troisièmement des enseignants ; ensuite, il y a ceux qui accomplissent des miracles, puis ceux qui peuvent guérir les malades, ceux qui ont le don d’aider ou de diriger les autres, ou encore de parler en des langues inconnues.

      1 Corinthiens 14

      1 Cherchez donc avant tout à recevoir l’amour. Désirez aussi les dons spirituels, surtout celui de transmettre les messages reçus de Dieu.
      2 Celui qui parle en des langues inconnues ne parle pas aux hommes mais à Dieu, car personne ne le comprend. Par la puissance de l’Esprit, il exprime des vérités mystérieuses.
      3 Mais celui qui transmet des messages divins parle aux autres pour les faire progresser dans la foi, pour les encourager et pour les consoler.
      4 Celui qui parle en des langues inconnues est seul à en tirer profit, tandis que celui qui transmet des messages divins en fait profiter l’Église entière.
      5 Je veux bien que vous parliez tous en des langues inconnues, mais je désire encore plus que vous puissiez transmettre des messages divins. En effet, celui qui donne de tels messages est plus utile que celui qui parle en des langues inconnues, à moins que quelqu’un ne soit capable d’expliquer ce qu’il dit afin que l’Église entière en profite.
      6 Ainsi, frères, je vous le demande : quand je viendrai chez vous, si je vous parle en des langues inconnues, en quoi vous serai-je utile ? A rien, à moins que je ne vous communique une révélation, une connaissance, un message divin, ou encore un enseignement.
      7 Prenons l’exemple d’instruments de musique comme la flûte ou la harpe : si les notes ne sont pas données distinctement, comment reconnaîtra-t-on la mélodie jouée sur l’un ou l’autre de ces instruments ?
      8 Et si le joueur de trompette ne fait pas retentir un appel clair, qui se préparera au combat ?
      9 De même, comment pourra-t-on comprendre de quoi vous parlez si le message que vous exprimez au moyen de langues inconnues n’est pas clair ? Vous parlerez pour le vent !
      10 Il y a bien des langues différentes dans le monde, mais aucune d’entre elles n’est dépourvue de sens.
      11 Cependant, si je ne connais pas une langue, celui qui la parle sera un étranger pour moi et moi un étranger pour lui.
      12 Ainsi, puisque vous désirez avec ardeur les dons de l’Esprit, cherchez à être riches surtout de ceux qui font progresser l’Église.
      13 Par conséquent, celui qui parle en des langues inconnues doit demander à Dieu le don d’interpréter ces langues.
      14 Car si je prie dans de telles langues, mon esprit est bien en prière, mais mon intelligence demeure inactive.
      15 Que vais-je donc faire ? Je prierai avec mon esprit, mais je prierai aussi avec mon intelligence ; je chanterai avec mon esprit, mais je chanterai aussi avec mon intelligence.
      16 En effet, si tu remercies Dieu uniquement en esprit, comment celui qui est un simple auditeur dans l’assemblée pourra-t-il répondre « Amen » à ta prière de reconnaissance ? Il ne sait vraiment pas ce que tu dis.
      17 Même si ta prière de reconnaissance est très belle, l’autre n’en tire aucun profit.
      18 Je remercie Dieu de ce que je parle en des langues inconnues plus que vous tous.
      19 Mais, devant l’Église assemblée, je préfère dire cinq mots compréhensibles, afin d’instruire les autres, plutôt que de prononcer des milliers de mots en langues inconnues.
      20 Frères, ne raisonnez pas comme des enfants ; soyez des enfants par rapport au mal, mais soyez des adultes quant à la façon de raisonner.
      21 Voici ce que déclare l’Écriture : « C’est par des hommes de langue étrangère que je m’adresserai à ce peuple, dit le Seigneur, je leur parlerai par la bouche d’étrangers. Même alors ils ne voudront pas m’entendre. »
      22 Ainsi, le don de parler en langues inconnues est un signe pour les non-croyants, mais non pour les croyants ; inversement, le don de transmettre des messages divins est un signe pour les croyants, mais non pour les non-croyants.
      23 Supposons donc que l’Église entière s’assemble et que tous se mettent à parler en des langues inconnues : si de simples auditeurs ou des non-croyants entrent là où vous vous trouvez, ne diront-ils pas que vous êtes fous ?
      24 Mais si tous transmettent des messages divins et qu’il entre un non-croyant ou un simple auditeur, il sera convaincu de son péché à cause de ce qu’il entend. Il sera jugé par tout ce qu’il entend
      25 et ses pensées secrètes seront mises en pleine lumière. Alors, il se courbera le visage contre terre et adorera Dieu en déclarant : « Dieu est vraiment parmi vous ! »
      26 Que faut-il en conclure, frères ? Lorsque vous vous réunissez pour le culte, l’un de vous peut chanter un cantique, un autre apporter un enseignement, un autre une révélation, un autre un message en langues inconnues et un autre encore l’interprétation de ce message : tout cela doit aider l’Église à progresser.
      27 Si l’on se met à parler en des langues inconnues, il faut que deux ou trois au plus le fassent, chacun à son tour, et que quelqu’un interprète ce qu’ils disent.
      28 S’il ne se trouve personne pour les interpréter, que chacun d’eux renonce alors à s’exprimer à haute voix dans l’assemblée : qu’il parle seulement à lui-même et à Dieu.
      29 Quant à ceux qui reçoivent des messages divins, que deux ou trois prennent la parole et que les autres jugent de ce qu’ils disent.
      30 Mais si une autre personne présente reçoit une révélation de Dieu, il faut que celui qui parle s’interrompe.
      31 Vous pouvez tous donner, l’un après l’autre, des messages divins, afin que tous soient instruits et encouragés.
      32 Ceux qui transmettent de tels messages doivent rester maîtres du don qui leur est accordé,
      33 car Dieu n’est pas un Dieu qui suscite le désordre, mais qui crée la paix. Comme dans toutes les communautés chrétiennes,
      34 il faut que les femmes gardent le silence dans les assemblées : il ne leur est pas permis d’y parler. Comme le dit la loi de Dieu, elles doivent être soumises.
      35 Si elles désirent un renseignement, qu’elles interrogent leur mari à la maison. Il n’est pas convenable pour une femme de parler dans une assemblée.
      36 Ou bien serait-ce de chez vous que la Parole de Dieu est venue ? ou serait-ce à vous seuls qu’elle est parvenue ?
      37 Si quelqu’un pense être messager de Dieu ou pense avoir un don spirituel, il doit reconnaître dans ce que je vous écris un commandement du Seigneur.
      38 Mais s’il ne le reconnaît pas, qu’on ne tienne pas compte de lui.
      39 Ainsi, mes frères, cherchez avant tout à transmettre des messages divins, mais n’interdisez pas de parler en des langues inconnues.
      40 Seulement, que tout se fasse avec dignité et ordre.

      1 Corinthiens 16

      1 Quelques mots encore à propos de la collecte en faveur des croyants de Jérusalem : Agissez conformément aux instructions que j’ai données aux Églises de Galatie.
      11 Que personne ne le méprise. Aidez-le plutôt à poursuivre son voyage en paix, pour qu’il puisse revenir auprès de moi, car je l’attends avec les frères.
      12 Quant à notre frère Apollos, je l’ai souvent encouragé à se rendre chez vous avec les autres frères, mais il ne désire pas du tout le faire maintenant. Cependant, il ira quand il en aura l’occasion.
      13 Veillez, demeurez fermes dans la foi, soyez courageux, soyez forts.
      14 Agissez en tout avec amour.
      15 Vous connaissez Stéphanas et sa famille : vous savez qu’en Achaïe ils ont été les premiers à se convertir et qu’ils se sont mis au service de la communauté. Je vous le demande donc, frères :
      16 laissez-vous diriger par de telles personnes et par tous ceux qui travaillent activement avec eux.

      Galates 1

      8 Eh bien, si quelqu’un – même si c’était nous ou un ange venu du ciel – vous annonçait une Bonne Nouvelle différente de celle que nous vous avons annoncée, qu’il soit maudit !

      Galates 2

      2 J’y suis allé pour obéir à une révélation divine. Dans une réunion privée que j’ai eue avec les personnes les plus influentes, je leur ai expliqué la Bonne Nouvelle que je prêche aux non-Juifs. Je ne voulais pas que mon travail passé ou présent s’avère inutile.

      Galates 5

      22 Mais ce que l’Esprit Saint produit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité,
      25 L’Esprit nous a donné la vie ; laissons-le donc aussi diriger notre conduite.

      Ephésiens 4

      4 Il y a un seul corps et un seul Saint-Esprit, de même qu’il y a une seule espérance à laquelle Dieu vous a appelés.
      5 Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême ;
      6 il y a un seul Dieu, le Père de tous, qui règne sur tous, agit par tous et demeure en tous.
      11 C’est lui qui a fait des dons particuliers aux hommes : des uns il a fait des apôtres, d’autres des prophètes, d’autres encore des évangélistes, des pasteurs ou des enseignants.
      16 C’est grâce à lui que le corps forme un tout solide, bien uni par toutes les articulations dont il est pourvu. Ainsi, lorsque chaque partie fonctionne comme elle doit, le corps entier grandit et se développe par l’amour.

      Colossiens 4

      10 Aristarque, qui est en prison avec moi, vous adresse ses salutations, ainsi que Marc, le cousin de Barnabas. Vous avez déjà reçu des instructions au sujet de Marc : s’il vient chez vous, accueillez-le bien.
    • Lévitique 1

      16 Il enlèvera le jabot avec son contenu et le jettera près de l’autel, du côté est, dans le dépôt des cendres.

      Jean 6

      31 Pendant qu’ils traversaient le désert, nos ancêtres ont mangé la manne, comme le dit ce texte de l’Ecriture : Il leur donna à manger un pain qui venait du ciel.
      59 Voilà ce que déclara Jésus lorsqu’il enseigna dans la *synagogue de *Capernaüm.

      Actes 18

      18 Après cet incident, Paul resta à Corinthe le temps qui lui parut nécessaire, puis il prit congé des frères et s’embarqua pour la *Syrie, emmenant avec lui Priscille et Aquilas. Avant de quitter le port de Cenchrées, Paul se fit raser la tête car il avait fait un *vœu.

