Dictionnaire Biblique de Top Bible

SATAN

Dans l'Ancien Testament

Le mot hébreu Satan, avant de devenir un nom propre, a été un nom commun employé pour désigner tout être qui s'oppose comme adversaire ou comme accusateur (No 22:22,2Sa 19:22,1Ro 11:25, Ps 109:6 ; nous trouvons le verbe correspondant dans Ps 38:21 109:4).

L'esprit mystérieux et redoutable appelé Satan n'est mentionné que dans trois passages de l'A.T., et ces trois textes appartiennent à des écrits de la période post-exilique, ce qui laisse supposer une influence de la religion des Perses, au contact de laquelle Israël s'est trouvé pendant l'exil. On sait que cette religion est fondée sur l'opposition absolue de deux principes spirituels, irréductibles, également primitifs : Ahura-Mazda ou Ormazd, le principe du bien, et Angra-Mainyu ou Ahriman, le principe du mal. Mais cette influence du dualisme iranien semble n'avoir été que la cause occasionnelle de l'apparition tardive de Satan dans la littérature canonique de l'A.T. La raison profonde, nous la trouvons dans l'antique notion hébraïque d'un Dieu caractérisé essentiellement par l'attribut de la puissance et qui est la cause unique de tout ce qui arrive en bien et en mal. Si la distinction du bien et du mal (voir ces mots) est très nette quand il s'agit de l'homme (le bien, c'est l'obéissance à Dieu, et le mal, la désobéissance), il n'en va pas de même quand il s'agit de Dieu, car Jéhovah fait ce qui lui plaît et tout dépend de son bon plaisir. Un texte met particulièrement en évidence cette sorte d'amoralisme : « Avec celui qui est fidèle, tu es fidèle ; avec l'homme intègre, tu agis avec intégrité ; avec celui qui est pur, tu te montres pur ; et avec le pervers, tu te fais pervers » (Ps 18:26 et suivant, Sg. traduit : « ... tu agis selon sa perversité », et la Vers. Syn. : « ... tu te joues de sa perversité » ; on devine aisément sous ces euphémismes l'embarras des traducteurs).

Derrière ce qui est mal, du point de vue de la conduite humaine, et qui, comme tel, sera châtié, il peut y avoir une volonté particulière et une activité initiale de Dieu. Dans plusieurs passages, Jéhovah est présenté comme l'inspirateur de pensées mauvaises dans le coeur de ceux qu'il veut perdre.

C'est lui qui « endurcit le coeur de Pharaon » pour qu'il ne laisse partir les Hébreux qu'après avoir été durement frappé, lui et son peuple (Ex 4:21 7:3 10:20, cf. De 2:30).

C'est lui qui, voulant faire mourir les fils d'Héli, les pousse à ne pas écouter la voix de leur père (1Sa 2:25).

C'est lui qui, dans sa colère, excite David à faire le dénombrement du peuple et qui châtie ensuite Israël en lui envoyant la peste à cause de cet acte considéré comme un péché (2Sa 24:1 et suivants ; voir aussi 1Ro 12:15,2Ro 24:19 et suivant).

L'action de cette causalité absolue se fait aussi sentir dans le monde matériel, car, si Dieu donne la santé et le bonheur, il envoie également la maladie et le malheur (voir, par ex., les bénédictions et les malédictions énumérées dans De 28).

Jéhovah a sous ses ordres des esprits qui, tantôt sous une forme impersonnelle, tantôt sous une forme personnelle, peuvent exercer de sa part une action mauvaise sur les hommes.

C'est ainsi qu'il envoie :

un « esprit de discorde » entre Abimélec et les habitants de Sichem (Jug 9:23), un « mauvais esprit » pour tourmenter Saül (1Sa 16:14,23 18:10), un « esprit de mensonge » pour séduire Achab et le conduire à sa perte (1Ro 22:18,23), « un esprit de vertige » (Esa 19:14), « un esprit d'assoupissement » (Esa 29:10).
Les anges sont aussi parfois les agents de la colère divine. Exemples :
l'ange exterminateur (Ex 12:23, 2Sa 24:16 et suivant, 2Ro 19:35), les « anges de malheur » (Ps 78:49), l'ange qui chasse et qui poursuit (Ps 35:5 et suivant).
Or, si tout vient de Dieu, si Dieu tient tout dans sa main, les anges et les esprits aussi bien que les hommes, il est aisé de comprendre qu'il ne soit pas nécessaire, pour expliquer la présence du mal dans le monde, de faire intervenir un être mauvais agissant en dehors de lui.

Mais, au fur et à mesure que la Révélation progresse, nous voyons s'épurer lentement cette notion primitive de Dieu, l'accent étant mis de plus en plus sur la sainteté de Jéhovah. Sans doute, cette sainteté a-t-elle été toujours proclamée ; mais, au début, elle n'avait pas le sens de perfection morale qu'elle devait prendre plus tard. Le terme de saint désignait surtout ce qui est sacré, inviolable, divin. La sainteté de Jéhovah était sa souveraineté absolue, sa dignité unique et exclusive, sa majesté et sa grandeur dont les manifestations inspiraient à l'homme un profond sentiment de crainte. C'est grâce à la prédication des prophètes que s'affirme le caractère moral de Jéhovah présenté avant tout comme le Dieu de la justice. La sainteté dont Ésaïe a la révélation (Esa 6:1,7) est la parfaite pureté morale de Dieu, pureté que le prophète Habacuc exprime en ces termes : « N'es-tu pas de toute éternité, Éternel, mon Dieu, mon Saint ? Tes yeux sont trop purs pour voir le mal et tu ne peux pas regarder l'iniquité » (Hab 1:12 et suivant,. cf. Ps 99).

