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RÉSURRECTION

I Résurrection et immortalité.

Avant d'aborder l'étude biblique de la résurrection, il est nécessaire de distinguer la résurrection de l'immortalité ; ces deux conceptions, qui l'une et l'autre expriment la même conviction d'une survivance après la mort, sont souvent confondues. Il s'agit là cependant de deux courants de pensée très différents ; la notion de l'immortalité est un produit de l'esprit grec, tandis que l'espérance d'une résurrection appartient à la pensée juive. Il faut considérer ce que représentent ces deux conceptions et comment par la suite elles se sont pénétrées l'une l'autre.

1.

LA RESURRECTION.

Idée juive, qui dérive de la conception juive de la personnalité humaine, dont le point de départ est l'affirmation de l'unité de cette personnalité. Pour l'Hébreu, le principe personnel de l'homme, son moi, ne réside pas dans l'esprit seul, mais dans le corps animé par le souffle de l'Éternel et devenant ainsi une âme vivante ; (cf. Ge 2:7) cette âme est inséparable du corps, ce qui explique que l'A. T, désigne l'homme tantôt par le mot âme (Ps 16:10 35:3 49:16), tantôt par celui de chair (Esa 40:6, Vers. Syn., mortels ; Jer 45:5, cf. Mt 16:17), sans que l'idée soit essentiellement différente.

Quand donc l'Israélite affirme la survivance, il ne peut la comprendre que sous la forme d'une survivance de l'homme, corps et âme. Mais la corruption détruit le corps après la mort ; l'Hébreu affirmera donc l'existence d'un nouveau corps venant prendre la place de ce corps détruit et dans lequel l'âme trouvera son appui nécessaire. Le corps ressuscité est conçu tantôt comme exactement pareil à celui que le mort a quitté, tantôt comme différent, comme un corps glorieux, spirituel. La résurrection marque ainsi la permanence de la personnalité tout entière, corps et âme. Elle représente la complète victoire sur le sépulcre (1Co 15:54 et suivant).

Cette conception juive d'une destruction du corps suivie d'une résurrection de ce corps soulève diverses questions. Quand aura lieu la résurrection ? Est-ce à l'instant de la mort, est-ce au moment du jugement dernier, est-ce plus tard encore, à la consommation des âges ? Et d'ici là, que devient l'âme, si la résurrection n'est pas immédiate ? Est-elle plongée dans une inconscience semblable au sommeil, ou bien subit-elle déjà le sort que lui réserve le jugement final ? Peut-elle encore se perfectionner ?

2.

L'IMMORTALITE.

Idée grecque qui dérive de la conception grecque de la personnalité. Pour les Grecs, la personnalité humaine est également composée de deux parties, le corps et l'âme ; mais ces deux éléments, loin de former un tout harmonieux, s'opposent l'un à l'autre. Le corps n'est due matière et constitue une entrave dans la vie de l'âme, car celle-ci est pur esprit ; or l'esprit, qui vit éternellement, se passe fort bien de l'aide du corps. L'âme, créée avant le corps, subsiste lorsque celui-ci est détruit, continuant à vivre de sa vie propre ; car l'âme est immortelle et la mort du corps représente dans son existence une véritable délivrance qui la libère. Puisque l'âme est capable de vivre par elle-même, sans être obligée de s'appuyer sur aucun corps matériel, on ne s'étonnera pas de ce que la notion d'une résurrection des corps n'ait eu aucune place dans la pensée grecque.

3.

INFLUENCE GRECQUE SUR LA PENSEE JUIVE ET CHRETIENNE.

A partir des conquêtes d'Alexandre, le judaïsme se pénétra lentement d'influences helléniques, principalement en Egypte, parmi les Juifs d'Alexandrie, dont la langue habituelle était le grec. D'autre part, comme l'affirmation d'une résurrection des corps et la croyance à l'immortalité de l'âme, bien qu'étant des conceptions différentes, n'en restent pas moins deux façons d'exprimer la même conviction d'une survivance après la mort, il n'est pas surprenant que ces idées se soient combinées au sein même du judaïsme. L'historien juif Josèphe assure même que l'idée d'une transmigration des âmes aurait été professée jusque dans les écoles des pharisiens. Quoi qu'il en soit de ce renseignement, la Sapience ou Sagesse de Salomon parle d'une préexistence de l'âme (Sag 8:20) ; Philon développe des théories très semblables, et la théologie du Talmud enseigne à son tour que les âmes, venues d'auprès de Dieu, sont en quelque sorte prêtées aux hommes, en qui elles habitent et dont elles se séparent après la mort.

C'est surtout lorsque le christianisme se fut détaché du judaïsme, qu'on en vint à mêler étroitement les notions de résurrection et d'immortalité ; à la mort, affirma-t-on, le corps se décompose, ne ressuscitant que plus tard, et l'âme, détachée du corps et immortelle de nature, vit seule jusqu'au jour de la résurrection.

4.

LA PENSEE CHRETIENNE ACTUELLE.

La pensée chrétienne contemporaine subit encore les effets de cette confusion. Héritiers spirituels à la fois des Grecs et des Juifs, nous continuons à expliquer la survivance tantôt par l'idée juive d'une résurrection, tantôt par la conception grecque de l'immortalité, sans même nous apercevoir des contradictions internes de notre pensée. Cette confusion est d'autant plus compréhensible que les textes bibliques ne présentent pas toujours la clarté que nous aimerions y trouver. Il convient donc d'interroger les saintes Écritures soigneusement et sans en déformer le sens.

II Etude des textes bibliques.

Ire SECTION : LE JUDAÏSME.

Quelques notions générales doivent être rappelées, qui feront mieux comprendre la conception juive de la résurrection. L'âme, que l'Hébreu ne conçoit pas sans un corps pour la soutenir, est le centre de la personnalité ; elle a son siège dans le sang (Ge 9:4 et suivant, Le 17:11, De 12:23), se liant ainsi au corps qu'elle anime. L'homme est donc un tout inséparable : sans le corps l'âme reste inconcevable, et sans âme le corps n'est qu'une masse inerte.

Bien que le Cheol (voir ce mot) soit le lieu des morts, non des vivants, des textes très anciens prouvent que les Hébreux ont toujours cru à une certaine survivance de la personnalité, vaguement entrevue (Ge 37:35, Ps 16:10,2Sa 12:23). Ils ont d'ailleurs pratiqué la nécromancie (1Sa 28, Le 19:31 20:6,2Ro 21:6) ; or, des gens qui croiraient à l'entière destruction des morts ne chercheraient pas à les évoquer. Parfois le cadavre est considéré comme accessible à la douleur ou à la honte, conservant par conséquent une certaine sensibilité (Esa 66:24 14:11-14).

Les malheurs du peuple d'Israël et leur répercussion dans la vie des individus firent réfléchir les âmes pieuses ; jusque-là, les Israélites avaient puisé une consolation dans l'idée que les fils prolongeaient en quelque sorte la vie des pères, que chacun par conséquent revivait en ses enfants ; cette conception ne fut plus une consolation suffisante ; ceux qui voyaient périr leurs enfants criaient à Dieu, demandant son secours. Dans les coeurs déchirés par l'épreuve, la piété s'approfondit davantage et trouva, dans la révélation d'une vie future, des raisons d'espérer.

1.

LES PRECURSEURS.

Certains textes, sans contenir une véritable affirmation de la résurrection individuelle, l'annoncent cependant. Ainsi le Ps 73, ou encore Os 6:2 13:14, Job 14:14 19:25-27, Ps 71:20.

2.

LA CROYANCE A LA RESURRECTION DANS LES ECRITS CANONIQUES.

Seuls deux passages de l'A. T, affirment nettement la résurrection.

Dans le livre d'Ésaïe, un texte datant approximativement de l'an 334 av. J. -C, et qui célèbre la résurrection des justes d'Israël : « Que tes morts revivent ! Que mes cadavres se relèvent ! Réveillez-vous et tressaillez de joie, habitants de la poussière ! Car ta rosée est une rosée vivifiante, et la terre redonnera le jour aux ombres » (Esa 26:19).

Ensuite un texte de Daniel (datant vraisemblablement de l'an 168 av. J. -C.) annonçant pour le début de l'ère messianique la résurrection des justes puis des impies : « Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l'opprobre, pour la honte éternelle ». --Deux (Da 12:2) autres passages parfois cités comme enseignant la résurrection n'ont cependant pas cette valeur. Le premier, la vision d'Ézéchiel (ch. 37), est plus une image décrivant la restauration du peuple juif qu'une promesse de résurrection individuelle. Quant au second, Ps 16:10, bien que l'Église chrétienne l'ait considéré comme une promesse de résurrection et l'ait appliqué au Christ, (cf. Ac 2:27,31 13:35,37) il semble pourtant que dans l'esprit du psalmiste il n'était ici question que d'une prolongation de la vie terrestre. --Enfin la Bible contient aussi des passages tels que Ec 3:19-22 ou Ec 9:3,6, dans lesquels nous découvrons avec étonnement un complet scepticisme.

3.

LA CROYANCE A LA RESURRECTION DANS LES APOCRYPHES DE L'A.T.

C'est surtout dans les Apocryphes et les Pseudépigraphes qu'est affirmée la résurrection. Ces écrits sont le reflet exact des besoins profonds de l'âme juive en un temps de persécution où l'injustice triomphait. Les morts ressusciteront ! C'est la certitude victorieuse à laquelle s'attachent la piété des opprimés et l'enthousiasme des martyrs. Mais cette doctrine, sortie des milieux populaires, ne s'était pas propagée sans rencontrer l'opposition des conservateurs et des sceptiques. Le Siracide (ou Ecclésiastique), premier en date des Apocryphes (II e siècle av. J. -C), ignore la croyance à la résurrection (cf. 17:30) et l'auteur de 1 Macchabées n'y fait aucune allusion.

Il faut attendre le I er siècle avant l'ère chrétienne pour trouver cette croyance nettement affirmée. Le 2e livre des Macchabées montre les martyrs soutenus dans leurs supplices par la certitude d'une survie : « Arrivé à son dernier souffle, il dit : Scélérat, tu nous ôtes la vie présente, mais le roi du monde, quand nous serons morts pour ses lois, nous ressuscitera pour la vie éternelle » (2Ma 7:9) « Tout près de mourir, il parla ainsi : Heureux ceux qui meurent de la main des hommes et qui tiennent de Dieu l'espérance d'être ressuscités par lui » (2Ma 7:14). L'Apoc, des dix semaines d'Hénoch (Hén. 91-93) et les Psaumes de Salomon annoncent également la résurrection des justes et l'anéantissement des impies : « Le juste se réveillera de son sommeil ; il se lèvera et il avancera dans les voies de la justice. Le Grand et le Saint sera propice au juste et lui donnera la puissance ; et le juste sera dans la vertu et dans la puissance, il marchera dans la lumière éternelle. Mais le pécheur sera perdu dans les ténèbres pour toujours » (Hén. 92:3, 5). « La perdition du pécheur est éternelle. Et on ne pensera pas à lui quand on recherchera les justes. Tel est le lot des pécheurs pour l'éternité. Mais ceux qui craignent le Seigneur ressusciteront pour la vie éternelle. Et leur vie dans la lumière du Seigneur ne cessera plus ». (PsSal 3:13,16)

Telle est la forme habituelle sous laquelle se présente l'idée de résurrection dans la pensée juive ; le fidèle attend sa récompense « à la résurrection des justes » (Hén. 61:5 ; Testaments des XII Patriarches : Test. Levi 18, Test. Juda 25).

Pourtant la croyance en une résurrection générale pour le jugement des bons et des méchants demeurait dans la logique du système, si l'on peut dire. Le livre d'Hénoch (22:10 et suivants) fournit la première déclaration de ce genre : certains méchants, ceux qui n'ont pas subi durant leur vie terrestre le juste châtiment de leurs péchés, ceux-là ressusciteront à la suite des justes afin d'être punis. D'autres passages du même livre, les Paraboles, décrivent la résurrection générale, en ces termes : « En ces jours la terre rendra son dépôt et le Cheol rendra ce qu'il a reçu, et les enfers rendront ce qu'ils doivent, et l'Élu choisira parmi eux les justes et les saints, car il est proche le jour où ils seront sauvés » (Hén. 51:1, 3). Pseud. Esdras attend aussi ce jour où tous revivront : « La terre rendra ceux qui dorment dans son sein, et la poussière ceux qui y reposent en silence, et les réservoirs (des âmes) rendront les âmes qui leur ont été confiées. Et le Très-Haut paraîtra sur son siège de juge » (PseudoEsdras 7:32 et suivant, 14:35 et suivant). Enfin l'Apocalypse de Baruch annonce une résurrection générale en même temps qu'universelle : « Le Tout-Puissant me répondit : Écoute cette parole. Car certainement la terre rendra les morts qu'elle a reçus pour les conserver, sans rien changer à leur aspect. Comme elle les a reçus elle les rendra, comme je les lui ai confiés elle les fera ressusciter » (ApoBar 50:1 et suivant). Certains passages du livre d'Hénoch ajoutent encore à l'attente d'une résurrection et d'un jugement l'idée complémentaire d'une survie des âmes dans l'au-delà et d'un jugement qui suit immédiatement la mort. Ainsi : « Mais maintenant je vous jure à vous justes, par la gloire du Tout-Puissant et du Glorieux et par sa grandeur, je vous jure à vous : Moi je connais le mystère, je l'ai lu sur les tablettes du ciel, j'ai vu le livre des saints, et voici ce que j'y ai trouvé écrit et gravé au sujet des justes : Que tout bien et joie et bonheur a été préparé et écrit pour les âmes de ceux qui sont morts dans la justice, et que de nombreux biens vous seront donnés en récompense de vos travaux... » (Hén. 103:1-3). « Je vous le jure,... vos noms sont écrits en présence de la gloire du Grand. Espérez donc, car d'abord vous avez été affligés dans le malheur et dans la souffrance, mais maintenant vous brillerez comme des luminaires dans le ciel... De votre cri, criez justice. Espérez, et ne renoncez pas à votre espoir, car vous jouirez d'une grande joie comme les anges des cieux » (Hén. 104:1, 3). Les justes sont destinés à devenir enfants de lumière, esprits de lumière : « Vous brillerez comme des luminaires dans le ciel, vous brillerez, vous apparaîtrez, et la porte du ciel s'ouvrira devant vous » (Hén. 104:2, cf. Da 12:3). Leur vie sera éternelle : « Heureux êtes-vous, justes et élus, car votre part sera glorieuse. Les justes seront dans la lumière du soleil, et les élus dans la lumière d'une vie éternelle, et les jours de leur vie seront sans fin, les jours des saints seront sans nombre » (Hén. 58).

On le voit, les Apocryphes et les Pseudépigraphes sont remplis de la croyance à la résurrection, sans qu'il y ait là cependant une doctrine bien définie. Si l'on cherche à systématiser la pensée eschatologique de ces écrits, oh découvre maintes contradictions qu'il n'est pas inutile de relever.

(a) Ceux qui ressuscitent. Ce sont :

(1) Seuls les justes d'Israël : Hén. 58:3 90:33 91:10 92:3, Pseudo-Esdras 4:35 7:28, 2Ma 7:4 12:43 Ps 16:6-10.

