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VERTU

1. Le sens primitif de ce mot (comme en latin virtus, de vir [=homme], terme apparenté lui-même au grec héros) est celui de force, de vigueur. Il était très fréquent dans nos Bibles du XVI e siècle, et, comme virtus dans la Vulgate, s'y appliquait le plus souvent à la puissance de Dieu ; il en reste des traces dans le psautier huguenot :

.. Par ta vertu,

Je me vois d'honneur revêtu. (30:12).

Tu rends les monts inébranlables

Par ta seule vertu. (65:7).

Les cieux, la terre et les autres ouvrages

De tes vertus sont les vives images. (145).

C'est dans ce sens que les versions Ost. et Mart, ont conservé la vieille expression : « La droite de l'Éternel fait vertu » (Ps 118:15 et suivant). C'est aussi dans ce sens qu'il faut prendre l'épithète de « vertueuse » appliquée à diverses femmes de l'A. T, et conservée entre autres par Sg. (Ru 3:11, Pr 12:14 31:10) ; l'hébreu khaïl que cet adjectif représente s'applique à une personne capable, à une femme de bien, une femme de valeur, une femme vaillante (traduction aujourd'hui la plus fréquente et devenue proverbiale pour le tableau de Pr 31:10-31 cf. Sir 26:2).

Dans le N.T. il s'agit aussi d'une force efficace (grec dunamis) lorsqu'il est dit (Ost., Mart.), à propos du Seigneur Jésus en train de guérir, qu' « une vertu sortait de lui » (Mr 5:30, Lu 6:19 8:46), ou lorsque lui-même, au moment de son ascension, annonce aux disciples le don de « la vertu du Saint-Esprit » (Ac 1:8). Du même ordre est la locution courante : en vertu de... », qui équivaut à : « par l'effet de... » (Eze 16:61 Ga 4:23 Php 2:13, etc.) ; dans Mt 1:18, « par la vertu du Saint-Esprit » est la paraphrase ordinairement adoptée pour rendre la simple préposition ek (litt., par le Saint-Esprit). Dans Eph 1:19, « la vertu souveraine » traduit le troisième des quatre mots grecs ayant tous le sens de puissance (dunamis, energeia, kratos, iskhus), et intentionnellement accumulés par saint Paul dans cet hymne à la toute-puissance de Jésus-Christ.

Le terme consacré de la philosophie antique, arête, est lui-même employé dans le N.T. avec la nuance de force ou principe d'action : « Celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu » (2Pi 1:3), c'est-à-dire par la glorieuse manifestation de sa puissance. Deissmann a relevé cette expression parmi les ressemblances frappantes qui rapprochent ce début de 2Pi d'une inscription trouvée en Carie et qui donne une idée du langage solennel des liturgies officielles en Asie Mineure au 1 er siècle (BS, pp. 277-284). Il indique aussi que d'après S. Reinach la même traduction serait soutenable dans 1Pi 2:9: « ... que vous annonciez les vertus », c-à-d, les actes de puissance surnaturelle ; mais ici, Deissmann se prononce pour l'interprétation habituelle, qui voit dans 1Pi 2:9 une citation de Esa 4-2 12 et plus probablement encore de Esa 43:21, où le grec des LXX arétas veut dire : louanges, plutôt que : vertus (BS, pp. 88-93). De la même manière, une inscription du II e siècle raconte qu'un aveugle ayant recouvré la vue, la foule païenne se réjouit de ce que « les puissances miraculeuses (grec arétaï) du dieu Asklépios sont toujours vivantes » (VGT, PP- 75, 76).

2. La notion morale classique de la vertu, aptitude à faire le bien, ou de pratique constante du bien, est étrangère aux livres de l'ancienne alliance, et dans une grande mesure à ceux de la nouvelle alliance. Pour la pensée israélite, réfractaire à l'abstraction, le bien (voir ce mot) consiste en la volonté de Dieu, dont la loi réunit indissolublement la morale et la religion (voir Décalogue) ; d'où il suit que le concept profane, assez vague dans sa généralité, d'homme vertueux se trouve singulièrement précisé dans l'idéal prophétique du croyant fidèle et obéissant à son Dieu par amour pour Lui et pour le prochain (cf. Mr 12:28-31, sommaire de la loi, qui réunit De 6:4 et suivant et Le 19:18). C'est ainsi que dans 2Ma 6:31, conclusion du martyre du vieillard Éléazar, « le souvenir de ses vertus » s'applique à son héroïsme dans la fidélité absolue « aux saintes lois de Dieu » (verset 23).

