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PAUL (l'apôtre) 8.

VII Le penseur.

Aux questions que la vie chrétienne et l'activité apostolique posaient devant lui, Paul n'apportait pas, en effet, des solutions empiriques ou fragmentaires ; son génie spéculatif élaborait progressivement un système dont il nous appartient maintenant de fixer les lignes essentielles. Cette pensée, qui s'est ainsi cristallisée peu à peu au contact des réalités concrètes, cette doctrine sous laquelle on sent toujours le frémissement de la vie, il est superflu de se demander si elle a subi ou non une évolution. Elle ne pouvait évidemment se figer dans une immobilité rigide ni se soumettre au seul déroulement d'une nécessité dialectique ; mais si l'on entend par évolution d'une pensée son passage par une série d'états successifs, dont chacun, considéré à son heure comme définitif, est ensuite écarté au profit d'une conception nouvelle, pareille définition ne saurait s'appliquer à la pensée paulinienne. Celle-ci semble marquer un développement plutôt qu'une évolution. D'une épître à l'autre, elle s'enrichit, elle se précise, elle se rectifie aussi sans doute, mais dans la mesure seulement où la vie spirituelle dont elle est l'expression se modifie aussi dans ses profondeurs. Ce n'est pas un processus purement logique qui entraîne la pensée, c'est un parallélisme constant qui se manifeste entre une vie spirituelle toujours en travail et une pensée qui en est comme le décalque intellectuel.

Il est naturel, par exemple, que la christologie s'enrichisse et se complète à mesure que se multiplient les problèmes auxquels le Christ doit apporter une solution : comme le Christ est le centre actif de la vie spirituelle, la christologie devient le centre vivant de la pensée. Aux affirmations spontanées du début succédera donc une systématisation d'autant plus rapide que ce n'est pas seulement par son mouvement naturel que la pensée se développe et s'enrichit. Du dehors surgissent des problèmes nouveaux ; le christianisme entre en contact avec des systèmes mythiques ou philosophiques qui prétendent glorifier la personne du Christ en lui assignant une place dans leurs cadres ; ne faudra-t-il pas montrer que les expériences fondamentales de la vie chrétienne sont totalement étrangères, voire contradictoires à la naissance et au développement de ces courants de pensée ? Ainsi l'apôtre devra étendre sans cesse le champ de sa pensée pour répondre à de nouvelles questions, satisfaire à de nouveaux besoins. Mais c'est là un développement, c'est-à-dire une explication d'idées encore enveloppées ; et l'on ne saurait dire que des éléments radicalement nouveaux aient été introduits dans la pensée paulinienne, au cours de ce qu'il faut appeler son affirmation progressive plutôt que son évolution.

Aug. Sabatier (L'apôtre Paul, esquisse d'une histoire de sa pensée) a beaucoup insisté sur l'évolution de la pensée paulinienne et en a même marqué les principales étapes. Il a eu grandement raison de s'élever contre la conception traditionnelle qui représentait la pensée de l'apôtre comme un bloc immuable, et la conception que nous exposons ici relève de la même tendance. Nous pensons cependant avoir suivi la voie ouverte par ce maître éminent, avec une plus grande fidélité au principe essentiel (et fortement accentué par lui de la première édition à la seconde ) de la dépendance constante de la pensée à l'égard de la vie, dans le système de saint Paul.

1.

LA PERSONNE DE JESUS forme la clé de voûte de la pensée paulinienne. Celle-ci est essentiellement une glorification systématique de la personne et de l'action du Christ dans le triple domaine de la vie individuelle, de l'histoire et de la conception générale du monde.

Il est donc permis de se demander si notre exposé ne devrait pas--comme celui de Sabatier--avoir pour conclusion et en quelque sorte pour point culminant la doctrine du Christ. Cependant il a paru plus expédient de débuter par une esquisse des conceptions christologiques de l'apôtre et de dire comment il envisage la personne de Jésus, avant de voir le rôle qu'il lui assigne dans l'histoire de notre âme et dans l'histoire du monde. Ces données volontairement sommaires orienteront un exposé qui viendra à son tour en préciser les lignes.

C'est en qualité de Messie que Jésus entre dans la vie et dans la pensée de l'apôtre ; de Messie d'abord repoussé et méconnu, ensuite adoré dans l'humiliation et le repentir ; et par là il prend d'emblée le visage d'un être à la fois humain et surhumain. Non que Paul ait transposé purement et simplement les qualifications traditionnelles du Messie sur la personne de Jésus ; mais il ne pouvait cependant concevoir celle-ci autrement que dans le cadre général de la tradition messianique, et par conséquent comme à la fois humaine et divine. C'est cette double nature qui s'affirme dans la salutation de l'épître aux Romains : « Issu selon la chair de la race de David, et, selon l'Esprit de sainteté, établi Fils de Dieu avec puissance du fait de sa résurrection » (Ro 1:3 et suivant).

Il peut sembler au premier abord que cette formule s'apparente à la christologie rudimentaire du discours de Pierre : « Cet homme divinement accrédité par des miracles..., Dieu l'a fait Christ et Seigneur » (Ac 2:22,36). Mais il y a ici une conception infiniment plus profonde. Jésus est né, selon la chair, de la race de David, il est donc homme, avec une « chair de péché » semblable à la nôtre ; mais cette existence humaine n'est qu'une sorte d'épisode accepté comme un abaissement entre deux existences célestes du Fils de Dieu. La résurrection n'a introduit le Christ dans la gloire que parce qu'il en était issu, parce qu'il l'avait quittée par amour pour les hommes. Ainsi ! a divinité du Christ est plus essentielle et plus évidente que son humanité, encore que la pensée de Paul soit assez flottante sur l'un et l'autre point et qu'elle varie d'une épître à l'autre.

Une chose du moins est certaine, c'est que tout l'intérêt que nous portons à la vie terrestre du Christ, à son amour, à sa piété, à son caractère en un mot, est complètement étranger à Paul. La vie de Jésus est réduite à une sorte de schématisme ; il suffit de savoir que le Fils de Dieu a vécu parmi les hommes une vie sainte, qu'il est mort et qu'il est ressuscité ; encore cette sainteté humaine de Jésus, première assise de la christologie paulinienne, est-elle plutôt une donnée a priori, un postulat, qu'une constatation historique (2Co 5:21).

Toutefois l'humanité du Christ n'est nullement une apparence, et il n'y a pas trace de docétisme chez l'apôtre ; sa conception du salut serait sapée dans sa base si le Christ n'était pas réellement homme ; mais, entre les deux termes de la vie terrestre de Jésus, l'abaissement par lequel, abandonnant sa < (forme de Dieu », « il s'est fait esclave prenant figure d'homme », et l'humiliation suprême par laquelle il a été « fait péché » (traité comme un pécheur) sur la croix, (cf. Php 2:6-8, Ro 8:3) le cadre de la vie humaine de Jésus demeure vide. Paul connaît assurément des paroles et des actes de Jésus, mais ce n'est pas à cela qu'il attache sa foi ; l'humanité de Jésus demeure abstraite et comme impersonnelle.

Le Christ possède une nature selon la chair, qui le rattache à la race de David ; mais une seconde nature le rattache à l'Esprit de sainteté, et lorsqu'il se sera livré à la mort et que Dieu l'aura ressuscité, cette nature supérieure, libérée de la chair, s'affirmera avec puissance comme celle du Fils de Dieu, comme la véritable, la définitive personnalité du Seigneur. Sur les ruines du premier homme, qui était de la terre, s'affirme le deuxième homme qui est du ciel ; homme spirituel, non parce qu'il doit son existence à l'Esprit, mais parce qu'il est l'Esprit (2Co 3:17).

Si donc le Seigneur est l'Esprit, il ne saurait être une personnalité historique, limitée dans le temps ; il préexiste à la création, ou plus exactement il en est le premier-né, en qui toutes choses ont été créées (Col 1:15,17), toutes choses viennent « de Dieu par lui » (1Co 8:6). Sa forme est la forme même de Dieu (Php 2:6). A ce titre, il ne préexiste pas seulement, dans la pensée divine, d'une existence idéale, mais dans la réalité éternelle, comme Esprit, et son activité anté-historique est l'activité même de l'Esprit divin. La filialité divine de Jésus est donc autre chose qu'un attribut de Messie ; elle a pour principe l'Esprit divin qui, commun au Père et au Fils, forme entre eux un lien substantiel. Le Christ est « le propre Fils » de Dieu (Ro 8:32), et, s'il habite dans nos coeurs, il fera de nous des fils de Dieu, non par nature mais par adoption, en vertu de la grâce de Dieu et non en vertu d'un droit naturel. Le chrétien est élevé par la grâce jusqu'à l'esprit de filialité, tandis que le Christ est descendu par amour jusqu'à l'humanité.

Sur les problèmes que posent les relations entre la divinité et l'humanité du Sauveur, Paul ne se livre d'ailleurs à aucune des spéculations que connaîtront ses successeurs. Ni la kénose (voir ce mot) ni la théologie des deux natures ne peuvent s'autoriser de textes formels ; les problèmes ontologiques ne sont pas encore posés, et ce qui est en question ce n'est pas la nature du Sauveur mais son rôle dans la réalisation des intentions divines à notre égard. On commettrait un double anachronisme à vouloir attribuer à Paul la préoccupation soit de la documentation historique, soit de la définition dogmatique ; son propos est infiniment plus pratique : il veut déterminer, devant chaque acte du drame évangélique, la signification ou la valeur des faits pour notre salut. De même qu'il ignore ou veut taire délibérément les récits de la naissance, il s'abstient de spéculer sur l'incarnation ; de même qu'il ne raconte pas le crucifiement--encore qu'il écrive aux Galates (Ga 3:1) qu'il a été par lui comme peint devant leurs yeux--, il n'essaie pas de déterminer par quels ressorts de la pensée divine le sacrifice du Christ assure notre salut. Il lui suffit de savoir que le chrétien meurt et ressuscite avec le Sauveur mort et ressuscité.

Le chapitre sur la résurrection (1Co 15) révèle les mêmes tendances pratiques. Sans doute ici la preuve historique apparaît au premier plan ; le ressuscité a été vu. Cependant l'apôtre ne confirme ni n'infirme les récits des évangiles relatifs aux événements du matin de Pâques ; s'il rapporte une tradition qui parle de résurrection « le troisième jour », les apparitions aux femmes et le tombeau vide lui-même sont totalement passés sous silence dans son énumération des preuves de la résurrection. Paul relate seulement les apparitions jusqu'à celle dont il eut le privilège. Ce témoignage des faits n'est du reste pas invoqué pour lui-même, mais en faveur de la foi en la résurrection des fidèles. De même la spéculation sur la résurrection du Christ ou sur celle des chrétiens--d'ailleurs radicalement identifiées l'une à l'autre--est réduite au strict minimum : Paul affirme, sous une forme symbolique d'ailleurs admirable, le caractère spirituel de la résurrection : « La chair et le sang n'hériteront pas le Royaume de Dieu » (1Co 15:50) ; la naissance de l'être incorruptible sera le triomphe de l'Esprit, le triomphe de Dieu. Mais sur la nature et la destinée du Christ glorifié, l'apôtre est aussi réservé qu'il est affirmatif sur la valeur rédemptrice de sa mort et de sa résurrection. C'est pourquoi les théologiens de l'école désigneront plutôt sa pensée comme une sotériologie que comme une christologie, et c'est en exposant le rôle du Christ dans le plan du salut que nous verrons se dessiner le reflet de son visage dans le coeur vaincu de saint Paul.

2.

LE SALUT INDIVIDUEL : Iêsous Sôtèr. Jésus est apparu d'abord à Paul comme son Sauveur personnel, celui qui l'a arraché et qui peut aussi arracher tout homme à l'empire des puissances inférieures auxquelles Dieu a livré le gouvernement du monde présent. Ces puissances--la chair, le péché, la loi, la mort--doivent être considérées non comme des abstractions mais comme des réalités et presque comme des personnes, et le salut n'est pas simple délivrance à l'égard du péché, mais à l'égard de toutes les puissances inférieures étroitement liées les unes aux autres. Ces puissances réduisent l'homme en un esclavage absolu ; il est donc voué à la condamnation ; juif ou païen, avec loi ou sans loi, il est perdu, livré à la colère de Dieu (Ro 1:18-2:24). Ni obéissance ni efforts ne le libéreront de sa servitude à l'égard des « princes de ce monde » ; il faut qu'il soit introduit dans une autre vie, différente en son principe même ; il lui faut un Sauveur, qui sera le Fils de Dieu, mort et ressuscité pour lui.

Pour accomplir cette oeuvre de salut, le Christ « a pris une forme de serviteur, étant devenu semblable aux hommes, et il s'est humilié, ayant présenté l'aspect d'un homme » (Php 2:7). Il a revêtu « une chair de péché », il a donc participé à toute la misère et la servitude humaine ; il s'est livré, sans en contracter la souillure, à la domination des puissances inférieures qui l'ont conduit à la croix. Elles ne l'auraient certes pas fait, si elles avaient su que par là elles allaient assurer sa victoire (1Co 2:6,8) ; car par la mort le Christ est sorti de leur sphère, il a échappé à la chair, au péché, à la loi, à la mort elle-même ; « une fois pour toutes il est mort au péché », en sorte que « la mort est sans pouvoir sur lui » (Ro 6:9 et suivant), et par la résurrection il est entré dans une vie nouvelle, incorruptible.

Le Christ n'est ainsi entré dans l'humanité que pour être son représentant, pour s'identifier avec elle. Ce qui est arrivé pour lui est arrivé pour tous ; ce n'est pas dans le sens du dogme ecclésiastique (expiation ou substitution), mais dans un sens direct que doit s'entendre la parole : « Si un est mort pour tous, alors tous sont morts » (2Co 5:14). Tout est ici beaucoup plus simple que dans la dogmatique classique : la pensée de Paul semble imprécise parce que nous voulons absolument l'enfermer dans une conception définie telle que rédemption, expiation, substitution ; mais s'il y a ici substitution, c'est aussi bien dans la vie que dans la mort, car la résurrection du Christ comme sa mort est celle de l'humanité tout entière ; elle n'est à vrai dire que l'envers de la mort, le retour dans la gloire, et comme tous meurent en Christ, tous aussi ressuscitent en lui.

Ainsi exposée comme une sorte de drame cosmologique, l'oeuvre du salut paraît lointaine, impersonnelle et tout extérieure ; cependant Paul en parle avec des paroles brûlantes de gratitude et de foi. C'est que ce salut offert, acquis à l'humanité ne prend une réalité pour l'individu que dans la foi par laquelle il est accepté, vécu. Il n'est pas vin apport extérieur, une sorte d'acquittement prononcé en faveur du coupable, et ce serait trahir cruellement la pensée de Paul que d'en faire une théorie juridique de l'expiation ou de la substitution, en vertu de laquelle le chrétien, bien que pécheur, serait considéré par Dieu comme innocent, en raison de son assimilation spirituelle à la personne du Christ crucifié. Le chrétien est réellement affranchi du péché ; l'Esprit de filialité crée en lui un coeur nouveau, une vie nouvelle, une justice qui n'est pas la sienne mais celle de Dieu (la dikaïosunè Théou), c'est-à-dire celle que Dieu crée spontanément en lui. Le salut est ainsi une réalité substantielle qui engendre en chacun un fils de Dieu, un être nouveau. La mort du Sauveur n'est cependant pas un symbole de la « mort au péché », ni sa résurrection un symbole de la vie nouvelle ; la pensée de Paul garde un réalisme évident ; mais c'est un réalisme mystique. Il est assez difficile à des esprits modernes de retrouver l'exacte tonalité de cette attitude à la fois réaliste, mystique et morale ; mais si à la lumière de ce que nous venons d'écrire on relit Ro 6:4-14, on sera frappé de la richesse et de la précision d'une pensée que l'on ne peut qu'affaiblir en essayant de l'exposer ou de l'expliquer.

