Paramètres de lecture

Afficher les numéros de versets
Mode dyslexique
Police d'écriture
Taille de texte

Merci à Bibles et Publications Chrétiennes pour la conception du processus d’affichage DYS.

Un outil révolutionnaire de lecture et d'étude de la Bible en ligne. Démarrez dès aujourd'hui le plan de lecture offert dont vous avez besoin.

RÉSURRECTION

I Résurrection et immortalité.

Avant d'aborder l'étude biblique de la résurrection, il est nécessaire de distinguer la résurrection de l'immortalité ; ces deux conceptions, qui l'une et l'autre expriment la même conviction d'une survivance après la mort, sont souvent confondues. Il s'agit là cependant de deux courants de pensée très différents ; la notion de l'immortalité est un produit de l'esprit grec, tandis que l'espérance d'une résurrection appartient à la pensée juive. Il faut considérer ce que représentent ces deux conceptions et comment par la suite elles se sont pénétrées l'une l'autre.

1.

LA RESURRECTION.

Idée juive, qui dérive de la conception juive de la personnalité humaine, dont le point de départ est l'affirmation de l'unité de cette personnalité. Pour l'Hébreu, le principe personnel de l'homme, son moi, ne réside pas dans l'esprit seul, mais dans le corps animé par le souffle de l'Éternel et devenant ainsi une âme vivante ; (cf. Ge 2:7) cette âme est inséparable du corps, ce qui explique que l'A. T, désigne l'homme tantôt par le mot âme (Ps 16:10 35:3 49:16), tantôt par celui de chair (Esa 40:6, Vers. Syn., mortels ; Jer 45:5, cf. Mt 16:17), sans que l'idée soit essentiellement différente.

Quand donc l'Israélite affirme la survivance, il ne peut la comprendre que sous la forme d'une survivance de l'homme, corps et âme. Mais la corruption détruit le corps après la mort ; l'Hébreu affirmera donc l'existence d'un nouveau corps venant prendre la place de ce corps détruit et dans lequel l'âme trouvera son appui nécessaire. Le corps ressuscité est conçu tantôt comme exactement pareil à celui que le mort a quitté, tantôt comme différent, comme un corps glorieux, spirituel. La résurrection marque ainsi la permanence de la personnalité tout entière, corps et âme. Elle représente la complète victoire sur le sépulcre (1Co 15:54 et suivant).

Cette conception juive d'une destruction du corps suivie d'une résurrection de ce corps soulève diverses questions. Quand aura lieu la résurrection ? Est-ce à l'instant de la mort, est-ce au moment du jugement dernier, est-ce plus tard encore, à la consommation des âges ? Et d'ici là, que devient l'âme, si la résurrection n'est pas immédiate ? Est-elle plongée dans une inconscience semblable au sommeil, ou bien subit-elle déjà le sort que lui réserve le jugement final ? Peut-elle encore se perfectionner ?

2.

L'IMMORTALITE.

Idée grecque qui dérive de la conception grecque de la personnalité. Pour les Grecs, la personnalité humaine est également composée de deux parties, le corps et l'âme ; mais ces deux éléments, loin de former un tout harmonieux, s'opposent l'un à l'autre. Le corps n'est due matière et constitue une entrave dans la vie de l'âme, car celle-ci est pur esprit ; or l'esprit, qui vit éternellement, se passe fort bien de l'aide du corps. L'âme, créée avant le corps, subsiste lorsque celui-ci est détruit, continuant à vivre de sa vie propre ; car l'âme est immortelle et la mort du corps représente dans son existence une véritable délivrance qui la libère. Puisque l'âme est capable de vivre par elle-même, sans être obligée de s'appuyer sur aucun corps matériel, on ne s'étonnera pas de ce que la notion d'une résurrection des corps n'ait eu aucune place dans la pensée grecque.

3.

INFLUENCE GRECQUE SUR LA PENSEE JUIVE ET CHRETIENNE.

A partir des conquêtes d'Alexandre, le judaïsme se pénétra lentement d'influences helléniques, principalement en Egypte, parmi les Juifs d'Alexandrie, dont la langue habituelle était le grec. D'autre part, comme l'affirmation d'une résurrection des corps et la croyance à l'immortalité de l'âme, bien qu'étant des conceptions différentes, n'en restent pas moins deux façons d'exprimer la même conviction d'une survivance après la mort, il n'est pas surprenant que ces idées se soient combinées au sein même du judaïsme. L'historien juif Josèphe assure même que l'idée d'une transmigration des âmes aurait été professée jusque dans les écoles des pharisiens. Quoi qu'il en soit de ce renseignement, la Sapience ou Sagesse de Salomon parle d'une préexistence de l'âme (Sag 8:20) ; Philon développe des théories très semblables, et la théologie du Talmud enseigne à son tour que les âmes, venues d'auprès de Dieu, sont en quelque sorte prêtées aux hommes, en qui elles habitent et dont elles se séparent après la mort.

C'est surtout lorsque le christianisme se fut détaché du judaïsme, qu'on en vint à mêler étroitement les notions de résurrection et d'immortalité ; à la mort, affirma-t-on, le corps se décompose, ne ressuscitant que plus tard, et l'âme, détachée du corps et immortelle de nature, vit seule jusqu'au jour de la résurrection.

4.

LA PENSEE CHRETIENNE ACTUELLE.

La pensée chrétienne contemporaine subit encore les effets de cette confusion. Héritiers spirituels à la fois des Grecs et des Juifs, nous continuons à expliquer la survivance tantôt par l'idée juive d'une résurrection, tantôt par la conception grecque de l'immortalité, sans même nous apercevoir des contradictions internes de notre pensée. Cette confusion est d'autant plus compréhensible que les textes bibliques ne présentent pas toujours la clarté que nous aimerions y trouver. Il convient donc d'interroger les saintes Écritures soigneusement et sans en déformer le sens.

II Etude des textes bibliques.

Ire SECTION : LE JUDAÏSME.

Quelques notions générales doivent être rappelées, qui feront mieux comprendre la conception juive de la résurrection. L'âme, que l'Hébreu ne conçoit pas sans un corps pour la soutenir, est le centre de la personnalité ; elle a son siège dans le sang (Ge 9:4 et suivant, Le 17:11, De 12:23), se liant ainsi au corps qu'elle anime. L'homme est donc un tout inséparable : sans le corps l'âme reste inconcevable, et sans âme le corps n'est qu'une masse inerte.

Bien que le Cheol (voir ce mot) soit le lieu des morts, non des vivants, des textes très anciens prouvent que les Hébreux ont toujours cru à une certaine survivance de la personnalité, vaguement entrevue (Ge 37:35, Ps 16:10,2Sa 12:23). Ils ont d'ailleurs pratiqué la nécromancie (1Sa 28, Le 19:31 20:6,2Ro 21:6) ; or, des gens qui croiraient à l'entière destruction des morts ne chercheraient pas à les évoquer. Parfois le cadavre est considéré comme accessible à la douleur ou à la honte, conservant par conséquent une certaine sensibilité (Esa 66:24 14:11-14).

Les malheurs du peuple d'Israël et leur répercussion dans la vie des individus firent réfléchir les âmes pieuses ; jusque-là, les Israélites avaient puisé une consolation dans l'idée que les fils prolongeaient en quelque sorte la vie des pères, que chacun par conséquent revivait en ses enfants ; cette conception ne fut plus une consolation suffisante ; ceux qui voyaient périr leurs enfants criaient à Dieu, demandant son secours. Dans les coeurs déchirés par l'épreuve, la piété s'approfondit davantage et trouva, dans la révélation d'une vie future, des raisons d'espérer.

1.

LES PRECURSEURS.

Certains textes, sans contenir une véritable affirmation de la résurrection individuelle, l'annoncent cependant. Ainsi le Ps 73, ou encore Os 6:2 13:14, Job 14:14 19:25-27, Ps 71:20.

2.

LA CROYANCE A LA RESURRECTION DANS LES ECRITS CANONIQUES.

Seuls deux passages de l'A. T, affirment nettement la résurrection.

Dans le livre d'Ésaïe, un texte datant approximativement de l'an 334 av. J. -C, et qui célèbre la résurrection des justes d'Israël : « Que tes morts revivent ! Que mes cadavres se relèvent ! Réveillez-vous et tressaillez de joie, habitants de la poussière ! Car ta rosée est une rosée vivifiante, et la terre redonnera le jour aux ombres » (Esa 26:19).

Ensuite un texte de Daniel (datant vraisemblablement de l'an 168 av. J. -C.) annonçant pour le début de l'ère messianique la résurrection des justes puis des impies : « Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l'opprobre, pour la honte éternelle ». --Deux (Da 12:2) autres passages parfois cités comme enseignant la résurrection n'ont cependant pas cette valeur. Le premier, la vision d'Ézéchiel (ch. 37), est plus une image décrivant la restauration du peuple juif qu'une promesse de résurrection individuelle. Quant au second, Ps 16:10, bien que l'Église chrétienne l'ait considéré comme une promesse de résurrection et l'ait appliqué au Christ, (cf. Ac 2:27,31 13:35,37) il semble pourtant que dans l'esprit du psalmiste il n'était ici question que d'une prolongation de la vie terrestre. --Enfin la Bible contient aussi des passages tels que Ec 3:19-22 ou Ec 9:3,6, dans lesquels nous découvrons avec étonnement un complet scepticisme.

3.

LA CROYANCE A LA RESURRECTION DANS LES APOCRYPHES DE L'A.T.

C'est surtout dans les Apocryphes et les Pseudépigraphes qu'est affirmée la résurrection. Ces écrits sont le reflet exact des besoins profonds de l'âme juive en un temps de persécution où l'injustice triomphait. Les morts ressusciteront ! C'est la certitude victorieuse à laquelle s'attachent la piété des opprimés et l'enthousiasme des martyrs. Mais cette doctrine, sortie des milieux populaires, ne s'était pas propagée sans rencontrer l'opposition des conservateurs et des sceptiques. Le Siracide (ou Ecclésiastique), premier en date des Apocryphes (II e siècle av. J. -C), ignore la croyance à la résurrection (cf. 17:30) et l'auteur de 1 Macchabées n'y fait aucune allusion.

Il faut attendre le I er siècle avant l'ère chrétienne pour trouver cette croyance nettement affirmée. Le 2e livre des Macchabées montre les martyrs soutenus dans leurs supplices par la certitude d'une survie : « Arrivé à son dernier souffle, il dit : Scélérat, tu nous ôtes la vie présente, mais le roi du monde, quand nous serons morts pour ses lois, nous ressuscitera pour la vie éternelle » (2Ma 7:9) « Tout près de mourir, il parla ainsi : Heureux ceux qui meurent de la main des hommes et qui tiennent de Dieu l'espérance d'être ressuscités par lui » (2Ma 7:14). L'Apoc, des dix semaines d'Hénoch (Hén. 91-93) et les Psaumes de Salomon annoncent également la résurrection des justes et l'anéantissement des impies : « Le juste se réveillera de son sommeil ; il se lèvera et il avancera dans les voies de la justice. Le Grand et le Saint sera propice au juste et lui donnera la puissance ; et le juste sera dans la vertu et dans la puissance, il marchera dans la lumière éternelle. Mais le pécheur sera perdu dans les ténèbres pour toujours » (Hén. 92:3, 5). « La perdition du pécheur est éternelle. Et on ne pensera pas à lui quand on recherchera les justes. Tel est le lot des pécheurs pour l'éternité. Mais ceux qui craignent le Seigneur ressusciteront pour la vie éternelle. Et leur vie dans la lumière du Seigneur ne cessera plus ». (PsSal 3:13,16)

Telle est la forme habituelle sous laquelle se présente l'idée de résurrection dans la pensée juive ; le fidèle attend sa récompense « à la résurrection des justes » (Hén. 61:5 ; Testaments des XII Patriarches : Test. Levi 18, Test. Juda 25).

Pourtant la croyance en une résurrection générale pour le jugement des bons et des méchants demeurait dans la logique du système, si l'on peut dire. Le livre d'Hénoch (22:10 et suivants) fournit la première déclaration de ce genre : certains méchants, ceux qui n'ont pas subi durant leur vie terrestre le juste châtiment de leurs péchés, ceux-là ressusciteront à la suite des justes afin d'être punis. D'autres passages du même livre, les Paraboles, décrivent la résurrection générale, en ces termes : « En ces jours la terre rendra son dépôt et le Cheol rendra ce qu'il a reçu, et les enfers rendront ce qu'ils doivent, et l'Élu choisira parmi eux les justes et les saints, car il est proche le jour où ils seront sauvés » (Hén. 51:1, 3). Pseud. Esdras attend aussi ce jour où tous revivront : « La terre rendra ceux qui dorment dans son sein, et la poussière ceux qui y reposent en silence, et les réservoirs (des âmes) rendront les âmes qui leur ont été confiées. Et le Très-Haut paraîtra sur son siège de juge » (PseudoEsdras 7:32 et suivant, 14:35 et suivant). Enfin l'Apocalypse de Baruch annonce une résurrection générale en même temps qu'universelle : « Le Tout-Puissant me répondit : Écoute cette parole. Car certainement la terre rendra les morts qu'elle a reçus pour les conserver, sans rien changer à leur aspect. Comme elle les a reçus elle les rendra, comme je les lui ai confiés elle les fera ressusciter » (ApoBar 50:1 et suivant). Certains passages du livre d'Hénoch ajoutent encore à l'attente d'une résurrection et d'un jugement l'idée complémentaire d'une survie des âmes dans l'au-delà et d'un jugement qui suit immédiatement la mort. Ainsi : « Mais maintenant je vous jure à vous justes, par la gloire du Tout-Puissant et du Glorieux et par sa grandeur, je vous jure à vous : Moi je connais le mystère, je l'ai lu sur les tablettes du ciel, j'ai vu le livre des saints, et voici ce que j'y ai trouvé écrit et gravé au sujet des justes : Que tout bien et joie et bonheur a été préparé et écrit pour les âmes de ceux qui sont morts dans la justice, et que de nombreux biens vous seront donnés en récompense de vos travaux... » (Hén. 103:1-3). « Je vous le jure,... vos noms sont écrits en présence de la gloire du Grand. Espérez donc, car d'abord vous avez été affligés dans le malheur et dans la souffrance, mais maintenant vous brillerez comme des luminaires dans le ciel... De votre cri, criez justice. Espérez, et ne renoncez pas à votre espoir, car vous jouirez d'une grande joie comme les anges des cieux » (Hén. 104:1, 3). Les justes sont destinés à devenir enfants de lumière, esprits de lumière : « Vous brillerez comme des luminaires dans le ciel, vous brillerez, vous apparaîtrez, et la porte du ciel s'ouvrira devant vous » (Hén. 104:2, cf. Da 12:3). Leur vie sera éternelle : « Heureux êtes-vous, justes et élus, car votre part sera glorieuse. Les justes seront dans la lumière du soleil, et les élus dans la lumière d'une vie éternelle, et les jours de leur vie seront sans fin, les jours des saints seront sans nombre » (Hén. 58).

On le voit, les Apocryphes et les Pseudépigraphes sont remplis de la croyance à la résurrection, sans qu'il y ait là cependant une doctrine bien définie. Si l'on cherche à systématiser la pensée eschatologique de ces écrits, oh découvre maintes contradictions qu'il n'est pas inutile de relever.

(a) Ceux qui ressuscitent. Ce sont :

(1) Seuls les justes d'Israël : Hén. 58:3 90:33 91:10 92:3, Pseudo-Esdras 4:35 7:28, 2Ma 7:4 12:43 Ps 16:6-10.

(2) Les justes et certains méchants, ceux qui n'ont pas subi leur châtiment ici-bas : Hén. 22:10.

(3) Tous les hommes, justes et méchants : Hén. 51:1, ApoBar 50, Pseud-Esd 32-37.

(4) Personne ne ressuscite : Sir 17:30.

(b) Le moment de la résurrection. La résurrection se produira :

(1) Après le jugement, et pour recevoir en partage la gloire du royaume messianique : Hén. 90:29, 33 108.

(2) Immédiatement après l'ère messianique : Hén. 91:10 92:3, Apo Bar 40-42, PseudEsd 7:29-32. Ps 31:6.

(3) immédiatement avant l'ère messianique : Hén. 51:1.

(4) Lors du royaume messianique : Pseud. Esd 7:28.

(5) Après la mort terrestre : PseudEsd 4 :, Sag 3:19, Ps 14:6 16:2.

(c) Nature du corps ressuscité, (1) Il sera semblable au corps terrestre, sensible aux mêmes impressions : Hén. 1-36 51:4 104:4, 6, ApoBar 49:2 50:2, 2Ma 7:9,11,14,22,29 12:43 14:46. Ailleurs il était conçu un peu autrement : Hén. 39:5 62:15 70:1 90:30 - 33. Dans les milieux rabbiniques on attachait parfois une importance extrême aux habits dont le mort était couvert.

