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PÉCHÉ (7.)

VII Les épîtres.

Les apôtres continuent l'enseignement du Maître. Dans leur prédication et dans leurs écrits ils font, eux aussi, une large place à la préoccupation du mal qu'il s'agit de condamner et de détruire : par là ils sont amenés à confirmer et à développer le témoignage du Sauveur et à apporter de nouveaux enrichissements à la doctrine biblique du péché.

1.

PAUL.

Au point de vue qui nous occupe, la conversion de l'apôtre Paul sur le chemin de Damas a un double et décisif résultat. D'abord elle conduit Paul au sentiment poignant de son péché, l'obstacle qui jusqu'alors l'avait éloigné de la vérité et du Messie. Ensuite, elle le détache brusquement et radicalement des cadres étroits du judaïsme et l'oriente vers la conception d'un salut qui est universel, comme la corruption elle-même. L'autorité avec laquelle Paul s'exprime au sujet du péché lui vient de l'expérience de sa conversion et de son ardent désir de conduire les âmes au salut.

L'apôtre s'attache d'abord à démontrer l'universalité du péché et, en Israélite profondément attaché à la Révélation biblique, il le fait en s'appuyant sur l'Écriture. Il relève toute une série de passages où la souillure universelle est affirmée (Ro 3:10,18) et il déclare très justement : « L'Écriture a tout enfermé sous le péché, afin que ce qui avait été promis fût donné par la foi en Jésus-Christ à ceux qui croient » (Ga 3:22).

Deux données de la Parole de Dieu semblent particulièrement aptes à rendre évidente l'universalité du péché : la chute originelle qu'affirme le livre de la Genèse, et le rôle de la loi que Moïse a donnée à son peuple.

Les déclarations de Paul sur le péché d'Adam et sur les conséquences qui en découlent pour l'ensemble de l'humanité (Ro 5:12,21, cf. 1Co 15:21 et suivant) ont exercé une grande influence sur le développement de la pensée chrétienne. Mais il faut se garder d'attribuer à l'apôtre des doctrines que la théologie postérieure a tirées de ses écrits : soit l'idée que les hommes, existant en germe dans leur premier ancêtre, auraient péché avec lui (traduction fautive : « en qui tous péchèrent », Ro 5:12), soit celle qu'Adam serait tombé en sa qualité de représentant de la race et qu'en lui toute l'humanité aurait fauté, soit enfin la théorie moderne de l'hérédité, d'après laquelle le premier homme aurait légué à ses descendants une nature entachée de péché. --Non, ce que cherche Paul dans son exposé, c'est d'établir entre Adam et Jésus-Christ un parallèle qui lui permette d'éclairer l'oeuvre du Sauveur. Le premier homme a péché et, à sa suite, tous ses descendants, ce Par un seul homme, le péché est entré dans le monde » (Ro 5:12). C'est là une constatation qui ne tend nullement à ôter au pécheur sa liberté et sa responsabilité, mais qui prouve l'étendue de la corruption. A la suite du péché d'Adam, la mort a fait son entrée sur la terre. « La mort s'est étendue sur tous les hommes parce que tous ont péché » (verset 12). Seulement, le Christ est venu, et « par un seul acte de justice » (verset 18), » par l'obéissance d'un seul » (verset 19) il crée une humanité nouvelle, où se manifestera « la justification qui donne la vie » (verset 18). De cet exposé se dégage pour nous une pensée extrêmement claire--celle que veut nous communiquer l'apôtre : c'est que l'homme, dès l'origine, est plongé dans le péché et en subit la condamnation, qui est la mort, tant qu'il ne participe pas à l'oeuvre du salut accomplie par Jésus-Christ.

Pour faire comprendre à ses lecteurs la puissance universelle du péché, Paul invoque encore le fait de la loi. Et ici aussi il découvre un parallélisme, non plus entre l'humanité naturelle et l'humanité régénérée, mais entre l'ancienne et la nouvelle alliance. Avant la loi, l'humanité, fille d'Adam, était assujettie au péché. Après la loi, et malgré la loi, elle subit cette même domination qui, grâce à la loi, s'avère réellement universelle. --Les Juifs ont bien tort de mettre dans la loi leur gloire et leur espérance de salut. La loi ne procure pas la justice et la vie : elle montre, au contraire, son impuissance à y conduire. « Tous ceux qui s'attachent aux oeuvres de la loi sont sous la malédiction ; car il est écrit : Maudit est quiconque n'observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi et ne le met pas en pratique » (Ga 3:10, cf. De 27:26). Du reste, admettre le salut par la loi, ce serait rendre inutile l'oeuvre du Christ. « Si la justice s'obtient par la loi, Christ est donc mort en vain... S'il eût été donné une loi qui procure la vie, la justice viendrait réellement de la loi » (Ga 2:21 3:21). Donc, sous le règne de la loi, comme avant la loi, le péché subsiste et avec lui la condamnation. --Mais il faut aller plus loin encore et voir dans la loi un facteur incontestable du péché. Avant la loi, l'homme ignorait son péché : la loi a essentiellement pour rôle de lui en donner conscience, « C'est par la loi que vient la connaissance du péché... Je n'ai connu le péché que par la loi » (Ro 3:20 7:7). Or, la responsabilité est en raison directe du degré de connaissance : la loi, bien loin d'exclure le péché, devient en quelque sorte la cause du péché. « Le péché n'est pas imputé quand il n'y a pas loi » (Ro 5:13). « Sans la loi, le péché est mort » (Ro 7:8). Mais : « Quand le commandement vint, le péché reprit vie... Ainsi le commandement qui conduit à la vie se trouva pour moi conduire à la mort » (Ro 7:9,13). « La loi est intervenue pour que l'offense abondât » (Ro 5:20). « La loi produit la colère ». --Seulement (Ro 4:15) c'est précisément en cela que la loi se montre utile : elle manifeste, dans toute son horreur, le mal et la condamnation qu'il entraîne ; elle prouve l'absolue nécessité de l'oeuvre de Jésus-Christ ; elle est « le pédagogue qui nous conduit à Christ » (Ga 3:24), précisément parce qu'elle met en lumière la pleine universalité du péché humain.

L'expérience corrobore entièrement les enseignements de l'Écriture au sujet de l'universelle culpabilité et de l'universelle condamnation. --Paul connaissait bien les païens : aussi peut-il brosser un tableau dramatique de leur épouvantable corruption (Ro 1:24-32). Leur odieuse immoralité a sa, source profonde dans leur éloignement volontaire d'un Dieu qui se fait connaître dans ses oeuvres et qu'ils sont inexcusables d'avoir abandonné pour le culte des faux dieux (verset 18,24). Et l'apôtre peut aussi rappeler aux chrétiens sortis du paganisme leur misère morale antérieure. --Mais (Eph 2:2 et suivant) les Juifs sont coupables, eux aussi, parce qu'avec des connaissances plus complètes ils commettent les mêmes iniquités. Ils sont plus condamnables encore, puisque leurs lumières sont plus grandes. Et Paul a les mêmes accents que son Maître pour flétrir leur péché et pour dévoiler leur hypocrisie. --Enfin (Ro 2:1,29 10:3), s'examinant lui-même, après avoir dépeint ses contemporains, Paul se trouve atteint lui aussi par une semblable maladie. Dans une page dramatique, il décrit la puissance que le péché avait sur lui, à un moment où il ne bénéficiait pas encore de la grâce divine : « Je suis charnel, vendu au péché... Je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas... Le péché habite en moi... » (Ro 7:11-25). Et, avec une profonde humilité, il déclare souvent à quel point, personnellement, il avait besoin du pardon divin. « Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier » (1Ti 1:15, cf. 1Co 9:27 15:9,2Co 12:9).

Ainsi, que l'on parte de l'Écriture ou de l'expérience, et que cette expérience se fasse dans le domaine social ou dans la conscience individuelle, la conclusion est la même et elle est décisive : « Il n'y a point de distinction, car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Ro 3:23).

Le péché est un fait universel, mais d'où vient-il?--Par delà les actions mauvaises ou «péchés», Jésus avait vu leur principe permanent et caché, «le péché)>. Il avait montré que les manifestations extérieures du mal répondent à une disposition secrète du coeur humain, qui donne son orientation à la vie tout entière et la gouverne du dedans. --Paul, de même, ne se contente pas de mettre en lumière les ravages extérieurs du mal. Il se livre à une étude psychologique extrêmement poussée de la nature humaine et fait voir que le péché a sa source dans le fond même de l'être ; par suite, il exerce sa puissance de domination sur l'existence tout entière. « ... Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair... Si je fais ce que je ne veux pas, ce n'est pas moi qui le fais, c'est le péché qui habite en moi... Je vois dans mes membres une autre loi... qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres. Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ? ». --Cette (Ro 7:14,25,6:12,14) nature essentiellement corrompue qui constitue notre état de péché, Paul l'appelle de différents noms : le vieil homme (Ro 6:6, Eph 4:22, Col 3:9), l'homme naturel ou ce psychique » (1Co 2:14), la chair ; et à ces diverses entités il oppose : l'homme nouveau (Eph 4:24, Col 3:9), l'homme spirituel ou « pneumatique » (1Co 3:1), l'esprit.

C'est donc à un véritable dualisme moral que Paul semble aboutir, et certains théologiens ont vu dans la pensée paulinienne l'intrusion d'éléments empruntés à la philosophie grecque et, en particulier, au platonisme. Il y a là, nous semble-t-il, une erreur profonde. --Platon établit, dans l'ordre de la réalité et dans celui de la connaissance, une opposition absolue entre les choses matérielles, le domaine du changeant, du relatif, de l'apparence, et la réalité immuable, éternelle, le monde des « Idées », entre la connaissance sensible qui s'en tient au phénomène, et la connaissance rationnelle qui porte sur l'essence véritable et dont le point culminant est l'intuition intellectuelle. Doctrine essentiellement intellectualiste, d'où l'élément proprement moral paraît absent : la matière, en effet, y est tenue pour mauvaise dans son essence, et non pas par suite d'une transgression coupable ; d'autre part, pour être dans la vérité et dans le bien, il suffit de faire un bon usage de la raison. --La pensée paulinienne est très différente et ne peut être pleinement saisie que si on la considère, non pas dans son prétendu rapport avec le platonisme, mais comme le développement d'une notion essentiellement biblique. Paul, en effet, emploie le terme « chair » dans son sens purement hébraïque, celui que Jésus lui-même lui a donné (Mt 26:41, Jn 8:15). Voir Chair.

