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Dictionnaire Biblique de Top Bible

RÉGÉNÉRATION

La nécessité d'une nouvelle naissance pour entrer dans la vie divine est une des préoccupations centrales de la religion des hommes et tout spécialement du culte des mystères (voir ce mot).

Cette préoccupation ou, pour mieux dire, cette obsession transverbère les rites de la mort et de la résurrection d'Attis, Dionysos, Mithra, etc. Le Myste meurt à sa vie ancienne en participant mystiquement à la mort et à la résurrection de son dieu. Après quoi il est, comme disent les textes, un « deux fois né », un « re-né », un « fils engendré aujourd'hui ». Parmi ces rites symboliques de la régénération, le plus caractéristique est celui du mystère osirien de la renaissance. « On sacrifie des victimes en l'honneur d'Osiris mort. La peau de ces victimes devient, selon le rituel, la peau de Sith, le meurtrier d'Osiris, et c'est elle qui va servir de « berceau » à Osiris. On place dans cette peau la momie qui représente Osiris, ou bien le prêtre lui-même qui représente Anubis, ou un homme quelconque appelé « Tikanou » s'y couche en prenant l'attitude du foetus dans la matrice. Les charmes de la magie imitative rendent efficace ce simulacre de gestation. Quand Osiris, ou Anubis qui s'est substitué à lui, ou le Tikanou, sort de la peau, il renaît, comme s'il sortait du sein maternel. » Ici, les vues ne vont pas plus loin que dans l'étonnement de Nicodème : « Naître de nouveau », c'est « rentrer dans le sein maternel pour naître une seconde fois ».

L'Inde--dans laquelle on verra peut-être un jour, bien plutôt que dans l'Egypte, l'inspiratrice des cultes orientaux et la mère de notre mystique--renferme dans son rituel védique une cérémonie analogue à la renaissance par la peau, que nous venons de signaler dans le mystère d'Osiris. On l'appelle la diksa. Cette diksa remonte aux temps les plus reculés. Les Brahmanas montrent que l'initié à la nouvelle naissance devait se soumettre à une série d'actions symboliques très dures, lesquelles reproduisent toutes les phases de la venue au monde d'un nouveau-né. Cette cérémonie se pratique encore aujourd'hui ; si bien que pour expliquer aux populations ce que c'est que le baptême d'eau et d'Esprit qui introduit par la nouvelle naissance dans le Royaume de Jésus-Christ, les Hindous convertis disent : « C'est la diksa des chrétiens, c'est l'initiation à la sagesse de Dieu. » Ces derniers mots nous reportent à la parole de l'apôtre Paul aux Corinthiens : « Nous prêchons la sagesse de Dieu aux initiés (le mot grec que nos versions rendent ici par le terme « parfait » signifie dans le langage des mystères : « initié »), et nous la prêchons dans un mystère ; sagesse cachée, inconnue aux grands de ce monde, mais que Dieu avait prédestinée avant les siècles pour notre gloire » (1Co 2:7).

Cette nouvelle naissance que les hommes en mal de Dieu cherchaient « à tâtons » (Ac 17:27), le « mystère du Christ » (Col 4:3) la leur a apportée en la transposant dans le monde moral et spirituel. Le terme régénération (lat. regeneratio, du verbe regenerare =engendrer de nouveau) répond au grec palingenesia (=nouveau commencement), qui n'est employé que deux fois dans le N.T. (Mt 19:28 : renouvellement de toutes choses, et Tit 3:5: baptême de régénération, lavacrum regenerationis, Vulgate). Par ce mot (et le verbe anagennân qui signifie engendrer de nouveau, régénérer, cf. 1Pi 1:23) est désigné le point de départ de la vie chrétienne sous l'action de l'Esprit de Dieu. Il sert à dépeindre le radical changement opéré dans les sentiments, les pensées, la volonté de l'homme qui est entré par la foi dans la communion de Jésus-Christ. Révélation, incarnation, régénération, voilà le triptyque du salut. Ces trois doctrines constitutives de la rédemption (voir ce mot) sont enseignées dans la Bible avec une égale clarté, mais c'est dans les paroles de Jésus à Nicodème (Jn 3) qu'on les trouve le plus organiquement liées.

1.

« Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » (Jn 3:3). L'entrée dans le royaume de Dieu, que Jésus donne comme thème inaugural de toute sa démonstration, ne dirait rien aux hommes, si la révélation, c'est-à-dire la parole de Dieu par ses prophètes, ne leur avait enseigné dans l'A. T, ce qu'est le royaume de Dieu. C'est ici la révélation par le Père. Dieu : la personne sainte ; son royaume : une société établie dans la justice, la pureté, l'amour, la confiance et l'obéissance au Père céleste. La condition d'entrée dans ce royaume est la ressemblance avec Dieu, la communion avec lui, la sainteté. « Soyez saints car je suis saint » (Le 19:2). Mais l'homme ayant trahi la cause de Dieu (Ge 3, voir Chute), son coeur, qui est le siège de la vie intérieure (Pr 4:23), est tourné vers le mal (Ge 6:5) ; pour le rendre conscient de cet état tragique, Dieu lui donne la Loi du Sinaï. Mais « l'efficace de la Loi est de montrer la maladie sans montrer aucune espérance de guérison » (Calvin). L'espérance de guérison n'est pas dans l'oeuvre de l'homme, elle est dans une nouvelle initiative de Dieu en faveur de ceux que la Loi a amenés au repentir et à un effort pour se conformer à la volonté de Dieu ; voilà pourquoi l'A. T, donne une importance croissante à l'obéissance par opposition au sacrifice qui se rencontre dans tous les cultes humains (1Sa 15:22, Esa 1:11-17, Os 6:6, Mic 6:7 et suivant, Jer 7:22 et suivant, etc.). Dans l'expérience donnée par l'effort d'obéissance grandit le sentiment qu'une rénovation morale est nécessaire (Ps 6, Ps 19, Ps 25, Ps 32, Ps 38, Ps 51, Ps 130). De l'échec constant de la prédication des prophètes demandant au peuple élu de renoncer au péché et de se constituer en peuple de Dieu naquit, vers l'époque de l'exil, la conviction que la rénovation morale ne pourrait arriver que par une intervention créatrice, une « nouvelle alliance » dont Dieu prendrait l'initiative et par laquelle une force nouvelle, divine, transformerait les coeurs (Jer 24:7 31:33 32:39 et suivant, Eze 11:19 et suivant Eze 36:25-27). Dans tout le processus de la prédication des prophètes, entre le VIII e et le V e siècle, nous surprenons un effort héroïque pour travailler les consciences et les amener à comprendre que le renouveau moral ne sera pas une affaire collective mais individuelle (Jer 31:29 et suivant, Eze 18:31 et suivant) et que le salut de la nation de Jéhovah ne se fera que par la régénération personnelle des jéhovistes. La promesse messianique apportée par cette prédication prophétique oriente l'espérance vers le renouveau spirituel et incite les Israélites pieux à faire appel au secours d'en haut, à la manifestation de l'envoyé de Dieu. Mais l'A. T, ne dépasse pas ce stade. Il n'apporte aux hommes que ce qu'on appelle la révélation par le Père. Nous ne voyons, en effet, nulle part dans la religion de l'ancienne alliance la régénération, avec la joie qui l'accompagne et les forces spirituelles qu'elle donne, proclamée comme un fait d'expérience.

Jean-Baptiste lui-même appartient encore à l'ère prophétique, mais il jette le pont entre l'A. T, et le N.T., par l'institution du baptême (voir ce mot), où la régénération spirituelle est figurée plastiquement, et qui sert d'introduction à l'oeuvre rédemptrice que va entreprendre « l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (Jn 1:29). C'est à ce baptême que Jésus fait allusion quand il dit à Nicodème : « Personne, s'il ne naît d'eau... ne peut entrer dans le royaume de Dieu. » Pour comprendre cette parole, il faut se reporter à la cérémonie qui s'accomplissait alors au bord du Jourdain et qui mettait en émoi toute la Palestine. Jean annonçant l'arrivée du Messie rédempteur lui aplanissait le sentier en prêchant la repentance et en provoquant dans tous les coeurs bien disposés la résolution d'entreprendre une vie nouvelle. Il recevait la confession des néophytes et, pour marquer à leurs yeux comme aux yeux de la foule le changement radical qui allait décider de leur destinée, il les plongeait dans l'eau du fleuve. Ce qui disparaissait ici avec l'homme immergé, c'était la vie mauvaise, la volonté charnelle, l'orientation animale ; ce qui reparaissait avec l'homme qui émergeait de l'eau et remontait sur la berge, c'était la créature nouvelle, décidée pour le bien, orientée vers l'Esprit ; l'eau du fleuve avait marqué et séparé les deux humanités. Le nouveau-né par l'eau était prêt à aller à la rencontre du Messie, à l'acclamer, à se mettre à son service et à le suivre après lui avoir dit, comme Jacques et André, deux baptisés de Jean : « Maître, où demeures-tu ? » C'est en vain qu'on cherche à distinguer le baptême d'eau de Jésus du baptême d'eau de Jean. Rien dans le N.T. n'y autorise. Jésus ne baptisait pas lui-même (Jn 4:2), et le baptême qu'administraient ses disciples avait la même signification que celui de Jean. Le Maître et ses disciples ne connaissaient, comme Jean, que deux baptêmes : le baptême d'eau inauguré au Jourdain avant que Jésus entrât en charge, et le baptême d'Esprit qui se rattache au jour de la Pentecôte. (cf. Lu 3:16, Ac 1:5)

On voit donc clairement que le baptême d'eau, dans les évangiles, était la part de l'homme, comme le baptême d'Esprit allait être la part de Dieu. Pierre exhorte ses auditeurs, le jour de la Pentecôte, à se faire baptiser « en vue de la rémission des péchés » (Ac 2:38). Dieu ne peut, en effet, pardonner les péchés qu'à un homme qui les reconnaît et résolument les condamne. Pour que Dieu travaille en nous, il faut que nous nous mettions du côté de Dieu : on ne peut « renaître » que si l'on a accepté de « mourir » (Ro 6:4). Voilà pourquoi Jésus dit de ceux qui avaient refusé d'aller au baptême de Jean : « Ils ont rendu inutile à leur égard le dessein de Dieu » (Lu 7:30) ; à eux-mêmes, il leur déclare : « Vous ne voulez pas venir à Moi pour avoir la vie » (Jn 5:40).

2.

Par ce « à Moi », Jésus marque la nécessité de son intervention, de son oeuvre rédemptrice, pour que l'homme qui, dans le baptême d'eau, demande la régénération puisse l'obtenir par le baptême d'Esprit. C'est ici la révélation par le Fils. Jésus en a donné la formule dans l'entretien avec Nicodème : « Dieu a tellement aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle » (Jn 3:16). Nous n'avons pas à insister ici sur ce qui touche à la rédemption ; mais il faut bien faire ressortir que l'incarnation, dont le rôle est méconnu par les diverses formes de la philosophie kantienne, est présentée par l'Évangile dans son ensemble comme une condition absolue de la régénération. L'homme ne pouvait se régénérer lui-même par ses bonnes résolutions ; d'autre part, l'Esprit divin ne pouvait lui être rendu que si une réparation était accomplie. Cette réparation, le Fils de Dieu s'est offert pour l'accomplir, et « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique ». C'est ici l'acte central, le pivot de toute la révélation. Désormais, de l'attitude de l'homme vis-à-vis de « la Parole faite chair » (Jn 1:14), autrement dit de l'incarnation, dépend sa régénération par l'Esprit. L'homme avait besoin de devenir une nouvelle création morale (2Co 5:17), ce qui nécessitait au point de vue moral un acte créateur. Cet acte, le Fils de Dieu est venu l'accomplir sur la terre, et nous en avons les éléments dans l'épître de saint Paul aux Philippiens (Php 2:5-11). Jésus, en effet, ne se contente pas d'appeler ses compatriotes à la repentance (Mr 1:15), de leur dire qu'ils doivent devenir « comme des enfants » pour entrer dans le Royaume de Dieu (Mt 18:2), de déclarer que les hommes sont des « malades » qui ont besoin de médecin (Mr 2:17), il révèle à ceux qui l'écoutent que le coeur de l'homme est la source du mal qui entraîne l'humanité à sa ruine (Mr 7:21), en sorte que le renouvellement moral permettant l'entrée dans le Royaume de Dieu est impossible à l'homme (Mr 10:27).

