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RÉVÉLATION

(Hébr. gâlâh ; grec apokalupsis, du verbe apokalupteïn =révéler, découvrir, d'où apocalypse =révélation.)

Le mot révélation signifie au sens large toute action par laquelle une chose cachée est dévoilée aux sens de l'homme, découverte à son esprit, rendue évidente à son sens intérieur (Pr 25:9, Mt 10:26). Toute connaissance nouvelle est, à la bien prendre, une révélation. Dans le domaine religieux, révélation et connaissance de Dieu sont des notions corrélatives : on peut, à cet égard, parler de la révélation de Dieu que donnent la nature (Ps 19:2,5, Ro 1:20) et la conscience humaine (Ro 2:14).

La Bible emploie ce terme (ou celui de manifestation révélatrice) pour parler des choses qui passent du monde invisible dans le monde visible : le retour du Christ (Lu 17:30,1Co 1:17, Col 3:4 etc.), la manifestation des enfants de Dieu dans leur gloire quand Jésus sera manifesté (Ro 8:18 et suivant, Col 3:4,1Pi 5:1 4:13), l'apparition du royaume de Dieu (Lu 19:11, Mr 9:1), la fin du monde avec la manifestation de l'Homme d'iniquité et le jugement de Dieu (2Th 2:3, Ro 2:5). La venue du Christ sur la terre, envisagée comme la réalisation d'un arrêt divin préexistant, et son apparition après la résurrection sont aussi appelées des révélations (1Pi 1:20,1Ti 3:16, Mr 16:12-14, Jn 21:1-14, Ac 10:40). Mais il y a en outre nombre de passages où, tant dans l'A. T, que dans le N.T., le mot révélation est employé pour indiquer le cas où Dieu communique ses intentions et sa volonté, non par des apparitions visibles, mais par sa parole (1Sa 2:27 3:17,21 9:15 Am 3:7 Esa 22:14 Matthieu 16:17 1Co 2:10 Eph 3:5 1Pi 1:12 etc.) et aussi par « son bras » (Esa 52:10 53:1, Ps 98:1, etc., ici la « révélation » voisine avec le « prodige »). Jésus révèle le Père (Mt 11:27, Jn 17:6). En lui la révélation par la parole et la révélation par les actes se confondent ; c'est par ce double moyen qu'il manifeste sa gloire et celle de Dieu (Jn 2:11 14:8 et suivant).

Nous voici arrivés au sens du mot révélation qui fait l'originalité même de la Bible : Dieu se manifestant à Israël, lui parlant, le dirigeant par ses messagers. Tout l'ensemble de cette initiative divine au sein de l'histoire du peuple élu est désigné, en théologie, par le mot révélation. C'est cette notion que nous allons maintenant étudier, en l'envisageant sous les aspects suivants :

son affirmation,

sa possibilité,

ses moyens,

sa crédibilité,

sa méthode,

son aboutissement.

1.

Affirmation.

La Bible renferme l'affirmation très nette et souvent répétée que Dieu s'est révélé aux hommes. On peut même dire que ce qui distingue à première vue la Bible des divers livres religieux de l'antiquité c'est que, dans les écritures saintes des autres peuples, l'homme cherche Dieu et l'appelle, tandis que d'un bout à l'autre de la Bible Dieu cherche l'homme et lui parle.

Écartons d'abord une notion trop simpliste de l'action de Dieu dans l'histoire d'Israël. Edouard Naville (Archéol. de l'A.T., 1914) a dit très justement : « Pour la mentalité des anciens peuples une pensée n'existe pas indépendamment de son expression extérieure : elle doit être énoncée. Dans bien des cas, en traduisant ces textes anciens dans un langage moderne nous devrions dire « il pense » au lieu de « il dit ». Le mot « dit » n'exprime souvent qu'une activité de l'esprit, une pensée, un désir ou toute autre action mentale. » La justesse de cette remarque apparaît clairement dans des passages comme Ge 1:26 3:22 6:7. Il en est de même dans bien d'autres cas où l'expression « Dieu a dit », « l'Éternel a dit », doit être simplement interprétée comme ceci : « Dieu a inspiré », « l'Éternel a suggéré », l'homme en faisant telle chose a considéré qu'il agissait sous l'action de Dieu ou qu'il accomplissait un acte conforme à sa volonté. Si nous voulions donner dans les textes bibliques un sens absolu à tous les passages où se trouve « Dieu dit », nous devrions aussi donner un sens absolu aux inscriptions des peuples voisins d'Israël, où la même expression se rencontre. Ainsi, la stèle de Mésa (voir ce mot) s'exprime tout comme certains annalistes hébreux ; seulement ici c'est le dieu Kamos qui parle au roi de Moab : « Kamos me dit... », « alors Kamos me dit... », etc. Cette remarque faite par scrupule scientifique, il n'en demeure pas moins que la Bible est toute pleine d'interventions de Dieu, de révélations émanant de lui. On y sent que, sous une forme ou sous une autre, Dieu mène l'histoire, qu'il appelle et qu'il instruit ses ouvriers, portant à la connaissance de l'intelligence ou de la conscience humaine des vérités que ni l'une ni l'autre n'aurait pu découvrir par elle-même. Dieu enseigne dans sa révélation ce qui, suivant l'expression biblique, n'aurait pu « monter au coeur de l'homme ».

Nous ne pouvons songer à donner ici tous les passages de la Bible qui attestent cette intervention révélatrice de Dieu, sous des formes variées et par les messagers les plus divers, depuis la préhistoire (Ge 2:16 3:14-19 6:13,21 etc.), en passant par la période patriarcale (Ge 12:1-3 13:14-17 15:1-6 17:1-21 etc.) et le temps de Moïse (Ex 3:6-19 7:1-19 14:26 19,20), jusqu'au ministère des prophètes (1Ro 17:2 et suivant, Am 3:7, Esa 7:3 et suivant, Jer 1:2, Eze 1:3, Da 2:19 et suivant, cf. 1Pi 1:10-12) et à l'époque de Jésus et de ses apôtres (cf. Lu 1 et Lu 2, Mt 1 et Mt 2, Mt 11:25,27, Lu 10:21 et suivant, Mt 16:17, Jn 15:15 16:12 et suivant, etc., Ga 1:12,15-17,2Co 12:1, Ga 2:2, Eph 3:3,1Co 2:10, Ro 16:25, Ga 3:23, Eph 1:17,1Co 14:30, etc., et l'ensemble de l'Apocalypse dont le nom signifie révélation). Si l'Ancien et le Nouveau Testaments réunis portent encore aujourd'hui le nom de Bible, c'est-à-dire « le livre par excellence », c'est parce que l'expérience des siècles les a fait considérer comme le recueil des révélations de Dieu à l'humanité.

2.

Possibilité.

La révélation--intervention surnaturelle du Créateur pour éclairer et pour orienter sa créature--n'a aucun sens pour quiconque ne croit pas que Dieu est la personne parfaite, c'est-à-dire une personnalité toute-puissante et toute-libre. Mais on ne voit pas pour quelles raisons celui qui croit que Dieu est la personnalité puissante et libre par excellence tiendrait pour impossible la révélation. Serait-ce au nom de la fixité des lois de la nature ? Mais qui donc connaît toutes ces lois, toutes les résultantes de leurs combinaisons, et à qui Dieu a-t-il dit qu'il s'était fait esclave de leur jeu, tel que nous le connaissons avec nos lumières imparfaites ? Mettrons-nous le Créateur au-dessous de sa créature, qui peut, elle, avec sa courte science, affirmer sa liberté en obligeant les lois à se contredire, à se plier à des desseins qui ne sont pas conformes à leur cours naturel ? (voir Miracle). Et dans le domaine moral mettrons-nous aussi le Créateur au-dessous de sa créature en lui interdisant ce que peut un père de famille qui poursuit l'éducation de son enfant et qui intervient dans sa vie pour l'instruire, le préserver, l'attirer vers le bien, le porter dans les moments où sa force est défaillante, le mettre à même de faire les expériences qui formeront sa personnalité ? Refuser à Dieu le pouvoir de se révéler quand et comme il veut, c'est l'isoler dans une grandeur imaginaire, le faire inférieur à l'homme qu'il a créé à son image, le lier à la nature qui est son oeuvre, d'un mot c'est le nier en tant que Dieu ; et voilà pourquoi l'on n'a jamais vu une forme quelconque de théisme retenir les hommes et les amener à un progrès effectif. De ceux qui avaient cru trouver dans ces systèmes la satisfaction de leurs besoins religieux, les uns ont abandonné la religion elle-même, les autres sont allés au christianisme.

