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POIDS ET MESURES

Quand on rapproche les indications données en notes dans nos versions bibliques et dans les commentaires, à propos des mesures juives, on observe entre elles de nombreuses différences. Ainsi la coudée, unité des mesures de longueur, aurait 0,45 m. d'après Oltr, et Stapfer (note sur Ap 21:17), 0,48 m. d'après Sg.

(note sur Mt 6:27), environ 0,495 m d'après Bbl. Cent, (note sur Ex 25:10), 0,48 m. et 0,72 m. d'après la Concordance Sg., 0,525 m. d'après le Larousse au XX e siècle. Il en est de même des autres unités. Ces variations proviennent tout d'abord de ce que l'étalon de telles mesures : coudée, pied, doigt, etc., n'est jamais exactement déterminé. De plus, il y avait en Palestine, comme autrefois en France avant l'adoption du système métrique, des mesures de grandeurs différentes portant le même nom. Enfin les rapports établis par les auteurs anciens entre ces mesures et les mesures babyloniennes, grecques ou romaines ne sont jamais absolument précis. La conversion en mesures de notre temps ne saurait donc avoir une rigueur mathématique.

I Mesures de longueur.

Elles dérivent, comme chez tous les anciens, des parties du corps humain. L'unité est la coudée, c'est-à-dire une longueur mesurée du coude à l'extrémité des doigts ; mais plusieurs sortes de coudées sont mentionnées dans l'A.T. De 3:11, décrivant le lit de Og, roi de Basan, qu'on montrait à Rabba, lui attribue une longueur de 9 coudées et une largeur de 4, et précise qu'il s'agit de « coudées d'homme ». La même expression se retrouve dans Ap 21:17, à propos des mesures de la Jérusalem nouvelle. D'après l'usage qui en est fait, il semble que ce soit la coudée ordinaire de travail. Si le rédacteur de Deutéronome a défini sa coudée, c'est qu'il devait y en avoir une autre de son temps ; ceci est confirmé par 2Ch 3:3 qui donne les dimensions du Temple de Salomon en « coudées de l'ancienne mesure ». Or le prophète Ézéchiel, dans sa vision de Eze 40 et Eze 41, décrit ce Temple de Salomon, et son guide en prend les mesures avec une « coudée ayant un palme de plus que la coudée ordinaire » : (Eze 40:3) ce serait la « coudée d'ancienne mesure » citée précédemment. Il y aurait eu par conséquent deux coudées, l'une de 6 palmes et l'autre de 7, comme dans le système égyptien il y avait une coudée commune de 0,45 m. et une coudée royale de 0,525 m. Il y a quelque chose d'analogue dans le système de poids babylonien ; la coexistence d'une mesure royale plus forte et d'une mesure commune plus faible était vraisemblablement destinée à favoriser le gouvernement en matière de taxations et d'impôts.

Cinq sources d'informations permettent de déterminer aussi exactement que possible la longueur de la coudée.

On lit dans l'inscription de Siloé (voir ce mot) : « L'eau coule de la source à l'étang 1.200 coudées », ou, d'après une autre interprétation : « 1.000 coudées ». La longueur du canal étant de 537,60 m., la coudée aurait 0,448 m. ou 0,537 m et suivantuivant la lecture adoptée. Il est d'ailleurs fort possible que les nombres 1.200 et 1.000 soient des nombres arrondis plutôt que des mesures exactes.

Les dimensions des tombeaux creusés dans le roc permettraient d'évaluer la coudée à 0,575 m. et même 0,641 m., ce qui est peu probable ; par contre les mesures de la tombe dite de Josué peuvent confirmer l'estimation à 0,525 m.

D'après la tradition rabbinique, la longueur de la coudée était donnée par un alignement de 144 grains d'orge de grosseur moyenne placés côte à côte ; on a obtenu par ce procédé une longueur de 0,451 m.

Lorsque Josèphe parle des mesures de capacité juives, différentes des mesures gréco-romaines, il a toujours soin de donner une explication à ses lecteurs grecs ou romains, mais il ne le fait pas lorsqu'il s'agit de la coudée. Il semble donc considérer la mesure juive et la mesure gréco-romaine comme étant pratiquement les mêmes. Or la coudée romaine de 1 pied 1/2 mesurait 0,444 m., chiffre se rapprochant beaucoup de la coudée commune égyptienne.

La Mischna ne fournit pas de renseignements directs sur la coudée, mais elle fixe à 4 coudées la longueur normale d'une case de tombeau creusé dans le roc ; si on évalue à 0,05 m. l'épaisseur des deux côtés du cercueil et à 1,75 m. la taille moyenne du corps, on obtient 1,80 m. pour les 4 coudées, soit 0,45 m. pour la coudée. On peut conclure de tout ceci que la coudée commune avait approximativement une longueur de 0,45 m., mais qu'il en existait une autre, supérieure de 1/6 à la coudée commune et que nous appellerons coudée royale par analogie avec le système égyptien : elle mesurait 0,525 m. en Palestine comme en Egypte.