Or, tandis que se poursuit, durant l'exil et pendant la période post-exilique, le développement de cette notion de la sainteté de Jéhovah, peu à peu s'impose la conviction qu'il est impossible d'imputer à Dieu l'inspiration mauvaise et qu'il faut attribuer à un autre l'action pernicieuse qui s'exerce dans le coeur des hommes.

C'est dans le prologue du livre de Job, écrit après l'exil, qu'apparaît pour la première fois Satan (Job 1 et Job 2) : « Les fils de Dieu vinrent un jour se présenter devant l'Éternel et le Satan vint aussi au milieu d'eux » (Job 1:6). Il fait donc partie de la cour céleste ; mais, tout en étant mentionné avec les « fils de Dieu », il semble avoir une place à part. Son nom n'est pas encore un nom propre car il est appelé « le Satan », désigné ainsi à cause de son rôle d'accusateur public dans le conseil de Dieu. Si rien dans le récit ne permet d'affirmer qu'il a une nature foncièrement mauvaise, il se révèle pourtant singulièrement malveillant envers les hommes, suspectant leurs intentions, doutant de. leur sincérité, se réjouissant de les prendre en faute et cherchant à faire partager sa suspicion à Jéhovah. C'est lui qui envoie à Job toutes sortes, de calamités et qui, après l'avoir privé de tous ses enfants, le frappe durement dans son corps. Mais le texte nous montre très nettement qu'il ne peut agir ainsi qu'avec la permission de Jéhovah. Si donc il est déjà l'adversaire des hommes, il n'est pas encore l'adversaire de Dieu.

Dans le livre de Zacharie (Za 3:1-5), les traits du caractère de Satan s'accentuent. Le prophète voit le grand-prêtre Josué debout devant l'ange de l'Éternel, et le Satan qui se tient à sa droite pour l'accuser. Or Satan, cette fois, en accusant Josué, non à cause de ses péchés personnels, mais en tant que grand-prêtre représentant le peuple d'Israël, s'oppose aux desseins miséricordieux de Jéhovah.

Aussi lui est-il répondu : « Que l'Éternel te réprime, Satan, que l'Éternel te réprime, lui qui a choisi Jérusalem ! »

Avec le livre des Chroniques (1Ch 21:1), nous franchissons une nouvelle étape. « Satan se leva contre Israël et il excita David à faire le dénombrement d'Israël. » Maintenant c'est par un nom propre (Satan, sans l'article) que l'Adversaire est désigné, et non plus par un nom commun indiquant sa fonction. Il est devenu le Tentateur qui agit par lui-même, en dehors de Dieu, pour faire tomber les hommes dans le péché. Si on compare le récit que nous donne le Chroniste avec celui qui nous est rapporté dans 2Sa 24:1 pour relater le même événement, on voit le chemin qu'a parcouru la pensée religieuse d'Israël : ce n'est plus Dieu qui est l'instigateur de l'action mauvaise de David, mais Satan.

Dans les Apocryphes et dans les Apocalypses juives.

Nous découvrons dans la littérature extracanonique de la période hellénistique des influences incontestables du syncrétisme oriental. La démonologie prend un développement considérable ; mais elle n'aboutit nulle part à un dualisme aussi radical que celui de la religion iranienne, car la souveraineté de Dieu n'est jamais mise en question.

Dans le livre de Tobit (Tob 3:8), nous trouvons un démon appelé Asmodée qui vraisemblablement est le Aêchtna-daêva, le démon de la sensualité et de la fureur de la religion des Perses. C'est à son action ainsi qu'à celle de « toutes sortes de démons » que sont attribuées diverses maladies psychiques et physiques.

Dans la Sapience apparaît pour la première fois l'identification de Satan avec le serpent de la Chute. « C'est par l'envie du Diable (grec diabolos =calomniateur) que la mort est entrée dans le monde » (Sag 2:24). Le rédacteur jéhoviste du récit de Ge 3 ne pouvait, lui, avoir l'idée d'une telle identification, car nous avons vu que la notion d'un être radicalement mauvais et indépendant de Dieu était étrangère à la pensée hébraïque antérieure à l'exil. D'autre part, quand le serpent est présenté comme « le plus rusé des animaux des champs que l'Éternel Dieu avait faits » (Ge 3:1), il serait faux de croire qu'il est pour l'auteur simplement un animal comme les autres, sous la domination de l'homme. C'est un être énigmatique et troublant, qui semble doué d'un pouvoir surnaturel lui permettant de savoir ce qu'Adam et Eve ignorent encore (Ge 3:5) et dont les intentions sont nettement malveillantes. En résumé, si l'on ne veut pas tirer de ce texte plus qu'il ne contient, il faut se borner à dire que, dans le récit symbolique de la Chute, le serpent représente une puissance mauvaise qui, elle, reste entièrement indéterminée (voir Chute). Dans la Sapience, au contraire, la détermination de cette puissance est complète : c'est le Diable qui a séduit le premier couple humain et qui a ainsi introduit la mort dans le monde. Cette identification de Satan avec le serpent se retrouve dans la littérature rabbinique et dans quelques passages du N.T., implicite dans Ro 16:20,2Co 11:3, explicite dans Ap 12:9 20:2.