(2) Le corps ressuscité est un corps spirituel : Hén. 108, Hén. slav. 22:8 (livre des Secrets d'Hén.).

(3) Il n'y aura pas de corps ressuscité ; l'Esprit seul vivra éternellement : Hén. 103:3, Ps Sal. 3 16 4:6 13:9 14:6 15:15, Sag 2:23 3:1 9:15, Livre des Jub. 23:3, Assompt. de Moïse 10:9, Hén. slav. 23:5.

Conclusion à l'étude des Apocryphes. Notre conclusion sera double. En premier lieu, il faut insister sur la valeur documentaire des Apocryphes et des Pseudépigraphes ; ces écrits forment en quelque sorte le pont entre les livres canoniques de l'A. T, et ceux du N.T. ; ils sont indispensables si l'on ne veut pas s'exposer à mal comprendre l'enseignement chrétien sur la vie à venir. En second lieu, il faut se rappeler que la piété juive, bien qu'abondante en images apocalyptiques et eschatologiques, ne possédait pas, à l'époque du Christ, une doctrine précise de la résurrection.

II e SECTION : LE CHRISTIANISME.

Les conceptions du N.T. relatives à la résurrection se sont développées dans un double courant de pensée, dont le principal fut la foi de l'Église au Christ ressuscité et le fait même de cette résurrection ; d'autre part, il ne faut jamais oublier que les premiers chrétiens avaient été élevés dans ce judaïsme dont les Apocr, et les Pseud, de l'A. T, reflètent les idées. Pour exprimer leur certitude de la résurrection, ils ont emprunté à cette piété juive, qui avait été la leur avant leur conversion, les images et les notions dont ils avaient besoin pour penser leur foi. Rien d'étonnant dès lors à ce que le N.T. présente sur la résurrection des conceptions qui rappelleront souvent celles de ces livres non canoniques.

1.

L'ENSEIGNEMENT DE JESUS D'APRES LES EVANGILES, LES ACTES ET LES ECRITS NON PAULINIENS.

Les évangiles, tant les synoptiques (et les Actes) que l'évangile johannique, affirment la vie à venir, mais ne formulent pas une doctrine complète de la résurrection. Pour plus de clarté, et bien que semblable division soit tout artificielle, nous chercherons à dégager successivement dans l'enseignement évangélique les points suivants :

la résurrection ; ceux qui ressuscitent ;

le sort des méchants ;

la nature des corps ressuscités ;

le moment de la résurrection.

1° La résurrection ; ceux qui ressuscitent. (a) Dans les évangiles synoptiques, le récit de l'entretien de Jésus avec les envoyés des sadducéens (d'après Luc) note qu'une partie des humains seulement ressuscitera, « ceux qui seront trouvés dignes d'avoir part au siècle à venir et à la résurrection des morts » (Lu 20:35). Il ne s'agit donc pas de tous les morts, mais des seuls justes (Lu 14:14) ; ceux-ci sont à la fois fils de la Résurrection et fils de Dieu (Lu 20:36), car la résurrection a sa source dans la vie en Dieu qui seule mène à la perfection à laquelle l'homme est destiné. Ces fils de la Résurrection sont aussi les élus de Dieu (Mr 13:27 parallèle Mt 24:31) que le Fils de l'homme rassemblera. Si tous les hommes ne participent pas à la résurrection, tous y sont cependant appelés par Dieu (Lu 20:38, Ac 17:28 26:8).

(b) Le 4e évangile descend plus profondément dans les réalités spirituelles. La résurrection, c'est la vie véritable, et cette vie commence dès ici-bas, dans la mesure où l'âme s'unit au Christ (Jn 5:24 et suivant), mais pour n'atteindre son plein épanouissement qu'après la mort (Jn 11:25 et suivant). Celui qui connaît Dieu possède la vie éternelle (Jn 17:3) qui vient de Dieu, bien que nous la recevions du Christ (Jn 5:21 6:40,44-54 17:2). Le Christ n'est-il d'ailleurs pas la résurrection et la vie ? (Jn 11:25 3:36) Il connaît les siens (Jn 6:39) ; ce qui n'empêche pas que le sort de chacun dépende à la fois de son attitude actuelle en face du Christ (Jn 3:18 9:39, cf. 1Jn 2:17) et de sa conduite dans la vie (Jn 5:29). Mais les justes ne seront pas seuls à reprendre vie, car « ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement » (Jn 5:29, cf. Ac 24:15), vu que : « celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge ; la parole que j'ai annoncée, c'est elle qui le jugera au dernier jour » (Jn 12:48). L'évangéliste montre d'ailleurs Jésus affirmant, sans préciser s'il s'agit des bons ou des mauvais, la toute-puissance de Dieu qui ressuscite les morts (Jn 5:21, cf. Ro 4:17,2Co 1:9).

(c) L'épître aux Hébreux contient un enseignement identique, proclamant l'espérance de la résurrection (Heb 6:2 11:19). C'est par Christ que les hommes l'obtiennent (Heb 2:10 9:15), et seuls les croyants en sont assurés (Heb 10:39).

2° Le sort des méchants. L'enseignement de Jésus emprunte des images aux croyances juives de l'époque. Les Synoptiques nous ont conservé un certain nombre de récits qui traitent du sort futur des méchants. Corps et âme, ils seront jetés dans la géhenne (Mt 5:29 10:28, Mr 9:43 45 47). dont le feu est le symbole de la colère de Dieu (Mt 5:22 18:9 25:41, Heb 10:27 12:29) et les ténèbres du dehors une image de la perdition (Mt 8:12 22:13 25:30). Seul le péché contre l'Esprit attire le châtiment de l'Éternel, sans possibilité de pardon (Mt 12:32). Quant aux autres péchés, la peine sera en proportion de la gravité de la faute ( « battu d'un grand nombre de coups,... battu de peu de coups », Lu 12:47 et suivant). L'un des récits laisse même entrevoir la possibilité d'un certain progrès moral après la mort (Lu 16:27,31). Le 4e évang, ne décrit pas le sort du méchant.

3° Le corps ressuscité. (a) Le corps du Christ. La narration évangélique montre le Christ ressuscité attentif à prouver à ses disciples que son corps glorieux conserve une certaine ressemblance avec son corps de chair (Lu 24:39 et suivant, Jn 20:20-27, Ac 10:41). Mais les conditions en sont changées, et dépassent l'expérience ordinaire ; ce corps n'est limité ni par le temps ni par l'espace (Mt 28:7,9 et suivant, Mr 16:6,7,12,14,19 Lu 24:15,31-51, Jn 20:19-26). Souvent le Christ ressuscité reste méconnaissable pour ceux qui le connaissent le mieux, jusqu'au moment où un geste, une parole, leur révèle la personnalité de leur Maître (Mt 28:17, Lu 24:18,31, Jn 20:14,16 21:4).

(b) Le corps des croyants. Ce corps vivra dans des conditions entièrement différentes de celles auxquelles nous sommes accoutumés (Mr 12:25, Mt 22:30, Lu 20:35 et suivant). Les ressuscités « seront semblables aux anges » (Lu 20:36), affirmation qui est en plein accord avec l'enseignement des pharisiens et des scribes (Lu 20:39). Les écrits johanniques font preuve d'une sobriété toute pareille, et ne donnent guère de description : « Bien-aimés, nous sommes enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu'il est » (1Jn 3:2, cf. Jn 12:26 14:2 17:24). « Voir le Seigneur », telle est aussi l'expression employée par l'épître aux Hébreux (Heb 12:14).

4° Le moment de la résurrection. Les évangiles ne fournissent que peu d'indications à ce sujet, et qui ne s'accordent guère entre elles. Dans la parabole de Lazare et du mauvais riche, le Christ met en oeuvre les descriptions pittoresques de la tradition populaire juive, dont les images ne doivent pas être prises à la lettre ; notons toutefois que le sort de Lazare, comme celui du mauvais riche, est décidé sitôt après leur mort (Lu 16:19-31). L'entretien de Jésus avec les envoyés des Sadducéens (Mr 12:18-27, Mt 22:23,33, Lu 20:27,40) ne donne aucun renseignement sur l'époque de la résurrection. L'une des paroles de la croix : « Aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis » (Lu 23:43), indique qu'une vie spirituelle nouvelle succédera rapidement à notre vie terrestre ; il n'est pas question pourtant d'un séjour préliminaire dans le Cheol, ni d'un long sommeil, ni d'un jugement solennel. Par contre, le 4 e évang, développe une pensée différente qui laisse supposer qu'un certain temps s'écoulera entre la mort terrestre et la résurrection (Jn 5:28). Quant aux récits des résurrections opérées par le Christ pendant son ministère (fils de la veuve de Naïn, Lu 7:11-17 ; fille de Jaïrus, Mr 5:22,43, Mt 9:18,26, Lu 8:40-56 ; Lazare, Jn 11), ils n'apportent pas d'indications sur le moment de la résurrection ; tous ces ressuscités, après avoir recouvré une vie terrestre et corporelle, sont morts d'une mort pareille à celle des autres humains. Remarquons d'ailleurs que ces résurrections, dans les récits évangéliques, ne sont pas mises en rapport avec la vie éternelle (sauf dans le récit de Jn 11), et ne sont citées par les évangélistes qu'à titre de miracles opérés par le Seigneur (voir également Mt 27:52 et suivant). L'Apocalypse de Jean parle de deux résurrections. Une première est celle des martyrs ; elle a lieu pendant les mille ans durant lesquels Satan est lié (Ap 20:1-5) ; ces ressuscités deviennent prêtres de Dieu et de Christ (Ap 20:4-6, cf. Esa 61:1) et régnent avec lui pendant ces mille ans. Les autres hommes ne reviennent à la vie que plus tard, après la défaite définitive de Satan ; c'est alors que se produit la seconde résurrection (Ap 20:12,15). Les méchants, d'autre part, souffriront une seconde mort, la destruction totale dans l'étang de feu (Ap 20:12,15 21:8, cf. Mt 10:28). Mais ceux qui auront eu part à la première résurrection (Ap 20:6), ceux qui auront vaincu (Ap 2:11), ceux-là échapperont à la seconde mort ; ils régneront avec Dieu aux siècles des siècles (Ap 22:3-5).

5° Conclusion. Nous pouvons donc affirmer que les écrits du N.T., si l'on met à part les épîtres de l'apôtre Paul, sont extrêmement sobres dans leur description de la résurrection et des corps ressuscités. Il s'agit là, on s'en rend compte, de mystères qui nous dépassent infiniment, que le coeur comprend, mais que l'intelligence n'explique qu'imparfaitement. Pour faire partager à ses auditeurs son absolue certitude d'une vie future, le Christ s'est servi d'images et de comparaisons qui leur étaient familières. Qu'importe si des esprits attachés uniquement à la lettre de ces récits y découvrent des contradictions, des invraisemblances ! L'enseignement du Christ parle au coeur avant tout ; nous le sentons bien en lisant les évangiles. Or, sur cette question de la résurrection, la réponse qui nous est donnée est suffisamment précise, elle satisfait entièrement aux besoins de notre vie religieuse : il y aura, déclare le Seigneur, une vie après la mort, l'homme ressuscitera, la personnalité humaine ne disparaîtra pas avec la vie du corps, elle conservera ses caractéristiques et restera reconnaissable, distincte des autres individualités ; un nouveau corps lui sera donné, différent des corps actuels. D'autre part, nos actions présentes, comme la pureté et la sincérité de notre foi, ne sont jamais indifférentes ; il y aura un jugement, mais un jugement par un Dieu qui est un Père aimant ses enfants, qui veut la conversion du pécheur, et dont la bonté est infiniment supérieure à la nôtre.

2.

L'ENSEIGNEMENT DE SAINT PAUL.

1° Introduction. C'est dans les épîtres de saint Paul qu'est développée la théorie la plus complète de la résurrection. Mais cet enseignement paulinien est tout occasionnel : l'apôtre répond aux questions qui préoccupent ses correspondants et n'a pas eu l'intention de rédiger une étude complète sur ce sujet ; de sorte que certains problèmes qui nous intéressent ne sont pas même abordés dans ses épîtres. Enfin, souvenons-nous que la pensée de l'apôtre s'est constamment enrichie, approfondie, et par conséquent modifiée.

2° Le corps ressuscité. Le point de départ est la conception pharisaïque selon laquelle notre corps actuel sera remplacé par un corps semblable, mais parfait (1Co 15,1Th 5:23). Ailleurs, saint Paul, sans doute influencé par l'hellénisme, accentue la différence entre la chair et l'esprit, les opposant l'un à l'autre (Ga 3:3 5:16 et suivant 6:8) ; le corps charnel périt (1Co 15, Ro 7:24, Ga 6:8), remplacé par un corps spirituel dont le principe vital est l'Esprit ; ces deux corps sont dans la relation de la semence à la plante (1Co 15:37 et suivant).

3° Ceux qui ressuscitent. Pas d'universalisme : seuls les chrétiens revivront ; pour les incroyants, la mort physique sera définitive (Ro 2:12 5:20 6:20-23 8:1-13 2Co 4:3 Ga 6:8 Eph 2:1,5, Php 3:18, Col 2:13, cf. Ro 9:22). Dans 1Co 15:22-28, ceux dont il s'agit ( « tous revivront en Christ ») sont les croyants, non les hommes qui n'ont jamais entendu parler du Christ, et auxquels l'apôtre semble n'avoir même pas songé dans ce passage. De même, dans la déclaration de Ro 11:32 ( « Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire miséricorde à tous »), le contexte (Ro 11:19,32) s'oppose à une interprétation universaliste, puisque saint Paul met ses lecteurs en garde contre une conduite qui les exclurait du salut. (Voir également 2Co 5:19 et suivant, Eph 1:9 et suivant, Col 1:19,23).

4° Le moment de la résurrection. C'est à l'avènement du Christ que les « morts en Christ » ressusciteront (1Th 3:13 4:14,16,2Th 2:1). Bien qu'il s'agisse pour ces chrétiens d'une mort et d'une résurrection véritables, comportant un corps nouveau (1Co 15:21,42, Php 3:10,11,20 Eph 4:30 Ro 8:11), l'apôtre, persuadé de l'imminence du retour du Christ, décrit leur mort comme un sommeil (1Th 4:13).

5° Le lieu de la résurrection. St Paul n'évoque pas une terre transformée devenue le séjour des bienheureux, mais se contente de l'image familière du ciel (2Co 5:1 et suivant, Eph 2:6,1Th 2:12 4:17). Les croyants, possesseurs d'un corps spirituel incorruptible (1Co 15) et de la gloire du Christ (2Th 2:14), jouiront de la vie éternelle, vie parfaite à tous égards (1Co 13:8-12).

6° « Morts en Christ » .

St Paul proclame sa conviction que la mort n'a pas le pouvoir de mettre fin à la communion du croyant avec le Christ glorifié (2Co 5:1,8, Eph 2:6, Phi 1:21,23, Col 1:5) ; au contraire, le chrétien s'unit au Christ par la mort (Ro 8:38 et suivant). Toutefois, la mort et la résurrection sont envisagées par l'apôtre à deux points de vue totalement différents :

(a) il y a d'abord un sens imagé : le croyant meurt au péché et renaît spirituellement, devenant une nouvelle créature ;

(b) puis un sens concret, celui qui nous intéresse ici : la mort physique suivie de la résurrection, dont Dieu seul est l'auteur, bien que le croyant y parvienne en Christ (Ro 5:21 6:23 8:2,10 et suivant, 1Co 15:22, Php 3:20 et suivant, Ga 6:8, Col 1:27 3:4,2Co 1:9 4:14, Eph 2:6).

7° Conclusion. St Paul s'est efforcé d'exprimer ses convictions sur la résurrection en un langage précis et compréhensible à ses lecteurs. Aucune de ses épîtres, toutefois, n'est consacrée à l'exposé complet et systématique de ces problèmes. Quand l'apôtre parle de la résurrection et de la nature des corps ressuscités, c'est en réponse à des demandes d'explication qui lui ont été faites, ou pour consoler et calmer des inquiétudes. Faut-il s'étonner dès lors si ses écrits ne fournissent pas toujours toutes les précisions que notre curiosité désirerait ? D'autre part, certaines expressions employées par saint Paul, et qui éveillaient dans l'esprit de ses contemporains des images évocatrices, constituant par conséquent d'excellentes explications, ne correspondent plus à nos habitudes de pensée et perdent, de ce fait, une partie de leur valeur explicative.

CONCLUSION GENERALE A L'ETUDE BIBLIQUE.

