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Dictionnaire Biblique de Top Bible

RÉVÉLATION

(Hébr. gâlâh ; grec apokalupsis, du verbe apokalupteïn =révéler, découvrir, d'où apocalypse =révélation.)

Le mot révélation signifie au sens large toute action par laquelle une chose cachée est dévoilée aux sens de l'homme, découverte à son esprit, rendue évidente à son sens intérieur (Pr 25:9, Mt 10:26). Toute connaissance nouvelle est, à la bien prendre, une révélation. Dans le domaine religieux, révélation et connaissance de Dieu sont des notions corrélatives : on peut, à cet égard, parler de la révélation de Dieu que donnent la nature (Ps 19:2,5, Ro 1:20) et la conscience humaine (Ro 2:14).

La Bible emploie ce terme (ou celui de manifestation révélatrice) pour parler des choses qui passent du monde invisible dans le monde visible : le retour du Christ (Lu 17:30,1Co 1:17, Col 3:4 etc.), la manifestation des enfants de Dieu dans leur gloire quand Jésus sera manifesté (Ro 8:18 et suivant, Col 3:4,1Pi 5:1 4:13), l'apparition du royaume de Dieu (Lu 19:11, Mr 9:1), la fin du monde avec la manifestation de l'Homme d'iniquité et le jugement de Dieu (2Th 2:3, Ro 2:5). La venue du Christ sur la terre, envisagée comme la réalisation d'un arrêt divin préexistant, et son apparition après la résurrection sont aussi appelées des révélations (1Pi 1:20,1Ti 3:16, Mr 16:12-14, Jn 21:1-14, Ac 10:40). Mais il y a en outre nombre de passages où, tant dans l'A. T, que dans le N.T., le mot révélation est employé pour indiquer le cas où Dieu communique ses intentions et sa volonté, non par des apparitions visibles, mais par sa parole (1Sa 2:27 3:17,21 9:15 Am 3:7 Esa 22:14 Matthieu 16:17 1Co 2:10 Eph 3:5 1Pi 1:12 etc.) et aussi par « son bras » (Esa 52:10 53:1, Ps 98:1, etc., ici la « révélation » voisine avec le « prodige »). Jésus révèle le Père (Mt 11:27, Jn 17:6). En lui la révélation par la parole et la révélation par les actes se confondent ; c'est par ce double moyen qu'il manifeste sa gloire et celle de Dieu (Jn 2:11 14:8 et suivant).

Nous voici arrivés au sens du mot révélation qui fait l'originalité même de la Bible : Dieu se manifestant à Israël, lui parlant, le dirigeant par ses messagers. Tout l'ensemble de cette initiative divine au sein de l'histoire du peuple élu est désigné, en théologie, par le mot révélation. C'est cette notion que nous allons maintenant étudier, en l'envisageant sous les aspects suivants :

son affirmation,

sa possibilité,

ses moyens,

sa crédibilité,

sa méthode,

son aboutissement.

1.

Affirmation.

La Bible renferme l'affirmation très nette et souvent répétée que Dieu s'est révélé aux hommes. On peut même dire que ce qui distingue à première vue la Bible des divers livres religieux de l'antiquité c'est que, dans les écritures saintes des autres peuples, l'homme cherche Dieu et l'appelle, tandis que d'un bout à l'autre de la Bible Dieu cherche l'homme et lui parle.

Écartons d'abord une notion trop simpliste de l'action de Dieu dans l'histoire d'Israël. Edouard Naville (Archéol. de l'A.T., 1914) a dit très justement : « Pour la mentalité des anciens peuples une pensée n'existe pas indépendamment de son expression extérieure : elle doit être énoncée. Dans bien des cas, en traduisant ces textes anciens dans un langage moderne nous devrions dire « il pense » au lieu de « il dit ». Le mot « dit » n'exprime souvent qu'une activité de l'esprit, une pensée, un désir ou toute autre action mentale. » La justesse de cette remarque apparaît clairement dans des passages comme Ge 1:26 3:22 6:7. Il en est de même dans bien d'autres cas où l'expression « Dieu a dit », « l'Éternel a dit », doit être simplement interprétée comme ceci : « Dieu a inspiré », « l'Éternel a suggéré », l'homme en faisant telle chose a considéré qu'il agissait sous l'action de Dieu ou qu'il accomplissait un acte conforme à sa volonté. Si nous voulions donner dans les textes bibliques un sens absolu à tous les passages où se trouve « Dieu dit », nous devrions aussi donner un sens absolu aux inscriptions des peuples voisins d'Israël, où la même expression se rencontre. Ainsi, la stèle de Mésa (voir ce mot) s'exprime tout comme certains annalistes hébreux ; seulement ici c'est le dieu Kamos qui parle au roi de Moab : « Kamos me dit... », « alors Kamos me dit... », etc. Cette remarque faite par scrupule scientifique, il n'en demeure pas moins que la Bible est toute pleine d'interventions de Dieu, de révélations émanant de lui. On y sent que, sous une forme ou sous une autre, Dieu mène l'histoire, qu'il appelle et qu'il instruit ses ouvriers, portant à la connaissance de l'intelligence ou de la conscience humaine des vérités que ni l'une ni l'autre n'aurait pu découvrir par elle-même. Dieu enseigne dans sa révélation ce qui, suivant l'expression biblique, n'aurait pu « monter au coeur de l'homme ».

Nous ne pouvons songer à donner ici tous les passages de la Bible qui attestent cette intervention révélatrice de Dieu, sous des formes variées et par les messagers les plus divers, depuis la préhistoire (Ge 2:16 3:14-19 6:13,21 etc.), en passant par la période patriarcale (Ge 12:1-3 13:14-17 15:1-6 17:1-21 etc.) et le temps de Moïse (Ex 3:6-19 7:1-19 14:26 19,20), jusqu'au ministère des prophètes (1Ro 17:2 et suivant, Am 3:7, Esa 7:3 et suivant, Jer 1:2, Eze 1:3, Da 2:19 et suivant, cf. 1Pi 1:10-12) et à l'époque de Jésus et de ses apôtres (cf. Lu 1 et Lu 2, Mt 1 et Mt 2, Mt 11:25,27, Lu 10:21 et suivant, Mt 16:17, Jn 15:15 16:12 et suivant, etc., Ga 1:12,15-17,2Co 12:1, Ga 2:2, Eph 3:3,1Co 2:10, Ro 16:25, Ga 3:23, Eph 1:17,1Co 14:30, etc., et l'ensemble de l'Apocalypse dont le nom signifie révélation). Si l'Ancien et le Nouveau Testaments réunis portent encore aujourd'hui le nom de Bible, c'est-à-dire « le livre par excellence », c'est parce que l'expérience des siècles les a fait considérer comme le recueil des révélations de Dieu à l'humanité.

2.

Possibilité.

La révélation--intervention surnaturelle du Créateur pour éclairer et pour orienter sa créature--n'a aucun sens pour quiconque ne croit pas que Dieu est la personne parfaite, c'est-à-dire une personnalité toute-puissante et toute-libre. Mais on ne voit pas pour quelles raisons celui qui croit que Dieu est la personnalité puissante et libre par excellence tiendrait pour impossible la révélation. Serait-ce au nom de la fixité des lois de la nature ? Mais qui donc connaît toutes ces lois, toutes les résultantes de leurs combinaisons, et à qui Dieu a-t-il dit qu'il s'était fait esclave de leur jeu, tel que nous le connaissons avec nos lumières imparfaites ? Mettrons-nous le Créateur au-dessous de sa créature, qui peut, elle, avec sa courte science, affirmer sa liberté en obligeant les lois à se contredire, à se plier à des desseins qui ne sont pas conformes à leur cours naturel ? (voir Miracle). Et dans le domaine moral mettrons-nous aussi le Créateur au-dessous de sa créature en lui interdisant ce que peut un père de famille qui poursuit l'éducation de son enfant et qui intervient dans sa vie pour l'instruire, le préserver, l'attirer vers le bien, le porter dans les moments où sa force est défaillante, le mettre à même de faire les expériences qui formeront sa personnalité ? Refuser à Dieu le pouvoir de se révéler quand et comme il veut, c'est l'isoler dans une grandeur imaginaire, le faire inférieur à l'homme qu'il a créé à son image, le lier à la nature qui est son oeuvre, d'un mot c'est le nier en tant que Dieu ; et voilà pourquoi l'on n'a jamais vu une forme quelconque de théisme retenir les hommes et les amener à un progrès effectif. De ceux qui avaient cru trouver dans ces systèmes la satisfaction de leurs besoins religieux, les uns ont abandonné la religion elle-même, les autres sont allés au christianisme.

Du côté de l'homme, tout concourt aussi à manifester les possibilités de la révélation. Que nous enseigne sa nature physique ? Bergson a montré de façon lumineuse que la pensée n'est pas le produit du cerveau, que le travail du cerveau ne correspond pas à la totalité de la conscience, en sorte que la mort du cerveau n'entraîne pas la mort de la conscience, mais qu'au contraire la vie mentale déborde la vie cérébrale et que le cerveau se borne à traduire en mouvements une petite partie de ce qui se passe dans la conscience, d'où il suit que là survivance après la mort du corps devient vraisemblable même pour la philosophie dont l'observation patiente se tient en dehors de toute métaphysique. Le cerveau se trouve donc impressionné par infiniment plus d'idées et d'influences qu'il n'en peut enregistrer, « l'esprit déborde le cerveau de toute part ». De quel droit, dès lors, nierions-nous que l'Esprit de Dieu puisse se trouver au nombre des agents qui impressionnent le cerveau et entrer ainsi par le travail du cerveau dans ce que Bergson appelle le « cadre moteur de la vie » ? Et de même que nous constatons qu'une intoxication passagère du cerveau par l'alcool ou l'opium, à plus forte raison l'intoxication durable de l'aliénation, peuvent entraîner une perturbation complète, un abaissement, une dissolution de la vie mentale (cf. Bergson, Energie spirituelle, p. 80), ne pourrions-nous pas constater aussi qu'une illumination venue d'en haut et impressionnant le cerveau peut, au lieu de la troubler, sublimer la vie mentale et introduire un élément divin dans le cadre moteur de la vie ? Or, non seulement l'homme peut, comme on vient de le voir, subir ces influences, mais il les souhaite ; sa personnalité, pleine d'idéalisme inassouvi et soumise au péché par des instincts dominateurs, appelle la manifestation divine. L'histoire des religions comme la confession de consciences individuelles sont là pour en témoigner. Ce n'est pas seulement l'Hébreu, c'est l'homme qui dit à Dieu par la voix du psalmiste : « Mon coeur me dit de ta part : Cherchez ma face. Je chercherai ta face, ô Éternel » (Ps 27:8). Cette réalité humaine a inspiré l'invocation de saint Augustin : « Tu nous as faits pour toi-même, ô Seigneur, et notre coeur est inquiet tant qu'il ne repose pas en toi. » Pourquoi cette inquiétude ? Parce que tout en nous se révolte à la pensée que le péché pourrait avoir le dernier mot ici-bas et que, d'autre part, notre expérience nous enseigne que livrés à nous-mêmes nous ne pouvons pas le vaincre, l'extirper de la terre ; il faut donc, vu les hontes, les angoisses et les douleurs du monde, qu'une puissance salutaire intervienne, fasse une trouée qui nous libère ; il faut une révélation d'en haut. Celle-ci n'est pas seulement possible, elle est nécessaire, elle est postulée. L'appel à Dieu du prophète Ésaïe rend bien le cri qui sort des entrailles de l'humanité : « Oh ! si tu déchirais les cieux et si tu descendais ! »

3.

Moyens.

On demande : par quels moyens Dieu peut-il communiquer avec les hommes ? Il serait plus sage de dire : est-il un seul moyen qui soit interdit au Créateur lorsqu'il veut communiquer avec sa créature ? De quel droit limite-t-on son pouvoir ? Si un père de famille, qui sait que les tempéraments de ses enfants et leur développement sont divers, adapte ses moyens d'éducation aux fins qu'il poursuit, combien plus le Père céleste doit-il, avec les ressources illimitées que lui assurent sa toute-sagesse et sa toute-puissance, diversifier les formes de son action pour mener à bien ses desseins d'amour !

Nous distinguons ici, aussitôt, deux catégories de moyens :

(a) L'intervention directe, impérative : la vocation. Dieu arrête un homme sur son chemin et cet homme, subjugué par un contact inattendu, retourné par un appel qui lui vient du dehors, qui s'impose à lui par vision ou audition, subit l'influence, s'incline dans l'adoration et entre dans une vie nouvelle qui fait de lui un révélateur des volontés divines. Inspiré, il devient inspirateur. Tels les personnages qui nous sont familiers dans l'histoire biblique : Abraham, Moïse, Samuel, Amos, Ésaïe, Jérémie, Saul de Tarse. Quand Jésus, au bord du lac de Galilée, dit à Pierre et à Jean : « Suivez-moi ! », il accomplit dans le cadre de sa vie historique l'acte générateur par lequel Dieu s'est assuré ses ouvriers tout le long du développement de la révélation biblique. La révélation ici intervenue est de l'ordre absolu ; elle a pour but de rendre visible l'invisible, sensible le spirituel. L'homme n'est pas un pur esprit, sa certitude n'est emportée que quand tout son être peut être convaincu. Si les disciples, au matin de Pâques, ont été mis en présence du tombeau vide, si Jésus leur a accordé des apparitions pendant quarante jours, c'est parce qu'il savait que si pour eux la résurrection n'avait été qu'une affirmation spirituelle, ils n'auraient pas marché. A plus forte raison, les hommes de l'ancienne alliance avaient-ils besoin de voir l'invisible dans des manifestations où Dieu, si j'ose dire, venait à eux de l'extérieur, s'adressait à leurs sens. Nous ne sommes pas en mesure de dire exactement ce qui s'est passé à Caran, au désert de Madian, au Sinaï, dans les vocations des juges ou des prophètes, non plus que dans tous les cas où l'A. T, parle d'apparitions divines ou de « signes », mais nous pouvons tenir pour certain qu'on ne saurait ramener l'ensemble de ces apparitions à des phénomènes spirituels et intérieurs sans manquer à l'élémentaire psychologie ; c'est mal connaître l'homme que de s'imaginer que pour lui une idée nouvelle devient une idée-force tant qu'elle n'est qu'une abstraction. La première fois qu'elle se propose à lui, pour qu'elle s'impose à lui, il faut qu'elle se pose devant lui. Il y a quelque chose de vrai dans le dicton du bon sens populaire : « Je ne crois que ce que je vois. » L'homme a besoin de voir pour croire, c'est-à-dire que le monde invisible et suprasensible s'incarne et, ne serait-ce qu'à titre de symbole (voir ce mot), rend assimilables à son être de chair les réalités qui le dépassent. Pour rendre accessible à l'homme la réalité de l'amour de Dieu il a fallu la vue du Crucifié pendu au Calvaire. Quand l'homme peut dire : « J'ai vu, j'ai entendu, j'ai touché » (Ac 10:41,1Jn 1:1,1Co 15:8), il n'y a point de raisonnement qui le puisse ébranler. Cet ordre de certitude qui n'est pas communicable donne à celui qui la possède une assurance, un ascendant, contre lesquels la contradiction ne peut rien. Il se fera tuer plutôt que d'abjurer. A cette catégorie de certitude appartiennent, d'une façon générale, les miracles dont les hommes de Dieu ont été les objets et les témoins. A ce propos, Rothe a écrit une parole profonde, qu'on ne saurait trop méditer : « C'est pour la révélation elle-même, au moment même où elle s'effectue, que le miracle est important, puisqu'une révélation ne saurait s'accomplir sans miracles, et non pas pour nous qui avons vu passer dans la conscience générale ce que le miracle révélateur était primitivement destiné à annoncer. Ce n'est pas dans l'intérêt de la dogmatique que j'admets le miracle, mais parce que je ne puis m'en passer pour expliquer certains faits de 1 histoire. Bien loin de rompre les mailles du tissu historique, ils me permettent de franchir les profondes lacunes qu'il présente. » Par miracles révélateurs nous devons entendre ici la révélation par l'intervention directe et surnaturelle de Dieu dans l'histoire. La vie d'Israël, le temps de Jésus et des apôtres ont été baignés dans la lumière de cette révélation-là : Dieu saisissable dans ses actes. On peut discuter ici ou là tel récit de miracle, telle interprétation d'annaliste hébreu, mais l'ensemble demeure. La Bible est pleine de surnaturel ; elle en vit. On ne saurait l'en dépouiller sans la vider de l'atmosphère où ses acteurs respirent ; alors se poserait la question par où le miracle éconduit serait de nouveau ramené : comment ces acteurs ont-ils pu agir, être parmi les autres hommes des porteurs de la vérité, vivre saintement, enthousiasmer par leur martyre, donner à l'humanité le branle d'où le monde moderne est sorti, s'ils étaient des hommes de mentalité moins saine que le reste du genre humain, c'est-à-dire des hallucinés ?