La coudée se divisait en 2 empans, représentant la distance de l'extrémité du pouce à celle du petit doigt dans leur plus grand écart : 0,225 m ou 0,2625 m. ; en 6 palmes ou largeurs de main : 0,075 m. ou 0,0875 m et en 24 doigts ou largeurs de doigt : 0,01875 m. ou 0,021875 m Un seul multiple est indiqué : la canne (Eze 42:20 45:6 ; ce dernier texte est obscur : Sg. seul trad. « cannes », Cramp, et Vers. Syn. ont « coudées »). Elle a une longueur de 6 coudées (Eze 40:5). C'est une des deux mesures effectives mentionnées dans la Bible ; elle est utilisée par le maçon et l'architecte (Eze 40:3,6 etc.). L'autre mesure effective est le cordeau (voir ce mot), qui se trouve aussi dans Eze 40:3 ; il est employé par le charpentier dans son travail (Esa 44:13) et sert encore à mesurer les champs (Esa 34:17 Am 7:17), mais sa longueur exacte n'est pas donnée. Il faut ajouter à ces mesures le gomed, mentionné une seule fois dans Jug 3:16 (Sg. et Vers. Syn., coudée) : c'était la longueur de l'épée d'Éhud, dissimulée sous ses vêtements ; LXX le confond avec l'empan, mais c'était, selon les rabbins, une courte coudée de 5 palmes (0,375 m) les Grecs avaient une coudée analogue (pugmè, d'où pygmée), mesurée du coude à la première articulation des doigts.

II Mesures itinéraires.

Nous laissons de côté le « pas » de 2Sa 6:13, et la « petite distance » de Ge 35:16 48:7,2Ro 5:19, qui ne constituent point des mesures à proprement parler. La « journée de chemin » ou « de marche » (voir art.) de No 11:31,1Ro 19:4, avec ses multiples (Ge 30:36, No 10:33, Jon 3:4), correspond à une mesure, analogue à l' « heure de marche », encore employée dans nos campagnes, mais elle était évidemment très approximative et il est impossible de la déterminer avec quelque exactitude. Le « chemin de sabbat » (Ac 1:12) est ainsi nommé parce qu'il représentait la plus longue distance que l'Israélite eût le droit de parcourir un jour de sabbat (voir ce mot). Il était de 2.000 coudées, correspondant à la distance qui séparait l'arche de l'alliance des troupes juives (Jos 3:4), et au territoire qui entourait les villes lévitiques (No 35:5). Selon qu'on calcule en coudées communes ou en coudées royales, on obtient 900 m. ou 1.050 m. (Bbl. Cent, donne 990 m. ; Concordance Sg. : 1.050 m. ; Cramp, et Oltr, disent : environ 1 km.) ; Ac 1:12 précise qu'il y a environ un « chemin de sabbat » de Jérusalem au mont des Oliviers ; Josèphe, de son côté, évalue la même distance à 5 stades, soit 925 à 960 m., ce qui correspond bien à la longueur attribuée au chemin de sabbat. Mais la valeur de celui-ci a varié. La rigueur des préceptes sabbatiques contraignait les Israélites à les tourner. On pouvait doubler le « chemin de sabbat » ; il suffisait de déposer, la veille du sabbat, au terme des 2.000 coudées légales, les aliments nécessaires pour deux repas ; on constituait ainsi un domicile de sabbat d'où l'on pouvait repartir pour 2.000 nouvelles coudées. On pouvait même, en cours de route, à la condition d'employer la formule consacrée, fixer à un point en vue son domicile de sabbat, ce qui donnait le droit d'aller au but fixé et de le dépasser de 2.000 coudées. Dans le Talmud le « chemin de sabbat » équivaut au mille romain =3.000 coudées.

Des mesures gréco-romaines sont aussi mentionnées dans le N.T. : le stade (Lu 24:13, Jn 6:19 11:18, Ap 14:20 21:16) valait de 185 à 192 m. ; le mille (Mt 5:41) de 8 stades, 1.480 à 1.536 m. ; la brasse, mesure de profondeur (Ac 27:28), valait 1,80m.

TABLEAU RECAPITULATIF DES MESURES DE LONGUEUR

  Système commun Système royal
Coudée  0,45 m.  0,525 m.
Empan (1/2 de la coudée) 0,225m.  0,2625m.
Palme (1/3 de l'empan)  0,075 m. 0,0875 m.
Doigt (1/4 du palme) 0,01875 m. 0,021875 m.
Canne (6 coudées) 3,70 m.  3,15 m.
Chemin de sabbat (2.000 coudées)  900 m. 1.050 m.

Stade 185 à 192m.  mesure romaine
Mille (8 stades) 1.480 à 1.536 m.  mesure romaine
Brasse 1,80 m.  mesure romaine

III Mesures de surface et de volume.

Les surfaces et les volumes sont le plus souvent indiqués par les dimensions des côtés (No 35:5 11:31). Cependant, pour les terrains deux mesures étaient en usage. La première représentait, comme dans beaucoup de pays, la surface qu'une paire de boeufs peut labourer en un jour. Elle est mentionnée sous le nom de tsèmèd (=joug) dans Esa 5:10, où LXX traduit « joug de boeufs », et Vulg, jugerum, ce que nos versions rendent par arpent (nom d'origine gauloise d'une vieille mesure agraire française très variable). Dans 1Sa 14:14, où les LXX ont un texte différent ne permettant pas de comparaison, la Vulgate traduit encore jugerum et commente ainsi ce mot : « qui peut être labouré en un jour par les boeufs » ; ici encore nos versions traduisent uniformément arpent. La valeur de cette mesure peut être déterminée par analogie avec l'unité romaine de même nom qui valait 25,18 ares et par rapprochement avec l'unité égyptienne de mesure des terres, qui était le carré de 100 coudées royales ou 27,56 ares.

