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Dictionnaire Biblique de Top Bible

ROMAINS (épître aux)

L'année 56 (ou peut-être 57), avec les deux crises de Galatie et de Corinthe, avait été, pour l'apôtre Paul, particulièrement dramatique. A l'automne, ces deux crises étaient dénouées, celle de Corinthe tout au moins, à la satisfaction de l'apôtre. Il avait passé les derniers mois de 56 (ou de 57) en Macédoine, au milieu d'Églises qui lui étaient particulièrement attachées et qui venaient de traverser une période d'épreuves (2Co 8:1,5). Il se peut que ce soit à ce moment-là qu'il ait poussé la pointe en Illyrie attestée par Ro 15:19 et que, peut-être, il ait fait le projet d'aller passer l'hiver à Nicopolis si, dans le passage Tit 3:1,12 qui en parle, a été utilisé, comme cela est au moins possible, un fragment de billet authentique de l'apôtre.

Tout à la fin de 56 (ou 57) ou au commencement de 57 (ou 58), Paul vint à Corinthe où il resta trois mois jusqu'à la veille de la fête des Azymes. Nous savons qu'il s'y heurta à une vive opposition de la part des Juifs, puisque à la suite de leurs intrigues il dut, au dernier moment, pour éviter d'être assassiné en cours de route, changer l'itinéraire qu'il voulait suivre et passer par la Macédoine et l'Asie au lieu d'aller directement par mer de Corinthe à Césarée (Ac 20:3-6). Le fait qu'il composa à ce moment l'épître aux Romains permet, d'autre part, de penser qu'il a joui à Corinthe d'une tranquillité relative, car un exposé dogmatique comme celui qu'on y trouve ne peut pas avoir été rédigé dans une période de luttes intérieures.

Après l'évangélisation de la Macédoine, de la Grèce et de l'Asie, Paul avait le sentiment que son oeuvre dans le bassin oriental de la Méditerranée était achevée ; c'était en Espagne qu'il comptait chercher un nouveau terrain d'activité (Ro 15:19). Mais, avant d'y aller, il avait besoin de mettre au point ses relations avec l'Église de Jérusalem. Dans ce qui s'était passé en Galatie et en Grèce, il avait reconnu l'action de contre-missionnaires qui, à tort ou à raison, se réclamaient des Douze. Il devait donc s'assurer que l'accord conclu en 44 avec les « colonnes de l'Église » (Ga 2:1,10) restait en vigueur ; aussi, parmi les divers projets entre lesquels il avait hésité (1Co 16:1,4), se décida-t-il pour celui qui consistait à accompagner lui-même les délégués des Églises chargés de porter à Jérusalem les dons des Églises de la Diaspora. Il s'exposait ainsi à de graves dangers, car il n'ignorait pas qu'à Jérusalem la haine violente des Juifs aurait plus d'occasions de se manifester que dans les villes grecques, et il ne savait pas dans quelle mesure l'Église de Jérusalem était disposée à le défendre.

Le temps qui séparait Paul du moment où la reprise de la navigation lui permettrait de s'embarquer pour la Syrie dut lui apparaître comme une période, sinon d'inaction--il n'en a jamais connu d'autre que celle de la prison--du moins de méditation tant sur les expériences qu'il venait de faire que sur l'activité qu'il projetait. Ce n'est pas un hasard si l'épître aux Romains, qu'il écrivit alors pour annoncer sa visite à Rome et prévenir, si possible, l'action des judaïsants qui pourraient l'y précéder, est celle des lettres de Paul qui suppose le plus vigoureux effort de synthèse et de condensation de sa pensée. Pour une part, au moins, elle s'explique par le besoin que l'apôtre a éprouvé de dresser comme un bilan de sa pensée, après une période pendant laquelle les principes essentiels de son Évangile avaient été mis en question par ses adversaires.

La fondation de l'Église de Rome est sensiblement antérieure à 57, elle est indépendante de la mission paulinienne. La théorie catholique, d'après laquelle elle aurait été fondée par Pierre quand il quitta Jérusalem après sa délivrance miraculeuse (Ac 12:3 et suivants) et dirigée ensuite par lui en qualité de pape pendant quelque 25 ans, se heurte à de multiples difficultés. Il aurait été contraire aux principes de Paul, tels qu'il les formule précisément dans Ro 15:20, de s'adresser à une Église fondée par un autre apôtre. La présence de Pierre à Rome au moment où Paul écrit à l'Église est une impossibilité. Paul n'aurait pu ni l'ignorer, ni éviter d'y faire allusion. Le théologien catholique Maier écrit qu'il est aussi évident que Pierre n'a pas été à Rome avant la composition de l'épître aux Romains qu'il est certain que cette épître est de Paul (Komm. ü. d. Rômerbr., Fribourg-en-Br., 1847, pp. 10ss).

L'Église de Rome paraît s'être constituée spontanément, en ce sens qu'elle n'est pas née d'une entreprise missionnaire organisée mais de la venue à Rome de Juifs devenus chrétiens en Orient. Leur présence et la propagande qu'ils firent parmi leurs coreligionnaires déterminèrent dans la juiverie de Rome les troubles dont parle Suétone (Vie de Claude, 25:4), qui décidèrent l'empereur Claude à expulser les Juifs (sans doute en 49). L'expulsion des Juifs, et avec eux des chrétiens de race juive, eut pour l'Église romaine une double conséquence : elle provoqua un déplacement du centre de gravité de l'Église en donnant un rôle prépondérant aux païens d'origine. D'autre part, la venue à Corinthe de membres influents de l'Église de Rome tels que Priscille et Aquilas et leur rencontre avec Paul (Ac 18:2 et suivant) attira l'Église de Rome dans l'orbite de l'apôtre. Les Juifs et les chrétiens d'origine juive ne tardèrent pas à rentrer à Rome. C'est ce qui explique qu'en 57 l'Église de Rome paraisse avoir été formée d'anciens païens et d'anciens Juifs, et que Paul s'adresse à eux tantôt comme s'ils étaient des Juifs de race, tantôt comme s'ils ne l'étaient pas. Il faut aussi tenir compte du fait qu'au moment où Paul écrit, il ne connaît encore l'Église qu'indirectement et n'a peut-être que des idées un peu vagues sur sa composition.

L'épître aux Romains est, de toutes les lettres pauliniennes, celle qui déborde le plus nettement son cadre épistolaire. Dans beaucoup de ses parties, elle a l'allure d'un exposé objectif et d'une apologie. Il ne semble pas douteux que plusieurs des développements qui la constituent reproduisent des instructions que l'apôtre avait l'habitude de donner dans son enseignement oral. Voici l'analyse de l'épître :

Introduction. (Ro 1:1,16 a).

Paul, dans une phrase incidente de la salutation, caractérise l'Évangile, qu'il a été chargé de prêcher. Il le présente comme annoncé à l'avance par les prophètes et comme se rapportant au Fils de Dieu, né de la race de David selon la chair, et selon l'Esprit manifesté ou établi (le mot a les deux sens) Christ, c'est-à-dire Messie, par sa résurrection (Ro 1:1,7). L'apôtre exprime ensuite la joie que lui cause l'état florissant de la communauté romaine ; il souhaite la visiter prochainement. Il n'a pu le faire jusqu'ici, étant absorbé par la prédication de l'Évangile (Ro 1:8,16, a).

Première partie : la doctrine de la Rédemption. (Ro 1:16-11:36)

PREAMBULE. Résumé de l'Évangile (Ro 1:16-17).

Cet Évangile qu'il est chargé de prêcher, Paul n'en rougit pas car il est la (ou une) puissance de Dieu pour le salut de tous ceux qui croient, Juifs d'abord, Grecs ensuite. Il révèle la justice de Dieu, dont le premier et le dernier mot c'est la foi, suivant la parole du prophète : « Le juste vivra par la foi » (ou « celui qui aura été justifié par la foi, vivra » : Hab 2:4).

PREMIERE SECTION. Le péché et la justification (Ro 1:18-8:39).

D'abord Paul expose les conditions de fait (le péché) qui rendent la justification nécessaire. Il insiste sur l'universalité du péché et montre que le peuple juif n'est pas à l'abri de ses conséquences (Ro 1:18-3:20), puis il expose comment la foi justifie, sans le concours des oeuvres prescrites par la Loi (Ro 3:21-5:21), enfin il explique quel est le rôle véritable de la Loi (Ro 6 1-8:39).

1.

Le péché (Ro 1:18-3:20).

Il est la conséquence de l'idolâtrie. Au lieu de rendre à Dieu le culte qu'ils auraient dû et qu'ils auraient pu lui rendre puisqu'ils avaient de lui une certaine connaissance naturelle, les hommes ont adoré des images ; aussi Dieu les a-t-il abandonnés à leurs passions déréglées ; et ainsi l'humanité a roulé au dernier degré de l'abjection, se livrant à des actes qui méritent la mort (Ro 1:18,32). Nul ne peut donc échapper à la colère de Dieu, et le Juif se condamne lui-même puisqu'il est coupable des actes qu'il réprouve chez les païens. Au dernier jour la colère de Dieu viendra sur les Juifs et sur les païens (Ro 2:1,11). Les hommes seront condamnés avec ou sans intervention de la Loi, suivant qu'ils l'auront connue ou non. Connaître la Loi ne suffit pas, il faut la pratiquer (Ro 2:12-24) Le fait d'avoir reçu la circoncision ne met pas non plus les hommes à l'abri de la colère de Dieu. Le circoncis qui viole la Loi est comme s'il était incirconcis, mais l'incirconcis qui l'observe est comme s'il était circoncis (Ro 2:25-29). L'affirmation de l'égalité du Juif et du païen devant la justice de Dieu appelle une objection. Quel est donc alors le privilège des Juifs ? Paul le déclare grand. D'abord, dit-il, les oracles de Dieu leur ont été confiés. Ici se présente une réflexion incidente. L'infidélité des hommes n'abolit pas la fidélité de Dieu. Par là cependant le péché de l'homme ne cesse pas d'être coupable, comme quelques-uns reprochent faussement à Paul de l'avoir enseigné (Ro 3 1-9 a). Cette remarque par laquelle Paul se défend contre une calomnie lui fait perdre de vue l'énumération des privilèges d'Israël qu'il avait commencée au verset 1. Le développement sur le péché se termine par l'affirmation que tous les hommes, Juifs et païens, sont sous la domination du péché, et cette thèse est confirmée par la citation de toute une série de passages de l'A. T (Ro 3:9-20).

2.

La justification par la foi (Ro 3:21-5:21).

Cette doctrine est d'abord présentée sous la forme d'une thèse. En dehors de la Loi, mais attestée par elle et par les prophètes, est manifestée une justice de Dieu par la foi (c-à-d, une puissance de Dieu qui proclame justes les croyants et par là les admet dans le Royaume de Dieu). Cette foi qui sauve a pour objet Jésus-Christ établi par Dieu hilastèrion, c'est-à-dire moyen de rédemption par son sang pour tous ceux qui croiront en lui. Par cette rédemption, la justice de Dieu (entendue cette fois au sens subjectif comme un attribut et non comme une action de Dieu) est manifestée, car il est expliqué que Dieu n'était pas injuste alors qu'il paraissait négliger de punir le péché. Ce n'était pas, en effet, indifférence de sa part à l'égard du mal, mais patience destinée à permettre aux hommes de bénéficier du salut (Ro 3:21,31). Après l'énoncé de la thèse vient, pour la justifier, un argument tiré de l'histoire d'Abraham, de qui la Genèse (Ge 15:16) dit qu'à un moment où il était encore incirconcis, il eut foi en Dieu et que cela lui fut imputé à justice. Les héritiers de cette promesse ne sont pas ceux qui sont circoncis comme le fut plus tard Abraham, mais ceux qui ont la même foi que lui (Ro 3:31-4:25). Le développement qui suit et qui est consacré aux conséquences et à la portée de la justification se présente sous la forme d'une exhortation. C'est que, bien que la justification soit accomplie et que, par elle, le croyant soit devenu un être spirituel, il continue à vivre dans la chair. Il faut donc--c'est là le paradoxe de la morale paulinienne--qu'il fasse effort pour réaliser les conséquences logiques de la rédemption. La justification donne la paix avec Dieu. Jésus-Christ ouvre au croyant accès auprès de Dieu et lui assure l'espérance de la gloire, c'est-à-dire l'entrée dans le Royaume céleste. Le fidèle à qui Dieu a témoigné son amour alors qu'il était encore pécheur peut, maintenant qu'il a été réconcilié avec lui, être assuré de son salut (Ro 5:1-11). Pour marquer qu'il est appelé à bénéficier de la justification, Paul développe, d'une manière qui n'est pas strictement logique, un parallèle entre Adam et Jésus-Christ. Il se présente ainsi :

Premier exposé (incomplet) de la comparaison (verset 12). Le péché est entré dans le monde par Adam. Le second terme de la comparaison : « la justice y est entrée par le Christ » reste sous-entendu.