(b) L'intervention subjective, par les rêves, les transes de l'extase, la réponse à la prière, à la méditation soutenue. Interventions divines par phénomènes intérieurs où l'Esprit de Dieu est à l'oeuvre et dans lesquelles le sujet n'est pas pris à l'improviste, à l'état de passivité, mais où sa participation mentale est, sinon toujours consciente, du moins toujours active. S'il a des visions, s'il entend des voix, s'il reçoit des réponses, s'il se sent ravir au-dessus de lui-même, il se rend compte que tout cela se passe à l'intérieur de son âme. Il s'agit ici de phénomènes de l'ordre de ceux que la psychothérapie moderne appelle « des représentations mentales vives ». Quiconque reçoit ainsi des révélations de Dieu--révélations qui voisinent avec l'intuition--sait que ces interventions divines ont été préparées en lui et qu'il s'est élevé lui-même, par l'effort de son âme, à la rencontre de Dieu. Jérémie, Ézéchiel, Daniel, saint Jean dans l'extase de Patmos, saint Paul quand il a entendu la parole révélatrice :

« Ma grâce te suffit », ont connu cet ordre-là de révélation. Et de même Moïse, qui nous apparaît dans sa vie comme un géant de la prière. Quand Jésus s'isolait sur la montagne et y passait la nuit en prière, c'était pour puiser en son Père la puissance révélatrice qu'il épanchait ensuite sur ses disciples.

Les révélations de la première catégorie sont une irruption dans la vie de l'homme, elles le terrassent. Pour obtenir les révélations de la seconde catégorie, l'homme se met dans la possibilité de les recevoir. Elles sont pour lui des exaucements. Ensemble, et sous des formes infiniment variées, dont le comment garde un élément de mystère, comme toute chose à laquelle Dieu participe, ces deux catégories nous expliquent ce qu'on doit entendre par les moyens de révélation dont Dieu s'est servi et que la Bible nous rapporte.

4.

Crédibilité.

De l'antique bacchant qui se disait enthéos =divinement inspiré, jusqu'au grand hystérique qui gesticule dans les hôpitaux de Sainte-Anne ou de la Salpêtrière, sans oublier le faux prophète qui prétendait apporter au roi d'Israël une « parole de Dieu », l'histoire de l'humanité est tout encombrée par les donneurs d'oracles. La plupart sont sincères. Lesquels méritent crédit ?

La conjugaison de l'activité mentale et de l'activité pragmatique est, pour la psychothérapie moderne, le critère le plus sûr en matière de diagnostic pathologique. Le manque d'adaptation à la réalité de la révélation apportée par un mystique quelconque oriente l'hypothèse du psychiatre vers le trouble mental. Cette constatation nous conduit, pour ce qui est du domaine religieux, à la conclusion que la révélation ne vaut en tant que manifestation divine que dans la mesure où celui qui l'apporte la justifie par la santé morale et sociale de ses actes. Par définition même, une révélation (acte de lever le voile), si elle est d'origine divine, doit avoir pour effet d'élargir l'horizon moral et religieux et d'y apporter plus de lumière. Le premier bénéficiaire de cette surnaturelle intensification des moyens mentaux et moraux doit être celui-là même qui en est l'objet.

Voici Mahomet, qui a connu la religion et la morale des deux Testaments ; il se donne comme porteur d'une révélation nouvelle supérieure. En réalité, le Coran nous présente, au point de vue éthique et spirituel, un stade fort inférieur à celui de l'Évangile. Le Coran est une régression vers la vie charnelle ; et le prophète d'Allah, dans sa pragmatique, ne s'est point fait faute d'en tirer profit. En dépit des progrès rapides de sa religion, dont l'activité missionnaire, sans coûter des millions, multiplie ses victoires grâce au dévouement des sectateurs de l'islam en Asie et en Afrique, Mahomet, grand visionnaire, initiateur religieux, politique de génie et puissant meneur d'hommes, n'a pas été un révélateur. Voici des gens qui, tout en restant sur le fondement évangélique, se sont retirés du monde, désintéressés de la peine des hommes, enfermés dans un égoïsme contemplatif. Quand, l'imagination surexcitée par des exercices dévots, ils croient entendre des voix célestes et se prennent pour des organes de la révélation, ne ressemblent-ils pas à ces enfants qui écoutent dans une conque le mugissement de la mer, sans se douter que la coquille leur renvoie simplement le bruissement de leurs artères ? Si l'on prend, au contraire, des vies comme celle de Jeanne d'Arc, de Catherine de Sienne, de sainte Thérèse, de saint François d'Assise, etc., on y peut signaler des choses étranges, mais la hauteur morale, la valeur de l'activité pratique de ces grands mystiques obligent de s'incliner devant l'illumination divine qui leur a été accordée. Le monde a été meilleur du fait qu'ils ont vécu : ils n'étaient donc pas des hallucinés.

Si maintenant nous nous tournons vers la Bible, nous y constatons au plus haut point l'accord entre la vie mentale et la vie pragmatique chez les porteurs de la révélation. Tous ont été des hommes d'action. Non seulement les lumières apportées par les témoins de Dieu dans l'histoire attestent un progrès continu--c'est comme un jour qui se lève--, mais nous les voyons vivre d'une vie tellement en harmonie avec l'enseignement révélé qu'ils apportent, que nous sommes contraints de croire non seulement à leur sincérité et à leur courage, mais au fait qu'ils ont représenté sur la terre une vie supérieure à laquelle ils n'ont pu atteindre que parce qu'ils avaient été touchés par l'Esprit. Comparez aux hommes parmi lesquels ils vivaient des individualités comme Moïse, Elie, Jérémie, Jean-Baptiste, saint Pierre, saint Paul, et vous aurez tôt fait de vous apercevoir que l'ordinaire humain ne suffit pas pour expliquer de pareilles vies. Dieu était là ; et, comme Jésus le dira un jour : la sagesse a été justifiée par ses enfants.

Si la révélation relative s'incarnait relativement dans les hommes de la Bible, co-ouvriers de Dieu pour le salut de l'humanité, que dirons-nous de l'apparition de Jésus-Christ, couronnement de la préparation révélatrice de vingt siècles chez les Abrahamides et réalisation vivante de ce que les prophètes d'Israël avaient annoncé ? « On ne retrouve jamais chez Jésus, dit Strauss, des échos d'un passé douloureux, comme chez saint Paul, Augustin, Luther ; Jésus était une belle nature qui se développa d'elle-même et s'accusa toujours plus, sans qu'aucune conversion fût nécessaire. » Cet hommage rendu à la personne du Christ par un des plus célèbres adversaires de la révélation surnaturelle dans l'histoire, fournit à cette révélation, sans qu'il le veuille, la preuve décisive de sa crédibilité. Puisque Jésus, parmi les types les plus hauts de l'humanité, a été le seul qui n'ait pas eu besoin de se convertir, puisqu'il a établi la maîtrise morale de Dieu sur lui-même et par lui sur les autres, il a, d'une façon unique et inexplicable par les moyens accoutumés, atteint le but que Dieu s'était proposé en créant le monde. Il s'est manifesté dans sa personne la révélation intégrale de Dieu : « Qui m'a vu a vu le Père » (Jn 14:9). Dès lors, il n'y a plus rien à révéler, et la religion par laquelle Jésus unit les hommes à Dieu est bien la religion définitive. Après la clarté diffuse des cultes rituels, après l'aube et l'aurore grandissante de la révélation dans l'A.T., le soleil s'est levé et nous pouvons à sa lumière apprendre à connaître toutes choses (Rothe). En même temps qu'il manifeste une vie dont la sainteté n'a jamais été atteinte et dont l'influence régénératrice donne la paix à notre âme, Jésus nous dit qu'il la tient de Dieu et qu'elle est surnaturelle. C'est bien le moins que nous le croyions.

5.

Méthode.

Il suffit de lire la Bible d'une lecture courante pour se rendre compte que la révélation qu'elle renferme ne s'y présente ni comme une philosophie ni comme une doctrine--encore qu'elle renferme une philosophie profonde et une doctrine concluante--mais qu'elle se manifeste dans des faits et dans les vérités qui reposent sur ces faits. La révélation est une histoire progressive des initiatives de Dieu et des réactions de l'homme dans le cadre de la vie d'un peuple.

Comment les rapports ont-ils commencé ? Mystère. Les premières pages de la Genèse en disent pourtant assez pour que nous ne puissions confondre l'humanité primitive avec l'humanité sauvage actuelle qui n'est qu'une dégénérescence. Il n'y a aucune raison de douter que l'humanité a commencé comme l'enfant, innocente et influençable, et que dans le début de son développement normal, Dieu, son père, a pu nouer avec elle des rapports qui étaient un commencement de religion. Nier cela sans raison, c'est réduire la révélation à une perception instinctive--dont il faudrait encore expliquer l'origine--et, en fait, ramener la religion à des concepts humains. Or, comme le péché, la tendance au mal dans l'homme et les attaches de celui-ci avec l'animalité sont des faits d'expérience, tout concourt à nous faire supposer que si l'homme, malgré ses dispositions naturelles, cherche Dieu et l'appelle, c'est qu'il l'a une première fois rencontré.

De cette révélation primitive contrariée et interrompue par la Chute, est sortie, par un immense détour, l'histoire des religions humaines jusqu'à la vocation d'Abraham. Là commence une marche ascendante qui différencie totalement l'histoire religieuse d'Israël de l'histoire religieuse de ses voisins et parents. « Pourquoi, dit fort bien Wellhausen, Kamos, le dieu de Moab, ne s'est-il pas mué en Dieu de vérité et en créateur du ciel et de la terre ? » Ce qui est vrai de Kamos est vrai de tous les dieux adorés en Édom, en Phénicie, en Caldée. Cette constatation suffit pour prouver la réalité de la révélation divine de l'A. T, ainsi que son caractère historique et progressif à travers l'évolution et les révolutions du peuple hébreu.

La révélation de l'A. T, n'était pourtant, suivant le mot de Paul, que « l'ombre des biens à venir », tant il est vrai que la lumière apportée par la révélation du N.T. en Christ a été le point culminant, l'accomplissement de tout ce qui avait existé avant lui. « Après avoir parlé à nos pères en divers temps et de diverses manières par les prophètes, Dieu, en ces derniers temps, nous a parlé par son Fils » (Heb 1:1). Cette thèse inaugurale de la lettre aux Hébreux résume parfaitement ce qu'a été la révélation dans la nouvelle alliance. Pas plus qu'on ne peut s'expliquer le processus de l'idée de Dieu en Israël sans une révélation continue, on ne peut s'expliquer la personne du Christ par l'histoire humaine et le jeu des forces naturelles. La plus sûre philosophie est celle qui, devant la psychologie du Christ, devant ses actes et devant son oeuvre, postule la révélation de Dieu : la Parole incarnée en Jésus-Christ. En effet, Jésus, dans sa morale, ne ressemble pas plus aux autres hommes qu'Israël, dans sa religion, ne ressemble aux autres peuples.

La révélation, diffuse dans les religions païennes, précise et directe dans l'histoire israélite, --Dieu ayant pris, en limitant sa révélation à l'expérience d'un peuple, le meilleur moyen pour éviter qu'elle ne se perdît dans le sable de l'humanité universelle et ne se corrompît dans la multiplicité des interprétations que lui aurait donnée la diversité des races et de leur génie--la révélation nous est parvenue par un livre. Ici encore la méthode de Dieu apparaît dans sa toute-sagesse. Les traditions orales sont toujours flottantes, le temps les amplifie, l'imagination les défigure. La révélation de Dieu, d'abord actes et paroles, est devenue écriture

Grâce à la révélation qu'elle renferme, la Bible ne ressemble pas plus aux autres livres qu'Israël ne ressemble aux autres peuples ou que Jésus homme ne ressemble aux autres hommes. L'élément divin est là. Seulement, si nous voulons en tirer le bénéfice il faut nous souvenir :

que la Bible n'est pas le compte rendu, le procès-verbal d'une révélation, mais le récit de l'histoire dans laquelle cette révélation a agi ; 2 ° que Dieu dans sa révélation à travers l'histoire hébraïque a parlé à chaque époque le langage que cette époque pouvait comprendre, en sorte que telle révélation, adéquate aux besoins de tel stade, n'est point par cela même adaptée au stade suivant. Il en est de la révélation dans sa pédagogie comme de la science dans ses recherches : la vérité se fait jour par une succession de moyens sans cesse dépassés. C'est la loi du progrès qui régit l'évolution des hommes. Nier que la révélation ait été progressive, donner une valeur absolue à tout ce qu'elle a apporté, appliquer à Abraham la même mesure qu'à saint Paul, c'est compromettre la révélation dans son cours, en confondant ses éléments permanents, éternels et justes, comme on en rencontre étape après étape depuis le début de la Bible, avec les enseignements dispensés à chaque période du développement pour les besoins immédiats de ce développement, mais qui, si on veut les maintenir opérants dans toutes les périodes subséquentes, ne manifestent plus que des expériences périmées et perdent jusqu'à leur élément de justice. Un seul livre dans la Bible est à l'épreuve de tous les temps et porte la révélation absolue : c'est celui qui nous présente la personne du Christ en qui s'est incarnée la parfaite révélation de Dieu.

Du fait d'avoir vécu à l'époque où cette révélation s'est produite et d'avoir pénétré dans son intimité, du fait d'avoir été choisis comme porteurs de cette révélation dans leur activité et dans leurs écrits, l'ensemble des auteurs du N.T. ont bénéficié--tranchons le mot--d'une inspiration qui ne s'est plus jamais retrouvée au même degré et qui fait de leurs écrits les écrits normatifs de la religion évangélique. Si quelqu'un en doute, qu'il lise la littérature du II e siècle ; qu'il sonde « l'abîme sans fond ». Schaff) qui sépare les oeuvres des Pères de l'Église des oeuvres des apôtres. Comme on l'a fait remarquer, « la plus belle production du II e siècle, l'Épître à Diognète, est incomparablement inférieure à n'importe quel livre du Nouveau Testament ; il n'y a pas de descente plus rapide dans l'histoire que celle qui suit immédiatement l'âge apostolique. Nous passons tout à coup d'écrits dont la puissance créatrice est inégalée, à des écrits d'une pauvreté intellectuelle marquée... La distinction habituellement faite entre les livres canoniques et le reste est absolument justifiée » (Gwatkin).

Avec le N.. T. l'ère de la révélation est close. Cette révélation sera le point de départ du développement religieux et social au sein des Églises chrétiennes qui se poursuit depuis vingt siècles et se poursuivra encore par l'illumination accordée aux témoins de Jésus-Christ. La raison humaine, la tradition chrétienne, les institutions ecclésiastiques pourront, si on en use avec discernement, aider puissamment à ce progrès dans lequel les Églises s'efforcent de s'assimiler tout le contenu moral, social et religieux de la révélation. Mais c'est toujours à la révélation biblique qu'il faut en revenir, puisque aussi bien notre but est la stature parfaite du Christ, du Christ des Écritures.

Il ne s'agit pas ici de fournir une théorie particulière de l'inspiration (voir ce mot). L'inspiration des Écritures, dépositaires de la révélation, participe du mystère de la vie. On la constate, on ne la définit pas. La régénération spirituelle de ceux qui y croient est son garant ; leur activité en tant qu'imitateurs de Christ assure son autorité. Aussi, malgré tous les assauts qui ont été menés contre elle, cette inspiration spéciale et unique de la Bible a-t-elle été proclamée à travers tous les âges par les Églises chrétiennes, héritières et dispensatrices de la révélation.

6.

Aboutissement.

A quoi pouvons-nous reconnaître que la révélation a abouti ? Nous avons vu au cours de cette étude que la révélation avait pour but non d'apporter aux hommes une philosophie plus vraie, une doctrine plus haute, une morale plus sûre, des expériences plus étendues, mais qu'en faisant tout cela elle visait plus loin que tout cela et qu'elle prétendait apporter à l'homme la délivrance de son péché, l'émancipation ; l'unir à son Sauveur par l'énergie divine, faire de lui l'enfant de Dieu, son adorateur, le co-ouvrier de ses desseins sur la terre, en attendant qu'il soit l'héritier de sa gloire dans le ciel. D'un mot, la révélation prétendait rendre à l'homme, toujours troublé tant qu'il cherche sa fin en lui-même, sa fin en Dieu. Autant dire que par la révélation l'homme retrouve la destinée que la Chute lui avait fait perdre. Par le Christ, en qui la révélation s'accomplit et se communique, l'homme est moralement en santé, spirituellement en force, temporellement en triomphe, puisque, « si l'homme extérieur se détruit, l'homme intérieur se renouvelle de jour en jour », et que celui qui croit a, dès ici-bas, « la vie éternelle » (2Co 4:16, Jn 6:47). Cet état de l'homme, transformé par la révélation du Christ, fait naître en lui un sentiment qu'Adolphe Monod a admirablement exprimé dans son cantique :

Que ne puis-je, ô mon Dieu, Dieu de ma délivrance, Remplir de ta louange et la terre et les cieux, Les prendre pour témoins de ma reconnaissance, Et dire au monde entier combien je suis heureux !