Le livre d'Hénoc, dans sa partie la plus ancienne (fin du II° siècle av. J. -C), interprétant d'une façon tout à fait fantaisiste le récit de Ge 6:1,4, fait remonter l'origine des démons à la chute des anges ou « fils du ciel », qui s'unirent aux filles des hommes et leur révélèrent « les antiques mystères du ciel » au moyen desquels les hommes multiplièrent le mal sur la terre. Le chef de ces anges déchus est Sémiazas ; mais le plus redoutable de tous est Azaël (ou Azazel), « par la doctrine et les oeuvres duquel toute la terre fut corrompue ». De ces unions illicites naquirent les géants. C'est de ces géants que sont issus les mauvais esprits qui tourmentent les hommes et qui exercent leurs ravages sur la terre jusqu'au jour du jugement final. Le déluge vint comme châtiment de la corruption générale. Quant à Azaël et aux autres anges pervertis, ils furent jetés « dans les ténèbres, dans les vallées de la terre » où ils demeureront liés en attendant le jugement dernier. Ils seront alors « amenés dans le gouffre de feu, dans la torture et dans la prison où l'on est enfermé pour l'éternité ». Dans la partie la plus récente du livre (datant probablement du milieu du I er siècle av. J. -C), il est parlé de démons ayant pour chef suprême Satan et appelés eux-mêmes des Satans. Ces démons seraient autres que ceux issus des géants, car ils auraient existé avant la chute des anges racontée dans la première partie. Mais il est sans doute vain de chercher à dégager une doctrine cohérente de toutes ces données trop souvent contradictoires.

Telle est, dans ses grandes lignes, la démonologie élaborée durant la période hellénistique. La littérature rabbinique postérieure ne fait que la reprendre avec quelques variantes. Samael, le chef des démons, appelé aussi l'ange de la mort, y est présenté comme l'instigateur de la chute et le tentateur qui entraîne les hommes à la perdition.

Dans le Nouveau Testament

Satan, dont le nom apparaît plusieurs fois :

Dans les évangiles : (Mt 4:10 12:26, Mr 4:15, Lu 10:18 13:16 22:3,31, Jn 11:27) y est aussi appelé :

le Diable (Mt 4:1 13:39 25:41, Lu 8:12, Jn 8:44 13:2), le Malin (Mt 5:37 6:13 13:19-38), l'Ennemi (Mt 13:39, Lu 10:19), le Tentateur (Mt 4:3), Béelzébul (voir Baal-Zébub) le prince des démons (Mt 10:25 12:24 et parallèle), le prince de ce monde (Jn 12:31 14:30 16:11).
Jésus le caractérise ainsi : « Dès le commencement, celui-là fut homicide, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a point de vérité en lui. Quand il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, étant menteur et père du mensonge » (Jn 8:44).

Satan est présenté comme l'adversaire qui cherche à corrompre les hommes et à détruire en eux l'oeuvre de Dieu. Il enlève de leur coeur la bonne semence « de peur qu'ils ne croient et ne soient sauvés » (Lu 8:12) ; il sème l'ivraie au milieu du froment (Mt 13:39) ; il tente le Maître pour essayer de l'empêcher d'accomplir sa mission (Mt 4:1 et parallèle) ; il tente aussi les disciples pour les faire tomber lorsque vient « l'heure où régnent les ténèbres » (Lu 22:31,53) ; il suggère à Judas de livrer Jésus (Jn 13:2). Cette irruption de l'Esprit mauvais dans le coeur du traître est exprimée en ces termes : « Satan entra en Judas » (Lu 22:3, cf. Jn 13:27).

C'est contre sa puissance redoutable que Jésus met en garde ses disciples : « Craignez celui qui peut faire périr l'âme et le corps dans la géhenne » (Mt 10:28, Lu 12:5) ; c'est de lui qu'ils doivent demander à Dieu d'être délivrés : « Délivre-nous du Malin » (Mt 6:13). On traduit habituellement : « Délivre-nous du mal » ; mais pourquoi rendre autrement ici le mot ho ponêros. qui, dans les autres passages de l'évangile de Matthieu où il se trouve (voir plus haut), désigne incontestablement le Malin ?

Satan exerce aussi son pouvoir dans le monde matériel, car c'est de lui que viennent, directement ou par l'intermédiaire des démons, les maladies et les infirmités. Voici quelques déclarations de Jésus qui montrent clairement que telle était sa conviction. Quand, à propos d'une guérison qu'il opère, les pharisiens disent de lui : « Celui-là ne chasse les démons que par Béelzébul, le prince des démons », il répond : « Tout royaume divisé contre lui-même tombe en ruines... Or si Satan chasse Satan, il est divisé contre lui-même ; comment alors son royaume subsistera-t-il ? » (Mt 12:22-28). Cette-réponse de Jésus, qui fait appel au simple bon sens pour réfuter par l'absurde l'explication de ses adversaires, prouve d'une façon indubitable qu'il considérait cette maladie comme venant de Satan. Lorsque les disciples, qu'il avait envoyés en mission, lui racontent les guérisons qu'ils ont faites, il s'écrie : « Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair » (Lu 10:18). Dans une autre circonstance, parlant d'une femme infirme qu'il vient de guérir, il dit : « Cette femme que Satan tenait garrottée depuis dix-huit années... » (Lu 13:16). L'apôtre Pierre dépeindra plus tard l'activité du Maître en ces termes : « Jésus de Nazareth, oint par Dieu d'Esprit saint et de puissance, allait de lieu en lieu en faisant le bien, en guérissant tous ceux qui étaient sous l'empire du Diable, parce que Dieu était avec lui » (Ac 10:38). Il ressort de là que Jésus et, avec lui, ses disciples voient dans la maladie et dans la souffrance non l'expression de la volonté de Dieu, mais la manifestation de l'activité pernicieuse de Satan. Et c'est pourquoi, durant tout son ministère, le Sauveur n'a cessé de lutter contre le mal sous toutes ses formes, aussi bien en délivrant les corps de l'esclavage de la maladie qu'en libérant les âmes de l'esclavage du péché.