Une autre mesure agraire correspondait à la quantité de semence nécessaire pour une terre. Dans Le 27:16 le prix d'un champ est fixé à raison de 50 sicles d'argent par homer de semence d'orge (363,70 litres). On a voulu interpréter de même les « deux mesures de semence » de 1Ro 18:32, ce qui donnerait alors non la capacité mais les termes d'évaluation de la surface du fossé creusé par Elie. Bien que la Mischna emploie la même expression hébraïque que notre texte pour désigner une mesure égale à la surface de la cour du Tabernacle (100 coudées sur 50 d'après Ex 27:9,12, soit 13,78 ares), le texte des LXX, suivi par nos versions, semble préférable au texte hébreu obscur, et les deux mesures représentent la capacité du fossé.

IV Mesures de capacité.

La « poignée » (Le 2:2), très approximative, ne faisant pas partie du système hébreu des mesures. La mesure par excellence est le séah, que nos versions traduisent le plus souvent par le terme général, mesure ; dans 2Ro 7:1, Mart. a rendu inexactement séah par sat, et Ost. encore plus inexactement par sac Dans Esa 5:10, les LXX remplacent épha par « trois mesures », montrant, ce qui est confirmé par ailleurs, que le séah était le 1/3 de l' épha. Epiphane décrit le séah comme un modius de dimension extraordinaire, dépassant du 1/4 le modius romain et valant 20 sextarii, tandis que Josèphe le présente comme supérieur de moitié, équivalant à 24 sextarii, d'accord en cela avec un fragment grec anonyme et avec Jérôme (Comment, sur Mt 13:33). Mais Épiphane, dans un autre texte, lui attribue 22 sextarii, ce qui correspond au 1/3 de l'épha babylonien de 66 sextarii. L'épha de 3 séahs était employé pour les matières sèches, la mesure équivalente pour les liquides étant le bath. D'après Eze 45:11 ils sont égaux, et chacun d'eux vaut 1/10 de homer. L'épha correspond à l'artabe grec, ou métrète. Josèphe l'évalue à 72 sextarii. Le bath était divisé en dixièmes dont le nom nous est inconnu (Eze 45:14). L'épha et le bath étaient divisés en sixièmes (Eze 45:13) ; le 1/6 de bath s'appelait le hin, le nom du 1/6 d'épha est inconnu. Le homer contenait 10 éphas ou 30 séahs ; le cor, même mesure pour les liquides, contenait 10 baths ; ils correspondent à 10 métrètes grecs (c'est par erreur que Josèphe dit médimne). Le mot cor dérive du babyl, gour ou gourrou. Le léthek est mentionné dans Os 3:2, Sg. et Vers. Syn. traduisant avec Vulgate « 1/2 homer ». Pour Epiphane, le léthek était un grand « orner » (voir ci-dessous) de 15 modii. Le hin est un 1/2 séah employé pour les liquides. Dans Le 19:36, LXX traduit par khous (mesure grecque de 3,23 1.) et Vulg, par sextarius ; mais Josèphe, Jérôme et le Talmud lui donnent une valeur de 2 khous ou de 12 sextarii. Le hin était divisé en 1/2, 1/3, 1/4, 1/6, 1/12 ; le 1/3 de hin était le cab ou kab, le 1/12 le log. Il y eut, dans les derniers temps, un hin sacré valant 3/4 de hin ordinaire et un grand hin de 2 hins sacrés. L'orner (ne pas confondre avec le homer) est une mesure pour les matières sèches ; il est égal à 1/10 d'épha (Ex 16:36) et est parfois appelé issaron. Epiphane l'évalue à 7 sextarii 1/5, et Eusèbe, moins exactement, à 7 sextarii, en l'appelant ce petit gomor » (gr. pour orner), mais ce dernier était une mesure de 12 sextarii, ainsi nommée pour la distinguer du « grand gomor » de 15 sextarii (le léthek d'Epiphane). Le kab (2Ro 6:25) est employé pour les liquides et les matières sèches ; d'après Josèphe et le Talmud il vaut 1/3 de hin ou 4 sextarii ; en d'autres endroits il est évalué à 6 ou 5 sextarii (grand kab =1 kab 1/4). Le log (Le 14:10,12) sert à mesurer l'huile ; le Talmud l'assimile au 1/12 de hin, 1/24 de séah, 1/4 de kab. Josèphe traduit le 1/4 de kab de 2Ro 6:25 par xeste qui est l'équivalent grec du sextarius romain. Le nèbèl (=outre à vin) mentionné par LXX dans Os 3:2, à la place du léthek, est de capacité incertaine : 150 sextarii, mais peut-être de grands sextarii syriens, valant 3 baths.

On trouvera plus loin le tableau des rapports des mesures juives entre elles. Certaines de ces mesures suivent la numération décimale ; les autres, une numération sexagésimale ; ces dernières sont la partie la plus ancienne du système.

A l'aide de pareilles données, on peut déterminer la capacité approximative des diverses mesures. Si d'après Josèphe le log équivaut au sextarius, l'épha de 72 logs sera de 39,24 1., en prenant la capacité de 0,545 L, habituellement adoptée pour le sextarius. Ceci concorde avec les autres données faisant du hin le double du khous grec (3,23 1.) et fixant l'épha à 38,76 1., et avec celles qui assimilent l'épha au métrète grec de 38,84 1. Mais la capacité du sextarius n'est pas absolument fixée ; elle peut aller à 0,562 1., ce qui donnerait un épha de 40,46 I Il y a tout lieu de croire aussi que les équivalences données par les différents auteurs sont approximatives ; rien n'est plus facile que de confondre deux mesures de capacité ne présentant pas de grandes différences.

Le log pourrait être aussi l'équivalent de l'unité babylonienne de 0,505 1. ; l'épha serait alors de 36,36 1., c-à-d. 66 sextarii, ce qui correspondrait à l'égalité d'Epiphane : séah=1/3 d'épha =22 sextarii.