(2) Les justes et certains méchants, ceux qui n'ont pas subi leur châtiment ici-bas : Hén. 22:10.

(3) Tous les hommes, justes et méchants : Hén. 51:1, ApoBar 50, Pseud-Esd 32-37.

(4) Personne ne ressuscite : Sir 17:30.

(b) Le moment de la résurrection. La résurrection se produira :

(1) Après le jugement, et pour recevoir en partage la gloire du royaume messianique : Hén. 90:29, 33 108.

(2) Immédiatement après l'ère messianique : Hén. 91:10 92:3, Apo Bar 40-42, PseudEsd 7:29-32. Ps 31:6.

(3) immédiatement avant l'ère messianique : Hén. 51:1.

(4) Lors du royaume messianique : Pseud. Esd 7:28.

(5) Après la mort terrestre : PseudEsd 4 :, Sag 3:19, Ps 14:6 16:2.

(c) Nature du corps ressuscité, (1) Il sera semblable au corps terrestre, sensible aux mêmes impressions : Hén. 1-36 51:4 104:4, 6, ApoBar 49:2 50:2, 2Ma 7:9,11,14,22,29 12:43 14:46. Ailleurs il était conçu un peu autrement : Hén. 39:5 62:15 70:1 90:30 - 33. Dans les milieux rabbiniques on attachait parfois une importance extrême aux habits dont le mort était couvert.

(2) Le corps ressuscité est un corps spirituel : Hén. 108, Hén. slav. 22:8 (livre des Secrets d'Hén.).

(3) Il n'y aura pas de corps ressuscité ; l'Esprit seul vivra éternellement : Hén. 103:3, Ps Sal. 3 16 4:6 13:9 14:6 15:15, Sag 2:23 3:1 9:15, Livre des Jub. 23:3, Assompt. de Moïse 10:9, Hén. slav. 23:5.

Conclusion à l'étude des Apocryphes. Notre conclusion sera double. En premier lieu, il faut insister sur la valeur documentaire des Apocryphes et des Pseudépigraphes ; ces écrits forment en quelque sorte le pont entre les livres canoniques de l'A. T, et ceux du N.T. ; ils sont indispensables si l'on ne veut pas s'exposer à mal comprendre l'enseignement chrétien sur la vie à venir. En second lieu, il faut se rappeler que la piété juive, bien qu'abondante en images apocalyptiques et eschatologiques, ne possédait pas, à l'époque du Christ, une doctrine précise de la résurrection.

II e SECTION : LE CHRISTIANISME.

Les conceptions du N.T. relatives à la résurrection se sont développées dans un double courant de pensée, dont le principal fut la foi de l'Église au Christ ressuscité et le fait même de cette résurrection ; d'autre part, il ne faut jamais oublier que les premiers chrétiens avaient été élevés dans ce judaïsme dont les Apocr, et les Pseud, de l'A. T, reflètent les idées. Pour exprimer leur certitude de la résurrection, ils ont emprunté à cette piété juive, qui avait été la leur avant leur conversion, les images et les notions dont ils avaient besoin pour penser leur foi. Rien d'étonnant dès lors à ce que le N.T. présente sur la résurrection des conceptions qui rappelleront souvent celles de ces livres non canoniques.

1.

L'ENSEIGNEMENT DE JESUS D'APRES LES EVANGILES, LES ACTES ET LES ECRITS NON PAULINIENS.

Les évangiles, tant les synoptiques (et les Actes) que l'évangile johannique, affirment la vie à venir, mais ne formulent pas une doctrine complète de la résurrection. Pour plus de clarté, et bien que semblable division soit tout artificielle, nous chercherons à dégager successivement dans l'enseignement évangélique les points suivants :

la résurrection ; ceux qui ressuscitent ;

le sort des méchants ;

la nature des corps ressuscités ;

le moment de la résurrection.

1° La résurrection ; ceux qui ressuscitent. (a) Dans les évangiles synoptiques, le récit de l'entretien de Jésus avec les envoyés des sadducéens (d'après Luc) note qu'une partie des humains seulement ressuscitera, « ceux qui seront trouvés dignes d'avoir part au siècle à venir et à la résurrection des morts » (Lu 20:35). Il ne s'agit donc pas de tous les morts, mais des seuls justes (Lu 14:14) ; ceux-ci sont à la fois fils de la Résurrection et fils de Dieu (Lu 20:36), car la résurrection a sa source dans la vie en Dieu qui seule mène à la perfection à laquelle l'homme est destiné. Ces fils de la Résurrection sont aussi les élus de Dieu (Mr 13:27 parallèle Mt 24:31) que le Fils de l'homme rassemblera. Si tous les hommes ne participent pas à la résurrection, tous y sont cependant appelés par Dieu (Lu 20:38, Ac 17:28 26:8).

(b) Le 4e évangile descend plus profondément dans les réalités spirituelles. La résurrection, c'est la vie véritable, et cette vie commence dès ici-bas, dans la mesure où l'âme s'unit au Christ (Jn 5:24 et suivant), mais pour n'atteindre son plein épanouissement qu'après la mort (Jn 11:25 et suivant). Celui qui connaît Dieu possède la vie éternelle (Jn 17:3) qui vient de Dieu, bien que nous la recevions du Christ (Jn 5:21 6:40,44-54 17:2). Le Christ n'est-il d'ailleurs pas la résurrection et la vie ? (Jn 11:25 3:36) Il connaît les siens (Jn 6:39) ; ce qui n'empêche pas que le sort de chacun dépende à la fois de son attitude actuelle en face du Christ (Jn 3:18 9:39, cf. 1Jn 2:17) et de sa conduite dans la vie (Jn 5:29). Mais les justes ne seront pas seuls à reprendre vie, car « ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement » (Jn 5:29, cf. Ac 24:15), vu que : « celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge ; la parole que j'ai annoncée, c'est elle qui le jugera au dernier jour » (Jn 12:48). L'évangéliste montre d'ailleurs Jésus affirmant, sans préciser s'il s'agit des bons ou des mauvais, la toute-puissance de Dieu qui ressuscite les morts (Jn 5:21, cf. Ro 4:17,2Co 1:9).

(c) L'épître aux Hébreux contient un enseignement identique, proclamant l'espérance de la résurrection (Heb 6:2 11:19). C'est par Christ que les hommes l'obtiennent (Heb 2:10 9:15), et seuls les croyants en sont assurés (Heb 10:39).

2° Le sort des méchants. L'enseignement de Jésus emprunte des images aux croyances juives de l'époque. Les Synoptiques nous ont conservé un certain nombre de récits qui traitent du sort futur des méchants. Corps et âme, ils seront jetés dans la géhenne (Mt 5:29 10:28, Mr 9:43 45 47). dont le feu est le symbole de la colère de Dieu (Mt 5:22 18:9 25:41, Heb 10:27 12:29) et les ténèbres du dehors une image de la perdition (Mt 8:12 22:13 25:30). Seul le péché contre l'Esprit attire le châtiment de l'Éternel, sans possibilité de pardon (Mt 12:32). Quant aux autres péchés, la peine sera en proportion de la gravité de la faute ( « battu d'un grand nombre de coups,... battu de peu de coups », Lu 12:47 et suivant). L'un des récits laisse même entrevoir la possibilité d'un certain progrès moral après la mort (Lu 16:27,31). Le 4e évang, ne décrit pas le sort du méchant.

3° Le corps ressuscité. (a) Le corps du Christ. La narration évangélique montre le Christ ressuscité attentif à prouver à ses disciples que son corps glorieux conserve une certaine ressemblance avec son corps de chair (Lu 24:39 et suivant, Jn 20:20-27, Ac 10:41). Mais les conditions en sont changées, et dépassent l'expérience ordinaire ; ce corps n'est limité ni par le temps ni par l'espace (Mt 28:7,9 et suivant, Mr 16:6,7,12,14,19 Lu 24:15,31-51, Jn 20:19-26). Souvent le Christ ressuscité reste méconnaissable pour ceux qui le connaissent le mieux, jusqu'au moment où un geste, une parole, leur révèle la personnalité de leur Maître (Mt 28:17, Lu 24:18,31, Jn 20:14,16 21:4).

(b) Le corps des croyants. Ce corps vivra dans des conditions entièrement différentes de celles auxquelles nous sommes accoutumés (Mr 12:25, Mt 22:30, Lu 20:35 et suivant). Les ressuscités « seront semblables aux anges » (Lu 20:36), affirmation qui est en plein accord avec l'enseignement des pharisiens et des scribes (Lu 20:39). Les écrits johanniques font preuve d'une sobriété toute pareille, et ne donnent guère de description : « Bien-aimés, nous sommes enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu'il est » (1Jn 3:2, cf. Jn 12:26 14:2 17:24). « Voir le Seigneur », telle est aussi l'expression employée par l'épître aux Hébreux (Heb 12:14).

4° Le moment de la résurrection. Les évangiles ne fournissent que peu d'indications à ce sujet, et qui ne s'accordent guère entre elles. Dans la parabole de Lazare et du mauvais riche, le Christ met en oeuvre les descriptions pittoresques de la tradition populaire juive, dont les images ne doivent pas être prises à la lettre ; notons toutefois que le sort de Lazare, comme celui du mauvais riche, est décidé sitôt après leur mort (Lu 16:19-31). L'entretien de Jésus avec les envoyés des Sadducéens (Mr 12:18-27, Mt 22:23,33, Lu 20:27,40) ne donne aucun renseignement sur l'époque de la résurrection. L'une des paroles de la croix : « Aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis » (Lu 23:43), indique qu'une vie spirituelle nouvelle succédera rapidement à notre vie terrestre ; il n'est pas question pourtant d'un séjour préliminaire dans le Cheol, ni d'un long sommeil, ni d'un jugement solennel. Par contre, le 4 e évang, développe une pensée différente qui laisse supposer qu'un certain temps s'écoulera entre la mort terrestre et la résurrection (Jn 5:28). Quant aux récits des résurrections opérées par le Christ pendant son ministère (fils de la veuve de Naïn, Lu 7:11-17 ; fille de Jaïrus, Mr 5:22,43, Mt 9:18,26, Lu 8:40-56 ; Lazare, Jn 11), ils n'apportent pas d'indications sur le moment de la résurrection ; tous ces ressuscités, après avoir recouvré une vie terrestre et corporelle, sont morts d'une mort pareille à celle des autres humains. Remarquons d'ailleurs que ces résurrections, dans les récits évangéliques, ne sont pas mises en rapport avec la vie éternelle (sauf dans le récit de Jn 11), et ne sont citées par les évangélistes qu'à titre de miracles opérés par le Seigneur (voir également Mt 27:52 et suivant). L'Apocalypse de Jean parle de deux résurrections. Une première est celle des martyrs ; elle a lieu pendant les mille ans durant lesquels Satan est lié (Ap 20:1-5) ; ces ressuscités deviennent prêtres de Dieu et de Christ (Ap 20:4-6, cf. Esa 61:1) et régnent avec lui pendant ces mille ans. Les autres hommes ne reviennent à la vie que plus tard, après la défaite définitive de Satan ; c'est alors que se produit la seconde résurrection (Ap 20:12,15). Les méchants, d'autre part, souffriront une seconde mort, la destruction totale dans l'étang de feu (Ap 20:12,15 21:8, cf. Mt 10:28). Mais ceux qui auront eu part à la première résurrection (Ap 20:6), ceux qui auront vaincu (Ap 2:11), ceux-là échapperont à la seconde mort ; ils régneront avec Dieu aux siècles des siècles (Ap 22:3-5).

5° Conclusion. Nous pouvons donc affirmer que les écrits du N.T., si l'on met à part les épîtres de l'apôtre Paul, sont extrêmement sobres dans leur description de la résurrection et des corps ressuscités. Il s'agit là, on s'en rend compte, de mystères qui nous dépassent infiniment, que le coeur comprend, mais que l'intelligence n'explique qu'imparfaitement. Pour faire partager à ses auditeurs son absolue certitude d'une vie future, le Christ s'est servi d'images et de comparaisons qui leur étaient familières. Qu'importe si des esprits attachés uniquement à la lettre de ces récits y découvrent des contradictions, des invraisemblances ! L'enseignement du Christ parle au coeur avant tout ; nous le sentons bien en lisant les évangiles. Or, sur cette question de la résurrection, la réponse qui nous est donnée est suffisamment précise, elle satisfait entièrement aux besoins de notre vie religieuse : il y aura, déclare le Seigneur, une vie après la mort, l'homme ressuscitera, la personnalité humaine ne disparaîtra pas avec la vie du corps, elle conservera ses caractéristiques et restera reconnaissable, distincte des autres individualités ; un nouveau corps lui sera donné, différent des corps actuels. D'autre part, nos actions présentes, comme la pureté et la sincérité de notre foi, ne sont jamais indifférentes ; il y aura un jugement, mais un jugement par un Dieu qui est un Père aimant ses enfants, qui veut la conversion du pécheur, et dont la bonté est infiniment supérieure à la nôtre.

2.

L'ENSEIGNEMENT DE SAINT PAUL.

1° Introduction. C'est dans les épîtres de saint Paul qu'est développée la théorie la plus complète de la résurrection. Mais cet enseignement paulinien est tout occasionnel : l'apôtre répond aux questions qui préoccupent ses correspondants et n'a pas eu l'intention de rédiger une étude complète sur ce sujet ; de sorte que certains problèmes qui nous intéressent ne sont pas même abordés dans ses épîtres. Enfin, souvenons-nous que la pensée de l'apôtre s'est constamment enrichie, approfondie, et par conséquent modifiée.

2° Le corps ressuscité. Le point de départ est la conception pharisaïque selon laquelle notre corps actuel sera remplacé par un corps semblable, mais parfait (1Co 15,1Th 5:23). Ailleurs, saint Paul, sans doute influencé par l'hellénisme, accentue la différence entre la chair et l'esprit, les opposant l'un à l'autre (Ga 3:3 5:16 et suivant 6:8) ; le corps charnel périt (1Co 15, Ro 7:24, Ga 6:8), remplacé par un corps spirituel dont le principe vital est l'Esprit ; ces deux corps sont dans la relation de la semence à la plante (1Co 15:37 et suivant).

3° Ceux qui ressuscitent. Pas d'universalisme : seuls les chrétiens revivront ; pour les incroyants, la mort physique sera définitive (Ro 2:12 5:20 6:20-23 8:1-13 2Co 4:3 Ga 6:8 Eph 2:1,5, Php 3:18, Col 2:13, cf. Ro 9:22). Dans 1Co 15:22-28, ceux dont il s'agit ( « tous revivront en Christ ») sont les croyants, non les hommes qui n'ont jamais entendu parler du Christ, et auxquels l'apôtre semble n'avoir même pas songé dans ce passage. De même, dans la déclaration de Ro 11:32 ( « Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire miséricorde à tous »), le contexte (Ro 11:19,32) s'oppose à une interprétation universaliste, puisque saint Paul met ses lecteurs en garde contre une conduite qui les exclurait du salut. (Voir également 2Co 5:19 et suivant, Eph 1:9 et suivant, Col 1:19,23).

