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PAUL (ses voyages) 4.

IV Le troisième voyage missionnaire.

Paul dut passer à Antioche l'hiver 52-53. Il repartit, sans doute dans le courant de l'année, pour un troisième voyage missionnaire. Si l'on en juge d'après le texte occidental (Ac 19:1, ms. D), Paul avait l'intention de parcourir les régions d'Asie Mineure, qu'il avait déjà évangélisées, et d'aller ensuite à Jérusalem, laissant pour plus tard la réalisation de son projet de séjour à Éphèse. Mais ici, une fois de plus, sa volonté propre devait céder à la voix de l'Esprit. Son itinéraire est indiqué succinctement, dans Ac 18:23, en ces termes : « Il partit, traversant successivement la région galatique et la Phrygie. » C'est l'ordre inverse de celui du 2 e voyage (Ac 16:6), et le « successivement » oblige à y prêter une attention particulière. Il semble donc que, de Tarse, après avoir franchi les Portes Ciliciennes, Paul se soit dirigé vers le nord, sur la voie de la Cappadoce et de la Galatie. Il peut avoir suivi la route de Tyana, Mokissos (Justinianopolis) et Tavium ou, de préférence, la voie, pour lui plus directe, de Tyana, Nazianzos, Archelaïs-Colonia, Parnassos et Ancyre. D'Ancyre, Paul aurait gagné Gordium, ou Germa, et, poursuivant ensuite vers le sud, Pessinus, Amorium, Antioche de Pisidie et peut-être Iconium, aux confins de la Phrygie et de la Lycaonie. Son intention était de continuer vers Jérusalem (Ac 19:1, ms. D) après avoir affermi la foi de tous les disciples (Ac 18:23) ; mais « l'Esprit lui dit de retourner en Asie » (Ac 19:1, ms. D), ce qu'il fit en passant « par le haut-pays » : (Ac 19:1) Antioche, Metropolis, Dionysopolis, Éphèse. La route habituelle passait à Colosses et Laodicée, que Paul ne connaissait pas encore lorsqu'il écrivait à Césarée, quelques années plus tard. Clemen pense que les vallées du Lycus, du Méandre et du Caystre étaient inondées, comme cela arrive presque chaque année, par les pluies d'automne.

Paul resta à Éphèse de la fin de 54 au début de 57. Éphèse était la capitale de la province romaine d'Asie, cité antique et florissante située à l'embouchure du Caystre, à environ 5 km. de la mer (voir Ephèse). Selon son habitude, Paul, dès son arrivée à Éphèse, se mit à prêcher dans la synagogue. Il réussit à faire, sans doute, un certain nombre de prosélytes, et même à exercer sur la colonie juive une action étendue, jusqu'au moment où quelques irréductibles se liguèrent contre lui et travaillèrent à lui aliéner la foule (Ac 19:8). Pressentant des événements semblables à ceux qui s'étaient passés ailleurs, et qui l'avaient obligé à partir, Paul jugea plus sage de se retirer avec les frères gagnés complètement au Christ. Il obtint d'un certain Tyrannus, directeur d'une école et sans doute professeur de grammaire et de philosophie, une salle de gymnase. Les cours avaient lieu habituellement le matin, jusqu'à 11 heures, et Paul pouvait disposer du local dans l'après-midi. Une recension postérieure spécifie que Paul enseignait chez Tyrannus entre 11 h. et 4 heures ; Clemen estime que l'auteur de cette glose peut être tombé juste.

L'activité de Paul à Éphèse paraît avoir été intense et tout aussi étendue qu'à Corinthe. L'apôtre se dépensa sans compter. Le bref récit des Actes donne un aperçu un peu confus, et certainement incomplet, de ses occupations nombreuses et variées. Le discours qu'il adressa aux anciens d'Éphèse, à Milet, et quelques passages des épîtres permettent de compléter heureusement ces détails.

Paul exerça son métier de fabricant de tentes (tailleur de tentes en cuir, bourrelier, d'après Chrysostome, Théodoret, Nestlé, Zahn, Preuschen, etc.) ; il travaillait sans doute chez Aquilas. Il enseignait chaque jour chez Tyrannus. Il allait indifféremment aux Juifs et aux Grecs, se donnant tout entier et offrant le spectacle d'un homme entièrement consacré à sa vocation (Ac 20:19,21). Il restait en relations suivies avec les Églises qu'il avait fondées. Il écrivit une lettre aux Galates et plusieurs lettres aux Corinthiens, dont celle qui nous est parvenue comme étant la première, mais qui, en réalité, est la seconde. Paul vit donc s'ouvrir devant lui, suivant ses expressions, « une porte grande et puissante » (1Co 16:9). Son influence devint telle qu'il se trouva des magiciens pour essayer de la capter à leur profit ; il leur arriva une mésaventure qui accrut la popularité de Paul ; plusieurs de ceux qui s'adonnaient à la magie apportèrent des livres d'incantations, dont on fit un tas que l'on brûla (Ac 19:13-20).