Du côté de l'homme, tout concourt aussi à manifester les possibilités de la révélation. Que nous enseigne sa nature physique ? Bergson a montré de façon lumineuse que la pensée n'est pas le produit du cerveau, que le travail du cerveau ne correspond pas à la totalité de la conscience, en sorte que la mort du cerveau n'entraîne pas la mort de la conscience, mais qu'au contraire la vie mentale déborde la vie cérébrale et que le cerveau se borne à traduire en mouvements une petite partie de ce qui se passe dans la conscience, d'où il suit que là survivance après la mort du corps devient vraisemblable même pour la philosophie dont l'observation patiente se tient en dehors de toute métaphysique. Le cerveau se trouve donc impressionné par infiniment plus d'idées et d'influences qu'il n'en peut enregistrer, « l'esprit déborde le cerveau de toute part ». De quel droit, dès lors, nierions-nous que l'Esprit de Dieu puisse se trouver au nombre des agents qui impressionnent le cerveau et entrer ainsi par le travail du cerveau dans ce que Bergson appelle le « cadre moteur de la vie » ? Et de même que nous constatons qu'une intoxication passagère du cerveau par l'alcool ou l'opium, à plus forte raison l'intoxication durable de l'aliénation, peuvent entraîner une perturbation complète, un abaissement, une dissolution de la vie mentale (cf. Bergson, Energie spirituelle, p. 80), ne pourrions-nous pas constater aussi qu'une illumination venue d'en haut et impressionnant le cerveau peut, au lieu de la troubler, sublimer la vie mentale et introduire un élément divin dans le cadre moteur de la vie ? Or, non seulement l'homme peut, comme on vient de le voir, subir ces influences, mais il les souhaite ; sa personnalité, pleine d'idéalisme inassouvi et soumise au péché par des instincts dominateurs, appelle la manifestation divine. L'histoire des religions comme la confession de consciences individuelles sont là pour en témoigner. Ce n'est pas seulement l'Hébreu, c'est l'homme qui dit à Dieu par la voix du psalmiste : « Mon coeur me dit de ta part : Cherchez ma face. Je chercherai ta face, ô Éternel » (Ps 27:8). Cette réalité humaine a inspiré l'invocation de saint Augustin : « Tu nous as faits pour toi-même, ô Seigneur, et notre coeur est inquiet tant qu'il ne repose pas en toi. » Pourquoi cette inquiétude ? Parce que tout en nous se révolte à la pensée que le péché pourrait avoir le dernier mot ici-bas et que, d'autre part, notre expérience nous enseigne que livrés à nous-mêmes nous ne pouvons pas le vaincre, l'extirper de la terre ; il faut donc, vu les hontes, les angoisses et les douleurs du monde, qu'une puissance salutaire intervienne, fasse une trouée qui nous libère ; il faut une révélation d'en haut. Celle-ci n'est pas seulement possible, elle est nécessaire, elle est postulée. L'appel à Dieu du prophète Ésaïe rend bien le cri qui sort des entrailles de l'humanité : « Oh ! si tu déchirais les cieux et si tu descendais ! »

3.

Moyens.

On demande : par quels moyens Dieu peut-il communiquer avec les hommes ? Il serait plus sage de dire : est-il un seul moyen qui soit interdit au Créateur lorsqu'il veut communiquer avec sa créature ? De quel droit limite-t-on son pouvoir ? Si un père de famille, qui sait que les tempéraments de ses enfants et leur développement sont divers, adapte ses moyens d'éducation aux fins qu'il poursuit, combien plus le Père céleste doit-il, avec les ressources illimitées que lui assurent sa toute-sagesse et sa toute-puissance, diversifier les formes de son action pour mener à bien ses desseins d'amour !

Nous distinguons ici, aussitôt, deux catégories de moyens :

(a) L'intervention directe, impérative : la vocation. Dieu arrête un homme sur son chemin et cet homme, subjugué par un contact inattendu, retourné par un appel qui lui vient du dehors, qui s'impose à lui par vision ou audition, subit l'influence, s'incline dans l'adoration et entre dans une vie nouvelle qui fait de lui un révélateur des volontés divines. Inspiré, il devient inspirateur. Tels les personnages qui nous sont familiers dans l'histoire biblique : Abraham, Moïse, Samuel, Amos, Ésaïe, Jérémie, Saul de Tarse. Quand Jésus, au bord du lac de Galilée, dit à Pierre et à Jean : « Suivez-moi ! », il accomplit dans le cadre de sa vie historique l'acte générateur par lequel Dieu s'est assuré ses ouvriers tout le long du développement de la révélation biblique. La révélation ici intervenue est de l'ordre absolu ; elle a pour but de rendre visible l'invisible, sensible le spirituel. L'homme n'est pas un pur esprit, sa certitude n'est emportée que quand tout son être peut être convaincu. Si les disciples, au matin de Pâques, ont été mis en présence du tombeau vide, si Jésus leur a accordé des apparitions pendant quarante jours, c'est parce qu'il savait que si pour eux la résurrection n'avait été qu'une affirmation spirituelle, ils n'auraient pas marché. A plus forte raison, les hommes de l'ancienne alliance avaient-ils besoin de voir l'invisible dans des manifestations où Dieu, si j'ose dire, venait à eux de l'extérieur, s'adressait à leurs sens. Nous ne sommes pas en mesure de dire exactement ce qui s'est passé à Caran, au désert de Madian, au Sinaï, dans les vocations des juges ou des prophètes, non plus que dans tous les cas où l'A. T, parle d'apparitions divines ou de « signes », mais nous pouvons tenir pour certain qu'on ne saurait ramener l'ensemble de ces apparitions à des phénomènes spirituels et intérieurs sans manquer à l'élémentaire psychologie ; c'est mal connaître l'homme que de s'imaginer que pour lui une idée nouvelle devient une idée-force tant qu'elle n'est qu'une abstraction. La première fois qu'elle se propose à lui, pour qu'elle s'impose à lui, il faut qu'elle se pose devant lui. Il y a quelque chose de vrai dans le dicton du bon sens populaire : « Je ne crois que ce que je vois. » L'homme a besoin de voir pour croire, c'est-à-dire que le monde invisible et suprasensible s'incarne et, ne serait-ce qu'à titre de symbole (voir ce mot), rend assimilables à son être de chair les réalités qui le dépassent. Pour rendre accessible à l'homme la réalité de l'amour de Dieu il a fallu la vue du Crucifié pendu au Calvaire. Quand l'homme peut dire : « J'ai vu, j'ai entendu, j'ai touché » (Ac 10:41,1Jn 1:1,1Co 15:8), il n'y a point de raisonnement qui le puisse ébranler. Cet ordre de certitude qui n'est pas communicable donne à celui qui la possède une assurance, un ascendant, contre lesquels la contradiction ne peut rien. Il se fera tuer plutôt que d'abjurer. A cette catégorie de certitude appartiennent, d'une façon générale, les miracles dont les hommes de Dieu ont été les objets et les témoins. A ce propos, Rothe a écrit une parole profonde, qu'on ne saurait trop méditer : « C'est pour la révélation elle-même, au moment même où elle s'effectue, que le miracle est important, puisqu'une révélation ne saurait s'accomplir sans miracles, et non pas pour nous qui avons vu passer dans la conscience générale ce que le miracle révélateur était primitivement destiné à annoncer. Ce n'est pas dans l'intérêt de la dogmatique que j'admets le miracle, mais parce que je ne puis m'en passer pour expliquer certains faits de 1 histoire. Bien loin de rompre les mailles du tissu historique, ils me permettent de franchir les profondes lacunes qu'il présente. » Par miracles révélateurs nous devons entendre ici la révélation par l'intervention directe et surnaturelle de Dieu dans l'histoire. La vie d'Israël, le temps de Jésus et des apôtres ont été baignés dans la lumière de cette révélation-là : Dieu saisissable dans ses actes. On peut discuter ici ou là tel récit de miracle, telle interprétation d'annaliste hébreu, mais l'ensemble demeure. La Bible est pleine de surnaturel ; elle en vit. On ne saurait l'en dépouiller sans la vider de l'atmosphère où ses acteurs respirent ; alors se poserait la question par où le miracle éconduit serait de nouveau ramené : comment ces acteurs ont-ils pu agir, être parmi les autres hommes des porteurs de la vérité, vivre saintement, enthousiasmer par leur martyre, donner à l'humanité le branle d'où le monde moderne est sorti, s'ils étaient des hommes de mentalité moins saine que le reste du genre humain, c'est-à-dire des hallucinés ?

(b) L'intervention subjective, par les rêves, les transes de l'extase, la réponse à la prière, à la méditation soutenue. Interventions divines par phénomènes intérieurs où l'Esprit de Dieu est à l'oeuvre et dans lesquelles le sujet n'est pas pris à l'improviste, à l'état de passivité, mais où sa participation mentale est, sinon toujours consciente, du moins toujours active. S'il a des visions, s'il entend des voix, s'il reçoit des réponses, s'il se sent ravir au-dessus de lui-même, il se rend compte que tout cela se passe à l'intérieur de son âme. Il s'agit ici de phénomènes de l'ordre de ceux que la psychothérapie moderne appelle « des représentations mentales vives ». Quiconque reçoit ainsi des révélations de Dieu--révélations qui voisinent avec l'intuition--sait que ces interventions divines ont été préparées en lui et qu'il s'est élevé lui-même, par l'effort de son âme, à la rencontre de Dieu. Jérémie, Ézéchiel, Daniel, saint Jean dans l'extase de Patmos, saint Paul quand il a entendu la parole révélatrice :

« Ma grâce te suffit », ont connu cet ordre-là de révélation. Et de même Moïse, qui nous apparaît dans sa vie comme un géant de la prière. Quand Jésus s'isolait sur la montagne et y passait la nuit en prière, c'était pour puiser en son Père la puissance révélatrice qu'il épanchait ensuite sur ses disciples.

Les révélations de la première catégorie sont une irruption dans la vie de l'homme, elles le terrassent. Pour obtenir les révélations de la seconde catégorie, l'homme se met dans la possibilité de les recevoir. Elles sont pour lui des exaucements. Ensemble, et sous des formes infiniment variées, dont le comment garde un élément de mystère, comme toute chose à laquelle Dieu participe, ces deux catégories nous expliquent ce qu'on doit entendre par les moyens de révélation dont Dieu s'est servi et que la Bible nous rapporte.

4.

Crédibilité.

De l'antique bacchant qui se disait enthéos =divinement inspiré, jusqu'au grand hystérique qui gesticule dans les hôpitaux de Sainte-Anne ou de la Salpêtrière, sans oublier le faux prophète qui prétendait apporter au roi d'Israël une « parole de Dieu », l'histoire de l'humanité est tout encombrée par les donneurs d'oracles. La plupart sont sincères. Lesquels méritent crédit ?