L'étude des textes relatifs à la résurrection nous aura montré comment il se fait que les théologiens chrétiens, qui tous s'appuient sur la Bible, ont pu cependant professer des opinions très diverses sur cette question. Les Saintes Écritures, A.T. et N.T., tout en écartant certaines théories sur l'au-delà qui détruisent la foi, et en affirmant certaines vérités sur la vie à venir, n'entrent pas dans des détails précis et ne développent pas une doctrine de la résurrection. Ce souci de posséder un système cohérent qui expliquerait ce que sera la vie éternelle ne fut d'ailleurs pas une préoccupation des premiers chrétiens. Les inscriptions des catacombes romaines (II e et III e siècle) sont instructives à cet égard : Jonas rejeté par le poisson y figure la résurrection, tandis que le berger séparant les brebis de son troupeau symbolise le jugement dernier ; ces images, d'autres encore, sont des preuves indiscutables de la croyance à la résurrection, mais elles ne constituent pas une doctrine de la vie future. Ce n'est que plus tard que le besoin s'est fait sentir chez les chrétiens de penser leur foi d'une manière systématique.

III Les doctrines de la résurrection dans la pensée protestante.

Il nous reste à voir maintenant quelles sont les principales doctrines chrétiennes qui, partant de la Bible, ont pour but de faire comprendre ce que le N.T. entend par résurrection et vie éternelle.

1.

CARACTERISTIQUES GENERALES.

La pensée protestante, qui ne reconnaît d'autre autorité que celle des Saintes Écritures (voir Inspiration, 2 e part.), se refuse aux précisions sur la vie de l'au-delà telles qu'en donne le catholicisme ; elle ne se complaît ni dans les descriptions de l'Enfer et de ses tourments ni dans l'évocation des délices du Paradis, sauf à titre de fantaisie poétique. Pour la même raison de fidélité à la Bible, le protestantisme repousse la croyance au Purgatoire (voir Eschatologie, III, 1).

D'autre part, les penseurs protestants mettent en garde contre les théories panthéistes qui parlent de la mort comme d'un retour de l'âme dans le grand Tout, à la façon d'une goutte d'eau qui retourne à l'océan d'où elle est venue. Ces explications à tendances mystiques ou théosophiques sont une déviation de la foi chrétienne, car elles nient la survivance de la personnalité. Or, notre personnalité n'est pas quelque chose de tout fait, que nous recevons en naissant ; elle est une conquête que Dieu nous impose ; chacun doit travailler à posséder ici-bas une personnalité telle que Dieu la veut ; et c'est cette personnalité qui survit, restant distincte des autres personnalités et conservant ses caractéristiques particulières. C'est pourquoi, d'ailleurs, la foi chrétienne n'a jamais admis et ne peut pas admettre la croyance à la transmigration des âmes, selon laquelle l'âme entrerait, après la mort, dans un autre corps, corps d'homme ou d'animal, afin d'y recommencer une existence terrestre.

Enfin, on peut affirmer que, d'une manière générale, les mots résurrection et vie éternelle sont à peu près synonymes, malgré les importantes nuances qui séparent le sens de ces termes.

2.

LES REFORMATEURS.

Ceux-ci ont peu traité la question de la résurrection, sauf pour lutter contre la doctrine du Purgatoire. Leurs écrits ne renferment que quelques indications concernant la survivance. Calvin repousse l'idée que l'âme des morts, en attendant le moment de la résurrection, serait plongée dans une sorte de sommeil. Même attitude dans la théologie luthérienne. Ailleurs Calvin combat la croyance de ceux qui prétendent que l'âme meurt avec le corps pour renaître avec lui à la consommation du monde. Mais en dehors de ces points, somme toute secondaires, les réformateurs sont d'une sobriété que nous ne pouvons qu'admirer. D'après Calvin, nous ressusciterons « en la même chair que nous portons aujourd'hui quant à la substance, mais différente quant à la qualité » (Inst. Chr., III, 25:8), ce qui signifie, d'après les développements qu'il ajoute, que l'organisme humain, tout en restant identique, sera transformé, glorifié. --Les symboles ecclésiastiques de l'époque se contentent d'affirmer la résurrection sans aborder les difficultés de la question.

3.

LE SOMMEIL OU INCONSCIENCE DES MORTS.

L'hypothèse d'une inconscience des morts jusqu'à la résurrection finale a été soutenue par quelques théologiens (cette doctrine, nous l'avons dit, a été violemment combattue par Calvin). Ils s'appuient sur un certain nombre de textes bibliques qui n'ont d'ailleurs pas tous la même valeur probante (Ge 47:30, De 31:16, Job 7:21 14:12, Esa 26:19 14:9 57:2, Da 12:2,12, Jer 51:39-57 Jean 11:11-14 Ap 14:13, Lu 8:52, Mt 25:5 27:52, Ac 7:60 13:36,1Co 15:6,18,20,51 1Th 4:13-15 5:10, etc.). D'autres textes, cependant, ne cadrent pas avec la conception d'un sommeil des défunts ; ainsi 1Sa 28, Lu 9:28,36 23:43, Heb 12:1-23, Ap 6:9,11 14:13. Nous ne pouvons entrer ici dans la discussion d'une question aussi complexe et délicate. Le tort de ceux qui soutiennent cette doctrine nous semble être de la vouloir présenter comme la seule authentiquement biblique et d'affirmer que toute autre conception est contraire à l'enseignement des Saintes Ecritures. Tout en reconnaissant la réelle valeur philosophique de cette hypothèse, nous sommes bien obligés de constater qu'elle ne s'impose pas à l'esprit du lecteur attentif de la Bible.

4.

LE MOMENT DE LA RESURRECTION.

La résurrection se produira-t-elle immédiatement après la mort ou seulement lors de l'avènement du Christ, à la parousie ? De nouveau les textes bibliques, par leur imprécision et leurs divergences, nous prouvent que le Christ n'a pas laissé à ses disciples un enseignement circonstancié sur ces questions, qui relèvent plus de la curiosité de l'esprit que de la foi profonde.

La résurrection au jugement dernier, à la parousie ne cadre pas seulement avec la doctrine du sommeil des morts, elle s'harmonise aussi avec de nombreuses déclarations des évangiles et des épîtres ; toutefois il est difficile de la concilier avec l'enseignement du 4 e évang, sur la vie éternelle, ou encore avec la promesse de Jésus au brigand sur la croix (Lu 23:43), ou d'autres passages tels que Lu 20:38, Phi 1:23,2Co 5:8. Par ailleurs, l'idée d'une résurrection immédiatement après la mort, bien qu'appuyée sur plusieurs textes du N.T., soulève des questions insolubles (sur la nature du corps ressuscité, par ex.) et ne s'accorde guère avec les versets qui décrivent la résurrection au jugement dernier.

5.

CEUX QUI RESSUSCITENT.

Cette question, nous l'avons vu, comporte plusieurs réponses, toutes fondées sur des textes bibliques. Suivant les époques et les auteurs, la pensée chrétienne a abouti aux conclusions suivantes :

1° Destruction des méchants : seuls les justes ressusciteront ; les méchants seront détruits et anéantis. (cf. Ap 20:12-15)

2° Peines éternelles : tous ressusciteront, justes et méchants, mais ces derniers souffriront des peines éternelles. (cf. Mt 25:41)

3° Rétablissement final : tous ressusciteront ; les méchants, après avoir subi la juste punition de leurs péchés, seront délivrés de leur châtiment et participeront à la vie éternelle ; c'est la doctrine du rétablissement final et universel.

4° Immortalité conditionnelle : la critique de ces trois premières doctrines en a fait surgir une quatrième, qui s'est développée surtout au cours du XIX e siècle, sous le nom de conditionnalisme ou immortalité conditionnelle. Plusieurs textes, a-t-on fait remarquer, affirment, non pas un châtiment effrayant dans l'au-delà, mais une destruction de l'âme mauvaise dès cette vie. L'homme ne survivra qu'à la condition de n'avoir pas détruit en lui ce germe de vie éternelle qui s'acquiert par la foi (Jn 5:24 et suivant) ; la vie éternelle, c'est de connaître Dieu (Jn 17:3) et d'être dans sa communion ; ceux qui s'y refusent s'excluent eux-mêmes, dès maintenant, des conditions de l'immortalité (Jn 12:48). Voir Eschatologie.

6.

CONCLUSION.

La seule attitude vraiment respectueuse de l'enseignement biblique est celle qui reconnaît une divergence de vues dans les Saintes Ecritures, sans chercher à harmoniser à tout prix ce qui est différent. Le Christ n'a pas jugé bon de nous laisser un enseignement précis sur le moment de la résurrection et sur la façon dont elle se produirait ; il lui a suffi d'affirmer la résurrection des morts, et, pour se faire comprendre de ses auditeurs, d'avoir recours à des paraboles et à des images en se servant du langage de son époque, images et langage que nous retrouvons dans les Apocryphes et Pseudépigraphes. Ces expressions employées par Jésus et les écrivains du N.T. sont comme tant d'images de notre langue courante : elles ne doivent pas être prises à la lettre. De sorte que les divergences des théologiens et des philosophes qui, s'efforçant de préciser ce que la Bible n'a pas précisé, aboutissent parfois à des conclusions opposées, ne doivent pas troubler notre foi ; ces divergences sont inévitables ; il s'agit là d'explications données par l'intelligence sur des problèmes qui la dépassent et devant lesquels la raison humaine ne peut que balbutier, » car nous ne connaissons qu'imparfaitement », comme le remarquait l'apôtre ; et ce n'est que lorsque sera venue la perfection que disparaîtra cette connaissance imparfaite (1Co 13:9 et suivant).

D'ailleurs la Bible, spécialement le N.T., ne nous donne-t-elle pas, sur ces problèmes troublants de la vie après la mort, tout ce dont notre foi a besoin ? L'enseignement du Christ contient des déclarations qu'il nous faut garder précieusement, et qu'on peut résumer en ces trois points :

L'âme humaine, c'est-à-dire la personnalité, survivra.

Cette âme conservera des caractéristiques ; toutes les âmes ne seront pas confondues les unes avec les autres, mais des « corps ressuscités » les différencieront.

Nos actions et nos pensées ne sont pas indifférentes devant Dieu, mais entraînent des sanctions : le mal sera puni et le bien aura sa récompense. Mais le Dieu qui nous jugera, c'est le Dieu que le Christ nous a révélé, le Père qui ne veut pas la mort du coupable, mais sa conversion.

Comme le dit saint Paul, « notre Sauveur Jésus-Christ a détruit la mort et mis en évidence la vie et l'immortalité par l'Évangile » (2Ti 1:10) ; l'apôtre dit vrai, mais, ajouterons-nous, le Sauveur n'a pas jugé utile de nous informer de tous les détails de cette grande espérance. Edm. R.

Résurrection et histoire.

Toute la doctrine de la vie à venir est suspendue à la résurrection de Jésus-Christ le matin de Pâques. La critique moderne reconnaît volontiers que l'Église chrétienne est issue de la foi en la résurrection de Jésus, mais elle pense échapper au miracle en donnant à cette résurrection un sens purement spirituel. Comment l'idée d'une résurrection spirituelle--idée contradictoire aux conceptions courantes de l'époque (cf. Mr 9:43 et suivants, Jn 11:24) --serait-elle venue à la pensée de ces frustes Galiléens, étrangers par leur race et par leur manque total de culture à toutes les spéculations de la philosophie ? Ces gens simples avaient vu mourir leur Maître d'une mort cruelle et ignominieuse. Ils le tenaient pour mort et bien mort ; mortes étaient aussi les espérances messianiques qu'ils avaient rattachées à sa personne. Et l'on voudrait que l'idée d'une résurrection spirituelle se fût soudain emparée d'eux, les eût bouleversés et transformés au point de les élever tout à coup bien plus haut qu'ils n'avaient jamais été du vivant de leur Maître ? Voilà un miracle psychologique d'autant plus invraisemblable parmi les Galiléens ignorants disciples de Jésus, que nous ne voyons rien d'analogue se produire dans les milieux évolués de l'Église contemporaine. Là, à part des exceptions que l'on pourrait toujours citer mais qui confirment la règle, on peut constater que la doctrine d'une résurrection du Christ purement spirituelle est sans action, sans rayonnement ; qu'elle se traduit, chez les chrétiens qui la professent, par une sorte de philosophie où la puissance régénératrice de l'Évangile s'en va s'affaiblissant jusqu'à disparaître. Les Églises qui vivent en dehors de la foi à la résurrection historique de Jésus, en réalité ne vivent pas la vie spirituelle à laquelle elles prétendent se tenir, et n'en portent pas les fruits. C'est un fait d'histoire. Il ne faut pas s'en étonner. Car l'homme est chair et esprit. Pour que les réalités spirituelles lui soient assimilables, il faut d'abord qu'elles soient sensibles, que tout son être soit saisi et conquis. La conviction qui allume le témoignage doit avoir pour point de départ une rencontre. La foi doit être amorcée par la vue. Pour que Dieu s'impose à l'homme, il faut qu'il se pose d'abord devant lui. Cela est si vrai que la Bible qui nous commande de marcher par la foi nous montre partout, à l'origine de cette marche, une prise de contact directe de celui qui veut qu'on croie en lui avec les hommes dont la mission sera de transmettre la foi aux siècles qu'elle doit féconder. Au premier homme, au père des croyants, au législateur d'Israël, aux prophètes, Dieu s'est fait connaître directement et ils en rendent témoignage. Quand il s'est agi de fonder le nouvel Israël, Dieu est revenu dans la personne du Christ. Pour inaugurer la révélation, il fallait les miracles. Pour allumer dans les coeurs la foi en l'amour du Père, il fallait la présence du Fils : Jésus vivant, agissant, souffrant, mourant. Pour convaincre ses disciples de sa résurrection, il fallait qu'il se montrât vraiment ressuscité à leurs yeux. Dira-t-on que les disciples ont cru le voir et qu'ils se sont fait illusion ? L'illusion n'est pas génératrice de réalités fécondes. Or, l'Église née de la foi en la résurrection de Jésus est une réalité dont la vertu vivifiante est indiscutable.

On objecte alors que cette résurrection, ainsi envisagée, n'appartient pas à l'histoire ; qu'elle est en dehors du champ de la science historique. C'est vrai, et c'est faux. C'est vrai, en ce sens que la résurrection du Christ n'a rien à voir avec le déterminisme historique si cher à tant de nos contemporains, et que les facteurs de l'histoire qui servent de fondement à la critique pure sont totalement impuissants à rendre compte de la résurrection. C'est faux, parce que la résurrection de Jésus s'est intégrée dans l'histoire avec une force telle qu'elle a jusqu'à un certain point changé l'orientation de l'histoire, en sorte qu'on ne saurait expliquer cette orientation nouvelle, qui est un fait, sans tenir la résurrection de Jésus pour un fait historique. On dit que la prédication de la croix suffit pour expliquer le renouveau moral et spirituel qui a produit le christianisme et inauguré une nouvelle humanité. Il y aurait lieu, alors, de rechercher quel est le rôle que joue la croix dans les milieux chrétiens qui ont abandonné la foi en la résurrection historique du Christ ; de s'informer si dans ces milieux-là elle occupe le centre de la prédication, si elle produit des conversions, des régénérations, des oeuvres conquérantes. L'expérience nous paraît prouver que là où la résurrection a été abandonnée, la prédication de la croix s'est peu à peu muée en prédication de morale, et que la préoccupation du Royaume de Christ a cédé la place au programme social. La vérité, la voici : c'est la croix qui sauve le pécheur, mais c'est la résurrection qui accrédite la croix. La croix par elle-même n'est qu'un supplice, un effondrement, une mort. Ce qui fait d'elle non une fin mais un commencement, c'est la nature du crucifié. D'où viennent à cette croix ses vertus rédemptrices ? Du fait que le Fils de Dieu lui-même a passé trois heures cloué sur le Calvaire. Et d'où vient aux disciples exténués par ce découragement cette foi soudaine que leur Maître crucifié au Calvaire était le Fils de Dieu ? Du fait que le matin de Pâques, contre toute attente et toute vraisemblance, ils ont vu Jésus lui-même libéré du tombeau demeuré vide ; qu'ils ont vu de leurs yeux, entendu de leurs oreilles, touché de leurs mains le Christ ressuscité ; et que pendant quarante jours le Fils de Dieu s'est appliqué à graver dans leurs âmes la certitude du triomphe de vie et de la victoire de l'Évangile du pardon, sanctionné à jamais par sa résurrection d'entre les morts. Pendant ces quarante jours, préparant ses disciples à son absence matérielle et les introduisant dans sa communion spirituelle, Jésus, après avoir repris vie, a redonné la vie à la foi des apôtres, foi que la Pentecôte devait consacrer et qui devait faire d'eux les conquérants du monde. Qu'on relise les premiers discours qui, d'après le livre des Actes, sont à l'origine de l'Église : Pierre n'y prêche pas la croix et la mort rédemptrice de Jésus, il prêche la résurrection de Jésus, par quoi la démonstration est donnée que son Maître crucifié par les Juifs était vraiment le Messie qui devait venir... et qui reviendra. Plus tard, principalement par la mission de l'apôtre des Gentils, la croix s'avérera le fait central de l'Évangile, mais cette croix devra sa valeur à la résurrection : ce sera la croix du Fils unique « donné au monde » (Jn 3:16), « mort pour nos fautes et ressuscité pour notre justification » (Ro 4:25). Supprimez la résurrection corporelle de Jésus, et tout s'écroule. « Votre foi est vaine » (1Co 15:14). Tant il est vrai que cette résurrection, fondement premier de la prédication évangélique et seule garantie de toute croyance à la résurrection, est parmi les faits historiques celui que ses conséquences dans l'histoire ont le plus péremptoirement attesté. --Voir Jésus-Christ. Alex. W.