Tout ceci nous montre que Jésus a admis un certain dualisme. Sans doute ce dualisme ne ressemble en rien au dualisme métaphysique qui met aux prises deux principes absolument opposés, entièrement indépendants l'un de l'autre et également primitifs. Une telle conception est tout à fait étrangère à la pensée de Jésus qui, d'ailleurs, est resté en dehors de toute spéculation et n'a jamais abordé le problème théorique de l'origine première du mal. Mais, sur le terrain des faits, il constate et il affirme que Dieu n'est pas seul à agir dans le monde, car Satan y manifeste aussi sa présence et son action. Et Satan est l'ennemi non seulement des hommes mais encore de Dieu (parabole de l'ivraie). Il est le chef d'un royaume en lutte avec le royaume de Dieu, et il exerce ici-bas un tel empire qu'il est appelé « le prince de ce monde ». Mais, quelle que soit la puissance de l'Ennemi, Dieu reste le Seigneur du ciel et de la terre, et sa volonté demeure souveraine.

L'oeuvre accomplie par le Sauveur marque le commencement de la défaite de Satan :

« Je vous ai donné la puissance de fouler aux pieds toutes les forces de l'Ennemi » (Lu 10:19) ; « prenez courage, j'ai vaincu le monde » (Jn 16:33) ; « le prince de ce monde est jugé » (Jn 16:11) ; « le prince de ce monde va être chassé » (Jn 12:31) ; et, au jour fixé par Dieu, Satan sera jeté dans le feu éternel préparé pour lui et pour ses anges (Mt 25:41).
De cette étude des textes évangéliques se dégage une conclusion : Jésus a cru à l'existence personnelle de Satan. A-t-il simplement partagé sur ce point les idées de son temps, ou bien l'affirmation de la réalité de Satan fait-elle partie intégrante de son enseignement ? Pour le savoir, rappelons-nous qu'il « est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Lu 19:10). C'est là sa raison d'être ; c'est là la signification profonde et de sa personne et de sa mission. Or, pour accomplir cette oeuvre de salut, ne fallait-il pas qu'il connût exactement la nature du mal dont il venait délivrer les hommes ? Et, si cette connaissance lui était nécessaire pour l'action, pouvait-il ne pas lui donner une place dans son enseignement ?

Dans les épîtres de saint Paul :

Satan est le Tentateur (1Th 3:5,1Co 7:5), qui a séduit Eve (2Co 11:3) ; qui cherche à faire tomber les hommes dans ses pièges (1Ti 3:7) afin de s'emparer d'eux et de les soumettre à sa volonté (2Ti 2:26) ; qui, pour mieux atteindre ce but, sait se déguiser en ange de lumière (2Co 11:14) ; qui fait souffrir (2Co 12:7) ; qui détruit (1Co 5:5). Aussi faut-il ne lui offrir aucune prise (Eph 4:27), résister à ses manoeuvres (Eph 6:11), se protéger contre ses traits enflammés (Eph 6:16), éviter de tomber sous son jugement (1Ti 3:8).
Satan est le chef des démons ; il commande aux « puissances qui sont dans l'air » (Eph 2:2) ; son royaume comprend « les principautés, les autorités, les puissances de ce monde de ténèbres, les esprits mauvais des régions célestes » (Eph 6:12) ; il est « le dieu de ce siècle » (2Co 4:4).

Entre lui et le Christ l'opposition est absolue : « La lumière peut-elle s'entendre avec les ténèbres ? Le Christ peut-il s'unir à Bélial ? » (ou Béliar, un des noms du Diable dans la théologie juive, 2Co 6:14 et suivant).

Être sauvé, c'est donc échapper à l'emprise de Satan pour appartenir à Christ : « Le Père nous a arrachés au pouvoir des ténèbres et transportés dans le royaume de son Fils bien-aimé » (Col 1:13). Cet antagonisme prendra fin quand le Christ « remettra la royauté à Dieu son Père, après avoir anéanti toute domination, toute autorité, toute puissance » (1Co 15:24).

Dans les autres épîtres. L'épître aux Hébreux, se référant probablement à Sag 2:24, présente le Diable comme « celui qui a la puissance de la mort » (Heb 2:14).

L'épître de saint Jacques parle des démons qui croient en Dieu et qui en tremblent (Jas 2:19) ; du Diable qui s'enfuit loin de ceux qui lui résistent (Jas 4:7).

La 1re ép. de saint Pierre compare l'Adversaire à un lion rugissant (1Pi 5:8).

Dans la 1 re ép. de saint Jean nous trouvons une série d'affirmations qui rappellent celles du 4 e évangile :

le Diable pèche depuis le commencement (1Jn 3:8) ; le monde entier est en son pouvoir (1Jn 5:19) ; le Fils de Dieu est apparu pour détruire ses oeuvres (1Jn 3:8) ; ceux qui sont nés de Dieu ont vaincu le Malin (1Jn 2:13 et suivant), qui n'a plus aucune prise sur eux (1Jn 5:18).
Les deux passages : Jude 1:6 et 2Pi 2:4, relatifs à la chute des anges, montrent que le livre d'Hénoc était lu dans certains milieux chrétiens. Jude 1:9 est une allusion à un autre Pseudépigraphe : l'Assomption de Moïse.

