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SIMON PIERRE

I Pierre disciple de Jésus.

Les seuls renseignements que nous ayons sur Pierre, disciple de Jésus, nous sont fournis par les évangiles. --Le nom primitif de l'apôtre est celui de « Syméon » (Ac 15:14,2Pi 1:1), forme sémitique que les évangiles ont grécisée et transcrivent « Simon ». En plus de ce nom, l'apôtre porte un surnom : celui de Kepha, qu'on a tantôt transcrit « Céphas », tantôt traduit « Pierre ». Cette dernière forme est la plus courante dans les évangiles, où elle se rencontre souvent accolée à « Simon ». L'origine de ce surnom, ainsi que le rapporte la tradition, remonte à Jésus. Mais les textes ne sont pas d'accord quant au moment où Jésus aurait donné ce nom à Simon. Si l'on en croit Matthieu (Mt 16:1 et suivant), ce serait après la confession de foi de Césarée ; selon Jean (Jn 1:42), par contre, ce fait a eu lieu lors de la première rencontre entre Pierre et Jésus, et Marc (Mr 3:16) semble confirmer Jn. On a l'impression que la tradition évangélique a perdu le souvenir exact du moment où cela s'était produit.

--D'après Jean (Jn 1:42 21:15 et suivants), Simon est fils de Jean, nom que Matthieu (Mt 16:17) donne sous sa forme araméenne « Jonas ». Originaire de Bethsaïda (Jn 1:44), petite bourgade au Nord du lac de Tibériade, il habitait Capernaüm au moment de sa rencontre avec Jésus (Mr 1:21,29). Il demeurait avec son frère André et sa belle-mère, car il était marié (Mr 1:30,1Co 9:5). C'est là que Jésus le rencontre et l'appelle à lui.

--Le 4e évangile nous rapporte une tradition différente sur la vocation de Pierre. C'est en Judée et non en Galilée qu'il situe la scène, et c'est parmi les disciples de Jean-Baptiste que Jésus recrute ses deux premiers disciples dont l'un est André, frère de Pierre. Les circonstances font penser que Pierre également était disciple du Baptiste, et qu'il est passé à Jésus en même temps que son frère André, ou peu de temps après.

Tout de suite, Pierre occupe une place prédominante dans le groupe des disciples de Jésus. Avec les fils de Zébédée et son frère André, il forme le cercle des intimes du Maître. Mais presque toujours c'est lui qui est en avant. Le récit synoptique est partout imprégné de cette primauté ; il nous présente l'apôtre comme le porte-parole des Douze, leur intermédiaire entre eux et Jésus. C'est Pierre qui répond à Jésus lorsque, sur le chemin de Césarée de Philippe, celui-ci les interroge sur sa propre personne (Mr 8:27 et suivants et parallèle). C'est Pierre qui, sur la montagne de la transfiguration, propose à Jésus de dresser des tentes (Mr 9:2 et suivants et parallèle). Dans les listes des disciples, Pierre occupe toujours la première place (Mr 3:16, Lu 6:14, Ac 1:13), et Matthieu (Mt 10:2) insiste même sur cette qualité de « premier ». En dehors de Marc les autres synoptiques ont toute une série de passages qui mettent Pierre en avant. (ainsi Mt 14:28-31 16:17,19 17:24-27 18:21, Lu 5:3 12:41 22:32 etc.) Le 4e évangile jette une note un peu différente et semble vouloir replacer Pierre au second rang dans le cercle des disciples. Il n'est plus le premier disciple appelé par Jésus. A côté de lui, et même avant lui, apparaît le « disciple bien-aimé ». Seul le chap. 21 fait jouer à Pierre le rôle principal, mais la critique le refuse à l'auteur du 4 e évangile (voir Jean [évangile de]).