Cet enseignement, qui coupe le chemin à toute illusion relativement à la possibilité du salut par l'amélioration progressive de l'homme naturel, est précisé dans l'entretien avec Nicodème dans ces mots : « Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est esprit. Ne t'étonne donc pas de ce que je t'ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau [ou d'en haut] » (Jn 3:6 et suivants) ; ce qui est impossible à l'homme est, en effet, « possible à Dieu » (Mr 10:27), et Dieu l'a accompli dans la personne de son Fils « donné », mais aussi venu de lui-même (Jn 10:17), pour « sauver ce qui était perdu » (Lu 10:10), Jésus, le Christ, le Verbe incarné, recommencement de l'innocence sur la terre ; inauguration de la nouvelle humanité, mais aussi expiation de l'ancienne ! Car il vient, innocent, dans un monde pervers, usurpé par l'Ennemi : Satan. Il y souffrira, il y mourra crucifié. Mais sa chair sainte, clouée sur une croix, y transforme l'ignominie en victoire. La souffrance, sur la croix, n'est plus ce qu'elle a été jusque-là dans l'humanité : un obstacle. Elle se mue en moyen de grâce. Par son obéissance absolue, Jésus crucifié contraint les puissances démoniaques qui ont dressé la croix à collaborer aux desseins salvateurs de Dieu. La croix, dressée pour ôter le Christ du monde, devient dans le monde la suprême attirance du Christ, proclamant ainsi la défaite de tout ce qui est offensive contre Dieu. Comment Jésus après cela serait-il resté dans le tombeau ? Quel pouvoir aurait pu l'y retenir ? 11 en sort vivant et vivifiant le matin de Pâques. Au jour de son ascension « le filin du plus grand sauvetage que la terre ait connu s'est déroulé jusqu'au ciel ». Le contact est rétabli. La vie peut circuler de nouveau entre le ciel et la terre. L'Esprit peut descendre et créer pour Dieu la nouvelle humanité justifiée en Christ.

3.

La régénération spirituelle est la révélation par l'Esprit. Ici, c'est l'Esprit qui parle (Jn 16:13), il nous enseigne (Jn 16:14), il nous console (Jn 14:16), il subvient à notre faiblesse (Ro 8:26), il rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu (Ro 8:16). Nous avons vu plus haut que le baptême d'eau symbolisait dans l'oeuvre de la régénération la part de l'homme. Ainsi se trouvait établie la valeur morale de la régénération dans son principe. Née d'une initiative de Dieu--car tout ce qui remonte vers Dieu a commencé par descendre de Dieu--, l'oeuvre surnaturelle de l'Esprit n'est en rien une opération magique obtenue par des rites, des paroles, un sacrement ; elle est un exaucement, car elle est la conséquence d'un état d'âme, d'une attitude de la volonté, dont l'acte baptismal est le symbole. St Pierre le montre nettement quand il dit que la vertu salvatrice du baptême d'eau pour le chrétien est tout entière « dans l'engagement d'une bonne conscience devant Dieu » (1Pi 3:21). Aussi n'aurait-il pas accepté la formule du concile de Trente (7e session) qui fait du baptême d'eau non seulement le symbole, mais le sacrement de la régénération, sacrement qui confère la grâce par sa vertu propre : ex opere operato. Le baptême d'eau en lui-même est si peu l'agent indispensable de la régénération que nous voyons celle-ci, dès les premiers jours de l'Église, accordée par le baptême de l'Esprit à des croyants qui, sans le baptême d'eau, s'étaient mis dans les conditions morales voulues pour bénéficier du salut par Jésus-Christ. Dans leur cas, le baptême d'Esprit a précédé le baptême d'eau (Ac 10:44,48). « Le vent souffle où il veut et tu en entends le bruit, mais tu ne sais ni d'où il vient ni où il va ; il en est de même de quiconque est né de l'Esprit.  » Par cette déclaration, Jésus indique à Nicodème les deux caractères de l'opération de l'Esprit :

(a) elle est mystérieuse et dépasse nos connaissances dans son origine comme dans ses moyens ;

(b) elle se manifeste par des états qui sont mouvement et vie ; l'Esprit, comme le vent, démontre sa puissance dans ce qu'il anime. Toutes les définitions ou les allusions que nous trouvons dans le N.T. relativement à la régénération se rattachent à cette déclaration de Jésus.

Après la Pentecôte, les deux baptêmes d'eau et d'Esprit devaient être réunis en un seul. Jésus l'annonce : « Allez, dit-il à ses apôtres, et baptisez toutes les nations au nom (=dans la puissance) du Père, du Fils et du Saint-Esprit » (Mt 28:19). Révélation, rédemption, régénération : tout le contenu de l'Évangile « puissance de salut pour quiconque croit » (Ro 1:16). Il y a, dit saint Paul, « un seul baptême » (Eph 4:5), « le baptême de la régénération », (Tit 3:5) et ce baptême renferme les deux éléments révélés par Jésus à Nicodème. Reprenant le symbole du baptême d'eau tel que nous l'avons présenté, et l'appliquant à l'expérience chrétienne, Paul décrit la régénération en disant : « Nous avons été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité..., nous aussi nous vivions d'une vie nouvelle » (Ro 6:4). Mourir pour renaître. La mort dont il est ici question est avant tout la mort à la vie ancienne, charnelle, pécheresse : « Faites mourir l'homme terrestre » (la vie dans la chair, Col 3:5) ; dépouillez-vous « du vieil homme avec ses oeuvres » (Col 3:9, Eph 4:22) ; travail de sanctification chez les chrétiens, mais d'abord résolution initiale de changer de conduite chez ceux qui aspirent à « ressusciter avec le Christ » (Col 3:1). Dans le passage cité plus haut (Ro 6:4), Paul entend si bien désigner cette condition première : la renonciation volontaire à un état antérieur, qu'il emploie les termes : « mort, enseveli, ressuscité, » allusion directe au baptême symbolique tel que le pratiquaient Jean-Baptiste et Jésus par ses disciples : immersion, disparition, émersion. Comme Jésus a accepté volontairement de se dépouiller de sa vie céleste toute glorieuse (Php 2:6 et suivants), l'homme doit vouloir se dépouiller de sa vie terrestre toute pécheresse pour s'unir mystiquement à Jésus dans sa mort ; alors le don du Saint-Esprit lui apportera la force de réaliser son dessein d'atteindre à la vie nouvelle (Ro 6:4), laquelle fera de lui « une nouvelle créature » (2Co 5:17), un être spirituel qui a « revêtu le Christ » (Ga 3:27). L'explication de Jn 3:5 et suivant est dans Ga 5:17 et suivant et dans Ro 7 et Ro 8.

Il ne faut pas que 1Co 15:29 nous incite à voir dans la notion paulinienne du baptême un réalisme que ne justifierait pas l'enseignement de Jésus. En effet, dans son allusion au baptême pour les morts, Paul ne parle pas d'une doctrine générale du christianisme ni même d'un usage qu'il approuve, mais seulement d'un rite que pratiquaient certains chrétiens de Corinthe encore mal dégagés des mystères païens. L'apôtre, rappelant ce rite, en fait simplement argument pour montrer aux Corinthiens combien ils sont inconséquents : si vous pratiquez des rites qui supposent la résurrection de vos morts, comment refusez-vous de croire à la résurrection de Jésus-Christ ! Quant à l'idée que l'homme doit accepter pour lui la croix, mourir de la mort du Christ et s'assimiler cette mort, elle appartient déjà aux expériences de la régénération spirituelle (baptême d'Esprit). Il faut être « ressuscité avec Christ » pour se rendre compte à quel point il est nécessaire de « mourir avec Christ », et de souhaiter cette mort totale qui nous identifie à lui et fait de nous ses co-ouvriers. Kierkegaard le montre fort bien : « Christ ouvre ses bras et dit : Venez tous ! Le pasteur s'empresse d'ajouter : Ayez ce courage, jetez-vous dans ses bras, c'est la vie ! Très bien, mais prenez garde ; cet embrassement, c'est d'abord la mort. Il se nomme lui-même la Vie, il dit : venez tous, et si vous vous abandonnez complètement à lui, vous mourrez totalement. Car il n'est pas la vie « sans autre », il est la vie à travers la mort. » (Trad. Foi et Vie 1934, p. 690). Mais ici nous sommes déjà dans le symbolisme de la sainte Cène. Le baptême est un moyen de grâce en vue de la régénération, comme la sainte Cène est un moyen de grâce pour « la vie cachée avec Christ en Dieu » (Col 3:3), et c'est pourquoi on les appelle des sacrements. Mais ils ne sont ni l'un ni l'autre un rite d'initiation ramenant le christianisme au type des mystères païens. Méconnaître, dans la notion du baptême de Paul, la part du baptême d'eau, et la distinguer ainsi de l'enseignement de Jésus sur le baptême, ce serait oublier que toute la prédication de Paul avait pour but d'amener l'homme pécheur, principalement le Juif, à reconnaître ses fautes et à se détourner de sa vie charnelle pour pouvoir accéder au baptême d'Esprit. Ce serait aussi fournir des arguments à ceux qui ne veulent voir dans le christianisme que la forme la plus évoluée des religions à mystères. Prenons garde, en confondant baptême et sainte Cène, de donner au baptême de régénération un sens qu'il n'a jamais dans l'Évangile et que les théologiens postérieurs lui ont donné : le sens d'un acte rituel qui marque l'entrée dans l'Église par la vertu d'un rite magique. Nul apôtre n'a aussi énergiquement que saint Paul mis l'accent sur la nécessité du repentir et de la conversion comme condition du miracle tout gratuit de la régénération. C'est au point que le programme de son apostolat Ac 26:20 rejoint la prédication de Jean-Baptiste Mr 1:4 et Lu 3.

On peut voir par tout ce que nous venons de dire que l'enseignement donné par Jean aux foules, par Jésus à Nicodème et par saint Paul dans ses épîtres aux Églises ne fournit aucun fondement au baptême d'êtres qui, à cause de leur âge, ne peuvent avoir nulle conscience de l'acte accompli à leur égard. Le baptême des enfants ne se justifie au point de vue biblique que par le désir éprouvé par des parents chrétiens de mettre leurs nouveau-nés au bénéfice de l'alliance de grâce.

Le baptisé « d'eau et d'Esprit » (Jn 3:5) « né de Dieu » (Jn 1:12 et suivant) est une nouvelle créature (2Co 5:17), un ressuscité (Eph 2:5 et suivant) par un acte de la toute-puissance de Dieu comparable à la résurrection de Jésus-Christ d'entre les morts (Eph 1:19 2:1-6). Cet acte a pour effet de transformer, de renouveler complètement notre être intérieur, le coeur, d'où procèdent les sources de la vie et qui, empoisonné par le péché (Ro 12:2, Col 3:10, Eph 4:23, Tit 3:5), était devenu incapable de retourner de lui-même à Dieu (Ro 7:15-23,1Co 2:14 etc.). Tout cela marque le caractère mystérieux et divin de la régénération. Voici maintenant ce qui nous apprend qu'elle n'a rien de magique : obtenue par le Christ qui a vécu parmi les hommes dans l'intimité de ses disciples, elle s'opère rationnellement par la contemplation du Christ, son exemple, sa parole. Jésus avait déclaré que la parole était la semence du Royaume (Lu 8:11), il avait demandé à son Père : « Sanctifie-les par ta vérité, ta parole est la vérité » (Jn 17:17) ; saint Pierre, à son tour, faisant allusion à l'Évangile qui avait déjà opéré des miracles (Ac 11:19,24, cf. 1Th 2:13 2Th 2:13-16 Eph 1:13 Col 1:5 Jas 1:18), écrit : « Vous avez été régénérés non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu qui est vivante et qui dure à jamais..., l'Évangile » (1Pi 1:23-25).