Le salut, pour Paul, est une réalité déjà acquise, accomplie ; mais il ne se réalisera pleinement que lorsque nous aurons quitté, nous aussi, le monde du péché et de la mort. Pour le moment, « nous sommes sauvés en espérance » ; nous avons reçu « des arrhes » (voir ce mot), mais la plénitude de la réalité ne nous sera donnée que plus tard, à l'avènement du Christ. Jusqu'à ce jour, la vie du chrétien est une sorte de résidu qu'il s'efforce de vivre par la foi, car sa vie véritable c'est Christ, c'est la vie cachée en Dieu avec son Sauveur (Ga 2:20, Col 3:3). Ainsi s'explique que le salut soit présenté tantôt comme une réalité présente, tantôt comme une espérance, et que les chrétiens soient donnés tantôt comme étant « fils de Dieu », tantôt comme vivant dans « l'attente de la filialité divine ».

La synthèse de cette possession et de cette espérance se trouve dans la notion paulinienne de l'Esprit. Le chrétien possède l'Esprit, il vit par l'Esprit et cette vie est à la fois un espoir et une réalité ; elle lutte en nous contre la mort, comme l'Esprit de sainteté lutte contre le péché ; mais elle a déjà les assurances de la victoire définitive, car en Christ le fidèle est mort au péché et il vit pour la justice.

On voit que la foi par laquelle le croyant s'approprie le salut doit être entendue dans un sens essentiellement mystique ; elle n'est pas seulement conviction de la réalité du drame rédempteur, mais identification avec Christ, mort avec lui et réalisation avec lui d'une vie nouvelle ou plutôt renouvelée, puisée à des sources plus hautes et dominée par des forces surnaturelles. Christ est devenu ce que nous sommes, afin que nous devenions ce qu'il est ; cette formule marque à la fois le caractère surnaturel d'un salut qui nous est offert comme une grâce, sans conditions d'aucune sorte, et le caractère personnel d'une foi qui seule nous met en possession du don de Dieu en Jésus-Christ, de la vie éternelle.

Cette conception du christianisme considéré comme la révélation d'un plan divin pour le salut du monde par la mort et la résurrection d'un être céleste, afin que « tous ceux qui meurent avec lui aient aussi la vie avec lui », ne fait-elle pas de l'Evangile paulinien une « sagesse » plus ou moins ésotérique et, pour parler clair, une religion de mystère ? Le chrétien n'est-il pas un myste à peine différent de ceux qui demandent leur salut à Mithra ou à quelque autre de ces divinités orientales dont le succès a semblé mettre en question, à certains moments, la fortune même du christianisme ? --On n'a pas manqué de le dire (cf. Loisy, Les Mystères païens et le Mystère chrétien, Paris 1919), et cela paraît d'autant plus naturel que les mots de mystère et de sagesse se trouvent sous la plume même de l'apôtre (cf. 1Co 1 et 2, passim)

Paul, nous dit-on, a rompu radicalement avec le judaïsme comme avec le Jésus palestinien, c'est-à-dire avec le Jésus qui a existé. Il est entré dans le christianisme comme dans une religion de mystère, par une vocation gratuite de son Dieu, et l'objet de sa foi est une « sagesse » dont il revendique jalousement le caractère surnaturel. Cette vocation et cette foi sont d'ailleurs sans lien aucun avec toute religion historique ; le mystère chrétien s'établit comme les autres sur un universalisme radical ; l'immortalité bienheureuse qu'il assure n'est subordonnée à aucune autre condition que celle de l'initiation dont le rite ici est le baptême par lequel le fidèle meurt avec son Sauveur afin de renaître avec lui. La Cène est le repas des initiés, où par la manducation du Dieu lui-même-- « ceci est mon corps » --les mystes s'assurent la participation à l'esprit du dieu et à l'immortalité.

La spéculation christologique de Paul n'a ni plus ni moins de contact avec la réalité historique ou avec la logique que les autres mythes de salut apparus à son époque et qui ne sont d'ailleurs, comme le mythe chrétien, que l'explication arbitraire de rites antérieurs. Sur la base de la donnée, commune à tous les mystères, du dieu mort et ressuscité, Paul a construit une religion ésotérique, une « sagesse » qui n'est révélée qu'aux « parfaits », c'est-à-dire aux initiés du second degré. Cette sagesse de Dieu, enseignée comme la révélation d'un mystère (1Co 2:7), Paul l'oppose aux mystères païens, non comme une conception religieuse radicalement différente, mais comme un mystère supérieur, divin, alors que les autres sont démoniaques. Ainsi les Pères des siècles suivants reconnaîtront si bien l'analogie de la gnose chrétienne avec les religions de mystères, qu'ils considéreront celles-ci comme des contrefaçons sataniques du christianisme.

Il n'y a, en effet, des mystères païens au mystère chrétien, que deux différences accessoires : un certain contact avec la personne historique de Jésus, et une préoccupation morale plus profonde ; et une différence essentielle : son exclusivisme. Tandis que les dieux de mystères reconnaissent l'existence des autres divinités, le Dieu de Paul revendique pour son Fils le privilège exclusif d'assurer le salut de l'humanité ; il est aussi jaloux que le Dieu d'Israël, et c'est ce qui assurera son triomphe.

Cette interprétation du paulinisme paraîtra séduisante aux esprits systématiques, plus familiers avec son aspect formel qu'avec son esprit, plus impressionnés par sa teneur doctrinale que par son inspiration religieuse ; elle offre du système une perspective d'un schématisme commode, mais d'une excessive simplicité et qui ne permet pas de dégager son originalité décisive.

Il semble d'abord qu'il y ait abus à rapporter aux religions de mystères l'universalisme paulinien ou l'idée de la vocation gratuite. L'universalisme est dans la ligne de l'Évangile de Jésus-Christ, et on le trouve dans la pensée johannique sous des formes tout aussi radicales ; quant à la vocation gratuite, la conviction de Paul est trop solidement fondée sur les expériences du chemin de Damas pour qu'il soit nécessaire de lui chercher une autre origine. Peu importe que Paul considère comme élus tous les appelés, alors que pour Jésus il y avait beaucoup d'appelés et peu d'élus ; cette opposition n'atteint pas le fond des choses, et l'idée de la vocation n'est pas le monopole des religions de mystères.

La seule analogie légitimement invoquée, et qui serait décisive si elle était aussi totale qu'on veut bien le dire, est la conception du salut par la communion à la mort et à la résurrection d'un être divin. Mais à y regarder de près, la pensée de Paul est moins simple qu'il ne semble. Le Christ de Paul est assurément un être divin ; mais il est en même temps solidement incorporé à l'humanité historique par la personnalité de Jésus, et l'idée classique du Messie explique ce double caractère. La conception du second Adam, essentielle à la pensée paulinienne (voir plus loin), ne s'explique pas par la théologie des mystères, que contredit son affirmation de la priorité de l'Adam terrestre, en sorte qu'entre le dieu qui meurt et le second Adam l'analogie est plus verbale que réelle.

L'idée de mort expiatoire, rédemptrice, propitiatoire ou substitutive--car ces notions diverses se retrouvent chez Paul sans être exactement distinguées--relève bien plus des conceptions traditionnelles du judaïsme que de celles des mystères. Ici le dieu qui meurt est un dieu naturiste, sa mort et sa résurrection sont les expressions mythiques de faits naturels (par exemple, dans le mythe d'Attis, la mort et le renouveau du monde végétal), et le myste participe à cette mort afin de participer également à cette vie retrouvée ; mais Attis ne meurt pour personne, ni surtout pour les péchés de personne, sa mort n'est pas un acte libre, elle est un phénomène naturel auquel on associe rituellement un fait mystique, lequel cependant ne nous fait pas sortir de l'ordre naturel.

Rien de semblable dans le « mythe » de Paul. Christ est mort pour nous (2Co 5:15, Ro 5:8), pour nos offenses (Ro 4:25), pour nos péchés (Ga 1:4,1Co 15:3, Ro 6:10) ; sa mort est une rançon (1Th 2:6), une offrande (Eph 5:2), une réconciliation (Ro 5:10, Col 1:22). Tous ces termes nous rapprochent beaucoup plus du rituel israélite avec ses diverses catégories de sacrifices, que de la mort à laquelle le myste doit participer. Et lorsque Paul réclame lui-même cette participation, elle ressemble beaucoup plus à une communion morale qu'à une identification rituelle et magique. Le myste vit en son dieu ; Christ au contraire vit dans le fidèle ; il est devenu le principe de sa vie et le maître de sa discipline intérieure. Sans doute on nous avertit de ne pas être dupe des mots et de ne pas commettre l'anachronisme de prendre ces termes au sens psychologique ou éthique, comme s'ils étaient employés par un penseur moderne. Mais n'est-on pas dupe des mots bien plus gravement en assimilant un processus de renouvellement intérieur de l'ordre spécifiquement moral--même conçu avec un entier réalisme--à des cultes qui « n'étaient pas exclusifs de tou te idée morale, mais que leur caractère originairement naturiste ne permettait pas de moraliser à fond » ? (Loisy, ouvr. cit., p. 248, n. 1).

Il semble ainsi que lorsqu'on examine de près les textes, on soit amené à reprendre peu à peu aux religions de mystères presque tout ce qu'on leur avait accordé ; et Loisy donne lui-même l'exemple de ce repliement progressif. A propos de la parole : (1Co 2:6) « Nous parlons sagesse parmi les parfaits », il écrit (ouvr. cit., p. 256) : « Il est assez curieux que Paul distingue ainsi dès l'abord deux catégories de croyants et l'on peut dire d'initiés, ceux du premier degré,... et ceux du degré supérieur... » Mais il ajoute aussitôt (n. 3) : « Il va sans dire que Paul n'instituait pas deux degrés d'initiation..., mais il n'en a pas moins l'idée et la pratique de quelque chose qui y correspond et qu'il ne sait exprimer que dans la langue des mystères... »

Peut-être ces derniers mots nous orientent-ils vers la part de vérité qui se trouve au fond de l'assimilation un peu forcée que l'on nous propose : Paul s'exprime dans le langage des religions de mystères ; il emploie des termes qui étaient courants autour de lui et d'ailleurs commodes pour l'expression de sa pensée. Que son Evangile ait voulu répondre aux mêmes besoins que les « sagesses » des initiés, qu'il se soit aussi bien qu'elles--mais autrement qu'elles--élevé au-dessus des religions nationales ou des disciplines purement rituelles, c'est l'évidence même. Mais il avait néanmoins son originalité fondamentale dans la personne de Jésus et dans le caractère même de sa mort considérée comme un acte d'amour ; Paul le savait bien, qui écrivait : « Les Juifs demandent des miracles ; les Grecs cherchent une sagesse ; nous, nous annonçons le Christ crucifié. » Et s'il ajoutait que Christ était l'authentique miracle et l'authentique sagesse de Dieu, ce n'était pas pour ouvrir un chemin de conciliation entre sa pensée et des conceptions auxquelles il songeait plutôt à s'opposer, car il savait bien qu'il n'y avait pour les Juifs et pour les Grecs que scandale et folie dans la prédication de la Croix.

L'Evangile de Paul est la prédication du Seigneur qui est l'Esprit ; elle revendique l'indépendance de la réalité spirituelle à l'égard de ses deux adversaires séculaires : le légalisme et la gnose.

3.

LE SALUT DANS L'HISTOIRE : Kurios Khristos. La piété israélite par laquelle Paul avait été formé n'était pas essentiellement orientée vers le salut de l'individu, mais vers celui de la nation ; le drame de l'action divine se déroulait dans le cadre d'une philosophie de l'histoire et tendait à l'instauration d'un royaume. Il était donc naturel que Paul envisageât le rôle du Christ--du Messie--dans le domaine de l'histoire et qu'il transportât sur un terrain plus large que celui de la vie personnelle ses principes essentiels. Le Christ crée en l'homme une vie nouvelle, il crée dans l'histoire une nouvelle humanité ; l'apparition du Sauveur parmi les hommes constitue le fait central de l'histoire humaine et la divise en deux périodes antithétiques.

Ici se pose pour Paul une question particulièrement délicate, concernant la signification et la valeur de la tradition israélite dans laquelle lui-même a été élevé. Jusqu'au terme de sa vie terrestre, Jésus a vécu dans ses cadres, sans jamais marquer qu'il la considérât comme caduque. D'ailleurs c'est sur l'axe même de la foi israélite qu'est fondée la première des affirmations chrétiennes : Jésus est partout prêché comme le Messie ; qu'est-il donc si cette notion même de Messie ne correspond pas à la pensée de Dieu ? Le prédicateur du Christ ne peut renier la religion d'Israël sans saper l'édifice de sa propre foi.

Et d'autre part, l'apôtre a été introduit par sa conversion dans une piété nouvelle ; Jésus l'a admis dans « la nouvelle alliance en son sang » ; que penser dès lors de « l'ancienne alliance » ? Faut-il la condamner comme une erreur ou un mensonge ? ou est-elle vraiment l'expression d'une pensée de Dieu, d'une vérité peut-être dépassée mais cependant divine dans son essence et dans ses fondements ?

Par un véritable trait de génie, Paul sut dépasser l'ancienne alliance sans la nier ; il sut la comprendre au contraire et lui rendre justice ; et, tout en déclarant périmée la prédication de l'Ancien Testament, il sut marquer sa place légitime dans la révélation progressive des desseins de Dieu.

(a) Ancienne et Nouvelle Alliance

L'apparition de Jésus-Christ divise l'histoire humaine en deux périodes : avant, c'est la période de ce que Paul appelle les éléments (stoïkhéïa), englobant sous ce titre, avec une rare hardiesse, les vérités élémentaires du paganisme et les données de la religion scripturaire, toutes également rejetées dans l'ombre et abolies en Christ (2Co 3:14) ; dans Ac 17:30 est attribuée à l'apôtre l'expression équivalente « les temps d'ignorance »). Dans cette période, le rôle d'Israël a été considérable ; Paul le résume (Ro 3:2, cf. Ro 9:4 et suivant) dans cette affirmation que « les paroles de Dieu lui ont été confiées ». Par là Paul entend la promesse faite à Abraham et la loi donnée à Moïse. L'une et l'autre viennent de Dieu et, conformément à son éternelle véracité, ne peuvent être abolies par l'infidélité d'ailleurs permanente du peuple lui-même (Ro 3, Ro 9, Ro 10) ; mais l'une et l'autre trouvent en Christ leur terme normal et sont désormais caduques, car avec Jésus-Christ s'ouvre la deuxième période, celle de l'accomplissement des temps (plèrôma tou khronou)

La loi a révélé à Israël les exigences de Dieu, elle l'a préservé de la corruption païenne et lui a servi de pédagogue jusqu'à sa majorité, jusqu'au jour fixé pour son émancipation ; mais elle ne peut être pour personne l'authentique message du salut, car elle place le pécheur devant une tâche irréalisable. N'est-il pas écrit : « L'homme qui la mettra en pratique vivra par elle » ? (Ro 10:5, cit. de Le 18:5). Or l'Ecriture elle-même affirme que personne ne peut mettre la loi en pratique et que Dieu a enfermé l'humanité tout entière, juive et païenne, sous la malédiction du péché (Ro 3:9,18).

