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PAUL (ses voyages) 6.

VI Derniers voyages.

Après quelques brèves indications au sujet des rapports que Paul eut avec les Juifs de Rome, peu après son arrivée, le livre des Actes s'achève brusquement sur ce renseignement, qui n'est pas une conclusion : « Paul demeura deux années entières dans un logement qu'il avait loué ; il recevait tous ceux qui venaient le voir, prêchant le Règne de Dieu et enseignant ce qui concerne le Seigneur Jésus-Christ, avec une entière liberté et sans aucun empêchement » (Ac 28:30 et suivant). Cette liberté de Paul fut sans doute d'autant plus grande qu'il était prisonnier et sous la sauvegarde autant que sous la surveillance d'un légionnaire romain. Une tradition, par ailleurs suspecte, mais ici très acceptable, spécifie que l'apôtre convertit son gardien. Elle se rencontre avec la dernière salutation de l'épître aux Philippiens, vraisemblablement composée à Rome : « Tous vous saluent, et principalement ceux qui sont de la maison de César » (Php 4:22). Dans la même lettre, Paul reconnaît lui-même héroïquement le privilège et les avantages de sa captivité au point de vue de son apostolat (Ac 1:12,14). Il est probable, d'après ce dernier passage, que Paul avait converti non seulement son gardien, mais beaucoup d'autres légionnaires, d'où ce paradoxe d'un homme d'autant plus libre qu'il est prisonnier. Qu'advint-il ensuite ? L'auteur des Actes le racontait-il dans une conclusion qui s'est perdue ? Ne voulait-il pas plutôt l'indiquer dans un autre livre qu'il n'a point écrit ou qui n'est point parvenu jusqu'à nous ? De toute façon, il apparaît que la vie de Paul a dû se prolonger au delà de ces deux années de captivité à Rome, sinon Luc n'aurait pas laissé pour un autre ouvrage la mention de la mort de l'apôtre. Il est même légitime de supposer qu'il lui restait à écrire un chapitre important d'une carrière apostolique non encore achevée.

Les épîtres dites pastorales (voir ce mot), si elles sont authentiques, viennent ici combler un vide mystérieux. Elles supposent, en effet, des voyages qui ne trouvent point leur place dans la trame historique des Actes et des autres épîtres. La lettre à Tite mentionne un séjour en Crète, et la décision de passer un hiver à Nicopolis, en Epire.

Carte : Voyage à Rome. 1ere captivité.

Arrestation et emprisonnement à Jérusalem. --De (Ac 21:18-23:22) Jérusalem à Césarée, par Antipatris. --A (Ac 23:23-32) Césarée ; emprisonnement et procès. --De (Ac 23:33-26:32) Césarée à Rome, par : Sidon, Myra, Cnide, Beaux-Ports en Crète. --Départ (Ac 27:1-13) de Crète ; tempête ; naufrage à Malte. --Séjour (Ac 27:14-44) à Malte. --De (Ac 28:1-11) Malte à Syracuse, Rhégium, Pouzzoles. --De (Ac 28:12-14) Pouzzoles à Rome par la voie Appienne, le Forum d'Appius, les Trois-Tavernes. --Paul (Ac 28:15) à Rome (Ac 28:16-31).