Le tableau suivant donne la capacité en litres des mesures juives, en prenant comme base le log =0,505 1., 0,545 l. ou 0,562 l.

Homer ou Cor... 363,60 392,40 404,64

Léthek.... 181,80 196,20 202,32

Ëpha ou Bath... 36,36 39,24 40,46

Séah.... 12,12 13,08 13,488

Grand Hin... 9,09 9,81 10,116

Hin.... 6,06 6,54 6,744

Hin sacré... 4,545 4,905 5,058

Orner.... 3,636 3,924 4,046

1/2 Hin.... 3.030 3.27 3.372

Kab.... 2,020 2,18 2,248

1/4 de Hin... 1,515 1,635 1,686

1/2 Kab.... 1,010 1,09 1,124

Log.... 0,505 0,545 0,562

1/8 de Kab... 0,252 0,272 0,281

D'autre part l'artabe égyptien est l'équivalent du métréte comme l'épha ; la capacité de l'artabe (36,45 1.) ne nous est connue que par des sources égyptiennes, mais elle concorde avec les chiffres précédents. Enfin, dans un texte de Josèphe, le cor équivaut à 41 modii (8,75 L), soit 358,75 1., ce qui donne un épha de 35,87 1. L'épha avait donc bien une capacité pouvant aller de 36 à 40 litres.

Des mesures gréco-romaines sont aussi mentionnées dans le N.T. Dans Jn 2:6, la contenance des vases de pierre servant aux ablutions des Juifs est exprimée en métrètes, mesure grecque de 39,24 1. équivalant au bath ; Vers. Syn. trad. « mesure »,

Oltr, rend exactement : métrète. Dans Ap 6:6, la « mesure » de nos versions est précisée dans le texte original : c'est le chénix (gr. khoïnix), mesure grecque de 1,09 1. Enfin dans Mt 5:15, le modius romain (boisseau de nos versions) est mentionné ; il valait 8,75 1., mais ce texte fait allusion à l'objet de la mesure, non à la capacité, et en applique le nom à la mesure effective de 1 séah, d'usage courant dans les maisons juives. Voir, fig. 227, les principales mesures de capacité retrouvées au cours de fouilles à Jérusalem (cf. Rev. Bbl., 1914).

V Mesures de poids.

Comme pour les mesures de longueur, l'évaluation des mesures de poids donnée en notes par nos versions présente de sensibles différences : la Concordance Sg. donne pour le talent 35 kg. ; Bbl. Cent., dans note sur Ap 16:21, « plus de 40 kg. » ; Cramp, (note sur le même texte), « un peu plus de 42 kg. » Ici encore une large part doit être faite à l'approximation.

Les mesures de poids des Israélites sont apparentées aux mesures babyloniennes. Les trois principales unités étaient le talent, la mine et le sicle, qui suivaient la numération sexagésimale : 60 sicles faisaient une mine, et 60 mines un talent. Cependant, pour les métaux précieux, il existait une mine de 50 sicles. Le talent restant invariablement fixé à 60 mines, on avait donc un talent de 3.000 sicles et un autre de 3.600. Le système était très complexe : il y avait pour chaque unité deux poids, un lourd et un léger, l'un étant le double de l'autre. Enfin, comme pour les mesures de longueur, la même unité exprimait une valeur différente selon qu'il s'agissait de « poids royaux » ou de « poids communs ». Mention est faite des poids royaux dans 2Sa 14:26, mais nous ne parlerons ici que des poids communs.

Tableau de mesures proportionnelles de capacité.

En combinant les données fournies par les anciens poids babyloniens parvenus jusqu'à nous et par les monnaies, on peut évaluer les trois unités de poids aux chiffres suivants :

  Poids lourd Poids léger
Talent or  49.077 gr. 24,539 gr
Mine or 818 gr. 409 gr.
Sicle or 16,36 gr. 8,18 gr.

 

Le rapport de la valeur de l'or à celle de l'argent, d'après Hérodote, a été très longtemps de 13 1/3 à 1. Le poids d'argent correspondant à la valeur du sicle or est donc de : 16,36 x 13 1/3 = 218,1 gr. en poids lourd et 109,1 gr. en poids léger. Ce poids d'argent, divisé en 10 pièces de 21,81 gr. et 10,91 gr., nous donne les unités de base du système de poids connu sous le nom « babylonien ou perse ». Partagé en 15 pièces de 14,54 gr. et 7,27 gr., il nous donne les unités de base du système « phénicien ». Ces désignations sont conventionnelles (elles viennent de ce que les Grecs ont associé le premier système aux Perses qui l'utilisaient pour leurs monnaies, et le deuxième aux cités phéniciennes de la côte), mais elles sont pratiques.

Le tableau suivant donne la valeur de chaque unité de poids, en grammes, dans les deux systèmes (quelques-uns des chiffres décimaux étant évalués par excès ou par défaut, plusieurs produits de multiplications en sont légèrement changés).

 

SYSTÈME BABYLONIEN

 SYSTÈME PHÉNICIEN
 
 Pds lourd Pdsléger Pdslourd Pdsléger
 
Sicle  21,81 10,91 14,54 7,27
 
Mine de 50 sicles  1-090,50 545,25 727 363,50
 
Mine de 60 sicles  1.308,68 654,34 872,45 436,23
 
Talent de 3.000 sicles  65.430 32.715 43.620 21.810
 
Talent de 3.600 sicles  78.520,77 39.260,38 52.347,18 26.173,59

La mine est de 50 sicles pour les métaux précieux.