Digression sur le règne du péché (verset 13 et suivant). Le péché a régné même sur ceux qui, vivant en dehors ou avant l'économie de la Loi, n'ont pas comme Adam transgressé un commandement positif.

Divergence entre les deux termes comparés (voir 15-17). La grâce a un effet plus puissant que le péché.

Deuxième énoncé (complet celui-là) du parallèle (verset 18 et suivant). La condamnation vient sur tous les hommes par le péché d'un seul. La justice sera donnée à tous par l'acte de justice d'un seul. En conclusion, Paul explique que la Loi est intervenue pour donner corps au péché afin de le faire abonder pour que la grâce puisse surabonder (Ro 5:20 et suivant).

3.

La Loi (Ro 6:1-8:39).

La fin du développement sur la justification amorce les explications que Paul a à donner sur le rôle de la Loi. Il ne faut pas dire que l'homme peut, sans scrupule, pécher pour provoquer une surabondance de la grâce. Le croyant baptisé dans la mort du Christ est ressuscité avec lui à une vie nouvelle, il ne peut donc plus continuer à vivre dans le péché et dans la chair (Ro 6:1,6). En mourant avec le Christ, le pécheur acquitte la dette qu'il avait contractée et échappe à la domination de la Loi (Ro 6:7,11). Suivent une exhortation à rompre avec le péché (Ro 6:12,14) et une argumentation d'ordre juridique. Par la justification le pécheur n'est pas rendu à lui-même, en sorte qu'il serait libre d'agir à sa guise. Il est devenu l'esclave de Dieu et doit obéir à la justice, porter, pour la gloire de Dieu, des fruits de sanctification pour aboutir à la vie éternelle (Ro 6:15,23). La rupture avec le péché est encore attestée par l'exemple du lien conjugal dont la femme est affranchie par la mort de son mari (Ro 7:1-6).

Ce qui précède pourrait suggérer l'idée d'une relation si étroite entre la Loi et le péché qu'il faudrait dire que la Loi est péché. Paul écarte cette opinion (Ro 7:7). La Loi révèle le péché en transformant un état latent en désobéissance formelle. Le commandement donné à l'homme pour lui révéler ce qu'il doit faire pour obtenir la vie devient ainsi une puissance qui le fait mourir (Ro 7:7,12). C'est que la Loi, spirituelle par essence, s'adresse à un homme qui est charnel. A propos de ce conflit entre la Loi et la chair, Paul décrit l'état de l'homme partagé entre le bien qu'il voudrait faire et qu'il approuve et le mal qu'il fait tout en le condamnant. Ce morceau--un des plus difficiles à interpréter de toutes les épîtres pauliniennes--se termine par une exclamation de désespoir : « Misérable que je suis, qui me délivrera de ce corps de mort ? » et par un cri de triomphe : « Grâces à Dieu, par Jésus-Christ notre Seigneur ! » (Ro 7:13-25). Paul, pensons-nous, n'expose pas des expériences qu'il aurait faites avant sa conversion, puisque Php 3:6 ( « Quant à la justice légale, j'étais irréprochable ») prouve qu'il n'a pas été poussé à la conversion par le sentiment du péché. Il expose une expérience humaine de caractère général, mais en la jugeant à la lumière de cette révolution morale que représente la substitution par Jésus de l'obligation, pour l'homme, de réaliser la perfection divine (Mt 5:28) à la nécessité de ne pas violer les commandements de la Loi. Nous avons donc ici le document d'une crise morale qui n'a pas été la cause ou l'antécédent de la conversion, mais sa conséquence.

Pour conclure, Paul résume la doctrine de la rédemption. Le péché et la mort n'ont plus de pouvoir sur celui qui a été affranchi par l'esprit de vie qui est en Jésus-Christ. Ce que la Loi rendue impuissante par le péché n'avait pas pu faire, Dieu l'a réalisé en envoyant son Fils dans une chair semblable à celle du péché et en condamnant le péché dans sa chair. Ainsi l'homme passe à la vie de l'Esprit et devient capable d'être agréable à Dieu (Ro 8:1,8). L'Esprit est la caractéristique de ceux qui appartiennent au Seigneur (Ro 8:9,11). Celui qui l'a reçu a été adopté par Dieu et est assuré d'être plus tard associé à la gloire du Christ, à condition de l'avoir été d'abord à ses souffrances (Ro 8:12-17). Paul est ainsi conduit à parler de la souffrance. Il affirme qu'il n'y a pas de proportion entre celles du temps présent et la gloire qui doit être manifestée. Ce n'est pas seulement l'homme qui attend l'achèvement de la rédemption. C'est la création tout entière qui soupire en attendant la manifestation des fils de Dieu, afin d'être affranchie de la corruption. Quant au croyant, il est secouru par l'Esprit qui inspire ses prières (Ro 8:18,27). Et le développement s'achève sur l'affirmation que Dieu fait concourir toutes choses au bien de ceux qui l'aiment. Les élus n'ont donc rien à craindre. Dieu qui n'a pas épargné son propre Fils leur donnera toutes choses avec lui. Aucune puissance au monde ne peut nuire aux croyants et les séparer de l'amour de Dieu (Ro 8:28-39).

DEUXIEME SECTION. Le peuple d'Israël (Ro 9:1-11:36).

Paul commence par affirmer son amour pour son peuple et son désir d'être anathème, c'est-à-dire séparé du Christ, pour son salut. Il énumère les titres du peuple élu à qui appartiennent la filialité, la gloire, les alliances, le culte, les patriarches et de qui est sorti le Christ quant à la chair (Ro 9:1-5). Si, malgré tous ces privilèges, Israël a été rejeté, ce n'est pas que Dieu ait été infidèle à sa promesse, car celle-ci n'a pas été faite à la descendance charnelle d'Abraham (Ro 9:6,13). Dieu est libre d'élire et de rejeter qui il veut, cela ressort des déclarations de l'A. T, comme celle de Ex 33:19 (Ro 9:14-29). Israël, en s'attachant à la Loi, n'a pas atteint ce qu'il poursuivait parce que la justice vient de la foi et non des oeuvres (Ro 9:30,33). L'Écriture avait déjà d'ailleurs annoncé le rejet d'Israël. Le peuple élu a bien du zèle pour Dieu, mais un zèle qui n'est pas éclairé ; c'est pour cela que, méconnaissant le vrai caractère de la justice de Dieu, les Juifs ont tenté de le réaliser par eux-mêmes (Ro 10:1-4). La Loi repose sur le principe de la rétribution et du salaire alors que, pour être sauvé, il faut confesser le Seigneur Jésus et croire que Dieu l'a ressuscité Ro 10:5,13). Mais, pour que les hommes puissent croire, il faut que l'Évangile soit prêché ; par là est justifiée la mission des apôtres (Ro 10:14 et suivant). En annonçant leur prédication, l'Écriture a aussi prophétisé qu'elle ne serait pas écoutée par Israël et que Dieu exciterait la jalousie du peuple élu en appelant les païens (Ro 10:16,21). Cependant, Dieu n'a pas complètement abandonné son peuple, c'est Israël qui, sauf un petit reste, s'est perdu par son incrédulité (Ro 11:1,10). Toutefois son rejet n'est pas définitif. Les païens ne doivent pas s'enorgueillir parce qu'ils ont été appelés à sa place (Ro 11:11,24). Paul en effet expose--c'est là pour lui un mystère, c'est-à-dire une vérité qu'il connaît par une révélation--que l'endurcissement d'Israël n'est pas définitif. Il permet l'entrée des païens dans l'économie du salut, mais à la fin Israël se convertira et sera sauvé car les desseins de Dieu à son égard sont immuables (Ro 11:25,32).

La partie dogmatique de l'épître se termine par une doxologie dans laquelle l'apôtre célèbre la profondeur et la richesse de la sagesse de Dieu, de qui tout vient, par qui et pour qui tout est (Ro 11:33,36).

Deuxième partie : exhortations pratiques (Ro 12:1-15:13).

Comme cela est naturel, l'enchaînement des idées dans cette seconde partie est moins étroit et rigoureux que dans la première. Après une exhortation adressée aux lecteurs pour qu'ils offrent leur corps à Dieu en sacrifice vivant et saint et pour qu'ils se conforment à sa volonté qui est bonne, agréable et parfaite (Ro 12:1 et suivant), vient un premier développement sur les devoirs de l'amour fraternel illustrés par l'image du corps et des membres (Ro 12:3,21), puis un second sur les devoirs des chrétiens à l'égard des autorités établies dont le pouvoir vient de Dieu et auxquelles il faut se soumettre en payant le tribut et l'impôt (Ro 13:1,7). Paul revient ensuite sur l'amour fraternel qui est l'accomplissement de toute la Loi (Ro 13:8,10) et sur le devoir de la sanctification rendu plus pressant par la proximité de la parousie (Ro 13:11,14). Au commencement de Ro 14 s'ouvre un important développement sur les devoirs des forts vis-à-vis des faibles, c'est-à-dire de ceux qui ont des scrupules relatifs à certains aliments ou à certains jours. Paul estime indifférente la consommation de la viande, mais ne veut pas que ceux qui la jugent permise condamnent ceux qui la croient interdite, ou réciproquement. Chacun agit pour Dieu, et c'est à lui qu'il aura à rendre compte de ses actes (Ro 14:1,12). Mais il faut éviter d'être une cause de scandale pour un frère pour qui le Christ est mort. Les forts doivent porter les fardeaux des faibles comme le Christ qui s'est chargé de nos faiblesses et soumis à la Loi (Ro 14:13-15:12). Suit une bénédiction (Ro 15:13).

Conclusion (Ro 15:14-16:27).

Après avoir exprimé la confiance qu'il a dans ses lecteurs et leur avoir rappelé la mission qu'il a reçue de prêcher l'Évangile aux païens, Paul jette un coup d'oeil sur son activité passée. Depuis Jérusalem jusqu'à l'Illyrie, il a porté l'Évangile. Maintenant, pour trouver un nouveau terrain d'activité, il va aller en Espagne et, en passant, réalisera le désir qu'il a depuis longtemps de voir les Romains. Auparavant, il doit encore aller à Jérusalem porter le produit de la collecte. Il demande aux Romains d'intercéder avec lui pour qu'il soit délivré de ses adversaires en Judée [il s'agit des Juifs] et pour que l'offrande qu'il porte soit bien accueillie à Jérusalem : et il termine par une bénédiction : « Que le Dieu de paix soit avec vous tous » (Ro 15:14,33).

Au chap. 16, nous trouvons une recommandation en faveur de Phoebé, diaconesse de l'Église de Cenchrées (Ro 16:1 et suivant), une longue suite de salutations envoyées par Paul (Ro 16:3,15), une salutation générale et une salutation de la part des Églises du Christ (Ro 16:16). Après cela, on lit encore un avertissement contre ceux qui causent des divisions et des scandales ; il faut se détourner d'eux, car ils ne servent pas notre Seigneur Jésus-Christ mais leur ventre. Paul se réjouit de ce qu'on parle partout de l'obéissance des Romains. Le Dieu de paix écrasera Satan sous leurs pieds (Ro 16:17,20). Puis vient une bénédiction : « La grâce de notre Seigneur Jésus soit avec vous » (Ro 16 20b). Dans les versets 21,23, il y a des salutations de la part de quelques compagnons de l'apôtre, notamment de Tertius, qui a écrit la lettre sous sa dictée, puis (dans quelques manuscrits d'importance secondaire) une nouvelle bénédiction qui reproduit presque textuellement celle du verset 20b, et enfin une doxologie développée dans laquelle il est question du mystère scellé depuis les temps éternels et révélé maintenant par des écrits prophétiques sur l'ordre du Dieu éternel (Ro 16:25,27).