Par ce mot « l'Évangile », nous sommes ramenés à la parole vivante, au Christ dont l'Évangile présente en même temps l'oeuvre et l'exemple ; si donc, la parole écrite nous fait passer, grâce à son enseignement, par tout un processus d'expériences qui constituent la psychologie de la régénération (éveil de l'âme, contrition, illumination croissante, nouvelle orientation de la volonté, apport spirituel d'énergie, abandon total de l'homme au Christ qui l'a attiré, persuadé, sauvé, baptisé de puissance et couronné de joie), cette régénération elle-même, dans ses effets, se modèle sur la vie du Christ et s'exprime dans la conscience qu'a le chrétien d'être l'imitateur du Christ, son co-ouvrier, et de vivre au sein d'une atmosphère nouvelle qui lui permet de marcher dans le dynamisme divin et d'être, à la suite du Christ, un « pêcheur d'hommes » (Mt 4:19). Le nouvel état où ils sont entrés est si riche dans ses ressources, si multiple dans ses manifestations, il est en même temps si nouveau dans l'expérience humaine, que les apôtres ont recours aux expressions les plus variées pour essayer de le décrire ; on sent que le sujet les émerveille et les déborde et qu'ils ne peuvent autrement que d'y revenir sans cesse pour exprimer leur joie d'être, pour la première fois au cours des siècles, des hommes unis au Dieu vivant, porteurs auprès de l'humanité malheureuse de l'Évangile universel. Jacques parle du Père des lumières qui nous a « engendrés par la parole de vérité implantée en nous » et faisant de nous « les prémices de ses créatures » (Jas 1:18-21) ; Pierre écrit à ses lecteurs qu'ils sont régénérés pour une « espérance vivifiante » (1Pi 1:3,23) comme des « enfants nouveau-nés » (1Pi 2:2), « pierres vivantes d'une maison spirituelle » (1Pi 2:1,5). Jean attribue la nouvelle naissance à un acte de « conception » dont Dieu est l'auteur (1Jn 2:29 3:9 4:7 5:1,4,18) et qui permet de demeurer en lui (1Jn 2:6), d'avoir la vie par le Christ (1Jn 4:9), de reproduire la vie du Christ (1Jn 3:16) en attendant le jour glorieux où nous lui serons faits semblables (1Jn 3:2). C'est Paul qui présente à ce sujet la plus grande variété d'expressions : « le vieil homme a été crucifié avec le Christ » (Ga 2:20, Ro 6:3,6), un nouvel homme est paru, créé à l'image de Dieu, ressuscité avec Christ et devenu « une même plante avec lui » (Eph 4:24, Col 2:20 3:1 et suivants, Ro 6:5, cf. Jn 15) ; la « nouvelle créature » (Ga 6:15,2Co 5:17, Tit 3:5 etc.) marque pour lui le passage de l'esclavage à la filialité (Ro 8:15), l'entrée dans une vie libérée de la chair et de la loi, animée et conduite par l'Esprit (Ga 5:16,18, Ro 7:8), de sorte que le chrétien vit en fils de Dieu (Ro 8:14) et en cohéritier de Christ (Ro 8:17) ; la vie a remplacé la mort, la lumière a chassé les ténèbres, l'inimitié a fait place à la paix avec Dieu, la faiblesse à la puissance, la crainte à l'amour, la perdition à la vie éternelle et glorieuse : « Les choses anciennes sont passées, et toutes choses sont devenues nouvelles » (2Co 5:17).

De tout ce qui précède, il résulte que l'expérience de la régénération n'est pas réservée à une élite dans la race ou dans l'Église, mais que, née d'un geste de miséricorde envers toutes les créatures, elle est accessible à toutes ; les plus humbles, les plus ignorants, les plus déshérités de la terre sont en état de la saisir. L'histoire montre même que c'est dans les rangs de ces petits qu'elle a été, d'emblée, le mieux comprise et le plus joyeusement acceptée (1Co 1:26). Quelle qu'ait été la vie antérieure de celui à qui Dieu accorde la grâce de la régénération, celle-ci produit chez tous des effets identiques auxquels on la reconnaît et qui se peuvent résumer en un mot : le renouvellement des inclinations. Quelles que soient les lenteurs et les difficultés que la diversité des tempéraments et des circonstances oppose à la sanctification progressive, au bout, le résultat est toujours le même : « La régénération ne signifie rien moins qu'une révolution telle, que tout homme, dépouillant toute manière mondaine de sentir, de penser, de vouloir, est amené à être en harmonie avec l'Esprit et la volonté de Dieu, à connaître vraiment le point de vue de Dieu, en sorte qu'il voit maintenant les choses comme Dieu les voit, sent les choses comme Dieu les sent, juge les choses comme Dieu les juge ; aime ce que Dieu aime, hait ce que Dieu hait, et fait des fins de Dieu les siennes propres » (J. Orr). Il suffit d'avoir sérieusement constaté la portée de ce changement et les conditions dans lesquelles il s'opère, pour comprendre qu'il n'était pas au pouvoir de l'homme de le provoquer et pour saisir toute la vérité de la parole de Jésus à Nicodème : « Il faut que vous naissiez d'en haut.  »

St Jean affirme (1Jn 3:9) que « quiconque est né de Dieu ne peut pécher parce que la semence de Dieu demeure en lui ». Cette parole, à laquelle on consent plus aisément sur le terrain de la foi que sur celui de l'expérience, est-elle en contradiction avec cette autre parole, de Paul : « Si vous vous faites circoncire, vous êtes déchus de la grâce » ? (Ga 5:4) Nous ne le pensons pas, car s'il en était ainsi Jean se contredirait lui-même. N'a-t-il pas dit à ses lecteurs chrétiens : (1Jn 1:8) « Si nous disons que nous n'avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes et la vérité n'est pas en nous... Si quelqu'un a péché, nous avons un défenseur auprès du Père, Jésus-Christ, le juste » ? (1Jn 2:1) Mais le contexte de 1Jn 3:9 nous montre qu'il s'agit dans ce passage de quiconque se remet sous l'inspiration du diable, se laisse diriger par lui et participe à l'oeuvre néfaste qu'il poursuit depuis qu'il a introduit le mal dans le monde. Paul, dans 2Co 1:21 et suivant, se tient sur le même terrain que Jean : les régénérés sont pour lui, comme pour son compagnon d'apostolat, marqués du sceau de Dieu et possesseurs des « arrhes de son Esprit » (cf. Php 2:13 et Heb 8:10 10:16).

« L'engravure que Dieu met au coeur de ceux qu'il adopte pour ses enfants, ne se peut jamais effacer » (Calvin). Il y a dans cette certitude un grand réconfort pour le chrétien, lequel sait sans doute qu'il aura à lutter contre les surprises les plus subtiles du péché tant qu'il sera condamné « à vivre dans la chair » (Phi 1:22), aux prises avec les misères de son « corps de mort » (Ro 7:24), mais il sait aussi que la semence de Dieu qui est en lui est sauvegardée par Dieu dans les mauvais jours et qu'elle aboutira au triomphe sur toutes les formes du mal. Réconfort qui implique un avertissement à la vigilance (1Co 10:12), au contrôle incessant de soi-même (2Co 13:5, Ro 8:9). Quiconque, après avoir fait profession d'être chrétien, retombe dans une vie de péché, montre par là non que l'Esprit qui régénère est impuissant à garantir ceux qui lui ont ouvert leur coeur, mais que sa régénération personnelle à lui n'était pas arrivée à maturité, qu'il avait, lui, mal « crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises » (Ga 5:24), qu'il ne s'est pas « gardé lui-même » (1Jn 5:18) et qu'en conséquence il n'était pas « né de Dieu ». Par contre, les régénérés qui, « vivant par l'Esprit », s'efforcent de « marcher selon l'Esprit » (Ga 5:25), font l'expérience qu'à mesure qu'ils avancent dans leur vie de « nouvelles créatures », la grâce de la régénération devient chaque jour plus inamissible (Jn 10:27,29, Ro 8:31,39).

Alex. W.

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    • Genèse 3

      1 Le Serpent était le plus tortueux de tous les animaux des champs que l’Eternel Dieu avait faits. Il demanda à la femme : —Vraiment, Dieu vous a dit : « Ne mangez du fruit d’aucun des arbres du jardin ! » ?
      2 La femme répondit au Serpent : —Nous mangeons des fruits des arbres du jardin,
      3 excepté du fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin. Dieu a dit de ne pas en manger et de ne pas y toucher sinon nous mourrons.
      4 Alors le Serpent dit à la femme : —Mais pas du tout ! Vous ne mourrez pas !
      5 Seulement Dieu sait bien que le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront et vous serez comme Dieu, choisissant vous-mêmes entre le bien et le mal.
      6 Alors la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, agréable aux yeux, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence. Elle prit donc de son fruit et en mangea. Elle en donna aussi à son mari qui était avec elle, et il en mangea.
      7 Aussitôt, les yeux de tous deux s’ouvrirent et ils se rendirent compte qu’ils étaient nus. Alors ils se firent des pagnes en cousant ensemble des feuilles de figuier.
      8 Au moment de la brise du soir, ils entendirent l’Eternel Dieu parcourant le jardin. Alors l’homme et sa femme se cachèrent de l’Eternel Dieu parmi les arbres du jardin.
      9 Mais l’Eternel Dieu appela l’homme et lui demanda : —Où es-tu ?
      10 Celui-ci répondit : —Je t’ai entendu dans le jardin et j’ai eu peur, car je suis nu ; alors je me suis caché.
      11 Dieu dit : —Qui t’a appris que tu es nu ? Aurais-tu mangé du fruit de l’arbre dont je t’avais défendu de manger ?
      12 Adam répondit : —C’est la femme que tu as placée auprès de moi qui m’a donné du fruit de cet arbre, et j’en ai mangé.
      13 L’Eternel Dieu dit à la femme : —Pourquoi as-tu fait cela ? —C’est le Serpent qui m’a trompée, répondit la femme, et j’en ai mangé.
      14 Alors l’Eternel Dieu dit au Serpent : —Puisque tu as fait cela, te voilà maudit parmi tout le bétail et les animaux sauvages, tu te traîneras sur le ventre et tu mangeras de la poussière tout au long de ta vie.
      15 Je susciterai l’hostilité entre toi-même et la femme, entre ta descendance et sa descendance. Celle-ci t’écrasera la tête, et toi, tu lui écraseras le talon.
      16 Dieu dit à la femme : —Je rendrai tes grossesses très pénibles, et tu mettras tes enfants au monde dans la souffrance. Ton désir se portera vers ton mari, mais lui te dominera.
      17 Il dit à Adam : —Puisque tu as écouté ta femme et que tu as mangé du fruit de l’arbre dont je t’avais défendu de manger, le sol est maudit à cause de toi. C’est avec beaucoup de peine que tu en tireras ta nourriture tout au long de ta vie.
      18 Il te produira des épines et des chardons. Et tu mangeras des produits du sol.
      19 Oui, tu en tireras ton pain à la sueur de ton front jusqu’à ce que tu retournes au sol dont tu as été tiré, car tu es poussière et tu retourneras à la poussière.
      20 L’homme nomma sa femme Eve (Vie) parce qu’elle est la mère de toute vie humaine.
      21 L’Eternel Dieu fit à Adam et à sa femme des vêtements de peaux pour les habiller.
      22 Puis il dit : —Voici que l’homme est devenu comme l’un de nous pour le choix entre le bien et le mal. Maintenant il ne faut pas qu’il tende la main pour cueillir aussi du fruit de l’arbre de la vie, qu’il en mange et qu’il vive éternellement.
      23 Alors l’Eternel Dieu le chassa du jardin d’Eden pour qu’il travaille le sol d’où il avait été tiré.
      24 Après avoir chassé l’homme, il posta des *chérubins à l’est du jardin d’Eden, avec une épée flamboyante tournoyant en tout sens pour barrer l’accès de l’arbre de la vie.

