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THESSALONICIENS (1re épître aux)

Les deux épîtres aux Thessaloniciens sont généralement situées à la fin de la série des lettres pauliniennes adressées à des communautés ; on considère habituellement que leur brièveté relative en est la cause (sur l'ordre et le principe du classement des épîtres, cf. M. Goguel, Introd., IV, 1, pp. 51ss). Ce sont vraisemblablement les plus anciens écrits non remaniés du N.T. Quant à dire, avec certains auteurs, que 1 Thess, soit la première absolument de toutes les productions épistolaires de Paul, c'est une conjecture qui, d'emblée, apparaît aussi improbable que vaine. 2Th 2:2 3:17 supposent une correspondance antérieure de l'apôtre avec les Églises.

I Le contenu.

1.

ANALYSE ET PLAN. Notre épître a d'un bout à l'autre le caractère d'une lettre spontanée, dont les développements sont réglés par des associations concrètes plutôt que par des raisonnements abstraits. L'apôtre n'a aucune thèse particulière à y soutenir, aucun danger bien défini à y signaler, aucune prérogative à y défendre ; la composition n'offre rien de saillant, d'où la difficulté d'établir un plan. On s'accorde, pourtant, à reconnaître deux parties : la première traitant des relations de Paul avec ses lecteurs ; la deuxième, des devoirs de l'Église. Cette division, sans rigueur, paraît conforme à la réalité. Salutation fort simple, où, sans faire valoir son titre d'apôtre, Paul nomme ses compagnons, Silas et Timothée.

1re PARTIE : L'ÉGLISE DE THESSALONIQUE ET SES RAPPORTS AVEC PAUL (1Th 1:2-3:13).

De la salutation fort brève (verset 1), l'apôtre passe à l 'action de grâces, où il mentionne les sujets de satisfaction que lui donnent les Thessaloniciens (1Th 1:2,10). Suivant une ordonnance qui sera (en y faisant entrer l'intercession) celle de presque toutes ses épîtres, Paul passe de la prière à des considérations personnelles. Il évoque les circonstances dans lesquelles il a fondé l'Église (1Th 2:1,12) ; la manière dont les Thessaloniciens ont accueilli sa prédication, manifesté leur foi et leur fidélité (1Th 2:13-16) ; son départ forcé, ses tentatives ou espoirs de retour (1Th 2:17,19) ; l'envoi de Timothée (1Th 3:1,6) - L'apôtre dit sa joie aux nouvelles reçues, et il formule ses voeux dans une intercession . (1Th 3:7-13)

2° PARTIE : EXHORTATIONS ET INSTRUCTIONS (1Th 4:1-5:22).

Se référant a l'enseignement qu'il leur a donné (1Th 4:1,2), Paul exhorte les Thessaloniciens à la sanctification dans la pureté (1Th 4:3,8). Après avoir rendu témoignage à leur esprit fraternel (1Th 4:9,10), il recommande la paix, le travail et l'honnêteté (1Th 4:11-12).

Au verset 13, l'auteur change assez brusquement de sujet. Il affirme sa foi en la résurrection des morts, et particulièrement des chrétiens qui n'auront pas vécu jusqu'à la parousie (1Th 4:13,18). Le jour du Seigneur viendra soudainement, comme un voleur dans la nuit. Que les fidèles soient donc vigilants (1Th 5:1,11).

Les exhortations qui suivent ont trait aux rapports des chrétiens avec ceux qui dirigent l'Eglise et entre eux (1Th 5:12,17). Puis viennent quelques conseils sans lien direct : il faut rendre grâces, entretenir en soi la flamme de l'Esprit, éprouver toutes choses et s'abstenir du mal (1Th 5:18-22).

La CONCLUSION s'ouvre par une prière et s'achève sur une bénédiction (1Th 5:23-28)..

2.

LE STYLE ET LES IDEES. Comparé à celui des grandes épîtres et des épîtres de la captivité, le style de 1 Thess, apparaît assez pauvre : il comporte moins d'incidentes ; il a des développements plus brefs. Mais c'est bien le même style, à des moments différents et dans des circonstances diverses. On ne saurait tirer, ni de quelques hapax, ni de légères nuances, un argument contre l'authenticité.

On peut en dire autant des idées, qui sont aussi simples que le style : point d'exposé systématique, nul théorème théologique. Et cependant, il ne faut rien exagérer : les grands traits de la pensée paulinienne sont déjà bien marqués, ou clairement supposés : la divinité du Christ, la rédemption par sa mort, sa résurrection, le salut dans sa communion. La place qu'y tient la parousie, comme ensuite dans 2 Thess., est une particularité qui ne doit pas surprendre. C'est seulement à partir de 2 Cor., et, sans doute, à la suite d'expériences décisives, que Paul relègue à l'arrière-plan l'attente parousiaque, spirituellement dépassée (voir 1 et 2 Corinthiens, I, 2°, b)

II L'authenticité et l'intégrité.

1.

LES TEMOIGNAGES DES PREMIERS SIECLES, 1 Thess, se trouve dans les plus anciens manuscrits (Sin., A, B, etc.), dans les premiers Canons (Marcion, Muratori). Elle est citée, vraisemblablement par Polycarpe, et certainement par Irénée, Tertullien, Clément A., etc. avec attribution à Paul. Étant donné son caractère peu dogmatique, ces témoignages antiques ont une réelle valeur.

2.

L'AUTHENTICITE reste indiscutée jusqu'à la fin du XVIII e siècle ; elle a été rarement contestée depuis ; elle est admise actuellement par la grande majorité des critiques. Parmi ses adversaires, il faut mentionner Christian Baur, le chef de l'école de Tubingue, et ses premiers partisans, Schrader, Holsten, etc. L'auteur de 1 Thess, serait un faussaire, se prévalant de l'autorité de l'apôtre pour essayer un compromis entre judéo-chrétiens et pagano-chrétiens.

On invoque en faveur de cette thèse les particularités, d'ailleurs peu nombreuses et peu marquées, de langue, de style, d'idées ; mais l'on a vu plus haut ce qu'il fallait en penser ; un faussaire eût vraisemblablement surchargé plutôt qu'atténué le dessin de la théologie paulinienne. On a fait ressortir quelques analogies entre 1 Thess, et Cor. ; mais à supposer qu'elles soient réelles, il n'y a rien à en tirer contre l'authenticité. 1Th 2:16 ferait allusion à la ruine de Jérusalem, en 70 ; ce passage imprécis ne permet nullement de préciser ainsi.

Les derniers adeptes de Baur ont désavoué leur maître sur ce point, et la thèse de l'inauthenticité n'a plus guère été soutenue que par des extrémistes, dont les fantaisies exégétiques et critiques n'ont que le faible attrait d'une curiosité passagère.

3.