La chair, c'est d'abord la créature avec toutes les limitations qui lui viennent de l'existence terrestre. Paul écrit, par exemple : « Ce fut à cause d'une infirmité de la chair que je vous ai pour la première fois annoncé l'Évangile » (Ga 4:13). Il parle des « tribulations de la chair » (1Co 7:28). Vivre sur la terre, au lieu de s'en aller auprès du Christ, c'est « demeurer dans la chair » (Php 1:22-24). Quand Paul est « absent de corps », que ses paroissiens ne voient pas « son visage en la chair », ii est avec eux « en esprit ». --En (Col 2:1-5) second lieu, d'une manière dérivée, l'apôtre entend par « la chair » l'homme que le péché a profondément corrompu et qui se refuse à suivre les directions de l'Esprit. « Nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair et de nos passions, accomplissant la volonté de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère comme les autres... » (Eph 2:3). « Je dis donc : Marchez selon l'Esprit et vous n'accomplirez pas les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à ceux de l'Esprit... » (Ga 5:16 et suivant).

A la chair ainsi comprise, Paul rattache étroitement les passions coupables, les « convoitises charnelles » comme « l'impudicité, la dissolution, l'idolâtrie,... l'ivrognerie, les excès de table et les choses semblables ». Notons toutefois que parmi « les oeuvres de la chair » il énumère des péchés qui ont leur origine, non pas dans le corps, mais dans l'âme elle-même, tels que « l'idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l'envie » (Ga 5:19,21). Nous avons ainsi la preuve que, dans un sens second, la chair ne peut être identifiée au corps, à la matière : elle est la condition de l'homme qui, avec son corps et son âme, avec toutes ses facultés, s'oppose à la volonté divine. --Ce (cf. 1Co 3:1,4, Eph 2:3) n'est pas tout : pour l'apôtre, le corps, « les membres », « la chair » sont si peu, dans leur nature essentielle, la source du péché, que, quand ils sont régénérés par l'Esprit, ils deviennent des forces au service du bien, « Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d'iniquité ; mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant vivants, de morts que vous étiez, et offrez à Dieu vos membres comme des instruments de justice » (Ro 6:13, voir verset 19,1Co 9:27, Ga 2:20). La vie du Christ se manifeste ainsi dans notre chair mortelle (2Co 4:11).

En résumé, il faut distinguer soigneusement les deux sens pauliniens du mot « chair ». La chair peut être le corps, mais Paul ne professe en aucune façon la théorie grecque suivant laquelle, par son essence matérielle, le corps serait nécessairement le siège du mal, car le corps peut être régénéré par l'Esprit pour être mis au service de la justice et de la sainteté. D'autre part, la chair est aussi, pour l'apôtre, le siège du péché : c'est qu'alors il s'agit non plus simplement du corps, mais de cette tendance profonde, en l'homme, à se séparer de son Créateur et à se révolter contre sa loi sainte : dans un tel cas, elle intéresse l'âme tout autant que le corps, elle est l'homme tout entier, privé de l'Esprit divin et en rébellion contre lui. On voit combien, dans un cas comme dans l'autre, Paul est loin du dualisme platonicien.

Quand l'homme est « chair » et non pas « esprit », quand il suit orgueilleusement les pensées et les penchants de son propre coeur, quand, par là, il s'oppose aux directions divines et subit la domination du péché (Ro 1:21, Eph 2:3 Col 2:18),

de néfastes conséquences en découlent pour lui. D'abord, il ignore tout de la vérité divine, de la vérité nécessaire à son âme, il est plongé dans les ténèbres. « L'homme naturel ne reçoit pas les choses de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c'est spirituellement qu'on en juge ». --Ensuite (1Co 2:14,3:1,2Co 4:4, Ro 1:25 6:19), il est incapable d'accomplir le bien qu'il voudrait faire et l'emprise que le péché exerce sur lui est un véritable esclavage. --Enfin (Ro 6:16,22 7:14-25), il est en butte à la malédiction divine, et son châtiment suprême, c'est la mort (Ro 6:23), non pas tant la mort physique ( « tous meurent en Adam », 1Co 15:22 ; cf. Ro 5:12,14) que la mort spirituelle, celle-ci étant l'éloignement radical de Dieu, source unique de la vie. « L'irritation et la colère à ceux qui, par esprit de dispute, sont rebelles à la vérité et obéissent à l'injustice. Tribulation et angoisse sur toute âme d'homme qui fait le mal... » (Ro 2:8 et suivant,. 6:9 7:5 8:6,13,1Co 15:56, Eph 2:1-3).

Telles sont les conclusions auxquelles Paul aboutit, à son tour, dans son étude approfondie du péché, de son action universelle, de ses causes intimes et de ses tragiques conséquences. Mais si l'apôtre indique avec une éloquence aussi dramatique la puissance destructrice du péché, c'est afin de faire ressortir avec d'autant plus de vigueur la nécessité de l'oeuvre rédemptrice accomplie par le Sauveur, tout particulièrement dans sa mort et dans sa résurrection. --Pour arriver au salut, le chrétien doit s'associer si étroitement à la mort et à la résurrection du Christ, qu'il les réalise en lui-même par une expérience toute personnelle. Il était mort dans ses péchés, mais il doit accepter une autre mort, salutaire cette fois-ci, celle qui consiste à « mourir au péché », à « crucifier la chair avec ses passions et ses convoitises » (Ro 6:2,11 8:2,14, Ga 5:24, Col 2 : et suivant). Mort avec le Christ, il ressuscite avec lui et accède à une vie nouvelle, la vie sainte et féconde de l'Esprit (Eph 2:1,5, Ga 2:20). Sans doute, il ne réalise pas du premier coup la perfection morale et il devra continuer à lutter contre l'influence pernicieuse du mal. Mais son Sauveur, désormais, » vit en lui » (Ga 2:20) et agit sur lui comme « un esprit vivifiant » (1Co 15:45). Par là, il possède « les armes de l'Esprit » qui lui permettront de lutter victorieusement contre l'adversaire et de réaliser dans toute sa plénitude sa vocation divine (Eph 6:11,17,2Co 6:7 10:4, Ro 13:12,1Ti 1:18).

2.

JEAN.

Suivant la pensée de l'apôtre Jean, telle qu'elle est exprimée dans le 4 e évangile et dans les épîtres, il y a ici-bas un conflit tragique entre la vérité et l'erreur, la lumière et les ténèbres, la vie et la mort. Jésus a été envoyé sur la terre pour lutter contre les forces du mal et pour sauver le monde (Jn 1:29 3:16 et suivant, 1Jn 3:5,8 4:9, etc.). Mais les hommes n'ont pas voulu accueillir celui qui leur apportait la lumière et la vie (Jn 1:11 5:40).

Le péché reçoit donc des déterminations nouvelles. Il est le refus de l'homme de s'assimiler la révélation divine ; il est l'opposition à l'oeuvre de Jésus-Christ, malgré toutes les preuves de la vérité de son message et de la puissance de son action. --Il se ramène à l'incrédulité, puisqu'il consiste à nier la divinité du Sauveur et à ne pas vouloir aller à lui : ne pas confesser le Christ, c'est le fait d'un antéchrist (Jn 5:40 16:8,1Jn 2:22 4:3). Le péché se réduit aussi au mensonge, car il se manifeste comme une rébellion contre la lumière et comme un aveuglement volontaire (Jn 3:18-21 8:44 9:41). Enfin, il suppose également la haine de Dieu, dont on se refuse à accepter l'amour et à chercher la gloire. --Ces (Jn 5:42-44 15:23-25) divers caractères du péché nous font voir en lui un état de révolte contre l'ordre de choses providentiellement établi par Dieu. Il est le refus d'accepter la volonté de Dieu et sa loi de sainteté et d'amour (1Jn 3:10). « Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi » (1Jn 3:4). Voilà peut-être la définition la plus précise que la Parole de Dieu nous donne du péché.

Le royaume des ténèbres, c'est ce que l'apôtre Jean appelle « le monde » (voir ce mot). « Le monde entier est sous la puissance du Malin » (1Jn 5:19). « Celui qui pèche est du diable » (1Jn 3:8). Il y a une opposition absolue entre le monde et Dieu : celui qui aime le monde ne possède pas l'amour de Dieu et celui qui n'a pas l'amour de Dieu se laisse dominer par le désir des biens passagers (1Jn 2:15,17). Parce qu'il est en lutte avec Dieu et avec celui que Dieu a envoyé, le monde s'oppose aux enfants de lumière : il les hait et il les persécute, comme il l'a fait pour leur Maître (Jn 15:18,22). Les ennemis du Dieu de vérité et de ses enfants sont ligués sous le commandement du « Prince de ce monde », le diable ou le Malin, mais celui-ci ne pourra pas éviter le jugement qui fondra sur lui à l'avènement de la lumière par le triomphe de Jésus-Christ (Jn 8:44 12:31 14:30 16:11). En face du monde, nous trouvons les enfants de Dieu (voir art.). Sans doute, ils vivent dans le monde, mais ils ont rompu avec la vie du monde : (Jn 17:15 et suivant) ils sont nés à une existence nouvelle et engendrés de Dieu (Jn 3:3,1Jn 3:9 5:18). Une existence ainsi transformée est délivrée du péché. Sans doute, le péché est absolument universel et, avant l'intervention de la grâce divine, le chrétien était, lui aussi, sous sa domination. « Si nous disons que nous n'avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes et la vérité n'est point en nous » (1Jn 1:8). Mais il suffit que l'enfant de Dieu confesse ses péchés : il recevra le pardon que Jésus-Christ lui assure auprès du Père par une double oeuvre d'expiation et d'intercession (1Jn 1:9 2:1 et suivant, Jn 14:16 17:11,13). --Une fois pardonné, le chrétien ne doit plus pécher. Puisqu'il est né de Dieu, le péché devient une impossibilité spirituelle (1Jn 3:9 5:18, 3_Jean 11). Désormais l'enfant de Dieu s'efforce de demeurer en Christ et de suivre, dans son existence journalière, la vivante leçon de choses que lui donne le Sauveur : il tend à une parfaite ressemblance avec Celui en qui il n'y a pas de péché (Jn 13:15 15:4,1Jn 2:6 3:5 et suivant). Une vie sans péché est la raison d'être du message du salut (1Jn 2:1, cf. Jn 20:31).