      Genèse 6

      5 L’Eternel vit que les hommes faisaient de plus en plus de mal sur la terre : à longueur de journée, leur cœur ne concevait que le mal.

      Lévitique 19

      2 —Parle à toute la communauté des Israélites et dis-leur : Soyez saints, car je suis saint, moi l’Eternel, votre Dieu.

      1 Samuel 15

      22 Samuel lui dit alors : Les *holocaustes et les sacrifices font-ils autant plaisir à l’Eternel que l’obéissance à ses ordres ? Non ! Car l’obéissance est préférable aux sacrifices, la soumission vaut mieux que la graisse des béliers.

      Psaumes 6

      1 Au *chef de chœur. Un psaume de David, à chanter avec accompagnement de harpes à huit cordes.
      2 Eternel, mon Dieu, malgré ta colère, ne me punis pas et, dans ton courroux, ne me châtie pas !
      3 Eternel, aie pitié de moi, car je suis sans force. O Eternel, guéris-moi, car, de tous mes membres, vois : je suis tremblant.
      4 Je suis en plein désarroi. Quand viendras-tu donc, Eternel, à mon secours ?
      5 Ne voudrais-tu pas revenir vers moi pour me délivrer ? Dans ton amour, sauve-moi !
      6 Car ceux qui sont morts ne sont plus capables de parler de toi ! Qui peut te louer au séjour des morts ?
      7 Or, à force de gémir, je suis épuisé, et, durant la nuit, sur mon lit, je pleure ; ma couche est trempée, inondée de larmes.
      8 Mes yeux sont usés, tant j’ai de chagrin, ils n’en peuvent plus. Ce sont tous mes ennemis qui en sont la cause.
      9 Retirez-vous tous, artisans du mal, car l’Eternel voit mes larmes.
      10 L’Eternel exauce mes supplications. L’Eternel accueille ma prière.

      Psaumes 19

      1 Au *chef de chœur ; cantique de David.
      2 Tous les cieux proclament combien Dieu est glorieux, l’étendue céleste publie l’œuvre de ses mains.
      3 Un jour en informe un autre, une nuit à l’autre nuit en transmet la connaissance.
      4 Ce ne sont pas des paroles, ce ne sont pas des discours, ni des voix qu’on peut entendre.
      5 Cependant, leur voix parvient jusqu’aux confins de la terre et leurs accents dans tout l’univers. Dieu a dressé dans le ciel pour le soleil une tente.
      6 Comme un jeune époux qui sort, joyeux, de sa chambre, comme un champion qui s’avance, ravi de prendre la course, surgit le soleil !
      7 Tout à l’orient, il se lève, et son parcours se prolonge jusqu’au seuil de l’horizon ; il n’est rien qui se dérobe à l’ardeur de ses rayons.
      8 La Loi de Dieu est parfaite, elle nous redonne vie. Toutes ses affirmations sont dignes de confiance. Aux gens sans détour elle donne la sagesse.
      9 Justes sont ses exigences, elles font la joie du cœur ; et ses ordres, si limpides, donnent du discernement.
      10 Le respect de l’Eternel est pur, il subsiste à tout jamais ; les décrets de l’Eternel sont vrais, ils sont parfaitement justes.
      11 Ils sont bien plus désirables que beaucoup de lingots d’or, plus savoureux que le miel le plus doux coulant des ruches.
      12 Ton serviteur, Eternel, en tire instruction : il y trouve un grand profit.
      13 Qui connaît tous ses faux pas ? Pardonne-moi les péchés dont je n’ai pas conscience.
      14 Garde aussi ton serviteur des pensées d’orgueil : qu’elles n’aient sur moi pas la moindre emprise ! Alors je serai intègre, innocent de grandes fautes.

      Psaumes 25

      1 De David. Vers toi, Eternel, je me tourne.
      2 En toi, mon Dieu, j’ai mis ma confiance. Ne permets pas que je sois dans la honte, et que mes ennemis se réjouissent de mon sort.
      3 Aucun de ceux qui s’attendent à toi ne connaîtra jamais la honte. Mais honte à ceux qui te trahissent sans raison.
      4 O Eternel, montre-moi le chemin, enseigne-moi quelle est la voie que tu veux que je suive.
      5 Dirige-moi selon ta vérité et instruis-moi ! Car c’est toi le Dieu qui me sauve, et je m’attends à toi à longueur de journée.
      6 Eternel, souviens-toi : tu es, depuis toujours, un Dieu compatissant et plein d’amour.
      7 Ne tiens plus compte de ces péchés de ma jeunesse, de mes fautes passées, mais traite-moi selon ta grâce, ô Eternel, toi qui es bon !
      8 Oui, l’Eternel est bon, et il est juste : il indique aux pécheurs le chemin qu’il faut suivre.
      9 Les humbles, il les guide sur la voie droite ; il leur enseigne le chemin qu’il prescrit.
      10 Toutes les voies de l’Eternel sont amour et fidélité pour ceux qui sont fidèles à son alliance et obéissent à ses commandements.
      11 Pour l’amour de ton nom, ô Eternel, pardonne mon péché qui est si grand.
      12 A l’homme qui révère l’Eternel, l’Eternel montre la voie qu’il doit choisir.
      13 Il le fait vivre dans le bonheur et sa postérité possède le pays.
      14 L’Eternel confie ses desseins à ceux qui le révèrent, il les instruit de son alliance.
      15 Mes yeux sont constamment tournés vers l’Eternel, car c’est lui qui dégage mes pieds pris au filet.
      16 Regarde-moi, ô Eternel, et fais-moi grâce, car je suis seul et malheureux.
      17 Mon cœur est dans l’angoisse, délivre-moi de mes tourments !
      18 Vois ma misère et ma souffrance, pardonne-moi tous mes péchés !
      19 Oh ! vois combien mes ennemis sont en grand nombre, et quelle haine violente ils ont pour moi !
      20 Protège-moi, délivre-moi, garde-moi de la honte : je cherche en toi un sûr refuge.
      21 Que l’innocence et la droiture me sauvegardent puisque j’espère en toi.
      22 O Dieu, sauve Israël de toutes ses détresses !

      Psaumes 32

      1 Méditation de David. Heureux l’homme dont la faute est effacée, et le péché pardonné !
      2 Heureux l’homme au compte de qui l’Eternel ne porte pas le péché et qui est exempt de mauvaise foi !
      3 Tant que je taisais ma faute, je m’épuisais à gémir sans cesse, à longueur de jour.
      4 Sur moi, le jour et la nuit, ta main s’appesantissait, ma vigueur m’abandonnait comme l’herbe se dessèche lors des ardeurs de l’été. *Pause
      5 Je t’ai avoué ma faute, je n’ai plus caché mes torts, j’ai dit : « Je reconnaîtrai devant l’Eternel les péchés que j’ai commis. » Alors tu m’as déchargé du poids de ma faute. Pause
      6 Ainsi, que tout homme pieux te prie au temps opportun. Si les grandes eaux déferlent, leurs flots ne l’atteignent pas.
      7 Tu es un abri pour moi, tu me gardes du danger. Autour de moi retentissent les chants de la délivrance. Pause
      8 Tu as dit : « Je vais t’instruire et t’indiquer le chemin que tu devras emprunter, je serai ton conseiller, mes yeux veilleront sur toi.
      9 Ne soyez donc pas stupides comme un cheval, un mulet dépourvus d’intelligence dont il faut dompter la fougue par la bride et par le mors pour qu’ils t’obéissent ! »
      10 Ils sont nombreux les tourments qui attendent les *méchants, mais les hommes qui ont mis leur confiance en l’Eternel sont comblés par son amour.
      11 Justes, réjouissez-vous ! Mettez votre joie en l’Eternel et poussez des cris de joie, vous qui êtes droits de cœur !

      Psaumes 38

      1 Un psaume de David, pour se rappeler au souvenir de Dieu.
      2 Eternel, dans ta colère, ne me punis pas, et, dans ton indignation, ne me châtie pas !
      3 Vois : tes flèches m’ont atteint, ta main m’a frappé :
      4 tout mon corps est douloureux sous l’effet de ta colère, dans mes membres, rien n’est sain, mon péché en est la cause.
      5 Mes fautes s’élèvent bien au-dessus de ma tête, elles sont un poids bien trop lourd pour moi.
      6 Mes plaies infectées suppurent : ma folie en est la cause.
      7 Triste, accablé, abattu, je me traîne tout le jour,
      8 je sens un feu dans mes reins, plus rien n’est intact en moi.
      9 Je suis à bout, écrasé, j’ai le cœur en désarroi, je ne cesse de gémir.
      10 Eternel, tous mes désirs je te les ai présentés, et tous mes soupirs sont connus de toi.
      11 Mon cœur bat violemment et mes forces m’abandonnent, mes yeux ont perdu toute leur lumière.
      12 Ma plaie écarte de moi mes amis, mes compagnons, ceux qui me sont les plus proches restent loin de moi.
      13 Ceux qui veulent me tuer m’ont tendu des pièges, ceux qui cherchent mon malheur parlent pour me perdre, ils murmurent des mensonges à longueur de jour.
      14 Pourtant, moi je fais le sourd pour ne pas entendre, je reste la bouche close comme si j’étais muet.
      15 Je suis comme un homme qui ne peut entendre et ne répond pas.
      16 En toi, Eternel, est tout mon espoir. Tu me répondras, ô Seigneur, mon Dieu.
      17 J’avais demandé : « Qu’ils ne puissent pas se moquer de moi et me regarder de haut lorsque je chancelle. »
      18 Me voici près de tomber, ma douleur est toujours là,
      19 Oui, je reconnais ma faute, mon péché m’angoisse,
      20 alors que mes ennemis sont pleins de vie, pleins de force, et qu’ils sont nombreux à me haïr sans raison.
      21 Ceux qui me rendent le mal pour le bien que j’accomplis me font le reproche de vouloir chercher le bien.
      22 Eternel, ne me laisse pas, ô mon Dieu, ne te tiens pas loin de moi !

      Psaumes 51

      1 Au *chef de chœur. Un psaume de David,
      2 qu’il composa lorsque le prophète Nathan vint chez lui après qu’il eut péché avec Bath-Chéba.
      3 Aie pitié de moi, ô Dieu, toi qui es si bon ! Efface mes torts, tu es si compatissant !
      4 Lave-moi de mon péché ! Purifie-moi de ma faute !
      5 Car je reconnais mes torts : la pensée de mon péché me poursuit sans cesse.
      6 Contre toi, contre toi seul, j’ai péché, j’ai commis ce qui est mal à tes yeux. Voilà pourquoi tu es juste quand tu émets ta sentence, et tu es irréprochable quand tu rends ton jugement.
      7 Je suis, depuis ma naissance, marqué du péché ; depuis qu’en ma mère j’ai été conçu, le péché est attaché à moi.
      8 Mais tu veux que la droiture demeure au fond de mon être. Tu m’enseignes la sagesse au plus profond de moi-même.
      9 Purifie-moi du péché avec un rameau d’*hysope, et je serai pur ! Lave-moi et je serai plus blanc même que la neige.
      10 Fais que j’entende à nouveau les cris de la joie et de l’allégresse ! Les os que tu as broyés se remettront à danser.
      11 Ne regarde plus mes fautes ! Tous mes torts, efface-les !
      12 O Dieu, crée en moi un cœur pur ! Fais renaître en moi un esprit bien disposé !
      13 Ne me renvoie pas loin de ta présence, et ne me retire pas l’Esprit Saint qui vient de toi !
      14 Rends-moi la joie du salut, et affermis-moi par ton Esprit généreux !
      15 Alors je pourrai montrer à qui est coupable le chemin que tu prescris pour que les pécheurs reviennent à toi.
      16 O Dieu, toi le Dieu qui me libères, viens me délivrer du poids de mon crime, alors, par mes chants, je proclamerai ton salut.
      17 Eternel, ouvre mes lèvres et je te louerai.
      18 Car tu ne désires pas que je t’offre un sacrifice. Je t’aurais offert des *holocaustes, mais tu n’y prends pas plaisir.
      19 Le seul sacrifice qui convienne à Dieu, c’est un esprit humilié. O Dieu, tu n’écartes pas un cœur brisé et contrit.