Paul rencontra aussi de très graves difficultés. Les adversaires étaient nombreux (1Co 16:9). Paul fut sans doute emprisonné à Éphèse, bien que les Actes n'en fassent pas mention. Il écrit aux Corinthiens, peu après son départ d'Éphèse, qu'il a été en prison beaucoup plus que tous les autres prédicateurs de l'Évangile (2Co 11:3). Or, les Actes ne mentionnent jusque-là que quelques heures d'emprisonnement à Philippes. La durée du séjour de Paul à Éphèse et la violence des oppositions qu'il y rencontra sont déjà une présomption favorable en faveur de l'hypothèse d'une captivité éphésienne. Clément de Rome, dans son ép. aux Cor. (5:6), spécifie que Paul fut captif 7 fois. Une tradition moins sûre précise que l'un de ces emprisonnements eut lieu à Éphèse (prologue marcionite de Col.). Une tradition locale, moins sûre encore, désigne comme la prison de Paul un vieux fort situé sur le mont Péon, au Sud d'Éphèse. On doit mentionner ici un texte obscur de 1Co 15 ; au verset 32 Paul écrit : « Si c'est selon l'homme (dans des vues purement humaines) que j'ai combattu les fauves à Éphèse, à quoi bon ! » La plupart des commentateurs entendent l'expression : « j'ai combattu les fauves » au sens figuré (lutte contre Satan, les autorités romaines, les adversaires de Paul : Juifs implacables, païens enragés, faux frères, etc.). J. Weiss fait remarquer justement que le terme grec doit être pris au sens propre, comme partout ailleurs. Le seul exemple de sens figuré que l'on cite, dans Ignace, n'est que le développement de la pensée d'un supplice réel que l'auteur vient d'envisager. Mais si l'on prend l'expression au sens propre, comment expliquer que Paul ait pu sortir vivant d'une lutte avec les fauves ? Dans les cas très rares où les condamnés n'étaient pas dévorés par les fauves, ils étaient exécutés immédiatement après. D'autre part, la condamnation ad bestias aurait privé Paul de son droit de citoyen romain. Il ne reste plus qu'une solution, indiquée par J. Weiss et reconnue par Lietzmann comme grammaticalement possible : c'est de donner à la déclaration de Paul un sens hypothétique : « Si j'avais été amené à combattre les fauves », dit l'apôtre ; et s'il le dit, il va de soi qu'il ne saurait s'agir d'une supposition vaine, mais d'une menace qui a failli se réaliser : Paul, arrêté et emprisonné à Éphèse, s'est trouvé sous le coup d'une accusation qui a failli entraîner pour lui le martyre sous la dent des fauves. Il fut acquitté par miracle. Sans doute fait-il allusion à ces événements et à d'autres semblables, lorsqu'il écrit aux Corinthiens qu'il a même désespéré de la vie (2Co 1:8). J. Weiss suppose que l'emprisonnement et la menace de condamnation doivent être mis en relation avec l'émeute de Démétrius. Mais la date de composition de 1Co s'y oppose. C'est bien avant, peut-être vers le milieu du séjour à Éphèse, que ces difficultés, dont l'issue aurait pu être aussi tragique, se sont produites.

Ces grandes épreuves et ces dangers terribles ont une importance réelle au point de vue du développement de la pensée de Paul. Non qu'il ait compris seulement alors qu'il pouvait mourir, et modifié, sous le coup de l'émotion, son eschatologie. La preuve en est que 1Co 1 mplique une notion de la parousie qui ressemble encore à celle de 1 et 2 Thess, (voir art. sur ces ép.). Mais le nouveau problème capital de la nature de la résurrection est posé. Dans l'espace de quelques mois qui sépare 1 et 2 Cor., Paul, méditant sur tant d'expériences graves, sent monter du fond de sa conscience religieuse une conviction qui s'impose à lui ; elle ne porte plus, comme la précédente, la marque des préjugés du temps ; elle parle à toute âme humaine, elle vaudra toujours : « Les choses visibles ne sont que pour un temps ; les invisibles sont éternelles. Si notre demeure terrestre, qui est une tente, est détruite, nous avons dans le ciel une demeure éternelle qui n'est pas faite de main d'homme, mais qui est l'oeuvre de Dieu » (2Co 4:18 5:1).

Dans 1 Cor., Paul écrit qu'il pense rester à Éphèse jusqu'à la Pentecôte. Sans doute fut-il obligé par les événements d'écourter son séjour et de partir pour la Macédoine plus tôt qu'il ne l'avait pensé. Au mois de mai, chaque année, avait lieu la grande fête d'Artémis. Des milliers de pèlerins venaient alors de la province, et même de l'Egypte. Il se faisait autour du sanctuaire un commerce considérable. Les marchands vendaient aux dévots des reproductions en miniature du temple, en bois, en ivoire, en argent. La fabrication de ces objets de piété employait une foule d'ouvriers. C'était une des principales industries de la ville. Or, cette année, les commerçants s'aperçurent que leur commerce rendait moins que les années précédentes. Un orfèvre, Démétrius, qui avait sans doute eu maille à partir avec Paul, essaya de le représenter comme le grand responsable de cette crise. Sa haine dépassait la réalité présente, mais le rendait perspicace plus qu'il ne pensait peut-être lui-même. Un temps viendrait où l'Évangile de Paul détruirait toute son industrie. Démétrius réussit à fomenter un soulèvement. La foule se rendit au théâtre, criant : « Grande est l'Artémis des Éphésiens ! » (Ac 19:23 et suivants). Deux Macédoniens, Aristarque et Gaïus, compagnons de Paul, furent saisis et traînés au théâtre. Paul, apprenant ce qui se passait, voulut intervenir. Mais les fidèles et même des magistrats romains qu'il avait pour amis, les Asiarques, l'en dissuadèrent. Le tumulte tomba rapidement comme il s'était produit. Après l'intervention, sans doute intéressée, mais fort mal accueillie, d'un Juif du nom d'Alexandre, et alors qu'une partie de la foule commençait probablement à se fatiguer d'être là à crier sans savoir pourquoi, le grammateus, président habituel des assemblées du peuple, fit une apparition opportune. En un petit discours fort habile, il donna raison à tout le monde, fit allusion à une intervention possible des Romains, si le trouble se prolongeait, et congédia l'assemblée.