4° Le moment de la résurrection. C'est à l'avènement du Christ que les « morts en Christ » ressusciteront (1Th 3:13 4:14,16,2Th 2:1). Bien qu'il s'agisse pour ces chrétiens d'une mort et d'une résurrection véritables, comportant un corps nouveau (1Co 15:21,42, Php 3:10,11,20 Eph 4:30 Ro 8:11), l'apôtre, persuadé de l'imminence du retour du Christ, décrit leur mort comme un sommeil (1Th 4:13).

5° Le lieu de la résurrection. St Paul n'évoque pas une terre transformée devenue le séjour des bienheureux, mais se contente de l'image familière du ciel (2Co 5:1 et suivant, Eph 2:6,1Th 2:12 4:17). Les croyants, possesseurs d'un corps spirituel incorruptible (1Co 15) et de la gloire du Christ (2Th 2:14), jouiront de la vie éternelle, vie parfaite à tous égards (1Co 13:8-12).

6° « Morts en Christ » .

St Paul proclame sa conviction que la mort n'a pas le pouvoir de mettre fin à la communion du croyant avec le Christ glorifié (2Co 5:1,8, Eph 2:6, Phi 1:21,23, Col 1:5) ; au contraire, le chrétien s'unit au Christ par la mort (Ro 8:38 et suivant). Toutefois, la mort et la résurrection sont envisagées par l'apôtre à deux points de vue totalement différents :

(a) il y a d'abord un sens imagé : le croyant meurt au péché et renaît spirituellement, devenant une nouvelle créature ;

(b) puis un sens concret, celui qui nous intéresse ici : la mort physique suivie de la résurrection, dont Dieu seul est l'auteur, bien que le croyant y parvienne en Christ (Ro 5:21 6:23 8:2,10 et suivant, 1Co 15:22, Php 3:20 et suivant, Ga 6:8, Col 1:27 3:4,2Co 1:9 4:14, Eph 2:6).

7° Conclusion. St Paul s'est efforcé d'exprimer ses convictions sur la résurrection en un langage précis et compréhensible à ses lecteurs. Aucune de ses épîtres, toutefois, n'est consacrée à l'exposé complet et systématique de ces problèmes. Quand l'apôtre parle de la résurrection et de la nature des corps ressuscités, c'est en réponse à des demandes d'explication qui lui ont été faites, ou pour consoler et calmer des inquiétudes. Faut-il s'étonner dès lors si ses écrits ne fournissent pas toujours toutes les précisions que notre curiosité désirerait ? D'autre part, certaines expressions employées par saint Paul, et qui éveillaient dans l'esprit de ses contemporains des images évocatrices, constituant par conséquent d'excellentes explications, ne correspondent plus à nos habitudes de pensée et perdent, de ce fait, une partie de leur valeur explicative.

CONCLUSION GENERALE A L'ETUDE BIBLIQUE.

L'étude des textes relatifs à la résurrection nous aura montré comment il se fait que les théologiens chrétiens, qui tous s'appuient sur la Bible, ont pu cependant professer des opinions très diverses sur cette question. Les Saintes Écritures, A.T. et N.T., tout en écartant certaines théories sur l'au-delà qui détruisent la foi, et en affirmant certaines vérités sur la vie à venir, n'entrent pas dans des détails précis et ne développent pas une doctrine de la résurrection. Ce souci de posséder un système cohérent qui expliquerait ce que sera la vie éternelle ne fut d'ailleurs pas une préoccupation des premiers chrétiens. Les inscriptions des catacombes romaines (II e et III e siècle) sont instructives à cet égard : Jonas rejeté par le poisson y figure la résurrection, tandis que le berger séparant les brebis de son troupeau symbolise le jugement dernier ; ces images, d'autres encore, sont des preuves indiscutables de la croyance à la résurrection, mais elles ne constituent pas une doctrine de la vie future. Ce n'est que plus tard que le besoin s'est fait sentir chez les chrétiens de penser leur foi d'une manière systématique.

III Les doctrines de la résurrection dans la pensée protestante.

Il nous reste à voir maintenant quelles sont les principales doctrines chrétiennes qui, partant de la Bible, ont pour but de faire comprendre ce que le N.T. entend par résurrection et vie éternelle.

1.

CARACTERISTIQUES GENERALES.

La pensée protestante, qui ne reconnaît d'autre autorité que celle des Saintes Écritures (voir Inspiration, 2 e part.), se refuse aux précisions sur la vie de l'au-delà telles qu'en donne le catholicisme ; elle ne se complaît ni dans les descriptions de l'Enfer et de ses tourments ni dans l'évocation des délices du Paradis, sauf à titre de fantaisie poétique. Pour la même raison de fidélité à la Bible, le protestantisme repousse la croyance au Purgatoire (voir Eschatologie, III, 1).

D'autre part, les penseurs protestants mettent en garde contre les théories panthéistes qui parlent de la mort comme d'un retour de l'âme dans le grand Tout, à la façon d'une goutte d'eau qui retourne à l'océan d'où elle est venue. Ces explications à tendances mystiques ou théosophiques sont une déviation de la foi chrétienne, car elles nient la survivance de la personnalité. Or, notre personnalité n'est pas quelque chose de tout fait, que nous recevons en naissant ; elle est une conquête que Dieu nous impose ; chacun doit travailler à posséder ici-bas une personnalité telle que Dieu la veut ; et c'est cette personnalité qui survit, restant distincte des autres personnalités et conservant ses caractéristiques particulières. C'est pourquoi, d'ailleurs, la foi chrétienne n'a jamais admis et ne peut pas admettre la croyance à la transmigration des âmes, selon laquelle l'âme entrerait, après la mort, dans un autre corps, corps d'homme ou d'animal, afin d'y recommencer une existence terrestre.

Enfin, on peut affirmer que, d'une manière générale, les mots résurrection et vie éternelle sont à peu près synonymes, malgré les importantes nuances qui séparent le sens de ces termes.

2.

LES REFORMATEURS.

Ceux-ci ont peu traité la question de la résurrection, sauf pour lutter contre la doctrine du Purgatoire. Leurs écrits ne renferment que quelques indications concernant la survivance. Calvin repousse l'idée que l'âme des morts, en attendant le moment de la résurrection, serait plongée dans une sorte de sommeil. Même attitude dans la théologie luthérienne. Ailleurs Calvin combat la croyance de ceux qui prétendent que l'âme meurt avec le corps pour renaître avec lui à la consommation du monde. Mais en dehors de ces points, somme toute secondaires, les réformateurs sont d'une sobriété que nous ne pouvons qu'admirer. D'après Calvin, nous ressusciterons « en la même chair que nous portons aujourd'hui quant à la substance, mais différente quant à la qualité » (Inst. Chr., III, 25:8), ce qui signifie, d'après les développements qu'il ajoute, que l'organisme humain, tout en restant identique, sera transformé, glorifié. --Les symboles ecclésiastiques de l'époque se contentent d'affirmer la résurrection sans aborder les difficultés de la question.

3.

LE SOMMEIL OU INCONSCIENCE DES MORTS.

L'hypothèse d'une inconscience des morts jusqu'à la résurrection finale a été soutenue par quelques théologiens (cette doctrine, nous l'avons dit, a été violemment combattue par Calvin). Ils s'appuient sur un certain nombre de textes bibliques qui n'ont d'ailleurs pas tous la même valeur probante (Ge 47:30, De 31:16, Job 7:21 14:12, Esa 26:19 14:9 57:2, Da 12:2,12, Jer 51:39-57 Jean 11:11-14 Ap 14:13, Lu 8:52, Mt 25:5 27:52, Ac 7:60 13:36,1Co 15:6,18,20,51 1Th 4:13-15 5:10, etc.). D'autres textes, cependant, ne cadrent pas avec la conception d'un sommeil des défunts ; ainsi 1Sa 28, Lu 9:28,36 23:43, Heb 12:1-23, Ap 6:9,11 14:13. Nous ne pouvons entrer ici dans la discussion d'une question aussi complexe et délicate. Le tort de ceux qui soutiennent cette doctrine nous semble être de la vouloir présenter comme la seule authentiquement biblique et d'affirmer que toute autre conception est contraire à l'enseignement des Saintes Ecritures. Tout en reconnaissant la réelle valeur philosophique de cette hypothèse, nous sommes bien obligés de constater qu'elle ne s'impose pas à l'esprit du lecteur attentif de la Bible.

4.

LE MOMENT DE LA RESURRECTION.

La résurrection se produira-t-elle immédiatement après la mort ou seulement lors de l'avènement du Christ, à la parousie ? De nouveau les textes bibliques, par leur imprécision et leurs divergences, nous prouvent que le Christ n'a pas laissé à ses disciples un enseignement circonstancié sur ces questions, qui relèvent plus de la curiosité de l'esprit que de la foi profonde.

La résurrection au jugement dernier, à la parousie ne cadre pas seulement avec la doctrine du sommeil des morts, elle s'harmonise aussi avec de nombreuses déclarations des évangiles et des épîtres ; toutefois il est difficile de la concilier avec l'enseignement du 4 e évang, sur la vie éternelle, ou encore avec la promesse de Jésus au brigand sur la croix (Lu 23:43), ou d'autres passages tels que Lu 20:38, Phi 1:23,2Co 5:8. Par ailleurs, l'idée d'une résurrection immédiatement après la mort, bien qu'appuyée sur plusieurs textes du N.T., soulève des questions insolubles (sur la nature du corps ressuscité, par ex.) et ne s'accorde guère avec les versets qui décrivent la résurrection au jugement dernier.

5.

CEUX QUI RESSUSCITENT.

Cette question, nous l'avons vu, comporte plusieurs réponses, toutes fondées sur des textes bibliques. Suivant les époques et les auteurs, la pensée chrétienne a abouti aux conclusions suivantes :

1° Destruction des méchants : seuls les justes ressusciteront ; les méchants seront détruits et anéantis. (cf. Ap 20:12-15)

2° Peines éternelles : tous ressusciteront, justes et méchants, mais ces derniers souffriront des peines éternelles. (cf. Mt 25:41)

3° Rétablissement final : tous ressusciteront ; les méchants, après avoir subi la juste punition de leurs péchés, seront délivrés de leur châtiment et participeront à la vie éternelle ; c'est la doctrine du rétablissement final et universel.

4° Immortalité conditionnelle : la critique de ces trois premières doctrines en a fait surgir une quatrième, qui s'est développée surtout au cours du XIX e siècle, sous le nom de conditionnalisme ou immortalité conditionnelle. Plusieurs textes, a-t-on fait remarquer, affirment, non pas un châtiment effrayant dans l'au-delà, mais une destruction de l'âme mauvaise dès cette vie. L'homme ne survivra qu'à la condition de n'avoir pas détruit en lui ce germe de vie éternelle qui s'acquiert par la foi (Jn 5:24 et suivant) ; la vie éternelle, c'est de connaître Dieu (Jn 17:3) et d'être dans sa communion ; ceux qui s'y refusent s'excluent eux-mêmes, dès maintenant, des conditions de l'immortalité (Jn 12:48). Voir Eschatologie.

6.

CONCLUSION.

La seule attitude vraiment respectueuse de l'enseignement biblique est celle qui reconnaît une divergence de vues dans les Saintes Ecritures, sans chercher à harmoniser à tout prix ce qui est différent. Le Christ n'a pas jugé bon de nous laisser un enseignement précis sur le moment de la résurrection et sur la façon dont elle se produirait ; il lui a suffi d'affirmer la résurrection des morts, et, pour se faire comprendre de ses auditeurs, d'avoir recours à des paraboles et à des images en se servant du langage de son époque, images et langage que nous retrouvons dans les Apocryphes et Pseudépigraphes. Ces expressions employées par Jésus et les écrivains du N.T. sont comme tant d'images de notre langue courante : elles ne doivent pas être prises à la lettre. De sorte que les divergences des théologiens et des philosophes qui, s'efforçant de préciser ce que la Bible n'a pas précisé, aboutissent parfois à des conclusions opposées, ne doivent pas troubler notre foi ; ces divergences sont inévitables ; il s'agit là d'explications données par l'intelligence sur des problèmes qui la dépassent et devant lesquels la raison humaine ne peut que balbutier, » car nous ne connaissons qu'imparfaitement », comme le remarquait l'apôtre ; et ce n'est que lorsque sera venue la perfection que disparaîtra cette connaissance imparfaite (1Co 13:9 et suivant).

D'ailleurs la Bible, spécialement le N.T., ne nous donne-t-elle pas, sur ces problèmes troublants de la vie après la mort, tout ce dont notre foi a besoin ? L'enseignement du Christ contient des déclarations qu'il nous faut garder précieusement, et qu'on peut résumer en ces trois points :

L'âme humaine, c'est-à-dire la personnalité, survivra.

Cette âme conservera des caractéristiques ; toutes les âmes ne seront pas confondues les unes avec les autres, mais des « corps ressuscités » les différencieront.

Nos actions et nos pensées ne sont pas indifférentes devant Dieu, mais entraînent des sanctions : le mal sera puni et le bien aura sa récompense. Mais le Dieu qui nous jugera, c'est le Dieu que le Christ nous a révélé, le Père qui ne veut pas la mort du coupable, mais sa conversion.

Comme le dit saint Paul, « notre Sauveur Jésus-Christ a détruit la mort et mis en évidence la vie et l'immortalité par l'Évangile » (2Ti 1:10) ; l'apôtre dit vrai, mais, ajouterons-nous, le Sauveur n'a pas jugé utile de nous informer de tous les détails de cette grande espérance. Edm. R.

Résurrection et histoire.