Dans l'Apocalypse, dans son langage symbolique, décrit les dernières phases de la lutte entre le royaume de Satan et le royaume de Dieu. L'armée dévastatrice des sauterelles qui sortent du puits de l'abîme pour tourmenter les hommes a à sa tête « un roi, l'ange de l'abîme qui s'appelle en hébreu Abaddon [la destruction] et en grec Apollyon [le destructeur] » (Ap 9:11). Ensuite a lieu, dans ! e ciel, un combat qui met aux prises Michel et ses anges d'une part, le dragon et ses serviteurs de l'autre. Le dragon, « le serpent antique qui s'appelle le Diable et Satan, le séducteur du monde entier », est vaincu et précipité avec ses anges sur la terre où, plein de rage et sachant que ses jours sont comptés, il se met à combattre ceux qui sont restés fidèles à Jésus (Ap 12:7,17). Mais, au temps marqué, il est réduit à l'impuissance et lié pour mille ans dans l'abîme (Ap 20:1-3). Les mille ans accomplis (voir Millenium), il sort de sa prison pour égarer les nations et les conduire à la bataille contre les saints ; mais ses armées sont anéanties et il est jeté dans l'étang de feu et de soufre pour y subir le châtiment définitif (Ap 20:1-10).

A travers ces symboles, inhérents au genre apocalyptique, s'affirme, forte et sereine, la certitude que Jésus avait mise dans le coeur de ses disciples et qui, de génération en génération, est le secret de l'espérance chrétienne : quels que soient les efforts de Satan pour maintenir son empire, il est vaincu d'avance et son royaume prendra fin, car il n'est qu'un usurpateur. A Dieu seul appartient le règne aux siècles des siècles. Alb. D.

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !


Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com
  • versets sélectionnés
  • Vidéos et messages relatifs
  • Commentaires bibliques
  • Hébreu / Grec
  • Dictionnaire
  • Versets relatifs
  • Carte
  • Favoris
  • Partager

Pour ajouter un favori, merci de vous connecter : Se connecter

Générer un verset illustré
Logo TopChrétien carré

Télécharger l'image

Choisissez une image

Personnalisez le verset

Alignement : | | | Haut | Milieu | Bas

Taille :

Couleur :

Police :

Personnalisez la référence

Couleur :

Police :

Taille :

De légères variations de mise en page peuvent apparaitre sur l'image téléchargée.

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !

Versets relatifs

    • Genèse 3

      1 Parmi les bêtes sauvages que le SEIGNEUR Dieu a faites, le serpent est le plus rusé. Il demande à la femme : « Est-ce que Dieu vous a vraiment dit : “Ne mangez aucun fruit du jardin” ? »
      2 La femme répond au serpent : « Nous pouvons manger les fruits du jardin.
      3 Mais pour l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : “Ne mangez pas ses fruits et n’y touchez pas ! Sinon, vous mourrez.” »
      4 Le serpent répond à la femme : « Pas du tout ! Vous ne mourrez pas !
      5 Mais Dieu le sait bien : le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront. Vous serez comme des dieux, vous pourrez savoir ce qui est bien ou mal. »
      6 La femme se dit : les fruits de cet arbre sont beaux, ils doivent être bons. Ils donnent envie d’en manger pour savoir plus de choses. Elle prend un fruit de cet arbre et le mange. Elle en donne à son mari qui est avec elle, et il en mange aussi.
      7 Alors leurs yeux s’ouvrent. Maintenant, ils voient qu’ils sont nus. Ils attachent ensemble des feuilles d’arbre, et cela leur sert de pagne.
      8 Le soir, un vent léger se met à souffler. Le SEIGNEUR Dieu se promène dans le jardin. L’homme et la femme l’entendent et ils se cachent devant lui, parmi les arbres du jardin.
      9 Le SEIGNEUR Dieu appelle l’homme. Il lui demande : « Où es-tu ? »
      10 L’homme répond : « Je t’ai entendu dans le jardin. J’ai eu peur parce que je suis nu. Alors, je me suis caché. »
      11 Le SEIGNEUR Dieu lui demande : « Qui t’a appris que tu étais nu ? Est-ce que tu as mangé le fruit que je t’avais interdit de manger ? »
      12 L’homme répond : « La femme que tu m’as donnée, c’est elle qui m’a donné ce fruit, et j’en ai mangé. »
      13 Le SEIGNEUR Dieu dit à la femme : « Qu’est-ce que tu as fait là ? » La femme répond : « Le serpent m’a trompée, et j’ai mangé du fruit. »
      14 Alors le SEIGNEUR Dieu dit au serpent : « Puisque tu as fait cela, je te maudis : parmi tous les animaux, tu avanceras sur ton ventre et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie.
      15 Voici ce que je décide : la femme et toi, vous deviendrez des ennemis. Ceux qui naîtront d’elle et ceux qui naîtront de toi deviendront des ennemis. Ceux qui naîtront d’elle t’écraseront à la tête, et toi, tu les blesseras au talon. »
      16 Ensuite, le SEIGNEUR dit à la femme : « Je rendrai tes grossesses pénibles, et c’est dans la souffrance que tu mettras des enfants au monde. Tu seras attirée par ton mari, mais il sera ton maître. »
      17 Puis le SEIGNEUR dit à l’homme : « Tu as écouté ta femme et tu as mangé le fruit que je t’avais interdit de manger. À cause de toi je maudis le sol. Tu devras te fatiguer tous les jours de ta vie pour tirer ta nourriture de la terre.
      18 Le sol produira pour toi des plantes épineuses de toutes sortes. Tu devras manger ce qui pousse dans les champs.
      19 Tu gagneras ta nourriture en transpirant beaucoup, jusqu’à ta mort. À ce moment-là, tu retourneras dans la terre d’où tu viens. Oui, tu es fait de poussière et tu retourneras à la poussière. »
      20 L’homme, Adam, donne à sa femme le nom d’Ève, c’est-à-dire « la Vivante ». En effet, elle est la mère de tous les vivants.
      21 Le SEIGNEUR Dieu fait des vêtements en peau d’animal pour l’homme et la femme, et il les habille de cette façon.
      22 Le SEIGNEUR Dieu se dit : « Eh bien, l’homme est devenu comme un dieu : il connaît ce qui est bien ou mal. Maintenant, il ne faut pas qu’il prenne aussi les fruits de l’arbre de la vie. S’il en mangeait, il vivrait pour toujours. »
      23 Alors le SEIGNEUR Dieu chasse l’homme du jardin d’Éden et il l’envoie cultiver la terre qui a servi à le faire.
      24 Après que le SEIGNEUR a chassé l’homme, il place des chérubins à l’est du jardin d’Éden. Avec une épée de feu qui tourne dans tous les sens, les chérubins gardent l’entrée du chemin qui conduit à l’arbre de la vie.