Cette idée que l'obéissance à la loi est impossible appartient en propre à l'apôtre ; elle est étrangère à l'Ancien Testament. Celui-ci parle du péché comme d'un fait universel, il se plaint que la loi soit mal observée, mais il ne la dit pas irréalisable ; il dit même expressément le contraire (De 30:11,14). 11 est évident d'ailleurs que la conception judaïque de la vie fondée sur l'obéissance est parfaitement réalisable à qui ne se préoccupe pas de la dépasser en se dépassant soi-même. Mais cette préoccupation est précisément celle de Jésus dans son effort pour approfondir et intérioriser le commandement, et Paul a certainement connu sur ce point ses paroles : il n'avait jamais eu l'impression que la volonté d'obéir à la loi l'engageât dans une impasse, jusqu'au jour où les Logia qui constituent aujourd'hui le sermon sur la montagne (voir art., et Évang, synopt.) lui ont appris à considérer la piété non comme un conformisme des actes, mais comme un changement du coeur.

Par le fait même qu'elle se révèle incapable de conduire les hommes au salut, la loi les invite à chercher ailleurs le principe d'une vie nouvelle ; elle les aide à prendre conscience de leur culpabilité et à comprendre la nécessité d'un Sauveur. Il est donc bien vrai qu'Israël a été le peuple de Dieu pour une mission unique ; mais Cette mission était temporaire et a pris fin aujourd'hui ; il a été le porteur d'une vérité, mais d'une vérité provisoire et incomplète.

Ainsi l'apôtre introduit dans la pensée religieuse la conception singulièrement féconde d'une révélation progressive, d'une pensée qui est bien la vérité que Dieu destinait à son peuple pour une période donnée, mais qui se révèle aujourd'hui caduque et dépassée. Autant il serait ridicule de montrer Paul spéculant sur l'évolution du dogme, autant il est nécessaire de montrer comment la nature même de l'ancienne alliance devait suggérer cette conception d'une vérité provisoire.

Comment une vérité peut-elle n'être pas éternelle ? demande-t-on en effet. Le peuple n'est-il pas pour toujours en possession des promesses de Dieu ? --Certes ! et la promesse est même, beaucoup plus que la loi, le principe premier du salut dans l'ancienne alliance. Mais'la promesse est précisément le type des vérités provisoires ; elle est valable jusqu'au moment où elle est tenue ; mais une fois réalisée, elle est périmée en raison même de son exécution. En donnant à Israël le Messie promis, Dieu a tenu sa promesse ; il a confirmé la vérité de l'alliance ancienne, en même temps qu'il y mettait fin. Désormais il ne demande plus qu'une chose : la foi en Celui qui réalise sa promesse.

Cette conception d'un salut reçu par la foi n'est d'ailleurs pas une nouveauté, elle est au contraire le point de départ de la révélation. La loi n'est, dans l'histoire du peuple élu, qu'une sorte de parenthèse, introduite « en raison du péché » (Ga 3:19), et qui ne saurait abolir l'économie, bien antérieure, de la promesse. L'histoire du salut commence avec la promesse faite à Abraham « et à sa postérité », non en raison de son obéissance à une loi qui n'existait pas encore, mais en raison de sa foi : « Toutes les nations seront bénies en toi » (Ga 3:8,16). Maintenant que « la postérité » dont il était question dans la promesse est venue, la parenthèse ouverte avec Moïse se ferme avec Jésus-Christ, et l'humanité rentre dans l'économie d'un salut gratuit saisi par la foi et ouvert à toute l'humanité.

Dépouillée de son appareil exégétique et dogmatique, la pensée paulinienne se présente ainsi : les glorieux privilèges d'Israël ne lui ont pas été confiés de Dieu pour lui seul, mais en vue du salut de l'humanité par la réalisation de la promesse messianique ; et la conception de la vie spirituelle comme d'une obéissance à la loi ne pouvait être qu'une étape provisoire du développement religieux de l'humanité, afin que l'orgueil de l'homme fût brisé par la constatation de son impuissance. L'éclatante infidélité du peuple, manifestée dans le crucifiement du Messie, c'est l'échec de toute discipline de l'obéissance ; le salut désormais est offert à qui s'en remet, par la foi, à la pure grâce de Dieu qui sauve en Jésus-Christ.

Ainsi les deux alliances s'opposent comme la grâce s'oppose à la foi, l'esprit à la lettre, la liberté à la servitude, la vie à la mort. Car ce qui caractérise la loi, c'est qu'elle est un texte, une parole que l'on peut écrire, matériellement graver sur la pierre et immobiliser ainsi comme une chose morte (c'est là ce qu'il faut entendre par la lettre) ; mais la grâce est esprit, non pas réalité vague et incertaine, comme on entend souvent par opposition à la lettre, mais réalité surnaturelle, vivante, vivifiante, s'attestant par l'action créatrice qu'elle exerce sur les coeurs. Elle engendre les âmes pour ! a liberté, comme la lettre les engendre pour la servitude ; elle conduit au salut et à la vie, non à la condamnation et à la mort. Toutefois, si âpre que soit l'ardeur avec laquelle Paul développe ces antithèses, la nouvelle alliance demeure toujours dans le prolongement de l'ancienne ; elle l'abolit, mais elle l'accomplit en même temps. Israël ne comprend pas que l'alliance de la loi est périmée en Christ, que son temps est fini ; « il y a un voile sur son coeur quand il lit Moïse » ; le chrétien, lui, regarde la réalité en face, il sait que la gloire de la loi a été totalement éclipsée par la gloire de l'Évangile ; mais il sait aussi que la loi a eu son éclat, passager il est vrai, et que le visage de Moïse rayonnait--pour un temps--de la lumière même de Dieu (2Co 3:7,17).

Ainsi se ferme la période légale, la période israélite de l'histoire du monde, non parce que ses prétentions furent mensongères, mais parce que son rôle est achevé et que les temps de l'accomplissement sont venus.

(b) Le second Adam

La vie et la mort de Jésus marquent le début de cette seconde période, dans laquelle Dieu a voulu produire l'avènement d'une forme nouvelle de la vie, en sorte que la personne de Jésus constitue une nouvelle création de Dieu.

Comme Adam a été le prototype d'une humanité charnelle et esclave, Jésus, second Adam, est le type d'une humanité spirituelle et libre ; par l'un sont entrés dans le monde le péché et la mort, par l'autre le salut et la vie (Ro 5:12,19).

Paul remarque à plusieurs reprises (Ro 5:13 et suivant) que le parallélisme des deux Adam et des deux humanités ne doit pas être pris pour une identité ; mais la pensée qui s'exprime dans cette analogie, un peu surprenante de prime abord, est simple et profonde. L'apparition sur la terre de l'homme porteur d'une âme vivante, de l'homo sapiens, comme dirait notre anthropologie, a été le fait d'une volonté, d'une création spéciale de Dieu ; Adam est le type de cette humanité, d'ailleurs infidèle à sa vocation divine et aussitôt embarrassée dans les liens du péché et de la mort. Jésus est le point de départ et le type d'une autre humanité, dont la nature ne sera plus la chair et sa servitude, mais l'esprit et sa liberté, dont la loi ne sera plus l'obéissance mais l'amour, et qui ne sera pas seulement vivante mais vivifiante, car elle porte en elle la puissance de l'Esprit (1Co 15:45) ; et cette humanité est, elle aussi, le fruit d'une volonté, d'une création de Dieu.

Conception ambitieuse, certes, puisqu'elle fait de la vie chrétienne une réalité surnaturelle, substantiellement, qualitativement différente de la vie naturelle ; mais qui se légitime aux yeux de l'apôtre par la puissance même que la prédication de l'Évangile et l'action triomphale du Christ exercent sur les plus déchus, comme elle s'est d'abord exercée sur lui-même. Conception d'une ampleur admirable, qui sauvegarde le caractère surnaturel de la vie chrétienne, fait de la vie historique de Jésus le symbole et le type de toute vie normale, et explique le mouvement de l'histoire humaine dans son ensemble par le même rythme et la même dialectique qui rendent compte de l'histoire de chaque âme.

Désormais la vie de l'Esprit--ce que le 4° évangile appelle la vie éternelle--a sa charte ; elle est le privilège des fils devenus majeurs, adoptés par Dieu selon sa promesse ; et Paul essaie d'en tracer l'histoire schématique au cours des années prochaines : les païens remplacent les Juifs dans l'économie du salut ; l'Évangile va être prêché à toute créature, tout genou fléchira devant le Christ et tous les esprits viendront à l'obéissance de la foi. Ainsi se constituera le véritable Israël, le peuple de ceux qui sont les héritiers non du sang, mais de la promesse, véritables fils, par la foi, d'Abraham, l'homme de la foi. Alors l'Israël selon le sang, revenu de son erreur, entrera lui aussi dans le champ des élus ; son endurcissement partiel durera seulement jusqu'à ce que l'ensemble des païens soit entré en possession du salut, et ainsi tout Israël sera sauvé, car Dieu n'a enfermé tous les hommes dans la désobéissance que pour leur faire à tous miséricorde (cf. Ro 9 à Ro 11, notamment Ro 11:25,26,32)

(c) La parousie

Mais par delà cette fin de l'histoire humaine s'ouvrira une nouvelle période pour les croyants, celle de la parousie, c'est-à-dire de l'avènement glorieux du Seigneur.

La résurrection du Christ n'a été, en effet, qu'une anticipation de la gloire éternelle qui doit être la sienne et à laquelle participeront les élus, lorsqu'il viendra prendre possession de sa royauté. Nul ne sait le jour ni l'heure où cette crise finale éclatera ; mais tout dans la parole de Paul indique qu'elle est infiniment proche. Au début de son ministère, il a certainement pensé qu'il serait encore en vie lorsque son Seigneur paraîtrait ; au terme de sa carrière, il admet à peine que cette date puisse se faire attendre jusqu'après sa propre mort. (cf. 1Th 4:13,1Co 15:52, Php 1:23-25) La pensée de l'apôtre cependant est si puissamment emportée par l'élan de sa foi qu'il est difficile de discerner si les actes divers de ce drame cosmique seront séparés par des années ou par des siècles ; mais il est fort probable que pour lui tout cet avenir apparaissait resserré dans un assez bref espace de temps.

A l'appel du Seigneur, les morts ressusciteront, la résurrection du Maître lui-même nous en est un sûr garant ; il est les prémices de ceux qui sont morts (1Co 15:20). Ce qui est survenu pour lui se renouvellera pour tous ceux qui se seront endormis « en Christ » ; ils reviendront à la vie, dépouillés de leur corps de chair, de leur être corruptible et mortel, revêtus d'un nouvel organisme, spirituel, incorruptible, immortel (1Co 15:50-55) et les vivants subiront la même transformation (1Co 15:52). Alors la mort sera engloutie dans la victoire du Christ (1Co 15:54). Que sera cet organisme spirituel ? nous l'ignorons ; nous ne connaissons ici que le germe déposé dans la terre (l'être naturel), non l'organisme qui doit naître (l'être spirituel) ; mais nous savons qu'il y a une résurrection pour les morts puisque Christ est ressuscité (1Co 15:13-16).

Toute la postérité d'Adam est soumise à la mort ; de même toute la postérité du Christ est appelée à la vie ; non pas tous les hommes, par conséquent, mais tous les croyants ressusciteront avec lui ; et comme ils ont porté l'image de l'homme terrestre et charnel, ils porteront aussi l'image du second Adam, de l'homme céleste, spirituel (1Co 15:45-49).

Alors prendra fin, par la souveraineté de l'Esprit, cette lutte douloureuse qui, dans l'économie présente, subsiste toujours entre la chair et l'esprit ; alors l'âme chrétienne connaîtra les perspectives grandioses ouvertes devant elle par l'apôtre au terme de son hymne à la charité (1Co 13:6,11), et s'ouvriront les temps où l'amour seul sera. La foi sera changée en vue, l'espérance en possession ; seul l'amour ne périra jamais, car il est le fond immuable de la vie chrétienne.

Le Seigneur lui-même « mettra tous ses ennemis sous ses pieds » ; toutes les puissances qui faisaient obstacle à la réalisation des plans de Dieu, le péché, la mort, seront vaincues. Alors, ayant assuré son pouvoir, il remettra la royauté entre les mains de Dieu, et ce sera la fin, quand le Fils se soumettra lui-même à Celui qui lui aura soumis toutes choses (1Co 15:28).

Que faut-il entendre par ce mot « fin » ? Paul entend-il que dans l'éternité il n'y aura plus de place que pour Dieu, et que, le Père étant tout en tous, les créatures et le Premier-né de la création lui-même s'absorberont dans sa plénitude ? Ou entend-il plutôt que, le mouvement de l'histoire étant arrêté, les saints se reposeront dans l'immuable réalité d'une parfaite possession du salut ?

Il est permis de supposer que l'infatigable missionnaire ne portait pas sa pensée au delà de l'heure où il n'y aurait plus d'âmes à conquérir pour Jésus-Christ, et qu'avant pourvu à ce qui était du travail, il laissait à son Dieu et à son Sauveur le soin de pourvoir à l'éternel repos de ceux qui auraient trouvé en eux la vie.

4.

LE SALUT DANS LA PENSEE DIVINE.

Les considérations qui précèdent nous ont déjà entraîné au delà des limites de l'histoire terrestre, jusque dans la sphère cosmologique ; il nous reste maintenant à suivre la pensée de l'apôtre jusque dans le domaine de la métaphysique. La transition est d'ailleurs naturelle, de l'histoire à la théologie, puisque la nouvelle alliance est désignée comme « l'alliance de la grâce » ; ce mot suffit à nous avertir que la doctrine du salut aboutit à une doctrine de Dieu, la grâce par laquelle notre salut est assuré n'étant autre chose que la volonté bienveillante de Dieu à l'égard des hommes.

On sait avec quel soin Paul tient à éliminer tout ce qui pourrait porter atteinte à la souveraineté de Dieu dans la question du salut et laisser à l'orgueil de l'homme quelque fissure par laquelle il pourrait encore se glisser. C'est peu de dire que son Dieu est celui des prophètes, le Seigneur qui poursuit infailliblement ses desseins sans que personne puisse arrêter sa puissance ou discuter sa sagesse ; l'apôtre renchérit encore, et l'anéantissement de la créature devant son Créateur, bien loin d'être atténué par l'amour de Dieu, est accentué encore par cet amour même et par le décret éternel qui le manifeste.

Ici la conception paulinienne prend un aspect quelque peu vertigineux ; elle représente un absolu au sein duquel la pensée humaine a quelque peine à se mouvoir. Dans son amour, Dieu veut la rédemption du monde ; dans sa sagesse il en a établi le plan ; de ce plan, inaccessible à la sagesse humaine, il poursuit l'exécution, non seulement sans que personne puisse en empêcher la réalisation d'ensemble, mais sans qu'aucun homme puisse modifier, soit par ses oeuvres soit même par son attitude intérieure, le destin qui lui est personnellement réservé ; sa foi même ou son endurcissement sont entre les mains de Dieu : « Il fait miséricorde à qui il veut et il endurcit qui il veut » (Ro 9:18) ; et pour bien montrer que la volonté ni la conduite des hommes ne sont pour rien dans ses desseins à leur égard, c'est dès le sein de Rébecca que Dieu a aimé Jacob et qu'il a haï Esaü (Ro 9:12). Cette volonté absolue, inconditionnée de Dieu, n'est nullement en contradiction, au regard de l'apôtre, avec le fait que le salut ne peut être saisi que par la foi, non plus qu'avec les exhortations qu'il adresse aux fidèles, les invitant à ne pas endurcir leur coeur. Impénétrables, les desseins de Dieu sont aussi indiscutables : tous ceux qui seront sauvés seront sauvés par sa miséricorde ; tous ceux qui périront périront justement, car leur condamnation correspondra à l'endurcissement de leur coeur.