La conjugaison de l'activité mentale et de l'activité pragmatique est, pour la psychothérapie moderne, le critère le plus sûr en matière de diagnostic pathologique. Le manque d'adaptation à la réalité de la révélation apportée par un mystique quelconque oriente l'hypothèse du psychiatre vers le trouble mental. Cette constatation nous conduit, pour ce qui est du domaine religieux, à la conclusion que la révélation ne vaut en tant que manifestation divine que dans la mesure où celui qui l'apporte la justifie par la santé morale et sociale de ses actes. Par définition même, une révélation (acte de lever le voile), si elle est d'origine divine, doit avoir pour effet d'élargir l'horizon moral et religieux et d'y apporter plus de lumière. Le premier bénéficiaire de cette surnaturelle intensification des moyens mentaux et moraux doit être celui-là même qui en est l'objet.

Voici Mahomet, qui a connu la religion et la morale des deux Testaments ; il se donne comme porteur d'une révélation nouvelle supérieure. En réalité, le Coran nous présente, au point de vue éthique et spirituel, un stade fort inférieur à celui de l'Évangile. Le Coran est une régression vers la vie charnelle ; et le prophète d'Allah, dans sa pragmatique, ne s'est point fait faute d'en tirer profit. En dépit des progrès rapides de sa religion, dont l'activité missionnaire, sans coûter des millions, multiplie ses victoires grâce au dévouement des sectateurs de l'islam en Asie et en Afrique, Mahomet, grand visionnaire, initiateur religieux, politique de génie et puissant meneur d'hommes, n'a pas été un révélateur. Voici des gens qui, tout en restant sur le fondement évangélique, se sont retirés du monde, désintéressés de la peine des hommes, enfermés dans un égoïsme contemplatif. Quand, l'imagination surexcitée par des exercices dévots, ils croient entendre des voix célestes et se prennent pour des organes de la révélation, ne ressemblent-ils pas à ces enfants qui écoutent dans une conque le mugissement de la mer, sans se douter que la coquille leur renvoie simplement le bruissement de leurs artères ? Si l'on prend, au contraire, des vies comme celle de Jeanne d'Arc, de Catherine de Sienne, de sainte Thérèse, de saint François d'Assise, etc., on y peut signaler des choses étranges, mais la hauteur morale, la valeur de l'activité pratique de ces grands mystiques obligent de s'incliner devant l'illumination divine qui leur a été accordée. Le monde a été meilleur du fait qu'ils ont vécu : ils n'étaient donc pas des hallucinés.

Si maintenant nous nous tournons vers la Bible, nous y constatons au plus haut point l'accord entre la vie mentale et la vie pragmatique chez les porteurs de la révélation. Tous ont été des hommes d'action. Non seulement les lumières apportées par les témoins de Dieu dans l'histoire attestent un progrès continu--c'est comme un jour qui se lève--, mais nous les voyons vivre d'une vie tellement en harmonie avec l'enseignement révélé qu'ils apportent, que nous sommes contraints de croire non seulement à leur sincérité et à leur courage, mais au fait qu'ils ont représenté sur la terre une vie supérieure à laquelle ils n'ont pu atteindre que parce qu'ils avaient été touchés par l'Esprit. Comparez aux hommes parmi lesquels ils vivaient des individualités comme Moïse, Elie, Jérémie, Jean-Baptiste, saint Pierre, saint Paul, et vous aurez tôt fait de vous apercevoir que l'ordinaire humain ne suffit pas pour expliquer de pareilles vies. Dieu était là ; et, comme Jésus le dira un jour : la sagesse a été justifiée par ses enfants.

Si la révélation relative s'incarnait relativement dans les hommes de la Bible, co-ouvriers de Dieu pour le salut de l'humanité, que dirons-nous de l'apparition de Jésus-Christ, couronnement de la préparation révélatrice de vingt siècles chez les Abrahamides et réalisation vivante de ce que les prophètes d'Israël avaient annoncé ? « On ne retrouve jamais chez Jésus, dit Strauss, des échos d'un passé douloureux, comme chez saint Paul, Augustin, Luther ; Jésus était une belle nature qui se développa d'elle-même et s'accusa toujours plus, sans qu'aucune conversion fût nécessaire. » Cet hommage rendu à la personne du Christ par un des plus célèbres adversaires de la révélation surnaturelle dans l'histoire, fournit à cette révélation, sans qu'il le veuille, la preuve décisive de sa crédibilité. Puisque Jésus, parmi les types les plus hauts de l'humanité, a été le seul qui n'ait pas eu besoin de se convertir, puisqu'il a établi la maîtrise morale de Dieu sur lui-même et par lui sur les autres, il a, d'une façon unique et inexplicable par les moyens accoutumés, atteint le but que Dieu s'était proposé en créant le monde. Il s'est manifesté dans sa personne la révélation intégrale de Dieu : « Qui m'a vu a vu le Père » (Jn 14:9). Dès lors, il n'y a plus rien à révéler, et la religion par laquelle Jésus unit les hommes à Dieu est bien la religion définitive. Après la clarté diffuse des cultes rituels, après l'aube et l'aurore grandissante de la révélation dans l'A.T., le soleil s'est levé et nous pouvons à sa lumière apprendre à connaître toutes choses (Rothe). En même temps qu'il manifeste une vie dont la sainteté n'a jamais été atteinte et dont l'influence régénératrice donne la paix à notre âme, Jésus nous dit qu'il la tient de Dieu et qu'elle est surnaturelle. C'est bien le moins que nous le croyions.

5.

Méthode.

Il suffit de lire la Bible d'une lecture courante pour se rendre compte que la révélation qu'elle renferme ne s'y présente ni comme une philosophie ni comme une doctrine--encore qu'elle renferme une philosophie profonde et une doctrine concluante--mais qu'elle se manifeste dans des faits et dans les vérités qui reposent sur ces faits. La révélation est une histoire progressive des initiatives de Dieu et des réactions de l'homme dans le cadre de la vie d'un peuple.

Comment les rapports ont-ils commencé ? Mystère. Les premières pages de la Genèse en disent pourtant assez pour que nous ne puissions confondre l'humanité primitive avec l'humanité sauvage actuelle qui n'est qu'une dégénérescence. Il n'y a aucune raison de douter que l'humanité a commencé comme l'enfant, innocente et influençable, et que dans le début de son développement normal, Dieu, son père, a pu nouer avec elle des rapports qui étaient un commencement de religion. Nier cela sans raison, c'est réduire la révélation à une perception instinctive--dont il faudrait encore expliquer l'origine--et, en fait, ramener la religion à des concepts humains. Or, comme le péché, la tendance au mal dans l'homme et les attaches de celui-ci avec l'animalité sont des faits d'expérience, tout concourt à nous faire supposer que si l'homme, malgré ses dispositions naturelles, cherche Dieu et l'appelle, c'est qu'il l'a une première fois rencontré.

De cette révélation primitive contrariée et interrompue par la Chute, est sortie, par un immense détour, l'histoire des religions humaines jusqu'à la vocation d'Abraham. Là commence une marche ascendante qui différencie totalement l'histoire religieuse d'Israël de l'histoire religieuse de ses voisins et parents. « Pourquoi, dit fort bien Wellhausen, Kamos, le dieu de Moab, ne s'est-il pas mué en Dieu de vérité et en créateur du ciel et de la terre ? » Ce qui est vrai de Kamos est vrai de tous les dieux adorés en Édom, en Phénicie, en Caldée. Cette constatation suffit pour prouver la réalité de la révélation divine de l'A. T, ainsi que son caractère historique et progressif à travers l'évolution et les révolutions du peuple hébreu.

La révélation de l'A. T, n'était pourtant, suivant le mot de Paul, que « l'ombre des biens à venir », tant il est vrai que la lumière apportée par la révélation du N.T. en Christ a été le point culminant, l'accomplissement de tout ce qui avait existé avant lui. « Après avoir parlé à nos pères en divers temps et de diverses manières par les prophètes, Dieu, en ces derniers temps, nous a parlé par son Fils » (Heb 1:1). Cette thèse inaugurale de la lettre aux Hébreux résume parfaitement ce qu'a été la révélation dans la nouvelle alliance. Pas plus qu'on ne peut s'expliquer le processus de l'idée de Dieu en Israël sans une révélation continue, on ne peut s'expliquer la personne du Christ par l'histoire humaine et le jeu des forces naturelles. La plus sûre philosophie est celle qui, devant la psychologie du Christ, devant ses actes et devant son oeuvre, postule la révélation de Dieu : la Parole incarnée en Jésus-Christ. En effet, Jésus, dans sa morale, ne ressemble pas plus aux autres hommes qu'Israël, dans sa religion, ne ressemble aux autres peuples.

La révélation, diffuse dans les religions païennes, précise et directe dans l'histoire israélite, --Dieu ayant pris, en limitant sa révélation à l'expérience d'un peuple, le meilleur moyen pour éviter qu'elle ne se perdît dans le sable de l'humanité universelle et ne se corrompît dans la multiplicité des interprétations que lui aurait donnée la diversité des races et de leur génie--la révélation nous est parvenue par un livre. Ici encore la méthode de Dieu apparaît dans sa toute-sagesse. Les traditions orales sont toujours flottantes, le temps les amplifie, l'imagination les défigure. La révélation de Dieu, d'abord actes et paroles, est devenue écriture

Grâce à la révélation qu'elle renferme, la Bible ne ressemble pas plus aux autres livres qu'Israël ne ressemble aux autres peuples ou que Jésus homme ne ressemble aux autres hommes. L'élément divin est là. Seulement, si nous voulons en tirer le bénéfice il faut nous souvenir :

que la Bible n'est pas le compte rendu, le procès-verbal d'une révélation, mais le récit de l'histoire dans laquelle cette révélation a agi ; 2 ° que Dieu dans sa révélation à travers l'histoire hébraïque a parlé à chaque époque le langage que cette époque pouvait comprendre, en sorte que telle révélation, adéquate aux besoins de tel stade, n'est point par cela même adaptée au stade suivant. Il en est de la révélation dans sa pédagogie comme de la science dans ses recherches : la vérité se fait jour par une succession de moyens sans cesse dépassés. C'est la loi du progrès qui régit l'évolution des hommes. Nier que la révélation ait été progressive, donner une valeur absolue à tout ce qu'elle a apporté, appliquer à Abraham la même mesure qu'à saint Paul, c'est compromettre la révélation dans son cours, en confondant ses éléments permanents, éternels et justes, comme on en rencontre étape après étape depuis le début de la Bible, avec les enseignements dispensés à chaque période du développement pour les besoins immédiats de ce développement, mais qui, si on veut les maintenir opérants dans toutes les périodes subséquentes, ne manifestent plus que des expériences périmées et perdent jusqu'à leur élément de justice. Un seul livre dans la Bible est à l'épreuve de tous les temps et porte la révélation absolue : c'est celui qui nous présente la personne du Christ en qui s'est incarnée la parfaite révélation de Dieu.