      Genèse 6

      1 Les êtres humains deviennent très nombreux sur la terre et ils mettent au monde des filles.
      4 En ce temps-là, il y a des géants sur la terre. Il y en a encore quand les habitants du ciel viennent trouver les filles des humains et ils ont avec elles des enfants. Ce sont les héros d’autrefois, des hommes célèbres.

      Exode 4

      21 Le SEIGNEUR dit à Moïse : « Je t’ai donné le pouvoir de faire des choses extraordinaires. Quand tu seras retourné en Égypte, n’oublie pas de les faire devant le roi de ce pays. Mais moi, je fermerai son cœur, et il ne laissera pas partir les Israélites.

      Exode 7

      3 Mais je fermerai le cœur du roi. Je ferai beaucoup de choses extraordinaires et étonnantes dans son pays.

      Exode 10

      20 Pourtant, le SEIGNEUR ferme le cœur du roi d’Égypte, et le roi ne laisse pas partir les Israélites.

      Exode 12

      23 Le SEIGNEUR traversera l’Égypte pour punir ses habitants. Mais quand il verra le sang sur les montants et sur la poutre, il passera et il ne laissera pas le Destructeur entrer dans vos maisons.

      Nombres 22

      22 Quand Dieu voit Balaam partir, il se met en colère. Balaam avance sur la route, monté sur son ânesse. Deux serviteurs sont avec lui. Alors un ange du SEIGNEUR se place sur la route pour l’empêcher de passer.

      Juges 9

      23 Après cela, Dieu envoie un esprit qui met la division entre le roi et les notables de Sichem. Ceux-ci se révoltent contre Abimélek.

      1 Samuel 2

      25 Si quelqu’un commet un péché contre un homme, Dieu peut servir d’arbitre. Mais si un homme fait une faute contre le SEIGNEUR, qui servira d’arbitre ? » Les fils d’Héli n’écoutent pas leur père. En effet, le SEIGNEUR a décidé de les faire mourir.

      1 Samuel 16

      14 L’esprit du SEIGNEUR a quitté Saül, et un esprit mauvais, envoyé par le SEIGNEUR, le fait souffrir.

      2 Samuel 19

      22 Alors Abichaï, fils de Serouia, prend la parole et dit : « Est-ce une raison suffisante pour ne pas faire mourir Chiméi ? Il a maudit le roi que le SEIGNEUR a consacré ! »

      2 Samuel 24

      1 Un jour, le SEIGNEUR se met de nouveau en colère contre les Israélites. Il pousse David à agir contre leur intérêt en disant : « Va, compte les gens d’Israël et les gens de Juda. »
      16 L’ange du SEIGNEUR étend la main vers Jérusalem pour la détruire. Mais le SEIGNEUR est bouleversé par ce malheur. Il dit à l’ange destructeur : « C’est trop ! Arrête ! » À ce moment-là, l’ange du SEIGNEUR se trouve près de l’endroit où Aravna, le Jébusite, bat son blé.