Quelle est la raison de la supériorité que les évangiles attribuent à Pierre sur les autres disciples ? Ancien pêcheur des bords du lac de Tibériade, Pierre était un homme du peuple. Certes ses connaissances intellectuelles devaient être plutôt faibles, mais son intelligence était vive. Loin d'être une personnalité de second plan, il se détache, au contraire, de ses semblables pour se mettre à leur tête. Toutefois un curieux contraste existe en lui. A côté d'un enthousiasme débordant, d'un caractère intrépide, il y a de l'inconstance et de la versatilité. C'est un tempérament impulsif qui suit l'impression du moment. Et le surnom que lui donna Jésus semble être une gageure, car à première vue nul ne paraît moins que lui comparable à un roc. La scène du lac de Tibériade (Mt 14:24 et suivants) illustre bien le caractère de Pierre : enthousiaste, il n'hésite pas à sauter hors de la barque à l'appel de Jésus, mais bientôt son ardeur faiblit et la peur le prend. Pierre est le seul à proclamer hautement son attachement pour le Maître, mais est aussi le premier à le renier ouvertement au moment du danger. Aussi son surnom a-t-il excité la curiosité des critiques, qui ont apporté plus d'une hypothèse pour chercher à l'expliquer. Quoi qu'il en soit, il est certain que la tradition (judéo-chrétienne) qui établit un lien entre le nom et la parole sur l'Église (Mt 16:18) est très ancienne. Elle présuppose un original araméen dans lequel le genre du nom et celui du mot signifiant « rocher » est le même (Kepha), ce qui n'est pas le cas dans le grec (Petros-Petra). L'Église qui doit être construite sur le rocher qu'est Pierre est ce « reste d'Israël » dont avaient parlé les prophètes.

Mais en même temps, cette parole, dont l'authenticité n'a pas besoin d'être contestée, doit viser les qualités particulières rendant Pierre propre à la grande tâche qui lui est assignée. Si l'on compare Pierre avec ses compagnons, on comprend mieux pourquoi Jésus le distingua d'une façon particulière et pourquoi il lui donna le surnom de « Pierre ». La place prédominante qu'il paraît avoir occupée parmi les autres disciples devait rendre sa chute plus visible que celle des autres. L'intérêt que lui porte Jésus provient sans doute de ce caractère aux contrastes si violents. L'enthousiasme débordant et l'ardeur juvénile du disciple attirèrent la sympathie du Maître, l'inconstance et la faiblesse suscitèrent son amour.

II Pierre apôtre.

Sur l'activité de Pierre après la mort de Jésus, des renseignements nous sont donnés en premier lieu par les Actes, puis par les épîtres de Paul et quelques passages des évangiles. --Le Maître disparu, Pierre, que son rôle pendant la vie de Jésus mettait en avant, prend la tête du groupe des disciples. Il assure la direction de la petite communauté qui va se former à Jérusalem. Il est le premier témoin de la résurrection (1Co 15:5), et ce fait lui octroie une autorité plus grande encore. Comme pendant la vie du Christ, il est le porte-parole des disciples. C'est lui qui explique à la foule le miracle de Pentecôte (Ac 2:14 et suivants). Accompagné de Jean qui joue un rôle de figurant, il guérit un impotent (Ac 3:1 et suivants) et défend la cause de l'Évangile devant les autorités (Ac 4:8 5:29 et suivants). Comme chef de la communauté, c'est à lui qu'incombe le devoir de juger Ananias (Ac 5:1 et suivants). La prophétie de Jésus s'accomplit en ce sens que c'est bien sur lui que se fonde la communauté primitive. Et Paul le cite comme première autorité au moment de sa conversion (Ga 1:18). Mais l'activité de Pierre ne se borne pas à Jérusalem ; il s'en va en Samarie consacrer l'oeuvre de Philippe (Ac 8:14,25). Plus tard, il se rend à Lydde, Joppé et Césarée où il accomplit plusieurs miracles et baptise Corneille (Ac 9:32-10:48). Son tempérament impulsif le pousse à l'activité missionnaire. Pierre est, en effet, avec Paul, le grand missionnaire du christianisme primitif. Il existait une mission judéo-chrétienne non seulement parmi les Juifs, mais aussi parmi les païens, et dans les premiers temps Pierre paraît en avoir été le principal promoteur. Le travail de missionnaire répondait mieux à ses capacités que le travail d'organisateur. Aussi son autorité paraît-elle diminuer dans l'Église de Jérusalem, où il est supplanté par Jacques. Dans le récit que donne Paul de la conférence de Jérusalem (Ga 2:1 et suivants), Pierre n'est mentionné qu'en second lieu après Jacques. Les deux chefs jouissant d'un prestige égal ne pouvaient pas rester tous les deux à la tête de la communauté hiérosolymite. Après son emprisonnement par Hérode, Pierre quitte la ville sainte, mais aucune indication ne nous est fournie sur l'endroit où il est allé. Il gagna « un autre lieu », dit le livre des Actes (Ac 12:17). Accompagné de sa femme (1Co 9:5), il partit probablement pour exercer la mission dans l'empire romain. Après le concile de Jérusalem (Ac 15), il disparaît du livre des Actes et, lors du dernier voyage de Paul à Jérusalem, Jacques est seul mentionné (Ac 21:18).