      Actes 19

      17 Cet incident fut connu de tous les habitants d’Ephèse. Juifs et Grecs furent tous saisis de crainte, et le nom du Seigneur Jésus fut l’objet d’un grand respect.

      Actes 21

      20 En l’écoutant, ils louaient Dieu, puis ils dirent à Paul : —Vois-tu, frère, combien de milliers de Juifs sont devenus croyants, et tous sont très attachés à la *Loi de *Moïse.
      27 La semaine exigée pour la purification allait s’achever, lorsque des *Juifs de la province d’*Asie virent Paul dans la cour du Temple. Ils ameutèrent toute la foule et se jetèrent sur lui

      Actes 24

      14 Certes, je le reconnais volontiers devant toi : je sers le Dieu de mes ancêtres suivant la « Voie » qu’ils qualifient de « secte » ; je crois tout ce qui est écrit dans la *Loi et les *prophètes.

      Romains 16

      1 Je vous recommande notre sœur Phœbé, diacre de l’Eglise de Cenchrées.
      2 Réservez-lui, comme à quelqu’un qui appartient au Seigneur, l’accueil que lui doivent des chrétiens. Mettez-vous à sa disposition pour toute affaire où elle aurait besoin de vous. Car elle est intervenue en faveur de beaucoup et, en particulier, pour moi.
      3 Saluez Prisca et Aquilas, mes collaborateurs dans le service du Christ Jésus.
      7 Saluez Andronicus et Junia, mes compatriotes : ils ont été mes compagnons de captivité ; ce sont des *apôtres remarquables, qui se sont même convertis au Christ avant moi.

      1 Corinthiens 1

      10 Il faut cependant, frères, que je vous adresse une recommandation instante, et c’est au nom de notre Seigneur Jésus-Christ que je le fais. Vivez tous ensemble en pleine harmonie ! Ne laissez pas de division s’introduire entre vous ! Soyez parfaitement unis en ayant une même conviction, une même façon de penser !

      1 Corinthiens 2

      16 Qui donc connaît la pensée du Seigneur et qui pourrait l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée du Christ.

      1 Corinthiens 3

      1 En réalité, frères, je n’ai pas pu m’adresser à vous comme à des hommes conduits par l’Esprit. J’ai dû vous parler comme si vous étiez des hommes livrés à eux-mêmes, comme à de petits enfants dans la foi au Christ.
      2 C’est pourquoi je vous ai donné du lait et non de la nourriture solide ; car vous n’auriez pas pu l’assimiler alors. Et même aujourd’hui, vous êtes encore incapables de la supporter,
      3 parce que vous êtes comme des hommes livrés à eux-mêmes. En effet, lorsque vous vous jalousez les uns les autres et que vous vous disputez, n’êtes-vous pas semblables à des hommes livrés à eux-mêmes, ne vous comportez-vous pas d’une manière tout humaine ?
      4 Lorsque vous dites : « Moi je suis pour Paul ! » ou : « Moi pour Apollos ! », n’agissez-vous pas comme les autres hommes ?
      5 Après tout, que sont donc Apollos et Paul ? Des serviteurs, grâce auxquels vous avez été amenés à la foi, chacun d’eux accomplissant la tâche particulière que Dieu lui a confiée.
      6 Moi j’ai planté, Apollos a arrosé, mais c’est Dieu qui a fait croître.
      7 Peu importe, en fait, qui plante et qui arrose. Ce qui compte, c’est Dieu qui fait croître.
      8 Celui qui plante et celui qui arrose sont égaux et chacun recevra son propre salaire en fonction du travail accompli.
      9 Car nous travaillons ensemble au service de Dieu, et vous, vous êtes le champ qu’il cultive. Ou encore : vous êtes l’édifice qu’il construit.
      10 Conformément à la mission que Dieu, dans sa grâce, m’a confiée, j’ai posé chez vous le fondement comme un sage architecte. A présent, quelqu’un d’autre bâtit sur ce fondement. Seulement, que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit.
      11 Pour ce qui est du fondement, nul ne peut en poser un autre que celui qui est déjà en place, c’est-à-dire Jésus-Christ.
      12 Or on peut bâtir sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses ou du bois, du chaume ou du torchis de paille.
      13 Mais le jour du jugement montrera clairement la qualité de l’œuvre de chacun et la rendra évidente. En effet, ce jour sera comme un feu qui éprouvera l’œuvre de chacun pour en révéler la nature.
      14 Si la construction édifiée sur le fondement résiste à l’épreuve, son auteur recevra son salaire ;
      15 mais si elle est consumée, il en subira les conséquences. Lui, personnellement, sera *sauvé, mais tout juste, comme un homme qui réussit à échapper au feu.
      16 Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous ?
      17 Si quelqu’un détruit son temple, Dieu le détruira. Car son temple est saint, et vous êtes ce temple.
      18 Que personne ne se fasse d’illusions sur ce point. Si quelqu’un parmi vous se croit sage selon les critères de ce monde, qu’il devienne fou afin de devenir véritablement sage.
      19 Car ce qui passe pour sagesse dans ce monde est folie aux yeux de Dieu. Il est écrit en effet : Il prend les sages à leur propre piège,
      20 et encore : Le Seigneur connaît les pensées des sages : elles ne sont que du vent.
      21 Que personne ne mette donc sa fierté dans des hommes, car tout est à vous,
      22 que ce soit Paul, Apollos, Pierre, l’univers, la vie, la mort, le présent ou l’avenir. Tout est à vous,
      23 mais vous, vous êtes au Christ, et le Christ est à Dieu.

      1 Corinthiens 4

      1 En ce qui nous concerne, Apollos et moi, qu’on nous considère donc comme de simples serviteurs du Christ, des intendants chargés de communiquer les secrets de Dieu.
      2 Or, en fin de compte, que demande-t-on à des intendants ? Qu’ils accomplissent fidèlement la tâche qui leur a été confiée.
      3 Pour ma part, peu m’importe le jugement que vous, ou une instance humaine, pouvez porter sur moi. D’ailleurs, je ne me juge pas non plus moi-même.
      4 Car, bien que je n’aie rien à me reprocher, ce n’est pas cela qui fait de moi un juste. Celui qui me juge, c’est le Seigneur.
      5 Ne jugez donc pas avant le temps. Attendez que le Seigneur revienne. Il mettra en lumière tout ce qui est caché dans les ténèbres et il dévoilera les intentions véritables qui animent les cœurs. Alors chacun recevra de Dieu la louange qui lui revient.
      9 Mais il me semble plutôt que Dieu nous a assigné, à nous autres *apôtres, la dernière place, comme à des condamnés à mort car, comme eux, il nous a livrés en spectacle au monde entier : aux *anges et aux hommes.

      1 Corinthiens 5

      9 Dans ma dernière lettre, je vous ai écrit de ne pas avoir de relations avec des personnes vivant dans la débauche.

      1 Corinthiens 7

      10 Quant aux couples chrétiens, voici ce que j’ordonne, ou plutôt ce que le Seigneur lui-même leur commande : Que la femme ne se sépare pas de son mari.

      1 Corinthiens 9

      1 Ne suis-je donc pas libre ? Ne suis-je pas *apôtre ? N’ai-je pas vu Jésus, notre Seigneur ? Vous-mêmes, n’êtes-vous pas un fruit de mon travail au service du Seigneur ?
      2 D’autres peuvent refuser de reconnaître en moi un apôtre : pour vous, du moins, c’est ce que je suis, car vous êtes bien le *sceau qui authentifie mon ministère apostolique au service du Seigneur.
      3 Et voici ma défense contre ceux qui me mettent en accusation :
      4 En tant qu’apôtres, ne serions-nous pas en droit de recevoir le manger et le boire pour notre travail ?
      5 N’aurions-nous pas le droit d’être accompagnés par une épouse chrétienne, comme les autres apôtres, les frères du Seigneur et Pierre ?
      6 Ou bien, Barnabas et moi-même serions-nous les seuls à devoir travailler pour gagner notre pain ?
      7 Dites-moi : avez-vous jamais entendu parler d’un soldat servant dans une armée à ses propres frais, ou d’un vigneron qui ne mangerait pas des raisins de la vigne qu’il a plantée ? Quel berger élève un troupeau sans jamais profiter du lait de ses brebis ?
      8 Et je ne tire pas mes arguments des seuls principes établis par les hommes. Car la *Loi dit les mêmes choses.
      9 En effet, c’est bien dans la Loi de *Moïse qu’il est écrit : Tu ne muselleras pas le bœuf pendant qu’il foule le grain. Dieu s’inquiéterait-il ici des bœufs ?
      10 N’est-ce pas pour nous qu’il parle ainsi ? Bien sûr que si ! C’est pour nous que cette parole a été écrite, car il faut que celui qui laboure le fasse avec espérance et que celui qui bat le blé puisse compter sur sa part de la récolte.
      11 Puisque nous avons semé parmi vous les biens spirituels, serait-ce de notre part une prétention exorbitante si nous attendions de vous quelque avantage matériel ?
      12 Du moment que d’autres exercent ce droit sur vous, ne l’avons-nous pas à plus forte raison ? Eh bien ! nous avons préféré ne pas user de ce droit ; au contraire, nous supportons tout, afin d’éviter de faire obstacle, si peu que ce soit, à la Bonne Nouvelle qui concerne le Christ.
      13 Et pourtant, vous le savez, ceux qui font le service sacré dans le *Temple reçoivent leur nourriture du Temple. Ceux qui officient à l’autel reçoivent leur part des sacrifices offerts sur l’autel.
      14 De même, le Seigneur a ordonné que ceux qui annoncent la Bonne Nouvelle vivent de cette annonce de la Bonne Nouvelle.
      15 Mais moi, je n’ai fait valoir aucun de ces droits. Et si je les mentionne ici, ce n’est pas pour les revendiquer ; je préférerais mourir plutôt que de me laisser ravir ce sujet de fierté.
      16 En effet, je n’ai pas à m’enorgueillir de ce que j’annonce la Bonne Nouvelle : c’est une obligation qui m’est imposée. Malheur à moi si je n’annonce pas la Bonne Nouvelle !
      17 Ah ! certes, si la décision d’accomplir cette tâche ne venait que de moi, je recevrais un salaire ; mais puisque cette décision n’a pas dépendu de moi, je ne fais que m’acquitter d’une charge qui m’a été confiée.
      18 En quoi consiste alors mon salaire ? Dans la satisfaction de pouvoir offrir gratuitement la Bonne Nouvelle que je proclame en renonçant volontairement aux droits que me confère ma qualité de prédicateur de la Bonne Nouvelle.
      19 Car, bien que je sois un homme libre à l’égard de tous, je me suis fait l’esclave de tous, afin de gagner le plus de gens possible à Jésus-Christ.
      20 Lorsque je suis avec les *Juifs, je vis comme eux, afin de les gagner. Lorsque je suis parmi ceux qui sont sous le régime de la Loi de Moïse, je vis comme si j’étais moi-même assujetti à ce régime, bien que je ne le sois pas, afin de gagner ceux qui sont sous le régime de cette Loi.
      21 Avec ceux qui ne sont pas sous ce régime, je vis comme n’étant pas non plus sous ce régime, afin de gagner au Christ ceux qui ne connaissent pas la Loi. Bien entendu, cela ne veut pas dire que je ne me soumets pas à la loi de Dieu ; au contraire, je vis selon la loi du Christ.
      22 Dans mes relations avec les chrétiens mal affermis dans la foi, je vis comme l’un d’entre eux, afin de les gagner. C’est ainsi que je me fais tout à tous, afin d’en conduire au moins quelques-uns au salut par tous les moyens.
      23 Or, tout cela, je le fais pour la cause de la Bonne Nouvelle pour avoir part, avec eux, aux bénédictions qu’apporte la Bonne Nouvelle.
      24 Ne savez-vous pas que, sur un stade, tous les concurrents courent pour gagner et, cependant, un seul remporte le prix ? Courez comme lui, de manière à gagner.
      25 Tous les athlètes s’imposent une discipline sévère dans tous les domaines pour recevoir une couronne, qui pourtant sera bien vite fanée, alors que nous, nous aspirons à une couronne qui ne se flétrira jamais.
      26 C’est pourquoi, si je cours, ce n’est pas à l’aveuglette, et si je m’exerce à la boxe, ce n’est pas en donnant des coups en l’air.
      27 Je traite durement mon corps, je le maîtrise sévèrement, de peur qu’après avoir proclamé la Bonne Nouvelle aux autres, je ne me trouve moi-même disqualifié.