Dans 1 Tim., il est question d'un voyage de Paul en Macédoine, alors que Timothée a la charge de l'Église d'Éphèse. 2Ti fait allusion à des voyages à Corinthe, Milet, Troas. Il est impossible d'insérer ces déplacements, dont certains ont été prolongés, dans le cours du troisième voyage missionnaire, ainsi que le suggèrent quelques rares auteurs. Que resterait-il pour le séjour à Éphèse, sur lequel les Actes nous donnent des renseignements formels ? D'autre part, 2Ti suppose une captivité bien différente de celle que décrivent les Actes ou l'épître aux Philippiens. Lorsqu'il écrit à ces derniers, l'apôtre est plein de confiance quant à l'issue de son procès. Sans doute il a envisagé la mort avec tranquillité, et même avec joie ; mais, par amour pour les Églises et pour l'oeuvre du Christ, il espère survivre et compte bien revoir prochainement ses chers Philippiens (Php 1:19-25 2:24). Lorsqu'il écrit 2 Tim., Paul ne jouit plus de la grande liberté que lui avait assurée le régime de la custodia militaris : tous l'ont abandonné ; il a déjà comparu devant ses juges ; il est lié comme un malfaiteur ; le temps de son départ approche ; il a achevé sa course ; il va être immolé (2Ti 2:9 4:6,16). Il semble donc que l'apôtre ait subi deux captivités de caractère très différent et séparées par les voyages mentionnés dans les épîtres pastorales. D'autre part, des témoignages importants font penser que Paul a bien réalisé le projet de voyage en Espagne auquel il avait fait allusion dans l'épître aux Romains (Ro 15:24,28) ; or, il n'a pu le réaliser que dans ce même intervalle. Clément de Rome, dans son épître aux Corinthiens, vers, rend à Paul ce témoignage : « ... après avoir enseigné la justice au monde entier, il est arrivé jusqu'au terme de l'Occident ; il a rendu témoignage devant les préfets ; puis, il a été ôte du monde, et il s'en est allé au saint lieu... » (1Co 5:7). L'expression : « terme de l'Occident » ne peut pas désigner Rome, centre de son vaste empire méditerranéen, mais l'extrême pointe espagnole, les colonnes d'Hercule. Apollonius de Tyane (Vie de Philostrate) écrivait : « Gadès (Cadix) est située au terme de l'Europe », et Strabon spécifiait que les confins de ce monde, à l'Occident, sont les colonnes d'Hercule à la pointe de l'Ibérie (II, III). Harnack, Zahn, et un grand nombre d'auteurs, sont bien d'accord que le témoignage de Clément veut indiquer un voyage de Paul en Espagne. Le fragment de Muratori, vers 180, confirme ce témoignage (Paul, délivré de sa captivité, est venu jusqu'en Espagne). Les Actes apocryphes supposent également cette tradition. Enfin, la date de la mort de Paul, telle qu'elle ressort de certains témoignages patristiques, est aussi à considérer, car elle oblige à supposer une prolongation telle de la vie de l'apôtre qu'elle implique une libération et un complément considérable d'activité. Eusèbe place la mort de Paul tout à fait à la fin du règne de Néron, c'est-à-dire vers l'année 68. Une oraison du IV e siècle, étudiée par Ramsay, permet d'aboutir à la date 67. Cet ensemble d'indices et de témoignages paraît suffisant pour conclure fermement, avec la majorité des auteurs catholiques et protestants, à une libération de Paul après les deux ans de captivité romaine mentionnés par les Actes (Bleek, Ewald, Neander, Godet, Spitta, Zahn, Harnack, Lietzmann, etc.).

Si Paul a été libéré, il dut l'être avant l'incendie de Rome et le massacre des chrétiens en juillet 64. Un autre indice favorable à l'hypothèse de la libération peut être ici mentionné. La tradition n'a qu'une voix pour affirmer que Paul, en qualité de citoyen romain, fut décapité. On pense bien que, s'il avait été captif au moment où Néron déchaîna la plus sauvage des persécutions, sa qualité de citoyen romain n'aurait pas pesé lourd et ne l'aurait pas empêché de servir aux jeux du cirque ou, torche vivante, à l'illumination des jardins impériaux.

Selon toute vraisemblance, Paul n'était pas à Rome en juillet 64. Il en était parti après son acquittement, quelques mois plus tôt.

Bleek estime que Paul se rendit en Espagne aussitôt ; Farrar juge que l'apôtre dut renoncer tout à fait à son projet, et il en donne comme preuve que les épîtres pastorales n'en font pas mention, mais supposent un certain nombre de voyages dans le bassin oriental de la Méditerranée. Il convient, semble-t-il, de faire justice et à la tradition pastorale et à la tradition clémentine susmentionnée ; elles ne s'excluent nullement.

Paul, libéré après quatre ans de captivité, est partagé entre deux désirs, deux projets anciens : porter l'Évangile en Espagne (Ro 15:24-28), la plus romanisée des provinces romaines, ou revoir ses Églises d'Orient (Php 1:26, Phm 1:22). Il les a réalisés l'un et l'autre, si l'on en croit la tradition (Clément de Rome, canon de Muratori, oraison du IV e siècle, apocryphes) et si l'on veut situer normalement dans la vie de Paul certains détails biographiques des épîtres pastorales tenues pour authentiques. Le passage de Clément donnerait à penser que le voyage en Espagne fut le dernier acte de la vie de Paul, avant l'épilogue du martyre. Rien d'étonnant d'autre part, que le premier souci de Paul, après l'imprévu considérable d'une captivité de quatre ans et sans renoncer du tout à ses projets antérieurs, ait été de revoir d'abord les régions jadis évangélisées par lui. N'est-ce pas ce que déjà il comptait faire lorsqu'il écrivait de Césarée à Philémon (Phm 1:22), puis de Rome aux Philippiens (Phil 1:26) ? Si l'on en juge ainsi, l'itinéraire suivant apparaîtra comme plausible, sans exclure d'ailleurs d'autres possibilités :