3.

ÉPITRE AUX HEBREUX,

Pour l'auteur de cette épître, le péché se caractérise par le fait qu'il souille la conscience (Heb 9:14) et sépare l'homme de Dieu (Heb 12:14). C'est une puissance qui enveloppe sa victime et l'empêche de poursuivre sa course « dans la carrière qui lui est ouverte » (Heb 12:1).

Grâce au sacrifice de Jésus-Christ, la culpabilité peut être enlevée. Les institutions mosaïques, « ombres des biens à venir », se montraient radicalement impuissantes à « ôter le péché ». Ce contraste entre l'ancienne et la nouvelle alliance prouve la supériorité de la seconde sur la première : par celle-là seule les consciences sont affranchies et trouvent un libre accès auprès de Dieu (Heb 10:1-4,10-14,18-20 9:9,11-14),

Il existe pourtant une catégorie de péchés que le sang du Christ ne saurait effacer et pour lesquels il ne reste que l'attente terrible du jugement : ce sont les péchés accomplis volontairement et avec la pleine connaissance de la vérité, ceux que l'on commet après avoir déjà fait l'expérience du salut ; ils impliquent le mépris du sacrifice de Jésus-Christ et constituent un véritable blasphème contre le Saint-Esprit ; par eux, on crucifie à nouveau le Fils de Dieu et on l'expose à l'ignominie. --De (Heb 6:4,8 10:26,31 12:16 et suivant) tels péchés rappellent le beyad rââh de l'ancienne alliance, péché volontaire qui ne comportait pas d'annulation (No 15:30 et suivant), alors que le bichegâgâh, faute commise sans intention, laissait la place au pardon procuré par les sacrifices expiatoires (Le 4 Le 5, No 15:22-29). Ces péchés peuvent être identifiés plus exactement encore avec « le péché contre le Saint-Esprit » dont Jésus disait qu'il ne pouvait être pardonné (voir plus haut), ou avec ce « péché qui va à la mort » dont parle l'apôtre Jean et pour lequel il déclare qu'il est inutile d'intercéder, puisque le pardon ne peut plus intervenir (1Jn 5:16 et suivant).

Le croyant doit donc rester inébranlable dans la foi et dans la sainteté ; il ne faut pas qu'il se laisse décourager par l'épreuve ou par la persécution. La souffrance peut, au contraire, être pour lui un heureux moyen d'avancement spirituel. Pour en éprouver tout le bénéfice, le disciple du Maître n'a qu'à suivre l'exemple « du chef et du consommateur de la foi », sur lequel il s'agit de tenir les yeux fixés. Ne voyons-nous pas que le Sauveur a appris l'obéissance par les choses qu'il a souffertes et que, par elles aussi, il est parvenu au plus haut degré de perfection et de gloire ? (12:2 5:7,9 2:10, cf. 1Pi 4:1 et suivant).

VIII Conclusion.

Seules, les vérités éternelles possèdent, dans l'écoulement humain, un caractère de fixité absolue. Cette unité profonde de la pensée religieuse au milieu de la diversité et de l'évolution mouvante constitue une des preuves les plus frappantes de l'inspiration de l'Écriture. Une illustration remarquable de cette vérité générale nous est fournie par la doctrine biblique du péché.

La notion du mal moral apparaît dès l'entrée de la Bible, dans les traditions les plus anciennes sur l'origine de l'espèce humaine. Elle a, de prime abord, ses traits bien caractéristiques. Nous la retrouvons chez les écrivains postérieurs, toujours la même, mais avec ces développements, ces enrichissements qu'apporte la vie, au cours de l'histoire du peuple d'Israël et au travers des diverses phases de la révélation : la Loi, les Prophètes, les Écrits sacrés. Alors Jésus vient et il fonde son oeuvre de rédemption et de salut sur cette conception du péché, qui lui vient de l'A.T., mais qu'il approfondit et revivifie à son tour et dont ses continuateurs, les apôtres, feront également le point de départ solide de leur oeuvre de mission et d'évangélisation.

C'est dire la capitale importance de ce grand fait, de ce fait tragique, si méconnu et si négligé par les hommes : le péché. Maeterlinck écrivait : « Il est utile que l'on s'efforce d'élever sa vie... Mais cela même n'est pas indispensable, et que la différence aux yeux d'un Dieu doit paraître petite... » Le célèbre moraliste disait aussi que le péché, chez l'homme, devait produire chez Dieu l'impression que nous font des petits chiens jouant sur un tapis. Il y a là deux attitudes opposées entre lesquelles il faut choisir : celle de la Bible, celle de l'Évangile, celle de l'Église, celle de Dieu lui-même d'une part, et d'autre part celle du scepticisme, celle de l'immoralisme, celle du monde et du Prince de ce monde. Ne pas croire au péché, avec les déterminations si précises que la Parole de Dieu nous apporte en ce qui le concerne, c'est ne rien comprendre au message de l'Évangile et c'est rester enfermé, sans espoir de salut, dans ces ténèbres et cette misère morales et spirituelles, où nous voyons actuellement l'humanité. Mais arriver, grâce à la Bible et sous l'action de l'Esprit divin, à la juste notion de notre grande misère et au sentiment exact de la situation anormale où vivent et meurent les hommes, c'est être disposé à s'ouvrir aux vérités de la religion et à la grâce de Dieu. Que l'humanité contemporaine se laisse éclairer par la Bible sur la tragique réalité de son péché, elle sera bien près alors de revenir à son Dieu et de découvrir son Sauveur. Th. C.

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      Lévitique 4

      1 Le SEIGNEUR dit à Moïse
      2 de donner aux Israélites les enseignements suivants : « Quand quelqu’un a péché sans le vouloir, quand il a commis un acte interdit par un commandement du SEIGNEUR, voici ce qu’il faut faire.
      3 Supposons ceci : C’est le grand-prêtre qui a commis un péché, et par là, il a rendu le peuple coupable. Il doit alors offrir en sacrifice au SEIGNEUR un taureau sans défaut, pour recevoir le pardon des péchés.
      4 Il conduit l’animal devant le SEIGNEUR, à l’entrée de la tente de la rencontre. Il pose la main sur la tête du taureau et il l’égorge à cet endroit.
      5 Le grand-prêtre prend du sang du taureau et il l’emporte dans la tente de la rencontre.
      6 Il trempe un doigt dans le sang et, devant le SEIGNEUR, il lance sept fois un peu de sang sur le rideau du lieu très saint, sur sa partie visible.
      7 Ensuite, le grand-prêtre met du sang sur les coins relevés de l’autel du parfum qui se trouve devant le SEIGNEUR, dans la tente de la rencontre. Puis il verse tout le sang qui reste au pied de l’autel des sacrifices qui se trouve à l’entrée de la tente.
      8 Il prend toutes les parties grasses du taureau : la graisse qui entoure les intestins et l’estomac,
      9 les deux reins avec la graisse qui les enveloppe et qui tient aux côtés de l’animal, enfin, la meilleure partie du foie. On l’enlève avec les reins.
      10 Ce sont les mêmes parties qu’on prend quand on offre un taureau en sacrifice de communion. Le grand-prêtre les brûle sur l’autel des sacrifices.
      11 Ensuite, la peau du taureau, la viande, la tête, les pattes, les intestins et l’estomac avec ce qu’ils contiennent,
      12 tout ce qui reste de l’animal, il le fait porter en dehors du camp. On porte ces restes dans un endroit pur, là où on met les cendres grasses, et on les brûle sur un feu de bois. C’est à cet endroit qu’il faut tout brûler, sur le tas des cendres grasses. »
      13 « Supposons ceci : C’est toute la communauté d’Israël qui a péché sans le vouloir et sans le savoir. Elle a fait un acte interdit par un commandement du SEIGNEUR. Dans ce cas, les Israélites sont devenus coupables.
      14 Quand ils se rendent compte de ce péché, ils doivent offrir un taureau pour recevoir le pardon de Dieu. Ils conduisent l’animal devant la tente de la rencontre.
      15 Les anciens de la communauté posent la main sur la tête du taureau, et l’un d’eux l’égorge à cet endroit, devant le SEIGNEUR.
      16 Le grand-prêtre emporte un peu de son sang dans la tente de la rencontre.
      17 Il trempe un doigt dans le sang et, devant le SEIGNEUR, il lance du sang sept fois sur le rideau du lieu très saint, sur sa partie visible.
      18 Ensuite, le grand-prêtre met du sang sur les coins relevés de l’autel qui se trouve devant le SEIGNEUR, dans la tente de la rencontre. Puis il verse tout le sang qui reste au pied de l’autel des sacrifices qui se trouve à l’entrée de la tente.
      19 Il prend toutes les parties grasses du taureau et il les brûle sur l’autel.
      20 Avec ce taureau, il fait exactement la même chose qu’avec le taureau offert pour son péché à lui. Quand le grand-prêtre fait sur la communauté d’Israël le geste du pardon des péchés, Dieu pardonne à cette communauté.
      21 Ensuite, le grand-prêtre fait porter en dehors du camp tout ce qui reste de l’animal. On le brûle comme on a brûlé le premier taureau offert pour le péché du grand-prêtre. Voilà le sacrifice pour recevoir le pardon, quand la communauté d’Israël a commis un péché. »
      22 « Supposons ceci : C’est un chef du peuple qui a péché sans le vouloir. Il a fait un acte interdit par un commandement du SEIGNEUR son Dieu, et ainsi il est devenu coupable.
      23 Quand il se rend compte de ce péché, il doit offrir un bouc sans défaut.
      24 Il pose la main sur la tête de l’animal et il l’égorge devant le SEIGNEUR, là où on tue les animaux offerts en sacrifices complets. C’est un sacrifice pour recevoir le pardon des péchés.
      25 Le prêtre trempe un doigt dans le sang du bouc et il en met sur les coins relevés de l’autel des sacrifices. Puis il verse tout le sang qui reste au pied de cet autel.
      26 Il brûle sur l’autel toutes les parties grasses, comme on le fait pour le sacrifice de communion. Quand le prêtre fait sur le chef le geste de pardon pour son péché, Dieu pardonne à ce chef. »
      27 « Supposons ceci : C’est n’importe quel Israélite qui a péché sans le vouloir. Il a fait un acte interdit par un commandement du SEIGNEUR, et ainsi il est devenu coupable.
      28 Quand il se rend compte de ce péché, il doit offrir une chèvre sans défaut pour recevoir le pardon de Dieu.
      29 Il pose la main sur la tête de l’animal et il l’égorge là où on égorge les animaux offerts en sacrifices complets.
      30 Le prêtre trempe un doigt dans le sang de la chèvre et il en met sur les coins relevés de l’autel des sacrifices. Puis il verse tout le sang qui reste au pied de cet autel.
      31 Il enlève toutes les parties grasses de la chèvre, comme on le fait pour le sacrifice de communion. Le prêtre les brûle sur l’autel pour que la fumée de bonne odeur de ce sacrifice plaise au SEIGNEUR. Il fait sur le coupable le geste de pardon pour son péché. Alors Dieu pardonne à cet homme.
      32 « Si le coupable offre un mouton en sacrifice pour recevoir le pardon, il doit amener une femelle sans défaut.
      33 Il pose la main sur la tête de l’animal et il l’égorge là où on égorge les animaux offerts en sacrifices complets.
      34 Le prêtre trempe un doigt dans le sang de l’animal et il en met sur les coins relevés de l’autel des sacrifices.
      35 Il enlève toutes les parties grasses du mouton, comme pour le sacrifice de communion. Le prêtre les brûle sur l’autel avec les autres sacrifices brûlés pour le SEIGNEUR. Il fait sur le coupable le geste de pardon pour son péché. Alors Dieu pardonne à cet homme. »

