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SAMUEL (livres de)

1.

Nom et contenu.

Les 31 chap, de 1 Samuel et les 24 chap, de 2 Samuel formaient, à l'origine, un seul livre, le 3 e des Nebîyim rtchônim : les notes massorétiques relatives aux 55 chap, se trouvent à la fin de 2 Samuel. Ce sont les LXX qui ont réparti cette matière en deux sections, qu'ils n'appellent pas « livres de Samuel » mais « 1er et 2 e livres des Règnes » (Vulgate : des Rois), tandis que leurs 3 e et 4 e livres des Règnes correspondent à nos 1 er et 2 e livres des Rois. Dès le XVI e siècle (Bible de Bomberg, 1517), la subdivision grecque a passé dans la Bible hébraïque qui a, par contre, gardé l'appellation 1 et 2 Samuel.

1Sa nous raconte l'histoire de Samuel, l'institution de la royauté, le règne de Saül, les heurs et malheurs de David jusqu'à la mort de Saül à la bataille de Guilboa. 2Sa est la chronique, avec ses rayons et ses ombres, de la vie de David, d'abord roi de Juda à Hébron, puis de tout Israël à Jérusalem où il installe l'arche et projette de construire un temple.

2.

Composition.

Le titre : livre de Samuel, veut souligner le prestige de cet homme et non le désigner comme auteur ; cet ouvrage est en réalité formé d'éléments provenant de sources, d'époques et d'inspiration différentes, combinés par des rédacteurs successifs.

Cette pluralité de sources est attestée par l'attitude différente que prennent à l'égard de la royauté les chap. 9ss d'une part, de l'autre le chap. 8 ; puis par les incohérences, les contradictions et les répétitions assez nombreuses du récit ; comp., par ex., 1Sa 16:18,21 avec 1Sa 17:39 ; puis 1Sa 16:18 et 1Sa 17:32 s avec 1Sa 17:55-58 ; puis 1Sa 20 avec 1Sa 23:14,18 ; puis 1Sa 23:19-24 23 avec 1Sa 26, etc. L'étude de ce texte a déterminé l'existence de trois, même de quatre courants de tradition auxquels les rédacteurs successifs de notre livre de Sam. ont puisé. L'accord ne règne pas sur tous les points. En tenant compte de cette réserve, voici comment se répartissent, à notre sens, nos 55 chapitres :

Le plus ancien courant de tradition a fourni le noyau principal, soit : 1Sa 9:1-10,16 11:13 16:14-23 18:6-8 20:1-3,18-39 21:1-7 22:1 23:1-14,19-28 24:1-23 1Sa 24 à 1Sa 31 2Sam 1:1-4,11,19-27 chap. 2 à 6 avec adjonctions, 2Sa 8:7,10-13,18 2Sa 9 à 20, (sauf 2Sa 12:10,12) peut-être 2Sa 21 et 2Sa 24.

A un document plus récent, quoique encore de l'époque prédeutéronomique, ont été empruntés : 1Sa 1 à 1Sa 7:1 (moins adjonctions ; cf. plus bas) ; 1Sa 15 1Sa 17:1-11,32-40,42-49,52-54 18:12-30 19:1-10 21:8-10, peut-être 1Sa 26 et 1Sa 28:3-25 (cf. ci-dessus), 2Sa 1:5-10,13-18 21:15-22 23:8-39.

Les passages 1Sa 7:2-8:22 10:17,27 12:1-13:1 sont d'une autre provenance ; on y sent l'influence du Deutéronome et ils se distinguent par leur hostilité à la royauté. C'est peut-être la même main qui a écrit 2Sa 7 : les idées, sinon la langue, sont celles du VII e siècle et la préoccupation messianique qui s'y affirme trahit l'influence des prophètes.

Restent certains morceaux, blocs erratiques de provenances diverses souvent impossibles à fixer ; ainsi 1Sa 2:1-10-27-36 16:1-13 17:12-31,41,50,55-58 18:1-5,9-11 19:11-24 20:1,4-17 21:11-16 23:15-18 2Sa 8:1-6,11 2Sa 22 2Sa 23:1-7.

3.

Sources.

Retrouvons-nous peut-être, ici, la suite des chroniques du Pentateuque ? Budde, L. Gautier, Kittel, Wellhausen partiellement n'hésitent pas à attribuer de grands fragments de notre livre à J ou JE (combinaison de J et E). Il semble toutefois plus naturel d'y voir l'oeuvre de conteurs indépendants, quoique animés du même esprit.

La source la plus ancienne, et qui a fourni la plus grande partie de notre texte, racontait les fastes d'Israël à partir de l'institution de la royauté, don de JHVH à son peuple, jusqu'à la mort de David (1Ro 1 et 2). Elle est remarquable par la simplicité et le naturel de ses récits, par la vie qu'elle sait donner à ses héros et par le seul souci de raconter leurs exploits à leur gloire, à celle de JHVH et pour le plaisir des lecteurs. La chronique du règne de David contient les meilleures pages de toute la littérature historique de l'A.T. : la beauté de la langue, l'impartialité de l'exposé, la noble indépendance dont elle fait preuve à l'égard du roi la mettent hors de pair. --Moins parfaits peut-être mais toujours intéressants, parfois poignants, les récits de la rencontre de Samuel avec Saül, de David et d'Abigaïl, des derniers jours de Saül sont parmi les meilleurs de toutes les littératures. Cette chronique date du IX e siècle., d'un temps où, une nouvelle conception religieuse du monde et de l'histoire ne s'étant pas encore imposée, les vieux récits gardaient toute leur vigueur et tout leur relief. --On a proposé de la désigner tantôt par la lettre S (Saül) d'un bout à l'autre (H.P. Smith, Löhr, Nowack), appellation commode mais étrange puisqu'elle s'occupe surtout de David ; tantôt Da (Kittel, Wellhausen), là où elle parle du grand roi ; tantôt J (Budde), comme dans le Pentateuque.

La deuxième source apparaît surtout dans l'histoire de Samuel. Si les matériaux qu'elle utilise sont anciens, elle ne les présente plus comme le premier document, parce qu'elle est dominée par une autre préoccupation que celle de conserver les trésors du passé. Les événements sont là pour montrer le soin que JHVH a pris constamment de veiller sur Israël, comme aussi de lui procurer les hommes indispensables aux heures graves de son histoire. Ainsi nous sont racontés l'enfance de Samuel et les premiers conflits avec les Philistins, puis les rapports de Samuel avec Saül après la faute de ce dernier. Cette source, où apparaît le pragmatisme religieux et moral des prophètes, date du VIII e siècle au plus tôt. Ce caractère particulier n'enlève rien à la valeur ni à la beauté de mainte page, comme 1Sa 3 (vocation de Samuel), 4 (défaite d'Israël et mort d'Héli), etc. Budde et Gautier y voient la continuation de la source E du Pentateuque ; d'autres la désignent de préférence par les lettres SS (Samuel-Saül).

L'école deutéronomique a fourni à notre livre 1Sa 7:2-8:22, puis 12 et d'autres fragments plus courts. Ici surtout l'histoire, qui est la servante de la prédication, doit montrer comment l'oubli de JHVH conduit infailliblement au malheur, l'obéissance à JHVH à la prospérité. Peuple et individus sont les acteurs d'un drame qui doit se réaliser dans un nombre déterminé d'années ; d'où les indications chronologiques, très précises mais factices.

Il faut user avec circonspection de ces documents-là, dont une étude attentive dégagera seule les éléments que l'historien pourra utiliser.

Quant aux autres fragments, ils proviennent des derniers rédacteurs de notre livre qui l'ont complété par des récits légendaires et édifiants où l'histoire n'a rien à voir, par des hymnes attribués à David, etc., empruntés à des oeuvres disparues, parfois anciennes.

4.

Rédaction.

Donnons au moins une preuve de ces rédactions successives. Pour l'auteur de 1Sa 14:47-51, l'activité de Saül est terminée, et cette note est nécessaire après celle de son rejet : (1Sa 13:7,15) il ne savait donc rien ou ne voulait rien savoir de toute la fin de la carrière de ce prince et ne tenait nul compte de ce qui suit. Même remarque à propos de 2Sa 8, résumé de tout le règne de David. Chose curieuse, les versets 16,18 se retrouvent, presque identiques, 2Sa 20:23,26, comme si le rédacteur de ce dernier morceau avait voulu reprendre le fil de la narration interrompu au ch. 8. Or l'interruption c'est l'adjonction, après coup, de nos ch. 9 à 20 que ce rédacteur a voulu conserver et qu'il a ajoutés ici.

Voici comment on peut reconstituer approximativement la confection du livre de Samuel.

(a) Un premier recueil s'est formé dans la période antérieure au Deutéronome ; les plus anciens récits, ceux du règne de David (2Sa 5-7 et 9-20), puis ceux du règne de Saül et de la jeunesse de David (1Sa 9-11 et 17ss) ont été mis par écrit au IX e siècle (910-850 av. J. -C, règnes d'Asa et de Josaphat). Les récits plus récents (2° source : 1Sa 1 à 1Sa 7 1 et 1Sa 15) datent de l'époque des prophètes Amos et Osée (800-750). Le rédacteur qui a combiné ces récits, dans la seconde moitié du VIII° siècle (750-700), rapporte les faits pour eux-mêmes et laisse à peine transparaître son dessein d'édifier ses lecteurs par le spectacle des hommes et des événements du passé.

(b) Pour rédiger l'ouvrage d'édification qu'il rêvait, un rédacteur de l'école deutéronomique (Rd) a repris ce livre et n'a pas craint d'y faire des adjonctions (1Sa 2:27,36 7:2-8:22 10:12,27 1Sa 12,2Sa 7 etc.) ou des suppressions (2Sa 9 à 20), dont la dernière afin de laisser à la postérité l'image idéale de David. Mais il a complété son récit par les morceaux 2Sa 21:1,14 et 24. Cette rédaction est de l'exil (560 ou 550), contemporaine de celle qui fusionnait J et E pour le Pentateuque.