Toute la doctrine de la vie à venir est suspendue à la résurrection de Jésus-Christ le matin de Pâques. La critique moderne reconnaît volontiers que l'Église chrétienne est issue de la foi en la résurrection de Jésus, mais elle pense échapper au miracle en donnant à cette résurrection un sens purement spirituel. Comment l'idée d'une résurrection spirituelle--idée contradictoire aux conceptions courantes de l'époque (cf. Mr 9:43 et suivants, Jn 11:24) --serait-elle venue à la pensée de ces frustes Galiléens, étrangers par leur race et par leur manque total de culture à toutes les spéculations de la philosophie ? Ces gens simples avaient vu mourir leur Maître d'une mort cruelle et ignominieuse. Ils le tenaient pour mort et bien mort ; mortes étaient aussi les espérances messianiques qu'ils avaient rattachées à sa personne. Et l'on voudrait que l'idée d'une résurrection spirituelle se fût soudain emparée d'eux, les eût bouleversés et transformés au point de les élever tout à coup bien plus haut qu'ils n'avaient jamais été du vivant de leur Maître ? Voilà un miracle psychologique d'autant plus invraisemblable parmi les Galiléens ignorants disciples de Jésus, que nous ne voyons rien d'analogue se produire dans les milieux évolués de l'Église contemporaine. Là, à part des exceptions que l'on pourrait toujours citer mais qui confirment la règle, on peut constater que la doctrine d'une résurrection du Christ purement spirituelle est sans action, sans rayonnement ; qu'elle se traduit, chez les chrétiens qui la professent, par une sorte de philosophie où la puissance régénératrice de l'Évangile s'en va s'affaiblissant jusqu'à disparaître. Les Églises qui vivent en dehors de la foi à la résurrection historique de Jésus, en réalité ne vivent pas la vie spirituelle à laquelle elles prétendent se tenir, et n'en portent pas les fruits. C'est un fait d'histoire. Il ne faut pas s'en étonner. Car l'homme est chair et esprit. Pour que les réalités spirituelles lui soient assimilables, il faut d'abord qu'elles soient sensibles, que tout son être soit saisi et conquis. La conviction qui allume le témoignage doit avoir pour point de départ une rencontre. La foi doit être amorcée par la vue. Pour que Dieu s'impose à l'homme, il faut qu'il se pose d'abord devant lui. Cela est si vrai que la Bible qui nous commande de marcher par la foi nous montre partout, à l'origine de cette marche, une prise de contact directe de celui qui veut qu'on croie en lui avec les hommes dont la mission sera de transmettre la foi aux siècles qu'elle doit féconder. Au premier homme, au père des croyants, au législateur d'Israël, aux prophètes, Dieu s'est fait connaître directement et ils en rendent témoignage. Quand il s'est agi de fonder le nouvel Israël, Dieu est revenu dans la personne du Christ. Pour inaugurer la révélation, il fallait les miracles. Pour allumer dans les coeurs la foi en l'amour du Père, il fallait la présence du Fils : Jésus vivant, agissant, souffrant, mourant. Pour convaincre ses disciples de sa résurrection, il fallait qu'il se montrât vraiment ressuscité à leurs yeux. Dira-t-on que les disciples ont cru le voir et qu'ils se sont fait illusion ? L'illusion n'est pas génératrice de réalités fécondes. Or, l'Église née de la foi en la résurrection de Jésus est une réalité dont la vertu vivifiante est indiscutable.

On objecte alors que cette résurrection, ainsi envisagée, n'appartient pas à l'histoire ; qu'elle est en dehors du champ de la science historique. C'est vrai, et c'est faux. C'est vrai, en ce sens que la résurrection du Christ n'a rien à voir avec le déterminisme historique si cher à tant de nos contemporains, et que les facteurs de l'histoire qui servent de fondement à la critique pure sont totalement impuissants à rendre compte de la résurrection. C'est faux, parce que la résurrection de Jésus s'est intégrée dans l'histoire avec une force telle qu'elle a jusqu'à un certain point changé l'orientation de l'histoire, en sorte qu'on ne saurait expliquer cette orientation nouvelle, qui est un fait, sans tenir la résurrection de Jésus pour un fait historique. On dit que la prédication de la croix suffit pour expliquer le renouveau moral et spirituel qui a produit le christianisme et inauguré une nouvelle humanité. Il y aurait lieu, alors, de rechercher quel est le rôle que joue la croix dans les milieux chrétiens qui ont abandonné la foi en la résurrection historique du Christ ; de s'informer si dans ces milieux-là elle occupe le centre de la prédication, si elle produit des conversions, des régénérations, des oeuvres conquérantes. L'expérience nous paraît prouver que là où la résurrection a été abandonnée, la prédication de la croix s'est peu à peu muée en prédication de morale, et que la préoccupation du Royaume de Christ a cédé la place au programme social. La vérité, la voici : c'est la croix qui sauve le pécheur, mais c'est la résurrection qui accrédite la croix. La croix par elle-même n'est qu'un supplice, un effondrement, une mort. Ce qui fait d'elle non une fin mais un commencement, c'est la nature du crucifié. D'où viennent à cette croix ses vertus rédemptrices ? Du fait que le Fils de Dieu lui-même a passé trois heures cloué sur le Calvaire. Et d'où vient aux disciples exténués par ce découragement cette foi soudaine que leur Maître crucifié au Calvaire était le Fils de Dieu ? Du fait que le matin de Pâques, contre toute attente et toute vraisemblance, ils ont vu Jésus lui-même libéré du tombeau demeuré vide ; qu'ils ont vu de leurs yeux, entendu de leurs oreilles, touché de leurs mains le Christ ressuscité ; et que pendant quarante jours le Fils de Dieu s'est appliqué à graver dans leurs âmes la certitude du triomphe de vie et de la victoire de l'Évangile du pardon, sanctionné à jamais par sa résurrection d'entre les morts. Pendant ces quarante jours, préparant ses disciples à son absence matérielle et les introduisant dans sa communion spirituelle, Jésus, après avoir repris vie, a redonné la vie à la foi des apôtres, foi que la Pentecôte devait consacrer et qui devait faire d'eux les conquérants du monde. Qu'on relise les premiers discours qui, d'après le livre des Actes, sont à l'origine de l'Église : Pierre n'y prêche pas la croix et la mort rédemptrice de Jésus, il prêche la résurrection de Jésus, par quoi la démonstration est donnée que son Maître crucifié par les Juifs était vraiment le Messie qui devait venir... et qui reviendra. Plus tard, principalement par la mission de l'apôtre des Gentils, la croix s'avérera le fait central de l'Évangile, mais cette croix devra sa valeur à la résurrection : ce sera la croix du Fils unique « donné au monde » (Jn 3:16), « mort pour nos fautes et ressuscité pour notre justification » (Ro 4:25). Supprimez la résurrection corporelle de Jésus, et tout s'écroule. « Votre foi est vaine » (1Co 15:14). Tant il est vrai que cette résurrection, fondement premier de la prédication évangélique et seule garantie de toute croyance à la résurrection, est parmi les faits historiques celui que ses conséquences dans l'histoire ont le plus péremptoirement attesté. --Voir Jésus-Christ. Alex. W.

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      Genèse 2

      7 L’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière du sol ; il insuffla dans ses narines un souffle vital, et l’homme devint un être vivant.

      Genèse 9

      4 Pourtant, vous ne mangerez pas de chair avec sa vie, (c’est-à-dire) avec son sang.

      Genèse 37

      35 Tous ses fils et toutes ses filles se levèrent pour le consoler ; mais il refusa toute consolation. Il disait : C’est dans le deuil que je descendrai vers mon fils au séjour des morts ! Et il pleurait son fils.

      Genèse 47

      30 Quand je serai couché avec mes pères, tu me transporteras hors d’Égypte et tu m’enseveliras dans leur tombeau. Joseph répondit : Je ferai ce que tu me dis.

      Lévitique 2

      1 Si quelqu’un présente en oblation à l’Éternel une offrande, son oblation sera de fleur de farine ; il versera de l’huile dessus et il y ajoutera de l’encens.
      2 Il l’apportera aux sacrificateurs, fils d’Aaron ; il prendra une pleine poignée de cette fleur de farine, arrosée d’huile, avec tout l’encens, et le sacrificateur brûlera cela sur l’autel comme mémorial. C’est une (offrande) consumée par le feu, d’une agréable odeur à l’Éternel.
      3 Ce qui restera de l’offrande sera pour Aaron et pour ses fils ; c’est une portion très sainte des sacrifices consumés par le feu devant l’Éternel.
      4 Si tu présentes en oblation une offrande de ce qui est cuit au four, (qu’on se serve) de fleur de farine, et que ce soient des gâteaux sans levain, pétris à l’huile et des galettes sans levain arrosées d’huile.
      5 Si ton oblation est une offrande cuite à la poêle, elle sera de fleur de farine pétrie à l’huile, sans levain.
      6 Tu la rompras en morceaux et tu verseras de l’huile dessus : c’est une offrande.
      7 Si ton oblation est une offrande cuite sur le gril, elle sera faite de fleur de farine pétrie à l’huile.
      8 Tu apporteras l’offrande qui sera faite avec ces produits à l’Éternel ; elle sera présentée au sacrificateur, qui la mettra près de l’autel.
      9 Le sacrificateur en prélèvera ce qui doit être offert comme mémorial et le brûlera sur l’autel. C’est une offrande consumée par le feu d’une agréable odeur à l’Éternel.
      10 Ce qui restera de l’offrande sera pour Aaron et pour ses fils ; c’est une portion très sainte des sacrifices consumée par le feu devant l’Éternel.
      11 Aucune des offrandes que vous présenterez à l’Éternel ne sera faite avec du levain ; car vous ne brûlerez rien qui contienne du levain ou du miel parmi les (offrandes) consumées par le feu devant l’Éternel.
      12 Vous pourrez en offrir à l’Éternel comme oblation de prémices ; mais il n’en sera pas présenté sur l’autel comme (offrande d’une) agréable odeur.
      13 Tu mettras du sel sur toutes tes offrandes en oblation, tu ne laisseras pas ton offrande manquer de sel de l’alliance de ton Dieu ; sur toutes tes oblations tu présenteras du sel.
      14 Si tu fais à l’Éternel une offrande de prémices, tu présenteras des épis rôtis au feu, du blé nouveau broyé, comme offrande de tes prémices.
      15 Tu verseras de l’huile dessus et tu mettras de l’encens ; c’est une offrande.
      16 Le sacrificateur brûlera comme mémorial une portion du grain broyé et de l’huile avec tout l’encens. C’est une (offrande) consumée par le feu devant l’Éternel.

      Lévitique 4

      1 L’Éternel parla à Moïse et dit :
      2 Parle aux fils d’Israël et dis : Lorsque quelqu’un péchera involontairement contre l’un des commandements de l’Éternel, en commettant un acte illicite :
      3 Si c’est le sacrificateur ayant reçu l’onction qui a péché et qui a rendu par là le peuple coupable, il offrira à l’Éternel, pour le péché qu’il a commis, un jeune taureau sans défaut (en sacrifice) pour le péché.
      4 Il amènera le taureau à l’entrée de la tente de la Rencontre, devant l’Éternel ; et il posera sa main sur la tête du taureau ; il égorgera le taureau devant l’Éternel.
      5 Le sacrificateur ayant reçu l’onction prendra du sang du taureau et l’apportera dans la tente de la Rencontre ;
      6 il trempera son doigt dans le sang et il en fera sept fois l’aspersion devant l’Éternel en face du voile du sanctuaire.
      7 Le sacrificateur mettra du sang sur les cornes de l’autel des parfums aromatiques, qui est devant l’Éternel dans la tente de la Rencontre ; et il répandra tout le sang du taureau sur le socle de l’autel des holocaustes qui est à l’entrée de la tente de la Rencontre.
      8 Il enlèvera toute la graisse du taureau offert pour le péché, la graisse qui couvre les entrailles et toute la graisse qui est sur les entrailles,
      9 les deux rognons et la graisse qui les entoure, qui couvre les flancs, et la membrane qui couvre le foie, qu’il détachera près des rognons.
      10 Comme il les enlève du taureau dans le sacrifice de communion, le sacrificateur les brûlera sur l’autel des holocaustes.
      11 Mais la peau du taureau, toute sa chair, avec sa tête, ses pattes, ses entrailles et ses excréments,
      12 le taureau entier, il l’emportera hors du camp dans un lieu pur où l’on jette les cendres, et il le consumera au feu sur du bois ; c’est sur le tas de cendres qu’il sera consumé.
      13 Si c’est toute la communauté d’Israël qui a péché involontairement sans que l’assemblée s’en aperçoive, en commettant contre l’un des commandements de l’Éternel des actes illicites et en se rendant ainsi coupable,
      14 et lorsqu’on s’apercevra du péché qu’elle a commis, l’assemblée offrira un jeune taureau en sacrifice pour le péché, et on l’amènera devant la tente de la Rencontre.
      15 Les anciens de la communauté poseront leurs mains sur la tête du taureau devant l’Éternel, et l’on égorgera le taureau devant l’Éternel.
      16 Le sacrificateur ayant reçu l’onction apportera du sang du taureau dans la tente de la Rencontre ;
      17 le sacrificateur trempera son doigt dans le sang et il en fera sept fois l’aspersion devant l’Éternel, en face du voile.
      18 Il mettra du sang sur les cornes de l’autel qui est devant l’Éternel dans la tente de la Rencontre ; et il répandra tout le sang sur le socle de l’autel des holocaustes, qui est à l’entrée de la tente de la Rencontre.
      19 Il enlèvera toute la graisse du taureau et la brûlera sur l’autel.
      20 Il fera de ce taureau comme du taureau offert pour le péché ; il fera de même. C’est ainsi que le sacrificateur fera pour eux l’expiation, et il leur sera pardonné.
      21 Il emportera le taureau hors du camp et le consumera comme il a consumé le premier taureau. C’est un sacrifice pour le péché de l’assemblée.
      22 Lorsqu’un prince péchera en commettant involontairement contre l’un des commandements de l’Éternel, son Dieu, des actes illicites et en se rendant ainsi coupable,
      23 s’il s’aperçoit du péché qu’il a commis ; il présentera en oblation un bouc mâle sans défaut.
      24 Il posera sa main sur la tête du bouc, qu’il égorgera dans le lieu où l’on égorge les holocaustes devant l’Éternel. C’est un sacrifice pour le péché.
      25 Le sacrificateur prendra avec son doigt du sang de la victime offerte pour le péché, il en mettra sur les cornes de l’autel des holocaustes et répandra le sang sur le socle de l’autel des holocaustes.
      26 Il brûlera toute la graisse sur l’autel, comme la graisse du sacrifice de communion. C’est ainsi que le sacrificateur fera pour ce prince l’expiation de son péché, et il lui sera pardonné.
      27 Si c’est quelqu’un du peuple qui a péché involontairement en commettant contre l’un des commandements de l’Éternel des actes illicites et en se rendant ainsi coupable,
      28 s’il s’aperçoit du péché qu’il a commis, il présentera en oblation une chèvre, une femelle sans défaut, pour le péché qu’il a commis.
      29 Il posera sa main sur la tête de la victime offerte pour le péché ; il égorgera (la victime offerte pour) le péché à l’endroit des holocaustes.
      30 Le sacrificateur prendra avec son doigt du sang de la victime, il en mettra sur les cornes de l’autel des holocaustes et répandra tout le sang sur le socle de l’autel.
      31 Il détachera toute la graisse, comme on détache la graisse du sacrifice de communion, il la brûlera sur l’autel, et elle sera d’une agréable odeur à l’Éternel. C’est ainsi que le sacrificateur fera pour cet homme l’expiation, et il lui sera pardonné.
      32 S’il présente une brebis en oblation pour le péché, il présentera une femelle sans défaut.
      33 Il posera sa main sur la tête de la victime offerte pour le péché ; il l’égorgera en sacrifice pour le péché dans le lieu où l’on égorge les holocaustes.
      34 Le sacrificateur prendra avec son doigt du sang de la victime pour le péché, il en mettra sur les cornes de l’autel des holocaustes et répandra tout le sang sur le socle de l’autel.
      35 Il détachera toute la graisse, comme on détache la graisse de l’agneau dans le sacrifice de communion, et il la brûlera sur l’autel par-dessus les sacrifices consumés par le feu devant l’Éternel. C’est ainsi que le sacrificateur fera pour cet homme l’expiation du péché qu’il a commis, et il lui sera pardonné.