      Lévitique 5

      1 « Supposons ceci : Quelqu’un a vu quelque chose de grave ou il en a entendu parler. Il entend l’appel insistant adressé à ceux qui peuvent en témoigner. Pourtant, il ne dit pas ce qu’il sait. C’est un péché, et il est coupable.
      2 « Voici un autre exemple : Quelqu’un touche, sans le savoir, quelque chose d’impur : un animal impur, sauvage ou domestique, qui est mort, ou bien une petite bête impure qui est morte. Cette personne est devenue impure et elle est coupable.
      3 « Voici encore deux exemples : Quelqu’un touche un être humain rendu impur par quelque chose qui rend aussi les autres impurs. Il ne le savait peut-être pas, mais quand il s’en rend compte, il devient coupable.
      4 « Un homme, sans réfléchir, fait un serment dans n’importe quel domaine. Ce serment peut faire du mal ou du bien à quelqu’un d’autre. Mais quand cet homme s’en rend compte, il devient coupable.
      5 « Si quelqu’un se rend coupable d’une manière ou d’une autre, comme on vient de le dire, il doit avouer son péché.
      6 Ensuite, pour que la faute commise soit pardonnée, il amènera une brebis ou une chèvre. Il l’offrira au SEIGNEUR en sacrifice pour recevoir le pardon. Alors le prêtre fait sur le coupable le geste de pardon pour son péché. »
      7 « Supposons ceci : Quelqu’un n’a pas les moyens d’amener une brebis ou une chèvre pour la faute qu’il a commise. Alors il peut apporter au SEIGNEUR deux tourterelles ou deux pigeons. L’un des oiseaux sera offert en sacrifice pour recevoir le pardon, l’autre en sacrifice complet.
      8 Cette personne les apportera donc au prêtre. Tout d’abord, le prêtre présente au SEIGNEUR l’oiseau offert pour recevoir le pardon. Il lui tord le cou, mais il ne détache pas la tête.
      9 Il verse une partie du sang sur le côté de l’autel. Puis il répand le reste du sang au pied de l’autel. C’est un sacrifice pour recevoir le pardon d’un péché.
      10 Ensuite, le prêtre offre le deuxième oiseau en sacrifice complet, selon la règle. Il fait sur le coupable le geste de pardon pour son péché. Alors Dieu pardonne à cet homme.
      11 « Quelqu’un n’a peut-être pas deux tourterelles ou deux pigeons sous la main. Il peut alors apporter trois kilos de farine comme offrande pour recevoir le pardon de son péché. Mais il ne doit pas verser d’huile dessus ni mettre de l’encens. En effet, c’est une offrande pour recevoir le pardon des péchés.
      12 Cet homme apporte la farine au prêtre : celui-ci en prend une poignée, qu’on appelle “souvenir”. Le prêtre brûle cette farine sur l’autel, avec les autres sacrifices brûlés pour le SEIGNEUR. C’est une offrande pour recevoir le pardon.
      13 Le prêtre fait sur le coupable le geste de pardon pour son péché. Alors Dieu pardonne à cet homme. « Le prêtre fait cette cérémonie comme pour l’offrande d’un produit de la terre. »
      14 Le SEIGNEUR dit à Moïse :
      15 « Supposons ceci : Quelqu’un commet une faute grave, sans le vouloir, en n’offrant pas ce qu’il doit offrir au SEIGNEUR. Voici ce qu’il fera pour cette faute envers le SEIGNEUR : il amènera un bélier sans défaut, pris dans son troupeau. Il faudra qu’il ait une certaine valeur. On la calculera en pièces d’argent, selon l’unité de poids utilisée dans le lieu saint. Il offrira cet animal en sacrifice de réparation.
      16 De plus, le coupable doit réparer le tort qu’il a causé au lieu saint. Non seulement il rembourse tout, mais il paie en plus un cinquième de cette somme, et il donne tout au prêtre. Le prêtre offre l’animal en sacrifice et il fait sur le coupable le geste de pardon pour son péché. Alors Dieu pardonne à cet homme.
      17 « Voici un autre exemple : Quelqu’un a péché. Sans le vouloir, il a fait un acte interdit par un commandement du SEIGNEUR. Il est coupable et il est responsable de sa faute.
      18 Il doit alors amener au prêtre un bélier sans défaut, pris dans son troupeau. Cet animal aura la valeur d’un animal offert en sacrifice de réparation. Le prêtre fait sur le coupable le geste de pardon pour le péché qu’il a commis sans le vouloir. Alors Dieu pardonne à cet homme.
      19 C’est un sacrifice de réparation. En effet, cet homme était vraiment coupable envers le SEIGNEUR. »

      Nombres 15

      22 « Supposons ceci : Sans le vouloir, vous désobéissez à des commandements que j’ai donnés à Moïse, pour vous, pour vos enfants et les enfants de leurs enfants, depuis le commencement ou plus tard.
      24 Si la communauté ne s’est pas rendu compte de cette faute involontaire, toute la communauté m’offrira un taureau en sacrifice complet. Et sa fumée de bonne odeur me plaira. Elle offrira aussi de la farine et du vin, comme la coutume le demande, avec un bouc en sacrifice pour recevoir le pardon.
      25 Ensuite, le prêtre fera sur toute la communauté des Israélites le geste de pardon pour leur péché, et ils recevront le pardon. En effet, c’est une faute involontaire, et à cause d’elle, vous m’avez apporté un animal brûlé en sacrifice avec un autre sacrifice pour recevoir le pardon.
      26 Toute la communauté des Israélites et les étrangers installés chez eux recevront le pardon. En effet, tout le monde aura participé à cette faute sans le vouloir.
      27 « Si c’est une seule personne qui commet une faute sans le vouloir, elle devra offrir une chèvre d’un an, en sacrifice pour recevoir le pardon.
      28 Ensuite, le prêtre fera devant moi le geste de pardon pour son péché, et elle recevra le pardon.
      29 La règle sera la même pour tous ceux qui commettront une faute sans le vouloir : Israélites ou étrangers installés chez eux.
      30 « Mais si un Israélite ou un étranger installé dans le pays commet une faute volontairement, il m’offense, et il faut le chasser de sa communauté.

      Matthieu 26

      41 Restez éveillés et priez pour pouvoir résister quand l’esprit du mal vous tentera. Vous désirez faire le bien, mais vous n’avez pas la force de résister au mal. »

      Jean 1

      8 Il n’était pas la lumière, mais il était le témoin de la lumière.
      9 La Parole est la vraie lumière. En venant dans le monde, elle éclaire tous les êtres humains.
      11 La Parole est venue dans son peuple, mais les gens de son peuple ne l’ont pas reçue.
      29 Le jour suivant, Jean voit Jésus qui vient vers lui. Et il dit : « Voici l’agneau de Dieu qui enlève le péché du monde.

      Jean 2

      1 Le troisième jour, il y a un mariage dans le village de Cana, en Galilée. La mère de Jésus est là.
      6 Il y a là six grands récipients de pierre. Les Juifs se servent de l’eau qu’ils contiennent pour se rendre purs selon leur coutume. Dans chaque récipient, on peut mettre une centaine de litres.
      15 Alors Jésus fait un fouet avec des cordes. Il chasse du temple tous ces gens-là avec les moutons et les bœufs. Il jette par terre les pièces de ceux qui changent l’argent et il renverse leurs tables.
      17 Les disciples de Jésus se rappellent cette phrase des Livres Saints : « Seigneur, j’aime beaucoup ta maison. Cet amour me brûle comme un feu. »
      22 C’est pourquoi, quand Jésus se réveillera du milieu des morts, ses disciples se souviendront qu’il a dit cela. Alors ils croiront à ce que disent les Livres Saints et aux paroles de Jésus.