Si la majorité de la foule, n'ayant rien compris à l'affaire, se retira satisfaite, il n'en fut pas de même pour les ennemis de Paul, qui voyaient ainsi disparaître une occasion de se défaire de lui. Sans doute tramaient-ils contre lui un nouveau complot. La situation devenait intenable, l'apôtre se décida à partir plus tôt qu'il n'avait pensé, avant la Pentecôte de l'année 57.

D'Éphèse, Paul se rendit en Macédoine, où il resta sans doute quelque temps, visitant les Églises et adressant aux fidèles de nombreuses exhortations (Ac 20:2). C'est de là qu'il écrivit probablement 2Cor., pendant l'été de 57. Cette épître (voir art.) suppose une visite à Corinthe, non mentionnée par le livre des Actes. 2Co 2:1 permet de croire que cette visite avait été pénible. Paul ne voudrait pas en faire une autre du même genre. Cette visite pénible ne peut pas être le premier séjour à Corinthe, au cours duquel Paul enregistra de grands succès. D'autre part, la visite que Paul annonce aux Corinthiens dans la seconde épître doit être la troisième, ainsi que l'indiquent plusieurs passages (cf. 2Co 12:14 13:1 2:1). Comment situer ce voyage ? Certains auteurs ont supposé qu'il avait été fait d'Éphèse avant la composition de la première épître (Reuss, B. Weiss, J. Weiss, Zahn). Mais cette lettre ne renferme aucune allusion à ce voyage ; --16:7 veut dire simplement qu'après avoir eu l'intention de ne leur faire qu'une courte visite, Paul a décidé de voir les Corinthiens plus longuement et de séjourner chez eux. D'autres auteurs estiment plus justement que le voyage en question a été effectué d'Éphèse après la rédaction de la 1re épître (Weizsäcker, Pfleiderer, Jülicher, Godet, Goguel).

Quand Paul écrit la première épître canonique, en réalité la seconde en date de ses lettres aux Corinthiens, il pense venir prochainement à Corinthe, pour prendre des mesures graves (cf. 1Co 5:9 4:21 11:34). Il est naturel de supposer que cette visite fut faite, qu'elle fut pénible, mais qu'elle ne porta pas les fruits escomptés par Paul. Elle peut avoir eu lieu pendant l'été de l'année 56. Elle dut être brève et décevante. De Corinthe, Paul gagna la Macédoine, où il resta peu de temps. Il aurait voulu repasser à Corinthe avant de revenir à Éphèse ; mais, n'ayant point obtenu ce qu'il désirait, il évita l'Achaïe. (cf. 2Co 1:15 et suivant) De retour à Éphèse, Paul écrivit une troisième lettre aux Corinthiens, une lettre de reproches, qu'il fit porter par Tite (2Co 2:12 et suivant 7:6, 8). Lorsque Tite revient, Paul, qui l'avait attendu à Troas, est en Macédoine. C'est de Macédoine que l'apôtre écrit sa quatrième lettre aux Corinthiens (la deuxième canonique), pendant l'été de 57.

Les Actes nous apprennent que, dès son séjour à Éphèse, Paul avait formé le projet d'aller à Jérusalem, en traversant la Macédoine et l'Achaïe. « Quand j'aurai été là, se disait-il, il faut aussi que je voie Rome » (Ac 19:21 et suivant).

Paul fit en Macédoine un séjour assez long. Il parcourut la contrée, adressant des exhortations nombreuses aux fidèles (Ac 20:2). D'autre part, Ro 15:19 mentionne que Paul a prêché depuis Jérusalem et « en cercle » jusqu'en Illyrie, c'est-à-dire, assurément, beaucoup plus au Nord-O, que Thessalonique ou Bérée, qui sont au coeur de la Macédoine. On ne voit pas d'autre moment de la carrière de Paul où situer ce voyage. Peut-être l'apôtre a-t-il alors suivi la voie Egnatia, de Thessalonique jusqu'à Dyrrachium, en passant par Lychnidas. Dyrrachium, terminus à l'Ouest de la voie Egnatia, était sur les confins de la Dalmatie, partie méridionale de l'Illyrie ; mais, suivant l'administration impériale au temps de Paul, encore en Macédoine. Au temps des guerres puniques, l'Illyrie s'étendait plus au sud, jusqu'à l'Épire. Les désignations régionales courantes avaient sans doute moins varié que les divisions administratives. Il n'est donc pas indispensable de supposer que Paul soit monté plus au nord, vers Scodra (Scutari), Épidaure ou Salone. Si Paul est venu jusqu'à Dyrrachium, il paraît probable qu'il gagna de là Corinthe par mer, peut-être en faisant escale à Nicopolis, en Épire, où il devait plus tard hiverner (Tit 3:13). Il longea ainsi l'une des côtes les plus pittoresques d'Europe, avec les sites harmonieux de Corcyre (Corfou) et le parcours grandiose du canal corinthiaque.