L'INTEGRITE a été plus sérieusement contestée, par des auteurs qui admettent l'authenticité paulinienne de la plus grande partie de la lettre. Moffatt, Loisy, etc. considèrent le court passage 1Th 2:14,16 comme interpolé, sous prétexte que le jugement sévère contre les Juifs ne se justifie point, et ferait allusion, comme le pensait Baur, à la ruine de Jérusalem. Plusieurs interprétations, dont l'eschatologique, peuvent être proposées dans le cadre de l'intégrité ; la sévérité se conçoit parfaitement pour qui admet la valeur du récit des Actes sur la manière dont l'apôtre a dû fuir Thessalonique, poursuivi par les intrigues et les complots des Juifs. Loisy conteste encore 1Th 3:3 et suivant, brève allusion, qui n'a vraiment rien de suspect, aux épreuves des Thessaloniciens ; et, surtout, le développement eschatologique 1Th 4:13 à 1Th 5:11, qui s'insère mal dans la partie parénétique. L'interpolateur de ce dernier passage serait le faussaire de 2Thes., qui se serait ainsi ménagé une espèce d'introduction à son oeuvre apocryphe. Cette hypothèse complexe se heurte à des difficultés insurmontables. Comment, en particulier, ce machiavélique auteur commet-il la bévue de faire écrire à Paul qu'il vivra encore au moment de la parousie, quand il est mort depuis longtemps lorsqu'est commis le faux ? Quant à la maladresse de l'insertion, elle n'est pas la seule à signaler dans la correspondance de Paul, et tire d'autant moins à conséquence que l'épître en question est l'une des plus spontanées, et des plus libres de tout dessein systématique (cf. Loisy, N.T., pp. 135SS ; Moffatt, Introd, to the N.T., pp. 72SS ; et critique de Goguel, avec bibliographies complètes, Introd., IV, 1, pp. 303SS).

III La composition.

1.

LES CIRCONSTANCES. Quelques mois se sont écoulés depuis la fondation de l'Église ; elle s'est organisée ; mais l'autorité de ses chefs paraît mal établie (1Th 5:12 et suivant). L'apôtre n'y est pas revenu depuis son premier séjour ; il l'a tenté à deux reprises, mais il a dû y renoncer (1Th 2:18). Cette lettre est la première communication directe avec eux. Il a cependant eu de leurs nouvelles par Timothée, qu'il leur a envoyé d'Athènes, pour les affermir et les exhorter (1Th 3:2). Ils en avaient besoin, dans les épreuves survenues depuis le départ de l'apôtre (1Th 3:3,5). La persécution a sévi (1Th 2:14). Les persécuteurs n'ont pas été exclusivement des Juifs (Hilgenfeld, Sabatier), ni exclusivement des païens (Hoffmann, Bornemann), ni des judéo-chrétiens (Lipsius) ; mais des païens (1Th 2:14) et des Juifs (1Th 2:15 et suivant) à la fois (Goguel, o. e, p. 297). La persécution est passée ; les Thessaloniciens sont demeurés fidèles (1Th 3:6), et sont en exemple aux chrétiens de Macédoine et d'Achaïe (1Th 1:7).

Les renseignements de Timothée ont donc été très favorables. Il y avait bien, sans doute, quelques ombres au tableau : un peu d'indiscipline (1Th 4:10-12 5:12). de l'insuffisance doctrinale quant à la certitude de la vie future (1Th 4:13-18) et à l'attente de la parousie (1Th 5:1-11) certaines lacunes dans la foi (1Th 3:10) ; peut-être quelques différends (1Th 3:12 5:11,15) ; assurément des tentations ; mais, dans l'ensemble, rien de grave, et un esprit très fraternel (1Th 4:9).

2.

LE LIEU, LE TEMPS DE LA COMPOSITION. La suscription : apo Athênôn (d'Athènes), dans quelques manuscrits (A, K, L), s'explique vraisemblablement par une fausse interprétation de 3:1 et suivant où Paul ne dit nullement qu'il écrit d'Athènes, mais simplement qu'il a envoyé Timothée d'Athènes. Les données de l'épître doivent être mises en parallèle avec celles des Actes ; malgré l'opinion de quelques auteurs, il ne semble pas qu'il y ait entre elles aucune contradiction. Les unes et les autres sont incomplètes ; diverses conjectures également plausibles permettent de les accorder.

Au moment où l'apôtre écrit, Silas et Timothée sont avec lui (1Th 1:1). Il les avait laissés en Macédoine, au moment de son départ forcé (Ac 17:14) ; dès son arrivée à Athènes, il leur avait envoyé l'ordre de le rejoindre au plus tôt (Ac 17:15). En l'absence d'une mention particulière, on peut cependant supposer que cet ordre fut exécuté sans délai, soit par Timothée seul (Godet), soit par tous les deux (Bornemann, Lake) ; la mention de Timothée seul dans 1Th 3:1 ne semble autoriser à aucune précision. Timothée repartit donc d'Athènes pour Thessalonique (et Silas également pour la Macédoine, s'il était revenu). Ils rejoignent de nouveau Paul, au moment où il est en pleine activité à Corinthe (Ac 18:5). C'est alors, semble-t-il, que l'apôtre a dû écrire sa lettre.

Cependant, reprenant certains arguments de Köhler, Schrader, etc., Hadorn a soutenu récemment que 1 Thess, fut composée au cours du troisième voyage missionnaire de Paul. La situation serait celle de la crise corinthienne (cf. 1 et 2 Cor.). La même vague d'anarchie, d'antinomisme et de matérialisme aurait déferlé, simultanément, sur les deux Églises, où l'autorité de l'apôtre aurait été, en même temps, compromise. D'autre part, la propagation de l'Évangile en Macédoine, en Achaïe (1Th 1:7 4:10), la mort de plusieurs membres de la communauté (1Th 4:13 et suivants) supposeraient un intervalle de plusieurs années. Ces derniers arguments sont d'une grande faiblesse, et peuvent être négligés. Les premiers n'ont guère plus de poids, car les quelques analogies signalées sont fort exagérées, et, du reste, ne prouvent rien quant à la date de la composition. On a vu que, dans l'ensemble, la situation à Thessalonique était excellente, au moment où l'apôtre écrit sa première lettre ; son autorité n'était aucunement compromise ; il n'est même pas dit, comme le croient quelques auteurs, que le rappel de ce que les Thessaloniciens lui doivent implique, à cet égard, la moindre appréhension. Que certaines exhortations, celles à la pureté par exemple, supposent à Thessalonique des tentations analogues à celles de Corinthe, c'est évident ; mais cela n'entraîne nullement identité de situation et encore moins de temps. On pourrait d'ailleurs invoquer ici, bien qu'il n'y ait aucune nécessité à le faire, l'argument psychologique, d'après lequel un auteur fait toujours entrer, fût-ce inconsciemment, dans sa composition, quelque chose de ses expériences du moment ; ce serait une raison de plus pour que l'épître eût été écrite à Corinthe, la cité classique de la licence et du désordre. Quant aux analogies prétendues de 1Th 4:13 et suivants et de 1Co 15 sur la question de la résurrection, elles ne dépassent pas le thème général. En réalité, lorsqu'on entre dans le détail, on s'aperçoit, d'une part, qu'il ne s'agit nullement du même aspect de ce vaste problème (pour les Thess., le fait élémentaire de la résurrection ; pour les Cor., plutôt le mode et la nature de ce fait), et, d'autre part, que l'apôtre lui-même n'en est pas exactement au même point ; il est en progression vers l'attitude définitive, hautement spiritualiste, celle de 2Co Enfin, un long intervalle entre la fondation de l'Église et la composition de la lettre ne s'accorde pas avec l'état d'esprit de Paul, sa douleur du départ, son regret de n'avoir encore pu effectuer un retour, etc. La thèse communément admise est donc de beaucoup la plus raisonnable : l'épître a été composée à Corinthe, lors du premier séjour, et quelques mois seulement après le départ forcé de Macédoine, soit, d'après la chronologie qui paraît la plus probable, en l'an 51, sans doute au début de l'année.

3.

LE BUT DE LA COMPOSITION. Le but paraît à la fois simple et complexe ; il n'a rien de systématique.