      Psaumes 130

      1 Cantique pour la route vers la demeure de l’Eternel. Du fond de la détresse je t’appelle, Eternel.
      2 Seigneur, écoute-moi ! Sois attentif à mes supplications !
      3 O Eternel, si tu retiens nos fautes, Seigneur, qui donc subsistera ?
      4 Mais le pardon se trouve auprès de toi afin qu’on te révère.
      5 Moi, je m’attends à l’Eternel, oui, je m’attends à lui, de tout mon être, j’ai foi en sa parole.
      6 Je guette le Seigneur bien plus que les guetteurs n’attendent le matin, oui, plus que les guetteurs n’attendent le matin.
      7 O Israël, place ta foi en l’Eternel, car c’est auprès de lui que l’on trouve l’amour : on trouve auprès de lui une parfaite délivrance,
      8 et c’est lui qui délivrera Israël de tous ses péchés.

      Proverbes 4

      23 Par-dessus tout : veille soigneusement sur ton cœur, car il est à la source de tout ce qui fait ta vie.

      Esaïe 1

      11 « Que peuvent bien me faire vos nombreux sacrifices ? dit l’Eternel, car je suis rassasié des *holocaustes de béliers, et de la graisse de bêtes à l’engrais. Je ne prends pas plaisir aux sacrifices de taureaux, d’agneaux comme de boucs.
      12 « Quand vous venez pour vous présenter devant moi, qui vous a demandé de fouler mes parvis ?
      13 Cessez de m’apporter d’inutiles offrandes : j’ai l’*encens en horreur ; quant aux nouvelles lunes, aux sabbats et aux assemblées, je ne veux plus de ces rassemblements de culte de gens qui font le mal.
      14 Oui, vos nouvelles lunes, toutes vos fêtes, je les déteste, elles sont un fardeau pour moi ; je suis las de les supporter.
      15 Lorsque vous étendez les mains pour me prier, je me cache les yeux, vous avez beau multiplier le nombre des prières, je ne vous entends pas car vos mains sont pleines de sang.
      16 « Lavez-vous donc, purifiez-vous, écartez de ma vue vos méchantes actions et cessez de faire le mal.
      17 Efforcez-vous de pratiquer le bien, d’agir avec droiture, assistez l’opprimé, et défendez le droit de l’orphelin, plaidez la cause de la veuve !

      Jérémie 7

      22 Non ! je n’ai rien prescrit à vos ancêtres, je ne leur ai rien ordonné concernant les *holocaustes et autres sacrifices quand je les ai fait sortir d’Egypte.

      Jérémie 24

      7 Je disposerai leur cœur à me connaître et à savoir que je suis l’Eternel. Alors ils seront mon peuple, et moi, je serai leur Dieu ; car ils reviendront à moi de tout leur cœur.

      Jérémie 31

      29 En ce temps-là, on ne dira plus ce proverbe : « Les pères ont mangé des raisins verts mais ce sont les dents des enfants qui en sont abîmées. »
      33 Mais voici quelle alliance je vais conclure avec le peuple d’Israël : Après ces jours, déclare l’Eternel, je placerai ma Loi au plus profond d’eux-mêmes, je la graverai dans leur cœur ; moi, je serai leur Dieu, eux, ils seront mon peuple.

      Jérémie 32

      39 Je leur accorderai un cœur et une conduite qui me seront entièrement dévoués, afin qu’ils me révèrent toute leur vie durant, et cela, pour leur bien et pour celui de leurs enfants après eux.

      Ezéchiel 11

      19 Je leur donnerai un cœur qui me sera entièrement dévoué et je mettrai en eux un esprit nouveau, j’ôterai de leur être leur cœur dur comme la pierre, et je leur donnerai un cœur de chair,

      Ezéchiel 18

      31 Rejetez loin de vous tous les péchés que vous avez commis contre moi. Faites-vous un cœur nouveau et un état d’esprit nouveau, car pourquoi faudrait-il que vous mouriez, gens d’Israël ?

      Ezéchiel 36

      25 Je répandrai sur vous une eau pure, afin que vous deveniez purs, je vous purifierai de toutes vos souillures et de toutes vos idoles.
      26 Je vous donnerai un cœur nouveau et je mettrai en vous un esprit nouveau, j’enlèverai de votre être votre cœur dur comme la pierre et je vous donnerai un cœur de chair.
      27 Je mettrai en vous mon propre Esprit et je ferai de vous des gens qui vivent selon mes lois et qui obéissent à mes commandements pour les appliquer.

      Osée 6

      6 Car je prends plaisir à l’amour bien plus qu’aux sacrifices, à la connaissance de Dieu bien plus qu’aux *holocaustes.

      Michée 6

      7 L’Eternel voudra-t-il des milliers de béliers, dix mille torrents d’huile ? Devrai-je sacrifier mon enfant premier-né pour payer pour mon crime, le fils, chair de ma chair, pour *expier ma faute ?

      Matthieu 4

      19 Il leur dit : —Suivez-moi et je ferai de vous des pêcheurs d’hommes.

      Matthieu 18

      2 Alors Jésus appela un petit enfant, le plaça au milieu d’eux,

      Matthieu 19

      28 Jésus leur dit : —Vraiment, je vous l’assure : quand naîtra le monde nouveau et que le *Fils de l’homme aura pris place sur son trône glorieux, vous qui m’avez suivi, vous siégerez, vous aussi, sur douze trônes pour gouverner les douze tribus d’*Israël.

      Matthieu 28

      19 allez donc dans le monde entier, faites des disciples parmi tous les peuples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit

      Marc 1

      4 Jean parut. Il baptisait dans le désert. En effet, il appelait les gens à se faire baptiser pour indiquer qu’ils changeaient de vie, afin de recevoir le pardon de leurs péchés.
      15 Il disait : —Le temps est accompli. Le règne de Dieu est proche. Changez et croyez à la Bonne Nouvelle.

      Marc 2

      17 Jésus, qui les avait entendus, leur dit : —Les bien-portants n’ont pas besoin de médecin ; ce sont les malades qui en ont besoin. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs.

      Marc 7

      21 Car c’est du dedans, c’est du cœur de l’homme que proviennent les pensées mauvaises qui mènent à l’immoralité, au vol, au meurtre,

      Marc 10

      27 Jésus les regarda et leur dit : —Aux hommes c’est impossible, mais non à Dieu. Car tout est possible à Dieu.

      Luc 3

      1 La quinzième année du règne de l’empereur Tibère, Ponce Pilate était gouverneur de la *Judée, *Hérode régnait sur la *Galilée comme tétrarque, son frère Philippe sur l’Iturée et la Trachonite, Lysanias sur l’Abilène.
      2 Hanne et Caïphe étaient grands-prêtres. Cette année-là, Dieu confia son message à Jean, fils de Zacharie, dans le désert.
      3 Jean se mit à parcourir toute la région du *Jourdain. Il appelait les gens à se faire baptiser pour indiquer qu’ils *changeaient de vie afin de recevoir le pardon de leurs péchés.
      4 Ainsi s’accomplit ce que le *prophète *Esaïe avait écrit dans son livre : On entend la voix de quelqu’un qui crie dans le désert : Préparez le chemin pour le Seigneur, faites-lui des sentiers droits.
      5 Toute vallée sera comblée, toute montagne et toute colline seront abaissées, les voies tortueuses deviendront droites, les chemins rocailleux seront nivelés,
      6 et tous les hommes verront le salut de Dieu.
      7 Jean disait à ceux qui venaient en foule se faire baptiser par lui : —Espèces de vipères ! Qui vous a enseigné à fuir la colère de Dieu qui va se manifester ?
      8 Montrez plutôt par vos actes que vous avez changé. Ne vous contentez pas de répéter en vous-mêmes : « Nous sommes les descendants d’*Abraham ! » Car, regardez ces pierres : je vous déclare que Dieu peut en faire des enfants d’Abraham.
      9 Attention ! La hache est sur le point d’attaquer les arbres à la racine : tout arbre qui ne porte pas de bon fruit sera coupé et jeté au feu.
      10 Les foules lui demandèrent alors : —Que devons-nous faire ?
      11 Il leur répondit : —Si quelqu’un a deux chemises, qu’il en donne une à celui qui n’en a pas. Si quelqu’un a de quoi manger, qu’il partage avec celui qui n’a rien.
      12 Il y avait des *collecteurs d’impôts qui venaient se faire baptiser. Ils demandèrent à Jean : —Maître, que devons-nous faire ?
      13 —N’exigez rien de plus que ce qui a été fixé, leur répondit-il.
      14 Des soldats le questionnèrent aussi : —Et nous, que devons-nous faire ? —N’extorquez d’argent à personne et ne dénoncez personne à tort : contentez-vous de votre solde.
      15 Le peuple était plein d’espoir et chacun se demandait si Jean n’était pas le *Messie.
      16 Il répondit à tous : —Moi je vous baptise dans l’eau. Mais quelqu’un va venir, qui est plus puissant que moi. Je ne suis même pas digne de dénouer la lanière de ses sandales. Lui, il vous baptisera dans le Saint-Esprit et le feu.
      17 Il tient en main sa pelle à vanner, pour nettoyer son aire de battage, et il amassera le blé dans son grenier. Quant à la bale, il la brûlera dans un feu qui ne s’éteindra jamais.
      18 Jean adressait encore beaucoup d’autres recommandations au peuple et lui annonçait la Bonne Nouvelle.
      19 Mais il reprocha au gouverneur Hérode d’avoir épousé Hérodiade, la femme de son demi-frère, et d’avoir commis beaucoup d’autres méfaits.
      20 Hérode ajouta encore à tous ses crimes celui de faire emprisonner Jean.
      21 Tout le peuple accourait vers Jean pour se faire baptiser. Jésus fut aussi baptisé. Or, pendant qu’il priait, le ciel s’ouvrit
      22 et le Saint-Esprit descendit sur lui, sous une forme corporelle, comme une colombe. Une voix retentit alors du ciel : —Tu es mon Fils bien-aimé. Tu fais toute ma joie.
      23 Jésus avait environ trente ans quand il commença à exercer son ministère. Il était, comme on le pensait, le fils de Joseph, dont voici les ancêtres : Héli,
      24 Matthath, Lévi, Melki, Yannaï, Joseph,
      25 Mattathias, Amos, Nahoum, Esli, Naggaï,
      26 Maath, Mattathias, Sémeïn, Yoseh, Yoda,
      27 Yoanan, Rhésa, Zorobabel, Chealtiel, Néri,
      28 Melki, Addi, Kosam, Elmadam, Er,
      29 Jésus, Eliézer, Yorim, Matthath, Lévi,
      30 Siméon, *Juda, Joseph, Yonam, Eliaqim,
      31 Méléa, Menna, Mattata, Nathan, *David,
      32 Isaï, Obed, Booz, Salmon, Naassôn,
      33 Aminadab, Admîn, Arni, Hetsrôn, Pérets, Juda,
      34 *Jacob, *Isaac, *Abraham, Térah, Nahor,
      35 Seroug, Rehou, Péleg, Héber, Chilah,
      36 Qaïnam, Arphaxad, Sem, *Noé, Lémek,
      37 Mathusalem, Hénoc, Yered, Maléléel, Qenam,
      38 Enosch, Seth, Adam, qui était lui-même fils de Dieu.

      Luc 7

      30 Mais les *pharisiens et les enseignants de la *Loi, qui ont refusé de se faire baptiser par lui, ont rejeté la volonté de Dieu à leur égard.