      1 Chroniques 21

      1 Un jour, Satan cherche à faire du mal au peuple d’Israël. Alors il pousse David à compter les Israélites.

      Job 1

      1 Il y avait une fois, au pays d’Ous, un homme appelé Job. C’était un homme droit, on n’avait rien à lui reprocher. Il respectait Dieu et il évitait le mal.
      2 Il était père de sept fils et de trois filles.
      3 Il possédait 7 000 moutons, 3 000 chameaux, 1 000 bœufs pour labourer, 500 ânesses, beaucoup de serviteurs et de servantes. C’était l’homme le plus important de tous les habitants de l’Orient.
      4 Les fils de Job avaient l’habitude de faire un grand repas tantôt chez l’un, tantôt chez l’autre, et ils invitaient leurs trois sœurs à manger et à boire avec eux.
      5 Quand les fêtes étaient finies, Job faisait venir ses enfants pour les rendre purs. Le jour suivant, il se levait tôt le matin, et il offrait pour chacun un sacrifice complet. En effet, il se disait : « Mes enfants ont peut-être commis une faute, ils ont peut-être insulté Dieu dans leur cœur. » Voilà ce que Job avait l’habitude de faire.
      6 Un jour, les habitants du ciel sont venus en présence du SEIGNEUR. Satan, l’Accusateur, est venu avec eux, lui aussi.
      7 Le SEIGNEUR lui a demandé : « D’où viens-tu ? » L’Accusateur a répondu : « Je viens de me promener partout sur la terre. »
      8 Le SEIGNEUR lui a dit : « Tu as sûrement remarqué mon serviteur Job. Personne ne lui ressemble sur la terre. C’est un homme droit, on n’a rien à lui reprocher. Il me respecte et il évite le mal. »
      9 L’Accusateur a répondu : « Si Job te respecte, à ton avis, est-ce que c’est sans raison ?
      10 Tu le protèges de tous côtés comme avec une clôture, lui, sa famille et tout ce qu’il possède. Tu as béni tout ce qu’il a fait, et ses troupeaux couvrent tout le pays.
      11 Mais touche un peu à tout ce qu’il possède. Et il te maudira en face, j’en suis sûr ! »
      12 Le SEIGNEUR dit à l’Accusateur : « D’accord ! Tout ce qu’il possède est en ton pouvoir, mais ne touche pas à sa personne. » Alors l’Accusateur s’est éloigné de la présence du SEIGNEUR.
      13 Un jour, les fils et les filles de Job étaient en train de manger et de boire du vin chez leur grand frère.
      14 Un messager est arrivé chez Job et lui a dit : « Les bœufs étaient en train de labourer, les ânesses se trouvaient dans un champ, tout près.
      15 Une bande de nomades d’Arabie les ont attaqués, puis ils les ont volés. Et ils ont tué tes serviteurs. Moi seul, j’ai pu me sauver pour te prévenir. »
      16 L’homme parlait encore, un autre messager est arrivé. Il a dit : « La foudre est tombée du ciel sur les moutons et sur tes serviteurs. Elle les a tous brûlés. Moi seul, j’ai pu me sauver pour te prévenir. »
      17 L’homme parlait encore, un autre messager est arrivé. Il a dit : « Trois bandes de Chaldéens ont attaqué les chameaux, puis ils les ont volés. Et ils ont tué tes serviteurs. Moi seul, j’ai pu me sauver pour te prévenir. »
      18 L’homme parlait encore, un autre messager est arrivé. Il a dit : « Tes fils et tes filles étaient en train de manger et de boire du vin chez leur grand frère.
      19 Un vent violent venu du désert a renversé toute la maison. Elle est tombée sur eux tous, et ils ont été tués. Moi seul, j’ai pu me sauver pour te prévenir. »
      20 Alors Job s’est levé. En signe de deuil, il a déchiré son vêtement et s’est rasé la tête. Puis il s’est mis à genoux, le front contre le sol.
      21 Il a dit : « Je suis sorti tout nu du ventre de ma mère. Je retournerai tout nu dans le ventre de la terre. Le SEIGNEUR a donné, le SEIGNEUR a repris. Il faut remercier le SEIGNEUR ! »
      22 Dans tous ces malheurs, Job n’a commis aucune faute. Il n’a fait aucun reproche à Dieu.

      Job 2

      1 Un autre jour, les habitants du ciel sont venus en présence du SEIGNEUR. L’Accusateur est venu avec eux, lui aussi.
      2 Le SEIGNEUR lui a demandé : « D’où viens-tu ? » L’Accusateur a répondu : « Je viens de me promener partout sur la terre. »
      3 Le SEIGNEUR lui a dit : « Tu as sûrement remarqué mon serviteur Job. Personne ne lui ressemble sur la terre. C’est un homme droit, on n’a rien à lui reprocher. Il me respecte et il évite le mal. Il continue à se conduire parfaitement, et c’est sans raison que tu m’as poussé à le détruire. »
      4 Mais l’Accusateur a répondu au SEIGNEUR : « C’est normal : chacun donne pour recevoir. Tout ce qu’un homme possède, il le donne pour sauver sa vie.
      5 Mais touche un peu à sa personne, et il te maudira en face, j’en suis sûr ! »
      6 Le SEIGNEUR a dit à l’Accusateur : « D’accord ! Il est en ton pouvoir, mais ne le fais pas mourir. »
      7 Alors l’Accusateur s’est éloigné de la présence du SEIGNEUR. Il a frappé Job d’une grave maladie de peau, depuis les pieds jusqu’à la tête.
      8 Job s’est installé au milieu des ordures et il a pris un morceau de poterie cassée pour se gratter.
      9 Sa femme lui a dit : « Tu continues à te conduire parfaitement ? Tu ferais mieux de maudire Dieu et de mourir ensuite ! »
      10 Mais Job lui a répondu : « Tu parles comme une folle ! Nous acceptons le bonheur comme un don de Dieu. Alors pourquoi refuser le malheur ? » Dans ce nouveau malheur, Job n’a dit aucune parole qui offense Dieu.
      11 Trois amis de Job ont appris tous les malheurs qui sont tombés sur lui. Ce sont Élifaz de Téman, Bildad de Chouha et Sofar de Naama. Chacun est arrivé de son pays. Ils se sont mis d’accord pour partager sa peine et le consoler.
      12 Ils l’ont vu de loin, mais ils ne l’ont pas reconnu. Alors ils se sont mis à pleurer à grands cris. En signe de tristesse, chacun a déchiré son vêtement et ils ont jeté en l’air de la poussière qui est retombée sur leur tête.
      13 Puis ils se sont assis par terre avec lui pendant sept jours et sept nuits. Aucun ne lui a parlé. En effet, ils voyaient que sa souffrance était très grande.