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !


Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com
  • Contenus
  • Versions
  • Commentaires
  • Strong
  • Dictionnaire
  • Versets relatifs
  • Carte
  • Versets favoris

Pour ajouter un favori, merci de vous connecter : Se connecter

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !

Créer un verset illustré

Logo TopChrétien carré

Télécharger l'image

Choisissez une image

Personnalisez le verset

Alignement : | | | Haut | Milieu | Bas

Taille :

Couleur :

Police :

Personnalisez la référence

Couleur :

Police :

Taille :

De légères variations de mise en page peuvent apparaitre sur l'image téléchargée.

Versets relatifs

    • Ces vidéos ne sont pas disponibles en colonnes en dehors de la vue Bible.

      Genèse 2

      7 Le Seigneur Dieu prit de la poussière du sol et en façonna un être humain. Puis il lui insuffla dans les narines le souffle de vie, et cet être humain devint vivant.

      Genèse 9

      4 Cependant vous ne devez pas manger la viande qui contient encore la vie, c’est-à-dire le sang.

      Genèse 37

      35 Tous ses enfants tentèrent de le réconforter, mais il refusa de se laisser consoler ; il disait : « Je serai encore en deuil quand je rejoindrai mon fils dans le monde des morts. » Et il continua de le pleurer.

      Genèse 47

      30 Quand je serai mort, tu emporteras mon corps d’Égypte et tu iras le déposer dans le tombeau de mes ancêtres. » – « Je ferai ce que tu m’as demandé », répondit Joseph.

      Lévitique 2

      1 « Si quelqu’un veut apporter au Seigneur une offrande végétale, il doit prendre de la farine sur laquelle il verse de l’huile et dépose de l’encens ;
      2 il l’apporte aux prêtres, fils d’Aaron. On y prélève une poignée de farine mêlée d’huile, et tout l’encens. L’un des prêtres brûle sur l’autel cette partie de l’offrande appelée “mémorial”. Le Seigneur apprécie la fumée odorante de ce qui est ainsi consumé.
      3 Le reste de l’offrande revient à Aaron et à ses fils : c’est une part strictement réservée au Seigneur, parce qu’elle provient d’un présent qui lui a été offert.
      4 « S’il s’agit d’une offrande cuite au four, on ne peut apporter que des gâteaux à l’huile sans levain ou des galettes sans levain arrosées d’huile.
      5 S’il s’agit d’une offrande cuite sur la plaque, elle doit consister en farine pétrie avec de l’huile, mais sans levain ;
      6 on la rompt en morceaux sur lesquels on verse encore de l’huile. C’est une offrande végétale.
      7 S’il s’agit d’une offrande cuite dans la poêle, elle doit être composée de farine et d’huile.
      8 On amène l’offrande ainsi préparée pour le Seigneur, et on la remet au prêtre, qui l’apporte à l’autel.
      9 Il en prélève la part appelée “mémorial” et la brûle sur l’autel. Le Seigneur apprécie la fumée odorante de ce qui est ainsi consumé.
      10 Le reste de l’offrande revient à Aaron et à ses fils : c’est une part strictement réservée au Seigneur, parce qu’elle provient d’un présent qui lui a été offert.
      11 « Aucune offrande destinée au Seigneur ne doit contenir de levain. On n’utilisera jamais de levain ou de miel dans la préparation d’une offrande qui sera consumée pour le Seigneur.
      12 On peut lui en offrir lorsqu’on lui apporte les premiers produits de la nature, mais on ne doit pas en brûler sur l’autel dans une offrande à la fumée odorante.
      13 « On doit déposer du sel sur chaque offrande végétale. Jamais on ne négligera d’en mettre, car le sel symbolise l’alliance conclue par Dieu avec vous. C’est pourquoi une offrande de sel sera jointe à tout sacrifice.
      14 « Lorsque vous apporterez au Seigneur une offrande des premiers produits de vos terres, vous commencerez par griller des épis au feu, puis vous en écraserez les grains. Au moment de l’apporter,
      15 vous verserez de l’huile et déposerez de l’encens dessus. Ce sera une offrande végétale.
      16 Le prêtre en brûlera la part appelée “mémorial”, à savoir une partie du grain et de l’huile, avec tout l’encens. Ce qui est ainsi consumé, c’est ce qui appartient au Seigneur. »

      Lévitique 4

      1 Le Seigneur dit à Moïse
      2 de communiquer aux Israélites les prescriptions suivantes : « Quand un homme a péché par mégarde en commettant un acte interdit par un commandement du Seigneur, il faut procéder comme ceci :
      3 « Si c’est le grand-prêtre qui pèche et transmet sa culpabilité à tout le peuple, il doit offrir en sacrifice au Seigneur un taureau sans défaut pour obtenir le pardon des péchés.
      4 Il conduit le taureau au sanctuaire, à l’entrée de la tente de la rencontre ; il pose la main sur la tête de l’animal et l’égorge là, devant le Seigneur.
      5 Il prend de son sang et l’emporte dans la tente ;
      6 il trempe un doigt dans le sang et fait sept aspersions, devant le Seigneur, contre le côté visible du rideau du sanctuaire.
      7 Il met également du sang sur les angles relevés de l’autel où l’on brûle le parfum, dans le sanctuaire ; puis il va verser le reste du sang à la base de l’autel des sacrifices qui se dresse à l’entrée de la tente.
      8 Il prélève toutes les parties grasses de l’animal, à savoir toute la graisse qui recouvre les entrailles,
      9 les deux rognons avec la graisse qui y adhère ainsi qu’aux flancs, et le lobe du foie qu’il détache en même temps que les rognons
      10 – ce sont les mêmes parties que celles prélevées sur un animal offert en sacrifice de communion –. Le grand-prêtre les brûle sur l’autel des sacrifices.
      11 Ensuite il fait porter tout ce qui reste de l’animal, peau, viande, tête, pattes, entrailles avec leur contenu, dans un endroit pur hors du camp, là où sont déposées les cendres grasses de l’autel, et on le jette sur un feu de bois. C’est là même, sur le tas de cendres grasses, qu’il doit être brûlé. »
      13 « Si c’est la communauté d’Israël tout entière qui pèche par mégarde en commettant un acte interdit par un commandement du Seigneur, les Israélites se rendent ainsi coupables, bien qu’ils ne le sachent pas.
      14 Dès qu’ils découvrent la faute commise, ils doivent offrir un taureau pour obtenir le pardon de Dieu. Ils conduisent le taureau devant la tente de la rencontre ;
      15 les responsables de la communauté posent la main sur la tête de l’animal, et l’un d’entre eux l’égorge là, devant le Seigneur.
      16 Le grand-prêtre emporte un peu de son sang dans la tente ;
      17 il trempe un doigt dans le sang et fait sept aspersions, devant le Seigneur, contre le côté visible du rideau du sanctuaire.
      18 Il met également du sang sur les angles relevés de l’autel qui se trouve dans le sanctuaire ; puis il va verser le reste du sang à la base de l’autel des sacrifices, qui se dresse à l’entrée de la tente.
      19 Il prélève toutes les parties grasses de l’animal et les brûle sur l’autel,
      20 en procédant exactement de la même manière qu’avec le taureau offert pour son propre péché. Il effectue sur les Israélites le geste rituel du pardon des péchés, et ils obtiennent le pardon de Dieu.
      21 Ensuite il fait porter ce qui reste de l’animal hors du camp, et on le jette au feu, comme dans le cas du taureau offert pour son propre péché. C’est un sacrifice pour obtenir le pardon en faveur de l’ensemble d’Israël. »
      22 « Si c’est un chef du peuple qui pèche par mégarde en commettant un acte interdit par un commandement du Seigneur son Dieu, il se rend ainsi coupable.
      23 Dès qu’il découvre la faute commise, il doit offrir un bouc sans défaut.
      24 Il pose la main sur la tête de l’animal et l’égorge devant le sanctuaire, à l’endroit où l’on égorge les animaux offerts en sacrifices complets. C’est un sacrifice pour obtenir le pardon des péchés.
      25 Le prêtre trempe un doigt dans le sang de l’animal et en met sur les angles relevés de l’autel des sacrifices ; puis il verse le reste du sang à la base de ce même autel.
      26 Il brûle sur l’autel toutes les parties grasses de l’animal, comme dans le cas du sacrifice de communion. Il effectue sur le chef le geste rituel du pardon des péchés, et celui-ci obtient le pardon de Dieu. »
      27 « Si c’est un simple citoyen qui pèche par mégarde en commettant un acte interdit par un commandement du Seigneur, il se rend ainsi coupable.
      28 Dès qu’il découvre la faute commise, il doit offrir une chèvre sans défaut, en raison du péché qu’il a commis.
      29 Il pose la main sur la tête de l’animal et l’égorge à l’endroit où l’on égorge les animaux offerts en sacrifices complets.
      30 Le prêtre trempe un doigt dans le sang de l’animal et en met sur les angles relevés de l’autel des sacrifices ; puis il verse le reste du sang à la base de ce même autel.
      31 On détache toutes les parties grasses de l’animal, comme dans le cas du sacrifice de communion. Le prêtre les brûle sur l’autel pour que le Seigneur en apprécie la fumée odorante. Il effectue sur le coupable le geste rituel du pardon des péchés, et celui-ci obtient le pardon de Dieu.
      32 « Si le coupable préfère offrir un mouton, il doit amener une femelle sans défaut pour obtenir le pardon de Dieu.
      33 Il pose la main sur la tête de l’animal et l’égorge à l’endroit où l’on égorge les animaux offerts en sacrifices complets.
      34 Le prêtre trempe un doigt dans le sang de l’animal et en met sur les angles relevés de l’autel des sacrifices ; puis il verse le reste du sang à la base de ce même autel.
      35 On détache les parties grasses de l’animal, comme dans le cas d’un mouton offert en sacrifice de communion. Le prêtre les brûle sur l’autel, avec les autres sacrifices consumés pour le Seigneur. Il effectue sur le coupable le geste rituel du pardon des péchés, et celui-ci obtient le pardon de Dieu. »

      Lévitique 17

      11 C’est dans le sang que réside la vie d’une créature. Le Seigneur vous autorise à utiliser le sang sur l’autel pour obtenir le pardon en votre faveur ; en effet le sang permet d’obtenir le pardon parce qu’il est porteur de vie.

      Lévitique 19

      31 « Ne cherchez d’aucune manière à entrer en contact avec les esprits des morts, car cela vous rendrait impurs. Je suis le Seigneur votre Dieu.

      Lévitique 20

      2 de communiquer aux Israélites les prescriptions suivantes : « Si un Israélite ou un étranger vivant en Israël offre un de ses enfants en sacrifice au dieu Molek, il doit être mis à mort. Les habitants du pays le tueront en lui jetant des pierres,
      6 « Si un homme consulte d’une manière ou d’une autre les esprits des morts, ce qui est une forme d’idolâtrie, j’interviendrai contre lui en l’excluant du peuple d’Israël.

      1 Samuel 28

      1 A cette époque-là, les Philistins rassemblèrent leurs troupes en une seule armée pour aller combattre Israël. Akich dit à David : « Il est entendu que, toi et tes compagnons, vous participerez avec moi à cette expédition. » –
      2 « Très bien, répondit David. Tu verras toi-même ce que je vais faire. » – « Dans ces conditions, reprit Akich, je te prends comme garde du corps pour toujours. »
      3 A la mort de Samuel, tous les Israélites avaient pris part aux cérémonies de deuil, puis on l’avait enterré dans sa ville de Rama. Par ailleurs, Saül avait interdit dans son royaume les pratiques consistant à évoquer et interroger les morts.
      4 Un jour, les Philistins rassemblèrent leurs troupes et vinrent camper près de Chounem. Saül mobilisa l’armée d’Israël, qui campa près du mont Guilboa.
      5 Lorsque Saül vit le camp des Philistins, il eut très peur et se mit à trembler comme une feuille.
      6 Il voulut consulter le Seigneur, mais celui-ci ne lui répondit ni par un rêve, ni par les dés sacrés du prêtre, ni par un prophète.
      7 Alors Saül donna cet ordre à ses officiers : « Cherchez-moi une femme capable d’interroger les morts, pour que je puisse aller la consulter. » – « Il y en a une à En-Dor », lui répondit-on.
      8 Saül se déguisa et partit pour En-Dor avec deux compagnons ; il arriva de nuit chez la femme et lui dit : « Je désire que tu interroges un mort pour moi. Fais apparaître celui que je vais t’indiquer. » –
      9 « Mais, répondit la femme, tu sais bien que Saül a éliminé du pays les pratiques consistant à évoquer et interroger les morts. Est-ce que tu cherches à me tendre un piège pour me faire mourir ? » –
      10 « Par le Seigneur vivant, déclara Saül, je te jure que tu ne risques rien dans cette affaire. » –
      11 « Qui donc dois-je faire apparaître pour toi ? » demanda la femme. Il répondit : « Samuel. »
      12 Lorsque la femme vit Samuel, elle poussa un grand cri, puis elle interpella Saül en ces mots : « Mais tu es Saül ! Pourquoi m’as-tu trompée ? » –
      13 « Ne crains rien, répondit le roi. Dis-moi plutôt ce que tu as vu. » – « J’ai vu une sorte de fantôme qui montait des profondeurs de la terre », dit-elle.
      14 Le roi reprit : « Comment est-il ? » – « C’est un homme âgé, enveloppé d’un manteau », dit-elle. Saül comprit qu’il s’agissait bien de Samuel, et il s’inclina respectueusement jusqu’à terre.
      15 Samuel lui demanda : « Pourquoi as-tu troublé mon repos ? Pourquoi m’as-tu fait appeler ? » – « Je suis tellement angoissé, répondit Saül. Les Philistins m’ont déclaré la guerre et Dieu s’est détourné de moi. Il ne me répond plus, ni par un prophète, ni par un rêve. Alors je t’ai fait appeler : viens me dire ce que je dois faire. » –
      16 « Pourquoi m’interroger, moi ? dit Samuel. Tu vois bien que le Seigneur lui-même s’est détourné de toi et qu’il est devenu ton ennemi.
      17 Il a accompli ce que j’avais annoncé de sa part : il t’a repris la royauté pour la donner à un autre, à David.
      18 Tu as refusé d’obéir aux ordres du Seigneur, en n’exterminant pas complètement les Amalécites. C’est pourquoi le Seigneur te traite aujourd’hui de cette manière.
      19 Il va te livrer, ainsi que ton peuple, au pouvoir des Philistins. Demain, toi et tes fils, vous serez avec moi dans le monde des morts, et ton armée sera au pouvoir des Philistins. »
      20 Dès qu’il eut entendu ces paroles de Samuel, Saül s’écroula de tout son long, saisi d’une peur épouvantable. De plus il était sans force, n’ayant rien mangé depuis le jour précédent.
      21 La femme s’approcha de lui et vit combien il était épouvanté. Alors elle lui dit : « J’ai obéi à tes ordres. Au risque de ma vie, j’ai fait ce que tu m’ordonnais.
      22 Maintenant, écoute-moi à ton tour : je vais t’apporter un peu de nourriture ; tu mangeras pour reprendre des forces avant de te remettre en route. »
      23 Saül refusa de manger quoi que ce soit, mais ses compagnons et la femme insistèrent, si bien qu’il finit par accepter ; il se releva de terre et s’assit sur le lit.
      24 Sans tarder, la femme tua un veau qu’elle engraissait, puis elle prit de la farine, fit de la pâte et cuisit des galettes de pain.
      25 Elle servit ce repas à Saül et à ses compagnons. Après avoir mangé, ils se mirent en route alors qu’il faisait encore nuit.

      2 Samuel 12

      23 Maintenant qu’il est mort, pourquoi jeûnerais-je ? Jamais je ne pourrai le faire revenir à la vie ! C’est moi qui irai le rejoindre, et non lui qui reviendra vers moi. »

      Esdras 7

      28 Sous les yeux du roi, de ses conseillers et de tous les grands personnages de son entourage, le Seigneur m’a manifesté sa bonté. Et moi, encouragé par sa protection, j’ai pu rassembler des chefs israélites pour revenir avec moi. »

      Job 7

      21 Pourquoi refuses-tu de supporter ma faute, de pardonner mes torts ? Me voilà maintenant couché dans la poussière ; quand tu me chercheras, je ne serai plus là.