Une page de Bergson (ouvr. cit., p. 24) montre ici combien la philosophie la plus moderne et la plus avertie rejoint aisément, sur le terrain des réalités psychologiques et morales, les expériences de la foi : « Les philosophes qui ont spéculé sur la signification de la vie et sur la destinée de l'homme n'ont pas assez remarqué que la nature a pris la peine de nous renseigner là-dessus elle-même. Elle nous avertit par un signe précis que notre destination est atteinte. Ce signe est la joie. Je dis la joie, je ne dis pas le plaisir... La joie annonce toujours que la vie a réussi, qu'elle a gagné du terrain, qu'elle a remporté une victoire : toute grande joie a un accent triomphal. Or, si nous tenons compte de cette indication et si nous suivons cette nouvelle ligne de faits, nous trouvons que partout où il y a joie, il y a création : plus riche est la création, plus profonde est la joie. La mère qui regarde son enfant est joyeuse, parce qu'elle a conscience de l'avoir créé, physiquement et moralement. »

La constatation que Bergson fait ici, Jésus l'avait faite il y a deux mille ans lorsque, parlant des destinées célestes de ses rachetés, pour le moment livrés aux tribulations sur la terre, il disait : « Quand une femme enfante elle souffre parce que son heure est venue, mais quand l'enfant est né elle ne se souvient plus de son angoisse dans la joie qu'elle a de ce qu'un homme est né dans le monde. De même, vous êtes maintenant dans la douleur, mais je vous reverrai, votre coeur se réjouira et personne ne vous ravira votre joie » (Jn 16:21 et suivant). Personne. La joie fondée sur les choses de la terre est relative, le monde la détruit. La joie qui naît du sentiment que notre destinée est atteinte dans la communion du Christ est absolue, parce qu'en Christ la vie n'a pas de fin. Voilà pourquoi Jésus, la veille de sa mise en croix, après avoir expliqué à ses disciples qu'ils étaient désormais alimentés de son Esprit comme le sarment est pénétré par la sève du cep, conclut : « Je vous ai dit ces choses afin que ma joie soit avec vous, et que votre joie soit parfaite » (Jn 15:11). La joie du chrétien, même dans le sacrifice, dans le dépouillement, sa mort triomphante même dans la plus douloureuse agonie, sont des preuves suprêmes que la révélation aboutit à former ici-bas de nouvelles créatures, déjà citoyennes des cieux. St Paul a chanté cet aboutissement dans l'hymne à la joie qui clôt le chap. 8 de l'épître aux Romains. Alex. W.

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    • Genèse 1

      26 וַיֹּ֣אמֶר אֱלֹהִ֔ים נַֽעֲשֶׂ֥ה אָדָ֛ם בְּצַלְמֵ֖נוּ כִּדְמוּתֵ֑נוּ וְיִרְדּוּ֩ בִדְגַ֨ת הַיָּ֜ם וּבְע֣וֹף הַשָּׁמַ֗יִם וּבַבְּהֵמָה֙ וּבְכָל־הָאָ֔רֶץ וּבְכָל־הָרֶ֖מֶשׂ הָֽרֹמֵ֥שׂ עַל־הָאָֽרֶץ׃

      Genèse 2

      16 וַיְצַו֙ יְהוָ֣ה אֱלֹהִ֔ים עַל־הָֽאָדָ֖ם לֵאמֹ֑ר מִכֹּ֥ל עֵֽץ־הַגָּ֖ן אָכֹ֥ל תֹּאכֵֽל׃

      Genèse 3

      14 וַיֹּאמֶר֩ יְהֹוָ֨ה אֱלֹהִ֥ים ׀ אֶֽל־הַנָּחָשׁ֮ כִּ֣י עָשִׂ֣יתָ זֹּאת֒ אָר֤וּר אַתָּה֙ מִכָּל־הַבְּהֵמָ֔ה וּמִכֹּ֖ל חַיַּ֣ת הַשָּׂדֶ֑ה עַל־גְּחֹנְךָ֣ תֵלֵ֔ךְ וְעָפָ֥ר תֹּאכַ֖ל כָּל־יְמֵ֥י חַיֶּֽיךָ׃
      22 וַיֹּ֣אמֶר ׀ יְהוָ֣ה אֱלֹהִ֗ים הֵ֤ן הָֽאָדָם֙ הָיָה֙ כְּאַחַ֣ד מִמֶּ֔נּוּ לָדַ֖עַת ט֣וֹב וָרָ֑ע וְעַתָּ֣ה ׀ פֶּן־יִשְׁלַ֣ח יָד֗וֹ וְלָקַח֙ גַּ֚ם מֵעֵ֣ץ הַֽחַיִּ֔ים וְאָכַ֖ל וָחַ֥י לְעֹלָֽם׃

      Genèse 6

      7 וַיֹּ֣אמֶר יְהוָ֗ה אֶמְחֶ֨ה אֶת־הָאָדָ֤ם אֲשֶׁר־בָּרָ֙אתִי֙ מֵעַל֙ פְּנֵ֣י הָֽאֲדָמָ֔ה מֵֽאָדָם֙ עַד־בְּהֵמָ֔ה עַד־רֶ֖מֶשׂ וְעַד־ע֣וֹף הַשָּׁמָ֑יִם כִּ֥י נִחַ֖מְתִּי כִּ֥י עֲשִׂיתִֽם׃
      13 וַיֹּ֨אמֶר אֱלֹהִ֜ים לְנֹ֗חַ קֵ֤ץ כָּל־בָּשָׂר֙ בָּ֣א לְפָנַ֔י כִּֽי־מָלְאָ֥ה הָאָ֛רֶץ חָמָ֖ס מִפְּנֵיהֶ֑ם וְהִנְנִ֥י מַשְׁחִיתָ֖ם אֶת־הָאָֽרֶץ׃
      21 וְאַתָּ֣ה קַח־לְךָ֗ מִכָּל־מַֽאֲכָל֙ אֲשֶׁ֣ר יֵֽאָכֵ֔ל וְאָסַפְתָּ֖ אֵלֶ֑יךָ וְהָיָ֥ה לְךָ֛ וְלָהֶ֖ם לְאָכְלָֽה׃

      Genèse 12

      1 וַיֹּ֤אמֶר יְהוָה֙ אֶל־אַבְרָ֔ם לֶךְ־לְךָ֛ מֵאַרְצְךָ֥ וּמִמּֽוֹלַדְתְּךָ֖ וּמִבֵּ֣ית אָבִ֑יךָ אֶל־הָאָ֖רֶץ אֲשֶׁ֥ר אַרְאֶֽךָּ׃
      2 וְאֶֽעֶשְׂךָ֙ לְג֣וֹי גָּד֔וֹל וַאֲבָ֣רֶכְךָ֔ וַאֲגַדְּלָ֖ה שְׁמֶ֑ךָ וֶהְיֵ֖ה בְּרָכָֽה׃
      3 וַאֲבָֽרֲכָה֙ מְבָ֣רְכֶ֔יךָ וּמְקַלֶּלְךָ֖ אָאֹ֑ר וְנִבְרְכ֣וּ בְךָ֔ כֹּ֖ל מִשְׁפְּחֹ֥ת הָאֲדָמָֽה׃

      Genèse 13

      14 וַֽיהוָ֞ה אָמַ֣ר אֶל־אַבְרָ֗ם אַחֲרֵי֙ הִפָּֽרֶד־ל֣וֹט מֵֽעִמּ֔וֹ שָׂ֣א נָ֤א עֵינֶ֙יךָ֙ וּרְאֵ֔ה מִן־הַמָּק֖וֹם אֲשֶׁר־אַתָּ֣ה שָׁ֑ם צָפֹ֥נָה וָנֶ֖גְבָּה וָקֵ֥דְמָה וָיָֽמָּה׃

      Genèse 15

      1 אַחַ֣ר ׀ הַדְּבָרִ֣ים הָאֵ֗לֶּה הָיָ֤ה דְבַר־יְהוָה֙ אֶל־אַבְרָ֔ם בַּֽמַּחֲזֶ֖ה לֵאמֹ֑ר אַל־תִּירָ֣א אַבְרָ֗ם אָנֹכִי֙ מָגֵ֣ן לָ֔ךְ שְׂכָרְךָ֖ הַרְבֵּ֥ה מְאֹֽד׃

      Genèse 17

      1 וַיְהִ֣י אַבְרָ֔ם בֶּן־תִּשְׁעִ֥ים שָׁנָ֖ה וְתֵ֣שַׁע שָׁנִ֑ים וַיֵּרָ֨א יְהוָ֜ה אֶל־אַבְרָ֗ם וַיֹּ֤אמֶר אֵלָיו֙ אֲנִי־אֵ֣ל שַׁדַּ֔י הִתְהַלֵּ֥ךְ לְפָנַ֖י וֶהְיֵ֥ה תָמִֽים׃

      Exode 3

      6 וַיֹּ֗אמֶר אָנֹכִי֙ אֱלֹהֵ֣י אָבִ֔יךָ אֱלֹהֵ֧י אַבְרָהָ֛ם אֱלֹהֵ֥י יִצְחָ֖ק וֵאלֹהֵ֣י יַעֲקֹ֑ב וַיַּסְתֵּ֤ר מֹשֶׁה֙ פָּנָ֔יו כִּ֣י יָרֵ֔א מֵהַבִּ֖יט אֶל־הָאֱלֹהִֽים׃
      7 וַיֹּ֣אמֶר יְהוָ֔ה רָאֹ֥ה רָאִ֛יתִי אֶת־עֳנִ֥י עַמִּ֖י אֲשֶׁ֣ר בְּמִצְרָ֑יִם וְאֶת־צַעֲקָתָ֤ם שָׁמַ֙עְתִּי֙ מִפְּנֵ֣י נֹֽגְשָׂ֔יו כִּ֥י יָדַ֖עְתִּי אֶת־מַכְאֹבָֽיו׃
      8 וָאֵרֵ֞ד לְהַצִּיל֣וֹ ׀ מִיַּ֣ד מִצְרַ֗יִם וּֽלְהַעֲלֹתוֹ֮ מִן־הָאָ֣רֶץ הַהִוא֒ אֶל־אֶ֤רֶץ טוֹבָה֙ וּרְחָבָ֔ה אֶל־אֶ֛רֶץ זָבַ֥ת חָלָ֖ב וּדְבָ֑שׁ אֶל־מְק֤וֹם הַֽכְּנַעֲנִי֙ וְהַ֣חִתִּ֔י וְהָֽאֱמֹרִי֙ וְהַפְּרִזִּ֔י וְהַחִוִּ֖י וְהַיְבוּסִֽי׃
      9 וְעַתָּ֕ה הִנֵּ֛ה צַעֲקַ֥ת בְּנֵי־יִשְׂרָאֵ֖ל בָּ֣אָה אֵלָ֑י וְגַם־רָאִ֙יתִי֙ אֶת־הַלַּ֔חַץ אֲשֶׁ֥ר מִצְרַ֖יִם לֹחֲצִ֥ים אֹתָֽם׃
      10 וְעַתָּ֣ה לְכָ֔ה וְאֶֽשְׁלָחֲךָ֖ אֶל־פַּרְעֹ֑ה וְהוֹצֵ֛א אֶת־עַמִּ֥י בְנֵֽי־יִשְׂרָאֵ֖ל מִמִּצְרָֽיִם׃
      11 וַיֹּ֤אמֶר מֹשֶׁה֙ אֶל־הָ֣אֱלֹהִ֔ים מִ֣י אָנֹ֔כִי כִּ֥י אֵלֵ֖ךְ אֶל־פַּרְעֹ֑ה וְכִ֥י אוֹצִ֛יא אֶת־בְּנֵ֥י יִשְׂרָאֵ֖ל מִמִּצְרָֽיִם׃
      12 וַיֹּ֙אמֶר֙ כִּֽי־אֶֽהְיֶ֣ה עִמָּ֔ךְ וְזֶה־לְּךָ֣ הָא֔וֹת כִּ֥י אָנֹכִ֖י שְׁלַחְתִּ֑יךָ בְּהוֹצִֽיאֲךָ֤ אֶת־הָעָם֙ מִמִּצְרַ֔יִם תַּֽעַבְדוּן֙ אֶת־הָ֣אֱלֹהִ֔ים עַ֖ל הָהָ֥ר הַזֶּֽה׃
      13 וַיֹּ֨אמֶר מֹשֶׁ֜ה אֶל־הָֽאֱלֹהִ֗ים הִנֵּ֨ה אָנֹכִ֣י בָא֮ אֶל־בְּנֵ֣י יִשְׂרָאֵל֒ וְאָמַרְתִּ֣י לָהֶ֔ם אֱלֹהֵ֥י אֲבוֹתֵיכֶ֖ם שְׁלָחַ֣נִי אֲלֵיכֶ֑ם וְאָֽמְרוּ־לִ֣י מַה־שְּׁמ֔וֹ מָ֥ה אֹמַ֖ר אֲלֵהֶֽם׃
      14 וַיֹּ֤אמֶר אֱלֹהִים֙ אֶל־מֹשֶׁ֔ה אֶֽהְיֶ֖ה אֲשֶׁ֣ר אֶֽהְיֶ֑ה וַיֹּ֗אמֶר כֹּ֤ה תֹאמַר֙ לִבְנֵ֣י יִשְׂרָאֵ֔ל אֶֽהְיֶ֖ה שְׁלָחַ֥נִי אֲלֵיכֶֽם׃
      15 וַיֹּאמֶר֩ ע֨וֹד אֱלֹהִ֜ים אֶל־מֹשֶׁ֗ה כֹּֽה־תֹאמַר֮ אֶל־בְּנֵ֣י יִשְׂרָאֵל֒ יְהוָ֞ה אֱלֹהֵ֣י אֲבֹתֵיכֶ֗ם אֱלֹהֵ֨י אַבְרָהָ֜ם אֱלֹהֵ֥י יִצְחָ֛ק וֵאלֹהֵ֥י יַעֲקֹ֖ב שְׁלָחַ֣נִי אֲלֵיכֶ֑ם זֶה־שְּׁמִ֣י לְעֹלָ֔ם וְזֶ֥ה זִכְרִ֖י לְדֹ֥ר דֹּֽר׃
      16 לֵ֣ךְ וְאָֽסַפְתָּ֞ אֶת־זִקְנֵ֣י יִשְׂרָאֵ֗ל וְאָמַרְתָּ֤ אֲלֵהֶם֙ יְהוָ֞ה אֱלֹהֵ֤י אֲבֹֽתֵיכֶם֙ נִרְאָ֣ה אֵלַ֔י אֱלֹהֵ֧י אַבְרָהָ֛ם יִצְחָ֥ק וְיַעֲקֹ֖ב לֵאמֹ֑ר פָּקֹ֤ד פָּקַ֙דְתִּי֙ אֶתְכֶ֔ם וְאֶת־הֶעָשׂ֥וּי לָכֶ֖ם בְּמִצְרָֽיִם׃
      17 וָאֹמַ֗ר אַעֲלֶ֣ה אֶתְכֶם֮ מֵעֳנִ֣י מִצְרַיִם֒ אֶל־אֶ֤רֶץ הַֽכְּנַעֲנִי֙ וְהַ֣חִתִּ֔י וְהָֽאֱמֹרִי֙ וְהַפְּרִזִּ֔י וְהַחִוִּ֖י וְהַיְבוּסִ֑י אֶל־אֶ֛רֶץ זָבַ֥ת חָלָ֖ב וּדְבָֽשׁ׃
      18 וְשָׁמְע֖וּ לְקֹלֶ֑ךָ וּבָאתָ֡ אַתָּה֩ וְזִקְנֵ֨י יִשְׂרָאֵ֜ל אֶל־מֶ֣לֶךְ מִצְרַ֗יִם וַאֲמַרְתֶּ֤ם אֵלָיו֙ יְהוָ֞ה אֱלֹהֵ֤י הָֽעִבְרִיִּים֙ נִקְרָ֣ה עָלֵ֔ינוּ וְעַתָּ֗ה נֵֽלֲכָה־נָּ֞א דֶּ֣רֶךְ שְׁלֹ֤שֶׁת יָמִים֙ בַּמִּדְבָּ֔ר וְנִזְבְּחָ֖ה לַֽיהוָ֥ה אֱלֹהֵֽינוּ׃
      19 וַאֲנִ֣י יָדַ֔עְתִּי כִּ֠י לֹֽא־יִתֵּ֥ן אֶתְכֶ֛ם מֶ֥לֶךְ מִצְרַ֖יִם לַהֲלֹ֑ךְ וְלֹ֖א בְּיָ֥ד חֲזָקָֽה׃

      Exode 7

      1 וַיֹּ֤אמֶר יְהוָה֙ אֶל־מֹשֶׁ֔ה רְאֵ֛ה נְתַתִּ֥יךָ אֱלֹהִ֖ים לְפַרְעֹ֑ה וְאַהֲרֹ֥ן אָחִ֖יךָ יִהְיֶ֥ה נְבִיאֶֽךָ׃

      Exode 14

      19 וַיִּסַּ֞ע מַלְאַ֣ךְ הָאֱלֹהִ֗ים הַהֹלֵךְ֙ לִפְנֵי֙ מַחֲנֵ֣ה יִשְׂרָאֵ֔ל וַיֵּ֖לֶךְ מֵאַחֲרֵיהֶ֑ם וַיִּסַּ֞ע עַמּ֤וּד הֶֽעָנָן֙ מִפְּנֵיהֶ֔ם וַיַּֽעֲמֹ֖ד מֵאַחֲרֵיהֶֽם׃
      26 וַיֹּ֤אמֶר יְהוָה֙ אֶל־מֹשֶׁ֔ה נְטֵ֥ה אֶת־יָדְךָ֖ עַל־הַיָּ֑ם וְיָשֻׁ֤בוּ הַמַּ֙יִם֙ עַל־מִצְרַ֔יִם עַל־רִכְבּ֖וֹ וְעַל־פָּרָשָֽׁיו׃