      Luc 8

      11 —Voici donc le sens de cette parabole : La semence, c’est la Parole de Dieu.

      Luc 10

      10 Mais dans toute ville où vous entrerez et où l’on ne voudra pas vous recevoir, allez sur la place publique et dites :

      Jean 1

      8 Il n’était pas lui-même la lumière, mais sa mission était d’être le témoin de la lumière.
      12 Certains pourtant l’ont accueilli ; ils ont cru en lui. A tous ceux-là, il a accordé le privilège de devenir enfants de Dieu.
      14 Celui qui est la Parole est devenu homme et il a vécu parmi nous. Nous avons contemplé sa gloire, la gloire du Fils unique envoyé par son Père : plénitude de grâce et de vérité !
      29 Le lendemain, Jean aperçut Jésus qui se dirigeait vers lui ; alors il s’écria : —Voici l’Agneau de Dieu, celui qui enlève le péché du monde.

      Jean 2

      1 Deux jours plus tard, on célébrait des noces à Cana, en *Galilée. La mère de Jésus y assistait.
      6 Il y avait là six jarres de pierre que les *Juifs utilisaient pour leurs ablutions rituelles. Chacune d’elles pouvait contenir entre quatre-vingts et cent vingt litres.

      Jean 3

      1 Il y avait un homme qui s’appelait Nicodème ; membre du parti des *pharisiens, c’était un chef des *Juifs.
      2 Il vint trouver Jésus de nuit et le salua en ces termes : —Maître, nous savons que c’est Dieu qui t’a envoyé pour nous enseigner car personne ne saurait accomplir les signes miraculeux que tu fais si Dieu n’était pas avec lui.
      3 Jésus lui répondit : —Vraiment, je te l’assure : à moins de renaître d’en haut, personne ne peut voir le *royaume de Dieu.
      4 —Comment un homme peut-il naître une fois vieux ? s’exclama Nicodème. Il ne peut tout de même pas retourner dans le ventre de sa mère pour renaître ?
      5 —Vraiment, je te l’assure, reprit Jésus, à moins de naître d’eau, c’est-à-dire d’Esprit, personne ne peut entrer dans le royaume de Dieu.
      6 Ce qui naît d’une naissance naturelle, c’est la vie humaine naturelle. Ce qui naît de l’Esprit est animé par l’Esprit.
      7 Ne sois donc pas surpris si je t’ai dit : Il vous faut renaître d’en haut.
      8 Le vent souffle où il veut, tu en entends le bruit, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour quiconque est né de l’Esprit.
      9 Nicodème reprit : —Comment cela peut-il se réaliser ?
      10 —Toi qui enseignes le peuple d’*Israël, tu ignores cela ? lui répondit Jésus.
      11 Vraiment, je te l’assure : nous parlons de ce que nous connaissons réellement, et nous témoignons de ce que nous avons vu ; et pourtant, vous ne prenez pas notre témoignage au sérieux.
      12 Si vous ne croyez pas quand je vous parle des réalités terrestres, comment pourrez-vous croire quand je vous parlerai des réalités célestes ?
      13 Car personne n’est monté au ciel, sauf celui qui en est descendu : le *Fils de l’homme.
      14 Dans le désert, *Moïse a élevé sur un poteau le serpent de bronze. De la même manière, le Fils de l’homme doit, lui aussi, être élevé
      15 pour que tous ceux qui placent leur *confiance en lui aient la vie éternelle.
      16 Oui, Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, son unique, pour que tous ceux qui placent leur confiance en lui échappent à la perdition et qu’ils aient la vie éternelle.
      17 En effet, Dieu a envoyé son Fils dans le monde non pas pour condamner le monde, mais pour qu’il soit *sauvé par lui.
      18 Celui qui met sa confiance en lui n’est pas condamné, mais celui qui n’a pas foi en lui est déjà condamné, car il n’a pas mis sa confiance en la personne du Fils unique de Dieu.
      19 Et voici en quoi consiste sa condamnation : c’est que la lumière est venue dans le monde, mais les hommes lui ont préféré les ténèbres, parce que leurs actes sont mauvais.
      20 En effet, celui qui fait le mal déteste la lumière, et il se garde bien de venir à la lumière de peur que ses mauvaises actions ne soient révélées.
      21 Mais celui qui a une conduite conforme à la vérité vient à la lumière pour qu’on voie clairement que tout ce qu’il fait, il l’accomplit dans la communion avec Dieu.
      22 Après cela, Jésus se rendit en *Judée avec ses disciples ; il y resta quelque temps avec eux et y baptisait.
      23 Jean, de son côté, baptisait à Enon, près de Salim : il y avait là beaucoup d’eau, et de nombreuses personnes y venaient pour être baptisées.
      24 En effet, à cette époque, Jean n’avait pas encore été jeté en prison.
      25 Or, un jour, quelques-uns de ses disciples eurent une discussion avec un *Juif au sujet de la *purification.
      26 Ils allèrent trouver Jean et lui dirent : —Maître, tu te souviens de cet homme qui était avec toi de l’autre côté du *Jourdain et pour qui tu as témoigné. Eh bien, le voilà qui baptise à son tour, et tout le monde se rend auprès de lui.
      27 Jean répondit : —Nul ne peut s’attribuer une autre mission que celle qu’il a reçue de Dieu.
      28 Vous en êtes vous-mêmes témoins ; j’ai toujours dit : je ne suis pas le Christ, mais j’ai été envoyé comme son Précurseur.
      29 A qui appartient la mariée ? Au marié. Quant à l’ami du marié, c’est celui qui se tient à côté de lui et qui l’écoute : entendre sa voix le remplit de joie. Telle est ma joie, et, à présent, elle est complète.
      30 Lui doit devenir de plus en plus grand, et moi de plus en plus petit.
      31 Qui vient du ciel est au-dessus de tout. Qui est de la terre reste lié à la terre et parle des choses terrestres. Celui qui vient du ciel est [au-dessus de tout ].
      32 Il témoigne de ce qu’il a lui-même vu et entendu. Mais personne ne prend son témoignage au sérieux.
      33 Celui qui accepte son témoignage certifie que Dieu dit la vérité.
      34 En effet, l’envoyé de Dieu dit les paroles mêmes de Dieu, car Dieu lui donne son Esprit sans aucune restriction.
      35 Le Père aime le Fils et lui a donné pleins pouvoirs sur toutes choses.
      36 Qui place sa confiance dans le Fils possède la vie éternelle. Qui ne met pas sa confiance dans le Fils ne connaît pas la vie ; il reste sous le coup de la colère de Dieu.

      Jean 4

      2 (A vrai dire, Jésus lui-même ne baptisait personne, il laissait ce soin à ses disciples.) Lorsque Jésus l’apprit,
      7 Une femme *samaritaine vint pour puiser de l’eau. Jésus s’adressa à elle : —S’il te plaît, donne-moi à boire un peu d’eau.
      9 La Samaritaine s’exclama : —Comment ? Tu es *Juif et tu me demandes à boire, à moi qui suis Samaritaine ? (Les Juifs, en effet, évitaient toutes relations avec les Samaritains.)

      Jean 5

      1 Quelque temps plus tard, Jésus remonta à *Jérusalem à l’occasion d’une fête juive.
      18 Cette remarque fut pour eux une raison de plus pour chercher à le faire mourir car, non content de violer la *loi sur le sabbat, il appelait encore Dieu son propre Père et se faisait ainsi l’égal de Dieu.
      40 Mais voilà : vous ne voulez pas venir à moi pour recevoir la vie.

      Jean 10

      17 Si le Père m’aime, c’est parce que je donne ma vie ; mais ensuite, je la reprendrai.
      27 Mes brebis écoutent ma voix, je les connais et elles me suivent.
      29 Mon Père qui me les a données est plus grand que tous, et personne ne peut arracher qui que ce soit de la main de mon Père.

      Jean 14

      16 Et moi, je demanderai au Père de vous donner un autre Défenseur de sa cause, afin qu’il reste pour toujours avec vous :

      Jean 15

      1 —Je suis le vrai plant de vigne et mon Père est le vigneron.
      2 Tous les sarments, en moi, qui ne portent pas de fruit, il les coupe, et tous ceux qui en portent, il les taille afin qu’ils produisent un fruit encore plus abondant.
      3 Vous aussi, vous avez déjà été *purifiés grâce à l’enseignement que je vous ai donné.
      4 Demeurez en moi, et moi je demeurerai en vous. Un sarment ne saurait porter du fruit tout seul, sans demeurer attaché au cep. Il en est de même pour vous : si vous ne demeurez pas en moi, vous ne pouvez porter aucun fruit.
      5 Je suis le cep de la vigne, vous en êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, portera du fruit en abondance, car sans moi, vous ne pouvez rien faire.
      6 Si quelqu’un ne demeure pas en moi, on le jette hors du vignoble, comme les sarments coupés : ils se dessèchent, puis on les ramasse, on y met le feu et ils brûlent.
      7 Mais si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, vous l’obtiendrez.
      8 Si vous produisez du fruit en abondance et que vous prouvez ainsi que vous êtes vraiment mes *disciples, la gloire de mon Père apparaîtra aux yeux de tous.
      9 Comme le Père m’a toujours aimé, moi aussi je vous ai aimés ; maintenez-vous donc dans mon amour.
      10 Si vous obéissez à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, tout comme moi-même j’ai obéi aux commandements de mon Père et je demeure dans son amour.
      11 Tout cela, je vous le dis pour que la joie qui est la mienne vous remplisse vous aussi, et qu’ainsi votre joie soit complète.
      12 Voici quel est mon commandement : aimez-vous les uns les autres comme moi-même je vous ai aimés.
      13 Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis.
      14 Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande.
      15 Je ne vous appelle plus serviteurs, parce qu’un serviteur n’est pas mis au courant des affaires de son maître. Je vous appelle mes amis, parce que je vous ai fait part de tout ce que j’ai appris de mon Père.
      16 Ce n’est pas vous qui m’avez choisi. Non, c’est moi qui vous ai choisis ; je vous ai donné mission d’aller, de porter du fruit, du fruit qui soit durable. Alors le Père vous accordera tout ce que vous lui demanderez en mon nom.
      17 Voici donc ce que je vous commande : aimez-vous les uns les autres.
      18 —Si le monde a de la haine pour vous, sachez qu’il m’a haï avant vous.
      19 Si vous faisiez partie du monde, il vous aimerait parce que vous lui appartiendriez. Mais vous n’appartenez pas au monde parce que je vous ai choisis du milieu du monde ; c’est pourquoi il vous poursuit de sa haine.
      20 Souvenez-vous de ce que je vous ai déjà dit : le serviteur n’est jamais supérieur à son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront vous aussi ; s’ils ont gardé mes paroles, ils garderont aussi les vôtres.
      21 Mais c’est à cause de moi qu’ils agiront ainsi, parce qu’ils ne connaissent pas celui qui m’a envoyé.
      22 Si je n’étais pas venu et si je ne leur avais pas parlé, ils ne seraient pas coupables, mais maintenant, leur péché est sans excuse.
      23 Celui qui a de la haine pour moi en a aussi pour mon Père.
      24 Si je n’avais pas accompli au milieu d’eux des œuvres que jamais personne d’autre n’a faites, ils ne seraient pas coupables. Mais maintenant, bien qu’ils les aient vues, ils continuent à nous haïr, et moi, et mon Père.
      25 Mais il fallait bien que s’accomplisse cette parole écrite dans leur *Loi : Ils m’ont haï sans raison.
      26 Quand le Défenseur sera venu, celui que je vous enverrai d’auprès du Père, l’Esprit de vérité qui vient du Père, il rendra lui-même témoignage de moi.
      27 Et vous, à votre tour, vous serez mes témoins, car depuis le commencement vous avez été à mes côtés.

      Jean 16

      13 Quand l’Esprit de vérité sera venu, il vous conduira dans la vérité tout entière, car il ne parlera pas de lui-même, mais tout ce qu’il aura entendu, il le dira, et il vous annoncera les choses à venir.
      14 Il manifestera ma gloire, car il puisera dans ce qui est à moi et vous l’annoncera.