Mais, demandent les objectants, « de quoi se plaint-il ? » puisque c'est lui qui endurcit les coeurs ; « et qui peut résister à sa volonté ? » (Ro 9:19). A cette question il faut avouer que Paul ne répond rien, sinon ceci : « Qui es-tu, homme, pour discuter avec Dieu ? » Comme s'il pouvait méconnaître que ce n'est point avec Dieu que l'on discute mais avec lui, Paul ; que ce ne sont point les actes de Dieu que l'on met en cause, mais l'interprétation que lui-même en donne.

Il n'est pas douteux que Paul enseigne (Ro 9) la prédestination dans sa forme la plus rigoureuse, comportant non seulement la prédestination éternelle des élus mais aussi celle des réprouvés. Nous sera-t-il permis cependant de chercher de sa pensée une autre explication que celle qui remet tout au caprice et à l'arbitraire ? Il est évident que si le décret éternel de Dieu n'exprimait pas autre chose que le caprice souverain dans l'absolu de son illogisme, point ne serait besoin du drame du Calvaire, de l'existence même du Christ, ni de la foi chez l'homme, ni de l'amour de Dieu ; le décret de Dieu se suffirait à lui-même et réaliserait le salut sans autre intervention que celle de la volonté suprême. Le sacrifice rédempteur est logiquement nécessaire dans les systèmes postérieurs où il apaise, dans le coeur de Dieu, le conflit entre la justice et l'amour ; il ne l'est pas chez Paul qui ignore cette opposition en Dieu de la justice et de l'amour.

Pourquoi dès lors cette intervention du Fils de Dieu, sa vie sur la terre, sa mort et sa résurrection, sinon parce que pour Paul c'est là qu'est la véritable réalité religieuse et non dans l'impensable décret de prédestination ? Dieu aime l'homme ; il descend dans

sa misère, il porte la malédiction de la chair et même du péché, non point par un messager, mais lui-même ; car ce Fils, cette image de l'amour éternel qui descend dans la vie, c'est Dieu lui-même, c'est le principe de l'amour divin tel qu'il est à l'oeuvre dès avant la création du monde, c'est par lui et en lui qu'ont été créées toutes choses. C'est pourquoi la personne du Christ ne saurait être dépouillée de son aspect métaphysique ; la divinité du Seigneur est aussi nécessaire que son humanité à la logique du plan rédempteur.

Mais alors, du moment que tout se passe dans l'absolu, en Dieu, que deviennent nos pauvres objections, discussions ou hypothèses ? Tout cela est balayé, tout cela sombre dans l'abîme d'une volonté insondable autant que souveraine. Que deviennent nos agitations, nos lois, notre obéissance, notre faire, quand il ne s'agit même plus de notre être mais de l'être éternel de Dieu ? Notre salut n'est fondé ni sur notre conduite ni sur nôtre caractère, mais sur l'amour insondable de Dieu. Cela est vrai métaphysiquement, car « personne ne connaît la pensée du Seigneur pour l'instruire » ; mais cela est vrai aussi psychologiquement, car l'apôtre sait bien que Dieu saisit les hommes quand il lui plaît et comme il lui plaît, puisque c'est ainsi que lui-même a été saisi.

La pensée de Paul sur la prédestination n'est pas une théorie, c'est une sorte d'hymne métaphysique à la gloire de l'amour tout-puissant, de cette grâce de Dieu qui pour nous s appelle Christ, et qui est associée à l'action divine depuis la création du monde.

Et comme cette grâce s'exerce dans un monde qui par lui-même est perdu et voué à la condamnation, elle est toujours miséricorde ; miséricorde quand elle sauve les païens, et miséricorde quand elle « tend les bras vers un peuple rebelle » et manifeste ainsi une inlassable patience envers ceux-là mêmes dont le coeur est endurci. L'histoire elle-même, avec ses lumières et ses ombres, n'est que la mise en oeuvre de l'amour divin. Cet amour a préparé pour l'homme un salut dont celui-ci s'empare par la foi ; nous voyons les uns accepter, les autres rejeter ce don divin ; mais en réalité tout est don, depuis notre vie même jusqu'à notre foi, en sorte que là où nos yeux croient voir une multiplicité d'attitudes, il n'y a en réalité que le déroulement éternel de la volonté paternelle de Dieu. L'homme ne peut pas comprendre ; il ne peut qu'adorer et se taire, car la folie de Dieu est plus sage que la sagesse des hommes.

Ainsi la pensée de Paul aboutit--ou abdique--dans un acte de foi en la volonté rédemptrice du Tout-Puissant. Son système idéologique, que nous avons trop lourdement essayé de reproduire dans ses démarches essentielles, est moins saisissant par son contenu doctrinal que par son allure impérieuse et résolue. C'est moins la réflexion d'un penseur que l'avance d'un conquérant qui veut courber les esprits sous l'obéissance à son Maître.

Humblement, il a pris son point de départ dans sa misère et dans ses défaites, lorsque le Christ l'a saisi et vaincu sur le chemin de Damas. Là il a compris son néant, et non pas seulement le sien propre, mais celui de tout homme qui veut être quelque chose par lui-même, par son obéissance, par ses oeuvres, par ce qu'il croit donner à Dieu. Et comme il n'a pas seulement été vaincu mais relevé, pas seulement condamné mais sauvé, il sait maintenant que seule une initiative de Dieu peut apporter aux pécheurs le pardon et le salut.

Lui-même d'ailleurs n'a pas été sauvé par une grâce anonyme, mais par l'amour de celui-là même qu'il persécutait et qui porte un nom : Jésus. Mais ce nom humain ne peut être qu'une enveloppe : c'est un Dieu seul qui peut ainsi sauver, ainsi aimer, ainsi mourir pour nous, ainsi descendre dans notre peine et dans notre mort pour nous entraîner avec lui dans la vie. Que l'homme accepte donc d'être un avec ce Sauveur qui descend vers lui, qu'il meure avec lui afin de revivre avec lui. A l'humanité naturelle, enlisée dans le péché, succédera une humanité nouvelle, engendrée par l'Esprit créateur de vie.

Cette humanité nouvelle porte en elle une vie nouvelle créée par Dieu et toute à la gloire de Dieu. L'homme spirituel saura qu'il n'a rien à offrir devant Dieu et que sa seule science est d'apprendre qu'il a tout reçu. Il ne parlera donc plus comme si la source de sa vie était en lui ; il ne dira plus « mes vertus », « mes oeuvres », mais « les dons de l'Esprit », « les fruits de la grâce » ; il ne chantera plus son obéissance, mais l'amour de Dieu qui pardonne à son péché. Car Dieu seul est quelque chose : l'homme n'est rien ; son être, son salut, et la foi même par laquelle il l'accueille répondent à une volonté éternelle de l'amour divin. Tout est à lui, tout est par lui, tout est pour lui ; il ne reste à l'homme qu'à adorer et à répondre par l'amour à l'amour de Celui qui nous a aimés.

Toute la pensée de Paul comme toute sa piété et toute sa vie s'écrit en deux mots : agapêmenoï agapômèn (aimés, aimons).

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    • Lévitique 4

      1 Yahweh spoke to Moses, saying,
      2 "Speak to the children of Israel, saying, 'If anyone sins unintentionally, in any of the things which Yahweh has commanded not to be done, and does any one of them:
      3 if the anointed priest sins so as to bring guilt on the people, then let him offer for his sin, which he has sinned, a young bull without blemish to Yahweh for a sin offering.
      4 He shall bring the bull to the door of the Tent of Meeting before Yahweh; and he shall lay his hand on the head of the bull, and kill the bull before Yahweh.
      5 The anointed priest shall take some of the blood of the bull, and bring it to the Tent of Meeting.
      6 The priest shall dip his finger in the blood, and sprinkle some of the blood seven times before Yahweh, before the veil of the sanctuary.
      7 The priest shall put some of the blood on the horns of the altar of sweet incense before Yahweh, which is in the Tent of Meeting; and he shall pour out all of rest of the blood of the bull at the base of the altar of burnt offering, which is at the door of the Tent of Meeting.
      8 He shall take all the fat of the bull of the sin offering off of it; the fat that covers the innards, and all the fat that is on the innards,
      9 and the two kidneys, and the fat that is on them, which is by the loins, and the cover on the liver, with the kidneys, he shall take away,
      10 as it is taken off of the bull of the sacrifice of peace offerings. The priest shall burn them on the altar of burnt offering.
      11 The bull's skin, all its flesh, with its head, and with its legs, its innards, and its dung,
      12 even the whole bull shall he carry forth outside the camp to a clean place, where the ashes are poured out, and burn it on wood with fire. Where the ashes are poured out it shall be burned.
      13 "'If the whole congregation of Israel sins, and the thing is hidden from the eyes of the assembly, and they have done any of the things which Yahweh has commanded not to be done, and are guilty;
      14 when the sin in which they have sinned is known, then the assembly shall offer a young bull for a sin offering, and bring it before the Tent of Meeting.
      15 The elders of the congregation shall lay their hands on the head of the bull before Yahweh; and the bull shall be killed before Yahweh.
      16 The anointed priest shall bring of the blood of the bull to the Tent of Meeting:
      17 and the priest shall dip his finger in the blood, and sprinkle it seven times before Yahweh, before the veil.
      18 He shall put some of the blood on the horns of the altar which is before Yahweh, that is in the Tent of Meeting; and the rest of the blood he shall pour out at the base of the altar of burnt offering, which is at the door of the Tent of Meeting.
      19 All its fat he shall take from it, and burn it on the altar.
      20 Thus shall he do with the bull; as he did with the bull of the sin offering, so shall he do with this; and the priest shall make atonement for them, and they shall be forgiven.
      21 He shall carry forth the bull outside the camp, and burn it as he burned the first bull. It is the sin offering for the assembly.
      22 "'When a ruler sins, and unwittingly does any one of all the things which Yahweh his God has commanded not to be done, and is guilty;
      23 if his sin, in which he has sinned, is made known to him, he shall bring as his offering a goat, a male without blemish.
      24 He shall lay his hand on the head of the goat, and kill it in the place where they kill the burnt offering before Yahweh. It is a sin offering.
      25 The priest shall take some of the blood of the sin offering with his finger, and put it on the horns of the altar of burnt offering. He shall pour out the rest of its blood at the base of the altar of burnt offering.
      26 All its fat he shall burn on the altar, like the fat of the sacrifice of peace offerings; and the priest shall make atonement for him concerning his sin, and he will be forgiven.
      27 "'If anyone of the common people sins unwittingly, in doing any of the things which Yahweh has commanded not to be done, and is guilty;
      28 if his sin, which he has sinned, is made known to him, then he shall bring for his offering a goat, a female without blemish, for his sin which he has sinned.
      29 He shall lay his hand on the head of the sin offering, and kill the sin offering in the place of burnt offering.
      30 The priest shall take some of its blood with his finger, and put it on the horns of the altar of burnt offering; and the rest of its blood he shall pour out at the base of the altar.
      31 All its fat he shall take away, like the fat is taken away from off of the sacrifice of peace offerings; and the priest shall burn it on the altar for a pleasant aroma to Yahweh; and the priest shall make atonement for him, and he will be forgiven.
      32 "'If he brings a lamb as his offering for a sin offering, he shall bring a female without blemish.
      33 He shall lay his hand on the head of the sin offering, and kill it for a sin offering in the place where they kill the burnt offering.
      34 The priest shall take some of the blood of the sin offering with his finger, and put it on the horns of the altar of burnt offering; and all the rest of its blood he shall pour out at the base of the altar.
      35 All its fat he shall take away, like the fat of the lamb is taken away from the sacrifice of peace offerings; and the priest shall burn them on the altar, on the offerings of Yahweh made by fire; and the priest shall make atonement for him concerning his sin that he has sinned, and he will be forgiven.

      Lévitique 18

      5 You shall therefore keep my statutes and my ordinances; which if a man does, he shall live in them: I am Yahweh.

      Actes 2

      22 "Men of Israel, hear these words! Jesus of Nazareth, a man approved by God to you by mighty works and wonders and signs which God did by him in the midst of you, even as you yourselves know,
      36 "Let all the house of Israel therefore know certainly that God has made him both Lord and Christ, this Jesus whom you crucified."

      Actes 17

      30 The times of ignorance therefore God overlooked. But now he commands that all people everywhere should repent,

      Romains 1

      3 concerning his Son, who was born of the seed of David according to the flesh,
      18 For the wrath of God is revealed from heaven against all ungodliness and unrighteousness of men, who suppress the truth in unrighteousness,
      19 because that which is known of God is revealed in them, for God revealed it to them.
      20 For the invisible things of him since the creation of the world are clearly seen, being perceived through the things that are made, even his everlasting power and divinity; that they may be without excuse.
      21 Because, knowing God, they didn't glorify him as God, neither gave thanks, but became vain in their reasoning, and their senseless heart was darkened.
      22 Professing themselves to be wise, they became fools,
      23 and traded the glory of the incorruptible God for the likeness of an image of corruptible man, and of birds, and four-footed animals, and creeping things.
      24 Therefore God also gave them up in the lusts of their hearts to uncleanness, that their bodies should be dishonored among themselves,
      25 who exchanged the truth of God for a lie, and worshiped and served the creature rather than the Creator, who is blessed forever. Amen.
      26 For this reason, God gave them up to vile passions. For their women changed the natural function into that which is against nature.
      27 Likewise also the men, leaving the natural function of the woman, burned in their lust toward one another, men doing what is inappropriate with men, and receiving in themselves the due penalty of their error.
      28 Even as they refused to have God in their knowledge, God gave them up to a reprobate mind, to do those things which are not fitting;
      29 being filled with all unrighteousness, sexual immorality, wickedness, covetousness, malice; full of envy, murder, strife, deceit, evil habits, secret slanderers,
      30 backbiters, hateful to God, insolent, haughty, boastful, inventors of evil things, disobedient to parents,
      31 without understanding, covenant breakers, without natural affection, unforgiving, unmerciful;
      32 who, knowing the ordinance of God, that those who practice such things are worthy of death, not only do the same, but also approve of those who practice them.

      Romains 2

      1 Therefore you are without excuse, O man, whoever you are who judge. For in that which you judge another, you condemn yourself. For you who judge practice the same things.
      2 We know that the judgment of God is according to truth against those who practice such things.
      3 Do you think this, O man who judges those who practice such things, and do the same, that you will escape the judgment of God?
      4 Or do you despise the riches of his goodness, forbearance, and patience, not knowing that the goodness of God leads you to repentance?
      5 But according to your hardness and unrepentant heart you are treasuring up for yourself wrath in the day of wrath, revelation, and of the righteous judgment of God;
      6 who "will pay back to everyone according to their works:"
      7 to those who by patience in well-doing seek for glory, honor, and incorruptibility, eternal life;
      8 but to those who are self-seeking, and don't obey the truth, but obey unrighteousness, will be wrath and indignation,
      9 oppression and anguish, on every soul of man who works evil, to the Jew first, and also to the Greek.
      10 But glory, honor, and peace go to every man who works good, to the Jew first, and also to the Greek.
      11 For there is no partiality with God.
      12 For as many as have sinned without law will also perish without the law. As many as have sinned under the law will be judged by the law.
      13 For it isn't the hearers of the law who are righteous before God, but the doers of the law will be justified
      14 (for when Gentiles who don't have the law do by nature the things of the law, these, not having the law, are a law to themselves,
      15 in that they show the work of the law written in their hearts, their conscience testifying with them, and their thoughts among themselves accusing or else excusing them)
      16 in the day when God will judge the secrets of men, according to my Good News, by Jesus Christ.
      17 Indeed you bear the name of a Jew, and rest on the law, and glory in God,
      18 and know his will, and approve the things that are excellent, being instructed out of the law,
      19 and are confident that you yourself are a guide of the blind, a light to those who are in darkness,
      20 a corrector of the foolish, a teacher of babies, having in the law the form of knowledge and of the truth.
      21 You therefore who teach another, don't you teach yourself? You who preach that a man shouldn't steal, do you steal?
      22 You who say a man shouldn't commit adultery. Do you commit adultery? You who abhor idols, do you rob temples?
      23 You who glory in the law, through your disobedience of the law do you dishonor God?
      24 For "the name of God is blasphemed among the Gentiles because of you," just as it is written.