Après sa libération, Paul se dirige vers l'Orient. Il s'arrête dans l'île de Crète, où il laisse son disciple Tite, afin d'y organiser les Églises (Tit 1:5). Avant de repartir pour la Macédoine, il écrit à Timothée, qui voudrait le rejoindre, de rester à Éphèse et de l'y attendre. Il rappellera et renouvellera cette recommandation dans une lettre postérieure (1Ti 1:3 3:14). Paul revoit ses Philippiens, comme il l'espérait, peu avant sa libération (Php 1:26). Il écrit à Tite pour lui donner rendez-vous à Nicopolis, où il va passer l'hiver (Tit 3:12). De Nicopolis, en Épire, Paul se rend à Éphèse, ainsi qu'il l'avait annoncé à Timothée (1Ti 1:3 3:14 et suivant). Il passe par Corinthe, où il laisse Éraste (2Ti 4:20). D'Éphèse, Paul va sans doute à Colosses, réalisant ainsi le projet formé à Césarée quatre ou cinq ans auparavant ; il visite peut-être, par la même occasion, Laodicée sur son chemin, Hiérapolis, et d'autres Églises touchées par sa lettre circulaire aux Éphésiens (voir art.). Il s'arrête à Milet, où il laisse Trophime malade (2Ti 4:20).

Paul reprend alors son grand projet de voyage en Espagne. 11 part d'Éphèse pour Rome, par Troas, où il laisse un manteau chez Carpus (2Ti 4:13). Il poursuit par la Macédoine, suivant la voie Egnatia d'un bout à l'autre, de Néapolis jusqu'à Dyrrachium, sur l'Adriatique. Il fait la courte traversée de Dyrrachium à Brundisium (Brindisi), gagne Tarente, et, suivant la via Appia sur tout son parcours, il arrive à Rome. Il s'y arrête sans doute, pour aider la communauté dispersée, terrorisée, en grande partie détruite, à se reformer.

De Rome en Espagne, jusqu'au terme de l'Occident, plusieurs itinéraires se présentent à lui, tous courants et sûrs : le trajet par terre, en suivant les côtes, ou le même détour par mer. Dans les deux cas, il a pu s'arrêter en Gaule, à Massilia (Marseille), comme le suppose l'historien catholique Zeiller, et à Narbo Martius (Narbonne). M. Camille Jullian a fait observer justement que Marseille, ville grecque et résidence de nombreux Orientaux, était l'un de ces beaux champs de propagande comme Paul les aimait. Paul peut aussi avoir suivi le trajet direct, par mer, d'Ostie à Tarraco (Tarragone), en traversant le détroit de Taphros (Bonifacio), entre la Corse et la Sardaigne. De Tarraco, il peut avoir continué, soit par terre, soit par mer, jusqu'à Carthago-Nova (Carthagène), et, de là, pour éviter le passage difficile des colonnes d'Hercule, par terre jusqu'à Gadès (Cadix). Peut-être fut-il arrêté là même, au terme de l'Occident, et ramené à Rome, pour une seconde captivité, la dernière. Il écrivit alors 2 Tim., quand l'issue fatale de ce nouvel et dur emprisonnement ne faisait pour lui aucun doute (2Ti 2:9 4:6,8).

La tradition est unanime à affirmer que Paul subit le martyre à Rome, sous le règne de Néron. Suivant Tertullien et toute la tradition postérieure, il fut décapité sur la route d'Ostie. Au témoignage de Clément de Rome, dans le passage cité plus haut (9:7), Paul fut martyr devant les préfets. Rome n'en avait habituellement qu'un. Or, en 67, Néron décida qu'il y en aurait deux, pendant un voyage et un séjour qu'il fit en Achaïe au printemps. Paul pourrait donc avoir été condamné et exécuté sous le gouvernement des préfets, pendant l'absence de l'empereur. La tradition spécifie : le 29 juin ; ce serait, si l'on pouvait retenir ce jour, le 29 juin de l'année 67.

Les Actes apocryphes donnent sur ce tragique dénouement de la vie de l'apôtre de nombreux détails, dont quelques-uns ont une valeur mystique à retenir, mais dont il est impossible de déterminer la substance historique, assurément très mince. La veille du supplice, Paul aurait été enfermé dans un cachot de la prison Mamertine, près du Forum. Il en fut tiré de grand matin, pour marcher au supplice. Il dit au centurion : « Crois au Dieu vivant ; Il me ressuscitera, moi et tous ceux qui croient en Lui ! » Vers la porte d'Ostie, au Sud-O, de la ville, une femme, le front couvert d'un voile, attendait son passage et lui dit tout en larmes : « Paul, homme de Dieu, souviens-toi de moi devant le Seigneur Jésus ! » Reconnaissant Plautilla, une patricienne, protectrice des chrétiens, Paul répondit joyeusement : « Je te salue, Plautilla, fille de l'éternité ! Prête-moi ! e voile dont tu couvres ta tête. Au moment du supplice, j'en couvrirai mes yeux comme d'un suaire, et je te laisserai ce gage de mon affection en Christ. » Ils traversèrent le Tibre, et suivant la route d'Ostie, ils gravirent un plateau ; ils s'arrêtèrent enfin près d'un pin, dans un vallon, dont les sources limpides portaient le nom d'Aquas Salvia ? L'apôtre demanda un instant pour se recueillir. Il pria debout, les mains étendues vers l'Orient, s'adressant en hébreu à quelqu'un d'invisible. Puis, conformément à l'arrêt, il subit une dernière fois le supplice du fouet. Enfin, on lui banda les yeux avec le voile de Plautilla ; il se mit à genoux et tendit le cou en silence, et tout fut accompli ! Quelques fidèles, prévenus, se tenaient à distance et transportèrent le corps dans une maison chrétienne à proximité, sur la route qu'ils venaient de suivre : la maison de Lucina. C'est là que, d'après la tradition catholique, le corps de Paul reposa jusqu'en 258, date à laquelle, suivant la même tradition, il fut réuni à celui de Pierre, dans la nécropole de la voie Appienne. On le transféra, au IV e siècle, sous l'autel de la basilique dédiée à l'apôtre : Saint-Paul-hors-les-murs.