      Lévitique 8

      1 וַיְדַבֵּ֥ר יְהוָ֖ה אֶל־מֹשֶׁ֥ה לֵּאמֹֽר׃
      2 קַ֤ח אֶֽת־אַהֲרֹן֙ וְאֶת־בָּנָ֣יו אִתּ֔וֹ וְאֵת֙ הַבְּגָדִ֔ים וְאֵ֖ת שֶׁ֣מֶן הַמִּשְׁחָ֑ה וְאֵ֣ת ׀ פַּ֣ר הַֽחַטָּ֗את וְאֵת֙ שְׁנֵ֣י הָֽאֵילִ֔ים וְאֵ֖ת סַ֥ל הַמַּצּֽוֹת׃
      3 וְאֵ֥ת כָּל־הָעֵדָ֖ה הַקְהֵ֑ל אֶל־פֶּ֖תַח אֹ֥הֶל מוֹעֵֽד׃
      4 וַיַּ֣עַשׂ מֹשֶׁ֔ה כַּֽאֲשֶׁ֛ר צִוָּ֥ה יְהוָ֖ה אֹת֑וֹ וַתִּקָּהֵל֙ הָֽעֵדָ֔ה אֶל־פֶּ֖תַח אֹ֥הֶל מוֹעֵֽד׃
      5 וַיֹּ֥אמֶר מֹשֶׁ֖ה אֶל־הָעֵדָ֑ה זֶ֣ה הַדָּבָ֔ר אֲשֶׁר־צִוָּ֥ה יְהוָ֖ה לַעֲשֽׂוֹת׃
      6 וַיַּקְרֵ֣ב מֹשֶׁ֔ה אֶֽת־אַהֲרֹ֖ן וְאֶת־בָּנָ֑יו וַיִּרְחַ֥ץ אֹתָ֖ם בַּמָּֽיִם׃
      7 וַיִּתֵּ֨ן עָלָ֜יו אֶת־הַכֻּתֹּ֗נֶת וַיַּחְגֹּ֤ר אֹתוֹ֙ בָּֽאַבְנֵ֔ט וַיַּלְבֵּ֤שׁ אֹתוֹ֙ אֶֽת־הַמְּעִ֔יל וַיִּתֵּ֥ן עָלָ֖יו אֶת־הָאֵפֹ֑ד וַיַּחְגֹּ֣ר אֹת֗וֹ בְּחֵ֙שֶׁב֙ הָֽאֵפֹ֔ד וַיֶּאְפֹּ֥ד ל֖וֹ בּֽוֹ׃
      8 וַיָּ֥שֶׂם עָלָ֖יו אֶת־הַחֹ֑שֶׁן וַיִּתֵּן֙ אֶל־הַחֹ֔שֶׁן אֶת־הָאוּרִ֖ים וְאֶת־הַתֻּמִּֽים׃
      9 וַיָּ֥שֶׂם אֶת־הַמִּצְנֶ֖פֶת עַל־רֹאשׁ֑וֹ וַיָּ֨שֶׂם עַֽל־הַמִּצְנֶ֜פֶת אֶל־מ֣וּל פָּנָ֗יו אֵ֣ת צִ֤יץ הַזָּהָב֙ נֵ֣זֶר הַקֹּ֔דֶשׁ כַּאֲשֶׁ֛ר צִוָּ֥ה יְהוָ֖ה אֶת־מֹשֶֽׁה׃
      10 וַיִּקַּ֤ח מֹשֶׁה֙ אֶת־שֶׁ֣מֶן הַמִּשְׁחָ֔ה וַיִּמְשַׁ֥ח אֶת־הַמִּשְׁכָּ֖ן וְאֶת־כָּל־אֲשֶׁר־בּ֑וֹ וַיְקַדֵּ֖שׁ אֹתָֽם׃
      11 וַיַּ֥ז מִמֶּ֛נּוּ עַל־הַמִּזְבֵּ֖חַ שֶׁ֣בַע פְּעָמִ֑ים וַיִּמְשַׁ֨ח אֶת־הַמִּזְבֵּ֜חַ וְאֶת־כָּל־כֵּלָ֗יו וְאֶת־הַכִּיֹּ֛ר וְאֶת־כַּנּ֖וֹ לְקַדְּשָֽׁם׃
      12 וַיִּצֹק֙ מִשֶּׁ֣מֶן הַמִּשְׁחָ֔ה עַ֖ל רֹ֣אשׁ אַהֲרֹ֑ן וַיִּמְשַׁ֥ח אֹת֖וֹ לְקַדְּשֽׁוֹ׃
      13 וַיַּקְרֵ֨ב מֹשֶׁ֜ה אֶת־בְּנֵ֣י אַהֲרֹ֗ן וַיַּלְבִּשֵׁ֤ם כֻּתֳּנֹת֙ וַיַּחְגֹּ֤ר אֹתָם֙ אַבְנֵ֔ט וַיַּחֲבֹ֥שׁ לָהֶ֖ם מִגְבָּע֑וֹת כַּאֲשֶׁ֛ר צִוָּ֥ה יְהוָ֖ה אֶת־מֹשֶֽׁה׃
      14 וַיַּגֵּ֕שׁ אֵ֖ת פַּ֣ר הַֽחַטָּ֑את וַיִּסְמֹ֨ךְ אַהֲרֹ֤ן וּבָנָיו֙ אֶת־יְדֵיהֶ֔ם עַל־רֹ֖אשׁ פַּ֥ר הַֽחַטָּֽאת׃
      15 וַיִּשְׁחָ֗ט וַיִּקַּ֨ח מֹשֶׁ֤ה אֶת־הַדָּם֙ וַ֠יִּתֵּן עַל־קַרְנ֨וֹת הַמִּזְבֵּ֤חַ סָבִיב֙ בְּאֶצְבָּע֔וֹ וַיְחַטֵּ֖א אֶת־הַמִּזְבֵּ֑חַ וְאֶת־הַדָּ֗ם יָצַק֙ אֶל־יְס֣וֹד הַמִּזְבֵּ֔חַ וַֽיְקַדְּשֵׁ֖הוּ לְכַפֵּ֥ר עָלָֽיו׃
      16 וַיִּקַּ֗ח אֶֽת־כָּל־הַחֵלֶב֮ אֲשֶׁ֣ר עַל־הַקֶּרֶב֒ וְאֵת֙ יֹתֶ֣רֶת הַכָּבֵ֔ד וְאֶת־שְׁתֵּ֥י הַכְּלָיֹ֖ת וְאֶֽת־חֶלְבְּהֶ֑ן וַיַּקְטֵ֥ר מֹשֶׁ֖ה הַמִּזְבֵּֽחָה׃
      17 וְאֶת־הַפָּ֤ר וְאֶת־עֹרוֹ֙ וְאֶת־בְּשָׂר֣וֹ וְאֶת־פִּרְשׁ֔וֹ שָׂרַ֣ף בָּאֵ֔שׁ מִח֖וּץ לַֽמַּחֲנֶ֑ה כַּאֲשֶׁ֛ר צִוָּ֥ה יְהוָ֖ה אֶת־מֹשֶֽׁה׃
      18 וַיַּקְרֵ֕ב אֵ֖ת אֵ֣יל הָעֹלָ֑ה וַֽיִּסְמְכ֞וּ אַהֲרֹ֧ן וּבָנָ֛יו אֶת־יְדֵיהֶ֖ם עַל־רֹ֥אשׁ הָאָֽיִל׃
      19 וַיִּשְׁחָ֑ט וַיִּזְרֹ֨ק מֹשֶׁ֧ה אֶת־הַדָּ֛ם עַל־הַמִּזְבֵּ֖חַ סָבִֽיב׃
      20 וְאֶת־הָאַ֔יִל נִתַּ֖ח לִנְתָחָ֑יו וַיַּקְטֵ֤ר מֹשֶׁה֙ אֶת־הָרֹ֔אשׁ וְאֶת־הַנְּתָחִ֖ים וְאֶת־הַפָּֽדֶר׃
      21 וְאֶת־הַקֶּ֥רֶב וְאֶת־הַכְּרָעַ֖יִם רָחַ֣ץ בַּמָּ֑יִם וַיַּקְטֵר֩ מֹשֶׁ֨ה אֶת־כָּל־הָאַ֜יִל הַמִּזְבֵּ֗חָה עֹלָ֨ה ה֤וּא לְרֵֽיחַ־נִיחֹ֙חַ֙ אִשֶּׁ֥ה הוּא֙ לַיהוָ֔ה כַּאֲשֶׁ֛ר צִוָּ֥ה יְהוָ֖ה אֶת־מֹשֶֽׁה׃
      22 וַיַּקְרֵב֙ אֶת־הָאַ֣יִל הַשֵּׁנִ֔י אֵ֖יל הַמִּלֻּאִ֑ים וַֽיִּסְמְכ֞וּ אַהֲרֹ֧ן וּבָנָ֛יו אֶת־יְדֵיהֶ֖ם עַל־רֹ֥אשׁ הָאָֽיִל׃
      23 וַיִּשְׁחָ֓ט ׀ וַיִּקַּ֤ח מֹשֶׁה֙ מִדָּמ֔וֹ וַיִּתֵּ֛ן עַל־תְּנ֥וּךְ אֹֽזֶן־אַהֲרֹ֖ן הַיְמָנִ֑ית וְעַל־בֹּ֤הֶן יָדוֹ֙ הַיְמָנִ֔ית וְעַל־בֹּ֥הֶן רַגְל֖וֹ הַיְמָנִֽית׃
      24 וַיַּקְרֵ֞ב אֶת־בְּנֵ֣י אַהֲרֹ֗ן וַיִּתֵּ֨ן מֹשֶׁ֤ה מִן־הַדָּם֙ עַל־תְּנ֤וּךְ אָזְנָם֙ הַיְמָנִ֔ית וְעַל־בֹּ֤הֶן יָדָם֙ הַיְמָנִ֔ית וְעַל־בֹּ֥הֶן רַגְלָ֖ם הַיְמָנִ֑ית וַיִּזְרֹ֨ק מֹשֶׁ֧ה אֶת־הַדָּ֛ם עַל־הַֽמִּזְבֵּ֖חַ סָבִֽיב׃
      25 וַיִּקַּ֞ח אֶת־הַחֵ֣לֶב וְאֶת־הָֽאַלְיָ֗ה וְאֶֽת־כָּל־הַחֵלֶב֮ אֲשֶׁ֣ר עַל־הַקֶּרֶב֒ וְאֵת֙ יֹתֶ֣רֶת הַכָּבֵ֔ד וְאֶת־שְׁתֵּ֥י הַכְּלָיֹ֖ת וְאֶֽת־חֶלְבְּהֶ֑ן וְאֵ֖ת שׁ֥וֹק הַיָּמִֽין׃
      26 וּמִסַּ֨ל הַמַּצּ֜וֹת אֲשֶׁ֣ר ׀ לִפְנֵ֣י יְהוָ֗ה לָ֠קַח חַלַּ֨ת מַצָּ֤ה אַחַת֙ וְֽחַלַּ֨ת לֶ֥חֶם שֶׁ֛מֶן אַחַ֖ת וְרָקִ֣יק אֶחָ֑ד וַיָּ֙שֶׂם֙ עַל־הַ֣חֲלָבִ֔ים וְעַ֖ל שׁ֥וֹק הַיָּמִֽין׃
      27 וַיִּתֵּ֣ן אֶת־הַכֹּ֔ל עַ֚ל כַּפֵּ֣י אַהֲרֹ֔ן וְעַ֖ל כַּפֵּ֣י בָנָ֑יו וַיָּ֧נֶף אֹתָ֛ם תְּנוּפָ֖ה לִפְנֵ֥י יְהוָֽה׃
      28 וַיִּקַּ֨ח מֹשֶׁ֤ה אֹתָם֙ מֵעַ֣ל כַּפֵּיהֶ֔ם וַיַּקְטֵ֥ר הַמִּזְבֵּ֖חָה עַל־הָעֹלָ֑ה מִלֻּאִ֥ים הֵם֙ לְרֵ֣יחַ נִיחֹ֔חַ אִשֶּׁ֥ה ה֖וּא לַיהוָֽה׃
      29 וַיִּקַּ֤ח מֹשֶׁה֙ אֶת־הֶ֣חָזֶ֔ה וַיְנִיפֵ֥הוּ תְנוּפָ֖ה לִפְנֵ֣י יְהוָ֑ה מֵאֵ֣יל הַמִּלֻּאִ֗ים לְמֹשֶׁ֤ה הָיָה֙ לְמָנָ֔ה כַּאֲשֶׁ֛ר צִוָּ֥ה יְהוָ֖ה אֶת־מֹשֶֽׁה׃
      30 וַיִּקַּ֨ח מֹשֶׁ֜ה מִשֶּׁ֣מֶן הַמִּשְׁחָ֗ה וּמִן־הַדָּם֮ אֲשֶׁ֣ר עַל־הַמִּזְבֵּחַ֒ וַיַּ֤ז עַֽל־אַהֲרֹן֙ עַל־בְּגָדָ֔יו וְעַל־בָּנָ֛יו וְעַל־בִּגְדֵ֥י בָנָ֖יו אִתּ֑וֹ וַיְקַדֵּ֤שׁ אֶֽת־אַהֲרֹן֙ אֶת־בְּגָדָ֔יו וְאֶת־בָּנָ֛יו וְאֶת־בִּגְדֵ֥י בָנָ֖יו אִתּֽוֹ׃
      31 וַיֹּ֨אמֶר מֹשֶׁ֜ה אֶל־אַהֲרֹ֣ן וְאֶל־בָּנָ֗יו בַּשְּׁל֣וּ אֶת־הַבָּשָׂר֮ פֶּ֣תַח אֹ֣הֶל מוֹעֵד֒ וְשָׁם֙ תֹּאכְל֣וּ אֹת֔וֹ וְאֶ֨ת־הַלֶּ֔חֶם אֲשֶׁ֖ר בְּסַ֣ל הַמִּלֻּאִ֑ים כַּאֲשֶׁ֤ר צִוֵּ֙יתִי֙ לֵאמֹ֔ר אַהֲרֹ֥ן וּבָנָ֖יו יֹאכְלֻֽהוּ׃
      32 וְהַנּוֹתָ֥ר בַּבָּשָׂ֖ר וּבַלָּ֑חֶם בָּאֵ֖שׁ תִּשְׂרֹֽפוּ׃
      33 וּמִפֶּתַח֩ אֹ֨הֶל מוֹעֵ֜ד לֹ֤א תֵֽצְאוּ֙ שִׁבְעַ֣ת יָמִ֔ים עַ֚ד י֣וֹם מְלֹ֔את יְמֵ֖י מִלֻּאֵיכֶ֑ם כִּ֚י שִׁבְעַ֣ת יָמִ֔ים יְמַלֵּ֖א אֶת־יֶדְכֶֽם׃
      34 כַּאֲשֶׁ֥ר עָשָׂ֖ה בַּיּ֣וֹם הַזֶּ֑ה צִוָּ֧ה יְהוָ֛ה לַעֲשֹׂ֖ת לְכַפֵּ֥ר עֲלֵיכֶֽם׃
      35 וּפֶתַח֩ אֹ֨הֶל מוֹעֵ֜ד תֵּשְׁב֨וּ יוֹמָ֤ם וָלַ֙יְלָה֙ שִׁבְעַ֣ת יָמִ֔ים וּשְׁמַרְתֶּ֛ם אֶת־מִשְׁמֶ֥רֶת יְהוָ֖ה וְלֹ֣א תָמ֑וּתוּ כִּי־כֵ֖ן צֻוֵּֽיתִי׃
      36 וַיַּ֥עַשׂ אַהֲרֹ֖ן וּבָנָ֑יו אֵ֚ת כָּל־הַדְּבָרִ֔ים אֲשֶׁר־צִוָּ֥ה יְהוָ֖ה בְּיַד־מֹשֶֽׁה׃

      1 Samuel 2

      27 וַיָּבֹ֥א אִישׁ־אֱלֹהִ֖ים אֶל־עֵלִ֑י וַיֹּ֣אמֶר אֵלָ֗יו כֹּ֚ה אָמַ֣ר יְהוָ֔ה הֲנִגְלֹ֤ה נִגְלֵ֙יתִי֙ אֶל־בֵּ֣ית אָבִ֔יךָ בִּֽהְיוֹתָ֥ם בְּמִצְרַ֖יִם לְבֵ֥ית פַּרְעֹֽה׃

      Psaumes 19

      2 הַשָּׁמַ֗יִם מְֽסַפְּרִ֥ים כְּבֽוֹד־אֵ֑ל וּֽמַעֲשֵׂ֥ה יָ֝דָ֗יו מַגִּ֥יד הָרָקִֽיעַ׃
      5 בְּכָל־הָאָ֨רֶץ ׀ יָ֘צָ֤א קַוָּ֗ם וּבִקְצֵ֣ה תֵ֭בֵל מִלֵּיהֶ֑ם לַ֝שֶּׁ֗מֶשׁ שָֽׂם־אֹ֥הֶל בָּהֶֽם׃

      Psaumes 27

      8 לְךָ֤ ׀ אָמַ֣ר לִ֭בִּי בַּקְּשׁ֣וּ פָנָ֑י אֶת־פָּנֶ֖יךָ יְהוָ֣ה אֲבַקֵּֽשׁ׃

      Psaumes 98

      1 מִזְמ֡וֹר שִׁ֤ירוּ לַֽיהוָ֨ה ׀ שִׁ֣יר חָ֭דָשׁ כִּֽי־נִפְלָא֣וֹת עָשָׂ֑ה הוֹשִֽׁיעָה־לּ֥וֹ יְ֝מִינ֗וֹ וּזְר֥וֹעַ קָדְשֽׁוֹ׃