Les deux derniers chapitres de l'épître ont été analysés ci-dessus d'après le texte des éditions ordinaires, mais il est incertain. La doxologie finale (Ro 16:25-27) se trouve à la fin de l'épître dans la majorité des témoins du texte, elle est donnée à la fin du chapitre 14 dans le ms. L et dans la majorité des manuscrits antiochiens (famille K de von Soden), etc., et à la fois au chap. 14 et au chap. 16 dans A, P, 33, l, 934. Elle semble avoir manqué dans l'archétype commun de D, F, G, dans le fragment gothique de Milan, dans un ms. latin (Ambrosianus E. lnj.), Marcion et Priscillien paraissent ne l'avoir pas connue. Il y a tout lieu de penser, sans qu'il soit possible d'exposer ici les raisons de cette opinion (cf. 11otre Intr., IV, 2, pp. 244SS) :

que la doxologie finale ne vient pas de Paul mais qu'elle est d'origine marcionite ;

qu'il a existé une recension de l'épître sans les deux derniers chapitres mais que néanmoins le morceau Ro 15:1-16:22 doit être tenu pour authentique.

Beaucoup de critiques ont pensé que le chap. 16 avec toutes les salutations qu'il contient, alors que Paul n'avait pas encore visité l'Église de Rome, était un billet adressé à l'Église d'Éphèse et incorporé accidentellement à l'épître aux Romains. Mais il est naturel que Paul, cherchant à se ménager un accueil favorable à Rome, ait pris soin de mentionner tous les membres de l'Église qu'il pouvait connaître pour les avoir rencontrés au cours de ses voyages. L'hypothèse d'un fragment de lettre à l'Église d'Éphèse soulève, en tout cas, plus de difficultés qu'elle n'en résout.

L'intégrité de l'épître a parfois été mise en doute en raison des multiples conclusions qui paraissent s'y trouver (Ro 8:35-39 11:33-36 15:13,33 16:20,24) Ce fait n'a pas la portée qu'on lui a parfois prêtée. Il est impossible, vu sa longueur, que l'épître ait été composée d'un seul jet, et il n'est pas surprenant qu'en terminant chacun des développements qu'il a successivement dictés Paul ait prononcé, avant de s'interrompre, une formule de bénédiction comme celle qu'il devait sans doute prononcer quand, dans ses instructions orales, il traitait des points qu'il reprend dans l'épître. La répétition de bénédictions dans Ro 15:13,33 16:20,24 s'explique aussi aisément. Plusieurs des salutations et, par exemple, un morceau comme Ro 16:17-20 peuvent facilement avoir été successivement ajoutés entre l'achèvement de l'épître et son expédition. Il y a dans l'épître une cohérence, non seulement de la pensée mais encore de l'exposition et de l'enchaînement des idées, qui empêche absolument de la comprendre comme la juxtaposition de morceaux composés à divers moments.

En rédigeant l'épître, Paul a voulu se ménager un bon accueil à Rome. A-t-il voulu aussi, comme on l'a supposé, prévenir l'action que ceux qui avaient troublé les Églises de Galatie et de Grèce pourraient avoir été tentés d'y exercer ? Le caractère apologétique de l'exposé doctrinal dans l'épître aux Romains est favorable à cette hypothèse, que recommande aussi le parallélisme qu'il y a sur nombre de points entre elle et l'épître aux Galates. Mais les chap. 9-11, qui sont une véritable apologie du peuple d'Israël, ne peuvent être dirigés contre des judéo-chrétiens. S'ils avaient un caractère polémique, ce qui du reste n'est pas certain, et, en tout cas, pas très marqué, ils seraient dirigés contre des païens portés à méconnaître les privilèges d'Israël. Il ne faut donc pas chercher dans la situation de l'Église de Rome toute l'explication de l'épître ; il faut aussi faire état des dispositions personnelles de l'apôtre au sortir des luttes de Galatie et de Grèce, à un moment où il n'est pas déraisonnable de supposer qu'il a éprouvé le besoin de se recueillir après une période agitée et de faire, en quelque sorte, le bilan de sa pensée. Paul a écrit aux Romains pour préparer sa visite. Les circonstances dans lesquelles il se trouvait expliquent, pour une part, qu'il leur ait envoyé un exposé qu'il n'est pas excessif de qualifier de systématique de sa pensée, sur les points où elle avait été attaquée.

L'épître aux Romains est nettement attestée comme ayant fait partie du recueil des épîtres de Paul au temps de Marcion. Les traces qu'elle a laissées dans la littérature antérieure ne sont pas très précises. Les réminiscences que l'on a cru trouver dans l'épître aux Hébreux et dans l'épître de Jacques sont très contestables. Elles ne portent que sur quelques idées courantes du christianisme primitif. Celles que l'on a relevées dans la première ép. de Pierre ne sont guère plus précises si on les prend isolément, mais leur accumulation ne laisse pas que d'être significative et rend au moins très vraisemblable que l'auteur de i Pierre a connu l'épître aux Romains. L'utilisation de l'épître par Clément romain et Ignace, puis par Justin et Athénagore, est certaine. L'ép. aux Romains est ainsi un des écrits les plus anciennement attestés du recueil néo-testamentaire.

Il est superflu de discuter l'authenticité de l'épître ; elle n'a été contestée que par ceux qui rejettent toute la littérature paulinienne et suppriment la personnalité même de l'apôtre, renversant ainsi ce qu'il y a de plus solide dans l'histoire primitive du christianisme, sans d'ailleurs se soucier de substituer une explication plausible à celle qu'ils écartent. S'ils voulaient bien appliquer à la manière dont ils expliquent l'origine des lettres transmises sous le nom de Paul, - une très petite partie de la sévérité avec laquelle ils jugent la thèse de l'authenticité, il y a beau temps qu'ils auraient abandonné leurs théories.

Nous n'avons à nous occuper ici que de l'épître aux Romains et non de l'histoire de son influence dans le christianisme. Il faut cependant dire que, parce qu'elle est l'exposé le plus complet et le plus cohérent que nous ayons de l'Évangile paulinien, l'épître aux Romains a exercé une influence décisive sur le développement de la pensée chrétienne et que son action se retrouve dans tous ses grands renouvellements. Des mouvements comme l'augustinisme et la Réforme, pour ne donner que ces deux exemples, n'ont été, en un certain sens, que des renaissances du paulinisme, et l'influence que l'épître aux Romains a exercée sur eux est de première importance. BIBLIOGRAPHIE. --Les diverses Introd, au N.T.--Commentaires (français) : Godet 1882-1890 ; Kruger (ch. 1-8) 1899 ; Lagrange 3 1922 ; -- (anglais) : Sanday et Headlam 1905 ; --\danois) : Torm 1931. M.G.

Voir aussi les art. Paul (l'apôtre) et Paul (ses voyages).

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    • Genèse 15

      16 Ce n'est qu'à la quatrième génération qu'ils reviendront ici, car la faute des Amoréens n'est pas encore à son comble. »

      Exode 33

      19 L'Eternel répondit : « Je ferai passer devant toi toute ma bonté et je proclamerai devant toi le nom de l'Eternel. *Je fais grâce à qui je veux faire grâce, et j’ai compassion de qui je veux avoir compassion. »

      Lévitique 16

      1 L'Eternel parla à Moïse après la mort des deux fils d'Aaron qui étaient morts en se présentant devant l'Eternel.
      2 L'Eternel dit à Moïse : « Dis à ton frère Aaron de ne pas entrer à n’importe quel moment dans la partie du sanctuaire située derrière le voile, devant le propitiatoire qui recouvre l'arche, sinon il mourrait. En effet, j'apparaîtrai dans la nuée sur le propitiatoire.
      3 » Voici de quelle manière Aaron entrera dans le sanctuaire. Il prendra un jeune taureau pour le sacrifice d'expiation et un bélier pour l'holocauste.
      4 Il mettra la tunique sacrée de lin et portera sur son corps des caleçons de lin. Il mettra une ceinture de lin et se couvrira la tête d'une tiare de lin. Ce sont les vêtements sacrés dont il s’habillera après avoir lavé son corps dans l'eau.
      5 Il recevra de l'assemblée des Israélites deux boucs pour le sacrifice d'expiation et un bélier pour l'holocauste.
      6 Aaron offrira son taureau expiatoire et il fera l'expiation pour lui et pour sa famille.
      7 Il prendra les deux boucs et les placera devant l'Eternel, à l'entrée de la tente de la rencontre.
      8 Il tirera au sort entre les deux boucs : l’un sera pour l'Eternel et l’autre pour Azazel.
      9 Il fera approcher le bouc tiré au sort pour l'Eternel et il l'offrira en sacrifice d'expiation.
      10 Le bouc tiré au sort pour Azazel sera placé vivant devant l'Eternel, afin de servir à faire l'expiation et d’être lâché dans le désert pour Azazel.
      11 » Aaron offrira son taureau expiatoire et fera l'expiation pour lui et pour sa famille. Il égorgera son taureau expiatoire.
      12 Il prendra un brûle-parfum plein de charbons ardents pris sur l'autel devant l'Eternel et deux poignées de parfum odoriférant en poudre, et il portera ces éléments derrière le voile.
      13 Il mettra le parfum sur le feu devant l'Eternel, afin que la nuée du parfum couvre le propitiatoire qui est sur le témoignage, et il ne mourra pas.
      14 Il prendra du sang du taureau et fera l'aspersion avec son doigt sur le devant du propitiatoire, du côté est ; il fera avec son doigt 7 fois l'aspersion du sang devant le propitiatoire.
      15 » Il égorgera le bouc expiatoire pour le peuple et en portera le sang derrière le voile. Il fera avec ce sang comme il a fait avec le sang du taureau : il en fera l'aspersion sur le propitiatoire et devant le propitiatoire.
      16 » C'est ainsi qu'il fera l'expiation pour le sanctuaire à cause des impuretés des Israélites et de toutes les transgressions par lesquelles ils ont péché. Il fera de même pour la tente de la rencontre, qui est établie avec eux au milieu de leurs impuretés.
      17 Il n'y aura personne dans la tente de la rencontre lorsqu'il entrera pour faire l'expiation dans le sanctuaire, jusqu'à ce qu'il en sorte. Il fera l'expiation pour lui et sa famille, ainsi que pour toute l'assemblée d'Israël.
      18 Lorsqu’il sortira, il ira vers l'autel qui est devant l'Eternel et il fera l'expiation pour l'autel. Il prendra du sang du taureau et du bouc, et il en mettra sur les cornes du pourtour de l'autel.
      19 Il fera avec son doigt 7 fois l'aspersion du sang sur l'autel. Il le purifiera et le reconsacrera à cause des impuretés des Israélites.
      20 » Lorsque Aaron aura fini de faire l'expiation pour le sanctuaire, pour la tente de la rencontre et pour l'autel, il fera approcher le bouc vivant.
      21 Il posera ses deux mains sur la tête du bouc vivant et confessera sur lui toutes les fautes des Israélites et toutes les transgressions par lesquelles ils ont péché ; il les mettra sur la tête du bouc, puis il le chassera dans le désert avec l'aide d'un homme prêt pour cette fonction.
      22 Le bouc emportera sur lui toutes leurs fautes dans une terre aride, il sera chassé dans le désert.
      23 » Aaron entrera dans la tente de la rencontre ; il quittera les vêtements de lin qu'il avait mis en entrant dans le sanctuaire et les déposera là.
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      25 Il brûlera sur l'autel la graisse de la victime expiatoire.
      26 Celui qui aura chassé le bouc pour Azazel lavera ses vêtements et lavera son corps dans l'eau ; après cela, il rentrera dans le camp.
      27 » On emportera à l’extérieur du camp le taureau expiatoire et le bouc expiatoire dont on a porté le sang dans le sanctuaire pour faire l'expiation, et l'on brûlera au feu leur peau, leur viande et leurs excréments.
      28 Celui qui les brûlera lavera ses vêtements et lavera son corps dans l'eau ; après cela, il rentrera dans le camp.
      29 » C'est pour vous une prescription perpétuelle : le dixième jour du septième mois, vous vous humilierez, vous ne ferez aucun travail, ni l’Israélite ni l'étranger en séjour parmi vous.
      30 En effet, ce jour-là on fera l'expiation pour vous afin de vous purifier : vous serez purifiés de tous vos péchés devant l'Eternel.
      31 Ce sera pour vous un sabbat, un jour de repos, et vous vous humilierez. C'est une prescription perpétuelle.
      32 » Celui qui fera l’expiation, c’est le prêtre désigné par onction et établi dans ses fonctions pour succéder à son père en tant que grand-prêtre ; il mettra des vêtements de lin, des vêtements sacrés.
      33 Il fera l'expiation pour le saint sanctuaire, il fera l'expiation pour la tente de la rencontre et pour l'autel, et il fera l'expiation pour les prêtres et pour tout le peuple de l'assemblée.
      34 Ce sera pour vous une prescription perpétuelle : une fois par année se fera l'expiation pour les Israélites, à cause de leurs péchés. » On fit ce que l'Eternel avait ordonné à Moïse.