Tous ces détails n'ont d'intérêt que par la piété qu'ils expriment, car leur historicité se réduit à peu, sinon à rien. Qu'importent, au demeurant, les détails matériels d'une fin glorieuse et les pérégrinations posthumes d'une dépouille terrestre, lorsque son possesseur fut le héros de l'invisible Esprit, celui qui proclamait victorieusement : « Nous ne regardons pas aux choses visibles, mais aux invisibles, car les choses visibles ne sont que pour un temps, mais les invisibles sont éternelles ! » (2Co 4:18).

Carte : de la Libération au martyre. (Hypothèses suggérées). --Libération de Paul. --De (Ac 28:30, Php 1:12-26) Rome en Crète, où Paul fait un séjour, et laisse Tite afin d'y organiser les Eglises. --Avant (Tit 1:3) de partir pour la Macédoine, Paul écrit à Timothée de rester à Éphèse et de l'y attendre. --Paul (1Ti 1:3 3:14) en Macédoine, revoit ses Philippiens. --Paul (Php 1:26) écrit à Tite et lui donne rendez-vous à Nicopolis, en Épire, où il passe l'hiver. --Il (Tit 3:12) écrit de nouveau à Timothée de l'attendre à Ephèse. --Paul (1Ti 1:3 3:14) se rend de Nicopolis à Éphèse, en passant par Corinthe, où il laisse Éraste. --D'Ephèse (2Ti 4:20), Paul va sans doute à Colosses (Phm 1:22), en passant par Laodicée, peut-être aussi Hiérapolis. --Il s'arrête à Milet, où il laisse Trophime malade. --Paul (2Ti 4:20) veut réaliser son projet de voyage en Espagne (Ro 15:24-28) ; il se rend à Rome par Troas (2Ti 4:13), la Macédoine, la voie Egnatia, de Thessalonique à Lychnidas (Ochrida), Dyrrachium (Durazzo), Brundisium (Brindisi), Tarente et la voie Appienne. --Voyage en Espagne jusqu' « au au terme de l'Occident », (Clément : 1Co 5:7 ; Canon Muratori) soit Gadès (Cadix) ; itinéraires possibles :

par terre, le long des côtes, par Genua (Gênes), Massilia (Marseille), Narbo Martius (Narbonne), Tarraco (Tarragone), Carthago Nova (Carthagène), Gadès (Cadix) ;

par mer, soit en longeant les côtes, avec escales et débarquements, soit directement d'Ostie à Tarragone (parcours terrestre de Carthagène à Cadix, pour éviter le passage des colonnes d'Hercule [=détroit de Gibraltar]). --Paul, arrêté en Espagne, est ramené à Rome, d'où il écrit 2 Tim., peu avant son martyre (2Ti 4:6-8).

BIBLIOGRAPHIE

--Parmi les innombrables études sur Paul, où l'élément biographique, chronologique ou géographique tient une place notable, on peut signaler :

--Félix Bungener, St Paul, sa vie, son oeuvre et ses ép., 1867.

--Renan, St Paul, 1869.

--Godet, Introd. N.T., t. I, 1893.

--Schneller, d'après Gindraux qui le traduit librement, L'apôtre Paul et le Monde ancien, 1898.

--E. Baumann, St Paul, 1925.

--M. Goguel, Les ép. pauliniennes (1e et 2 e part.), 1925-26.

--Farrar, The Life and Work of St. Paul (2 vol., 1879).

--Ramsay, St. Paul the Traveller and the Roman Citizen, 1895 ; Hist. Comm, on the Galates, 1899 ; Pauline and other Studies, 1906 ; The Cities of St. Paul, 1907.

--A. Westphal, Les Apôtres, 1918.