(c) Les vieilles chroniques où Rd avait puisé ne disparurent pas immédiatement, et un 3 e rédacteur en tira le tableau du règne de David, 2Sa 9-20, et peut-être aussi 1Sa 16:1,13, puis 19:11-24 et 21:11-16 qu'il réintroduisit dans sa nouvelle édition. Il faut le chercher dans les milieux sacerdotaux (Rp) qui, au V e siècle, mettaient l'histoire d'Israël en harmonie avec leurs principes religieux et ecclésiastiques. L'auteur du livre des Chroniques a eu sous les yeux cet ouvrage-là, et cela lui a permis d'éviter certaines répétitions qui encombrent le récit de 2 Samuel.

(d) Si cet auteur des Chron, (vers 300), qui ne craint rien moins que les intermèdes poétiques, (cf. 1Ch 16:8,36) avait trouvé 2 Sam, 22 et 23:1-7 dans le travail de Rp, il les aurait certainement reproduits dans son propre livre. Ils n'y étaient donc pas encore, et c'est un quatrième rédacteur qui, au cours du I siècle, a mis la dernière main à notre livre de Sam., en y ajoutant, entre autres, les passages qui manquent dans les LXX (cf. 1Sa 17 et 18), tel d'entre eux postérieur même à la traduction grecque.

Le texte hébreu du livre de Samuel est en mauvais état. Non seulement la version grecque est plus concise (1Sa 17 et 18, par ex., ont 88 versets dans l'hébr., 50 seulement dans les LXX), mais encore elle a été faite sur un original hébreu meilleur que celui que nous possédons : c'est dire son importance pour la reconstitution du texte primitif.

5.

Valeur religieuse et littéraire.

Elle est inégale. Les plus anciens récits, uniquement préoccupés de reproduire ce que la tradition orale leur fournissait, sont précieux par leur sincérité et leur naïveté : ils nous montrent les hommes tels qu'ils les voyaient ou tels que ! a piété nationale les façonnait : cette vérité, relative sans doute, leur paraissait suffire à la gloire de leurs héros comme à celle de JHVH lui-même. De même leur instrument d'expression est admirablement adapté à la matière qu'ils traitent ; la sincérité de leurs sentiments se retrouve dans leur langue et lui donne cette fraîcheur et ce naturel qu'on ne se lasse pas d'admirer.

La valeur religieuse des pages postérieures est beaucoup plutôt dans l'intention moralisante de l'auteur. La fin tragique de Saül n'est pas due aux contingences politiques ou militaires défavorables à Israël, mais à la désobéissance du prince à JHVH ; si la lutte contre Amalek, occasion de cette désobéissance, a certainement eu lieu, nul doute que notre auteur ne l'exploite à sa fantaisie pour les besoins de sa démonstration. L'enfance de Samuel ne peut avoir été celle de n'importe quel jeune Israélite : le rôle unique qu'il a joué est celui-là même en vue duquel JHVH l'a préparé dès avant sa naissance, et notre auteur utilise les détails conservés par la tradition, en les développant et en les embellissant. Pour lui, la volonté de servir ! a cause de Dieu et d'Israël, avec la conviction de le faire de cette façon, légitime des moyens qui nous paraissent discutables. --Les morceaux postérieurs, deutéronomiques et sacerdotaux, participent de l'esprit qui animait les cercles d'où ils sont sortis.

Inutile d'insister sur l'importance des récits du livre de Samuel pour l'histoire d'Israël : sans eux nous ne saurions rien de ces événements ni de ces hommes. Mais il faut admirer le génie et l'inspiration profonde des écrivains qui ont su faire de ces silhouettes lointaines des êtres parfaitement vivants et, mieux que cela, des serviteurs de Dieu dont la foi, comme les faiblesses, servent à l'édification des hommes de tous les temps. E. G.

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Versets relatifs

    • Lévitique 3

      1 —Si on offre en sacrifice de communion une tête de gros bétail, mâle ou femelle, on offrira un animal sans défaut à l’Eternel.
      2 On posera la main sur la tête de la victime avant de l’égorger à l’entrée de la *tente de la Rencontre. Les prêtres, descendants d’Aaron, aspergeront de son sang tous les côtés de l’autel.
      3 De ce sacrifice de communion, on offrira à l’Eternel, en les consumant par le feu, la graisse qui recouvre les entrailles et toute celle qui y est attachée,
      4 les deux rognons et la graisse qui les enveloppe et qui couvre les flancs, ainsi que le lobe du foie, qu’on ôtera avec les rognons.
      5 Les descendants d’Aaron les feront brûler sur l’autel, par-dessus l’*holocauste déjà placé sur les bûches qui sont sur le feu. Ce sera un sacrifice consumé par le feu, dont l’odeur apaise l’Eternel.
      6 Si c’est du petit bétail qu’on offre en sacrifice de communion à l’Eternel, on offrira un mâle ou une femelle sans défaut.
      7 Si l’on offre un mouton en sacrifice, on l’apportera devant l’Eternel.
      8 Celui qui l’offre posera sa main sur la tête de la victime avant de l’égorger devant la *tente de la Rencontre, et les descendants d’Aaron en aspergeront de sang tous les côtés de l’autel.
      9 On prélèvera de ce sacrifice de communion, pour l’offrir à l’Eternel en le consumant par le feu, les parties grasses : la queue entière coupée près de l’échine, la graisse qui recouvre les entrailles et toute celle qui y est attachée,
      10 les deux rognons et la graisse qui les enveloppe et qui couvre les flancs, ainsi que le lobe du foie qu’on ôtera avec les rognons.
      11 Le prêtre les fera brûler sur l’autel : c’est un aliment consumé par le feu pour l’Eternel.
      12 Si c’est une chèvre qu’on offre, on l’apportera devant l’Eternel.
      13 On posera la main sur la tête de l’animal avant de l’égorger devant la tente de la Rencontre et les descendants d’Aaron en aspergeront de sang tous les côtés de l’autel.
      14 On en offrira à l’Eternel en les consumant par le feu, la graisse qui recouvre les entrailles et toute celle qui y est attachée,
      15 les deux rognons et la graisse qui les enveloppe et qui couvre les flancs, ainsi que le lobe du foie qu’on ôtera avec les rognons.
      16 Le prêtre fera brûler ces morceaux sur l’autel ; c’est un aliment consumé par le feu, dont l’odeur apaise l’Eternel. Toute graisse revient à l’Eternel.
      17 C’est une ordonnance immuable que vous respecterez de génération en génération partout où vous habiterez : vous ne consommerez aucune graisse, ni aucun sang.

      Lévitique 8

      1 L’Eternel parla à Moïse en ces termes :
      2 —Prends Aaron et ses fils avec lui, prends les vêtements sacerdotaux et l’huile d’onction, fais amener le taureau pour le sacrifice pour le péché, les deux béliers et la corbeille de pains sans *levain
      3 et rassemble toute la communauté à l’entrée de la tente de la Rencontre.
      4 Moïse fit ce que l’Eternel lui avait ordonné et l’assemblée se réunit à l’entrée de la *tente de la Rencontre.
      5 Moïse transmit à la communauté ces ordres que l’Eternel lui avait donnés.
      6 Puis il fit avancer Aaron et ses fils, et les fit se laver dans l’eau.
      7 Ensuite il revêtit Aaron de la tunique, lui noua la ceinture, et lui mit la robe par dessus ; il ajouta l’*éphod et l’entoura avec la ceinture de l’éphod.
      8 Il plaça sur sa poitrine le pectoral, dans lequel il plaça l’*ourim et le toummim.
      9 Il coiffa sa tête du turban sur le devant duquel il ajusta la plaque d’or, le diadème sacré, comme l’Eternel le lui avait ordonné.
      10 Moïse prit l’huile d’onction et oignit le *tabernacle et tout ce qu’il contenait ; c’est ainsi qu’il les consacra.
      11 Il en fit sept fois aspersion sur l’autel, puis il oignit ce dernier et tous les accessoires, la cuve et son socle, pour les consacrer.
      12 Ensuite il versa de l’huile d’onction sur la tête d’Aaron et l’oignit pour le consacrer.
      13 Après cela, il fit avancer les fils d’Aaron, les revêtit de tuniques, leur mit une ceinture et les coiffa de turbans, comme l’Eternel le lui avait ordonné.
      14 Il fit approcher le taureau du sacrifice pour le péché. Aaron et ses fils posèrent leurs mains sur la tête de l’animal.
      15 Moïse l’égorgea, prit le sang et en appliqua avec son doigt sur les cornes de l’autel pour purifier l’autel. Ensuite il répandit le reste du sang sur le socle de l’autel et le consacra pour y accomplir le rite d’*expiation.
      16 Il prit toute la graisse qui recouvrait les entrailles, le lobe du foie et les deux rognons avec leur graisse, et il les fit brûler sur l’autel.
      17 Le reste du taureau, avec la peau, la viande et les excréments, il le brûla à l’extérieur du camp, comme l’Eternel le lui avait ordonné.
      18 Ensuite il fit amener le bélier destiné à l’*holocauste ; Aaron et ses fils posèrent leurs mains sur sa tête.
      19 Moïse l’égorgea, et aspergea de son sang tous les côtés de l’autel.
      20 On découpa le bélier en quartiers, et Moïse les brûla avec la tête et la graisse.
      21 On lava à l’eau les entrailles et les pattes, et Moïse fit brûler tout le bélier sur l’autel ; c’était un holocauste à l’odeur qui apaise l’Eternel, un sacrifice consumé par le feu pour lui, comme il l’avait ordonné à Moïse.
      22 Après cela, Moïse fit approcher le second bélier, le bélier d’investiture ; Aaron et ses fils posèrent leurs mains sur sa tête.
      23 Moïse l’égorgea et prit de son sang qu’il appliqua sur le lobe de l’oreille droite d’Aaron, sur le pouce de sa main droite et sur le gros orteil de son pied droit.
      24 Puis il fit avancer les fils d’Aaron et appliqua du sang sur le lobe de leur oreille droite, sur leur pouce droit et sur leur gros orteil droit. Avec le reste du sang, il aspergea tous les côtés de l’autel.
      25 Il prit la graisse, la queue, toute la graisse qui recouvrait les entrailles, le lobe du foie, les deux rognons avec leur graisse et le gigot droit.
      26 Dans la corbeille des pains sans levain qui se trouvait devant l’Eternel, il prit un gâteau de pain sans levain, un gâteau à l’huile et une galette ; il les posa sur les graisses et le gigot,
      27 plaça le tout dans les mains d’Aaron et de ses fils, et leur dit de présenter ces aliments à l’Eternel par le geste de présentation.
      28 Ensuite Moïse reprit ces offrandes de leurs mains et les fit brûler sur l’autel au-dessus de l’*holocauste. C’était un sacrifice d’investiture dont l’odeur apaise l’Eternel, un sacrifice consumé par le feu pour lui.
      29 Moïse prit aussi la poitrine du bélier d’investiture pour faire devant l’Eternel le geste de présentation ; ce morceau lui revint comme sa part, comme l’Eternel le lui avait ordonné.
      30 Moïse prit ensuite de l’huile d’onction et du sang qui était sur l’autel, et il en fit aspersion sur Aaron et sur ses vêtements, sur ses fils et leurs vêtements ; il consacra ainsi Aaron et ses vêtements, ainsi que ses fils et leurs vêtements.
      31 Moïse dit à Aaron et à ses fils : —Faites cuire la viande à l’entrée de la *tente de la Rencontre. Vous la mangerez là avec le pain qui est dans la corbeille de l’investiture, comme je vous l’ai ordonné lorsque j’ai dit : « Aaron et ses fils la mangeront ».
      32 Vous brûlerez ensuite ce qui restera de la viande et du pain.
      33 Pendant sept jours, c’est-à-dire jusqu’au terme des cérémonies de votre investiture, vous ne quitterez pas l’entrée de la tente de la Rencontre. On prendra en effet sept jours pour vous installer dans votre charge.
      34 C’est l’Eternel qui a ordonné de procéder comme on l’a fait aujourd’hui pour accomplir sur vous le rite d’*expiation.
      35 Vous resterez sept jours, jour et nuit, à l’entrée de la tente de la Rencontre et vous observerez les ordres de l’Eternel, et vous ne mourrez pas, car tel est l’ordre que j’ai reçu.
      36 Aaron et ses fils se conformèrent à tout ce que l’Eternel leur avait ordonné par l’intermédiaire de Moïse.