      Habacuc 2

      4 Il est plein d’orgueil, celui dont l’âme n’est pas droite, mais *le juste vivra par sa foi. »

      Matthieu 5

      28 Mais moi je vous dis : Tout homme qui regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur.

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      3 Quand il vit que cela plaisait aux Juifs, il fit encore arrêter Pierre. – C'était pendant la fête des pains sans levain. –

      Actes 18

      2 Il y trouva un Juif du nom d’Aquilas, originaire du Pont, qui venait d’arriver d'Italie avec sa femme Priscille parce que Claude avait ordonné à tous les Juifs de quitter Rome. Il se lia avec eux ;

      Actes 20

      3 où il séjourna trois mois. Il était sur le point d'embarquer pour la Syrie, mais comme les Juifs formaient un complot contre lui, il décida de repartir par la Macédoine.
      4 Il avait pour l'accompagner [jusqu'en Asie] Sopater de Bérée, [fils de Pyrrhus, ] Aristarque et Secundus de Thessalonique, Gaïus de Derbe, Timothée, ainsi que Tychique et Trophime, originaires d'Asie.
      5 Ceux-ci prirent les devants et nous attendirent à Troas.
      6 De notre côté, après la fête des pains sans levain, nous avons embarqué à Philippes et, au bout de 5 jours, nous les avons rejoints à Troas où nous avons passé 7 jours.

      Romains 1

      1 De la part de Paul, serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l'Evangile de Dieu.
      7 A tous ceux qui sont à Rome bien-aimés de Dieu, appelés à être saints : que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ !
      8 Tout d'abord, je dis à mon Dieu par Jésus-Christ toute ma reconnaissance au sujet de vous tous parce que dans le monde entier on parle de votre foi.
      16 En effet, je n'ai pas honte de l'Evangile [de Christ] : c’est la puissance de Dieu pour le salut de tout homme qui croit, du Juif d’abord, mais aussi du non-Juif.
      17 En effet, c’est l'Evangile qui révèle la justice de Dieu par la foi et pour la foi, comme cela est écrit : Le juste vivra par la foi.
      18 La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui par leur injustice tiennent la vérité prisonnière,
      19 car ce qu'on peut connaître de Dieu est évident pour eux, puisque Dieu le leur a fait connaître.
      20 En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient depuis la création du monde, elles se comprennent par ce qu’il a fait. Ils sont donc inexcusables,
      21 puisque tout en connaissant Dieu, ils ne lui ont pas donné la gloire qu’il méritait en tant que Dieu et ne lui ont pas montré de reconnaissance ; au contraire, ils se sont égarés dans leurs raisonnements et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres.
      22 Ils se vantent d'être sages, mais ils sont devenus fous,
      23 et ils ont remplacé la gloire du Dieu incorruptible par des images qui représentent l'homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes et des reptiles.
      24 C'est pourquoi Dieu les a livrés à l'impureté par les désirs de leur cœur, de sorte qu'ils déshonorent eux-mêmes leur propre corps,
      25 eux qui ont remplacé la vérité de Dieu par le mensonge et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen !
      26 C'est pour cette raison que Dieu les a livrés à des passions déshonorantes : leurs femmes ont remplacé les rapports sexuels naturels par des relations contre nature ;
      27 de même, les hommes ont abandonné les rapports naturels avec la femme et se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres ; ils ont commis homme avec homme des actes scandaleux et ont reçu en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement.
      28 Comme ils n'ont pas jugé bon de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur intelligence déréglée, de sorte qu'ils commettent des actes indignes.
      29 Ils sont remplis de toute sorte d'injustice, [d’immoralité sexuelle, ] de méchanceté, de soif de posséder et de mal. Leur être est plein d'envie, de meurtres, de querelles, de ruses, de fraudes et de perversité. Rapporteurs,
      30 ils sont aussi médisants, ennemis de Dieu, arrogants, orgueilleux, vantards, ingénieux pour faire le mal, rebelles à leurs parents.
      31 Dépourvus d’intelligence, de loyauté, d’affection, ils sont [irréconciliables, ] sans pitié.
      32 Et bien qu'ils connaissent le verdict de Dieu déclarant dignes de mort les auteurs de tels actes, non seulement ils les commettent, mais encore ils approuvent ceux qui agissent de même.

      Romains 2

      1 Qui que tu sois, homme, toi qui juges, tu es donc inexcusable. En effet, en jugeant les autres tu te condamnes toi-même, puisque toi qui juges tu agis comme eux.
      2 Nous savons que le jugement de Dieu contre ceux qui agissent ainsi est conforme à la vérité.
      3 Et penses-tu, toi qui juges les auteurs de tels actes et qui les fais aussi, que tu échapperas au jugement de Dieu ?
      4 Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa générosité en ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à changer d’attitude ?
      5 Par ton endurcissement et ton refus de te repentir, tu t'amasses un trésor de colère pour le jour où Dieu révélera sa colère et son juste jugement.
      6 Il traitera chacun conformément à ses actes :
      7 à ceux qui, par leur persévérance à faire le bien, recherchent l'honneur, la gloire et l'incorruptibilité, il donnera la vie éternelle ;
      8 mais il réserve son indignation et sa colère à ceux qui, par esprit de révolte, rejettent la vérité et obéissent à l'injustice.
      9 La détresse et l’angoisse atteindront tout être humain qui fait le mal, le Juif d’abord, mais aussi le non-Juif.
      10 La gloire, l’honneur et la paix seront pour tout homme qui fait le bien, le Juif d’abord, mais aussi le non-Juif,
      11 car devant Dieu il n'y a pas de favoritisme.
      12 Tous ceux qui ont péché sans la loi périront aussi sans la loi, et tous ceux qui ont péché sous la loi seront jugés au moyen de la loi.
      13 En effet, ce ne sont pas ceux qui écoutent la loi qui sont justes devant Dieu, mais ce sont ceux qui la mettent en pratique qui seront déclarés justes.
      14 Quand des non-Juifs qui n'ont pas la loi font naturellement ce que prescrit la loi, ils se tiennent lieu de loi à eux-mêmes, bien qu'ils n'aient pas la loi.
      15 Ils montrent que l'œuvre de la loi est écrite dans leur cœur, car leur conscience en rend témoignage et leurs pensées les accusent ou les défendent tour à tour.
      16 C'est ce qui paraîtra le jour où, conformément à l’Evangile que je prêche, Dieu jugera par Jésus-Christ le comportement secret des hommes.
      17 Toi qui te donnes le nom de Juif, tu te reposes sur la loi, tu places ta fierté dans ton Dieu,
      18 tu connais sa volonté et tu discernes ce qui est important, car tu es instruit par la loi.
      19 Tu es convaincu d'être le conducteur des aveugles, la lumière de ceux qui sont dans les ténèbres,
      20 l'éducateur des ignorants, le maître des enfants parce que tu possèdes dans la loi l'expression de la connaissance et de la vérité.
      21 Toi donc qui enseignes les autres, tu ne t'enseignes pas toi-même ! Toi qui prêches de ne pas voler, tu voles !
      22 Toi qui dis de ne pas commettre d'adultère, tu commets l'adultère ! Toi qui as les idoles en horreur, tu pilles les temples !
      23 Toi qui places ta fierté dans la loi, tu déshonores Dieu en la transgressant !
      24 En effet, le nom de Dieu est blasphémé parmi les nations à cause de vous, comme cela est écrit.
      25 Certes, la circoncision est utile si tu mets en pratique la loi ; mais si tu la violes, ta circoncision devient incirconcision.
      26 Si donc l'incirconcis respecte les commandements de la loi, son incirconcision ne sera-t-elle pas comptée comme circoncision ?
      27 Ainsi, l'homme qui accomplit la loi sans être circoncis physiquement ne te condamnera-t-il pas, toi qui la transgresses tout en ayant la loi écrite et la circoncision ?
      28 Le Juif, ce n'est pas celui qui en a l’apparence, et la circoncision, ce n'est pas celle qui est visible dans le corps.
      29 Mais le Juif, c'est celui qui l'est intérieurement, et la circoncision, c'est celle du cœur, accomplie par l'Esprit et non par la loi écrite. La louange que reçoit ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu.

      Romains 3

      1 Quel est donc l'avantage des Juifs ou quelle est l'utilité de la circoncision ?
      2 Cet avantage est grand de toute manière. Tout d'abord, c’est à eux que les paroles révélées de Dieu ont été confiées.
      3 Que dire si quelques-uns n'ont pas cru ? Leur incrédulité annulera-t-elle la fidélité de Dieu ?
      4 Certainement pas ! Reconnaissons que Dieu est vrai et tout homme menteur, comme cela est écrit : Ainsi tu as été trouvé juste dans tes paroles et tu triomphes dans ton jugement.
      5 Mais si notre injustice met en évidence la justice de Dieu, que dirons-nous ? Dieu est-il injuste quand il déchaîne sa colère ? – Je parle ici à la manière des hommes. –
      6 Certainement pas ! Autrement, comment Dieu pourrait-il juger le monde ?
      7 Et si mon mensonge fait d’autant plus éclater la vérité de Dieu pour sa gloire, pourquoi donc serais-je moi-même encore jugé comme pécheur ?
      8 Et pourquoi ne ferions-nous pas le mal afin qu'il en résulte du bien ? Quelques-uns, pour nous calomnier, prétendent que c’est ce que nous disons. La condamnation de ces gens est juste.
      9 Que dire donc ? Sommes-nous supérieurs aux autres ? Pas du tout. En effet, nous avons déjà prouvé que Juifs et non-Juifs sont tous sous la domination du péché,
      10 comme cela est écrit : Il n'y a pas de juste, pas même un seul ;
      11 aucun n'est intelligent, aucun ne cherche Dieu ;
      12 tous se sont détournés, ensemble ils se sont pervertis ; il n'y en a aucun qui fasse le bien, pas même un seul ;
      13 leur gosier est une tombe ouverte, ils se servent de leur langue pour tromper. Ils ont sur les lèvres un venin de vipère ;
      14 leur bouche est pleine de malédiction et d'amertume.
      15 Leurs pieds courent pour verser le sang,
      16 la destruction et le malheur marquent leur passage,
      17 ils ne connaissent pas le chemin de la paix.
      18 Il n’y a aucune crainte de Dieu devant leurs yeux.
      19 Or nous savons que tout ce que dit la loi, c'est à ceux qui vivent sous la loi qu'elle le dit, afin que toute bouche soit fermée et que le monde entier soit reconnu coupable devant Dieu.
      20 En effet, personne ne sera considéré comme juste devant lui sur la base des œuvres de la loi, puisque c'est par l’intermédiaire de la loi que vient la connaissance du péché.
      21 Mais maintenant, la justice de Dieu dont témoignent la loi et les prophètes a été manifestée indépendamment de la loi :
      22 c'est la justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ pour tous ceux qui croient. Il n'y a pas de différence :
      23 tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu,
      24 et ils sont gratuitement déclarés justes par sa grâce, par le moyen de la libération qui se trouve en Jésus-Christ.
      25 C'est lui que Dieu a destiné à être par son sang une victime expiatoire pour ceux qui croiraient. Il démontre ainsi sa justice, puisqu'il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, à l’époque de sa patience.
      26 Il la démontre dans le temps présent de manière à être juste tout en déclarant juste celui qui a la foi en Jésus.
      27 Où est donc la raison de se montrer fier ? Elle a été exclue. Par quelle loi ? Par celle des œuvres ? Non, par la loi de la foi.
      28 En effet, nous estimons que l'homme est déclaré juste par la foi, indépendamment des œuvres de la loi.
      29 Ou bien Dieu est-il seulement le Dieu des Juifs ? N'est-il pas aussi celui des non-Juifs ? Oui, il est aussi le Dieu des non-Juifs,
      30 puisqu'il y a un seul Dieu, qui déclarera les circoncis justes sur la base de la foi et qui déclarera aussi les incirconcis justes au moyen de la foi.
      31 Cela signifie-t-il donc que, par l’intermédiaire de la foi, nous annulions la loi ? Certainement pas ! Au contraire, nous confirmons la loi.