Quel était le système en usage en Palestine ? Les poids trouvés dans les fouilles permettent de répondre à la question. Trois poids de pierre, provenant de Tell Sakâriyé, portent l'inscription apparente : netseph, et pèsent : 10,21 gr., 9,5 gr. et 9 gr. Mais la valeur de ces derniers peut être légèrement relevée parce qu'ils présentent des cassures. Un poids portant la même inscription a été trouvé près de Jérusalem et pèse 8,61 gr., mais il devait lui aussi être un peu plus lourd car il est actuellement percé. Un poids de Samarie, du VIII e siècle av. J. -C, porte l'inscription : 1/4 de netseph et 1/4 de sicle ; il pèse 2,4 gr., ce qui donne un netseph de 9,16 gr. Le plus grand de ces poids, tous antérieurs à l'exil, est inférieur de 0,7 gr. au sicle léger babylonien (10,91 gr.). Il ne peut s'agir d'une dégradation accidentelle de cet étalon babylonien. On se trouve en présence d'une modification volontaire ou même d'un étalon indépendant. Des poids trouvés à Naucratis, dans la basse vallée du Nil, révèlent l'existence d'un étalon de 5,184 gr., dont le double, 10,36 gr., est voisin des poids mentionnés ci-dessus. Trois poids découverts à Lakis (Tell el-Hésy) montrent qu'un tel étalon de 5,18 gr. était employé en Palestine. Si nous ignorons et le sens du mot netseph et l'origine de cette unité, son existence et son usage courant en Palestine ne peuvent être mis en doute. 11 était probablement en rapport avec les poids en usage à Naucratis, et de peu inférieur au sicle léger babylonien.

Mais, en territoire hébreu, cet étalon s'est modifié après l'exil et il a été remplacé par le sicle « phénicien » de 14,54 gr. ou du moins par un poids s'en rapprochant beaucoup. La valeur de ce poids peut être calculée d'après les indications de Josèphe. D'après Ex 38:25, le talent hébreu contenait 3.000 sicles (voir calcul à l'article Monnaie). Josèphe évalue la mine en usage pour l'or à 2 livres 1/2 romaines (818,625 gr.), soit 0,648 gr. de plus seulement que la mine lourde (exactement 817,977). Nous savons que, pour Josèphe, le talent contenait 100 mines ; le talent de métal précieux étant de 3.000 sicles, la valeur du sicle peut être calculée :

(100 x 818,625) 3000 : =27,287 gr. (sicle lourd), ce qui représente 13,643 gr. pour le sicle léger. On suppose qu'il s'agit du sicle « phénicien » sous une forme légèrement réduite, d'autant plus qu'une réduction de ce genre, due probablement à une baisse du prix de l'or, s'est produite à Sidon au IV° siècle av. J. -C. : le poids du sicle d'argent tombe de 28,60 gr. à 26,30 gr. Un changement du rapport entre la valeur de l'or et celle de l'argent, qui devient 12 1/2 à 1 au lieu de 13 1/3 à 1, a pu pratiquement nécessiter la modification du poids du sicle, telle qu'elle paraît s'être faite. Bien que les Juifs n'aient pas eu leurs propres monnaies avant l'époque des Macchabées, ils ont pu être influencés par les poids phéniciens.

-Le sicle de poids exact a été remis en usage sous la forme du sicle sacré ou sicle du sanctuaire, divisé, d'après Eze 45:12 et Ex 30:13, en 20 guéras ; LXX trad. 20 guéras par 20 oboles ; l'obole valant 0,727 gr., le poids de ce sicle est donc de 14,54 gr. - Le sicle sacré est employé dans le document P pour toutes les estimations (Ex 30:23 38:24, Le 27:25) ; en dehors de P il n'est mentionné que par Ézéchiel dans le passage cité plus haut. La moitié du sicle sacré est la béka (hébreu bêqâh) de Ge 24:28 et Ex 38:26, que nos versions rendent par demi-sicle.

Un seul poids étranger est mentionné dans le N.T. : la livre romaine (gr., litra) de 327,45 gr (Jn 12:3 19:39). G. V

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      28 La jeune fille court chez sa mère pour lui raconter tout ce qui s’est passé.

      Genèse 30

      36 Puis il les envoie à trois jours de marche, loin de Jacob, qui garde le reste du troupeau de Laban.

      Genèse 35

      16 Jacob et sa famille quittent Béthel. Ils sont encore loin d’Éfrata quand Rachel met un enfant au monde. La naissance est pénible.

      Genèse 48

      2 On l’annonce à Jacob en disant : « Regarde, ton fils Joseph vient te voir. » Jacob fait un effort et s’assoit sur son lit.
      7 Quand je suis revenu de Mésopotamie, peu avant d’arriver à Éfrata en Canaan, ta mère Rachel est morte auprès de moi, en cours de route. Je l’ai enterrée là, au bord de la route d’Éfrata, c’est-à-dire Bethléem. »

      Exode 16

      36 La part pour chaque personne est d’une mesure. Cette mesure appelée « omer » correspond à un dixième de l’unité de mesure appelée « épha ».

      Exode 25

      10 « Vous fabriquerez un coffre en bois d’acacia. Il aura 125 centimètres de long, 75 centimètres de large et 75 centimètres de haut.

      Exode 27

      9 « Autour de la tente sacrée, vous laisserez un espace. Cette cour sera limitée par des tentures tissées en fils de lin solides. Du côté sud, les tentures s’étendront sur 50 mètres.
      12 Du côté ouest, les tentures s’étendront sur 25 mètres, dans le sens de la largeur de la cour. Elles seront fixées à dix colonnes plantées sur dix supports.