      Lévitique 17

      11 Car la vie de la chair est dans le sang. Je vous l’ai donné sur l’autel, afin qu’il serve d’expiation pour votre vie, car c’est par la vie que le sang fait l’expiation.

      Lévitique 19

      31 Ne vous tournez pas vers ceux qui évoquent les esprits, ni ceux qui prédisent l’avenir ; ne les recherchez pas, de peur de vous souiller avec eux. Je suis l’Éternel, votre Dieu.

      Lévitique 20

      2 Tu diras aux Israélites : Quiconque parmi les Israélites ou parmi les immigrants qui séjournent en Israël livre à Molok l’un de ses descendants, sera puni de mort : les habitants du pays le lapideront.
      6 Si une personne se tourne vers ceux qui évoquent les morts ou vers ceux qui prédisent l’avenir, pour se prostituer avec eux, je tournerai ma face contre cette personne et je la retrancherai du milieu de son peuple.

      1 Samuel 28

      1 En ce temps-là, les Philistins rassemblèrent leurs troupes et formèrent une armée, pour faire la guerre à Israël. Akich dit à David : Tu sais bien que tu feras partie de mon camp, toi et tes hommes.
      2 David répondit à Akich : Eh bien, tu sauras ce que ton serviteur fera ! Et Akich dit à David : Aussi je te donnerai pour toujours la garde de ma personne.
      3 Samuel était mort ; tout Israël lui avait fait des funérailles, et on l’avait enseveli à Rama, dans sa ville. Saül avait éliminé du pays ceux qui évoquaient les morts et ceux qui prédisaient l’avenir.
      4 Les Philistins se rassemblèrent et vinrent camper à Sunem : Saül rassembla tout Israël, et ils campèrent à Guilboa.
      5 A la vue du camp des Philistins, Saül fut saisi de crainte, et un violent tremblement s’empara de son cœur.
      6 Saül consulta l’Éternel ; et l’Éternel ne lui répondit pas, ni par des songes, ni par l’ourim, ni par les prophètes.
      7 Saül dit à ses serviteurs : Cherchez-moi une femme qui évoque les morts, et j’irai l’interroger. Ses serviteurs lui dirent : A Eyn-Dor il y a une femme qui évoque les morts.
      8 Alors Saül se déguisa, prit d’autres vêtements et partit avec deux hommes. Ils arrivèrent de nuit chez la femme. Saül lui dit : Pratique la divination pour moi en évoquant un mort et fais-moi monter celui que je te dirai.
      9 La femme lui répondit : Voici : tu sais ce que Saül a fait, comment il a retranché du pays ceux qui évoquent les morts et ceux qui prédisent l’avenir ; pourquoi donc tends-tu un piège à ma vie pour me faire mourir ?
      10 Saül lui fit un serment par l’Éternel en disant : L’Éternel est vivant ! La faute dans cette affaire ne retombera pas sur toi.
      11 La femme dit : Qui veux-tu que je te fasse monter ? Et il répondit : Fais-moi monter Samuel.
      12 Lorsque la femme vit Samuel, elle poussa un grand cri et dit à Saül : Pourquoi m’as-tu trompée ? Tu es Saül !
      13 Le roi lui dit : Sois sans crainte ! Mais que vois-tu ? La femme dit à Saül : Je vois un être divin qui monte de la terre.
      14 Il lui dit : Quelle apparence a-t-il ? Elle répondit : C’est un vieillard qui monte, et il est enveloppé d’un manteau. Saül reconnut que c’était Samuel et il s’inclina, le visage contre terre et se prosterna.
      15 Samuel dit à Saül : Pourquoi m’as-tu troublé en me faisant monter ? Saül répondit : Je suis dans une grande détresse : les Philistins me font la guerre, et Dieu s’est écarté de moi ; il ne m’a répondu ni par l’intermédiaire des prophètes ni par des songes, et je t’ai appelé pour que tu me fasses connaître ce que je dois faire.
      16 Samuel dit : Pourquoi donc me consultes-tu, puisque l’Éternel s’est écarté de toi et qu’il est devenu ton adversaire ?
      17 L’Éternel a pris ses dispositions comme il te l’a dit par mon intermédiaire ; l’Éternel a déchiré la royauté d’entre tes mains et l’a donnée à l’un de tes proches, à David.
      18 Puisque tu n’as pas écouté la voix de l’Éternel et que tu n’as pas infligé l’ardeur de sa colère à Amalec, l’Éternel t’inflige aujourd’hui ceci.
      19 Et même l’Éternel livrera Israël avec toi entre les mains des Philistins. Demain, toi et tes fils, vous serez avec moi, et l’Éternel livrera le camp d’Israël entre les mains des Philistins.
      20 Aussitôt Saül tomba à terre de toute sa hauteur, et les paroles de Samuel le remplirent d’effroi ; de plus, il manquait de force, car il n’avait pris aucune nourriture de tout le jour et de toute la nuit.
      21 La femme vint auprès de Saül et, le voyant tout épouvanté, elle lui dit : Voici que ta servante a écouté ta voix ; j’ai exposé ma vie en écoutant les paroles que tu m’as dites.
      22 Écoute maintenant, toi aussi, la voix de ta servante et laisse-moi te servir un morceau de pain, afin que tu manges pour avoir la force de te mettre en route.
      23 Mais il refusa et dit : Je ne mangerai pas. Ses serviteurs et la femme aussi insistèrent auprès de lui, et il écouta leur voix. Il se leva de terre et s’assit sur le lit.
      24 La femme avait chez elle un veau gras qu’elle se hâta de sacrifier ; elle prit de la farine, la pétrit et en cuisit des pains sans levain.
      25 Elle les mit devant Saül et devant ses serviteurs, et ils mangèrent. Puis ils se levèrent et partirent la nuit même.

      2 Samuel 12

      23 Maintenant qu’il est mort, pourquoi jeûnerais-je ? Puis-je le faire revenir ? Moi j’irai vers lui, mais lui ne reviendra pas vers moi.

      Esdras 7

      28 et qui a étendu sur moi (sa) bienveillance devant le roi, ses conseillers et tous ses ministres puissants ! Fortifié par la main de l’Éternel, mon Dieu, qui était sur moi, j’ai rassemblé les chefs d’Israël, pour qu’ils montent avec moi.

      Job 7

      21 Que n’enlèves-tu mon crime, Et ne laisses-tu passer ma faute ? Car maintenant je vais me coucher dans la poussière ; Tu me chercheras, et je ne serai plus.

      Job 14

      12 Ainsi l’homme se couche et ne se relèvera plus, Il ne se réveillera pas avant que les cieux disparaissent, Il ne sortira pas de son sommeil.
      14 Si l’homme une fois mort pourait revivre, Je serais dans l’attente tous les jours de mon service, Jusqu’à ce que vienne ma relève.

      Job 19

      25 Mais je sais que mon rédempteur est vivant, Et qu’il se lèvera le dernier sur la terre,

      Psaumes 14

      6 Vous faites tourner à sa honte les projets du malheureux. L’Éternel est son refuge.

      Psaumes 16

      2 Je dis à l’Éternel : Tu es mon Seigneur, Mon Bien, il n’y a rien au-dessus de toi !
      6 Ma part me revient en (un lieu de) délices ; C’est un héritage magnifique pour moi.
      7 Je bénis l’Éternel, qui me conseille ; La nuit même mon cœur m’exhorte.
      8 Je contemple l’Éternel constamment devant moi, Quand il est à ma droite, je ne chancelle pas.
      9 Aussi mon cœur est dans la joie, mon esprit dans l’allégresse, Même mon corps repose en sécurité.
      10 Car tu n’abandonneras pas mon âme au séjour des morts, Tu ne permettras pas que ton bien-aimé voie le gouffre

      Psaumes 31

      6 Je remets mon esprit entre tes mains ; Tu m’as libéré, Éternel, Dieu de vérité !

      Psaumes 35

      3 Brandis la lance et le javelot contre mes persécuteurs ! Dis à mon âme : Ton salut, c’est moi !

      Psaumes 49

      16 Mais Dieu libérera mon âme du séjour des morts, Car il me prendra. Pause.

      Psaumes 71

      20 Tu nous as fait éprouver bien des détresses et des malheurs ; Mais tu nous redonneras la vie, Tu me feras remonter des abîmes de la terre.

      Psaumes 73

      1 Psaume d’Asaph. Oui, Dieu est bon pour Israël, Pour ceux qui ont le cœur pur.
      2 Quant à moi, pour un peu mes pieds allaient fléchir, Il s’en est fallu d’un rien que mes pas ne glissent,
      3 Car je jalousais les insensés, En voyant la prospérité des méchants.
      4 Rien ne les tourmente jusqu’à leur mort, Et leur corps est replet ;
      5 Ils n’ont aucune part à la peine des hommes, Ils ne sont pas frappés avec les humains.
      6 Aussi l’orgueil leur sert de collier, La violence est le vêtement qui les enveloppe ;
      7 Leur figure est débordante de graisse, Les imaginations de leur cœur dépassent (la mesure).
      8 Ils raillent et parlent méchamment d’opprimer ; Ils parlent haut,
      9 Ils élèvent leur bouche jusqu’aux cieux, Et leur langue se promène sur la terre.
      10 Voilà pourquoi son peuple en arrive là, On avale l’eau abondamment
      11 Et l’on dit : Comment Dieu (le) connaîtrait-il ? Y a-t-il même de la connaissance chez le Très-Haut ?
      12 Ainsi sont les méchants : Toujours tranquilles, ils accroissent (leur) richesse.
      13 C’est donc en vain que j’ai purifié mon cœur, Et que j’ai lavé mes mains dans l’innocence :
      14 Tout le jour je suis frappé, Tous les matins mon châtiment (est là).
      15 Si je disais : Je veux m’exprimer comme (eux), Voici que je trahirais la race de tes enfants.
      16 J’ai donc réfléchi pour comprendre cela ; Ce fut pénible à mes yeux,
      17 Jusqu’à ce que j’arrive aux sanctuaires de Dieu ; Alors j’ai compris le sort final des méchants.
      18 Oui, tu les places sur des voies glissantes, Tu les précipites dans la tourmente.
      19 Comment ! en un instant les voilà en (pleine) désolation, Ils sont à bout, achevés par l’épouvante !
      20 Comme un songe au réveil, Seigneur, à ton éveil, tu repousses leur image.
      21 Lorsque mon cœur s’aigrissait, Et que je me sentais percé dans les reins,
      22 J’étais stupide et sans connaissance, Avec toi j’étais comme les bêtes.
      23 Cependant je suis toujours avec toi, Tu m’as saisi la main droite ;
      24 Tu me conduis par ton conseil, Puis tu me recevras dans la gloire.
      25 Qui d’autre ai-je au ciel ? En dehors de toi, je n’ai aucun plaisir sur la terre.
      26 Ma chair et mon cœur peuvent défaillir : Dieu sera toujours le rocher de mon cœur et ma part.
      27 Car voici que ceux qui s’éloignent de toi périssent ; Tu réduis au silence tous ceux qui te sont infidèles.
      28 Pour moi, m’approcher de Dieu, c’est mon bien : Je place mon refuge dans le Seigneur, l’Éternel, Afin de raconter toutes tes œuvres.

      Ecclésiaste 3

      19 Car le sort des humains et le sort de la bête ne sont pas différents ; l’un meurt comme l’autre, ils ont tous un même souffle, et la supériorité de l’homme sur la bête est nulle ; car tout est vanité.
      20 Tout va dans un même lieu ; tout provient de la poussière, et tout retourne à la poussière.
      21 Qui connaît le souffle des humains lequel monte en haut, et le souffle des bêtes lequel descend en bas vers la terre ?
      22 Et j’ai vu qu’il n’y a rien de mieux pour l’homme que de se réjouir de ses œuvres : c’est là sa part. En effet, qui le ramènera pour voir ce qui arrivera après lui ?

      Ecclésiaste 9

      3 Voici un mal parmi tout ce qui se fait sous le soleil ; c’est qu’il y a pour tous un même sort ; et, aussi, le cœur des humains est rempli de mal, et la démence est dans leur cœur pendant leur vie ; après quoi, (ils vont) chez les morts.
      6 Leur amour, leur haine et leur jalousie ont déjà péri ; et ils n’auront plus jamais aucune part à tout ce qui se fait sous le soleil.

      Esaïe 14

      9 Le séjour des morts s’émeut jusque dans ses profondeurs Pour t’accueillir à ton arrivée ; Il réveille pour toi les défunts, Tous les guides de la terre, Il fait lever de leurs trônes tous les rois des nations.
      11 Ta fierté a été précipitée dans le séjour des morts Avec le son de tes luths ; Sous toi s’étend (une couche de) vermine, Et les vers sont ta couverture.

      Esaïe 26

      19 Que tes morts revivent ! Que mes cadavres se relèvent ! Réveillez-vous et tressaillez de joie, Habitants de la poussière ! Car ta rosée est une rosée de lumière, Et la terre redonnera le jour aux défunts.

      Esaïe 40

      6 Une voix dit : Crie ! Et l’on répond : Que crierai-je ? – Toute chair est de l’herbe, Et tout son éclat comme la fleur des champs.

      Esaïe 57

      2 Il entrera dans la paix, Il reposera sur sa couche, Celui qui suit le droit chemin.

      Esaïe 61

      1 L’Esprit du Seigneur, l’Éternel, est sur moi, Car l’Éternel m’a donné l’onction. Il m’a envoyé pour porter de bonnes nouvelles à ceux qui sont humiliés ; Pour panser ceux qui ont le cœur brisé, Pour proclamer aux captifs leur libération Et aux prisonniers leur élargissement ;

      Esaïe 66

      24 Et quand on sortira, on verra Les cadavres des hommes criminels à mon égard ; Car leur ver ne mourra pas, Et leur feu ne s’éteindra pas ; Et ils seront pour toute chair un objet d’horreur.

      Jérémie 45

      5 Et toi, tu rechercherais de grandes choses ? Ne les recherche pas ! Car voici que je vais faire venir le malheur sur toute chair, – oracle de l’Éternel – ; et je te donnerai ta vie pour butin, dans tous les lieux où tu iras.