      Romains 3

      1 Then what advantage does the Jew have? Or what is the profit of circumcision?
      2 Much in every way! Because first of all, they were entrusted with the oracles of God.
      3 For what if some were without faith? Will their lack of faith nullify the faithfulness of God?
      4 May it never be! Yes, let God be found true, but every man a liar. As it is written, "That you might be justified in your words, and might prevail when you come into judgment."
      5 But if our unrighteousness commends the righteousness of God, what will we say? Is God unrighteous who inflicts wrath? I speak like men do.
      6 May it never be! For then how will God judge the world?
      7 For if the truth of God through my lie abounded to his glory, why am I also still judged as a sinner?
      8 Why not (as we are slanderously reported, and as some affirm that we say), "Let us do evil, that good may come?" Those who say so are justly condemned.
      9 What then? Are we better than they? No, in no way. For we previously warned both Jews and Greeks, that they are all under sin.
      10 As it is written, "There is no one righteous; no, not one.
      11 There is no one who understands. There is no one who seeks after God.
      12 They have all turned aside. They have together become unprofitable. There is no one who does good, no, not, so much as one."
      13 "Their throat is an open tomb. With their tongues they have used deceit." "The poison of vipers is under their lips";
      14 "whose mouth is full of cursing and bitterness."
      15 "Their feet are swift to shed blood.
      16 Destruction and misery are in their ways.
      17 The way of peace, they haven't known."
      18 "There is no fear of God before their eyes."
      19 Now we know that whatever things the law says, it speaks to those who are under the law, that every mouth may be closed, and all the world may be brought under the judgment of God.
      20 Because by the works of the law, no flesh will be justified in his sight. For through the law comes the knowledge of sin.
      21 But now apart from the law, a righteousness of God has been revealed, being testified by the law and the prophets;
    • Lévitique 4

      1 L’Eternel 03068 parla 01696 08762 à Moïse 04872, et dit 0559 08800:
      2 Parle 01696 08761 aux enfants 01121 d’Israël 03478, et dis 0559 08800 : Lorsque quelqu’un 05315 péchera 02398 08799 involontairement 07684 contre l’un 0259 02007 des commandements 04687 de l’Eternel 03068, en faisant 06213 08804 des choses qui ne doivent point se faire 06213 08735 ;
      3 Si c’est le sacrificateur 03548 ayant reçu l’onction 04899 qui a péché 02398 08799 et a rendu par là le peuple 05971 coupable 0819, il offrira 07126 08689 à l’Eternel 03068, pour le péché 02403 qu’il a commis 02398 08804, un jeune 01241 01121 taureau 06499 sans défaut 08549, en sacrifice d’expiation 02403.
      4 Il amènera 0935 08689 le taureau 06499 à l’entrée 06607 de la tente 0168 d’assignation 04150, devant 06440 l’Eternel 03068 ; et il posera 05564 08804 sa main 03027 sur la tête 07218 du taureau 06499, qu’il 06499 égorgera 07819 08804 devant 06440 l’Eternel 03068.
      5 Le sacrificateur 03548 ayant reçu l’onction 04899 prendra 03947 08804 du sang 01818 du taureau 06499, et l’apportera 0935 08689 dans la tente 0168 d’assignation 04150 ;
      6 il 03548 trempera 02881 08804 son doigt 0676 dans le sang 01818, et il en 01818 fera sept 07651 fois 06471 l’aspersion 05137 08689 devant 06440 l’Eternel 03068, en face 06440 du voile 06532 du sanctuaire 06944.
      7 Le sacrificateur 03548 mettra 05414 08804 du sang 01818 sur les cornes 07161 de l’autel 04196 des parfums 07004 odoriférants 05561, qui est devant 06440 l’Eternel 03068 dans la tente 0168 d’assignation 04150 ; et il répandra 08210 08799 tout le sang 01818 du taureau 06499 au pied 03247 de l’autel 04196 des holocaustes 05930, qui est à l’entrée 06607 de la tente 0168 d’assignation 04150.
      8 Il enlèvera 07311 08686 toute la graisse 02459 du taureau 06499 expiatoire 02403, la graisse 02459 qui couvre 03680 08764 les entrailles 07130 et toute celle 02459 qui y est attachée 07130,
      9 les deux 08147 rognons 03629, et la graisse 02459 qui les entoure, qui couvre les flancs 03689, et le grand lobe 03508 du foie 03516, qu’il détachera 05493 08686 près des rognons 03629.
      10 Le sacrificateur 03548 enlèvera 07311 08714 ces parties comme on les enlève du taureau 07794 dans le sacrifice 02077 d’actions de grâces 08002, et il les brûlera 06999 08689 sur l’autel 04196 des holocaustes 05930.
      11 Mais la peau 05785 du taureau 06499, toute sa chair 01320, avec sa tête 07218, ses jambes 03767, ses entrailles 07130 et ses excréments 06569,
      12 le taureau 06499 entier, il l’emportera 03318 08689 hors 02351 du camp 04264, dans un lieu 04725 pur 02889, où 0413 l’on jette 08211 les cendres 01880, et il le brûlera 08313 08804 au feu 0784 sur du bois 06086 : c’est sur le tas 08211 de cendres 01880 qu’il sera brûlé 08313 08735.
      13 Si c’est toute l’assemblée 05712 d’Israël 03478 qui a péché involontairement 07686 08799 et sans s’en apercevoir 01697 05956 08738 05869 06951, en faisant 06213 08804 contre l’un 0259 des commandements 04687 de l’Eternel 03068 des choses qui ne doivent point se faire 06213 08735 et en se rendant ainsi coupable 0816 08804,
      14 et que le péché 02403 qu’on a commis 02398 08804 vienne à être découvert 03045 08738, l’assemblée 06951 offrira 07126 08689 un jeune 01241 01121 taureau 06499 en sacrifice d’expiation 02403, et on l’amènera 0935 08689 devant 06440 la tente 0168 d’assignation 04150.
      15 Les anciens 02205 d’Israël 05712 poseront 05564 08804 leurs mains 03027 sur la tête 07218 du taureau 06499 devant 06440 l’Eternel 03068, et on égorgera 07819 08804 le taureau 06499 devant 06440 l’Eternel 03068.
      16 Le sacrificateur 03548 ayant reçu l’onction 04899 apportera 0935 08689 du sang 01818 du taureau 06499 dans la tente 0168 d’assignation 04150 ;
      17 il 03548 trempera 02881 08804 son doigt 0676 dans le sang 01818, et il en fera sept 07651 fois 06471 l’aspersion 05137 08689 devant 06440 l’Eternel 03068, en face 06440 du voile 06532.
      18 Il mettra 05414 08799 du sang 01818 sur les cornes 07161 de l’autel 04196 qui est devant 06440 l’Eternel 03068 dans la tente 0168 d’assignation 04150 ; et il répandra 08210 08799 tout le sang 01818 au pied 03247 de l’autel 04196 des holocaustes 05930, qui est à l’entrée 06607 de la tente 0168 d’assignation 04150.
      19 Il enlèvera 07311 08686 toute la graisse 02459 du taureau, et il la brûlera 06999 08689 sur l’autel 04196.
      20 Il fera 06213 08804 de ce taureau 06499 comme 06213 08804 du taureau 06499 expiatoire 02403 ; il fera 06213 08799 de même. C’est ainsi que le sacrificateur 03548 fera pour eux l’expiation 03722 08765, et il leur sera pardonné 05545 08738.
      21 Il emportera 03318 08689 le taureau 06499 hors 02351 du camp 04264, et il le brûlera 08313 08804 comme 08313 08804 le premier 07223 taureau 06499. C’est un sacrifice d’expiation 02403 pour l’assemblée 06951.
      22 Si c’est un chef 05387 qui a péché 02398 08799, en faisant 06213 08804 involontairement 07684 contre l’un 0259 des commandements 04687 de l’Eternel 03068, son Dieu 0430, des choses qui ne doivent point se faire 06213 08735 et en se rendant ainsi coupable 0816 08804,
      23 et qu’il vienne à découvrir 03045 08717 le péché 02403 qu’il a commis 02398 08804, il offrira 0935 08689 en sacrifice 07133 un bouc 08163 05795 mâle 02145 sans défaut 08549.
      24 Il posera 05564 08804 sa main 03027 sur la tête 07218 du bouc 08163, qu’il égorgera 07819 08804 dans le lieu 04725 où l’on égorge 07819 08799 les holocaustes 05930 devant 06440 l’Eternel 03068. C’est un sacrifice d’expiation 02403.
      25 Le sacrificateur 03548 prendra 03947 08804 avec son doigt 0676 du sang 01818 de la victime expiatoire 02403, il en mettra 05414 08804 sur les cornes 07161 de l’autel 04196 des holocaustes 05930, et il répandra 08210 08799 le sang 01818 au pied 03247 de l’autel 04196 des holocaustes 05930.
      26 Il brûlera 06999 08686 toute la graisse 02459 sur l’autel 04196, comme la graisse 02459 du sacrifice 02077 d’actions de grâces 08002. C’est ainsi que le sacrificateur 03548 fera pour ce chef l’expiation 03722 08765 de son péché 02403, et il lui sera pardonné 05545 08738.
      27 Si c’est quelqu 0259’un 05315 du peuple 0776 05971 qui a péché 02398 08799 involontairement 07684, en faisant 06213 08800 contre l’un 0259 des commandements 04687 de l’Eternel 03068 des choses qui ne doivent point se faire 06213 08735 et en se rendant ainsi coupable 0816 08804,
      28 et qu’il vienne à découvrir 03045 08717 le péché 02403 qu’il a commis 02398 08804, il offrira 0935 08689 en sacrifice 07133 une chèvre 08166 05795, une femelle 05347 sans défaut 08549, pour le péché 02403 qu’il a commis 02398 08804.
      29 Il posera 05564 08804 sa main 03027 sur la tête 07218 de la victime expiatoire 02403, qu 02403’il égorgera 07819 08804 dans le lieu 04725 où l’on égorge les holocaustes 05930.
      30 Le sacrificateur 03548 prendra 03947 08804 avec son doigt 0676 du sang 01818 de la victime, il en mettra 05414 08804 sur les cornes 07161 de l’autel 04196 des holocaustes 05930, et il répandra 08210 08799 tout le sang 01818 au pied 03247 de l’autel 04196.
      31 Le sacrificateur 03548 ôtera 05493 08686 toute la graisse 02459, comme on ôte 05493 08717 la graisse 02459 du sacrifice 02077 d’actions de grâces 08002, et il la brûlera 06999 08689 sur l’autel 04196, et elle sera d’une agréable 05207 odeur 07381 à l’Eternel 03068. C’est ainsi que le sacrificateur 03548 fera pour cet homme l’expiation 03722 08765, et il lui sera pardonné 05545 08738.
      32 S’il offre 0935 08686 un agneau 03532 en sacrifice 07133 d’expiation 02403, il offrira 0935 08686 une femelle 05347 sans défaut 08549.
      33 Il posera 05564 08804 sa main 03027 sur la tête 07218 de la victime 02403, qu’il égorgera 07819 08804 en sacrifice d’expiation 02403 dans le lieu 04725 où l’on égorge 07819 08799 les holocaustes 05930.
      34 Le sacrificateur 03548 prendra 03947 08804 avec son doigt 0676 du sang 01818 de la victime 02403, il en mettra 05414 08804 sur les cornes 07161 de l’autel 04196 des holocaustes 05930, et il répandra 08210 08799 tout le sang 01818 au pied 03247 de l’autel 04196.
      35 Le sacrificateur 03548 ôtera 05493 08686 toute la graisse 02459, comme on ôte 05493 08714 la graisse 02459 de l’agneau 03775 dans le sacrifice 02077 d’actions de grâces 08002, et il la brûlera 06999 08689 sur l’autel 04196, comme un sacrifice consumé par le feu 0801 devant l’Eternel 03068. C’est ainsi que le sacrificateur 03548 fera pour cet homme l’expiation 03722 08765 du péché 02403 qu’il a commis 02398 08804, et il lui sera pardonné 05545 08738.

      Lévitique 18

      5 Vous observerez 08104 08804 mes lois 02708 et mes ordonnances 04941: l’homme 0120 qui les 0834 mettra en pratique 06213 08799 vivra 02425 08804 par elles. Je suis l’Eternel 03068.

      Actes 2

      22 Hommes 435 Israélites 2475, écoutez 191 5657 ces 5128 paroles 3056 ! Jésus 2424 de Nazareth 3480, cet homme 435 à qui 575 Dieu 2316 a rendu témoignage 584 5772 devant 1519 vous 5209 par les miracles 1411, 2532 les prodiges 5059 et 2532 les signes 4592 qu 3739’il 2316 a opérés 4160 5656 par 1223 lui 846 au 1722 milieu 3319 de vous 5216, comme 2531 vous le savez 1492 5758 vous-mêmes 846 2532 ;
      36 Que toute 3956 la maison 3624 d’Israël 2474 sache 1097 5720 donc 3767 avec certitude 806 que 3754 Dieu 2316 a fait 4160 5656 2532 Seigneur 2962 et 2532 Christ 5547 ce 5126 Jésus 2424 que 3739 vous 5210 avez crucifié 4717 5656.

