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RÉGÉNÉRATION

La nécessité d'une nouvelle naissance pour entrer dans la vie divine est une des préoccupations centrales de la religion des hommes et tout spécialement du culte des mystères (voir ce mot).

Cette préoccupation ou, pour mieux dire, cette obsession transverbère les rites de la mort et de la résurrection d'Attis, Dionysos, Mithra, etc. Le Myste meurt à sa vie ancienne en participant mystiquement à la mort et à la résurrection de son dieu. Après quoi il est, comme disent les textes, un « deux fois né », un « re-né », un « fils engendré aujourd'hui ». Parmi ces rites symboliques de la régénération, le plus caractéristique est celui du mystère osirien de la renaissance. « On sacrifie des victimes en l'honneur d'Osiris mort. La peau de ces victimes devient, selon le rituel, la peau de Sith, le meurtrier d'Osiris, et c'est elle qui va servir de « berceau » à Osiris. On place dans cette peau la momie qui représente Osiris, ou bien le prêtre lui-même qui représente Anubis, ou un homme quelconque appelé « Tikanou » s'y couche en prenant l'attitude du foetus dans la matrice. Les charmes de la magie imitative rendent efficace ce simulacre de gestation. Quand Osiris, ou Anubis qui s'est substitué à lui, ou le Tikanou, sort de la peau, il renaît, comme s'il sortait du sein maternel. » Ici, les vues ne vont pas plus loin que dans l'étonnement de Nicodème : « Naître de nouveau », c'est « rentrer dans le sein maternel pour naître une seconde fois ».

L'Inde--dans laquelle on verra peut-être un jour, bien plutôt que dans l'Egypte, l'inspiratrice des cultes orientaux et la mère de notre mystique--renferme dans son rituel védique une cérémonie analogue à la renaissance par la peau, que nous venons de signaler dans le mystère d'Osiris. On l'appelle la diksa. Cette diksa remonte aux temps les plus reculés. Les Brahmanas montrent que l'initié à la nouvelle naissance devait se soumettre à une série d'actions symboliques très dures, lesquelles reproduisent toutes les phases de la venue au monde d'un nouveau-né. Cette cérémonie se pratique encore aujourd'hui ; si bien que pour expliquer aux populations ce que c'est que le baptême d'eau et d'Esprit qui introduit par la nouvelle naissance dans le Royaume de Jésus-Christ, les Hindous convertis disent : « C'est la diksa des chrétiens, c'est l'initiation à la sagesse de Dieu. » Ces derniers mots nous reportent à la parole de l'apôtre Paul aux Corinthiens : « Nous prêchons la sagesse de Dieu aux initiés (le mot grec que nos versions rendent ici par le terme « parfait » signifie dans le langage des mystères : « initié »), et nous la prêchons dans un mystère ; sagesse cachée, inconnue aux grands de ce monde, mais que Dieu avait prédestinée avant les siècles pour notre gloire » (1Co 2:7).

Cette nouvelle naissance que les hommes en mal de Dieu cherchaient « à tâtons » (Ac 17:27), le « mystère du Christ » (Col 4:3) la leur a apportée en la transposant dans le monde moral et spirituel. Le terme régénération (lat. regeneratio, du verbe regenerare =engendrer de nouveau) répond au grec palingenesia (=nouveau commencement), qui n'est employé que deux fois dans le N.T. (Mt 19:28 : renouvellement de toutes choses, et Tit 3:5: baptême de régénération, lavacrum regenerationis, Vulgate). Par ce mot (et le verbe anagennân qui signifie engendrer de nouveau, régénérer, cf. 1Pi 1:23) est désigné le point de départ de la vie chrétienne sous l'action de l'Esprit de Dieu. Il sert à dépeindre le radical changement opéré dans les sentiments, les pensées, la volonté de l'homme qui est entré par la foi dans la communion de Jésus-Christ. Révélation, incarnation, régénération, voilà le triptyque du salut. Ces trois doctrines constitutives de la rédemption (voir ce mot) sont enseignées dans la Bible avec une égale clarté, mais c'est dans les paroles de Jésus à Nicodème (Jn 3) qu'on les trouve le plus organiquement liées.

1.

« Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » (Jn 3:3). L'entrée dans le royaume de Dieu, que Jésus donne comme thème inaugural de toute sa démonstration, ne dirait rien aux hommes, si la révélation, c'est-à-dire la parole de Dieu par ses prophètes, ne leur avait enseigné dans l'A. T, ce qu'est le royaume de Dieu. C'est ici la révélation par le Père. Dieu : la personne sainte ; son royaume : une société établie dans la justice, la pureté, l'amour, la confiance et l'obéissance au Père céleste. La condition d'entrée dans ce royaume est la ressemblance avec Dieu, la communion avec lui, la sainteté. « Soyez saints car je suis saint » (Le 19:2). Mais l'homme ayant trahi la cause de Dieu (Ge 3, voir Chute), son coeur, qui est le siège de la vie intérieure (Pr 4:23), est tourné vers le mal (Ge 6:5) ; pour le rendre conscient de cet état tragique, Dieu lui donne la Loi du Sinaï. Mais « l'efficace de la Loi est de montrer la maladie sans montrer aucune espérance de guérison » (Calvin). L'espérance de guérison n'est pas dans l'oeuvre de l'homme, elle est dans une nouvelle initiative de Dieu en faveur de ceux que la Loi a amenés au repentir et à un effort pour se conformer à la volonté de Dieu ; voilà pourquoi l'A. T, donne une importance croissante à l'obéissance par opposition au sacrifice qui se rencontre dans tous les cultes humains (1Sa 15:22, Esa 1:11-17, Os 6:6, Mic 6:7 et suivant, Jer 7:22 et suivant, etc.). Dans l'expérience donnée par l'effort d'obéissance grandit le sentiment qu'une rénovation morale est nécessaire (Ps 6, Ps 19, Ps 25, Ps 32, Ps 38, Ps 51, Ps 130). De l'échec constant de la prédication des prophètes demandant au peuple élu de renoncer au péché et de se constituer en peuple de Dieu naquit, vers l'époque de l'exil, la conviction que la rénovation morale ne pourrait arriver que par une intervention créatrice, une « nouvelle alliance » dont Dieu prendrait l'initiative et par laquelle une force nouvelle, divine, transformerait les coeurs (Jer 24:7 31:33 32:39 et suivant, Eze 11:19 et suivant Eze 36:25-27). Dans tout le processus de la prédication des prophètes, entre le VIII e et le V e siècle, nous surprenons un effort héroïque pour travailler les consciences et les amener à comprendre que le renouveau moral ne sera pas une affaire collective mais individuelle (Jer 31:29 et suivant, Eze 18:31 et suivant) et que le salut de la nation de Jéhovah ne se fera que par la régénération personnelle des jéhovistes. La promesse messianique apportée par cette prédication prophétique oriente l'espérance vers le renouveau spirituel et incite les Israélites pieux à faire appel au secours d'en haut, à la manifestation de l'envoyé de Dieu. Mais l'A. T, ne dépasse pas ce stade. Il n'apporte aux hommes que ce qu'on appelle la révélation par le Père. Nous ne voyons, en effet, nulle part dans la religion de l'ancienne alliance la régénération, avec la joie qui l'accompagne et les forces spirituelles qu'elle donne, proclamée comme un fait d'expérience.

Jean-Baptiste lui-même appartient encore à l'ère prophétique, mais il jette le pont entre l'A. T, et le N.T., par l'institution du baptême (voir ce mot), où la régénération spirituelle est figurée plastiquement, et qui sert d'introduction à l'oeuvre rédemptrice que va entreprendre « l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (Jn 1:29). C'est à ce baptême que Jésus fait allusion quand il dit à Nicodème : « Personne, s'il ne naît d'eau... ne peut entrer dans le royaume de Dieu. » Pour comprendre cette parole, il faut se reporter à la cérémonie qui s'accomplissait alors au bord du Jourdain et qui mettait en émoi toute la Palestine. Jean annonçant l'arrivée du Messie rédempteur lui aplanissait le sentier en prêchant la repentance et en provoquant dans tous les coeurs bien disposés la résolution d'entreprendre une vie nouvelle. Il recevait la confession des néophytes et, pour marquer à leurs yeux comme aux yeux de la foule le changement radical qui allait décider de leur destinée, il les plongeait dans l'eau du fleuve. Ce qui disparaissait ici avec l'homme immergé, c'était la vie mauvaise, la volonté charnelle, l'orientation animale ; ce qui reparaissait avec l'homme qui émergeait de l'eau et remontait sur la berge, c'était la créature nouvelle, décidée pour le bien, orientée vers l'Esprit ; l'eau du fleuve avait marqué et séparé les deux humanités. Le nouveau-né par l'eau était prêt à aller à la rencontre du Messie, à l'acclamer, à se mettre à son service et à le suivre après lui avoir dit, comme Jacques et André, deux baptisés de Jean : « Maître, où demeures-tu ? » C'est en vain qu'on cherche à distinguer le baptême d'eau de Jésus du baptême d'eau de Jean. Rien dans le N.T. n'y autorise. Jésus ne baptisait pas lui-même (Jn 4:2), et le baptême qu'administraient ses disciples avait la même signification que celui de Jean. Le Maître et ses disciples ne connaissaient, comme Jean, que deux baptêmes : le baptême d'eau inauguré au Jourdain avant que Jésus entrât en charge, et le baptême d'Esprit qui se rattache au jour de la Pentecôte. (cf. Lu 3:16, Ac 1:5)

On voit donc clairement que le baptême d'eau, dans les évangiles, était la part de l'homme, comme le baptême d'Esprit allait être la part de Dieu. Pierre exhorte ses auditeurs, le jour de la Pentecôte, à se faire baptiser « en vue de la rémission des péchés » (Ac 2:38). Dieu ne peut, en effet, pardonner les péchés qu'à un homme qui les reconnaît et résolument les condamne. Pour que Dieu travaille en nous, il faut que nous nous mettions du côté de Dieu : on ne peut « renaître » que si l'on a accepté de « mourir » (Ro 6:4). Voilà pourquoi Jésus dit de ceux qui avaient refusé d'aller au baptême de Jean : « Ils ont rendu inutile à leur égard le dessein de Dieu » (Lu 7:30) ; à eux-mêmes, il leur déclare : « Vous ne voulez pas venir à Moi pour avoir la vie » (Jn 5:40).