      1 Samuel 1

      1 Un homme nommé Elqana vivait à Ramataïm-Tsophim, dans la région montagneuse d’Ephraïm ; il était fils de Yeroham et petit-fils d’Elihou, de la famille de Tohou, descendant de Tsouph, un Ephraïmite.
      2 Il avait épousé deux femmes : l’une s’appelait Anne et l’autre Peninna. Peninna avait des enfants, mais Anne n’en avait pas.
      3 Chaque année, Elqana se rendait de sa ville à Silo pour y adorer l’Eternel, le Seigneur des *armées célestes, et pour lui offrir des sacrifices. Les deux fils d’Eli, Hophni et Phinéas, y officiaient comme prêtres de l’Eternel.
      4 Le jour où Elqana offrait son sacrifice, il attribuait des parts de viande à sa femme Peninna et à tous ses enfants,
      5 et il donnait une double part à Anne parce qu’il l’aimait, bien que le Seigneur l’ait empêchée d’avoir des enfants.
      6 Sa rivale ne cessait de la vexer pour l’irriter contre Dieu de ce qu’il l’ait rendue stérile.
      7 Cela se reproduisait chaque année : toutes les fois qu’Anne se rendait au sanctuaire de l’Eternel, Peninna l’exaspérait. Alors Anne pleurait et restait sans manger.
      8 Elqana lui demandait : —Anne, pourquoi pleures-tu ? Pourquoi restes-tu sans manger ? Pourquoi es-tu si malheureuse ? Est-ce que je ne vaux pas mieux pour toi que dix fils ?
      9 Cette fois-ci, après qu’on eut mangé et bu à Silo, Anne se leva et se rendit au sanctuaire de l’Eternel. Le prêtre Eli y était assis sur son siège près de la porte.
      10 Très affligée, Anne pria l’Eternel en pleurant à chaudes larmes.
      11 Alors elle fit le *vœu suivant : —Eternel, Seigneur des armées célestes, si tu veux bien considérer la misère de ta servante et si tu interviens en ma faveur, si tu ne délaisses pas ta servante et si tu me donnes un fils, alors je te le consacrerai pour toute sa vie ; ses cheveux et sa barbe ne seront jamais coupés.
      12 Comme elle priait longuement devant l’Eternel, Eli observait le mouvement de ses lèvres.
      13 Anne priait intérieurement : ses lèvres bougeaient, mais on n’entendait pas sa voix. Eli pensa qu’elle était ivre
      14 et il l’interpella : —Combien de temps encore veux-tu étaler ton ivresse ? Va cuver ton vin ailleurs !
      15 Anne lui répondit : —Non, Monseigneur, je ne suis pas ivre, je n’ai bu ni vin ni boisson alcoolisée, mais je suis très malheureuse et j’épanchais mon cœur devant l’Eternel.
      16 Ne me juge pas mal et ne me considère pas comme une femme perverse. Si j’ai prié aussi longtemps, c’est parce que mon cœur débordait de chagrin et de douleur.
      17 —Dans ce cas, lui dit Eli, va en paix, et que le Dieu d’Israël exauce la requête que tu lui as adressée.
      18 Anne répondit : —Je me recommande à ta bienveillance. Puis elle s’en alla, se restaura et son visage fut différent.
      19 Le lendemain, de bon matin, Elqana et sa famille se prosternèrent devant l’Eternel, puis ils rentrèrent chez eux à Rama. Elqana s’unit à Anne, sa femme, et l’Eternel intervint en sa faveur.
      20 Elle fut enceinte et, au terme de sa grossesse, elle mit au monde un garçon auquel elle donna le nom de Samuel (Dieu a entendu) car, dit-elle, « je l’ai demandé à l’Eternel ».
      21 L’année suivante, Elqana se rendit de nouveau à Silo avec toute sa famille pour offrir à l’Eternel le sacrifice annuel et pour accomplir le *vœu qu’il avait fait.
      22 Mais Anne ne l’accompagna pas. Elle dit en effet à son mari : —J’attends que l’enfant soit sevré, alors je l’emmènerai à Silo pour le présenter à l’Eternel et il restera là-bas pour toujours.
      23 Son mari lui dit : —Fais comme tu le juges bon et attends de l’avoir sevré. Que la promesse de l’Eternel se réalise. Anne resta donc à la maison pour allaiter son enfant jusqu’à ce qu’il soit sevré.
      24 A ce moment-là, elle l’emmena avec elle au sanctuaire de l’Eternel à Silo, en apportant un taureau de trois ans, dix kilogrammes de farine et une *outre de vin. Le garçon était encore tout jeune.
      25 Ils offrirent le taureau en sacrifice et présentèrent l’enfant à Eli.
      26 Anne lui dit : —Excuse-moi, Monseigneur, aussi vrai que tu vis, Monseigneur, je suis cette femme qui se tenait près de toi, ici même, pour prier l’Eternel.
      27 C’était pour obtenir cet enfant que je priais, et l’Eternel m’a accordé ce que je lui demandais.
      28 A mon tour, je veux le consacrer à l’Eternel : pour toute sa vie, il lui sera consacré. Là-dessus, ils se prosternèrent là devant l’Eternel.

      1 Samuel 2

      1 Alors Anne prononça cette prière : La joie remplit mon cœur, c’est grâce à l’Eternel ; oui, grâce à l’Eternel, mon front s’est relevé et j’ai de quoi répondre à ceux qui me blessaient. Oui, je jubile, car Dieu m’a secourue.
      2 Nul ne l’égale. L’Eternel seul est saint, et, à part lui, il n’y a pas de Dieu, pas de rocher semblable à notre Dieu.
      3 Que cessent donc, vos paroles hautaines et les bravades sortant de votre bouche ! Car l’Eternel est un Dieu qui sait tout, c’est lui qui pèse les actes des humains.
      4 Voilà brisé l’arc des guerriers ! Ceux qui chancellent sont armés de vigueur.
      5 Tous les repus s’embauchent pour du pain, les affamés seront comblés de biens et la stérile met sept enfants au monde, alors que celle qui en avait beaucoup sera flétrie.
      6 C’est l’Eternel qui fait mourir et vivre, il fait descendre dans le séjour des morts et en fait remonter.
      7 L’Eternel seul dépouille et enrichit, il humilie, et il élève aussi.
      8 De la poussière, il arrache le pauvre, et il relève l’indigent de la fange pour l’installer au milieu des puissants et lui donner une place d’honneur. A l’Eternel sont les fondements de la terre, et c’est sur eux qu’il a posé le monde.
      9 Il gardera les pas de ses fidèles, mais les *méchants périront dans la nuit, car aucun homme n’est vainqueur par la force.
      10 Ceux qui contestent contre Dieu sont brisés. Du haut du ciel, il tonnera contre eux. Il jugera les confins de la terre ; il donnera la puissance à son roi et il élèvera l’homme qui, de sa part, a reçu l’onction d’huile.
      27 Un jour, un homme de Dieu vint trouver Eli et lui dit : —Voici ce que déclare l’Eternel : « Est-ce que je ne me suis pas clairement fait connaître à tes ancêtres et à leur famille quand ils vivaient encore en Egypte, esclaves du pharaon ?