La quatrième lettre de Paul aux Corinthiens avait produit le résultat cherché. Paul put faire à Corinthe le séjour depuis longtemps projeté ; il y resta trois mois et en repartit un peu avant la Pâque de l'année 58. C'est de là qu'il écrivit l'épître aux Romains, après les grandes luttes, dans le calme de la victoire.

Carte : 3° Grand Voyage

Départ d'Antioche pour parcourir successivement le pays galatique et la Phrygie. --Itinéraire (Ac 18:23) suggéré : Antioche, Tarse, Portes Ciliciennes, Tyana, Archelaïs Colonia, ou peut-être Tyana, Mokissos (=Justinianopolis ; carte : Justiniano,), Ancyre, Gordium, Germa, Pessinus, Amorium, Antioche. --Paul se rend à Ephèse par le haut pays. --Séjour (Ac 19:1) à Éphèse. --Ce (Ac 19:1,41) séjour dut être coupé par un voyage à Corinthe avec retour par la Macédoine. --Départ (2Co 2:1 1:15) d'Ephèse pour la Macédoine, par Troas. --Ici (Ac 20:1,2Co 2:12), probablement, traversée de la Macédoine jusqu'aux confins de l'Illyrie, par la voie Egnatia, de Thessalonique à Dyrrachium. --De (Ro 15:19) Dyrrachium à Corinthe, par mer. --Séjour de trois mois à Corinthe. --De (Ac 20:3) Corinthe en Macédoine, par la voie de terre. --Embarquement (Ac 20:3) à Néapolis, port de Philippes, pour Troas. --De (Ac 20:4,12) Troas à Assos, par terre. --Assos (Ac 20:13 et suivant), Mitylène, Chio, Samos, Milet. --Milet (Ac 20:14-38), Cos, Rhodes, Patara, Tyr, Ptolémaïs, Césarée. --Arrivée (Ac 21:8-11) à Jérusalem (Ac 21:15-17).

Les Juifs n'avaient pas désarmé. Leurs embûches obligent Paul à faire un grand détour pour se rendre à Jérusalem. Au lieu de prendre la voie directe par mer, vers la Syrie, il monte par la. voie de terre, vers la Macédoine, sur des routes et parmi des sites célébrés et consacrés déjà par dix siècles d'histoire et de poésie. Il passe ainsi d'un casier à l'autre de cet échiquier montagneux qu'est la Grèce, et c'est une gloire humaine que soulève chaque pas du pèlerin de l'éternité : Eleusis, Thèbes, les Thermopyles, Pharsale, l'Olympe, la vallée de Tempe. Paul désirait être à Jérusalem pour la Pentecôte, y remettre le produit d'une collecte, puis réaliser son vaste projet de voyage à Rome et dans l'Occident, jusqu'en Espagne (Ro 15:22 et suivants). L'itinéraire que lui imposait une prudence avertie était beaucoup plus long. Il n'avait pas de temps à perdre, et c'est par étapes rapides que se fit le voyage. Il s'arrêta dans sa chère Église de Philippes pour y passer la Pâque (Ac 20:6). Tychique et Trophime l'avaient devancé à Troas, où il les rejoignit bientôt, avec Luc. C'est en effet à partir de Philippes que reprennent les « fragments nous » (Ac 20:5). Paul resta une semaine à Troas ; il y tint une réunion coupée par l'accident d'Eutyche et sa guérison miraculeuse (Ac 20:7-12). De Troas à Assos, Paul fit la route à pied, tandis que ses compagnons prenaient la voie de mer (Ac 20:13). D'Assos, ils firent voile ensemble pour Mitylène, la ville et le port le plus important de Lesbos, où ils relâchèrent (verset 14). De là, le navire mit le cap sur Chio, où il jeta l'ancre pour la nuit. Il arrivait le lendemain à Samos, et le jour suivant à Milet, où eut lieu une rencontre émouvante avec les anciens d'Éphèse, Paul n'ayant pas le temps de monter jusqu'à eux (verset 15,38). De Milet, ils firent voile vers Cos, Rhodes et enfin Patara, sur la côte lycienne (Ac 21:1). Le navire n'allait pas plus loin ; mais un autre était en partance pour la Phénicie. Les missionnaires le prirent, et le navire, laissant Chypre à sa gauche, cingla directement vers Tyr. Le navire y déchargeait sa cargaison avant de continuer vers Césarée. Paul et ses compagnons attendirent donc et furent reçus par la communauté chrétienne de Tyr. Ils repartirent 7 jours après, accompagnés jusqu'au rivage par les fidèles (verset 4,6). Ils relâchèrent un jour à Ptolémaïs, où Paul put visiter les frères, et arrivèrent enfin à Césarée, où ils demeurèrent plusieurs jours (Ac 21:10). Le voyage, à la faveur d'un concours heureux de circonstances, s'était effectué très rapidement. Paul décida d'attendre les approches de la Pentecôte avant de monter à Jérusalem. Il ne se souciait pas d'être entravé dans ses vastes projets par les complots qu'on lui prédisait, et dont, à Césarée même, Agabus, venu de Judée, lui annonça l'imminence. La prophétie devait en effet se réaliser, mais un peu différemment. Toujours est-il que Paul ne se laissa pas arrêter et monta à Jérusalem (Ac 21:15).