Il n'est pas étonnant qu'il faille chercher l'apparition de la vertu (arétê), au sens philosophique, chez le penseur qui s'est le plus nourri des philosophies helléniques, l'auteur de l'apocryphe Sag Sal. : dans 4:1, la vertu s'applique plus particulièrement à ce qu'on appellerait aujourd'hui la moralité ; dans 5:13, parole attribuée aux méchants lors du jugement dernier, elle s'applique au bien réalisé dans une vie, et dont ceux-là ne peuvent montrer aucune trace ; enfin dans 8:7, c'est l'énumération, très caractéristique, comme produits de la Sagesse, des « vertus » mêmes dont Platoniciens et Stoïciens avaient fait les quatre vertus cardinales : tempérance, prudence, justice, force d'âme.

Il apparaît aussi dans le N.T. quelque chose de cette conception, lorsque l'apôtre Paul énumère tout ce qui doit « occuper les pensées » des chrétiens : « tout ce qui est vrai, honorable, etc., tout ce qui est vertueux [litt., vertu] et digne de louange » (Php 4:8). « Dans cet appel à réaliser l'idéal moral, dit la Bbl. Cent., nous retrouvons ce terme de vertu, qui est le mot classique des philosophes. En fait, l'idéal que Paul décrit ici est celui des esprits les plus élevés de l'antiquité païenne. » Et, pour citer encore une énumération, une « guirlande de vertus » comme devaient les affectionner les premiers auteurs chrétiens, observons que 2Pi 1:5 exhorte ses lecteurs à « joindre à leur foi la vertu, à la vertu la science, etc. », toutes ces conquêtes spirituelles se conditionnant et devant aboutir à la plus élevée, « la charité ». Ce qui permet à certains auteurs de traduire 1Co 13:13 : « Ces trois vertus [au lieu de : choses] demeurent : la foi, l'espérance et la charité » (Ost.).

Ces trois grandes vertus ont été appelées en morale catholique les vertus théologales, parce qu'elles ont pour objet le Dieu de la révélation ; à côté d'elles, les vertus morales, dont les principales (ou cardinales) sont les mêmes que celles de la morale antique : prudence, force, justice, tempérance ; les vertus intellectuelles sont celles qui ouvrent l'esprit à la connaissance de la vérité. On a aussi distingué les vertus d'après leur origine (infuses ou acquises), d'après leurs fins (naturelles ou surnaturelles), d'après leurs degrés (héroïques ou communes), etc. (cf. F. Lichtenberger, Encycl., t. XII, p. 352).

Les moralistes protestants répugnent en général à de telles classifications scolastiques, qui risquent de verser dans la casuistique, en faisant oublier que si la sanctification du racheté de Jésus-Christ doit se poursuivre en tous sens, par toutes sortes de vertus, il n'existe pourtant qu'une seule vertu sanctifiante, celle de l'Esprit du Christ s'infusant dans la vie des disciples comme la sève du cep à travers les sarments pour leur faire porter du fruit (Jn 15:1,8). La seule distinction peut-être qu'il importe de maintenir nous ramène à notre point de départ : en philosophie naturelle, la vertu (virtus) est le propre de l'homme (vit), du héros ; mais devant le Dieu de la révélation il n'est pas de héros, pas d'homme à proprement parler (vir)  : dans un monde pécheur il n'est pas de vertu (voir Philosophie). Seulement, à ce monde, l'Évangile propose un salut : Celui qui pratiqua toutes les vertus sans porter l'envers d'aucune vertu, se donnant par amour--la vertu suprême--, Celui-là était l'Homme de Dieu, révélateur de Dieu et non pas de la Vertu en soi, Sauveur capable de transformer les pécheurs repentants en de nouvelles créatures, non pour les convertir à quelque impersonnelle Vertu, mais pour les ramener, enfants égarés, à l'amour envers leur Père qui les aima le premier. Voir Régénération, Sauveur. Jn L.

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Versets relatifs

    • Lévitique 19

      18 Tu ne te vengeras point, et tu ne garderas point de rancune contre les enfants de ton peuple. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis l'Éternel.

      Ruth 3

      11 Maintenant, ma fille, ne crains point ; je ferai pour toi tout ce que tu diras ; car toute la porte de mon peuple sait que tu es une femme vertueuse.