      1 Samuel 3

      1 Le jeune Samuel accomplissait le service de l’Eternel auprès d’Eli. A cette époque, l’Eternel parlait rarement aux hommes et les révélations que Dieu leur montrait n’étaient pas fréquentes.
      2 Une nuit, le prêtre Eli, dont la vue s’était très affaiblie et qui était presque aveugle, était couché dans sa chambre.
      3 La lampe sacrée brûlait encore et Samuel dormait dans le sanctuaire de l’Eternel, là où était déposé le *coffre de Dieu.
      4 L’Eternel appela Samuel ; celui-ci répondit : —Oui, je suis là !
      5 Il courut vers Eli et lui dit : —Tu m’as appelé, je suis là. —Je n’ai pas appelé, lui dit Eli, retourne te coucher. Et Samuel alla se recoucher.
      6 L’Eternel appela encore : —Samuel ! Samuel se leva et retourna auprès d’Eli. —Tu m’as appelé, je suis là, lui dit-il. —Je n’ai pas appelé, mon fils, lui dit Eli, va te recoucher.
      7 Or Samuel ne connaissait pas encore l’Eternel et celui-ci ne lui avait encore jamais parlé directement.
      8 L’Eternel appela Samuel pour la troisième fois ; celui-ci se leva, se rendit auprès d’Eli et lui répéta : —Me voici, car tu m’as appelé. Alors Eli comprit que c’était l’Eternel qui appelait le jeune garçon
    • Lévitique 3

      1 » Lorsque quelqu'un offrira à l'Eternel un sacrifice de communion, s'il offre du gros bétail, mâle ou femelle, il l'offrira sans défaut devant l'Eternel.
      2 Il posera sa main sur la tête de la victime et l’égorgera à l'entrée de la tente de la rencontre. Les prêtres, les descendants d'Aaron, verseront le sang sur tout le pourtour de l'autel.
      3 De ce sacrifice de communion, il offrira en sacrifice passé par le feu pour l'Eternel la graisse qui couvre les entrailles et toute celle qui y est attachée,
      4 les deux rognons et la graisse qui les entoure, qui couvre les flancs, et le grand lobe du foie, qu'il détachera près des rognons.
      5 Les descendants d'Aaron brûleront cela sur l'autel, par-dessus l'holocauste qui sera sur le bois mis au feu. C'est un sacrifice passé par le feu, dont l’odeur est agréable à l'Eternel.
      6 » S'il offre du petit bétail, mâle ou femelle, en sacrifice de communion à l'Eternel, il l'offrira sans défaut.
      7 S'il offre en sacrifice un agneau, il le présentera devant l'Eternel.
      8 Il posera sa main sur la tête de la victime et l’égorgera devant la tente de la rencontre. Les descendants d'Aaron en verseront le sang sur tout le pourtour de l'autel.
      9 De ce sacrifice de communion, il offrira en sacrifice passé par le feu pour l'Eternel la graisse, la queue entière, qu'il séparera près de l'échine, la graisse qui couvre les entrailles et toute celle qui y est attachée,
      10 les deux rognons et la graisse qui les entoure, qui couvre les flancs, et le grand lobe du foie, qu'il détachera près des rognons.
      11 Le prêtre brûlera cela sur l'autel. C'est l'aliment d'un sacrifice passé par le feu pour l'Eternel.
      12 » Si son offrande est une chèvre, il la présentera devant l'Eternel.
      13 Il posera sa main sur la tête de sa victime et l’égorgera devant la tente de la rencontre. Les descendants d'Aaron en verseront le sang sur tout le pourtour de l'autel.
      14 De la victime, il offrira en sacrifice passé par le feu pour l'Eternel la graisse qui couvre les entrailles et toute celle qui y est attachée,
      15 les deux rognons et la graisse qui les entoure, qui couvre les flancs, et le grand lobe du foie, qu'il détachera près des rognons.
      16 Le prêtre brûlera cela sur l'autel. Toute la graisse est l'aliment d'un sacrifice passé par le feu, dont l’odeur est agréable à l'Eternel.
      17 » C'est une prescription perpétuelle pour vous au fil des générations, partout où vous habiterez : vous ne mangerez ni graisse ni sang. »

      Lévitique 8

      1 L'Eternel dit à Moïse :
      2 « Prends Aaron et ses fils avec lui, les vêtements, l'huile d'onction, le taureau expiatoire, les deux béliers et la corbeille de pains sans levain,
      3 et convoque toute l'assemblée à l'entrée de la tente de la rencontre. »
      4 Moïse fit ce que l'Eternel lui avait ordonné et l'assemblée se réunit à l'entrée de la tente de la rencontre.
      5 Moïse dit à l'assemblée : « Voici ce que l'Eternel a ordonné de faire. »
      6 Il fit approcher Aaron et ses fils, et il les lava avec de l'eau.
      7 Il mit la tunique à Aaron, lui passa la ceinture, l’habilla de la robe et plaça sur lui l'éphod, qu'il serra avec l’écharpe de l'éphod dont il l’habilla.
      8 Il lui mit le pectoral, dans lequel il plaça l'urim et le thummim.
      9 Il posa la tiare sur sa tête et plaça sur le devant de la tiare la lame d'or, le diadème sacré, comme l'Eternel le lui avait ordonné.
      10 Moïse prit l'huile d'onction. Il en versa sur le sanctuaire et tout ce qui s’y trouvait, et ainsi il le consacra.
      11 Il aspergea sept fois l'autel d’huile, il versa de l’huile sur l'autel et tous ses ustensiles, ainsi que sur la cuve avec sa base, afin de les consacrer.
      12 Il versa de l'huile d'onction sur la tête d'Aaron, il lui fit cette onction afin de le consacrer.
      13 Moïse fit aussi approcher les fils d'Aaron ; il les habilla de tuniques, leur passa des ceintures et leur attacha des coiffes comme l'Eternel le lui avait ordonné.
      14 Il fit approcher le taureau expiatoire, et Aaron et ses fils posèrent leurs mains sur sa tête.
      15 Moïse l'égorgea, prit du sang et en mit avec son doigt sur les cornes du pourtour de l'autel pour le purifier. Il versa le sang au pied de l'autel pour le consacrer en vue d’y faire l'expiation.
      16 Il prit toute la graisse qui couvre les entrailles, le grand lobe du foie et les deux rognons avec leur graisse, et il brûla cela sur l'autel.
      17 Mais il brûla dans un feu à l’extérieur du camp le taureau, sa peau, sa viande et ses excréments, comme l'Eternel le lui avait ordonné.
      18 Il fit approcher le bélier de l'holocauste, et Aaron et ses fils posèrent leurs mains sur sa tête.
      19 Moïse l'égorgea et versa le sang sur le pourtour de l'autel.
      20 Il coupa le bélier par morceaux et brûla la tête, les morceaux et la graisse.
      21 Il lava avec de l'eau les entrailles et les pattes, et il brûla tout le bélier sur l'autel. Ce fut l'holocauste, un sacrifice brûlé au feu dont l’odeur fut agréable à l'Eternel, comme l'Eternel l'avait ordonné à Moïse.
      22 Il fit approcher l'autre bélier, le bélier de consécration, et Aaron et ses fils posèrent leurs mains sur sa tête.
      23 Moïse égorgea le bélier, prit de son sang et en mit sur le lobe de l'oreille droite d'Aaron, sur le pouce de sa main droite et sur le gros orteil de son pied droit.
      24 Il fit approcher les fils d'Aaron, mit du sang sur le lobe de leur oreille droite, sur le pouce de leur main droite et sur le gros orteil de leur pied droit, et il versa le sang sur le pourtour de l'autel.
      25 Il prit la graisse, la queue, toute la graisse qui couvre les entrailles, le grand lobe du foie, les deux rognons avec leur graisse et la cuisse droite ;
      26 il prit aussi dans la corbeille de pains sans levain placée devant l'Eternel un gâteau sans levain, un gâteau de pain à l'huile et une galette, et il les posa sur les graisses et sur la cuisse droite.
      27 Il mit tous ces éléments sur les mains d'Aaron et sur celles de ses fils, et il fit le geste de présentation devant l'Eternel.
      28 Puis il les retira de leurs mains et les brûla sur l'autel, par-dessus l'holocauste. Ce fut le sacrifice de consécration, un sacrifice passé par le feu dont l’odeur fut agréable à l'Eternel.
      29 Moïse prit la poitrine du bélier de consécration et fit avec elle le geste de présentation devant l'Eternel. Ce fut la portion de Moïse, comme l'Eternel le lui avait ordonné.
      30 Moïse prit de l'huile d'onction et du sang qui était sur l'autel et en aspergea Aaron et ses vêtements, de même que les fils d'Aaron et leurs vêtements. C’est ainsi qu’il consacra Aaron et ses vêtements, de même que les fils d'Aaron et leurs vêtements.
      31 Moïse dit à Aaron et à ses fils : « Faites cuire la viande à l'entrée de la tente de la rencontre ; c'est là que vous la mangerez, avec le pain qui est dans la corbeille de consécration, comme je l'ai ordonné en disant : ‘Aaron et ses descendants la mangeront.’
      32 Vous brûlerez dans le feu ce qui restera de la viande et du pain.
      33 Pendant 7 jours, vous ne sortirez pas de l'entrée de la tente de la rencontre, jusqu'à ce que prenne fin la période de votre entrée en fonction. En effet, 7 jours seront employés à vous établir dans vos fonctions.
      34 Ce qui s'est fait aujourd'hui, l'Eternel a ordonné de le faire comme expiation pour vous.
      35 Vous resterez donc 7 jours à l'entrée de la tente de la rencontre, jour et nuit, vous respecterez les commandements de l'Eternel. Ainsi vous ne mourrez pas, car c'est l’ordre que j’ai reçu. »
      36 Aaron et ses fils firent tout ce que l'Eternel avait ordonné par l’intermédiaire de Moïse.