2.

Par ce « à Moi », Jésus marque la nécessité de son intervention, de son oeuvre rédemptrice, pour que l'homme qui, dans le baptême d'eau, demande la régénération puisse l'obtenir par le baptême d'Esprit. C'est ici la révélation par le Fils. Jésus en a donné la formule dans l'entretien avec Nicodème : « Dieu a tellement aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle » (Jn 3:16). Nous n'avons pas à insister ici sur ce qui touche à la rédemption ; mais il faut bien faire ressortir que l'incarnation, dont le rôle est méconnu par les diverses formes de la philosophie kantienne, est présentée par l'Évangile dans son ensemble comme une condition absolue de la régénération. L'homme ne pouvait se régénérer lui-même par ses bonnes résolutions ; d'autre part, l'Esprit divin ne pouvait lui être rendu que si une réparation était accomplie. Cette réparation, le Fils de Dieu s'est offert pour l'accomplir, et « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique ». C'est ici l'acte central, le pivot de toute la révélation. Désormais, de l'attitude de l'homme vis-à-vis de « la Parole faite chair » (Jn 1:14), autrement dit de l'incarnation, dépend sa régénération par l'Esprit. L'homme avait besoin de devenir une nouvelle création morale (2Co 5:17), ce qui nécessitait au point de vue moral un acte créateur. Cet acte, le Fils de Dieu est venu l'accomplir sur la terre, et nous en avons les éléments dans l'épître de saint Paul aux Philippiens (Php 2:5-11). Jésus, en effet, ne se contente pas d'appeler ses compatriotes à la repentance (Mr 1:15), de leur dire qu'ils doivent devenir « comme des enfants » pour entrer dans le Royaume de Dieu (Mt 18:2), de déclarer que les hommes sont des « malades » qui ont besoin de médecin (Mr 2:17), il révèle à ceux qui l'écoutent que le coeur de l'homme est la source du mal qui entraîne l'humanité à sa ruine (Mr 7:21), en sorte que le renouvellement moral permettant l'entrée dans le Royaume de Dieu est impossible à l'homme (Mr 10:27).

Cet enseignement, qui coupe le chemin à toute illusion relativement à la possibilité du salut par l'amélioration progressive de l'homme naturel, est précisé dans l'entretien avec Nicodème dans ces mots : « Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est esprit. Ne t'étonne donc pas de ce que je t'ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau [ou d'en haut] » (Jn 3:6 et suivants) ; ce qui est impossible à l'homme est, en effet, « possible à Dieu » (Mr 10:27), et Dieu l'a accompli dans la personne de son Fils « donné », mais aussi venu de lui-même (Jn 10:17), pour « sauver ce qui était perdu » (Lu 10:10), Jésus, le Christ, le Verbe incarné, recommencement de l'innocence sur la terre ; inauguration de la nouvelle humanité, mais aussi expiation de l'ancienne ! Car il vient, innocent, dans un monde pervers, usurpé par l'Ennemi : Satan. Il y souffrira, il y mourra crucifié. Mais sa chair sainte, clouée sur une croix, y transforme l'ignominie en victoire. La souffrance, sur la croix, n'est plus ce qu'elle a été jusque-là dans l'humanité : un obstacle. Elle se mue en moyen de grâce. Par son obéissance absolue, Jésus crucifié contraint les puissances démoniaques qui ont dressé la croix à collaborer aux desseins salvateurs de Dieu. La croix, dressée pour ôter le Christ du monde, devient dans le monde la suprême attirance du Christ, proclamant ainsi la défaite de tout ce qui est offensive contre Dieu. Comment Jésus après cela serait-il resté dans le tombeau ? Quel pouvoir aurait pu l'y retenir ? 11 en sort vivant et vivifiant le matin de Pâques. Au jour de son ascension « le filin du plus grand sauvetage que la terre ait connu s'est déroulé jusqu'au ciel ». Le contact est rétabli. La vie peut circuler de nouveau entre le ciel et la terre. L'Esprit peut descendre et créer pour Dieu la nouvelle humanité justifiée en Christ.

3.

La régénération spirituelle est la révélation par l'Esprit. Ici, c'est l'Esprit qui parle (Jn 16:13), il nous enseigne (Jn 16:14), il nous console (Jn 14:16), il subvient à notre faiblesse (Ro 8:26), il rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu (Ro 8:16). Nous avons vu plus haut que le baptême d'eau symbolisait dans l'oeuvre de la régénération la part de l'homme. Ainsi se trouvait établie la valeur morale de la régénération dans son principe. Née d'une initiative de Dieu--car tout ce qui remonte vers Dieu a commencé par descendre de Dieu--, l'oeuvre surnaturelle de l'Esprit n'est en rien une opération magique obtenue par des rites, des paroles, un sacrement ; elle est un exaucement, car elle est la conséquence d'un état d'âme, d'une attitude de la volonté, dont l'acte baptismal est le symbole. St Pierre le montre nettement quand il dit que la vertu salvatrice du baptême d'eau pour le chrétien est tout entière « dans l'engagement d'une bonne conscience devant Dieu » (1Pi 3:21). Aussi n'aurait-il pas accepté la formule du concile de Trente (7e session) qui fait du baptême d'eau non seulement le symbole, mais le sacrement de la régénération, sacrement qui confère la grâce par sa vertu propre : ex opere operato. Le baptême d'eau en lui-même est si peu l'agent indispensable de la régénération que nous voyons celle-ci, dès les premiers jours de l'Église, accordée par le baptême de l'Esprit à des croyants qui, sans le baptême d'eau, s'étaient mis dans les conditions morales voulues pour bénéficier du salut par Jésus-Christ. Dans leur cas, le baptême d'Esprit a précédé le baptême d'eau (Ac 10:44,48). « Le vent souffle où il veut et tu en entends le bruit, mais tu ne sais ni d'où il vient ni où il va ; il en est de même de quiconque est né de l'Esprit.  » Par cette déclaration, Jésus indique à Nicodème les deux caractères de l'opération de l'Esprit :

(a) elle est mystérieuse et dépasse nos connaissances dans son origine comme dans ses moyens ;

(b) elle se manifeste par des états qui sont mouvement et vie ; l'Esprit, comme le vent, démontre sa puissance dans ce qu'il anime. Toutes les définitions ou les allusions que nous trouvons dans le N.T. relativement à la régénération se rattachent à cette déclaration de Jésus.

Après la Pentecôte, les deux baptêmes d'eau et d'Esprit devaient être réunis en un seul. Jésus l'annonce : « Allez, dit-il à ses apôtres, et baptisez toutes les nations au nom (=dans la puissance) du Père, du Fils et du Saint-Esprit » (Mt 28:19). Révélation, rédemption, régénération : tout le contenu de l'Évangile « puissance de salut pour quiconque croit » (Ro 1:16). Il y a, dit saint Paul, « un seul baptême » (Eph 4:5), « le baptême de la régénération », (Tit 3:5) et ce baptême renferme les deux éléments révélés par Jésus à Nicodème. Reprenant le symbole du baptême d'eau tel que nous l'avons présenté, et l'appliquant à l'expérience chrétienne, Paul décrit la régénération en disant : « Nous avons été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité..., nous aussi nous vivions d'une vie nouvelle » (Ro 6:4). Mourir pour renaître. La mort dont il est ici question est avant tout la mort à la vie ancienne, charnelle, pécheresse : « Faites mourir l'homme terrestre » (la vie dans la chair, Col 3:5) ; dépouillez-vous « du vieil homme avec ses oeuvres » (Col 3:9, Eph 4:22) ; travail de sanctification chez les chrétiens, mais d'abord résolution initiale de changer de conduite chez ceux qui aspirent à « ressusciter avec le Christ » (Col 3:1). Dans le passage cité plus haut (Ro 6:4), Paul entend si bien désigner cette condition première : la renonciation volontaire à un état antérieur, qu'il emploie les termes : « mort, enseveli, ressuscité, » allusion directe au baptême symbolique tel que le pratiquaient Jean-Baptiste et Jésus par ses disciples : immersion, disparition, émersion. Comme Jésus a accepté volontairement de se dépouiller de sa vie céleste toute glorieuse (Php 2:6 et suivants), l'homme doit vouloir se dépouiller de sa vie terrestre toute pécheresse pour s'unir mystiquement à Jésus dans sa mort ; alors le don du Saint-Esprit lui apportera la force de réaliser son dessein d'atteindre à la vie nouvelle (Ro 6:4), laquelle fera de lui « une nouvelle créature » (2Co 5:17), un être spirituel qui a « revêtu le Christ » (Ga 3:27). L'explication de Jn 3:5 et suivant est dans Ga 5:17 et suivant et dans Ro 7 et Ro 8.