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    • Actes 16

      6 Ayant été empêchés par le Saint Esprit d'annoncer la parole dans l'Asie, ils traversèrent la Phrygie et le pays de Galatie.

      Actes 18

      23 Lorsqu'il eut passé quelque temps à Antioche, Paul se mit en route, et parcourut successivement la Galatie et la Phrygie, fortifiant tous les disciples.

      Actes 19

      1 Pendant qu'Apollos était à Corinthe, Paul, après avoir parcouru les hautes provinces de l'Asie, arriva à Éphèse. Ayant rencontré quelques disciples, il leur dit :
      8 Ensuite Paul entra dans la synagogue, où il parla librement. Pendant trois mois, il discourut sur les choses qui concernent le royaume de Dieu, s'efforçant de persuader ceux qui l'écoutaient.
      13 Quelques exorcistes juifs ambulants essayèrent d'invoquer sur ceux qui avaient des esprits malins le nom du Seigneur Jésus, en disant : Je vous conjure par Jésus que Paul prêche !
      14 Ceux qui faisaient cela étaient sept fils de Scéva, Juif, l'un des principaux sacrificateurs.
      15 L'esprit malin leur répondit : Je connais Jésus, et je sais qui est Paul ; mais vous, qui êtes-vous ?
      16 Et l'homme dans lequel était l'esprit malin s'élança sur eux, se rendit maître de tous deux, et les maltraita de telle sorte qu'ils s'enfuirent de cette maison nus et blessés.
      17 Cela fut connu de tous les Juifs et de tous les Grecs qui demeuraient à Éphèse, et la crainte s'empara d'eux tous, et le nom du Seigneur Jésus était glorifié.
      18 Plusieurs de ceux qui avaient cru venaient confesser et déclarer ce qu'ils avaient fait.
      19 Et un certain nombre de ceux qui avaient exercé les arts magiques, ayant apporté leurs livres, les brûlèrent devant tout le monde : on en estima la valeur à cinquante mille pièces d'argent.
      20 C'est ainsi que la parole du Seigneur croissait en puissance et en force.
      21 Après que ces choses se furent passées, Paul forma le projet d'aller à Jérusalem, en traversant la Macédoine et l'Achaïe. Quand j'aurai été là, se disait-il, il faut aussi que je voie Rome.
      23 Il survint, à cette époque, un grand trouble au sujet de la voie du Seigneur.
      41 (19 : 40b) Après ces paroles, il congédia l'assemblée.