      Exode 30

      13 Chaque homme compté donnera une pièce de cinq grammes d’argent, c’est-à-dire la moitié de l’unité de poids utilisée dans le lieu saint. Cette taxe sera pour moi.
      23 « Trouve des parfums d’excellente qualité : cinq kilos de myrrhe liquide, deux kilos et demi de cinnamome, deux kilos et demi de cannelle de bonne odeur,

      Exode 38

      24 Total de l’or donné par les Israélites et utilisé pour construire le lieu saint : 877 kilos et 300 grammes.
      25 Total de l’argent donné par les gens de la communauté qu’on a comptés : 3 017 kilos et 750 grammes.
      26 Les 603 550 hommes de 20 ans et plus qu’on a comptés ont donné chacun 5 grammes d’argent.

      Lévitique 1

      1 Le SEIGNEUR appelle Moïse et, depuis la tente de la rencontre, il lui commande
      2 de donner aux Israélites les enseignements suivants : « Quand l’un de vous veut offrir un animal en sacrifice au SEIGNEUR, il peut le choisir parmi les bœufs, les moutons ou les chèvres.
      3 « S’il offre en sacrifice complet un animal pris parmi les bœufs, il doit choisir un taureau sans défaut. Il le conduit à l’entrée de la tente de la rencontre pour que le SEIGNEUR accepte son offrande.
      4 Il pose la main sur la tête de l’animal. Alors le SEIGNEUR accepte son offrande et il lui pardonne ses péchés.
      5 Celui qui offre l’animal l’égorge devant la tente. Ensuite, les prêtres, fils d’Aaron, présentent le sang au SEIGNEUR. Puis ils le versent sur tous les côtés de l’autel qui est à l’entrée de la tente de la rencontre.
      6 L’homme enlève la peau de l’animal et le coupe en morceaux.
      7 Les prêtres allument le feu sur l’autel et ils mettent des morceaux de bois dessus.
      8 Ils mettent les morceaux de viande avec la tête et les parties grasses sur le bois.
      9 L’homme lave les intestins, l’estomac et les pattes de l’animal. Ensuite un prêtre brûle tout cela sur l’autel. C’est un sacrifice complètement brûlé, et sa fumée de bonne odeur plaît au SEIGNEUR.
      10 « Si quelqu’un offre en sacrifice complet un animal pris parmi les moutons et les chèvres, il doit présenter un bélier ou un bouc sans défaut.
      11 Il l’égorge devant le SEIGNEUR, au nord de l’autel. Alors les prêtres, fils d’Aaron, versent le sang sur tous les côtés de l’autel.
      12 On coupe l’animal en morceaux, avec la tête et les parties grasses. Un prêtre met tous ces morceaux sur le bois qui brûle sur l’autel.
      13 L’homme lave les intestins, l’estomac et les pattes de l’animal. Ensuite, le prêtre les présente au SEIGNEUR, puis il brûle tout cela sur l’autel. C’est un sacrifice complètement brûlé, et sa fumée de bonne odeur plaît au SEIGNEUR.
      14 « Si quelqu’un offre un oiseau au SEIGNEUR en sacrifice complet, il doit apporter une tourterelle ou un pigeon.
      15 Le prêtre présente l’oiseau devant l’autel. Il lui tord le cou et il brûle sa tête sur l’autel. Ensuite, il fait couler le sang sur le côté de l’autel.
      16 Il enlève la poche de nourriture de l’oiseau avec ce qu’elle contient, et il la jette à côté de l’autel, à l’est, là où on met les cendres grasses.
      17 Il coupe l’oiseau en deux entre les ailes, mais il ne sépare pas les deux moitiés. Puis il le brûle sur le feu de l’autel. C’est un sacrifice complètement brûlé, et sa fumée de bonne odeur plaît au SEIGNEUR. »

      Lévitique 2

      2 Puis il l’apporte aux prêtres, fils d’Aaron. L’un des prêtres prend une poignée de farine mélangée à l’huile, et tout l’encens. Un prêtre fait brûler sur l’autel cette partie de l’offrande qu’on appelle “souvenir”. C’est une offrande brûlée, et sa fumée de bonne odeur plaît au SEIGNEUR.

      Lévitique 3

      1 « Si quelqu’un veut offrir en sacrifice de communion un animal pris dans le troupeau de bœufs, il doit amener un taureau ou une vache sans défaut devant le SEIGNEUR.

      Lévitique 4

      1 Le SEIGNEUR dit à Moïse

      Lévitique 6

      1 Le SEIGNEUR dit à Moïse

      Lévitique 12

      1 Le SEIGNEUR dit à Moïse

      Lévitique 14

      10 « Le huitième jour, l’homme prend deux agneaux sans défaut, une brebis d’un an sans défaut, une offrande de 9 kilos de farine mélangée avec de l’huile, et un demi-litre d’huile.
      12 Il prend le premier agneau pour le sacrifice de réparation avec le demi-litre d’huile. Il offre ces dons devant le SEIGNEUR avec le geste de présentation.

      Lévitique 19

      36 Vous devez avoir des balances justes, des poids justes, des mesures justes. Le SEIGNEUR votre Dieu qui vous a fait sortir d’Égypte, c’est moi.

      Lévitique 27

      16 « Si quelqu’un consacre un de ses champs au SEIGNEUR, on calcule sa valeur en tenant compte de la quantité de graines qu’on peut semer : 50 pièces d’argent pour 300 kilos d’orge.
      25 « On calculera la valeur des biens promis au SEIGNEUR selon la monnaie du lieu saint, où la pièce d’argent pèse 10 grammes. »

      Nombres 10

      33 Les Israélites quittent la montagne du SEIGNEUR et ils marchent pendant trois jours. Les lévites, qui portent le coffre de l’alliance, partent devant eux. Ils doivent leur trouver un endroit où ils pourront installer leur camp.

