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Il construisit d'abord le bĂątiment appelĂ© « maison de la forĂȘt du Liban ». Il Ă©tait long de 50 mĂštres, large de 25 et haut de 15. Il Ă©tait construit sur quatre rangĂ©es de colonnes en cĂšdre et il y avait des poutres de cĂšdre sur les colonnes.
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et 300 autres boucliers en or battu, pour chacun desquels il employa prĂšs de 2 kilos d'or. Il les plaça dans la maison de la forĂȘt du Liban.
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Le roi Roboam fabriqua à leur place des boucliers en bronze et il en confia la responsabilité aux chefs des gardes qui surveillaient l'entrée du palais.
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Chaque fois que le roi se rendait Ă la maison de l'Eternel, les gardes les portaient. Puis ils les rapportaient dans la salle des gardes.
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Ton cou est pareil Ă la tour de David, construite pour ĂȘtre un arsenal : mille boucliers y sont suspendus, tous les boucliers des hĂ©ros.
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Les derniĂšres dĂ©fenses de Juda sont forcĂ©es, et ce jour-lĂ tu tournes les regards vers lâarsenal de la maison de la forĂȘt.
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La quatorziĂšme annĂ©e du rĂšgne dâEzĂ©chias, SanchĂ©rib, le roi d'Assyrie, monta contre toutes les villes fortifiĂ©es de Juda et s'empara dâelles.
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Le roi d'Assyrie se trouvait alors Ă Lakis. Il envoya Ă JĂ©rusalem, vers le roi EzĂ©chias, RabshakĂ© avec une puissante armĂ©e. Celui-ci s'arrĂȘta Ă l'aqueduc du rĂ©servoir supĂ©rieur, sur le chemin du champ du teinturier.
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Alors le chef du palais royal, Eliakim, fils de Hilkija, se rendit vers lui avec Shebna, le secrĂ©taire, et lâarchiviste Joach, fils d'Asaph.
La bible annotée Commentaire de Matthew Henry
On a Îté le voile... : les yeux se sont ouverts, les illusions sont tombées, et on a cessé de se moquer des menaces du prophÚte (28.14-15,22), lorsqu'on a vu les forteresses de Juda aux mains de l'ennemi et celui-ci s'avancer contre la capitale. On s'est alors occupé de parer au danger.
Le palais de la forĂȘt : Ă©difice en bois de cĂšdre, construit par Salomon Ă JĂ©rusalem, et oĂč ce prince avait exposĂ© ses armes de prix (1Rois 7.2 ; 10.17).
La faiblesse de Juda Ă©tait plus que jamais manifeste. Le peuple constatait maintenant qu'il n'avait placĂ© sa confiance qu'en lui-mĂȘme, en misant sur des cĆurs de chair, quant Ă sa sĂ©curitĂ©. Les habitants regardĂšrent les fortifications. Ils s'assurĂšrent de la disponibilitĂ© de l'eau, pour la ville. Par contre, ils restaient indiffĂ©rents vis-Ă -vis de Dieu. Ils ne cherchaient pas Ă Le glorifier, pour tout ce dont ils disposaient. Ils ne prĂ©tendaient aucunement avoir Ă Le remercier quant au fruit reçu de leurs efforts.
En fait Dieu a un plan pour la destinée de chacune de Ses créatures ; nous devons Le bénir à ce sujet et nous employer à Son service.
Les habitants de Juda mĂ©prisaient vraiment la colĂšre et la justice de l'Ăternel, provoquant ainsi de nombreux problĂšmes. Dieu dĂ©sirait les humilier, et les conduire au repentir. Ils tinrent cependant une attitude contraire. Une rĂ©elle incrĂ©dulitĂ© en ce qui concerne l'au-delĂ , ne peut conduire que vers une confiance unique en la chair, avec tous les pĂ©chĂ©s et les consĂ©quences qui peuvent en dĂ©couler : la honte et la ruine, qui affectent une si grande partie de l'humanitĂ©.
Dieu était contrarié par l'attitude de Juda. Le péché du peuple consistait à ne pas chercher de remÚde spirituel, à n'éprouver aucun repentir.
Quelle que puisse ĂȘtre la cause de l'incrĂ©dulitĂ©, de la prĂ©somption ou du dĂ©sespoir, elle engendre le mĂȘme mĂ©pris de Dieu vis-Ă -vis de l'homme, condamnant inĂ©luctablement ce dernier Ă pĂ©rir.