      1 Samuel 1

      1 Il y avait un homme de Ramathaïm-Tsophim, de la région montagneuse d'Ephraïm, du nom d'Elkana. Il était le fils de Jeroham, fils d'Elihu, petit-fils de Thohu et arrière-petit-fils de Tsuph, et était éphraïmite.
      2 Il avait deux femmes. L'une s'appelait Anne, l'autre Peninna ; Peninna avait des enfants, tandis qu’Anne n'en avait pas.
      3 Chaque année, cet homme montait de sa ville jusqu’à Silo pour adorer l'Eternel, le maître de l’univers, et lui offrir des sacrifices. Là se trouvaient les deux fils d'Eli, Hophni et Phinées, qui étaient prêtres de l'Eternel.
      4 Le jour où Elkana offrait son sacrifice, il donnait des portions à sa femme Peninna et à tous les fils et à toutes les filles qu'il avait d'elle.
      5 Mais à Anne, il donnait une portion double, car il l’aimait, même si l'Eternel l’avait rendue stérile.
      6 Sa rivale la provoquait pour la pousser à s'irriter de ce que l'Eternel l'avait rendue stérile.
      7 Et toutes les années il en allait de même : chaque fois qu'Anne montait à la maison de l'Eternel, Peninna la provoquait de la même manière. Alors elle pleurait et ne mangeait pas.
      8 Son mari Elkana lui disait : « Anne, pourquoi pleures-tu et ne manges-tu pas ? Pourquoi ton cœur est-il attristé ? Est-ce que je ne vaux pas pour toi mieux que dix fils ? »
      9 Anne se leva, après que l'on eut mangé et bu à Silo. Le prêtre Eli était assis sur son siège, près de la porte du temple de l'Eternel.
      10 L'amertume dans l'âme, elle pria l'Eternel et pleura abondamment.
      11 Elle fit le vœu suivant : « Eternel, maître de l’univers, si tu consens à regarder la détresse de ta servante, si tu te souviens de moi, si tu n'oublies pas ta servante et lui donnes un fils, je le consacrerai à l'Eternel pour toute la durée de sa vie et le rasoir ne passera pas sur sa tête. »
      12 Comme elle restait longtemps en prière devant l'Eternel, Eli observa sa bouche.
      13 Anne parlait dans son cœur et ne faisait que remuer les lèvres, on n'entendait pas sa voix. Eli pensa qu'elle était ivre,
      14 et il lui dit : « Jusqu'à quand seras-tu ivre ? Va cuver ton vin. »
      15 Anne répondit : « Ce n’est pas cela, mon seigneur. Je suis une femme à l’esprit abattu, je n'ai bu ni vin ni boisson enivrante, mais j'épanchais mon cœur devant l'Eternel.
      16 Ne prends pas ta servante pour une femme légère, car c'est le trop-plein de ma douleur et de mon chagrin qui m'a fait parler jusqu'à présent. »
      17 Eli reprit la parole et dit : « Pars en paix et que le Dieu d'Israël exauce la prière que tu lui as adressée ! »
      18 Elle répondit : « Que ta servante trouve grâce à tes yeux ! » Cette femme s'en alla. Elle se remit à manger et son visage ne fut plus le même.
      19 Ils se levèrent de bon matin et, après avoir adoré l'Eternel, ils partirent et retournèrent chez eux à Rama. Elkana eut des relations conjugales avec Anne, sa femme, et l'Eternel se souvint d'elle.
      20 Dans le cours de l'année, Anne devint enceinte et elle mit au monde un fils qu'elle appela Samuel, car, dit-elle, « je l'ai demandé à l'Eternel ».
      21 Son mari Elkana monta ensuite avec toute sa famille offrir à l'Eternel le sacrifice annuel et accomplir son vœu.
      22 Mais Anne ne monta pas à Silo. Elle dit à son mari : « Lorsque l'enfant sera sevré, je l’y conduirai afin qu'il soit présenté devant l'Eternel et qu'il reste là pour toujours. »
      23 Son mari Elkana lui dit : « Fais ce qui te semblera bon, attends de l'avoir sevré. Seulement, que l’Eternel accomplisse sa parole ! » La femme resta donc là et elle allaita son fils jusqu'au moment de son sevrage.
      24 Quand elle l'eut sevré, elle le fit monter avec elle à Silo. Elle prit 3 taureaux, 22 litres de farine et une outre de vin. Elle conduisit l’enfant à la maison de l'Eternel à Silo alors qu’il était encore tout jeune.
      25 Ils égorgèrent les taureaux et conduisirent l'enfant à Eli.
      26 Anne dit : « Mon seigneur, pardon, aussi vrai que ton âme vit, mon seigneur, c’est moi qui me tenais ici près de toi pour prier l'Eternel.
      27 C'était pour cet enfant que je priais, et l'Eternel a exaucé la prière que je lui adressais.
      28 Aussi, je veux le prêter à l'Eternel ; il sera toute sa vie prêté à l'Eternel. » Et ils se prosternèrent là devant l'Eternel.

      1 Samuel 2

      1 Anne fit cette prière : « Mon cœur se réjouit en l'Eternel, #ma force a été relevée par l'Eternel. #Ma bouche s'est ouverte contre mes ennemis, #car je me réjouis de ton secours. #
      2 Personne n'est saint comme l'Eternel. #Il n'y a pas d'autre Dieu que toi, #il n'y a pas de rocher pareil à notre Dieu.
      3 » Ne prononcez plus de paroles hautaines ! #Que l'arrogance ne sorte plus de votre bouche, #car l'Eternel est un Dieu qui sait tout #et qui pèse la valeur de toutes les actions.
      4 » L'arc des puissants est brisé, #et les faibles ont la force pour ceinture. #
      5 Ceux qui étaient rassasiés se louent pour du pain, #et ceux qui étaient affamés se reposent. #Même la stérile accouche sept fois, #et celle qui avait beaucoup d'enfants devient flétrie.
      6 » L'Eternel fait mourir et il fait vivre, #il fait descendre au séjour des morts et il en fait remonter. #
      7 L'Eternel appauvrit et il enrichit, #il abaisse et il élève. #
      8 De la poussière il retire le pauvre, #du fumier il relève le faible, #pour les faire asseoir avec les grands, #et il leur donne en possession un trône de gloire. » Oui, c’est à l'Eternel qu’appartiennent les fondements de la terre, #et c'est sur eux qu'il a établi le monde. #
      9 Il gardera les pas de ses bien-aimés, #tandis que les méchants seront réduits au silence dans les ténèbres. #En effet, l'homme ne triomphera pas par la force.
      10 » Les ennemis de l'Eternel trembleront. #Du haut du ciel il fera gronder son tonnerre contre eux. #L'Eternel jugera les extrémités de la terre. #Il donnera la puissance à son roi #et il relèvera la force de celui qu’il a désigné par onction. »
      27 Un homme de Dieu se rendit vers Eli et lui dit : « Voici ce que dit l'Eternel : Ne me suis-je pas révélé aux membres de ta famille, lorsqu'ils étaient en Egypte et étaient esclaves du pharaon ?

      1 Samuel 3

      1 Le jeune Samuel était au service de l'Eternel devant Eli. La parole de l'Eternel était rare à cette époque, les visions n'étaient pas fréquentes.
      2 Un jour, Eli, dont la vue commençait à faiblir et qui ne pouvait plus bien voir, était couché à sa place habituelle.
      3 La lampe de Dieu n'était pas encore éteinte et Samuel était couché dans le temple de l'Eternel, où se trouvait l'arche de Dieu.
      4 Alors l'Eternel appela Samuel. Il répondit : « Me voici »,
      5 courut vers Eli et dit : « Me voici, car tu m'as appelé. » Eli répondit : « Je n'ai pas appelé, retourne te coucher. » Et Samuel alla se coucher.
      6 L'Eternel appela de nouveau Samuel. Samuel se leva, alla vers Eli et dit : « Me voici, car tu m'as appelé. » Eli répondit : « Je n'ai pas appelé, mon fils, retourne te coucher. »
      7 Samuel ne connaissait pas encore l'Eternel, la parole de l'Eternel ne lui avait pas encore été révélée.
      8 L'Eternel appela de nouveau Samuel, pour la troisième fois. Samuel se leva, alla vers Eli et dit : « Me voici, car tu m'as appelé. » Eli comprit alors que c'était l'Eternel qui appelait l'enfant,
    • Lévitique 3

      1 « Si quelqu’un offre en sacrifice de communion une tête de gros bétail, il doit amener au sanctuaire un taureau ou une vache sans défaut ;
      2 il pose la main sur la tête de l’animal et l’égorge à l’entrée de la tente de la rencontre. Les prêtres, fils d’Aaron, aspergent de son sang les côtés de l’autel.
      3 On présente au Seigneur les morceaux suivants, qui lui sont réservés : toute la graisse qui recouvre les entrailles,
      4 les deux rognons avec la graisse qui y adhère ainsi qu’aux flancs, et le lobe du foie qu’on détache en même temps que les rognons.
      5 Les prêtres brûlent tous ces morceaux sur l’autel, avec le sacrifice complet placé sur les bûches enflammées. C’est un sacrifice consumé dont le Seigneur apprécie la fumée odorante.
      6 « Si quelqu’un offre au Seigneur en sacrifice de communion une tête de petit bétail, il doit prendre une bête sans défaut, mâle ou femelle.
      7 Si c’est un mouton, il le conduit au sanctuaire ;
      8 il pose la main sur sa tête et l’égorge devant la tente. Les prêtres aspergent de son sang les côtés de l’autel.
      9 On présente au Seigneur les morceaux gras suivants, qui lui sont réservés : la queue tout entière, qu’on détache de la colonne vertébrale, toute la graisse qui recouvre les entrailles,
      10 les deux rognons avec la graisse qui y adhère ainsi qu’aux flancs, et le lobe du foie qu’on détache en même temps que les rognons.
      11 Le prêtre brûle tous ces morceaux sur l’autel. C’est une nourriture consumée pour le Seigneur.
      12 « Si quelqu’un offre un bouc ou une chèvre, il conduit l’animal au sanctuaire ;
      13 il pose la main sur sa tête et l’égorge devant la tente. Les prêtres aspergent de son sang les côtés de l’autel.
      14 On présente au Seigneur les morceaux suivants, qui lui sont réservés : toute la graisse qui recouvre les entrailles,
      15 les deux rognons avec la graisse qui y adhère ainsi qu’aux flancs, et le lobe du foie qu’on détache en même temps que les rognons.
      16 Le prêtre brûle tous ces morceaux sur l’autel. C’est une nourriture consumée à la fumée odorante. « Toutes les parties grasses sont réservées au Seigneur.
      17 C’est pourquoi, en tout temps et quel que soit l’endroit où vous habiterez, vous observerez la prescription suivante : Vous ne consommerez ni les morceaux gras, ni le sang d’un animal. »