Il est simple, parce que, même sans intention particulière, l'apôtre, après la relation de Timothée, aurait écrit de pur contentement et par affection.

Il est complexe, parce que, tout de même, en l'absence d'une thèse particulière à défendre, l'apôtre vise à exhorter, à affermir, à clarifier, sur des sujets et des points variés. Rendel Harris, Bacon, Lake estiment que Paul a comme but essentiel de répondre à des questions écrites que les Thessaloniciens lui auraient posées, notamment sur la parousie. Il y aurait là une ressemblance avec 1Co C'est une conjecture purement gratuite. L'usage parallèle d'une préposition (péri), dans 1Th 4:13 5:1, et 1Co 7:1, ne prouve rien ; la 1 re personne du pluriel, dans 1Th 2:13, peut englober Timothée, ou être, comme ailleurs, purement littéraire (pluriel de majesté), sans faire aucunement allusion à une lettre, que Paul d'ailleurs aurait certainement mentionnée de manière explicite. Il est même peu probable que les Thessaloniciens aient chargé Timothée de poser à Paul des questions précises, car celui-ci en aurait fait mention. Il est plus simple d'admettre que, sur le rapport de son compagnon, l'apôtre a résolu de leur écrire pour leur exprimer sa satisfaction, son affection, et pour les exhorter, en s'inspirant de ce qu'il vient d'entendre. Parmi les points qui ont retenu son attention, et qui lui paraissent motiver une mention spéciale, il y a la question de la parousie, qui reviendra en 2 Thess., plus difficile et plus brûlante. Pour le moment, Pau ! se contente d'affirmer ces deux choses : ceux qui sont morts dans la foi ressusciteront, pour assister, au même titre que les vivants, à la parousie du Seigneur ; nul ne connaît les temps et les moments de cet avènement. Le mot d'ordre est la vigilance.

H. Cl.

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      1 Corinthiens 7

      1 Pour ce qui est des choses dont vous m'avez écrit, il est bon à l'homme de ne point toucher de femme.

      1 Corinthiens 15

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      2 Et par lequel vous êtes sauvés, si vous le gardez tel que je vous l'ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain.
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      4 Et qu'il a été enseveli, et qu'il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ;
      5 Et qu'il a été vu de Céphas, puis des douze ;
      6 Ensuite, il a été vu en une seule fois de plus de cinq cents frères, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts.
      7 Ensuite, il s'est fait voir à Jacques, et puis à tous les apôtres ;
      8 Et après tous, il m'est apparu à moi aussi comme à un avorton.
      9 Car je suis le moindre des apôtres, moi qui ne suis pas digne d'être appelé apôtre, parce que j'ai persécuté l'Église de Dieu.
      10 Mais c'est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis ; et sa grâce envers moi n'a pas été vaine ; au contraire, j'ai travaillé beaucoup plus qu'eux tous ; non pas moi pourtant, mais la grâce de Dieu qui est avec moi.
      11 Soit donc moi, soit eux, nous prêchons ainsi, et vous avez cru ainsi.
      12 Or, si l'on prêche que Christ est ressuscité des morts, comment quelques-uns parmi vous disent-ils qu'il n'y a point de résurrection des morts ?
      13 Et s'il n'y a point de résurrection des morts, Christ aussi n'est point ressuscité.
      14 Et si Christ n'est point ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine.
      15 Il se trouve même que nous sommes de faux témoins de Dieu ; car nous avons rendu ce témoignage à l'égard de Dieu, qu'il a ressuscité Christ, lequel il n'a point ressuscité, si les morts ne ressuscitent point.
      16 Car, si les morts ne ressuscitent point, Christ n'est pas non plus ressuscité.
      17 Et si Christ n'est point ressuscité, votre foi est vaine, et vous êtes encore dans vos péchés.
      18 Ceux donc qui sont morts en Christ, sont aussi perdus.
      19 Si nous n'avons d'espérance en Christ que pour cette vie seulement, nous sommes de tous les hommes les plus misérables.
      20 Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts.
      21 En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme.
      22 Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ ;
      23 Mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement.
      24 Après cela viendra la fin, quand il remettra le royaume à Dieu le Père, après avoir détruit tout empire, toute domination et toute puissance ;
      25 Car il doit régner jusqu'à ce qu'il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds.
      26 L'ennemi qui sera détruit le dernier, c'est la mort ;
      27 Car Dieu a mis toutes choses sous ses pieds. Or, quand il dit que toutes choses lui sont assujetties, il est évident que celui qui lui a assujetti toutes choses, est excepté.
      28 Et après que toutes choses lui auront été assujetties, alors aussi le Fils même sera assujetti à celui qui lui a assujetti toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous.
      29 Autrement, que feront ceux qui sont baptisés pour les morts ? Si absolument les morts ne ressuscitent point, pourquoi aussi sont-ils baptisés pour les morts ?
      30 Et pourquoi nous-mêmes sommes-nous à toute heure en péril ?
      31 Je meurs chaque jour ; je vous l'atteste par le sujet que j'ai de me glorifier de vous en Jésus-Christ notre Seigneur.
      32 Si j'ai combattu contre les bêtes à Éphèse dans des vues humaines, quel avantage en ai-je ? Si les morts ne ressuscitent point, mangeons et buvons, car demain nous mourrons.
      33 Ne vous abusez point : les mauvaises compagnies corrompent les bonnes moeurs.
      34 Sortez de votre ivresse, pour vivre justement, et ne péchez point ; car quelques-uns sont sans la connaissance de Dieu ; je le dis à votre honte.
      35 Mais quelqu'un dira : Comment les morts ressuscitent-ils ? Avec quel corps viennent-ils ?
      36 Insensé, ce que tu sèmes ne prend point vie, s'il ne meurt auparavant.
      37 Et quant à ce que tu sèmes, tu ne sèmes pas le même corps qui doit naître, mais le grain nu, comme il se rencontre, de blé, ou de quelque autre semence.
      38 Mais Dieu lui donne un corps comme il veut, et à chaque semence le corps qui lui est propre.
      39 Toute chair n'est pas la même chair ; mais autre est la chair des hommes, et autre la chair des bêtes ; autre celle des poissons, et autre celle des oiseaux.
      40 Il y a aussi des corps célestes, et des corps terrestres ; mais autre est l'éclat des célestes, et autre celui des terrestres ;
      41 Autre est l'éclat du soleil, autre l'éclat de la lune, et autre l'éclat des étoiles ; car une étoile est différente d'une autre étoile par son éclat.
      42 Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible ;
      43 Il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ;
      44 Il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel,
      45 Suivant qu'il est écrit : Le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant ;
      46 Or, ce n'est pas ce qui est spirituel, mais ce qui est animal, qui est le premier ; ce qui est spirituel vient après.
      47 Le premier homme, étant de la terre, est terrestre, et le second homme, le Seigneur, est du ciel.
      48 Tel qu'est le terrestre, tels aussi sont les terrestres ; et tel qu'est le céleste, tels aussi sont les célestes.
      49 Et comme nous portons l'image du terrestre, nous porterons aussi l'image du céleste.
      50 Or, je dis ceci, frères ; c'est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n'hérite point l'incorruptibilité.
      51 Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés,
      52 En un moment, en un clin d'oeil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés.
      53 Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l'incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l'immortalité.
      54 Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l'incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l'immortalité, alors cette parole de l'Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire.
      55 O mort ! où est ton aiguillon ? O enfer ! où est ta victoire ?
      56 Or, l'aiguillon de la mort, c'est le péché ; et la puissance du péché, c'est la loi.
      57 Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ.
      58 C'est pourquoi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l'oeuvre du Seigneur, sachant que votre travail n'est pas vain dans le Seigneur.