      Romains 4

      1 Que dirons-nous donc d'Abraham, notre ancêtre ? Qu'a-t-il obtenu par ses propres efforts ?
      2 Si Abraham a été considéré comme juste sur la base de ses œuvres, il a de quoi se montrer fier, mais non devant Dieu.
      3 En effet, que dit l'Ecriture ? Abraham a eu confiance en Dieu et cela lui a été compté comme justice.
      4 Or, si quelqu'un accomplit quelque chose, le salaire est porté à son compte non comme une grâce, mais comme un dû.
      5 Par contre, si quelqu'un ne fait rien mais croit en celui qui déclare juste l’impie, sa foi lui est comptée comme justice.
      6 De même, David exprime le bonheur de l'homme à qui Dieu attribue la justice sans les œuvres :
      7 Heureux ceux dont les fautes sont pardonnées et dont les péchés sont couverts, 8 heureux l'homme à qui le Seigneur ne tient pas compte de son péché !
      9 Ce bonheur n'est-il que pour les circoncis, ou bien est-il également pour les incirconcis ? En effet, nous disons que la foi d'Abraham lui a été comptée comme justice.
      10 Quand donc a-t-elle été portée à son compte ? Etait-ce après ou avant sa circoncision ? Ce n'était pas après sa circoncision, mais bien alors qu'il était incirconcis.
      11 Et il a reçu le signe de la circoncision comme le gage de la justice qu'il avait obtenue par la foi alors qu'il était incirconcis. Il est ainsi le père de tous les incirconcis qui croient, afin que la justice soit aussi portée à leur compte.
      12 Il est aussi le père des circoncis qui ne se contentent pas d’être circoncis mais qui marchent aussi sur les traces de la foi de notre ancêtre Abraham quand il était encore incirconcis.
      13 En effet, ce n'est pas par la loi que la promesse de recevoir le monde en héritage a été faite à Abraham ou à sa descendance, mais c'est par la justice de la foi,
      14 car si l'on devient héritier par la loi, la foi est dépourvue de sens et la promesse sans effets.
      15 En fait, la loi produit la colère de Dieu, puisque là où il n'y a pas de loi, il n'y a pas non plus de transgression.
      16 C'est donc par la foi que l'on devient héritier, pour que ce soit par grâce et que la promesse soit assurée à toute la descendance, non seulement à celle qui dépend de la loi, mais aussi à celle qui a la foi d'Abraham. En effet, Abraham est notre père à tous, comme cela est d’ailleurs écrit :
      17 Je t'ai établi père d'un grand nombre de nations. Il est notre père devant le Dieu en qui il a cru, le Dieu qui donne la vie aux morts et appelle ce qui n'existe pas à l'existence.
      18 Espérant contre toute espérance, Abraham a cru et est ainsi devenu le père d'un grand nombre de nations, conformément à ce qui lui avait été dit : Telle sera ta descendance.
      19 Sans faiblir dans la foi, il n’a pas considéré que son corps était déjà usé, puisqu'il avait près de 100 ans, ni que Sara n'était plus en état d'avoir des enfants.
      20 Il n’a pas douté, par incrédulité, de la promesse de Dieu, mais il a été fortifié par la foi et il a rendu gloire à Dieu,
      21 car il avait la pleine conviction que ce que Dieu promet, il peut aussi l'accomplir.
      22 C'est pourquoi cela lui a été compté comme justice.
      23 Or ce n'est pas pour lui seulement qu'il est écrit que la foi a été portée à son compte,
      24 mais c'est aussi pour nous. Elle sera portée à notre compte, puisque nous croyons en celui qui a ressuscité Jésus notre Seigneur,
      25 lui qui a été donné à cause de nos fautes et qui est ressuscité à cause de notre justification.

      Romains 5

      1 Ainsi donc, déclarés justes sur la base de la foi, nous avons la paix avec Dieu par l’intermédiaire de notre Seigneur Jésus-Christ ;
      2 c'est aussi par son intermédiaire que nous avons accès par la foi à cette grâce, dans laquelle nous tenons ferme, et nous plaçons notre fierté dans l'espérance de prendre part à la gloire de Dieu.
      3 Bien plus, nous sommes fiers même de nos détresses, sachant que la détresse produit la persévérance,
      4 la persévérance la victoire dans l'épreuve, et la victoire dans l’épreuve l'espérance.
      5 Or cette espérance ne trompe pas, parce que l'amour de Dieu est déversé dans notre cœur par le Saint-Esprit qui nous a été donné.
      6 En effet, alors que nous étions encore sans force, Christ est mort pour des pécheurs au moment fixé.
      7 A peine mourrait-on pour un juste ; peut-être accepterait-on de mourir pour quelqu’un de bien.
      8 Mais voici comment Dieu prouve son amour envers nous : alors que nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous.
      9 Puisque nous sommes maintenant considérés comme justes grâce à son sang, nous serons à bien plus forte raison sauvés par lui de la colère de Dieu.
      10 En effet, si nous avons été réconciliés avec Dieu grâce à la mort de son Fils lorsque nous étions ses ennemis, nous serons à bien plus forte raison sauvés par sa vie maintenant que nous sommes réconciliés.
      11 Bien plus, nous plaçons notre fierté en Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, par qui maintenant nous avons reçu la réconciliation.
      12 C'est pourquoi, de même que par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, de même la mort a atteint tous les hommes parce que tous ont péché.
      13 En effet, avant que la loi ne soit donnée, le péché était déjà dans le monde. Or, le péché n'est pas pris en compte quand il n'y a pas de loi.
      14 Pourtant la mort a régné depuis Adam jusqu'à Moïse, même sur ceux qui n'avaient pas péché par une transgression semblable à celle d'Adam, qui est l'image de celui qui devait venir.
      15 Mais il y a une différence entre le don gratuit et la faute. En effet, si beaucoup sont morts par la faute d'un seul, la grâce de Dieu et le don de la grâce qui vient d'un seul homme, Jésus-Christ, ont bien plus abondamment été déversés sur beaucoup.
      16 Et il y a une différence entre ce don et les conséquences du péché d'un seul. En effet, c'est après un seul péché que le jugement a entraîné la condamnation, tandis que le don gratuit entraîne l’acquittement après un grand nombre de fautes.
      17 Si par un seul homme, par la faute d'un seul, la mort a régné, ceux qui reçoivent avec abondance la grâce et le don de la justice régneront à bien plus forte raison dans la vie par Jésus-Christ lui seul.
      18 Ainsi donc, de même que par une seule faute la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte d’acquittement la justification qui donne la vie s'étend à tous les hommes.
      19 En effet, tout comme par la désobéissance d'un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, beaucoup seront rendus justes par l'obéissance d'un seul.
      20 L’intervention de la loi a entraîné la multiplication des fautes, mais là où le péché s’est multiplié, la grâce a surabondé.
      21 Ainsi, de même que le péché a régné par la mort, de même la grâce règne par la justice pour la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur.

      Romains 6

      1 Que dirons-nous donc ? Allons-nous persister dans le péché afin que la grâce se multiplie ?
      2 Certainement pas ! Nous qui sommes morts pour le péché, comment pourrions-nous encore vivre dans le péché ?
      3 Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c'est en sa mort que nous avons été baptisés ?
      4 Par le baptême en sa mort nous avons donc été ensevelis avec lui afin que, comme Christ est ressuscité par la gloire du Père, de même nous aussi nous menions une vie nouvelle.
      5 En effet, si nous avons été unis à lui par une mort semblable à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection semblable à la sienne.
      6 Nous savons que notre vieil homme a été crucifié avec lui afin que le corps du péché soit réduit à l'impuissance et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché.
      7 En effet, celui qui est mort est libéré du péché.
      8 Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui,
      9 car nous savons que Christ ressuscité ne meurt plus ; la mort n'a plus de pouvoir sur lui.
      10 Christ est mort, et c’est pour le péché qu’il est mort une fois pour toutes ; maintenant qu'il est vivant, c'est pour Dieu qu'il vit.
      11 De la même manière, vous aussi, considérez-vous comme morts pour le péché et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ [notre Seigneur].
      12 Que le péché ne règne donc plus dans votre corps mortel pour vous soumettre à lui par ses désirs.
      13 Ne mettez plus vos membres au service du péché comme des instruments de l'injustice, mais au contraire livrez-vous vous-mêmes à Dieu comme des morts revenus à la vie et mettez vos membres à son service comme des instruments de la justice.
      14 En effet, le péché n’aura pas de pouvoir sur vous, puisque vous n’êtes plus sous la loi mais sous la grâce.
      15 Quoi donc ! Allons-nous pécher parce que nous ne sommes pas sous la loi mais sous la grâce ? Certainement pas !
      16 Ne savez-vous pas que si vous vous livrez à quelqu'un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes les esclaves du maître à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l'obéissance qui conduit à la justice ?
      17 Mais que Dieu soit remercié : alors que vous étiez esclaves du péché, vous avez obéi de tout cœur au modèle d'enseignement auquel vous avez été confiés.
      18 Et une fois libérés du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice.
      19 – Je parle à la manière des hommes, à cause de votre faiblesse naturelle. – De même que vous avez mis vos membres comme esclaves au service de l'impureté et de l’injustice pour arriver à plus d'injustice, de même maintenant, mettez vos membres comme esclaves au service de la justice pour progresser dans la sainteté.
      20 En effet, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres par rapport à la justice.
      21 Quels fruits portiez-vous alors ? Des fruits dont vous avez honte aujourd'hui, car leur fin, c’est la mort.
      22 Mais maintenant que vous avez été libérés du péché et que vous êtes devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la progression dans la sainteté et pour fin la vie éternelle.
      23 En effet, le salaire du péché, c'est la mort, mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur.

      Romains 7

      1 Ignorez-vous, frères et sœurs – je parle ici à des gens qui connaissent la loi – que la loi n'exerce son pouvoir sur l'homme qu'aussi longtemps qu'il vit ?
      2 Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu'il est vivant, mais si son mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à lui.
      3 Si donc elle devient la femme d'un autre homme du vivant de son mari, elle sera considérée comme adultère. Mais si son mari meurt, elle est libérée de cette loi, de sorte qu'elle n'est pas adultère en devenant la femme d'un autre.
      4 De même, mes frères et sœurs, vous aussi vous avez été mis à mort par rapport à la loi à travers le corps de Christ pour appartenir à un autre, à celui qui est ressuscité afin que nous portions des fruits pour Dieu.
      5 En effet, lorsque nous étions livrés à notre nature propre, les passions pécheresses éveillées par la loi agissaient dans nos membres, de sorte que nous portions des fruits pour la mort.
      6 Mais maintenant nous avons été libérés de la loi, car nous sommes morts à ce qui nous retenait prisonniers, de sorte que nous servons sous le régime nouveau de l'Esprit et non sous le régime périmé de la loi écrite.
      7 Que dirons-nous donc ? La loi est-elle péché ? Certainement pas ! Mais je n'ai connu le péché que par l’intermédiaire de la loi. En effet, je n'aurais pas su ce qu'est la convoitise si la loi n'avait pas dit : Tu ne convoiteras pas.
      8 Saisissant l'occasion offerte par ce commandement, le péché a produit en moi toutes sortes de désirs. En effet, sans loi le péché est mort.
      9 Pour ma part, sans la loi, je vivais autrefois ; mais quand le commandement est venu, le péché a repris vie et moi, je suis mort.
      10 Il s'est trouvé que le commandement qui devait conduire à la vie m'a conduit à la mort.
      11 En effet, le péché, saisissant l'occasion offerte par le commandement, m'a trompé et par lui m'a donné la mort.
      12 Ainsi donc, la loi est sainte, et le commandement est saint, juste et bon.
      13 Ce qui est bon est-il donc devenu synonyme de mort pour moi ? Certainement pas ! Au contraire, c’est la faute du péché. Il s'est manifesté comme péché en me donnant la mort par ce qui est bon, et ainsi, par l’intermédiaire du commandement, il montre son caractère extrêmement mauvais.
      14 Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle ; mais moi, je suis marqué par ma nature, vendu au péché.
      15 Je ne comprends pas ce que je fais : je ne fais pas ce que je veux et je fais ce que je déteste.
      16 Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne.
      17 En réalité, ce n'est plus moi qui agis ainsi, mais le péché qui habite en moi.
      18 En effet, je sais que le bien n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma nature propre : j’ai la volonté de faire le bien, mais je ne parviens pas à l’accomplir.
      19 En effet, je ne fais pas le bien que je veux mais je fais au contraire le mal que je ne veux pas.
      20 Or, si je fais ce que je ne veux pas, ce n'est plus moi qui le fais, mais le péché qui habite en moi.
      21 Je découvre donc cette loi : alors que je veux faire le bien, c’est le mal qui est à ma portée.
      22 En effet, je prends plaisir à la loi de Dieu, dans mon être intérieur,
      23 mais je constate qu’il y a dans mes membres une autre loi ; elle lutte contre la loi de mon intelligence et me rend prisonnier de la loi du péché qui est dans mes membres.
      24 Malheureux être humain que je suis ! Qui me délivrera de ce corps de mort ?
      25 J’en remercie Dieu, c’est possible par Jésus-Christ notre Seigneur. Ainsi donc, par mon intelligence, je suis esclave de la loi de Dieu, mais par ma nature propre je suis esclave de la loi du péché.