      Lévitique 8

      1 Le Seigneur dit à Moïse :
      2 « Convoque Aaron et ses fils à l’entrée de la tente de la rencontre. Fais apporter les vêtements sacrés et l’huile d’onction, et fais amener le taureau du sacrifice pour obtenir le pardon, les deux béliers et la corbeille contenant les pains sans levain.
      3 Rassemble aussi toute la communauté d’Israël à cet endroit. »
      4 Moïse obéit au Seigneur : il rassembla les Israélites à l’entrée de la tente
      5 et leur annonça qu’il devait exécuter les ordres du Seigneur.
      6 Puis il alla chercher Aaron et ses fils et leur fit prendre un bain rituel.
      7 Il revêtit Aaron de la tunique, lui attacha la ceinture, lui mit la robe avec l’éfod par-dessus et noua dans son dos les attaches de l’éfod ;
      8 il plaça sur sa poitrine le pectoral, dans lequel il déposa l’Ourim et le Toummim.
      9 Il posa le turban sur sa tête et fixa l’insigne sacré, le bijou d’or en forme de fleur, sur le devant du turban, conformément aux ordres du Seigneur.
      10 Moïse prit ensuite de l’huile d’onction et s’en servit pour consacrer la demeure sacrée et tout ce qu’elle contenait.
      11 Il fit sept aspersions d’huile pour consacrer l’autel, ses accessoires, le bassin des purifications et son support.
      12 Il consacra également Aaron en versant de l’huile sur sa tête.
      13 Il demanda enfin aux fils d’Aaron de s’approcher : il les revêtit de leurs tuniques, puis leur mit leurs ceintures et leurs tiares, conformément aux ordres du Seigneur.
      14 Il fit amener le taureau destiné au sacrifice pour obtenir le pardon ; Aaron et ses fils posèrent la main sur sa tête.
      15 Moïse l’égorgea, prit de son sang et en déposa avec un doigt sur les angles relevés de l’autel, pour le purifier ; puis il versa le reste du sang à la base de l’autel. C’est ainsi qu’il consacra l’autel afin qu’il puisse servir dans les cérémonies de pardon des péchés.
      16 Moïse prit toute la graisse qui recouvrait les entrailles de l’animal, le lobe du foie et les deux rognons avec la graisse qui y adhère, et il brûla le tout sur l’autel.
      17 Le reste de l’animal, peau, viande et boyaux, fut jeté au feu en dehors du camp, conformément aux ordres du Seigneur.
      18 Il fit amener ensuite le bélier destiné au sacrifice complet ; Aaron et ses fils posèrent la main sur sa tête.
      19 Moïse égorgea le bélier et aspergea de son sang les côtés de l’autel.
      20 Il découpa l’animal en morceaux et les brûla avec la tête et les parties grasses.
      21 Il lava les entrailles et les pattes, et les brûla sur l’autel avec le reste du bélier, en sacrifice complet, conformément aux ordres du Seigneur ; ce fut un sacrifice dont le Seigneur apprécia la fumée odorante.
      22 Il fit amener enfin le second bélier, dont le sacrifice devait marquer l’entrée en fonction des prêtres ; Aaron et ses fils posèrent la main sur sa tête.
      23 Moïse égorgea le bélier, prit de son sang et en déposa sur le lobe de l’oreille droite d’Aaron, de même que sur le pouce de sa main droite et de son pied droit.
      24 Puis il fit approcher les fils d’Aaron et déposa également du sang sur le lobe de leur oreille droite, de même que sur le pouce de leur main droite et de leur pied droit ; ensuite il aspergea les côtés de l’autel avec le reste du sang.
      25 Moïse prit les parties grasses du bélier : la queue, la graisse qui recouvre les entrailles, le lobe du foie, les deux rognons avec la graisse qui y adhère, ainsi que le gigot droit.
      26 Dans la corbeille des pains sans levain déposée devant le Seigneur, il préleva un gâteau sans levain, un gâteau à l’huile et une galette, et il les disposa sur les morceaux gras et le gigot droit.
      27 Il plaça le tout sur les mains d’Aaron et de ses fils, et leur dit de l’offrir au Seigneur avec le geste rituel de présentation.
      28 Ensuite, il reprit ces offrandes de leurs mains et les brûla sur l’autel, par-dessus le sacrifice complet. Ainsi se déroula le sacrifice marquant l’entrée en fonction des prêtres ; le Seigneur en apprécia la fumée odorante.
      29 Moïse prit la poitrine de l’animal et la présenta devant le Seigneur avec le geste rituel ; cette part du bélier lui revint, conformément aux ordres du Seigneur.
      30 Moïse prit de l’huile d’onction et un peu du sang qui était sur l’autel, et il en aspergea Aaron et ses vêtements, puis ses fils et leurs vêtements ; ainsi, Aaron et ses fils furent consacrés, de même que leurs vêtements.
      31 Moïse dit à Aaron et à ses fils : « Faites cuire la viande du second bélier à l’entrée de la tente de la rencontre. Vous la mangerez vous-mêmes à cet endroit, avec les pains confectionnés pour la cérémonie, conformément à l’ordre que je vous ai transmis.
      32 S’il y a ensuite des restes de viande ou de pain, vous les jetterez au feu.
      33 Vous demeurerez pendant sept jours à l’entrée de la tente ; vous ne la quitterez pas avant que soient achevés les sept jours de la cérémonie de votre entrée en fonction.
      34 Le Seigneur lui-même a ordonné de procéder comme on l’a fait aujourd’hui, afin que vous obteniez le pardon de vos péchés.
      35 Restez à l’entrée de la tente jour et nuit, durant toute cette semaine. Ensuite vous pourrez accomplir le service prescrit par le Seigneur sans risquer la mort. Tels sont les ordres que j’ai reçus de Dieu. »
      36 Aaron et ses fils exécutèrent tous les ordres que le Seigneur leur avait transmis par l’intermédiaire de Moïse.

      1 Samuel 1

      1 A Rama, dans la région montagneuse d’Éfraïm, vivait un Éfraïmite, du district de Souf, appelé Elcana ; il était fils de Yeroam, lui-même fils d’Élihou, petit-fils de Tohou et arrière-petit-fils de Souf.
      2 Il avait épousé deux femmes, Anne et Peninna ; Peninna avait des enfants, mais Anne n’en avait pas.
      3 Chaque année, Elcana se rendait de Rama au sanctuaire de Silo pour y adorer le Seigneur, le Dieu de l’univers, et lui offrir un sacrifice. Les deux fils d’Héli, Hofni et Pinhas, étaient prêtres du Seigneur à Silo.
      4 Elcana avait l’habitude de donner à Peninna et à chacun de ses enfants un morceau de l’animal sacrifié ;
      5 mais à Anne, il donnait une part de choix, car il l’aimait beaucoup, bien que le Seigneur ne lui ait pas accordé d’enfants.
      6 Quant à Peninna, l’autre femme, elle cherchait sans cesse à vexer Anne pour l’humilier de n’avoir pas d’enfant.
      7 Et chaque année, lorsque Anne se rendait au sanctuaire du Seigneur, la même scène se répétait. Une année, comme Anne se mettait à pleurer et ne voulait rien manger,
      8 son mari lui demanda : « Anne, pourquoi pleures-tu ? Pourquoi ne veux-tu rien manger ? Pourquoi es-tu si triste ? Est-ce que je ne vaux pas mieux pour toi que dix fils ? »
      9 Après que l’on eut mangé et bu aux abords du sanctuaire de Silo, Anne se leva. Le prêtre Héli était assis près du montant de la porte.
      10 Anne était très affligée. Tout en pleurs, elle pria le Seigneur
      11 en prononçant cette promesse : « Seigneur, Dieu de l’univers, vois combien je suis malheureuse ! Ne m’oublie pas, aie pitié de moi ! Donne-moi un fils, je m’engage à le consacrer pour toujours à ton service ; ses cheveux ne seront jamais coupés. »
      12 Anne pria longuement. Héli l’observait,
      13 il voyait ses lèvres remuer, mais n’entendait aucun son, car elle priait intérieurement. Héli pensa qu’elle était ivre
      14 et lui dit : « Resteras-tu encore longtemps dans cet état ? Va faire passer ton ivresse ailleurs ! » –
      15 « Non, je ne suis pas ivre, répondit Anne. Je suis une femme malheureuse, mais je n’ai pas bu. Je suis ici pour confier ma peine au Seigneur.
      16 Ne me considère pas comme une femme de rien. Si j’ai prié aussi longtemps, c’est parce que mon cœur débordait de chagrin et d’humiliation. »
      17 Alors Héli déclara : « Va en paix. Et que le Dieu d’Israël t’accorde ce que tu lui as demandé. » –
      18 « Et toi, répondit-elle, garde-moi ta bienveillance. » Anne s’en alla et accepta de manger. La tristesse avait disparu de son visage.
      19 Tôt le lendemain matin, Elcana et sa famille allèrent se prosterner devant le Seigneur, puis ils retournèrent chez eux, à Rama. Elcana s’unit à sa femme Anne, et le Seigneur exauça la prière de celle-ci.
      20 Anne devint enceinte, puis mit au monde un fils. Alors elle déclara : « Puisque je l’ai demandé au Seigneur, je lui donne le nom de Samuel. »
      21 Par la suite, Elcana se rendit de nouveau à Silo avec sa famille pour y offrir au Seigneur le sacrifice annuel et un sacrifice particulier qu’il avait promis.
      22 Mais cette fois, Anne n’alla pas avec son mari. Voici ce qu’elle lui avait expliqué : « J’attends que l’enfant soit sevré ; alors je l’amènerai à Silo, je le présenterai devant le Seigneur, et il restera là pour toujours. »
      23 Elcana avait répondu : « C’est bien ! Puisque tu le juges bon, reste ici avec lui jusqu’à ce qu’il soit sevré. Que le Seigneur réalise sa promesse. » Anne était donc restée à Rama pour allaiter son fils.
      24 Lorsqu’elle l’eut sevré, et bien qu’il fût encore tout jeune, elle l’emmena au sanctuaire du Seigneur à Silo. Elle et son mari avaient pris un taureau de trois ans, un sac de farine et une outre de vin.
      25 Ils offrirent le taureau en sacrifice, puis ils conduisirent l’enfant auprès d’Héli.
      26 Anne dit à Héli : « Te souviens-tu de cette femme qui se tenait un jour ici, non loin de toi, pour prier le Seigneur ? Aussi vrai que tu es vivant, c’était moi.
      27 C’est pour obtenir cet enfant que je priais. Le Seigneur me l’a donné.
      28 A mon tour, je veux le donner au Seigneur ; pour toute sa vie, il appartiendra au Seigneur. » Alors Samuel se prosterna devant le Seigneur.