      1 Thessaloniciens 1

      1 Paul, et Silvain, et Timothée, à l'Église des Thessaloniciens, en Dieu le Père, et en notre Seigneur Jésus-Christ. La grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et du Seigneur Jésus-Christ.
      2 Nous rendons toujours grâces à Dieu pour vous tous, faisant mention de vous dans nos prières ;
      3 Nous souvenant sans cesse, devant Dieu notre Père, des oeuvres de votre foi, des travaux de votre charité, et de la fermeté de votre espérance, en notre Seigneur Jésus-Christ ;
      4 Sachant, frères bien-aimés de Dieu, votre élection.
      5 Car notre Évangile n'a pas consisté pour vous en paroles seulement, mais il a été accompagné de puissance, et de l'Esprit Saint, et d'une abondante efficacité, selon ce que nous avons été parmi vous et pour vous, comme vous le savez.
      6 Et vous avez été nos imitateurs et ceux du Seigneur, ayant reçu la parole avec la joie du Saint-Esprit, au milieu de beaucoup d'afflictions ;
      7 De sorte que vous avez été des modèles pour tous ceux qui ont cru, dans la Macédoine et dans l'Achaïe.
      8 Car, non seulement la parole du Seigneur a retenti de chez vous dans la Macédoine et dans l'Achaïe, mais la foi que vous avez en Dieu a été connue en tous lieux, de sorte que nous n'avons pas besoin d'en rien dire.
      9 Car ils racontent eux-mêmes quel accès nous avons eu auprès de vous, et comment vous vous êtes convertis des idoles à Dieu, pour servir le Dieu vivant et vrai,
      10 Et pour attendre des cieux son Fils, qu'il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir.

      1 Thessaloniciens 2

      1 Vous savez, en effet, vous-mêmes, frères, que notre arrivée chez vous n'a pas été vaine ;
      2 Mais, quoique auparavant nous eussions souffert, et que nous eussions été outragés à Philippes, comme vous le savez, nous avons pris assurance en notre Dieu, pour vous annoncer l'Évangile de Dieu au milieu de grands combats.
      3 Car il n'y a eu dans notre prédication ni erreur, ni aucun motif impur, ni fraude.
      4 Mais, comme Dieu nous a jugés dignes de nous confier l'Évangile, aussi parlons-nous, non pour plaire aux hommes, mais à Dieu, qui éprouve nos coeurs.
      5 Car nous n'avons jamais employé de paroles flatteuses, comme vous le savez, ni agi par aucun motif intéressé ; Dieu en est témoin.
      6 Et nous n'avons point recherché la gloire qui vient des hommes, ni parmi vous, ni parmi les autres ; quoique nous pussions, comme apôtres de Jésus-Christ, peser avec autorité,
    • Lamentations 1

      Actes 17

      14 Devant ce soulèvement, sans tarder, les frères firent partir Paul. Ils le conduisirent en direction de la côte pour lui faire prendre la mer. Silas et Timothée restèrent à Bérée.
      15 Mais les frères chargés d’escorter Paul l’amenèrent jusqu’à Athènes. L’apôtre leur demanda d’inviter Silas et Timothée à venir le rejoindre au plus tôt, puis les laissa repartir.

      Actes 18

      5 Quand Silas et Timothée arrivèrent de la Macédoine, il consacra tout son temps au ministère de la parole. Il démontrait aux Juifs, témoignages à l’appui, que Jésus était bien le Christ, le Messie promis.

      1 Corinthiens 7

      1 J’en viens à présent aux questions que vous m’avez posées dans votre lettre : « C’est une excellente chose, dites-vous, qu’un homme se passe de femme ».