Du fait d'avoir vécu à l'époque où cette révélation s'est produite et d'avoir pénétré dans son intimité, du fait d'avoir été choisis comme porteurs de cette révélation dans leur activité et dans leurs écrits, l'ensemble des auteurs du N.T. ont bénéficié--tranchons le mot--d'une inspiration qui ne s'est plus jamais retrouvée au même degré et qui fait de leurs écrits les écrits normatifs de la religion évangélique. Si quelqu'un en doute, qu'il lise la littérature du II e siècle ; qu'il sonde « l'abîme sans fond ». Schaff) qui sépare les oeuvres des Pères de l'Église des oeuvres des apôtres. Comme on l'a fait remarquer, « la plus belle production du II e siècle, l'Épître à Diognète, est incomparablement inférieure à n'importe quel livre du Nouveau Testament ; il n'y a pas de descente plus rapide dans l'histoire que celle qui suit immédiatement l'âge apostolique. Nous passons tout à coup d'écrits dont la puissance créatrice est inégalée, à des écrits d'une pauvreté intellectuelle marquée... La distinction habituellement faite entre les livres canoniques et le reste est absolument justifiée » (Gwatkin).

Avec le N.. T. l'ère de la révélation est close. Cette révélation sera le point de départ du développement religieux et social au sein des Églises chrétiennes qui se poursuit depuis vingt siècles et se poursuivra encore par l'illumination accordée aux témoins de Jésus-Christ. La raison humaine, la tradition chrétienne, les institutions ecclésiastiques pourront, si on en use avec discernement, aider puissamment à ce progrès dans lequel les Églises s'efforcent de s'assimiler tout le contenu moral, social et religieux de la révélation. Mais c'est toujours à la révélation biblique qu'il faut en revenir, puisque aussi bien notre but est la stature parfaite du Christ, du Christ des Écritures.

Il ne s'agit pas ici de fournir une théorie particulière de l'inspiration (voir ce mot). L'inspiration des Écritures, dépositaires de la révélation, participe du mystère de la vie. On la constate, on ne la définit pas. La régénération spirituelle de ceux qui y croient est son garant ; leur activité en tant qu'imitateurs de Christ assure son autorité. Aussi, malgré tous les assauts qui ont été menés contre elle, cette inspiration spéciale et unique de la Bible a-t-elle été proclamée à travers tous les âges par les Églises chrétiennes, héritières et dispensatrices de la révélation.

6.

Aboutissement.

A quoi pouvons-nous reconnaître que la révélation a abouti ? Nous avons vu au cours de cette étude que la révélation avait pour but non d'apporter aux hommes une philosophie plus vraie, une doctrine plus haute, une morale plus sûre, des expériences plus étendues, mais qu'en faisant tout cela elle visait plus loin que tout cela et qu'elle prétendait apporter à l'homme la délivrance de son péché, l'émancipation ; l'unir à son Sauveur par l'énergie divine, faire de lui l'enfant de Dieu, son adorateur, le co-ouvrier de ses desseins sur la terre, en attendant qu'il soit l'héritier de sa gloire dans le ciel. D'un mot, la révélation prétendait rendre à l'homme, toujours troublé tant qu'il cherche sa fin en lui-même, sa fin en Dieu. Autant dire que par la révélation l'homme retrouve la destinée que la Chute lui avait fait perdre. Par le Christ, en qui la révélation s'accomplit et se communique, l'homme est moralement en santé, spirituellement en force, temporellement en triomphe, puisque, « si l'homme extérieur se détruit, l'homme intérieur se renouvelle de jour en jour », et que celui qui croit a, dès ici-bas, « la vie éternelle » (2Co 4:16, Jn 6:47). Cet état de l'homme, transformé par la révélation du Christ, fait naître en lui un sentiment qu'Adolphe Monod a admirablement exprimé dans son cantique :

Que ne puis-je, ô mon Dieu, Dieu de ma délivrance, Remplir de ta louange et la terre et les cieux, Les prendre pour témoins de ma reconnaissance, Et dire au monde entier combien je suis heureux !

Une page de Bergson (ouvr. cit., p. 24) montre ici combien la philosophie la plus moderne et la plus avertie rejoint aisément, sur le terrain des réalités psychologiques et morales, les expériences de la foi : « Les philosophes qui ont spéculé sur la signification de la vie et sur la destinée de l'homme n'ont pas assez remarqué que la nature a pris la peine de nous renseigner là-dessus elle-même. Elle nous avertit par un signe précis que notre destination est atteinte. Ce signe est la joie. Je dis la joie, je ne dis pas le plaisir... La joie annonce toujours que la vie a réussi, qu'elle a gagné du terrain, qu'elle a remporté une victoire : toute grande joie a un accent triomphal. Or, si nous tenons compte de cette indication et si nous suivons cette nouvelle ligne de faits, nous trouvons que partout où il y a joie, il y a création : plus riche est la création, plus profonde est la joie. La mère qui regarde son enfant est joyeuse, parce qu'elle a conscience de l'avoir créé, physiquement et moralement. »

La constatation que Bergson fait ici, Jésus l'avait faite il y a deux mille ans lorsque, parlant des destinées célestes de ses rachetés, pour le moment livrés aux tribulations sur la terre, il disait : « Quand une femme enfante elle souffre parce que son heure est venue, mais quand l'enfant est né elle ne se souvient plus de son angoisse dans la joie qu'elle a de ce qu'un homme est né dans le monde. De même, vous êtes maintenant dans la douleur, mais je vous reverrai, votre coeur se réjouira et personne ne vous ravira votre joie » (Jn 16:21 et suivant). Personne. La joie fondée sur les choses de la terre est relative, le monde la détruit. La joie qui naît du sentiment que notre destinée est atteinte dans la communion du Christ est absolue, parce qu'en Christ la vie n'a pas de fin. Voilà pourquoi Jésus, la veille de sa mise en croix, après avoir expliqué à ses disciples qu'ils étaient désormais alimentés de son Esprit comme le sarment est pénétré par la sève du cep, conclut : « Je vous ai dit ces choses afin que ma joie soit avec vous, et que votre joie soit parfaite » (Jn 15:11). La joie du chrétien, même dans le sacrifice, dans le dépouillement, sa mort triomphante même dans la plus douloureuse agonie, sont des preuves suprêmes que la révélation aboutit à former ici-bas de nouvelles créatures, déjà citoyennes des cieux. St Paul a chanté cet aboutissement dans l'hymne à la joie qui clôt le chap. 8 de l'épître aux Romains. Alex. W.

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      Genèse 1

      26 Dieu dit : Faisons l’homme à notre image selon notre ressemblance, pour qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.

      Genèse 2

      16 L’Éternel Dieu donna ce commandement à l’homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ;

      Genèse 3

      14 L’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, Tu seras maudit entre tout le bétail Et tous les animaux de la campagne, Tu marcheras sur ton ventre Et tu mangeras de la poussière Tous les jours de ta vie.
      22 L’Éternel Dieu dit : Maintenant que l’homme est devenu comme l’un de nous pour la connaissance du bien et du mal, évitons qu’il tende la main pour prendre aussi de l’arbre de vie, en manger et vivre éternellement.

      Genèse 6

      7 L’Éternel dit : J’effacerai de la surface du sol l’homme que j’ai créé, depuis l’homme jusqu’au bétail, aux reptiles et aux oiseaux du ciel ; car je regrette de les avoir faits.
      13 Alors Dieu dit à Noé : J’ai décidé de mettre fin à tous les êtres vivants ; car la terre est pleine de violence à cause d’eux ; je vais donc les détruire avec la terre.
      21 Et toi, prends de tous les aliments que l’on mange, et fais-en des provisions auprès de toi, pour que cela te serve de nourriture ainsi qu’à eux.

      Genèse 12

      1 L’Éternel dit à Abram : Va-t’en de ton pays, de ta patrie et de la maison de ton père, vers le pays que je te montrerai.
      2 Je ferai de toi une grande nation et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand. Deviens donc (une source) de bénédiction.
      3 Je bénirai ceux qui te béniront, Je maudirai celui qui te maudira. Toutes les familles de la terre Seront bénies en toi.

      Genèse 13

      14 L’Éternel dit à Abram, après que Loth se fut séparé de lui : Lève donc les yeux et, de l’endroit où tu es, regarde vers le nord et le midi, vers l’est et l’ouest ;

      Genèse 15

      1 Après ces événements, la parole de l’Éternel fut adressée à Abram dans une vision en ces termes : Sois sans crainte, Abram ! Je suis moi-même ton bouclier, et ta récompense sera très grande.

      Genèse 17

      1 Lorsqu’Abram fut âgé de 99 ans, l’Éternel apparut à Abram et lui dit : Je suis le Dieu Tout Puissant. Marche devant ma face et sois intègre.