A Jérusalem, Pierre a trouvé un maître en Jacques ; dans son activité missionnaire, il en trouvera un autre en Paul. Malgré la séparation établie, lors de la conférence de Jérusalem, entre les champs de travail des deux missionnaires (Ga 2:9), dans la pratique les rencontres étaient inévitables. Déjà peu de temps après la célèbre entrevue, Pierre vint à Antioche où Paul se trouvait avec Barnabas. L'apôtre de la circoncision, ainsi que le nomme Paul, ne craint pas de se mêler avec les païens convertis, pour le repas de la Cène, et tous les judéo-chrétiens font de même. A ce moment, des envoyés de Jacques viennent à Antioche, et Pierre rompt subitement avec les pagano-chrétiens, entraînant derrière lui les autres Juifs convertis. Cette conduite suscite la colère de Paul, qui reproche à Pierre d'agir contrairement à l'Évangile (Ga 2:11,14). Pierre, qui, par son caractère enthousiaste, devait être peu porté à l'intransigeance dogmatique, fait donc preuve encore ici d'inconsistance. --Dans la suite, une légère rivalité entre les deux missionnaires, ou plutôt leurs partisans, n'a peut-être pas disparu complètement. Dans 1Co 1:12, Paul mentionne, parmi les partis qui se sont formés à Corinthe, celui de Kepha. Les rapports directs qui avaient uni l'ancien disciple avec Jésus homme devaient conférer, aux yeux de certains convertis, une plus grande autorité à Pierre, et cette question de prestige a certainement contribué à la formation des partis autant que la différence d'attitude à l'égard de la loi ( « N'ai-je pas vu Jésus, notre Seigneur ? » 1Co 9:1). Malgré tout, le rôle prépondérant de Pierre a pris fin. Après avoir mené la barque chrétienne au milieu des flots au moment où l'enthousiasme régnait encore, il se voit obligé de céder sa place de pilote à deux autres personnalités.

III Pierre martyr.

Sur la fin de la vie de l'apôtre, nous ne possédons rien dans le N.T. en dehors de la prophétie de Jn 21:18. La légende (Actes de Pierre, Pseudo-Clémentines) nous donne bien un récit de l'activité de Pierre en dehors de la Palestine ; elle le promène à travers tout l'empire romain depuis les rives de la mer Noire jusqu'en Grande-Bretagne en passant par l'Egypte, l'Afrique du Nord, l'Italie, la Gaule, etc. De tout ce luxe de détails on ne peut guère retenir qu'une chose fort probable : son voyage à Rome. Il est vrai que l'épître de Paul aux Ro 11 en parle pas et que les lettres de la captivité ne le mentionnent pas non plus. Mais le séjour de l'apôtre à Rome est attesté par beaucoup d'auteurs de l'antiquité ; il est confirmé par le fait que la 1 re ép. de Pierre (voir art.) est écrite dans cette ville. La tradition veut que Pierre y soit mort martyr sous la persécution de Néron. Son martyre est en effet présupposé par Jean (Jn 21:18 et suivant). Clément, dans son ép. aux Corinthiens (5 et 6) qui date de 95 environ, rappelle le fait, mais sans en indiquer l'endroit ; toutefois, il est évident qu'il ne peut s'agir d'une autre ville que Rome. Ignace d'Antioche, dans ses ép. aux Romains (4:3), aux Tralliens (3:3), aux Éphésiens (12:1 et suivant), mentionne le séjour de Pierre à Rome, mais sans parler de son martyre. Papias (Eusèbe, H.E., III, 39) connaît également ce séjour. Denys de Corinthe (Eus., H.E., II, 25), qui présente Pierre et Paul comme les fondateurs de l'Église de Corinthe, rapporte que les deux apôtres partirent pour Rome où ils subirent tous les deux le martyre. Enfin Tertullien, Irénée, Clément d'Alexandrie rapportent la même tradition. Le presbytre romain Gaïus, pour prouver le séjour de Pierre à Rome, nous annonce que le tombeau de l'apôtre est au Vatican. Mais aucun de ces écrivains ne parie encore de Pierre comme évêque de cette Église. Le premier évêque de Rome aurait été Linus (voir ce mot), d'après Irénée, Rufin, etc., et c'est seulement au III e siècle que l'on commencera à insister sur l'épiscopat romain de l'apôtre (voir Clefs [pouvoir des]). De toutes ces traditions, on peut retenir une chose à peu près certaine : c'est que Pierre est venu à Rome peu de temps avant la persécution néro-nienne dans laquelle il a trouvé la mort. D'après la 1 re ép. de Clément (ch. 5), Pierre et Paul seraient morts victimes de la jalousie de leurs coreligionnaires. En rapprochant cette donnée de la description que l'épître de Paul (Ro 1:15-17) fait de l'état moral de l'Église romaine, on est tenté de penser à une dénonciation de la part des judéo-chrétiens.