      1 Corinthiens 15

      1 Mes frères, laissez-moi vous rappeler la Bonne Nouvelle que je vous ai annoncée, que vous avez acceptée et à laquelle vous demeurez fidèlement attachés. C’est sur elle que votre foi repose.
      2 Elle sera aussi l’instrument de votre salut si vous retenez intégralement le message tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain.
      3 Rappelez-vous donc que je vous ai transmis avant tout comme enseignement fondamental ce que j’avais moi-même reçu : le Christ est mort pour nos péchés, conformément aux (prophéties des) Écritures
      4 Il a été mis au tombeau, il est ressuscité le troisième jour, comme l’avaient prédit les Écritures.
      5 Il est apparu vivant à Céphas (c’est-à-dire Pierre), puis aux douze.
      6 Après cela, il a été vu par plus de cinq cents frères à la fois ; la plupart d’entre eux vivent encore aujourd’hui, quelques-uns seulement sont morts.
      7 Il est apparu encore à Jacques et, plus tard, à tous les apôtres.
      8 Après eux tous, il m’est aussi apparu, à moi « l’avorton » (comme certains m’appellent).
      9 Oui, je suis le dernier et le moindre des apôtres ; je ne mérite même pas de porter le titre d’apôtre, puisque j’ai persécuté l’Église de Dieu.
      10 Ce que je suis à présent, c’est à la grâce de Dieu que je le dois, et cette grâce n’est pas demeurée stérile, loin de là : j’ai travaillé plus que tous les autres. Moi ? Non, mais la grâce de Dieu qui agit en moi et avec moi.
      11 Du reste, voilà le message que nous prêchons – que ce soit eux ou que ce soit moi, peu importe – et c’est sur lui que votre foi est fondée.
      12 Or, si la résurrection du Christ constitue l’essence même de notre prédication, comment quelques-uns parmi vous peuvent-ils prétendre qu’il n’y a pas de résurrection des morts ?
      13 S’il n’y a pas de résurrection des morts, alors le Christ lui-même n’est pas ressuscité.
      14 Mais si le Christ n’est pas ressuscité, toute notre prédication devient sans objet, l’Évangile n’est plus alors que le produit d’une imagination qui tourne à vide et ne rime à rien. Dans ce cas, nous n’avons plus rien à proclamer, et vous, plus rien à croire : votre foi s’écroule, parce qu’elle n’a plus aucun fondement sur lequel s’appuyer.
      15 Il y a plus : si les morts ne ressuscitent pas, nous serions même de faux témoins démentis par Dieu, puisqu’en attestant qu’il a ressuscité le Christ d’entre les morts, nous nous mettrions en contradiction avec ce qu’il aurait fait en réalité.
      16 Car enfin, si les morts ne peuvent jamais revivre, le Christ n’est pas non plus revenu à la vie.
      17 Et si le Christ n’est pas ressuscité, votre foi est une illusion creuse et vaine : vous êtes encore enfoncés dans vos péchés.
      18 Dans ce cas, ceux qui sont morts dans la communion avec le Christ et en plaçant leur confiance en lui, seraient à jamais perdus.
      19 Si, pour nous, la communion avec le Christ n’avait été rien de plus qu’un espoir placé en lui durant cette vie et pour la vie présente – espoir chimérique que la mort ferait évanouir – nous serions les plus à plaindre parmi les hommes.
      20 Mais en fait, il est bien certain que le Christ est ressuscité des morts, il est réellement revenu à la vie. Il s’est relevé le premier d’entre les morts, précurseur de ceux qui se réveilleront un jour de leur dernier sommeil.
      21 Par un homme, la mort a fait son entrée dans ce monde ; il fallait donc que la résurrection vienne aussi par un homme.
      22 En effet, étant de la race d’Adam, tous les hommes sont voués à la mort par solidarité avec lui et avec sa faute. De même, à cause du Christ, et du fait de leur union avec lui, tous seront ramenés à la vie.
      23 Cette résurrection, toutefois, aura lieu dans un ordre bien déterminé : le Christ d’abord, comme le premier fruit de la moisson ; ensuite, au moment de son avènement, ressusciteront ceux qui lui appartiennent.
      24 Puis viendra la fin, lorsque le Christ remettra le pouvoir royal qu’il exerçait à Dieu le Père, après avoir réduit toute domination, toute autorité et toute puissance hostiles.
      25 Il faut, en effet, qu’il garde ce pouvoir jusqu’à ce que Dieu ait « placé tous ses ennemis sous ses pieds »,
      26 y compris celui qui sera détrôné en dernier lieu : la mort.
      27 Car il est écrit : Dieu a tout mis sous ses pieds. Mais quand l’Écriture dit que tout lui a été soumis, il est bien évident qu’il faut en excepter celui qui lui a donné cette domination universelle.
      28 Et lorsque tout se trouvera ainsi amené sous son autorité, alors le Fils lui-même rendra hommage à celui qui lui aura tout soumis et se placera sous son autorité. Ainsi Dieu sera, pour tous et en tous, le souverain incontesté, centre et but unique de tout.
      29 D’autre part, s’il ne devait pas y avoir de résurrection, que signifierait la conduite de ceux qui se font baptiser au risque de mourir ? S’il est vrai que les morts ne ressuscitent jamais, pourquoi donc courir ce risque en se faisant baptiser ? À quoi cela leur servirait-il ?
      30 Et nous-mêmes, pourquoi affronterions-nous à tout moment des dangers de mort ? À quoi bon prendre de tels risques et nous exposer à des périls continuels ?
      31 Journellement, je vois la mort en face, frères, aussi vrai que je suis fier d’être uni à vous dans la communion avec Jésus-Christ, notre Seigneur.
      32 Si la lutte que j’ai soutenue à Éphèse, véritable « combat contre des bêtes fauves », ne s’est inspirée que par des motifs purement humains, si elle n’était rien de plus qu’une aventure propre à exalter l’homme, à quoi cela me servirait-il ? Si les morts ne devaient pas ressusciter, nous n’aurions qu’à agir d’après le proverbe : Mangeons et buvons, car demain nous mourrons.
      33 Attention ! ne vous laissez pas séduire par de tels slogans. Souvenez-vous que « les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs ». Elles ruinent toute morale et dégradent le caractère le plus résolu.
      34 Dégrisez-vous donc, réagissez sérieusement et revenez à votre bon sens. Quittez le chemin menant au péché. Car les personnes (qui propagent ces erreurs) montrent par là simplement qu’elles ne connaissent pas Dieu, elles se font de lui une représentation totalement fausse. Un tel état de fait n’est guère à votre honneur et, si je le relève, c’est pour vous en faire rougir.
      35 « Mais, demandera peut-être quelqu’un, comment des morts peuvent-ils revenir à la vie ? Sous quelle forme ressusciteront-ils ? Avec quel corps reparaîtront-ils ? »
      36 Sotte question ! Réfléchissez (à ce qui se passe dans la nature) : ce que vous semez ne peut s’épanouir en une vie nouvelle qu’après avoir traversé la mort.
      37 Lorsque vous faites vos semailles, vous ne mettez pas en terre la plante telle qu’elle doit en ressortir, mais une simple graine, un grain de blé, par exemple, ou quelque autre semence.
      38 Et Dieu la fait croître et lui donne la forme qu’il veut, selon son plan. À chaque semence correspond une structure particulière qui lui est propre, selon son espèce.
      39 Il en est de même dans le règne animal. Tous les êtres vivants n’ont pas la même chair : celle des hommes diffère de celle des animaux ; autre est la chair des oiseaux et autre celle des poissons.
      40 De même, nous distinguons des corps célestes (soleil, lune, étoiles) et des corps terrestres (hommes, animaux, plantes) ; chacun a son aspect et sa beauté propres.
      41 L’éclat du soleil est différent de celui de la lune, et le rayonnement des étoiles est encore différent. Et même chaque étoile brille d’un éclat particulier.
      42 Il en va de même pour la résurrection des morts ; lorsque le corps est porté en terre, cela ressemble à des semailles ; semé dans un état corruptible, il ressuscite incorruptible ;
      43 semé humble et sans apparence, dans le mépris et le déshonneur, il ressuscite rayonnant de beauté et de gloire ; semé dans l’infirmité, la maladie et la faiblesse, il ressuscite sain et vigoureux.
      44 Ce que l’on enterre, c’est un corps gouverné par les facultés psychiques ; ce qui revit, c’est un corps spirituel, régi par l’Esprit de Dieu. Aussi vrai qu’il existe un corps dominé par la vie psychique, il existe aussi un corps animé par l’Esprit.
      45 C’est bien ce que nous lisons dans l’Écriture : Le premier homme (Adam) fut créé âme vivante. Le dernier Adam (le Christ) est « un Esprit créateur de vie ».
      46 Remarquez l’ordre de succession (chronologique) : ce n’est pas le spirituel qui vient en premier lieu, c’est le psychique qui fait partie de l’ordre naturel ; l’Esprit ne vient qu’ensuite.
      47 Le premier homme, forme tirée de la poussière de la terre, était par conséquent terrestre. Le second homme est d’origine céleste, c’est le Seigneur du ciel.
      48 Or, tous les « enfants de la terre » portent la ressemblance de celui qui fut, le premier, tiré de la poussière du sol ; tous sont taillés sur le modèle du premier Adam, tous sont donc terrestres. De même, les « enfants du ciel » portent les caractères de l’homme venu du ciel.
      49 Et comme nous avons reproduit les traits de l’homme terrestre, nous reproduirons aussi l’image du Christ céleste.
      50 Cependant, frères, je puis vous assurer d’une chose : c’est que nos corps actuels, ces corps de chair et de sang, ne sauraient accéder au royaume de Dieu ; ce qui est corruptible et passager ne peut avoir part à l’incorruptibilité.
      51 Voici, je vais vous révéler un mystère ; nous ne passerons pas tous par la mort, mais nous serons tous transformés,
      52 en un instant, en un clin d’œil, au son de la trompette finale. Car dès que cette trompette sonnera, les morts ressusciteront revêtus de corps incorruptibles, tandis que nous, nous serons changés.
      53 Il faut, en effet, que tout ce qu’il y a de périssable en nous soit comme recouvert d’un manteau d’incorruptibilité et que ce corps mortel revête l’immortalité.
      54 Lorsque notre nature vouée à la corruption aura revêtu l’incorruptibilité et que ce corps mortel se sera drapé d’immortalité, alors se trouvera réalisée cette parole de l’Écriture : La mort est vaincue, elle a été engloutie par la victoire.
      55 Ô mort, qu’est devenue ta victoire ? Ô mort, où est ton aiguillon ?
      56 L’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et le péché tire sa force de la loi.
      57 Mais Dieu soit loué : la victoire est à nous. C’est Dieu qui nous l’a donnée par notre Seigneur Jésus-Christ (qui nous a délivrés à la fois de la peur de la mort, de la puissance du péché et de la condamnation de la loi).
      58 C’est pourquoi, mes frères bien-aimés, restez fermes, ne vous laissez pas ébranler, marchez de progrès en progrès, soyez toujours actifs, travaillez sans relâche pour le Seigneur. Vous savez bien que la peine que vous vous donnez au service du Seigneur n’est jamais perdue (comme s’il n’y avait pas de résurrection) si vous œuvrez en communion avec lui.