      Jérémie 51

      39 Quand ils seront échauffés, Je préparerai leurs festins Et je les enivrerai, Pour qu’ils soient gais, Qu’ils s’endorment d’un sommeil éternel, Et qu’ils ne se réveillent plus, – Oracle de l’Éternel.
      40 Je les ferai descendre comme des agneaux à l’abattoir, Comme des béliers et des boucs.
      41 Eh quoi ! Chéchak est prise ! La louange de toute la terre est enlevée ! Eh quoi ! Babylone est devenue une désolation parmi les nations !
      42 La mer est montée sur Babylone, Qui a été couverte par la multitude de ses flots.
      43 Ses villes sont devenues une désolation, C’est un pays de sécheresse, une steppe ; C’est un pays où personne n’habite, Où ne passe aucun être humain.
      44 J’interviendrai contre Bel à Babylone, J’arracherai de sa bouche ce qu’il a englouti, Et les nations n’afflueront plus vers lui. La muraille même de Babylone est tombée !
      45 Sortez du milieu d’elle, mon peuple, Et que chacun sauve sa vie, Loin de la colère ardente de l’Éternel,
      46 De peur que votre cœur ne faiblisse Et que vous n’ayez à craindre Les bruits qu’on entendra dans le pays ! Car cette année, ce sera un bruit, Et l’année suivante un autre bruit La violence sera dans le pays, Et un dominateur (s’élèvera) contre un autre dominateur.
      47 C’est pourquoi voici que les jours viennent Où j’interviendrai contre les statues de Babylone, Et tout son pays sera dans la honte ; Tous ses morts tomberont au milieu d’elle.
      48 Sur Babylone retentiront les acclamations des cieux et de la terre, Et de tout ce qu’ils renferment ; Car du nord, les dévastateurs viendront sur elle, – Oracle de l’Éternel.
      49 Babylone aussi doit tomber, ô morts d’Israël, Comme par Babylone sont tombés les morts de toute la terre.
      50 Rescapés de l’épée, allez, ne vous arrêtez pas ! Au loin souvenez-vous de l’Éternel, Et que Jérusalem ait une place dans vos cœurs !
      51 Nous étions dans la honte, Quand nous entendions l’insulte ; La confusion couvrait nos visages, Quand des étrangers sont venus Dans le sanctuaire de la Maison de l’Éternel.
      52 C’est pourquoi voici que les jours viennent, – Oracle de l’Éternel –, Où j’interviendrai contre ses statues ; Et dans tout son pays les mourants soupireront.
      53 Quand Babylone s’élèverait jusqu’aux cieux, Quand elle rendrait inaccessibles ses hautes forteresses, Des dévastateurs viendront contre elle de ma part – Oracle de l’Éternel...
      54 Un cri se fait entendre de Babylone, Et un grand fracas du pays des Chaldéens.
      55 Car l’Éternel dévaste Babylone, Il en fait taire la grande voix ; Ses flots mugissent comme de grandes eaux, Qui donnent bruyamment de la voix.
      56 Oui, le dévastateur vient contre elle, contre Babylone ; Ses héros sont pris, Leurs arcs sont brisés. Car l’Éternel est un Dieu qui sait rétribuer, Il rend à chacun son dû.
      57 J’enivrerai ses ministres et ses sages, Ses gouverneurs, ses magistrats et ses héros ; Ils s’endormiront d’un sommeil éternel Et ne se réveilleront plus, – Oracle du roi, dont le nom est l’Éternel des armées.

      Ezéchiel 37

      1 La main de l’Éternel fut sur moi, et l’Éternel me fit sortir en esprit et me déposa dans le milieu de la vallée ; celle-ci était remplie d’ossements.

      Daniel 12

      2 Beaucoup de ceux qui dorment Dans la poussière de la terre se réveilleront, Les uns pour la vie éternelle Et les autres pour la honte, pour l’abjection éternelle.
      3 Ceux qui auront été des clairvoyants resplendiront Comme la splendeur de l’étendue céleste, Et ceux qui auront enseigné la justice à la multitude Comme des étoiles, à toujours et à perpétuité.
      12 Heureux celui qui attendra, et qui arrivera jusqu’à 1 335 jours !

      Osée 6

      2 Il nous rendra la vie dans deux jours ; Le troisième jour, il nous relèvera, Et nous vivrons devant lui.

      Osée 13

      14 Je les libérerai de la main du séjour des morts, Je les rachèterai de la mort. O mort, où est ta peste ? Séjour des morts, où est ta destruction ? La clémence se dérobe à mes yeux !

      Matthieu 5

      22 Mais moi, je vous dis : Quiconque se met en colère contre son frère sera passible du jugement. Celui qui dira à son frère : Raca ! sera justiciable du sanhédrin. Celui qui lui dira : Insensé ! sera passible de la géhenne du feu.
      29 Si ton œil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi. Car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse et que ton corps entier ne soit pas jeté dans la géhenne.

      Matthieu 8

      12 Mais les fils du royaume seront jetés dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents.

      Matthieu 9

      18 Tandis qu’il leur adressait ces paroles, un chef arriva, se prosterna devant lui et dit : Ma fille est morte il y a un instant, mais viens, impose-lui les mains, et elle vivra.
      26 Le bruit s’en répandit dans toute la contrée.

      Matthieu 10

      28 Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme, craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne.

      Matthieu 12

      32 Quiconque parlera contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné, mais quiconque parlera contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle, ni dans le siècle à venir.

      Matthieu 16

      17 Jésus reprit la parole et lui dit : Tu es heureux, Simon, fils de Jonas ; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux.

      Matthieu 18

      9 Et si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi ; mieux vaut pour toi entrer dans la vie borgne, que d’avoir deux yeux et d’être jeté dans la géhenne de feu.

      Matthieu 22

      13 Alors le roi dit aux serviteurs : Liez-lui les pieds et les mains, et jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents.
      23 Le même jour, les Sadducéens, qui disent qu’il n’y a pas de résurrection, s’approchèrent de Jésus et lui posèrent cette question :
      30 Car à la résurrection, les hommes ne prendront pas de femmes, ni les femmes de maris, mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel.
      33 Les foules qui écoutaient furent frappées de l’enseignement de Jésus.

      Matthieu 24

      31 Il enverra ses anges avec la trompette retentissante, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis une extrémité des cieux jusqu’à l’autre.

      Matthieu 25

      5 Comme l’époux tardait, toutes s’assoupirent et s’endormirent.
      30 Et le serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents.
      41 Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits, allez dans le feu éternel préparé pour le diable et pour ses anges.

      Matthieu 27

      52 les tombeaux s’ouvrirent, et les corps de plusieurs saints qui étaient décédés ressuscitèrent.

      Matthieu 28

      7 et allez promptement dire à ses disciples qu’il est ressuscité des morts. Il vous précède en Galilée ; c’est là que vous le verrez. Voici : je vous l’ai dit.
      9 Et voici que Jésus vint à leur rencontre et dit : Je vous salue. Elles s’approchèrent pour saisir ses pieds et elles l’adorèrent.
      17 Quand ils le virent, ils l’adorèrent. Mais quelques-uns eurent des doutes ;

      Marc 5

      22 Alors vint un des chefs de la synagogue, nommé Jaïrus, qui le vit, se jeta à ses pieds
      43 Jésus leur fit de vives recommandations, afin que personne ne le sache, et il leur dit de donner à manger à la jeune fille.

      Marc 9

      43 Si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la ; mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie, que d’avoir les deux mains et d’aller dans la géhenne, dans le feu qui ne s’éteint pas

      Marc 12

      18 Les Sadducéens qui disent qu’il n’y a pas de résurrection, vinrent auprès de lui et lui posèrent cette question :
      19 Maître, voici ce que Moïse nous a prescrit : Si le frère de quelqu’un meurt et laisse sa femme sans enfant, son frère épousera la femme, et suscitera une descendance à son frère.
      20 Or il y avait sept frères. Le premier se maria et mourut sans laisser de descendance.
      21 Le second épousa la veuve et mourut sans laisser de descendance. Il en fut de même du troisième,
      22 et aucun des sept ne laissa de descendance. Après eux tous, la femme mourut aussi.
      23 A la résurrection, duquel d’entre eux sera-t-elle la femme, car les sept l’ont eue pour femme ?
      24 Jésus leur dit : Voici pourquoi vous êtes dans l’erreur : vous ne comprenez ni les Écritures, ni la puissance de Dieu.
      25 En effet, quand ils ressusciteront d’entre les morts, les hommes ne prendront pas de femmes, ni les femmes de maris, mais ils seront comme les anges dans les cieux.
      26 Quant aux morts et à leur résurrection, n’avez-vous pas lu dans le livre de Moïse, ce que Dieu lui a dit près du buisson : Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob ?
      27 Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Votre erreur est grande.

      Marc 13

      27 Alors il enverra ses anges et rassemblera ses élus des quatre vents, de l’extrémité de la terre jusqu’à l’extrémité du ciel.

      Marc 16

      6 Il leur dit : Ne vous épouvantez pas ; vous cherchez Jésus de Nazareth, le crucifié ; il est ressuscité, il n’est pas ici ; voici l’endroit où on l’avait déposé.
      7 Mais allez dire à ses disciples et à Pierre qu’il vous précède en Galilée : C’est là que vous le verrez, comme il vous l’a dit.
      12 Après cela, il se montra sous une autre forme à deux d’entre eux qui étaient en chemin et se rendaient à la campagne.
      14 Enfin, il se montra aux onze pendant qu’ils étaient à table, et il leur reprocha leur incrédulité et la dureté de leur cœur, parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient vu ressuscité.
      19 Le Seigneur, après leur avoir parlé, « fut enlevé au ciel et il s’assit à la droite de Dieu ».

      Luc 7

      11 Or il se rendit le jour suivant dans une ville appelée Naïn ; ses disciples et une foule nombreuse faisaient route avec lui.
      12 Lorsqu’il fut près de la porte de la ville, voici qu’on portait en terre un mort, fils unique de sa mère, qui était veuve ; et il y avait avec elle une foule considérable de la ville.
      13 Le Seigneur la vit, eut compassion d’elle et lui dit : Ne pleure pas !
      14 Il s’approcha et toucha le cercueil. Ceux qui le portaient s’arrêtèrent. Il dit : Jeune homme, je te le dis, lève-toi !
      15 Et le mort s’assit et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère.
      16 Tous furent saisis de crainte ; ils glorifiaient Dieu et disaient : Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple.
      17 Cette parole se répandit à son sujet dans la Judée tout entière et dans tous les environs.

      Luc 8

      40 A son retour, Jésus fut reçu par la foule car tous l’attendaient.
      41 Et voici qu’il vint un homme, du nom de Jaïrus, qui était chef de la synagogue. Et se jetant à ses pieds il suppliait Jésus d’entrer dans sa maison,
      42 car il avait une fille unique d’environ douze ans, qui se mourait. Pendant que Jésus y allait, il était pressé par la foule.
      43 Or, il y avait une femme atteinte d’une perte de sang depuis douze ans, [qui avait dépensé tout son bien chez les médecins] et qui n’avait pu être guérie par personne.
      44 Elle s’approcha par derrière et toucha la frange du vêtement de Jésus. A l’instant la perte de sang s’arrêta.
      45 Et Jésus dit : Qui m’a touché ? Comme tous s’en défendaient, Pierre dit : Maître, la foule t’entoure et te presse !
      46 Mais Jésus répondit : Quelqu’un m’a touché, car je sais qu’une force est sortie de moi.
      47 La femme, se voyant découverte, vint toute tremblante se jeter à ses pieds, et déclara devant tout le peuple pourquoi elle l’avait touché, et comment elle avait été guérie à l’instant.
      48 Jésus lui dit : Ma fille, ta foi t’a sauvée ; va en paix.
      49 Il parlait encore, lorsque survint de chez le chef de la synagogue quelqu’un qui disait : Ta fille est morte ; n’importune plus le maître.
      50 Mais Jésus, qui avait entendu cela, dit au chef de la synagogue : Sois sans crainte, crois seulement, et elle sera sauvée.
      51 Lorsqu’il fut arrivé à la maison, il ne permit à personne d’entrer avec lui, si ce n’est à Pierre, à Jean et à Jacques, et au père et à la mère de l’enfant.
      52 Tous pleuraient et se lamentaient sur elle. Alors Jésus dit : Ne pleurez pas ; elle n’est pas morte, mais elle dort.
      53 Et ils se moquaient de lui, sachant qu’elle était morte.
      54 Mais il la saisit par la main et dit d’une voix forte : Enfant, lève-toi.
      55 Son esprit revint en elle, à l’instant elle se leva, et Jésus ordonna de lui donner à manger.
      56 Les parents de la jeune fille furent étonnés, et il leur recommanda de ne dire à personne ce qui était arrivé.

      Luc 9

      28 Huit jours environ s’écoulèrent après qu’il eut dit ces paroles, puis Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il monta sur la montagne pour prier.
      36 Quand la voix se fit entendre, Jésus se trouva seul. Les disciples gardèrent le silence et ne racontèrent à personne, en ces jours-là, rien de ce qu’ils avaient vu.

      Luc 12

      47 Le serviteur qui aura connu la volonté de son maître, qui n’aura rien préparé et n’aura pas agi selon sa volonté, sera battu d’un grand nombre de coups.

      Luc 14

      14 Et tu seras heureux, puisqu’ils n’ont pas de quoi te rétribuer ; car tu seras rétribué à la résurrection des justes.

      Luc 16

      19 Il y avait un homme riche qui était vêtu de pourpre et de fin lin, et qui chaque jour menait joyeuse et brillante vie.
      20 Un pauvre couvert d’ulcères, du nom de Lazare, était couché à son portail ;
      21 il aurait désiré se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; même les chiens venaient lécher ses ulcères.
      22 Le pauvre mourut et fut porté par les anges dans le sein d’Abraham. Le riche aussi mourut et fut enseveli.
      23 Dans le séjour des morts, il leva les yeux ; et, en proie aux tourments, il vit de loin Abraham et Lazare dans son sein.
      24 Il s’écria : Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, pour qu’il trempe le bout de son doigt dans l’eau et me rafraîchisse la langue ; car je souffre dans cette flamme.
      25 Abraham répondit : (Mon) enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie et que de même Lazare a eu les maux, maintenant il est ici consolé, et toi, tu souffres.
      26 En plus de tout cela entre nous et vous se trouve un grand abîme afin que ceux qui voudraient passer d’ici vers vous ne puissent le faire, et qu’on ne parvienne pas non plus de là vers nous.
      27 Le riche dit : Je te demande donc, père, d’envoyer Lazare dans la maison de mon père ;
      28 car j’ai cinq frères. Qu’il leur apporte son témoignage, afin qu’ils ne viennent pas aussi dans ce lieu de tourment.
      29 Abraham répondit : Ils ont Moïse et les prophètes ; qu’ils les écoutent.
      30 Et il dit : Non, père Abraham mais si quelqu’un des morts va vers eux, ils se repentiront.
      31 Et Abraham lui dit : S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader, même si quelqu’un ressuscitait d’entre les morts.

      Luc 20

      27 Quelques-uns des Sadducéens, qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection, s’approchèrent et lui posèrent cette question :
      35 mais ceux qui seront trouvés dignes d’avoir part au siècle à venir et à la résurrection d’entre les morts ne prendront ni femmes ni maris.
      36 Ils ne pourront pas non plus mourir, parce qu’ils seront semblables aux anges et qu’ils seront fils de Dieu, étant fils de la résurrection.
      38 Or, Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants ; car pour lui tous sont vivants.
      39 Quelques-uns des scribes répondirent : Maître, tu as bien parlé.
      40 Et ils n’osaient plus lui poser aucune question.

      Luc 23

      43 Jésus lui répondit : En vérité, je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis.

      Luc 24

      15 Pendant qu’ils s’entretenaient et discutaient, Jésus s’approcha et fit route avec eux.
      18 L’un d’eux, nommé Cléopas, lui répondit : Es-tu le seul qui séjourne à Jérusalem et ne sache pas ce qui s’y est produit ces jours-ci ?
      31 Alors leurs yeux s’ouvrirent et ils le reconnurent ; mais il disparut de devant eux.
      39 Voyez mes mains et mes pieds, c’est bien moi ; touchez-moi et voyez ; un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’en ai.