      Job 14

      12 Mais l’homme qui est mort ne se lèvera pas ; pas de réveil pour lui, tant que dure le ciel, il ne sortira plus de son dernier sommeil.
      14 – Mais l’homme qui est mort, peut-il reprendre vie ? – Je saurais patienter, le temps de mon service, jusqu’au moment où l’on viendrait me relever.

      Job 19

      25 Je sais bien, moi, que j’ai un défenseur vivant, et qu’il se dressera enfin sur cette terre.

      Psaumes 14

      6 « Vous avez voulu vous en prendre aux pauvres gens ; ce sera votre honte, car le Seigneur est leur refuge. »

      Psaumes 16

      2 Je dis au Seigneur : « Tu es mon maître souverain ; je n’ai pas de bonheur plus grand que toi. »
      6 C’est un sort qui m’enchante, un privilège qui me ravit.
      7 Je remercie le Seigneur, qui me conseille : même la nuit, ma conscience m’en avertit.
      8 Je ne perds pas de vue le Seigneur, et je ne risque pas de faiblir, puisqu’il est à mes côtés.
      9 C’est pourquoi j’ai le cœur plein de joie, j’ai l’âme en fête. Je suis en parfaite sécurité.
      10 Non, Seigneur, tu ne m’abandonnes pas à la mort, tu ne permets pas que moi, ton fidèle, je m’approche de la tombe.

      Psaumes 31

      6 Je me remets entre tes mains, Seigneur, toi qui m’as pris en charge, Dieu fidèle.

      Psaumes 35

      3 Brandis la lance et la hache à double tranchant contre ceux qui me persécutent. J’attends que tu me dises : « C’est moi qui vais te sauver. »

      Psaumes 49

      16 Mais Dieu consent à me délivrer ; oui, il m’arrache aux griffes de la mort. Pause

      Psaumes 71

      20 A cause de toi j’ai connu bien des angoisses et des malheurs. Mais tu viendras me rendre la vie ; tu viendras me faire remonter des profondeurs de la tombe.

      Psaumes 73

      1 Dieu est vraiment bon pour Israël, pour tous ceux qui ont le cœur pur.
      2 Pourtant, j’ai bien failli faire un faux pas ; il s’en est fallu d’un cheveu que je tombe.
      3 J’ai vu en effet ceux qui ont renié Dieu, j’ai vu que tout leur réussit, et j’ai envié ces insolents.
      4 Ces gens-là n’ont jamais d’ennuis, ils sont gros et gras,
      5 ils ne connaissent pas la peine des hommes ; les coups durs sont pour les autres, pas pour eux.
      6 Ils portent l’arrogance comme une décoration, la violence leur va comme un costume sur mesure.
      7 Dans leur luxe, ils vous regardent de haut, on voit bien tout ce qu’ils imaginent.
      8 Ils se moquent, ils parlent méchamment, d’un air supérieur ils ne parlent que d’opprimer.
      9 Ils ouvrent la bouche pour s’attaquer au ciel, et leur langue n’épargne rien sur terre.
      10 C’est pourquoi tout le monde se tourne vers eux et boit leurs paroles comme de l’eau.
      11 Ils déclarent : « Dieu ne peut rien remarquer ; comment peut-il savoir, celui qui est là-haut ? »
      12 Regardez-les, ces gens sans foi ni loi : toujours à l’abri des ennuis, ils améliorent leur situation.
      13 C’est donc pour rien que je suis resté honnête, et que j’ai lavé mes mains en signe d’innocence.
      14 Tous les jours, j’endure toutes sortes de peines, chaque matin, je suis au supplice.
      15 Mais si je me décidais à parler comme eux, je serais traître envers tes fils, mes compagnons.
      16 J’ai voulu y réfléchir, pour comprendre ; mais tout cela m’a paru trop difficile,
      17 jusqu’au jour où, entrant dans ton sanctuaire, j’ai compris quel sort les attendait.
      18 En fait, tu les mets sur une pente glissante, tu les fais tomber dans un piège.
      19 Ah ! comme en peu de temps ils sont réduits à rien, finis, anéantis par une terreur soudaine !
      20 Seigneur, dès que tu entres en action, ils se réduisent à rien, comme les images d’un rêve lorsqu’on s’éveille.
      21 Quand j’étais plein d’amertume, choqué jusqu’au plus profond de moi-même,
      22 j’étais stupide, je n’y comprenais rien, comme une vraie bête devant toi.
      23 Pourtant je suis toujours avec toi. Tu m’as saisi la main droite,
      24 tu me conduis selon ton plan et tu me recevras avec les honneurs.
      25 Au ciel, qui me viendra en aide, sinon toi ? Et ici-bas, que désirer, puisque je suis avec toi ?
      26 Mon corps peut s’épuiser, mon cœur aussi, mais mon appui, mon bien le plus personnel, c’est toi, Dieu, pour toujours.
      27 Ceux qui s’éloignent de toi succombent, et tu réduis à rien ceux qui t’abandonnent.
      28 Mais mon bonheur à moi, c’est d’être près de toi. J’ai mis ma confiance en toi, Seigneur, pour proclamer tout ce que tu as fait.

      Ecclésiaste 3

      19 En effet, le sort final de l’homme est le même que celui de la bête. Un souffle de vie identique anime hommes et bêtes, et les uns comme les autres doivent mourir. L’être humain ne possède aucune supériorité sur la bête puisque finalement tout part en fumée.
      20 Toute vie se termine de la même façon, tout être retourne à la terre à partir de laquelle il a été formé.
      21 Personne ne peut affirmer que le souffle de vie propre aux humains s’élève vers le haut tandis que celui des bêtes doit disparaître dans la terre.
      22 Alors, je l’ai constaté, il n’y a rien de mieux pour l’être humain que de jouir du produit de son travail. C’est la part dont il doit se contenter, car personne ne l’emmènera voir ce qui arrivera après lui.

      Ecclésiaste 9

      3 La condition humaine est la même pour tous et les conséquences qui en résultent sont désastreuses ici-bas : les humains se livrent au mal et ont des désirs insensés, ensuite il ne leur reste plus qu’à mourir.
      6 Leurs amours, leurs haines, leurs jalousies sont mortes avec eux et ils ne participeront plus jamais à tout ce qui arrive ici-bas.

      Esaïe 14

      9 En bas, dans le monde des morts, on s’agite à cause de toi, tyran, en prévision de ta venue. Pour toi on réveille les ombres, tous ceux qui avaient été de grands chefs sur la terre ; on fait lever de leur trône tous les rois des nations.
      11 Ton luxe a été jeté au fond du monde des morts, au son de tes harpes. Ton matelas, c’est la pourriture, et ta couverture, la vermine.

      Esaïe 26

      19 Mon peuple, tes morts reprendront vie – alors les cadavres des miens ressusciteront ! – Ceux qui sont couchés en terre se réveilleront et crieront de joie. Le Seigneur t’enverra une rosée de lumière, et la terre redonnera naissance à ceux qui n’étaient plus que des ombres.

      Esaïe 40

      6 J’entends une voix qui dit : « Fais une proclamation ». Mais je réponds : « Laquelle ? » La voix reprend : « Celle-ci : Le sort des humains est précaire comme celui de l’herbe. Ils n’ont pas plus de vigueur que les fleurs des champs.

      Esaïe 57

      2 Mais la paix reviendra, et ceux qui suivent le droit chemin pourront enfin dormir tranquilles.

      Esaïe 61

      1 Le Seigneur Dieu me remplit de son Esprit, car il m’a consacré et m’a donné pour mission d’apporter aux pauvres une bonne nouvelle, et de prendre soin des désespérés ; de proclamer aux déportés qu’ils seront libres désormais et de dire aux prisonniers que leurs chaînes vont tomber ;

      Esaïe 66

      24 Alors on viendra voir les cadavres des gens qui m’ont été rebelles. La vermine qui les ronge n’est pas près de mourir, et le feu qui les dévore ne s’éteindra pas de sitôt. Ils feront ainsi horreur à tous les humains.

      Jérémie 45

      5 Et toi, tu oses réclamer un avantage personnel ? Ne réclame rien, car le malheur que je vais envoyer atteindra tout ce qui vit, déclare le Seigneur. Pourtant je te ferai gagner ceci : Tu auras la vie sauve partout où tu voudras aller.” »

      Jérémie 51

      39 Tandis que leur désir s’échauffe, je leur prépare un festin : je vais les enivrer jusqu’au délire ; ils s’endormiront pour toujours, pour ne jamais se réveiller, je le déclare, moi le Seigneur.
      40 Je les emmène à l’abattoir, comme des moutons, des béliers ou des boucs. »
      41 Comment est-ce possible ? La ville de Chéchak, mondialement célèbre, est prise et occupée ! Comment est-ce possible ? Babylone n’est plus qu’un désert sinistre parmi les nations !
      42 La mer est montée jusqu’à elle, dans un grand fracas les eaux l’ont recouverte.
      43 Ses villes sont sinistrées, son pays est réduit en steppe désertique, sans plus un seul habitant, sans plus un seul passant.
      44 Le Seigneur annonce : « J’interviens contre Bel, le dieu de Babylone ; je lui ferai recracher ce qu’il est en train d’avaler. Les nations cesseront d’affluer vers lui. La muraille de Babylone s’est écroulée.
      45 Vous, mon peuple, quittez la ville ; que chacun se sauve pour éviter les effets de mon ardente indignation !
      46 « Gardez-vous de perdre courage et de prendre peur aux nouvelles que l’on colporte dans le pays. Tantôt c’est une rumeur, tantôt une autre, selon les années : violence sur la terre, coup d’état d’un dictateur qui en chasse un autre...
      47 Un de ces jours, j’interviendrai contre les idoles de Babylone. Dans tout le pays, ce sera la consternation. Dans la ville, les tués resteront étendus à terre.
      48 Dans le ciel et sur la terre, on entendra alors une grande clameur au sujet de Babylone, quand arriveront du nord ceux qui doivent la détruire. » Voilà ce que déclare le Seigneur.
      49 Dans le monde entier, des victimes sont tombées pour Babylone ; c’est à son tour de tomber pour les Israélites ses victimes.
      50 Vous qui avez échappé à ses coups, partez, ne restez pas sur place. De là-bas, pensez au Seigneur, souvenez-vous de Jérusalem.
      51 « Quelle humiliation pour nous, quand nous entendions les insultes ! La honte nous montait au front, quand des étrangers ont pénétré dans le sanctuaire du Seigneur. »
      52 « C’est pourquoi, déclare le Seigneur, un de ces jours j’interviendrai contre les idoles de Babylone. On entendra dans tout son pays le gémissement des blessés.
      53 Même si Babylone pouvait grimper au ciel et rendre là-haut sa retraite inaccessible, sur mon ordre les destructeurs parviendraient jusqu’à elle », déclare le Seigneur.
      54 Écoutez : on entend des appels venant de Babylone ; le bruit d’un grand désastre arrive de son pays.
      55 C’est le Seigneur qui est en train de la détruire ; il va faire taire ses grands cris. L’ennemi pousse des clameurs, comme les flots de la mer dans un bruit de tonnerre ;
      56 le destructeur s’approche d’elle, il va l’attaquer, faire prisonniers ses héros et casser leurs arcs de guerre. Car le Seigneur est un Dieu qui sait rendre la pareille et user de représailles.
      57 « Je vais enivrer ses ministres et ses experts, ses gouverneurs, ses préfets et ses troupes d’élite. Ils s’endormiront pour toujours, pour ne jamais se réveiller, déclare le grand Roi, qui a pour nom le Seigneur de l’univers. »

      Ezéchiel 37

      1 La puissance du Seigneur me saisit ; son Esprit m’emmena et me déposa dans une large vallée couverte d’ossements.

      Daniel 12

      2 Beaucoup de gens qui dorment au fond de la tombe se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, les autres pour la honte, pour l’horreur éternelle.
      3 Les gens intelligents rayonneront de splendeur comme la voûte céleste ; après avoir montré aux autres comment être fidèles, ils brilleront pour toujours comme des étoiles.
      12 Heureux ceux qui demeureront fermes dans leur attente pendant 1 335 jours.

      Osée 6

      2 et nous rendra la vie. En deux jours, en trois jours il nous relèvera, et nous revivrons en sa présence.

      Osée 13

      14 Et moi, le Seigneur, je devrais arracher ces gens aux griffes de la mort, les délivrer du monde des morts ? Mort, où sont tes armes ? Mort, montre ton pouvoir mortel ! Mon œil se ferme à la pitié.

      Matthieu 5

      22 Eh bien, moi je vous déclare : tout homme qui se met en colère contre son frère mérite de comparaître devant le juge ; celui qui dit à son frère : “Imbécile !” mérite d’être jugé par le Conseil supérieur ; celui qui lui dit : “Idiot !” mérite d’être jeté dans le feu de l’enfer.
      29 Si donc c’est à cause de ton œil droit que tu tombes dans le péché, arrache-le et jette-le loin de toi : il vaut mieux pour toi perdre une seule partie de ton corps que d’être jeté tout entier dans l’enfer.

      Matthieu 8

      12 Mais ceux qui étaient destinés au Royaume seront jetés dehors, dans le noir, où ils pleureront et grinceront des dents. »

      Matthieu 9

      18 Pendant que Jésus leur parlait ainsi, un chef juif arriva, se mit à genoux devant lui et dit : « Ma fille est morte il y a un instant ; mais viens, pose ta main sur elle et elle vivra. »
      26 La nouvelle s’en répandit dans toute cette région.

      Matthieu 10

      28 Ne craignez pas ceux qui tuent le corps mais qui ne peuvent pas tuer l’âme ; craignez plutôt Dieu qui peut faire périr à la fois le corps et l’âme dans l’enfer.

      Matthieu 12

      32 Celui qui dit une parole contre le Fils de l’homme sera pardonné ; mais celui qui parle contre le Saint-Esprit ne sera pardonné ni dans le monde présent, ni dans le monde à venir. »

      Matthieu 16

      17 Jésus lui dit alors : « Tu es heureux, Simon fils de Jean, car ce n’est pas un être humain qui t’a révélé cette vérité, mais mon Père qui est dans les cieux.

      Matthieu 18

      9 Et si c’est à cause de ton œil que tu tombes dans le péché, arrache-le et jette-le loin de toi ; il vaut mieux pour toi entrer dans la vraie vie avec un seul œil que de garder les deux yeux et d’être jeté dans le feu de l’enfer. »

      Matthieu 22

      13 Alors le roi dit aux serviteurs : “Liez-lui les pieds et les mains et jetez-le dehors, dans le noir. C’est là qu’il pleurera et grincera des dents.”
      23 Le même jour, quelques Sadducéens vinrent auprès de Jésus. – Ce sont eux qui affirment qu’il n’y a pas de résurrection. – Ils l’interrogèrent
      30 En effet, quand les morts se relèveront, les hommes et les femmes ne se marieront pas, mais ils vivront comme les anges dans le ciel.
      33 Tous ceux qui l’avaient entendu étaient impressionnés par son enseignement.

      Matthieu 24

      31 La grande trompette sonnera et il enverra ses anges aux quatre coins de la terre : ils rassembleront ceux qu’il a choisis, d’un bout du monde à l’autre. »

      Matthieu 25

      5 Or, le marié tardait à venir ; les jeunes filles eurent toutes sommeil et s’endormirent.
      30 Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dehors, dans le noir, là où l’on pleure et grince des dents.” »
      41 « Ensuite, le roi dira à ceux qui seront à sa gauche : “Allez-vous-en loin de moi, maudits ! Allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et ses anges !

      Matthieu 27

      52 les tombeaux s’ouvrirent et de nombreux croyants qui étaient morts revinrent à la vie.

      Matthieu 28

      7 Allez vite dire à ses disciples : “Il est revenu d’entre les morts et il va maintenant vous attendre en Galilée ; c’est là que vous le verrez.” Voilà ce que j’avais à vous dire. »
      9 Tout à coup, Jésus vint à leur rencontre et dit : « Je vous salue ! » Elles s’approchèrent de lui, saisirent ses pieds et l’adorèrent.
      17 Quand ils le virent, ils l’adorèrent ; certains d’entre eux, pourtant, eurent des doutes.