--Les fouilles entreprises en 1915 sous la basilique de Saint-Sébastien ne nous ont rien appris de précis non plus sur la fin du grand apôtre. BIBLIOGRAPHIE. --Dans le cadre des histoires générales du siècle apostolique, des études ont été consacrées à Pierre. --La question du séjour de l'apôtre à Rome a été traitée surtout par Ch. Guignebert, La primauté de Pierre et la venue de Pierre à Rome (1909). --H. Lietzmann, Petrus u. Paulus in Rom (1915). --O. Cullmann, Les causes de la mort de Pierre et de Paul d'après le témoignage de Clément Romain (Rev. Strasb., 1931, pp. 294-300). O.C.

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Versets relatifs

    • Lévitique 4

      1 Le SEIGNEUR dit à Moïse
      2 de donner aux Israélites les enseignements suivants : « Quand quelqu’un a péché sans le vouloir, quand il a commis un acte interdit par un commandement du SEIGNEUR, voici ce qu’il faut faire.
      3 Supposons ceci : C’est le grand-prêtre qui a commis un péché, et par là, il a rendu le peuple coupable. Il doit alors offrir en sacrifice au SEIGNEUR un taureau sans défaut, pour recevoir le pardon des péchés.
      4 Il conduit l’animal devant le SEIGNEUR, à l’entrée de la tente de la rencontre. Il pose la main sur la tête du taureau et il l’égorge à cet endroit.
      5 Le grand-prêtre prend du sang du taureau et il l’emporte dans la tente de la rencontre.
      6 Il trempe un doigt dans le sang et, devant le SEIGNEUR, il lance sept fois un peu de sang sur le rideau du lieu très saint, sur sa partie visible.
      7 Ensuite, le grand-prêtre met du sang sur les coins relevés de l’autel du parfum qui se trouve devant le SEIGNEUR, dans la tente de la rencontre. Puis il verse tout le sang qui reste au pied de l’autel des sacrifices qui se trouve à l’entrée de la tente.
      8 Il prend toutes les parties grasses du taureau : la graisse qui entoure les intestins et l’estomac,
      9 les deux reins avec la graisse qui les enveloppe et qui tient aux côtés de l’animal, enfin, la meilleure partie du foie. On l’enlève avec les reins.
      10 Ce sont les mêmes parties qu’on prend quand on offre un taureau en sacrifice de communion. Le grand-prêtre les brûle sur l’autel des sacrifices.
      11 Ensuite, la peau du taureau, la viande, la tête, les pattes, les intestins et l’estomac avec ce qu’ils contiennent,
      12 tout ce qui reste de l’animal, il le fait porter en dehors du camp. On porte ces restes dans un endroit pur, là où on met les cendres grasses, et on les brûle sur un feu de bois. C’est à cet endroit qu’il faut tout brûler, sur le tas des cendres grasses. »
      13 « Supposons ceci : C’est toute la communauté d’Israël qui a péché sans le vouloir et sans le savoir. Elle a fait un acte interdit par un commandement du SEIGNEUR. Dans ce cas, les Israélites sont devenus coupables.
      14 Quand ils se rendent compte de ce péché, ils doivent offrir un taureau pour recevoir le pardon de Dieu. Ils conduisent l’animal devant la tente de la rencontre.
      15 Les anciens de la communauté posent la main sur la tête du taureau, et l’un d’eux l’égorge à cet endroit, devant le SEIGNEUR.
      16 Le grand-prêtre emporte un peu de son sang dans la tente de la rencontre.
      17 Il trempe un doigt dans le sang et, devant le SEIGNEUR, il lance du sang sept fois sur le rideau du lieu très saint, sur sa partie visible.