      Jean 2

      17 Ses disciples se souvinrent qu’il est écrit : Le zèle de ta maison me dévore.

      Jean 3

      2 il vint de nuit auprès de Jésus et lui dit : Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui.
      16 Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle.
      18 Celui qui croit en lui n’est pas jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
      36 Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne se confie pas au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.

      Jean 5

      21 En effet, comme le Père ressuscite les morts et les fait vivre, de même aussi le Fils fait vivre qui il veut.
      24 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie.
      28 Ne vous en étonnez pas ; car l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix.
      29 Ceux qui auront fait le bien en sortiront pour la résurrection et la vie, ceux qui auront pratiqué le mal pour la résurrection et le jugement.

      Jean 6

      39 Or, voici la volonté de celui qui m’a envoyé : que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour.
      40 Voici, en effet, la volonté de mon Père : que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour.
      44 Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour.

      Jean 9

      39 Puis Jésus dit : Je suis venu dans ce monde pour un jugement, afin que ceux qui ne voient pas voient, et que ceux qui voient deviennent aveugles.

      Jean 11

      1 Il y avait un malade, Lazare, de Béthanie, village de Marie et de Marthe, sa sœur.
      2 Marie était celle qui oignit de parfum le Seigneur et lui essuya les pieds avec ses cheveux, et c’était son frère Lazare qui était malade.
      3 Les sœurs envoyèrent dire à Jésus : Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade.
      4 Après avoir entendu cela Jésus dit : Cette maladie n’est pas pour la mort, mais pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle.
      5 Or Jésus aimait Marthe et sa sœur et Lazare.
      6 Quand il eut appris que celui-ci était malade, il resta encore deux jours à l’endroit où il était ;
      7 puis il dit aux disciples : Retournons en Judée.
      8 Les disciples lui dirent : Rabbi, les Juifs tout récemment cherchaient à te lapider, et tu y retournes !
      9 Jésus répondit : N’y a-t-il pas douze heures dans le jour ? Si quelqu’un marche pendant le jour, il ne trébuche pas, parce qu’il voit la lumière de ce monde ;
      10 mais si quelqu’un marche pendant la nuit, il trébuche, parce que la lumière n’est pas en lui.
      11 Après ces paroles, il leur dit : Lazare, notre ami, s’est endormi, mais je pars pour le réveiller.
      12 Les disciples lui dirent : Seigneur, s’il s’est endormi, il sera sauvé.
      13 Jésus avait parlé de sa mort, mais eux pensèrent qu’il parlait de l’assoupissement du sommeil.
      14 Alors, Jésus leur dit ouvertement : Lazare est mort.
      15 Et, pour vous, je me réjouis de n’avoir pas été là, afin que vous croyiez. Mais allons vers lui.
      16 Sur ce, Thomas, appelé Didyme, dit aux autres disciples : Allons, nous aussi, afin de mourir avec lui.
      17 A son arrivée, Jésus trouva que Lazare était déjà, depuis quatre jours, dans le tombeau.
      18 Or, Béthanie était près de Jérusalem, à quinze stades environ.
      19 Beaucoup de Juifs étaient venus vers Marthe et Marie pour les consoler au sujet de leur frère.
      20 Lorsque Marthe apprit que Jésus arrivait, elle alla à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison.
      21 Marthe dit à Jésus : Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort.
      22 Mais maintenant même, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te le donnera.
      23 Jésus lui dit : Ton frère ressuscitera.
      24 Je sais, lui répondit Marthe, qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour.
      25 Jésus lui dit : Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ;
      26 et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ?
      27 Elle lui dit : Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, celui qui vient dans le monde.
      28 Après avoir dit cela, elle s’en alla. Puis elle appela Marie, sa sœur, et lui dit secrètement : Le Maître est ici, et il t’appelle.
      29 Dès que Marie eut entendu, elle se leva promptement et se rendit vers lui ;
      30 car Jésus n’était pas encore entré dans le village, mais il était à l’endroit où Marthe l’avait rencontré.
      31 Les Juifs qui étaient dans la maison avec Marie et qui la consolaient, la virent se lever promptement et sortir ; ils la suivirent, pensant qu’elle allait au tombeau pour y pleurer.
      32 Lorsque Marie fut arrivée là où était Jésus et qu’elle le vit, elle tomba à ses pieds et lui dit : Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort.
      33 Quand Jésus vit qu’elle pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, il frémit en son esprit et fut troublé.
      34 Il dit : Où l’avez-vous mis ? Seigneur, lui répondirent-ils, viens et vois.
      35 Jésus pleura.
      36 Les Juifs dirent donc : Voyez comme il l’aimait !
      37 Et quelques-uns d’entre eux dirent : Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas faire aussi que cet homme ne meure pas ?
      38 Jésus, frémissant de nouveau en lui-même, se rendit au tombeau. C’était une grotte, et une pierre était placée devant.
      39 Jésus dit : Ôtez la pierre. Marthe, la sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà, car c’est le quatrième jour.
      40 Jésus lui dit : Ne t’ai-je pas dit que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ?
      41 Ils ôtèrent donc la pierre. Jésus leva les yeux en haut et dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé.
      42 Pour moi, je savais que tu m’exauces toujours, mais j’ai parlé à cause de la foule de ceux qui se tiennent ici, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé.
      43 Après avoir dit cela, il cria d’une voix forte : Lazare, sors !
      44 Et le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandelettes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et laissez-le aller.
      45 Plusieurs des Juifs venus chez Marie, qui avaient vu ce qu’il avait fait, crurent en lui.
      46 Mais quelques-uns d’entre eux allèrent trouver les Pharisiens et leur dirent ce qu’avait fait Jésus.
      47 Alors les principaux sacrificateurs et les Pharisiens assemblèrent le sanhédrin et dirent : Qu’allons-nous faire ? Car cet homme fait beaucoup de miracles.
      48 Si nous le laissons faire, tous croiront en lui, et les Romains viendront (nous) enlever et notre Lieu (saint) et notre nation.
      49 L’un d’eux, Caïphe, qui était souverain sacrificateur cette année-là, leur dit : Vous n’y entendez rien ;
      50 vous ne vous rendez pas compte qu’il est avantageux pour vous qu’un seul homme meure pour le peuple et que la nation entière ne périsse pas.
      51 Or, il ne dit pas cela de lui-même mais, étant souverain sacrificateur cette année-là, il prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation.
      52 Et non seulement pour la nation, mais aussi afin de réunir en un seul (corps) les enfants de Dieu dispersés.
      53 Dès ce jour, ils résolurent de le faire mourir.
      54 Jésus donc ne circula plus ouvertement parmi les Juifs ; mais il partit de là pour la contrée voisine du désert, dans une ville appelée Éphraïm ; il y séjournait avec ses disciples.
      55 La Pâque des Juifs était proche ; et beaucoup de gens du pays montèrent à Jérusalem avant la Pâque, afin de se purifier.
      56 Ils cherchaient Jésus et se disaient les uns aux autres dans le temple : Qu’en pensez-vous ? Ne viendra-t-il point à la fête ?
      57 Or, les principaux sacrificateurs et les Pharisiens avaient donné des ordres pour que, si quelqu’un savait où il était, il le dénonce, afin qu’on l’arrête.

      Jean 12

      26 Si quelqu’un me sert, qu’il me suive, et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, le Père l’honorera.
      48 Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles, a son juge : la parole que j’ai prononcée, c’est elle qui le jugera au dernier jour.

      Jean 14

      2 Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. Sinon, je vous l’aurais dit ; car je vais vous préparer une place.

      Jean 17

      2 selon que tu lui as donné pouvoir sur toute chair, afin qu’il donne la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés.
      3 Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ.
      24 Père, je veux que là où je suis, ceux que tu m’as donnés soient aussi avec moi, afin qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde.

      Jean 20

      14 En disant cela, elle se retourna et vit Jésus debout ; mais elle ne savait pas que c’était Jésus.
      16 Jésus lui dit : Marie ! Elle se retourna et lui dit en hébreu : Rabbouni, c’est-à-dire : Maître !
      19 Le soir de ce jour, qui était le premier de la semaine, les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient fermées, par la crainte qu’ils avaient des Juifs ; Jésus vint, et debout au milieu d’eux, il leur dit : Que la paix soit avec vous !
      20 Quand il eut dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples se réjouirent en voyant le Seigneur.
      21 Jésus leur dit de nouveau : Que la paix soit avec vous ! Comme le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie.
      22 Après ces paroles, il souffla sur eux et leur dit : Recevez l’Esprit Saint.
      23 Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés, et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus.
      24 Thomas, appelé Didyme, l’un des douze, n’était pas avec eux, lorsque Jésus vint.
      25 Les autres disciples lui dirent donc : Nous avons vu le Seigneur. Mais il leur dit : Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets mon doigt à la place des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne croirai point.
      26 Huit jours après, les disciples de Jésus étaient de nouveau dans la maison, et Thomas avec eux. Jésus vint, les portes étant fermées, et debout au milieu d’eux, il leur dit : Que la paix soit avec vous !
      27 Puis il dit à Thomas : Avance ici ton doigt, regarde mes mains, avance aussi ta main et mets-la dans mon côté ; et ne sois pas incrédule, mais crois !

      Jean 21

      4 Le matin venu, Jésus se trouva sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était Jésus.

      Actes 2

      27 Car tu n’abandonneras pas mon âme dans le séjour des morts, Et tu ne laisseras pas ton Saint voir la corruption.
      31 il a prévu par ses paroles la résurrection du Christ qui, en effet, n’a pas été abandonné dans le séjour des morts et dont la chair n’a pas vu la corruption.

      Actes 7

      60 Puis, il se mit à genoux et s’écria d’une voix forte : Seigneur, ne les charge pas de ce péché ! Et, après avoir dit cela, il s’endormit.

      Actes 10

      41 non à tout le peuple, mais aux témoins choisis d’avance par Dieu, à nous qui avons mangé et bu avec lui, après sa résurrection d’entre les morts.

      Actes 13

      35 En conséquence, il dit ailleurs : Tu ne laisseras par ton Saint voir la corruption.
      36 Or David, après avoir, dans sa génération, servi le dessein de Dieu, est décédé, a été réuni à ses pères et a vu la corruption.
      37 Mais celui que Dieu a ressuscité n’a pas vu la corruption.

      Actes 17

      28 car en lui nous avons la vie, le mouvement et l’être. C’est ce qu’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Nous sommes aussi de sa race...

      Actes 24

      15 et j’ai en Dieu cette espérance – et ils ont eux-mêmes cette attente – qu’il y aura une résurrection des justes et des injustes.

      Actes 26

      8 Quoi ! jugez-vous incroyable que Dieu ressuscite les morts ?

      Romains 2

      12 Tous ceux qui ont péché sans la loi périront aussi sans la loi, et tous ceux qui ont péché sous la loi seront jugés par la loi.

      Romains 4

      17 Je t’ai établi père d’un grand nombre de nations. (Il est notre père à tous) devant Dieu en qui il a cru, qui donne la vie aux morts et qui appelle à l’existence ce qui n’existe pas.
      25 livré pour nos offenses, et ressuscité pour notre justification.

      Romains 5

      20 Or, la loi est intervenue pour que la faute soit amplifiée ; mais là où le péché s’est amplifié, la grâce a surabondé.
      21 De la sorte, comme le péché a régné avec la mort, ainsi la grâce règne par la justice, pour la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur.

      Romains 6

      20 Car, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l’égard de la justice.
      23 Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Christ-Jésus notre Seigneur.

      Romains 7

      24 Malheureux que je suis ! Qui me délivrera de ce corps de mort ?

      Romains 8

      1 Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Christ-Jésus, [qui marchent non selon la chair mais selon l’Esprit].
      2 En effet, la loi de l’Esprit de vie en Christ-Jésus m’a libéré de la loi du péché et de la mort.
      10 Et si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais l’esprit est vie à cause de la justice.
      11 Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité le Christ-Jésus d’entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous.
      38 Car je suis persuadé que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les dominations, ni le présent, ni l’avenir,

      Romains 9

      22 Et si Dieu, voulant montrer sa colère et faire connaître sa puissance, a supporté avec une grande patience des vases de colère formés pour la perdition ?

      Romains 11

      19 Tu diras donc : des branches ont été retranchées, afin que moi, je sois greffé.
      32 Car Dieu a enfermé tous les hommes dans la désobéissance, pour faire miséricorde à tous.

      1 Corinthiens 13

      8 L’amour ne succombe jamais. Que ce soient les prophéties, elles seront abolies ; les langues, elles cesseront ; la connaissance, elle sera abolie.
      9 Car c’est partiellement que nous connaissons ; c’est partiellement que nous prophétisons ;
      10 mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel sera aboli.
      11 Lorsque j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant ; lorsque je suis devenu homme, j’ai aboli ce qui était de l’enfant.
      12 Aujourd’hui nous voyons au moyen d’un miroir, d’une manière confuse, mais alors, nous verrons face à face ; aujourd’hui je connais partiellement, mais alors, je connaîtrai comme j’ai été connu.