      1 Thessaloniciens 1

      1 Paul, Sylvain et Timothée, saluent l’Église des Thessaloniciens dans la communion avec Dieu le Père et Jésus-Christ, le Seigneur. Nous vous souhaitons la grâce et la paix.
      2 Vous êtes pour nous un constant sujet de reconnaissance envers Dieu. Chaque fois que nous intercédons pour vous – et nous le faisons sans nous lasser, vous nommant individuellement dans nos prières – nous remercions Dieu pour vous tous.
      3 Nous pensons, sous le regard de Dieu le Père, à votre foi agissante, à votre activité dévouée et fidèle inspirée par l’amour, aux fatigues que cet amour vous permet d’affronter avec une inébranlable fermeté et à votre constance à espérer le retour de notre Seigneur Jésus-Christ.
      4 Nous sommes certains, frères bien-aimés de Dieu, que vous faites partie de ses élus et qu’il vous a choisis en vue d’un dessein particulier.
      5 En effet, quand nous vous avons apporté l’Évangile, nous ne l’avons pas fait en paroles seulement ; notre prédication fut une démonstration de la puissance du Saint-Esprit. Il était manifestement à l’œuvre : ce fut lui qui nous a remplis d’une forte conviction et d’une pleine assurance pour vous apporter la Bonne Nouvelle ; ce fut lui qui nous accorda ce succès éclatant au milieu de vous. Vous vous rappelez bien comment nous nous sommes comportés parmi vous pour votre bien (c’est-à-dire pour vous amener au salut).
      6 C’est aussi pourquoi vous vous êtes mis à marcher sur nos traces et à suivre l’exemple que le Seigneur, et nous-mêmes, vous avions laissé. Vous avez accueilli la parole au milieu de bien des afflictions, en dépit des épreuves nombreuses que cela a entraîné pour vous. Vous l’avez fait avec une joie que seul le Saint-Esprit peut produire.
      7 Si bien que vous êtes devenus vous-mêmes des modèles pour tous les croyants de la Macédoine et de l’Achaïe.
      8 Bien plus : de chez vous, la parole du Seigneur s’est propagée, non seulement en Macédoine et en Achaïe, mais en tout lieu. En effet, partout on sait que vous êtes venus à la foi en Dieu, de sorte que nous n’avons pas même besoin d’en parler.
      9 Car, spontanément, les gens se mettent à parler de notre arrivée chez vous et de l’accueil amical que vous nous avez réservé. Ils racontent comment vous avez abandonné vos idoles et vous vous êtes convertis pour servir à présent un Dieu vivant et vrai.
      10 Maintenant vous attendez le retour personnel de son Fils Jésus, qu’il a ressuscité des morts et qui reviendra du haut des cieux pour nous délivrer de la colère à venir.

      1 Thessaloniciens 2

      1 Chers frères, vous savez que nous ne sommes pas venus chez vous les mains vides. Notre activité parmi vous n’a pas été une entreprise sans fruits.
      2 Vous vous souvenez dans quelles dispositions nous sommes arrivés. Nous venions juste d’essuyer des insultes et des outrages à Philippes. On nous avait maltraités. Malgré cela, nous avons puisé dans la communion avec notre Dieu le courage de vous annoncer, avec une joyeuse assurance, le message du salut, même si de nouveaux conflits devaient en résulter. Nous vous avons proclamé franchement et hardiment l’Évangile de Dieu en dépit des oppositions et des luttes pénibles qu’il suscitait.
      3 Car nous ne sommes pas les victimes de quelque illusion trompeuse. Nos exhortations ne reposent pas sur l’erreur ; elles ne s’inspirent pas de motifs troubles ou d’arrière-pensées frauduleuses et nous n’avons jamais cherché à vous soutirer quelque avantage par la ruse.
      4 Dieu nous a éprouvés avant de nous confier son Évangile, il nous a jugés dignes de cette vocation ; si nous parlons, c’est donc avec le sentiment solennel de notre responsabilité devant lui. Nous annonçons le message du salut comme il nous l’a transmis, en toute simplicité et conformément à ses intentions. Peu nous importe ce que les hommes en pensent ; nous ne recherchons ni leur approbation ni leur faveur. Nous ne voulons pas accommoder notre prédication à leurs goûts. Notre seule ambition est de plaire à Dieu qui scrute constamment nos cœurs : il connaît nos intentions profondes.
      5 C’est pourquoi, vous le savez fort bien, nous ne sommes pas venus chez vous avec des discours enjôleurs et des motifs intéressés, nous n’avons pas eu recours à la flatterie ni fait de notre ministère un prétexte pour nous enrichir à vos dépens ; Dieu en est témoin.
      6 Jamais nous n’avons quêté les faveurs du public ni cherché la gloire auprès des hommes, pas plus chez vous que chez d’autres. Que nous importaient les honneurs humains ?
    • Lamentations 1