Il ne faut pas que 1Co 15:29 nous incite à voir dans la notion paulinienne du baptême un réalisme que ne justifierait pas l'enseignement de Jésus. En effet, dans son allusion au baptême pour les morts, Paul ne parle pas d'une doctrine générale du christianisme ni même d'un usage qu'il approuve, mais seulement d'un rite que pratiquaient certains chrétiens de Corinthe encore mal dégagés des mystères païens. L'apôtre, rappelant ce rite, en fait simplement argument pour montrer aux Corinthiens combien ils sont inconséquents : si vous pratiquez des rites qui supposent la résurrection de vos morts, comment refusez-vous de croire à la résurrection de Jésus-Christ ! Quant à l'idée que l'homme doit accepter pour lui la croix, mourir de la mort du Christ et s'assimiler cette mort, elle appartient déjà aux expériences de la régénération spirituelle (baptême d'Esprit). Il faut être « ressuscité avec Christ » pour se rendre compte à quel point il est nécessaire de « mourir avec Christ », et de souhaiter cette mort totale qui nous identifie à lui et fait de nous ses co-ouvriers. Kierkegaard le montre fort bien : « Christ ouvre ses bras et dit : Venez tous ! Le pasteur s'empresse d'ajouter : Ayez ce courage, jetez-vous dans ses bras, c'est la vie ! Très bien, mais prenez garde ; cet embrassement, c'est d'abord la mort. Il se nomme lui-même la Vie, il dit : venez tous, et si vous vous abandonnez complètement à lui, vous mourrez totalement. Car il n'est pas la vie « sans autre », il est la vie à travers la mort. » (Trad. Foi et Vie 1934, p. 690). Mais ici nous sommes déjà dans le symbolisme de la sainte Cène. Le baptême est un moyen de grâce en vue de la régénération, comme la sainte Cène est un moyen de grâce pour « la vie cachée avec Christ en Dieu » (Col 3:3), et c'est pourquoi on les appelle des sacrements. Mais ils ne sont ni l'un ni l'autre un rite d'initiation ramenant le christianisme au type des mystères païens. Méconnaître, dans la notion du baptême de Paul, la part du baptême d'eau, et la distinguer ainsi de l'enseignement de Jésus sur le baptême, ce serait oublier que toute la prédication de Paul avait pour but d'amener l'homme pécheur, principalement le Juif, à reconnaître ses fautes et à se détourner de sa vie charnelle pour pouvoir accéder au baptême d'Esprit. Ce serait aussi fournir des arguments à ceux qui ne veulent voir dans le christianisme que la forme la plus évoluée des religions à mystères. Prenons garde, en confondant baptême et sainte Cène, de donner au baptême de régénération un sens qu'il n'a jamais dans l'Évangile et que les théologiens postérieurs lui ont donné : le sens d'un acte rituel qui marque l'entrée dans l'Église par la vertu d'un rite magique. Nul apôtre n'a aussi énergiquement que saint Paul mis l'accent sur la nécessité du repentir et de la conversion comme condition du miracle tout gratuit de la régénération. C'est au point que le programme de son apostolat Ac 26:20 rejoint la prédication de Jean-Baptiste Mr 1:4 et Lu 3.

On peut voir par tout ce que nous venons de dire que l'enseignement donné par Jean aux foules, par Jésus à Nicodème et par saint Paul dans ses épîtres aux Églises ne fournit aucun fondement au baptême d'êtres qui, à cause de leur âge, ne peuvent avoir nulle conscience de l'acte accompli à leur égard. Le baptême des enfants ne se justifie au point de vue biblique que par le désir éprouvé par des parents chrétiens de mettre leurs nouveau-nés au bénéfice de l'alliance de grâce.

Le baptisé « d'eau et d'Esprit » (Jn 3:5) « né de Dieu » (Jn 1:12 et suivant) est une nouvelle créature (2Co 5:17), un ressuscité (Eph 2:5 et suivant) par un acte de la toute-puissance de Dieu comparable à la résurrection de Jésus-Christ d'entre les morts (Eph 1:19 2:1-6). Cet acte a pour effet de transformer, de renouveler complètement notre être intérieur, le coeur, d'où procèdent les sources de la vie et qui, empoisonné par le péché (Ro 12:2, Col 3:10, Eph 4:23, Tit 3:5), était devenu incapable de retourner de lui-même à Dieu (Ro 7:15-23,1Co 2:14 etc.). Tout cela marque le caractère mystérieux et divin de la régénération. Voici maintenant ce qui nous apprend qu'elle n'a rien de magique : obtenue par le Christ qui a vécu parmi les hommes dans l'intimité de ses disciples, elle s'opère rationnellement par la contemplation du Christ, son exemple, sa parole. Jésus avait déclaré que la parole était la semence du Royaume (Lu 8:11), il avait demandé à son Père : « Sanctifie-les par ta vérité, ta parole est la vérité » (Jn 17:17) ; saint Pierre, à son tour, faisant allusion à l'Évangile qui avait déjà opéré des miracles (Ac 11:19,24, cf. 1Th 2:13 2Th 2:13-16 Eph 1:13 Col 1:5 Jas 1:18), écrit : « Vous avez été régénérés non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu qui est vivante et qui dure à jamais..., l'Évangile » (1Pi 1:23-25).

Par ce mot « l'Évangile », nous sommes ramenés à la parole vivante, au Christ dont l'Évangile présente en même temps l'oeuvre et l'exemple ; si donc, la parole écrite nous fait passer, grâce à son enseignement, par tout un processus d'expériences qui constituent la psychologie de la régénération (éveil de l'âme, contrition, illumination croissante, nouvelle orientation de la volonté, apport spirituel d'énergie, abandon total de l'homme au Christ qui l'a attiré, persuadé, sauvé, baptisé de puissance et couronné de joie), cette régénération elle-même, dans ses effets, se modèle sur la vie du Christ et s'exprime dans la conscience qu'a le chrétien d'être l'imitateur du Christ, son co-ouvrier, et de vivre au sein d'une atmosphère nouvelle qui lui permet de marcher dans le dynamisme divin et d'être, à la suite du Christ, un « pêcheur d'hommes » (Mt 4:19). Le nouvel état où ils sont entrés est si riche dans ses ressources, si multiple dans ses manifestations, il est en même temps si nouveau dans l'expérience humaine, que les apôtres ont recours aux expressions les plus variées pour essayer de le décrire ; on sent que le sujet les émerveille et les déborde et qu'ils ne peuvent autrement que d'y revenir sans cesse pour exprimer leur joie d'être, pour la première fois au cours des siècles, des hommes unis au Dieu vivant, porteurs auprès de l'humanité malheureuse de l'Évangile universel. Jacques parle du Père des lumières qui nous a « engendrés par la parole de vérité implantée en nous » et faisant de nous « les prémices de ses créatures » (Jas 1:18-21) ; Pierre écrit à ses lecteurs qu'ils sont régénérés pour une « espérance vivifiante » (1Pi 1:3,23) comme des « enfants nouveau-nés » (1Pi 2:2), « pierres vivantes d'une maison spirituelle » (1Pi 2:1,5). Jean attribue la nouvelle naissance à un acte de « conception » dont Dieu est l'auteur (1Jn 2:29 3:9 4:7 5:1,4,18) et qui permet de demeurer en lui (1Jn 2:6), d'avoir la vie par le Christ (1Jn 4:9), de reproduire la vie du Christ (1Jn 3:16) en attendant le jour glorieux où nous lui serons faits semblables (1Jn 3:2). C'est Paul qui présente à ce sujet la plus grande variété d'expressions : « le vieil homme a été crucifié avec le Christ » (Ga 2:20, Ro 6:3,6), un nouvel homme est paru, créé à l'image de Dieu, ressuscité avec Christ et devenu « une même plante avec lui » (Eph 4:24, Col 2:20 3:1 et suivants, Ro 6:5, cf. Jn 15) ; la « nouvelle créature » (Ga 6:15,2Co 5:17, Tit 3:5 etc.) marque pour lui le passage de l'esclavage à la filialité (Ro 8:15), l'entrée dans une vie libérée de la chair et de la loi, animée et conduite par l'Esprit (Ga 5:16,18, Ro 7:8), de sorte que le chrétien vit en fils de Dieu (Ro 8:14) et en cohéritier de Christ (Ro 8:17) ; la vie a remplacé la mort, la lumière a chassé les ténèbres, l'inimitié a fait place à la paix avec Dieu, la faiblesse à la puissance, la crainte à l'amour, la perdition à la vie éternelle et glorieuse : « Les choses anciennes sont passées, et toutes choses sont devenues nouvelles » (2Co 5:17).

De tout ce qui précède, il résulte que l'expérience de la régénération n'est pas réservée à une élite dans la race ou dans l'Église, mais que, née d'un geste de miséricorde envers toutes les créatures, elle est accessible à toutes ; les plus humbles, les plus ignorants, les plus déshérités de la terre sont en état de la saisir. L'histoire montre même que c'est dans les rangs de ces petits qu'elle a été, d'emblée, le mieux comprise et le plus joyeusement acceptée (1Co 1:26). Quelle qu'ait été la vie antérieure de celui à qui Dieu accorde la grâce de la régénération, celle-ci produit chez tous des effets identiques auxquels on la reconnaît et qui se peuvent résumer en un mot : le renouvellement des inclinations. Quelles que soient les lenteurs et les difficultés que la diversité des tempéraments et des circonstances oppose à la sanctification progressive, au bout, le résultat est toujours le même : « La régénération ne signifie rien moins qu'une révolution telle, que tout homme, dépouillant toute manière mondaine de sentir, de penser, de vouloir, est amené à être en harmonie avec l'Esprit et la volonté de Dieu, à connaître vraiment le point de vue de Dieu, en sorte qu'il voit maintenant les choses comme Dieu les voit, sent les choses comme Dieu les sent, juge les choses comme Dieu les juge ; aime ce que Dieu aime, hait ce que Dieu hait, et fait des fins de Dieu les siennes propres » (J. Orr). Il suffit d'avoir sérieusement constaté la portée de ce changement et les conditions dans lesquelles il s'opère, pour comprendre qu'il n'était pas au pouvoir de l'homme de le provoquer et pour saisir toute la vérité de la parole de Jésus à Nicodème : « Il faut que vous naissiez d'en haut.  »

St Jean affirme (1Jn 3:9) que « quiconque est né de Dieu ne peut pécher parce que la semence de Dieu demeure en lui ». Cette parole, à laquelle on consent plus aisément sur le terrain de la foi que sur celui de l'expérience, est-elle en contradiction avec cette autre parole, de Paul : « Si vous vous faites circoncire, vous êtes déchus de la grâce » ? (Ga 5:4) Nous ne le pensons pas, car s'il en était ainsi Jean se contredirait lui-même. N'a-t-il pas dit à ses lecteurs chrétiens : (1Jn 1:8) « Si nous disons que nous n'avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes et la vérité n'est pas en nous... Si quelqu'un a péché, nous avons un défenseur auprès du Père, Jésus-Christ, le juste » ? (1Jn 2:1) Mais le contexte de 1Jn 3:9 nous montre qu'il s'agit dans ce passage de quiconque se remet sous l'inspiration du diable, se laisse diriger par lui et participe à l'oeuvre néfaste qu'il poursuit depuis qu'il a introduit le mal dans le monde. Paul, dans 2Co 1:21 et suivant, se tient sur le même terrain que Jean : les régénérés sont pour lui, comme pour son compagnon d'apostolat, marqués du sceau de Dieu et possesseurs des « arrhes de son Esprit » (cf. Php 2:13 et Heb 8:10 10:16).