      Actes 17

      30 3303 3767 Dieu 2316, sans tenir compte 5237 5660 des temps 5550 d’ignorance 52, annonce 3853 5719 maintenant 3569 à tous 3956 les hommes 444, en tous lieux 3837, qu’ils aient à se repentir 3340 5721,

      Romains 1

      3 et qui concerne 4012 son 846 Fils 52073588 1096 5637 de 1537 la postérité 4690 de David 1138, selon 2596 la chair 4561,
      18 1063 La colère 3709 de Dieu 2316 se révèle 601 5743 du 575 ciel 3772 contre 1909 toute 3956 impiété 763 et 2532 toute injustice 93 des hommes 444 qui retiennent 2722 5723 injustement 1722 93 la vérité 225 captive,
      19 car 1360 ce qu’on peut connaître 1110 de Dieu 2316 est 2076 5748 manifeste 5318 pour 1722 eux 846, 1063 Dieu 2316 le leur 846 ayant fait connaître 5319 5656.
      20 En effet 1063, les perfections invisibles 517 de Dieu 846, 3739 5037 sa 846 puissance 1411 éternelle 126 et 2532 sa divinité 2305, se voient comme à l’œil 2529 5743, depuis 575 la création 2937 du monde 2889, quand on les considère 3539 5746 dans ses ouvrages 4161. Ils 846 sont 1511 5750 donc 1519 inexcusables 379,
      21 puisque 1360 ayant connu 1097 5631 Dieu 2316, ils ne l’ont point 3756 glorifié 1392 5656 comme 5613 Dieu 2316, et ne lui ont point 2228 rendu grâces 2168 5656 ; mais 235 ils se sont égarés 3154 5681 dans 1722 leurs 846 pensées 1261, et 2532 leur 846 cœur 2588 sans intelligence 801 a été plongé dans les ténèbres 4654 5681.
      22 Se vantant 5335 5723 d’être 1511 5750 sages 4680, ils sont devenus fous 3471 5681 ;
      23 et 2532 ils ont changé 236 5656 la gloire 1391 du Dieu 2316 incorruptible 862 en 1722 images 1504 représentant 3667 l’homme 444 corruptible 5349, 2532 des oiseaux 4071, 2532 des quadrupèdes 5074, et 2532 des reptiles 2062.
      24 2532 C’est pourquoi 1352 Dieu 2316 les 846 a livrés 3860 5656 à 1519 l’impureté 167, selon 1722 les convoitises 1939 de leurs 846 cœurs 2588 ; en sorte qu’ils déshonorent 818 5729 eux-mêmes 1722 1438 leurs propres 846 corps 4983 ;
      25 eux 3748 qui ont changé 3337 5656 la vérité 225 de Dieu 2316 en 1722 mensonge 5579, et 2532 qui ont adoré 4573 5662 et 2532 servi 3000 5656 la créature 2937 au lieu du 3844 Créateur 2936 5660, qui 3739 est 2076 5748 béni 2128 éternellement 1519 165. Amen 281 !
      26 C 5124’est pourquoi 1223 Dieu 2316 les 846 a livrés 3860 5656 à 1519 des passions 3806 infâmes 819 : car 1063 5037 leurs 846 femmes 2338 ont changé 3337 5656 l’usage 5540 naturel 5446 en 1519 celui qui est contre 3844 nature 5449 ;
      27 et 5037 de même 3668 2532 les hommes 730, abandonnant 863 5631 l’usage 5540 naturel 5446 de la femme 2338, se sont enflammés 1572 5681 dans 1722 leurs 846 désirs 3715 les uns pour les autres 1519 240, commettant 2716 5740 homme 730 avec 1722 homme 730 des choses infâmes 808, et 2532 recevant 618 5723 en 1722 eux-mêmes 1438 le salaire 489 que 3739 méritait 1163 5713 leur 846 égarement 4106.
      28 2532 Comme 2531 ils ne se sont 1381 pas 3756 souciés 1381 5656 de connaître 2192 5721 1722 1922 Dieu 2316, Dieu 2316 les 846 a livrés 3860 5656 à 1519 leur sens 3563 réprouvé 96, pour commettre 4160 5721 des choses indignes 3361 2520 5723,
      29 étant remplis 4137 5772 de toute espèce 3956 d’injustice 93, de méchanceté 4189, de cupidité 4124, de malice 2549 ; pleins 3324 d’envie 5355, de meurtre 5408, de querelle 2054, de ruse 1388, de malignité 2550 ; rapporteurs 5588,
      30 médisants 2637, impies 2319, arrogants 5197, hautains 5244, fanfarons 213, ingénieux 2182 au mal 2556, rebelles 545 à leurs parents 1118,
      31 dépourvus d’intelligence 801, de loyauté 802, d’affection naturelle 794, de miséricorde 415.
      32 Et, bien qu 3754’ils 3748 connaissent 1921 5631 le jugement 1345 de Dieu 2316, déclarant dignes 1526 5748 514 de mort 2288 ceux qui commettent 4238 5723 de telles choses 5108, non 3756 seulement 3440 ils les 846 font 4160 5719, mais 235 2532 ils approuvent 4909 5719 ceux qui les font 4238 5723.

      Romains 2

      1 O 5599 homme 444, qui que tu sois 3956, toi qui juges 2919 5723, tu es 1488 5748 donc 1352 inexcusable 379 ; car 1063, en 1722 3739 jugeant 2919 5719 les autres 2087, tu te condamnes 2632 5719 toi-même 4572, puisque 1063 toi qui juges 2919 5723, tu fais 4238 5719 les mêmes choses 846.
      2 Nous savons 1492 5758, en effet 1161, que 3754 le jugement 2917 de Dieu 2316 contre 1909 ceux qui commettent 4238 5723 de telles choses 5108 est 2076 5748 selon 2596 la vérité 225.
      3 Et 1161 penses-tu 3049 5736 5124, ô 5599 homme 444, qui juges 2919 5723 ceux qui commettent 4238 5723 de telles choses 5108, et 2532 qui les 846 fais 4160 5723, que 3754 tu 4771 échapperas 1628 5695 au jugement 2917 de Dieu 2316 ?
      4 Ou 2228 méprises-tu 2706 5719 les richesses 4149 de sa 846 bonté 5544, 2532 de sa patience 463 et 2532 de sa longanimité 3115, ne reconnaissant pas 50 5723 que 3754 la bonté 5543 de Dieu 2316 te 4571 pousse 71 5719 à 1519 la repentance 3341 ?
      5 Mais 1161, par 2596 ton 4675 endurcissement 4643 et 2532 par ton cœur 2588 impénitent 279, tu t 4572’amasses un trésor 2343 5719 de colère 3709 pour 1722 le jour 2250 de la colère 3709 et 2532 de la manifestation 602 du juste jugement 1341 de Dieu 2316,
      6 qui 3739 rendra 591 5692 à chacun 1538 selon 2596 ses 846 œuvres 2041 ;
      7 réservant la vie 2222 éternelle 166 à ceux qui, par 3303 2596 la persévérance 5281 à bien 18 faire 2041, cherchent 2212 5723 l’honneur 5092, 2532 la gloire 1391 et 2532 l’immortalité 861 ;
      8 mais 1161 l’irritation 2372 et 2532 la colère 3709 à ceux qui, par esprit de dispute 1537 2052, 2532 sont rebelles 544 5723 3303 à la vérité 225 et 1161 obéissent 3982 5734 à l’injustice 93.
      9 Tribulation 2347 et 2532 angoisse 4730 sur 1909 toute 3956 âme 5590 d’homme 444 qui fait 2716 5740 le mal 2556, sur le Juif 2453 premièrement 4412, puis 5037 2532 sur le Grec 1672 !
      10 1161 2532 Gloire 1391, honneur 5092 et 2532 paix 1515 pour quiconque 3956 fait 2038 5740 le bien 18, pour le Juif 2453 premièrement 4412, puis 5037 2532 pour le Grec 1672 !
      11 Car 1063 devant 3844 Dieu 2316 il n’y a 2076 5748 point 3756 d’acception de personnes 4382.
      12 1063 Tous ceux qui ont 3745 péché 264 5627 sans la loi 460 périront 622 5698 aussi 2532 sans la loi 460, et 2532 tous ceux qui ont 3745 péché 264 5627 avec 1722 la loi 3551 seront jugés 2919 5701 par 1223 la loi 3551.
      13 Ce ne sont pas 3756, en effet 1063, ceux qui écoutent 202 la loi 3551 qui sont justes 1342 devant 3844 Dieu 2316, mais 235 ce sont ceux qui 4163 la 3551 mettent en pratique 4163 qui seront justifiés 1344 5701.
      14 Quand 1063 3752 les païens 1484, qui 3588 n’ont 2192 5723 point 3361 la loi 3551, font 4160 5725 naturellement 5449 ce 3588 que prescrit la loi 3551, ils sont 1526 5748, eux 3778 qui n’ont 2192 5723 point 3361 la loi 3551, une loi 3551 pour eux-mêmes 1438 ;
      15 ils 3748 montrent 1731 5731 que l’œuvre 2041 de la loi 3551 est écrite 1123 dans 1722 leurs 846 cœurs 2588, leur 846 conscience 4893 en rendant témoignage 4828 5723, et 2532 leurs pensées 3053 s’accusant 2723 5723 ou 2228 2532 se 240 défendant 626 5740 tour à tour 3342.
      16 C’est ce qui paraîtra au 1722 jour 22503753, selon 2596 mon 3450 Evangile 2098, Dieu 2316 jugera 2919 5692 5719 par 1223 Jésus 2424-Christ 5547 les actions secrètes 2927 des hommes 444.
      17 2396 Toi 4771 qui te donnes le nom 2028 5743 de Juif 2453, 2532 qui te reposes 1879 5736 sur la loi 3551, 2532 qui te glorifies 2744 5736 de 1722 Dieu 2316,
      18 2532 qui connais 1097 5719 sa volonté 2307, 2532 qui apprécies 1381 5719 la différence 1308 5723 des choses, étant instruit 2727 5746 par 1537 la loi 3551 ;
      19 toi 5037 qui te 4572 flattes 3982 5754 d’être 1511 5750 le conducteur 3595 des aveugles 5185, la lumière 5457 de ceux qui sont dans 1722 les ténèbres 4655,
      20 le docteur 3810 des insensés 878, le maître 1320 des ignorants 3516, parce que tu as 2192 5723 dans 1722 la loi 3551 la règle 3446 de la science 1108 et 2532 de la vérité 225 ;
      21 toi donc 3767, qui 3588 enseignes 1321 5723 les autres 2087, tu ne t’enseignes 1321 5719 pas 3756 toi-même 4572 ! Toi qui prêches 2784 5723 de ne pas 3361 dérober 2813 5721, tu dérobes 2813 5719 !
      22 Toi qui dis 3004 5723 de ne pas 3361 commettre d’adultère 3431 5721, tu commets l’adultère 3431 5719 ! Toi qui as en abomination 948 5740 les idoles 1497, tu commets des sacrilèges 2416 5719 !
      23 Toi 3739 qui te fais une gloire 2744 5736 de 1722 la loi 3551, tu déshonores 818 5719 Dieu 2316 par 1223 la transgression 3847 de la loi 3551 !
      24 Car 1063 le nom 3686 de Dieu 2316 est à cause de 1223 vous 5209 blasphémé 987 5743 parmi 1722 les païens 1484, comme 2531 cela est écrit 1125 5769.

      Romains 3

      1 Quel 5101 est donc 3767 l’avantage 4053 des Juifs 2453, ou 2228 quelle 5101 est l’utilité 5622 de la circoncision 4061 ?
      2 Il est grand 4183 de toute 2596 3956 manière 5158, et tout d’abord 4412 en ce 3303 1063 que 3754 les oracles 3051 de Dieu 2316 leur ont été confiés 4100 5681.
      3 Eh 1063 quoi 5101 ! si 1487 quelques-uns 5100 n’ont pas cru 569 5656, 3361 leur 846 incrédulité 570 anéantira 2673 5692-t-elle la fidélité 4102 de Dieu 2316 ?
      4 Loin de là 3361 1096 5636 ! 1161 Que Dieu 2316, au contraire, soit reconnu 1096 5737 pour vrai 227, et 1161 tout 3956 homme 444 pour menteur 5583, selon 2531 qu’il est écrit 1125 5769: Afin que 3704 302 tu sois trouvé juste 1344 5686 dans 1722 tes 4675 paroles 3056, Et 2532 que tu triomphes 3528 5661 lorsqu’on 1722 te 4571 juge 2919 5745.
      5 Mais 1161 si 1487 notre 2257 injustice 93 établit 4921 5719 la justice 1343 de Dieu 2316, que 5101 dirons-nous 2046 5692 ? 3361 Dieu 2316 est-il injuste 94 quand il déchaîne 2018 5723 sa colère 3709 ? Je parle 3004 5719 à la manière 2596 des hommes 444.
      6 Loin de là 3361 1096 5636 ! Autrement 1893, comment 4459 Dieu 2316 jugerait-il 2919 5692 5719 le monde 2889 ?
      7 Et 1063 si 1487, par 1722 mon 1699 mensonge 5582, la vérité 225 de Dieu 2316 éclate davantage 4052 5656 pour 1519 sa 846 gloire 1391, pourquoi 5101 suis-je moi-même encore 2089 2504 jugé 2919 5743 comme 5613 pécheur 268 ?
      8 Et 2532 pourquoi 3361 ne ferions-nous 4160 5661 pas le mal 2556 afin 2443 qu’il en arrive 2064 5632 du bien 18, 2532 comme 2531 quelques-uns 5100, qui nous calomnient 2531 987 5743, prétendent 5346 5748 que nous 2248 le disons 3004 5721 ? 3754 La condamnation 2917 de ces gens 3739 est 2076 5748 juste 1738.
      9 Quoi 5101 donc 3767 ! sommes-nous plus excellents 4284 5736 ? Nullement 3756 3843. Car 1063 nous avons déjà prouvé 4256 5662 que tous 3956 5037, Juifs 2453 et 2532 Grecs 1672, sont 1511 5750 sous 5259 l’empire du péché 266,
      10 selon 2531 qu’il est écrit 1125 5769 : 3754 Il n’y a 2076 5748 point 3756 de juste 1342, Pas même 3761 un seul 1520 ;
      11 Nul 3756 n’est 2076 5748 intelligent 4920 5723, Nul 2076 5748 3756 ne cherche 1567 5723 Dieu 2316 ;
      12 Tous 3956 sont égarés 1578 5656, tous 260 sont pervertis 889 5681 ; Il n’en est 2076 5748 aucun 3756 qui fasse 4160 5723 le bien 5544, Pas même 3756 un seul 2076 5748 2193 1520 ;
      13 Leur 846 gosier 2995 est un sépulcre 5028 ouvert 455 5772 ; Ils se servent de leurs 846 langues 1100 pour tromper 1387 5707 ; Ils ont sous 5259 leurs 846 lèvres 5491 un venin 2447 d’aspic 785 ;
      14 Leur 3739 bouche 4750 est pleine 1073 5719 de malédiction 685 et 2532 d’amertume 4088 ;
      15 Ils ont les 846 pieds 4228 légers 3691 pour répandre 1632 5658 le sang 129 ;
      16 La destruction 4938 et 2532 le malheur 5004 sont sur 1722 leur 846 route 3598 ;
      17 2532 Ils ne connaissent 1097 5627 pas 3756 le chemin 3598 de la paix 1515 ;
      18 La crainte 5401 de Dieu 2316 n’est 2076 5748 pas 3756 devant 561 leurs 846 yeux 3788.
      19 Or 1161, nous savons 1492 5758 que 3754 tout ce que 3745 dit 3004 5719 la loi 3551, elle le dit 2980 5719 à ceux qui sont sous 1722 la loi 3551, afin que 2443 toute 3956 bouche 4750 soit fermée 5420 5652, et 2532 que tout 3956 le monde 2889 soit reconnu 1096 5638 coupable 5267 devant Dieu 2316.
      20 Car 1360 nul 3956 3756 4561 ne sera justifié 1344 5701 devant lui 846 par 1537 les œuvres 2041 de la loi 3551, puisque 1799 1063 c’est par 1223 la loi 3551 que vient la connaissance 1922 du péché 266.
      21 Mais 1161 maintenant 3568, sans 5565 la loi 3551 est manifestée 5319 5769 la justice 1343 de Dieu 2316, à laquelle 5259 rendent témoignage 3140 5746 la loi 3551 et 2532 les prophètes 4396,
    • Lévitique 4

      Lévitique 18

      Actes 2

      22 Écoutez-moi bien, hommes d’Israël : vous connaissez Jésus de Nazareth, cet homme que Dieu lui-même a accrédité auprès de vous par les miracles, les signes et les actes extraordinaires qu’il a accomplis par la puissance divine. Vous le savez tous parfaitement.
      36 Un fait est sûr et certain, et tous ceux qui font partie du peuple d’Israël doivent le reconnaître : Dieu a fait Seigneur et Messie ce Jésus même que vous avez crucifié.

      Actes 17

      30 Mais Dieu, dans sa bonté, ferme les yeux sur ces temps d’ignorance où les hommes ne savaient rien de lui. Aujourd’hui, par contre, il fait annoncer à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils doivent changer.