      Actes 20

      1 Lorsque le tumulte eut cessé, Paul réunit les disciples, et, après les avoir exhortés, prit congé d'eux, et partit pour aller en Macédoine.
      2 Il parcourut cette contrée, en adressant aux disciples de nombreuses exhortations.
      3 Puis il se rendit en Grèce, où il séjourna trois mois. Il était sur le point de s'embarquer pour la Syrie, quand les Juifs lui dressèrent des embûches. Alors il se décida à reprendre la route de la Macédoine.
      4 Il avait pour l'accompagner jusqu'en Asie : Sopater de Bérée, fils de Pyrrhus, Aristarque et Second de Thessalonique, Gaïus de Derbe, Timothée, ainsi que Tychique et Trophime, originaires d'Asie.
      5 Ceux-ci prirent les devants, et nous attendirent à Troas.
      6 Pour nous, après les jours des pains sans levain, nous nous embarquâmes à Philippes, et, au bout de cinq jours, nous les rejoignîmes à Troas, où nous passâmes sept jours.
      7 Le premier jour de la semaine, nous étions réunis pour rompre le pain. Paul, qui devait partir le lendemain, s'entretenait avec les disciples, et il prolongea son discours jusqu'à minuit.
      8 Il y avait beaucoup de lampes dans la chambre haute où nous étions assemblés.
      9 Or, un jeune homme nommé Eutychus, qui était assis sur la fenêtre, s'endormit profondément pendant le long discours de Paul ; entraîné par le sommeil, il tomba du troisième étage en bas, et il fut relevé mort.
      10 Mais Paul, étant descendu, se pencha sur lui et le prit dans ses bras, en disant : Ne vous troublez pas, car son âme est en lui.
      11 Quand il fut remonté, il rompit le pain et mangea, et il parla longtemps encore jusqu'au jour. Après quoi il partit.
      12 Le jeune homme fut ramené vivant, et ce fut le sujet d'une grande consolation.
      13 Pour nous, nous précédâmes Paul sur le navire, et nous fîmes voile pour Assos, où nous avions convenu de le reprendre, parce qu'il devait faire la route à pied.
      14 Lorsqu'il nous eut rejoints à Assos, nous le prîmes à bord, et nous allâmes à Mytilène.
      15 De là, continuant par mer, nous arrivâmes le lendemain vis-à-vis de Chios. Le jour suivant, nous cinglâmes vers Samos, et le jour d'après nous vînmes à Milet.
      16 Paul avait résolu de passer devant Éphèse sans s'y arrêter, afin de ne pas perdre de temps en Asie ; car il se hâtait pour se trouver, si cela lui était possible, à Jérusalem le jour de la Pentecôte.
      17 Cependant, de Milet Paul envoya chercher à Éphèse les anciens de l'Église.
      18 Lorsqu'ils furent arrivés vers lui, il leur dit : Vous savez de quelle manière, depuis le premier jour où je suis entré en Asie, je me suis sans cesse conduit avec vous,
      19 servant le Seigneur en toute humilité, avec larmes, et au milieu des épreuves que me suscitaient les embûches des Juifs.
      20 Vous savez que je n'ai rien caché de ce qui vous était utile, et que je n'ai pas craint de vous prêcher et de vous enseigner publiquement et dans les maisons,
      21 annonçant aux Juifs et aux Grecs la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus Christ.
      22 Et maintenant voici, lié par l'Esprit, je vais à Jérusalem, ne sachant pas ce qui m'y arrivera ;
      23 seulement, de ville en ville, l'Esprit Saint m'avertit que des liens et des tribulations m'attendent.
      24 Mais je ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie, comme si elle m'était précieuse, pourvu que j'accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j'ai reçu du Seigneur Jésus, d'annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu.
      25 Et maintenant voici, je sais que vous ne verrez plus mon visage, vous tous au milieu desquels j'ai passé en prêchant le royaume de Dieu.
      26 C'est pourquoi je vous déclare aujourd'hui que je suis pur du sang de vous tous,
      27 car je vous ai annoncé tout le conseil de Dieu, sans en rien cacher.
      28 Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint Esprit vous a établis évêques, pour paître l'Église du Seigneur, qu'il s'est acquise par son propre sang.
      29 Je sais qu'il s'introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n'épargneront pas le troupeau,
      30 et qu'il s'élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux.
      31 Veillez donc, vous souvenant que, durant trois années, je n'ai cessé nuit et jour d'exhorter avec larmes chacun de vous.
      32 Et maintenant je vous recommande à Dieu et à la parole de sa grâce, à celui qui peut édifier et donner l'héritage avec tous les sanctifiés.
      33 Je n'ai désiré ni l'argent, ni l'or, ni les vêtements de personne.
      34 Vous savez vous-mêmes que ces mains ont pourvu à mes besoins et à ceux des personnes qui étaient avec moi.
      35 Je vous ai montré de toutes manières que c'est en travaillant ainsi qu'il faut soutenir les faibles, et se rappeler les paroles du Seigneur, qui a dit lui-même : Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir.
      36 Après avoir ainsi parlé, il se mit à genoux, et il pria avec eux tous.
      37 Et tous fondirent en larmes, et, se jetant au cou de Paul,
      38 ils l'embrassaient, affligés surtout de ce qu'il avait dit qu'ils ne verraient plus son visage. Et ils l'accompagnèrent jusqu'au navire.

      Actes 21

      1 Nous nous embarquâmes, après nous être séparés d'eux, et nous allâmes directement à Cos, le lendemain à Rhodes, et de là à Patara.
      8 Nous partîmes le lendemain, et nous arrivâmes à Césarée. Étant entrés dans la maison de Philippe l'évangéliste, qui était l'un des sept, nous logeâmes chez lui.
      9 Il avait quatre filles vierges qui prophétisaient.
      10 Comme nous étions là depuis plusieurs jours, un prophète, nommé Agabus, descendit de Judée,
      11 et vint nous trouver. Il prit la ceinture de Paul, se lia les pieds et les mains, et dit : Voici ce que déclare le Saint Esprit : L'homme à qui appartient cette ceinture, les Juifs le lieront de la même manière à Jérusalem, et le livreront entre les mains des païens.
      15 Après ces jours-là, nous fîmes nos préparatifs, et nous montâmes à Jérusalem.
      16 Quelques disciples de Césarée vinrent aussi avec nous, et nous conduisirent chez un nommé Mnason, de l'île de Chypre, ancien disciple, chez qui nous devions loger.
      17 Lorsque nous arrivâmes à Jérusalem, les frères nous reçurent avec joie.

      Romains 15

      19 par la puissance des miracles et des prodiges, par la puissance de l'Esprit de Dieu, en sorte que, depuis Jérusalem et les pays voisins jusqu'en Illyrie, j'ai abondamment répandu l'Évangile de Christ.
      22 C'est ce qui m'a souvent empêché d'aller vers vous.