      18 Ensuite, le grand-prêtre met du sang sur les coins relevés de l’autel qui se trouve devant le SEIGNEUR, dans la tente de la rencontre. Puis il verse tout le sang qui reste au pied de l’autel des sacrifices qui se trouve à l’entrée de la tente.
      19 Il prend toutes les parties grasses du taureau et il les brûle sur l’autel.
      20 Avec ce taureau, il fait exactement la même chose qu’avec le taureau offert pour son péché à lui. Quand le grand-prêtre fait sur la communauté d’Israël le geste du pardon des péchés, Dieu pardonne à cette communauté.
      21 Ensuite, le grand-prêtre fait porter en dehors du camp tout ce qui reste de l’animal. On le brûle comme on a brûlé le premier taureau offert pour le péché du grand-prêtre. Voilà le sacrifice pour recevoir le pardon, quand la communauté d’Israël a commis un péché. »
      22 « Supposons ceci : C’est un chef du peuple qui a péché sans le vouloir. Il a fait un acte interdit par un commandement du SEIGNEUR son Dieu, et ainsi il est devenu coupable.
      23 Quand il se rend compte de ce péché, il doit offrir un bouc sans défaut.
      24 Il pose la main sur la tête de l’animal et il l’égorge devant le SEIGNEUR, là où on tue les animaux offerts en sacrifices complets. C’est un sacrifice pour recevoir le pardon des péchés.
      25 Le prêtre trempe un doigt dans le sang du bouc et il en met sur les coins relevés de l’autel des sacrifices. Puis il verse tout le sang qui reste au pied de cet autel.
      26 Il brûle sur l’autel toutes les parties grasses, comme on le fait pour le sacrifice de communion. Quand le prêtre fait sur le chef le geste de pardon pour son péché, Dieu pardonne à ce chef. »
      27 « Supposons ceci : C’est n’importe quel Israélite qui a péché sans le vouloir. Il a fait un acte interdit par un commandement du SEIGNEUR, et ainsi il est devenu coupable.
      28 Quand il se rend compte de ce péché, il doit offrir une chèvre sans défaut pour recevoir le pardon de Dieu.
      29 Il pose la main sur la tête de l’animal et il l’égorge là où on égorge les animaux offerts en sacrifices complets.
      30 Le prêtre trempe un doigt dans le sang de la chèvre et il en met sur les coins relevés de l’autel des sacrifices. Puis il verse tout le sang qui reste au pied de cet autel.
      31 Il enlève toutes les parties grasses de la chèvre, comme on le fait pour le sacrifice de communion. Le prêtre les brûle sur l’autel pour que la fumée de bonne odeur de ce sacrifice plaise au SEIGNEUR. Il fait sur le coupable le geste de pardon pour son péché. Alors Dieu pardonne à cet homme.
      32 « Si le coupable offre un mouton en sacrifice pour recevoir le pardon, il doit amener une femelle sans défaut.
      33 Il pose la main sur la tête de l’animal et il l’égorge là où on égorge les animaux offerts en sacrifices complets.
      34 Le prêtre trempe un doigt dans le sang de l’animal et il en met sur les coins relevés de l’autel des sacrifices.
      35 Il enlève toutes les parties grasses du mouton, comme pour le sacrifice de communion. Le prêtre les brûle sur l’autel avec les autres sacrifices brûlés pour le SEIGNEUR. Il fait sur le coupable le geste de pardon pour son péché. Alors Dieu pardonne à cet homme. »