      Psaumes 118

      15 Des cris de triomphe et de salut s'élèvent dans les tentes des justes : La droite de l'Éternel manifeste sa puissance !

      Proverbes 12

      14 Par le fruit de la bouche on est rassasié de biens, Et chacun reçoit selon l'oeuvre de ses mains.

      Proverbes 31

      10 Qui peut trouver une femme vertueuse ? Elle a bien plus de valeur que les perles.
      11 Le coeur de son mari a confiance en elle, Et les produits ne lui feront pas défaut.
      12 Elle lui fait du bien, et non du mal, Tous les jours de sa vie.
      13 Elle se procure de la laine et du lin, Et travaille d'une main joyeuse.
      14 Elle est comme un navire marchand, Elle amène son pain de loin.
      15 Elle se lève lorsqu'il est encore nuit, Et elle donne la nourriture à sa maison Et la tâche à ses servantes.
      16 Elle pense à un champ, et elle l'acquiert ; Du fruit de son travail elle plante une vigne.
      17 Elle ceint de force ses reins, Et elle affermit ses bras.
      18 Elle sent que ce qu'elle gagne est bon ; Sa lampe ne s'éteint point pendant la nuit.
      19 Elle met la main à la quenouille, Et ses doigts tiennent le fuseau.
      20 Elle tend la main au malheureux, Elle tend la main à l'indigent.
      21 Elle ne craint pas la neige pour sa maison, Car toute sa maison est vêtue de cramoisi.
      22 Elle se fait des couvertures, Elle a des vêtements de fin lin et de pourpre.
      23 Son mari est considéré aux portes, Lorsqu'il siège avec les anciens du pays.
      24 Elle fait des chemises, et les vend, Et elle livre des ceintures au marchand.
      25 Elle est revêtue de force et de gloire, Et elle se rit de l'avenir.
      26 Elle ouvre la bouche avec sagesse, Et des instructions aimables sont sur sa langue.
      27 Elle veille sur ce qui se passe dans sa maison, Et elle ne mange pas le pain de paresse.
      28 Ses fils se lèvent, et la disent heureuse ; Son mari se lève, et lui donne des louanges :
      29 Plusieurs filles ont une conduite vertueuse ; Mais toi, tu les surpasses toutes.
      30 La grâce est trompeuse, et la beauté est vaine ; La femme qui craint l'Éternel est celle qui sera louée.
      31 Récompensez-la du fruit de son travail, Et qu'aux portes ses oeuvres la louent.

      Esaïe 4

      2 En ce temps-là, le germe de l'Éternel Aura de la magnificence et de la gloire, Et le fruit du pays aura de l'éclat et de la beauté Pour les réchappés d'Israël.

      Esaïe 43

      21 Le peuple que je me suis formé Publiera mes louanges.

      Ezéchiel 16

      61 Tu te souviendras de ta conduite, et tu en auras honte, quand tu recevras tes soeurs, les grandes et les petites ; je te les donnerai pour filles, mais non en vertu de ton alliance.

      Matthieu 1

      18 Voici de quelle manière arriva la naissance de Jésus Christ. Marie, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, se trouva enceinte, par la vertu du Saint Esprit, avant qu'ils eussent habité ensemble.

      Marc 5

      30 Jésus connut aussitôt en lui-même qu'une force était sortie de lui ; et, se retournant au milieu de la foule, il dit : Qui a touché mes vêtements ?

      Marc 12

      28 Un des scribes, qui les avait entendus discuter, sachant que Jésus avait bien répondu aux sadducéens, s'approcha, et lui demanda : Quel est le premier de tous les commandements ?
      29 Jésus répondit : Voici le premier : Écoute, Israël, le Seigneur, notre Dieu, est l'unique Seigneur ;
      30 et : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force.
      31 Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n'y a pas d'autre commandement plus grand que ceux-là.

      Luc 6

      19 Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu'une force sortait de lui et les guérissait tous.

      Luc 8

      46 Mais Jésus répondit : Quelqu'un m'a touché, car j'ai connu qu'une force était sortie de moi.

      Jean 15

      1 Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron.
      8 Si vous portez beaucoup de fruit, c'est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples.

      Actes 1

      8 Mais vous recevrez une puissance, le Saint Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre.

      1 Corinthiens 13

      13 Maintenant donc ces trois choses demeurent : la foi, l'espérance, la charité ; mais la plus grande de ces choses, c'est la charité.