      1 Corinthiens 1

      1 Paul, appelé à être apôtre de Jésus Christ par la volonté de Dieu, et le frère Sosthène,
      2 à l'Église de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été sanctifiés en Jésus Christ, appelés à être saints, et à tous ceux qui invoquent en quelque lieu que ce soit le nom de notre Seigneur Jésus Christ, leur Seigneur et le nôtre :
      3 que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ !
      4 Je rends à mon Dieu de continuelles actions de grâces à votre sujet, pour la grâce de Dieu qui vous a été accordée en Jésus Christ.
      5 Car en lui vous avez été comblés de toutes les richesses qui concernent la parole et la connaissance,
      6 le témoignage de Christ ayant été solidement établi parmi vous,
      7 de sorte qu'il ne vous manque aucun don, dans l'attente où vous êtes de la manifestation de notre Seigneur Jésus Christ.
      8 Il vous affermira aussi jusqu'à la fin, pour que vous soyez irréprochables au jour de notre Seigneur Jésus Christ.
      9 Dieu est fidèle, lui qui vous a appelés à la communion de son Fils, Jésus Christ notre Seigneur.
      10 Je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus Christ, à tenir tous un même langage, et à ne point avoir de divisions parmi vous, mais à être parfaitement unis dans un même esprit et dans un même sentiment.
      11 Car, mes frères, j'ai appris à votre sujet, par les gens de Chloé, qu'il y a des disputes au milieu de vous.
      12 Je veux dire que chacun de vous parle ainsi : Moi, je suis de Paul ! et moi, d'Apollos ! et moi, de Céphas ! et moi, de Christ !
      13 Christ est-il divisé ? Paul a-t-il été crucifié pour vous, ou est-ce au nom de Paul que vous avez été baptisés ?
      14 Je rends grâces à Dieu de ce que je n'ai baptisé aucun de vous, excepté Crispus et Gaïus,
      15 afin que personne ne dise que vous avez été baptisés en mon nom.
      16 J'ai encore baptisé la famille de Stéphanas ; du reste, je ne sache pas que j'aie baptisé quelque autre personne.
      17 Ce n'est pas pour baptiser que Christ m'a envoyé, c'est pour annoncer l'Évangile, et cela sans la sagesse du langage, afin que la croix de Christ ne soit pas rendue vaine.
      18 Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu.
      19 Aussi est-il écrit : Je détruirai la sagesse des sages, Et j'anéantirai l'intelligence des intelligents.
      20 Où est le sage ? où est le scribe ? où est le disputeur de ce siècle ? Dieu n'a-t-il pas convaincu de folie la sagesse du monde ?
      21 Car puisque le monde, avec sa sagesse, n'a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication.
      22 Les Juifs demandent des miracles et les Grecs cherchent la sagesse :
      23 nous, nous prêchons Christ crucifié ; scandale pour les Juifs et folie pour les païens,
      24 mais puissance de Dieu et sagesse de Dieu pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs.
      25 Car la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et la faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes.
      26 Considérez, frères, que parmi vous qui avez été appelés il n'y a ni beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles.
      27 Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages ; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes ;
      28 et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu'on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont,
      29 afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu.
      30 Or, c'est par lui que vous êtes en Jésus Christ, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice et sanctification et rédemption,
      31 afin, comme il est écrit, Que celui qui se glorifie se glorifie dans le Seigneur.