      Romains 8

      1 Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, [qui ne vivent pas conformément à leur nature propre mais conformément à l'Esprit].
      2 En effet, la loi de l'Esprit qui donne la vie en Jésus-Christ m'a libéré de la loi du péché et de la mort,
      3 car ce qui était impossible à la loi parce que la nature humaine la rendait impuissante, Dieu l'a fait : il a condamné le péché dans la nature humaine en envoyant à cause du péché son propre Fils dans une nature semblable à celle de l'homme pécheur.
      4 Ainsi, la justice réclamée par la loi est accomplie en nous qui vivons non conformément à notre nature propre mais conformément à l'Esprit.
      5 En effet, ceux qui se conforment à leur nature propre se préoccupent des réalités de la nature humaine, tandis que ceux qui se conforment à l'Esprit sont préoccupés par ce qui est de l'Esprit.
      6 De fait, la nature humaine tend vers la mort, tandis que l'Esprit tend vers la vie et la paix.
      7 En effet, la nature humaine tend à la révolte contre Dieu, parce qu'elle ne se soumet pas à la loi de Dieu et qu'elle n’en est même pas capable.
      8 Or, ceux qui sont animés par leur nature propre ne peuvent pas plaire à Dieu.
      9 Quant à vous, vous n’êtes pas animés par votre nature propre mais par l'Esprit, si du moins l'Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui appartient pas.
      10 Et si Christ est en vous, votre corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais votre esprit est vie à cause de la justice.
      11 Et si l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus habite en vous, celui qui a ressuscité Christ rendra aussi la vie à votre corps mortel par son Esprit qui habite en vous.
      12 Ainsi donc, frères et sœurs, nous avons une dette, mais pas envers notre nature propre pour nous conformer à ses exigences.
      13 Si vous vivez en vous conformant à votre nature propre, vous allez mourir, mais si par l'Esprit vous faites mourir les manières d’agir du corps, vous vivrez.
      14 En effet, tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu.
      15 Et vous n'avez pas reçu un esprit d'esclavage pour être encore dans la crainte, mais vous avez reçu un Esprit d'adoption, par lequel nous crions : « Abba ! Père ! »
      16 L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu.
      17 Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui afin de prendre aussi part à sa gloire.
      18 J'estime que les souffrances du moment présent ne sont pas dignes d’être comparées à la gloire qui va être révélée pour nous.
      19 De fait, la création attend avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu.
      20 En effet, la création a été soumise à l’inconsistance, non de son propre gré, mais à cause de celui qui l'y a soumise.
      21 Toutefois, elle a l'espérance d'être elle aussi libérée de l'esclavage de la corruption pour prendre part à la glorieuse liberté des enfants de Dieu.
      22 Or nous savons que, jusqu'à maintenant, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l'accouchement.
      23 Et ce n'est pas elle seule qui soupire, mais nous aussi, qui avons pourtant dans l’Esprit un avant-goût de cet avenir, nous soupirons en nous-mêmes en attendant l'adoption, la libération de notre corps.
      24 En effet, c'est en espérance que nous avons été sauvés. Or l'espérance qu'on voit n'est plus de l'espérance : ce que l'on voit, peut-on l'espérer encore ?
      25 Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l'attendons avec persévérance.
      26 De même l'Esprit aussi nous vient en aide dans notre faiblesse. En effet, nous ne savons pas ce qu'il convient de demander dans nos prières, mais l'Esprit lui-même intercède [pour nous] par des soupirs que les mots ne peuvent exprimer.
      27 Et Dieu qui examine les cœurs sait quelle est la pensée de l'Esprit, parce que c'est en accord avec lui qu'il intercède en faveur des saints.
      28 Du reste, nous savons que tout contribue au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés conformément à son plan.
      29 En effet, ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à devenir conformes à l'image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né d’un grand nombre de frères.
      30 Ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés ; ceux qu'il a appelés, il les a aussi déclarés justes ; et ceux qu'il a déclarés justes, il leur a aussi accordé la gloire.
      31 Que dirons-nous donc de plus ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?
      32 Lui qui n'a pas épargné son propre Fils mais l'a donné pour nous tous, comment ne nous accorderait-il pas aussi tout avec lui ?
      33 Qui accusera ceux que Dieu a choisis ? C'est Dieu qui les déclare justes !
      34 Qui les condamnera ? [Jésus-]Christ est mort, bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu et il intercède pour nous !
      35 Qui nous séparera de l'amour de Christ ? Serait-ce la détresse, l'angoisse, la persécution, la faim, le dénuement, le danger ou l'épée ?
      36 De fait, il est écrit : C'est à cause de toi qu'on nous met à mort à longueur de journée, qu'on nous considère comme des brebis destinées à la boucherie.
      37 Au contraire, dans tout cela nous sommes plus que vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés.
      38 En effet, j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni le présent ni l'avenir, ni les puissances,
      39 ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur.

      Romains 9

      1 Je dis la vérité en Christ, je ne mens pas, ma conscience m'en rend témoignage par le Saint-Esprit :
      2 j'éprouve une grande tristesse et j'ai dans le cœur un chagrin continuel.
      3 Oui, je voudrais être moi-même maudit et séparé de Christ pour mes frères, mes propres compatriotes,
      4 les Israélites ; c'est à eux qu'appartiennent l'adoption, la gloire, les alliances, la loi, le culte, les promesses
      5 et les patriarches ; c'est d'eux que le Christ est issu dans son humanité, lui qui est au-dessus de tout, Dieu béni éternellement. Amen !
      6 Ce n'est pas que la parole de Dieu soit sans effet. Non, car ceux qui sont issus d'Israël ne sont pas tous Israël,
      7 et bien qu'étant de la descendance d'Abraham, ils ne sont pas tous ses enfants. Au contraire, il est dit : C'est par Isaac qu’une descendance te sera assurée.
      8 Cela signifie que ce ne sont pas les descendants simplement biologiques qui sont enfants de Dieu, mais que ce sont les enfants de la promesse qui sont considérés comme sa descendance.
      9 La parole que voici était en effet une promesse : Je reviendrai à la même époque et Sara aura un fils.
      10 De plus, tel a aussi été le cas pour Rebecca qui a eu des enfants d'un seul homme, notre ancêtre Isaac :
      11 les enfants n'étaient pas encore nés et n'avaient donc fait ni bien ni mal – afin que le plan de Dieu subsiste, conformément à son choix et sans dépendre des œuvres mais de celui qui appelle –
      12 quand il a été dit à Rebecca : L'aîné sera asservi au plus jeune. De même, il est écrit :
      13 J'ai aimé Jacob et j'ai détesté Esaü.
      14 Que dirons-nous donc ? Dieu serait-il injuste ? Certainement pas !
      15 En effet, il dit à Moïse : Je ferai grâce à qui je veux faire grâce, et j'aurai compassion de qui je veux avoir compassion.
      16 Ainsi donc, cela ne dépend ni de la volonté ni des efforts de l’homme, mais de Dieu qui fait grâce.
      17 L'Ecriture dit en effet au pharaon : Voilà pourquoi je t'ai suscité : c'est pour montrer en toi ma puissance et afin que mon nom soit proclamé sur toute la terre.
      18 Ainsi, Dieu fait grâce à qui il veut et il endurcit qui il veut.
      19 Tu me diras : « Pourquoi fait-il [donc] encore des reproches ? Qui peut en effet résister à sa volonté ? »
      20 Mais toi, homme, qui es-tu pour entrer en contestation avec Dieu ? L’objet dira-t-il à celui qui l'a façonné : « Pourquoi m'as-tu fait ainsi ? »
      21 Le potier n'est-il pas le maître de l'argile pour faire avec la même pâte un ustensile d’un usage noble et un ustensile d’un usage méprisable ?
      22 Que dire si Dieu, voulant montrer sa colère et faire connaître sa puissance, a supporté avec une grande patience des vases de colère tout prêts pour la perdition ?
      23 Et que dire s'il a voulu faire connaître la richesse de sa gloire envers des vases de compassion qu'il a d'avance préparés pour la gloire ?
      24 Ainsi il nous a appelés non seulement d'entre les Juifs, mais encore d'entre les non-Juifs.
      25 C'est aussi ce qu'il dit dans le livre d'Osée : J'appellerai ‘mon peuple’celui qui n'était pas mon peuple, et ‘bien-aimée’celle qui n'était pas la bien-aimée.
      26 Et là où on leur disait : ‘Vous n'êtes pas mon peuple’, ils seront appelés fils du Dieu vivant.
      27 Esaïe, de son côté, s'écrie au sujet d'Israël : Même si les Israélites, de par leur nombre, étaient pareils au sable de la mer, un reste seulement sera sauvé.
      28 En effet, le Seigneur accomplira pleinement et rapidement sa parole [avec justice, en effet le Seigneur accomplira rapidement sa parole] sur la terre.
      29 Et comme Esaïe l'avait prédit, si le Seigneur de l’univers ne nous avait pas laissé une descendance, nous serions devenus comme Sodome, nous aurions été semblables à Gomorrhe.
      30 Que dirons-nous donc ? Des non-Juifs qui ne recherchaient pas la justice ont obtenu la justice, celle qui vient de la foi,
      31 tandis qu'Israël, qui cherchait une loi de justice, n'est pas parvenu à cette loi.
      32 Pourquoi ? Parce qu'Israël l'a cherchée non par la foi, mais par les œuvres [de la loi]. Ils se sont heurtés à la pierre qui fait obstacle,
      33 comme il est écrit : Je mets dans Sion une pierre qui fait obstacle, un rocher propre à faire trébucher, mais celui qui croit en lui ne sera pas couvert de honte.