      Exode 3

      6 Et il ajouta : C’est moi le Dieu de ton père, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. Moïse se cacha le visage, car il craignait de diriger ses regards vers Dieu.
      7 L’Éternel dit : J’ai bien vu la misère de mon peuple qui est en Égypte, et j’ai entendu son cri à cause de ses oppresseurs, car je connais ses douleurs.
      8 Je suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens et pour le faire monter de ce pays dans un bon et vaste pays, dans un pays découlant de lait et de miel, dans la région (où habitent) les Cananéens, les Hittites, les Amoréens, les Phéréziens, les Héviens et les Yebousiens.
      9 Maintenant le cri des Israélites est venu jusqu’à moi, et j’ai vu l’oppression que leur font subir les Égyptiens.
      10 Maintenant, va, je t’envoie vers le Pharaon ; fais sortir d’Égypte mon peuple, les Israélites.
      11 Moïse dit à Dieu : Qui suis-je, pour aller vers le Pharaon et pour faire sortir d’Égypte les Israélites ?
      12 Dieu dit : Je suis avec toi ; et voici quel sera pour toi le signe que c’est moi qui t’envoie : quand tu auras fait sortir d’Égypte le peuple, vous rendrez un culte à Dieu sur cette montagne.
      13 Moïse dit à Dieu : J’irai donc vers les Israélites et je leur dirai : le Dieu de vos pères m’a envoyé vers vous. Mais, s’ils me demandent quel est son nom, que leur répondrai-je ?
      14 Dieu dit à Moïse : Je suis celui qui suis. Et il ajouta : c’est ainsi que tu répondras aux Israélites : (Celui qui s’appelle) “ “Je suis”” m’a envoyé vers vous.
      15 Dieu dit encore à Moïse : Tu parleras ainsi aux Israélites : l’Éternel, le Dieu de vos pères, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob m’a envoyé vers vous. Voilà mon nom pour l’éternité, voilà comment je veux être invoqué de générations en générations.
      16 Va, rassemble les anciens d’Israël et dis-leur : L’Éternel, le Dieu de vos pères, m’est apparu, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Il a dit : Je vous ai vraiment visités, (j’ai vu) ce qu’on vous fait en Égypte
      17 et j’ai dit : Je vous ferai monter de l’Égypte, où vous êtes dans la misère, vers le pays des Cananéens, des Hittites, des Amoréens, des Phéréziens, des Héviens et des Yebousiens, dans un pays découlant de lait et de miel.
      18 Ils écouteront ta voix, et tu iras, toi et les anciens d’Israël, auprès du roi d’Égypte, et vous lui direz : L’Éternel, le Dieu des Hébreux, est venu au-devant de nous. Maintenant, accorde nous de faire trois journées de marche dans le désert, pour offrir des sacrifices à l’Éternel, notre Dieu.
      19 Je sais que le roi d’Égypte ne vous permettra pas d’aller, pas même sous l’emprise d’une main puissante.

      Exode 7

      1 L’Éternel dit à Moïse : Vois, je te fais Dieu pour le Pharaon ; et ton frère Aaron sera ton prophète.

      Exode 14

      19 L’Ange de Dieu qui allait devant le camp d’Israël, partit et alla derrière eux ; et la colonne de nuée partit de devant eux et se tint derrière eux.
      26 L’Éternel dit à Moïse : Étends ta main sur la mer et les eaux reviendront sur les Égyptiens, sur leurs chars et sur leurs cavaliers.

      Lévitique 8

      1 L’Éternel parla à Moïse et dit :
      2 Prends Aaron et ses fils avec lui, les vêtements, l’huile d’onction, le taureau pour le péché, les deux béliers et la corbeille de pains sans levain,
      3 et rassemble toute la communauté à l’entrée de la tente de la Rencontre.
      4 Moïse fit ce que l’Éternel lui avait ordonné, et la communauté se rassembla à l’entrée de la tente de la Rencontre.
      5 Moïse dit à la communauté : Voici ce que l’Éternel a ordonné de faire.
      6 Moïse fit avancer Aaron et ses fils, et il les lava avec de l’eau.
      7 Il mit sur Aaron la tunique, le ceignit de l’écharpe, le revêtit de la robe et mit sur lui l’éphod, qu’il serra avec la ceinture de l’éphod dont il le ceignit.
      8 Il posa sur lui le pectoral et mit dans le pectoral l’ourim et le toummim.
      9 Il posa le turban sur sa tête et posa sur le devant du turban la lame d’or, diadème sacré, comme l’Éternel l’avait ordonné à Moïse.
      10 Moïse prit l’huile d’onction, oignit le tabernacle et tous les objets qui s’y trouvaient et les consacra.
      11 Il en fit sept fois l’aspersion sur l’autel ; il oignit l’autel avec tous ses ustensiles, et la cuve avec sa base, afin de les consacrer.
      12 Il répandit de l’huile d’onction sur la tête d’Aaron et l’oignit, afin de le consacrer.
      13 Moïse fit avancer les fils d’Aaron ; il les revêtit de tuniques, les ceignit d’écharpes et leur attacha des tiares, comme l’Éternel l’avait ordonné à Moïse.
      14 Il fit approcher le taureau pour le péché ; Aaron et ses fils posèrent leurs mains sur la tête du taureau pour le péché.
      15 Moïse l’égorgea, pris du sang, en mit avec son doigt sur les cornes tout autour de l’autel et purifia l’autel ; il répandit le sang sur le socle de l’autel qu’il consacra pour y faire l’expiation.
      16 Il prit toute la graisse qui couvre les entrailles, la membrane qui couvre le foie et les deux rognons avec leur graisse, et il brûla cela sur l’autel.
      17 Mais il consuma au feu hors du camp le taureau, sa peau, sa chair et ses excréments, comme l’Éternel l’avait ordonné à Moïse.
      18 Il présenta le bélier de l’holocauste. Aaron et ses fils posèrent leurs mains sur la tête du bélier.
      19 Moïse l’égorgea et répandit le sang sur le pourtour de l’autel.
      20 Il coupa le bélier par morceaux. Moïse brûla la tête, les morceaux et la graisse.
      21 Il lava avec de l’eau les entrailles et les pattes, brûla tout le bélier sur l’autel : ce fut un holocauste, ce fut un sacrifice consumé par le feu, d’une agréable odeur à l’Éternel, comme l’Éternel l’avait ordonné à Moïse.
      22 Il présenta le second bélier, le bélier d’investiture ; Aaron et ses fils posèrent leurs mains sur la tête du bélier.
      23 Moïse l’égorgea, prit de son sang et en mit sur le lobe de l’oreille droite d’Aaron, sur le pouce de sa main droite et sur le pouce de son pied droit.
      24 Il fit avancer les fils d’Aaron, Moïse mit du sang sur le lobe de leur oreille droite, sur le pouce de leur main droite et sur le pouce de leur pied droit, et Moïse répandit le sang sur le pourtour de l’autel.
      25 Il prit la graisse, la queue, toute la graisse qui couvre les entrailles, la membrane qui couvre le foie, les deux rognons avec leur graisse et la cuisse droite.
      26 Il prit aussi dans la corbeille de pains sans levain, placée devant l’Éternel, un gâteau sans levain, un gâteau de pain à l’huile et une galette, et il les posa sur les graisses et sur la cuisse droite.
      27 Il mit le tout entre les mains d’Aaron et entre les mains de ses fils et fit devant l’Éternel le geste de dédier les offrandes.
      28 Puis Moïse les ôta de leurs mains et les brûla sur l’autel, au-dessus de l’holocauste : ce fut (le sacrifice) d’investiture, ce fut un sacrifice consumé par le feu, d’une agréable odeur à l’Éternel.
      29 Moïse prit la poitrine du bélier d’investiture et il fit devant l’Éternel le geste de la dédier : ce fut la portion de Moïse, comme l’Éternel l’avait ordonné à Moïse.
      30 Moïse prit de l’huile d’onction et du sang qui était sur l’autel ; il en fit l’aspersion sur Aaron et sur ses vêtements, sur ses fils et sur les vêtements de ses fils avec lui ; il consacra Aaron, ses vêtements, ses fils et les vêtements de ses fils avec lui.
      31 Moïse dit à Aaron et à ses fils : Faites cuire la chair à l’entrée de la tente de la Rencontre, c’est là que vous la mangerez, avec le pain qui est dans la corbeille d’investiture, comme je l’ai ordonné, en disant : Aaron et ses fils la mangeront.
      32 Vous consumerez dans le feu ce qui restera de la chair et du pain.
      33 Pendant sept jours, vous ne sortirez pas de l’entrée de la tente de la Rencontre, jusqu’à ce que les jours de votre investiture soient achevés ; car il faudra sept jours pour vous investir.
      34 Ce qui s’est fait aujourd’hui, l’Éternel a ordonné de le faire comme expiation pour vous.
      35 Vous resterez donc sept jours à l’entrée de la tente de la Rencontre, jour et nuit, et vous observerez l’ordre de l’Éternel, afin que vous ne mouriez pas ; car c’est là ce qui m’a été ordonné.
      36 Aaron et ses fils exécutèrent toutes les paroles que l’Éternel avait ordonnées par l’intermédiaire de Moïse.

      1 Samuel 2

      27 Un homme de Dieu vint auprès d’Éli et lui dit : Ainsi parle l’Éternel : Ne me suis-je pas manifestement révélé à la maison de ton père, lorsqu’en Égypte ils appartenaient à la maison du Pharaon ?

      Psaumes 19

      2 Les cieux racontent la gloire de Dieu, Et l’étendue céleste annonce l’œuvre de ses mains.
      5 Leur trace apparaît sur toute la terre, Leurs accents vont aux extrémités du monde, Où il a placé une tente pour le soleil.

      Psaumes 27

      8 Mon cœur dit de ta part : Cherchez ma face ! Je cherche ta face, ô Éternel !

      Psaumes 98

      1 Psaume. Chantez à l’Éternel un cantique nouveau ! Car il a fait des miracles. Il sauve par sa droite et par son bras qui est saint.