« L'engravure que Dieu met au coeur de ceux qu'il adopte pour ses enfants, ne se peut jamais effacer » (Calvin). Il y a dans cette certitude un grand réconfort pour le chrétien, lequel sait sans doute qu'il aura à lutter contre les surprises les plus subtiles du péché tant qu'il sera condamné « à vivre dans la chair » (Phi 1:22), aux prises avec les misères de son « corps de mort » (Ro 7:24), mais il sait aussi que la semence de Dieu qui est en lui est sauvegardée par Dieu dans les mauvais jours et qu'elle aboutira au triomphe sur toutes les formes du mal. Réconfort qui implique un avertissement à la vigilance (1Co 10:12), au contrôle incessant de soi-même (2Co 13:5, Ro 8:9). Quiconque, après avoir fait profession d'être chrétien, retombe dans une vie de péché, montre par là non que l'Esprit qui régénère est impuissant à garantir ceux qui lui ont ouvert leur coeur, mais que sa régénération personnelle à lui n'était pas arrivée à maturité, qu'il avait, lui, mal « crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises » (Ga 5:24), qu'il ne s'est pas « gardé lui-même » (1Jn 5:18) et qu'en conséquence il n'était pas « né de Dieu ». Par contre, les régénérés qui, « vivant par l'Esprit », s'efforcent de « marcher selon l'Esprit » (Ga 5:25), font l'expérience qu'à mesure qu'ils avancent dans leur vie de « nouvelles créatures », la grâce de la régénération devient chaque jour plus inamissible (Jn 10:27,29, Ro 8:31,39).

Alex. W.

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      Genèse 3

      1 Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs que l’Éternel Dieu avait faits. Il dit à la femme : Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ?
      2 La femme dit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin.
      3 Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez pas et vous n’y toucherez pas, sinon vous mourrez.
      4 Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez pas du tout !
      5 Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux qui connaissent le bien et le mal.
      6 La femme vit que l’arbre était bon à manger, agréable à la vue et propre à donner du discernement. Elle prit de son fruit et en mangea ; elle en donna aussi à son mari qui était avec elle, et il en mangea.
      7 Les yeux de tous deux s’ouvrirent ; ils prirent conscience du fait qu’ils étaient nus. Ils se firent des ceintures avec des feuilles de figuier cousues ensemble.
      8 Alors ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu qui parcourait le jardin avec la brise du soir. L’homme et sa femme allèrent se cacher devant l’Éternel Dieu, parmi les arbres du jardin.
      9 L’Éternel Dieu appela l’homme et lui dit : Où es-tu ?
      10 Il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin et j’ai eu peur, parce que je suis nu ; je me suis donc caché.
      11 l’Éternel Dieu dit : Qui t’a appris que tu es nu ? Est-ce que tu as mangé de l’arbre dont je t’avais défendu de manger ?
      12 L’homme répondit : C’est la femme que tu as mise auprès de moi qui m’a donné de l’arbre, et j’en ai mangé.
      13 Alors l’Éternel Dieu dit à la femme : Pourquoi as-tu fait cela ? La femme répondit : Le serpent m’a induite en erreur, et j’en ai mangé.
      14 L’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, Tu seras maudit entre tout le bétail Et tous les animaux de la campagne, Tu marcheras sur ton ventre Et tu mangeras de la poussière Tous les jours de ta vie.
      15 Je mettrai inimitié entre toi et la femme, Entre ta descendance et sa descendance : Celle-ci t’écrasera la tête, Et tu lui écraseras le talon.
      16 Il dit à la femme : Je rendrai tes grossesses très pénibles, C’est avec peine que tu accoucheras. Tes désirs (se porteront) vers ton mari, Mais il dominera sur toi.
      17 Il dit à l’homme : Parce que tu as écouté la voix de ta femme et que tu as mangé de l’arbre dont je t’avais défendu de manger, Le sol sera maudit à cause de toi ; C’est avec peine que tu en tireras ta nourriture Tous les jours de ta vie,
      18 Il te produira des chardons et des broussailles, Et tu mangeras l’herbe de la campagne.
      19 C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, Jusqu’à ce que tu retournes dans le sol, D’où tu as été pris ; Car tu es poussière, Et tu retourneras à la poussière.
      20 L’homme donna à sa femme le nom d’Ève : car elle a été la mère de tous les vivants.
      21 L’Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau, dont il les revêtit.
      22 L’Éternel Dieu dit : Maintenant que l’homme est devenu comme l’un de nous pour la connaissance du bien et du mal, évitons qu’il tende la main pour prendre aussi de l’arbre de vie, en manger et vivre éternellement.
      23 L’Éternel Dieu le renvoya du jardin d’Éden, pour qu’il cultive le sol d’où il avait été tiré.
      24 Après avoir chassé l’homme, il mit à demeure à l’est du jardin d’Éden, les chérubins et la flamme de l’épée qui tournoie, pour garder le chemin de l’arbre de vie.

      Genèse 6

      5 L’Éternel vit que la méchanceté de l’homme était grande sur la terre ; et que chaque jour son cœur ne concevait que des pensées mauvaises.

      Lévitique 19

      2 Parle à toute la communauté des Israélites. Tu leur diras : Vous serez saints, car je suis saint, moi, l’Éternel, votre Dieu.

      1 Samuel 15

      22 Samuel dit : L’Éternel trouve-t-il autant de plaisir Dans les holocaustes et les sacrifices, Que dans l’obéissance à la voix de l’Éternel ? Voici : L’obéissance vaut mieux que les sacrifices, Et la soumission vaut mieux que la graisse des béliers.

      Psaumes 6

      1 Au chef de chœur. Avec instruments à cordes. Sur la harpe à huit cordes. Psaume de David.
      2 Éternel ! ne me punis pas dans ta colère, Et ne me châtie pas dans ta fureur.
      3 Fais-moi grâce, Éternel, car je dépéris ; Guéris-moi, Éternel ! car mes os sont tremblants.
      4 Mon âme est toute tremblante ; Et toi, Éternel ! jusques à quand ?...
      5 Reviens, Éternel ! délivre mon âme ; Sauve-moi, à cause de ta bienveillance.
      6 Car dans la mort, on n’évoque point ton souvenir ; Qui te célébrera dans le séjour des morts ?
      7 Je m’épuise à force de gémir ; Chaque nuit je baigne ma couche (de mes pleurs), J’arrose mon lit de mes larmes.
      8 Mes yeux sont usés par le chagrin ; Ils vieillissent à cause de tous mes adversaires.
      9 Écartez-vous de moi, vous tous qui commettez l’injustice ! Car l’Éternel a entendu la voix de mes pleurs ;
      10 L’Éternel a entendu mes supplications, L’Éternel accueille ma prière.

      Psaumes 19

      1 Au chef de chœur. Psaume de David.
      2 Les cieux racontent la gloire de Dieu, Et l’étendue céleste annonce l’œuvre de ses mains.
      3 Le jour en donne instruction au jour, La nuit en donne connaissance à la nuit.
      4 Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles, Leur voix n’est pas entendue.
      5 Leur trace apparaît sur toute la terre, Leurs accents vont aux extrémités du monde, Où il a placé une tente pour le soleil.
      6 Et celui-ci, semblable à un époux qui sort de sa chambre, Se réjouit, comme un héros, de parcourir sa route ;
      7 Il s’élance d’une extrémité du ciel Et achève sa course à l’autre extrémité, Rien ne se dérobe à sa chaleur.
      8 La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ; Le témoignage de l’Éternel est véridique, il rend sage le simple.
      9 Les ordres de l’Éternel sont droits, ils réjouissent le cœur ; Le commandement de l’Éternel est limpide, il éclaire les yeux.
      10 La crainte de l’Éternel est pure, elle subsiste à toujours ; Les ordonnances de l’Éternel sont vraies, elles sont toutes justes,
      11 Plus précieuses que l’or, même que beaucoup d’or fin ; Plus douces que le miel, même que le miel qui coule des rayons.
      12 Ton serviteur aussi en est averti, Pour qui les observe l’avantage est grand.
      13 Qui connaît ses fautes involontaires ? Pardonne-moi ce qui m’est caché.
      14 Préserve aussi ton serviteur des présomptueux ; Qu’ils ne dominent pas sur moi ! Alors je serai intègre, innocent de péché grave.

      Psaumes 25

      1 De David. Vers toi, Éternel, j’élève mon âme.
      2 Mon Dieu ! en toi je me confie : que je ne sois pas couvert de honte ! Que mes ennemis n’exultent pas à mon sujet !
      3 Tous ceux qui espèrent en toi ne seront pas dans la honte ; Ils seront dans la honte ceux qui, sans raison, sont des traîtres.
      4 Éternel ! fais-moi connaître tes chemins, Enseigne-moi tes voies.
      5 Fais-moi cheminer dans ta vérité, et instruis-moi ; Car tu es le Dieu de mon salut, En toi, j’espère tous les jours.
      6 Éternel ! souviens-toi de tes compassions et de ta bienveillance, Car elles sont depuis toujours.
      7 Ne te souviens pas des péchés de ma jeunesse ni de mes révoltes ; Souviens-toi de moi selon ta bienveillance, A cause de ta bonté, Éternel !
      8 L’Éternel est bon et droit : C’est pourquoi il montre aux pécheurs le chemin.
      9 Il fait cheminer les humbles dans la justice, Il enseigne aux humbles son chemin.
      10 Tous les sentiers de l’Éternel sont bienveillance et fidélité, Pour ceux qui gardent son alliance et ses préceptes.
      11 C’est à cause de ton nom, Éternel ! Que tu pardonneras ma faute, car elle est grave.
      12 Quel est l’homme qui craint l’Éternel ? L’Éternel lui montre le chemin qu’il doit choisir.
      13 Son âme reposera dans le bonheur, Et sa descendance possédera le pays.
      14 La pensée secrète de l’Éternel est pour ceux qui le craignent, Et (cela) pour leur faire connaître son alliance.
      15 Mes yeux sont toujours (tournés) vers l’Éternel, Car c’est lui qui fait sortir mes pieds du filet.
      16 Tourne-toi vers moi et fais-moi grâce, Car je suis seul et malheureux.
      17 Les angoisses ont rempli mon cœur ; Fais-moi sortir de mes angoisses.
      18 Vois ma misère et ma peine, Et pardonne tous mes péchés.
      19 Vois combien mes ennemis sont nombreux, Et de quelle haine violente ils me haïssent.
      20 Garde mon âme et délivre-moi ! Que je ne sois pas couvert de honte, Quand je me réfugie en toi !
      21 Que l’intégrité et la droiture me protègent, Car je mets en toi mon espérance !
      22 O Dieu ! libère Israël De toutes ses détresses !