      Galates 4

      23 Mais celui de l'esclave naquit selon la chair, et celui de la femme libre naquit en vertu de la promesse.

      Ephésiens 1

      19 et quelle est envers nous qui croyons l'infinie grandeur de sa puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de sa force.

      1 Pierre 2

      9 Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière,

      2 Pierre 1

      3 Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu,
      5 à cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science,
    • Lévitique 19

      Ruth 3

      Psaumes 118

      Proverbes 12

      Proverbes 31

      10 Ce texte nous donne la description d'une femme vertueuse, à l’époque du roi Lemuel ; les grandes lignes générales de ce passage peuvent également s’appliquer à chaque nation, de tout temps. Cette femme se confie à l'estime et à l’affection son mari, et de façon à connaître ses désirs, elle est disposée à se soumettre à sa volonté.

      1. Son époux peut lui accorder toute sa confiance, et il la laissera diriger sa maison. Elle le rend heureux et recherche constamment son bien.

      2. Elle prend de la peine pour accomplir correctement son devoir, et y trouve son plaisir. Elle veille à ce que le temps soit bien géré et que rien ne soit perdu. Elle se lève tôt. Elle s'applique à sa tâche spécifique, de tout son cœur, sans hésitation.

      3. Elle s’efforce de mener à bien tout ce qu'elle entreprend, par une bonne gestion. Beaucoup de personnes se contentent d'acheter leurs produits, sans chercher à les créer eux-mêmes. Cette femme vertueuse pourvoit au bien de sa maison. Elle fait des économies.

      4. Elle veille au devenir de sa maison, incitant chacun à accomplir son devoir envers Dieu, comme envers les autres.

      5. Elle désire autant donner que recevoir, gaiement et en toute liberté d’esprit.

      6. Elle est discrète et serviable ; chaque parole qu'elle prononce démontre qu'elle se gouverne elle-même avec sagesse. Elle veille non seulement sur elle-même, mais elle donne aussi des conseils prudents aux autres. L’amour et la tendresse règnent en son cœur, ce qui se remarque dans ses propos. Son cœur est en communion avec Dieu, même lorsque elle bien occupée par ses tâches ménagères.

      7. Elle craint le Seigneur par-dessus tout. La beauté d’une femme n'est une preuve ni de sagesse, ni de bonté, mais elle a trompé hélas plus d'un homme, lors du choix de son épouse. La crainte de Dieu régnant dans un cœur, est la beauté de l'âme ; elle dure à jamais.

      8. Elle reste inébranlable même devant les déceptions.

      Au terme de sa vie, la femme vertueuse recevra du Seigneur le témoignage de son activité et de son utilité, alors qu'elle était encore jeune. Elle se réjouira dans l’espérance du monde spirituel à-venir. Elle est une grande bénédiction pour son entourage. Si le fruit de son travail s’est avéré bon, elle en reçoit tout bon témoignage.

      Chacun devrait désirer recevoir un tel honneur de la part du Seigneur ; et c'est sur de tels principes que nous devrions nous baser.

      Ce texte permet à toutes les femmes de chercher comment être vraiment aimées, respectées, utiles et honorables. Si ce passage décrit la femme vertueuse, ne peut-il pas s’appliquer également à l'église, « l’épouse » de Christ ? Dieu, par Sa Grâce, a constitué, à partir d'hommes coupables, une église de véritables croyants, qui doivent posséder toutes les excellentes qualités ici décrites !

      Esaïe 4

      2 Ce texte annonce non seulement le royaume de Christ, au temps des apôtres, mais aussi son agrandissement, par le rassemblement des Juifs dispersés, durant la période de l'église. Christ s'appelle ici, « le Germe de l'Éternel », étant « planté » par la Puissance de ce Dernier, et s'épanouissant pour Sa Gloire. L'évangile est le fruit du Germe de l'Éternel ; toutes les grâces et les bénédictions de l'évangile proviennent de Christ.