      Proverbes 25

      9 Plaide ta cause contre ton prochain, Mais ne révèle pas le secret d’un autre,

      Esaïe 7

      3 Alors l’Éternel dit à Ésaïe : Sors donc à la rencontre d’Ahaz, toi et Chear-Yachoub, ton fils, vers l’extrémité de l’aqueduc du bassin supérieur, sur le chemin du Champ du Teinturier.

      Esaïe 22

      14 L’Éternel des armées me l’a révélé : Non, cette faute ne sera pas expiée en votre faveur jusqu’à votre mort, Dit le Seigneur, l’Éternel des armées :

      Esaïe 52

      10 L’Éternel découvre le bras de sa sainteté Aux yeux de toutes les nations ; Et toutes les extrémités de la terre verront Le salut de notre Dieu.

      Esaïe 53

      1 Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? A qui le bras de l’Éternel s’est-il révélé ?

      Jérémie 1

      2 La parole de l’Éternel lui fut adressée au temps de Josias, fils d’Amôn, roi de Juda, la treizième année de son règne.

      Ezéchiel 1

      3 la parole de l’Éternel fut adressée à Ézéchiel, fils de Bouzi, le sacrificateur, dans le pays des Chaldéens, près du fleuve du Kebar ; et c’est là que la main de l’Éternel fut sur lui.

      Daniel 2

      19 Alors le mystère fut révélé à Daniel dans une vision pendant la nuit. Et Daniel bénit le Dieu des cieux.

      Amos 3

      7 Ainsi le Seigneur, l’Éternel, ne fait rien Sans avoir révélé son secret A ses serviteurs, les prophètes.

      Matthieu 1

      1 Généalogie de Jésus-Christ, fils de David, fils d’Abraham.
      2 Abraham engendra Isaac ; Isaac engendra Jacob ; Jacob engendra Juda et ses frères ;
      3 Juda engendra de Thamar Péretz et Zérah ; Péretz engendra Hetsrom ; Hetsrom engendra Aram ;
      4 Aram engendra Aminadab ; Aminadab engendra Nahchôn ; Nahchôn engendra Salma ;
      5 Salma engendra Booz de Rahab ; Booz engendra Obed de Ruth ;
      6 Obed engendra Isaï ; Isaï engendra David. Le roi David engendra Salomon de la femme d’Urie ;
      7 Salomon engendra Roboam ; Roboam engendra Abiya ; Abiya engendra Asa ;
      8 Asa engendra Josaphat ; Josaphat engendra Yoram ; Yoram engendra Ozias ;
      9 Ozias engendra Yotham ; Yotham engendra Ahaz ; Ahaz engendra Ézéchias ;
      10 Ézéchias engendra Manassé ; Manassé engendra Amôn ; Amôn engendra Josias ;
      11 Josias engendra Yékonia et ses frères au temps de la déportation à Babylone.
      12 Après la déportation à Babylone, Yékonia engendra Chéaltiel ; Chéaltiel engendra Zorobabel ;
      13 Zorobabel engendra Abioud ; Abioud engendra Éliaqim ; Éliaqim engendra Azor ;
      14 Azor engendra Sadoq ; Sadoq engendra Ahim ; Ahim engendra Élioud ;
      15 Élioud engendra Éléazar ; Éléazar engendra Matthan ; Matthan engendra Jacob ;
      16 Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle est né Jésus, qui est appelé Christ.
      17 Il y a donc en tout quatorze générations depuis Abraham jusqu’à David, quatorze générations depuis David jusqu’à la déportation à Babylone, et quatorze générations depuis la déportation à Babylone jusqu’au Christ.
      18 Voici comment arriva la naissance de Jésus-Christ. Marie, sa mère, était fiancée à Joseph ; avant leur union elle se trouva enceinte (par l’action) du Saint-Esprit.
      19 Joseph, son époux, qui était un homme de bien et qui ne voulait pas la diffamer, se proposa de rompre secrètement avec elle.
      20 Comme il y pensait, voici qu’un ange du Seigneur lui apparut en songe et dit : Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint-Esprit,
      21 elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus, car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés.
      22 Tout cela arriva afin que s’accomplisse ce que le Seigneur avait déclaré par le prophète :
      23 Voici que la vierge sera enceinte ; elle enfantera un fils Et on lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui se traduit : Dieu avec nous.
      24 A son réveil, Joseph fit ce que l’ange du Seigneur lui avait ordonné, et il prit sa femme chez lui.
      25 Mais il ne la connut pas jusqu’à ce qu’elle eût enfanté un fils, auquel il donna le nom de Jésus.

      Matthieu 2

      1 Jésus était né à Bethléhem en Judée, au temps du roi Hérode. Des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem
      2 et dirent : Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus l’adorer.
      3 A cette nouvelle le roi Hérode fut troublé, et tout Jérusalem avec lui.
      4 Il assembla tous les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple, pour leur demander où devait naître le Christ.
      5 Ils lui dirent : A Bethléhem en Judée, car voici ce qui a été écrit par le prophète :
      6 Et toi, Bethléhem, terre de Juda Tu n’es certes pas la moindre Parmi les principales villes de Juda ; Car de toi sortira un prince, Qui fera paître Israël, mon peuple.
      7 Alors Hérode fit appeler en secret les mages, et se fit préciser par eux l’époque de l’apparition de l’étoile.
      8 Puis il les envoya à Bethléhem, en disant : Allez, et prenez des informations précises sur le petit enfant ; quand vous l’aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j’aille moi aussi l’adorer.
      9 Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici : l’étoile qu’ils avaient vue en Orient les précédait ; arrivée au-dessus (du lieu) où était le petit enfant, elle s’arrêta.
      10 A la vue de l’étoile, ils éprouvèrent une très grande joie.
      11 Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l’adorèrent ; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe.
      12 Puis, divinement avertis en songe de ne pas retourner vers Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.
      13 Après leur départ, un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, et dit : Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, fuis en Égypte et restes-y jusqu’à ce que je te parle ; car Hérode va rechercher le petit enfant pour le faire périr.
      14 Joseph se leva, prit de nuit le petit enfant et sa mère, et se retira en Égypte.
      15 Il y resta jusqu’à la mort d’Hérode, afin que s’accomplisse ce que le Seigneur avait déclaré par le prophète : J’ai appelé mon fils hors d’Égypte.
      16 Quand Hérode se vit joué par les mages, sa fureur fut extrême, il envoya tuer tous les enfants de deux ans et au-dessous qui étaient à Bethléhem et dans son territoire, d’après l’époque qu’il s’était fait préciser par les mages.
      17 Alors s’accomplit ce qui avait été annoncé par le prophète Jérémie :
      18 Une voix s’est fait entendre à Rama, Des pleurs et beaucoup de lamentations : C’est Rachel qui pleure ses enfants ; Elle n’a pas voulu être consolée, Parce qu’ils ne sont plus.
      19 Après la mort d’Hérode, un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, en Égypte,
      20 et dit : Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, et retourne dans le pays d’Israël, car ceux qui en voulaient à la vie du petit enfant sont morts.
      21 Joseph se leva, prit le petit enfant et sa mère et rentra dans le pays d’Israël.
      22 Mais quand il apprit qu’Archélaüs régnait sur la Judée à la place d’Hérode, son père, il craignit de s’y rendre, et, divinement averti en songe, il se retira dans le territoire de la Galilée,
      23 et vint demeurer dans une ville appelée Nazareth, afin que s’accomplisse ce qui avait été annoncé par les prophètes : Il sera appelé Nazaréen.

      Matthieu 10

      26 Ne les craignez donc point, car il n’y a rien de caché qui ne doive être révélé,

      Matthieu 11

      25 En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents et de ce que tu les as révélées aux enfants.
      27 Tout m’a été remis par mon Père, et personne ne connaît le Fils, si ce n’est le Père, personne non plus ne connaît le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler.

      Matthieu 16

      17 Jésus reprit la parole et lui dit : Tu es heureux, Simon, fils de Jonas ; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux.

      Marc 9

      1 Il leur dit encore : En vérité, je vous le dis, quelques-uns de ceux qui se tiennent ici ne gôuteront point la mort avant d’avoir vu le royaume de Dieu venir avec puissance.

      Marc 16

      12 Après cela, il se montra sous une autre forme à deux d’entre eux qui étaient en chemin et se rendaient à la campagne.
      13 Ils revinrent eux aussi l’annoncer aux autres, qui ne les crurent pas non plus.
      14 Enfin, il se montra aux onze pendant qu’ils étaient à table, et il leur reprocha leur incrédulité et la dureté de leur cœur, parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient vu ressuscité.