--Il convient d'y ajouter les articles sur Paul dans les Encyclopédies religieuses ou spécialement bibliques, notamment ceux de Zahn, dans RE ; de Bousset, dans die Relig. In Gesch. und Gegenw. ; de Findlay et Maclean, dans DB et HDB

Nous mentionnerons encore comme présentant un intérêt spécial pour l'étude des voyages de Paul :

--Rams. w, The hist. Geog. of Asia Minor, 1890 ; The Church in the Roman Empire, 1893 ; The Cities and Bishoprics of Phrygia, 1895 ; Roads and Travels in N.T. (dans HDB, V, 1904).

CARTES

Cartes schématisées ou croquis pour vues d'ensemble, dans Arnold, Chart of Paul's Journeys, 1897 ; Stirling, an Atlas illustrating the Acts of the Apostles and the Epistles,

1926. H. Cl.

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Versets relatifs

    • Actes 1

      12 Alors les apôtres quittèrent la colline qu’on appelle mont des Oliviers, située à environ un kilomètre de Jérusalem, et rentrèrent en ville.
      14 D’un commun accord, ils se retrouvaient souvent pour prier, avec quelques femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec les frères de Jésus.

      Actes 21

      18 Le lendemain, Paul se rendit avec nous chez *Jacques, où tous les responsables de l’Eglise se rassemblèrent aussi.
      19 Après les avoir salués, Paul exposa en détail tout ce que Dieu avait accompli par son ministère parmi les païens.
      20 En l’écoutant, ils louaient Dieu, puis ils dirent à Paul :
      —Vois-tu, frère, combien de milliers de Juifs sont devenus croyants, et tous sont très attachés à la *Loi de *Moïse.
      21 Or, ils ont entendu dire que tu enseignes à tous les Juifs disséminés à l’étranger d’abandonner les prescriptions de Moïse en leur disant de ne plus faire *circoncire leurs enfants et, d’une manière générale, de ne plus suivre les coutumes juives.
      22 Que faire donc ? Car, naturellement, ils vont apprendre ton arrivée.
      23 Eh bien, voici ce que nous te conseillons : nous avons parmi nous quatre hommes qui ont fait un *vœu.
      24 Prends-les avec toi, participe avec eux à la cérémonie de la *purification, et pourvois à leurs dépenses pour qu’ils se fassent raser la tête. Ainsi tout le monde saura que les bruits répandus sur ton compte n’ont aucun fondement, mais qu’au contraire, tu continues toi-même à observer les prescriptions de la Loi.
      25 Quant aux païens devenus croyants, voici les recommandations que nous leur avons données par lettre à la suite de nos délibérations : qu’ils ne mangent ni viande sacrifiée à des idoles, ni sang, ni viande d’animaux étouffés, et qu’ils s’abstiennent de toute inconduite sexuelle.
      26 Le lendemain donc, Paul emmena ces hommes et participa avec eux à la cérémonie de la *purification. Puis il entra dans la cour du *Temple où il déclara à quelle date la période de la purification serait achevée, c’est-à-dire à quel moment on offrirait le sacrifice pour chacun d’eux.
      27 La semaine exigée pour la purification allait s’achever, lorsque des *Juifs de la province d’*Asie virent Paul dans la cour du Temple. Ils ameutèrent toute la foule et se jetèrent sur lui
      28 en criant :
      —Israélites ! Au secours ! Le voilà, celui qui ne cesse de prêcher partout et à tout le monde contre notre peuple, contre la Loi de Moïse et contre ce Temple ! Et même, à présent, il a introduit des païens dans l’enceinte sacrée ; il a souillé ce saint lieu !
      29 Ils disaient cela parce qu’ils avaient vu Trophime d’Ephèse en ville avec lui, et ils s’imaginaient que Paul l’avait fait entrer dans la cour intérieure du Temple.
      30 L’agitation gagna la ville tout entière et le peuple accourut en foule de toutes parts. On s’empara de Paul et on le traîna hors de la cour du Temple dont on ferma immédiatement les portes.
      31 On cherchait à le mettre à mort, quand le commandant de la garnison romaine fut informé que tout Jérusalem était en effervescence.
      32 Aussitôt, il rassembla des soldats avec leurs officiers et se précipita vers la foule. Dès qu’on aperçut le commandant et les soldats, on cessa de battre Paul.
      33 Alors le commandant s’approcha, fit saisir Paul et donna ordre de le lier avec une double chaîne, puis il demanda qui il était et ce qu’il avait fait.
      34 Mais dans la foule, les uns criaient une chose, les autres une autre, et le commandant ne put rien savoir de sûr de ce tumulte. Alors il ordonna de conduire Paul à la forteresse.
      35 Quand Paul commença à gravir les marches de l’escalier, les soldats, devant la violence de la foule, se virent obligés de le porter à bras-le-corps.
      36 En effet, tout le peuple le suivait en hurlant :
      —A mort !
      37 Au moment où on allait le faire entrer dans la citadelle, Paul demanda au commandant :
      —M’est-il permis de te dire quelque chose ?
      —Comment, fit l’autre, tu sais le grec !
      38 Tu n’es donc pas cet Egyptien qui a provoqué une émeute dernièrement et qui a entraîné quatre mille rebelles au désert ?
      39 —Non, répondit Paul, je suis Juif, né à Tarse en Cilicie, et citoyen d’une ville assez importante. Je te prie, permets-moi de dire quelques mots au peuple.
      40 Le commandant lui en accorda la permission.
      Alors Paul, debout sur les marches, fit signe de la main à la foule. Il se fit un grand silence, et Paul leur adressa la parole en araméen.