      Jean 3

      3 Jésus lui répond : « Je te le dis, c’est la vérité, personne ne peut voir le Royaume de Dieu, s’il ne naît pas de nouveau. »
      4 Nicodème dit à Jésus : « Comment est-ce que quelqu’un peut naître quand il est vieux ? Est-ce qu’il peut retourner dans le ventre de sa mère et naître une deuxième fois ? »
      5 Jésus répond : « Je te le dis, c’est la vérité, personne ne peut entrer dans le Royaume de Dieu, s’il ne naît pas d’eau et d’Esprit.
      8 Le vent souffle où il veut, et tu entends le bruit qu’il fait. Mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va. C’est la même chose pour tous ceux qui sont nés de l’Esprit Saint. »
      9 Alors Nicodème demande à Jésus : « Comment cela peut-il se faire ? »
      10 Jésus répond : « Tu es un maître connu en Israël et tu ne sais pas cela !
      16 « Oui, Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique. Ainsi, tous ceux qui croient en lui ne se perdront pas loin de Dieu, mais ils vivront avec lui pour toujours.
      18 Celui qui croit au Fils n’est pas condamné. Mais celui qui ne croit pas, celui-là est déjà condamné parce qu’il n’a pas cru au Fils unique de Dieu.
      19 « Et voici comment on est condamné : la lumière est venue dans le monde, mais les gens ont préféré la nuit à la lumière parce qu’ils font le mal.
      20 Tous ceux qui font le mal détestent la lumière et ils ne vont pas vers la lumière. En effet, ils ont peur qu’on découvre leurs mauvaises actions.
      21 Mais ceux qui font la volonté de Dieu vont vers la lumière. Ainsi, on voit clairement ce qu’ils font, on voit qu’ils obéissent à Dieu. »

      Jean 4

      9 La femme samaritaine dit à Jésus : « Comment ? Toi, un Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » En effet, les Juifs n’ont pas de contacts avec les Samaritains.

      Jean 5

      16 Alors ils cherchent à faire du mal à Jésus, parce qu’il a guéri quelqu’un le jour du sabbat.
      18 À cause de cette parole, les chefs juifs cherchent encore plus à faire mourir Jésus. En effet, Jésus ne respecte pas le sabbat. Mais surtout il dit que Dieu est son Père, et ainsi, il se fait égal à Dieu.
      19 Jésus reprend la parole et dit : « Oui, je vous le dis, c’est la vérité, le Fils ne peut décider lui-même ce qu’il doit faire. Il voit ce que le Père fait et il fait seulement cela. Ce que le Père fait, le Fils le fait aussi.
      40 Mais vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vraie vie.
      42 mais je vous connais : vous n’avez pas en vous d’amour pour Dieu.
      43 Moi, je suis venu de la part de mon Père, et vous ne voulez pas me recevoir. Mais quand quelqu’un d’autre décide lui-même de venir, vous le recevez.
      44 Vous aimez vous faire des compliments les uns aux autres, mais vous ne cherchez pas la gloire qui vient de Dieu seul. Alors comment pouvez-vous croire ?

      Jean 8

      15 Vous jugez à la manière humaine. Moi, je ne juge personne,
      44 Votre père, c’est l’esprit du mal, et vous voulez faire ce que votre père désire. Lui, c’est un assassin depuis le début. Il n’est jamais resté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Sa façon normale de parler, c’est de dire des mensonges. En effet, il est menteur, et c’est le père du mensonge.

      Jean 9

      41 Jésus leur répond : « Si vous étiez aveugles, vous ne seriez pas pécheurs. Mais, en fait, vous dites : “Nous voyons clair.” C’est pourquoi vous restez des pécheurs. »

      Jean 11

      1 Il y a un homme malade appelé Lazare. Il habite à Béthanie, le village de Marie et de sa sœur Marthe.
      2 Marie est la femme qui a versé du parfum sur les pieds du Seigneur et qui les a essuyés avec ses cheveux. C’est le frère de Marie, Lazare, qui est malade.
      3 Les deux sœurs envoient quelqu’un dire à Jésus : « Seigneur, ton ami est malade. »
      4 Quand Jésus entend cela, il dit : « La maladie de Lazare ne va pas le faire mourir, mais elle va servir à montrer la gloire de Dieu. Ainsi elle donnera de la gloire au Fils de Dieu. »
      5 Jésus aime Marthe et sa sœur, et Lazare.
      6 Il apprend que Lazare est malade, et pourtant, pendant deux jours, Jésus reste là où il est.
      7 Ensuite il dit à ses disciples : « Retournons en Judée. »
      8 Ses disciples lui disent : « Maître, l’autre jour, des Juifs cherchaient à te tuer en te jetant des pierres, et tu veux retourner là-bas ? »
      9 Jésus leur répond : « Il y a douze heures dans une journée. Si on marche pendant le jour, on ne tombe pas, parce qu’on voit clair.
      10 Mais si on marche pendant la nuit, on tombe, parce qu’on ne voit pas clair. »
      11 Ensuite Jésus ajoute : « Notre ami Lazare s’est endormi, mais je vais aller le réveiller. »
      12 Les disciples lui disent : « Seigneur, s’il s’est endormi, il guérira. »
      13 Jésus a voulu dire : « Lazare est mort », mais les disciples croient qu’il parle du sommeil normal.
      14 Alors Jésus leur dit clairement : « Lazare est mort.
      15 Je n’étais pas là-bas et je m’en réjouis, à cause de vous. De cette façon, vous pourrez croire en moi. Mais allons auprès de Lazare. »
      16 Alors Thomas, appelé aussi le Jumeau, dit aux autres disciples : « Allons-y nous aussi, pour mourir avec Jésus ! »
      17 Quand Jésus arrive, il apprend qu’on a mis Lazare dans la tombe il y a quatre jours déjà.
      18 Béthanie est près de Jérusalem, à trois kilomètres environ.
      19 C’est pourquoi beaucoup de Juifs sont venus chez Marthe et Marie, pour les consoler de la mort de leur frère.
      20 Marthe apprend que Jésus arrive et elle part à sa rencontre. Marie reste assise à la maison.
      21 Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort.
      22 Mais, même maintenant, Dieu te donnera tout ce que tu lui demanderas, j’en suis sûre. »
      23 Jésus lui dit : « Ton frère se relèvera de la mort. »
      24 Marthe lui répond : « Oui, je le sais, il se relèvera de la mort quand tous les morts se relèveront, le dernier jour. »
      25 Jésus lui dit : « Celui qui relève de la mort, c’est moi. La vie, c’est moi. Celui qui croit en moi aura la vie, même s’il meurt.
      26 Et tous ceux qui vivent et qui croient en moi ne mourront jamais. Est-ce que tu crois cela ? »
      27 Marthe répond à Jésus : « Oui, Seigneur, je crois que tu es le Messie, le Fils de Dieu, celui qui devait venir dans le monde. »
      28 Après que Marthe a dit cela, elle part appeler sa sœur Marie. Elle lui dit tout bas : « Le Maître est là et il te demande de venir. »
      29 Quand Marie entend cela, elle se lève tout de suite et elle va trouver Jésus.
      30 Jésus n’est pas encore entré dans le village. Il est toujours à l’endroit où Marthe l’a rencontré.
      31 Des Juifs sont dans la maison avec Marie, pour la consoler. Ils voient qu’elle s’est levée tout de suite et qu’elle est sortie. Ils pensent : elle part vers la tombe, pour pleurer là-bas. Alors ils la suivent.
      32 Marie arrive à l’endroit où Jésus se trouve. Quand elle le voit, elle se jette à ses pieds et lui dit : « Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort. »
      33 Jésus voit qu’elle pleure. Les Juifs qui sont venus avec elle pleurent aussi. Alors Jésus est bouleversé et troublé.
      34 Il demande : « Où est-ce que vous l’avez mis ? » Ils lui répondent : « Seigneur, viens et tu verras. »
      35 Jésus se met à pleurer.
      36 Les Juifs disent : « Regardez ! Il aimait beaucoup Lazare ! »
      37 Mais d’autres disent : « Il a ouvert les yeux de l’aveugle, et il n’a pas pu empêcher Lazare de mourir ? »
      38 De nouveau, Jésus est bouleversé et il part vers la tombe. C’est une grotte avec une grosse pierre placée devant l’entrée.
      39 Jésus dit : « Enlevez la pierre ! » Marthe, la sœur du mort, lui dit : « Seigneur, il doit déjà sentir mauvais. Il est dans la tombe depuis quatre jours. »
      40 Mais Jésus lui répond : « Je t’ai dit : “Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu.” »
      41 On enlève donc la pierre. Jésus lève les yeux vers le ciel et il dit : « Père, je te dis merci, parce que tu m’as écouté.
      42 Tu m’écoutes toujours, je le sais. Mais je dis cela à cause des gens qui sont autour de moi. Ainsi, ils pourront croire que tu m’as envoyé. »
      43 Ensuite Jésus crie d’une voix forte : « Lazare, sors de là ! »
      44 Et Lazare sort, lui qui était mort. Il a les pieds et les mains attachés avec des bandes de tissu. Son visage est enveloppé dans un linge. Jésus dit aux gens : « Enlevez-lui tout cela et laissez-le partir. »
      45 Beaucoup de Juifs sont allés chez Marie et ils ont vu ce que Jésus a fait. Ils se mettent à croire en lui.
      46 Mais certains d’entre eux vont trouver les Pharisiens et ils leur racontent ce que Jésus a fait.
      47 Alors les chefs des prêtres et les Pharisiens réunissent le Tribunal religieux et ils disent : « Cet homme fait beaucoup de signes étonnants. Qu’est-ce que nous allons faire ?
      48 Si nous le laissons continuer, tout le monde va croire en lui. Ensuite, les Romains vont agir, ils vont détruire notre temple et notre nation ! »
      49 L’un des chefs juifs, nommé Caïphe, est grand-prêtre, cette année-là. Il leur dit : « Vous n’y comprenez rien !
      50 Réfléchissez donc ! Pour vous, il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple. De cette façon, la nation entière ne sera pas détruite. »
      51 Les paroles de Caïphe ne viennent pas de lui-même. En effet, cette année-là, c’est lui qui est grand-prêtre, et il parle comme un prophète. Il annonce que Jésus doit mourir pour la nation juive.
      52 Il doit mourir non seulement pour cette nation, mais aussi pour rassembler en un seul peuple les enfants de Dieu qui sont de tous les côtés.
      53 À partir de ce jour-là, les chefs décident de faire mourir Jésus.
      54 C’est pourquoi il cesse d’aller et venir en public parmi le peuple. Mais il s’en va près du désert, dans un village appelé Éfraïm, et il reste là avec ses disciples.
      55 C’est bientôt la fête juive de la Pâque. Beaucoup de gens quittent leur région et ils vont à Jérusalem, avant la fête, pour se rendre purs.
      56 Ils sont dans le temple et ils cherchent Jésus. Ils se disent les uns aux autres : « Qu’est-ce que vous en pensez ? Jésus ne viendra sûrement pas à la fête ! »
      57 Les chefs des prêtres et les Pharisiens ont donné cet ordre : « Si quelqu’un sait où Jésus se trouve, il doit venir le dire. Alors nous ferons arrêter Jésus. »