      Romains 10

      1 Frères et sœurs, le vœu de mon cœur et ma prière à Dieu pour les Israélites, c'est qu'ils soient sauvés.
      2 En effet, je leur rends ce témoignage : ils ont du zèle pour Dieu, mais pas conformément à la vraie connaissance.
      3 Ils ignorent la justice de Dieu et cherchent à établir la leur propre ; ils ne se sont donc pas soumis à la justice de Dieu,
      4 car Christ est la fin de la loi pour que tous ceux qui croient reçoivent la justice.
      5 En effet, Moïse décrit ainsi la justice qui vient de la loi : L'homme qui mettra ces prescriptions en pratique vivra par elles.
      6 Mais voici comment parle la justice qui vient de la foi : « Ne dis pas dans ton cœur : ‘Qui montera au ciel ?’ce serait en faire descendre Christ ;
      7 ou : ‘Qui descendra dans l'abîme ?’ce serait faire remonter Christ de chez les morts. »
      8 Que dit-elle donc ? La parole est tout près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Or cette parole est celle de la foi, que nous prêchons.
      9 Si tu reconnais publiquement de ta bouche que Jésus est le Seigneur et si tu crois dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité, tu seras sauvé.
      10 En effet, c'est avec le cœur que l'on croit et parvient à la justice, et c'est avec la bouche que l'on affirme une conviction et parvient au salut, comme le dit l'Ecriture :
      11 Celui qui croit en lui ne sera pas couvert de honte.
      12 Ainsi, il n'y a aucune différence entre le Juif et le non-Juif, puisqu'ils ont tous le même Seigneur, qui se montre généreux pour tous ceux qui font appel à lui.
      13 En effet, toute personne qui fera appel au nom du Seigneur sera sauvée.
      14 Mais comment donc feront-ils appel à celui en qui ils n'ont pas cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n'ont pas entendu parler ? Et comment entendront-ils parler de lui, si personne ne l'annonce ?
      15 Et comment l'annoncera-t-on, si personne n'est envoyé ? Comme il est écrit : Qu'ils sont beaux les pieds [de ceux qui annoncent la paix, ] de ceux qui annoncent de bonnes nouvelles !
      16 Mais tous n'ont pas obéi à la bonne nouvelle. En effet, Esaïe dit : Seigneur, qui a cru à notre prédication ?
      17 Ainsi la foi vient de ce qu'on entend et ce qu'on entend vient de la parole de Dieu.
      18 Je demande alors : « N'auraient-ils pas entendu ? » Au contraire ! Leur voix est allée par toute la terre, et leurs discours jusqu'aux extrémités du monde.
      19 Je demande encore : « Israël n'aurait-il pas compris ? » Moïse, le premier, dit : Je provoquerai votre jalousie par ceux qui ne sont pas une nation, je provoquerai votre irritation par une nation sans intelligence.
      20 Quant à Esaïe, il pousse la hardiesse jusqu'à déclarer : Je me suis laissé trouver par ceux qui ne me cherchaient pas, je me suis révélé à ceux qui ne me demandaient rien.
      21 Mais au sujet d'Israël il dit : A longueur de journée, j’ai tendu mes mains vers un peuple désobéissant et rebelle.

      Romains 11

      1 Je demande donc : « Dieu aurait-il rejeté son peuple ? » Certainement pas ! En effet, je suis moi-même israélite, de la descendance d'Abraham, de la tribu de Benjamin.
      2 Dieu n'a pas rejeté son peuple, qu'il a connu d'avance. Ne savez-vous pas ce que l'Ecriture rapporte au sujet d'Elie, quand le prophète adresse à Dieu cette plainte contre Israël :
      3 Seigneur, ils ont tué tes prophètes, ils ont démoli tes autels ; moi seul, je suis resté, et ils cherchent à m’enlever la vie ?
      4 Mais quelle réponse Dieu lui donne-t-il ? Je me suis réservé 7000 hommes qui n'ont pas plié les genoux devant Baal.
      5 De même, dans le temps présent aussi, il y a un reste conformément à l’élection de la grâce.
      6 Or, si c'est par grâce, ce n'est plus par les œuvres, autrement la grâce n'est plus une grâce. [Et si c'est par les œuvres, ce n'est plus une grâce, autrement l'œuvre n'est plus une œuvre. ]
      7 Qu’en est-il donc ? Ce qu'Israël recherche, il ne l'a pas obtenu, mais ceux qui ont été choisis l'ont obtenu et les autres ont été endurcis.
      8 Comme il est écrit, Dieu leur a donné un esprit de torpeur, des yeux pour ne pas voir et des oreilles pour ne pas entendre, jusqu'à aujourd’hui.
      9 David aussi dit : Que leur table soit pour eux un piège, un filet, un obstacle et un moyen de punition !
      10 Que leurs yeux soient obscurcis pour ne pas voir, fais-leur courber constamment le dos !
      11 Je demande donc : « Serait-ce pour tomber que les Israélites ont trébuché ? » Certainement pas ! Mais grâce à leur faux pas, les non-Juifs ont eu accès au salut afin de provoquer leur jalousie.
      12 Or, si leur faux pas a fait la richesse du monde et leur déchéance la richesse des non-Juifs, cela sera d’autant plus le cas avec leur complet rétablissement.
      13 Je vous le dis, à vous qui êtes d'origine non juive : en tant qu'apôtre des non-Juifs, je me montre fier de mon ministère
      14 afin, si possible, de provoquer la jalousie de mon peuple et d'en sauver quelques-uns.
      15 En effet, si leur mise à l'écart a entraîné la réconciliation du monde, que produira leur réintégration, sinon le passage de la mort à la vie ?
      16 Or si la première part de pain est sainte, tout le pain l'est aussi ; et si la racine est sainte, les branches le sont aussi.
      17 Mais si quelques-unes des branches ont été coupées et si toi, qui étais un olivier sauvage, tu as été greffé parmi les branches restantes et tu es devenu participant de la racine et de la sève de l'olivier,
      18 ne te vante pas aux dépens de ces branches. Si tu te vantes, sache que ce n'est pas toi qui portes la racine, mais que c'est la racine qui te porte.
      19 Tu diras alors : « Des branches ont été coupées afin que moi je sois greffé. »
      20 C'est vrai. Elles ont été retranchées à cause de leur incrédulité et toi, c’est par la foi que tu subsistes. Ne fais pas preuve d’orgueil, mais aie de la crainte,
      21 car si Dieu n'a pas épargné les branches naturelles, il ne t'épargnera pas non plus.
      22 Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu : sévérité envers ceux qui sont tombés et bonté envers toi, si tu demeures dans sa bonté ; autrement, toi aussi tu seras retranché.
      23 Quant aux Israélites, s'ils ne persistent pas dans l'incrédulité, ils seront greffés, car Dieu est puissant pour les greffer de nouveau.
      24 Si toi, tu as été coupé de l'olivier sauvage auquel tu appartenais par nature et greffé contrairement à ta nature sur l'olivier cultivé, à plus forte raison eux seront-ils greffés conformément à leur nature sur leur propre olivier.
      25 En effet, je ne veux pas, frères et sœurs, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne vous preniez pas pour des sages : une partie d'Israël est tombée dans l'endurcissement jusqu'à ce que l'ensemble des non-Juifs soit entré.
      26 Et ainsi tout Israël sera sauvé, comme le dit l’Ecriture : Le libérateur viendra de Sion et il écartera de Jacob les impiétés.
      27 Et telle sera mon alliance avec eux, lorsque j'enlèverai leurs péchés.
      28 En ce qui concerne l'Evangile, ils sont ennemis à cause de vous ; mais en ce qui concerne l'élection, ils sont aimés à cause de leurs ancêtres.
      29 En effet, les dons et l'appel de Dieu sont irrévocables.
      30 De même que vous avez autrefois désobéi à Dieu et que vous avez maintenant obtenu grâce à cause de leur désobéissance,
      31 de même ils ont maintenant désobéi afin d’obtenir eux aussi grâce à cause de la grâce qui vous a été faite,
      32 car Dieu a enfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire grâce à tous.
      33 Quelle profondeur ont la richesse, la sagesse et la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont insondables, et ses voies impénétrables ! En effet,
      34 qui a connu la pensée du Seigneur, ou qui a été son conseiller ?
      35 Qui lui a donné le premier, pour être payé en retour ?
      36 C'est de lui, par lui et pour lui que sont toutes choses. A lui la gloire dans tous les siècles ! Amen !

      Romains 12

      1 Je vous encourage donc, frères et sœurs, par les compassions de Dieu, à offrir votre corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu. Ce sera de votre part un culte raisonnable.
      2 Ne vous conformez pas au monde actuel, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence afin de discerner quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.
      3 Par la grâce qui m'a été donnée, je dis à chacun de vous de ne pas avoir une trop haute opinion de lui-même, mais de garder des sentiments modestes, chacun selon la mesure de foi que Dieu lui a donnée.
      4 En effet, de même que nous avons plusieurs membres dans un seul corps et que tous les membres n'ont pas la même fonction,
      5 de même, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ et nous sommes tous membres les uns des autres, chacun pour sa part.
      6 Nous avons des dons différents, selon la grâce qui nous a été accordée. Si quelqu’un a le don de prophétie, qu'il l'exerce en accord avec la foi ;
      7 si un autre est appelé à servir, qu'il se consacre à son service. Que celui qui enseigne se donne à son enseignement,
      8 et celui qui a le don d’encourager à l'encouragement. Que celui qui donne le fasse avec générosité, celui qui préside, avec zèle, et que celui qui exerce la bienveillance le fasse avec joie.
      9 Que l'amour soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur, attachez-vous au bien.
      10 Par amour fraternel soyez pleins d'affection les uns pour les autres et rivalisez d'estime réciproque.
      11 Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d'esprit et servez le Seigneur.
      12 Réjouissez-vous dans l'espérance et soyez patients dans la détresse. Persévérez dans la prière.
      13 Pourvoyez aux besoins des saints et exercez l'hospitalité avec empressement.
      14 Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez pas.
      15 Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent, pleurez avec ceux qui pleurent.
      16 Vivez en plein accord les uns avec les autres. N'aspirez pas à ce qui est élevé, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne vous prenez pas pour des sages.
      17 Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes.
      18 Si cela est possible, dans la mesure où cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes.
      19 Ne vous vengez pas vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère de Dieu, car il est écrit : C’est à moi qu’appartient la vengeance, c’est moi qui donnerai à chacun ce qu’il mérite, dit le Seigneur.
      20 Mais si ton ennemi a faim, donne-lui à manger, s'il a soif, donne-lui à boire, car en agissant ainsi, tu amasseras des charbons ardents sur sa tête.
      21 Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais sois vainqueur du mal par le bien.

      Romains 13

      1 Que chacun se soumette aux autorités qui nous gouvernent, car toute autorité vient de Dieu, et celles qui existent ont été établies par Dieu.
      2 C'est pourquoi celui qui s'oppose à l'autorité résiste à l'ordre que Dieu a établi, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes.
      3 En effet, on n’a pas à craindre les magistrats quand on fait le bien, mais quand on fait le mal. Veux-tu ne pas avoir à craindre l'autorité ? Fais le bien et tu auras son approbation,
      4 car le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, sois dans la crainte. En effet, ce n'est pas pour rien qu'il porte l'épée, puisqu'il est serviteur de Dieu pour manifester sa colère en punissant celui qui fait le mal.
      5 Il est donc nécessaire de se soumettre aux autorités, non seulement à cause de cette colère, mais encore par motif de conscience.
      6 C'est aussi pour cela que vous payez des impôts, car les magistrats sont des serviteurs de Dieu qui s'appliquent entièrement à cette fonction.
      7 Rendez à chacun ce qui lui est dû : l'impôt à qui vous devez l'impôt, la taxe à qui vous devez la taxe, le respect à qui vous devez le respect, l'honneur à qui vous devez l'honneur.
      8 Ne devez rien à personne, si ce n'est de vous aimer les uns les autres, car celui qui aime les autres a accompli la loi.
      9 En effet, les commandements : Tu ne commettras pas d'adultère, tu ne commettras pas de meurtre, tu ne commettras pas de vol, [tu ne porteras pas de faux témoignage, ] tu ne convoiteras pas, ainsi que tous les autres, se résument dans cette parole : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
      10 L'amour ne fait pas de mal au prochain ; l'amour est donc l'accomplissement de la loi.
      11 Cela est d'autant plus important que vous savez quel temps nous vivons : c'est l'heure de vous réveiller enfin du sommeil, car maintenant le salut est plus près de nous qu’au moment où nous avons cru.
      12 La nuit est bien avancée, le jour approche. Débarrassons-nous donc des œuvres des ténèbres et revêtons les armes de la lumière.
      13 Conduisons-nous honnêtement, comme en plein jour, sans orgies ni ivrognerie, sans immoralité ni débauche, sans dispute ni jalousie.
      14 Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ et ne vous préoccupez pas de votre nature propre pour satisfaire ses convoitises.