      1 Corinthiens 10

      16 La « coupe de reconnaissance », pour laquelle nous remercions Dieu, ne signifie-t-elle pas que nous sommes au bénéfice du sacrifice du Christ qui a versé son sang pour nous ? Et le pain que nous rompons, ne signifie-t-il pas que nous sommes au bénéfice du corps du Christ offert pour nous ?
      17 Comme il n’y a qu’un seul pain, nous tous, malgré notre grand nombre, nous ne formons qu’un seul corps, puisque nous partageons entre tous ce pain unique.
      18 Pensez à ce qui se passe dans le peuple d’*Israël, j’entends Israël au sens national : ceux qui mangent les victimes offertes en sacrifice ne sont-ils pas au bénéfice du sacrifice offert sur l’autel ?
      19 Cela signifierait-il qu’une viande, parce qu’elle est sacrifiée à une idole, prend une valeur particulière ? Ou que l’idole ait quelque réalité ? Certainement pas !
      20 Mais je dis que les sacrifices des païens sont offerts à des démons et à ce qui n’est pas Dieu. Or, je ne veux pas que vous ayez quoi que ce soit de commun avec les démons.
      21 Vous ne pouvez boire à la coupe du Seigneur et en même temps à celle des démons. Vous ne pouvez pas manger à la table du Seigneur et à celle des démons.

      1 Corinthiens 11

      12 car si la femme a été tirée de l’homme, celui-ci, à son tour, naît de la femme et, finalement, tous deux doivent leur vie à Dieu.
      18 Tout d’abord j’entends dire que lorsque vous tenez une réunion, il y a parmi vous des divisions. — J’incline à croire qu’il y a une part de vérité dans ce qu’on raconte.
      19 Sans doute faut-il qu’il y ait chez vous des divisions, pour que les chrétiens qui ont fait leurs preuves soient clairement reconnus au milieu de vous !
      20 Ainsi, lorsque vous vous réunissez, on ne peut vraiment plus appeler cela « prendre le repas du Seigneur »,
      21 car, à peine êtes-vous à table, que chacun s’empresse de manger ses propres provisions, et l’on voit des gens manquer de nourriture pendant que d’autres s’enivrent.
      22 S’il ne s’agit que de manger et de boire, n’avez-vous pas vos maisons pour le faire ? Ou bien traitez-vous avec mépris l’Eglise de Dieu et avez-vous l’intention d’humilier les membres pauvres de votre assemblée ? Que puis-je vous dire ? Vais-je vous féliciter ? Certainement pas.
      23 Car voici la tradition que j’ai reçue du Seigneur, et que je vous ai transmise : le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré pour être mis à mort, prit du pain,
      24 et, après avoir prononcé la prière de reconnaissance, il le rompit en disant : « Ceci est mon corps : il est pour vous ; faites ceci en souvenir de moi. »
      25 De même, après le repas, il prit la coupe et dit : « Cette coupe est la nouvelle *alliance *scellée de mon sang ; faites ceci, toutes les fois que vous en boirez, en souvenir de moi. »
      26 Donc, chaque fois que vous mangez de ce pain et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, et ceci jusqu’à son retour.
      27 C’est pourquoi quiconque mangerait le pain ou boirait de la coupe du Seigneur d’une manière indigne se rendrait coupable envers le corps et le sang du Seigneur.
      28 Que chacun donc s’examine sérieusement lui-même et qu’alors il mange de ce pain et boive de cette coupe.
      29 Car celui qui mange et boit sans discerner ce qu’est le corps se condamne lui-même en mangeant et en buvant ainsi.
      30 C’est pour cette raison qu’il y a parmi vous tant de malades et d’infirmes, et qu’un certain nombre sont morts.
      31 Si nous discernions ce que nous sommes, nous ne tomberions pas sous le jugement.
      32 Mais les jugements du Seigneur ont pour but de nous corriger afin que nous ne soyons pas condamnés avec le reste du monde.
      33 Ainsi donc, mes frères, lorsque vous vous réunissez pour le repas en commun, attendez-vous les uns les autres.
      34 Si quelqu’un a particulièrement faim, qu’il mange d’abord chez lui afin que vos réunions n’attirent pas sur vous le jugement de Dieu. Quant aux autres points, je les réglerai lors de mon passage chez vous.

      1 Corinthiens 12

      5 Il y a toutes sortes de services, mais c’est le même Seigneur.
      7 En chacun, l’Esprit se manifeste d’une façon particulière, en vue du bien commun.
      8 L’Esprit donne à l’un une parole pleine de sagesse ; à un autre, le même Esprit donne une parole chargée de savoir.
      9 L’Esprit donne à un autre d’exercer la foi d’une manière particulière ; à un autre, ce seul et même Esprit donne de guérir des malades.
      10 A un autre, il est donné de faire des miracles, un autre reçoit une activité *prophétique, un autre le discernement de ce qui vient de l’Esprit divin. Ici, quelqu’un reçoit la faculté de s’exprimer dans des langues inconnues, et il est donné à un autre d’interpréter ces langues.
      28 C’est ainsi que Dieu a établi dans l’Eglise, premièrement des *apôtres, deuxièmement des *prophètes, troisièmement des enseignants ; puis viennent les dons suivants qu’il a faits à l’Eglise : les miracles, la guérison de malades, l’aide, la direction d’Eglise, le parler dans des langues inconnues.