      Actes 22

      1 —Mes frères et mes pères, dit-il, écoutez, je vous prie, ce que j’ai à vous dire pour ma défense.
      2 Lorsqu’ils l’entendirent parler en araméen, le calme se fit plus grand encore. Paul reprit :
      3 —Je suis *Juif. Je suis né à Tarse en Cilicie, mais j’ai été élevé ici à *Jérusalem. C’est Gamaliel qui fut mon maître ; il m’a enseigné avec une grande exactitude la *Loi de nos ancêtres, et j’étais un partisan farouche de la cause de Dieu, comme vous l’êtes tous aujourd’hui.
      4 J’ai combattu à mort ce qu’on appelle la Voie, en faisant enchaîner et jeter en prison des hommes et des femmes.
      5 Le *grand-prêtre et tout le Conseil des responsables du peuple peuvent témoigner que je dis vrai. Car c’est d’eux, précisément, que j’avais reçu des lettres de recommandation pour nos frères. Je suis alors parti pour Damas, bien résolu à faire enchaîner et à ramener à Jérusalem, afin de faire punir tous les adhérents de cette Voie que je trouverais là-bas.
      6 Comme j’étais en chemin et que j’approchais de Damas, tout à coup, vers midi, une vive lumière a resplendi du ciel et m’a enveloppé.
      7 Je suis tombé à terre et j’ai entendu une voix qui me demandait : « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? » Je me suis écrié :
      8 « Qui es-tu Seigneur ? » Alors la voix m’a dit : « Je suis, moi, Jésus de *Nazareth, que tu persécutes. »
      9 Ceux qui étaient avec moi ont bien vu la lumière, mais n’ont pas compris celui qui me parlait.
      10 J’ai demandé : « Que dois-je donc faire, Seigneur ? » Et le Seigneur m’a dit : « Relève-toi, va à Damas, et là, on te dira tout ce que tu devras faire ! »
      11 Mais je n’y voyais plus : l’éclat de cette lumière m’avait aveuglé. Alors mes compagnons m’ont pris par la main pour me conduire, et c’est ainsi que je suis arrivé à Damas.
      12 Il y avait là un certain Ananias, un homme pieux, qui observait fidèlement la *Loi. Il était estimé de tous les Juifs de la ville.
      13 Il est venu me trouver, s’est tenu près de moi et m’a dit : « Saul, mon frère, recouvre la vue ! »
      A l’instant même, je vis de nouveau et je l’ai vu.
      14 Alors il m’a dit : « Le Dieu de nos ancêtres t’a choisi d’avance pour te faire connaître sa volonté, pour que tu voies le Juste et que tu entendes sa voix,
      15 car tu seras son témoin devant tous les hommes pour leur annoncer tout ce que tu as vu et entendu.
      16 Et maintenant, pourquoi tarder ? Lève-toi, fais-toi baptiser et sois lavé de tes péchés en te confiant dans le Seigneur. »
      17 Un jour, après mon retour à Jérusalem, pendant que je priais dans la cour du *Temple, je suis tombé en extase
      18 et j’ai vu le Seigneur. Il m’a dit : « Hâte-toi de quitter Jérusalem, car ses habitants n’accepteront pas ton témoignage à mon sujet. »
      19 J’ai répondu : « Mais, Seigneur, ils savent pourtant que j’allais de *synagogue en synagogue pour faire emprisonner et fouetter ceux qui croient en toi.
      20 Lorsqu’on a versé le sang d’Etienne, ton témoin, j’étais là, en personne, j’approuvais ce qui se passait et je gardais les vêtements de ses meurtriers. »
      21 Le Seigneur m’a dit alors : « Va, je vais t’envoyer au loin vers les païens... »
      22 La foule l’avait écouté jusque là, mais, à ces mots, ils se mirent tous à crier :
      —A mort ! Qu’on débarrasse la terre d’un tel individu ! Il n’a pas le droit de vivre !
      23 Ils hurlaient de plus en plus fort, agitaient leurs vêtements et jetaient de la poussière en l’air.
      24 Alors le commandant donna l’ordre de faire entrer Paul dans la citadelle et de le soumettre à la torture à coups de fouet, afin de savoir pourquoi les Juifs criaient ainsi contre lui.
      25 On était en train de l’attacher avec des courroies, quand il demanda à l’officier de service :
      —Avez-vous le droit de fouetter un citoyen romain, et sans même l’avoir jugé ?
      26 Quand l’officier entendit cela, il courut avertir le commandant :
      —Sais-tu ce que tu allais faire ? Cet homme est citoyen romain.
      27 Le commandant se rendit aussitôt auprès de Paul et lui demanda :
      —Dis-moi, es-tu vraiment citoyen romain ?
      —Oui, répondit-il.
      28 —Moi, reprit le commandant, j’ai dû payer très cher pour acquérir ce titre.
      —Et moi, dit Paul, je le tiens de naissance.
      29 Aussitôt, ceux qui allaient le torturer le laissèrent. Le commandant lui-même commença à s’inquiéter à l’idée qu’il avait bel et bien fait enchaîner un citoyen romain.
      30 C’est pourquoi, dès le lendemain, il voulut éclaircir l’affaire et savoir au juste de quoi les Juifs accusaient Paul. Il le fit délier et, après avoir convoqué les chefs des *prêtres et tout le *Grand-Conseil, il le fit descendre et le plaça en face d’eux.