      Psaumes 32

      1 De David. Poème. Heureux celui dont la transgression est enlevée, Dont le péché est pardonné !
      2 Heureux l’homme à qui l’Éternel ne tient plus compte de sa faute, Et dans l’esprit duquel il n’y a point de fraude !
      3 Tant que je me suis tu, mes os se consumaient, Je gémissais toute la journée ;
      4 Car nuit et jour ta main pesait sur moi, Ma vigueur n’était plus que sécheresse, comme celle de l’été. Pause.
      5 Je t’ai fait connaître mon péché, Je n’ai pas couvert ma faute ; J’ai dit : Je confesserai mes transgressions à l’Éternel ! Et toi, tu as enlevé la faute de mon péché. Pause.
      6 Qu’ainsi tout fidèle te prie au temps convenable ! Si de grandes eaux débordent, Elles ne l’atteindront nullement.
      7 Tu es un abri pour moi, tu me gardes de la détresse, Tu m’entoures de cris de délivrance. Pause.
      8 Je t’instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre ; Je te conseillerai, j’aurai le regard sur toi.
      9 Ne soyez pas comme un cheval ou un mulet sans intelligence ; On les bride avec un frein et un mors, dont on les pare, Afin qu’ils ne s’approchent pas de toi.
      10 (Il y a) beaucoup de douleurs pour le méchant, Mais celui qui se confie en l’Éternel est entouré de sa bienveillance.
      11 Justes, réjouissez-vous en l’Éternel et soyez dans l’allégresse ! Poussez des cris de joie, vous tous qui êtes droits de cœur !

      Psaumes 38

      1 Psaume de David. Pour commémorer.
      2 Éternel ! ne me punis pas dans ton indignation, Et ne me châtie pas dans ta fureur.
      3 Car tes flèches se sont abattues sur moi, Ta main s’est abattue sur moi.
      4 Il n’y a rien d’intact dans ma chair à cause de ton courroux, Point de paix dans mes os à cause de mon péché.
      5 Car mes fautes s’élèvent au-dessus de ma tête ; Comme un pesant fardeau, elles sont trop pesantes pour moi.
      6 Mes plaies sont infectes et purulentes A cause de ma folie.
      7 Je suis courbé, accablé à l’extrême ; Tout le jour je marche dans la tristesse.
      8 Car mes reins sont pleins d’une brûlure, Et il n’y a rien d’intact dans ma chair.
      9 Je suis sans force, tout à fait brisé ; Je gémis à cause du trouble de mon cœur.
      10 Seigneur ! tout mon désir est devant toi, Et mon soupir ne t’est pas caché.
      11 Mon cœur est agité, ma force m’abandonne, Et la lumière de mes yeux n’est plus même avec moi.
      12 Mes amis et mes compagnons se tiennent éloignés de ma plaie, Et mes proches se tiennent à l’écart.
      13 Ceux qui en veulent à ma vie tendent leurs pièges ; Ceux qui cherchent mon malheur disent des injures Et murmurent tout le jour des tromperies.
      14 Et moi, comme un sourd, je n’entends pas ; (Je suis) comme un muet, qui n’ouvre pas la bouche.
      15 Je suis comme un homme qui n’entend pas, Et dans la bouche duquel il n’y a point de réplique.
      16 C’est à toi, Éternel, que je m’attends, C’est toi qui répondras, Seigneur mon Dieu !
      17 Car je dis : Qu’ils ne se réjouissent pas à mon sujet Et ne s’élèvent pas contre moi, quand mon pied vacille !
      18 Car je suis près de chanceler, Et ma douleur est toujours devant moi.
      19 Car j’avoue ma faute, Je suis dans l’anxiété à cause de mon péché.
      20 Et mes ennemis sont pleins de vie, de force ; Ceux qui me haïssent à tort sont nombreux,
      21 Et ceux qui me rendent le mal pour le bien S’opposent à moi, parce que je recherche le bien.
      22 Ne m’abandonne pas, Éternel ! Mon Dieu, ne t’éloigne pas de moi !

      Psaumes 51

      1 Au chef de chœur. Psaume de David.
      2 Lorsque le prophète Nathan vint à lui, après que David fut allé vers Bath-Chéba.
      3 O Dieu ! fais-moi grâce selon ta bienveillance, Selon ta grande compassion, efface mes crimes ;
      4 Lave-moi complètement de ma faute, Et purifie-moi de mon péché.
      5 Car je reconnais mes crimes, Et mon péché est constamment devant moi.
      6 J’ai péché contre toi, contre toi seul, Et j’ai fait le mal à tes yeux, En sorte que tu seras juste dans ta sentence, Sans reproche dans ton jugement.
      7 Voici : je suis né dans la faute, Et ma mère m’a conçu dans le péché.
      8 Mais tu prends plaisir à la vérité dans le fond du cœur : Au plus secret (de moi-même), fais-moi connaître la sagesse.
      9 Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; Lave-moi, et je serai plus blanc que la neige.
      10 Annonce-moi la félicité et la joie, Et les os que tu as brisés seront dans l’allégresse.
      11 Détourne ta face de mes péchés, Efface toutes mes fautes.
      12 O Dieu ! créé en moi un cœur pur, Renouvelle en moi un esprit bien disposé.
      13 Ne me rejette pas loin de ta face, Ne me retire pas ton Esprit Saint.
      14 Rends-moi la joie de ton salut, Et qu’un esprit de bonne volonté me soutienne !
      15 J’enseignerai tes voies à ceux qui se révoltent, Et les pécheurs reviendront à toi.
      16 O Dieu, Dieu de mon salut ! délivre-moi du sang versé, Et ma langue acclamera ta justice.
      17 Seigneur ! ouvre mes lèvres, Et ma bouche proclamera ta louange.
      18 Car tu ne prends pas plaisir au sacrifice, Autrement, j’en donnerais ; Tu n’agrées pas d’holocauste.
      19 Les sacrifices (agréables) à Dieu, c’est un esprit brisé : Un cœur brisé et contrit ; O Dieu, tu ne le dédaignes pas.

      Psaumes 130

      1 Cantique des montées. Des profondeurs (de l’abîme) je t’invoque, Éternel !
      2 Seigneur, écoute ma voix ! Que tes oreilles soient attentives A la voix de mes supplications !
      3 Si tu gardais (le souvenir) des fautes, Éternel, Seigneur, qui pourrait subsister ?
      4 Mais le pardon (se trouve) auprès de toi, Afin qu’on te craigne.
      5 J’espère en l’Éternel, mon âme espère, Et je m’attends à sa parole.
      6 Mon âme (compte) sur le Seigneur, Plus que les gardes (ne comptent) sur le matin, Que les gardes (ne comptent) sur le matin.
      7 Israël, attends-toi à l’Éternel ! Car la bienveillance est auprès de l’Éternel, Et la libération abonde auprès de lui.
      8 C’est lui qui libérera Israël De toutes ses fautes.

      Proverbes 4

      23 Garde ton cœur plus que toute autre chose, Car de lui viennent les sources de la vie.

      Esaïe 1

      11 Qu’ai-je à faire de la multitude de vos sacrifices ? Dit l’Éternel. Je suis rassasié des holocaustes de béliers Et de la graisse des veaux ; Je ne prends pas plaisir Au sang des taureaux, des agneaux et des boucs.
      12 Quand vous venez vous présenter devant moi, Qui vous demande de fouler mes parvis ?
      13 Cessez d’apporter de vaines offrandes : L’encens me fait horreur ; Quant aux nouvelles lunes, aux sabbats et aux assemblées, Je ne puis (voir) le crime avec les solennités.
      14 Je hais vos nouvelles lunes et vos fêtes ; Elles me sont à charge ; Je suis las de les supporter.
      15 Quand vous étendez vos mains, Je détourne de vous mes yeux ; Quand bien même vous multipliez les prières, Je n’écoute pas : Vos mains sont pleines de sang.
      16 Lavez-vous, purifiez-vous, Otez de ma vue la méchanceté de vos actions, Cessez (de faire) le mal.
      17 Apprenez à faire le bien, Recherchez le droit, Ramenez l’oppresseur dans le bon chemin, Faites droit à l’orphelin, Défendez la veuve.

      Jérémie 7

      22 Car je n’ai point parlé avec vos pères Et je ne leur ai donné aucun ordre, Le jour où je les ai fait sortir du pays d’Égypte, Au sujet des holocaustes et des sacrifices.

      Jérémie 24

      7 Je leur donnerai un cœur pour qu’ils connaissent que je suis l’Éternel. Ils seront mon peuple, et je serai leur Dieu, s’ils reviennent à moi de tout leur cœur.

      Jérémie 31

      29 En ces jours-là, on ne dira plus : Les pères ont mangé des raisins verts, Et les dents des fils sont agacées.
      33 Mais voici l’alliance Que je conclurai avec la maison d’Israël, Après ces jours-là, – Oracle de l’Éternel – : Je mettrai ma loi au-dedans d’eux, Je l’écrirai sur leur cœur ; Je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple.

      Jérémie 32

      39 Je leur donnerai un même cœur Et une même conduite, Afin qu’ils me craignent toujours, Pour leur bonheur et celui de leurs fils après eux.

      Ezéchiel 11

      19 Je leur donnerai un même cœur Et je mettrai en vous un esprit nouveau ; J’ôterai de leur chair le cœur de pierre Et je leur donnerai un cœur de chair,

      Ezéchiel 18

      31 Rejetez loin de vous tous les crimes qui vous ont rendus criminels ; faites-vous un cœur nouveau et un esprit nouveau. Pourquoi devriez-vous mourir, maison d’Israël ?