      1 Corinthiens 14

      1 Ainsi, recherchez avant tout l’amour ; aspirez en outre aux manifestations de l’Esprit, et surtout au don de *prophétie.
      2 Celui qui parle dans une langue inconnue s’adresse à Dieu et non aux hommes : personne ne comprend les paroles mystérieuses qu’il prononce sous l’inspiration de l’Esprit.
      3 Mais celui qui *prophétise aide les autres à grandir dans la foi, les encourage et les réconforte.
      4 Celui qui parle dans une langue inconnue est seul à en tirer un bienfait pour sa foi ; mais celui qui *prophétise permet à toute l’assemblée de grandir dans la foi.
      5 Je veux bien que vous sachiez tous parler dans des langues inconnues, mais je préférerais que vous *prophétisiez. Celui qui *prophétise est plus utile que celui qui s’exprime dans une langue inconnue — sauf si quelqu’un le traduit pour que l’Eglise puisse grandir dans la foi.
      6 Supposez, frères, que je vienne chez vous et que je m’exprime exclusivement dans ces langues inconnues, sans vous apporter aucune révélation, aucune connaissance nouvelle, aucune *prophétie, aucun enseignement. Quel profit tireriez-vous de ma présence ?
      7 Voyez ce qui se passe pour des instruments de musique comme la flûte ou la harpe. Comment reconnaîtra-t-on la mélodie jouée sur l’un ou l’autre de ces instruments s’ils ne rendent pas de sons distincts ?
      8 Et qui se préparera pour la bataille si le signal que donne la trompette n’est pas parfaitement clair ?
      9 Il en va de même pour vous : comment saura-t-on ce que vous voulez dire si, en utilisant ces langues inconnues, vous ne prononcez que des paroles inintelligibles ? Vous parlerez en l’air !
      10 Il existe, dans le monde, un grand nombre de langues différentes, dont aucune n’est dépourvue de sens.
      11 Mais si j’ignore le sens des mots utilisés par mon interlocuteur, je serai un étranger pour lui, et lui de même le sera pour moi.
      12 Vous donc, puisque vous aspirez si ardemment aux manifestations de l’Esprit, recherchez avant tout à posséder en abondance celles qui contribuent à faire grandir l’Eglise dans la foi.
      13 C’est pourquoi, celui qui parle en langues inconnues doit demander à Dieu de lui donner de traduire ce qu’il dit en langage compréhensible.
      14 Car si je prie en langues inconnues, mon esprit est en prière, mais mon intelligence n’intervient pas.
      15 Que ferai-je donc ? Je prierai avec mon esprit, mais je prierai aussi avec mon intelligence. Je chanterai les louanges de Dieu avec mon esprit, mais je chanterai aussi avec mon intelligence.
      16 Autrement, si tu remercies le Seigneur uniquement avec ton esprit, comment l’auditeur non averti, assis dans l’assemblée, pourra-t-il répondre « *Amen » à ta prière de reconnaissance, puisqu’il ne comprend pas ce que tu dis ?
      17 Ta prière de reconnaissance a beau être sublime, l’autre ne grandit pas dans sa foi.
      18 Je remercie Dieu de ce que je parle en langues inconnues plus que vous tous.
      19 Cependant, lors des réunions de l’Eglise, je préfère dire seulement cinq paroles compréhensibles pour instruire aussi les autres, plutôt que dix mille mots dans une langue inconnue.
      20 Mes frères, ne soyez pas des enfants dans votre façon de juger des choses. Pour le mal, soyez des petits enfants, mais dans le domaine du jugement, montrez-vous des adultes.
      21 Il est dit dans l’Ecriture : Je parlerai à ce peuple dans une langue étrangère par des lèvres d’étrangers, et même alors, ils ne m’écouteront pas, dit le Seigneur.
      22 Ainsi, les paroles en langues inconnues sont un signe du jugement de Dieu ; elles concernent, non pas les croyants, mais ceux qui ne croient pas ; les *prophéties, elles, sont un signe de la faveur de Dieu : ils s’adressent non pas aux incroyants, mais à ceux qui croient.
      23 En effet, imaginez que l’Eglise se réunisse tout entière, et que tous parlent en des langues inconnues : si des personnes non averties ou des incroyants surviennent, ne diront-ils pas que vous avez perdu la raison ?
      24 Si, au contraire, tous *prophétisent et qu’il entre un visiteur incroyant ou un homme quelconque, ne se sentira-t-il pas convaincu de péché et sa conscience ne sera-t-elle pas touchée ?
      25 Les secrets de son cœur seront mis à nu. Alors, il tombera sur sa face en adorant Dieu et s’écriera : « Certainement, Dieu est présent au milieu de vous. »
      26 Comment donc agir, mes frères ? Lorsque vous vous réunissez, l’un chantera un cantique, l’autre aura une parole d’enseignement, un autre une révélation ; celui-ci s’exprimera dans une langue inconnue, celui-là en donnera l’interprétation ; que tout cela serve à faire grandir l’Eglise dans la foi.
      27 Si l’on parle dans des langues inconnues, que deux le fassent, ou tout au plus trois, et l’un après l’autre ; et qu’il y ait quelqu’un pour traduire.
      28 S’il n’y a pas d’interprète, que celui qui a le don des langues garde le silence dans l’assemblée, qu’il se contente de parler à lui-même et à Dieu.
      29 Quant à ceux qui *prophétisent, que deux ou trois prennent la parole et que les autres jugent ce qu’ils disent : —
      30 si l’un des assistants reçoit une révélation pendant qu’un autre parle, celui qui a la parole doit savoir se taire.
      31 Ainsi vous pouvez tous *prophétiser à tour de rôle afin que tous soient instruits et stimulés dans leur foi.
      32 Car les *prophètes restent maîtres d’eux-mêmes.
      33 Dieu, en effet, n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix ; — comme dans toutes les Eglises de ceux qui appartiennent à Dieu,
      34 que les femmes n’interviennent pas dans les assemblées ; car il ne leur est pas permis de se prononcer. Qu’elles sachent se tenir dans la soumission comme le recommande aussi la *Loi.
      35 Si elles veulent s’instruire sur quelque point, qu’elles interrogent leur mari à la maison. En effet, il est inconvenant pour une femme de se prononcer dans une assemblée.
      36 Car enfin, est-ce de chez vous que la Parole de Dieu est sortie ? Est-ce chez vous seulement qu’elle est parvenue ?
      37 Si quelqu’un estime être un *prophète ou pense bénéficier d’une manifestation spirituelle, il doit reconnaître, dans ce que je vous écris, un ordre du Seigneur.
      38 Et si quelqu’un refuse de reconnaître cela, c’est la preuve qu’il n’a pas été lui-même reconnu par Dieu.
      39 En résumé, mes frères, recherchez ardemment le don de *prophétie et ne vous opposez pas à ce qu’on parle en des langues inconnues.
      40 Mais veillez à ce que tout se passe convenablement et non dans le désordre.

      1 Corinthiens 16

      1 Venons-en à la question de la collecte en faveur de ceux qui, en Judée, appartiennent à Dieu : j’ai déjà donné mes directives aux Eglises de la Galatie. Suivez-les, vous aussi.
      11 Que personne ne le méprise donc. A son départ, fournissez-lui les moyens de revenir dans la paix auprès de moi, car je l’attends, lui et les frères qui l’accompagnent.
      12 Quant à notre frère Apollos, je l’ai encouragé à plusieurs reprises à se joindre aux frères qui retournent chez vous, mais il n’a pas du tout l’intention d’entreprendre ce voyage maintenant. Il ira certainement dès qu’il en trouvera l’occasion.
      13 Soyez vigilants, demeurez fermes dans la foi, faites preuve de courage, soyez forts.
      14 Que l’amour inspire toutes vos actions.
      15 Encore une recommandation, frères : vous connaissez Stéphanas et sa famille. Vous vous souvenez qu’ils ont été les premiers à se convertir au Seigneur dans toute l’Achaïe. Vous savez qu’ils se sont spontanément mis au service de ceux qui appartenaient à Dieu.
      16 Laissez-vous conduire par de telles personnes et par ceux qui partagent leur travail et leurs efforts.

      Galates 1

      8 Eh bien, si quelqu’un — même nous, même un *ange du ciel — vous annonçait un message différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit maudit !

      Galates 2

      2 J’ai fait ce voyage pour obéir à une révélation divine. J’y ai exposé l’Evangile que j’annonce parmi les non-Juifs, je l’ai exposé dans un entretien particulier aux dirigeants les plus considérés. Car je ne voulais pas que tout mon travail passé et futur soit compromis.

      Galates 5

      22 Mais le fruit de l’Esprit c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, l’amabilité, la bonté, la fidélité,
      25 Puisque l’Esprit est la source de notre vie, laissons-le aussi diriger notre conduite.

      Ephésiens 4

      4 Il y a un seul corps et un seul Esprit ; de même, Dieu vous a appelés à une seule espérance lorsqu’il vous a fait venir à lui.
      5 Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême,
      6 un seul Dieu et Père de tous qui règne sur tous, qui agit par tous et qui est en tous.
      11 C’est lui qui a fait don de certains comme *apôtres, d’autres comme *prophètes, d’autres comme évangélistes, et d’autres encore comme pasteurs et enseignants.
      16 C’est de lui que le corps tout entier tire sa croissance pour s’affermir dans l’amour, sa cohésion et sa forte unité lui venant de toutes les articulations dont il est pourvu, pour assurer l’activité attribuée à chacune de ses parties.

      Colossiens 4

      10 Vous avez les salutations d’Aristarque, mon compagnon de prison, et du cousin de Barnabas, Marc, au sujet duquel vous avez reçu mes instructions : s’il vient vous voir, faites-lui bon accueil.
    • Lévitique 1

      16 Il enlèvera le jabot avec ses plumes et le jettera près de l'autel, vers l’est, à l’endroit où l'on met les cendres.

      Jean 6

      31 Nos ancêtres ont mangé la manne dans le désert, comme cela est écrit : Il leur a donné le pain du ciel à manger. »
      59 Jésus dit ces paroles alors qu'il enseignait dans une synagogue, à Capernaüm.

      Actes 18

      18 Paul resta encore assez longtemps à Corinthe. Ensuite il prit congé des frères et sœurs et embarqua pour la Syrie avec Priscille et Aquilas. Il s'était fait raser la tête à Cenchrées, car il avait fait un vœu.

      Actes 19

      17 Cela fut connu de tous les habitants d’Ephèse, juifs et non juifs ; la crainte s'empara de tous et on célébrait la grandeur du nom du Seigneur Jésus.

      Actes 21

      20 Après l'avoir entendu, ils se sont mis à célébrer la gloire du Seigneur. Puis ils lui ont dit : « Tu vois, frère, combien de milliers de Juifs on compte parmi les croyants, et tous sont zélés pour la loi.
      27 Vers la fin des 7 jours, les Juifs d'Asie qui avaient vu Paul dans le temple soulevèrent toute la foule et s’emparèrent de lui.

      Actes 24

      14 Je t'avoue bien que je sers le Dieu de mes ancêtres selon la voie qu'ils appellent une secte. Je crois tout ce qui est écrit dans la loi et dans les prophètes,

      Romains 16

      1 Je vous recommande notre sœur Phœbé, qui est diaconesse de l'Eglise de Cenchrées.
      2 Accueillez-la dans le Seigneur d'une manière digne des saints et aidez-la pour toute affaire où elle pourrait avoir besoin de vous, car elle en a aidé beaucoup, moi y compris.
      3 Saluez Prisca et Aquilas, mes collaborateurs en Jésus-Christ.
      7 Saluez Andronicus et Junia, mes compatriotes et mes compagnons de détention ; ils sont très estimés parmi les apôtres et ils se sont même convertis à Christ avant moi.

      1 Corinthiens 1

      10 Je vous supplie, frères et sœurs, par le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, de tenir tous le même langage. Qu'il n'y ait pas de divisions parmi vous, mais soyez parfaitement unis dans le même état d’esprit et dans la même pensée.