      1 Corinthiens 15

      1 Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous demeurez fermes,
      2 et par lequel aussi vous êtes sauvés, si vous le retenez dans les termes où je vous l’ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain.
      3 Je vous ai transmis, avant tout, ce que j’avais aussi reçu : Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ;
      4 il a été enseveli, il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures,
      5 et il a été vu par Céphas, puis par les douze.
      6 Ensuite, il a été vu par plus de cinq cents frères à la fois, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont décédés.
      7 Ensuite, il a été vu par Jacques, puis par tous les apôtres.
      8 Après eux tous, il s’est fait voir à moi comme à l’avorton ;
      9 car je suis, moi, le moindre des apôtres, je ne mérite pas d’être appelé apôtre, parce que j’ai persécuté l’Église de Dieu.
      10 Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi n’a pas été vaine ; loin de là, j’ai travaillé plus qu’eux tous ; non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi.
      11 Ainsi donc, que ce soit moi, que ce soient eux, voilà ce que nous prêchons, et c’est ce que vous avez cru.
      12 Or, si l’on prêche que Christ est ressuscité d’entre les morts, comment quelques-uns parmi vous disent-ils qu’il n’y a pas de résurrection des morts ?
      13 S’il n’y a pas de résurrection des morts, Christ non plus n’est pas ressuscité.
      14 Et si Christ n’est pas ressuscité, alors notre prédication est vaine, et votre foi aussi est vaine.
      15 Il se trouve même que nous sommes de faux témoins à l’égard de Dieu, puisque nous avons témoigné contre Dieu qu’il a ressuscité le Christ, tandis qu’il ne l’aurait pas ressuscité, si les morts ne ressuscitent pas.
      16 Car si les morts ne ressuscitent pas, Christ non plus n’est pas ressuscité.
      17 Et si Christ n’est pas ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés
      18 et ceux qui sont morts en Christ sont perdus.
      19 Si c’est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes.
      20 Mais maintenant, Christ est ressuscité d’entre les morts, il est les prémices de ceux qui sont décédés.
      21 Car, puisque la mort est venue par un homme, c’est aussi par un homme qu’est venue la résurrection des morts.
      22 Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ,
      23 mais chacun en son rang : Christ comme prémices, puis ceux qui appartiennent au Christ, lors de son avènement.
      24 Ensuite viendra la fin, quand il remettra le royaume à celui qui est Dieu et Père, après avoir aboli toute principauté, tout pouvoir et toute puissance.
      25 Car il faut qu’il règne jusqu’à ce qu’il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds.
      26 Le dernier ennemi qui sera détruit, c’est la mort.
      27 (Dieu), en effet, a tout mis sous ses pieds. Mais lorsqu’il dit que tout lui a été soumis, il est évident que celui qui lui a soumis toutes choses est excepté.
      28 Et lorsque toutes choses lui seront soumises, alors le Fils lui-même sera soumis à celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous.
      29 Autrement, que feraient ceux qui se font baptiser pour les morts ? Si les morts ne ressuscitent absolument pas, pourquoi se font-ils baptiser pour eux ?
      30 Et nous, pourquoi sommes-nous à toute heure en péril ?
      31 Chaque jour je suis exposé à la mort, je l’atteste, frères, par la gloire dont vous êtes pour moi le sujet en Christ-Jésus notre Seigneur.
      32 Si c’est dans des vues humaines que j’ai combattu contre les bêtes à Éphèse, quel avantage m’en revient-il ? Si les morts ne ressuscitent pas, Mangeons et buvons, car demain nous mourrons.
      33 Ne vous y trompez pas : les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs.
      34 Ressaisissez-vous, comme de juste, et ne péchez pas, car quelques-uns n’ont pas la connaissance de Dieu, je le dis à votre honte.
      35 Mais quelqu’un dira : Comment les morts ressuscitent-ils, et avec quel corps reviennent-ils ?
      36 Insensé ! ce que tu sèmes ne reprend pas vie, s’il ne meurt.
      37 Et ce que tu sèmes, ce n’est pas le corps à venir, c’est un simple grain, de blé peut-être ou de quelque autre semence ;
      38 puis Dieu lui donne un corps comme il le veut, et à chaque semence il donne un corps qui lui est propre.
      39 Toute chair n’est pas la même chair ; mais autre est celle des hommes, autre la chair des animaux, autre la chair des oiseaux, autre celle des poissons.
      40 Il y a aussi des corps célestes et des corps terrestres ; mais autre est l’éclat des (corps) célestes, autre celui des (corps) terrestres.
      41 Autre est l’éclat du soleil, autre l’éclat de la lune, et autre l’éclat des étoiles ; même une étoile diffère en éclat d’une autre étoile.
      42 Ainsi en est-il de la résurrection des morts. Semé corruptible, on ressuscite incorruptible.
      43 Semé méprisable, on ressuscite glorieux. Semé plein de faiblesse, on ressuscite plein de force.
      44 Semé corps naturel, on ressuscite corps spirituel. S’il y a un corps naturel, il y a aussi un corps spirituel.
      45 C’est pourquoi il est écrit : Le premier homme, Adam, devint un être vivant. Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant.
      46 Le spirituel n’est pas le premier, c’est ce qui est naturel ; ce qui est spirituel vient ensuite.
      47 Le premier homme tiré de la terre est terrestre. Le deuxième homme vient du ciel.
      48 Tel est le terrestre, tels sont aussi les terrestres ; et tel est le céleste, tels sont aussi les célestes.
      49 Et de même que nous avons porté l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste.
      50 Ce que je dis, frères, c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite pas l’incorruptibilité.
      51 Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés,
      52 en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette. Car elle sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés.
      53 Il faut en effet que ce (corps) corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce (corps) mortel revête l’immortalité.
      54 Lorsque ce (corps) corruptible aura revêtu l’incorruptibilité, et que ce (corps) mortel aura revêtu l’immortalité, alors s’accomplira la parole qui est écrite : La mort a été engloutie dans la victoire.
      55 O mort, où est ta victoire ? O mort, où est ton aiguillon ?
      56 L’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la loi.
      57 Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ !
      58 Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, progressez toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur.

      2 Corinthiens 1

      9 Mais nous, en nous-mêmes, nous avions accepté notre arrêt de mort, afin de ne pas placer notre confiance en nous-mêmes, mais en Dieu qui ressuscite les morts.

      2 Corinthiens 4

      3 Si notre Évangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent ;

      2 Corinthiens 5

      1 Nous savons, en effet, que si notre demeure terrestre, qui n’est qu’une tente, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est l’ouvrage de Dieu, une demeure éternelle qui n’a pas été faite par la main des hommes.
      8 nous sommes pleins de courage et nous aimons mieux quitter ce corps et demeurer auprès du Seigneur.
      19 Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, sans tenir compte aux hommes de leurs fautes, et il a mis en nous la parole de la réconciliation.

      Galates 3

      3 Etes-vous tellement insensés ? Après avoir commencé par l’Esprit, allez-vous maintenant finir par la chair ?

      Galates 5

      16 Je dis donc : Marchez par l’Esprit, et vous n’accomplirez point les désirs de la chair.

      Galates 6

      8 Celui qui sème pour sa chair, moissonnera de la chair la corruption ; mais celui qui sème pour l’Esprit, moissonnera de l’Esprit la vie éternelle.

      Ephésiens 1

      9 Il nous a fait connaître le mystère de sa volonté, le dessein bienveillant qu’il s’était proposé en lui,

      Ephésiens 2

      1 Pour vous, vous étiez morts par vos fautes et par vos péchés
      5 nous qui étions morts par nos fautes, il nous a rendus à la vie avec le Christ – c’est par grâce que vous êtes sauvés –
      6 il nous a ressuscités ensemble et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes en Christ-Jésus,

      Ephésiens 4

      30 N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption.

      Colossiens 1

      5 à cause de l’espérance qui vous est réservée dans les cieux, et que la parole de vérité, celle de l’Évangile, vous a précédemment fait connaître.
      19 Car il a plu (à Dieu) de faire habiter en lui toute plénitude
      23 si vraiment vous demeurez dans la foi, fondés et établis pour ne pas être emportés loin de l’espérance de l’Évangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi Paul je suis devenu le serviteur.
      27 à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens, c’est-à-dire : Christ en vous, l’espérance de la gloire.

      Colossiens 2

      13 Vous qui étiez morts par vos offenses et par l’incirconcision de votre chair, il vous a rendus à la vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses ;

      Colossiens 3

      4 Quand le Christ, votre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire.

      1 Thessaloniciens 2

      12 nous vous avons exhortés, consolés, adjurés de marcher d’une manière digne de Dieu qui vous appelle à son royaume et à sa gloire.

      1 Thessaloniciens 3

      13 qu’il affermisse vos cœurs pour qu’ils soient sans reproche dans la sainteté devant Dieu notre Père, à l’avènement de notre Seigneur Jésus avec tous ses saints !

      1 Thessaloniciens 4

      13 Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui dorment, afin que vous ne vous attristiez pas comme les autres qui n’ont pas d’espérance.
      14 En effet, si nous croyons que Jésus est mort et qu’il est ressuscité, (nous croyons aussi que) Dieu ramènera aussi par Jésus, et avec lui, ceux qui se sont endormis.
      15 Voici, en effet, ce que nous vous déclarons, d’après une parole du Seigneur : nous les vivants, restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui se sont endormis.

      1 Thessaloniciens 5

      23 Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers ; que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé sans reproche à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ !

      2 Thessaloniciens 2

      1 Nous vous le demandons, frères, en ce qui concerne l’avènement du Seigneur Jésus-Christ et notre rassemblement auprès de lui,
      14 C’est à cela aussi qu’il vous a appelés par notre Évangile, pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ.

      2 Timothée 1

      10 Cette grâce a été manifestée maintenant par l’apparition de notre Sauveur Christ-Jésus, qui a réduit à l’impuissance la mort et mis en lumière la vie et l’incorruptibilité par l’Évangile.

      Hébreux 2

      10 Il convenait en effet à Celui par qui et pour qui tout existe, et qui a conduit beaucoup de fils à la gloire, d’élever à la perfection, par la souffrance, l’auteur de leur salut.

      Hébreux 6

      2 foi en Dieu, doctrine des baptêmes, imposition des mains, résurrection des morts et jugement éternel.

      Hébreux 9

      15 Voilà pourquoi il est le médiateur d’une nouvelle alliance, afin qu’une mort ayant eu lieu pour le rachat des transgressions commises sous la première alliance, ceux qui sont appelés reçoivent la promesse de l’héritage éternel.

      Hébreux 10

      27 mais une attente terrifiante du jugement et l’ardeur du feu prêt à dévorer les rebelles !
      39 Quant à nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui croient pour sauver leur âme.

      Hébreux 11

      19 Il comptait que Dieu est puissant, même pour faire ressusciter d’entre les morts. C’est pourquoi son fils lui fut rendu : il y a là un symbole.

      Hébreux 12

      1 Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance l’épreuve qui nous est proposée,
      2 les yeux fixés sur Jésus, qui est l’auteur de la foi et qui la mène à la perfection. Au lieu de la joie qui lui était proposée, il a supporté la croix, méprisé la honte, et s’est assis à la droite du trône de Dieu.
      3 Considérez en effet celui qui a enduré de la part des pécheurs une telle opposition contre sa personne, afin que vous ne vous fatiguiez pas, l’âme découragée.
      4 Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang en combattant contre le péché.
      5 Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée comme à des fils : Mon fils, ne prends pas à la légère la correction du Seigneur, Et ne te décourage pas lorsqu’il te reprend.
      6 Car le Seigneur corrige celui qu’il aime, Et frappe de verges tout fils qu’il agrée.
      7 Supportez la correction : c’est comme des fils que Dieu vous traite. Car quel est le fils que le père ne corrige pas ?
      8 Mais si vous êtes exempts de la correction à laquelle tous ont part, alors vous êtes des bâtards et non des fils.
      9 Puisque nous avons eu des pères selon la chair, qui nous corrigeaient et que nous avons respectés, ne devons-nous pas, à plus forte raison, nous soumettre au Père des esprits pour avoir la vie ?
      10 Nos pères, en effet, nous corrigeaient pour peu de temps, comme ils le jugeaient bon ; mais Dieu nous corrige pour notre véritable intérêt, afin de nous faire participer à sa sainteté.
      11 Toute correction, il est vrai, paraît être au premier abord un sujet de tristesse et non de joie ; mais plus tard elle procure un paisible fruit de justice à ceux qu’elle a formés.
      12 C’est pourquoi redressez les mains abattues et les genoux paralysés.
      13 Que vos pieds suivent des pistes droites, afin que ce qui est boiteux ne dévie pas, mais plutôt soit guéri.
      14 Recherchez la paix avec tous, et la sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur.
      15 Veillez à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu’aucune racine d’amertume ne produise des rejetons et ne cause du trouble, et que plusieurs n’en soient infectés.
      16 Veillez à ce que personne ne soit débauché ni profanateur comme Ésa ü, qui pour un seul plat vendit son droit d’aînesse.
      17 Vous savez que plus tard, quand il voulut hériter de la bénédiction, il fut rejeté, car il ne trouva pas moyen d’amener son père à changer d’avis, bien qu’il l’ait cherché avec larmes.
      18 Vous ne vous êtes pas approchés, en effet, d’une montagne qu’on pouvait toucher et qui était embrasée par le feu, ni de l’obscurité, ni des ténèbres, ni de la tempête,
      19 ni du retentissement de la trompette, ni d’une clameur de paroles telle que ceux qui l’entendirent demandèrent qu’on ne leur adresse pas un mot de plus.
      20 Car ils ne supportaient pas cette injonction : Même si une bête touche la montagne, elle sera lapidée.
      21 Et le spectacle était si terrifiant que Moïse dit : Je suis épouvanté et tout tremblant.
      22 Mais au contraire vous vous êtes approchés de la montagne de Sion et de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades d’anges ;
      23 de la réunion et de l’assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux ; de Dieu, juge de tous ; des esprits des justes parvenus à la perfection ;
      29 Car notre Dieu est aussi un feu dévorant.

      1 Jean 2

      17 Et le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement.

      1 Jean 3

      2 Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que lorsqu’il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est.

      Apocalypse 2

      11 Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux Églises ! Le vainqueur ne sera point touché par la seconde mort.

      Apocalypse 6

      9 Quand il ouvrit le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été égorgés à cause de la parole de Dieu et du témoignage rendu.
      11 Une robe blanche fut donnée à chacun d’eux, et il leur fut dit de se tenir en repos quelque temps encore, jusqu’à ce que soient au complet leurs compagnons de service et leurs frères qui allaient être mis à mort comme eux.

      Apocalypse 14

      13 J’entendis du ciel une voix qui disait : Écris : Heureux les morts qui meurent dans le Seigneur, dès à présent ! Oui, dit l’Esprit, afin qu’ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent.

      Apocalypse 20

      1 Puis je vis descendre du ciel un ange qui tenait la clef de l’abîme et une grande chaîne à la main.
      2 Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans.
      3 Il le jeta dans l’abîme, qu’il ferma et scella au-dessus de lui, afin qu’il ne séduise plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans soient accomplis. Après cela, il faut qu’il soit délié pour un peu de temps.
      4 Je vis des trônes. A ceux qui s’y assirent fut donné le pouvoir de juger. Et (je vis) les âmes de ceux qui étaient morts sous la hache à cause du témoignage de Jésus et de la parole de Dieu, et de ceux qui ne s’étaient pas prosternés devant la bête ni devant son image et qui n’avaient pas reçu la marque sur le front ni sur la main. Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ, pendant mille ans.
      5 Les autres morts ne revinrent pas à la vie jusqu’à ce que les mille ans soient accomplis. C’est la première résurrection.
      6 Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection ! La seconde mort n’a pas de pouvoir sur eux, mais ils seront sacrificateurs de Dieu et du Christ, et ils règneront avec lui pendant les mille ans.
      12 Et je vis les morts, les grands et les petits, debout devant le trône. Des livres furent ouverts, et un autre livre fut ouvert, qui est le livre de vie. Les morts furent jugés d’après ce qui était écrit dans les livres, selon leurs œuvres.
      13 La mer donna les morts qui s’y trouvaient, la mort et le séjour des morts donnèrent les morts qui s’y trouvaient, et ils furent jugés chacun selon ses œuvres.
      14 La mort et le séjour des morts furent jetés dans l’étang de feu. C’est la seconde mort, l’étang de feu.
      15 Quiconque ne fut pas trouvé inscrit dans le livre de vie fut jeté dans l’étang de feu.

      Apocalypse 21

      8 Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les idolâtres et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang brûlant de feu et de soufre : cela, c’est la seconde mort.

      Apocalypse 22

      3 Il n’y aura plus d’anathème. Le trône de Dieu et de l’Agneau sera dans la ville. Ses serviteurs le serviront
      4 et verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts.
      5 La nuit ne sera plus, et ils n’auront besoin ni de la lumière d’une lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils règneront aux siècles des siècles.
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