      Lévitique 21

      1 Le SEIGNEUR dit à Moïse de donner les enseignements suivants aux prêtres, fils d’Aaron : « Un prêtre ne doit pas se rendre impur en touchant le corps d’un mort de la tribu de Lévi.
      2 Mais il y a une exception s’il s’agit d’un parent très proche : sa mère, son père, son fils, sa fille, son frère,
      3 ou une sœur qui n’est pas encore mariée. Elle appartient encore à sa famille, puisqu’elle n’est pas entrée dans la famille d’un autre homme.
      4 Parmi les gens de sa famille, le prêtre est un chef. Il ne doit donc pas se rendre impur. En effet, il perdrait son honneur.
      5 « Si les prêtres sont en deuil, ils ne doivent pas se raser la tête en rond. Ils ne doivent pas se couper la barbe sur les côtés, ni se faire d’incisions sur le corps.
      6 Ils doivent se consacrer à mon service et ils ne mépriseront pas mon nom. En effet, ce sont eux qui me présentent les sacrifices, ma nourriture à moi, le SEIGNEUR leur Dieu. Ils doivent donc être saints.
      7 « Un prêtre ne doit pas se marier avec une prostituée ni avec une femme qui a perdu son honneur avec un autre homme, ni avec une divorcée. En effet, le prêtre est consacré à mon service.
      8 Chaque Israélite doit respecter les prêtres comme personnes saintes. En effet, ils me présentent la nourriture que vous m’offrez, à moi, votre Dieu. Les prêtres seront pour vous des personnes saintes parce que je suis saint, moi le SEIGNEUR. Et j’ai choisi Israël pour qu’il soit un peuple saint.
      9 « Si la fille d’un prêtre perd son honneur en se prostituant, elle enlève l’honneur de son père. Il faut la brûler vivante. »
      10 « Le grand-prêtre est le chef des prêtres. On l’a consacré en versant l’huile de consécration sur sa tête le jour où il a commencé son service. Il porte aussi les habits sacrés. C’est pourquoi il ne doit pas avoir les cheveux en désordre ni déchirer ses vêtements en signe de deuil.
      11 Il ne doit pas non plus s’approcher d’un mort. Il ne doit pas se rendre impur, même quand son père ou sa mère meurt.
      12 Il n’a pas le droit de sortir des lieux sacrés. Sinon, il rendrait impur mon lieu saint. En effet, l’huile l’a consacré à mon service. Le SEIGNEUR, c’est moi.
      13 « Le grand-prêtre doit se marier avec une jeune fille vierge.
      14 Il ne peut pas se marier avec une veuve, ni avec une divorcée, ni avec une femme qui a perdu son honneur en se prostituant. Il doit se marier avec une jeune fille d’une famille de prêtres.
      15 De cette façon, ses enfants appartiendront tous à la famille sacrée des prêtres. Le SEIGNEUR, c’est moi. J’ai mis le grand-prêtre à part pour mon service. »
      16 Le SEIGNEUR dit à Moïse
      17 de donner à Aaron les enseignements suivants : « Dans les générations à venir, parmi les enfants de tes enfants, ceux qui ont un défaut physique ne pourront pas servir à l’autel.
      18 En effet, aucun infirme ne pourra s’approcher de l’autel pour offrir ma nourriture : par exemple, un aveugle, un boiteux, un homme au visage déformé ou aux membres mal faits,
      19 un homme qui a la jambe ou le bras cassé,
      20 un bossu ou un homme trop maigre, un homme qui a les yeux malades, un homme qui a une maladie de peau, ou un homme au sexe abîmé.
      21 Parmi les enfants de tes enfants, si quelqu’un a un défaut physique, il ne doit pas s’approcher de l’autel pour offrir ma nourriture. À cause de ce défaut, il ne peut pas s’approcher de l’autel.
      22 Il peut manger ce qu’on m’offre en sacrifice, les aliments qui sont uniquement réservés pour moi, comme les autres aliments.
      23 Mais à cause de son défaut physique, il ne doit pas s’approcher du rideau du lieu saint ni de l’autel. Il ne doit pas couvrir de honte mon lieu saint. Le SEIGNEUR, c’est moi, et c’est moi qui mets les prêtres à part pour mon service. »
      24 Moïse dit ces paroles à Aaron, à ses fils et à tous les Israélites.