      1 Corinthiens 2

      16 En effet, qui a connu la pensée du Seigneur et pourrait l'instruire ? Or nous, nous avons la pensée de Christ.

      1 Corinthiens 3

      1 Pour ma part, frères et sœurs, je n'ai pas pu vous parler comme à des personnes dirigées par l’Esprit, mais comme à des personnes dirigées par leur nature propre, comme à de petits enfants en Christ.
      2 Je vous ai donné du lait, non de la nourriture solide, car vous ne pouviez pas la supporter. D’ailleurs, même maintenant vous ne le pouvez pas
      3 parce que vous êtes encore animés par votre nature. En effet, puisqu’il y a parmi vous de la jalousie, des disputes [et des divisions], n'êtes-vous pas dirigés par votre nature propre et ne vous conduisez-vous pas d'une manière tout humaine ?
      4 Quand l'un dit : « Moi, je me rattache à Paul » et un autre : « Moi, à Apollos », n’êtes-vous pas animés par votre nature ?
      5 Qui est donc Apollos et qui est Paul ? Ce sont des serviteurs par le moyen desquels vous avez cru, conformément à ce que le Seigneur a accordé à chacun.
      6 J'ai planté, Apollos a arrosé, mais c'est Dieu qui a fait grandir.
      7 Ainsi, ce n’est pas celui qui plante ni celui qui arrose qui compte, mais Dieu, qui donne la croissance.
      8 Celui qui plante et celui qui arrose sont égaux, et chacun recevra sa propre récompense en fonction de son propre travail.
      9 En effet, nous sommes ouvriers avec Dieu. Vous êtes le champ de Dieu, la construction de Dieu.
      10 Conformément à la grâce que Dieu m'a donnée, j'ai posé le fondement comme un sage architecte, et un autre construit dessus. Cependant, que chacun fasse attention à la manière dont il construit dessus,
      11 car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, à savoir Jésus-Christ.
      12 Que l'on construise sur ce fondement avec de l'or, de l'argent, des pierres précieuses, du bois, du foin ou de la paille,
      13 l'œuvre de chacun sera dévoilée : le jour du jugement la fera connaître, car elle se révélera dans le feu et l’épreuve du feu indiquera ce que vaut l'œuvre de chacun.
      14 Si l'œuvre que quelqu’un a construite sur le fondement subsiste, il recevra une récompense.
      15 Si son œuvre brûle, il perdra sa récompense ; lui-même sera sauvé, mais comme au travers d’un feu.
      16 Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l'Esprit de Dieu habite en vous ?
      17 Si quelqu'un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira, car le temple de Dieu est saint, et c'est ce que vous êtes.
      18 Que personne ne se trompe lui-même : si quelqu'un parmi vous pense être sage selon les critères de l’ère actuelle, qu'il devienne fou afin de devenir sage,
      19 car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu. En effet, il est écrit : Il prend les sages à leur propre ruse.
      20 Et encore : Le Seigneur connaît les pensées des sages, il sait qu'elles sont sans valeur.
      21 Que personne ne mette donc sa fierté dans des hommes, car tout vous appartient,
      22 que ce soit Paul, Apollos, Céphas, le monde, la vie, la mort, le présent ou l'avenir. Tout est à vous,
      23 et vous êtes à Christ, et Christ est à Dieu.

      1 Corinthiens 4

      1 Ainsi donc, qu'on nous considère comme des serviteurs de Christ et des administrateurs des mystères de Dieu.
      2 Du reste, ce qu'on demande des administrateurs, c'est qu’ils soient trouvés fidèles.
      3 Pour ma part, il m'importe très peu d'être jugé par vous ou par un tribunal humain. Bien plus, je ne me juge pas non plus moi-même.
      4 Ma conscience, il est vrai, ne me reproche rien, mais ce n'est pas pour autant que je peux être considéré comme juste. Celui qui me juge, c'est le Seigneur.
      5 C'est pourquoi ne portez aucun jugement avant le moment fixé, avant le retour du Seigneur, car il mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres et il dévoilera les intentions des cœurs. Chacun recevra alors de Dieu la louange qui lui revient.
      9 En effet, il me semble que Dieu a fait de nous, apôtres, les derniers des hommes, des condamnés à mort en quelque sorte, puisque nous avons été donnés en spectacle au monde, aux anges et aux hommes.

      1 Corinthiens 5

      9 Je vous ai écrit dans ma lettre de ne pas entretenir de relations avec ceux qui vivent dans l’immoralité sexuelle.

      1 Corinthiens 7

      10 A ceux qui sont mariés j’adresse, non pas moi, mais le Seigneur, cette instruction : que la femme ne se sépare pas de son mari

      1 Corinthiens 9

      1 Ne suis-je pas libre ? Ne suis-je pas apôtre ? N'ai-je pas vu Jésus[-Christ] notre Seigneur ? N'êtes-vous pas mon œuvre dans le Seigneur ?
      2 Si pour d'autres je ne suis pas apôtre, je le suis au moins pour vous, car vous êtes l’empreinte qui authentifie mon service en tant qu’apôtre dans le Seigneur.
      3 C'est là ma défense contre ceux qui m'accusent.
      4 N'avons-nous pas le droit de manger et de boire ?
      5 N'avons-nous pas le droit d'emmener avec nous une sœur qui soit notre femme, comme le font les autres apôtres, les frères du Seigneur et Céphas ?
      6 Ou bien sommes-nous les seuls, Barnabas et moi, à ne pas avoir le droit de ne pas travailler ?
      7 Qui donc sert dans une armée à ses propres frais ? Qui plante une vigne et n'en mange pas le fruit ? Qui prend soin d’un troupeau et ne se nourrit pas du lait du troupeau ?
      8 Est-ce purement d'un point de vue humain que je dis cela ? La loi ne le dit-elle pas aussi ?
      9 En effet, il est écrit dans la loi de Moïse : Tu ne mettras pas de muselière au bœuf quand il foule le grain. Dieu s'inquiète-t-il des bœufs
      10 ou bien est-ce principalement à cause de nous qu’il parle ? Oui, c'est à cause de nous que cela a été écrit, car celui qui laboure doit labourer avec espérance, et celui qui bat le blé doit le faire avec l'espoir de recevoir sa part.
      11 Si nous avons semé pour vous les biens spirituels, est-ce trop si nous récoltons une part de vos biens matériels ?
      12 Si d'autres exercent ce droit sur vous, n'est-ce pas plutôt à nous d'en jouir ? Mais nous n'avons pas recouru à ce droit ; au contraire, nous supportons tout afin de ne pas créer d'obstacle à l'Evangile de Christ.
      13 Ne savez-vous pas que ceux qui assurent le service du culte sont nourris par le temple, que ceux qui servent à l'autel reçoivent une part de ce qui est offert sur l'autel ?
      14 De même aussi, le Seigneur a prescrit à ceux qui annoncent l'Evangile de vivre de l'Evangile.
      15 Quant à moi, je n'ai eu recours à aucun de ces droits, et je n'écris pas cela pour qu'ils me soient accordés, car j'aimerais mieux mourir plutôt que de me laisser enlever ce sujet de fierté.
      16 Si j'annonce l'Evangile, il n’y a pour moi aucun sujet de fierté, car c’est une nécessité qui m'est imposée, et malheur à moi si je n'annonce pas l'Evangile !
      17 Si je le fais de bon cœur, j’en ai la récompense ; mais si je le fais malgré moi, c'est une charge qui m'est confiée.
      18 Quelle est donc ma récompense ? C'est d'offrir gratuitement l'Evangile [de Christ] que j'annonce, sans faire usage de mon droit de prédicateur de l'Evangile.
      19 En effet, bien que libre vis-à-vis de tous, je me suis fait l’esclave de tous afin de gagner le plus grand nombre.
      20 Avec les Juifs, j'ai été comme un Juif afin de gagner les Juifs ; avec ceux qui sont sous la loi de Moïse, comme si j'étais sous la loi [– bien que n’étant pas moi-même sous la loi –] afin de gagner ceux qui sont sous la loi ;
      21 avec ceux qui sont sans la loi, comme si j'étais sans la loi – bien que je ne sois pas sans la loi de Dieu, puisque je me conforme à la loi de Christ – afin de gagner ceux qui sont sans la loi.
      22 J'ai été [comme] faible avec les faibles afin de gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous afin d'en sauver de toute manière quelques-uns,
      23 et je fais cela à cause de l'Evangile afin d'avoir part à ses bénédictions.
      24 Ne savez-vous pas que les concurrents dans le stade courent tous, mais qu'un seul remporte le prix ? Courez de manière à le remporter.
      25 Tous les athlètes s'imposent toutes sortes de privations, et ils le font pour obtenir une couronne qui va se détruire ; mais nous, c’est pour une couronne indestructible.
      26 Moi donc, je cours, mais pas comme à l’aventure ; je boxe, mais non pour battre l'air.
      27 Au contraire, je traite durement mon corps et je le discipline, de peur d'être moi-même disqualifié après avoir prêché aux autres.

      1 Corinthiens 10

      16 La coupe de bénédiction que nous bénissons n'est-elle pas la communion au sang de Christ ? Le pain que nous rompons n'est-il pas la communion au corps de Christ ?
      17 Puisqu'il y a un seul pain, nous qui sommes nombreux, nous formons un seul corps, car nous participons tous à un même pain.
      18 Voyez les Israélites : ceux qui mangent les animaux offerts en sacrifice ne sont-ils pas en communion avec l'autel ?
      19 Que veux-je donc dire ? Que la viande sacrifiée aux idoles aurait de l’importance, ou qu'une idole serait quelque chose ? Pas du tout.
      20 Mais ce que les non-Juifs sacrifient, ils le sacrifient à des démons, et non à Dieu ; or, je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons.
      21 Vous ne pouvez pas boire à la coupe du Seigneur et à la coupe des démons ; vous ne pouvez pas participer à la table du Seigneur et à la table des démons.

      1 Corinthiens 11

      12 car, de même que la femme a été tirée de l'homme, de même l'homme naît de la femme, et tout vient de Dieu.
      18 Tout d'abord, j'apprends que, lorsque vous vous réunissez en assemblée, il y a parmi vous des divisions – et je le crois en partie.
      19 Il faut bien en effet qu'il y ait aussi des divisions parmi vous, afin que l'on puisse reconnaître ceux qui sont approuvés de Dieu au milieu de vous. –
      20 Ainsi donc, lorsque vous vous réunissez, ce n'est pas pour prendre part au repas du Seigneur,
      21 car, dès que vous vous mettez à table, chacun s'empresse de prendre son propre repas, de sorte que l'un a faim, tandis que l'autre est ivre.
      22 N'avez-vous pas des maisons pour manger et boire ? Ou bien méprisez-vous l'Eglise de Dieu et voulez-vous faire honte à ceux qui n'ont rien ? Que vous dire ? Faut-il vous féliciter ? Sur ce point, je ne vous félicite pas.
      23 En effet, j'ai reçu du Seigneur ce que je vous ai transmis. Le Seigneur Jésus, la nuit où il a été arrêté, a pris du pain.
      24 Après avoir remercié Dieu, il l’a rompu et a dit : [ « Prenez, mangez. ] Ceci est mon corps qui est [rompu] pour vous. Faites ceci en souvenir de moi. »
      25 De même, après le repas, il a pris la coupe et a dit : « Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang. Faites ceci en souvenir de moi toutes les fois que vous en boirez. »
      26 En effet, toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne.
      27 C'est pourquoi, celui qui mange ce pain ou boit la coupe du Seigneur indignement sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur.
      28 Que chacun donc s'examine lui-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe,
      29 car celui qui mange et boit [indignement], sans discerner le corps [du Seigneur], mange et boit un jugement contre lui-même.
      30 C'est pour cela qu'il y a parmi vous beaucoup d'infirmes et de malades, et que plusieurs sont morts.
      31 Si nous nous examinions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés.
      32 Mais quand nous sommes jugés, c’est le Seigneur qui nous corrige afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde.
      33 Ainsi, mes frères et sœurs, lorsque vous vous réunissez pour le repas, attendez-vous les uns les autres.
      34 Si quelqu'un a faim, qu'il mange chez lui, afin que vous ne vous réunissiez pas pour attirer un jugement sur vous. Quant aux autres questions, je les réglerai quand je viendrai chez vous.