      Actes 23

      1 Paul fixa ses regards sur tous les membres du Grand-Conseil et déclara :
      —Mes frères, j’ai vécu devant Dieu jusqu’à ce jour avec une conscience parfaitement pure.
      2 Mais le *grand-prêtre Ananias ordonna à ceux qui étaient près de Paul de le frapper sur la bouche.
      3 Paul lui dit alors :
      —Dieu lui-même va te frapper, muraille blanchie ! Tu sièges là pour me juger selon la *Loi, et voilà que tu violes la Loi en ordonnant de me frapper !
      4 Les assistants s’écrièrent :
      —Tu oses injurier le grand-prêtre de Dieu !
      5 —Frères, reprit Paul, j’ignorais que c’était le grand-prêtre, car je sais bien qu’il est écrit : Tu n’insulteras pas le chef de ton peuple.
      6 Paul savait que le Conseil était composé pour une part de *sadducéens, pour l’autre de *pharisiens, et il s’écria au milieu du Conseil :
      —Frères, je suis pharisien et fils de pharisien. Si je suis mis en accusation, c’est pour notre espérance de la résurrection des morts.
      7 Ces mots provoquèrent une dispute entre pharisiens et sadducéens, et l’assemblée se divisa en deux camps. —
      8 Les sadducéens, en effet, déclarent qu’il n’y a pas de résurrection, pas plus que d’*anges ou d’esprits, et les pharisiens affirment le contraire. —
      9 Le ton monta considérablement.
      Quelques *spécialistes de la Loi qui étaient du parti des pharisiens se levèrent pour protester avec énergie en faveur de l’accusé :
      —Vraiment, nous ne trouvons rien à reprocher à cet homme. Après tout, qui sait ? Peut-être un esprit ou un ange lui a-t-il parlé ?
      10 La dispute s’envenimait et le commandant craignit que son prisonnier ne soit tué par ces gens. Alors il fit signe à un détachement de soldats de descendre dans la salle pour tirer Paul du milieu d’eux et le ramener à la citadelle.
      11 La nuit suivante, le Seigneur apparut à Paul et lui dit :
      —Courage ! Tu as été mon témoin à Jérusalem, il faut que tu le sois aussi à Rome.
      12 Le lendemain matin, au petit jour, les Juifs formèrent un complot. Ils firent le serment de ne rien manger ni boire avant d’avoir tué Paul.
      13 Plus de quarante hommes participaient à cette conjuration.
      14 Ils allèrent trouver les chefs des *prêtres et les responsables du peuple et leur déclarèrent :
      —Nous nous sommes engagés par un serment solennel à ne rien manger ni boire tant que nous n’avons pas tué Paul.
      15 A vous d’agir maintenant avec l’appui du Grand-Conseil : intervenez auprès du commandant et proposez-lui de faire comparaître Paul devant vous sous prétexte que vous voulez instruire son cas de plus près. De notre côté, nous avons pris nos dispositions pour le supprimer avant qu’il n’arrive ici.
      16 Mais le fils de la sœur de Paul entendit parler du guet-apens. Il se rendit à la citadelle, y entra, et prévint Paul de ce qui se tramait.
      17 Alors Paul fit appeler un officier de service et lui dit :
      —Conduis ce garçon auprès du commandant, je t’en prie, il a quelque chose à lui dire.
      18 L’officier l’emmena donc avec lui et l’introduisit auprès du commandant en disant :
      —Le détenu Paul m’a fait appeler et m’a demandé de t’amener ce jeune homme qui a quelque chose à te dire.
      19 Le commandant, prenant le garçon par la main, se retira avec lui à l’écart et lui demanda :
      —Qu’as-tu à me dire ?
      20 Alors le neveu de Paul raconta :
      —Les Juifs ont convenu de te demander de leur amener Paul, demain, au *Grand-Conseil. Ils disent qu’ils veulent examiner son cas de plus près.
      21 Mais surtout, ne te laisse pas prendre. Ils sont à plus de quarante qui préparent un guet-apens contre lui. Ils ont juré de ne rien manger ni boire avant de l’avoir tué. Tout est prêt. Ils n’attendent plus que ton accord.
      22 Le commandant laissa repartir le garçon. Mais il lui fit d’abord cette recommandation :
      —Surtout ne va dire à personne que tu m’as prévenu de cette affaire.
      23 Aussitôt après, il appela deux de ses officiers et leur commanda :
      —Rassemblez deux cents légionnaires et tenez-vous prêts à partir pour *Césarée. Prenez avec vous soixante-dix cavaliers et deux cents soldats armés de lances. Départ à neuf heures ce soir.
      24 Préparez aussi des montures pour Paul et amenez-le sain et sauf au gouverneur Félix.
      25 Il rédigea en même temps le billet suivant pour le gouverneur :
      26 Claudius Lysias adresse ses salutations à Son Excellence le gouverneur Félix.
      27 Les Juifs s’étaient saisis de l’homme que je t’envoie et ils allaient le tuer quand je suis intervenu avec la troupe. Je l’ai arraché de leurs mains, car je venais d’apprendre qu’il était citoyen romain.
      28 Comme je voulais savoir de quoi ils l’accusaient, je l’ai fait comparaître devant leur *Grand-Conseil.
      29 J’ai constaté que leurs accusations portaient sur des questions relatives à leur *loi, mais que l’on ne pouvait lui imputer aucune faute entraînant la peine de mort ou même la prison.
      30 Mais je viens d’être informé d’un projet d’attentat contre lui. C’est pourquoi je te l’envoie sans attendre, et je fais savoir à ses accusateurs que c’est devant toi qu’ils auront à porter plainte contre lui.
      31 Conformément aux ordres reçus, les soldats emmenèrent Paul et le conduisirent pendant la nuit jusqu’à Antipatris.
      32 Le lendemain, les légionnaires laissèrent les cavaliers poursuivre seuls le chemin avec lui et ils revinrent à la citadelle.
      33 A leur arrivée à Césarée, les cavaliers remirent la lettre au gouverneur et lui présentèrent Paul.
      34 Le gouverneur lut la lettre et demanda de quelle province il était originaire. Apprenant qu’il était né en Cilicie, il lui dit :
      35 —Je t’entendrai quand tes accusateurs seront arrivés.
      Puis il donna ordre de le faire mettre en résidence surveillée dans le palais d’*Hérode.