      Lamentations 1

      1 Hélas ! la voici abandonnée, cette ville autrefois si peuplée ! Elle est comme une veuve, celle qui était si célèbre parmi tous les peuples. La voilà esclave, celle qui était une reine parmi les provinces !
      2 Elle passe ses nuits à pleurer, et ses joues sont couvertes de larmes. Parmi ceux qui l’aimaient, personne ne la console. Tous ses amis l’ont trahie, ils sont maintenant ses ennemis.
      3 Toute la population de Juda est en exil, elle est écrasée de misère, sous le poids d’un dur esclavage. Elle vit parmi les autres peuples, mais elle ne trouve pas où s’installer. Ceux qui la poursuivaient l’ont rattrapée dans un chemin sans issue.
      4 Les routes qui vont à Sion sont en deuil, personne ne vient plus pour les jours de fête, ses places publiques sont vides. Ses prêtres gémissent, ses jeunes filles sont dans la tristesse, Sion elle-même est remplie d’une douleur amère.
      5 Ses adversaires ont été les plus forts, ses ennemis sont bien tranquilles. C’est le SEIGNEUR qui la fait souffrir à cause de ses nombreuses fautes. Ses jeunes enfants, prisonniers, s’en vont, poussés par les vainqueurs.
      6 La ville de Sion voit partir tout ce qui faisait sa grandeur. Ses ministres sont comme des animaux qui ne trouvent pas d’herbe à manger. Ils s’enfuient sans force devant ceux qui les poursuivent.
      7 Jérusalem, dans son malheur, ne sait pas où aller. Alors, elle se souvient de toutes les choses précieuses qu’elle possédait autrefois. Quand son peuple est tombé au pouvoir de ses ennemis, personne n’est venu l’aider. Ses ennemis la regardaient et ils riaient parce qu’elle était détruite.
      8 Jérusalem a commis des fautes graves, c’est pourquoi elle est devenue une ordure. Tous ceux qui la respectaient la méprisent, parce qu’ils la voient toute nue. Elle, elle tourne le dos et gémit.
      9 Tout le monde voit sur elle qu’elle est impure. Elle n’avait pas prévu ce qui allait arriver. Elle est étonnée d’être tombée si bas, et personne ne la console. Elle dit : « SEIGNEUR, regarde ma misère, car mon ennemi se vante de sa force. »
      10 Les vainqueurs ont pris tous les trésors de Jérusalem. Cette ville a même vu les autres peuples entrer dans son lieu saint. Pourtant, SEIGNEUR, tu leur avais défendu d’entrer dans ton assemblée.
      11 Tous ses habitants gémissent, ils cherchent de la nourriture. Ils donnent ce qu’ils ont de plus précieux pour avoir à manger, pour reprendre des forces. Jérusalem dit : « SEIGNEUR, regarde et vois combien je suis méprisée. »
      12 Vous tous qui passez par ici, ce malheur ne vous a pas atteints. Regardez et voyez : est-ce qu’il y a une douleur pareille à ma douleur, pareille à celle que le SEIGNEUR a fait tomber sur moi le jour où sa violente colère a éclaté ?
      13 De là-haut, il a envoyé un feu, qu’il a fait descendre dans mon corps. Il a tendu un piège sous mes pieds et m’a fait tomber en arrière. Il a fait de moi une personne isolée, sans cesse malade.
      14 Il voit de près toutes mes fautes. Il les a attachées ensemble et les fait peser sur mes épaules. Le Seigneur a diminué mes forces, il m’a livré à des gens contre lesquels je ne peux pas me défendre.
      15 Le Seigneur a rejeté avec mépris tous les combattants courageux qui étaient chez moi. Il a réuni une armée contre moi pour briser mes jeunes soldats. Il m’a écrasée comme du raisin au pressoir, moi, la belle Jérusalem, ville de Juda.
      16 Voilà pourquoi je pleure. Mes yeux sont noyés de larmes, car celui qui peut me consoler et me rendre la vie est loin de moi. Mes enfants sont perdus, parce que l’ennemi a été le plus fort.
      17 Sion tend les mains, mais il n’y a personne pour la consoler ! Le SEIGNEUR a donné l’ordre aux voisins d’Israël d’attaquer ce peuple. Au milieu d’eux, Jérusalem est devenue une ordure.
      18 « Le SEIGNEUR a eu raison d’agir ainsi, car je me suis révoltée contre ses ordres. Écoutez donc, tous les peuples, et voyez ma douleur. Mes jeunes filles et mes jeunes gens ont été déportés.
      19 J’ai appelé ceux qui m’aimaient, mais ils ne veulent plus de moi. Mes prêtres et mes anciens sont morts dans la ville, pendant qu’ils cherchaient à manger pour reprendre des forces.
      20 SEIGNEUR, regarde mon malheur ! Mon corps tremble de fièvre, et je suis toute bouleversée, car je me suis vraiment révoltée ! Dans les rues, l’épée m’a enlevé mes enfants, à la maison, on se croirait chez les morts.
      21 On m’entend gémir, personne ne me console ! Mes ennemis ont tous appris mon malheur. Ils se réjouissent de ce que tu m’as fait. Fais donc venir le jour que tu as annoncé, pour qu’ils deviennent comme moi !
      22 Regarde bien toute leur méchanceté et traite-les comme tu m’as traitée à cause de tous mes péchés ! Oui, je passe mon temps à gémir et je suis bien malade. »