      Marc 5

      22 Un chef de la synagogue locale, nommé Jaïrus, arriva. Il vit Jésus, se jeta à ses pieds
      43 Mais Jésus leur recommanda fermement de ne le faire savoir à personne ; puis il leur dit : « Donnez-lui à manger. »

      Marc 9

      43 Si c’est à cause de ta main que tu tombes dans le péché, coupe-la ; il vaut mieux pour toi entrer dans la vraie vie avec une seule main que de garder les deux mains et d’aller en enfer, dans le feu qui ne s’éteint pas. [

      Marc 12

      18 Quelques Sadducéens vinrent auprès de Jésus. – Ce sont eux qui disent qu’il n’y a pas de résurrection. – Ils l’interrogèrent de la façon suivante :
      19 « Maître, Moïse nous a donné ce commandement écrit : “Si un homme, qui a un frère, meurt et laisse une femme sans enfants, il faut que son frère épouse la veuve pour donner des descendants à celui qui est mort.”
      20 Or, il y avait une fois sept frères. Le premier se maria et mourut sans laisser d’enfants.
      21 Le deuxième épousa la veuve, et il mourut sans laisser d’enfants. La même chose arriva au troisième frère,
      22 et à tous les sept, qui épousèrent successivement la femme et moururent sans laisser d’enfants. Après eux tous, la femme mourut aussi.
      23 Au jour de la résurrection, quand les morts se relèveront, de qui sera-t-elle donc la femme ? Car tous les sept l’ont eue comme épouse ! »
      24 Jésus leur répondit : « Vous vous trompez, et savez-vous pourquoi ? Parce que vous ne connaissez ni les Écritures, ni la puissance de Dieu.
      25 En effet, quand ils se relèveront d’entre les morts, les hommes et les femmes ne se marieront pas, mais ils vivront comme les anges dans le ciel.
      26 Pour ce qui est des morts qui reviennent à la vie, n’avez-vous jamais lu dans le livre de Moïse le passage qui parle du buisson en flammes ? On y lit que Dieu dit à Moïse : “Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob.”
      27 Dieu, ajouta Jésus, est le Dieu des vivants, et non des morts. Ainsi, vous êtes complètement dans l’erreur. »

      Marc 13

      27 Il enverra les anges aux quatre coins de la terre pour rassembler ceux qu’il a choisis, d’un bout du monde à l’autre. »

      Marc 16

      6 Mais il leur dit : « Ne soyez pas effrayées ; vous cherchez Jésus de Nazareth, celui qu’on a cloué sur la croix ; il est revenu de la mort à la vie, il n’est pas ici. Regardez, voici l’endroit où on l’avait déposé.
      7 Allez maintenant dire ceci à ses disciples, y compris à Pierre : “Il va vous attendre en Galilée ; c’est là que vous le verrez, comme il vous l’a dit.” »
      12 Ensuite, Jésus se montra d’une manière différente à deux disciples qui étaient en chemin pour aller à la campagne.
      14 Enfin, Jésus se montra aux onze disciples pendant qu’ils mangeaient ; il leur reprocha de manquer de foi et de s’être obstinés à ne pas croire ceux qui l’avaient vu vivant.
      19 Après leur avoir ainsi parlé, le Seigneur Jésus fut enlevé au ciel et s’assit à la droite de Dieu.

      Luc 7

      11 Jésus se rendit ensuite dans une localité appelée Naïn ; ses disciples et une grande foule l’accompagnaient.
      12 Au moment où il approchait de la porte de cette localité, on menait un mort au cimetière : c’était le fils unique d’une veuve. Un grand nombre d’habitants de l’endroit se trouvaient avec elle.
      13 Quand le Seigneur la vit, il fut rempli de pitié pour elle et lui dit : « Ne pleure pas ! »
      14 Puis il s’avança et toucha le cercueil ; les porteurs s’arrêtèrent. Jésus dit : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi ! »
      15 Le mort se dressa et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère.
      16 Tous furent saisis de crainte ; ils louaient Dieu en disant : « Un grand prophète est apparu parmi nous ! » et aussi : « Dieu est venu secourir son peuple ! »
      17 Et dans toute la Judée et ses environs on apprit ce que Jésus avait fait.

      Luc 8

      40 Au moment où Jésus revint sur l’autre rive du lac, la foule l’accueillit, car tous l’attendaient.
      41 Un homme appelé Jaïrus arriva alors. Il était chef de la synagogue locale. Il se jeta aux pieds de Jésus et le supplia de venir chez lui,
      42 parce qu’il avait une fille unique, âgée d’environ douze ans, qui était mourante. Pendant que Jésus s’y rendait, la foule le pressait de tous côtés.
      43 Il y avait là une femme qui souffrait de pertes de sang depuis douze ans. Elle avait dépensé tout ce qu’elle possédait chez les médecins, mais personne n’avait pu la guérir.
      44 Elle s’approcha de Jésus par derrière et toucha le bord de son vêtement. Aussitôt, sa perte de sang s’arrêta.
      45 Jésus demanda : « Qui m’a touché ? » Tous niaient l’avoir fait et Pierre dit : « Maître, la foule t’entoure et te presse de tous côtés. »
      46 Mais Jésus dit : « Quelqu’un m’a touché, car j’ai senti qu’une force était sortie de moi. »
      47 La femme vit qu’elle avait été découverte. Elle vint alors, toute tremblante, se jeter aux pieds de Jésus. Elle lui raconta devant tout le monde pourquoi elle l’avait touché et comment elle avait été guérie immédiatement.
      48 Jésus lui dit : « Ma fille, ta foi t’a guérie. Va en paix. »
      49 Tandis que Jésus parlait ainsi, un messager vint de la maison du chef de la synagogue et dit à celui-ci : « Ta fille est morte. Ne dérange plus le maître. »
      50 Mais Jésus l’entendit et dit à Jaïrus : « N’aie pas peur, crois seulement, et elle guérira. »
      51 Lorsqu’il fut arrivé à la maison, il ne permit à personne d’entrer avec lui, si ce n’est à Pierre, à Jean, à Jacques, et au père et à la mère de l’enfant.
      52 Tous pleuraient et se lamentaient à cause de l’enfant. Alors Jésus dit : « Ne pleurez pas. Elle n’est pas morte, elle dort. »
      53 Mais ils se moquèrent de lui, car ils savaient qu’elle était morte.
      54 Cependant, Jésus la prit par la main et dit d’une voix forte : « Enfant, debout ! »
      55 Elle revint à la vie et se leva aussitôt. Jésus leur ordonna de lui donner à manger.
      56 Ses parents furent remplis d’étonnement, mais Jésus leur recommanda de ne dire à personne ce qui s’était passé.

      Luc 9

      28 Environ une semaine après qu’il eut parlé ainsi, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il monta sur une montagne pour prier.
      36 Après que la voix eut parlé, on ne vit plus que Jésus seul. Les disciples gardèrent le silence et, en ce temps-là, ne racontèrent rien à personne de ce qu’ils avaient vu.

      Luc 12

      47 Le serviteur qui sait ce que veut son maître, mais ne se tient pas prêt à le faire, recevra de nombreux coups.

      Luc 14

      14 Tu seras heureux, car ils ne peuvent pas te le rendre. Dieu te le rendra lorsque ceux qui ont fait le bien se relèveront de la mort. »

      Luc 16

      19 « Il y avait une fois un homme riche qui s’habillait des vêtements les plus fins et les plus coûteux et qui, chaque jour, vivait dans le luxe en faisant de bons repas.
      20 Devant la porte de sa maison était couché un pauvre homme, appelé Lazare. Son corps était couvert de plaies.
      21 Il aurait bien voulu se nourrir des morceaux qui tombaient de la table du riche. De plus, les chiens venaient lécher ses plaies.
      22 Le pauvre mourut et les anges le portèrent auprès d’Abraham. Le riche mourut aussi et on l’enterra.
      23 Il souffrait beaucoup dans le monde des morts ; il leva les yeux et vit de loin Abraham et Lazare à côté de lui.
      24 Alors il s’écria : “Père Abraham, aie pitié de moi ; envoie donc Lazare tremper le bout de son doigt dans de l’eau pour me rafraîchir la langue, car je souffre beaucoup dans ce feu.”
      25 Mais Abraham dit : “Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu beaucoup de biens pendant ta vie, tandis que Lazare a eu beaucoup de malheurs. Maintenant, il reçoit ici sa consolation, tandis que toi tu souffres.
      26 De plus, il y a un profond abîme entre vous et nous ; ainsi, ceux qui voudraient passer d’ici vers vous ne le peuvent pas et l’on ne peut pas non plus parvenir jusqu’à nous de là où tu es.”
      27 Le riche dit : “Je t’en prie, père, envoie donc Lazare dans la maison de mon père,
      28 où j’ai cinq frères. Qu’il aille les avertir, afin qu’ils ne viennent pas eux aussi dans ce lieu de souffrances.”
      29 Abraham répondit : “Tes frères ont Moïse et les prophètes pour les avertir : qu’ils les écoutent !”
      30 Le riche dit : “Cela ne suffit pas, père Abraham. Mais si quelqu’un revient de chez les morts et va les trouver, alors ils changeront de comportement.”
      31 Mais Abraham lui dit : “S’ils ne veulent pas écouter Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader même si quelqu’un se relevait d’entre les morts.” »

      Luc 20

      27 Quelques Sadducéens vinrent auprès de Jésus. – Ce sont eux qui affirment qu’il n’y a pas de résurrection. – Ils l’interrogèrent
      35 mais les hommes et les femmes qui sont jugés dignes de se relever d’entre les morts et de vivre dans le monde à venir ne se marient pas.
      36 Ils ne peuvent plus mourir, ils sont pareils aux anges. Ils sont fils de Dieu, car ils ont passé de la mort à la vie.
      38 Dieu, ajouta Jésus, est le Dieu des vivants, et non des morts, car tous sont vivants pour lui. »
      39 Quelques maîtres de la loi prirent alors la parole et dirent : « Tu as bien parlé, Maître. »
      40 Car ils n’osaient plus lui poser d’autres questions.

      Luc 23

      43 Jésus lui répondit : « Je te le déclare, c’est la vérité : aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. »

      Luc 24

      15 Pendant qu’ils parlaient et discutaient, Jésus lui-même s’approcha et fit route avec eux.
      18 L’un d’eux, appelé Cléopas, lui dit : « Es-tu le seul habitant de Jérusalem qui ne connaisse pas ce qui s’est passé ces derniers jours ? » –
      31 Alors, leurs yeux s’ouvrirent et ils le reconnurent ; mais il disparut de devant eux.
      39 Regardez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi et voyez, car un fantôme n’a ni chair ni os, contrairement à moi, comme vous pouvez le constater. »

      Jean 2

      17 Ses disciples se rappelèrent ces paroles de l’Écriture : « L’amour que j’ai pour ta maison, ô Dieu, me consumera comme un feu. »

      Jean 3

      2 Il vint une nuit trouver Jésus et lui dit : « Maître, nous savons que Dieu t’a envoyé pour nous apporter un enseignement ; car personne ne peut faire des signes miraculeux comme tu en fais si Dieu n’est pas avec lui. »
      16 Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne soit pas perdu mais qu’il ait la vie éternelle.
      18 Celui qui croit au Fils n’est pas condamné ; mais celui qui ne croit pas est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au Fils unique de Dieu.
      36 Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui refuse de croire au Fils n’aura pas cette vie, mais il reste exposé à la colère de Dieu. »

      Jean 5

      21 Car, de même que le Père relève les morts et leur donne la vie, de même le Fils donne la vie à qui il veut.
      24 « Oui, je vous le déclare, c’est la vérité : quiconque écoute mes paroles, et croit en celui qui m’a envoyé, possède la vie éternelle. Il ne sera pas condamné, mais il est déjà passé de la mort à la vie.
      28 Ne vous en étonnez pas, car le moment vient où tous les morts qui sont enterrés entendront sa voix
      29 et sortiront de leurs tombes. Ceux qui ont fait le bien ressusciteront pour recevoir la vie, mais ceux qui ont fait le mal ressusciteront pour être condamnés.

      Jean 6

      39 Et voici ce que veut celui qui m’a envoyé : c’est que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a confiés, mais que je les relève de la mort au dernier jour.
      40 Oui, voici ce que veut mon Père : que tous ceux qui voient le Fils et croient en lui aient la vie éternelle et que je les relève de la mort au dernier jour. »
      44 Personne ne peut venir à moi si le Père qui m’a envoyé ne l’y conduit, et moi, je le relèverai de la mort au dernier jour.

      Jean 9

      39 Jésus dit alors : « Je suis venu dans ce monde pour qu’un jugement ait lieu : pour que les aveugles voient et que ceux qui voient deviennent aveugles. »

      Jean 11

      1 Un homme appelé Lazare tomba malade. Il habitait Béthanie, le village où vivaient Marie et sa sœur Marthe.
      2 – Marie était cette femme qui répandit du parfum sur les pieds du Seigneur et les essuya avec ses cheveux, et c’était son frère Lazare qui était malade. –
      3 Les deux sœurs envoyèrent quelqu’un dire à Jésus : « Seigneur, ton ami est malade. »
      4 Lorsque Jésus apprit cette nouvelle, il dit : « La maladie de Lazare ne le fera pas mourir ; elle doit servir à montrer la puissance glorieuse de Dieu et à manifester ainsi la gloire du Fils de Dieu. »
      5 Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare.
      6 Or, quand il apprit que Lazare était malade, il resta encore deux jours à l’endroit où il se trouvait,
      7 puis il dit à ses disciples : « Retournons en Judée. »
      8 Les disciples lui répondirent : « Maître, il y a très peu de temps on cherchait à te tuer à coups de pierres là-bas et tu veux y retourner ? »
      9 Jésus leur dit : « Il y a douze heures dans le jour, n’est-ce pas ? Si quelqu’un marche pendant le jour, il ne trébuche pas, parce qu’il voit la lumière de ce monde.
      10 Mais si quelqu’un marche pendant la nuit, il trébuche, parce qu’il n’y a pas de lumière en lui. »
      11 Après avoir dit cela, Jésus ajouta : « Notre ami Lazare s’est endormi, mais je vais aller le réveiller. »
      12 Les disciples répondirent : « Seigneur, s’il s’est endormi, il guérira. »
      13 En fait, Jésus avait parlé de la mort de Lazare, mais les disciples pensaient qu’il parlait du sommeil ordinaire.
      14 Jésus leur dit alors clairement : « Lazare est mort.
      15 Je me réjouis pour vous de n’avoir pas été là-bas, parce que ainsi vous croirez en moi. Mais allons auprès de lui. »
      16 Alors Thomas – surnommé le Jumeau – dit aux autres disciples : « Allons-y, nous aussi, pour mourir avec notre Maître ! »
      17 Quand Jésus arriva, il apprit que Lazare était dans la tombe depuis quatre jours déjà.
      18 Béthanie est proche de Jérusalem, à moins de trois kilomètres,
      19 et beaucoup de Juifs étaient venus chez Marthe et Marie pour les consoler de la mort de leur frère.
      20 Quand Marthe apprit que Jésus arrivait, elle partit à sa rencontre ; mais Marie resta assise à la maison.
      21 Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort.
      22 Mais je sais que même maintenant Dieu te donnera tout ce que tu lui demanderas. »
      23 Jésus lui dit : « Ton frère se relèvera de la mort. »
      24 Marthe répondit : « Je sais qu’il se relèvera lors de la résurrection des morts, au dernier jour. »
      25 Jésus lui dit : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt ;
      26 et celui qui vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » –
      27 « Oui, Seigneur, répondit-elle, je crois que tu es le Messie, le Fils de Dieu, celui qui devait venir dans le monde. »
      28 Sur ces mots, Marthe s’en alla appeler sa sœur Marie et lui dit tout bas : « Le Maître est là et il te demande de venir. »
      29 Dès que Marie eut entendu cela, elle se leva et courut au-devant de Jésus.
      30 Or, Jésus n’était pas encore entré dans le village, mais il se trouvait toujours à l’endroit où Marthe l’avait rencontré.
      31 Quand les Juifs qui étaient dans la maison avec Marie pour la consoler la virent se lever et sortir en hâte, ils la suivirent. Ils pensaient qu’elle allait au tombeau pour y pleurer.
      32 Marie arriva là où se trouvait Jésus ; dès qu’elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. »
      33 Jésus vit qu’elle pleurait, ainsi que ceux qui étaient venus avec elle. Il en fut profondément ému et troublé,
      34 et il leur demanda : « Où l’avez-vous mis ? » Ils lui répondirent : « Seigneur, viens et tu verras. »
      35 Jésus pleura.
      36 Les Juifs dirent alors : « Voyez comme il l’aimait ! »
      37 Mais quelques-uns d’entre eux dirent : « Lui qui a guéri les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas aussi empêcher Lazare de mourir ? »
      38 Jésus, de nouveau profondément ému, se rendit au tombeau. C’était une caverne, dont l’entrée était fermée par une grosse pierre.
      39 « Enlevez la pierre », dit Jésus. Marthe, la sœur du mort, lui dit : « Seigneur, il doit sentir mauvais, car il y a déjà quatre jours qu’il est ici. »
      40 Jésus lui répondit : « Ne te l’ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. »
      41 On enleva donc la pierre. Jésus leva les yeux vers le ciel et dit : « Père, je te remercie de m’avoir écouté.
      42 Je sais que tu m’écoutes toujours, mais je le dis à cause de ces gens qui m’entourent, afin qu’ils croient que tu m’as envoyé. »
      43 Cela dit, il cria très fort : « Lazare, sors de là ! »
      44 Le mort sortit, les pieds et les mains entourés de bandes et le visage enveloppé d’un linge. Jésus dit alors : « Déliez-le et laissez-le aller. »
      45 Beaucoup de Juifs, parmi ceux qui étaient venus chez Marie et avaient vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui.
      46 Mais quelques-uns d’entre eux allèrent trouver les Pharisiens et leur racontèrent ce que Jésus avait fait.
      47 Les chefs des prêtres et les Pharisiens réunirent alors le Conseil supérieur et dirent : « Qu’allons-nous faire ? Car cet homme réalise beaucoup de signes miraculeux !
      48 Si nous le laissons agir ainsi, tous croiront en lui, puis les autorités romaines interviendront et détruiront notre temple et notre nation ! »
      49 L’un d’entre eux, nommé Caïphe, qui était grand-prêtre cette année-là, leur dit : « Vous n’y comprenez rien !
      50 Ne saisissez-vous pas qu’il est de votre intérêt qu’un seul homme meure pour le peuple et qu’ainsi la nation entière ne soit pas détruite ? »
      51 Or, ce n’est pas de lui-même qu’il disait cela ; mais, comme il était grand-prêtre cette année-là, il prophétisait que Jésus devait mourir pour la nation juive,
      52 et non seulement pour cette nation, mais aussi pour rassembler en un seul corps tous les enfants de Dieu dispersés.
      53 Dès ce jour-là, les autorités juives décidèrent de faire mourir Jésus.
      54 C’est pourquoi Jésus cessa d’aller et venir en public parmi les Juifs. Il se rendit dans une région voisine du désert, dans une localité appelée Éfraïm, où il resta avec ses disciples.
      55 La fête juive de la Pâque était proche, et beaucoup de gens du pays se rendirent à Jérusalem pour se purifier avant cette fête.
      56 Ils cherchaient Jésus et, alors qu’ils se tenaient dans le temple, ils se demandaient les uns aux autres : « Qu’en pensez-vous ? Viendra-t-il à la fête ou non ? »
      57 Les chefs des prêtres et les Pharisiens avaient ordonné que si quelqu’un savait où était Jésus, il devait les avertir, afin qu’on puisse l’arrêter.