      1 Samuel 2

      1 Ensuite Anne prononça cette prière : « Grâce au Seigneur, j’ai de la joie plein le cœur. Grâce au Seigneur, j’ai la tête haute, je peux rire de mes ennemis. Je me réjouis : Dieu m’a secourue.
      2 Le Seigneur est sans pareil, notre Dieu seul est un rocher. A part lui, il n’y a pas de Dieu.
      3 Ne multipliez pas les paroles hautaines, ne prononcez plus de propos insolents, car le Seigneur est un Dieu qui sait tout, il juge toutes les actions des hommes.
      4 Les guerriers puissants voient leurs arcs se briser mais ceux qui étaient faibles retrouvent de la force.
      5 Ceux qui étaient rassasiés cherchent un gagne-pain mais ceux qui étaient affamés n’ont plus besoin de travailler. La femme stérile met au monde sept enfants mais celle qui en avait beaucoup perd sa fécondité.
      6 Le Seigneur fait mourir et fait vivre, il fait descendre dans le monde des morts ou en fait remonter.
      7 Le Seigneur appauvrit et enrichit, il abaisse, mais il élève aussi.
      8 Il remet debout le misérable tombé à terre et le malheureux abandonné sur un tas d’ordures pour leur donner les places d’honneur en compagnie des gens importants. Au Seigneur appartient toute la terre, c’est lui qui l’a posée sur ses colonnes.
      9 Il veille sur l’existence de ceux qui le respectent, mais ceux qui le renient meurent dans les ténèbres. Car un homme ne peut pas triompher par sa propre force.
      10 Du haut du ciel, le Seigneur fait gronder le tonnerre pour écraser ses adversaires, car il est le souverain juge de la terre. Il rend puissant le roi de son peuple, il augmente le pouvoir du roi qu’il a choisi. »
      27 Un prophète vint trouver Héli et lui dit : « Voici ce que déclare le Seigneur : Quand tes ancêtres étaient en Égypte au service du Pharaon, tu sais bien que je me suis fait connaître à eux :

      1 Samuel 3

      1 Quant au jeune Samuel, il servait le Seigneur, sous la surveillance d’Héli. En ce temps-là, il était rare que le Seigneur parle directement à un homme ou lui accorde une vision.
      2 Une nuit, le prêtre Héli, qui était devenu presque aveugle, dormait à sa place habituelle.
      3 Samuel aussi dormait. Il était dans le temple du Seigneur, près du coffre sacré. Avant l’aube, alors que la lampe du sanctuaire brûlait encore,
      4 le Seigneur appela Samuel. Celui-ci répondit : « Oui, Maître »,
      5 puis il accourut auprès d’Héli et lui dit : « Tu m’as appelé ; me voici ! » – « Je ne t’ai pas appelé, dit Héli ; retourne te coucher. » Samuel alla se recoucher.
      6 Une seconde fois le Seigneur appela : « Samuel ! » L’enfant se leva et revint dire à Héli : « Tu m’as appelé ; me voici ! » – « Non, mon enfant ! répondit Héli, je ne t’ai pas appelé ; retourne te coucher. »
      7 Samuel ne connaissait pas encore personnellement le Seigneur, car celui-ci ne lui avait jamais parlé directement jusqu’alors.
      8 Pour la troisième fois, le Seigneur appela : « Samuel ! » Samuel se leva, revint trouver Héli et lui dit : « Tu m’as appelé ; me voici ! » Cette fois, Héli comprit que c’était le Seigneur qui appelait l’enfant.
    • Lévitique 3

      1

      Les sacrifices d'actions de grâce, pour le gros bétail. (Lévitique 3:1-5)
      Les sacrifices d'actions de grâce, pour le menu bétail. (Lévitique 3:6-17)

      Les sacrifices d'actions de grâce font référence à Dieu, Celui qui donne toutes choses. Ces sacrifices, faits sur l'autel, engageaient à la fois les sacrificateurs et celui qui apportait l'offrande. On les appelait « sacrifices d'actions de grâce » car en eux, Dieu et Son peuple se réjouissaient ensemble, en témoignage de leur communion mutuelle. Ces sacrifices étaient offerts dans un esprit de supplication. Si un homme était en instance d'une demande de grâce, il devait ajouter à sa prière le type de sacrifice mentionné dans ce texte. Christ est notre « Paix », notre « Offrande de Paix » ; nous ne pouvons être exaucés dans nos prières, avec en plus la paix dans le cœur, que par Son intermédiaire. Ces sacrifices d'actions de grâce étaient aussi offerts à titre de reconnaissance pour les bienfaits accordés par l'Éternel. Nous devons continuellement offrir à Dieu des sacrifices de louange, par l'intermédiaire de Christ, notre « Paix » ; et cela sera plus agréable à l'Éternel que l'offrande d'un taureau ou d'un bœuf !
      6 Nous sommes ici en présence d'un texte interdisant toute consommation de graisse ou de sang par les Israélites. Tout comme la graisse, les rognons ne devaient pas non plus être mangés. Il était interdit de consommer du sang, car c'était la part réservée à Dieu, à chaque sacrifice. Ce Dernier ne voulait pas que le sang qui avait servi à l'expiation des péchés, soit utilisé à titre de mets commun, Heb 10:29 ; ceci s'applique également à nous, malgré le fait que notre péché ait été expié parfaitement par notre Sauveur. Cela permettait aux Juifs de bien faire la distinction entre les choses communes et celles qui étaient sacrées ; cela permettait aussi de les préserver de toute déviation idolâtre.

      Le peuple était ainsi bien imprégné par la solennité que représentaient le sang versé et la graisse brûlée des sacrifices. Christ, le Prince de Paix, nous donne cette paix par le sang de la croix. En Lui, le croyant est réconcilié avec Dieu ; et ayant cette paix de Dieu en son cœur, le racheté est tout disposé à la partager avec les hommes. Que le Seigneur fasse abonder Sa grâce, Sa Miséricorde et Sa paix à quiconque désire porter le nom de chrétien !

      Lévitique 8

      1

      La consécration d'Aaron et ses fils. (Lévitique 8:1-13)
      Les offrandes de consécration. (Lévitique 8:14-36)

      La consécration d'Aaron et ses fils a été différée jusqu'à ce que le tabernacle soit terminé et que les lois relatives aux sacrifices soient données. Aaron et ses fils furent lavés avec de l'eau, signifiant par là qu'ils devaient être purifiés de tous sentiments liés au péché.

      Christ, par son sang, nous lave de nos péchés, afin de faire de nous un royaume et des sacrificateurs pour Dieu le Père, Apocalypse 1:5,6 ; ceux qui s'approchent de Dieu doivent être lavés d'eau pure, Heb 10:22.

      Cette consécration d'Aaron était une image de celle de Christ et du Saint-Esprit, donnés pour le salut de tous les croyants.

      14 Dans toutes ces cérémonies, nous pouvons discerner les symboles représentant notre « grand Sacrificateur », Jésus-Christ : Il a été désigné, oint et ordonné « Sacrificateur » par Son sang, par la vertu du Saint-Esprit. Jésus a ainsi sanctifié tout ce qui concerne les ordonnances de la chrétienté, pour le bénéfice de Son peuple et pour l'honneur de Dieu le Père ; malgré le fait que nous soyons pollués par le péché, Jésus nous accepte, afin que nous Lui apportions notre adoration.

      Nous pouvons également nous réjouir en ce « grand Sacrificateur » fidèle et miséricordieux, plein de compassion pour les âmes rejetées et égarées. Tous les véritables chrétiens sont appelés à devenir des « sacrificateurs spirituels ».

      Nous devons sérieusement nous demander si nous veillons, dans nos tâches quotidiennes, à accomplir ce type de service. Est-ce que nous abondons dans les « sacrifices spirituels », acceptables par Dieu, au travers de Jésus-Christ ?

      S'il en est ainsi, ne cherchons pas à nous vanter de quoi que ce soit. N'oublions pas nos compagnons qui sont toujours sous l'emprise du péché ; rappelons-nous tout notre cheminement dans la repentance, comment nous avons été sauvés ! Prions et recherchons le salut des âmes perdues !