      Psaumes 18

      26 Avec celui qui est fidèle, tu te montres fidèle, avec celui qui est sans reproche, tu te montres sans reproche.

      Psaumes 35

      5 Que l’ange du SEIGNEUR les chasse, et qu’ils soient comme la paille emportée par le vent !

      Psaumes 38

      21 Ils me rendent le mal pour le bien, ils me reprochent de chercher à faire le bien.

      Psaumes 78

      49 Dieu a lancé, contre les Égyptiens, sa colère brûlante comme le feu, il ne l’a pas retenue. Il leur a envoyé une troupe d’anges de malheur.

      Psaumes 99

      1 Le SEIGNEUR est roi, les peuples tremblent. Son siège est au-dessus des chérubins, la terre est secouée.
      2 À Jérusalem, le SEIGNEUR est grand. – Oui, il se tient au-dessus de tous les peuples.
      3 Qu’ils te remercient, Dieu grand et terrible ! – Oui, tu es saint !
      4 La force d’un roi, c’est d’aimer ce qui est juste. Toi, tu ne fais pas de différence entre les gens. C’est toi qui établis la justice en Israël, tu exiges qu’on respecte les lois.
      5 Reconnaissez la grandeur du SEIGNEUR notre Dieu, mettez-vous à genoux au pied de son siège royal. – Oui, le SEIGNEUR est saint !
      6 Moïse et Aaron étaient parmi ses prêtres, Samuel aussi le priait. Ils ont fait appel au SEIGNEUR, et il a répondu.
      7 Dieu a parlé dans le nuage de fumée dressé comme une colonne. Ils ont respecté ses commandements et la loi qu’il leur a donnée.
      8 SEIGNEUR notre Dieu, toi, tu leur répondais. Tu as été pour eux un Dieu patient, mais tu les as punis à cause de leurs fautes.
      9 Reconnaissez la grandeur du SEIGNEUR notre Dieu, mettez-vous à genoux devant sa sainte montagne ! – Oui, il est saint, le SEIGNEUR notre Dieu !

      Psaumes 109

      4 J’ai de l’amitié pour eux. En échange, ils m’accusent, mais moi, je prie pour eux.
      6 Voici ce qu’ils disent contre moi : « Choisissons un homme mauvais pour l’attaquer, qu’un accusateur se tienne à sa droite !

      Esaïe 6

      1 C’était l’année où le roi Ozias est mort. Un jour, j’ai eu une vision. Le Seigneur était assis sur un siège royal très élevé. Son vêtement remplissait le temple.
      7 Il m’a touché la bouche avec ce charbon brûlant et m’a dit : « Maintenant que ce charbon a touché tes lèvres, ta faute est enlevée, ton péché est pardonné. »

      Esaïe 19

      14 Le SEIGNEUR leur a fait perdre la tête. Oui, ces chefs entraînent l’Égypte sur un mauvais chemin dans tout ce qu’elle fait. L’Égypte ressemble à un ivrogne qui perd l’équilibre en vomissant.

      Esaïe 29

      10 En effet, le SEIGNEUR a endormi votre intelligence, il a empêché vos prophètes de voir, il a mis un voile sur le visage de vos voyants.

      Lamentations 1

      1 Hélas ! la voici abandonnée, cette ville autrefois si peuplée ! Elle est comme une veuve, celle qui était si célèbre parmi tous les peuples. La voilà esclave, celle qui était une reine parmi les provinces !
      2 Elle passe ses nuits à pleurer, et ses joues sont couvertes de larmes. Parmi ceux qui l’aimaient, personne ne la console. Tous ses amis l’ont trahie, ils sont maintenant ses ennemis.
      3 Toute la population de Juda est en exil, elle est écrasée de misère, sous le poids d’un dur esclavage. Elle vit parmi les autres peuples, mais elle ne trouve pas où s’installer. Ceux qui la poursuivaient l’ont rattrapée dans un chemin sans issue.
      4 Les routes qui vont à Sion sont en deuil, personne ne vient plus pour les jours de fête, ses places publiques sont vides. Ses prêtres gémissent, ses jeunes filles sont dans la tristesse, Sion elle-même est remplie d’une douleur amère.
      5 Ses adversaires ont été les plus forts, ses ennemis sont bien tranquilles. C’est le SEIGNEUR qui la fait souffrir à cause de ses nombreuses fautes. Ses jeunes enfants, prisonniers, s’en vont, poussés par les vainqueurs.
      6 La ville de Sion voit partir tout ce qui faisait sa grandeur. Ses ministres sont comme des animaux qui ne trouvent pas d’herbe à manger. Ils s’enfuient sans force devant ceux qui les poursuivent.
      7 Jérusalem, dans son malheur, ne sait pas où aller. Alors, elle se souvient de toutes les choses précieuses qu’elle possédait autrefois. Quand son peuple est tombé au pouvoir de ses ennemis, personne n’est venu l’aider. Ses ennemis la regardaient et ils riaient parce qu’elle était détruite.
      8 Jérusalem a commis des fautes graves, c’est pourquoi elle est devenue une ordure. Tous ceux qui la respectaient la méprisent, parce qu’ils la voient toute nue. Elle, elle tourne le dos et gémit.
Afficher tous les 205 versets relatifs
Update Required To play the media you will need to either update your browser to a recent version or update your Flash plugin pour Firefox & Safari - Flash plugin pour Opera & Chrome.