      Romains 1

      3 Elle parle de son Fils Jésus-Christ, notre Seigneur : par sa nature humaine, il descend de David,
      18 Dieu manifeste sa colère, du haut du ciel, aux hommes impies qui ne lui apportent pas l’honneur et le respect qui lui sont dus et qui, par leur perversité, étouffent la vérité et la retiennent captive de leur méchanceté.
      19 En effet, nul n’est dépourvu de la notion du vrai Dieu. Tous les hommes ont une connaissance innée de lui, lui-même l’ayant placée avec netteté dans leur cœur.
      20 Depuis la création du monde, les œuvres de Dieu parlent à la pensée et à la conscience des hommes de ses perfections invisibles : quiconque sait regarder peut y discerner clairement sa divinité et sa puissance. Aussi, depuis les temps anciens, les hommes qui ont sous les yeux la terre et le ciel, et tout ce que Dieu a créé, ont connu son existence et son pouvoir éternel. Ils n’ont donc aucune excuse de dire qu’ils ne savent pas si Dieu existe.
      21 Ils ont eu conscience de Dieu, ils ont su qu’il existait, mais ils ont refusé de l’adorer (lui, le seul digne d’adoration) ou même de le remercier pour ses dons. Ils se sont alors perdus dans des raisonnements insensés et des spéculations futiles. À force de sonder le néant et de discuter dans le vide, leur pensée s’est égarée, leur intelligence s’est dégradée, leur esprit borné est devenu la proie des ténèbres.
      22 Plus ils se prétendaient intelligents, plus ils se sont enfoncés dans leur folie, cachant leur ignorance sous les grands mots de « science » ou de « philosophie ».
      23 Au lieu d’adorer le Dieu impérissable et glorieux, ils se sont fabriqué des idoles, images d’hommes mortels, d’oiseaux, de quadrupèdes ou de reptiles : voilà l’objet de leur adoration.
      24 C’est pourquoi Dieu les a abandonnés à eux-mêmes pour être le jouet des passions et des convoitises de leur cœur. Il les a laissé s’enliser dans l’immoralité, de sorte qu’ils ont avili leur propre corps.
      25 Cela leur est arrivé parce qu’ils ont délibérément troqué ce qu’ils savaient être la vérité sur Dieu contre le mensonge, ils ont choisi d’offrir leurs hommages et leur culte à des divinités de leur invention, ils ont servi la créature au lieu du Créateur, seul digne de louange et d’adoration dans toute l’éternité. Oui, cela est vrai !
      26 Voilà pourquoi Dieu les a livrés à des passions avilissantes : leurs femmes ont renoncé aux relations sexuelles naturelles pour se livrer à des pratiques contre nature.
      27 Les hommes, de même, ne recherchant plus l’amour de la femme comme Dieu le voulait, se sont enflammés les uns pour les autres, commettant entre hommes des actes honteux ; tout leur être supporte les conséquences que leurs égarements méritaient.
      28 S’efforcer de connaître Dieu leur a paru inutile, et même ils n’ont pas cru nécessaire de garder intacte la notion de Dieu qu’ils possédaient pourtant. C’est pourquoi Dieu les a abandonnés à leurs pensées futiles. Il les a livrés à leur pensée faussée et à l’empire de leurs instincts corrompus, les laissant commettre les infamies que leurs esprits obnubilés imaginaient et que leurs sens pervers réclamaient.
      29 Dans leur vie s’accumulent toutes sortes d’injustices et de perversités. L’amour de l’argent les possède. Ils sont saturés de méchanceté et d’envie. Des pensées homicides, un esprit de discorde et de querelle les animent. Rusés, fourbes, intrigants, perfides,
      30 ils sont toujours prêts à se dénigrer et à se calomnier les uns les autres, en secret ou au grand jour. Dans leur cœur, ils haïssent Dieu et blasphèment son nom. Violents et arrogants, ils prennent tout de haut. Ils sont fanfarons et pleins d’eux-mêmes. Leur esprit fourmille d’inventions diaboliques. Ils méprisent leurs parents et se moquent de leurs devoirs familiaux. Légers, superficiels et insensés, ils sont inaccessibles aux bons conseils.
      31 Déloyaux et inconstants, ils n’ont pas de parole, pas d’affection naturelle, ils sont durs, impitoyables et dénués d’esprit de réconciliation.
      32 Ils savent fort bien que, dans l’ordre établi par Dieu, ceux qui agissent ainsi méritent la mort. Malgré cela, non seulement ils persistent dans leur voie, mais ils se réjouissent aussi en voyant d’autres marcher sur leurs traces, et ils se font leurs complices en les approuvant.

      Romains 2

      1 ( « Oui, quel abîme de méchanceté », diras-tu peut-être.) Mais qui que tu sois, toi, mon ami qui t’ériges en juge, sais-tu qu’en parlant ainsi, tu prononces ta propre condamnation ? Car, tout en jugeant les autres, au fond, tu te conduis comme eux !
      2 Or, nous savons que le jugement de Dieu s’exerce sur les faits et non sur l’apparence ; il punira, en toute justice, ceux qui agissent ainsi.
      3 T’imaginerais-tu peut-être, toi qui t’arroges cette fonction de juge (et qui te comportes comme tout le monde), que le simple fait de condamner autrui te fera échapper à la sentence divine ?
      4 Prendrais-tu la générosité de Dieu à ton égard pour de la faiblesse ? Ou bien méprises-tu la bonté et la patience de Dieu ? Ne vois-tu pas qu’il retarde si longtemps son châtiment pour te donner le temps de te détourner de tes péchés ? N’as-tu donc pas compris que cette bonté de Dieu a comme seul but de t’inviter à changer ton attitude intérieure, de te pousser à la conversion ?
      5 Au lieu de cela, tu te barricades derrière ta conduite soi-disant irréprochable. Prends garde de ne pas t’endurcir au point que ton cœur ne devienne incapable de se convertir ! Tu augmenterais sans cesse la colère divine inscrite à ton compte ; elle te serait payée en entier au jour de la colère et du jugement, lorsque Dieu dévoilera sa justice devant tous.
      6 Ce jour-là, il traitera chacun selon ce qu’il aura fait : chaque homme recevra ce que valent ses actes.
      7 Ceux qui, sans se lasser, ont cherché à bien faire, prouvant par là qu’ils tenaient à l’approbation divine et aspiraient à la vie éternelle, ceux-là auront en partage la gloire, l’honneur et une vie impérissable.
      8 Les autres, par contre, qui n’ont pensé qu’à eux-mêmes, à la satisfaction de leurs ambitions et de leurs convoitises, se souciant fort peu de la vérité, les récalcitrants qui refusent d’obéir aux règles divines et s’abandonnent docilement au mal, seront frappés par la colère divine.
      9 Oui, la souffrance, l’angoisse et le désespoir attendent tout homme qui s’adonne au mal. Ceci s’adresse en premier lieu aux Juifs, puis aux non-Juifs.
      10 Mais l’approbation divine, l’honneur et la paix récompenseront ceux qui obéissent à la volonté de Dieu et font le bien, les Juifs en premier lieu, puis les non-Juifs,
      11 parce que Dieu juge impartialement, sans tenir compte de ces distinctions extérieures.
      12 Certains hommes n’ont jamais eu connaissance de la loi (de Moïse). S’ils commettent le mal, ils périront sans qu’elle intervienne dans leur jugement. Mais ceux qui, tout en connaissant cette loi, enfreignent ses commandements, tombent sous le coup de cette loi et seront condamnés par elle.
      13 Car il ne suffit pas d’écouter la lecture de la loi ou de l’approuver pour être absous ; Dieu ne tiendra pour justes que ceux qui accomplissent ses prescriptions.
      14 Les peuples non juifs, qui n’ont pas la loi, en observent souvent naturellement les préceptes. Ils trouvent en eux-mêmes ce qu’il convient de faire et obéissent aux impératifs de leur sens moral.
      15 Ils démontrent par leur comportement que l’essence de la loi est gravée dans leur cœur. Leur conscience et leur discernement moral en témoignent : de là ces raisonnements par lesquels on se cherche des excuses, ces pensées qui tantôt accusent, tantôt absolvent ; de là aussi ces jugements qui approuvent ou condamnent la conduite d’autrui.
      16 Tout cela paraîtra en pleine lumière le jour où, conformément à l’Évangile que je prêche, Dieu lèvera le voile sur la vie secrète des hommes et la jugera : leurs pensées intimes, leurs mobiles inavoués, tout ce qu’ils auront pris tant de soin à cacher sera alors démasqué.
      17 J’aimerais à présent m’adresser en particulier aux Juifs parmi vous. Peut-être est-ce avec fierté que vous portez ce nom ; vous vous sentez tranquilles et en sécurité parce que vous possédez la loi ; vous vous faites une gloire de connaître le vrai Dieu et de le servir.
      18 Vous prétendez connaître sa volonté et savoir discerner le bien du mal ; vous vous faites fort d’évaluer les actes d’autrui, de trancher les cas de conscience et de trouver à chaque problème la bonne solution. Vous savez apprécier les vraies valeurs spirituelles et distinguer l’essence de la religion parce que, depuis votre prime jeunesse, vous êtes instruits dans la loi.
      19 À cause de ces privilèges, vous vous croyez capables de guider les (peuples) aveugles, d’éclairer ceux qui errent dans les ténèbres.
      20 Vous vous sentez appelés à être les éducateurs des ignorants, les maîtres de ceux qui restent spirituellement des enfants, des (nations) mineures, et cela parce que, dans la loi, vous possédez l’expression même de la science et de la vérité, la formule exacte de la connaissance et de la sagesse.
      21 Permettez-moi de vous demander : vous prétendez instruire les autres, auriez-vous oublié de vous enseigner vous-mêmes ? Vous prêchez aux autres : Il ne faut pas voler ! Ne vous est-il jamais arrivé de prendre ce qui ne vous appartenait pas ?
      22 Vous dénoncez l’adultère ! Qu’en est-il de votre pureté en pensées et en actes ? Êtes-vous si certains de votre fidélité conjugale ? Vous avez horreur des idoles. D’où viennent celles qu’on voit chez vous ? Pourquoi pillez-vous leurs temples ? N’avez-vous pas fait de l’argent votre idole, au point de ravir à Dieu ce qui lui revient ?
      23 Vous êtes fiers de posséder la loi, mais en la transgressant aux yeux de tous, vous exposez Dieu au mépris.
      24 L’Écriture ne dit-elle pas déjà : À cause de vous, le nom de Dieu est déshonoré et haï parmi les nations ?

      Romains 3

      1 S’il en est ainsi, peut-être te demandes-tu : Quel avantage y a-t-il à faire partie du peuple élu ? Quelle prérogative reste-t-il aux Juifs ? Le signe d’appartenance à ce peuple a-t-il encore un sens ?
      2 Oui, les privilèges des Juifs sont considérables à tous égards. Tout d’abord, c’est à eux que Dieu a confié sa révélation et ses promesses.
      3 Auraient-elles perdu leur valeur parce que quelques-uns n’y ont pas cru ? Certes, il y a parmi eux beaucoup d’infidélité, mais si des hommes ont failli à leur promesse, leur parjure obligerait-il Dieu à manquer aux siennes ? L’infidélité de l’homme annulerait-elle la fidélité de Dieu ?
      4 Jamais de la vie ! Même si tout homme était menteur, Dieu resterait véridique et fidèle, car il est écrit (dans les Psaumes) : Tu seras toujours reconnu juste dans tes paroles : si l’on conteste avec toi, le droit sera de ton côté, si l’on te met en jugement, ta cause triomphe.
      5 Mais alors, argumenteront certains, notre injustice a d’heureuses conséquences, puisque, par elle, la justice de Dieu est mise en relief : mon infidélité est la toile de fond sombre sur laquelle la fidélité divine apparaît en pleine lumière. Dans ce cas, Dieu est-il encore juste lorsqu’il déchaîne sa colère contre nous, alors que nous servons, au fond, ses intérêts ? Bien entendu, je parle là de façon absurde, comme le font souvent les hommes.
      6 Dieu injuste ? Cela se pourrait-il ? Comment un tel Dieu serait-il le juge universel ? Comment pourrait-il vous ménager, vous Juifs, et juger le reste de l’humanité ?
      7 Oui, direz-vous encore, mais si la vérité de Dieu est mise en relief par mon mensonge, ma déloyauté rehausse donc la gloire de Dieu (par contraste), il tire un supplément d’honneur de mon manque de foi ; de quel droit serais-je alors traduit en jugement comme pécheur ?
      8 Et pourquoi, pendant que vous y êtes, ne pas dire : « Faisons le mal pour qu’il en sorte du bien » ? C’est bien là ce que nos calomniateurs nous accusent d’enseigner. De tels arguments portent leur propre condamnation et ceux qui parlent ainsi n’échapperont pas à la justice divine.
      9 Que faut-il donc conclure ? Nous, les Juifs, sommes-nous meilleurs que les autres ? Avons-nous encore quelque supériorité ? Nullement. Nous avons, en effet, démontré que tous les hommes, tant Juifs que non-Juifs, vivent sous l’emprise du péché.
      10 L’Écriture le dit : Il n’y a pas de juste, pas même un seul.
      11 Pas d’homme sensé, capable de comprendre, pas un qui cherche sérieusement Dieu.
      12 Tous ensemble ils se sont fourvoyés et corrompus, ils sont devenus inutilisables pour Dieu. Aucun ne fait le bien, pas même un seul.
      13 Ce qu’ils disent fait penser aux relents d’un sépulcre ouvert. Leur langue sème la tromperie, elle est chargée de mensonges. Ce que profèrent leurs lèvres est aussi dangereux que du venin d’aspic.
      14 Leur bouche est pleine de malédictions et d’amertume : on n’y trouve que jurons et paroles amères.
      15 Leurs pieds sont agiles quand il s’agit de répandre du sang.
      16 La désolation et le malheur jalonnent leur route ; derrière eux, ils laissent la misère et le trouble.
      17 Ils ne connaissent pas le chemin qui mène à la paix.
      18 Respecter Dieu ? Cela ne leur vient pas à l’idée. Révérer Dieu n’a pas de sens à leurs yeux. Aucun d’eux ne prend Dieu au sérieux.
      19 Voilà ce qui est écrit, et nous savons que l’Écriture dit vrai et qu’elle s’adresse en premier lieu à ceux qui sont sous le régime de la loi (c’est-à-dire aux Juifs). Chacun a donc la bouche fermée : tous les hommes auront des comptes à rendre à la justice divine, le monde entier sera convaincu de culpabilité devant Dieu.
      20 En effet, (comme le dit encore l’Écriture) : Aucun homme ne sera déclaré juste devant Dieu par son observance de la loi. Aucun mortel ne sera, par conséquent, acquitté en accomplissant les œuvres prescrites par la loi. La loi se borne à faire pleinement connaître le péché. Son vrai rôle est de nous en rendre conscients.
      21 Mais maintenant, il nous a été dévoilé comment être en règle avec Dieu sans avoir accompli ce que la loi commande. Dans le temps présent, nous a été révélée une manière comment être déclaré juste, indépendamment des œuvres légales. Dieu nous attribue cette qualité de juste à titre gracieux. Les écrits de l’Ancienne Alliance (la loi et les prophètes) ont bien parlé de cette manière d’être juste,
    • Lévitique 4