      Proverbes 25

      9 רִֽ֭יבְךָ רִ֣יב אֶת־רֵעֶ֑ךָ וְס֖וֹד אַחֵ֣ר אַל־תְּגָֽל׃

      Esaïe 7

      3 וַיֹּ֣אמֶר יְהוָה֮ אֶֽל־יְשַׁעְיָהוּ֒ צֵא־נָא֙ לִקְרַ֣את אָחָ֔ז אַתָּ֕ה וּשְׁאָ֖ר יָשׁ֣וּב בְּנֶ֑ךָ אֶל־קְצֵ֗ה תְּעָלַת֙ הַבְּרֵכָ֣ה הָעֶלְיוֹנָ֔ה אֶל־מְסִלַּ֖ת שְׂדֵ֥ה כוֹבֵֽס׃

      Esaïe 22

      14 וְנִגְלָ֥ה בְאָזְנָ֖י יְהוָ֣ה צְבָא֑וֹת אִם־יְ֠כֻפַּר הֶעָוֺ֨ן הַזֶּ֤ה לָכֶם֙ עַד־תְּמֻת֔וּן אָמַ֛ר אֲדֹנָ֥י יְהוִ֖ה צְבָאֽוֹת׃

      Esaïe 52

      10 חָשַׂ֤ף יְהוָה֙ אֶת־זְר֣וֹעַ קָדְשׁ֔וֹ לְעֵינֵ֖י כָּל־הַגּוֹיִ֑ם וְרָאוּ֙ כָּל־אַפְסֵי־אָ֔רֶץ אֵ֖ת יְשׁוּעַ֥ת אֱלֹהֵֽינוּ׃

      Esaïe 53

      1 מִ֥י הֶאֱמִ֖ין לִשְׁמֻעָתֵ֑נוּ וּזְר֥וֹעַ יְהוָ֖ה עַל־מִ֥י נִגְלָֽתָה׃

      Jérémie 1

      2 אֲשֶׁ֨ר הָיָ֤ה דְבַר־יְהוָה֙ אֵלָ֔יו בִּימֵ֛י יֹאשִׁיָּ֥הוּ בֶן־אָמ֖וֹן מֶ֣לֶךְ יְהוּדָ֑ה בִּשְׁלֹשׁ־עֶשְׂרֵ֥ה שָׁנָ֖ה לְמָלְכֽוֹ׃

      Ezéchiel 1

      3 הָיֹ֣ה הָיָ֣ה דְבַר־יְ֠הוָה אֶל־יְחֶזְקֵ֨אל בֶּן־בּוּזִ֧י הַכֹּהֵ֛ן בְּאֶ֥רֶץ כַּשְׂדִּ֖ים עַל־נְהַר־כְּבָ֑ר וַתְּהִ֥י עָלָ֛יו שָׁ֖ם יַד־יְהוָֽה׃

      Daniel 2

      19 אֱדַ֗יִן לְדָנִיֵּ֛אל בְּחֶזְוָ֥א דִֽי־לֵילְיָ֖א רָזָ֣ה גֲלִ֑י אֱדַ֙יִן֙ דָּֽנִיֵּ֔אל בָּרִ֖ךְ לֶאֱלָ֥הּ שְׁמַיָּֽא׃

      Amos 3

      7 כִּ֣י לֹ֧א יַעֲשֶׂ֛ה אֲדֹנָ֥י יְהוִ֖ה דָּבָ֑ר כִּ֚י אִם־גָּלָ֣ה סוֹד֔וֹ אֶל־עֲבָדָ֖יו הַנְּבִיאִֽים׃

      Matthieu 1

      1 Βίβλος γενέσεως Ἰησοῦ χριστοῦ υἱοῦ Δαυὶδ υἱοῦ Ἀβραάμ.
      2 Ἀβραὰμ ἐγέννησεν τὸν Ἰσαάκ, Ἰσαὰκ δὲ ἐγέννησεν τὸν Ἰακώβ, Ἰακὼβ δὲ ἐγέννησεν τὸν Ἰούδαν καὶ τοὺς ἀδελφοὺς αὐτοῦ,
      3 Ἰούδας δὲ ἐγέννησεν τὸν Φαρὲς καὶ τὸν Ζάρα ἐκ τῆς Θαμάρ, Φαρὲς δὲ ἐγέννησεν τὸν Ἑσρώμ, Ἑσρὼμ δὲ ἐγέννησεν τὸν Ἀράμ,
      4 Ἀρὰμ δὲ ἐγέννησεν τὸν Ἀμιναδάβ, Ἀμιναδὰβ δὲ ἐγέννησεν τὸν Ναασσών, Ναασσὼν δὲ ἐγέννησεν τὸν Σαλμών,
      5 Σαλμὼν δὲ ἐγέννησεν τὸν Βόες ἐκ τῆς Ῥαχάβ, Βόες δὲ ἐγέννησεν τὸν Ἰωβὴδ ἐκ τῆς Ῥούθ, Ἰωβὴδ δὲ ἐγέννησεν τὸν Ἰεσσαί,
      6 Ἰεσσαὶ δὲ ἐγέννησεν τὸν Δαυὶδ τὸν βασιλέα. Δαυὶδ δὲ ἐγέννησεν τὸν Σολομῶνα ἐκ τῆς τοῦ Οὐρίου,
      7 Σολομὼν δὲ ἐγέννησεν τὸν Ῥοβοάμ, Ῥοβοὰμ δὲ ἐγέννησεν τὸν Ἀβιά, Ἀβιὰ δὲ ἐγέννησεν τὸν Ἀσάφ,
      8 Ἀσὰφ δὲ ἐγέννησεν τὸν Ἰωσαφάτ, Ἰωσαφὰτ δὲ ἐγέννησεν τὸν Ἰωράμ, Ἰωρὰμ δὲ ἐγέννησεν τὸν Ὀζίαν,
      9 Ὀζίας δὲ ἐγέννησεν τὸν Ἰωαθάμ, Ἰωαθὰμ δὲ ἐγέννησεν τὸν Ἀχάζ, Ἀχὰζ δὲ ἐγέννησεν τὸν Ἑζεκίαν,
      10 Ἑζεκίας δὲ ἐγέννησεν τὸν Μανασσῆ, Μανασσῆς δὲ ἐγέννησεν τὸν Ἀμώς, Ἀμὼς δὲ ἐγέννησεν τὸν Ἰωσίαν,
      11 Ἰωσίας δὲ ἐγέννησεν τὸν Ἰεχονίαν καὶ τοὺς ἀδελφοὺς αὐτοῦ ἐπὶ τῆς μετοικεσίας Βαβυλῶνος.
      12 Μετὰ δὲ τὴν μετοικεσίαν Βαβυλῶνος Ἰεχονίας ἐγέννησεν τὸν Σαλαθιήλ, Σαλαθιὴλ δὲ ἐγέννησεν τὸν Ζοροβαβέλ,
      13 Ζοροβαβὲλ δὲ ἐγέννησεν τὸν Ἀβιούδ, Ἀβιοὺδ δὲ ἐγέννησεν τὸν Ἐλιακίμ, Ἐλιακὶμ δὲ ἐγέννησεν τὸν Ἀζώρ,
      14 Ἀζὼρ δὲ ἐγέννησεν τὸν Σαδώκ, Σαδὼκ δὲ ἐγέννησεν τὸν Ἀχίμ, Ἀχὶμ δὲ ἐγέννησεν τὸν Ἐλιούδ,
      15 Ἐλιοὺδ δὲ ἐγέννησεν τὸν Ἐλεάζαρ, Ἐλεάζαρ δὲ ἐγέννησεν τὸν Ματθάν, Ματθὰν δὲ ἐγέννησεν τὸν Ἰακώβ,
      16 Ἰακὼβ δὲ ἐγέννησεν τὸν Ἰωσὴφ τὸν ἄνδρα Μαρίας, ἐξ ἧς ἐγεννήθη Ἰησοῦς ὁ λεγόμενος χριστός.
      17 Πᾶσαι οὖν αἱ γενεαὶ ἀπὸ Ἀβραὰμ ἕως Δαυὶδ γενεαὶ δεκατέσσαρες, καὶ ἀπὸ Δαυὶδ ἕως τῆς μετοικεσίας Βαβυλῶνος γενεαὶ δεκατέσσαρες, καὶ ἀπὸ τῆς μετοικεσίας Βαβυλῶνος ἕως τοῦ χριστοῦ γενεαὶ δεκατέσσαρες.
      18 Τοῦ δὲ Ἰησοῦ χριστοῦ ἡ γένεσις οὕτως ἦν. μνηστευθείσης τῆς μητρὸς αὐτοῦ Μαρίας τῷ Ἰωσήφ, πρὶν ἢ συνελθεῖν αὐτοὺς εὑρέθη ἐν γαστρὶ ἔχουσα ἐκ πνεύματος ἁγίου.
      19 Ἰωσὴφ δὲ ὁ ἀνὴρ αὐτῆς, δίκαιος ὢν καὶ μὴ θέλων αὐτὴν δειγματίσαι, ἐβουλήθη λάθρᾳ ἀπολῦσαι αὐτήν.
      20 ταῦτα δὲ αὐτοῦ ἐνθυμηθέντος ἰδοὺ ἄγγελος κυρίου κατ’ ὄναρ ἐφάνη αὐτῷ λέγων· Ἰωσὴφ υἱὸς Δαυίδ, μὴ φοβηθῇς παραλαβεῖν Μαρίαν τὴν γυναῖκά σου, τὸ γὰρ ἐν αὐτῇ γεννηθὲν ἐκ πνεύματός ἐστιν ἁγίου·
      21 τέξεται δὲ υἱὸν καὶ καλέσεις τὸ ὄνομα αὐτοῦ Ἰησοῦν, αὐτὸς γὰρ σώσει τὸν λαὸν αὐτοῦ ἀπὸ τῶν ἁμαρτιῶν αὐτῶν.
      22 τοῦτο δὲ ὅλον γέγονεν ἵνα πληρωθῇ τὸ ῥηθὲν ὑπὸ κυρίου διὰ τοῦ προφήτου λέγοντος·
      23 Ἰδοὺ ἡ παρθένος ἐν γαστρὶ ἕξει καὶ τέξεται υἱόν, καὶ καλέσουσιν τὸ ὄνομα αὐτοῦ Ἐμμανουήλ· ὅ ἐστιν μεθερμηνευόμενον Μεθ’ ἡμῶν ὁ θεός.
      24 ἐγερθεὶς δὲ ὁ Ἰωσὴφ ἀπὸ τοῦ ὕπνου ἐποίησεν ὡς προσέταξεν αὐτῷ ὁ ἄγγελος κυρίου καὶ παρέλαβεν τὴν γυναῖκα αὐτοῦ·
      25 καὶ οὐκ ἐγίνωσκεν αὐτὴν ἕως οὗ ἔτεκεν υἱόν· καὶ ἐκάλεσεν τὸ ὄνομα αὐτοῦ Ἰησοῦν.

      Matthieu 2

      1 Τοῦ δὲ Ἰησοῦ γεννηθέντος ἐν Βηθλέεμ τῆς Ἰουδαίας ἐν ἡμέραις Ἡρῴδου τοῦ βασιλέως, ἰδοὺ μάγοι ἀπὸ ἀνατολῶν παρεγένοντο εἰς Ἱεροσόλυμα
      2 λέγοντες· Ποῦ ἐστιν ὁ τεχθεὶς βασιλεὺς τῶν Ἰουδαίων; εἴδομεν γὰρ αὐτοῦ τὸν ἀστέρα ἐν τῇ ἀνατολῇ καὶ ἤλθομεν προσκυνῆσαι αὐτῷ.
      3 ἀκούσας δὲ ὁ βασιλεὺς Ἡρῴδης ἐταράχθη καὶ πᾶσα Ἱεροσόλυμα μετ’ αὐτοῦ,
      4 καὶ συναγαγὼν πάντας τοὺς ἀρχιερεῖς καὶ γραμματεῖς τοῦ λαοῦ ἐπυνθάνετο παρ’ αὐτῶν ποῦ ὁ χριστὸς γεννᾶται.
      5 οἱ δὲ εἶπαν αὐτῷ· Ἐν Βηθλέεμ τῆς Ἰουδαίας· οὕτως γὰρ γέγραπται διὰ τοῦ προφήτου·
      6 Καὶ σύ, Βηθλέεμ γῆ Ἰούδα, οὐδαμῶς ἐλαχίστη εἶ ἐν τοῖς ἡγεμόσιν Ἰούδα· ἐκ σοῦ γὰρ ἐξελεύσεται ἡγούμενος, ὅστις ποιμανεῖ τὸν λαόν μου τὸν Ἰσραήλ.
      7 Τότε Ἡρῴδης λάθρᾳ καλέσας τοὺς μάγους ἠκρίβωσεν παρ’ αὐτῶν τὸν χρόνον τοῦ φαινομένου ἀστέρος,
      8 καὶ πέμψας αὐτοὺς εἰς Βηθλέεμ εἶπεν· Πορευθέντες ἐξετάσατε ἀκριβῶς περὶ τοῦ παιδίου· ἐπὰν δὲ εὕρητε, ἀπαγγείλατέ μοι, ὅπως κἀγὼ ἐλθὼν προσκυνήσω αὐτῷ.
      9 οἱ δὲ ἀκούσαντες τοῦ βασιλέως ἐπορεύθησαν, καὶ ἰδοὺ ὁ ἀστὴρ ὃν εἶδον ἐν τῇ ἀνατολῇ προῆγεν αὐτούς, ἕως ἐλθὼν ἐστάθη ἐπάνω οὗ ἦν τὸ παιδίον.
      10 ἰδόντες δὲ τὸν ἀστέρα ἐχάρησαν χαρὰν μεγάλην σφόδρα.
      11 καὶ ἐλθόντες εἰς τὴν οἰκίαν εἶδον τὸ παιδίον μετὰ Μαρίας τῆς μητρὸς αὐτοῦ, καὶ πεσόντες προσεκύνησαν αὐτῷ, καὶ ἀνοίξαντες τοὺς θησαυροὺς αὐτῶν προσήνεγκαν αὐτῷ δῶρα, χρυσὸν καὶ λίβανον καὶ σμύρναν.
      12 καὶ χρηματισθέντες κατ’ ὄναρ μὴ ἀνακάμψαι πρὸς Ἡρῴδην δι’ ἄλλης ὁδοῦ ἀνεχώρησαν εἰς τὴν χώραν αὐτῶν.
      13 Ἀναχωρησάντων δὲ αὐτῶν ἰδοὺ ἄγγελος κυρίου φαίνεται κατ’ ὄναρ τῷ Ἰωσὴφ λέγων· Ἐγερθεὶς παράλαβε τὸ παιδίον καὶ τὴν μητέρα αὐτοῦ καὶ φεῦγε εἰς Αἴγυπτον, καὶ ἴσθι ἐκεῖ ἕως ἂν εἴπω σοι· μέλλει γὰρ Ἡρῴδης ζητεῖν τὸ παιδίον τοῦ ἀπολέσαι αὐτό.
      14 ὁ δὲ ἐγερθεὶς παρέλαβε τὸ παιδίον καὶ τὴν μητέρα αὐτοῦ νυκτὸς καὶ ἀνεχώρησεν εἰς Αἴγυπτον,
      15 καὶ ἦν ἐκεῖ ἕως τῆς τελευτῆς Ἡρῴδου· ἵνα πληρωθῇ τὸ ῥηθὲν ὑπὸ κυρίου διὰ τοῦ προφήτου λέγοντος· Ἐξ Αἰγύπτου ἐκάλεσα τὸν υἱόν μου.
      16 Τότε Ἡρῴδης ἰδὼν ὅτι ἐνεπαίχθη ὑπὸ τῶν μάγων ἐθυμώθη λίαν, καὶ ἀποστείλας ἀνεῖλεν πάντας τοὺς παῖδας τοὺς ἐν Βηθλέεμ καὶ ἐν πᾶσι τοῖς ὁρίοις αὐτῆς ἀπὸ διετοῦς καὶ κατωτέρω, κατὰ τὸν χρόνον ὃν ἠκρίβωσεν παρὰ τῶν μάγων.
      17 τότε ἐπληρώθη τὸ ῥηθὲν διὰ Ἰερεμίου τοῦ προφήτου λέγοντος·
      18 Φωνὴ ἐν Ῥαμὰ ἠκούσθη, κλαυθμὸς καὶ ὀδυρμὸς πολύς· Ῥαχὴλ κλαίουσα τὰ τέκνα αὐτῆς, καὶ οὐκ ἤθελεν παρακληθῆναι ὅτι οὐκ εἰσίν.
      19 Τελευτήσαντος δὲ τοῦ Ἡρῴδου ἰδοὺ ἄγγελος κυρίου φαίνεται κατ’ ὄναρ τῷ Ἰωσὴφ ἐν Αἰγύπτῳ
      20 λέγων· Ἐγερθεὶς παράλαβε τὸ παιδίον καὶ τὴν μητέρα αὐτοῦ καὶ πορεύου εἰς γῆν Ἰσραήλ, τεθνήκασιν γὰρ οἱ ζητοῦντες τὴν ψυχὴν τοῦ παιδίου.
      21 ὁ δὲ ἐγερθεὶς παρέλαβε τὸ παιδίον καὶ τὴν μητέρα αὐτοῦ καὶ εἰσῆλθεν εἰς γῆν Ἰσραήλ.
      22 ἀκούσας δὲ ὅτι Ἀρχέλαος βασιλεύει τῆς Ἰουδαίας ἀντὶ τοῦ πατρὸς αὐτοῦ Ἡρῴδου ἐφοβήθη ἐκεῖ ἀπελθεῖν· χρηματισθεὶς δὲ κατ’ ὄναρ ἀνεχώρησεν εἰς τὰ μέρη τῆς Γαλιλαίας,
      23 καὶ ἐλθὼν κατῴκησεν εἰς πόλιν λεγομένην Ναζαρέτ, ὅπως πληρωθῇ τὸ ῥηθὲν διὰ τῶν προφητῶν ὅτι Ναζωραῖος κληθήσεται.