      1 Samuel 1

      1

      Dans ce livre, nous trouvons une description de la vie d'Éli, et de la méchanceté de ses fils ; le caractère et les différentes actions de Samuel y sont également décrits. On y voit aussi l'ascension de Saül, qui va devenir le roi d'Israël : le texte mentionne son comportement déplorable, puis sa mort, qui va permettre à David, image de la personne de Christ, de prendre la succession du trône. La patience de David, sa modestie, sa constance lors des persécutions par ses ennemis, ou de ses soi-disant amis, sont des modèles et des exemples pour l'église et pour chacun de ses membres.

      Beaucoup d'éléments de ce livre encouragent la foi, l'espérance et la patience du croyant, lors de sa souffrance. On y trouve également bon nombre de conseils et d'avertissements solennels.

      * Elkana et sa famille. (1 Samuel 1:1-8) La prière d'Anne. (1 Samuel 1:9-18) Anne présente Samuel devant l'Éternel. (1 Samuel 1:19-28)

      1 Samuel 1:1-8 Elkana, par ses sacrifices à l'Éternel, adorait Ce dernier avec fidélité, malgré le triste problème familial d'Anne, son épouse. Si les dévotions d'une famille ne parviennent pas à mettre un terme aux divisions qui peuvent y régner, ces difficultés finissent par prendre le dessus, et stopper ainsi, tout élan de piété. Le fait de manifester peu d'amour envers un membre de notre famille, à cause de son infirmité incurable, s'oppose en fait aux préceptes divins et ne fait qu'ajouter de l'amertume à celui qui est éprouvé. Il faut être vraiment pervers pour oser chagriner, non sans plaisir, ceux qui ont l'esprit affligé et qui sont dans le tracas, en les mettant de mauvaise humeur. Nous devons porter le fardeau des autres et non pas l'alourdir ! Anne ne pouvait pas supporter de remarque au sujet de sa stérilité. Ceux qui sont énervés ou toujours prêts à se moquer des autres, nuisent en fait à leur propre bien-être, en se privant des nombreux bénéfices spirituels qui découlent de la piété.

      Gardon-nous, pour notre « confort » spirituel, de provoquer de la peine et de la tristesse à notre prochain. Cherchons plutôt à discerner ce qui peut être favorable à l'exercice de notre piété !

      9 Anne priait avec larmes. Elle connaissait l'authenticité de la Miséricorde divine, de Celui qui reconnaît toute âme affligée. Dieu nous donne la possibilité de prier, non seulement pour faire des requêtes qui pourront améliorer notre bien-être général, mais aussi pour mentionner les besoins et les désirs spécifiques qui nous sont à cœur.

      Anne parlait à voix basse, personne ne pouvait l'entendre. Cette attitude révélait l'humilité de son âme, sachant que Dieu connaît le fond du cœur humain et ses désirs.

      Éli était à cette époque, juge en Israël, ainsi que souverain sacrificateur.

      En ce qui nous concerne, il n'est pas bon de se précipiter inconsidérément pour réprimander notre prochain, en estimant, sans preuve tangible, qu'il est fautif. Anne n'a pas riposté à l'accusation d’Éli, en cherchant par exemple à lui reprocher la mauvaise conduite de ses fils.

      Quand nous sommes injustement réprimandés, il est alors nécessaire de redoubler d'attention quant à nos paroles, afin de ne pas polémiquer vainement.

      Anne estimait qu'elle pouvait esquiver seule, l'accusation du sacrificateur, ce que nous aurions sans doute pensé également. Eli était disposé à reconnaître sa propre erreur. Anne retourna chez elle, l'esprit apaisé. Dans la prière, elle a recommandé son âme à Dieu, soutenue par Eli.

      La prière d'un cœur sincère est toujours favorable à l'âme, elle manifeste un état de quiétude.

      Personne, lorsqu'on prie, ne doit rester triste et misérable : on bénéficie en effet des privilèges du Trône de la Grâce, par Celui qui nous a réconciliés avec Dieu, Jésus-Christ !

      19 Elkana, devait se déplacer avec sa famille pour offrir un sacrifice à l'Éternel ; il ne partit pas pour adorer Dieu, tant qu'il ne pouvait le faire avec tous les siens rassemblés.

      Quand les hommes sont pressés de partir en voyage, ou de traiter une affaire, sans se préoccuper d'adorer Dieu au préalable, ils courent le risque de ne pas bénéficier de Sa présence et de Ses bénédictions, tout au long de leur périple. Bien qu'elle fut toujours disposée à se rendre à la Maison de l'Éternel, Anne sollicita son mari de pouvoir rester chez elle.

      Ceux qui ne peuvent assister aux cérémonies officielles, à cause des soins qu'ils doivent assurer à leurs jeunes enfants, peuvent se réconforter par cet exemple, et croire, que s'ils accomplissent ce devoir l'âme en paix, Dieu, dans Sa Grâce, saura les accepter et les bénir.

      Anne a présenté son enfant devant l'Éternel, dans un esprit de reconnaissance, pour Sa bonté et Sa réponse à la prière. Quelles que soient nos offrandes à Dieu, elles ne sont que le résultat de ce que nous Lui avons d'abord demandé et reçu de Lui. Tous les dons que nous pouvons faire au Seigneur ne sont en fait que des « cadeaux » qu'Il nous a déjà faits !

      Le jeune Samuel a montré très tôt les signes d'une réelle piété. On devrait enseigner aux enfants, dès leur plus jeune âge, à adorer Dieu. Leurs parents devraient les instruire ainsi, en les menant dans les voies du Seigneur et en les incitant à persévérer dans cette direction, du mieux qu'ils peuvent. Dieu, dans Sa bonté, les acceptera toujours, et les fera progresser spirituellement.

      1 Samuel 2

      1

      Le cantique de reconnaissance d'Anne. (1 Samuel 2:1-10)
      La méchanceté des fils d'Éli, Le ministère de Samuel. (1 Samuel 2:11-26)
      La prophétie contre la famille d'Eli. (1 Samuel 2:27-36)

      Le cœur d'Anne se réjouit, non pas par la naissance de Samuel, mais directement « en » l'Éternel. Son âme ne se polarisait pas sur le don qu'elle reçut, mais sur Celui qui le lui procura. Anne se réjouit dans le salut de Dieu et dans l'espérance de la venue du Sauveur, seule possibilité de salut pour les siens.

      L'homme puissant sera brisé et le misérable sera élevé, selon le bon vouloir de l'Éternel.

      Sommes-nous dans la pauvreté ? C'est Dieu qui en a voulu ainsi et nous devons nous contenter de notre situation, en nous humiliant devant Sa Volonté. Au contraire, vivons-nous dans les richesses ?

      Là encore, nous devrions être reconnaissants et servir Celui qui nous a ainsi comblés, en pratiquant le bien avec l'abondance dont nous bénéficions.

      Le Seigneur n'a pas de considération envers la sagesse ou les soi-disant mérites d'un homme ; par contre Il choisit l'individu qui, aux yeux du monde, peut paraître insensé, afin que cet homme révèle aux autres à quel point ces derniers sont fautifs et dans le besoin du Salut gratuit et précieux.

      Après avoir loué Dieu, pour Sa Providence, ce cantique d'Anne, est en fait une prophétie : l'avènement du Royaume de Christ et celui de la Grâce. C'est pratiquement la première fois dans la Parole, où il est annoncé que l'Éternel a Son Roi, Son Oint.

      La véracité du Royaume de Christ est absolue, Ses ennemis iront à la ruine. L'Oint, le Seigneur Jésus, est capable, à la fois de détruire et de sauver !

      27 Ceux qui laissent leurs enfants emprunter la voie de la désobéissance, sans user de leur autorité pour les remettre dans le droit chemin, « adorent » en fait davantage leur descendance, plutôt que Dieu Lui-même. Que cet exemple d'Éli incite les parents à réagir vivement contre toute dérive de leurs enfants vers le mal, pour leur enseigner ensuite à se soumettre aux avertissements du Seigneur !

      Dans la sentence qui est prononcée contre la famille d'Éli, on discerne la miséricorde divine, envers le peuple d'Israël. La main de l'Éternel ne cessera jamais d'être agissante ici-bas, malgré ceux qui peuvent exercer un ministère d'iniquité.

      Christ est Le Souverain Sacrificateur miséricordieux et fidèle, promu par Dieu ; ce Dernier rejetait en effet, par dégoût, les sacrifices du Lévitique. Jésus est en toutes choses « dans le Père » ; ce Dernier a « construit » en Son Fils une demeure solide, bâtie sur le roc, et que personne ne peut détruire !

      1 Samuel 3

      1

      La Parole de Dieu est révélée à Samuel. (1 Samuel 3:1-10)
      Dieu annonce à Samuel la destruction de la maison d'Éli. (1 Samuel 3:11-18)
      Samuel en voie de devenir un prophète. (1 Samuel 3:19-21)

      L'appel de Samuel, annoncé précédemment par la Grâce divine, était maintenant effectif ; la voix de l'Éternel ne cessa d'appeler Son serviteur, tant que celui-ci ne répondait pas. Éli, convaincu que Samuel avait entendu la voix de Dieu, donna au jeune garçon les instructions pour qu'il réponde convenablement à l'appel divin. Malgré le fait qu'Éli soit en disgrâce aux yeux de l'Éternel, ce Dernier dicta au sacrificateur les directives à donner à Samuel.

      Les anciens doivent faire de leur mieux pour assister et aider les jeunes qui désirent grandir dans la piété. Ne négligeons pas l'enseignement à donner à ceux qui vont nous succéder, même s'ils doivent avoir, plus tard, un rang supérieur au nôtre, Jean 1:30.

      Il faut enseigner de bonne heure aux enfants à avoir un langage convenable et approprié, par lequel ils pourront facilement se préparer à l'enseignement de la Parole, et pour qu'ils soient plus tard, reconnaissants d'avoir pris la voie de la piété.

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