      Ezéchiel 36

      25 Je ferai sur vous l’aspersion d’une eau pure, et vous serez purifiés ; je vous purifierai de toutes vos souillures et de toutes vos idoles.
      26 Je vous donnerai un cœur nouveau et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’ôterai de votre chair le cœur de pierre et je vous donnerai un cœur de chair.
      27 Je mettrai mon Esprit en vous et je ferai que vous suiviez mes prescriptions, et que vous observiez et pratiquiez mes ordonnances.

      Osée 6

      6 Car je veux la loyauté et non le sacrifice, Et la connaissance de Dieu plus que les holocaustes.

      Michée 6

      7 L’Éternel agréera-t-il des milliers de béliers, Des myriades de torrents d’huile ? Donnerai-je pour mon crime mon premier-né, Pour mon propre péché le fruit de mes entrailles ?

      Matthieu 4

      19 Il leur dit : Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes.

      Matthieu 18

      2 Alors Jésus appela un petit enfant, le plaça au milieu d’eux et dit :

      Matthieu 19

      28 Jésus leur répondit : En vérité je vous le dis, quand le Fils de l’homme, au renouvellement de toutes choses, sera assis sur son trône de gloire, vous de même qui m’avez suivi, vous serez assis sur douze trônes, et vous jugerez les douze tribus d’Israël.

      Matthieu 28

      19 Allez, faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit,

      Marc 1

      4 Jean parut ; il baptisait dans le désert et prêchait le baptême de repentance pour le pardon des péchés.
      15 et disait : Le temps est accompli et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle.

      Marc 2

      17 Jésus, qui avait entendu, leur dit : Ce ne sont pas les bien-portants qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs.

      Marc 7

      21 Car c’est du dedans, c’est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, prostitutions, vols, meurtres,

      Marc 10

      27 Jésus les regarda et dit : Cela est impossible aux hommes, mais non à Dieu, car tout est possible à Dieu.

      Luc 3

      1 La quinzième année du règne de Tibère César, – alors que Ponce Pilate était gouverneur de la Judée, Hérode tétrarque de la Galilée, son frère Philippe tétrarque de l’Iturée et du territoire de la Trachonite, Lysanias tétrarque de l’Abilène,
      2 et du temps des souverains sacrificateurs Anne et Caïphe, la parole de Dieu fut adressée à Jean, fils de Zacharie, dans le désert.
      3 Et il alla dans toute la région du Jourdain ; il prêchait le baptême de repentance, pour le pardon des péchés,
      4 selon ce qui est écrit dans le livre des paroles du prophète Ésaïe : C’est la voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, Rendez droits ses sentiers.
      5 Toute vallée sera comblée, Toute montagne et toute colline seront abaissées, Les passages tortueux deviendront droits, Et les chemins raboteux seront nivelés,
      6 Et toute chair verra le salut de Dieu.
      7 Il disait donc à ceux qui venaient en foule pour être baptisés par lui : Race de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir ?
      8 Produisez donc des fruits dignes de la repentance, et ne vous mettez pas à dire en vous-mêmes : Nous avons Abraham pour père. Car je vous déclare que de ces pierres Dieu peut susciter des enfants à Abraham.
      9 Déjà même la cognée est mise à la racine des arbres : tout arbre donc qui ne produit pas de bon fruit est coupé et jeté au feu.
      10 Les foules l’interrogeaient : Que ferons-nous donc ?
      11 Il leur répondit : Que celui qui a deux tuniques partage avec celui qui n’en a pas, et que celui qui a de quoi manger fasse de même.
      12 Il vint aussi des péagers pour être baptisés, et ils lui dirent : Maître, que ferons-nous ?
      13 Il leur dit : N’exigez rien au-delà de ce qui vous a été ordonné.
      14 Des soldats aussi lui demandèrent : Et nous, que ferons-nous ? Il leur dit : Ne faites violence à personne, et ne dénoncez personne à tort, mais contentez-vous de votre solde.
      15 Comme le peuple était dans l’attente, et que tous se demandaient intérieurement si Jean n’était pas le Christ,
      16 il leur répondit à tous : Moi, je vous baptise d’eau, mais il vient, celui qui est plus puissant que moi, et je ne mérite pas de délier la courroie de ses sandales. Lui, il vous baptisera d’Esprit Saint et de feu.
      17 Il a son van à la main, puis il nettoiera son aire, il amassera le blé dans son grenier, mais brûlera la paille dans un feu qui ne s’éteint pas.
      18 Jean annonçait la bonne nouvelle au peuple avec beaucoup d’autres exhortations.
      19 Mais Hérode le tétrarque, à qui Jean faisait des reproches au sujet d’Hérodiade, femme de son frère, et au sujet de toutes les mauvaises actions qu’Hérode avait commises,
      20 ajouta encore à toutes les autres celle d’enfermer Jean dans la prison.
      21 Tandis que tout le peuple se faisait baptiser, Jésus fut aussi baptisé ; et, pendant qu’il priait, le ciel s’ouvrit,
      22 et l’Esprit Saint descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe. Et il vint une voix du ciel : Tu es mon Fils bien-aimé, objet de mon affection.
      23 Jésus avait environ trente ans lorsqu’il commença (son ministère). Il était, comme on le pensait, fils de Joseph, fils d’Héli,
      24 fils de Matthath, fils de Lévi, fils de Melki, fils de Yannaï, fils de Joseph,
      25 fils de Mattathias, fils d’Amos, fils de Nahoum, fils d’Esli, fils de Naggaï,
      26 fils de Maath, fils de Mattathias, fils de Sémeïn, fils de Yoseh, fils de Yoda,
      27 fils de Yoanan, fils de Rhésa, fils de Zorobabel, fils de Chealtiel, fils de Néri,
      28 fils de Melki, fils d’Addi, fils de Kosam, fils d’Elmadam, fils d’Er,
      29 fils de Jésus, fils d’Éliézer, fils de Yorim, fils de Matthath, fils de Lévi,
      30 fils de Siméon, fils de Juda, fils de Joseph, fils de Yonam, fils d’Éliaqim,
      31 fils de Méléa, fils de Menna, fils de Mattata, fils de Nathan,
      32 fils de David, fils d’Isaï, fils d’Obed, fils de Booz, fils de Salmon, fils de Naassôn,
      33 fils d’Aminadab, fils d’Admîn, fils d’Arni, fils de Hetsrôn, fils de Pérets, fils de Juda,
      34 fils de Jacob, fils d’Isaac, fils d’Abraham, fils de Térah, fils de Nahor,
      35 fils de Seroug, fils de Rehou, fils de Péleg, fils de Héber, fils de Chilah,
      36 fils de Qaïnam, fils d’Arphaxad, fils de Sem, fils de Noé, fils de Lémek,
      37 fils de Mathusalem, fils d’Hénoc, fils de Yered, fils de Maléléel, fils de Qenam,
      38 fils d’Énosch, fils de Seth, fils d’Adam, fils de Dieu.

      Luc 7

      30 mais les Pharisiens et les docteurs de la loi, en ne se faisant pas baptiser par lui, ont rejeté le dessein de Dieu à leur égard.

      Luc 8

      11 Voici ce que signifie cette parabole : La semence, c’est la parole de Dieu.

      Luc 10

      10 Mais dans quelque ville que vous entriez, et où l’on ne vous recevra pas, allez sur ses places et dites :

      Jean 1

      8 Il n’était pas la lumière, mais (il vint) pour rendre témoignage à la lumière.
      12 mais à tous ceux qui l’ont reçue, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom
      14 La Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père.
      29 Le lendemain, il vit Jésus venir à lui et dit : Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde.

      Jean 2

      1 Trois jours après, il y eut des noces à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là.
      6 Il y avait là six jarres de pierre, destinées aux purifications des Juifs et contenant chacune deux ou trois mesures.

      Jean 3

      1 Mais il y avait parmi les Pharisiens un chef des Juifs, nommé Nicodème ;
      2 il vint de nuit auprès de Jésus et lui dit : Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui.
      3 Jésus lui répondit : En vérité, en vérité je te le dis, si un homme ne naît de nouveau il ne peut voir le royaume de Dieu.
      4 Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il une seconde fois entrer dans le sein de sa mère et naître ?
      5 Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu.
      6 Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est esprit.
      7 Ne t’étonne pas que je t’aie dit : il faut que vous naissiez de nouveau.
      8 Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi de quiconque est né de l’Esprit.
      9 Nicodème reprit la parole : Comment cela peut-il se faire ?
      10 Jésus lui répondit : Tu es le docteur d’Israël, et tu ne sais pas cela !
      11 En vérité, en vérité, je te le dis, nous disons ce que nous savons, et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu ; et vous ne recevez pas notre témoignage.
      12 Si vous ne croyez pas quand je vous ai parlé des choses terrestres, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses célestes ?
      13 Personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme [qui est dans le ciel].
      14 Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut, de même, que le Fils de l’homme soit élevé,
      15 afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle.
      16 Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle.
      17 Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.
      18 Celui qui croit en lui n’est pas jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
      19 Et voici le jugement : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont aimé les ténèbres plus que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
      20 Car quiconque fait le mal a de la haine pour la lumière et ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient réprouvées ;
      21 mais celui qui pratique la vérité vient à la lumière, afin qu’il soit manifeste que ses œuvres sont faites en Dieu.
      22 Après cela, Jésus se rendit avec ses disciples dans la terre de Judée ; et là, il séjournait avec eux et baptisait.
      23 Jean aussi baptisait à Énon, près de Salim, parce qu’il y avait beaucoup de points d’eau ; on s’y rendait pour être baptisé.
      24 Car Jean n’avait pas encore été jeté en prison.
      25 Or, il s’éleva de la part des disciples de Jean une discussion avec un Juif à propos de la purification.
      26 Ils allèrent auprès de Jean et lui dirent : Rabbi, celui qui était avec toi au-delà du Jourdain et à qui tu as rendu témoignage, voici qu’il baptise et que tous vont à lui.
      27 Jean répondit : Un homme ne peut recevoir que ce qui lui a été donné du ciel.
      28 Vous-mêmes m’êtes témoins que j’ai dit : Moi, je ne suis pas le Christ, mais j’ai été envoyé devant lui.
      29 Celui qui a l’épouse, c’est l’époux ; mais l’ami de l’époux qui se tient là et qui l’entend, éprouve une grande joie à cause de la voix de l’époux ; aussi cette joie qui est la mienne est complète.
      30 Il faut qu’il croisse et que je diminue.
      31 Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous ; celui qui est de la terre est de la terre, et il parle comme étant de la terre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous,
      32 il rend témoignage de ce qu’il a vu et entendu, et personne ne reçoit son témoignage.
      33 Celui qui a reçu son témoignage a certifié que Dieu est vrai ;
      34 car celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu donne l’Esprit sans mesure.
      35 Le Père aime le Fils et a tout remis dans sa main.
      36 Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne se confie pas au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.