      1 Hélas ! la voilà toute seule, la cité autrefois si fréquentée ! Elle, si renommée parmi les nations, la voilà comme veuve. Hier princesse dominant les provinces, la voilà réduite au travail des esclaves.
      2 Elle passe la nuit à pleurer, ses joues ruissellent de larmes. Parmi tous ses amis, plus personne pour la réconforter. Tous ses amis l’ont abandonnée, ils sont maintenant des ennemis pour elle.
      3 Accablée de misère et du pire esclavage, la tribu de Juda part en déportation. Elle vit chez les païens, mais sans trouver où se fixer. Ceux qui la poursuivaient l’ont rejointe en la coinçant dans une impasse.
      4 Les chemins qui vont à Sion sont dans le deuil, délaissés par ceux qui venaient à la fête. Ses places publiques sont désertées, ses prêtres soupirent de découragement. Ses jeunes filles sont désespérées. Que tout cela est amer pour Sion !
      5 Ses ennemis ont eu le dessus, ses adversaires sont tranquilles. C’est le Seigneur qui l’afflige pour ses nombreuses désobéissances. Ses jeunes enfants, poussés par les vainqueurs, partent vers la captivité.
      6 Sion voit s’en aller tout ce qui faisait sa gloire. Ses ministres font penser à des cerfs qui n’ont rien trouvé à brouter, et s’enfuient à bout de forces devant le chasseur.
      7 En ces jours où elle est errante et humiliée, Jérusalem se rappelle tout ce qu’elle avait de précieux depuis si longtemps. Quand son peuple est tombé aux mains de l’ennemi, sans personne pour lui porter secours, ses vainqueurs ont trouvé amusant de la voir ainsi réduite à rien.
      8 Jérusalem a commis des fautes graves, c’est pourquoi elle provoque le dégoût. Ceux qui la respectaient la méprisent, maintenant qu’ils la voient toute nue. Elle n’a plus qu’à se retirer en poussant des soupirs.
      9 Sa robe porte les traces de sa souillure. Elle n’avait pas prévu ce qui arriverait, et la voilà surprise d’être ainsi déchue, sans personne pour la réconforter. « Seigneur, dit-elle, vois ma misère, vois comme mon ennemi est triomphant. »
      10 Les vainqueurs ont fait main basse sur tous ses trésors. Elle a même vu les païens pénétrer dans son sanctuaire. Tu avais pourtant interdit, Seigneur, qu’ils prennent place dans ton assemblée.
      11 Son peuple soupire, découragé, cherchant quelque chose à manger. Il a donné ce qu’il avait de plus précieux pour du pain, pour refaire ses forces. « Seigneur, prie-t-elle, regarde et vois à quel point je suis méprisée. »
      12 Vous tous qui passez par ici, ce malheur ne vous a pas touchés ; regardez et constatez : il n’y a pas de souffrance comparable à celle que je subis, à celle que le Seigneur m’a infligée, le jour où sa colère a éclaté.
      13 De là-haut, il a envoyé un feu et l’a fait pénétrer en moi. Il a tendu un piège sous mes pas et m’a renversée en arrière. Il m’a complètement isolée, j’en suis malade tous les jours.
      14 Il a l’œil sur mes fautes, elles forment comme un nœud dans sa main, elles montent jusqu’à mon cou. Le Seigneur a paralysé mes forces, il m’a livrée aux mains d’adversaires contre lesquels je ne peux rien.
      15 Le Seigneur a rejeté dans le mépris tous les vaillants soldats que j’avais chez moi. Il a mobilisé une armée contre moi, pour écraser mes jeunes gens. Il m’a écrasée, moi Sion de Juda, comme du raisin au pressoir.
      16 C’est sur ce malheur que je pleure toutes les larmes de mon corps. Il est loin, celui qui peut me réconforter et me rendre la force de vivre. Mes enfants sont perdus pour moi, l’ennemi était trop fort.
      17 Sion a beau tendre les mains en suppliant, personne pour la réconforter. Sur l’ordre du Seigneur, les voisins d’Israël sont devenus ses adversaires. Parmi eux, Jérusalem ne provoque plus que du dégoût.
      18 Le Seigneur a eu raison d’agir ainsi, car je m’étais opposée à ses ordres. Vous tous qui êtes ici, écoutez bien, et regardez ma souffrance : mes jeunes filles et mes jeunes gens partent vers la captivité.
      19 J’ai appelé ceux qui m’aimaient, pourtant ils m’ont laissée tomber. Mes prêtres et mes conseillers ont expiré dans la ville, alors qu’ils cherchaient quelque chose à manger pour refaire leurs forces.
      20 Seigneur, vois dans quelle détresse je suis, et quelle émotion me brûle. J’ai le cœur tout retourné de t’avoir été rebelle à ce point. Dans la rue, l’épée m’a privée de mes enfants, à la maison, on se croirait chez les morts.
      21 On m’entend soupirer : personne pour me réconforter. Mes ennemis ont tous appris mon malheur, ils sont ravis de ce que tu m’as infligé. Tu as fait lever le jour annoncé. Qu’ils aient le même sort que moi !
      22 Regarde bien leur méchanceté et traite-les comme tu m’as traitée pour toutes mes désobéissances. Tu vois, je ne fais que soupirer, j’en ai le cœur malade.

      Actes 17

      14 Les frères firent aussitôt partir Paul en direction de la mer ; mais Silas et Timothée restèrent à Bérée.
      15 Ceux qui conduisaient Paul le menèrent jusqu’à Athènes. Puis ils retournèrent à Bérée avec les instructions de Paul pour Silas et Timothée ; il leur demandait de le rejoindre le plus tôt possible.

      Actes 18

      5 Quand Silas et Timothée furent arrivés de Macédoine, Paul put consacrer tout son temps à prêcher ; il attestait devant les Juifs que Jésus est le Messie.