      Luc 1

      1 Puisque plusieurs ont entrepris de composer un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous,
      2 tels que nous les ont transmis ceux qui, dès le commencement en ont été les témoins oculaires et qui sont devenus serviteurs de la parole,
      3 il m’a semblé bon à moi aussi, après avoir tout recherché exactement depuis les origines, de te l’exposer par écrit d’une manière suivie, excellent Théophile,
      4 afin que tu reconnaisses la certitude des enseignements que tu as reçus.
      5 Au temps d’Hérode, roi de Judée, il y eut un sacrificateur, du nom de Zacharie, de la classe d’Abia ; sa femme était une descendante d’Aaron, et son nom était Élisabeth.
      6 Tous deux étaient justes devant Dieu, et suivaient d’une manière irréprochable tous les commandements et les ordonnances du Seigneur.
      7 Mais ils n’avaient pas d’enfant, parce qu’Élisabeth était stérile, et ils étaient l’un et l’autre d’un âge avancé.
      8 Or, dans l’exercice de ses fonctions devant Dieu, selon le tour de sa classe,
      9 il fut désigné par le sort, suivant la coutume du sacerdoce, pour entrer dans le temple du Seigneur et pour y offrir le parfum.
      10 Toute la multitude du peuple était dehors en prière à l’heure du parfum.
      11 Alors lui apparut un ange du Seigneur, debout à droite de l’autel des parfums.
      12 Zacharie fut troublé en le voyant, et la crainte s’empara de lui.
      13 Mais l’ange lui dit : Sois sans crainte Zacharie ; car ta prière a été exaucée. Ta femme Élisabeth t’enfantera un fils, et tu l’appelleras du nom de Jean.
      14 Il sera pour toi un sujet de joie et d’allégresse, et beaucoup se réjouiront de sa naissance.
      15 Car il sera grand devant le Seigneur, il ne boira ni vin, ni boisson enivrante, il sera rempli de l’Esprit Saint dès le sein de sa mère
      16 et ramènera beaucoup des fils d’Israël au Seigneur, leur Dieu.
      17 Il marchera devant lui avec l’esprit et la puissance d’Élie pour ramener le cœur des pères vers les enfants, et les rebelles à la sagesse des justes, et pour préparer au Seigneur un peuple bien disposé.
      18 Zacharie dit à l’ange : A quoi reconnaîtrai-je cela ? Car je suis vieux, et ma femme est d’un âge avancé.
      19 L’ange lui répondit : Moi, je suis Gabriel, celui qui se tient devant Dieu ; j’ai été envoyé pour te parler et t’annoncer cette bonne nouvelle.
      20 Voici : tu seras muet, et tu ne pourras parler jusqu’au jour où cela se produira, parce que tu n’as pas cru à mes paroles qui s’accompliront en leur temps.
      21 Cependant, le peuple attendait Zacharie, et s’étonnait qu’il s’attarde dans le temple.
      22 A sa sortie, il ne put leur parler, et ils comprirent qu’il avait eu une vision dans le temple ; il se mit à leur faire des signes, et demeurait muet.
      23 Lorsque ses jours de service furent achevés, il retourna dans sa maison.
      24 Quelque temps après, sa femme Élisabeth devint enceinte. Elle se cacha pendant cinq mois, en disant :
      25 Voilà ce que le Seigneur a fait pour moi, au temps où il a décidé d’enlever ce qui était ma honte parmi les hommes.
      26 Au sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée du nom de Nazareth,
      27 chez une vierge fiancée à un homme du nom de Joseph, de la maison de David ; le nom de la vierge était Marie.
      28 Il entra chez elle et dit : Je te salue toi à qui une grâce a été faite ; le Seigneur est avec toi.
      29 Troublée par cette parole, elle se demandait ce que signifiait une telle salutation.
      30 L’ange lui dit : Sois sans crainte, Marie ; car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
      31 Voici : tu deviendras enceinte, tu enfanteras un fils, et tu l’appelleras du nom de Jésus.
      32 Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père.
      33 Il règnera sur la maison de Jacob éternellement et son règne n’aura pas de fin.
      34 Marie dit à l’ange : Comment cela se produira-t-il, puisque je ne connais pas d’homme ?
      35 L’ange lui répondit : Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi, le saint (enfant) qui naîtra sera appelé Fils de Dieu.
      36 Voici qu’Élisabeth ta parente a conçu, elle aussi, un fils en sa vieillesse, et celle qui était appelée stérile est dans son sixième mois.
      37 Car rien n’est impossible à Dieu.
      38 Marie dit : Voici la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon ta parole. Et l’ange s’éloigna d’elle.
      39 En ces jours-là, Marie se leva et s’empressa d’aller vers les montagnes dans une ville de Juda.
      40 Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.
      41 Dès qu’Élisabeth entendit la salutation de Marie, son enfant tressaillit dans son sein. Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint
      42 et s’écria d’une voix forte : Tu es bénie entre les femmes, et le fruit de ton sein est béni.
      43 Comment m’est-il accordé que la mère de mon Seigneur vienne chez moi ?
      44 Car voici : aussitôt que la voix de ta salutation a frappé mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse dans mon sein.
      45 Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur.
      46 Et Marie dit : Mon âme exalte le Seigneur
      47 Et mon esprit a de l’allégresse en Dieu, mon Sauveur,
      48 Parce qu’il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante. Car voici : désormais toutes les générations me diront bienheureuse.
      49 Parce que le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. Son nom est saint,
      50 Et sa miséricorde s’étend d’âge en âge Sur ceux qui le craignent
      51 Il a déployé la force de son bras ; Il a dispersé ceux qui avaient dans le cœur des pensées orgueilleuses,
      52 Il a fait descendre les puissants de leurs trônes, Élevé les humbles,
      53 Rassasié de biens les affamés, Renvoyé à vide les riches.
      54 Il a secouru Israël, son serviteur, Et s’est souvenu de sa miséricorde,
      55 – comme il l’avait dit à nos pères –, envers Abraham et sa descendance pour toujours.
      56 Marie demeura avec Élisabeth environ trois mois. Puis elle retourna chez elle.
      57 Le temps où Élisabeth devait accoucher arriva, et elle enfanta un fils.
      58 Ses voisins et ses parents apprirent que le Seigneur avait manifesté envers elle sa miséricorde, et se réjouirent avec elle.
      59 Le huitième jour, ils vinrent circoncire le petit enfant, et ils l’appelaient Zacharie, du nom de son père.
      60 Mais sa mère prit la parole et dit : Non, il sera appelé Jean.
      61 Ils lui dirent : Il n’y a dans ta parenté personne qui soit appelé de ce nom.
      62 Et ils faisaient des signes à son père pour savoir comment il voulait l’appeler.
      63 Zacharie demanda une tablette et il écrivit : Jean est son nom. Et tous furent dans l’étonnement.
      64 Au même instant, sa bouche s’ouvrit et sa langue se délia ; il parlait et bénissait Dieu.
      65 La crainte saisit tous les habitants d’alentour, et, dans toutes les montagnes de la Judée, on s’entretenait de tous ces événements.
      66 Tous ceux qui en entendaient parler les prirent à cœur et dirent : Que sera donc ce petit enfant ? En effet la main du Seigneur était avec lui.
      67 Zacharie, son père, fut rempli d’Esprit Saint et prophétisa en ces termes :
      68 Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, De ce qu’il a visité et racheté son peuple,
      69 Et nous a procuré une pleine délivrance Dans la maison de David, son serviteur,
      70 Comme il en avait parlé par la bouche de ses saints prophètes depuis des siècles,
      71 La délivrance de nos ennemis et de la main de tous ceux qui nous haïssent.
      72 Ainsi fait-il miséricorde à nos pères Et se souvient-il de sa sainte alliance.
      73 Selon le serment qu’il a juré à Abraham, notre père.
      74 Ainsi nous accorde-t-il, après avoir été délivrés de la main de nos ennemis, de pouvoir sans crainte
      75 Lui rendre un culte dans la sainteté et la justice, en sa présence, tout au long de nos jours.
      76 Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut ; Car tu marcheras devant le Seigneur pour préparer ses voies,
      77 Pour donner à son peuple la connaissance du salut par le pardon de ses péchés,
      78 Grâce à l’ardente miséricorde de notre Dieu. C’est par elle que le soleil levant nous visitera d’en haut
      79 Pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort Et pour diriger nos pas dans le chemin de la paix.
      80 Or le petit enfant grandissait et se fortifiait en esprit. Il demeurait dans les déserts, jusqu’au jour où il se présenta devant Israël.

      Luc 2

      1 En ces jours-là parut un décret de César Auguste, en vue du recensement de toute la terre.
      2 Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie.
      3 Tous allaient se faire recenser, chacun dans sa propre ville.
      4 Joseph aussi monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée dans la ville de David appelée Bethléhem, parce qu’il était de la maison et de la famille de David,
      5 afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte.
      6 Pendant qu’ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva,
      7 et elle enfanta son fils premier-né. Elle l’emmaillota et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie.
      8 Il y avait, dans cette même contrée des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux.
      9 Un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux. Ils furent saisis d’une grande crainte.
      10 Mais l’ange leur dit : Soyez sans crainte, car je vous annonce la bonne nouvelle d’une grande joie qui sera pour tout le peuple :
      11 aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur.
      12 Et ceci sera pour vous un signe : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une crèche.
      13 Et soudain il se joignit à l’ange une multitude de l’armée céleste, qui louait Dieu et disait :
      14 Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée !
      15 Lorsque les anges se furent éloignés d’eux vers le ciel, les bergers se dirent les uns aux autres : Allons donc jusqu’à Bethléhem, et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître.
      16 Ils y allèrent en hâte et trouvèrent Marie, Joseph, et le nouveau-né dans la crèche.
      17 Après l’avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été dit au sujet de ce petit enfant.
      18 Tous ceux qui les entendirent furent dans l’étonnement de ce que leur disaient les bergers.
      19 Marie conservait toutes ces choses, et les repassait dans son cœur.
      20 Et les bergers s’en retournèrent en glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, conformément à ce qui leur avait été dit.
      21 Quand le huitième jour fut accompli, il fut circoncis et fut appelé Jésus, du nom indiqué par l’ange avant sa conception.
      22 Et, quand les jours de leur purification furent accomplis selon la loi de Moïse, on l’amena à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, –
      23 suivant ce qui est écrit dans la loi du Seigneur : Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur. –
      24 Et pour offrir en sacrifice une paire de tourterelles ou deux jeunes pigeons, comme c’est prescrit dans la loi du Seigneur.
      25 Et voici qu’il y avait à Jérusalem un homme du nom de Siméon. Cet homme était juste et pieux ; il attendait la consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui.
      26 Il avait été divinement averti par le Saint-Esprit qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ du Seigneur.
      27 Il vint au temple, (poussé) par l’Esprit. Et, comme les parents apportaient le petit enfant Jésus pour accomplir à son égard ce qui était en usage d’après la loi,
      28 il le reçut dans ses bras, bénit Dieu et dit :
      29 Maintenant, Maître, tu laisses ton serviteur S’en aller en paix selon ta parole.
      30 Car mes yeux ont vu ton salut,
      31 Que tu as préparé devant tous les peuples,
      32 Lumière pour éclairer les nations Et gloire de ton peuple, Israël.
      33 Son père et sa mère étaient dans l’admiration de ce qu’on disait de lui.
      34 Siméon les bénit et dit à Marie, sa mère : Voici : cet enfant est là pour la chute et le relèvement de beaucoup en Israël, et comme un signe qui provoquera la contradiction,
      35 et toi-même, une épée te transpercera l’âme, afin que les pensées de beaucoup de cœurs soient révélées.
      36 Il y avait aussi une prophétesse, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était d’un âge fort avancé. Après avoir vécu sept ans avec son mari depuis sa virginité,
      37 elle resta veuve, et, âgée de quatre-vingt-quatre ans, elle ne quittait pas le temple et servait (Dieu), nuit et jour, par des jeûnes et des prières.
      38 Elle survint elle aussi, à cette même heure ; elle louait Dieu et parlait de Jésus à tous ceux qui attendaient la rédemption de Jérusalem.
      39 Lorsqu’ils eurent tout accompli selon la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, à Nazareth, leur ville.
      40 Or le petit enfant grandissait et se fortifiait ; il était rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.
      41 Ses parents allaient chaque année à Jérusalem, pour la fête de la Pâque.
      42 Lorsqu’il eut douze ans, ils y montèrent selon la coutume de la fête.
      43 Puis, quand les jours furent écoulés, et qu’ils s’en retournèrent, l’enfant Jésus resta à Jérusalem, mais ses parents ne s’en aperçurent pas.
      44 Pensant qu’il était avec leurs compagnons de voyage, ils firent une journée de chemin et le cherchèrent parmi leurs parents et leurs connaissances.
      45 Mais ils ne le trouvèrent pas et retournèrent à Jérusalem en le cherchant.
      46 Au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les questionnant.
      47 Tous ceux qui l’entendaient étaient surpris de son intelligence et de ses réponses.
      48 Quand ses parents le virent, ils furent saisis d’étonnement ; sa mère lui dit : Enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Voici que ton père et moi nous te cherchons avec angoisse.
      49 Il leur dit : Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il faut que je m’occupe des affaires de mon Père ?
      50 Mais ils ne comprirent pas la parole qu’il leur disait.
      51 Puis il descendit avec eux pour aller à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère conservait toutes ces choses dans son cœur.
      52 Et Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes.