      Matthieu 10

      26 Μὴ οὖν φοβηθῆτε αὐτούς· οὐδὲν γάρ ἐστιν κεκαλυμμένον ὃ οὐκ ἀποκαλυφθήσεται, καὶ κρυπτὸν ὃ οὐ γνωσθήσεται.

      Matthieu 11

      25 Ἐν ἐκείνῳ τῷ καιρῷ ἀποκριθεὶς ὁ Ἰησοῦς εἶπεν· Ἐξομολογοῦμαί σοι, πάτερ κύριε τοῦ οὐρανοῦ καὶ τῆς γῆς, ὅτι ἔκρυψας ταῦτα ἀπὸ σοφῶν καὶ συνετῶν, καὶ ἀπεκάλυψας αὐτὰ νηπίοις·
      27 Πάντα μοι παρεδόθη ὑπὸ τοῦ πατρός μου, καὶ οὐδεὶς ἐπιγινώσκει τὸν υἱὸν εἰ μὴ ὁ πατήρ, οὐδὲ τὸν πατέρα τις ἐπιγινώσκει εἰ μὴ ὁ υἱὸς καὶ ᾧ ἐὰν βούληται ὁ υἱὸς ἀποκαλύψαι.

      Matthieu 16

      17 ἀποκριθεὶς δὲ ὁ Ἰησοῦς εἶπεν αὐτῷ· Μακάριος εἶ, Σίμων Βαριωνᾶ, ὅτι σὰρξ καὶ αἷμα οὐκ ἀπεκάλυψέν σοι ἀλλ’ ὁ πατήρ μου ὁ ἐν τοῖς οὐρανοῖς·

      Marc 9

      1 καὶ ἔλεγεν αὐτοῖς· Ἀμὴν λέγω ὑμῖν ὅτι εἰσίν τινες τῶν ὧδε ἑστηκότων οἵτινες οὐ μὴ γεύσωνται θανάτου ἕως ἂν ἴδωσιν τὴν βασιλείαν τοῦ θεοῦ ἐληλυθυῖαν ἐν δυνάμει.

      Marc 16

      12 Μετὰ δὲ ταῦτα δυσὶν ἐξ αὐτῶν περιπατοῦσιν ἐφανερώθη ἐν ἑτέρᾳ μορφῇ πορευομένοις εἰς ἀγρόν·
      13 κἀκεῖνοι ἀπελθόντες ἀπήγγειλαν τοῖς λοιποῖς· οὐδὲ ἐκείνοις ἐπίστευσαν.
      14 Ὕστερον δὲ ἀνακειμένοις αὐτοῖς τοῖς ἕνδεκα ἐφανερώθη, καὶ ὠνείδισεν τὴν ἀπιστίαν αὐτῶν καὶ σκληροκαρδίαν ὅτι τοῖς θεασαμένοις αὐτὸν ἐγηγερμένον οὐκ ἐπίστευσαν.

      Luc 1

      1 Ἐπειδήπερ πολλοὶ ἐπεχείρησαν ἀνατάξασθαι διήγησιν περὶ τῶν πεπληροφορημένων ἐν ἡμῖν πραγμάτων,
      2 καθὼς παρέδοσαν ἡμῖν οἱ ἀπ’ ἀρχῆς αὐτόπται καὶ ὑπηρέται γενόμενοι τοῦ λόγου,
      3 ἔδοξε κἀμοὶ παρηκολουθηκότι ἄνωθεν πᾶσιν ἀκριβῶς καθεξῆς σοι γράψαι, κράτιστε Θεόφιλε,
      4 ἵνα ἐπιγνῷς περὶ ὧν κατηχήθης λόγων τὴν ἀσφάλειαν.
      5 Ἐγένετο ἐν ταῖς ἡμέραις Ἡρῴδου βασιλέως τῆς Ἰουδαίας ἱερεύς τις ὀνόματι Ζαχαρίας ἐξ ἐφημερίας Ἀβιά, καὶ γυνὴ αὐτῷ ἐκ τῶν θυγατέρων Ἀαρών, καὶ τὸ ὄνομα αὐτῆς Ἐλισάβετ.
      6 ἦσαν δὲ δίκαιοι ἀμφότεροι ἐναντίον τοῦ θεοῦ, πορευόμενοι ἐν πάσαις ταῖς ἐντολαῖς καὶ δικαιώμασιν τοῦ κυρίου ἄμεμπτοι.
      7 καὶ οὐκ ἦν αὐτοῖς τέκνον, καθότι ἦν ἡ Ἐλισάβετ στεῖρα, καὶ ἀμφότεροι προβεβηκότες ἐν ταῖς ἡμέραις αὐτῶν ἦσαν.
      8 Ἐγένετο δὲ ἐν τῷ ἱερατεύειν αὐτὸν ἐν τῇ τάξει τῆς ἐφημερίας αὐτοῦ ἔναντι τοῦ θεοῦ
      9 κατὰ τὸ ἔθος τῆς ἱερατείας ἔλαχε τοῦ θυμιᾶσαι εἰσελθὼν εἰς τὸν ναὸν τοῦ κυρίου,
      10 καὶ πᾶν τὸ πλῆθος ἦν τοῦ λαοῦ προσευχόμενον ἔξω τῇ ὥρᾳ τοῦ θυμιάματος·
      11 ὤφθη δὲ αὐτῷ ἄγγελος κυρίου ἑστὼς ἐκ δεξιῶν τοῦ θυσιαστηρίου τοῦ θυμιάματος.
      12 καὶ ἐταράχθη Ζαχαρίας ἰδών, καὶ φόβος ἐπέπεσεν ἐπ’ αὐτόν.
      13 εἶπεν δὲ πρὸς αὐτὸν ὁ ἄγγελος· Μὴ φοβοῦ, Ζαχαρία, διότι εἰσηκούσθη ἡ δέησίς σου, καὶ ἡ γυνή σου Ἐλισάβετ γεννήσει υἱόν σοι, καὶ καλέσεις τὸ ὄνομα αὐτοῦ Ἰωάννην·
      14 καὶ ἔσται χαρά σοι καὶ ἀγαλλίασις, καὶ πολλοὶ ἐπὶ τῇ γενέσει αὐτοῦ χαρήσονται·
      15 ἔσται γὰρ μέγας ἐνώπιον τοῦ κυρίου, καὶ οἶνον καὶ σίκερα οὐ μὴ πίῃ, καὶ πνεύματος ἁγίου πλησθήσεται ἔτι ἐκ κοιλίας μητρὸς αὐτοῦ,
      16 καὶ πολλοὺς τῶν υἱῶν Ἰσραὴλ ἐπιστρέψει ἐπὶ κύριον τὸν θεὸν αὐτῶν·
      17 καὶ αὐτὸς προελεύσεται ἐνώπιον αὐτοῦ ἐν πνεύματι καὶ δυνάμει Ἠλίου, ἐπιστρέψαι καρδίας πατέρων ἐπὶ τέκνα καὶ ἀπειθεῖς ἐν φρονήσει δικαίων, ἑτοιμάσαι κυρίῳ λαὸν κατεσκευασμένον.
      18 καὶ εἶπεν Ζαχαρίας πρὸς τὸν ἄγγελον· Κατὰ τί γνώσομαι τοῦτο; ἐγὼ γάρ εἰμι πρεσβύτης καὶ ἡ γυνή μου προβεβηκυῖα ἐν ταῖς ἡμέραις αὐτῆς.
      19 καὶ ἀποκριθεὶς ὁ ἄγγελος εἶπεν αὐτῷ· Ἐγώ εἰμι Γαβριὴλ ὁ παρεστηκὼς ἐνώπιον τοῦ θεοῦ, καὶ ἀπεστάλην λαλῆσαι πρὸς σὲ καὶ εὐαγγελίσασθαί σοι ταῦτα·
      20 καὶ ἰδοὺ ἔσῃ σιωπῶν καὶ μὴ δυνάμενος λαλῆσαι ἄχρι ἧς ἡμέρας γένηται ταῦτα, ἀνθ’ ὧν οὐκ ἐπίστευσας τοῖς λόγοις μου, οἵτινες πληρωθήσονται εἰς τὸν καιρὸν αὐτῶν.
      21 Καὶ ἦν ὁ λαὸς προσδοκῶν τὸν Ζαχαρίαν, καὶ ἐθαύμαζον ἐν τῷ χρονίζειν ἐν τῷ ναῷ αὐτόν.
      22 ἐξελθὼν δὲ οὐκ ἐδύνατο λαλῆσαι αὐτοῖς, καὶ ἐπέγνωσαν ὅτι ὀπτασίαν ἑώρακεν ἐν τῷ ναῷ· καὶ αὐτὸς ἦν διανεύων αὐτοῖς, καὶ διέμενεν κωφός.
      23 καὶ ἐγένετο ὡς ἐπλήσθησαν αἱ ἡμέραι τῆς λειτουργίας αὐτοῦ, ἀπῆλθεν εἰς τὸν οἶκον αὐτοῦ.
      24 Μετὰ δὲ ταύτας τὰς ἡμέρας συνέλαβεν Ἐλισάβετ ἡ γυνὴ αὐτοῦ· καὶ περιέκρυβεν ἑαυτὴν μῆνας πέντε, λέγουσα
      25 ὅτι Οὕτως μοι πεποίηκεν κύριος ἐν ἡμέραις αἷς ἐπεῖδεν ἀφελεῖν ὄνειδός μου ἐν ἀνθρώποις.
      26 Ἐν δὲ τῷ μηνὶ τῷ ἕκτῳ ἀπεστάλη ὁ ἄγγελος Γαβριὴλ ἀπὸ τοῦ θεοῦ εἰς πόλιν τῆς Γαλιλαίας ᾗ ὄνομα Ναζαρὲθ
      27 πρὸς παρθένον ἐμνηστευμένην ἀνδρὶ ᾧ ὄνομα Ἰωσὴφ ἐξ οἴκου Δαυὶδ, καὶ τὸ ὄνομα τῆς παρθένου Μαριάμ.
      28 καὶ εἰσελθὼν πρὸς αὐτὴν εἶπεν· Χαῖρε, κεχαριτωμένη, ὁ κύριος μετὰ σοῦ.
      29 ἡ δὲ ἐπὶ τῷ λόγῳ διεταράχθη καὶ διελογίζετο ποταπὸς εἴη ὁ ἀσπασμὸς οὗτος.
      30 καὶ εἶπεν ὁ ἄγγελος αὐτῇ· Μὴ φοβοῦ, Μαριάμ, εὗρες γὰρ χάριν παρὰ τῷ θεῷ·
      31 καὶ ἰδοὺ συλλήμψῃ ἐν γαστρὶ καὶ τέξῃ υἱόν, καὶ καλέσεις τὸ ὄνομα αὐτοῦ Ἰησοῦν.
      32 οὗτος ἔσται μέγας καὶ υἱὸς Ὑψίστου κληθήσεται, καὶ δώσει αὐτῷ κύριος ὁ θεὸς τὸν θρόνον Δαυὶδ τοῦ πατρὸς αὐτοῦ,
      33 καὶ βασιλεύσει ἐπὶ τὸν οἶκον Ἰακὼβ εἰς τοὺς αἰῶνας, καὶ τῆς βασιλείας αὐτοῦ οὐκ ἔσται τέλος.
      34 εἶπεν δὲ Μαριὰμ πρὸς τὸν ἄγγελον· Πῶς ἔσται τοῦτο, ἐπεὶ ἄνδρα οὐ γινώσκω;
      35 καὶ ἀποκριθεὶς ὁ ἄγγελος εἶπεν αὐτῇ· Πνεῦμα ἅγιον ἐπελεύσεται ἐπὶ σέ, καὶ δύναμις Ὑψίστου ἐπισκιάσει σοι· διὸ καὶ τὸ γεννώμενον ἅγιον κληθήσεται, υἱὸς θεοῦ·
      36 καὶ ἰδοὺ Ἐλισάβετ ἡ συγγενίς σου καὶ αὐτὴ συνείληφεν υἱὸν ἐν γήρει αὐτῆς, καὶ οὗτος μὴν ἕκτος ἐστὶν αὐτῇ τῇ καλουμένῃ στείρᾳ·
      37 ὅτι οὐκ ἀδυνατήσει παρὰ τοῦ θεοῦ πᾶν ῥῆμα.
      38 εἶπεν δὲ Μαριάμ· Ἰδοὺ ἡ δούλη κυρίου· γένοιτό μοι κατὰ τὸ ῥῆμά σου. καὶ ἀπῆλθεν ἀπ’ αὐτῆς ὁ ἄγγελος.
      39 Ἀναστᾶσα δὲ Μαριὰμ ἐν ταῖς ἡμέραις ταύταις ἐπορεύθη εἰς τὴν ὀρεινὴν μετὰ σπουδῆς εἰς πόλιν Ἰούδα,
      40 καὶ εἰσῆλθεν εἰς τὸν οἶκον Ζαχαρίου καὶ ἠσπάσατο τὴν Ἐλισάβετ.
      41 καὶ ἐγένετο ὡς ἤκουσεν τὸν ἀσπασμὸν τῆς Μαρίας ἡ Ἐλισάβετ, ἐσκίρτησεν τὸ βρέφος ἐν τῇ κοιλίᾳ αὐτῆς, καὶ ἐπλήσθη πνεύματος ἁγίου ἡ Ἐλισάβετ,
      42 καὶ ἀνεφώνησεν κραυγῇ μεγάλῃ καὶ εἶπεν· Εὐλογημένη σὺ ἐν γυναιξίν, καὶ εὐλογημένος ὁ καρπὸς τῆς κοιλίας σου.
      43 καὶ πόθεν μοι τοῦτο ἵνα ἔλθῃ ἡ μήτηρ τοῦ κυρίου μου πρὸς ἐμέ;
      44 ἰδοὺ γὰρ ὡς ἐγένετο ἡ φωνὴ τοῦ ἀσπασμοῦ σου εἰς τὰ ὦτά μου, ἐσκίρτησεν ἐν ἀγαλλιάσει τὸ βρέφος ἐν τῇ κοιλίᾳ μου.
      45 καὶ μακαρία ἡ πιστεύσασα ὅτι ἔσται τελείωσις τοῖς λελαλημένοις αὐτῇ παρὰ κυρίου.
      46 Καὶ εἶπεν Μαριάμ· Μεγαλύνει ἡ ψυχή μου τὸν κύριον,
      47 καὶ ἠγαλλίασεν τὸ πνεῦμά μου ἐπὶ τῷ θεῷ τῷ σωτῆρί μου·
      48 ὅτι ἐπέβλεψεν ἐπὶ τὴν ταπείνωσιν τῆς δούλης αὐτοῦ, ἰδοὺ γὰρ ἀπὸ τοῦ νῦν μακαριοῦσίν με πᾶσαι αἱ γενεαί·
      49 ὅτι ἐποίησέν μοι μεγάλα ὁ δυνατός, καὶ ἅγιον τὸ ὄνομα αὐτοῦ,
      50 καὶ τὸ ἔλεος αὐτοῦ εἰς γενεὰς καὶ γενεὰς τοῖς φοβουμένοις αὐτόν.
      51 Ἐποίησεν κράτος ἐν βραχίονι αὐτοῦ, διεσκόρπισεν ὑπερηφάνους διανοίᾳ καρδίας αὐτῶν·
      52 καθεῖλεν δυνάστας ἀπὸ θρόνων καὶ ὕψωσεν ταπεινούς,
      53 πεινῶντας ἐνέπλησεν ἀγαθῶν καὶ πλουτοῦντας ἐξαπέστειλεν κενούς.
      54 ἀντελάβετο Ἰσραὴλ παιδὸς αὐτοῦ, μνησθῆναι ἐλέους,
      55 καθὼς ἐλάλησεν πρὸς τοὺς πατέρας ἡμῶν, τῷ Ἀβραὰμ καὶ τῷ σπέρματι αὐτοῦ εἰς τὸν αἰῶνα.
      56 Ἔμεινεν δὲ Μαριὰμ σὺν αὐτῇ ὡς μῆνας τρεῖς, καὶ ὑπέστρεψεν εἰς τὸν οἶκον αὐτῆς.
      57 Τῇ δὲ Ἐλισάβετ ἐπλήσθη ὁ χρόνος τοῦ τεκεῖν αὐτήν, καὶ ἐγέννησεν υἱόν.
      58 καὶ ἤκουσαν οἱ περίοικοι καὶ οἱ συγγενεῖς αὐτῆς ὅτι ἐμεγάλυνεν κύριος τὸ ἔλεος αὐτοῦ μετ’ αὐτῆς, καὶ συνέχαιρον αὐτῇ.
      59 Καὶ ἐγένετο ἐν τῇ ἡμέρᾳ τῇ ὀγδόῃ ἦλθον περιτεμεῖν τὸ παιδίον, καὶ ἐκάλουν αὐτὸ ἐπὶ τῷ ὀνόματι τοῦ πατρὸς αὐτοῦ Ζαχαρίαν.
      60 καὶ ἀποκριθεῖσα ἡ μήτηρ αὐτοῦ εἶπεν· Οὐχί, ἀλλὰ κληθήσεται Ἰωάννης.
      61 καὶ εἶπαν πρὸς αὐτὴν ὅτι Οὐδείς ἐστιν ἐκ τῆς συγγενείας σου ὃς καλεῖται τῷ ὀνόματι τούτῳ.
      62 ἐνένευον δὲ τῷ πατρὶ αὐτοῦ τὸ τί ἂν θέλοι καλεῖσθαι αὐτό.
      63 καὶ αἰτήσας πινακίδιον ἔγραψεν λέγων· Ἰωάννης ἐστὶν ὄνομα αὐτοῦ. καὶ ἐθαύμασαν πάντες.
      64 ἀνεῴχθη δὲ τὸ στόμα αὐτοῦ παραχρῆμα καὶ ἡ γλῶσσα αὐτοῦ, καὶ ἐλάλει εὐλογῶν τὸν θεόν.
      65 καὶ ἐγένετο ἐπὶ πάντας φόβος τοὺς περιοικοῦντας αὐτούς, καὶ ἐν ὅλῃ τῇ ὀρεινῇ τῆς Ἰουδαίας διελαλεῖτο πάντα τὰ ῥήματα ταῦτα,
      66 καὶ ἔθεντο πάντες οἱ ἀκούσαντες ἐν τῇ καρδίᾳ αὐτῶν, λέγοντες· Τί ἄρα τὸ παιδίον τοῦτο ἔσται; καὶ γὰρ χεὶρ κυρίου ἦν μετ’ αὐτοῦ.
      67 Καὶ Ζαχαρίας ὁ πατὴρ αὐτοῦ ἐπλήσθη πνεύματος ἁγίου καὶ ἐπροφήτευσεν λέγων·
      68 Εὐλογητὸς κύριος ὁ θεὸς τοῦ Ἰσραήλ, ὅτι ἐπεσκέψατο καὶ ἐποίησεν λύτρωσιν τῷ λαῷ αὐτοῦ,
      69 καὶ ἤγειρεν κέρας σωτηρίας ἡμῖν ἐν οἴκῳ Δαυὶδ παιδὸς αὐτοῦ,
      70 καθὼς ἐλάλησεν διὰ στόματος τῶν ἁγίων ἀπ’ αἰῶνος προφητῶν αὐτοῦ,
      71 σωτηρίαν ἐξ ἐχθρῶν ἡμῶν καὶ ἐκ χειρὸς πάντων τῶν μισούντων ἡμᾶς,
      72 ποιῆσαι ἔλεος μετὰ τῶν πατέρων ἡμῶν καὶ μνησθῆναι διαθήκης ἁγίας αὐτοῦ,
      73 ὅρκον ὃν ὤμοσεν πρὸς Ἀβραὰμ τὸν πατέρα ἡμῶν, τοῦ δοῦναι ἡμῖν
      74 ἀφόβως ἐκ χειρὸς ἐχθρῶν ῥυσθέντας λατρεύειν αὐτῷ
      75 ἐν ὁσιότητι καὶ δικαιοσύνῃ ἐνώπιον αὐτοῦ πάσαις ταῖς ἡμέραις ἡμῶν.
      76 καὶ σὺ δέ, παιδίον, προφήτης Ὑψίστου κληθήσῃ, προπορεύσῃ γὰρ ἐνώπιον κυρίου ἑτοιμάσαι ὁδοὺς αὐτοῦ,
      77 τοῦ δοῦναι γνῶσιν σωτηρίας τῷ λαῷ αὐτοῦ ἐν ἀφέσει ἁμαρτιῶν αὐτῶν,
      78 διὰ σπλάγχνα ἐλέους θεοῦ ἡμῶν, ἐν οἷς ἐπισκέψεται ἡμᾶς ἀνατολὴ ἐξ ὕψους,
      79 ἐπιφᾶναι τοῖς ἐν σκότει καὶ σκιᾷ θανάτου καθημένοις, τοῦ κατευθῦναι τοὺς πόδας ἡμῶν εἰς ὁδὸν εἰρήνης.
      80 Τὸ δὲ παιδίον ηὔξανε καὶ ἐκραταιοῦτο πνεύματι, καὶ ἦν ἐν ταῖς ἐρήμοις ἕως ἡμέρας ἀναδείξεως αὐτοῦ πρὸς τὸν Ἰσραήλ.