      1 Corinthiens 12

      5 diversité de services, mais le même Seigneur ;
      7 Or, à chacun la manifestation de l'Esprit est donnée pour le bien de tous.
      8 En effet, à l'un est donnée par l'Esprit une parole de sagesse ; à un autre une parole de connaissance, selon le même Esprit ;
      9 à un autre la foi, par le même Esprit ; à un autre des dons de guérisons, par le même Esprit ;
      10 à un autre la possibilité de faire des miracles ; à un autre la prophétie ; à un autre le discernement des esprits ; à un autre diverses langues ; à un autre l'interprétation des langues.
      28 Dieu a établi dans l'Eglise premièrement des apôtres, deuxièmement des prophètes, troisièmement des enseignants, ensuite viennent les miracles, puis les dons de guérisons, les aptitudes à secourir, à diriger, à parler diverses langues.

      1 Corinthiens 14

      1 Recherchez l'amour. Aspirez aussi aux dons spirituels, mais surtout à la prophétie.
      2 En effet, celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes mais à Dieu, car personne ne le comprend, et c'est en esprit qu'il dit des paroles mystérieuses.
      3 Celui qui prophétise, au contraire, parle aux hommes, les édifie, les encourage, les réconforte.
      4 Celui qui parle en langue s'édifie lui-même, alors que celui qui prophétise édifie l'Eglise.
      5 Je désire que vous parliez tous en langues, mais encore plus que vous prophétisiez. Celui qui prophétise est plus important que celui qui parle en langues, à moins que ce dernier n'interprète pour que l'Eglise reçoive une édification.
      6 Et maintenant, frères et sœurs, en quoi vous serais-je utile si je venais chez vous en parlant en langues au lieu de vous apporter une parole de révélation, de connaissance, de prophétie ou d'enseignement ?
      7 Si les objets inanimés qui rendent un son, comme une flûte ou une harpe, ne rendent pas des sons distincts, comment reconnaîtra-t-on la mélodie jouée sur eux ?
      8 Et si la trompette rend un son confus, qui se préparera au combat ?
      9 Il en va de même pour vous : si votre langue ne donne pas une parole intelligible, comment saura-t-on ce que vous dites ? En effet, vous parlerez en l'air.
      10 Si nombreuses que puissent être les diverses langues dans le monde, aucune [d’entre elles] n'est dépourvue de signification.
      11 Si donc je ne connais pas le sens d’une langue, je serai un étranger pour celui qui parle, et celui qui parle sera un étranger pour moi.
      12 Vous de même, puisque vous aspirez aux dons spirituels, cherchez à posséder avec abondance ceux qui édifient l'Eglise !
      13 C'est pourquoi, que celui qui parle en langue prie afin de pouvoir interpréter.
      14 En effet, si je prie en langue, mon esprit est en prière, mais mon intelligence est stérile.
      15 Que faire donc ? Je prierai avec mon esprit, mais je prierai aussi avec mon intelligence ; je chanterai avec mon esprit, mais je chanterai aussi avec mon intelligence.
      16 En effet, si tu prononces une bénédiction avec ton esprit seulement, comment celui qui fait partie des simples auditeurs pourra-t-il répondre « Amen ! » à ta prière de reconnaissance, puisqu'il ne sait pas ce que tu dis ?
      17 Certes, tu prononces une belle prière de reconnaissance, mais l'autre n'est pas édifié.
      18 Je remercie [mon] Dieu de ce que je parle en langues plus que vous tous.
      19 Mais, dans l'Eglise, j’aime mieux dire 5 paroles avec mon intelligence afin d'instruire aussi les autres, plutôt que 10'000 paroles en langue.
      20 Frères et sœurs, ne raisonnez pas comme des enfants. Au contraire, pour le mal, soyez des bébés, mais par rapport au raisonnement, soyez des adultes.
      21 Il est écrit dans la loi : C'est par des hommes d'une autre langue et par des lèvres étrangères que je parlerai à ce peuple, et même ainsi, ils ne m'écouteront pas, dit le Seigneur.
      22 Par conséquent, les langues sont un signe non pour les croyants, mais pour les non-croyants ; la prophétie, quant à elle, est un signe non pour les non-croyants, mais pour les croyants.
      23 Si donc, alors que l'Eglise entière est rassemblée, tous parlent en langues et qu’il entre de simples auditeurs ou des non-croyants, ne diront-ils pas que vous êtes fous ?
      24 En revanche, si tous prophétisent et qu’un non-croyant ou un simple auditeur entre, il est convaincu de péché par tous, il est jugé par tous ;
      25 [ainsi] les secrets de son cœur sont dévoilés, et il tombera alors le visage contre terre pour adorer Dieu en déclarant que Dieu est réellement au milieu de vous.
      26 Que faire donc, frères et sœurs ? Lorsque vous vous réunissez, chacun [de vous] peut apporter un cantique, un enseignement, une révélation, une langue ou une interprétation. Que tout se fasse pour l'édification.
      27 Y en a-t-il qui parlent en langue, que deux ou trois au plus parlent, chacun à son tour, et que quelqu'un interprète.
      28 S'il n'y a pas d'interprète, qu'on se taise dans l'Eglise et qu'on parle à soi-même et à Dieu.
      29 Quant aux prophètes, que deux ou trois parlent, et que les autres évaluent leur message.
      30 Et si un autre membre de l’assistance a une révélation, que le premier se taise.
      31 En effet, vous pouvez tous prophétiser l'un après l'autre, afin que tous soient instruits et que tous soient encouragés.
      32 L’esprit des prophètes est soumis aux prophètes,
      33 car Dieu n'est pas un Dieu de désordre, mais de paix. Comme dans toutes les Eglises des saints,
      34 que vos femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d'y parler, mais elles doivent se soumettre, comme le dit aussi la loi.
      35 Si elles veulent s'instruire sur quelque chose, qu'elles interrogent leur mari à la maison, car il est inconvenant pour une femme de parler dans l'Eglise.
      36 Serait-ce de chez vous que la parole de Dieu est sortie ? Ou est-ce à vous seuls qu'elle est parvenue ?
      37 Si quelqu'un croit être prophète ou dirigé par l’Esprit, qu'il reconnaisse dans ce que je vous écris un commandement du Seigneur.
      38 Et si quelqu'un l'ignore, qu'il l'ignore !
      39 Ainsi donc, frères et sœurs, aspirez au don de prophétie et n'empêchez pas de parler en langues,
      40 mais que tout se fasse convenablement et avec ordre.

      1 Corinthiens 16

      1 En ce qui concerne la collecte en faveur des saints, faites, vous aussi, comme je l'ai prescrit aux Eglises de la Galatie :
      11 Que personne donc ne le méprise. Aidez-le à poursuivre en paix son voyage de retour vers moi, car je l'attends avec les frères.
      12 Quant au frère Apollos, je l'ai beaucoup encouragé à venir aussi chez vous avec les frères, mais ce n'était décidément pas sa volonté de le faire maintenant ; il viendra quand il en aura l'occasion.
      13 Restez vigilants, tenez ferme dans la foi, soyez courageux, fortifiez-vous.
      14 Que tout ce que vous faites soit fait avec amour.
      15 Voici encore une recommandation, frères et sœurs. Vous savez que la famille de Stéphanas est le premier fruit de l'Achaïe et qu'elle s'est consacrée au service des saints.
      16 Soumettez-vous à de telles personnes ainsi qu’à tous ceux qui travaillent et peinent avec elles.

      Galates 1

      8 Mais si quelqu’un – même nous ou même un ange venu du ciel – vous annonçait un évangile différent de celui que nous vous avons prêché, qu'il soit maudit !

      Galates 2

      2 J’y suis monté à la suite d'une révélation et je leur ai présenté l'Evangile que je prêche parmi les non-Juifs ; je l'ai exposé en privé à ceux qui sont les plus considérés afin de ne pas courir ou avoir couru pour rien.

      Galates 5

      22 Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi.
      25 Si nous vivons par l'Esprit, laissons-nous aussi conduire par l'Esprit.

      Ephésiens 4

      4 Il y a un seul corps et un seul Esprit, de même que vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation.
      5 Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême,
      6 un seul Dieu et Père de tous. Il est au-dessus de tous, agit à travers tous et habite en [nous] tous.
      11 C'est lui qui a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme bergers et enseignants.
      16 C'est de lui que le corps tout entier, bien coordonné et solidement uni grâce aux articulations dont il est muni, tire sa croissance en fonction de l'activité qui convient à chacune de ses parties et s'édifie lui-même dans l'amour.

      Colossiens 4

      10 Aristarque, mon compagnon de détention, vous salue, ainsi que Marc, le cousin de Barnabas, au sujet duquel vous avez reçu des instructions : s'il vient chez vous, faites-lui bon accueil.
    • Lévitique 1

      16 Il ôtera le jabot avec ses plumes, et le jettera près de l'autel, vers l'orient, dans le lieu où l'on met les cendres.

      Jean 6

      31 Nos pères ont mangé la manne dans le désert, selon ce qui est écrit : Il leur donna le pain du ciel à manger.
      59 Jésus dit ces choses dans la synagogue, enseignant à Capernaüm.