      Il est appelé aussi « le fruit de la terre », parce qu'Il est né en ce monde, pour sauver les hommes. Il est évident que nous sommes, en tant que « gentils », distincts du peuple d'Israël, mais nous sommes invités, comme tels, à contempler toute la beauté et la Sainteté de Christ. Ainsi qu'une image de ce jour béni, du rétablissement du royaume de Christ, Jérusalem doit encore « s'épanouir », comme un germe, et recevoir les bénédictions des « fruits de la terre ». Dieu gardera précieusement pou Lui, une « semence sainte ». Quand bien même, la plupart des habitants de Sion, (ou de Jérusalem), seraient chassés de cette ville à cause de leur incrédulité, certains seront néanmoins préservés. Seuls les saints seront gardés sur place, au jour où le Fils de l'homme chassera hors de son royaume tous ceux qui L'auront offensé.

      Par le jugement de la Providence divine, les pécheurs ont été détruits et consumés ; mais par l'Esprit de Grâce ils se sont détournés de leurs fautes et se sont convertis ! L'Esprit agit tel un Juge, éclairant l'âme, en vue de convaincre la conscience ; c'est également un Esprit « brûlant », activant et renforçant les affections, rendant les hommes zélés dans les bonnes œuvres. Un ardent amour pour Christ et pour les âmes, ainsi qu'une vive ardeur à lutter contre le péché, inciteront les hommes à ne pas suivre le chemin de l'impiété, comme le firent à cette époque, les fils d'Israël.

      Toute affliction est bénéfique aux croyants, elle les épure, tel un « creuset spirituel » ; l'Esprit Saint convainc ces derniers, Il les éclaire et les influence dans Sa toute Puissance, Il les éloigne graduellement de leurs convoitises et les rend saints, comme Il l'est Lui-même.

      Dieu protège Son église, et tout ce qui concerne cette dernière. Les vérités, les ordonnances de l'évangile et la Grâce divine qui « séjourne » dans l'âme, sont la gloire de l'église. Tous ceux qui bénéficient de ces éléments sont gardés par la Puissance du Seigneur, s'ils sont las ils pourront trouver, en Lui, tout repos, s'ils sont convaincus qu'un « orage » approche, ils trouveront en Lui tout refuge.

      Soyons bien conscients du mécontentement divin, lorsque nous nous sommes livrés au péché ; cherchons immédiatement tout recours en Jésus-Christ, et avec reconnaissance, acceptons le refuge qu'Il nous offre !

      Esaïe 43

      Ezéchiel 16

      Matthieu 1

      18 Considérons bien les circonstances dans lesquelles le Fils de Dieu est entré dans ce monde misérable : que cela puisse nous apprendre à mépriser les honneurs vains de cette terre, comparés à la grandeur de Sa piété et de Sa sainteté.

      Le mystère de Christ s’étant fait « homme », est digne d'adoration, il ne doit pas être un sujet de curiosité. Il a été établi que Christ devait être « participant » à notre nature, bien qu’Il fut malgré cela, pur de la souillure du péché originel, communiquée à toute la race humaine par Adam.

      Observez que Dieu désire guider celui qui Le recherche plutôt que celui qui n'a aucune considération pour Sa Personne. Le temps choisi par Dieu pour donner Ses directives à Son peuple est le moment où ce dernier court à sa perte. Les réconforts divins procurent plus de joie à l'âme quand celle-ci est dans la perplexité.

      Il est dit à Joseph, que Marie allait donner naissance au Sauveur du monde. Il devait lui donner le nom de Jésus, ce qui signifie « le Sauveur ». Le nom de Jésus est semblable à celui de Josué. Sa signification est claire : ceux que Christ allait sauver, seraient délivrés de leurs péchés ; ils allaient être débarrassés de la culpabilité de leur iniquité, grâce à Sa mort ; le pouvoir du péché allait être anéanti par l'Esprit de Sa Grâce. En les sauvant du péché, Christ les sauve de la colère et de la malédiction divines, ainsi que de toute misère ici-bas, et ce, pour toujours !

      Christ est venu pour sauver son peuple, non pas DANS son péché, mais DU péché ; Il est venu pour racheter les siens parmi les hommes, pour Lui-même, étant par nature, séparé des pécheurs.

      Joseph a exécuté rapidement ce que l'ange du Seigneur lui a demandé, et ce, sans attendre, de bonne grâce et sans discuter.

      Si nous voulons vraiment suivre les instructions générales de la Parole, nous devons à chaque étape de notre vie, et particulièrement lors des grandes décisions à prendre, suivre les directives divines ; nous trouverons alors, dans cette obéissance la paix et le réconfort !

      Marc 5

      Marc 12

      28 Ceux qui désirent sincèrement être enseignés quant à leur devoir, seront éclairés par Christ : Il les guidera dans Ses voies.