      Luc 2

      1 Ἐγένετο δὲ ἐν ταῖς ἡμέραις ἐκείναις ἐξῆλθεν δόγμα παρὰ Καίσαρος Αὐγούστου ἀπογράφεσθαι πᾶσαν τὴν οἰκουμένην·
      2 (αὕτη ἀπογραφὴ πρώτη ἐγένετο ἡγεμονεύοντος τῆς Συρίας Κυρηνίου·)
      3 καὶ ἐπορεύοντο πάντες ἀπογράφεσθαι, ἕκαστος εἰς τὴν ἑαυτοῦ πόλιν.
      4 Ἀνέβη δὲ καὶ Ἰωσὴφ ἀπὸ τῆς Γαλιλαίας ἐκ πόλεως Ναζαρὲθ εἰς τὴν Ἰουδαίαν εἰς πόλιν Δαυὶδ ἥτις καλεῖται Βηθλέεμ, διὰ τὸ εἶναι αὐτὸν ἐξ οἴκου καὶ πατριᾶς Δαυίδ,
      5 ἀπογράψασθαι σὺν Μαριὰμ τῇ ἐμνηστευμένῃ αὐτῷ, οὔσῃ ἐγκύῳ.
      6 ἐγένετο δὲ ἐν τῷ εἶναι αὐτοὺς ἐκεῖ ἐπλήσθησαν αἱ ἡμέραι τοῦ τεκεῖν αὐτήν,
      7 καὶ ἔτεκεν τὸν υἱὸν αὐτῆς τὸν πρωτότοκον, καὶ ἐσπαργάνωσεν αὐτὸν καὶ ἀνέκλινεν αὐτὸν ἐν φάτνῃ, διότι οὐκ ἦν αὐτοῖς τόπος ἐν τῷ καταλύματι.
      8 Καὶ ποιμένες ἦσαν ἐν τῇ χώρᾳ τῇ αὐτῇ ἀγραυλοῦντες καὶ φυλάσσοντες φυλακὰς τῆς νυκτὸς ἐπὶ τὴν ποίμνην αὐτῶν.
      9 καὶ ἄγγελος κυρίου ἐπέστη αὐτοῖς καὶ δόξα κυρίου περιέλαμψεν αὐτούς, καὶ ἐφοβήθησαν φόβον μέγαν·
      10 καὶ εἶπεν αὐτοῖς ὁ ἄγγελος· Μὴ φοβεῖσθε, ἰδοὺ γὰρ εὐαγγελίζομαι ὑμῖν χαρὰν μεγάλην ἥτις ἔσται παντὶ τῷ λαῷ,
      11 ὅτι ἐτέχθη ὑμῖν σήμερον σωτὴρ ὅς ἐστιν χριστὸς κύριος ἐν πόλει Δαυίδ·
      12 καὶ τοῦτο ὑμῖν τὸ σημεῖον, εὑρήσετε βρέφος ἐσπαργανωμένον καὶ κείμενον ἐν φάτνῃ.
      13 καὶ ἐξαίφνης ἐγένετο σὺν τῷ ἀγγέλῳ πλῆθος στρατιᾶς οὐρανίου αἰνούντων τὸν θεὸν καὶ λεγόντων·
      14 Δόξα ἐν ὑψίστοις θεῷ καὶ ἐπὶ γῆς εἰρήνη ἐν ἀνθρώποις εὐδοκίας.
      15 Καὶ ἐγένετο ὡς ἀπῆλθον ἀπ’ αὐτῶν εἰς τὸν οὐρανὸν οἱ ἄγγελοι, οἱ ποιμένες ἐλάλουν πρὸς ἀλλήλους· Διέλθωμεν δὴ ἕως Βηθλέεμ καὶ ἴδωμεν τὸ ῥῆμα τοῦτο τὸ γεγονὸς ὃ ὁ κύριος ἐγνώρισεν ἡμῖν.
      16 καὶ ἦλθαν σπεύσαντες καὶ ἀνεῦραν τήν τε Μαριὰμ καὶ τὸν Ἰωσὴφ καὶ τὸ βρέφος κείμενον ἐν τῇ φάτνῃ·
      17 ἰδόντες δὲ ἐγνώρισαν περὶ τοῦ ῥήματος τοῦ λαληθέντος αὐτοῖς περὶ τοῦ παιδίου τούτου.
      18 καὶ πάντες οἱ ἀκούσαντες ἐθαύμασαν περὶ τῶν λαληθέντων ὑπὸ τῶν ποιμένων πρὸς αὐτούς,
      19 ἡ δὲ Μαρία πάντα συνετήρει τὰ ῥήματα ταῦτα συμβάλλουσα ἐν τῇ καρδίᾳ αὐτῆς.
      20 καὶ ὑπέστρεψαν οἱ ποιμένες δοξάζοντες καὶ αἰνοῦντες τὸν θεὸν ἐπὶ πᾶσιν οἷς ἤκουσαν καὶ εἶδον καθὼς ἐλαλήθη πρὸς αὐτούς.
      21 Καὶ ὅτε ἐπλήσθησαν ἡμέραι ὀκτὼ τοῦ περιτεμεῖν αὐτόν, καὶ ἐκλήθη τὸ ὄνομα αὐτοῦ Ἰησοῦς, τὸ κληθὲν ὑπὸ τοῦ ἀγγέλου πρὸ τοῦ συλλημφθῆναι αὐτὸν ἐν τῇ κοιλίᾳ.
      22 Καὶ ὅτε ἐπλήσθησαν αἱ ἡμέραι τοῦ καθαρισμοῦ αὐτῶν κατὰ τὸν νόμον Μωϋσέως, ἀνήγαγον αὐτὸν εἰς Ἱεροσόλυμα παραστῆσαι τῷ κυρίῳ,
      23 καθὼς γέγραπται ἐν νόμῳ κυρίου ὅτι Πᾶν ἄρσεν διανοῖγον μήτραν ἅγιον τῷ κυρίῳ κληθήσεται,
      24 καὶ τοῦ δοῦναι θυσίαν κατὰ τὸ εἰρημένον ἐν τῷ νόμῳ κυρίου, ζεῦγος τρυγόνων ἢ δύο νοσσοὺς περιστερῶν.
      25 Καὶ ἰδοὺ ἄνθρωπος ἦν ἐν Ἰερουσαλὴμ ᾧ ὄνομα Συμεών, καὶ ὁ ἄνθρωπος οὗτος δίκαιος καὶ εὐλαβής, προσδεχόμενος παράκλησιν τοῦ Ἰσραήλ, καὶ πνεῦμα ἦν ἅγιον ἐπ’ αὐτόν·
      26 καὶ ἦν αὐτῷ κεχρηματισμένον ὑπὸ τοῦ πνεύματος τοῦ ἁγίου μὴ ἰδεῖν θάνατον πρὶν ἢ ἂν ἴδῃ τὸν χριστὸν κυρίου.
      27 καὶ ἦλθεν ἐν τῷ πνεύματι εἰς τὸ ἱερόν· καὶ ἐν τῷ εἰσαγαγεῖν τοὺς γονεῖς τὸ παιδίον Ἰησοῦν τοῦ ποιῆσαι αὐτοὺς κατὰ τὸ εἰθισμένον τοῦ νόμου περὶ αὐτοῦ
      28 καὶ αὐτὸς ἐδέξατο αὐτὸ εἰς τὰς ἀγκάλας καὶ εὐλόγησεν τὸν θεὸν καὶ εἶπεν·
      29 Νῦν ἀπολύεις τὸν δοῦλόν σου, δέσποτα, κατὰ τὸ ῥῆμά σου ἐν εἰρήνῃ·
      30 ὅτι εἶδον οἱ ὀφθαλμοί μου τὸ σωτήριόν σου
      31 ὃ ἡτοίμασας κατὰ πρόσωπον πάντων τῶν λαῶν,
      32 φῶς εἰς ἀποκάλυψιν ἐθνῶν καὶ δόξαν λαοῦ σου Ἰσραήλ.
      33 καὶ ἦν ὁ πατὴρ αὐτοῦ καὶ ἡ μήτηρ θαυμάζοντες ἐπὶ τοῖς λαλουμένοις περὶ αὐτοῦ.
      34 καὶ εὐλόγησεν αὐτοὺς Συμεὼν καὶ εἶπεν πρὸς Μαριὰμ τὴν μητέρα αὐτοῦ· Ἰδοὺ οὗτος κεῖται εἰς πτῶσιν καὶ ἀνάστασιν πολλῶν ἐν τῷ Ἰσραὴλ καὶ εἰς σημεῖον ἀντιλεγόμενον,
      35 καὶ σοῦ δὲ αὐτῆς τὴν ψυχὴν διελεύσεται ῥομφαία, ὅπως ἂν ἀποκαλυφθῶσιν ἐκ πολλῶν καρδιῶν διαλογισμοί.
      36 Καὶ ἦν Ἅννα προφῆτις, θυγάτηρ Φανουήλ, ἐκ φυλῆς Ἀσήρ (αὕτη προβεβηκυῖα ἐν ἡμέραις πολλαῖς, ζήσασα μετὰ ἀνδρὸς ἔτη ἑπτὰ ἀπὸ τῆς παρθενίας αὐτῆς,
      37 καὶ αὐτὴ χήρα ἕως ἐτῶν ὀγδοήκοντα τεσσάρων,) ἣ οὐκ ἀφίστατο τοῦ ἱεροῦ νηστείαις καὶ δεήσεσιν λατρεύουσα νύκτα καὶ ἡμέραν.
      38 καὶ αὐτῇ τῇ ὥρᾳ ἐπιστᾶσα ἀνθωμολογεῖτο τῷ θεῷ καὶ ἐλάλει περὶ αὐτοῦ πᾶσιν τοῖς προσδεχομένοις λύτρωσιν Ἰερουσαλήμ.
      39 Καὶ ὡς ἐτέλεσαν πάντα τὰ κατὰ τὸν νόμον κυρίου, ἐπέστρεψαν εἰς τὴν Γαλιλαίαν εἰς πόλιν ἑαυτῶν Ναζαρέθ.
      40 Τὸ δὲ παιδίον ηὔξανεν καὶ ἐκραταιοῦτο πληρούμενον σοφίᾳ, καὶ χάρις θεοῦ ἦν ἐπ’ αὐτό.
      41 Καὶ ἐπορεύοντο οἱ γονεῖς αὐτοῦ κατ’ ἔτος εἰς Ἰερουσαλὴμ τῇ ἑορτῇ τοῦ πάσχα.
      42 καὶ ὅτε ἐγένετο ἐτῶν δώδεκα, ἀναβαινόντων αὐτῶν κατὰ τὸ ἔθος τῆς ἑορτῆς
      43 καὶ τελειωσάντων τὰς ἡμέρας, ἐν τῷ ὑποστρέφειν αὐτοὺς ὑπέμεινεν Ἰησοῦς ὁ παῖς ἐν Ἰερουσαλήμ, καὶ οὐκ ἔγνωσαν οἱ γονεῖς αὐτοῦ.
      44 νομίσαντες δὲ αὐτὸν εἶναι ἐν τῇ συνοδίᾳ ἦλθον ἡμέρας ὁδὸν καὶ ἀνεζήτουν αὐτὸν ἐν τοῖς συγγενεῦσιν καὶ τοῖς γνωστοῖς,
      45 καὶ μὴ εὑρόντες ὑπέστρεψαν εἰς Ἰερουσαλὴμ ἀναζητοῦντες αὐτόν.
      46 καὶ ἐγένετο μετὰ ἡμέρας τρεῖς εὗρον αὐτὸν ἐν τῷ ἱερῷ καθεζόμενον ἐν μέσῳ τῶν διδασκάλων καὶ ἀκούοντα αὐτῶν καὶ ἐπερωτῶντα αὐτούς·
      47 ἐξίσταντο δὲ πάντες οἱ ἀκούοντες αὐτοῦ ἐπὶ τῇ συνέσει καὶ ταῖς ἀποκρίσεσιν αὐτοῦ.
      48 καὶ ἰδόντες αὐτὸν ἐξεπλάγησαν, καὶ εἶπεν πρὸς αὐτὸν ἡ μήτηρ αὐτοῦ· Τέκνον, τί ἐποίησας ἡμῖν οὕτως; ἰδοὺ ὁ πατήρ σου καὶ ἐγὼ ὀδυνώμενοι ἐζητοῦμέν σε.
      49 καὶ εἶπεν πρὸς αὐτούς· Τί ὅτι ἐζητεῖτέ με; οὐκ ᾔδειτε ὅτι ἐν τοῖς τοῦ πατρός μου δεῖ εἶναί με;
      50 καὶ αὐτοὶ οὐ συνῆκαν τὸ ῥῆμα ὃ ἐλάλησεν αὐτοῖς.
      51 καὶ κατέβη μετ’ αὐτῶν καὶ ἦλθεν εἰς Ναζαρὲθ, καὶ ἦν ὑποτασσόμενος αὐτοῖς. καὶ ἡ μήτηρ αὐτοῦ διετήρει πάντα τὰ ῥήματα ταῦτα ἐν τῇ καρδίᾳ αὐτῆς.
      52 Καὶ Ἰησοῦς προέκοπτεν σοφίᾳ καὶ ἡλικίᾳ καὶ χάριτι παρὰ θεῷ καὶ ἀνθρώποις.