      Jean 12

      31 Maintenant, Dieu va juger ce monde et maintenant, il va jeter dehors le chef mauvais de ce monde.

      Jean 13

      15 Je vous ai donné un exemple : ce que je vous ai fait, faites-le vous aussi.

      Jean 14

      16 et moi, je prierai le Père. Et il vous donnera quelqu’un d’autre pour vous aider, quelqu’un qui sera avec vous pour toujours :
      30 Je ne vais plus parler beaucoup avec vous, parce que le chef mauvais de ce monde vient. Il ne peut rien me faire,

      Jean 15

      4 Restez attachés à moi, comme moi je reste attaché à vous. Une branche ne peut pas donner de fruits toute seule, elle doit rester sur la vigne. De la même façon, vous ne pouvez pas donner de fruits, si vous ne restez pas attachés à moi.
      18 « Le monde vous déteste, mais vous devez le savoir, il m’a détesté avant vous.
      22 Si je n’étais pas venu, si je ne leur avais pas parlé, ils n’auraient pas de péché. Mais maintenant, ils n’ont pas d’excuse pour leur péché.
      23 « Celui qui me déteste déteste aussi mon Père.

      Jean 16

      8 Et quand il viendra, il montrera au monde qu’il se trompe au sujet du péché, au sujet de ce qui est juste et au sujet du jugement.
      11 Le monde se trompe au sujet du jugement, parce que le chef mauvais de ce monde est déjà jugé.

      Jean 17

      11 « Maintenant, je ne suis plus dans le monde, mais eux, ils sont dans le monde. Et moi, je vais auprès de toi. Père saint, garde-les par la force de ton nom, le nom que tu m’as donné. Ainsi, ils seront un, comme toi et moi, nous sommes un.
      13 « Maintenant, Père, je vais auprès de toi. Mais, je dis ces paroles dans le monde, pour qu’ils aient en eux-mêmes ma joie, une joie totale.
      15 Je ne te demande pas de les retirer du monde mais je te demande de les protéger du Mauvais.

      Jean 20

      31 Ceux qu’on a racontés ici vous permettent de croire que Jésus est le Messie, le Fils de Dieu. Alors, si vous croyez, vous aurez la vie par lui.

      Romains 1

      21 En effet, ils ont connu Dieu, mais ils ne lui ont pas rendu gloire et ils ne l’ont pas remercié. Pourtant, c’est ce qu’on doit faire pour Dieu. Au contraire, leurs idées sont devenues fausses, et leur cœur sans intelligence a perdu la lumière.
      24 À cause de cela, Dieu les a laissés faire les actions mauvaises qu’ils voulaient, et ainsi, ils salissent eux-mêmes leurs corps de façon honteuse.
      25 Ils ont remplacé le vrai Dieu par des faux dieux, ils ont adoré et ils ont servi ce que Dieu a créé à la place du Créateur. Louange à lui pour toujours ! Amen !
      26 C’est pourquoi Dieu les a laissés suivre des désirs qui les couvrent de honte. Leurs femmes ne couchent plus avec des hommes, mais elles couchent avec d’autres femmes, et cette façon de faire va contre la nature.
      27 Les hommes font la même chose. Ils ne couchent plus avec des femmes, mais ils brûlent de désir les uns pour les autres. Ils couchent ensemble et c’est une honte ! Ainsi, ils reçoivent eux-mêmes la punition que leur conduite mauvaise entraîne.
      28 Comme ils n’ont pas voulu reconnaître Dieu, Dieu les a laissés suivre leur intelligence tordue, et ils font ce qu’on ne doit pas faire.
      29 Ils sont pleins de toutes sortes d’injustice. Ils font le mal, ils veulent ce qui appartient aux autres, ils sont méchants, ils sont pleins de jalousie. Ils tuent, ils se disputent, ils trompent les autres, ils agissent n’importe comment. Ils racontent des mensonges sur les gens,
      30 ils disent du mal d’eux. Ils sont ennemis de Dieu, ils insultent les autres, ils sont orgueilleux, ils se vantent, ils trouvent tous les moyens pour faire le mal. Ils n’obéissent pas à leurs parents.
      31 Ils sont stupides, ils ne tiennent pas leurs promesses, ils sont sans cœur et sans pitié.
      32 Pourtant, ils connaissent bien le jugement de Dieu. Ceux qui agissent ainsi méritent la mort. Eh bien, non seulement ils font ces choses-là, mais encore ils approuvent ceux qui les font !

      Romains 2

      1 Toi qui juges les autres, tu es donc sans excuse, peu importe qui tu es. Tu juges les autres, mais tu fais comme eux ! Alors, en jugeant, c’est toi-même que tu condamnes.
      8 Ceux qui se révoltent contre lui, qui n’obéissent pas à la vérité mais qui se laissent diriger par ce qui est mauvais, à ceux-là, Dieu montrera son immense colère.
      29 Le vrai Juif, c’est celui qui est juif au-dedans, et la vraie circoncision, c’est celle du cœur. Elle vient de l’Esprit de Dieu et non de la loi écrite. Le vrai Juif ne reçoit pas sa louange des gens, il la reçoit de Dieu.

      Romains 3

      10 Dans les Livres Saints, on lit : « Aucun être humain n’est juste, même pas un seul !
      18 Ils n’ont aucun respect pour Dieu. »
      20 C’est pourquoi, aux yeux de Dieu, personne ne sera juste en faisant ce que la loi demande. En effet, la loi permet seulement aux gens de savoir qu’ils ont péché.
      23 tous ont péché et tous sont privés de la gloire de Dieu.

      Romains 4

      15 En effet, la loi produit la colère de Dieu, mais quand il n’y a pas de loi, on ne peut pas désobéir à la loi.

      Romains 5

      12 Le péché est entré dans le monde à cause d’un seul homme, Adam, et le péché a amené la mort. Alors la mort a touché tous les êtres humains parce que tous ont péché.
      13 Avant que Dieu donne la loi à Moïse, le péché était dans le monde, mais quand il n’y a pas de loi, on ne tient pas compte du péché.
      14 Pourtant, depuis le temps d’Adam jusqu’à Moïse, la mort a été très puissante. Elle a frappé même ceux qui n’ont pas péché comme Adam, qui a désobéi à l’ordre de Dieu. Adam représentait celui qui allait venir.
      20 La loi est arrivée, et les fautes sont devenues de plus en plus nombreuses. Mais là où les péchés sont devenus de plus en plus nombreux, les bienfaits de Dieu ont été plus nombreux encore.
      21 Autrefois, le péché avait tout pouvoir pour donner la mort. De même maintenant, la bonté de Dieu a tout pouvoir pour rendre justes les êtres humains, et ainsi nous pouvons recevoir la vie avec Dieu pour toujours, par Jésus-Christ notre Seigneur.

      Romains 6

      2 Sûrement pas ! Nous sommes passés par une mort qui nous a séparés du péché. Alors, comment pouvons-nous vivre encore dans le péché ?
      6 Comprenons bien ceci : ce que nous étions avant a été cloué sur la croix avec le Christ. Alors le péché qui fait partie de nous-mêmes est détruit, et nous ne sommes plus esclaves du péché.
      11 De même, vous aussi, vous devez penser ceci : vous êtes morts en étant totalement séparés du péché, mais, en étant unis à Jésus-Christ, vous êtes vivants pour Dieu.
      12 Donc le péché ne doit plus avoir de pouvoir sur votre corps qui mourra un jour, et vous ne devez plus obéir aux désirs mauvais de votre corps.
      13 Ne mettez plus votre corps au service du péché, comme un moyen pour faire le mal. Au contraire, mettez-vous au service de Dieu, comme des vivants revenus de la mort. Servez-vous de votre corps comme d’un moyen pour faire ce qui est juste.
      14 Ce n’est plus la loi qui vous commande, mais c’est l’amour de Dieu pour vous. Le péché ne peut donc plus avoir de pouvoir sur vous.
      16 Vous ne savez pas ceci ? Quand vous vous mettez au service de quelqu’un comme esclaves, vous êtes les esclaves du maître à qui vous obéissez. Alors, ou bien vous êtes esclaves du péché, et le péché vous conduit à la mort, ou bien vous êtes serviteurs de Dieu, et Dieu vous rend justes parce que vous lui obéissez.
      19 J’utilise une comparaison humaine parce que vous avez du mal à comprendre. Autrefois, comme des esclaves, vous aviez mis votre corps au service d’une vie immorale et pleine de désordre, et le résultat, c’était la désobéissance à Dieu. De même, aujourd’hui, comme des esclaves, mettez votre corps au service de ce qui est juste, et le résultat, ce sera une vie qui plaît à Dieu.
      22 Mais maintenant, vous êtes libérés du péché et vous êtes devenus les serviteurs de Dieu. Ainsi, vous faites des actions qui plaisent à Dieu, et le résultat, c’est la vie avec Dieu pour toujours.
      23 Oui, avec le péché, ce qu’on gagne, c’est la mort. Mais avec Dieu, ce qu’on reçoit gratuitement, c’est la vie avec lui pour toujours, en union avec le Christ Jésus, notre Seigneur.