      Jean 12

      26 Si quelqu’un veut me servir, il doit me suivre ; ainsi, mon serviteur sera aussi là où je suis. Mon Père honorera celui qui me sert. »
      48 Celui qui me rejette et n’accepte pas mes paroles trouve là ce qui le condamne : c’est l’enseignement que j’ai donné qui le condamnera au dernier jour.

      Jean 14

      2 Il y a beaucoup de place dans la maison de mon Père ; sinon vous aurais-je dit que j’allais vous préparer le lieu où vous serez ?

      Jean 17

      2 Tu lui as donné le pouvoir sur tous les êtres humains, pour qu’il donne la vie éternelle à ceux que tu lui as confiés.
      3 La vie éternelle consiste à te connaître, toi le seul véritable Dieu, et à connaître Jésus-Christ, que tu as envoyé.
      24 Père, tu me les as donnés, et je désire qu’ils soient avec moi là où je suis, afin qu’ils voient ma gloire, la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la création du monde.

      Jean 20

      14 Cela dit, elle se retourna et vit Jésus qui se tenait là, mais sans se rendre compte que c’était lui.
      16 Jésus lui dit : « Marie ! » Elle se tourna vers lui et lui dit en hébreu : « Rabbouni ! » – ce qui signifie « Maître » –.
      19 Le soir de ce même dimanche, les disciples étaient réunis dans une maison. Ils en avaient fermé les portes à clé, car ils craignaient les autorités juives. Jésus vint et, debout au milieu d’eux, il leur dit : « La paix soit avec vous ! »
      20 Cela dit, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur.
      21 Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. »
      22 Après ces mots, il souffla sur eux et leur dit : « Recevez le Saint-Esprit !
      23 Ceux à qui vous pardonnerez leurs péchés obtiendront le pardon ; ceux à qui vous refuserez le pardon ne l’obtiendront pas. »
      24 Or, l’un des douze disciples, Thomas – surnommé le Jumeau – n’était pas avec eux quand Jésus vint.
      25 Les autres disciples lui dirent : « Nous avons vu le Seigneur. » Mais Thomas leur répondit : « Si je ne vois pas la marque des clous dans ses mains, si je ne mets pas mon doigt à la place des clous et ma main dans son côté, je ne croirai pas. »
      26 Une semaine plus tard, les disciples de Jésus étaient de nouveau réunis dans la maison, et Thomas était avec eux. Les portes étaient fermées à clé, mais Jésus vint et, debout au milieu d’eux, il dit : « La paix soit avec vous ! »
      27 Puis il dit à Thomas : « Mets ton doigt ici et regarde mes mains ; avance ta main et mets-la dans mon côté. Cesse de douter et crois ! »

      Jean 21

      4 Quand il commença à faire jour, Jésus se tenait là, au bord de l’eau, mais les disciples ne savaient pas que c’était lui.

      Actes 2

      27 car, Seigneur, tu ne m’abandonneras pas dans le monde des morts, tu ne permettras pas que moi, ton fidèle, je pourrisse dans la tombe.
      31 David a vu d’avance ce qui allait arriver ; il a donc parlé de la résurrection du Messie quand il a dit : “Il n’a pas été abandonné dans le monde des morts, et son corps n’a pas pourri dans la tombe.”

      Actes 7

      60 Puis il tomba à genoux et cria avec force : « Seigneur, ne les tiens pas pour coupables de ce péché ! » Après avoir dit ces mots, il mourut.

      Actes 10

      41 non à tout le peuple, mais à nous que Dieu a choisis d’avance comme témoins. Nous avons mangé et bu avec lui après que Dieu l’a relevé d’entre les morts.

      Actes 13

      35 C’est pourquoi il affirme encore dans un autre passage : “Tu ne permettras pas que ton fidèle pourrisse dans la tombe.”
      36 David, lui, a servi en son temps le plan de Dieu ; puis il est mort, il a été enterré auprès de ses ancêtres et a connu la pourriture.
      37 Mais celui que Dieu a ramené à la vie n’a pas connu la pourriture.

      Actes 17

      28 car : “C’est par lui que nous vivons, que nous bougeons et que nous sommes.” C’est bien ce que certains de vos poètes ont également affirmé : “Nous sommes aussi ses enfants.”

      Actes 24

      15 J’ai cette espérance en Dieu, espérance qu’ils ont eux-mêmes, que les êtres humains, les bons comme les mauvais, seront relevés de la mort.

      Actes 26

      8 Pourquoi estimez-vous incroyable, vous Juifs, que Dieu ramène les morts à la vie ?

      Romains 2

      12 Tous ceux qui pèchent sans connaître la loi de Moïse, périront sans subir cette loi ; mais tous ceux qui pèchent en connaissant la loi seront jugés selon cette loi.

      Romains 4

      17 comme le déclare l’Écriture : « J’ai fait de toi l’ancêtre d’une foule de nations. » Il est notre père devant Dieu en qui il a cru, le Dieu qui rend la vie aux morts et fait exister ce qui n’existait pas.
      25 Il a été à la mort à cause de nos péchés et Dieu l’a ramené à la vie pour nous rendre justes devant lui.

      Romains 5

      20 La loi est intervenue et alors les fautes se sont multipliées ; mais là où le péché s’est multiplié, la grâce de Dieu a été bien plus abondante encore.
      21 Ainsi, de même que le péché a manifesté son pouvoir de mort, de même la grâce de Dieu manifeste son pouvoir salutaire pour nous conduire à la vie éternelle par Jésus-Christ, notre Seigneur.

      Romains 6

      20 Quand vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres par rapport à ce qui est juste.
      23 Car le salaire que paie le péché, c’est la mort ; mais le don que Dieu accorde gratuitement, c’est la vie éternelle dans l’union avec Jésus-Christ notre Seigneur.

      Romains 7

      24 Malheureux que je suis ! Qui me délivrera de ce corps qui m’entraîne à la mort ?

      Romains 8

      1 Maintenant donc, il n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont unis à Jésus-Christ.
      2 Car la loi de l’Esprit Saint, qui donne la vie par Jésus-Christ, t’a libéré de la loi du péché et de la mort.
      10 Si le Christ est en vous, votre corps reste tout de même destiné à la mort à cause du péché, mais l’Esprit est vie en vous parce que vous avez été rendus justes devant Dieu.
      11 Si l’Esprit de celui qui a ramené Jésus d’entre les morts habite en vous, alors Dieu qui a ramené le Christ d’entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous.
      38 Oui, j’ai la certitude que rien ne peut nous séparer de son amour : ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni d’autres autorités ou puissances célestes, ni le présent, ni l’avenir,

      Romains 9

      22 Eh bien, Dieu a voulu montrer sa colère et faire connaître sa puissance. Pourtant il a supporté avec une grande patience ceux qui méritaient sa colère et étaient mûrs pour la ruine.

      Romains 11

      19 Tu vas me dire : « Mais, ces branches ont été coupées pour que je sois greffé à leur place. »
      32 Car Dieu a enfermé tous les humains dans la désobéissance afin de leur montrer à tous sa compassion.

      1 Corinthiens 13

      8 L’amour est éternel. Les messages divins cesseront un jour, le don de parler en des langues inconnues prendra fin, la connaissance disparaîtra.
      9 En effet, notre connaissance est incomplète et notre annonce des messages divins est limitée ;
      10 mais quand viendra la perfection, ce qui est incomplet disparaîtra.
      11 Lorsque j’étais enfant, je parlais, pensais et raisonnais comme un enfant ; mais une fois devenu adulte, j’ai abandonné tout ce qui est propre à l’enfant.
      12 A présent, nous ne voyons qu’une image confuse, pareille à celle d’un vieux miroir ; mais alors, nous verrons face à face. A présent, je ne connais qu’incomplètement ; mais alors, je connaîtrai Dieu complètement, comme lui-même me connaît.

      1 Corinthiens 15

      1 Frères, je désire vous rappeler maintenant la Bonne Nouvelle que je vous ai annoncée, que vous avez reçue et à laquelle vous êtes fermement attachés.
      2 C’est par elle que vous êtes sauvés, si vous la retenez telle que je vous l’ai annoncée ; autrement, vous auriez cru inutilement.
      3 Je vous ai transmis avant tout cet enseignement que j’ai reçu moi-même : le Christ est mort pour nos péchés, comme l’avaient annoncé les Écritures ;
      4 il a été mis au tombeau et il est revenu à la vie le troisième jour, comme l’avaient annoncé les Écritures ;
      5 il est apparu à Pierre, puis aux douze apôtres.
      6 Ensuite, il est apparu à plus de cinq cents de ses disciples à la fois – la plupart d’entre eux sont encore vivants, mais quelques-uns sont morts –.
      7 Ensuite, il est apparu à Jacques, puis à tous les apôtres.
      8 Enfin, après eux tous, il m’est aussi apparu à moi, bien que je sois pareil à un être né avant terme.
      9 Je suis en effet le moindre des apôtres – à vrai dire, je ne mérite même pas d’être appelé apôtre –, car j’ai persécuté l’Église de Dieu.
      10 Mais par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et la grâce qu’il m’a accordée n’a pas été inefficace : au contraire, j’ai travaillé plus que tous les autres apôtres – non pas moi, en réalité, mais la grâce de Dieu qui agit en moi –.
      11 Ainsi, que ce soit moi, que ce soit eux, voilà ce que nous prêchons, voilà ce que vous avez cru.
      12 Nous prêchons donc que le Christ est revenu d’entre les morts : comment alors quelques-uns d’entre vous peuvent-ils dire que les morts ne se relèveront pas ?
      13 Si tel est le cas, le Christ n’est pas non plus ressuscité ;
      14 et si le Christ n’est pas ressuscité, nous n’avons rien à prêcher et vous n’avez rien à croire.
      15 De plus, il se trouve que nous sommes de faux témoins de Dieu puisque nous avons certifié qu’il a ressuscité le Christ ; or, il ne l’a pas fait, s’il est vrai que les morts ne ressuscitent pas.
      16 Car si les morts ne ressuscitent pas, le Christ non plus n’est pas ressuscité.
      17 Et si le Christ n’est pas ressuscité, votre foi est une illusion et vous êtes encore en plein dans vos péchés.
      18 Il en résulte aussi que ceux qui sont morts en croyant au Christ sont perdus.
      19 Si nous avons mis notre espérance dans le Christ uniquement pour cette vie, alors nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes.
      20 Mais, en réalité, le Christ est revenu d’entre les morts, en donnant ainsi la garantie que ceux qui sont morts ressusciteront également.
      21 Car, de même que la mort est venue par un homme, de même la résurrection des morts vient par un homme.
      22 Tous les hommes meurent parce qu’ils sont liés à Adam, de même tous recevront la vie parce qu’ils sont liés au Christ,
      23 mais chacun à son propre rang : le Christ le premier de tous, puis ceux qui appartiennent au Christ, au moment où il viendra.
      24 Ensuite arrivera la fin : le Christ détruira toute autorité, tout pouvoir et toute puissance spirituels, et il remettra le Royaume à Dieu le Père.
      25 Car il faut que le Christ règne jusqu’à ce que Dieu ait contraint tous les ennemis à passer sous ses pieds.
      26 Le dernier ennemi qui sera détruit, c’est la mort.
      27 En effet, il est écrit : « Dieu lui a tout mis sous les pieds. » Mais il est clair que, dans cette phrase, le mot « tout » n’inclut pas Dieu, qui soumet toutes choses au Christ.
      28 Lorsque toutes choses auront été soumises au Christ, alors lui-même, le Fils, se soumettra à Dieu qui lui aura tout soumis ; ainsi, Dieu régnera parfaitement sur tout.
      29 Pensez encore au cas de ceux qui se font baptiser pour les morts : qu’espèrent-ils obtenir ? S’il est vrai que les morts ne ressuscitent pas, pourquoi se font-ils baptiser pour eux ?
      30 Et nous-mêmes, pourquoi nous exposons-nous à tout moment au danger ?
      31 Frères, chaque jour je risque la mort : c’est vrai, aussi vrai que je suis fier de vous dans la communion avec Jésus-Christ notre Seigneur.
      32 A quoi m’aurait-il servi de combattre contre des bêtes sauvages, à Éphèse, si c’était pour des motifs purement humains ? Si les morts ne ressuscitent pas, alors, comme on le dit, « mangeons et buvons, car demain nous mourrons ».
      33 Ne vous y trompez pas : « Les mauvaises compagnies sont la ruine d’une bonne conduite. »
      34 Revenez à la raison, comme il convient, et cessez de pécher. Je le dis à votre honte : certains d’entre vous ne connaissent pas Dieu.
      35 « Mais, demandera-t-on, comment les morts ressuscitent-ils ? Quelle sorte de corps auront-ils ? »
      36 Insensé que tu es ! Quand tu sèmes une graine, celle-ci ne peut donner vie à une plante que si elle meurt.
      37 Ce que tu sèmes est une simple graine, peut-être un grain de blé ou une autre semence, et non la plante elle-même qui va pousser.
      38 Ensuite, Dieu accorde à cette graine de donner corps à la plante qu’il veut ; à chaque graine correspond la plante qui lui est propre.
      39 Les êtres vivants n’ont pas tous la même chair : celle des humains diffère de celle des animaux, autre est celle des oiseaux et autre encore celle des poissons.
      40 Il y a aussi des corps célestes et des corps terrestres ; les corps célestes ont un éclat différent de celui des corps terrestres.
      41 Le soleil possède son propre éclat, la lune en a un autre et les étoiles un autre encore ; même parmi les étoiles, l’éclat varie de l’une à l’autre.
      42 Il en sera ainsi lorsque les morts se relèveront. Quand le corps est mis en terre, il est mortel ; quand il ressuscitera, il sera immortel.
      43 Quand il est mis en terre, il est misérable et faible ; quand il ressuscitera, il sera glorieux et fort.
      44 Quand il est mis en terre, c’est un corps matériel ; quand il ressuscitera, ce sera un corps animé par l’Esprit. Il y a un corps matériel, il y a donc aussi un corps animé par l’Esprit.
      45 En effet, l’Écriture déclare : « Le premier homme, Adam, devint un être vivant » ; mais le dernier Adam est l’Esprit qui donne la vie.
      46 Ce n’est pas le spirituel qui vient le premier, mais le matériel : le spirituel vient ensuite.
      47 Le premier Adam a été fait de la poussière du sol ; le deuxième Adam est venu du ciel.
      48 Les êtres terrestres sont pareils à celui qui a été fait de la poussière du sol, tandis que les êtres célestes sont pareils à celui qui est venu du ciel.
      49 Et de même que nous sommes à l’image de l’homme fait de poussière du sol, de même nous serons à l’image de celui qui est du ciel.
      50 Voici ce que je veux dire, frères : ce qui est fait de chair et de sang ne peut pas avoir part au Royaume de Dieu, et ce qui est mortel ne peut pas participer à l’immortalité.
      51 Je vais vous révéler un secret : nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous transformés
      52 en un instant, en un clin d’œil, au son de la dernière trompette. Car lorsqu’elle sonnera, les morts ressusciteront pour ne plus mourir, et nous serons tous transformés.
      53 En effet, ce qui est périssable doit se revêtir de ce qui est impérissable ; ce qui meurt doit se revêtir de ce qui est immortel.
      54 Lorsque ce qui est périssable se sera revêtu de ce qui est impérissable, et que ce qui meurt se sera revêtu de ce qui est immortel, alors se réalisera cette parole de l’Écriture : « La mort est supprimée ; la victoire est complète ! »
      55 « Mort, où est ta victoire ? Mort, où est ton pouvoir de tuer ? »
      56 La mort tient du péché son pouvoir de tuer, et le péché tient son pouvoir de la loi.
      57 Mais loué soit Dieu qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ !
      58 Ainsi, mes chers frères, montrez-vous fermes et inébranlables. Soyez toujours plus actifs dans l’œuvre du Seigneur, puisque vous savez que la peine que vous vous donnez dans la communion avec le Seigneur n’est jamais perdue.