      Luc 10

      21 Ἐν αὐτῇ τῇ ὥρᾳ ἠγαλλιάσατο τῷ πνεύματι τῷ ἁγίῳ καὶ εἶπεν· Ἐξομολογοῦμαί σοι, πάτερ κύριε τοῦ οὐρανοῦ καὶ τῆς γῆς, ὅτι ἀπέκρυψας ταῦτα ἀπὸ σοφῶν καὶ συνετῶν, καὶ ἀπεκάλυψας αὐτὰ νηπίοις· ναί, ὁ πατήρ, ὅτι οὕτως εὐδοκία ἐγένετο ἔμπροσθέν σου.

      Luc 17

      30 κατὰ τὰ αὐτὰ ἔσται ᾗ ἡμέρᾳ ὁ υἱὸς τοῦ ἀνθρώπου ἀποκαλύπτεται.

      Luc 19

      11 Ἀκουόντων δὲ αὐτῶν ταῦτα προσθεὶς εἶπεν παραβολὴν διὰ τὸ ἐγγὺς εἶναι Ἰερουσαλὴμ αὐτὸν καὶ δοκεῖν αὐτοὺς ὅτι παραχρῆμα μέλλει ἡ βασιλεία τοῦ θεοῦ ἀναφαίνεσθαι·

      Jean 1

      1 Ἐν ἀρχῇ ἦν ὁ λόγος, καὶ ὁ λόγος ἦν πρὸς τὸν θεόν, καὶ θεὸς ἦν ὁ λόγος.

      Jean 2

      11 ταύτην ἐποίησεν ἀρχὴν τῶν σημείων ὁ Ἰησοῦς ἐν Κανὰ τῆς Γαλιλαίας καὶ ἐφανέρωσεν τὴν δόξαν αὐτοῦ, καὶ ἐπίστευσαν εἰς αὐτὸν οἱ μαθηταὶ αὐτοῦ.

      Jean 6

      47 ἀμὴν ἀμὴν λέγω ὑμῖν, ὁ πιστεύων ἔχει ζωὴν αἰώνιον.

      Jean 14

      8 Λέγει αὐτῷ Φίλιππος· Κύριε, δεῖξον ἡμῖν τὸν πατέρα, καὶ ἀρκεῖ ἡμῖν.
      9 λέγει αὐτῷ ὁ Ἰησοῦς· Τοσούτῳ χρόνῳ μεθ’ ὑμῶν εἰμι καὶ οὐκ ἔγνωκάς με, Φίλιππε; ὁ ἑωρακὼς ἐμὲ ἑώρακεν τὸν πατέρα· πῶς σὺ λέγεις· Δεῖξον ἡμῖν τὸν πατέρα;

      Jean 15

      11 ταῦτα λελάληκα ὑμῖν ἵνα ἡ χαρὰ ἡ ἐμὴ ἐν ὑμῖν ᾖ καὶ ἡ χαρὰ ὑμῶν πληρωθῇ.
      15 οὐκέτι λέγω ὑμᾶς δούλους, ὅτι ὁ δοῦλος οὐκ οἶδεν τί ποιεῖ αὐτοῦ ὁ κύριος· ὑμᾶς δὲ εἴρηκα φίλους, ὅτι πάντα ἃ ἤκουσα παρὰ τοῦ πατρός μου ἐγνώρισα ὑμῖν.

      Jean 16

      12 Ἔτι πολλὰ ἔχω ὑμῖν λέγειν, ἀλλ’ οὐ δύνασθε βαστάζειν ἄρτι·
      21 ἡ γυνὴ ὅταν τίκτῃ λύπην ἔχει, ὅτι ἦλθεν ἡ ὥρα αὐτῆς· ὅταν δὲ γεννήσῃ τὸ παιδίον, οὐκέτι μνημονεύει τῆς θλίψεως διὰ τὴν χαρὰν ὅτι ἐγεννήθη ἄνθρωπος εἰς τὸν κόσμον.

      Jean 17

      6 Ἐφανέρωσά σου τὸ ὄνομα τοῖς ἀνθρώποις οὓς ἔδωκάς μοι ἐκ τοῦ κόσμου. σοὶ ἦσαν κἀμοὶ αὐτοὺς ἔδωκας, καὶ τὸν λόγον σου τετήρηκαν.

      Jean 21

      1 Μετὰ ταῦτα ἐφανέρωσεν ἑαυτὸν πάλιν ὁ Ἰησοῦς τοῖς μαθηταῖς ἐπὶ τῆς θαλάσσης τῆς Τιβεριάδος· ἐφανέρωσεν δὲ οὕτως.
      2 ἦσαν ὁμοῦ Σίμων Πέτρος καὶ Θωμᾶς ὁ λεγόμενος Δίδυμος καὶ Ναθαναὴλ ὁ ἀπὸ Κανὰ τῆς Γαλιλαίας καὶ οἱ τοῦ Ζεβεδαίου καὶ ἄλλοι ἐκ τῶν μαθητῶν αὐτοῦ δύο.
      3 λέγει αὐτοῖς Σίμων Πέτρος· Ὑπάγω ἁλιεύειν· λέγουσιν αὐτῷ· Ἐρχόμεθα καὶ ἡμεῖς σὺν σοί. ἐξῆλθον καὶ ἐνέβησαν εἰς τὸ πλοῖον, καὶ ἐν ἐκείνῃ τῇ νυκτὶ ἐπίασαν οὐδέν.
      4 Πρωΐας δὲ ἤδη γενομένης ἔστη Ἰησοῦς εἰς τὸν αἰγιαλόν· οὐ μέντοι ᾔδεισαν οἱ μαθηταὶ ὅτι Ἰησοῦς ἐστιν.
      5 λέγει οὖν αὐτοῖς ὁ Ἰησοῦς· Παιδία, μή τι προσφάγιον ἔχετε; ἀπεκρίθησαν αὐτῷ· Οὔ.
      6 ὁ δὲ εἶπεν αὐτοῖς· Βάλετε εἰς τὰ δεξιὰ μέρη τοῦ πλοίου τὸ δίκτυον, καὶ εὑρήσετε. ἔβαλον οὖν, καὶ οὐκέτι αὐτὸ ἑλκύσαι ἴσχυον ἀπὸ τοῦ πλήθους τῶν ἰχθύων.
      7 λέγει οὖν ὁ μαθητὴς ἐκεῖνος ὃν ἠγάπα ὁ Ἰησοῦς τῷ Πέτρῳ· Ὁ κύριός ἐστιν. Σίμων οὖν Πέτρος, ἀκούσας ὅτι ὁ κύριός ἐστιν, τὸν ἐπενδύτην διεζώσατο, ἦν γὰρ γυμνός, καὶ ἔβαλεν ἑαυτὸν εἰς τὴν θάλασσαν·
      8 οἱ δὲ ἄλλοι μαθηταὶ τῷ πλοιαρίῳ ἦλθον, οὐ γὰρ ἦσαν μακρὰν ἀπὸ τῆς γῆς ἀλλὰ ὡς ἀπὸ πηχῶν διακοσίων, σύροντες τὸ δίκτυον τῶν ἰχθύων.
      9 Ὡς οὖν ἀπέβησαν εἰς τὴν γῆν βλέπουσιν ἀνθρακιὰν κειμένην καὶ ὀψάριον ἐπικείμενον καὶ ἄρτον.
      10 λέγει αὐτοῖς ὁ Ἰησοῦς· Ἐνέγκατε ἀπὸ τῶν ὀψαρίων ὧν ἐπιάσατε νῦν.
      11 ἀνέβη οὖν Σίμων Πέτρος καὶ εἵλκυσεν τὸ δίκτυον εἰς τὴν γῆν μεστὸν ἰχθύων μεγάλων ἑκατὸν πεντήκοντα τριῶν· καὶ τοσούτων ὄντων οὐκ ἐσχίσθη τὸ δίκτυον.
      12 λέγει αὐτοῖς ὁ Ἰησοῦς· Δεῦτε ἀριστήσατε. οὐδεὶς δὲ ἐτόλμα τῶν μαθητῶν ἐξετάσαι αὐτόν· Σὺ τίς εἶ; εἰδότες ὅτι ὁ κύριός ἐστιν.
      13 ἔρχεται ὁ Ἰησοῦς καὶ λαμβάνει τὸν ἄρτον καὶ δίδωσιν αὐτοῖς, καὶ τὸ ὀψάριον ὁμοίως.
      14 τοῦτο ἤδη τρίτον ἐφανερώθη ὁ Ἰησοῦς τοῖς μαθηταῖς ἐγερθεὶς ἐκ νεκρῶν.

      Actes 10

      40 τοῦτον ὁ θεὸς ἤγειρεν τῇ τρίτῃ ἡμέρᾳ καὶ ἔδωκεν αὐτὸν ἐμφανῆ γενέσθαι,
      41 οὐ παντὶ τῷ λαῷ ἀλλὰ μάρτυσι τοῖς προκεχειροτονημένοις ὑπὸ τοῦ θεοῦ, ἡμῖν, οἵτινες συνεφάγομεν καὶ συνεπίομεν αὐτῷ μετὰ τὸ ἀναστῆναι αὐτὸν ἐκ νεκρῶν·

      Romains 1

      20 τὰ γὰρ ἀόρατα αὐτοῦ ἀπὸ κτίσεως κόσμου τοῖς ποιήμασιν νοούμενα καθορᾶται, ἥ τε ἀΐδιος αὐτοῦ δύναμις καὶ θειότης, εἰς τὸ εἶναι αὐτοὺς ἀναπολογήτους,

      Romains 2

      5 κατὰ δὲ τὴν σκληρότητά σου καὶ ἀμετανόητον καρδίαν θησαυρίζεις σεαυτῷ ὀργὴν ἐν ἡμέρᾳ ὀργῆς καὶ ἀποκαλύψεως δικαιοκρισίας τοῦ θεοῦ,
      14 ὅταν γὰρ ἔθνη τὰ μὴ νόμον ἔχοντα φύσει τὰ τοῦ νόμου ποιῶσιν, οὗτοι νόμον μὴ ἔχοντες ἑαυτοῖς εἰσιν νόμος·

      Romains 8

      18 Λογίζομαι γὰρ ὅτι οὐκ ἄξια τὰ παθήματα τοῦ νῦν καιροῦ πρὸς τὴν μέλλουσαν δόξαν ἀποκαλυφθῆναι εἰς ἡμᾶς.

      Romains 16

      1 Corinthiens 1

      17 οὐ γὰρ ἀπέστειλέν με Χριστὸς βαπτίζειν ἀλλὰ εὐαγγελίζεσθαι, οὐκ ἐν σοφίᾳ λόγου, ἵνα μὴ κενωθῇ ὁ σταυρὸς τοῦ Χριστοῦ.

      1 Corinthiens 2

      10 ἡμῖν γὰρ ἀπεκάλυψεν ὁ θεὸς διὰ τοῦ πνεύματος, τὸ γὰρ πνεῦμα πάντα ἐραυνᾷ, καὶ τὰ βάθη τοῦ θεοῦ.

      1 Corinthiens 14

      30 ἐὰν δὲ ἄλλῳ ἀποκαλυφθῇ καθημένῳ, ὁ πρῶτος σιγάτω.

      1 Corinthiens 15

      8 ἔσχατον δὲ πάντων ὡσπερεὶ τῷ ἐκτρώματι ὤφθη κἀμοί.

      2 Corinthiens 4

      16 Διὸ οὐκ ἐγκακοῦμεν, ἀλλ’ εἰ καὶ ὁ ἔξω ἡμῶν ἄνθρωπος διαφθείρεται, ἀλλ’ ὁ ἔσω ἡμῶν ἀνακαινοῦται ἡμέρᾳ καὶ ἡμέρᾳ.

      2 Corinthiens 12

      1 Καυχᾶσθαι δεῖ· οὐ συμφέρον μέν, ἐλεύσομαι δὲ εἰς ὀπτασίας καὶ ἀποκαλύψεις κυρίου.

      Galates 1

      12 οὐδὲ γὰρ ἐγὼ παρὰ ἀνθρώπου παρέλαβον αὐτό, οὔτε ἐδιδάχθην, ἀλλὰ δι’ ἀποκαλύψεως Ἰησοῦ Χριστοῦ.
      15 ὅτε δὲ εὐδόκησεν ὁ ἀφορίσας με ἐκ κοιλίας μητρός μου καὶ καλέσας διὰ τῆς χάριτος αὐτοῦ

      Galates 2

      2 ἀνέβην δὲ κατὰ ἀποκάλυψιν· καὶ ἀνεθέμην αὐτοῖς τὸ εὐαγγέλιον ὃ κηρύσσω ἐν τοῖς ἔθνεσιν, κατ’ ἰδίαν δὲ τοῖς δοκοῦσιν, μή πως εἰς κενὸν τρέχω ἢ ἔδραμον.

      Galates 3

      23 Πρὸ τοῦ δὲ ἐλθεῖν τὴν πίστιν ὑπὸ νόμον ἐφρουρούμεθα συγκλειόμενοι εἰς τὴν μέλλουσαν πίστιν ἀποκαλυφθῆναι.

      Ephésiens 1

      17 ἵνα ὁ θεὸς τοῦ κυρίου ἡμῶν Ἰησοῦ Χριστοῦ, ὁ πατὴρ τῆς δόξης, δώῃ ὑμῖν πνεῦμα σοφίας καὶ ἀποκαλύψεως ἐν ἐπιγνώσει αὐτοῦ,

      Ephésiens 3

      3 κατὰ ἀποκάλυψιν ἐγνωρίσθη μοι τὸ μυστήριον, καθὼς προέγραψα ἐν ὀλίγῳ,
      5 ὃ ἑτέραις γενεαῖς οὐκ ἐγνωρίσθη τοῖς υἱοῖς τῶν ἀνθρώπων ὡς νῦν ἀπεκαλύφθη τοῖς ἁγίοις ἀποστόλοις αὐτοῦ καὶ προφήταις ἐν πνεύματι,

      Colossiens 3

      4 ὅταν ὁ Χριστὸς φανερωθῇ, ἡ ζωὴ ὑμῶν, τότε καὶ ὑμεῖς σὺν αὐτῷ φανερωθήσεσθε ἐν δόξῃ.

      2 Thessaloniciens 2

      3 μή τις ὑμᾶς ἐξαπατήσῃ κατὰ μηδένα τρόπον· ὅτι ἐὰν μὴ ἔλθῃ ἡ ἀποστασία πρῶτον καὶ ἀποκαλυφθῇ ὁ ἄνθρωπος τῆς ἀνομίας, ὁ υἱὸς τῆς ἀπωλείας,

      1 Timothée 3

      16 καὶ ὁμολογουμένως μέγα ἐστὶν τὸ τῆς εὐσεβείας μυστήριον· Ὃς ἐφανερώθη ἐν σαρκί, ἐδικαιώθη ἐν πνεύματι, ὤφθη ἀγγέλοις, ἐκηρύχθη ἐν ἔθνεσιν, ἐπιστεύθη ἐν κόσμῳ, ἀνελήμφθη ἐν δόξῃ.

      Hébreux 1

      1 Πολυμερῶς καὶ πολυτρόπως πάλαι ὁ θεὸς λαλήσας τοῖς πατράσιν ἐν τοῖς προφήταις

      1 Pierre 1

      10 Περὶ ἧς σωτηρίας ἐξεζήτησαν καὶ ἐξηραύνησαν προφῆται οἱ περὶ τῆς εἰς ὑμᾶς χάριτος προφητεύσαντες,
      11 ἐραυνῶντες εἰς τίνα ἢ ποῖον καιρὸν ἐδήλου τὸ ἐν αὐτοῖς πνεῦμα Χριστοῦ προμαρτυρόμενον τὰ εἰς Χριστὸν παθήματα καὶ τὰς μετὰ ταῦτα δόξας·
      12 οἷς ἀπεκαλύφθη ὅτι οὐχ ἑαυτοῖς ὑμῖν δὲ διηκόνουν αὐτά, ἃ νῦν ἀνηγγέλη ὑμῖν διὰ τῶν εὐαγγελισαμένων ὑμᾶς πνεύματι ἁγίῳ ἀποσταλέντι ἀπ’ οὐρανοῦ, εἰς ἃ ἐπιθυμοῦσιν ἄγγελοι παρακύψαι.
      20 προεγνωσμένου μὲν πρὸ καταβολῆς κόσμου, φανερωθέντος δὲ ἐπ’ ἐσχάτου τῶν χρόνων δι’ ὑμᾶς

      1 Pierre 5

      1 Πρεσβυτέρους οὖν ἐν ὑμῖν παρακαλῶ ὁ συμπρεσβύτερος καὶ μάρτυς τῶν τοῦ Χριστοῦ παθημάτων, ὁ καὶ τῆς μελλούσης ἀποκαλύπτεσθαι δόξης κοινωνός,

      1 Jean 1

      1 Ὃ ἦν ἀπ’ ἀρχῆς, ὃ ἀκηκόαμεν, ὃ ἑωράκαμεν τοῖς ὀφθαλμοῖς ἡμῶν, ὃ ἐθεασάμεθα καὶ αἱ χεῖρες ἡμῶν ἐψηλάφησαν, περὶ τοῦ λόγου τῆς ζωῆς—
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