      Jésus répondit au scribe, que le premier de tous les commandements, celui qui en effet, inclut tout, est d'aimer Dieu de tout son cœur. Si ce principe domine une âme, celle-ci sera disposée à obéir à tous les autres commandements. Aimer Dieu de tout notre cœur, nous engagera à effectuer toutes choses auxquelles Il prend plaisir.

      Les sacrifices expiaient uniquement les transgressions à la loi morale, commises par les hommes. Il ne ressortait de ces sacrifices aucun pouvoir spécial, excepté qu'ils exprimaient la repentance et la foi envers le Sauveur promis, et conduisaient à une obéissance morale.

      Parce que nous avons aimé l'homme avant Dieu, nous sommes des pécheurs condamnés ; de ce fait, nous avons besoin de la Grâce.

      Christ approuva la réponse de ce scribe, et encouragea ce dernier à aller encore plus loin dans sa démarche spirituelle : la bonne connaissance de la loi conduit à la conviction de péché, à la repentance, à la découverte de notre besoin de la Grâce, et à la compréhension du chemin par lequel Christ justifie !

      Luc 6

      Luc 8

      Jean 15

      1

      Christ le véritable cep. (Jean 15:1-8)
      Son amour pour Ses disciples. (Jean 15:9-17)
      La haine et les persécutions sont prédites. (Jean 15:18-25)
      Le Consolateur promis. (Jean 15:26,27)

      Jésus-Christ est le cep, le véritable Cep. L'union des natures, humaine et divine, et la plénitude de l'Esprit qui est en Lui, ressemblent à la racine d’un cep, fructueux grâce à la sève provenant d'un sol riche.

      Les croyants sont les sarments de ce cep. La racine est invisible, et notre vie est cachée en Christ ; la racine porte l'arbre, y diffuse la sève ; en Christ se trouvent tous les soutiens nécessaires. Les branches du cep, les sarments, sont présents en grande quantité, ils se rejoignent dans la racine, pour ne former qu'un seul cep ; ainsi, tous les véritables chrétiens, de diverses opinions et disséminés en divers lieux distants les uns des autres, se rencontrent « en Christ ».

      Les croyants, comme les sarments du cep, sont fragiles et incapables de se tenir droits, s'ils ne sont pas soutenus. Le Père est le Vigneron. Jamais il n'y eut de vigneron si sage, si vigilant, quant à sa vigne ; il en est ainsi pour Dieu vis-à-vis de l’église, c'est pourquoi elle doit prospérer : nous devons porter du fruit.

      Sur un cep nous recherchons des raisins ; chez le chrétien, nous recherchons un tempérament digne de Son nom, une bonne disposition de cœur et une certaine activité spirituelle. Nous devons honorer Dieu, et pratiquer le bien, « porter du fruit ». Les rameaux stériles sont taillés et retranchés ; même l'élagage des sarments productifs est nécessaire. Nos idées, nos passions, et nos différentes humeurs ont besoin d'être « émondées » : Christ a promis de sanctifier les croyants, ils Lui en seront reconnaissants !

      La Parole de Christ est annoncée à tous les croyants ; elle possède une vertu purificatrice, elle œuvre en faveur de la Grâce et élimine la corruption. Plus nous amenons de fruits spirituels à maturité, plus nous abondons dans la pratique du bien, plus notre Seigneur est glorifié ! Pour porter du fruit, nous devons demeurer en Christ, rester en communion avec Lui, par la foi. Les Siens doivent veiller particulièrement à maintenir constamment leur dépendance envers le Maître, à rester toujours en communion avec Lui.

      Les véritables chrétiens découvrent par expérience, que toute faille de leur foi, fait décliner leurs saintes affections et ranime leurs corruptions : leurs consolations spirituelles diminuent alors.

      Ceux qui ne demeurent pas en Christ, même en cas de prospérité matérielle passagère, ne parviennent à rien de bon. Le feu est le moyen le plus adéquat pour traiter les sarments desséchés ; ils ne sont bons qu’à la destruction.

      Cherchons à vivre simplement dans la plénitude de Christ, à devenir plus fructueux, dans nos paroles comme dans nos actes ; que notre joie en notre Sauveur et Son salut puisse être parfaite !

      Actes 1

      1 Corinthiens 13

      Galates 4

      Ephésiens 1

      1 Pierre 2

      2 Pierre 1

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