      Actes 18

      18 Paul resta encore assez longtemps à Corinthe. Ensuite il prit congé des frères, et s'embarqua pour la Syrie, avec Priscille et Aquilas, après s'être fait raser la tête à Cenchrées, car il avait fait un voeu.

      Actes 19

      17 Cela fut connu de tous les Juifs et de tous les Grecs qui demeuraient à Éphèse, et la crainte s'empara d'eux tous, et le nom du Seigneur Jésus était glorifié.

      Actes 21

      20 Quand ils l'eurent entendu, ils glorifièrent Dieu. Puis ils lui dirent : Tu vois, frère, combien de milliers de Juifs ont cru, et tous sont zélés pour la loi.
      27 Sur la fin des sept jours, les Juifs d'Asie, ayant vu Paul dans le temple, soulevèrent toute la foule, et mirent la main sur lui,

      Actes 24

      14 Je t'avoue bien que je sers le Dieu de mes pères selon la voie qu'ils appellent une secte, croyant tout ce qui est écrit dans la loi et dans les prophètes,

      Romains 16

      1 Je vous recommande Phoebé, notre soeur, qui est diaconesse de l'Église de Cenchrées,
      2 afin que vous la receviez en notre Seigneur d'une manière digne des saints, et que vous l'assistiez dans les choses où elle aurait besoin de vous, car elle en a donné aide à plusieurs et à moi-même.
      3 Saluez Prisca et Aquilas, mes compagnons d'oeuvre en Jésus Christ,
      7 Saluez Andronicus et Junias, mes parents et mes compagnons de captivité, qui jouissent d'une grande considération parmi les apôtres, et qui même ont été en Christ avant moi.

      1 Corinthiens 1

      10 Je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus Christ, à tenir tous un même langage, et à ne point avoir de divisions parmi vous, mais à être parfaitement unis dans un même esprit et dans un même sentiment.

      1 Corinthiens 2

      16 Car Qui a connu la pensée du Seigneur, Pour l'instruire ? Or nous, nous avons la pensée de Christ.

      1 Corinthiens 3

      1 Pour moi, frères, ce n'est pas comme à des hommes spirituels que j'ai pu vous parler, mais comme à des hommes charnels, comme à des enfants en Christ.
      2 Je vous ai donné du lait, non de la nourriture solide, car vous ne pouviez pas la supporter ; et vous ne le pouvez pas même à présent, parce que vous êtes encore charnels.
      3 En effet, puisqu'il y a parmi vous de la jalousie et des disputes, n'êtes-vous pas charnels, et ne marchez-vous pas selon l'homme ?
      4 Quand l'un dit : Moi, je suis de Paul ! et un autre : Moi, d'Apollos ! n'êtes-vous pas des hommes ?
      5 Qu'est-ce donc qu'Apollos, et qu'est-ce que Paul ? Des serviteurs, par le moyen desquels vous avez cru, selon que le Seigneur l'a donné à chacun.
      6 J'ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a fait croître,
      7 en sorte que ce n'est pas celui qui plante qui est quelque chose, ni celui qui arrose, mais Dieu qui fait croître.
      8 Celui qui plante et celui qui arrose sont égaux, et chacun recevra sa propre récompense selon son propre travail.
      9 Car nous sommes ouvriers avec Dieu. Vous êtes le champ de Dieu, l'édifice de Dieu.
      10 Selon la grâce de Dieu qui m'a été donnée, j'ai posé le fondement comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus. Mais que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit dessus.
      11 Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus Christ.
      12 Or, si quelqu'un bâtit sur ce fondement avec de l'or, de l'argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l'oeuvre de chacun sera manifestée ;
      13 car le jour la fera connaître, parce qu'elle se révèlera dans le feu, et le feu éprouvera ce qu'est l'oeuvre de chacun.
      14 Si l'oeuvre bâtie par quelqu'un sur le fondement subsiste, il recevra une récompense.
      15 Si l'oeuvre de quelqu'un est consumée, il perdra sa récompense ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu.
      16 Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous ?
      17 Si quelqu'un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et c'est ce que vous êtes.
      18 Que nul ne s'abuse lui-même : si quelqu'un parmi vous pense être sage selon ce siècle, qu'il devienne fou, afin de devenir sage.
      19 Car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu. Aussi est-il écrit : Il prend les sages dans leur ruse.
      20 Et encore : Le Seigneur connaît les pensées des sages, Il sait qu'elles sont vaines.
      21 Que personne donc ne mette sa gloire dans des hommes ; car tout est à vous,
      22 soit Paul, soit Apollos, soit Céphas, soit le monde, soit la vie, soit la mort, soit les choses présentes, soit les choses à venir.
      23 Tout est à vous ; et vous êtes à Christ, et Christ est à Dieu.

      1 Corinthiens 4

      1 Ainsi, qu'on nous regarde comme des serviteurs de Christ, et des dispensateurs des mystères de Dieu.
      2 Du reste, ce qu'on demande des dispensateurs, c'est que chacun soit trouvé fidèle.
      3 Pour moi, il m'importe fort peu d'être jugé par vous, ou par un tribunal humain. Je ne me juge pas non plus moi-même, car je ne me sens coupable de rien ;
      4 mais ce n'est pas pour cela que je suis justifié. Celui qui me juge, c'est le Seigneur.
      5 C'est pourquoi ne jugez de rien avant le temps, jusqu'à ce que vienne le Seigneur, qui mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et qui manifestera les desseins des coeurs. Alors chacun recevra de Dieu la louange qui lui sera due.
      9 Car Dieu, ce me semble, a fait de nous, apôtres, les derniers des hommes, des condamnés à mort en quelque sorte, puisque nous avons été en spectacle au monde, aux anges et aux hommes.

      1 Corinthiens 5

      9 Je vous ai écrit dans ma lettre de ne pas avoir des relations avec les impudiques, -

      1 Corinthiens 7

      10 A ceux qui sont mariés, j'ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare point de son mari

      1 Corinthiens 9

      1 Ne suis-je pas libre ? Ne suis-je pas apôtre ? N'ai-je pas vu Jésus notre Seigneur ? N'êtes-vous pas mon oeuvre dans le Seigneur ?
      2 Si pour d'autres je ne suis pas apôtre, je le suis au moins pour vous ; car vous êtes le sceau de mon apostolat dans le Seigneur.
      3 C'est là ma défense contre ceux qui m'accusent.
      4 N'avons-nous pas le droit de manger et de boire ?
      5 N'avons-nous pas le droit de mener avec nous une soeur qui soit notre femme, comme font les autres apôtres, et les frères du Seigneur, et Céphas ?
      6 Ou bien, est-ce que moi seul et Barnabas nous n'avons pas le droit de ne point travailler ?
      7 Qui jamais fait le service militaire à ses propres frais ? Qui est-ce qui plante une vigne, et n'en mange pas le fruit ? Qui est-ce qui fait paître un troupeau, et ne se nourrit pas du lait du troupeau ?
      8 Ces choses que je dis, n'existent-elles que dans les usages des hommes ? la loi ne les dit-elle pas aussi ?
      9 Car il est écrit dans la loi de Moïse : Tu n'emmuselleras point le boeuf quand il foule le grain. Dieu se met-il en peine des boeufs,
      10 ou parle-t-il uniquement à cause de nous ? Oui, c'est à cause de nous qu'il a été écrit que celui qui laboure doit labourer avec espérance, et celui qui foule le grain fouler avec l'espérance d'y avoir part.
      11 Si nous avons semé parmi vous les biens spirituels, est-ce une grosse affaire si nous moissonnons vos biens temporels.
      12 Si d'autres jouissent de ce droit sur vous, n'est-ce pas plutôt à nous d'en jouir ? Mais nous n'avons point usé de ce droit ; au contraire, nous souffrons tout, afin de ne pas créer d'obstacle à l'Évangile de Christ.
      13 Ne savez-vous pas que ceux qui remplissent les fonctions sacrées sont nourris par le temple, que ceux qui servent à l'autel ont part à l'autel ?
      14 De même aussi, le Seigneur a ordonné à ceux qui annoncent l'Évangile de vivre de l'Évangile.
      15 Pour moi, je n'ai usé d'aucun de ces droits, et ce n'est pas afin de les réclamer en ma faveur que j'écris ainsi ; car j'aimerais mieux mourir que de me laisser enlever ce sujet de gloire.
      16 Si j'annonce l'Évangile, ce n'est pas pour moi un sujet de gloire, car la nécessité m'en est imposée, et malheur à moi si je n'annonce pas l'Évangile !
      17 Si je le fais de bon coeur, j'en ai la récompense ; mais si je le fais malgré moi, c'est une charge qui m'est confiée.
      18 Quelle est donc ma récompense ? C'est d'offrir gratuitement l'Évangile que j'annonce, sans user de mon droit de prédicateur de l'Évangile.
      19 Car, bien que je sois libre à l'égard de tous, je me suis rendu le serviteur de tous, afin de gagner le plus grand nombre.
      20 Avec les Juifs, j'ai été comme Juif, afin de gagner les Juifs ; avec ceux qui sont sous la loi, comme sous la loi (quoique je ne sois pas moi-même sous la loi), afin de gagner ceux qui sont sous la loi ;
      21 avec ceux qui sont sans loi, comme sans loi (quoique je ne sois point sans la loi de Dieu, étant sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi.
      22 J'ai été faible avec les faibles, afin de gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous, afin d'en sauver de toute manière quelques-uns.
      23 Je fais tout à cause de l'Évangile, afin d'y avoir part.
      24 Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu'un seul remporte le prix ? Courez de manière à le remporter.
      25 Tous ceux qui combattent s'imposent toute espèce d'abstinences, et ils le font pour obtenir une couronne corruptible ; mais nous, faisons-le pour une couronne incorruptible.
      26 Moi donc, je cours, non pas comme à l'aventure ; je frappe, non pas comme battant l'air.
      27 Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d'être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres.