      1 Le SEIGNEUR dit à Moïse
      2 de donner aux Israélites les enseignements suivants : « Quand quelqu’un a péché sans le vouloir, quand il a commis un acte interdit par un commandement du SEIGNEUR, voici ce qu’il faut faire.
      3 Supposons ceci : C’est le grand-prêtre qui a commis un péché, et par là, il a rendu le peuple coupable. Il doit alors offrir en sacrifice au SEIGNEUR un taureau sans défaut, pour recevoir le pardon des péchés.
      4 Il conduit l’animal devant le SEIGNEUR, à l’entrée de la tente de la rencontre. Il pose la main sur la tête du taureau et il l’égorge à cet endroit.
      5 Le grand-prêtre prend du sang du taureau et il l’emporte dans la tente de la rencontre.
      6 Il trempe un doigt dans le sang et, devant le SEIGNEUR, il lance sept fois un peu de sang sur le rideau du lieu très saint, sur sa partie visible.
      7 Ensuite, le grand-prêtre met du sang sur les coins relevés de l’autel du parfum qui se trouve devant le SEIGNEUR, dans la tente de la rencontre. Puis il verse tout le sang qui reste au pied de l’autel des sacrifices qui se trouve à l’entrée de la tente.
      8 Il prend toutes les parties grasses du taureau : la graisse qui entoure les intestins et l’estomac,
      9 les deux reins avec la graisse qui les enveloppe et qui tient aux côtés de l’animal, enfin, la meilleure partie du foie. On l’enlève avec les reins.
      10 Ce sont les mêmes parties qu’on prend quand on offre un taureau en sacrifice de communion. Le grand-prêtre les brûle sur l’autel des sacrifices.
      11 Ensuite, la peau du taureau, la viande, la tête, les pattes, les intestins et l’estomac avec ce qu’ils contiennent,
      12 tout ce qui reste de l’animal, il le fait porter en dehors du camp. On porte ces restes dans un endroit pur, là où on met les cendres grasses, et on les brûle sur un feu de bois. C’est à cet endroit qu’il faut tout brûler, sur le tas des cendres grasses. »
      13 « Supposons ceci : C’est toute la communauté d’Israël qui a péché sans le vouloir et sans le savoir. Elle a fait un acte interdit par un commandement du SEIGNEUR. Dans ce cas, les Israélites sont devenus coupables.
      14 Quand ils se rendent compte de ce péché, ils doivent offrir un taureau pour recevoir le pardon de Dieu. Ils conduisent l’animal devant la tente de la rencontre.
      15 Les anciens de la communauté posent la main sur la tête du taureau, et l’un d’eux l’égorge à cet endroit, devant le SEIGNEUR.
      16 Le grand-prêtre emporte un peu de son sang dans la tente de la rencontre.
      17 Il trempe un doigt dans le sang et, devant le SEIGNEUR, il lance du sang sept fois sur le rideau du lieu très saint, sur sa partie visible.
      18 Ensuite, le grand-prêtre met du sang sur les coins relevés de l’autel qui se trouve devant le SEIGNEUR, dans la tente de la rencontre. Puis il verse tout le sang qui reste au pied de l’autel des sacrifices qui se trouve à l’entrée de la tente.
      19 Il prend toutes les parties grasses du taureau et il les brûle sur l’autel.
      20 Avec ce taureau, il fait exactement la même chose qu’avec le taureau offert pour son péché à lui. Quand le grand-prêtre fait sur la communauté d’Israël le geste du pardon des péchés, Dieu pardonne à cette communauté.
      21 Ensuite, le grand-prêtre fait porter en dehors du camp tout ce qui reste de l’animal. On le brûle comme on a brûlé le premier taureau offert pour le péché du grand-prêtre. Voilà le sacrifice pour recevoir le pardon, quand la communauté d’Israël a commis un péché. »
      22 « Supposons ceci : C’est un chef du peuple qui a péché sans le vouloir. Il a fait un acte interdit par un commandement du SEIGNEUR son Dieu, et ainsi il est devenu coupable.
      23 Quand il se rend compte de ce péché, il doit offrir un bouc sans défaut.
      24 Il pose la main sur la tête de l’animal et il l’égorge devant le SEIGNEUR, là où on tue les animaux offerts en sacrifices complets. C’est un sacrifice pour recevoir le pardon des péchés.
      25 Le prêtre trempe un doigt dans le sang du bouc et il en met sur les coins relevés de l’autel des sacrifices. Puis il verse tout le sang qui reste au pied de cet autel.
      26 Il brûle sur l’autel toutes les parties grasses, comme on le fait pour le sacrifice de communion. Quand le prêtre fait sur le chef le geste de pardon pour son péché, Dieu pardonne à ce chef. »
      27 « Supposons ceci : C’est n’importe quel Israélite qui a péché sans le vouloir. Il a fait un acte interdit par un commandement du SEIGNEUR, et ainsi il est devenu coupable.
      28 Quand il se rend compte de ce péché, il doit offrir une chèvre sans défaut pour recevoir le pardon de Dieu.
      29 Il pose la main sur la tête de l’animal et il l’égorge là où on égorge les animaux offerts en sacrifices complets.
      30 Le prêtre trempe un doigt dans le sang de la chèvre et il en met sur les coins relevés de l’autel des sacrifices. Puis il verse tout le sang qui reste au pied de cet autel.
      31 Il enlève toutes les parties grasses de la chèvre, comme on le fait pour le sacrifice de communion. Le prêtre les brûle sur l’autel pour que la fumée de bonne odeur de ce sacrifice plaise au SEIGNEUR. Il fait sur le coupable le geste de pardon pour son péché. Alors Dieu pardonne à cet homme.
      32 « Si le coupable offre un mouton en sacrifice pour recevoir le pardon, il doit amener une femelle sans défaut.
      33 Il pose la main sur la tête de l’animal et il l’égorge là où on égorge les animaux offerts en sacrifices complets.
      34 Le prêtre trempe un doigt dans le sang de l’animal et il en met sur les coins relevés de l’autel des sacrifices.
      35 Il enlève toutes les parties grasses du mouton, comme pour le sacrifice de communion. Le prêtre les brûle sur l’autel avec les autres sacrifices brûlés pour le SEIGNEUR. Il fait sur le coupable le geste de pardon pour son péché. Alors Dieu pardonne à cet homme. »

      Lévitique 18

      5 « Gardez mes lois et mes règles. Celui qui les respecte, aura la vie par elles. Le SEIGNEUR, c’est moi.

      Actes 2

      22 « Frères israélites, écoutez ce que je vais dire : Dieu vous a montré qui était Jésus de Nazareth. En effet, au milieu de vous, Dieu a fait par Jésus des miracles, des choses extraordinaires et étonnantes, vous le savez bien.
      36 « Tout le peuple d’Israël doit donc le savoir de façon très sûre : ce Jésus que vous avez cloué sur une croix, Dieu l’a fait Seigneur et Christ. »

      Actes 17

      30 Mais Dieu ne tient plus compte de ce temps-là. Maintenant, il appelle tous les habitants de tous les pays à changer leur vie.

      Romains 1

      3 Elle parle de son Fils : Comme être humain, il est né dans la famille de David, son ancêtre.
      18 Du haut du ciel, Dieu montre sa colère parce que les êtres humains sont pécheurs et parce qu’ils font le mal. Par leurs mauvaises actions, ils empêchent la vérité d’agir.
      19 Oui, ce qu’on peut connaître de Dieu est clair pour eux, parce que Dieu les a éclairés.
      20 La puissance sans limites de Dieu et ce qu’il est lui-même sont des réalités qu’on ne voit pas. Mais depuis la création du monde, l’intelligence peut les connaître à travers ce qu’il a fait. Les êtres humains sont donc sans excuse.
      21 En effet, ils ont connu Dieu, mais ils ne lui ont pas rendu gloire et ils ne l’ont pas remercié. Pourtant, c’est ce qu’on doit faire pour Dieu. Au contraire, leurs idées sont devenues fausses, et leur cœur sans intelligence a perdu la lumière.
      22 Ils disent qu’ils ont la sagesse, mais ils sont devenus fous.
      23 Au lieu d’adorer le Dieu glorieux qui ne meurt pas, ils ont adoré des objets. Ces objets représentent une personne, qui doit mourir, ou bien des oiseaux, des animaux à quatre pattes et des serpents.
      24 À cause de cela, Dieu les a laissés faire les actions mauvaises qu’ils voulaient, et ainsi, ils salissent eux-mêmes leurs corps de façon honteuse.
      25 Ils ont remplacé le vrai Dieu par des faux dieux, ils ont adoré et ils ont servi ce que Dieu a créé à la place du Créateur. Louange à lui pour toujours ! Amen !
      26 C’est pourquoi Dieu les a laissés suivre des désirs qui les couvrent de honte. Leurs femmes ne couchent plus avec des hommes, mais elles couchent avec d’autres femmes, et cette façon de faire va contre la nature.
      27 Les hommes font la même chose. Ils ne couchent plus avec des femmes, mais ils brûlent de désir les uns pour les autres. Ils couchent ensemble et c’est une honte ! Ainsi, ils reçoivent eux-mêmes la punition que leur conduite mauvaise entraîne.
      28 Comme ils n’ont pas voulu reconnaître Dieu, Dieu les a laissés suivre leur intelligence tordue, et ils font ce qu’on ne doit pas faire.
      29 Ils sont pleins de toutes sortes d’injustice. Ils font le mal, ils veulent ce qui appartient aux autres, ils sont méchants, ils sont pleins de jalousie. Ils tuent, ils se disputent, ils trompent les autres, ils agissent n’importe comment. Ils racontent des mensonges sur les gens,
      30 ils disent du mal d’eux. Ils sont ennemis de Dieu, ils insultent les autres, ils sont orgueilleux, ils se vantent, ils trouvent tous les moyens pour faire le mal. Ils n’obéissent pas à leurs parents.
      31 Ils sont stupides, ils ne tiennent pas leurs promesses, ils sont sans cœur et sans pitié.
      32 Pourtant, ils connaissent bien le jugement de Dieu. Ceux qui agissent ainsi méritent la mort. Eh bien, non seulement ils font ces choses-là, mais encore ils approuvent ceux qui les font !

      Romains 2

      1 Toi qui juges les autres, tu es donc sans excuse, peu importe qui tu es. Tu juges les autres, mais tu fais comme eux ! Alors, en jugeant, c’est toi-même que tu condamnes.
      2 Oui, nous le savons, Dieu juge avec vérité ceux qui agissent ainsi.
      3 Toi, tu juges ceux qui font ces choses-là, mais tu fais comme eux ! À ton avis, est-ce que tu vas échapper au jugement de Dieu ?
      4 Dieu est très bon, très patient, il sait attendre. Est-ce que tu t’en moques ? Cette bonté de Dieu te pousse à changer ta vie, tu ne le sais donc pas ?
      5 Tu refuses de comprendre, tu ne veux pas changer. C’est pourquoi tu prépares contre toi une grande colère pour le jour de la colère. Ce jour-là, Dieu va montrer qu’il juge les gens avec justice.
      6 « Il récompensera chacun selon ses actes. »
      7 Ceux qui cherchent toujours à faire le bien pour obtenir la gloire, l’honneur et la vie qui ne finit pas, à ceux-là, Dieu donnera de vivre avec lui pour toujours.
      8 Ceux qui se révoltent contre lui, qui n’obéissent pas à la vérité mais qui se laissent diriger par ce qui est mauvais, à ceux-là, Dieu montrera son immense colère.
      9 Le malheur et la peur frapperont tous ceux qui font le mal, les Juifs d’abord, les autres ensuite.
      10 Au contraire, Dieu donnera la gloire, l’honneur et la paix à tous ceux qui font le bien, aux Juifs d’abord, aux autres ensuite.
      11 En effet, Dieu ne fait pas de différence entre les gens.
      12 Tous ceux qui commettent des péchés sans connaître la loi de Moïse mourront aussi, même s’ils n’ont pas cette loi. Mais tous ceux qui commettent des péchés en connaissant la loi de Moïse seront jugés par cette loi.
      13 Ceux qui se contentent d’écouter la loi de Moïse ne sont pas justes aux yeux de Dieu, mais Dieu rendra justes ceux qui obéissent à cette loi.
      14 Ceux qui ne sont pas juifs ne connaissent pas la loi de Moïse. Pourtant, certains font naturellement ce que cette loi commande. Ces gens-là n’ont pas de loi, ils sont une loi pour eux-mêmes.
      15 Par là, ils montrent une chose : les actes que la loi demande sont écrits dans leur cœur, leur conscience est témoin de cela. Et le fait qu’ils sont capables tantôt de s’accuser de leurs fautes, tantôt de se défendre, le prouve également.
      16 On le verra bien le jour du jugement. Selon la Bonne Nouvelle que j’annonce, ce jour-là, Dieu jugera par Jésus-Christ tout ce qui est caché dans la vie des gens.
      17 Toi qui portes le nom de Juif, tu t’appuies sur la loi et tu es fier de ton Dieu.
      18 Tu connais sa volonté, et avec l’aide de la loi, tu es capable de choisir ce qui est bien.
      19 Tu es sûr d’être le guide des aveugles, la lumière de ceux qui sont dans la nuit,
      20 le professeur des ignorants, le maître des petits. Oui, tu es sûr que la loi te présente parfaitement la connaissance et la vérité.
      21 Eh bien, toi qui enseignes les autres, tu ne t’enseignes pas toi-même ! Tu recommandes de ne pas voler, mais tu voles !
      22 Tu interdis l’adultère, mais toi, tu le commets. Tu détestes les faux dieux, mais tu voles ce qui est dans leurs temples !
      23 Tu es fier d’avoir la loi, mais tu n’obéis pas à la loi, et par là, tu enlèves à Dieu son honneur.
      24 En effet, dans les Livres Saints on lit : « À cause de vous, ceux qui ne sont pas juifs insultent le nom de Dieu. »

      Romains 3

      1 Eh bien, qu’est-ce qu’un Juif a de plus que les autres ? Est-ce qu’il y a un avantage à être circoncis ?
      2 Oui, un grand avantage à tous points de vue ! D’abord, c’est aux Juifs que Dieu a confié ses paroles.
      3 Mais alors, si certains Juifs n’ont pas été fidèles, est-ce que cela va empêcher Dieu d’être fidèle ?
      4 Sûrement pas ! Reconnaissons plutôt ceci : Dieu dit la vérité, et tous les êtres humains sont menteurs. En effet, les Livres Saints disent en parlant de Dieu : « On doit te reconnaître juste dans tes paroles. Et si on te juge, tu dois gagner ton procès. »
      5 Mais si le mal que nous faisons sert à montrer que Dieu est juste, que dire ? Est-ce que Dieu n’est pas injuste quand il nous frappe de sa colère ? (Ici, je parle comme tout le monde.)
      6 Sûrement pas ! En effet, si Dieu était injuste, comment pourrait-il juger le monde ?
      7 Mais si, par mon mensonge, la vérité de Dieu apparaît plus clairement pour montrer sa gloire, alors pourquoi est-ce que moi, je suis encore condamné comme pécheur ?
      8 Certains nous insultent, et ces gens-là méritent d’être condamnés. Ils nous accusent de dire : « Faisons le mal pour qu’il en sorte du bien ! » Alors pourquoi ne pas faire ce mal ?
      9 Mais quoi ? Est-ce que nous, les Juifs, nous sommes au-dessus des autres ? Pas du tout ! J’ai déjà montré une chose : les Juifs et ceux qui ne sont pas juifs sont tous sous le pouvoir du péché.
      10 Dans les Livres Saints, on lit : « Aucun être humain n’est juste, même pas un seul !
      11 Personne n’est intelligent, personne ne cherche Dieu !
      12 Tous ont quitté le bon chemin, ils sont tous corrompus. Personne ne fait le bien, même pas un seul !
      13 Leur gorge est comme une tombe ouverte. Avec leur langue, ils trompent les autres. Sous leurs lèvres, c’est le poison de la vipère.
      14 Leur bouche est pleine de malédictions et de paroles blessantes.
      15 Avec leurs pieds, ils courent rapidement pour aller tuer.
      16 Ils détruisent tout sur leur passage et ils sèment le malheur.
      17 Le chemin de la paix, ils ne le connaissent pas.
      18 Ils n’ont aucun respect pour Dieu. »
      19 Pourtant, nous le savons, tout ce que la loi dit, elle le dit pour ceux qui doivent obéir à la loi. Alors personne ne peut donner d’excuse, et le monde entier est reconnu coupable devant Dieu.
      20 C’est pourquoi, aux yeux de Dieu, personne ne sera juste en faisant ce que la loi demande. En effet, la loi permet seulement aux gens de savoir qu’ils ont péché.
      21 Mais maintenant, Dieu a montré de quelle façon il nous rend justes sans la loi. La loi de Moïse elle-même et les prophètes prouvent cela.
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