      Nombres 11

      1 Un jour, les Israélites se plaignent méchamment devant le SEIGNEUR. Quand le SEIGNEUR entend cela, il se met en colère. Il leur envoie un feu qui détruit le bord du camp.
      31 Le SEIGNEUR envoie un vent qui souffle de la mer. Ce vent amène des cailles et il les fait tomber sur le camp. Il y en a tout autour du camp, sur une distance d’une journée de marche. Ces oiseaux couvrent le sol sur un mètre d’épaisseur environ.

      Nombres 35

      Josué 3

      4 Ainsi, vous saurez quel chemin prendre. En effet, vous n’êtes encore jamais passés par là. Mais ne vous approchez pas du coffre. Laissez une distance d’un kilomètre à peu près entre lui et vous. »

      Juges 3

      16 Éhoud se fabrique une épée d’environ 50 centimètres et qui coupe des deux côtés. Il l’attache sous son vêtement, contre sa cuisse droite.

      1 Samuel 14

      14 Cette première défaite, causée par Jonatan et son porteur d’armes, entraîne la mort d’à peu près 20 Philistins, sur un tout petit espace.

      2 Samuel 6

      13 Après que les porteurs du coffre ont avancé de six pas, David offre en sacrifice un taureau et un gros veau.

      2 Samuel 14

      26 À la fin de chaque année, il se coupe les cheveux parce qu’ils sont trop lourds : ils pèsent plus de deux kilos.

      2 Chroniques 3

      3 Salomon fixe les dimensions pour construire le temple de Dieu en utilisant d’anciennes mesures. Cela fait 30 mètres de long et 10 mètres de large.

      Esaïe 5

      10 Trois hectares de vigne ne donneront pas cinquante litres de vin. Celui qui sème cent kilos de blé en récoltera seulement dix. »

      Esaïe 34

      17 Il a tiré au sort la part de chacun d’eux, il a pris sa corde pour mesurer leurs parts de terre dans le pays. Ils le posséderont pour toujours. De génération en génération, ils habiteront là.

      Esaïe 44

      13 Le sculpteur mesure son morceau de bois avec une corde. Il dessine la statue du faux dieu avec de la craie. Il taille le bois avec un ciseau et il le polit avec une lime. Le sculpteur prend modèle sur un être humain, un homme très beau. Et cette statue sera placée dans un lieu sacré.