      Jean 4

      2 Toutefois, Jésus ne baptisait pas lui-même, mais c’étaient ses disciples.
      7 Une femme de Samarie vint puiser de l’eau. Jésus lui dit : Donne-moi à boire.
      9 La femme samaritaine lui dit : Comment toi qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une Samaritaine ? – Les Juifs, en effet, n’ont pas de relations avec les Samaritains. –

      Jean 5

      1 Après cela, il y eut une fête des Juifs et Jésus monta à Jérusalem.
      4 car un ange descendait périodiquement dans la piscine et agitait l’eau, et celui qui y descendait le premier après que l’eau avait été agitée, était guéri, quelle qu’ait été sa maladie].
      18 A cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement parce qu’il violait le sabbat, mais parce qu’il disait que Dieu était son propre Père, se faisant ainsi lui-même égal à Dieu.
      40 Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie !

      Jean 10

      17 Le Père m’aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre.
      27 Mes brebis entendent ma voix. Moi, je les connais, et elles me suivent.
      29 Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les arracher de la main du Père.

      Jean 14

      16 et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Consolateur qui soit éternellement avec vous,

      Jean 15

      1 Moi, je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron.
      2 Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche ; et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde afin qu’il porte encore plus de fruit.
      3 Déjà, vous êtes émondés, à cause de la parole que je vous ai annoncée.
      4 Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure sur le cep, de même vous non plus, si vous ne demeurez en moi.
      5 Moi, je suis le cep ; vous, les sarments. Celui qui demeure en moi, comme moi en lui, porte beaucoup de fruit, car sans moi, vous ne pouvez rien faire.
      6 Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment, et il sèche ; puis l’on ramasse les sarments, on les jette au feu et ils brûlent.
      7 Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé.
      8 Mon Père est glorifié en ceci : que vous portiez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples.
      9 Comme le Père m’a aimé, moi aussi, je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour.
      10 Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père et que je demeure dans son amour.
      11 Je vous ai parlé ainsi, afin que ma joie soit en vous et que votre joie soit complète.
      12 Voici mon commandement : Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés.
      13 Il n’y a pour personne de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis.
      14 Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande.
      15 Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître. Je vous ai appelé amis, parce que tout ce que j’ai appris de mon Père, je vous l’ai fait connaître.
      16 Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais moi, je vous ai choisis et je vous ai établis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, pour que tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne.
      17 Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres.
      18 Si le monde a de la haine pour vous, sachez qu’il m’a haï avant vous.
      19 Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela, le monde a de la haine pour vous.
      20 Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre.
      21 Mais tout cela, ils vous le feront à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent pas celui qui m’a envoyé.
      22 Si je n’étais pas venu et si je ne leur avais point parlé, ils n’auraient pas de péché. Maintenant, ils n’ont pas d’excuse pour leur péché.
      23 Celui qui a de la haine pour moi, a aussi de la haine pour mon Père.
      24 Si je n’avais pas fait parmi eux les œuvres que nul autre n’a faites, ils n’auraient pas de péché. Maintenant ils les ont vues, et ils ont haï, et moi et mon Père.
      25 Mais que cette parole, écrite dans leur loi, soit accomplie : Ils m’ont haï sans cause.
      26 Quand sera venu le Consolateur que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité qui provient du Père, il rendra témoignage de moi,
      27 et vous aussi, vous me rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi depuis le commencement.

      Jean 16

      13 Quand il sera venu, lui, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car ses paroles ne viendront pas de lui-même, mais il parlera de tout ce qu’il aura entendu et vous annoncera les choses à venir.
      14 Lui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi et vous l’annoncera.

      Jean 17

      17 Sanctifie-les par la vérité : ta parole est la vérité.

      Actes 1

      5 car Jean a baptisé d’eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés d’Esprit Saint.

      Actes 2

      38 Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit.

      Actes 10

      44 Comme Pierre prononçait encore ces mots, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole.
      48 Il ordonna de les baptiser au nom de Jésus-Christ. Ils lui demandèrent alors de rester là quelques jours.

      Actes 11

      19 Ceux qui avaient été dispersés à cause de la persécution survenue après (la mort d’) Étienne allèrent jusqu’en Phénicie, à Chypre et à Antioche ; ils n’annonçaient la parole à personne d’autre qu’aux Juifs.
      24 Car c’était un homme bon, plein d’Esprit Saint et de foi. Et une foule assez nombreuse se joignit au Seigneur.

      Actes 17

      27 afin qu’ils cherchent Dieu pour le trouver si possible, en tâtonnant. Or il n’est pas loin de chacun de nous,

      Actes 26

      20 puis de Jérusalem, dans tout le pays de Judée, puis aux païens, j’ai annoncé la repentance et la conversion à Dieu, avec la pratique d’œuvres dignes de la repentance.

      Romains 1

      16 Car je n’ai pas honte de l’Évangile : c’est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec.

      Romains 6

      3 Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Christ-Jésus, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ?
      4 Nous avons donc été ensevelis avec lui dans la mort par le baptême, afin que, comme Christ est ressuscité d’entre les morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie.
      5 En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection ;
      6 nous savons que notre vieille nature a été crucifiée avec lui, afin que ce corps de péché soit réduit à l’impuissance et que nous ne soyons plus esclaves du péché ;

      Romains 7

      1 Ignorez-vous, frères – je parle à des gens qui connaissent la loi – que la loi régit l’homme, aussi longtemps qu’il vit ?
      2 Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu’il est vivant ; mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à son mari.
      3 Si donc, du vivant de son mari, elle devient la femme d’un autre homme, elle sera appelée adultère, mais si le mari meurt, elle est libérée de la loi : elle n’est donc pas adultère en devenant la femme d’un autre.
      4 De même, mes frères, vous aussi vous êtes morts à l’égard de la loi, par le corps du Christ, pour appartenir à un autre, à celui qui est ressuscité d’entre les morts, afin que nous portions des fruits pour Dieu.
      5 Car, lorsque nous étions (sous l’emprise) de la chair, les passions des péchés provoquées par la loi agissaient dans nos membres et nous faisaient porter du fruit pour la mort.
      6 Mais maintenant, nous sommes dégagés de la loi, car nous sommes morts à ce qui nous tenait captifs, de sorte que nous servons sous le régime nouveau de l’Esprit et non plus sous le régime ancien de la lettre.
      7 Que dirons-nous donc ? La loi est-elle péché ? Certes non ! Mais je n’ai connu le péché que par la loi. Car je n’aurais pas connu la convoitise, si la loi n’avait dit : Tu ne convoiteras pas.
      8 Et le péché, profitant de l’occasion, produisit en moi par le commandement toutes sortes de convoitises ; car sans loi, le péché est mort.
      9 Pour moi, autrefois sans loi, je vivais ; mais quand le commandement est venu, le péché a pris vie, et moi je mourus.
      10 Ainsi, le commandement qui mène à la vie se trouva pour moi mener à la mort.
      11 Car le péché, profitant de l’occasion, me séduisit par le commandement, et par lui me fit mourir.
      12 Ainsi la loi est sainte, et le commandement saint, juste et bon.
      13 Ce qui est bon est-il donc devenu pour moi la mort ? Certes non ! Mais le péché, afin de se manifester en tant que péché, a produit en moi la mort par ce qui est bon, afin que, par le commandement, le péché apparaisse démesurément péché.
      14 Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle ; mais moi, je suis charnel, vendu au péché.
      15 Car ce que j’accomplis, je ne le comprends pas. Ce que je veux, je ne le pratique pas, mais ce que je hais, voilà ce que je fais.
      16 Si ce que je ne veux pas, je le fais, je déclare, d’accord avec la loi, qu’elle est bonne.
      17 Maintenant, ce n’est plus moi qui accomplis cela, mais le péché qui habite en moi.
      18 Car je le sais : ce qui est bon n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair. Car je suis à même de vouloir, mais non pas d’accomplir le bien.
      19 Je ne fais pas le bien que je veux, mais je pratique le mal que je ne veux pas.
      20 Si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui l’accomplis, mais le péché qui habite en moi.
      21 Je trouve donc cette loi pour moi qui veux faire le bien : le mal est présent à côté de moi.
      22 Car je prends plaisir à la loi de Dieu, dans mon for intérieur,
      23 mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon intelligence et qui me rend captif de la loi du péché qui est dans mes membres.
      24 Malheureux que je suis ! Qui me délivrera de ce corps de mort ?
      25 Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur !... Ainsi donc, par mon intelligence, je suis esclave de la loi de Dieu, tandis que, par ma chair, je suis esclave de la loi du péché.