      Romains 7

      7 Alors, qu’est-ce que cela veut dire ? Est-ce que la loi appartient au péché ? Sûrement pas ! Mais j’ai connu le péché seulement par la loi. En effet, je ne pouvais pas connaître les désirs mauvais sans ce commandement de la loi : « Tu n’auras pas de désirs mauvais. »
      8 Le péché a profité de l’occasion, il s’est servi du commandement pour produire en moi toutes sortes de désirs mauvais. Le péché, c’est une chose morte, s’il n’y a pas de loi.
      9 Autrefois, quand il n’y avait pas de loi, j’étais vivant. Mais quand le commandement est venu, c’est le péché qui est devenu vivant,
      11 Oui, le péché a profité de l’occasion, il s’est servi du commandement pour me tromper et ainsi, il m’a fait mourir.
      12 Mais la loi est sainte, et le commandement est saint, juste et bon.
      13 Alors, est-ce qu’une chose bonne peut faire mourir ? Sûrement pas ! Mais le péché s’est servi d’une chose bonne pour me donner la mort. De cette façon, le commandement a permis de reconnaître combien le péché est mauvais et de montrer toute sa violence.
      14 Oui, nous le savons, la loi vient de Dieu, mais moi, je suis un homme faible, vendu comme esclave au péché.
      15 Vraiment, ce que je fais, je ne le comprends pas. Ce que je veux, je ne le fais pas, et ce que je déteste, je le fais.
      16 Si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais que la loi est bonne.
      17 Alors, ce n’est pas moi qui agis, c’est le péché qui habite en moi.
      18 Oui, je le sais, le bien n’habite pas en moi, je veux dire en moi qui suis faible. Pour moi, vouloir le bien, c’est possible, mais faire le bien, c’est impossible.
      19 En effet, le bien que je veux, je ne le fais pas, et le mal que je ne veux pas, je le fais.
      20 Si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est pas moi qui agis, mais c’est le péché qui habite en moi.
      21 Ainsi, je découvre cette loi : quand je veux faire le bien, c’est le mal qui se présente à moi.
      22 Au fond de moi-même, la loi de Dieu me plaît.
      23 Mais je trouve dans mon corps une autre loi, elle lutte contre la loi avec laquelle mon intelligence est d’accord. Cette loi me fait prisonnier de la loi du péché qui est en moi.
      24 Me voilà bien malheureux ! Qui va me libérer de ce corps qui me conduit vers la mort ?
      25 Remercions Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Ainsi, avec mon intelligence, j’accepte la loi de Dieu, mais avec ma faiblesse, j’obéis à la loi du péché.

      Romains 8

      2 En effet, quand quelqu’un est uni au Christ Jésus, la loi pour lui, c’est l’Esprit Saint qui donne la vie. Cette loi m’a libéré de la loi du péché et de la mort.
      14 En effet, tous ceux que l’Esprit de Dieu conduit sont enfants de Dieu.

      Romains 10

      3 Ils n’ont pas compris comment Dieu rend justes les êtres humains, ils ont cherché à imposer leur façon d’être justes. Ainsi, ils ont refusé le chemin que Dieu prend pour rendre justes les êtres humains.

      Romains 13

      12 La nuit est bientôt finie, le jour va se lever. Alors, débarrassons-nous des actions mauvaises commises pendant la nuit. Prenons les armes utilisées en pleine lumière.

      1 Corinthiens 2

      14 Celui qui pense seulement de manière humaine n’accepte pas ce qui vient de l’Esprit de Dieu. Pour lui, c’est une folie, et il ne peut pas comprendre cela. Oui, c’est seulement l’Esprit Saint qui permet de bien juger ces choses.

      1 Corinthiens 3

      1 Pour moi, frères et sœurs chrétiens, je n’ai pas pu vous parler comme à des personnes qui ont l’Esprit Saint. Je vous ai parlé seulement comme à des personnes faibles, à des chrétiens qui sont encore des bébés dans la foi.

      1 Corinthiens 7

      28 Pourtant, si tu te maries, tu ne commets pas de péché. Et si une jeune fille se marie, elle ne commet pas de péché. Mais les gens mariés auront beaucoup à souffrir dans leur vie de tous les jours, et moi, je voudrais vous éviter cela.

      1 Corinthiens 9

      27 Je traite mon corps durement, j’en suis totalement maître. Sinon, moi qui ai annoncé le message aux autres, je risque ensuite d’être éliminé.

      1 Corinthiens 15

      21 C’est par un homme, Adam, que la mort est venue. C’est aussi par un homme, le Christ, que les morts se relèvent.
      22 Tous les êtres humains meurent, parce qu’ils sont unis à Adam. De même, tous vont recevoir la vie, parce qu’ils sont unis au Christ,
      45 Dans les Livres Saints, on lit : « Adam, le premier homme, c’est un simple être humain qui a reçu la vie. » Le dernier Adam est rempli de l’Esprit Saint, qui donne la vie.
      56 L’arme de la mort, c’est le péché, et la loi rend le péché plus puissant.

      2 Corinthiens 4

      4 et qui ne croient pas. Le dieu mauvais de ce monde a rendu leur intelligence aveugle. Alors ils ne voient pas briller la lumière qui est dans la Bonne Nouvelle. C’est la lumière de la gloire du Christ, lui qui est l’image de Dieu.
      11 Nous sommes vivants, mais nous risquons sans arrêt la mort à cause de Jésus. Ainsi on peut voir aussi la vie de Jésus dans notre corps qui doit mourir.

      2 Corinthiens 6

      7 nous annonçons la vérité, et Dieu nous donne sa force pour cela. Nous prenons comme arme ce qui est juste, pour attaquer ou pour nous défendre.

      2 Corinthiens 12

      9 Mais le Seigneur m’a dit : « Mon amour te suffit. Ma puissance se montre vraiment quand tu es faible. » Donc je me vanterai surtout parce que je suis faible. Alors la puissance du Christ habitera en moi.

      Galates 2

      20 Je vis, mais ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi. Maintenant, ma vie humaine, je la vis en croyant au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui a donné sa vie pour moi.
      21 Je ne veux pas rendre inutile ce don de Dieu. En effet, si c’est la loi qui rend juste, le Christ est mort pour rien !

      Galates 3

      10 Oui, une malédiction frappe ceux qui comptent sur l’obéissance à la loi. En effet, les Livres Saints disent : « Celui qui n’obéit pas sans cesse à tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, celui-là sera maudit. »
      21 Alors, qu’est-ce que cela veut dire ? Que la loi est contraire aux promesses de Dieu ? Sûrement pas ! Si une loi pouvait donner la vie, et si les êtres humains avaient reçu cette loi, eh bien, oui, la loi pourrait les rendre justes.
      22 Mais les Livres Saints disent que le monde entier est sous le pouvoir du péché. Voici pourquoi : la promesse de Dieu devait se réaliser pour tous les croyants, à cause de leur foi en Jésus-Christ.
      24 La loi a été notre surveillant jusqu’à l’arrivée du Christ pour que nous soyons rendus justes par la foi.

      Galates 4

      13 Vous savez à quelle occasion je vous ai annoncé la Bonne Nouvelle pour la première fois. J’étais malade,

      Galates 5

      16 C’est pourquoi je dis : laissez l’Esprit Saint conduire votre vie, ainsi vous ne suivrez pas vos désirs mauvais.
      19 Ce que les désirs mauvais produisent, on le voit bien : ils mènent une vie immorale et mauvaise, ils se conduisent n’importe comment.
      21 Ils veulent ce que les autres possèdent, ils boivent trop, ils mangent trop et ils font encore bien d’autres choses semblables. Je vous avertis et je l’ai déjà dit : ceux qui font ces choses-là n’auront pas de place dans le Royaume de Dieu.
      24 Ceux qui appartiennent au Christ Jésus ont cloué sur la croix les désirs mauvais qui les entraînaient.

      Ephésiens 2

      1 Autrefois, vous étiez morts à cause de vos fautes, à cause de vos péchés.
      2 Vous viviez dans le péché en suivant les forces de ce monde. Vous obéissiez au chef des puissances mauvaises qui règnent entre ciel et terre. Ce chef, c’est l’esprit du mal qui agit maintenant chez ceux qui désobéissent à Dieu.
      3 Autrefois, nous aussi, nous faisions tous partie de ces gens-là quand nous vivions selon nos désirs mauvais. Nous obéissions à ces désirs et à nos pensées mauvaises. À cause de notre nature, nous méritions la colère de Dieu comme les autres.
      5 C’est pourquoi, à nous qui étions morts à cause de nos fautes, il nous a donné la vie avec le Christ. Oui, vous êtes sauvés grâce à la bonté de Dieu.

      Ephésiens 4

      22 Si oui, vous devez laisser votre vie d’autrefois. Avant, vous étiez pleins de désirs trompeurs qui vous détruisaient. Eh bien, ce que vous étiez avant, il faut vous en débarrasser comme d’un vieux vêtement.
      24 Et, comme si vous mettiez un vêtement neuf, devenez une personne nouvelle. Cette personne nouvelle est créée comme Dieu veut : la vérité la rend juste et sainte.

      Ephésiens 6

      11 Prenez avec vous toutes les armes de Dieu, pour pouvoir résister aux pièges de l’esprit du mal.
      17 Recevez aussi le casque du salut et l’épée de l’Esprit Saint, c’est-à-dire la parole de Dieu.