      1 Corinthiens 10

      16 La coupe de bénédiction que nous bénissons, n'est-elle pas la communion au sang de Christ ? Le pain que nous rompons, n'est-il pas la communion au corps de Christ ?
      17 Puisqu'il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps ; car nous participons tous à un même pain.
      18 Voyez les Israélites selon la chair : ceux qui mangent les victimes ne sont-ils pas en communion avec l'autel ?
      19 Que dis-je donc ? Que la viande sacrifiée aux idoles est quelque chose, ou qu'une idole est quelque chose ? Nullement.
      20 Je dis que ce qu'on sacrifie, on le sacrifie à des démons, et non à Dieu ; or, je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons.
      21 Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons ; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons.

      1 Corinthiens 11

      12 Car, de même que la femme a été tirée de l'homme, de même l'homme existe par la femme, et tout vient de Dieu.
      18 Et d'abord, j'apprends que, lorsque vous vous réunissez en assemblée, il y a parmi vous des divisions, -et je le crois en partie,
      19 car il faut qu'il y ait aussi des sectes parmi vous, afin que ceux qui sont approuvés soient reconnus comme tels au milieu de vous. -
      20 Lors donc que vous vous réunissez, ce n'est pas pour manger le repas du Seigneur ;
      21 car, quand on se met à table, chacun commence par prendre son propre repas, et l'un a faim, tandis que l'autre est ivre.
      22 N'avez-vous pas des maisons pour y manger et boire ? Ou méprisez-vous l'Église de Dieu, et faites-vous honte à ceux qui n'ont rien ? Que vous dirai-je ? Vous louerai-je ? En cela je ne vous loue point.
      23 Car j'ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné ; c'est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain,
      24 et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit : Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi.
      25 De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez.
      26 Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne.
      27 C'est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur.
      28 Que chacun donc s'éprouve soi-même, et qu'ainsi il mange du pain et boive de la coupe ;
      29 car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même.
      30 C'est pour cela qu'il y a parmi vous beaucoup d'infirmes et de malades, et qu'un grand nombre sont morts.
      31 Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés.
      32 Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde.
      33 Ainsi, mes frères, lorsque vous vous réunissez pour le repas, attendez-vous les uns les autres.
      34 Si quelqu'un a faim, qu'il mange chez lui, afin que vous ne vous réunissiez pas pour attirer un jugement sur vous. Je réglerai les autres choses quand je serai arrivé.

      1 Corinthiens 12

      5 diversité de ministères, mais le même Seigneur ;
      7 Or, à chacun la manifestation de l'Esprit est donnée pour l'utilité commune.
      8 En effet, à l'un est donnée par l'Esprit une parole de sagesse ; à un autre, une parole de connaissance, selon le même Esprit ;
      9 à un autre, la foi, par le même Esprit ; à un autre, le don des guérisons, par le même Esprit ;
      10 à un autre, le don d'opérer des miracles ; à un autre, la prophétie ; à un autre, le discernement des esprits ; à un autre, la diversité des langues ; à un autre, l'interprétation des langues.
      28 Et Dieu a établi dans l'Église premièrement des apôtres, secondement des prophètes, troisièmement des docteurs, ensuite ceux qui ont le don des miracles, puis ceux qui ont les dons de guérir, de secourir, de gouverner, de parler diverses langues.

      1 Corinthiens 14

      1 Recherchez la charité. Aspirez aussi aux dons spirituels, mais surtout à celui de prophétie.
      2 En effet, celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes, mais à Dieu, car personne ne le comprend, et c'est en esprit qu'il dit des mystères.
      3 Celui qui prophétise, au contraire, parle aux hommes, les édifie, les exhorte, les console.
      4 Celui qui parle en langue s'édifie lui-même ; celui qui prophétise édifie l'Église.
      5 Je désire que vous parliez tous en langues, mais encore plus que vous prophétisiez. Celui qui prophétise est plus grand que celui qui parle en langues, à moins que ce dernier n'interprète, pour que l'Église en reçoive de l'édification.
      6 Et maintenant, frères, de quelle utilité vous serais-je, si je venais à vous parlant en langues, et si je ne vous parlais pas par révélation, ou par connaissance, ou par prophétie, ou par doctrine ?
      7 Si les objets inanimés qui rendent un son, comme une flûte ou une harpe, ne rendent pas des sons distincts, comment reconnaîtra-t-on ce qui est joué sur la flûte ou sur la harpe ?
      8 Et si la trompette rend un son confus, qui se préparera au combat ?
      9 De même vous, si par la langue vous ne donnez pas une parole distincte, comment saura-t-on ce que vous dites ? Car vous parlerez en l'air.
      10 Quelque nombreuses que puissent être dans le monde les diverses langues, il n'en est aucune qui ne soit une langue intelligible ;
      11 si donc je ne connais pas le sens de la langue, je serai un barbare pour celui qui parle, et celui qui parle sera un barbare pour moi.
      12 De même vous, puisque vous aspirez aux dons spirituels, que ce soit pour l'édification de l'Église que vous cherchiez à en posséder abondamment.
      13 C'est pourquoi, que celui qui parle en langue prie pour avoir le don d'interpréter.
      14 Car si je prie en langue, mon esprit est en prière, mais mon intelligence demeure stérile.
      15 Que faire donc ? Je prierai par l'esprit, mais je prierai aussi avec l'intelligence ; je chanterai par l'esprit, mais je chanterai aussi avec l'intelligence.
      16 Autrement, si tu rends grâces par l'esprit, comment celui qui est dans les rangs de l'homme du peuple répondra-t-il Amen ! à ton action de grâces, puisqu'il ne sait pas ce que tu dis ?
      17 Tu rends, il est vrai, d'excellentes actions de grâces, mais l'autre n'est pas édifié.
      18 Je rends grâces à Dieu de ce que je parle en langue plus que vous tous ;
      19 mais, dans l'Église, j'aime mieux dire cinq paroles avec mon intelligence, afin d'instruire aussi les autres, que dix mille paroles en langue.
      20 Frères, ne soyez pas des enfants sous le rapport du jugement ; mais pour la malice, soyez enfants, et, à l'égard du jugement, soyez des hommes faits.
      21 Il est écrit dans la loi : C'est par des hommes d'une autre langue Et par des lèvres d'étrangers Que je parlerai à ce peuple, Et ils ne m'écouteront pas même ainsi, dit le Seigneur.
      22 Par conséquent, les langues sont un signe, non pour les croyants, mais pour les non-croyants ; la prophétie, au contraire, est un signe, non pour les non-croyants, mais pour les croyants.
      23 Si donc, dans une assemblée de l'Église entière, tous parlent en langues, et qu'il survienne des hommes du peuple ou des non-croyants, ne diront-ils pas que vous êtes fous ?
      24 Mais si tous prophétisent, et qu'il survienne quelque non-croyant ou un homme du peuple, il est convaincu par tous, il est jugé par tous,
      25 les secrets de son coeur sont dévoilés, de telle sorte que, tombant sur sa face, il adorera Dieu, et publiera que Dieu est réellement au milieu de vous.
      26 Que faire donc, frères ? Lorsque vous vous assemblez, les uns ou les autres parmi vous ont-ils un cantique, une instruction, une révélation, une langue, une interprétation, que tout se fasse pour l'édification.
      27 En est-il qui parlent en langue, que deux ou trois au plus parlent, chacun à son tour, et que quelqu'un interprète ;
      28 s'il n'y a point d'interprète, qu'on se taise dans l'Église, et qu'on parle à soi-même et à Dieu.
      29 Pour ce qui est des prophètes, que deux ou trois parlent, et que les autres jugent ;
      30 et si un autre qui est assis a une révélation, que le premier se taise.
      31 Car vous pouvez tous prophétiser successivement, afin que tous soient instruits et que tous soient exhortés.
      32 Les esprits des prophètes sont soumis aux prophètes ;
      33 car Dieu n'est pas un Dieu de désordre, mais de paix. Comme dans toutes les Églises des saints,
      34 que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d'y parler ; mais qu'elles soient soumises, selon que le dit aussi la loi.
      35 Si elles veulent s'instruire sur quelque chose, qu'elles interrogent leurs maris à la maison ; car il est malséant à une femme de parler dans l'Église.
      36 Est-ce de chez vous que la parole de Dieu est sortie ? ou est-ce à vous seuls qu'elle est parvenue ?
      37 Si quelqu'un croit être prophète ou inspiré, qu'il reconnaisse que ce que je vous écris est un commandement du Seigneur.
      38 Et si quelqu'un l'ignore, qu'il l'ignore.
      39 Ainsi donc, frères, aspirez au don de prophétie, et n'empêchez pas de parler en langues.
      40 Mais que tout se fasse avec bienséance et avec ordre.

      1 Corinthiens 16

      1 Pour ce qui concerne la collecte en faveur des saints, agissez, vous aussi, comme je l'ai ordonné aux Églises de la Galatie.
      11 Que personne donc ne le méprise. Accompagnez-le en paix, afin qu'il vienne vers moi, car je l'attends avec les frères.
      12 Pour ce qui est du frère Apollos, je l'ai beaucoup exhorté à se rendre chez vous avec les frères, mais ce n'était décidément pas sa volonté de le faire maintenant ; il partira quand il en aura l'occasion.
      13 Veillez, demeurez fermes dans la foi, soyez des hommes, fortifiez-vous.
      14 Que tout ce que vous faites se fasse avec charité !
      15 Encore une recommandation que je vous adresse, frères. Vous savez que la famille de Stéphanas est les prémices de l'Achaïe, et qu'elle s'est dévouée au service des saints.
      16 Ayez vous aussi de la déférence pour de tels hommes, et pour tous ceux qui travaillent à la même oeuvre.

      Galates 1

      8 Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu'il soit anathème !

      Galates 2

      2 et ce fut d'après une révélation que j'y montai. Je leur exposai l'Évangile que je prêche parmi les païens, je l'exposai en particulier à ceux qui sont les plus considérés, afin de ne pas courir ou avoir couru en vain.

      Galates 5

      22 Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance ;
      25 Si nous vivons par l'Esprit, marchons aussi selon l'Esprit.

      Ephésiens 4

      4 Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation ;
      5 il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême,
      6 un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous.
      11 Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs,
      16 C'est de lui, et grâce à tous les liens de son assistance, que tout le corps, bien coordonné et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s'édifie lui-même dans la charité.

      Colossiens 4

      10 Aristarque, mon compagnon de captivité, vous salue, ainsi que Marc, le cousin de Barnabas, au sujet duquel vous avez reçu des ordres (s'il va chez vous, accueillez-le) ;
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