      Romains 8

      1 Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Christ-Jésus, [qui marchent non selon la chair mais selon l’Esprit].
      2 En effet, la loi de l’Esprit de vie en Christ-Jésus m’a libéré de la loi du péché et de la mort.
      3 Car – chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force – Dieu, en envoyant à cause du péché son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, a condamné le péché dans la chair ;
      4 et cela, pour que la justice prescrite par la loi soit accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’Esprit.
      5 En effet, ceux qui vivent selon la chair ont les tendances de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l’Esprit ont celles de l’Esprit.
      6 Avoir les tendances de la chair, c’est la mort ; avoir celles de l’Esprit, c’est la vie et la paix.
      7 Car les tendances de la chair sont ennemies de Dieu, parce que la chair ne se soumet pas à la loi de Dieu, elle en est même incapable.
      8 Or ceux qui sont sous l’emprise de la chair ne peuvent plaire à Dieu.
      9 Pour vous, vous n’êtes plus sous l’emprise de la chair, mais sous celle de l’Esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas.
      10 Et si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais l’esprit est vie à cause de la justice.
      11 Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité le Christ-Jésus d’entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous.
      12 Ainsi donc, frères, nous sommes débiteurs, mais non de la chair, pour vivre encore selon la chair.
      13 Si vous vivez selon la chair, vous allez mourir ; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez,
      14 car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu.
      15 Et vous n’avez pas reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte, mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père !
      16 L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu.
      17 Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être aussi glorifiés avec lui.
      18 J’estime qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir qui sera révélée pour nous.
      19 Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu.
      20 Car la création a été soumise à la vanité – non de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise –
      21 avec une espérance : cette même création sera libérée de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté glorieuse des enfants de Dieu.
      22 Or, nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement.
      23 Bien plus : nous aussi, qui avons les prémices de l’Esprit, nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps.
      24 Car c’est en espérance que nous avons été sauvés. Or, l’espérance qu’on voit n’est plus espérance : ce qu’on voit, peut-on l’espérer encore ?
      25 Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance.
      26 De même aussi l’Esprit vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables ;
      27 et celui qui sonde les cœurs connaît quelle est l’intention de l’Esprit : c’est selon Dieu qu’il intercède en faveur des saints.
      28 Nous savons, du reste, que toutes choses coopèrent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein.
      29 Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils, afin qu’il soit le premier-né d’un grand nombre de frères.
      30 Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés, et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés.
      31 Que dirons-nous donc à ce sujet ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?
      32 Lui qui n’a pas épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi tout avec lui, par grâce ?
      33 Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui justifie !
      34 Qui les condamnera ? Le Christ-Jésus est celui qui est mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous !
      35 Qui nous séparera de l’amour de Christ ? La tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou le dénuement, ou le péril, ou l’épée ?
      36 Selon qu’il est écrit : A cause de toi, l’on nous met à mort tout le jour. On nous considère comme des brebis qu’on égorge.
      37 Mais dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés.
      38 Car je suis persuadé que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les dominations, ni le présent, ni l’avenir,
      39 ni les puissances, ni les êtres d’en-haut, ni ceux d’en-bas, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu en Christ-Jésus notre Seigneur.

      Romains 12

      2 Ne vous conformez pas au monde présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bon, agréable et parfait.

      1 Corinthiens 1

      26 Considérez, frères, comment vous avez été appelés : il n’y a parmi vous ni beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles.

      1 Corinthiens 2

      7 nous prêchons la sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée, que Dieu avait prédestinée avant les siècles, pour notre gloire ;
      14 Mais l’homme naturel ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge.

      1 Corinthiens 10

      12 Ainsi donc, que celui qui pense être debout prenne garde de tomber !

      1 Corinthiens 15

      29 Autrement, que feraient ceux qui se font baptiser pour les morts ? Si les morts ne ressuscitent absolument pas, pourquoi se font-ils baptiser pour eux ?

      2 Corinthiens 1

      21 Celui qui nous affermit avec vous en Christ et qui nous a donné l’onction, c’est Dieu.

      2 Corinthiens 5

      17 Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici : (toutes choses) sont devenues nouvelles.

      2 Corinthiens 13

      5 Examinez-vous vous-mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est en vous ? A moins peut-être que l’épreuve ne soit pour vous un échec.

      Galates 2

      20 Je suis crucifié avec Christ, et ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ, qui vit en moi ; ma vie présente dans la chair, je (la) vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi.

      Galates 3

      27 vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ.

      Galates 5

      4 Vous êtes séparés de Christ, vous qui cherchez la justification dans la loi ; vous êtes déchus de la grâce.
      16 Je dis donc : Marchez par l’Esprit, et vous n’accomplirez point les désirs de la chair.
      17 Car la chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair ; ils sont opposés l’un à l’autre, afin que vous ne fassiez pas ce que vous voudriez.
      18 Mais si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes pas sous la loi.
      24 Ceux qui sont au Christ-Jésus ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs.
      25 Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit.

      Galates 6

      15 Car ce qui compte, ce n’est ni la circoncision ni l’incirconcision, mais c’est d’être une nouvelle créature.

      Ephésiens 1

      13 En lui, vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, en lui, vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis
      19 et quelle est la grandeur surabondante de sa puissance envers nous qui croyons selon l’action souveraine de sa force.

      Ephésiens 2

      1 Pour vous, vous étiez morts par vos fautes et par vos péchés
      5 nous qui étions morts par nos fautes, il nous a rendus à la vie avec le Christ – c’est par grâce que vous êtes sauvés –

      Ephésiens 4

      5 il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême,
      22 à cause de votre conduite passée, de la vieille nature qui se corrompt par les convoitises trompeuses,
      23 être renouvelés par l’Esprit dans votre intelligence,
      24 et revêtir la nature nouvelle, créée selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité.

      Colossiens 1

      5 à cause de l’espérance qui vous est réservée dans les cieux, et que la parole de vérité, celle de l’Évangile, vous a précédemment fait connaître.

      Colossiens 2

      20 Si vous êtes morts avec Christ aux principes élémentaires du monde, pourquoi, comme si vous viviez dans le monde, vous laissez-vous imposer (ces règlements) :

      Colossiens 3

      1 Si donc vous êtes ressuscités avec le Christ, cherchez les choses d’en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu.
      3 Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu.
      5 Faites donc mourir votre nature terrestre : l’inconduite, l’impureté, les passions, les mauvais désirs et la cupidité qui est une idolâtrie.
      9 Ne mentez pas les uns aux autres, vous qui avez dépouillé la vieille nature avec ses pratiques
      10 et revêtu la nature nouvelle qui se renouvelle en vue d’une pleine connaissance selon l’image de celui qui l’a créée.

      Colossiens 4

      3 Priez également pour nous : que Dieu ouvre une porte à notre parole, afin que je puisse annoncer le mystère du Christ, pour lequel je suis dans les chaînes,

      1 Thessaloniciens 2

      13 C’est pourquoi nous rendons continuellement grâces à Dieu de ce qu’en recevant la parole de Dieu que nous vous avons fait entendre, vous l’avez accueillie, non comme la parole des hommes, mais comme ce qu’elle est vraiment : la parole de Dieu qui agit en vous qui croyez.

      2 Thessaloniciens 2

      13 Quant à nous, frères bien-aimés par le Seigneur, nous devons continuellement rendre grâces à Dieu à votre sujet, car Dieu vous a choisis dès le commencement pour le salut, par la sanctification de l’Esprit et par la foi en la vérité.
      14 C’est à cela aussi qu’il vous a appelés par notre Évangile, pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ.
      15 Ainsi donc, frères, demeurez fermes et retenez les instructions que nous vous avons transmises, soit de vive voix, soit par lettre.
      16 Que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même et Dieu notre Père, qui nous a aimés et nous a donné par sa grâce une consolation éternelle et une bonne espérance,

      Tite 3

      5 il nous a sauvés – non parce que nous aurions fait des œuvres de justice, mais en vertu de sa propre miséricorde – par le bain de la régénération et le renouveau du Saint-Esprit ;

      Hébreux 8

      10 Or voici l’alliance que j’établirai avec la maison d’Israël, Après ces jours-là, dit le Seigneur : Je mettrai mes lois dans leur intelligence, Je les inscrirai aussi dans leur cœur ; Je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple.

      Hébreux 10

      16 Voici l’alliance que je traiterai avec eux, Après ces jours-là, dit le Seigneur : Je mettrai mes lois dans leur cœur Et je les écrirai dans leur intelligence (il ajoute) :

      Jacques 1

      18 Il nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de vérité, afin que nous soyons en quelque sorte les prémices de ses créatures.
      19 Sachez-le, mes frères bien-aimés. Ainsi, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à la colère :
      20 car la colère de l’homme n’accomplit pas la justice de Dieu.
      21 C’est pourquoi, rejetant toute souillure et tout excès de méchanceté, recevez avec douceur la parole qui a été plantée en vous et qui peut sauver vos âmes.

      1 Pierre 1

      3 Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour une espérance vivante,
      23 vous qui avez été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole vivante et permanente de Dieu ;
      24 car Toute chair est comme l’herbe Et toute sa gloire comme la fleur de l’herbe ; L’herbe sèche et la fleur tombe,
      25 Mais la parole du Seigneur demeure éternellement. Cette parole est celle qui vous a été annoncée par l’Évangile.

      1 Pierre 2

      1 Rejetez donc toute méchanceté et toute fraude, l’hypocrisie, l’envie et toute médisance ;
      2 désirez comme des enfants nouveaux-nés le lait non frelaté de la parole, afin que par lui vous croissiez pour le salut,

      1 Pierre 3

      21 C’était une figure du baptême qui vous sauve, à présent, et par lequel on ne se débarrasse pas de la souillure de la chair, mais qui est la demande (adressée) à Dieu d’une bonne conscience, par la résurrection de Jésus-Christ

      1 Jean 1

      8 Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est pas en nous.

      1 Jean 2

      1 Mes petits enfants, je vous écris ceci, afin que vous ne péchiez pas. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste.
      6 celui qui déclare demeurer en lui, doit marcher aussi comme lui (le Seigneur) a marché.
      29 Si vous savez qu’il est juste, reconnaissez que quiconque pratique la justice est né de lui.

      1 Jean 3

      2 Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que lorsqu’il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est.
      9 Quiconque est né de Dieu ne commet pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui, et il ne peut pécher, puisqu’il est né de Dieu.
      16 A ceci, nous avons connu l’amour : c’est qu’il a donné sa vie pour nous. Nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères.

      1 Jean 4

      9 Voici comment l’amour de Dieu a été manifesté envers nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde afin que nous vivions par lui.

      1 Jean 5

      18 Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche pas ; mais Celui qui est engendré de Dieu le garde, et le Malin ne le touche pas.
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