      Jean 17

      17 Consacre-les par la vérité. Ta Parole est la vérité.

      Actes 1

      5 Car Jean a baptisé dans l’eau, mais vous, c’est dans le Saint-Esprit que vous serez baptisés dans peu de jours.

      Actes 2

      38 Pierre leur répondit : —*Changez, et que chacun de vous se fasse baptiser au nom de Jésus-Christ, pour que vos péchés vous soient pardonnés. Alors, vous recevrez le don du Saint-Esprit.

      Actes 10

      44 Alors que Pierre prononçait ces mots, l’Esprit Saint descendit soudain sur tous ceux qui écoutaient la Parole.
      48 Et il donna ordre de les baptiser au nom de Jésus-Christ. Ensuite, ils le prièrent de rester encore quelques jours avec eux.

      Actes 11

      19 Les *disciples s’étaient dispersés lors de la persécution survenue après la mort d’Etienne. Ils allèrent jusqu’en Phénicie, dans l’île de Chypre et à Antioche, mais ils n’annonçaient la Parole qu’aux *Juifs.
      24 Barnabas était en effet un homme bienveillant, rempli d’Esprit Saint et de foi. Et un grand nombre de personnes s’attachèrent au Seigneur.

      Actes 17

      27 Par tout cela, Dieu invitait les hommes à le chercher, et à le trouver, peut-être, comme à tâtons, lui qui n’est pas loin de chacun de nous.

      Actes 26

      20 Mais je me suis adressé d’abord aux habitants de Damas et à ceux de Jérusalem, puis à ceux de toute la *Judée, et enfin aux païens, et je leur ai annoncé qu’ils devaient *changer, se convertir à Dieu et traduire ce changement par des actes.

      Romains 1

      16 Car je suis fier de l’Evangile : c’est la puissance de Dieu par laquelle il *sauve tous ceux qui croient, les *Juifs d’abord et aussi les non-Juifs.

      Romains 6

      3 Ne savez-vous pas que nous tous, qui avons été baptisés pour Jésus-Christ, c’est en relation avec sa mort que nous avons été baptisés ?
      4 Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en relation avec sa mort afin que, comme le Christ a été ressuscité d’entre les morts par la puissance glorieuse du Père, nous aussi, nous menions une vie nouvelle.
      5 Car si nous avons été unis à lui par une mort semblable à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection semblable à la sienne.
      6 Comprenons donc que l’homme que nous étions autrefois a été crucifié avec le Christ afin que le péché dans ce qui fait sa force soit réduit à l’impuissance et que nous ne servions plus le péché comme des esclaves.

      Romains 7

      1 Ne savez-vous pas, frères — car je parle à des gens qui connaissent la *loi — que la loi ne régit un homme que durant le temps de sa vie ?
      2 Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant que celui-ci est en vie. Mais s’il vient à mourir, elle est libérée de la loi qui la liait à lui.
      3 Donc si, du vivant de son mari, elle appartient à un autre homme, elle sera considérée comme adultère. Mais si son mari meurt, elle est affranchie de cette loi et peut donc appartenir à un autre, sans être adultère.
      4 Il en est de même pour vous, mes frères : par la mort du Christ, vous êtes, vous aussi, morts par rapport à la Loi, pour appartenir à un autre, à celui qui est ressuscité des morts, pour que nous portions des fruits pour Dieu.
      5 Lorsque nous étions encore livrés à nous-mêmes, les mauvais désirs suscités par la Loi étaient à l’œuvre dans nos membres pour nous faire porter des fruits qui mènent à la mort.
      6 Mais maintenant, libérés du régime de la Loi, morts à ce qui nous gardait prisonniers, nous pouvons servir Dieu d’une manière nouvelle par l’Esprit, et non plus sous le régime périmé de la lettre de la Loi.
      7 Que dire maintenant ? La Loi se confond-elle avec le péché ? Loin de là ! Seulement, s’il n’y avait pas eu la Loi, je n’aurais pas connu le péché, et je n’aurais pas su ce qu’est la convoitise si la Loi n’avait pas dit : Tu ne convoiteras pas.
      8 Mais alors le péché, prenant appui sur le commandement, a suscité en moi toutes sortes de désirs mauvais. Car, sans la Loi, le péché est sans vie.
      9 Moi, pourtant, autrefois sans la Loi, je vivais, mais quand le commandement est intervenu, c’est le péché qui s’est mis à vivre,
      10 et moi je suis mort. Ainsi, ce qui s’est produit pour moi, c’est que le commandement qui devait conduire à la vie m’a conduit à la mort.
      11 Car le péché a pris appui sur le commandement : il m’a trompé et m’a donné la mort en se servant du commandement.
      12 Ainsi, la Loi elle-même est sainte, et le commandement, saint, juste et bon.
      13 Est-il donc possible que ce qui est bon soit devenu pour moi une cause de mort ? Au contraire, c’est le péché ! En effet, il m’a donné la mort en se servant de ce qui est bon pour manifester sa nature de péché et pour montrer son excessive perversité par le moyen du commandement.
      14 Nous savons que la Loi a été inspirée par l’Esprit de Dieu, mais moi, je suis comme un homme livré à lui-même, vendu comme esclave au péché.
      15 En effet, je ne comprends pas ce que je fais : je ne fais pas ce que je veux, et c’est ce que je déteste que je fais.
      16 Et si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la Loi est bonne.
      17 En réalité, ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi.
      18 Car je sais que le bien n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ce que je suis par nature. Vouloir le bien est à ma portée, mais non l’accomplir.
      19 Je ne fais pas le bien que je veux, mais le mal que je ne veux pas, je le commets.
      20 Si donc je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais mais c’est le péché qui habite en moi.
      21 Lorsque je veux faire le bien, je découvre cette loi : c’est le mal qui est à ma portée.
      22 Dans mon être intérieur, je prends plaisir à la Loi de Dieu.
      23 Mais je vois bien qu’une autre loi est à l’œuvre dans tout mon être : elle combat la Loi qu’approuve ma raison et elle fait de moi le prisonnier de la loi du péché qui agit dans mes membres.
      24 Malheureux que je suis ! Qui me délivrera de ce corps voué à la mort ?
      25 Dieu soit loué : c’est par Jésus-Christ notre Seigneur. En résumé : moi-même, je suis, par la raison, au service de la Loi de Dieu, mais je suis, dans ce que je vis concrètement, esclave de la loi du péché.

      Romains 8

      1 Maintenant donc, il n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont unis à Jésus-Christ.
      2 Car la *loi de l’Esprit qui nous donne la vie dans l’union avec Jésus-Christ t’a libéré de la loi du péché et de la mort.
      3 Car ce que la Loi était incapable de faire, parce que l’état de l’homme la rendait impuissante, Dieu l’a fait : il a envoyé son propre Fils avec une nature semblable à celle des hommes pécheurs et, pour régler le problème du péché, il a exécuté sur cet homme la sanction qu’encourt le péché.
      4 Il l’a fait pour que la juste exigence de la Loi soit pleinement satisfaite en nous qui vivons, non plus à la manière de l’homme livré à lui-même, mais dans la dépendance de l’Esprit.
      5 En effet, les hommes livrés à eux-mêmes tendent vers ce qui est conforme à l’homme livré à lui-même. Mais ceux qui ont l’Esprit tendent vers ce qui est conforme à l’Esprit.
      6 Car ce à quoi tend l’homme livré à lui-même mène à la mort, tandis que ce à quoi tend l’Esprit conduit à la vie et à la paix.
      7 En effet, l’homme livré à lui-même, dans toutes ses tendances, n’est que haine de Dieu : il ne se soumet pas à la Loi de Dieu car il ne le peut même pas.
      8 Les hommes livrés à eux-mêmes ne sauraient plaire à Dieu.
      9 Vous, au contraire, vous n’êtes pas livrés à vous-mêmes, mais vous dépendez de l’Esprit, puisque l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit du Christ, il ne lui appartient pas.
      10 Or, si le Christ est en vous, votre corps reste mortel à cause du péché, mais l’Esprit est source de vie, parce que vous avez été déclarés justes.
      11 Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité le Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous.
      12 Ainsi donc, frères, si nous avons des obligations, ce n’est pas envers l’homme livré à lui-même pour vivre à sa manière.
      13 Car, si vous vivez à la manière de l’homme livré à lui-même, vous allez mourir, mais si, par l’Esprit, vous faites mourir les actes mauvais que vous accomplissez dans votre corps, vous vivrez.
      14 Car ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu.
      15 En effet, vous n’avez pas reçu un Esprit qui fait de vous des esclaves et vous ramène à la crainte : non, vous avez reçu l’Esprit qui fait de vous des fils adoptifs de Dieu. Car c’est par cet Esprit que nous crions : Abba, c’est-à-dire Père !
      16 L’Esprit Saint lui-même et notre esprit nous témoignent ensemble que nous sommes enfants de Dieu.
      17 Et puisque nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et donc cohéritiers du Christ, puisque nous souffrons avec lui pour avoir part à sa gloire.
      18 J’estime d’ailleurs qu’il n’y a aucune commune mesure entre les souffrances de la vie présente et la gloire qui va se révéler en nous.
      19 C’est en effet cette révélation des fils de Dieu que la création attend avec un ardent désir.
      20 Car la création a été soumise au pouvoir de la fragilité ; cela ne s’est pas produit de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise. Il lui a toutefois donné une espérance :
      21 c’est que la création elle-même sera délivrée de la puissance de corruption qui l’asservit pour accéder à la liberté que les enfants de Dieu connaîtront dans la gloire.
      22 Nous le savons bien, en effet : jusqu’à présent la création tout entière est unie dans un profond gémissement et dans les douleurs d’un enfantement.
      23 Elle n’est pas seule à gémir ; car nous aussi, qui avons reçu l’Esprit comme avant-goût de la gloire, nous gémissons du fond du cœur, en attendant d’être pleinement établis dans notre condition de fils adoptifs de Dieu quand notre corps sera délivré.
      24 Car nous sommes *sauvés, mais c’est en espérance ; or, voir ce que l’on espère, ce n’est plus espérer ; qui, en effet, continue à espérer ce qu’il voit ?
      25 Mais si nous ne voyons pas ce que nous espérons, nous l’attendons avec persévérance.
      26 De même, l’Esprit vient nous aider dans notre faiblesse. En effet, nous ne savons pas prier comme il faut, mais l’Esprit lui-même intercède en gémissant d’une manière inexprimable.
      27 Et Dieu qui scrute les cœurs sait ce vers quoi tend l’Esprit, car c’est en accord avec Dieu qu’il intercède pour ceux qui appartiennent à Dieu.
      28 Nous savons en outre que Dieu fait concourir toutes choses au bien de ceux qui l’aiment, de ceux qui ont été appelés conformément au plan divin.
      29 En effet, ceux que Dieu a connus d’avance, il les a aussi destinés d’avance à devenir conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit l’aîné de nombreux frères.
      30 Ceux qu’il a ainsi destinés, il les a aussi appelés à lui ; ceux qu’il a ainsi appelés, il les a aussi déclarés justes, et ceux qu’il a déclarés justes, il les a aussi conduits à la gloire.
      31 Que dire de plus ? Si Dieu est pour nous, qui se lèvera contre nous ?
      32 Lui qui n’a même pas épargné son propre Fils, mais l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnerait-il pas aussi tout avec lui ?
      33 Qui accusera encore les élus de Dieu ? Dieu lui-même les déclare justes.
      34 Qui les condamnera ? Le Christ est mort, bien plus : il est ressuscité ! Il est à la droite de Dieu et il intercède pour nous.
      35 Qu’est-ce qui pourra nous arracher à l’amour du Christ ? La détresse ou l’angoisse, la persécution, la faim, la misère, le danger ou l’épée ?
      36 Car il nous arrive ce que dit l’Ecriture : A cause de toi, Seigneur, nous sommes exposés à la mort à longueur de jour. On nous considère comme des moutons destinés à l’abattoir.
      37 Mais dans tout cela nous sommes bien plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés.
      38 Oui, j’en ai l’absolue certitude : ni la mort ni la vie, ni les *anges ni les dominations, ni le présent ni l’avenir, ni les puissances,
      39 ni ce qui est en haut ni ce qui est en bas, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous arracher à l’amour que Dieu nous a témoigné en Jésus-Christ notre Seigneur.