      Matthieu 10

      2 Voici les noms de ces douze apôtres : d’abord Simon qu’on appelle Pierre et André, son frère, Jacques et son frère Jean, les fils de Zébédée,

      Matthieu 14

      24 La barque est déjà assez loin de la terre. Le vent souffle contre la barque, et les vagues viennent la frapper.
      28 Alors Pierre lui dit : « Seigneur, si c’est bien toi, donne-moi l’ordre de venir vers toi sur l’eau. »
      29 Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre sort de la barque et il se met à marcher sur l’eau pour aller vers Jésus.
      30 Mais, en voyant qu’il y a du vent, il a peur, il commence à s’enfoncer dans l’eau. Alors il crie : « Seigneur, sauve-moi ! »
      31 Aussitôt, Jésus tend la main à Pierre, il le saisit et lui dit : « Tu n’as pas beaucoup de foi ! Tu n’as pas eu confiance. Pourquoi ? »

      Matthieu 16

      1 Les Pharisiens et les Sadducéens s’approchent de Jésus. Ils veulent lui tendre un piège. Ils lui demandent : « Fais un miracle devant nous ! Ainsi tu nous prouveras que c’est Dieu qui t’envoie. »
      17 Alors Jésus lui dit : « Simon, fils de Jean, tu es heureux. En effet, ce n’est pas une personne humaine qui t’a fait connaître cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux.
      18 Et moi, je te dis ceci : Tu es Pierre, et sur cette pierre, je construirai mon Église, et la puissance de la mort ne pourra rien contre elle.
      19 Je te donnerai les clés du Royaume des cieux. Ce que tu refuseras sur la terre, on le refusera dans les cieux. Ce que tu accueilleras sur la terre, on l’accueillera dans les cieux. »

      Matthieu 17

      24 Jésus et ses disciples arrivent à Capernaüm. Ceux qui font payer l’impôt du temple s’approchent de Pierre et lui demandent : « Est-ce que votre maître paie l’impôt du temple ? »

      Matthieu 18

      21 Alors Pierre s’approche de Jésus et lui demande : « Seigneur, quand mon frère me fait du mal, je devrai lui pardonner combien de fois ? Jusqu’à 7 fois ? »

      Marc 1

      21 Jésus et ses disciples arrivent à la ville de Capernaüm. Le jour du sabbat, Jésus entre dans la maison de prière et il se met à enseigner.
      29 Jésus sort de la maison de prière et tout de suite après, il va chez Simon et André. Jacques et Jean l’accompagnent.
      30 La belle-mère de Simon est couchée, avec de la fièvre. Aussitôt, on parle d’elle à Jésus.

      Marc 3

      16 Voici les douze apôtres : Simon, à qui Jésus donne le nom de Pierre ;

      Marc 8

      27 Jésus part avec ses disciples vers les villages voisins de Césarée de Philippe. Sur le chemin, il demande à ses disciples : « Pour les gens, qui suis-je ? »

      Marc 9

      2 Six jours après, Jésus emmène avec lui Pierre, Jacques et Jean. Il les conduit sur une haute montagne, loin des gens. Là, ils sont seuls avec lui. Sous leurs yeux, Jésus change d’aspect.

      Luc 5

      3 Jésus monte dans l’une des barques, celle de Simon. Il demande à celui-ci : « Éloigne-toi un peu du bord. » Jésus s’assoit dans la barque et il se met à enseigner les foules.
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