      Actes 24

      1 Cinq jours après, le *grand-prêtre Ananias descendit à *Césarée accompagné de quelques responsables du peuple et d’un avocat nommé Tertulle. Ils se présentèrent au gouverneur pour porter plainte contre Paul.
      2 On appela celui-ci et Tertulle commença son réquisitoire en ces termes :
      —Excellence, grâce à toi, à ta sage administration et aux réformes que ta sollicitude pour ce peuple t’a inspirées, nous jouissons d’une paix parfaite.
      3 Sois assuré, très excellent gouverneur Félix, que partout et toujours, nous en éprouvons la plus vive gratitude.
      4 Toutefois, nous ne voudrions pas te retenir trop longtemps. Je te prie seulement de nous accorder pour quelques instants ta bienveillante attention.
      5 Nous avons découvert que cet individu est un danger public : il provoque des troubles chez tous les *Juifs dans le monde entier, c’est un chef de la secte des Nazaréens,
      6 et il a même tenté de profaner le *Temple. C’est alors que nous l’avons arrêté. [Nous voulions le juger d’après notre *Loi.
      7 Mais le commandant Lysias est intervenu avec beaucoup de violence et l’a arraché de nos mains,
      8 nous ordonnant de porter notre accusation devant toi. ] Procède toi-même à son interrogatoire et tu pourras reconnaître, d’après ses réponses, le bien-fondé de toutes nos accusations contre lui.
      9 Les Juifs s’empressèrent de confirmer ses paroles en disant :
      —Oui, tout ce qu’il a dit est exact.
      10 Sur un signe du gouverneur, Paul prit à son tour la parole :
      —Je sais, dit-il, que depuis plusieurs années tu exerces la justice sur notre nation. C’est donc en toute confiance que je viens te présenter ma défense.
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