      1 Corinthiens 5

      9 Je vous ai écrit dans ma lettre de ne pas avoir des relations avec les impudiques, -

      1 Corinthiens 15

      1 Je vous rappelle, frères, l'Évangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous avez persévéré,
      2 et par lequel vous êtes sauvés, si vous le retenez tel que je vous l'ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain.
      3 Je vous ai enseigné avant tout, comme je l'avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ;
      4 qu'il a été enseveli, et qu'il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ;
      5 et qu'il est apparu à Céphas, puis aux douze.
      6 Ensuite, il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts.
      7 Ensuite, il est apparu à Jacques, puis à tous les apôtres.
      8 Après eux tous, il m'est aussi apparu à moi, comme à l'avorton ;
      9 car je suis le moindre des apôtres, je ne suis pas digne d'être appelé apôtre, parce que j'ai persécuté l'Église de Dieu.
      10 Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi n'a pas été vaine ; loin de là, j'ai travaillé plus qu'eux tous, non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi.
      11 Ainsi donc, que ce soit moi, que ce soient eux, voilà ce que nous prêchons, et c'est ce que vous avez cru.
      12 Or, si l'on prêche que Christ est ressuscité des morts, comment quelques-uns parmi vous disent-ils qu'il n'y a point de résurrection des morts ?
      13 S'il n'y a point de résurrection des morts, Christ non plus n'est pas ressuscité.
      14 Et si Christ n'est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine.
      15 Il se trouve même que nous sommes de faux témoins à l'égard de Dieu, puisque nous avons témoigné contre Dieu qu'il a ressuscité Christ, tandis qu'il ne l'aurait pas ressuscité, si les morts ne ressuscitent point.
      16 Car si les morts ne ressuscitent point, Christ non plus n'est pas ressuscité.
      17 Et si Christ n'est pas ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés,
      18 et par conséquent aussi ceux qui sont morts en Christ sont perdus.
      19 Si c'est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes.
      20 Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts.
      21 Car, puisque la mort est venue par un homme, c'est aussi par un homme qu'est venue la résurrection des morts.
      22 Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ,
      23 mais chacun en son rang. Christ comme prémices, puis ceux qui appartiennent à Christ, lors de son avènement.
      24 Ensuite viendra la fin, quand il remettra le royaume à celui qui est Dieu et Père, après avoir détruit toute domination, toute autorité et toute puissance.
      25 Car il faut qu'il règne jusqu'à ce qu'il ait mis tous les ennemis sous ses pieds.
      26 Le dernier ennemi qui sera détruit, c'est la mort.
      27 Dieu, en effet, a tout mis sous ses pieds. Mais lorsqu'il dit que tout lui a été soumis, il est évident que celui qui lui a soumis toutes choses est excepté.
      28 Et lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même sera soumis à celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous.
      29 Autrement, que feraient ceux qui se font baptiser pour les morts ? Si les morts ne ressuscitent absolument pas, pourquoi se font-ils baptiser pour eux ?
      30 Et nous, pourquoi sommes-nous à toute heure en péril ?
      31 Chaque jour je suis exposé à la mort, je l'atteste, frères, par la gloire dont vous êtes pour moi le sujet, en Jésus Christ notre Seigneur.
      32 Si c'est dans des vues humaines que j'ai combattu contre les bêtes à Éphèse, quel avantage m'en revient-il ? Si les morts ne ressuscitent pas, Mangeons et buvons, car demain nous mourrons.
      33 Ne vous y trompez pas : les mauvaises compagnies corrompent les bonnes moeurs.
      34 Revenez à vous-mêmes, comme il est convenable, et ne péchez point ; car quelques-uns ne connaissent pas Dieu, je le dis à votre honte.
      35 Mais quelqu'un dira : Comment les morts ressuscitent-ils, et avec quel corps reviennent-ils ?
      36 Insensé ! ce que tu sèmes ne reprend point vie, s'il ne meurt.
      37 Et ce que tu sèmes, ce n'est pas le corps qui naîtra ; c'est un simple grain, de blé peut-être, ou de quelque autre semence ;
      38 puis Dieu lui donne un corps comme il lui plaît, et à chaque semence il donne un corps qui lui est propre.
      39 Toute chair n'est pas la même chair ; mais autre est la chair des hommes, autre celle des quadrupèdes, autre celle des oiseaux, autre celle des poissons.
      40 Il y a aussi des corps célestes et des corps terrestres ; mais autre est l'éclat des corps célestes, autre celui des corps terrestres.
      41 Autre est l'éclat du soleil, autre l'éclat de la lune, et autre l'éclat des étoiles ; même une étoile diffère en éclat d'une autre étoile.
      42 Ainsi en est-il de la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible ; il ressuscite incorruptible ;
      43 il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ;
      44 il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel. S'il y a un corps animal, il y a aussi un corps spirituel.
      45 C'est pourquoi il est écrit : Le premier homme, Adam, devint une âme vivante. Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant.
      46 Mais ce qui est spirituel n'est pas le premier, c'est ce qui est animal ; ce qui est spirituel vient ensuite.
      47 Le premier homme, tiré de la terre, est terrestre ; le second homme est du ciel.
      48 Tel est le terrestre, tels sont aussi les terrestres ; et tel est le céleste, tels sont aussi les célestes.
      49 Et de même que nous avons porté l'image du terrestre, nous porterons aussi l'image du céleste.
      50 Ce que je dis, frères, c'est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n'hérite pas l'incorruptibilité.
      51 Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés,
      52 en un instant, en un clin d'oeil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés.
      53 Car il faut que ce corps corruptible revête l'incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l'immortalité.
      54 Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l'incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l'immortalité, alors s'accomplira la parole qui est écrite : La mort a été engloutie dans la victoire.
      55 O mort, où est ta victoire ? O mort, où est ton aiguillon ?
      56 L'aiguillon de la mort, c'est le péché ; et la puissance du péché, c'est la loi.
      57 Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ !
      58 Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, travaillant de mieux en mieux à l'oeuvre du Seigneur, sachant que votre travail ne sera pas vain dans le Seigneur.

      1 Corinthiens 16

      9 car une porte grande et d'un accès efficace m'est ouverte, et les adversaires sont nombreux.

      2 Corinthiens 1

      8 Nous ne voulons pas, en effet, vous laisser ignorer, frères, au sujet de la tribulation qui nous est survenue en Asie, que nous avons été excessivement accablés, au delà de nos forces, de telle sorte que nous désespérions même de conserver la vie.
      15 Dans cette persuasion, je voulais aller d'abord vers vous, afin que vous eussiez une double grâce ;

      2 Corinthiens 2

      1 Je résolus donc en moi-même de ne pas retourner chez vous dans la tristesse.
      12 Au reste, lorsque je fus arrivé à Troas pour l'Évangile de Christ, quoique le Seigneur m'y eût ouvert une porte, je n'eus point de repos d'esprit, parce que je ne trouvai pas Tite, mon frère ;

      2 Corinthiens 4

      18 un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles ; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles.

      2 Corinthiens 5

      1 Nous savons, en effet, que, si cette tente où nous habitons sur la terre est détruite, nous avons dans le ciel un édifice qui est l'ouvrage de Dieu, une demeure éternelle qui n'a pas été faite de main d'homme.

      2 Corinthiens 11

      3 Toutefois, de même que le serpent séduisit Eve par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l'égard de Christ.

      2 Corinthiens 12

      14 Voici, pour la troisième fois je suis prêt à aller chez vous, et je ne vous serai point à charge ; car ce ne sont pas vos biens que je cherche, c'est vous-mêmes. Ce n'est pas, en effet, aux enfants à amasser pour leurs parents, mais aux parents pour leurs enfants.

      Tite 3

      13 Aie soin de pourvoir au voyage de Zénas, le docteur de la loi, et d'Apollos, en sorte que rien ne leur manque.
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