      Ezéchiel 40

      1 La vingt-cinquième année après la déportation, au début de l’année, le 10 du mois, 14 ans après la prise de Jérusalem, le même jour exactement, le SEIGNEUR m’a saisi avec puissance et il m’a emmené là-bas.
      2 Pendant une vision, Dieu m’a transporté en Israël. Il m’a laissé sur une montagne très haute. Sur son côté sud, il y a un groupe de bâtiments semblables à ceux d’une ville.
      3 Il m’a conduit là-bas, et voici ce que j’ai vu : un homme qui ressemble à du bronze se trouve debout près d’une porte. Il tient à la main une corde en lin et un roseau pour mesurer.
      4 Il me dit : « Toi, l’homme, ouvre bien tes yeux et tes oreilles. Fais très attention à tout ce que je vais te faire voir. En effet, c’est pour regarder cela qu’on t’a conduit ici. Ensuite, tu raconteras aux Israélites tout ce que tu auras vu. »
      5 Voici ce que je vois : un mur extérieur entoure le temple de tous les côtés. L’homme tient à la main son roseau long de 6 mesures. Chaque mesure a un peu plus de 50 centimètres. Avec lui, il mesure le mur. Il a 6 mesures d’épaisseur et 6 mesures de haut.
      6 Il va à la porte qui est à l’est du temple. Il monte les marches. Puis il prend la dimension de cet espace : en tout 6 mesures de profondeur.
      7 Chaque pièce des gardiens, située le long du passage central de la porte, est un carré de 6 mesures de côté. Les murs qui les séparent sont épais de 5 mesures. Une entrée de 6 mesures de long se trouve avant la salle située en face du temple.
      8 L’homme prend aussi la dimension de cette salle intérieure. Elle a 8 mesures de profondeur, et ses murs extérieurs ont 2 mesures d’épaisseur. À l’intérieur de la porte, c’est la salle la plus proche du temple.
      10 Les six pièces des gardiens de la porte, située à l’est du temple, ont toutes les mêmes dimensions. Il y en a trois de chaque côté du passage central. Les murs qui les séparent ont tous la même épaisseur.
      11 L’homme mesure encore l’espace sur lequel la porte peut s’ouvrir : il a 10 mesures de large. Le passage central a en tout 13 mesures de large.
      12 Devant les pièces des gardiens, qui sont des carrés de 6 mesures de côté, il y a une barrière haute d’une demi-mesure. Elle est située de chaque côté du passage.
      13 L’homme mesure la distance entre le mur du fond d’une de ces pièces et le mur de la pièce située en face, de l’autre côté du passage : il y a 25 mesures.
      14 Il prend aussi la dimension de la salle qui est entourée de tous les côtés par la cour extérieure du temple. Cette salle a 20 mesures de large.
      15 Entre l’espace de la porte d’entrée, située dans le mur extérieur, et l’espace de la porte d’entrée de la cour intérieure, il y a 50 mesures.
      16 Des fenêtres avec des grillages se trouvent tout autour des bâtiments, sur les murs des pièces de l’entrée, et sur les murs qui séparent ces pièces. Il y en a aussi sur les murs intérieurs de la salle. Et ces murs sont décorés avec des branches de palmier.
      17 L’homme me conduit dans la cour extérieure du temple. Cette cour est recouverte de plaques de pierre dure ou dalles. Elle est entourée de 30 salles.
      18 Les dalles couvrent le sol autour des différentes portes. Le niveau des salles est plus bas que celui de la cour intérieure.
      19 L’homme mesure la distance entre le mur de la porte d’entrée du temple donnant sur la cour extérieure, et le mur de la cour intérieure. Il trouve 100 mesures. Ceci pour le côté est.
      20 Puis il passe du côté nord. Il mesure la longueur et la largeur de la porte nord qui conduit à la cour extérieure.
      21 Elle comprend un passage central et trois pièces pour les gardiens de chaque côté du passage. Les murs et la salle ont les mêmes dimensions que ceux de la porte est. La porte nord a en tout 50 mesures de long et 25 mesures de large.
      22 La salle, les fenêtres et les décorations faites avec des branches de palmier ont les mêmes dimensions que celles des autres portes. Pour arriver à la porte nord, on monte sept marches. La salle se trouve en face de l’escalier.
      23 En face de la porte nord, il y a une porte qui ouvre sur la cour intérieure. C’est la même chose que du côté est. L’homme mesure la distance entre les deux portes : il y a 100 mesures.
      24 Ensuite, il me conduit du côté sud, où il y a aussi une porte. Il mesure les pièces des gardiens, la salle et les murs. Ils ont les mêmes dimensions que ceux des autres portes.
      25 Là aussi, il y a des fenêtres tout autour de la porte et de la salle. Elles sont comme celles de l’est et du nord. La porte sud a en tout 50 mesures de long et 25 mesures de large.
      26 Pour arriver à la porte sud, on monte sept marches. La grande salle se trouve en face de l’escalier. Les murs intérieurs sont décorés avec des branches de palmier, à droite et à gauche du passage central.
      27 En face de cette porte, il y a une autre porte qui ouvre sur la cour intérieure. L’homme mesure la distance entre les deux portes sud. Il y a 100 mesures.
      28 Ensuite, l’homme me conduit dans la cour intérieure, par la porte sud. Il mesure cette porte. Elle a les mêmes dimensions que les portes du mur extérieur.
      29 Les pièces des gardiens, la salle et les murs de séparation ont les mêmes dimensions que ceux des autres portes. Il y a des fenêtres tout autour de la salle. La porte sud a en tout 50 mesures de long et 25 mesures de large.
      30 Tout autour, il y a une salle de 25 mesures de long et de 5 mesures de large.
      31 Cette salle donne sur la cour extérieure. Les murs intérieurs sont décorés avec des branches de palmier. Pour y arriver, on monte huit marches.
      32 Puis l’homme me fait passer par la porte de l’est pour entrer dans la cour intérieure. Il mesure la porte : elle a les mêmes dimensions que les autres portes.
      33 Les pièces des gardiens, la salle et les murs de séparation ont les mêmes dimensions que ceux des autres portes. Il y a des fenêtres tout autour de la porte et de la salle. La porte a en tout 50 mesures de long et 25 mesures de large.
      34 La salle donne sur la cour extérieure. Les murs intérieurs sont décorés avec des branches de palmier, à gauche et à droite du passage central. Pour y arriver, on monte huit marches.
      35 Ensuite, l’homme me conduit à la porte nord. Il la mesure. Cette porte a les mêmes dimensions que les autres.
      36 Elle a aussi des salles pour les gardiens, des murs de séparation, une salle avec des fenêtres tout autour. La porte nord a en tout 50 mesures de long et 25 mesures de large.
      37 La salle donne sur la cour extérieure. Les murs intérieurs sont décorés avec des branches de palmier, à gauche et à droite du passage central. Pour y arriver, on monte huit marches.
      38 Une pièce ouvre sur la salle de la porte nord. Dans cette pièce, on lave les animaux tués pour être offerts en sacrifices complets.
      39 À chaque bout de la salle, il y a deux tables. Sur ces tables, on tue les animaux pour les sacrifices complets et pour les autres sacrifices offerts afin de recevoir le pardon.
      40 À l’extérieur de cette salle, il y a quatre tables. Quand on va vers l’entrée de la porte nord, on peut en voir deux de chaque côté.
      41 On utilise donc huit tables en tout pour tuer les animaux offerts en sacrifice : quatre d’un côté de la porte et quatre de l’autre.
      42 Les quatre tables qu’on utilise pour préparer les sacrifices complets sont en pierres taillées. Elles sont carrées. Elles ont une mesure et demie de côté et une mesure de haut. On place sur elles les instruments nécessaires pour préparer les animaux offerts en sacrifice.
      43 Autour des tables, on a creusé des sillons de la largeur d’une main. On place sur ces tables les viandes des sacrifices.
      44 L’homme me conduit dans la cour intérieure. Là, il y a les salles des chanteurs : l’une est à côté de la porte nord et elle est ouverte vers le sud, l’autre est à côté de la porte sud et elle est ouverte vers le nord.
      45 Il me dit : « La salle tournée vers le sud est pour les prêtres qui servent au temple.
      46 La salle tournée vers le nord est pour les prêtres qui font le service de l’autel. Parmi les gens de la tribu de Lévi, seuls ceux qui sont nés de Sadoc peuvent entrer dans le lieu saint pour servir le SEIGNEUR. »
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