      Luc 10

      21 En ce moment même, Jésus tressaillit de joie par le Saint-Esprit et dit : Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. Oui, Père, parce que tel a été ton bienveillant dessein.

      Luc 17

      30 Il en sera de même le jour où le Fils de l’homme se révèlera.

      Luc 19

      11 Alors qu’ils écoutaient, il ajouta une parabole, parce qu’il était près de Jérusalem, et qu’on pensait que le royaume de Dieu devait apparaître à l’instant.

      Jean 1

      1 Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.

      Jean 2

      11 Tel fut à Cana en Galilée, le commencement des miracles que fit Jésus. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.

      Jean 6

      47 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit a la vie éternelle.

      Jean 14

      8 Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit.
      9 Jésus lui dit : il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe ! Celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment dis-tu : Montre-nous le Père ?

      Jean 15

      11 Je vous ai parlé ainsi, afin que ma joie soit en vous et que votre joie soit complète.
      15 Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître. Je vous ai appelé amis, parce que tout ce que j’ai appris de mon Père, je vous l’ai fait connaître.

      Jean 16

      12 J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les comprendre maintenant.
      21 La femme, lorsqu’elle enfante, a de la tristesse, parce que son heure est venue ; quand elle a donné le jour à l’enfant, elle ne se souvient plus de sa douleur, à cause de la joie de ce qu’un homme soit venu au monde.

      Jean 17

      6 J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés du milieu du monde. Ils étaient à toi et tu me les as donnés ; et ils ont gardé ta parole.

      Jean 21

      1 Après cela, Jésus se manifesta encore aux disciples, sur (les bords de) la mer de Tibériade. Voici comment il se manifesta.
      2 Simon Pierre, Thomas, appelé Didyme, Nathanaël de Cana en Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres de ses disciples étaient ensemble.
      3 Simon Pierre leur dit : Je vais pêcher. Ils lui dirent : Nous allons, nous aussi, avec toi. Ils sortirent et montèrent dans la barque ; cette nuit-là, ils ne prirent rien.
      4 Le matin venu, Jésus se trouva sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était Jésus.
      5 Jésus leur dit : Enfants, n’avez-vous rien à manger ? Ils lui répondirent : Non.
      6 Il leur dit : Jetez le filet du côté droit de la barque, et vous trouverez. Ils le jetèrent donc ; et ils n’étaient plus capables de le retirer, à cause de la grande quantité de poissons.
      7 Alors le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : C’est le Seigneur ! Dès que Simon Pierre eut entendu que c’était le Seigneur, il mit son vêtement, car il était nu, et se jeta dans la mer.
      8 Les autres disciples vinrent avec la barque, en traînant le filet (plein) de poissons, car ils n’étaient éloignés de terre que d’environ deux cents coudées.
      9 Lorsqu’ils furent descendus à terre, ils virent là un brasier, du poisson posé dessus, et du pain.
      10 Jésus leur dit : Apportez des poissons que vous venez de prendre.
      11 Simon Pierre monta (dans la barque) et tira à terre le filet plein de cent cinquante-trois gros poissons ; et quoiqu’il y en eût tant, le filet ne se déchira pas.
      12 Jésus leur dit : Venez manger. Et aucun des disciples n’osait lui demander : Qui es-tu ? car ils savaient que c’était le Seigneur.
      13 Jésus s’approcha, prit le pain et le leur donna, ainsi que le poisson.
      14 C’était déjà la troisième fois que Jésus se manifestait à ses disciples, depuis qu’il était ressuscité d’entre les morts.

      Actes 10

      40 Dieu l’a ressuscité le troisième jour et lui a donné de se manifester,
      41 non à tout le peuple, mais aux témoins choisis d’avance par Dieu, à nous qui avons mangé et bu avec lui, après sa résurrection d’entre les morts.

      Romains 1

      20 En effet, les (perfections) invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient fort bien depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages.

      Romains 2

      5 Mais, par ton endurcissement et par ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la révélation du juste jugement de Dieu,
      14 Quand les païens, qui n’ont pas la loi, font naturellement ce que prescrit la loi – eux qui n’ont pas la loi – ils sont une loi pour eux-mêmes ;

      Romains 8

      18 J’estime qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir qui sera révélée pour nous.

      Romains 16

      25 A celui qui a le pouvoir de vous affermir selon mon Évangile et la prédication de Jésus-Christ, conformément à la révélation du mystère tenu secret dès l’origine des temps,

      1 Corinthiens 1

      17 Car Christ ne m’a pas envoyé pour baptiser, mais pour annoncer l’Évangile, et cela sans la sagesse du langage, afin que la croix du Christ ne soit pas rendue vaine.

      1 Corinthiens 2

      10 A nous, Dieu nous l’a révélé par l’Esprit. Car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu.

      1 Corinthiens 14

      30 Un autre assistant a-t-il une révélation, que le premier se taise.

      1 Corinthiens 15

      8 Après eux tous, il s’est fait voir à moi comme à l’avorton ;

      2 Corinthiens 4

      16 C’est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et même lorsque notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour.

      2 Corinthiens 12

      1 Il faut se glorifier... Cela n’est pas bon. J’en viendrai néanmoins à des visions et à des révélations du Seigneur.

      Galates 1

      12 car moi-même je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ.
      15 Mais, quand celui qui m’avait mis à part dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce,

      Galates 2

      2 J’y montai par suite d’une révélation. Je leur exposai l’Évangile que je prêche parmi les païens ; (je l’exposai) en privé aux plus considérés, de peur de courir ou d’avoir couru en vain.

      Galates 3

      23 Avant que la foi vienne, nous étions enfermés sous la surveillance de la loi, en vue de la foi qui devait être révélée.

      Ephésiens 1

      17 afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation qui vous le fasse connaître ;

      Ephésiens 3

      3 C’est par révélation que j’ai eu connaissance du mystère, comme je viens de l’écrire en quelques mots.
      5 Ce mystère n’avait pas été porté à la connaissance des fils des hommes dans les autres générations, comme il a été révélé maintenant par l’Esprit à ses saints apôtres et prophètes :

      Colossiens 3

      4 Quand le Christ, votre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire.

      2 Thessaloniciens 2

      3 Que personne ne vous séduise d’aucune manière ; car il faut qu’auparavant l’apostasie soit arrivée, et que se révèle l’homme impie, le fils de perdition,

      1 Timothée 3

      16 Et il faut avouer que le mystère de la piété est grand : Celui qui a été manifesté en chair, justifié en Esprit, est apparu aux anges, a été prêché parmi les nations, a été cru dans le monde, a été élevé dans la gloire.

      Hébreux 1

      1 Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes,

      1 Pierre 1

      10 Les prophètes, qui ont prophétisé au sujet de la grâce qui vous était destinée ont fait de ce salut l’objet de leurs recherches et de leurs investigations.
      11 Ils se sont appliqués à découvrir à quelle époque et à quelles circonstances se rapportaient les indications de l’Esprit de Christ qui était en eux et qui, d’avance, attestait les souffrances de Christ et la gloire qui s’ensuivrait.
      12 Il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour vous, qu’ils étaient ministres de ces choses. Maintenant, elles vous ont été annoncées par ceux qui vous ont prêché l’Évangile par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et les anges désirent y plonger leurs regards.
      20 il a été désigné d’avance, avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps, à cause de vous.

      1 Pierre 5

      1 J’exhorte donc les anciens qui sont parmi vous, moi, ancien comme eux, témoin des souffrances du Christ et participant à la gloire qui doit être révélée :

      1 Jean 1

      1 Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la parole de la vie,
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