      Romains 14

      1 Accueillez celui qui est faible dans la foi sans discuter ses opinions.
      2 L'un a la conviction de pouvoir manger de tout ; l'autre, qui est faible dans la foi, ne mange que des légumes.
      3 Que celui qui mange de tout ne méprise pas celui qui ne le fait pas, et que celui qui ne mange pas de tout ne juge pas celui qui le fait, car Dieu l'a accueilli.
      4 Qui es-tu pour juger le serviteur d'un autre ? Qu'il tienne bon ou qu'il tombe, cela regarde son seigneur. Mais il tiendra bon, car Dieu a le pouvoir de l'affermir.
      5 L'un fait une différence entre les jours, un autre les estime tous égaux. Que chacun ait dans son esprit une pleine conviction.
      6 Celui qui fait une distinction entre les jours le fait pour le Seigneur [et celui qui ne fait pas de distinction le fait aussi pour le Seigneur]. Celui qui mange de tout, c’est pour le Seigneur qu’il le fait, puisqu’il exprime sa reconnaissance à Dieu. Celui qui ne mange pas de tout le fait aussi pour le Seigneur, et il est reconnaissant envers Dieu.
      7 En effet, aucun de nous ne vit pour lui-même et aucun ne meurt pour lui-même :
      8 si nous vivons, c'est pour le Seigneur que nous vivons, et si nous mourons, c'est pour le Seigneur que nous mourons. Ainsi, soit que nous vivions, soit que nous mourions, nous appartenons au Seigneur.
      9 En effet, Christ est mort et [il est ressuscité, ] il est revenu à la vie pour être le Seigneur des morts et des vivants.
      10 Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère ? Ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère ? Nous comparaîtrons tous, en effet, devant le tribunal de Christ,
      11 car il est écrit : Je suis vivant, dit le Seigneur, chacun pliera le genou devant moi et toute langue rendra gloire à Dieu.
      12 Ainsi donc, chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même.
      13 Ne nous jugeons donc plus les uns les autres, mais veillez plutôt à ne pas placer d’obstacle ou de piège devant votre frère.
      14 Je sais et je suis convaincu dans le Seigneur Jésus que rien n'est impur en soi, mais si quelqu’un considère telle chose comme impure, alors elle est impure pour lui.
      15 Si ton frère est attristé à cause de ce que tu manges, tu ne marches plus selon l'amour. Ne cause pas, par ta nourriture, la perte de celui pour lequel Christ est mort.
      16 Que ce qui est bon pour vous ne devienne pas un sujet de calomnie.
      17 En effet, le royaume de Dieu, ce n'est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint-Esprit.
      18 Celui qui sert Christ de cette manière est agréable à Dieu et approuvé des hommes.
      19 Ainsi donc, recherchons ce qui contribue à entretenir la paix et à nous faire grandir mutuellement dans la foi.
      20 Pour de la nourriture, ne détruis pas l'œuvre de Dieu. Certes, tout est pur, mais il est mal de manger quelque chose si cela représente un obstacle pour quelqu’un.
      21 Il est bien de ne pas manger de viande, de ne pas boire de vin et de t'abstenir de ce qui peut être pour ton frère un obstacle, [un piège ou une source de faiblesse].
      22 Cette foi que tu as, garde-la pour toi devant Dieu. Heureux celui qui ne se condamne pas lui-même par ce qu'il approuve !
      23 Mais celui qui a des doutes au sujet de ce qu'il mange est condamné, parce qu'il n'agit pas par une conviction de foi. Tout ce qui ne provient pas d’une conviction de foi est péché.

      Romains 15

      1 Nous qui sommes forts, nous avons le devoir de supporter les faiblesses de ceux qui ne le sont pas et de ne pas rechercher ce qui nous plaît.
      2 Que chacun de nous cherche à plaire à son prochain pour son bien, en vue de le faire grandir dans la foi.
      3 En effet, Christ n'a pas recherché ce qui lui plaisait, mais, comme il est écrit, les injures de ceux qui t'insultent sont tombées sur moi.
      4 Or tout ce qui a été écrit d'avance l'a été pour notre instruction afin que, par la persévérance et par le réconfort que donnent les Ecritures, nous possédions l'espérance.
      5 Que le Dieu de la persévérance et du réconfort vous donne de vivre en plein accord les uns avec les autres comme le veut Jésus-Christ,
      6 afin que tous ensemble, d'une seule voix, vous rendiez gloire au Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ.
      7 Accueillez-vous donc les uns les autres comme Christ vous a accueillis, pour la gloire de Dieu.
      8 J’affirme [en effet] que [Jésus-]Christ est devenu le serviteur des circoncis pour prouver que Dieu est vrai en confirmant les promesses faites à leurs ancêtres.
      9 Quant aux non-Juifs, ils célèbrent Dieu à cause de sa bonté, comme le dit l’Ecriture : C'est pourquoi je te louerai parmi les nations et je chanterai à la gloire de ton nom.
      10 Il est dit encore : Nations, réjouissez-vous avec son peuple !
      11 et encore : Louez le Seigneur, vous toutes les nations, célébrez-le, vous tous les peuples !
      12 Esaïe dit aussi : Il paraîtra, le rejeton d'Isaï, il se lèvera pour régner sur les nations ; les nations espéreront en lui.
      13 Que le Dieu de l'espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, pour que vous débordiez d’espérance, par la puissance du Saint-Esprit !
      14 En ce qui vous concerne, mes frères et sœurs, je suis personnellement convaincu que vous êtes pleins de bonnes dispositions, remplis de toute connaissance et capables de vous avertir les uns les autres.
      15 Cependant, [frères et sœurs, ] c’est avec une certaine audace que je vous ai écrit par endroits, comme pour réveiller vos souvenirs, et cela à cause de la grâce que Dieu m'a faite
      16 d'être serviteur de Jésus-Christ pour les non-Juifs. Je m'acquitte ainsi du service sacré de la prédication de l'Evangile de Dieu afin que les non-Juifs soient une offrande agréable, devenue sainte par l’action de l'Esprit saint.
      17 Je peux donc me montrer fier en Jésus-Christ de l'œuvre de Dieu.
      18 En effet, je n'oserais rien mentionner si Christ ne l’avait pas accompli par moi pour amener les non-Juifs à l'obéissance par la parole et par les actes,
      19 par la puissance des signes et des prodiges et par la puissance de l'Esprit de Dieu. Ainsi, depuis Jérusalem et en rayonnant jusqu'en Illyrie, j'ai abondamment propagé l'Evangile de Christ.
      20 Je me suis fait un point d'honneur d'annoncer l'Evangile là où Christ n'avait pas été annoncé, afin de ne pas construire sur les fondations posées par un autre, mais comme il est écrit :
      21 Ceux à qui il n'avait pas été annoncé verront, et ceux qui n'en avaient pas entendu parler comprendront.
      22 C'est aussi ce qui m'a souvent empêché d'aller chez vous.
      23 Mais maintenant, comme je n'ai plus rien qui me retienne dans ces régions et que, depuis bien des années, j'ai le vif désir de vous rendre visite,
      24 [je le ferai] quand je me rendrai en Espagne. J'espère en effet vous voir en passant et recevoir votre aide pour me rendre là-bas une fois que j'aurai satisfait, du moins en partie, mon désir d'être avec vous.
      25 Maintenant je vais à Jérusalem pour servir les saints.
      26 En effet, les Eglises de la Macédoine et l'Achaïe ont bien voulu organiser une collecte en faveur de ceux qui sont pauvres parmi les saints de Jérusalem.
      27 Elles l'ont bien voulu et elles le leur devaient, car si les non-Juifs ont eu part aux avantages spirituels des Juifs, ils doivent aussi les assister dans leurs besoins matériels.
      28 Dès que j'aurai réglé cette affaire et que je leur aurai remis ces dons, je partirai pour l'Espagne et je passerai chez vous.
      29 Je sais qu'en venant vous rendre visite, c'est avec une pleine bénédiction de [l'Evangile de] Christ que je le ferai.
      30 Je vous en supplie, frères et sœurs, par notre Seigneur Jésus-Christ et par l'amour de l'Esprit, combattez avec moi en adressant à Dieu des prières en ma faveur.
      31 Priez afin que je sois protégé des incrédules de la Judée et que l’aide que j'apporte à Jérusalem soit bien accueillie par les saints.
      32 Ainsi je pourrai venir chez vous dans la joie, si c'est la volonté de Dieu, et trouver un peu de repos au milieu de vous.
      33 Que le Dieu de la paix soit avec vous tous ! Amen !

      Romains 16

      1 Je vous recommande notre sœur Phœbé, qui est diaconesse de l'Eglise de Cenchrées.
      2 Accueillez-la dans le Seigneur d'une manière digne des saints et aidez-la pour toute affaire où elle pourrait avoir besoin de vous, car elle en a aidé beaucoup, moi y compris.
      3 Saluez Prisca et Aquilas, mes collaborateurs en Jésus-Christ.
      4 Ils ont risqué leur tête pour me sauver la vie. Je ne suis pas le seul à leur être reconnaissant, c'est aussi le cas de toutes les Eglises des non-Juifs.
      5 Saluez aussi l'Eglise qui est dans leur maison. Saluez Epaïnète, mon bien-aimé, qui a été le premier fruit pour Christ en Asie.
      6 Saluez Marie, qui a beaucoup travaillé pour vous.
      7 Saluez Andronicus et Junia, mes compatriotes et mes compagnons de détention ; ils sont très estimés parmi les apôtres et ils se sont même convertis à Christ avant moi.
      8 Saluez Amplias, mon bien-aimé dans le Seigneur.
      9 Saluez Urbain, notre collaborateur en Christ, et mon bien-aimé Stachys.
      10 Saluez Apellès, qui a fait ses preuves en Christ. Saluez ceux de l’entourage d'Aristobule.
      11 Saluez Hérodion, mon compatriote. Saluez ceux de l’entourage de Narcisse qui appartiennent au Seigneur.
      12 Saluez Tryphène et Tryphose, elles qui travaillent pour le Seigneur. Saluez la bien-aimée Perside, qui a beaucoup travaillé pour le Seigneur.
      13 Saluez Rufus, celui qui a été choisi dans le Seigneur, et sa mère, qui est aussi la mienne.
      14 Saluez Asyncrite, Phlégon, Hermès, Patrobas, Hermas et les frères et sœurs qui sont avec eux.
      15 Saluez Philologue et Julie, Nérée et sa sœur, ainsi qu’Olympe et tous les saints qui sont avec eux.
      16 Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser. [Toutes] les Eglises de Christ vous saluent.
      17 Je vous en supplie, frères et sœurs, méfiez-vous de ceux qui provoquent des divisions et font trébucher les autres en s'opposant à l'enseignement que vous avez reçu. Eloignez-vous d'eux,
      18 car de tels hommes ne servent pas Christ notre Seigneur, mais leur propre ventre. Par des paroles douces et flatteuses, ils trompent le cœur des gens simples.
      19 Quant à vous, votre obéissance est connue de tous. Je me réjouis donc à votre sujet et je désire que vous soyez sages en ce qui concerne le bien et sans compromis en ce qui concerne le mal.
      20 Le Dieu de la paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. Que la grâce de notre Seigneur Jésus[-Christ] soit avec vous !
      21 Timothée, mon collaborateur, vous salue, ainsi que Lucius, Jason et Sosipater, mes compatriotes.
      22 Je vous salue dans le Seigneur, moi Tertius, qui ai écrit cette lettre.
      23 Gaïus, qui m’accueille et chez qui toute l'Eglise se réunit, vous salue. Eraste, le trésorier de la ville, vous salue, ainsi que le frère Quartus.
      24 [Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen ! ]
      25 Dieu peut vous affermir selon l'Evangile que j'annonce, la prédication de Jésus-Christ, conformément à la révélation du mystère qui a été tenu secret pendant des siècles.
      26 Ce mystère a maintenant été manifesté et porté à la connaissance de toutes les nations par les écrits des prophètes d'après l'ordre du Dieu éternel, afin qu'elles obéissent à la foi.
      27 A ce Dieu, seul sage, soit la gloire aux siècles des siècles, par Jésus-Christ ! Amen !

      1 Corinthiens 16

      1 En ce qui concerne la collecte en faveur des saints, faites, vous aussi, comme je l'ai prescrit aux Eglises de la Galatie :

      2 Corinthiens 8

      1 Par ailleurs, frères et sœurs, nous vous faisons connaître la grâce que Dieu a accordée aux Eglises de la Macédoine :

      Galates 2

      1 Quatorze ans plus tard, je suis monté de nouveau à Jérusalem avec Barnabas ; j'avais aussi pris Tite avec moi.
      10 Ils nous ont seulement recommandé de nous souvenir des pauvres, ce que j'ai eu bien soin de faire.

      Tite 3

      1 Rappelle-leur de se soumettre aux magistrats et aux autorités, de leur obéir, d'être prêts pour toute œuvre bonne,
      12 Lorsque je t'enverrai Artémas ou Tychique, empresse-toi de venir me rejoindre à Nicopolis, car c'est là que j'ai décidé de passer l'hiver.
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