      Romains 12

      2 Ne vous laissez pas modeler par le monde actuel, mais laissez-vous transformer par le renouvellement de votre pensée, pour pouvoir discerner la volonté de Dieu : ce qui est bon, ce qui lui plaît, ce qui est parfait.

      1 Corinthiens 1

      26 Considérez donc votre situation, frères : qui êtes-vous, vous que Dieu a appelés à lui ? On ne trouve parmi vous que peu de sages selon les critères humains, peu de personnalités influentes, peu de membres de la haute société !

      1 Corinthiens 2

      7 Non, nous exposons la sagesse de Dieu, secrète jusqu’à présent, et qui demeure cachée au monde. Dieu l’avait préparée avant le commencement du monde en vue de notre gloire.
      14 Mais l’homme livré à lui-même ne reçoit pas ce qui vient de l’Esprit de Dieu ; à ses yeux, c’est « pure folie » et il est incapable de le comprendre, car seul l’Esprit de Dieu permet d’en juger.

      1 Corinthiens 10

      12 C’est pourquoi, si quelqu’un se croit debout, qu’il prenne garde de ne pas tomber.

      1 Corinthiens 15

      29 D’autre part, pourquoi certains se font-ils baptiser au péril de leur vie ? S’il est vrai que les morts ne ressuscitent pas, pourquoi donc courir un tel risque en se faisant baptiser au risque de mourir ?

      2 Corinthiens 1

      21 C’est Dieu, en effet, qui nous a fermement unis avec vous au Christ et qui nous a consacrés à lui par son onction.

      2 Corinthiens 5

      17 Ainsi, celui qui est uni au Christ est une nouvelle créature : ce qui est ancien a disparu, voici : ce qui est nouveau est déjà là.

      2 Corinthiens 13

      5 Faites donc vous-mêmes votre propre critique, et examinez-vous, pour voir si vous vivez dans la foi. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est parmi vous ? A moins, peut-être, que cet examen n’aboutisse pour vous à un échec.

      Galates 2

      20 Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi. Ma vie en tant qu’homme, je la vis maintenant dans la foi au Fils de Dieu qui, par amour pour moi, s’est livré à la mort à ma place.

      Galates 3

      27 Car vous tous qui avez été baptisés pour le Christ, vous vous êtes revêtus du Christ.

      Galates 5

      4 Vous qui cherchez à vous faire déclarer justes par Dieu en accomplissant la Loi, vous êtes séparés du Christ : vous n’êtes plus sous le régime de la grâce.
      16 Je vous dis donc ceci : laissez le Saint-Esprit diriger votre vie, et vous n’obéirez pas aux désirs qui animent l’homme livré à lui-même.
      17 Car ses désirs sont diamétralement opposés à ceux de l’Esprit ; et l’Esprit a des désirs qui sont à l’opposé de ceux de l’homme livré à lui-même. Les deux sont opposés l’un à l’autre, c’est pourquoi vous ne pouvez pas être votre propre maître.
      18 Mais si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes plus sous le régime de la Loi.
      24 Or, ceux qui appartiennent à Jésus-Christ ont crucifié l’homme livré à lui-même avec ses passions et ses désirs.
      25 Puisque l’Esprit est la source de notre vie, laissons-le aussi diriger notre conduite.

      Galates 6

      15 Peu importe d’être circoncis ou non. Ce qui compte, c’est d’être une nouvelle créature.

      Ephésiens 1

      13 Et en Christ, vous aussi, vous avez entendu le message de vérité, cet Evangile qui vous apportait le salut ; oui, c’est aussi en Christ que vous qui avez cru, vous avez obtenu de Dieu l’Esprit Saint qu’il avait promis et par lequel il vous a marqués de son *sceau pour lui appartenir.
      19 et quelle est l’extraordinaire grandeur de la puissance qu’il met en œuvre en notre faveur, à nous qui plaçons notre *confiance en lui. Cette puissance, en effet, il l’a déployée dans toute sa force

      Ephésiens 2

      1 Autrefois, vous étiez morts à cause de vos fautes et de vos péchés.
      5 alors que nous étions spirituellement morts à cause de nos fautes, il nous a fait revivre les uns et les autres avec le Christ. — C’est par la grâce que vous êtes *sauvés. —

      Ephésiens 4

      5 Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême,
      22 Cela consiste à vous débarrasser de votre ancienne manière de vivre, celle de l’homme que vous étiez autrefois, et que les désirs trompeurs mènent à la ruine,
      23 à être renouvelés par le changement de ce qui oriente votre pensée,
      24 et à vous revêtir de l’homme nouveau, créé conformément à la pensée de Dieu, pour mener la vie juste et sainte que produit la vérité.

      Colossiens 1

      5 Cette foi et cet amour se fondent sur ce qui fait votre espérance et que Dieu vous réserve dans les cieux. Cette espérance, vous l’avez connue par la prédication de la vérité, le message de la Bonne Nouvelle.

      Colossiens 2

      20 Vous êtes morts avec le Christ à tous ces principes élémentaires qui régissent la vie dans ce monde. Pourquoi alors, comme si votre vie appartenait encore à ce monde, vous laissez-vous imposer des règles du genre :

      Colossiens 3

      1 Mais vous êtes aussi ressuscités avec le Christ : recherchez donc les réalités d’en haut, là où se trouve le Christ, qui « siège à la droite de Dieu ».
      3 Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu.
      5 Faites donc mourir tout ce qui, dans votre vie, appartient à la terre, c’est-à-dire : l’inconduite, l’impureté, les passions incontrôlées, les désirs mauvais et la soif de posséder — qui est une idolâtrie.
      9 Ne vous mentez pas les uns aux autres, car vous vous êtes dépouillés de l’homme que vous étiez autrefois avec tous ses agissements,
      10 et vous vous êtes revêtus de l’homme nouveau. Celui-ci se renouvelle pour être l’image de son Créateur afin de parvenir à la pleine connaissance.

      Colossiens 4

      3 Lorsque vous priez, intercédez en même temps pour nous afin que Dieu nous donne des occasions d’annoncer sa Parole, de proclamer le secret de son plan qui concerne le Christ. C’est à cause de ce message que je suis en prison.

      1 Thessaloniciens 2

      13 Et voici pourquoi nous remercions Dieu sans nous lasser : en recevant la Parole que nous vous avons annoncée, vous ne l’avez pas accueillie comme une parole purement humaine, mais comme ce qu’elle est réellement, c’est-à-dire la Parole de Dieu, qui agit avec efficacité en vous qui croyez.

      2 Thessaloniciens 2

      13 Mais nous, nous devons sans cesse remercier Dieu à votre sujet, frères, vous que le Seigneur aime. En effet, Dieu vous a choisis pour que vous soyez les premiers à être sauvés par l’action de l’Esprit qui vous a purifiés et par le moyen de votre foi en la vérité.
      14 C’est à cela que Dieu vous a appelés par la Bonne Nouvelle que nous vous avons annoncée, Dieu vous a appelés, pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ.
      15 Demeurez donc fermes, frères, et attachez-vous aux enseignements que nous vous avons transmis, soit de vive voix, soit par nos lettres.
      16 Notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu, notre Père, nous ont témoigné tant d’amour, et, par grâce, nous ont donné une source éternelle de réconfort et une bonne espérance.

      Tite 3

      5 S’il l’a fait, ce n’est pas parce que nous avons accompli des actes conformes à ce qui est juste. Non. Il nous a sauvés parce qu’il a eu pitié de nous, en nous faisant passer par le bain *purificateur de la nouvelle naissance, c’est-à-dire en nous renouvelant par le Saint-Esprit.

      Hébreux 8

      10 Mais voici quelle alliance je vais conclure avec le peuple d’*Israël après ces jours, dit le Seigneur : je placerai mes lois dans leur pensée, je les graverai dans leur cœur ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple.

      Hébreux 10

      16 Mais voici quelle alliance je vais établir avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur : je placerai mes lois dans leur cœur et je les graverai dans leur pensée.

      Jacques 1

      18 Par un acte de sa libre volonté, il nous a engendrés par la parole de vérité pour que nous soyons comme les premiers fruits de sa nouvelle création.
      19 Vous savez tout cela, mes chers frères. Mais que chacun de vous soit toujours prêt à écouter, qu’il ne se hâte pas de parler, ni de se mettre en colère.
      20 Car ce n’est pas par la colère qu’un homme accomplit ce qui est juste aux yeux de Dieu.
      21 Débarrassez-vous donc de tout ce qui souille et de tout ce qui reste en vous de méchanceté, pour recevoir, avec humilité, la Parole qui a été plantée dans votre cœur, car elle a le pouvoir de vous *sauver.

      1 Pierre 1

      3 Loué soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ. Dans son grand amour, il nous a fait naître à une vie nouvelle, grâce à la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour nous donner une espérance vivante.
      23 Car vous êtes nés à une vie nouvelle, non d’un homme mortel, mais d’une semence immortelle : la Parole vivante et éternelle de Dieu.
      24 En effet, il est écrit : Tout homme est comme l’herbe des prés, toute gloire humaine comme la fleur des champs. L’herbe sèche et sa fleur tombe,
      25 mais la Parole du Seigneur demeure éternellement. Or, cette Parole, c’est la Bonne Nouvelle qui vous a été annoncée.

      1 Pierre 2

      1 Rejetez donc toutes les formes de méchanceté et de ruse, l’hypocrisie, la jalousie, et toute médisance.
      2 Comme des enfants nouveau-nés, désirez ardemment le lait pur de la Parole, afin qu’il vous fasse grandir en vue du salut,

      1 Pierre 3

      21 C’est ainsi que vous êtes *sauvés maintenant, vous aussi : ces événements préfiguraient le baptême. Celui-ci ne consiste pas à laver les impuretés du corps, mais à s’engager envers Dieu avec une conscience pure. Tout cela est possible grâce à la résurrection de Jésus-Christ

      1 Jean 1

      8 Si nous prétendons n’être coupable d’aucun péché, nous vivons dans l’illusion, et la vérité n’habite pas en nous.

      1 Jean 2

      1 Mes chers enfants, je vous écris ceci afin que vous ne péchiez pas. Si, toutefois, il arrivait à quelqu’un de commettre un péché, nous avons un Défenseur auprès du Père : Jésus-Christ le juste.
      6 Celui qui prétend qu’il demeure en Christ doit aussi vivre comme le Christ lui-même a vécu.
      29 Vous savez que le Christ est juste ; reconnaissez, par conséquent, que tout homme qui accomplit ce qui est juste est né de lui.

      1 Jean 3

      2 Mes chers amis, dès à présent nous sommes enfants de Dieu et ce que nous serons un jour n’a pas encore été rendu manifeste. Nous savons que lorsque le Christ paraîtra, nous serons semblables à lui, car nous le verrons tel qu’il est.
      9 Celui qui est né de Dieu ne s’adonne pas au péché, car la vie qui vient de Dieu a été implantée en lui et demeure en lui. Il ne peut pas continuer à pécher, puisqu’il est né de Dieu.
      16 Voici comment nous savons ce que c’est que d’aimer : Jésus-Christ a donné sa vie pour nous. Nous devons, nous aussi, donner notre vie pour nos frères.

      1 Jean 4

      9 Voici comment Dieu a démontré qu’il nous aime : il a envoyé son Fils unique dans le monde pour que, par lui, nous ayons la vie.

      1 Jean 5

      18 Nous savons que celui qui est né de Dieu ne commet pas le péché qui mène à la mort, car le Fils de Dieu le protège. Aussi le diable ne peut-il rien contre lui.
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