      Colossiens 2

      1 Oui, je veux vous faire savoir ceci : je dois lutter durement pour vous, pour les chrétiens de Laodicée et pour tous ceux qui ne m’ont jamais vu de leurs yeux.
      2 Je veux qu’ainsi leur cœur soit plein de courage, qu’ils soient unis dans l’amour et totalement remplis d’intelligence. Alors, ils connaîtront le projet caché de Dieu. C’est le Christ qui le réalise,
      3 et tous les trésors de la sagesse et de la connaissance sont cachés en lui.
      4 Je dis cela pour que personne ne vous trompe avec de beaux discours.
      5 Bien sûr, je suis loin de vous, mais mon cœur est avec vous. Je suis content de voir que, chez vous, tout se passe dans l’ordre, et que votre foi au Christ reste solide.
      6 Vous avez reçu le Christ Jésus comme Seigneur. Eh bien, vivez unis à lui.
      7 Plongez vos racines en lui, construisez votre vie sur lui. Restez solidement dans la foi qu’on vous a apprise et remerciez Dieu avec beaucoup d’ardeur.
      8 Attention ! Personne ne doit vous prendre au piège avec les idées fausses de la sagesse humaine. Ce sont des mensonges creux qui s’appuient sur des traditions humaines, sur les forces du monde, et non pas sur le Christ.
      9 Dieu habite totalement dans le corps glorieux du Christ.
      10 Et vous participez totalement à la vie du Christ, lui, le chef de toutes les forces qui ont autorité et pouvoir.
      11 C’est dans le Christ que vous avez été circoncis. Cette circoncision, ce n’est pas la main d’un homme qui l’a faite. Elle vient du Christ, et par là, il a enlevé ce qui vous entraînait au mal.
      12 Par le baptême, vous avez été mis dans la tombe avec le Christ, mais avec lui, vous avez été réveillés de la mort. En effet, vous avez cru dans la puissance de Dieu qui a réveillé le Christ de la mort.
      13 Vous, vous étiez morts à cause de vos fautes, et aussi parce que vous n’étiez pas des circoncis. Mais Dieu vous a rendu la vie avec le Christ. Il nous a pardonné toutes nos fautes,
      14 il a effacé le document de nos dettes qui nous accusait, et qui était contre nous à cause des règles établies. Et il l’a détruit en le clouant sur la croix.
      15 Dieu a enlevé leur puissance aux esprits qui avaient autorité et pouvoir. Il a présenté ces esprits devant tout le monde et il les a traînés comme des prisonniers dans le défilé victorieux de son Fils.
      16 Donc, personne ne doit vous condamner à cause de ce que vous mangez ou buvez, ou au sujet des fêtes, de la nouvelle lune et du sabbat.
      17 Tout cela, c’est l’ombre de ce qui doit venir, mais ce qui existe réellement, c’est le Christ.
      18 Personne ne doit vous priver de la victoire. Je pense aux gens qui se font tout petits devant les anges pour leur rendre un culte. Et ils donnent aussi trop d’importance aux choses qu’ils voient en rêve. Ces gens-là ont des idées trop humaines, cela les gonfle d’orgueil.
      19 Ils ne s’attachent pas au Christ, qui est la tête. Pourtant, c’est la tête qui donne au corps ce qui est nécessaire. Par elle, les articulations et les muscles tiennent bien ensemble, et c’est Dieu qui fait grandir ce corps.
      20 Vous êtes morts avec le Christ, et les forces du monde ne comptent plus pour vous. Mais vous faites comme si votre vie était encore sous le pouvoir de ces choses-là. Pourquoi est-ce que vous obéissez à ces règles :
      21 « Ne prends pas ceci ! Ne goûte pas cela ! N’y touche pas ! »
      22 Elles sont faites pour des choses qui disparaissent dès qu’on s’en sert. Ce sont des règles et des enseignements inventés par les êtres humains !
      23 C’est vrai : rendre un culte, se faire tout petits devant les anges, faire souffrir son corps, tout cela paraît sage. Pourtant, ces règles ne valent rien, elles servent seulement à satisfaire des désirs humains.

      Colossiens 3

      9 Ne vous mentez plus les uns aux autres. En effet, ce que vous étiez avant avec vos façons de vivre, vous vous en êtes débarrassés comme d’un vieux vêtement.

      1 Timothée 1

      15 Voici une parole sûre, qui mérite d’être acceptée par tous : le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs. Et moi, je suis le premier des pécheurs.
      18 Timothée, mon fils, voilà l’enseignement que je te confie. Il est en accord avec les paroles que des prophètes ont dites sur toi autrefois. Ces paroles te donneront du courage, et tu pourras mener le beau combat

      Hébreux 6

      4 Prenons le cas de ceux qui sont retombés dans leur ancienne vie : ils ont été éclairés par la lumière de Dieu. Ils ont goûté au don du ciel et ils ont reçu l’Esprit Saint.
      8 Mais si elle produit des buissons d’épines et des chardons, elle ne vaut rien. Dieu va bientôt la rejeter, et on finira par y mettre le feu.

      Hébreux 9

      9 C’est une image pour aujourd’hui. Elle veut dire ceci : les dons et les sacrifices offerts à Dieu ne peuvent pas rendre parfait le cœur de celui qui célèbre ce culte.
      11 Mais le Christ est venu comme grand-prêtre pour nous accorder les biens qui sont déjà là. Il est passé par une tente plus grande et plus parfaite. Celle-ci n’a pas été faite par des mains humaines, c’est-à-dire qu’elle n’appartient pas à notre monde créé.
      14 Si cela est vrai, le sang du Christ doit être encore beaucoup plus puissant. En effet, par l’Esprit Saint, le Christ s’est offert lui-même à Dieu, comme une victime sans défaut. Ainsi il purifiera notre conscience abîmée par des actions qui conduisent à la mort. Alors, nous pourrons servir le Dieu vivant.

      Hébreux 10

      1 La loi de Moïse ne reproduit pas exactement ce qui existe, elle est seulement l’ombre des biens qui seront donnés plus tard. Elle demande qu’on offre sans arrêt, chaque année, toujours les mêmes sacrifices. C’est pourquoi elle ne peut absolument pas rendre parfaits ceux qui s’approchent de Dieu.
      2 Sinon, ceux qui rendent ce culte à Dieu seraient lavés de leurs péchés une fois pour toutes. Ils ne se sentiraient plus du tout coupables, et on n’offrirait plus aucun sacrifice.
      3 Mais bien au contraire, ces sacrifices rappellent chaque année le souvenir des péchés,
      4 parce que le sang des taureaux et des boucs ne peut pas enlever les péchés.
      10 Jésus-Christ a fait ce que Dieu voulait. Il a offert son corps une fois pour toutes, et nous sommes alors libérés du péché.
      18 Et quand les péchés sont pardonnés, on n’a plus besoin d’offrande pour les enlever.
      26 Nous avons appris à connaître la vérité. Après cela, si nous péchons exprès, aucun sacrifice ne peut plus enlever les péchés.
      31 C’est terrible de tomber entre les mains du Dieu vivant !

      Hébreux 12

      1 Cette grande foule de témoins nous entoure. Rejetons donc, nous aussi, tout ce qui nous empêche d’avancer, rejetons le péché qui nous enveloppe si facilement ! Courons jusqu’au bout la course qu’on nous propose.
      14 Cherchez à vivre en paix avec tout le monde et à mener une vie qui plaît à Dieu. Sans cela, personne ne verra le Seigneur.
      16 Attention, ne menez pas une vie immorale ! Respectez les choses saintes. Ne faites pas comme Ésaü qui, pour un seul repas, a vendu son droit de fils aîné !

      1 Pierre 4

      1 Le Christ a souffert dans son corps. Alors, vous aussi, soyez sûrs d’une chose : le chrétien qui souffre dans son corps a laissé le péché. Pour vous, cette pensée doit être une arme de combat.

      1 Jean 1

      8 Nous disons peut-être : « Nous n’avons pas de péché. » Mais nous nous trompons, et la vérité n’est pas en nous.
      9 Dieu fait ce qu’il promet et il est juste. Alors, si nous avouons nos péchés, il nous les pardonnera et il enlèvera tout le mal qui est en nous.

      1 Jean 2

      1 Mes enfants, je vous écris ces choses-là pour que vous évitiez de commettre des péchés. Mais si quelqu’un commet des péchés, nous avons un défenseur devant le Père : c’est Jésus-Christ, le juste.
      6 Si quelqu’un dit : « Je reste uni à Dieu », il doit vivre comme Jésus-Christ a vécu.
      15 N’aimez pas le monde ni ce qui est dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, il n’aime pas Dieu le Père.
      22 Qui est le menteur ? C’est celui qui dit : « Jésus n’est pas le Christ. » Voilà l’ennemi du Christ, il rejette et le Père et le Fils !

      1 Jean 3

      4 Tous ceux qui commettent des péchés luttent contre Dieu. En effet, commettre des péchés, c’est lutter contre Dieu.
      5 Vous le savez : Jésus-Christ est venu pour enlever les péchés, et en lui il n’y a pas de péché.
      8 Si quelqu’un commet des péchés, il appartient à l’esprit du mal, parce que l’esprit du mal est pécheur depuis le début. Pourquoi le Fils de Dieu est-il venu ? Il est venu pour détruire les actions de l’esprit du mal.
      9 Tous ceux qui sont enfants de Dieu ne commettent plus de péchés. En effet, la parole de Dieu reste en eux comme une semence. Ils ne peuvent plus commettre de péchés, parce qu’ils sont enfants de Dieu.
      10 Voici comment on distingue les enfants de Dieu et les enfants de l’esprit du mal : tous ceux qui ne font pas ce qui est juste, ou qui n’aiment pas leurs frères et leurs sœurs, ils n’appartiennent pas à Dieu.

      1 Jean 5

      16 Si quelqu’un voit son frère ou sa sœur commettre un péché, un péché qui ne conduit pas à la mort, il doit prier. Alors Dieu donnera la vie à ce frère ou à cette sœur, si vraiment son péché ne conduit pas à la mort. Mais il y a un péché qui conduit à la mort, et je ne dis pas de prier pour ce péché-là.
      19 Nous le savons, nous appartenons à Dieu, mais le monde entier est sous le pouvoir du Mauvais.
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