      2 Corinthiens 1

      9 Nous avions l’impression que la peine de mort avait été décidée contre nous. Cependant, il en fut ainsi pour que nous apprenions à ne pas placer notre confiance en nous-mêmes, mais uniquement en Dieu qui ramène les morts à la vie.

      2 Corinthiens 4

      3 Cependant, si la Bonne Nouvelle que nous annonçons paraît obscure, elle ne l’est que pour ceux qui se perdent.

      2 Corinthiens 5

      1 Nous savons, en effet, que si la tente dans laquelle nous vivons – c’est-à-dire notre corps terrestre – est détruite, Dieu nous réserve une habitation dans les cieux, une demeure non faite par les hommes, qui durera toujours.
      8 Nous sommes pleins de courage et nous préférerions quitter ce corps pour aller demeurer auprès du Seigneur.
      19 Car, par le Christ, Dieu agissait pour réconcilier tous les humains avec lui, sans tenir compte de leurs fautes. Et il nous a chargés d’annoncer cette œuvre de réconciliation.

      Galates 3

      3 Comment pouvez-vous être aussi insensés ? Ce que vous avez commencé par l’Esprit de Dieu, voulez-vous l’achever maintenant par vos propres forces ?

      Galates 5

      16 Voici donc ce que j’ai à vous dire : laissez le Saint-Esprit diriger votre vie et vous n’obéirez plus aux désirs de votre propre nature.

      Galates 6

      8 S’il sème ce qui plaît à sa propre nature, la récolte qu’il en aura sera la mort ; mais s’il sème ce qui plaît à l’Esprit Saint, la récolte qu’il en aura sera la vie éternelle.

      Ephésiens 1

      9 Il nous a fait connaître son plan secret que, dans sa bienveillance, il avait décidé par avance de réaliser par le Christ.

      Ephésiens 2

      1 Autrefois, vous étiez spirituellement morts à cause de vos fautes, à cause de vos péchés.
      5 lorsque nous étions spirituellement morts à cause de nos fautes, il nous a fait revivre avec le Christ. C’est par la grâce de Dieu que vous avez été sauvés.
      6 Dans notre union avec Jésus-Christ, Dieu nous a ramenés de la mort avec lui pour nous faire régner avec lui dans le monde céleste.

      Ephésiens 4

      30 N’attristez pas le Saint-Esprit que Dieu vous a accordé ; il est la garantie que le jour viendra où Dieu vous délivrera complètement du mal.

      Colossiens 1

      5 Quand le message de la vérité, la Bonne Nouvelle, est parvenu pour la première fois chez vous, vous avez appris ce que Dieu vous réserve dans les cieux : votre foi et votre amour sont fondés sur cette espérance.
      19 Car Dieu a décidé d’être pleinement présent en son Fils
      23 Cependant, il faut que vous demeuriez dans la foi, fermement établis sur de solides fondations, sans vous laisser écarter de l’espérance qui est la vôtre depuis que vous avez entendu la Bonne Nouvelle. Cette Bonne Nouvelle a été annoncée à l’humanité entière, et c’est d’elle que moi, Paul, je suis devenu le serviteur.
      27 Car Dieu a voulu leur faire connaître ce plan secret, si riche et si magnifique, élaboré en faveur de tous les peuples. Et voici ce secret : le Christ est en vous et il vous donne l’assurance que vous aurez part à la gloire de Dieu.

      Colossiens 2

      13 Autrefois, vous étiez spirituellement morts à cause de vos fautes et parce que vous étiez des incirconcis, des païens. Mais maintenant, Dieu vous a fait revivre avec le Christ. Il nous a pardonné toutes nos fautes.

      Colossiens 3

      4 Votre véritable vie, c’est le Christ, et quand il paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui en participant à sa gloire.

      1 Thessaloniciens 2

      12 Nous vous avons encouragés et réconfortés, nous vous avons demandé avec insistance de vous conduire d’une façon digne de Dieu, lui qui vous appelle à participer à son Royaume et à sa gloire.

      1 Thessaloniciens 3

      13 Qu’il fortifie vos cœurs, pour que vous soyez saints et irréprochables devant Dieu notre Père, quand notre Seigneur Jésus viendra avec tous ceux qui lui appartiennent. Amen.

      1 Thessaloniciens 4

      13 Frères, nous désirons que vous connaissiez la vérité au sujet de ceux qui sont morts, afin que vous ne soyez pas tristes comme les autres, ceux qui n’ont pas d’espérance.
      14 Nous croyons que Jésus est mort et qu’il s’est relevé de la mort ; de même, nous croyons aussi que Dieu relèvera avec Jésus ceux qui seront morts en croyant en lui.
      15 Voici en effet ce que nous déclarons d’après un enseignement du Seigneur : ceux d’entre nous qui seront encore en vie quand le Seigneur viendra, ne seront pas avantagés par rapport à ceux qui seront morts.

      1 Thessaloniciens 5

      23 Que Dieu, source de paix, fasse que vous soyez totalement à lui ; qu’il garde votre être entier, l’esprit, l’âme et le corps, irréprochable pour le jour où viendra notre Seigneur Jésus-Christ.

      2 Thessaloniciens 2

      1 En ce qui concerne la venue de notre Seigneur Jésus-Christ et notre rassemblement auprès de lui, nous vous demandons une chose, frères :
      14 Dieu vous a appelés à cela par la Bonne Nouvelle que nous vous avons annoncée ; il a voulu que vous ayez part à la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ.

      2 Timothée 1

      10 mais il nous l’a manifestée maintenant par l’apparition de notre Sauveur Jésus-Christ. C’est lui qui a mis fin au pouvoir de la mort et qui, par la Bonne Nouvelle, a révélé la vie immortelle.

      Hébreux 2

      10 En effet, il convenait que Dieu, qui crée et maintient toutes choses, élève Jésus à la perfection au travers de la souffrance, afin d’amener beaucoup de fils à participer à sa gloire. Car Jésus est celui qui les conduit au salut.

      Hébreux 6

      2 l’enseignement au sujet des baptêmes et de l’imposition des mains, l’annonce de la résurrection des morts et du jugement éternel.

      Hébreux 9

      15 Voilà pourquoi le Christ est l’intermédiaire d’une alliance nouvelle, afin que ceux qui ont été appelés par Dieu puissent recevoir les biens éternels qu’il a promis aux siens. Ils le peuvent parce qu’une mort est intervenue, grâce à laquelle les humains sont délivrés des fautes commises sous la première alliance.

      Hébreux 10

      27 Il ne nous reste plus qu’à attendre avec terreur le Jugement de Dieu et le feu ardent qui dévorera ses ennemis.
      39 Nous ne sommes pas de ceux qui retournent en arrière et vont à leur perte. Nous sommes de ceux qui croient et sont sur la voie du salut.

      Hébreux 11

      19 Mais Abraham estima que Dieu avait le pouvoir de ramener Isaac d’entre les morts ; c’est pourquoi Dieu lui rendit son fils, et ce fait a une valeur symbolique.

      Hébreux 12

      1 Quant à nous, nous sommes entourés de cette grande foule de témoins. Débarrassons-nous donc de tout ce qui alourdit notre marche, en particulier du péché qui s’accroche si facilement à nous, et courons résolument la course qui nous est proposée.
      2 Gardons les yeux fixés sur Jésus, dont notre foi dépend du commencement à la fin. Il a accepté de mourir sur la croix, sans tenir compte de la honte attachée à une telle mort, parce qu’il avait en vue la joie qui lui était réservée ; et maintenant il siège à la droite du trône de Dieu.
      3 Pensez à lui, à la façon dont il a supporté une telle opposition de la part des pécheurs. Et ainsi, vous ne vous laisserez pas abattre, vous ne vous découragerez pas.
      4 Car, dans votre combat contre le péché, vous n’avez pas encore dû lutter jusqu’à la mort.
      5 Avez-vous oublié l’exhortation que Dieu vous adresse comme à ses fils ? « Mon fils, ne crains pas d’être corrigé par le Seigneur, et ne te décourage pas quand il t’adresse des reproches.
      6 Car le Seigneur corrige celui qu’il aime, il frappe celui qu’il reconnaît comme son fils. »
      7 Supportez les souffrances par lesquelles Dieu vous corrige : il vous traite en effet comme ses fils. Existe-t-il un fils que son père ne corrige pas ?
      8 Si vous n’êtes pas corrigés comme le sont tous ses fils, alors vous n’êtes pas de vrais fils mais des enfants illégitimes.
      9 Rappelons-nous nos pères terrestres : ils nous corrigeaient et nous les respections. Nous devons donc, à plus forte raison, nous soumettre à notre Père céleste pour en recevoir la vie.
      10 Nos pères nous corrigeaient pour peu de temps, comme ils le jugeaient bon. Mais Dieu nous corrige pour notre bien, afin que nous ayons part à sa sainteté.
      11 Quand nous sommes corrigés, il nous semble au moment même que c’est là une cause de tristesse et non de joie. Mais plus tard, ceux qui ont reçu une telle formation bénéficient de l’effet qu’elle produit : la paix associée à une vie juste.
      12 Redressez donc vos mains fatiguées, affermissez vos genoux chancelants !
      13 Engagez vos pas sur des sentiers bien droits, afin que le pied boiteux ne se démette pas, mais qu’il guérisse plutôt.
      14 Efforcez-vous d’être en paix avec tout le monde et de mener une vie sainte ; car, sans cela, aucun de vous ne pourra voir le Seigneur.
      15 Prenez garde que personne ne se détourne de la grâce de Dieu. Que personne ne devienne comme une plante nuisible, vénéneuse, qui pousse et empoisonne beaucoup de gens.
      16 Qu’aucun de vous ne soit immoral, que personne ne méprise les choses sacrées, comme Ésaü qui, pour un seul repas, vendit son droit de fils aîné.
      17 Plus tard, vous le savez, il voulut recevoir la bénédiction de son père, mais il fut repoussé. Il ne trouva aucun moyen de changer la situation, bien qu’il l’ait cherché en pleurant.
      18 Vous ne vous êtes pas approchés de quelque chose qu’on pouvait toucher, le mont Sinaï, avec son feu ardent, l’obscurité et les ténèbres, l’orage,
      19 le bruit d’une trompette et le son d’une voix. Quand les Israélites entendirent cette voix, ils demandèrent qu’on ne leur adresse pas un mot de plus.
      20 En effet, ils ne pouvaient pas supporter cet ordre : « Tout être qui touchera la montagne, même s’il s’agit d’un animal, sera tué à coups de pierres. »
      21 Le spectacle était si terrifiant que Moïse dit : « Je tremble, tellement je suis effrayé ! »
      22 Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion et de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, avec ses milliers d’anges.
      23 Vous vous êtes approchés d’une assemblée en fête, celle des fils premiers-nés de Dieu, dont les noms sont écrits dans les cieux. Vous vous êtes approchés de Dieu, le juge de tous les humains, et des esprits des êtres justes, parvenus à la perfection.
      29 En effet, notre Dieu est un feu qui détruit.

      1 Jean 2

      17 Le monde est en train de passer, ainsi que tout ce que l’on y trouve à désirer ; mais celui qui fait la volonté de Dieu vit pour toujours.

      1 Jean 3

      2 Mes chers amis, nous sommes maintenant enfants de Dieu, mais ce que nous deviendrons n’est pas encore clairement révélé. Cependant, nous savons ceci : quand le Christ paraîtra, nous deviendrons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est.

      Apocalypse 2

      11 « Que chacun, s’il a des oreilles, écoute bien ce que l’Esprit dit aux Églises ! « Ceux qui auront remporté la victoire ne subiront pas la seconde mort. »

      Apocalypse 6

      9 Quand l’Agneau brisa le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été exécutés pour leur fidélité à la parole de Dieu et le témoignage qu’ils lui avaient rendu.
      11 On donna à chacun d’eux une robe blanche, et on leur demanda de patienter encore un peu de temps, jusqu’à ce que soit complété le nombre de leurs frères et compagnons de service qui devaient être mis à mort comme eux-mêmes.

      Apocalypse 14

      13 Puis j’entendis une voix me dire du ciel : « Écris ceci : “Heureux ceux qui dès maintenant meurent au service du Seigneur !” – “Oui, heureux sont-ils, déclare l’Esprit. Ils pourront se reposer de leurs durs efforts, car le bien qu’ils ont fait les accompagne !” »

      Apocalypse 20

      1 Puis je vis un ange descendre du ciel ; il tenait à la main la clé de l’abîme et une énorme chaîne.
      2 Il saisit le dragon, le serpent ancien, c’est-à-dire le diable ou Satan, et il l’enchaîna pour mille ans.
      3 L’ange le jeta dans l’abîme, qu’il ferma à clé et scella au-dessus de lui, afin que le dragon ne puisse plus égarer les nations jusqu’à ce que les mille ans soient passés. Après cela, il doit être relâché pour un peu de temps.
      4 Ensuite je vis des trônes : ceux qui siégeaient dessus reçurent le pouvoir de juger. Je vis aussi les âmes de ceux qui avaient été exécutés pour leur fidélité à la vérité révélée par Jésus et à la parole de Dieu. Ils n’avaient pas adoré la bête, ni sa statue, et ils n’avaient pas reçu la marque de la bête sur le front, ni sur la main. Ils revinrent à la vie et régnèrent avec le Christ pendant mille ans.
      5 Les autres morts ne revinrent pas à la vie avant que les mille ans soient passés. C’est la première résurrection.
      6 Heureux ceux qui ont part à cette première résurrection ! Ils appartiennent à Dieu et la seconde mort n’a pas de pouvoir sur eux ; ils seront prêtres de Dieu et du Christ, et ils régneront avec le Christ pendant les mille ans.
      12 Ensuite, je vis les morts, grands et petits, debout devant le trône. Des livres furent ouverts. Un autre livre encore fut ouvert, le livre de vie. Les morts furent jugés selon ce qu’ils avaient fait, d’après ce qui était écrit dans les livres.
      13 La mer rendit les morts qu’elle contenait. La mort et le monde des morts rendirent aussi leurs morts. Et tous furent jugés selon ce qu’ils avaient fait.
      14 La mort et le monde des morts furent jetés dans le lac enflammé. Ce lac est la seconde mort.
      15 Quiconque n’avait pas son nom inscrit dans le livre de vie fut jeté dans le lac enflammé.

      Apocalypse 21

      8 Quant aux lâches, aux infidèles, aux êtres abominables, aux meurtriers, aux gens immoraux, à ceux qui pratiquent la magie, aux adorateurs d’idoles et à tous les menteurs, leur place sera dans le lac de soufre enflammé, qui est la seconde mort. »

      Apocalypse 22

      3 Il ne s’y trouvera plus rien qui soit frappé par la malédiction de Dieu. Le trône de Dieu et de l’Agneau sera dans la ville, et les serviteurs de Dieu l’adoreront.
      4 Ils verront sa face, et son nom sera inscrit sur leurs fronts.
      5 Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront besoin ni de la lumière d’une lampe, ni de celle du soleil, parce que le Seigneur Dieu répandra sur eux sa lumière, et ils régneront pour toujours.
    • Ajouter une colonne
Update Required To play the media you will need to either update your browser to a recent version or update your Flash plugin pour Firefox & Safari - Flash plugin pour Opera & Chrome.