      1 Corinthiens 7

      1 Passons maintenant aux sujets dont vous m’avez parlé dans votre lettre. Il est bon pour un homme de ne pas se marier.

      1 Corinthiens 15

      1 Frères, je désire vous rappeler maintenant la Bonne Nouvelle que je vous ai annoncée, que vous avez reçue et à laquelle vous êtes fermement attachés.
      2 C’est par elle que vous êtes sauvés, si vous la retenez telle que je vous l’ai annoncée ; autrement, vous auriez cru inutilement.
      3 Je vous ai transmis avant tout cet enseignement que j’ai reçu moi-même : le Christ est mort pour nos péchés, comme l’avaient annoncé les Écritures ;
      4 il a été mis au tombeau et il est revenu à la vie le troisième jour, comme l’avaient annoncé les Écritures ;
      5 il est apparu à Pierre, puis aux douze apôtres.
      6 Ensuite, il est apparu à plus de cinq cents de ses disciples à la fois – la plupart d’entre eux sont encore vivants, mais quelques-uns sont morts –.
      7 Ensuite, il est apparu à Jacques, puis à tous les apôtres.
      8 Enfin, après eux tous, il m’est aussi apparu à moi, bien que je sois pareil à un être né avant terme.
      9 Je suis en effet le moindre des apôtres – à vrai dire, je ne mérite même pas d’être appelé apôtre –, car j’ai persécuté l’Église de Dieu.
      10 Mais par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et la grâce qu’il m’a accordée n’a pas été inefficace : au contraire, j’ai travaillé plus que tous les autres apôtres – non pas moi, en réalité, mais la grâce de Dieu qui agit en moi –.
      11 Ainsi, que ce soit moi, que ce soit eux, voilà ce que nous prêchons, voilà ce que vous avez cru.
      12 Nous prêchons donc que le Christ est revenu d’entre les morts : comment alors quelques-uns d’entre vous peuvent-ils dire que les morts ne se relèveront pas ?
      13 Si tel est le cas, le Christ n’est pas non plus ressuscité ;
      14 et si le Christ n’est pas ressuscité, nous n’avons rien à prêcher et vous n’avez rien à croire.
      15 De plus, il se trouve que nous sommes de faux témoins de Dieu puisque nous avons certifié qu’il a ressuscité le Christ ; or, il ne l’a pas fait, s’il est vrai que les morts ne ressuscitent pas.
      16 Car si les morts ne ressuscitent pas, le Christ non plus n’est pas ressuscité.
      17 Et si le Christ n’est pas ressuscité, votre foi est une illusion et vous êtes encore en plein dans vos péchés.
      18 Il en résulte aussi que ceux qui sont morts en croyant au Christ sont perdus.
      19 Si nous avons mis notre espérance dans le Christ uniquement pour cette vie, alors nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes.
      20 Mais, en réalité, le Christ est revenu d’entre les morts, en donnant ainsi la garantie que ceux qui sont morts ressusciteront également.
      21 Car, de même que la mort est venue par un homme, de même la résurrection des morts vient par un homme.
      22 Tous les hommes meurent parce qu’ils sont liés à Adam, de même tous recevront la vie parce qu’ils sont liés au Christ,
      23 mais chacun à son propre rang : le Christ le premier de tous, puis ceux qui appartiennent au Christ, au moment où il viendra.
      24 Ensuite arrivera la fin : le Christ détruira toute autorité, tout pouvoir et toute puissance spirituels, et il remettra le Royaume à Dieu le Père.
      25 Car il faut que le Christ règne jusqu’à ce que Dieu ait contraint tous les ennemis à passer sous ses pieds.
      26 Le dernier ennemi qui sera détruit, c’est la mort.
      27 En effet, il est écrit : « Dieu lui a tout mis sous les pieds. » Mais il est clair que, dans cette phrase, le mot « tout » n’inclut pas Dieu, qui soumet toutes choses au Christ.
      28 Lorsque toutes choses auront été soumises au Christ, alors lui-même, le Fils, se soumettra à Dieu qui lui aura tout soumis ; ainsi, Dieu régnera parfaitement sur tout.
      29 Pensez encore au cas de ceux qui se font baptiser pour les morts : qu’espèrent-ils obtenir ? S’il est vrai que les morts ne ressuscitent pas, pourquoi se font-ils baptiser pour eux ?
      30 Et nous-mêmes, pourquoi nous exposons-nous à tout moment au danger ?
      31 Frères, chaque jour je risque la mort : c’est vrai, aussi vrai que je suis fier de vous dans la communion avec Jésus-Christ notre Seigneur.
      32 A quoi m’aurait-il servi de combattre contre des bêtes sauvages, à Éphèse, si c’était pour des motifs purement humains ? Si les morts ne ressuscitent pas, alors, comme on le dit, « mangeons et buvons, car demain nous mourrons ».
      33 Ne vous y trompez pas : « Les mauvaises compagnies sont la ruine d’une bonne conduite. »
      34 Revenez à la raison, comme il convient, et cessez de pécher. Je le dis à votre honte : certains d’entre vous ne connaissent pas Dieu.
      35 « Mais, demandera-t-on, comment les morts ressuscitent-ils ? Quelle sorte de corps auront-ils ? »
      36 Insensé que tu es ! Quand tu sèmes une graine, celle-ci ne peut donner vie à une plante que si elle meurt.
      37 Ce que tu sèmes est une simple graine, peut-être un grain de blé ou une autre semence, et non la plante elle-même qui va pousser.
      38 Ensuite, Dieu accorde à cette graine de donner corps à la plante qu’il veut ; à chaque graine correspond la plante qui lui est propre.
      39 Les êtres vivants n’ont pas tous la même chair : celle des humains diffère de celle des animaux, autre est celle des oiseaux et autre encore celle des poissons.
      40 Il y a aussi des corps célestes et des corps terrestres ; les corps célestes ont un éclat différent de celui des corps terrestres.
      41 Le soleil possède son propre éclat, la lune en a un autre et les étoiles un autre encore ; même parmi les étoiles, l’éclat varie de l’une à l’autre.
      42 Il en sera ainsi lorsque les morts se relèveront. Quand le corps est mis en terre, il est mortel ; quand il ressuscitera, il sera immortel.
      43 Quand il est mis en terre, il est misérable et faible ; quand il ressuscitera, il sera glorieux et fort.
      44 Quand il est mis en terre, c’est un corps matériel ; quand il ressuscitera, ce sera un corps animé par l’Esprit. Il y a un corps matériel, il y a donc aussi un corps animé par l’Esprit.
      45 En effet, l’Écriture déclare : « Le premier homme, Adam, devint un être vivant » ; mais le dernier Adam est l’Esprit qui donne la vie.
      46 Ce n’est pas le spirituel qui vient le premier, mais le matériel : le spirituel vient ensuite.
      47 Le premier Adam a été fait de la poussière du sol ; le deuxième Adam est venu du ciel.
      48 Les êtres terrestres sont pareils à celui qui a été fait de la poussière du sol, tandis que les êtres célestes sont pareils à celui qui est venu du ciel.
      49 Et de même que nous sommes à l’image de l’homme fait de poussière du sol, de même nous serons à l’image de celui qui est du ciel.
      50 Voici ce que je veux dire, frères : ce qui est fait de chair et de sang ne peut pas avoir part au Royaume de Dieu, et ce qui est mortel ne peut pas participer à l’immortalité.
      51 Je vais vous révéler un secret : nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous transformés
      52 en un instant, en un clin d’œil, au son de la dernière trompette. Car lorsqu’elle sonnera, les morts ressusciteront pour ne plus mourir, et nous serons tous transformés.
      53 En effet, ce qui est périssable doit se revêtir de ce qui est impérissable ; ce qui meurt doit se revêtir de ce qui est immortel.
      54 Lorsque ce qui est périssable se sera revêtu de ce qui est impérissable, et que ce qui meurt se sera revêtu de ce qui est immortel, alors se réalisera cette parole de l’Écriture : « La mort est supprimée ; la victoire est complète ! »
      55 « Mort, où est ta victoire ? Mort, où est ton pouvoir de tuer ? »
      56 La mort tient du péché son pouvoir de tuer, et le péché tient son pouvoir de la loi.
      57 Mais loué soit Dieu qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ !
      58 Ainsi, mes chers frères, montrez-vous fermes et inébranlables. Soyez toujours plus actifs dans l’œuvre du Seigneur, puisque vous savez que la peine que vous vous donnez dans la communion avec le Seigneur n’est jamais perdue.

      1 Thessaloniciens 1

      1 De la part de Paul, Silas et Timothée. A l’Église de Thessalonique, qui appartient à Dieu le Père et au Seigneur Jésus-Christ : Que la grâce et la paix vous soient accordées.
      2 Nous remercions toujours Dieu pour vous tous et nous pensons sans cesse à vous dans nos prières.
      3 En effet, nous nous rappelons devant Dieu notre Père votre foi si efficace, votre amour si actif et votre espérance si ferme en notre Seigneur Jésus-Christ.
      4 Nous savons, frères, que Dieu vous a aimés et vous a choisis pour être à lui.
      5 En effet, quand nous vous avons annoncé la Bonne Nouvelle, ce ne fut pas seulement en paroles, mais aussi avec la puissance et le secours du Saint-Esprit, et avec une entière conviction. Vous savez comment nous nous sommes comportés parmi vous, pour votre bien.
      6 Vous avez suivi notre exemple et celui du Seigneur ; malgré la détresse qui était la vôtre, vous avez reçu la parole de Dieu avec la joie qui vient du Saint-Esprit.
      7 Ainsi, vous êtes devenus un modèle pour tous les croyants de Macédoine et d’Achaïe.
      8 En effet, non seulement la parole du Seigneur s’est propagée de chez vous en Macédoine et en Achaïe, mais encore c’est partout que la nouvelle de votre foi en Dieu s’est répandue. Nous n’avons donc pas besoin d’en parler.
      9 Tous racontent comment vous nous avez accueillis quand nous sommes allés chez vous et comment vous avez abandonné les idoles pour vous tourner vers Dieu, afin de le servir, lui, le Dieu vivant et vrai.
      10 Vous attendez que Jésus, son Fils, vienne des cieux. C’est lui que Dieu a ramené d’entre les morts ; il nous délivre du jugement divin, qui est proche.

      1 Thessaloniciens 2

      1 Vous le savez bien vous-mêmes, frères : ce n’est pas inutilement que nous sommes allés chez vous.
      2 Vous savez aussi que, peu auparavant, nous avions été insultés et maltraités à Philippes. Mais Dieu nous a donné le courage de vous annoncer sa Bonne Nouvelle, malgré une forte opposition.
      3 En effet, l’appel que nous adressons à tous n’est pas fondé sur l’erreur ou sur des motifs impurs, et nous ne cherchons à tromper personne.
      4 Au contraire, nous parlons toujours comme Dieu le veut, car il nous a jugés dignes de confiance et nous a confié sa Bonne Nouvelle. Nous ne cherchons pas à plaire aux hommes, mais à Dieu qui évalue nos intentions profondes.
      5 Vous le savez bien, nous n’avons jamais usé d’un langage flatteur ; nous n’avons pas non plus caché sous nos paroles des motifs intéressés, Dieu nous en est témoin.
      6 Nous n’avons recherché les éloges de personne, ni de vous ni des autres ;
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